Revue de la CRESS N°4

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Revue dela CRESS Martinique

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Revue de la Cress Martinique — Numéro 04/ Juin 2012

Sommaire

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Lancement de l’Observatoire de l’ESS : Confe -rence du 15/2/12

Panorama de l’ESS, pre sente par Mr. Michel Monlouis

Pre sentation de l’Atlas de l’ESS Groupe Caisse des De po ts : Dynamiser l’ESS Lancement du dispositif re gional « Immersion Jeunes 2012 »

La Fondation Macif Appels a Projets 2012

Congre s Re gional des SCOP Ecole Internationale des Jeunes Cré-ateurs Coopératives

Dossier du mois :

Service Civique, on en parle... Et si on en parlait…

Brunch de l’association Madin’Ekitab

Inauguration de koud Pous Gym

ZOOM sur nos associations martiniquaises

P. 4 Agenda

P. 12 Financement

P. 18 Actualités Locales P. 32 Nos partenaires financiers

P. 14 Actualités Nationales

P 3 Editorial du Vice Président Délégué

Association Mad’In Ekitab Association Koud’Pouss Association Mad’KB Association Karisko Association ALCES Association Martinique Recycl’Art Association La Goutte d’Eau Lorrinoise Coope rative Maritime Associative AGEFMA Association Case Gran Moun Association Tit Ans Action

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Editorial... N ume ro

04 JUIN

2012

L’Economie Sociale et Solidaire, une étape dans la reconnaissance de ce

secteur...

Monsieur Benoit HAMON a été nommé ministre délégué à l’Economie Sociale et Solidaire. Dès sa

nomination, il a indiqué sa volonté de s’appuyer sur le réseau des Cress pour profiter de leurs exper-

tises, de leurs réseaux et de leurs savoirs faire pour mener à bien sa politique. Il est très intéressé par

l’expérience des Cress et souhaite aller vers une plus forte contractualisation Etat-Région.

D’ores et déjà au cours d’une réunion avec les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire, il a défini

ses priorités :

Elaboration d’une loi sur l’économie sociale et solidaire qui pourrait être présenté au parlement

au cours du premier trimestre 2013,

Créer un compartiment spécifique à l’économie sociale et solidaire dans la banque publique

d’investissement (BPI) permettant un accès à l’ensemble des financements de la BPI,

Soutenir le développement de l’Insertion par l’Activité Economique (IAE) et augmenter le

nombre de contrats,

Favoriser la transmission d’entreprises sous forme de coopérative et de SCOP,

Favoriser l’accès aux marchés publics.

A la Cress Martinique, nous nous réjouissons à la fois de cette reconnaissance politique mais aussi

des priorités affichées. Gageons qu’il ne s’agit point d’effet d’annonce. En effet, il ne faut pas oublier

que l’ESS représente à la Martinique :

9 % de l’ensemble des emplois du département,

10.900 salariés,

263,5 millions d’euros de rémunérations brutes,

972 établissements employeurs.

Ces données ont été élaborées par l’Observatoire Régional de l’Economie Sociale et Solidaire mis en

place en 2011, en partenariat avec l’INSEE, le Conseil Economique Social et Environnemental Régio-

nal, la Dieccte, la Caisse des Dépôts, des Enseignants et Chercheurs de l’Université des Antilles et de

la Guyane, des acteurs de l’ESS et du Conseil National des Chambres Régionales de l’Economie So-

ciale et Solidaire.

Son rôle est de produire et diffuser une connaissance de l’économie sociale et solidaire. Cet observatoire

est composé de deux comités :

Un comité de pilotage composé des représentants des familles de l’économie sociale et solidaire,

des collectivités partenaires et de l’état

Un comité scientifique composé de statisticiens, de chercheurs de l’université des Antilles et de

la Guyane et d’acteurs de terrain. Alex Bonvent,

Vice-Président Délégué de la Cress Martinique

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Agenda

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Lancement de l’Observatoire de l’Economie Sociale et Solidaire Conférence de Presse du Mercredi 15 Février 2012, organisé par la Cress Martinique.

L ’Observatoire Re gional de l’E conomie Sociale et Solidaire a e te mis en place gra ce a un partena-riat avec l’INSEE, le Conseil Economique Social

et Environnemental Régional (CESER), la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consomma-tion, du Travail et de l’Emploi (DIECCTE), le Conseil Régional, la Caisse des Dépôts et Consignations, des Enseignants et Chercheurs de l’Université des Antilles et de la Guyane, des acteurs de l’ESS et du Conseil Natio-nal des Chambres Re gionales de l’ E conomie Sociale et Solidaire. Son ro le est de produire et diffuser une connais-sance de l’E conomie Sociale et Solidaire.

Sa composition ?

Cet Observatoire est compose de deux comi-te s:

Un comité de pilotage compose des re-pre sentants des familles de l’E conomie Sociale et Solidaire, des Collectivite s parte-naires et de l’ E tat ,

Un Comité scientifique compose de statisticiens, de chercheurs de l’Universite des Antilles et de la Guyane et d’acteurs de terrain .

Ses objectifs ?

→ Faire connaî tre et rendre lisible l’Economie Sociale et Solidaire

→ Mesurer quantitativement et qualitativement la place

et l’e volution de l’Economie Sociale et Solidaire a la Marti-nique.

→ Fournir une aide a la de cision pour les acteurs de l’ESS

et les organismes publics ou prive s qui les soutiennent.

→ Favoriser la coope ration entre les structures et les sy-nergies au sein des re seaux d’acteurs de l’ESS

→ Participer a la consolidation des donne es au sein de l’observatoire national de l’Economie Sociale et Solidaire.

Etaient présents….

Ouverture de la conférence de presse par Mr Louis-Félix Le-doux, Président de la Cress Marti-nique

Mr Yves He le non (cre dit mutuel), Mr Pierre Gribias (pre sident de la Fe de ration Martiniquaise des Foyers Ruraux)

Mme Patricia Lidar (Dieccte), Mr

Michel Crispin (Président du

Céser) Mr Justin Pamphile (pre sident de la Commission de l’Econo-mie Sociale et Solidaire de la re gion)

Mr Gérard Forgeot (cadre de

l’Insee)

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Panorama de l’Economie Sociale et Solidaire en Martinique présenté par Michel Monlouis.

L e pe rime tre de l’e conomie so-ciale et solidaire est de fini au niveau national par la forme juri-

dique des entreprises, et non par leur domaine d’intervention. Celle-ci parti-cipe activement au de veloppement des territoires.

Un moteur pour l’emploi 9.3 %de l’emploi avec 10 909 sa-lariés dans 942 établissements employeurs.

Les associations, secteur domi-nant dans l’économie sociale et solidaire 700 établissements employeurs

83 % des e tablissements de l’e co-nomie sociale et solidaire

9200 salariés

84 % de l’effectif salarie de l’e co-nomie sociale et solidaire marti-

niquaise. Les ¾ des postes sont a temps complet.

Très présente dans les com-munes du centre. Un secteur fé-minisé

68 % des salariés sont des femmes

14 points de plus que dans l’en-semble de l’e conomie.

Majoritaire dans toutes les familles de l’e conomie sociale et solidaire Particulie rement pre sentes dans le domaine social et moins repre sente es dans les services aux entreprises. Nombreuses au sein des cadres

62 % contre 48 % dans l’en-semble de l’e conomie

Des professions intermédiaires surreprésentées 1/3 des salariés exercent des pro-fessions intermédiaires

Soit 12 points de plus que dans l’ensemble de l’e conomie.

Les secteurs de l’enseignement, de l’e ducation, de la sante et du travail social regroupent 80 % de ces profes-sions. Les professions interme diaires sont moins pre sentes dans les mutuelles (15 %).

L’Economie Sociale et Solidaire est une économie de services.

Michel Monlouis, Maître de Conférence en Gestion à l’UAG

Source : insee, clap 2009

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Des salariés un peu moins rémunérés 12,5 euros nets/heure contre 13,5 euros nets/heure dans l’ensemble de l’e conomie. Des disparités sectorielles importantes au sein de l’Economie Sociale et Solidaire.

Des re mune rations plus faibles dans les cre ches, les garderies et l’aide a domicile

Des re mune rations plus e leve es dans les coope ra-tives de cre dit

Les e carts de salaires entre hommes et femmes sont moins e leve s que dans l’ensemble de l’e conomie.

Des départs à la retraite à anticiper 22 % des salariés sont âgés de plus de 50 ans.

Soit un taux similaire a l’ensemble de l’e conomie

1 salarié sur 10 devrait prendre sa retraite d’ici à 2019. Les pre sidents de structures sont particulie rement concerne s par les de parts a la retraite. Les pouvoirs publics devront faire face à un double défi.

Adapter et de velopper des structures capables d’ac-cueillir une part croissante de personnes a ge es de -

pendantes.

Faire face au renouvellement des salarie s de ces structures

En conclusion, L’Economie Sociale et Solidaire en Martinique, c’est :

La Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Soli-daire remercie ses partenaires :

A savoir Nous vous invitons a visiter notre site www.cress-martinique.net Et suivre les actualite s du secteur sur notre page Facebook http://fr-fr.facebook.com/moisdeless972

Source : Insee, clap 2009

0 20 40 60 80 100

Industrie et

construction

Commerce,

hébergement et…

Agriculture,

sylviculture et pêche

Information et

communication

Enseignement, santé

et action sociale

Activités financières

et d'assurance

Autres activités de

services

Economie Sociale et Solidaire

Hors Economie Sociale et Solidaire

9 % de l’ensemble des emplois du département 10.900 salariés 263,5 millions d’euros de rémunérations brutes 942 établissements employeurs

Poids de l’ess selon le secteur d’activité

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« L’Economie Sociale et Solidaire au cœur de l’économie et de la société française »

«L’Observatoire National de l’e conomie sociale et solidaire porte par le Con-seil National des Chambres Re gionales de l’Economie Sociale et Solidaire (CNCRES) a publie avec Juris e ditions la nouvelle e dition de l’Atlas National de l’économie sociale et solidaire.

A lors que l’e conomie sociale et solidaire paraî t e tre l’une des alternatives a un

syste me e conomique et financier en pleine crise, cet Atlas permet d’ap-pre hender de la manie re la plus per-tinente ce qu’est l’e conomie sociale et solidaire et de dresser le panora-ma de son e volution.

2,3millions d’emplois représen-tant près de 14 % des salariés du privé , 2/3 des emplois de l’action sociale, du sport et des loisirs , 1/3 des emplois des activités ban-caires et d’assurance et de la cul-ture. Une implication et valorisa-tion humaine incomparables (sociétariat, bénévolat, lien social, formation individuelle). L’Econo-mie Sociale et Solidaire démontre qu’une autre économie est pos-sible !

Analyse e selon six grandes théma-tiques : «démographique d’entreprise », «acteurs», «poids économique», «activités», «implantation territoriale» et «enjeux et mutations». Cet ouvrage offre une analyse de taille e de l’im-plantation de l’e conomie sociale et solidaire dans les secteurs d’activite ,

dans les territoires, dans l’entrepre-neuriat et dans l’e conomie.

Re alise gra ce au soutien de la DGCS de l’Association des Régions de France , de la Caisse des Dépôts, de la Mutuelle Chorum et la

Matmut, ce nouvel Atlas est le fruit d’un partenariat entre le CNCRES, Juris éditions et un de par-tement des e ditions Dalloz. Il consti-tue un outil indispensable pour tous ceux qui souhaitent connaitre et comprendre l’e conomie sociale et

solidaire et alimenter avec perspica-cite le de bat.

Communiqué de presse, contact : Elisa Braley 01.40.70.74.57

[email protected]

Sortie de l’Atlas National de l’Economie Sociale et Solidaire, le 15 février 2012

Pour commander l’Atlas :

http://www.juriseditions.frf/livre_ressourceshumaines.htm

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Créateur de solutions durables, dynamiser l’économie sociale et solidaire.

Cette action est ge re e et anime e par des e quipes spe ciali-se es de la Caisse des De po ts, au sie ge et en re gion qui agit pour le compte de l’Etat. L’objectif est de renforcer selon une logique de cofinancement prive public les quasi fonds propres de 2000 entreprises du secteur et de cre er ou consolider 60 000 emplois.

D ans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Investissement d’Avenir, la

Caisse des De po ts s’est vu confie par l’Etat la gestion d’une dotation de 100 millions d’euros en faveur de l’e conomie sociale et solidaire. Modalités de mise en œuvre ?

Les porteurs de projet s’adressent a leurs financiers

et/ou aux directions re gionales de la Caisse des De po ts qui les orientent vers les partenaires financiers de ja retenus dans le cadre de l’appel a candidatures.

Des partenaires financiers sont susceptibles d’e tre rete-

nus comme co-investisseurs des pro-jets des entreprises dans le cadre de l’appel a candidature ouvert jusqu’en 2014. La liste des partenaires rete-nus est accessible sur les sites inter-net du commissariat ge ne ral a l’investissement et de la Caisse des De po ts (www.caissedesdepots.fr)

Des appels à projets limite s et cible s sur des filie res d’activite

juge es prioritaires et en cohe rence avec les orientations du Programme d’Investissement d’Avenir pour-ront e tre mis en œuvre ulte rieure-ment.. Modalités d’investissement ? Les partenaires financiers retenus dans le cadre de l’appel a candidature signent une convention avec la Caisse des Dépôts. La Caisse de s De po ts et le partenaire financier investissent dans les projets selon des modalités financières identiques (dure e, montant, condi-tions re mune rations…). Les interven-tions se font en quasi fonds propres en mettant en œuvre les modalite s les plus adapte es aux mode les e cono-miques et aux contraintes juridiques spe cifiques des be ne ficiaires finaux (pre ts participatifs ou subordonne s, contrats d’apports associatif. La du-re e des financements est de 5 à 7 ans. Critères de sélection ?

Pour les porteurs de projets

de l’économie sociale et solidaire (viabilite du projet e conomique, pre -sence d’un co-investisseur, qualite du plan d’affaires a 5 ans, qualite du management du projet, innovation dans les mode les e conomiques des projets ou plus value du projet mesu-re e en termes d’utilite sociale, possi-bilite de re pliquer le projet a plus grande e chelle.

Pour les partenaires finan-ciers, co-investisseurs aux

côtés de la Caisse des Dépôts (expe rience dans le financement et l’accompagnement de structures de l’e conomie sociale et solidaire, gou-vernance ge ne rale, expertise dans le financement de l’e conomie sociale et solidaire et capacite d’accompagner les projets finance s.

Les bénéficiaires finaux sont les associations, coopératives, mu-tuelles dont la finalité centrale est sociale, sociétale ou environ-nementale ET aussi les entre-prises qui répondent aux exi-gences des « entreprises soli-daires ».

Jusqu’a cette date malgre nos nombreuses interventions et les promesses qui nous ont e te faites par le Directeur Natio-nal, ce dispositif n’est toujours pas mis en place a la Martinique.

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Lancement du dispositif régional Immersion «Emploi Jeunes 2012»

Le Conseil Re gional aide a l’emploi des jeunes 16-35 ans. Ce sont des contrats a du-re e de termine conclus en vue du remplacement de conge s annuels ou comme em-ploi saisonnier pour une dure e maximale de 2 mois renouvellement compris. Ce dis-positif re gional Immersion « Emploi Jeunes 2012 », c’est 1500 contrats pour nos jeunes de 16 a 35 ans et un partenariat gagnant-gagnant.

U ne volonte politique. Ce dis-positif s’inscrit dans le cadre du « Plan Ambition Jeunes ».

Saisir une double opportunite , les pe riodes de vacances dues aux con-ge s des salarie s et les conge s sco-laires et universitaires pour mettre les jeunes en activite pendant les mois de juillet et aou t. Objectifs du dispositif régional « Immersion Emploi Jeune » ? Ce dispositif doit permettre aux jeunes de de couvrir le monde de l’entreprise, d’exercer une activite et de contribuer au de veloppement de valeur ajoute e pour l’e conomie, per-mettre e galement de de couvrir les re alite s de l’entreprise, de de velop-per et capitaliser un savoir-faire. Il vise e galement a mettre les jeunes en activite , a permettre aux jeunes scolarise s et e tudiants de pre parer financie rement la poursuite de leur cursus scolaire dans de meilleures conditions. Par ailleurs, il offre aux jeunes demandeurs d’emploi de faire de couvrir leurs talents en vue d’une e ventuelle embauche.

Caractéristiques ? Le contrat Immersion Emploi Jeune sera d’une dure e de 1 mois et pourra exceptionnellement durer 2 mois. Il pourra e tre a temps plein ou a temps partiel. Il pre voit une jour-ne e d’information dite « Journée Civisme » qui contribuera a l’aide la de cision pour la poursuite du par-cours du jeune. 1000 jeunes pour le dispositif ? Ils devront e tre a ge s de 16 a 35 ans (scolarise s, fin de parcours scolaire de sirant entrer en apprentissage, e tudiants, et demandeurs d’emploi inscrits dans le re seau des missions locales. Organismes concernés ? Les employeurs de tout secteur d’ac-tivite confondu (a l’exception du secteur public et assimile ). Ils de-vront e tre en re gle vis-a -vis de leurs obligations sociales et fiscales. Les entreprises qui accueillaient des jeunes dans le cadre des emplois saisonniers et de remplacement ne pourront be ne ficier de ce dispositif

Pour tout renseignement

Date de de but de l’ope ration : 15/06/12 Date de fin des contrat de travail : 30/09/12 Informations et formulaires dispo-nibles sur le site : www.agefma.fr

Intervention du conseil régio-nal, 40 % du coût salarial du jeune sur la base du SMIC. La participation du conseil régio-nal sera à hauteur de 50% pour les jeunes en situation

de handicap et/ou d’exclusion.

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Financement

La Fondation MACIF

Créée en 1993, la Fondation MACIF fait valoir la responsabilité sociale de ses fondateurs en prolongeant le dessein solidaire et sociétal du groupe Macif.

E n 15 années d’existence, les domaines explore s par la Fon-dation Macif ont tous eu pour

socle commun la solidarite active et concre te entre les Hommes avec pour ciment la recherche perma-nente d’un ne cessaire accompagne-ment social. Depuis 1993, anne e de sa cre ation, la Fondation Macif fait valoir la responsabilite sociale du Groupe Macif. A son origine, une phi-losophie humaniste, empreinte d’une dimension sociale, solidaire et al-truiste en cohe rence avec l’esprit de son fondateur : la Macif, entreprise mutualiste.

Reconduite en 1998 et en 2003, elle poursuit son chemin, depuis 2009, pour cinq anne es dans une toute nouvelle configuration. En effet, la Fondation Macif est devenue Fonda-tion d’entreprise du groupe Macif a l’initiative de ses nouveaux fonda-teurs : Macifilia, Mutavie, Macif-Mutualité, Macif Gestion et la Ma-cif. Cherchant a promouvoir les in-novations sociales, politiques et cul-turelles, la Fondation Macif a fait le choix pendant ces quinze anne es d’appuyer les initiatives visant a fa-voriser l’acce s a l’autonomie, la res-ponsabilite , la connaissance, la ci-toyennete des personnes et ce, tant en France qu’en Europe avec comme priorite le soutien à la création d’emplois durables dans l’écono-

mie sociale. Aujourd’hui, La Fonda-tion Macif d’entreprise du Groupe Macif est entre e dans une nouvelle e re avec pour objectif fondamental l’accompagnement des initiatives de transformation et d’innovation sociale. Elle entend porter des ac-tions au service de l’inte re t ge ne ral aussi bien en France qu’a l’interna-tional. Un desein qu’elle poursuit en s’inscrivant dans une relation de proximite avec les acteurs socio-e conomiques des territoires, gra ce a ses de le gations nationales et re gio-nales et ses partenaires locaux, na-tionaux et internationaux.

La Fondation MACIF a de cide de mener des actions concre tes dans le champ de la solidarite . Sa priorite est l’inscription durable de l’e conomie sociale sur l’ensemble du territoire français et europe en.

Elle apporte ainsi son soutien aux initiatives qui s’inscrivent dans une de marche d’e conomie sociale quel qu’en soit le porteur (groupe de jeunes, universite , association…). L’objectif est de de montrer que les diffe rentes familles du secteur peu-vent cre er des nouveaux emplois pour les jeunes tant en France qu’en Europe. Pour avoir une chance d’e tre retenu, le projet doit avoir une di -mension collective s’inscrire dans une de marche d’e conomie sociale et

de boucher a terme sur des cre ations d’emplois. Les domaines concerne s sont l’action sociale, la cre ation d’entreprise, la culture, l’environne-ment.

La Fondation intervient au moment du montage de projet et l’accom-pagne dans son de veloppement. Elle

peut ainsi attribuer une subvention de de mar-rage aux projets et assu-rer un appui technique a travers la mobilisation de son re seau.

Agir pour l’innovation sociale

En 2010, la Fondation Macif a de cide de promouvoir l’innovation sociale pour identifier des re ponses nou-velles aux grands enjeux socie taux actuels. De sormais, cette orientation strate gique se de ploie par la partici-pation active de la Fondation Macif et de ses de le gations a des pro-grammes structurants a fin de cre er, accompagner, de velopper et soutenir en collaboration avec des parte-naires prive s et publics, toute nou-velle pratique innovante sur le plan social et en capacite d’apporter des re ponses qui favorisent le mieux vivre des hommes et des femmes. L’emploi, l’environnement, la con-sommation, l’e ducation, le logement, la culture, les transports, la sante ou le tourisme social font partie de ses

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champs d’intervention avec une at-tention particulie re porte e aux pro-ble matiques environnementales.

Pour assumer sa responsabilite so-ciale ayant pour ambition de servir

l’inte re t ge ne ral, la Fondation Macif met la relation de proximite au cœur de ses actions et travaille en e troite collaboration avec les acteurs socio-

e conomiques des territoires gra ce a ses de le gations nationales et re gio-nales et aussi a ses partenaires natio-naux et internationaux. En 2009, la Fondation Macif a soutenu 273 projets pour un montant de 2 136 011 millions d’euros.

Une gouvernance mutualiste

La Macif se distingue par son sys-te me de gouvernance mutualiste. Les socie taires au travers de leurs repre -sentants e lus et les de le gue s sont au cœur du dispositif d’orientation et de contro le de la gestion de la mutuelle d’assurance. Ces derniers sont ainsi appele s a e lire par scrutins de listes, leurs de le gue s re gionaux, e lus pour trois ans et renouvele s par tiers chaque anne e.

Lors des e lections des de le gue s, le pluralisme se refle te dans la liste propose e parle conseil d’administration en inte -grant la diversite socio-professionnelle. Les de le gue s sont, en effet issus des confe de rations syndi-cales repre sentatives du milieu des professionnels inde pendants et em-ployeurs et des mouvements coope -ratifs associatifs et mutualistes. Pour concre tiser son engagement de proximite avec ses socie taires, la Ma-cif a créé 11 entités régionales en 1987, ainsi près de 2000 délégués représentent les sociétaires.

Son mode d’intervention

La Fondation Macif s’implique active-ment dans la cre ation et le de velop-pement de programmes socialement innovants. Ces derniers sont majori-tairement issus de relations de proxi-mite avec des acteurs de terrain et des partenaires prive s ou publics.

La Fondation Macif co-construit les programmes qu’elle soutient a diffe -rents stades de leur re alisation. Pe -riodiquement, la Fondation met en place des appels a projets re gionaux, nationaux ou internationaux et con-cours nationaux, en lien avec l’envi-ronnement, son champ d’interven-tion privile gie , afin de repe rer et de re compenser ou d’accompagner sur la dure e le de veloppement d’un con-cept innovant. La Fondation ac-corde des subventions à des asso-ciations, SCOP, SCIC, lors du mon-tage de projets dans le domaine de l’économie sociale.

La Fondation Macif et son engage-ment pour l’Economie Sociale et Solidaire

Depuis 6 ans, La Macif organise un concours ouvert a tous qui re com-pense les meilleurs films et vide os illustrant les valeurs de l’e conomie sociale et solidaire. Cette anne e, les participants devront mettre en image des initiatives existantes, des ide es originales ou projections futures sur

le the me de l’habitat solidaire. De s lors, comment habiter solidaire ? Comment recre er le lien social et la solidarite au sein de nos lieux d’habi-tation ? Comment s’entraider pour la cre ation d’un logement ? Comment posse der collectivement son lieu d’habitation, imaginer des solutions de colocations innovantes, ponc-tuelles ou durables ?

Au travers de cette action, le groupe Macif re affirme plus que jamais sa volonte d’agir en faveur d’un mouve-ment auquel il est intrinse quement attache autrement en conciliant effi-cacite e conomique et utilite sociale.

Des jeunes de plus en plus séduits par l’économie sociale

87 % des jeunes adhe rent massive-ment aux principes de l’Economie Sociale et Solidaire et souhaiteraient les voir adopter par l’ensemble des organisations et entreprises. Cette attractivite pour l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) a encourage la création du programme Jeun’ESS dont l’objectif est de mieux faire connaî tre l’Economie Sociale et Soli-daire aupre s des jeunes afin de ren-forcer leur implication dans ce sec-teur.

Mme Roselyne Bachelot-Narquin a lance le 30 juin 2011, le programme Jeun’ESS, dans les locaux de l’association Voiture & co de la manufacture durable en présence d’Hugues Sibille, président de l’Avise (agence de valo-risation des initiatives socio-économiques), opérateur du programme de Yann Dyèvre ,directeur de la jeunesse de l’éduca-tion populaire et de la vie associative et d’Alain Philippe , Président de la Fondation Macif.

Pour sa sixième édition, le con-cours vidéo Macif met l’habitat solidaire sous les projecteurs. jus-qu’au 10 octobre 2012,

Le concours Vidéo Macif se dé-cline en 2 catégories : le Grand Prix et le Prix du Film Web Films et vidéo sous formes de docu-mentaires, reportages, fictions ou animations…)

Bonne Chance!!

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Financement

Appels à Projets 2012

La Fondation MACIF

Concours Vidéo Macif 2012 : Lumière sur l’habitat solidaire

La Macif organise le concours ouvert a tous. Elle re compense les meilleurs films et vide os illustrant les valeurs de l’e conomie sociale et solidaire.

OBJET DU CONCOURS

L’habitat est de plus en plus consi-de re comme un lieu d’e change. Par-mi les nombreux sujets qui peuvent e tre e voque s en faveur de l’habitat solidaire (le logement social, le mal logement, les e co-quartiers et la the -matique «vivre ensemble», l’auto-construction avec un accompagne-ment associatif mais e galement les modes de «logement ensemble» in-novants (collocations, logements…)

MONTANT DES PRIX

Prix des internautes : il re com-pense 2 courts me trages ayant reçu le vote des internautes

Grand Prix : films entre 10 et 90 minutes.

Le grand prix re compense le film (reportage, documentaire ou fiction) qui aura su montrer avec un souci artistique, les histoires qui construi-sent un projet e conomique diffe rent. Le Grand prix est accompagne d’un prix « Coup de Coeur » qui re com-pense un second film ayant marque le jury. Le laure at de ce prix recevra une dotation de 2500€

COMMENT REPONDRE ?

Le concours est ouvert du 2 /4/12 au 10/11/12 minuit heure de Paris. Les dossiers d’inscriptions pourront e tre consul-te s et te le charge s sur le site internet de la MACIF www.macif.fr

La Fondation de France

Droit au choix et droit au risque des personnes âgées.

OBJET DU CONCOURS

L’e volution des mœurs et de la le gi-slation a conside rablement renforce le droit des personnes a ge es a choi-sir mode de vie et a prendre part aux de cisions qui les concernent.

CRITERE DE SELECTION

Les projets propose s devront partir d’une analyse de situations con-cre tes juge es insatisfaisantes du point de vue du respect du droit au choix ou au risque des personnes a ge es, etc…)

COMMENT REPONDRE ?

Le dossier de candidature est te le chargeable sur www.fondationdefrance.org. Le dos-sier complet accompagne des an-nexes sera adresse avant le 30 août 2012 par mail à [email protected].

La Fondation de France

Initiatives solidaires, terri-toires et emplois

De nombreux besoins sociaux lie s a la vie quotidienne ne trou-vent pas de re ponses ou se voient proposer des re ponses peu adapte es (se de placer lors-qu’un est une personne a ge e ou handicape e, pratiquer des activi-te s socio-e ducatives, culturelles ou sportives en milieu rural,.

OBJET DU CONCOURS

L’objectif est de favoriser l’e mer-gercence de nouvelles activite s et services solidaires, qui contribuent a diminue les ine galite s sociales et territoriales.

CRITERE DE SELECTION

Le projet devra re pondre simulta-nément aux quatre crite res (utilite sociale, ancrage territorial, dyna-mique collective, dimension e cono-mique et cre ation d’emplois.

COMMENT REPONDRE ?

Le dossier de candidature est

téléchargeable sur

www.fondationdefrance.org.

Date limite de dépôt des candidatures,

le 07 septembre 2012.

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Revue de la Cress Martinique — Numéro 04/ Juin 2012

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CONSEIL REGIONAL MARTI-NIQUE

Concrétisons les idées de nos jeunes entrepreneurs

Afin de favoriser le potentiel et la cre ativite de nos jeunes, la collecti-vite re gionale a de cide de lancer l’appel a projet « Jeunes Entrepre-neurs » visant a accompagner les jeunes martiniquais en situation de cre ation de leur propre activite .

OBJET DU CONCOURS

L’appel a projets «Jeunes Entre-preneurs » est un dispositif re gio-nal mis en œuvre avec plusieurs partenaires.

CRITERE DE SELECTION

Cette appel a projet concerne tant les ide es de cre ation que des projets de ja cre es. Jeunes de 16 a 35 ans pouvant candidater sous les formes suivantes (associations, entreprises toutes formes juridiques…)

MONTANT DES PRIX

15 000 € par projets

COMMENT REPONDRE ?

Toutes les informations sont dispo-nible sur www.cr-martinique.fr

Date limite de de po t des candida-tures, le 1er octobre 2012 à 17h .

Association Mode d’Em-ploi

Lancement du concours « Prix jeunesse pour l’égalité

L’Observatoire des ine galite s lance

son concours de clips vide o Prix jeunesse pour l’égalité ouvert a tous les jeunes de 12 a 17 ans.

OBJET DU CONCOURS

Pre sentation de film de trois mi-nutes maximum sur les ine galite s sous une forme libre : fiction, do-cumentaire, portrait, film d’ani-mation, etc…

CRITERE DE SELECTION

Les films doivent e tre pre sente s par e quipe et les participants peuvent solliciter l’aide technique d’adultes pour la re alisation de leurs films. Le jury compose de personnalite s, de membres de l’Observatoire des ine -

galite s et de la ligue des Droits de l’homme, Colle -giens et de lyce ens.

COMMENT REPONDRE ?

Trois prix seront de cerne s en che que cadeaux (500, 300, 200 €) pour chacune de ces cate gories et les films seront mis en ligne sur le site de l’Observatoire des Ine galite s. Une cérémonie de remise de prix aura lieu courant janvier 2013. Le dossier est te le chargeable sur http://www.ingalites.fr/

Date limite de de po t des candida-tures, le 14 décembre 2012.

Association Mode d’Em-ploi

Solidarité intergénération-

nelle de l’’IRCANTEC :

L’Ircantec, caisse de retraite com-ple mentaire des agents non titu-laires de l’Etat et des collectivite s publique a choisi de de velopper une politique de me ce nat dans le domaine interge ne rationnel. Elle s’engage donc sur la voie d’un me -ce nat au profit de projets soli-daires .

CRITERE DE SELECTION

Les projets se de roulent sur le terri-toire national de la France (me tropole et outre-mer). Le public vise est un public d’e tudiant (moins de 25 ans),. L’Ircantec soutient un projet pre cis, de fini dans le temps et n’apporte pas d’aide au fonctionnement.

COMMENT REPONDRE ?

Les dossiers retenus sont pre sente s en conseil d’administration. Ce dos-sier doit e tre comple te et envoye a [email protected]

Date limite des de po ts des candida-tures, le 15 septembre 2012 Date de décision, le 1er novembre 2012.

Attention, La Région Martinique lance un appel à projets pour faire aboutir vos 40 meilleures initiatives.

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14 Revue de la Cress Martinique — Numéro 04/ Juin 2012

Actualite s nationales

Vous l’aviez pressenti lors de l’Assemblée Régionale en 2010, l’équipe de votre Union Régionale a multiplié des initiatives au cours de ces quatre années. Et ça paye !

Congrès Régional des Scop, le 12 Avril 2012 à la Chesnaie du Roy, Bois de Vincennes

52 nouvelles coopéra-tives pour la seule année 2011, avec une

perce e significative dans la re gion centre (l’accompagnement attentif des porteurs de projet se traduit malgre la crise, par des cre ations). Certes, un certain nombre de SCOP connaissent des difficulte s mais d’autres sortent du rouge notam-ment dans l’industrie. Si la vie des SCOP n’est pas un long fleuve tran-quille, elle est aussi riche en partena-riats et e changes multiples. Le de ve-loppement des SCOP existantes est une des missions que l’Union Re gio-nale me ne avec dynamisme. Les par-tenariats avec les collectivite s terri-toriales et autres acteurs e cono-miques ont e te reconduits et e largis. L’accompagnement des dirigeants pour « le management coope ratif », le travail sur « la qualite de vie au travail » ou les de bats publics sont des illustrations du travail de fond accompli. Le contrat passe avec une

agence de presse a de ja permis de multiplier les e chos dans les me dias , relayant la campagne nationale « la de mocratie nous re ussit ». De quoi nous motiver plus que jamais pour faire de notre mode le coope ratif un outil pour demain.

Grand rendez-vous de la vie dé-mocratique

Pendant toute cette pe riode, l’union re gionale a de veloppe de nom-breuses actions d’accompagnement pour e tre au plus pre s de ceux qui en avaient besoin. Mais la crise a aussi tourne vers les Scop le regard des me dias, des entrepreneurs et de la plupart des acteurs du de veloppe-ment e conomique. Elle a a aussi su en tirer partie pour faire connaî tre et reconnaî tre nos entreprises, leurs valeurs et le mouvement qui les ras-semble. Et bien plus nombreux sont

ceux qui ont nous rejoint sur ces quatre dernie res anne es, soutenus la encore par votre union re gionale.

Nous avons fe ter pour la premie re fois dans l’histoire le 350e me adhe -rent re gional. La crise n’est pas ter-mine e, loin de la . Il reste encore a re fle chir aux orientations a impulser pour assurer le de veloppement et la prospe rite des coope ratives tout en confortant la place de l’humain dans les strate gies.

Journée conviviale placée sous le signe de l’échange.

Au fil des débats…

Rencontre des autres coope ratives, point et re flexion sur le re seau re -gional, construire ensemble le mou-vement, e lection des nouveaux re-pre sentants.

Au fil de la journée…

Exposition photo, marche des Scop et soire e musicale.

Vous êtes coopérateur ? Donnez votre avis et vos idées pour cons-truire le réseau Scop de demain !

www.scop-congres-regionaux.coop/consultation/les-dates-de-reunions-reseau

Le Dossier du Mois

Marie-Genevie ve Lentaigne, vice-pre sidente de l’Urscop

« Quatre années d’intenses acti-vités ça paye »

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Revue de la Cress Martinique — Numéro 04/ Juin 2012 15

La première école internationale des jeunes créateurs coopératives est arrivé en France !

L’e cole des jeunes cre ateurs de coo-pe ratives a de ja une longue expe -rience au Que bec. Le transfert de cette e cole en France est l’aboutis-sement d’une coope ration de long terme avec le mouvement coope ra-tif Que be cois. Cette premie re ses-sion de l’e cole internationale d’e te des jeunes cre ateurs de coope ra-tives a e te e labore e avec l’appui des services du po le entrepreunariat de l’Universite de Poitiers

Découvrez CAMPUS COOPERATIVE.

CAMPUS COOPERA-TIVES s’inscrit dans le cadre de l’anne e internationale des coope ra-tives proclame e par l’ONU.

CAMPUS COOPERATIVES est la premie re e cole de die e aux jeunes cre ateurs de coope ratives en France. Il s’agit d’une formation intensive de deux semaines. Inten-sive puisque chaque participant re uni en groupe de 4 a 6 personnes aura deux semaines pour collecter les outils pour la cre ation d’une Scop ou d’une Scic. Ce sont de longues journe es de travail qui at-tendent les participants oxyge ne s par 6 se ances sportives et ponc-tue es par des moments festifs et culturels.

La programmation de CAMPUS COOPERATIVES reprend pour par-tie l’expe rience que be coise de l’Ecole des Jeunes Cre ateurs de Coo-

pe ratives (EJCC) Elle a toutefois e te « adapte e » pour e tre au plus pre s des pratiques françaises.

Une formule complète

La premie re session s’est de roule e du 2 au 14 juillet 2012. Elle a eu lieu sur un site unique, le campus de Poitiers au sein duquel une partie d’un ba timent a e te mis a disposi-tion .

Que permet CAMPUS COOPERA-TIVES ?

De velopper les savoir faire et savoir e tre d’un cre ateur de coope rative, mettre a l’e preuve sa cre ativite , ame liorer ses connaissances en Economie Sociale et Solidaire, de ve-lopper ses aptitudes au leadership, appre hender toutes les e tapes d’e la-boration d’un plan d’affaires coope -ratif, avoir confiance en soi, de ve-lopper ses habilete s en communica-tion, e largir son re seau de contacts (en France et dans les pays franco-phones).

Qui peut participer ?

Tout francophones a ge s de 18 a 35 ans quelle que soit la situation e tu-diant en activite ou demandeur d’emploi. La diversite des partici-pants et la comple mentarite des compe tences fait la force de cette formation/action.

Que comprend CAMPUS COOPE-RATIVES 2012 ?

Formation, supports pe dagogiques,

he bergement, restauration, acce s aux installations sportives, sorties culturelles et festives et certificat de participation. Venez vivre l’intensite du parcours de cre ateurs de coope -ratives aux co te s de jeunes franco-phones dans un cadre propice a l’e change et a la cre ativite .

Venez défier votre potentiel de créateur.

Vous souhaitez relever ce défi ?

Vous êtes animé par l’envie d’entreprendre ? Lancez-vous , devenez créateur de scop !

A savoir , De couvrez le programme de taille sur www.campuscoope ratives.coop OU contactez [email protected]

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16 Revue de la Cress Martinique — Numéro 04/ Juin 2012

Actualite s locales

L’Agence pour le Volontariat et la Valorisation de l’Enga-gement (AVE) a e tabli le bilan du service civique pour son premier anniversaire. Il affiche ainsi, avec plus de

10 000 jeunes engage s, 1 000 structures d’accueil agre e es et de ja pre s de 40 000 candidatures pour 2012, un bilan assez encourageant.

Service Civique, on en parle…..

Le Dossier du Mois

E n offrant a tous, l’opportunite de s’engager au service de l’inte re t ge ne ral, de de velop-

per et d’acque rir de nouvelles com-pe tences transposables dans l’entre-prise, ce nouvel engagement pour-rait se positionner comme la possi-bilité d’une meilleure insertion professionnelle mais également et à condition d’en respecter la di-versité, comme le moyen de redyna-miser le secteur associatif. Mis en place le 10 Mars 2010, le ser-vice civique a vocation à renforcer la cohésion nationale et la mixité sociale. Pour sa mise œuvre, le dispositif a e te dote de l’Agence du service ci-vique qui a principalement pour mis-sions d’attribuer les agre ments des structures d’accueil et de re mune rer les volontaires. Avec un budget de 97 millions d’euros en 2011, cinq fois supe rieur a celui alloue a l’ancien service civil et une augmentation de 300 % pre vue d’ici 3 ans, l’Agence du service civique se donne en effet les moyens d’atteindre ses objectifs, fixe s a 75000 missions de service civique en 2014. Pour y parvenir, les associations avec les collectivite s territoriales, le principal lieu de mise en œuvre avec

respectivement 84 % et 7 % des agre ments de livre s. Les chiffres avance s par l’Agence du service ci-vique indiquent que la majorite des structures d’accueil sont associa-tives. En effet , 13 % des 1000 agre -ments ont e te de livre s a des re seaux associatifs nationaux et 87 % a des structures locales plus petites , as-sociations ou collectivite s. L’AVE regrette cependant que la répartition des volontaires par type de structures ne soit pas communiquée car il apparaî t a la lecture des missions propose es sur le site de l’Agence du service ci-vique, qu’une minorite de grandes structures nationales monopolisent la plupart des missions. Or, c’est aupre s d’une multitude de petites structures que l’aide de jeunes vo-lontaires prendra toute son impor-tance et que secteur associatif be ne -ficiera re ellement de cette nouvelle dynamique. L’AVE appelle donc l’Agence de service civique à mieux prendre en compte la diversité associative en accompagnement davantage les petites structures dans leur demande d’agrément. Pourquoi s’investir ?

Le Service Civique permet de s’en-gager pour une pe riode de 6 a 12 mois dans une mission faveur de la collectivite . Le Service Civique c’est la possibilite de vivre de nouvelles expe riences et vous ouvrir a d’autres horizons en effectuant une mission au service de la collectivite . En accomplissant une mission de service civique, vous aurez la possi-bilite de recevoir et de transmettre le sens des valeurs re publicaines et de contribuer au renforcement du lien social. C’est e galement une opportu-nite de de velopper ou d’acque rir de nouvelles compe tences. Ainsi, toute mission de service civique est ac-compagne e d’un tutorat individuali-se et d’un accompagnement a la de -finition de votre projet d’avenir. Le service civique prend en compte vos attentes et constitue une e tape importante de votre engagement dans la socie te .

L’Agence du service civique et la plate forme inter associa-tive a lancé le Ras-semblement natio-

nal des volontaires en service civique à Paris le 27 Juin 2012

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Revue de la Cress Martinique — Numéro 04/ Juin 2012 17

Obtenir un agrément ? Un agre ment est requis pour accueillir des personnes volontaires en service civique. L’agre ment est de livre par l’Agence du service civique au niveau national ou ses de le gue s territoriaux au vu de la nature des missions pro-pose es et de la capacite de L’orga-nisme d’accueil a prendre en charge les volontaires. Quel dossier compléter ? Il existe deux formes de Service Ci-vique avec deux dossiers de demande d’agre ment distincts. Le dossier de demande d’agrément au titre de l’engagement de service civique (jeunes de 16 à 25 ans) donne lieu au versement d’une indemnite prise en charge par l’Etat ; le dossier de demande d’agrément au titre du volontariat de service civique ( plus de 25 ans ) donne lieu au ver-sement d’une indemnite prise en charge par l’organisme d’accueil agrée.

Vous êtes un volon-taire en service ci-vique ? Vous avez

le potentiel ? l’envie ? l’engage-ment ? Vous avez un projet d’ave-nir ?

Devenez lauréat de l’Institut du service civique.

En 2012, 150 jeunes volontaires se-ront laure ats de l’institut du service civique. Si vous e tes laure at, vous par-ticiperez a des se minaires de haut niveau, assure s par des personnalite s venues de diffe rents horizons. Vous pourrez acce der a des parcours de formations, de cre ation de projets ou d’ emploi ouverts pour vous par des

partenaires . Vous be ne ficierez d’un soutien pour votre projet d’avenir. L’Institut du Service Civique vous aide à développer vos talents, pour que vous puissiez accomplir votre pro-jet. L’Institut est un vivier de jeunes qui ont une expe rience concre te du ter-rain qui y ont fait la preuve de leurs motivation et de leur potentiel , qui ont le sens de l’action collective et de l’engagement. Etre partenaire de l’institut, c’est di-versifier les recrutements et sortir des filie res classiques en conservant ses exigences de qualite . C’est aussi mettre une action citoyenne au cœur de la vie de son entreprise. Enfin, comme le demande toute poli-tique publique expe rimentale, le con-tro le des accueils et l’e valuation de l’accompagnement des jeunes volon-taires seront accentue s et e tendus a

davantage d’organismes.

Le Service Civique en quelques chiffres…

Pourquoi un Institut du Service Civique ? La cre ation de l’instiut du service ci-vique en 2012 est le prolongement de la cre ation du service civique en 2010. Le service civique est une re ponse

apporte es par la France a l’envie et a l’engagement des jeunes. L’institut du service civique est une re ponse origi-nale a plusieurs de fis (valoriser l’en-gagement citoyen des jeunes et les aider a de velopper les compe tences qu’ils ont de montre es sur le terrain). Permettre aux jeunes d’accomplir leur projet ? L’Institut du Service Civique permet a des entreprises et des e tablissements de formations d’identifier et d’ac-cueillir des jeunes talentueux et moti-ve s qui ont re ve le sur le terrain des qualite s telles que la responsabilite , l’ouverture, la fiabilite , la re activite , l’esprit d’e quipe… Il permet aux e coles et aux entre-prises d’enrichir leurs e quipes et leurs recrutements sans renoncer a leur exigences d’excellence. Il les associe a une aventure humaine et sociale qui tiendra a ses promesses. Il permet aux jeunes de de velopper avec le meilleur accompagnement possible.

6000 jeunes en 2010

14 000 jeunes en 2011

25 000 jeunes en 2012

75 000 jeunes par an (soit un jeune sur dix) à compter de 2014

Attention, retrouver toutes les informations sur le site de l’insti-tut : www.institut-service-civique.fr

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18 Revue de la Cress Martinique — Numéro 04/ Juin 2012

Actualite s locales

C’est son avis

Rappelons, que ce dispositif a e te cre e par Martin Hirsch, Haut Com-missaire à la jeunesse. Le Service Civique a e te mis en place chez nous avant la me tropole a l’occasion de la crise de la dengue il y a deux ans. Les seules organismes qui sont ha-bilite s a faire appel a eux sont des associations, des collectivite s terri-toriales. Il y a encore un caracte re expe rimental au dispositif qui doit e tre accessible a tous les jeunes sans conditions de diplo me. Notre difficulte est d’attirer des jeunes qui sont quelque peu invisibles. Il faut noter une grande pre dominance des jeunes filles dans le dispositif pour plus de 80 % de l’effectif et qui en moyenne sont a ge es de 22 a 23 ans. Elles sont souvent tre s diplo -me es. On rencontre ainsi beaucoup de jeunes a Bac plus deux, BTS ou Licence. C’est une particularite du service civique dans les DOM a rap-procher de l’important taux de cho -mage des jeunes dans nos re gions. C’est pourquoi, durant cette pe riode d’engagement citoyen, le jeune sera appele a suivre une formation obli-gatoire pour acque rir une attesta-tion de pre vention et secours ci-vique de niveau1 (PSC 1) et deve-nir un acteur et non pas un specta-teur en cas de catastrophe natu-relle. Cette pe riode doit leur per-mettre de finaliser leur projet d’avenir. Le recrutement s’effectue toujours en lien avec les missions locales ou le Po le emploi. Cela doit e tre un moment pour se prendre en main ou une jeune doit se dire, par mes efforts, je vais pouvoir de mon-trer mes compe tences et cre er mon emploi.

Paul Brunati, Référent du service civique, cadre à

la jeunesse et aux sports et à la Cohesion Sociale

Le Service Civique … … EN MARTINIQUE En Martinique, le dispositif a e te mis en œuvre en aou t 2010 dans le cadre de la lutte contre une grave e pide mie de dengue. La mobilisation de tous les services a permis l’engagement de 195 jeunes qui ont e te de ploye s dans toutes les communes de l’î le afin de porter les messages de pre vention sani-taire de l’Agence Re gionale de Sante (ARS) et e radiquer les foyers d’infec-tion larvaire sur le territoire. Dans le me me temps, une quarantaine d’autres jeunes se sont engage s pour effectuer d’autres missions prioritaires (solidarite , sport, culture-loisirs, e ducation pour tous er environnement). En 2011, 40 nouveaux organismes (dont 21 associations) se sont rajoute s aux 12 structures de ja agre e es en 2010. Ils ont accueilli 270 nouveaux jeunes dans le dispositif. Pour ce qui est du profil de ces jeunes, il faut remarquer que 82% d’entre eux sont demandeurs d’emploi, à comparer au taux de 45% en moyenne nationale. Cela traduit la de marche re gionale de privile gier un de veloppement du dis-positif en e troite liaison avec les missions locales d’insertion. Le service civique en Martinique se situe donc dans un parcours d’insertion personnalise et donne tout son sens a son accessibilite au be ne fice des jeunes a plus faible niveau de qualification. Pour 2012, l’objectif est d’accueillir 311 nouveaux jeunes sur agré-ment régional. A la fin fe vrier, 188 nouveaux jeunes se sont engage s ou sont en cours de l’e tre. Par ailleurs, une centaine d’autres jeunes sont pre -sents sur le terrain suite a des agre ments directement de livre s par l’agence nationale du service civique, a des accueils dans le cadre du volontariat a l’outre-mer ou en raison de l’implication du RSMA dans le dispositif. Le dispositif mettra l’accent cette anne e sur l’ame lioration de la qualite de l’accueil et de l’accompagnement des jeunes. A cet effet, il proce dera a l’or-ganisation de sessions de formation des tuteurs et des responsables des organismes agre e s ainsi qu’a la mise en œuvre de modules de formation aux premiers secours ou de formations civique et citoyenne auxquelles chaque

jeune volontaire devra participer.

Enfin, comme le demande toute politique publique expe rimentale, le con-tro le des accueils et l’e valuation de l’accompagnement des jeunes volon-

taires seront accentue s et e tendus a davantage d’organismes.

Attention, retrouver toutes les informations sur le service civique et profitez des differents outil mis à votre diposition : service-civique.gouv.fr

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Zoom sur nos associations martiniquaises

Revue de la Cress Martinique — Numéro 04/ Juin 2012 19

Et si on en parlait... Le brunch e quitable est une manifestation organise e dans 21 pays au cours de la Quinzaine du Commerce Equitable par les diffe rentes associations acteurs du Commerce Equitable dont MADIN’EKITAB, pour la promotion du commerce équitable en Martinique. Cet e ve nement a e te a la fois l’ouverture du fes-tival Marronage organise par la ville du Lorrain. L’association MADIN’EKITAB a saisi l’occasion d’informer le public sur les en-jeux du commerce e quitable lors de son «Grand brunch équi-table et un marché équitable local et bio gratuit sur la place

du Lorrain, le samedi 19 mai 2012 de 9h à 13 h.

L'association MADIN'EKITAB a pour objectif, la ge ne ralisation du commerce e quitable en Martinique . En re alisant des actions de sensibilisation sur le commerce e quitable, en favorisant une consommation plus responsable a travers l’achat de produits e quitables, en sensibilisant aux de rives du commerce internatio-nal, en organisant des rencontres entre les diffe rents acteurs du commerce e quitable, en incitant les com-merçants et les restaurateurs a proposer des produits du commerce e quitable. Tout cela pour assurer un soutien aux petits producteurs du Sud. Pour cette grande occasion, cinq organisations d’agriculteurs marti-niquais (La Bio des Antilles, l’AMAP du nord caraïbes, Gens de la Caraïbe) engage s dans une agriculture respectueuse de l’environnement e taient pre sentes pour vendre leur production et expliquer leur de -marche : pourquoi des regroupements ?, pourquoi une agriculture propre ? Une animation musicale a été assurée par un groupe de tambours et Mr. Kolo Barst.

Découvrez des stands très intéressants...

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Actualite s locales

Zoom sur nos associations martiniquaises

Et si on en parlait...

Inauguration de Koud’ Pouss Gym par le président, Guy Annonay le jeudi 10 mai 2012 au Lorrain. Koud’ Pouss Gym Sante est un centre de remise en

forme. Koud Pouss’ a été créé pour venir en aide aux familles qui rencontrent une difficulté passagère tout en préservant l’autonomie et la dignité des per-sonnes.

L’épicerie Koud’Pouss fait partie du re seau ANDES (Association Nationale de De veloppement des Epice-ries Solidaires) qui est le pilote du re seau regroupant l’ensemble des e piceries solidaires de France. A l’ori-gine, l’ide e est venue de la ne cessite de soutenir les familles dont le jardin (qui constituait un apport impor-tant pour satisfaire les besoins du foyer) e tait contamine par la chlorde cone. Depuis, conside rant les diffi-culte s que connaissent de nombreuses familles Martiniquaises, l’acce s a l’e picerie solidaire a e te e tendu a l’ensemble des publics en difficulte passage re L’e picerie solidaire situe e au bourg du Lorrain se pre sente sous la forme d’un espace commercial classique ou tous les produits domestiques pourront e tre mis a dis-position mais avec un effort particulier pour les produits alimentaires notamment les le gumes frais locaux. L’ouverture du centre de remise en forme, fut accueillis avec beaucoup de satisfaction par tous….

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Une journée au ranch de Trénelle

Les 88 enfants de l’accueil de loisirs de l’associa-tion Mad’KB (Martinique animation, développe-ment et innovation) ont passé une bien belle jour-née, l’autre mardi au ranche de Trénelle.

Dans la campagne sale enne, ils se sont , le temps d’une journe e ,e vade s de leur quotidien et ont pratique une ac-tivite : le cheval . Le the me cette anne e par le centre d’accueil de loisirs est « sport nature et de couverte ». Chaque semaine deux sorties sont organise es, le mardi et le jeudi afin de de couvrir un site et y faire des activite s spor-tives, pour que les enfants profitent au maximum de leurs vacances. Cette journe e au ranch s’inscrit dans la volonte des dirigeants de Madin’KB d’aider les enfants qui leur sont confie s dans leur de veloppement et leur apprentissage, faire du cheval est une activite a la fois sportive et de stressante. En Paralle le aux balades a cheval, guide s par le responsable de l’exploitation M Tibe rinus, diverses animations ont e te propose es par l’Office De partemental de l’eau et l’association Eco-Civisme. Le de sir commun est d’en-courager les enfants a la protection de la nature, a la valorisation de leurs de chets par une incitation au tri se lec-tif. Cet objectif pe dagogique a e te atteint gra ce aux ateliers mis en place tels « roule ta boule » qui pre sente aux en-fants des situations dans lesquelles ils peuvent se retrouver chaque jour et qui leur apprend la re action ade quate. Ces actions ont un re el impact car les enfants ne vont pas he siter a relayer l’information aupre s de leurs parents. Une journe e bien remplie et enrichissante (de tente, jeux et tests de connaissances e taient au programme; C’est un plaisir pour moi que d’accueillir de jeunes enfants afin de leur faire de couvrir la beaute de la nature et les ani-maux a de clare en fin de journe e M. Tibe rinus. Article de R.M-L (FA du 19/7/12)

Le ranch de Tre nelle, un vrai de paysement pour les enfants

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22 Revue de la Cress Martinique — Numéro 04/ Juin 2012

Actualite s locales

Zoom sur nos associations martiniquaises

La Kanawa Myel, un concept original

Vendredi dernier, deux jeunes mariés ont réité-ré leurs vœux de mariage sur une pirogue d’ins-piration amérindienne

Surprise, e motion, originalite , c’est le cadeau qui a e te offert aux nouveaux marie s, Cyril et Laure sur la plage de Fond Banane a Sainte–Luce. Apre s leur union en mairie, une re plique de leur mariage s’est de roule e sur une eau turquoise a bord de la kanawa, reproduction d’une pirogue ame rindienne. Les membres de Karisko ont surpris par l’originalite du concept, fruit de leurs recherches qui propose par la me me a des jeunes en insertion des alternatives e conomiques et d’emplois. En effet, ces jeunes ont appris a tailler la pirogue a la conduire et re fle chissent a des concepts de de veloppement de la Kanawa. L’insertion est un des objectifs recherche par Karisko et le concept « Kanawa Myel » est une valeur su re qui sans nul doute va se duire bon nombre de futurs marie s. Article (FA du 16/7/12)

En guise d’accueil, les marie s ont e te invite s a passer sous une haie de pagaies

L’e quipe de la « Kanawa Myel » est notamment compose e par des jeunes en insertion qui ne manquent pas d’ide es

Louis Crusol, maire de Sainte-Luce, c’est un concept original. La municipali-te a toujours aide Karisko et nous sommes fiers des ide es visant a de velop-per l’association et en plus qui offrent des opportunite s pour la jeunesse.

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Revue de la Cress Martinique — Numéro 04/ Juin 2012 23

L’association de lutte contre l’échec scolaire (ALCES) propose, gra ce a ses cinquante intervenants de terrain, diverses activite s de reme diation en lecture, en e criture et me me en calcul. Avec la ville de Fort-de-France et l’APFEE (Association pour favoriser l’e galite des chances a l’e cole, a mis en place pour la troisie me anne e conse cu-tive, l’ope ration «Coup de pouce cle ». Il s’agit d’intervenir aupre s des e le ves de plusieurs e tablissements scolaires afin de leur proposer apre s les cours des ateliers tre s ludiques et dynamiques autour de la lecture et de l’e criture. « Cette action a aussi servi a impliquer les parents », confie Jean-François Palcy, le pre sident d’ALCES. Il fallait re -concilier les familles avec l’e criture, la lecture, mais aussi avec l’e cole pour donner plus d’envie d’apprendre aux enfants.

Des progrès constatés sur le vif En plus de leur difficulte en lecture, les jeunes e le ves ont aussi eu a vaincre leur timidite mardi a la mairie de Fort-de-France. Quelle meilleure preuve en effet des progre s re alise s que la lecture en public de poe mes, de textes ou me me de remerciements a l’attention des diffe rents partenaires ? Les e coliers ont ainsi pre sente aux personnes pre sentes mais aussi au maire de la ville et aux repre sentants de la CAF et de l’e tat e galement partenaires du pro-jet, les divers travaux d’e criture effectue s pendant l’anne e. Ces re alisations ont d’ailleurs fait l’objet d’un petit re-cueil remis aux parents. En guise de re compense pour les efforts re alise s, les enfants se sont vu quant a eux re-mettre une attestation pour leur participation aux diverses activite s. Article (FA du 4/07/12)

Identifié en début d’année scolaire comme des enfants en difficultés d’apprentissage de la lec-ture, près de 300 élèves des cours prépara-toires de 15 écoles foyalaises. Photo de famille avec les maî tresses d’e cole, les enfants et

leurs taties

Réconcilier les familles avec l’écriture

Page 24: Revue de la CRESS N°4

24 Revue de la Cress Martinique — Numéro 04/ Juin 2012

Actualite s locales

Zoom sur nos associations martiniquaises

Bienvenue à la maison du Bambou

Ouverte depuis quelques semaines, la mai-son du Bambou vous ouvre ses portes et vous propose de découvrir les créations d’artistes locaux tels que Pépé, Nadia, Nicole et Béatrice.

D’univers diffe rents et e voluant dans des arts diffe rents, la peinture, la confection de bijoux, la re novation de meubles, ces artistes ont un point commun, celui d’utiliser essentiellement des mate riaux de re cupe ration et des matie res ve ge tales (le bambou, la calebasse, le bois-flot, les graines, les e cosses d’arbres…). Leur philosophie «moins acheter, re nover, et recycler». Mise en place en partenariat avec l’association Promotion du Bambou (APB), la Maison du Bambou est gérée par les membres de l’association Martinique Recycl’Art.

Ateliers créatifs axés sur le recyclage La Maison du Bambou a mis en place des ateliers de loisirs cre atifs pour adultes et enfants. On peut y de couvrir des techniques artistiques et de recyclage afin de redonner un second souffle a des objets usage s. L’art est un moyen d’expression et de de couverte de soi ine gale . Les ateliers sont divers et varie s (peinture sur verre ou sur calebasse, collage, confection d’objets de coratifs et de bijoux…. La Maison du Bambou utilise essentiellement des matie res ve ge tales et des mate riaux de re cupe ration. Ces ate-liers sont possibles tous les mercredis ou a la demande. Situe dans les jardins du site de l’e comuse e au quartier Anse Figuier, la Maison du Bambou est en entre e libre du mardi au dimanche de 9h a 12h et de 14h a 17h. Con-tact : 0696. 29 34 84 ou [email protected] Article R.M (FA du 5/1/12)

La Maison du Bambou est a de couvrir pendant ces vacances

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Cela vous cou tera 10 madininos ! Gra ce aux 10 madininos que vous avez gagne s hier en cueillant des mangues chez la voisine, vous pouvez aujourd’hui prendre un cours d’anglais ! Votre professeur d’anglais les utilisera a son tour pour acheter des le gumes racines garantis sans chlorde cone. Et le producteur lui, utilisera ses madininos pour mettre sur un objet d’occasion retape . En fait, cette monnaie n’a pas encore de nom, ni me me d’existence mais elle a de beaux jours devant elle ! C’est ce que pensent tous ceux qui se sont re unis pendant deux jours lors du se mi-naire intitule : l’effet levier des monnaies sociales et complémentaires. Au premier abord, le concept n’est pas facile a saisir tant notre esprit est habitue a penser en euros dans notre socie te de consommation. Pourtant dans le monde et en France, les monnaies locales se multiplient, modestement mais su rement. En Martinique, l’ide e de la mise en place d’une monnaie est venue de l’e quipe qui ge re le programme Jafa (jardins familiaux) : l’agence re gio-nale de sante et l’association La Goutte d’eau Lorrinoise, pre side e par Guy Annonay.

Solidarité, échange, partage

Actuellement, l’association ge re une e picerie solidaire, subventionne e pour les familles dont le terrain est chlorde -cone et qui ne peuvent plus y cultiver leurs le gumes racines. Mais craignant que les subventions ne s’arre tent un jour, l’ARS et la Goutte d’Eau Lorrinoise re fle chissent a des moyens d’assurer le de veloppement d’une e conomie locale, sociale et solidaire. Le projet partirait donc du programme Jafa pour peut e tre un jour s’e tendre a toute la Martinique avec diffe rents objectifs. La monnaie serait un outil au service de nos valeurs (solidarite , l’e change, le partage) explique Guy Annonay. Tout le monde a quelque chose a e changer, des produits locaux, de la disponibilite , un objet d’occasion, un re seau, une compe tence, etc. Bref des richesses qui sont parfois difficiles a monnayer de nos jours. La monnaie concernerait les particuliers, les producteurs de le gumes sains mais aussi tous ceux qui se recon-naî traient dans ce re seau et ses valeurs. Les participants au se minaire, motive s ont de cide de se retrouver de s sep-tembre. Ce projet entre aussi dans le cadre de l’action 36 du plan national d’action chlorde cone 2011-2013 «de veloppement durable de la qualite de vie dans le contexte de la pollution au chlorde cone en Martinique et en Guadeloupe». Article C.EVERARD (FA du 4/7/12)

Et pourquoi pas une mon-naie martiniquaise ?

Les monnaies sociales et solidaires sont en plein développement dans le monde et permettent aux sociétés civiles et acteurs locaux de se réappro-prier leur économie. Un séminaire récent a mis en lumière la possibilité d’adopter une monnaie dans le cadre du programme JAFA, pour les familles dont le jardin est pollué par le chlordécone. Pour en-suite aller plus loin.

G.He rard-Dubreuil(Mitadis), Carlos de Freitas (Institut Palmas Europe), G. Annonay (La Goutte d’eau Lorrinoise), M.Monlouis (UAG),

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Actualite s locales

Zoom sur nos associations martiniquaises

Cette visite s’inscrivait dans le cadre du projet « La pe che en Martinique » pour des e le ves du CE1 au CM2. L’e le -ment de clencheur a e te l’e tude de l’album « Maman D’lo » d’Alex Godart. Les objectifs du projet sont multiples, entres autres sensibiliser et favoriser la transmission du patrimoine culturel martiniquais. Ce travail a permis aussi aux e le ves d’e tudier les espe ces ve ge tales permettant la fabrication des embarcations de pe che. Raymond Lassource, adjoint au maire responsable des affaires maritimes au Vauclin a accueilli les enfants et a joue au guide. Le port de pe che n’a pas de secret pour ce marin pe cheur a la retraite. Les 28 e le ves ont passe pra-tiquement une journe e a de couvrir l’infrastructure. Ils ont pu rencontrer les marins pe cheurs, voir l’arrive e des canots, le transport du poisson, la vente et de couvrir la coopérative maritime. Ils ont me me pu assister a une des ta ches quotidienne des pe cheurs, qui consiste a e cailler, et e visce rer le poisson avant de le proposer a la vente. La curiosite des enfants n’avait pas de limite. « Comment le poisson pe ne tre–t-il dans la nasse ». A chaque question pose e, les enfants ont obtenu des explications de la part des professionnels. Cette visite devrait per-mettre aux e le ves d’enrichir leur travail sur la pe che en Martinique. D’autres visites sont pre vues dans le cadre de ce projet. Article (FA du 12/06/12)

Les élèves découvrent la pêche traditionnelle Des élèves d’écoles de Duchesne ont rencontré lors d’une sortie pédagogique, les marins pê-cheurs du Vauclin. L ‘occasion également pour eux de visiter les installations du port de pêche.

La technique et la rapidite du marin pe cheur pour e cail-ler et e viscer le poisson ont captive les e le ves.

Cette sortie pe dagogique a permis aux enfants de de couvrir le port de pe che du Vauclin.

Les e le ves ont observe la machine a glace, outil indispen-sable pour la conservation du poisson.

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-Afin de combattre les ide es reçues, Myriam Saingre , de l’agence nationale de lutte contre l’ille trisme et charge e de mission aupre s du pre fet a rappele les diffe rentes situations qui existent : un illettre est une personne de plus de 16 ans qui est alle e a l’e cole mais qui ne maî trise pas la lecture ou rencontre des difficulte s importantes avec l’e criture et les mathe matiques, a diffe rencier d’un analphabe te qui lui, n’a jamais appris ces fondamentaux. Elle a aussi donne des chiffres e difiants. En Martinique , il y a 17 % de jeunes scolarise s qui sont en situation d’illet-trisme, alors que le chiffre n’est que de 4,9 % en France et 3 % de jeunes a l’e cole rencontrent des difficulte s en mathe matiques et en Français. Une situation inquie tante pour l’avenir de cette jeunesse. S’il est possible de repe -rer les jeunes en difficulte , gra ce notamment aux journe es de fense-citoyennete , il est beaucoup plus complique d’aider les adultes. Comme l’ont montre diffe rents films projete s au cours de la soire e pour alimenter la discus-sion, bien souvent les adultes ille tre s cachent leur situation, parfois me me a leur entourage proche ou a leur em-ployeur. Une situation difficile a assumer et ve cue presque toujours comme honteuse. Un tabou a faire tomber pour les acteurs engage s pre sents.

Les Mentalités évoluent

La Maison ducossaise du savoir aide ces personnes a surmonter les difficulte s et a acque rir de nouvelles compe -tences. Certaines personnes en apprentissage ont te moigne avec e motion de leur expe rience : « je ne connaissais pas l’alphabet, maintenant je me de brouille et j’en suis fier ! », a pu dire un participant et tous reconnaissent la difficulte a assumer au grand jour . Cette formation ou pluto t «aide a l’acquisition de compe tences», est accessible a tous, peu importe la situation sociale, cho meurs ou employe s jeunes ou retraite s. Elle peut faire partie d’un ob-jectif professionnel ou simplement d’un acquis pour s’assumer au quotidien et gagner en autonomie. Bruno-Emmanuel Sylvestre , adjoint au maire e tait pre sent pour rappeler que « malgre le contexte difficile, la mairie soutient et continuera a soutenir ces actions de pre vention et de formation et souhaite que chaque personne en difficulte puisse e tre accompagne e ». Cre e e il y a un an et demi avec seulement quatre e le ves inscrits, la Maison Ducossaise du savoir compte de sormais une quarantaine de personnes en apprentissage. Preuve que le proble me existe, mais aussi que les mentalite s e voluent et que ces personnes osent de sormais demander de l’aide. Les te -moignages apporte s tout au long du de bat ont montre qu’il est possible avec de la volonte de surmonter ses diffi-culte s pour ame liorer son avenir.

Article M.T(FA du 16/5/12)

L’illettrisme, un problème bien réel

La Maison ducossaise du savoir, l’Association de gestion de l’en-vironnement de la formation en Martinique (Agefma) et la ville de Ducos ont propose une conférence-débat sur le the me de l’il-lettrisme. Des témoignages et discussions pour faire tomber les tabous.

Christiane Le Vourch’ pre sidente de la Maison ducossaise du sa-voir.

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Actualite s locales

Zoom sur nos associations martiniquaises

«Courir pour un emploi » édition 2012 Le régiment du service militaire adapté (Rsma) at-tendait plus de 500 jeunes hier pour sa quatrième édition de « Courir pour un emploi ». Une manifes-tation placée sous le signe de la solidarité et de l’insertion professionnelle des jeunes.

Un grand nombre d’acteurs implique s dans l’insertion professionnelle des jeunes a re pondu pre sent pour cette quatrie me e dition de l’ope ration « Courir pour un emploi », organise e par le re giment du service militaire adap-te de Martinique. Ainsi les recruteurs de plus de 50 entreprises locales sont venus a la rencontre de jeunes de-mandeurs d’emploi. Parmi eux, des « pensionnaires » du re giment mais aussi d’autres envoye s par les mairies, les missions locales et le po le emploi. Plusieurs secteurs d’activite s ont e te repre sente s (me canique, maintenance informatique, me tiers du bois, grande distribution ou encore les me tiers de l’agriculture et ceux de l’environne-ment). La plateforme de rencontres a pris la forme d’un « job dating » entretien d’embauche e clair ou les jeunes munis de leurs CV et lettres de motivation, obligatoires pour l’occasion ont ainsi pu tour a tour rencontrer des employeurs potentiels. « On a voulu principalement inviter des entreprises qui recrutent » confie le capitaine Laurent Kremer mais pas seulement. « Nous avons aussi fait appel a des entreprises qui veulent simplement s’investir pour les jeunes. Me me quand il n’y a pas de poste a la cle , c’est de ja une expe rience positive pour le can-didat. Il apprend a bien se comporter face a un recruteur ». Certains jeunes ont en effet be ne ficie au pre alable d’une pre paration aux entretiens afin de mettre toutes les chances de leur co te . Des enseignements qu’ils ont en-suite pu mettre en application toute la journe e.

Un évènement placé sous le signe de la solidarité

L’autre temps fort de la manifestation e tait le fil rouge. De s 9h30 du matin et pendant toute la journe e, les diffe -rences compagnies du re giment se sont aligne es pour parcourir le maximum de kilome tres sur une piste de 400 me tres. Aux heures les plus chaudes de la journe e , la difficulte s’est fait ressentir mais la chaleur n’a rien alte re a la motivation des coureurs. Si la course e tait ouverte a tous ce sont essentiellement les jeunes et les grade s du re giment qui se sont pre te s au jeu. L’objectif , parcourir 972 kilome tres . Chaque kilome tre sponsorise par des entreprises partenaires devait ainsi rapporter des fonds pour l’association « Case Gran Moun » qui œuvre pour la prise en charge de nos aî ne s notamment ceux atteints de la maladie d’Alzheimer. Un e lan de solidarite interge -ne rationnelle a travers lequel le RSMA n’a pas manque de rappeler les valeurs de cohe sion, de te nacite et de re -ussite par l’effort qui lui sont che res. Cette formule s’est ave re e payante puisqu’en fin de journe e, c’est un che que de 16500 euros qui a e te remis a l’association en pre sence de Corine Blanchot-Solofo, sous-pre fe te a la Cohe sion Sociale.

Article S.FA (FA du 24/3/12)

Toute la journe e, les coureurs des diffe rentes com-pagnies du RSMA se sont relaye s pour parcourir le maximum de kilome tres

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Anses-D’Arlet Entraide et Solidarité Dix Bénévoles d’associations Tit Ans Action ont prêté main-forte à la municipalité pour la reconstruction de la source thermal « Dlo Fé-ré »?

La municipalite et l’Office des fore ts souhaitent re habiliter une source d’eau ferrugineuse connue pour ses pro-prie te s curatives, qui se dissimule au pied du Morne Jacqueline. En Novembre dernier, une e tude et une inspec-tion d’ame nagement ont e te re alise es afin de faire de ce lieu un ve ritable tourisme vert. Il y a peu, l’association Tite en Action, qui promeut l’environnement ainsi que le patrimoine culturel et touristique de la commune, a pre te main-forte pour la reconstruction du bassin. Une ve ritable chaî ne de solidarite s’est instaure e avec les sou-tien de Christian Larcher, charge de la commission de l’environnement. L’Association a fait don de nombreux ma-te riaux de construction et d’une dizaine de be ne voles pour reconstruire le bassin longtemps laisse a l’abandon.

Un Projet d’envergure Les marins pe cheurs ont rejoint les troupes le transport du mate riel sur la rive et tous espe rent que le projet de re habilitation et d’ame nagement de ce secteur, actuellement classe patrimoine prote ge , permettra une nouvelle exploitation de cette source thermale en synergie avec les sources re pute es du Pre cheur, de Didier ou encore d’Absalon. Un projet d’envergure qui n’en est qu’a ses pre misses. Il s’agit d’instaurer un ve ritable dynamisme touristique dans ce secteur a l’abandon actuellement. Lui redonner ses lettres de noblesses en proposant un ame -nagement attractif facile d’acce s pour les handicape s qui mettra en valeur le magnifique point de vue sur le morne Larcher et Sainte-Lucie. Au programme, un nettoyage complet de la zone des passerelles en bois, des tables d’orientation des panneaux explicatifs et des carbets. Un ve ritable atout naturel en re ponse a un tourisme de plus en plus sensibilise a l’e colo-gie et au bien-e tre. Ambiance et bonne humeur ont parseme cette rude journe e de labeur. La municipalite a re -compense leur labeur par une collation bien me rite e. Un bel exemple de solidarite des Arle siens pour la valorisa-tion et l’essor des projets communaux. Article de M-C.V (F-A du 08/06/12)

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Actualite s locales

Zoom sur nos associations martiniquaises

L’association Afrop Hand a été financée par la Mesure 3.3 du Fond Social Euro-péen dont la Cress assure la gestion.

Le salon Handi Valide se poursuivait hier sur le Malécon L’association Afrop Hand à l’origine du projet invitait la population à rencontrer et partager avec les personnes avec les personnes à mobili-té réduite sur le thème générique de l’insertion de ces dernières dans la société.

Apre s l’ambiance feutre e de l’Agora de la Re gion, le salon Handi Valide s’est installe dimanche sur le front de mer de la ville capitale.

Il s’agissait par cette deuxie me ope ration grand public du genre, de promouvoir l’inte gration de la personne de -ficiente au sein de la cite par l’insertion professionnelle, sportive, culturelle et artistique. En partenariat avec la ville de Fort-de-France et le centre communal d’action social les associations Afrop Hand et Karisco ont ainsi propose au public pre sent des de file s de mode pour personnes en situations de handicap de la formation avec ATHAMA fresque re alise e sur place avec 2 e tudiants en art visuel et plastique et une e tudiante en situation de handicap. Le sport et l’art ont e te hier vecteur d’inte gration, une journe e qui de l’avis des organisateurs aura porte les fruits , une ope ration qui sera suivie d’autres du me me type pour toucher le maximum de personnes valides ou non. Article C.CRATER (Mairie FDF du 25/6/12)

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Pour tout renseignement contacter :

CRESS Martinique

11, Avenue Frantz Fanon

1er e tage—Bellevue

97200 Fort-de-France

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Te l : 0596. 60 27 63 OU 0696. 20 78 72

Site internet: www.cress-martinique.net

Directeur de Publication : Louis-Fe lix LEDOUX Re dacteur en Chef : Louise-He le ne LEON

La Chambre Re gionale de l’Economie Sociale et Solidaire (CRESS) de la Re gion Martinique est

une association loi 1901 qui regroupe les re seaux de coope ratives, mutuelles, associations, fon-

dations et des grandes entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire.

La CRESS repre sente, de fend et anime l’Economie Sociale et Solidaire, en re gion, et met en place

des programmes d’actions au service du secteur et des adhe rents.

Conseil d’Administration

Bureau Pre sident : Louis-Fe lix LEDOUX

Vice Pre sident De le gue : Alex BONVENT

2e me Vice - Pre sident : Ge rard LACOM

3e me Vice - Pre sident : Fe lix MONTBRUN

Secre taire : Arlette FLAUN

Secre taire Adjointe : Miche le KAAKIL

Tre sorier : Yves BERTE

Tre sorie re Adjointe : Francette BELLAME

Administrateurs Paul BIENCONTENT

Jean Marc BUSSY

Gilles DUPIN de MAJOUBERT

Charles-Albert HELENON

Julien GOUAIT

Maryse JACQUES-GUSTAVE

Roger RENARD

Tony NARCISSE

Bruno SOREL

Colette TORIA

Vérificateurs aux comptes Fred JEAN-BART

Jose DINTIMILLE

Expert Comptable Sandra MARIE-JOSEPH

Historique

1983 Constitution sous forme d’association loi 1901 sous le nom G.R.C.M.A (Groupement Re gional des Coope ratives, Mutuelles et Associations) ;

1988 Changement de de nomination : le G.R.C.M.A devient C.R.E.S. Martinique (Chambre Re gionale de l’Economie So-ciale) ;

2004 Nouvelle de nomination : C.R.E.S.S. Martinique (Chambre Re gionale de l’Econo-mie Sociale et Solidaire de la Martinique.

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