Revue de presse 16 mai 2010

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Revue de Presse 16 mai 2010

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LEXIQUE

Afrique Mdiation en Afrique : Edem Kodjo lance bientt une fondation "Pax Africana" 2010.05.12

Politique TOGO: Quand le messianisme emblmatique sabote la victoire populaire 2010.05.17

Politique Togo : fissure au sein du parti OBUTS 2010.05.17

Politique Togo Sinspirer du monde et curer la division ethnique sur tout le territoire 2010.05.17

Politique Faure Gnassingb fait le choix de linertie dvastatrice 2010.05.17

Politique Les militants du FRAC encore dans les rues de Lom 2010.05.15

Politique Crise lUFC : Gilchrist-Fabre : Collision entre deux mthodes de lutte 2010.05.15

Politique Aprs linvestiture de Faure Gnassingb: La fte continue pour les "Amis de Faure" 2010.05.15

Politique Togo : le RPT clbre la rlection de Faure Gnassingb 2010.05.15

Politique Avant son investiture : Faure na pu dclarer ses biens 2010.05.11

Politique "Je crois quon ne pouvait pas s'attendre quen cinq ans, un jeune de la trempe de Faure puisse rsoudretout le dficit qui sest accumul depuis 1960", (Mr Natchaba) 2010.05.05

Politique Entretien entre Le Palmier Africain et le Dr. Issifou Moussa, Professeur la North Carolina A&T State

University et un des Coordinateurs du CMAF-Togo 2010.05.15

Socit Crise de confiance entre le militaire et le civil au Togo : Et si les gouvernants se posaient les vraies

questions ? 2010.05.16

Scurit Togo Encore des affrontements Lom ! 2010.05.15


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Afrique Mdiation en Afrique : Edem Kodjo lance bientt une

fondation "Pax Africana"

Mercredi, 05.12.2010, 10:35pm (GMT)

Lancien secrtaire gnral de lOrganisation de lUnit Africaine, (aujourdhui Union

Africaine) et ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo va bientt lancer une fondation

dnomme "Pax Africana", pour aider rsoudre par la mdiation, les conflits en Afrique et

contribuer au dveloppement en Afrique, a rapport lAgence Savoir News.

Le lancement de Pax Africana (en franais, Forum Panafricain pour la Paix et le Dveloppement) estprvu Lom en juillet prochain au plus tard , en prsence de ses membres dont certains sont danciens Chefs dEtat, des hauts fonctionnaires ou anciens hauts fonctionnaires africains du systme

des Nations-Unies . Pax Africana aura le double objectif de travailler rduire les conflits sur notrecontinent et proposerdes solutions pour un dveloppement intgral et authentique de lAfrique , aexpliqu l'Agence Savoir News Edem Kodjo, ajoutant : Dici deux mois maximum, nous seronsoprationnels . Jai pens quil serait bon, mon ge et compte tenu de mon exprience, de fonder

une organisation gouvernementale qui soccuperait des deux questions brlantes sur le continent

africain aujourdhui, savoir la question de la paix et la question de dveloppement, a-t-il indiqu. Ilfaudrait que nous soyons en mesure ici sur le continent africain, davoir une sorte dobservatoire qui

analyse les situations dans les diffrents pays membres de lUnion Africaine et qui peut dceler les

risques de conflit dans tel ou tel pays et se donner les moyens de les prvenir, ne serait-ce quen attirant

lattention des diffrents protagonistes du jeu national de ce pays en question sur les difficults qui vont

surgir , a soulign M.Kodjo.

Je ne crois pas quil y ait un seul pays en Afrique o il ny ait pas de germes dun conflit potentiel. Il faut

bien analyser les situations pour voir quand, comment et pourquoi le conflit va-t-il se dclencher et

comment le prvenir a-t-il relev, martelant : Nous allons travailler ce quil ny ait pas de conflit surnotre continent et viter les diffrentes frustrations qui proviennent du sous-dveloppement parce quele sous-dveloppement est finalement lune des raisons fondamentales de lexistence des conflits sur lecontinent . Pour lui, Pax Africana ne se prnomme pas panafricain pour rien . Cest lobjectif delintgration qui focalisera notre action. Nous souhaitons que lintgration du continent africain puisse

aller beaucoup plus vite et de faon beaucoup plus effective , a prcis l'ex-Premier ministre togolais.

Selon lui, Pax Africana sera une tribune de rflexions et daction en matire de proposions aux

gouvernants . Nos propositions pourraient trs bien servir lors dun sommet de la CEDEAOconcernant lintgration concerne lAfrique de lOuest par exemple ou mme tre dposes sur la tabledu prsident de la commission de lUA pour que des Chefs dEtas runis en sommet Addis-Abba

puissent lexaminer, a ajout M.Kodjo. N en mai 1938 Sokod, Edem Kodjo a occup de hautesfonctions au Togo et dans des institutions internationales.

Diplm de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA) de Paris, il a dbut sa carrire commeadministrateur de l'Office de radiodiffusion et tlvision franais (ORTF). En 1967, il rentre au pays o ilfut nomm secrtaire gnral du ministre des Finances. Edem Kodjo a occup le poste de gouverneurdu Fonds montaire international entre 1967 et 1973. Gouverneur de la Banque Africaine deDveloppement (BAD) de 1973 1976, lex Premier ministre togolais a galement occup le poste de

secrtaire gnral de l'Organisation de l'Unit Africaine (OUA, devenue aujourdhui Union Africaine).

Erick KAGLANSavoir News


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Politique TOGO: Quand le messianisme emblmatique sabote la victoire

populaire

Lundi, 17 Mai 2010 04:25

En effet le feuilleton politique togolais faon srie amricaine "Dallas" depuis plus de 20 ans, n'arrtepas d'enfoncer et laminer les principaux protagonnistes dans des positions de plus en plus intenables

moralement, politiquement et frise mme le "ridicule assassin".Nous pensons tout d'abord au plus mdiatis des opposants: Gylchrist Olympio, le fils du pre.Le sentimentalisme et la nostalgie des Togolais ont permis, cet homme qui s'est drap dans une togebien trop grande et trop lourde la fois, celui de son Pre Sylvanus, lui pardonner ses multiplesbvues, approximations, manques de visions politiques, stratgiques, historiques et trahison mme!Comme le "pacte scell" Abudja en serrant la main de faure gnassingb en prsence d'obassandjopendant que le sang du Peuple Souverain coulait Lom et dans les autres villes du Togo.

Tous ces actes malfaisants ont amen ce fameux "lynchage" lors du meeting du FRAC la plage deLom alors que GO escort par des policiers arrivait en retard ce rendez-vous de la dernire chanceavec Le PEUPLE.

Suite cet nime rendez-vous manqu il s'affublait lui-mme du sobriquet:"l'homme des occasionsmanques"!Si l'on fait le rcapitulatif des derniers actes poss de GO comme: l'incident/accident New-Yorkais audomicile de son gendre loko donou, gestionnaire du patrimoine des 2 familles "royales" du Togo:Olympio et gnassingb, pas de plan B, manque de support la candidature de Jean-Pierre Fabre,hostilit au FRAC, protection aveugle de ses lieutenants fourvoys avec l'ennemi, rception sondomicile de la dlgation de la dictature, sortie mdiatique intempestive et contre courant de lavolont populaire.Jusqu' ce jour o l'on rapporte aux oreilles de la population que GO et ses conseillers personnelsngocient une entre au gouvernement illgitime contre la volont du Peuple ainsi que du bureaupolitique de l'UFC et du candidat lu JPF!

Une nouvelle fois le fils du Premier Prsident lu librement aprs l'Indpendance, s'arroge le droit deposer un acte qui va l'encontre de l'aspiration lgitime du Peuple qui chaque semaine telle une"mare" lamine les "ctes rpiteuses" dans des marches pacifiques mais irrductibles dans son objectif,celui de "crever l'abcs purulent gnass"mais aussi l'encontre de l'Histoire o les popes finissent en lettre d'or dans les ouvrages retraantcette aventure humaine o en un mme lieu gographique et temporel s'unissent les hommes pour cemme dessein qu'est l'idal patriotique!

Nul n'est au-dessus du Peuple Souverain!Ces annonces de "collaboration" sont de plus en plus prcises et audibles depuis la crmonie bcle de"l'invest-dconfiture" du "petit malin-assassin" qui mme oubli de revtir l'charpe de "Prsi"!

En 50 ans de joug, ils ont russi tout salir sauf "l'Esprit d'Ablod"!"Ablod" n'est pas la proprit de quelques uns, elle appartient au Peuple Eternel, celui qui a entam"la marche de d'Ablod 2010"!"Les recettes dsuettes et les plats rchauffs" la sauce GO et sa suite font qu'aujourd'hui, l'heure


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n'est plus aux ngociations en catimini sur "le dos" du Peuple, au nez et la barbe du Front populaireFRAC et de son leader JPF.Il fallait bien que se lve parmis nous quelqu'un pour dire GO:

"Arrte de courir aprs tes actes manqus qui ne reviendront plus!Aujourd'hui moins qu'hier, tu n'as pas les leviers qui puissent dicter les conditions populaires!Le Peuple et le FRAC ne veulent pas que tu enterres l'ESPERANCE dans un nime GUN/GLO!"Pour conclure pour le moment,il reste encore cette hypothse, celle de ce vieil homme us par l'ge, par les annes interminables delutte et les squelles de l'attentat qui engendrerait le basculement dfinitif dans la "haine aveugle" de"l'go caillass" lors du meeting mmorable la plage de Lom o tel un vulgaire nicolas lawson du prr,le Peuple trahi chassa avec une telle rage l'ancienne "icne hrditaire".GO allait cette fois-ci faire payer ce Peuple ingrat ses yeux qui le voue prsent aux gmonies le faitde l'avoir dpossd du premier rle ennivrant de "premier et vrai opposant" au rgime despotiquefamillial.

Avez-vous remarqu qu'aujourd'hui en 2010,ce sont les Agbyom Kodjo, les Dahuku Pr, les Abi Tchessa, les Agboyibor qui dclinent l'offre decollaboration avec ce rgime "crypto-fachiste"!Alors que les opposants hritiers directs de la lutte de l'Ablod que sont les "AGO" ngocient leur entredans ce gouvernement illgitime et donc prt remettre de manire symbolique f. gnassingb,l'charpe prsidentielle celle galvaude le jour de l'investiture.Nous pouvons alors comprendre que certains individus opportunistes pourraient faire de mme enprtextant d'aider le Peuple sortir de l'intolrable misre en collaborant avec la dictature et qued'autant plus que GO "l'emblmatique opposant" collabore avec celui-ci!Comme le disent certains:" Il est normal qu'aprs tant d'annes de luttes nous aussi nous allions "lamangeoire" aider le Peuple dans la souffrance!!!

Qu'en pensent les aspirants collabos, les elvis ajavon, les eric amerding, les rodrigue kpobli et autres...

Mathieu CICHOCKI

Peuples-Observateurs 2010


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Politique Togo : fissure au sein du parti OBUTS

Kodjo Agbyom - prsident OBUTS

LOrganisation pour btir dans lunion un Togo solidaire (OBUTS, opposition) rsistera aux manoeuvres

tendant le fragiliser, a indiqu Agbyom Kodjo, prsident de ce parti, lors dune confrence de presselundi Lom.

La sortie de M. Kodjo fait suite un mouvement de dissidence men par le commissaire national de sonparti charg des fdrations, Komlan Vidada, qui fustige le leader de prendre des dcisions sansconsulter la base.

La majorit des partis de lopposition, dont le parti OBUTS, ont refus dentrer au gouvernement de

"large ouverture politique" que le prsident Faure Gnassingb a propos aprs sa rlection lors duscrutin du 4 mars.

Selon le mouvement de dissidence, le refus de OBUTS a t exprim au mpris de la volont desfdrations qui sont favorables lentre du parti ce gouvernement.

Agbyom Kodjo a qualifi cela de "tempte" organise, "mission commande", de calcul politique et d"attaques en rgle" pour fragiliser son parti.

"Tout le monde peut partir, je resterai seul sur le pont", a dit M. Kodjo, qui a obtenu 0,85% des voix dans

llection prsidentielle du 4 mars. (Xinhua)


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Pour viter que le vocable Togolais devienne une insulte

Politique Togo Sinspirer du monde et curer la division ethnique sur tout leterritoire

Le Togo enclav entre le Bnin lEst, le Ghana lOuest et le Burkina Faso

au Nord

(AfriSCOOP Analyse) Je suis presque certain que les lections ne vont jamais rsoudre les

diffrends politiques du Togo. Ce dont les Togolais ont urgemment besoin, cest la tenue dun

vaste forum national pour aboutir un consensus global autour des majeurs maux qui minent

leur pays , disait souvent le regrett historien, journaliste et politologue togolais, Joachin

Atsuts Kokouvi Agbobli. Prs de deux annes aprs sa subite et brutale disparition qui na

toujours pas t lucide, ses propos prcits sont toujours dactualit ! Face un parti au

pouvoir surarm et une opposition radicale qui ne recourt qu la voie du dialogue, quelleligne mdiane faut-il adopter pour sortir le Togo de lornire du ridicule en Afrique

occidentale ?

Manifestement, les atroces tragdies qua connues lhumanit ces dernires dcennies nont pas encore

interpell la conscience des Togolais de tous bords, et plus particulirement leur classe dirigeante. Atitre dexemple, le Rwanda a connu en avril 1994 un effroyable gnocide qui a arrach la vie prs dun

million de ses fils. Cette page sombre de lhistoire rwandaise na aucun moment empch Hutus et

Tsutis (les deux principales ethnies du pays) de reconstruire collgialement, tels des architectes, leurEtat meurtri par la folie des hommes. Hutus et Tsutis ont vu juste car de nos jours, leur pays est dans lesbonnes grces des Etats-Unis dAmrique par le truchement de lAgoa (African growth opportunity act)

et fait trembler ses voisins de la rgion des Grands Lacs. Le Mozambique a aussi t min par ce quireste aujourdhui la guerre fratricide dindpendance la plus meurtrire de lAfrique, mais ses constants

efforts de dveloppement lui ont permis dintgrer le cercle ferm des Etats africains se situantfrquemment dans le collimateur des financements des Rpubliques du Sud par les grands argentiers dumonde et les organisations caritatives de la plante.

Le Togo a fini depuis belle lurette de traverser la priode de la vache grasse qui lui a valu le surnom de Suisse africaine et qui inspirait respect vis--vis des pays ouest-africains. La gnration de cettebande de terre de 56.785 km qui na connu que le rgime Rpt est en perptuel manque de repres etsemble dsesprer en lavenir. La diaspora de plusieurs Etats africains est de nos jours mise

contribution pour paissir leur Pib (Produit intrieur brut). Au Togo, au nom de lincessante suspicion

quentretient le Nordiste envers le Sudiste , tout est mis en place pour contraindre la diaspora ne jamais retourner au bercail Cest croire que les Togolais nont pas conscience de la connotation de

la date du 27 avril (jour de laccession du Togo lindpendance) dans le monde : cest un 27 avril que la
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traite ngrire a t abolie dans les colonies franaises ; cest galement un 27 avril que les premireslections multiraciales se sont tenues en Afrique du Sud. Cest aussi un 27 avril que lun des principaux

chantres du panafricanisme, le Ghanen Kwame Nkrumah a rendu lme.

A dfaut donc dun sursaut dune vritable rconciliation, le bilan des 50 prochaines annes

dindpendance du Togo sera un peu plus implacable Le tir est corriger ici et maintenant. Tous les

Togolais et plus particulirement les membres de llite et de la classe dirigeante togolaises naurontdevant les prochaines gnrations aucune excuse valable. Si les insultes au dveloppement du continentafricain (dfaut dexistence du minimum dinfrastructures de base) persistent au pays de Belle Bellowdans les prochaines annes cause des divergences fratricides locales, les Togolais ne seraient plus alorsassimilables des damns de lAfrique occidentale. Mais, cest le vocable Togolais lui-mme quidevrait renvoyer une connotation pjorative en Afrique. Une nation, cest un plbiscite de tous les

jours , disait lcrivain franais Ernest Renan.

Lundi 17 mai 2010 parEdem GADEGBEKU, AfriSCOOP
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Politique Faure Gnassingb fait le choix de linertie dvastatrice

5/17/2010 12:19:46 PM

Le RPT se croit sans doute le plus malin de tous les partis de lchiquier politique national et ses

militants et responsables, les plus russ ou joueurs. Saisonnirement, ils remettent sur la platine dugramophone le disque ray des lections la togolaise. Tous les cinq ans, ils organisent des lectionssuivant leur canon, les gagnent leur manire puis agitent lpouvantail dpri et dfrachi des

gouvernements de large union ou de large ouverture politique. Ils croient si bien faire quils sepermettent de reprocher aux autres de faire la mme chose chaque fois, cest--dire de contester toutesles fois o ils gagnent les lections leur faon, oubliant quon peut leur reprocher aussi de jurerdorganiser et de gagner de la mme manire irrgulire, la limite de lesclandre Franois Boko avaitparl de gangstrisme lectoral , tous les cinq ans. Nest-ce pas trop facile de couper les seins dune

mre pour ensuite lui proposer lassistance dune collgue en lui faisant remarquer quil ne sert rien depleurer, ce qui est fait tant dj fait ? En faisant le choix dune pratique politique aussi mprisable etrvoltante, le parti de Faure Gnassingb installe le pays dans linertie dont rien ne semble pouvoir letirer.

Volont dinertie

Contrairement toutes les prtentions et toutes les proclamations, loppos de loptimisme

panglossien de Natchaba Ouattara qui a estim, chez nos confrres de radio Victoire, quavec le scrutindu 4 mars, le Togo a fait un grand pas en avant, en contradiction flagrante avec le slogan de campagnecreux et sans expression ensemble , le Togo est victime de la volont manifeste de certains de ses fils

de faire perdurer le statu quo. Parce quil leur est bnfique, ils sen contrefichent si dautres y trouventdes inconvnients. Cest pour cela que, aucun moment en ralit, crer les conditions dune lection

honnte et moderne na jamais t en ralit une proccupationpour eux. Ils senferment dans lesdclarations premptoires du genre organiser une lection la ghanenne , sachant trs bien que,forts du soutien tacite des armes et de linstrumentalisation de ladministration publique ainsi que des

institutions de la rpublique, le dernier mot leur reviendra toujours. Rappelez-vous 1998 : le choix dupeuple a t dtourn trois jours aprs le vote par le ministre de lintrieur dalors qui stait arrog par

un tour de passe-passe vertigineux, les prrogatives de la commission lectorale ; rappelez-vous 2007aux lgislatives dont les rsultats authentiques ont t trafiqus grce aux mthodes staliniennes deconservation du pouvoir. A la fin, cest la mme chanson : la main tendue du chef de lEtat, chef

suprme des armes hier, la politique douverture et de rconciliation de tous les fils du pays

aujourdhui, avec un objectif unique : garder sans raison la substance du pouvoir et agiter devant lesautres les lamelles des miettes.

Consquence : le RPT sest donn les moyens de gouverner seul le pays, concentrant entre ses mains lesvrais leviers du pouvoir auxquels nont jamais eu accs ceux qui ont cru et mordu au gros appt des

gouvernements dunion nationale. Ainsi, depuis 1990, de Gnassingb Eyadma, le pre, FaureGnassingb, le fils, le Togo est profondment divis, si divis que le mot franais divis ne sempleplus suffire pour en traduire la ralit. Cest apparemment avec amertume que le prsident contest

linsinue lui-mme dans son discours du 26 avril : Faure Gnassingb parlait des fils et filles dun mmepays qui sinvectivent au point den arriver se har. Comment peut-il en tre autrement si tant est quela foule de citoyens qui essaime les rues Lom et qui est prte faire autant dans les autres villes du

pays montrent de la dsolation face aux pratiques politiques en cours dans leur pays ? Le Togo peutorganiser des lections incontestables, mais on en a prend pas le courage. Les consquences sont sousles yeux de tous les Togolais. Depuis deux mois, lopposition, et avec elle, une partie des citoyens,manifeste contre les rsultats du scrutin du 4 mars. Ce nest pas normal dy montrer de lindiffrence.


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En finir avec les placebos et les orgueils infertiles

Linertie se poursuit parce que, aucun moment, on na eu le courage daller aux solutions vritables.

Depuis feu Eyadma, le RPT a pris lhabitude des placebos. Face la certitude et la ralit des lections

perdues, il force les passages et saccroche aux ersatz, aid par ses amis imprialistes dAfrique et de

France. Les gouvernements dunion ou douverture sont la franche manifestation de la prfrence aux

placebos. Ainsi, les problmes du pays qui ncessitent un courage politique et historique de mmequune renonciation aux orgueils humains infertiles, se sont prenniss et ont pouss des racinesimmenses et malfiques. Ailleurs, dautres pays ont eu les mmes problmes au tournant des annes

1990. Il a suffi quil y ait dans ces pays des hommes de valeur et dhonneur pour prendre les bonnesrsolutions et la bonne voie. Au Bnin, en 1990, Kerekou avait tous les moyens pour opposer de larsistance aux orientations de la confrence des forces vives de la nation mais il ne la pas fait. Il a donn

une chance au pays en permettant lavnement de la dmocratie. Les Bninois le lui rendent bien

puisquil fait partie des hommes politiques les plus aims et respects dans le pays. Au Ghana, vu sonaura et sa position de capitaine prsident, Rawlings pouvait maintenir le rgime militaire au Ghana pourplusieurs annes encore. Il a prfr engager les rformes institutionnelles et constitutionnelles, a faitorganiser des lections crdibles que son parti perdra au bout de son deuxime mandat. A-t-on besoinde souligner quau moment o il bouclait ce deuxime mandat, il avait les moyens de faire modifier laConstitution pour soffrir une prsidence vie ? Faisant le deuil de son orgueil mme, il a choisi lintrt

gnral au lieu de lindividuel et du clanique. Ces deux exemples ont le mrite de montrer comment desvoisins ont rgl en profondeur et pour toujours leur problme politique li lalternance politique et

la lgitimit de leurs prsidents.

Dans notre pays, cette volont nexiste pas. Malgr tous les compromis et compromissions de

lopposition, le problme reste entier. Le RPT se comporte comme sil dtenait un droit divin sur lepouvoir dEtat. Faut-il croire une consigne testamentaire de feu Eyadma, son prsident fondateur?Non seulement il affiche une opposition rfractaire et morbide lalternance politique mais encore etsurtout il banalise les problmes politiques, leur prfrant le partage trs ingal des prbendes et desprivilges. Au lieu de trouver des solutions drastiques auxdits problmes, il les banalise, les occulte etsinscrit dans lenlisement. Quels sentiments senss devant le gchis organis et entretenu par ce parti

au sujet de lAccord Politique Global ? Cet accord que daucuns prsentent comme un consensus

minimal pour sortir le pays de linertie des querelles politiques saisonnires a t trs rapidement rangdans les placards de lattente ou de loubli ds que linstinct de conservation du pouvoir a repris le

dessus sur les faire-valoir et les dguisements. A qui le RPT va-t-il parler prsent de cet accord ? Peut-tre au NID, au PRR, au NDP et aux dissidents de lcurie Vidada. Va-t-on passer toute la vie signer des

accords politiques alors que le pays nest pas en guerre dclare ?

Le refus de trouver les vritables solutions sest encore manifest dans la reconduction de GilbertHoungbo la primature. Dans un contexte pareil, le RPT est si aveugl par lobsession du pouvoir quil

na pas pu imaginer autre chose que la formule Houngbo qui complique tout et agrandit les drailles de

linertie. Rien navance et il faut craindre que rien navance plus. Les querelles politiques se sont

exacerbes, la division du pays aussi. Faure Gnassingb peut aller lcole de la thaumaturgie mais il ne

pourra rien faire. Aucun dveloppement vritable nest possible dans ces conditions.

Nima Zara

Le correcteur


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Politique Les militants du FRAC encore dans les rues de Lom

Samedi, 15 mai 2010 16:04

Des militants et sympathisants du Front Rpublicain pour lAlternance et le Changement (FRAC) ontencore sillonn samedi, les principales artres de Lom pour protester contre la rlection du prsidentFaure Gnassingb lors de la prsidentielle du 4 mars, a constat un journaliste de lAgence Savoir News.

Organise par le FRAC - qui a soutenu Jean Pierre Fabre de lUnion des Forces de Changement (UFC) cette lection - chaque samedi depuis la proclamation des rsultats, cette manifestation a connu laprsence des responsables dudit Front.

Aprs avoir parcouru les rues de la capitale togolaise, les manifestants ont assist leur meeting

hebdomadaire la plage.

"Nous ne sommes pas presss, car nous savons l o nous allons", a lanc M.Fabre aux manifestants.

Ce dernier a raffirm la position du Front, celle de ne pas prendre part au prochain gouvernement.

Le FRAC a invit ses partisans une nouvelle veille de prires mercredi et une marche samedi.

Lambert ATISSO


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Politique Crise lUFC : Gilchrist-Fabre : Collision entre deux

mthodes de lutte

Depuis quelque temps, lUnion des Forces de Changement (UFC) est secoue par une crise diversement

apprhende. Comme du levain dans une pte informe, elle na de cesse de fermenter lactualit

politique.

De fil en aiguille, ce qui sest apparent au dpart un bras de fer passager entre le mentor GilchristOlympio (GO) et son disciple Jean-Pierre Fabre, sest transmu en un duel qui coup sr sachvera parla mise mort politique de lun et la survie de lautre.

La crise au sommet de lUFC est plus profonde, plus srieuse quon ne le pense. Ceux qui y voient un

conflit de gnrations font fausse route. Elle va au-del de la question de la retraite politique de sonprsident national que certains se dpchent denterrer vivant la plage. A y voir de prs, elle dvoileun mal qui a tant fait saigner lopposition togolaise en tant la base des dissensions internes qui lont

affaiblie et dsorganise. Le conflit est donc symptomatique dune crise qui a toujours mine la classepolitique. Aujourdhui elle prend de lampleur et dgnre en une hmorragie interne lUFC qui, si on

ny prend pas garde, risque de faire sombrer lopposition, la vraie opposition dans son ensemble.

A maintes reprises, est annonc le retour du leader charismatique qui viendrait mettre de lordre dans lamaison UFC. A chaque fois, cest le dsordre qui samplifie. Une situation qui a atteint son paroxysme

quand ce dernier a t chass coup de projectiles de la manifestation du Front des Rpublicains pourlAlternance et le Changement (Frac).

La presse malgr la pluralit de voix qui laniment a condamn en chur cet acte odieux

envers lequel toute tentative dexplication est carte par le bon sens.

Et pourtant, contre toute attente, des dclarations circonstancies aux allures doraison la carrirepolitique de la victime, dnotant dune satisfaction non feinte venant de certaines personnalits

associes lUFC pour former le Frac, ou associes au Frac, ont laiss perplexes les Togolais. Cest se

demander si nos politiciens sont encore des enfants poussant des youpi de joie lannonce de la

maladie du matre.

Au lieu de dclarations incendiaires et irresponsables, sans aucune prise sur la ralit, les rflexionsdoivent aller dans le sens de la comprhension de ce conflit, en commenant par lidentification de sanature.

Un conflit de visions et de mthodesLa crise perue par beaucoup comme une querelle de personnes est en ralit un conflit de visions et demthodes de lutte politique. Le 12 avril 1991, date de promulgation de la Charte des partis politiques,qui est lun des acquis du Front des Associations pour le Renouveau (FAR) sous la conduite de Me

Agboyibo, le Togo a renou avec le systme multipartite. Depuis lors, il se trouve que lopposition estconfronte de rcurrentes crises internes assimiles tort ou raison des conflits de personnes.

Mais en ralit, elles sont lexpression des divergences en matire de visions et de stratgies de lutte adopter pour la conqute du pouvoir.


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Lactuelle crise qui secoue lUFC nen fait pas exception. Cest pourquoi la rduire une querelle de

personnes, ou un simple besoin de renouvellement la tte dune formation politique, serait faire

preuve dune grave ccit politique. Cest nen pas douter, linvitable confrontation entre deux

visions et deux mthodes de lutte qui ont toujours t la base des divisions au sein de lopposition etqui se retrouvent aujourdhui lintrieur de lUFC. On comprend aisment quil ne peut quy avoir

collision.

Gilchrist Olympio, de la dmagogie au pragmatismeII est indniable que depuis quelques temps, le leader de lUFC droute par ses dclarations, plus encore

par ses silences assourdissants. Cest un Gilchrist Olympio ne reconnaissant pas le Frac, reconnaissantdes qualits Me Agboyibo, voquant la possibilit de collaborer avec le rgime RPT etc. qui soffre

aujourdhui aux Togolais. De quoi surprendre tout acteur, observateur, spectateur et mme toute

victime de la politique togolaise, tant il a hiss si haut la barre de lintransigeance envers le rgime enplace, vou aux gmonies tous ceux qui npousaient pas sa vision et ses mthodes, quil a donn une

dimension manichenne la lutte pour lalternance au Togo.

La tendance dmagogique initie et promue par Lopold Gnininvi, Antoine Folly, Claude Amganvi etautres la Confrence nationale et qui est en voie de disparition, semble retrouver un nouveau souffleavec lmergence dune nouvelle gnration de dmagogues. Si les pionniers sont aujourdhui la

touche, les Jean-Pierre Fabre, les Kofi Yamgnane, et autres Agbyom Kodjo en qute dunehypothtique popularit, refont les mmes erreurs qui ont bloqu le ressort alternatif jusqu prsent.

Cest dire que mme si Gilchrist Olympio a longtemps incarn la branche radicale de lopposition, il nen

est pas le gniteur. Ayons souvenance du discours prononc par Gilchrist Olympio la Confrencenationale, et qui dj lpoque avait surpris. Ce fut un discours dapaisement, venant dun personnage

serein et responsable, qui contrastait tout point de vue avec le portrait quen faisait le rgime enplace.

Monsieur Olympio est tout simplement en train de redevenir lhomme politique responsable et

pragmatique quil fut avant de succomber la tendance dmagogique qui a dvi la transition togolaisede sa trajectoire initiale.

Que lui reproche-t-on ?On reproche au Matre des dmagogues dhier, qui excluait de son action politique toute concession

avec le RPT, de vouloir sonner le glas de la dmagogie. Il faut admettre que Gilchrist Olympio est lundes rares dmagogues rsister la brise du ralisme politique qui a souffl sur le Togo la signature

de lAccord Politique Global (APG) du 20 aot 2006. Son refus de participer au gouvernement dunion lpoque a fragilis ceux qui ont le courage de respecter leur engagement.

Fabre : chef de fil des nouveaux dmagoguesFabre est le dernier survivant des play-boys des annes 90. Il est de la ligne des jeunes loups qui sesont fait remarquer par leur discours houleux la Confrence nationale et qui ont trs vite disparu de lascne politique. Mais ce dernier a survcu sous le manteau de Gilchrist Olympio. Aujourdhui il se

positionne comme le chef de fil dune nouvelle race de dmagogues incarne par le Frac et sescomposants qui, dans une inconstance dconcertante couple dune lgret scandaleuse, promettent

une alternance et un changement virtuels une frange dsabuse de la population.

Linconstance du FracDe la proclamation des rsultats provisoires du scrutin prsidentiel linvestiture du prsident lu selonla Cour constitutionnelle, plus prcisment du 06 mars au 03 mai 2010, lobjectif assign la marche


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hebdomadaire organise par le Frac, a chang de but en blanc. En effet, au moment o la reconqute dela victoire quon leur aurait vol est promis aux marcheurs de samedi pour trs bientt, le porte-parole du Front confie dans une interview Jeune Afrique : Nous allons manifester jusqu ce que le

RPT accepte de se mettre autour dune table pour discuter avec nous. Qui trompe qui ?

Linconstance du Frac se retrouve galement dans les contradictions qui se dgagent des sorties

mdiatiques de ce dernier face aux joutes oratoires de son prsident lu. Quand Fabre dclarait quilnintroduira pas de recours la Cour constitutionnelle aprs la proclamation des rsultats provisoires

par la CENI, Kofi Yamgnane prtendait quen lgalistes, ils saisiront la Cour constitutionnelle tout en

maintenant la pression de rue. A ne rien comprendre.

Lintolrance du FracII y en a qui situent lefficacit du Frac dans sa composition comme si le regroupement des acteurs

politiques de diffrentes ethnies suffit pour relever le dfi de lalternance, comme sil ny a jamais eu de

Pr, ni de Gogu, ni de Tchessa, dans les rangs de lopposition togolaise. Nous ne le dirons jamaisassez, la russite de lopposition togolaise dpendra de la mthode de lutte quelle aura adopter et

des moyens quelle aura mettre en uvre dans lapplication de cette mthode.

Ce quil faut plutt relever et condamner, cest cette culture de lintolrance qui se dveloppe

lencontre de tous ceux qui ne pensent et nagissent pas comme eux. Hier, ctait le Comit dAction

pour le Renouveau (CAR) qui tait dans leur ligne de mire. Aujourdhui cest le prsident mme de lUFCet... la presse.

En sattaquant aux journalistes, le prsident lu sans preuves du Frac a fait la plus grave erreur de sa

carrire politique. Comment en est-il arrive-l, lui qui connat bien la presse pour lavoir pratique un

haut niveau comme directeur de publication et rdacteur en chef de La Tribune des dmocrates et duTemps des dmocrates ? Comment Fabre qui fut membre du prsidium de la Confrence nationale entant que le Charg des relations avec la presse, peut-il sattaquer aujourdhui cette presse ?

Nous devons reconnatre tout simplement, que le processus dmocratique a pris du recul. Dans un senscomme dans lautre. En faisant lapologie de la pense unique, les acteurs politiques runis au sein etallis au Frac, sont en train de remettre en cause les acquis du combat dmocratique. Peut-il en treautrement du moment o ils nhsitent pas vilipender les auteurs de ces acquis.

Les tiraillements de Gilchrist OlympioLe prsident national de lUFC est anim dun double conflit. Il est dabord en conflit avec lui-mme pour

avoir adopt la logique de laffrontement, de lhostilit au dialogue et la prfrence pour la

dgnrescence des pressions populaires en situations de pourrissement qui acculent le pouvoir labdication. Pour avoir rcupr et radicalis cette mthode de lutte du COD, Gilchrist Olympio fut

prsent par Eyadema ses proches go-ethniques comme le revanchard qui, une fois au pouvoir, leschasserait de leurs emplois, de leurs terres et nhsiterait pas les jeter en prison ou les liminerphysiquement.

Un pige que ce dernier na pas su djouer en sinscrivant dans la ligne trace par le FAR et dont il salua

lefficacit son retour. Mieux, en y apportant sa caution, il aurait arrt la drive amorce par le COD.Ce choix na fait que justifier ltiquette de revanchard que le Gnral Eyadema lui collait.

Gilchrist Olympio est galement en conflit avec son parti qui il a insuffl et inculqu cette visionmanichenne de la lutte. Pour avoir trait de collabos, de tratres, de vendus, de satellites duRPT tous ceux qui ont prconis le dialogue et la concertation avec le tenants du pouvoir, il lui est


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difficile aujourdhui de convaincre lessiens de la ncessit de recourir cette option quil a tantcombattue.

Mais il ne survivra qu condition quil retrouve son identit politique quil a trahie sur lautel dunepopularit improductive et strile, dun radicalisme de faade.

Le sens du revirement de GilchristGilchrist Olympio en se dmarquant du Frac, qui veut perptuer la politique spectacle est en train deprendre ses responsabilits vis--vis de lhistoire. Pour retrouver son identit politique originelle, quilrvla la confrence nationale, et qui se manifeste de nouveau aujourdhui, il doit faire preuve decourage politique, linstar de tous ceux qui ont t ses victimes pour avoir os revendiquer justement

leurs identits. Une identit politique marque par une forte capacit rsister aux pressions, toutecompromission, dialoguer, reconnatre et respecter lautre tout en restant ferme dans ses

convictions.

Pour les militants de lUFC, entendre leur Prsident dclarer en pleine campagne lectorale : Je crois

que Agboyibo est un homme politique de qualit, proche du peuple, au moment o ils qumandaientson soutien leur candidat Fabre, est un sacrilge, un crime impardonnable. Certains ont mme affirmque leur leader souffrirait de troubles mentaux. Mais en ralit, il venait de signer son acte derenaissance en reconnaissant celui qui a arrach Eyadema, lamnistie gnrale qui a permis son

retour au pays aprs 28 annes dexil, et qui maintes reprises lui a donn son soutien, sa valeur.

Effaant par l lingratitude dont il a toujours fait preuve envers ce dernier.

Son revirement actuel nest que la reconnaissance dune erreur tactique qui a fait sombr la transition

et caus lchec actuel du processus. Cest aussi la reconqute dune identit politique tronque et

dnature.

Gilchrist Olympio est la croise des chemins. Soit il se dmarque dfinitivement des dmagogues pourassumer enfin son identit dhomme politique courageux, obstin, ferme dans ses convictions, capable

de supporter les dnigrements et injures, soit il recule en succombant la cabale lance contre lui.Auquel cas, il sombrera jamais.

Loin de surprendre, cette reconversion doit plutt susciter la rflexion, nourrir le dbat lanc par MeYawovi Agboyibo dans son ouvrage Gouvernance politique et sociale en Afrique, 20 ans aprs le sommetde la Baule- le cas du Togo.Source: Le Changement


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Politique Togo Aprs linvestiture de Faure Gnassingb: La fte

continue pour les "Amis de Faure"

Plus dune douzaine dassociations ayant dfendu la cause de Faure Gnassingb pendant,

avant et aprs les campagnes jusquaux lections prsidentielles du 04 mars dernier au Togo

ont ft avec faste la victoire du nouveau prsident togolais ce samedi Lom.

Faure Gnassingb, rlu lors de la prsidentielle du 4 mars a prt serment le 03 mai 2010 devant laCour constitutionnelle runie en audience solennelle.Habills tous en Tere shirt blanc leffigie du prsident lu, ils taient des milleirs danser et chanter au rythme du terroir Kamou au sige de Zen Com, sis Nukafu Cerfer, structure qui a coordonn lesactvits des associations sur le terrain.

Dans un message lu lassistance par le porte parole, Mr Agbssi Koffi, ce dernier a au nom desassociatiuons runies, flicit les uns et les autres pouyr leur engagement en faveur dundveloppement."Il est dans la vie, des vnements qui marquyent par dessus tout, notre existence en tant quhumains.

Cest ainsi quil apparait galement dans lvolution de nos structures, des faits et des dates quirvlent de par leur caractre exceptionnelet historique, la quintessence mme de leur existence.Cest le cas de la Majorit Silencieuse, cette grande arme des Togolais sans voix qui, des dcennie

durant, nont jamais eu lopportunit de se prononcer sur certaines dcisions engageant lavenir du

pays. Exasprs par ce joug, ces forces vives ont bris les chanes de lexclusion et de

linstrumentalisation pour sorganiser en un mouvement fdrateur, le MJPG, (le Mouvement desJeunes pour LA Popularisation de la Bonne Gouvernance)", a lu le porte Mr Agbssi.

"Comme une succession de grces infinies, la journe du 03 mai 2010 viendra auroler cette sriefestive par linvestiture et la prestation de serment du prsident lu, Faure Ganssingb", a t-il ajout.

Venus de tout le Togo, il sagit pour les militants des associations en soutien Faure, de clbrer la

victoire de leur candidat."Nous avons choisi donc ce jour, samedi 15 mai 2010, pour nous rjouir et nous congratulermutuellement de tous les efforts consentis par les uns et les autres", a indiqu Mr Agbssi lassistance.


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"Ces moments de rjouissance collective constituent galement pour le MJPG, une tape de prise deconscience et de projection pour le nouveau quinquennat dont vient dhriter notre Prsident", a ajoutMr Agbssi, invitant les militants de toutes les associations, la culture de la paix, la tolrance et

lengagement.

Le Front Rpublicain pour lAlternance et le Changement (FRAC) - qui a soutenu Jean Pierre Fabre delUnion des Forces de Changement (UFC) - conteste depuis des semaines, la rlection de FaureGnassingb. Ce Front organise chaque samedi, une manifestation de rues Lom.

Selon les rsultats dfinitifs de la Cour constitutionnelle, Faure Gnassingb a obtenu 60,88% des voixcontre 33,93% pour M. Fabre.

La RdactionSamedi, 05.15.2010, 03:43pm (GMT)

dimanche 16 mai 2010


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Politique Togo : le RPT clbre la rlection de Faure Gnassingb

Le Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir) a clbr samedi dans la banlieue nord de Lomla rlection du prsident Faure Gnassingb, plus de deux mois aprs le scrutin du 4 mars.

Cest la premire manifestation de rjouissance officielle du parti, depuis la proclamation des rsultats

difinitifs du scrutin le 18 mars et la linvestiture de Faure Gnassingb le 3 mai.

Quelque milliers de militants et sympathisants ont pris part cette clbration, anime par une dizainedartistes du pays, qui sest droule en pique-nique, en prsence des membres du Bureau politique etdu Comit central.

"Le prsident Faure est sorti, brillamment et sans conteste, vainqueur de ce scrutin prsidentiel", aindiqu cette occasion le secrtaire gnral du RPT, Solitoki Esso.

Faure Gnassingb a t rlu avec 60,88% des suffrages, contre 33,93% pour son principal rival Jean-Pierre Fabre, candidat de lUnion des forces de changement (UFC), principal parti de lopposition, qui

conteste les rsultats.

La clbration intervient aprs que le prsident rlu eut annonc la formation dun "gouvernement delarge ouverture politique".

Pendant que le RPT est en fte, lUFC, appuye de quelques autres partis, a mobilis dans les rues,

lautre bout de la capitale togolaise, des milliers de militants et sympathisants pour contester la

rlection de Faure Gnassingb. (Xinhua)

Politique Avant son investiture : Faure na pu dclarer ses biens

Mardi, 11 Mai 2010 07:37


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Daprs larticle 145 de la constitution togolaise, le prsident de la Rpublique , le premier ministre, lesmembres du gouvernement, le prsident et les membres du bureau de lAssemble nationale et du

snat, les directeurs gnraux des administrations centrales et des entreprises publiques doivent fairedevant la cour suprme une dclaration de leurs biens et avoirs au dbut et la fin de leur mandat oude leur fonction .

Mais voil, alors quil se dit dans les rangs du pouvoir que le nouveau quinquennat sera celui de labonne gouvernance et de la relance conomiques, les Togolais nauront pas loccasion de voir leurs

dirigeants, y compris le chef de lEtat qui vient dentamer un nouveau mandat, se soumettre cette

disposition constitutionnelle. Et pour cause, lalina 2 de cet article de la loi fondamentale, il est ditquune loi dapplication doit tre vote pour permettre la mise en uvre de cette disposition

constitutionnelle.

Et il se trouve que depuis 1992, cette loi organique nexiste pas. Ni le gouvernement, ni lAssemblenationale ny ont pens. Voil qui donne raison ceux qui estiment que nos dputs, y compris ceux de

lOpposition, ne contribuent pas efficacement lenracinement de la dmocratie et de lEtat de droit au

Togo.

Au lieu dattendre un projet de loi du gouvernement, daucuns pensent que les lus de lOpposition

parlementaire doivent travailler pour llaboration et ladoption dune proposition de loi relative

cette disposition constitutionnelle avant la fin de leur mandat.

Marc D. Kouakani-Assi

Politique "Je crois quon ne pouvait pas s'attendre quen

cinq ans, un jeune de la trempe de Faure puisse rsoudre tout le dficit qui sestaccumul depuis 1960", (Mr Natchaba)


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Lundi, 05.10.2010, 10:53am (GMT)

Ancien prsident de lAssemble nationale, Fambar Ouattara Natchaba est lun des

membres influents du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), le parti au pouvoir. Class

parmi les fidles des fidles du gnral Gnassingb Eyadma - dcd en fvrier 2005, aprs

38 ans de rgne - M.Natchaba sest fait trop discret depuis larrive au pouvoir de Faure

Gnassingb en avril 2005 : plus de dclarations la presse, des sorties publiques trs rares

etc.

LAgence Savoir News sest rapproche de ce dernier pour un entretien btons rompus. Lisez-plutt.

Savoir News: Le prsident Faure Gnassingb a prt serment le 3 mai dernier. Selon certains

juristes de haut niveau, ce serment est "nul", car hors dlai. Quen dites-vous?

Fambar Ouattara Natchaba: Vous savez, les constitutions ne sinterprtent pas comme tous lestextes. Pour interprter une constitution, il faut se rfrer beaucoup dlments, notamment ce que

nous appelons "les travaux prparatoires". Je ne sais pas si ces juristes de haut niveau se souviennent detout a. La constitution en son tat actuel, est la fusion de nombreuses constitutions: franaise,amricaine, allemande. Cette situation est due linfluence de lOccident pendant la confrence

nationale. Donc, la question essentielle de la prestation de serment du Chef de lEtat sest pose.Evidemment cette question est normale en ce que lon dit que le prsident de la Rpublique entre enfonction, prte serment dans les 15 jours ds que la Cour Constitutionnelle a proclam les rsultatsofficiellement. Mais, il faut tenir compte dune autre disposition, notamment larticle 59 et des autres

dispositions finales qui disent bien quen cas o llection na t organise pour une autre raison, leprsident en fonction - comme lAssemble - reste en fonction. Donc, il sagit dune part, dviter levide juridique et dautre part, dviter davoir en mme temps deux prsidents: un lu qui a prt

serment et lun dont le mandat nest pas puis. Aujourdhui, cest la seule et mme personne, cest

pourquoi la situation se prsente de cette manire. Faure Gnassingb a prt serment il y a cinq ans,son mandat venait expiration le jour quil a prt le nouveau serment. Il la fait le 3 mai pour un

mandat prcis.

La disposition de la constitution qui prcise que le prsident prte serment dans les 15 jours, sadresse un nouveau prsident. Supposons demain, quil y ait deux candidats ; aucun deux na jamais tprsident, ou mme lactuel prsident est candidat et quil soit battu. Mais je prfre prendre le cas dedeux nouveaux candidats. Effectivement dans ce cas, le candidat dclar vainqueur doit respecter ledlai de 15 jours. Celui-ci a le temps entre cette prestation de serment et la fin de son mandat. Il fautinterprter les articles 63 et 59 et les autres dispositions de faon combine et utile, afin dviter le videjuridique, dviter quune seule personne sternise aussi, alors quelle na pas de mandat. Voil ce qui

est lessence de cette interprtation. Toute autre interprtation est fantaisiste.

Savoir News: Ne pensez-vous pas que le fait davoir prt serment, aprs les 15 jours prvus

par la constitution, fait dj office de jurisprudence avec ses consquences ? Surtout en cas


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de dfaite les annes venir dun candidat au pouvoir?

Fambar Ouattara Natchaba: Bien, en cas de dfaite. Je crois que les togolais pensent toujours aupire. Dans une dmocratie civilise, ce nest pas parce que le prsident a prt serment quil prend

immdiatement le pouvoir. Par exemple aux USA, il a fallu un temps pour que le prsident entre enfonction. La constitution, cest pour civiliser les murs aussi.

Savoir News: Quel bilan faites-vous des 5 annes de gestion de Faure Gnassingb?

Fambar Ouattara Natchaba:Il serait prtentieux de vouloir faire un bilan exhaustif des cinq annesdu rgne de Faure Gnassingb. Ce quil faut dabord souligner, cest que Faure nest pas arriv au

pouvoir dans les circonstances qui taient propices un bon travail. Il est arriv au pouvoir unmoment de tension extrme entre lopposition et la majorit. Et il est arriv de faon o on tait pas

prpar. Tout a aurait pu tre des handicaps. Mais ce quil faut souligner, cest que malgr ceshandicaps, il a russi aller lessentiel. Il a compris premirement, que le vrai problme du Togo, cestcelui de la mfiance. Donc, comment faire, pour que les togolais se sentent frres. Deuximement, pourque les togolais puissent se sentir vraiment frres, il faut quon puisse reconnatre les torts et quon separdonne mutuellement. Troisimement: quon sengage travailler pour notre pays. Quand je prends

ces schmas, je vois que Faure a bien russi. Il a t courageux en allant tenir le discours dAtakpam,aprs les incidents malheureux qui ont fait tant de victimes. Cest un discours qui est fondateur

dailleurs, au niveau des liberts publiques. Mais il ne sest pas arrt au discours. Il a planch sur les

institutions judiciaires de notre pays. Il a galement fait beaucoup pour les droits de lhomme. Moi, jait au pouvoir pendant longtemps, je sais comment cette matire est difficile. Et pour la presse : il fautconvenir que, depuis notre indpendance jusqu ce jour, la presse na jamais t aussi libre que sous le

prsident Faure. Tout cela est son actif. Il a fait beaucoup de ralisations aussi bien les centres desant, les coles, les routes etcIl en a fait beaucoup, mais malheureusement, ce nest pas toutes les

fois que ces choses sont dites publiquement sur les mdias.

Je crois quon ne pouvait pas s'attendre quen cinq ans, un jeune de la trempe de Faure puisse rsoudretout le dficit qui sest accumul depuis 1960. Et une fois, jai eu dire dailleurs au cours dune runion

de notre bureau politique quil ne faut pas sattendre ce que Faure devienne comptable de tout ce que

nous avons fait au RPT.

Savoir News: Vous avez beaucoup ctoy le dfunt Gnassingb Eyadma. Peut-on comparer

le mode de gestion des deux hommes (le pre et le fils)?

Fambar Ouattara Natchaba : Non. Dabord le pre et le fils ne sont pas les mmes. Ce nest pas lamme gnration et le prsident Eyadema (paix son me), a dabord le temprament dun militaire

qui est foncirement attach lordre, la discipline et qui a un amour fou pour son pays. Le got dutravail bien fait. Avec le prsident Faure, il a cette intelligence de comprendre que les hommes quilentourent au tant quils sont, ont tous besoin davoir une personnalit libre de sexprimer. Faure

appartient une priode o la connaissance, la culture est la chose la mieux partage. Et dj sous leprsident Eyadema, nous qui tions au premier plan, on travaillait avec Faure, on discutait avec lui etnous sentions les diffrences dapproches qui avaient entre nous et lui. Maintenant quil est devenu

Chef dEtat, je crois quil a montr quau fond, il ne raisonne pas comme nous, parce que nous navonspas connu les mmes problmes. Il entend avancer en pousant son poque, sa priode avec sesproblmes. Cest pourquoi entre lui et Eyadema, ce nest vraiment pas les mmes personnes. Cest la

mme famille, cest le pre et le fils mais politiquement, on ne peut pas dire que cest les mmes

personnes.

Savoir News: Faure Gnassingb a prt serment dans une ambiance de contestation des

lections par lopposition, notamment le FRAC qui a soutenu Jean Pierre Fabre. Pourquoi au

Togo, les lections prsidentielles font toujours lobjet de contestation, suivies parfois de


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vagues de violences?

Fambar Ouattara Natchaba : Cette situation fait partie de lhritage de ce pays depuis 1958. FaureGnassingb a fait beaucoup de concessions. Mme au niveau de son parti, il a donn des instructions

fermes, invitant une campagne lectorale claire. Il a prononc plusieurs reprises la phrase suivante :"Je ne veux pas que le sang dun togolais soit vers, quil soit de lUFC, duCAR ou du RPT ()".

Au Togo, on dirait que nous contestons pour contester. Nous contestons pour contester, parce que nousimitons aussi ce qui se passe ailleurs. Et je prends la dernire contestation, celle est organise chaquesamedi ou les mercredis par des veilles par le FRAC. Cest vraiment des agitations. Des gens veulentabsolument monter les togolais les uns contre les autres. Quest ce quil y a dans le FRAC ? A mon avis

cest lUFC. Pourquoi lex prsident de lAssemble nationale Dahuku Pr, lex ministre Abi Tchessa etM.Agbyom Kodjo, ds le dpart ne se sont-ils pas fdrs autour du candidat de lUFC ?

Une population qui voit des candidats ventuels disant quils professent la mme chose, aller la

prsidentielle de faon si disperser. Mme ceux qui taient tents de voter pour vous, voteront pourlautre candidat. Ils pensent que dans les rangs du RPT, il n y avait pas des ambitions, mais ces ambitions

ont t fdres. En dehors de lUFC, le FRAC na pas de base.

Savoir News: Selon certaines rumeurs, M.Natchaba serait pressenti au poste dambassadeur

du Togo en France les jours venir. Vous confirmez cette information?

Fambar Ouattara Natchaba: Je dmens catgoriquement linformation. Dabord, je crois que a faitdj un an que les gens me voient Ambassadeur Tripoli, en Allemagne, Pkin, Paris. Non, je suis unhomme dtat, il faut avoir une vision de ltat. Et je me considre comme un homme en rserve de larpublique. C'est--dire que, lorsquil y a ncessit, celui qui est au pouvoir peut nous appeler pourlaider franchir un cap. Dans tous les pays, dans toutes les dmocraties, il y a ces gens l. Le prsident

ne men a jamais parl.

Personnellement, je ne suis pas candidat. Ceux qui font circuler cette rumeur, je les remercie beaucoup.Mais je crois que, cest une faon quils ont de se moquer de moi. Jai bien compris le message.

Savoir News: Comme certains pays africains, le Togo a clbr le 27 avril, le cinquantenaire

de son indpendance. Etes-vous fier de votre pays, aprs 50 annes dindpendance?

Fambar Ouattara Natchaba: Oui, je sui fier dtre togolais. Je suis fier de mon pays parce que fils dece pays, ce qui est bon et je le revendique. Ce qui est mauvais, je ne dois pas le jeter aux autres ; cestlensemble du bon et du mauvais qui font le Togo. Maintenant la question qui est pose. Est ce que

pendant 50 ans, nous avons atteint le seuil de dveloppement quon aurait d atteindre? Est-ce que lesaspirations quon stait donnes se sont ralises? A ce niveau je crois chacun peut rpondre. Nous

avons perdu trop de temps nous quereller, en commenant par le pre mme de lindpendance, le

prsident Slylvanus Olympio qui a t le grand leader incontest de lindpendance du Togo et qui taitrespect par tout le monde. Mais on ne lui a pas laiss le temps. Ce nest pas les togolais qui ne lui ont

pas laiss le temps, cest dautres personnes et lhistoire le dira demain.

Source:www.savoirnews.com

Politique Entretien entre Le Palmier Africain et le Dr. Issifou

Moussa, Professeur la North Carolina A&T State University et un desCoordinateurs du CMAF-Togo
http://www.savoirnews.com/http://www.savoirnews.com/http://www.savoirnews.com/http://www.savoirnews.com/


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une entrevue avec un journal franais que les manifestations de rue du FRAC smoussaient et quil

faudrait dsormais penser aux lections lgislatives de 2012. Est-ce que CMAF-Togo adhre cetteide?

Dr. Moussa Issifou :Je pense quil faut viter de faire des amalgames ; oui, Monsieur Yamgnane a ditque les manifestations commencent smousser, mais il na pas dit que pour cela il faut abdiquer et se

prparer pour les lgislatives de 2012. videmment, bon nombre de Togolais de la diaspora qui nousconnaissent comme tant proches du FRAC ne cessent de nous interpeller par rapport cettedclaration de Monsieur Yamgnane. Pour notre part, la rsistance ne fait que commencer. Nous lacontinuerons avec ou sans le FRAC, tant que le peuple togolais demeurera dans le dsespoir auquel lamafia clanique ly a oblig.

Le Palmier Africain: Le site internet de campagne de Faure Gnassingb faurepresident2010.com arcemment publi un article dans lequel ils critiquaient la nomination du Coordinateur Adjoint de

CMAF-Togo, Samuel Kowouto, en qualit de Reprsentant du FRAC aux Etats-Unis. Selon eux, vous ouencore Farouk Banna auraient mrit le poste de Reprsentant du FRAC aux Etats-Unis et que ce seraitpar tribalisme que Fabre a nomm Samuel. Quen est-il rellement?

Dr. Moussa Issifou : Samuel est un camarade de lutte de longue date; il a dj fait ses preuves etdailleurs, cest par consensus que nous lavons choisi et propos au FRAC. Et depuis, Farouk, moi et tousles autres travaillons nuits et jours avec toute notre nergie. Celui qui a crit larticle en question y a

gliss une thorie tribaliste dont il est le seul bnficiaire. Dans notre mouvement nous ne raisonnonspas en termes dethnies ou de rgions. Dailleurs notre lutte contre le rgime en place cest aussi une

lutte contre le tribalisme, le rgionalisme et leurs corollaires.

Le Le Palmier Africain:Qui finance au fait les actions de CMAF-Togo?

Dr. Moussa Issifou :Si lon peut parler de financement, je dirai tout simplement que nos actions sontrendues possibles grce la bonne volont des camarades de la diaspora qui croient en ce que nousfaisons. En outre, nous sommes nous-mmes engags mener cette lutte avec nos ides, nos curs, etnos biens. Donc vous concluez avec moi que nous sommes nous-mmes nos premiers financiers.

Le Palmier Africain:Daucun disent que CMAF-Togo est trop radical, que leur rpondez-vous ?

Dr. Moussa Issifou :Au Togo il nya que deux ples: le rgime RPT et le peuple togolais. Ces ples sontradicalement opposs. Le radicalisme de lun appelle au radicalisme de lautre. Le rgime incarn par le

RPT tant radical, il va sans dire que pour le combattre il faut tre radical. Ceux qui pensent pouvoirchanger le rgime en place en optant pour la modration se trompent. Le degr dinconscience,

darrogance, de mpris et dinsouciance des gens qui composent le groupuscule qui foule les intrts du

peuple au pied justifie le radicalisme quon nous attribue. Par ailleurs, je pense que ce que les uns et lesautres appellent radicalisme, cest simplement notre refus de compromission, de lgitimation de

lusurpation ; cest notre rejet des fraudes, des violations des droits de lhomme et de la pagaille la

tte de ltat. Par consquent, je peux conclure que les membres du CMAF-Togo nont pas le monopoledu radicalisme. Les 400,000 Togolais qui manifestent tous les samedis sont aussi des radicaux parce cequils mnent la mme lutte que nous.

Le Palmier Africain: Votre mot de fin

Dr. Moussa Issifou :Je voudrais dire mon peuple que lavnement dune re nouvelle au Togo estproche. De notre engagement dans la lutte contre la dictature dpendra la ralisation de ce rve pourun Togo respect et respectable. Je voudrais aussi lancer un appel pressant aux politiciens qui sonttents par ce que lex-opposant gabonais, Pre Mba Abessole a appel Dmocratie Participative , que


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le peuple togolais ne leur pardonnera jamais cette hypocrisie motive par la recherche du gain facile. Ilstrouveront CMAF-Togo sur leur chemin.

Le Palmier Africain: Merci

Dr. Moussa Issifou : Merci pour tout le travail que vous faites malgr les entraves rptes a vos efforts.

Interview Ralis par Jol Y. Agbekponou

[5/15/2010]

Socit Crise de confiance entre le militaire et le civil au Togo : Et

si les gouvernants se posaient les vraies questions ?

5/16/2010

Dans beaucoup de pays civiliss , cest la lune de miel entre les populations civiles et les

corps habills. Mais au Togo, le militaire et le civil ne sont pas les meilleurs amis dumonde. Mieux, les deux se regardent en chiens de faence. Le premier semble avoir tous les

droits, mme celui de vie et de mort sur le second et voit en lui une vermine craser. Et les

vnements survenus la semaine dernire le prouvent assez bien.


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responsables de lOrganisation pour btir dans lunion un Togo solidaire (Obuts) ont t arrts etaccuss dincitation la violence. Leur seul tort est de dtenir un communiqu dment sign par le chef

de leur parti, Gabriel Agbyom Kodjo.

Les militants de lUfc et du Front rpublicain pour lalternance et le changement (Frac) sont confrontsdepuis le scrutin la violence policire. Malgr que la libert de manifestation soit un droitconstitutionnel, des corps habills sont dverss leurs trousses et ils ne font pas dans la dentelle. Pourun seul gendarme frapp lors de la premire tentative de veille la bougie le 24 mars dernier, toute lamanifestation a t violemment disperse coups de gaz lacrymognes et de matraques, et tout lequartier avait t lobjet dune expdition punitive. Et pourtantlagent dmasqu avait infiltrsecrtement la manifestation et portait une arme, ce qui tait dangereux pour la scurit desmanifestants. Mais au bout du compte, cest la Gendarmerie qui a eu raison !

La seconde tentative de veille toujours au sige de lUfc na pas t facilite. Pour un alibi de prsence

de fauteurs de trouble venus du Bnin, le sige du parti a t mis sac et plusieurs arrestations opres,avec violence sur des manifestants. Dans la foule on signale des viols et des touchers vaginaux sur desfemmes arrtes. Mais la Gendarmerie est monte au crneau pour nier en bloc et a menac de porterplainte contre les responsables de lUfc. On fait ainsi des victimes des coupables, et les bourreaux eux,

sont disculps.

Mercredi 21 avril 2010, la veille la bougie est dlocalise au temple Mhodiste Salem de Hanoukop,mais la manifestation na pu avoir lieu, malgr la parole donne des autorits comptentes. Les forces

de lordre dployes ont charg les manifestants sans autre forme de procs et cela a donn lieu deschauffoures. Aux gaz lacrymognes et aux matraques, les jeunes manifestants rpliqurent par des

jets de pierres. Un pauvre vendeur de Fan Milk bien identifi qui passait a t battu mort. Toutes les

motos rencontres sur les lieux ont t ramasses et emportes. Bien que ce soient les lmentsdploys qui aient donn le coup denvoi des chauffoures, un communiqu sign de linnarrable

ministre de la Scurit accusera des jeunes venus du quartier Hanoukop davoir commenc leslapider et promettait des poursuites judiciaires contre ces coupables. Et comme pour joindre lacte la

parole, tout le quartier a t soumis une expdition punitive dans la soire. Des jeunes gens ont tapprhends et un dossier est mont de toute pice. Ils sont accuss arbitrairement de groupement demalfaiteurs, de trafic de drogue et autres. La plupart ne comprennent absolument rien ce qui leur estreproch. On veut tout simplement faire deux des boucs missaires.

Le Frac a du mal organiser des manifestations lintrieur du pays. Toute vellit estsystmatiquement touffe et ce sont des Brets rouges qui sont dploys pour rprimer. Le confrre

de Radio Dawoul qui a pass le communiqu du Frac a t apprhend, et son patron all aux nouvellesaussi pris.

A tout ce lot dvnements viennent sajouter les accidents de Nykonakpo et de Cassablanca dans

lesquels les forces de scurit sont mises en cause. On le voit bien, cest ltat de nature qui semble

revenir au galop. Le Togo devient une jungle o cest la raison du plus fort, des corps habills donc quisemble la meilleure. Le militaire a tous les droits, mme celui de vie et de mort sur le civil. Et mmelorsque son intervention est lorigine de la mort dautrui, cest toujours lui qui a raison. Quelles quesoient les circonstances, lhomme en arme a toujours raison sur le civil. Cet tat des choses ne peut pas

favoriser lamour entre le militaire et le civil. Et ainsi au lieu de sacharner contre les organes de

presse qui rapportent des tmoignages mettant en cause les corps habills dans la survenue des

accidents, les gouvernants feraient mieux de se poser les vraies questions et sattaquer la racine dumal. Ils ne doivent rpondre que leurs propres turpitudes.

Tino Kossi


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Accidents de circulation

ScuritTogo Encore des affrontements Lom !

Nuage de fume suite une voiture brle B, le 9 mars (photo archive :Olivier/Afriscoop)

Samedi 15 mai 2010 parMaxime DOMEGNI, AfriSCOOP
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?auteur20http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?auteur20http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?auteur20http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?auteur332http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?auteur332http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?auteur332http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?auteur332http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?auteur20


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(AfriSCOOP Lom)Latmosphre semble de plus en plus tendue Lom. Vendredi matin

encore, des heurts ont oppos forces de lordre et jeunes dun quartier de la capitale

togolaise coup de projectiles et de gaz lacrymognes.

Jusqu la mi-journe, la circulation est toujours perturbe par une pave de camionnette qui setrouvait trangement, de travers, sur la chauss recouverte de charbon de bois. A ct, une stationdessence au hangar srieusement endommag, laisse apparatre des traces dincendies. Quelques

vhicules de la police et plusieurs dizaines dagents sont visibles dans les environs. Des groupes de

jeunes se forment et sont aussitt disperss par les hommes habills. Plusieurs palettes de canalisationssont enleves et tranent galement sur la chausse. Autant de signes qui dmontrent de lampleur desviolences. Tout a commenc aux environs dune heure du matin. Selon des tmoignages recueillis parAfriSCOOP, la camionnette charge de sacs de charbon serait poursuivie par une patrouille de la police.Elle aurait draill et percut violemment linstallation de la station dessence. Celle-ci aurait pris feuaussitt. En entendant larrive, souvent tardive, des sapeurs-pompiers, un autre automobiliste se serait

servi de son extincteur pour matriser la flamme qui tait encore prcoce.

Mais, pour manifester leur mcontentement, des jeunes riverains se sont mobiliss et ont tran levhicule endommag de la station jusque sur la chausse, bloquant ainsi la circulation. Alerte, la policesest dploye pour son traditionnel maintien dordre coup de gaz lacrymogne et de bastonnades.La population a ragi avec des jets de pierre. Plusieurs dizaines de minutes daffrontement ont suivi,

avant que la situation ne tombe sous le contrle de la police. Pas de blesss graves signals, ni depersonnes interpelles. La camionnette ne sera dgage que plusieurs heures plus tard permettant lacirculation de retrouver sa fluidit normale, dans laprs-midi. La mme situation sest produite le 15mai la suite de la mort dun conducteur de taxi moto, Nykonakpo (quartier ouest de la capitale).

Selon des tmoignages, la victime t poursuivie par les forces de lordre qui, aprs lavoir rattrap, lont

pouss. Dans sa chute, le conducteur a violemment heurt le pilier dun panneau de publicit et rendulme. Dans ce cas galement, des jeunes riverains se sont spontanment mobiliss pour affronter lapolice venue faire le constat. Alors que la version la plus rpandue dans la ville accuse des corps habillsdavoir t lorigine du drame, les autorits sortent un communiqu dans lequel elles affirment quil

ne sagit que dun simple accident de circulation . La police a annonc dailleurs porter plainte contretrois organes de presse togolaise qui ont dnonc une bavure . A Lom, des affrontements entre

jeunes et policiers sont devenus presque quotidiens, une situation rvlatrice de la tension palpabledans tout le pays aprs le scrutin prsidentiel du 4 mars dont lopposition, largement majoritaire dans lacapitale, continue de dnoncer la fiabilit
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Revue de presse 16 mai 2010

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