Revue CADENCE: Forteresse

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Numéro 31 Printemps/Été 2010 Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets Relier les points Cible estivale pour le réseau étendu

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0Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets

Simulation aérospatialeInstruction facultative en haute technologie

Perfectionnement professionnel Pour les enseignants

Colonel commandant :« Le CIC en mode de transformation »

Relier les pointsCible estivale pour le réseau étendu

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 20102

DANS CE NUMÉRO

12 Êtes-vous prêts? Questions à poser et étapes à franchir pour se préparer à l’arrivée du réseau étendu des Organisations des cadets du Canada.

Maj Joel Templeman

13 Réorganisation du système FORTERESSE en septembre Une version plus conviviale de FORTERESSE ajoutera de la valeur à vos tâches et améliorera votre environnement de travail.

18 Indication claire de la voie de l’avenir N’attendez pas un an pour évaluer votre rendement par rapport aux priorités les plus critiques de votre corps/escadron. Fixez-vous des objec-tifs sur un horizon de 90 jours qui vous aideront à atteindre vos objectifs échelonnés sur un an.

Maj Robert Craddock

24 Professionnalisme, perfectionnement professionnel et leadership Les citoyens du Canada et vos collègues militaires comptent sur votre professionnalisme. Ce message est l’un de ceux que le Mgén Paul Hussey, nouveau colonel commandant de la Branche du CIC, veut transmettre aux officiers du CIC.

28 L’«adaptationraisonnable»récoltelesbénéfices Le Corps de cadets de l’Armée 9, London (Ont)., a récolté des bénéfices inattendus après avoir rempli son « obligation de prendre des mesures d’adaptation » à l’endroit d’un cadet de 14 ans qui souffre de fibrose kystique.

30 Fournir des compétences professionnelles au Programme des cadets – Deuxième partie Quatre officiers du CIC examinent comment ils mettent les compétences acquises dans leur emploi civil au service du Programme des cadets.

33 Gestiondesfinancesdesescadrons La marque d’un excellent comité de répondants est sa gestion compétente des finances d’un escadron. Un vice-président et trésorier de la Ligue des cadets de l’Air discutent de la planification et de la gestion des finances et des collectes de fonds pour l’escadron.

Bob Robert

36 Reconnaissance nationale pour l’instruction des cadets Les New Zealand Cadet Forces ont adopté une nouvelle approche pour faire face aux défis du recrutement et du maintien en poste des cadets.

Maj Bill Carruthers (NZCF)

40 Amélioration de l’instruction du Cadre des instructeurs de cadets (CIC) – Notre rendement L’Organisation de l’instruction du CIC a accompli beaucoup pour attein-dre son objectif d’offrir une instruction de grande qualité, dynamique, cohérente et pertinente aux officiers du CIC.

LCdr Darin McRae

Instruction aérospatiale facultative par simulationLes cadets de Breslau (Ont.) bénéficient d’un programme passionnant d’« Instruction aérospatiale facultative par simulation » dans une installation dernier cri ouverte aux cadets de l’Ontario.

Une première pour le perfectionnement professionnelEn décembre dernier, les dirigeants des écoles régionales d’instructeurs de cadets se sont réunis pour une séance de perfectionnement professionnel (PP) à Rigaud (Qc). Le rôle accru que jouera à l’avenir le PP dans l’instruction du CIC a été l’un des thèmes de la réunion.

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 3

PAGE COUVERTURE

Passionnant programme en perspective pour les cadets supérieurs Que veulent les cadets âgés de 16 à 18 ans et de quoi ont-ils besoin? Les répons-es à ces questions déterminent la conception et la mise au point d’une nouvelle instruction pour les cadets de cinquième et sixième années.

Ltv Michael Randell

DATES DE TOMBÉELes dates de tombée des numéros de l’automne 2010 et de l’hiver 2010-2011 sont respectivement le 4 juin et le 8 octobre. Le numéro de l’automne prochain sera exclusi-vement consacré à la commémoration du 100e anniversaire du CIC. Si vous désirez fournir un texte pour le prochain numéro ou si vous avez une idée d’article, veuillez com-muniquer longtemps d’avance avec la rédactrice en chef par courrier électronique, à l’adresse [email protected] ou [email protected] ou par téléphone, 905-468-9371.

BRAVO!Bravo! est une chronique de Cadence qui permet de reconnaî-tre les chefs dont les innovations, le dévouement et le ser-vice font une différence dans le cadre du Programme des cadets.

Ce numéro salue le Capt Cory Lohnes, officier régional de l’instruction pour les expéditions pour l’Unité régionale de soutien aux cadets (Centre) et commandant adjoint du Corps de cadets de l’Armée 1944 (génie électrique et mé-canique) à Creemore (Ont.). On a dit de lui qu’il était « la voix, l’inspiration et la motivation » derrière le programme des expéditions de la région du Centre. On a aussi dit qu’il savait déployer une énergie incroyable.

Nous vous invitons à soumettre vos propositions de candidat pour la distinction Bravo! à l’adresse de courrier électronique [email protected]. Assurez-vous que vos collègues recevront la reconnaissance qu’ils méritent.

DANS CHAQUE NUMÉRO4 Mot d’ouverture

5 Courrier

6 Bloc-notes

38 Point de vue

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Établir un lien entre les membres de la collectivité des OCCUn réseau national d’ordinateurs étendu permettra d’établir un lien entre les Organisations des cadets du Canada cet été. Découvrez comment cela vous tou-che. Ici, Jean-François Héroux et l’Adj Louis-Martin Farrier travaillent dans la salle des ordinateurs des OCC à St-Jean (Qc). (Photo de Cadence par l’Élof Dimitri Papadopoulos)

Maj Joel Templeman

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Bravo!

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 20104

Mot d’ouverture

Numéro 31, Printemps/Été 2010Cadence est un outil de perfectionnement professionnel destiné aux officiers du Cadre des instructeurs de cadets (CIC) ainsi qu’aux instructeurs civils du Programme des cadets. Les destinataires secondaires comprennent tous ceux qui participent au Programme ou qui s’y intéressent.

Le magazine est publié trois fois par année par les Affaires publiques – Chef – Réserves et cadets, au nom du Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens.

Les points de vue exprimés dans cette publi cation ne reflètent pas nécessairement l’opinion ou la politique officielle.

Cadence se réserve le droit de réviser les articles qui lui sont soumis.

Pour connaître la politique de rédaction, les lignes directrices de soumission d’articles, le numéro actuel ou les numéros précédents, veuillez visiter le site Web national, à www.cadets.ca. Sélectionnez « Bibliothèque » du menu de gauche, suivi « Le Cadre des instructeurs de cadets », puis « Cadence ». Vous pourrez alors cliquer sur l’option de votre choix.

Rédactrice en chef : Capt Kimberley Banaszkiewicz Officier d’état-major – Recherche – Programmes jeunesse Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens

Directrice de la rédaction :Marsha Scott, Antian Professional Services

RenseignementsRédactrice en chef, Cadence Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens Quartier général de la Défense nationale 101, promenade du Colonel-By Ottawa, ON K1A 0K2

Courriel :[email protected] [email protected] ou [email protected]

Téléphone : Tél. : 1-800-627-0828 Télécopieur : 613-996-1618

DistributionCadence est distribué par le Dépôt des publica-tions du Directeur – Operations de la chaîne d’approvisionnement (DOCA) aux corps et escadrons des cadets, aux unités régionales de soutien des cadets et à leurs sous-unités, aux cadres et officiers supérieurs de la Défense nationale et des FC ainsi qu’à certains membres des ligues.

Les corps et escadrons qui ne reçoivent pas Cadence ou qui désirent mettre leurs renseigne-ments à jour aux fins de la distribution doivent leur communiquer avec le conseiller cadets.

Traduction : Bureau de la traduction, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

Direction artistique : Directeur – Produits et services d’affaires DGM-10-04-00016 A-CR-007-000/JP-001

Au mois de juin der-nier, le Gén Walter

Natynczyk, Chef d’état major de la Défense, a déclaré : « La transformation est un chemi-nement et, tant au pays qu’à l’étranger, nous

devons adapter la culture, la doctrine,

l’instruction et l’or-ganisation aux réali-

tés et aux exigences de la prochaine décennie ».

En tant que membres des FC, les offi-ciers du CIC participent également à ce cheminement transformationnel. Selon le Mgén Paul Hussey, nouveau colonel commandant du CIC, le cadre d’activi-tés du perfectionnement professionnel des officiers du CIC est presque le même que celui des officiers des FC, même si ces premiers se préoccupent du « déve-loppement des jeunes » plutôt que de la « conduite de la guerre ». En effet, il comprend une base de leadership et de gestion, les piliers que sont l’instruction, les études, l’expérience et le développe-ment personnel, et une « idéologie pro-fessionnelle » ou un « ethos ».

La mission du Programme des cadets est d’aider, au moyen d’un programme com-munautaire dynamique, à développer les jeunes et à les préparer à l’âge adulte pour qu’ils soient capables de relever les défis de la société moderne.

Pour participer au « nouveau lea-dership » que mentionne le Mgén Hussey aux pages 24 et 25, les officiers du CIC doivent adhérer profession-nellement et moralement à la mission, diriger d’autres à faire de même, les motiver et les habiliter, tout en perfec-tionnant ou en améliorant leurs capa-cités de réussir.

Les officiers du CIC pourront réaliser leur mission seulement s’ils souscrivent au concept du perfectionnement pro-fessionnel comme un apprentissage se poursuivant toute la vie.

Certains chefs de cadets diront : « Je n’ai pas de temps à consacrer au perfection-nement professionnel » ou « j’en ai déjà trop à faire ». Pourtant, le perfection-nement professionnel ne se résume pas uniquement à une instruction officielle; c’est aussi des expériences quotidiennes, vécues dans le milieu de vie ordinaire comme dans le cadre du Programme des cadets. Il pourrait vouloir dire d’avoir à se conformer à la plus récente étude sur le développement des jeunes.

Candidate retenue pour Bravo!, le Capt Cory Lohnes écrit dans le présent numé-ro : « Nous sommes le produit de toutes nos expériences et nous ne pouvons pas dire où finit l’expérience et où commen-ce le produit ».

À l’appui de cette affirmation, il y a les quatre officiers mis en vedette dans l’ar-ticle intitulé « Fournir des compétences professionnelles au Programme des ca-dets – Deuxième partie » (page 30) et qui apportent aux cadets une formation et des aptitudes acquises à l’extérieur du Programme.

Outre l’expérience, l’instruction officielle au sein du CIC fait partie intégrante de la capacité de mener à bien la mission du Programme des cadets. C’est pour-quoi il importe de lire en page 40 les progrès accomplis par l’Organisation de l’instruction du CIC pour améliorer l’instruction.

Quoi qu’il en soit, il ne faut pas oublier d’enfiler dans le sac à fourbis la revue Cadence au moment d’emprunter la route de la transformation. Tout un panorama : la gestion financière de l’escadron, les préparatifs de réseautage informatique étendu ou les pratiques exemplaires au sein du Programme des cadets. Bonne route!

Depuis quelques années, les FC sont en mode de transformation.

Transformation du CICMarsha Scott

Le perfectionnement professionnel pourrait vouloir dire d’avoir à se conformer à la plus récente étude sur le développement des jeunes.

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 5

CourrIer

Je viens tout juste de lire le numéro d’automne 2009 de Cadence en ligne et je voulais vous dire que les officiers du CIC déployés en Afghanistan dans le passé et actuellement n’exercent pas tous des fonc-tions strictement civiles à la base aérienne de Kandahar. Certains d’entre eux sont déployés à diverses bases d’opérations avancées dans la ville de Kandahar et à l’extérieur.

Le Cpl Roger Caron et moi-même, Cpl Gary Hollender, avons tous deux été dé-

ployés à Kandahar avec la Gendarmerie royale du Canada intégrée à l’unité des FC et de l’U. S. Army, de mars à décem-bre l’année dernière. Le Cpl Caron fait partie du détachement de la GRC de Sherbrooke (Qc), et moi, de celui de Le-duc (Alb.).

Le Cpl Caron a été cadet et ensuite officier du CIC dans les années 1970, alors que j’ai été cadet, puis officier du CIC dans les années 1980. Je suis revenu au CIC en 2006.

Lui et moi, et beaucoup d’autres agents de police déployés en Afghanistan, étions soit cadets, officiers du CIC, ou les deux, et avons utilisé les compétences acquises au sein du Mouvement des cadets du Canada afin de nous acquitter de nos fonctions en Afghanistan.

Lt Gary Hollender Officier d’instruction adjoint Corps des cadets de l’Armée 2561 (Artillerie royale canadienne) Thorsby (Alb.)

Officiers anciens et actuels du CIC en Afghanistan

Hier, j’ai rencontré le Cplc José Pagli-nawan, un de mes anciens cadets qui a été appelé à servir en Afghanistan. Il m’a remercié pour l’article que j’ai rédigé sur lui dans Cadence (printemps/été 2009, « Des hommes d’honneur »).

Cadence encadrée

Je sais que, généralement, Cadence ne pu-blie pas de comptes rendus sur les récom-penses décernées aux cadets, mais notre situation est, à mon avis, suffisamment unique pour en justifier la mention.

Pour la première fois en 20 ans, un cadet a remporté deux prix lors de l’assemblée générale annuelle de la Ligue des cadets de l’Air (comité provincial de l’Ontario) à Toronto en octobre dernier. L’Adj 1 The-resa Hanna, cadet au sein de l’Escadron des cadets de l’Air 27 (Ville de London), a reçu le prix commémoratif Robert Snider

Un escadron rafle tous les prixpour son service communautaire excep-tionnel et le trophée de l’Association de l’ARC pour avoir obtenu la première place lors du concours d’art oratoire de 2009.

Pour couronner le tout, un autre cadet de notre escadron, le Sgt Jeffery Gillies, s’est vu décerner le prix David Kessler à titre de meilleur cadet dans le cadre du cours d’été d’entretien des aéronefs, et l’Escadron 27 a également reçu le trophée A. R. Cousins pour avoir démontré le niveau de compé-tence le plus élevé parmi les 35 escadrons du secteur de l’Ouest de l’Ontario.

Au risque de me vanter, j’ai reçu le prix d’excellence du Cadre des instruc-teurs de cadets pour la deuxième fois. Je consacre un minimum de 40 heures par semaine aux questions concernant les cadets, et mon travail me passionne. J’en suis à mon troisième commandement, et c’est un véritable privilège de travailler avec les cadets et de prendre part à leur perfectionnement.

Maj Sharon Tambeau Commandant, Escadron des cadets de l’Air 27 London (Ont.)

À partir de la gauche, le Cpl Caron, le Cpl Hollender et deux autres membres de la GRC tenant le drapeau de la GRC pour le Québec au camp Nathan Smith.

Le Cpl Hollender, en affectation à la Compagnie de police militaire 293 de l’U. S. Army, collabore à un largage humanitaire pour les enfants de la ville de Kandahar.

Il m’a dit que les collègues de son unité ont imprimé et encadré l’article, qui est maintenant accroché au mess des caporaux et soldats des Queens York Rangers, à Toronto. Cela fait plaisir à entendre!

Capt Paul Simas Commandant adjoint Escadron des cadets de l’Air 707 (Mgén Richard Rohmer) Etobicoke (Ont.)

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 20106

La région de l’Est a tenu sa septième journée annuelle du CIC le 10 avril au NCSM QUÉBEC (Mont Bénilde), à Bé-cancour, près de Trois-Rivières, orga-nisé par le Cercle des officiers du CIC, en collaboration avec l’École régionale des instructeurs de cadets et l’Unité ré-gionale de soutien aux cadets.

Conçu pour inciter les officiers à « voir grand » grâce à l’élaboration de straté-

gies efficaces pour accroître et maintenir les effectifs de cadets, établir des liens constructifs avec les administrations pu-bliques et scolaires, et prévoir des acti-vités sportives motivantes, l’événement comprenait des conférences données par des officiers du CIC et des spécialistes civils.

Le matin, les participants se sont dégour-dis et ont exercé leur imagination en ap-prenant à connaître des activités physi-

BloC-notes

Voir grand

La journée annuelle du CIC de la région de l’Est, destinée aux membres du Cercle des officiers du CIC, comprend des réunions, des ateliers, des conférenciers invités et des activités sociales.

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ques et des jeux intérieurs et extérieurs qui intéresseraient les cadets. En après-midi, deux ateliers ont eu lieu, l’une sur les pratiques gagnantes applicables aux unités, l’autre sur le travail de collabora-tion avec les municipalités et les écoles. L’assemblée annuelle du Cercle a fait suite aux ateliers, puis Camil Sanfaçon, éducateur québécois reconnu, a donné un exposé sur les approches adaptées aux adolescents d’aujourd’hui. La jour-née s’est terminée par un banquet pal-marès et une soirée dansante.

L’événement a permis aux commandants d’unité et à leurs équipes d’officiers, d’ins-tructeurs civils, de bénévoles et de prin-cipaux membres des comités d’appui de participer non seulement à une journée de formation professionnelle, mais aussi à un rassemblement de tous les interve-nants du Programme des cadets, tant des membres du CIC que des représentants de la collectivité. Cela a été une véritable occasion de renforcer les liens d’amitié et d’échanger.

Le Cercle a été fondé il y a sept ans en vue de rassembler d’anciens et d’actuels officiers du CIC et des partenaires civils du Pro-gramme des cadets dans un but de forma-tion. Constitué de près de 1 200 adhérents, il favorise aussi le sentiment d’appartenance et la fierté.

En route vers l’excellenceEn octobre dernier, l’Organisation de l’instruction du CIC (Org instr CIC) a atteint le niveau 1 dans le cadre du Programme d’excellence progressive de l’Institut national de la qualité (critères PEP® de l’INQ).

Pour atteindre ce niveau, on doit manifester un engagement envers l’amélioration continue et la mise en œuvre d’une stratégie à long terme as-surant la qualité de l’instruction don-née par l’organisation à l’échelle du Canada.

À la création de l’Org instr CIC en 2005, la haute direction a commencé à élaborer et à mettre en place au sein de l’organisation un cadre de gestion de la qualité (CGQ). « Le travail accom-

pli, fondé sur l’orientation stratégique de l’organisation, a permis d’atteindre cet important jalon », déclare le Lcol McNeil, officier supérieur d’état-major responsable des Politiques et instruc-tion (Personnel) au Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens.

L’équipe chargée de la mise en place du CGQ comporte des membres du Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens, des cinq Écoles régionales d’instructeurs de cadets, et un représen-tant de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Nord). Ces intervenants déter-minent les occasions qui se présentent et les mesures nécessaires pour con-tinuer à suivre la voie de l’excellence. Leur but est de remplir les critères PEP® de niveau 2 en manifestant une

connaissance étendue de l’approche en matière d’excellence, une amélioration et de bons résultats dans plusieurs do-maines clés.

Industrie Canada a créé l’INQ en 1992 comme organisme autonome et sans but lucratif pour favoriser l’avancement de l’excellence organi-sationnelle à l’échelle du Canada. Le cadre de gestion pour l’amélioration des activités, exhaustif et pratique, comporte quatre niveaux progressifs établissant l’excellence.

Article présenté par le Ltv David Pigeon, évaluateur du programme d’instruction au Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens. Il agit en tant que di-rigeant dans le cadre des évaluations du PEP® qui sont effectuées dans le cadre de l’Org instr CIC.

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 7

Pour doter les cadets d’un bagage d’ex-périences en matière de principes de vol, il n’y a rien comme faire participer l’escadron à un programme de modélisa-tion aéronautique.

Environ 14 escadrons à l’échelle du pays se sont prévalus du programme de mo-délisation aéronautique établi conjointe-ment par la Ligue des cadets de l’Air du Canada et les Modélistes aéronautiques associés du Canada (MAAC). L’activité s’est avérée un moyen abordable et in-téressant pour renforcer la composante « air » des cadets de l’Air.

Les MAAC ont développé un programme de modélisation progressif à l’intention des cadets, lesquels construisent et met-tent en vol des planeurs simples avant de passer au vol libre et aux modèles échel-les d’avion motorisés radioguidés. Dans la mesure du possible, les MAAC sont disposés à aider à l’instruction. Une des-cription détaillée du programme figure à l’adresse www.cpi-hamilton.ca/cadets/.

Inscrivez votre escadron au groupe des MAAC (Linda Patrick, [email protected]) et initiez-le au programme. La Ligue rembourse jusqu’à concur-rence de 300 $ les frais de matériel de modélisation à la réception d’un reçu d’achat transmis à l’adresse suivante : Ligue des cadets de l’Air du Canada, (CPO), 4900 rue Yonge, local 600, Toronto ON M2N 6B7.

L’Escadron des cadets de l’Air 696 Gol-den Wing de Blind River (Ont.), est l’un des escadrons ayant mis en œuvre un programme de construction de modèles d’avion. Les cadets font la démonstration du résultat de leur travail dans le gym-nase où ils défilent.

Un concours, tenu en mars, est une in-citation à veiller à ce que les plans soient respectés méticuleusement et que le processus de construction soit achevé exactement. À l’occasion de la revue cé-rémoniale annuelle, une récompense est accordée aux trois cadets dont le modèle est le mieux construit et fonctionne le mieux.

« Nos cadets ont la chance d’avoir l’ap-pui du club des modélistes d’appareils ra-dioguidés de la rive Nord (North Shore Radio Control Modelers), à Elliot Lake, en Ontario », déclare le Capt Darla Hennessey, commandant de l’escadron. « Ces hommes viennent donner un coup de main pour construire les planeurs simples et, deux fois par année, ils in-vitent les cadets à faire voler des avions radioguidés, ce qui n’est pas sans motiver les cadets. »

Article présenté par le Mgén (Retraité) William Paisley, coordonnateur Ligue des cadets de l’Air/MAAC

Bob Hickman, membre du club des North Shore Radio-Control Modelers, surveille le Cpl Brendan Folkes-Conrad de l’Escadron 696, qui fait fonctionner l’avion radioguidé du club.

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Programme de modélisation aéronautiqueBloC-notes

Du 9 au 15 mai

Compétition nationale d’adresse au tir

Grant Macewan university edmonton

Personne-ressource : Capt Cameron thompson

[email protected]

2010

Centenaire de la Marine canadienne

« Commémorons, célébrons et engageons-nous » Activités principales :

Spectacle itinérant Mélodies et matelots, un hommage

musical à « un siècle de service naval au Canada » prévu pour les mois de

mai à novembre

d’autres renseignements figurent dans le site

www.canadiannavy100.forces.gc.ca

Revues navales esquimalt, du 10 au 13 juin Halifax, du 1er au 3 juillet

Du 22 au 27 août (inclusivement)

Régates nationales des cadets de la Marine royale canadienne

Kingston (ont.)

Personne-ressource : Capc Peter Kay [email protected]

Du 25 août au 7 septembre

Expédition nationale (au pays) des cadets de l’Armée

sur la rive sud de terre-neuve

Personne-ressource : Capt dearick smith [email protected]

Du 3 au 22 octobre

Expédition nationale (internationale) des cadets

de l’Armée Au népal

(le camp de base du mont everest)

Personne-ressource : Capt Cory lohnes [email protected]

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 20108

Kyle avoue que le Programme des cadets a renforcé sa confiance et l’a aidé à grandir moralement.

Pour obtenir plus de détails sur le projet Shoes for Souls, veuillez communiquer avec Kyle par courriel ([email protected]), ou en composant le 902-858-2315 ou le 902-830-8392.

Article présenté par l’Ens 2 Tania Meloni, of-ficier adjoint des Affaires publiques, URSC(A)

Shoes for SoulsSi vous avez une paire de chaussures inu-tilisée qui pourrait encore servir, pensez à la donner à Kyle Warkentin, officier bé-névole chargé de l’instruction au pilotage (en attente d’une affectation au CIC), à l’Escadron des Cadets de l’Aviation roya-le du Canada 250 Vimy, à Halifax (N.-É). Il veut recueillir 50 000 chaussures.

En novembre dernier, Kyle a mis sur pied le projet Shoes for Souls (à l’instar de l’organisme de bienfaisance américaine Soles4Souls qui a distribué depuis 2005 plus de sept millions de paires de chaussures, nouvelles ou pres-que, dans plus de 125 pays). Avec sept bé-névoles qu’il a recrutés, il espère recueillir 25 000 paires de chaussures qu’il appor-tera à Lusaka (Zambie), au mois de juin. En exploitant les médias sociaux comme Facebook et Twitter, ainsi que Kijiji (un site Web qui met vendeurs, acheteurs et produits en relation avec les marchés par l’entremise de petites annonces), ce jeune homme de 19 ans a sensibilisé, par son projet, les gens de la région et du pays quant aux besoins des plus démunis dans des endroits comme le continent africain, Haïti et même le Canada.

En faisant un travail humanitaire avec son église en Zambie, au mois de mai dernier, Kyle s’est rendu compte directement des conditions de vie désespérées auxquelles certaines personnes devaient faire face quotidiennement. De nombreux Zam-biens ne portent pas de chaussures et s’ex-posent ainsi aux agents bactériologiques

infectieux, les personnes atteintes du VIH/SIDA en étant particulièrement sus-ceptibles. Un fois rentré au pays, Kyle a lancé le projet Shoes for Souls.

Étudiant à l’Université Dalhousie, Kyle est parmi les 25 jeunes Canadiens âgés en-tre 18 et 25 ans qui participent au Pro-gramme de mento-rat de l’Ordre du Canada, d’une durée d’une an-née, établi par Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, gouverneure géné-rale du Canada. Les candi-dats au programme sont choisis en fonction de leur engagement dans la collectivité et de leur intérêt de disposer d’un conseiller les inspirant sur la maniè-re de faire une différence dans la société. Le programme permet à des membres de l’Ordre du Canada de conseiller des jeunes dans leurs domaines d’intérêt. Le processus comprend deux journées de ren-contre à Ottawa avec le conseiller, suivies de séances de mentorat en ligne. Les can-didats sont invités également à se joindre à des séances de dialogue en ligne avec la gouverneure générale.

Kyle et un enfant, vêtu d’une chemise déchirée, en Zambie, au mois de mai dernier.

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lors d’une séance de perfectionnement professionnel tenue à rigaud (Qc) en décembre (page 22), les participants ont pris connaissance des données démographiques qui suivent.

• 97p.100desofficiersduCICtravaillentenligne.• 40p.100sontélèves-officiersouaspirantsdemarineet

sous-lieutenants ou enseignes de vaisseau de 1re classe; 38 p. 100 sont capitaines ou lieutenants de vaisseau; 3 p. 100 sont majors ou capitaines de corvette.

• 65p.100sontdeshommes;35p.100sontdesfemmes.• 78p.100ontétécadets.• Formation:28p.100ontundiplômed’étudessecondaires;

36,6p.100ontundiplômed’étudescollégialesoudeCEGEP;29p.100ontundiplômeuniversitaire.

• Profession:12p.100sontsecrétairesouadministrateurs;10 p. 100 sont techniciens de l’information; 20 p. 100 sont

gestionnaires; 8 p. 100 sont policiers, pompiers, etc. (sécurité publique); 12 p. 100 sont enseignants ou formateurs; certains officiers du CIC travaillent en construction, au foyer, dans le domaine des ventes, de la réparation, du marketing, dans la fonctionpublique,etc.;7p.100sontsansemploi.

• Ancienneté:32p.100ontde6à15ansd’ancienneté; 12p.100enontde16à30.

• Heuresconsacréesàlaformationobligatoire,parsemaine:30p.100consacrentde1à4heures;60p.100de5à12heu-res(40p.100de5à8heureset10p.100de9à12heures).

• Heuresconsacréesàlaformationfacultative,parsemaine:47p.100consacrentde1à4heures;30p.100de5à8 heures;10p.100de9à12heures.

• 94p.100desofficiersreconnaissentqu’unavantagedeleurtravail au sein du CIC est la possibilité de travailler avec les jeunes.

Démographie des officiers du CIC

BloC-notes

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 9

Le Capf Reddy, le Ltv Wojdylak et le Ltv Mackey prévoient une autre campagne fructueuse l’an prochain.

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d’instruction par excellence de l’Armée de terre, notamment pour l’entraînement au parachute de chute libre ou à ouverture automatique, les opérations de montagne et le cours d’éclaireur patrouilleur.

Tout a commencé lorsque le Capt Allen a communiqué avec le Capt Larry Hockin, officier d’administration à la Compagnie d’instruction du CISGTFC, pour obtenir l’autorisation d’utiliser une ressource pen-dant un exercice en campagne. Non seule-ment le Capt Hockin a donné son accord, mais il lui a aussi demandé s’il avait besoin d’autre chose. Le Capt Allen a mentionné la tour de simulation, ce à quoi le Capt Hockin a répondu qu’il y avait aussi le mur à paroi rocheuse et le mur pour la descente en rappel. Lorsque le Capt Allen s’est empressé d’accepter, le Capt Hockin a pris des dispositions pour recruter des bénévoles pour enseigner les techniques aux cadets et superviser l’activité.

Créer des liensEn novembre dernier, trente cadets su-balternes et dix cadets supérieurs super-viseurs du Corps de cadets de l’Armée 2818 The Hastings and Prince Edward Regiment de Belleville, en Ontario, ont fait de l’escalade de mur à paroi rocheu-se, activité facultative populaire chez les cadets, particulièrement chez les cadets de l’Armée qui, selon le Capt Larry Al-len, commandant, y voient une aventure typique de l’Armée. « C’est motivant et agréable, mais exigeant sur les plans du conditionnement physique, de la pensée critique et de l’endurance. »

Le Corps 2818 a sur les autres corps de cadets l’avantage d’avoir à sa disposition le mur à paroi rocheuse de la BFC Tren-ton, installation servant à l’entraînement des membres des FC en stage au Centre d’instruction supérieure en guerre terres-tre des Forces canadiennes (CISGTFC), anciennement le Centre de parachutisme du Canada. Le CISGTFC est le centre

Les bénévoles étaient des instructeurs d’es-calade tout à fait qualifiés. « Cela est très important, car la sécurité est essentielle dans notre organisation », déclare le Capt Allen. « Grâce à la générosité des mem-bres des FC, nos cadets subalternes feront annuellement l’escalade du mur à paroi rocheuse, tandis que nos cadets supérieurs pourront sauter de la tour de simulation et faire de la descente en rappel. »

Pour bien servir le Corps 2818, le com-mandant du CISGTFC a attribué au Capt Hockin la fonction d’Officier de liaison – Cadets. « Le Capt Hockin repré-sente un atout pour le corps de cadets », déclare le Capt Allen. « Il est bien au courant de ce que nous planifions pour l’année tout entière, et il prendra les dis-positions qui s’imposent. » Le CISGTFC s’est déjà engagé à entraîner les cadets su-périeurs sur la tour de simulation plus tard cette année.

ficier d’état major du Corps régional des cadets de la marine (région Atlantique), a communiqué avec le service de marke-ting national de Kent Building Supplies, entrepreneur en matériaux de construc-tion, sachant que l’entreprise appuie la collectivité et parraine des programmes qui favorisent la croissance et le dévelop-pement du Canada atlantique. Véritable incitation à la générosité, l’entreprise lui a fourni une souffleuse à neige comme prix de tirage.

Selon le Ltv Wojdylak, le secret du succès d’une activité-bénéfice est la persévérance : « Il faut être réaliste en matière d’objec-tifs, élargir le public cible, avoir du plaisir et, surtout, voir grand! » Pour sa part, le Capf Garrett Reddy, commandant de l’URSC(A), avoue que « le personnel de l’unité voit grand. L’an prochain, Valerie veut faire tirer au sort une voiture ».

Approuvée par le Conseil du Trésor et réservée aux fonctionnaires fédéraux, la CCMTGC se déroule annuellement de septembre à décembre. Consultez www.gcwcc-ccmtgc.org.

Article présenté par l’Ens 2 Tania Meloni

Des étoiles au sein de leur collectivité L’Unité régionale de soutien aux cadets (Atlantique) a amassé 10 000 $ dans le ca-dre de la Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada (CCMTGC), bien au delà de son objectif de 6 000 $, établissant ainsi que la persis-tance et l’innovation rapportent.

Même 6 000 $ était un objectif ambitieux pour l’unité basée à Halifax et dont les effectifs comptent un peu moins de 100 personnes, y compris les 14 membres du détachement de la Nouvelle-Écosse. En moyenne, les officiers du CIC et les mem-bres de la Force régulière, de la Force de réserve et du personnel civil ont donné 100 $ chacun.

« Cette contribution fera toute une dif-férence dans la vie de nombreuses per-sonnes », a déclaré le Ltv Wes Mackey, coordonnateur de la campagne. Selon lui, la CCMTGC est une excellente façon d’amasser des fonds pour des œuvres qui en valent la peine.

En quoi y a-t-il eu innovation et persévé-rance au juste?

Bien avant le début de la campagne d’automne, le Ltv Valerie Wojdylak, of-

BloC-notes

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201010

L’information sera mise à votre disposition en tout temps et sera plus facile d’accès.

Le Réseau étendu des Organisations des cadets du Canada (REOCC) a pour but de faciliter l’accès sécuritaire aux applica-tions du logiciel utilisé au sein des OCC et de fournir une interface conviviale ayant une désignation de sécurité de ni-veau « Protégé A ». Le nouveau système permettra de s’assurer que tous les rensei-gnements qui circulent et qui sont sauve-gardés sur le REOCC sont protégés et à l’abri des menaces venant d’Internet.

Certains éléments de ce réseau sont déjà en place depuis quelques années dans la plupart des unités régionales de soutien aux cadets (URSC), des centres d’instruc-tion d’été des cadets (CIEC) et des corps/escadrons de la région de l’Est. Ce projet vise à élargir le réseau aux corps/esca-drons restants, au Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens, et à toutes les écoles régionales d’instructeurs de cadets (ERIC).

Quelle incidence le REOCC aura-t-il sur vous?Quelle sera l’incidence de la mise à niveau et de l’élargissement de ce réseau sur les officiers du CIC des corps/escadrons et l’ensemble de l’organisation? Le REOCC permettra ultérieurement (lorsqu’il sera entièrement déployé) de vous aider à at-teindre vos objectifs opérationnels et à ré-duire votre fardeau administratif.

• Vous aurez accès à FORTERESSE v2 d’ici la fin août.

• Le réseau permettra d’améliorer la col-laboration et la communication pour les projets et d’autres tâches grâce à l’utilisation d’un ensemble commun d’applications.

• L’information sera mise à votre dispo-sition en tout temps et sera plus facile d’accès. Le REOCC peut contribuer à réduire grandement le temps de vos re-cherches d’information. De plus, il vous permettra de transférer de l’informa-tion de façon sécuritaire.

• Vous pourrez déménager n’importe où au Canada pour suivre une formation ou occuper un autre emploi sans avoir à modifier l’information de votre compte d’utilisateur. Par exemple, si vous dé-crochez un emploi dans un CIEC situé à l’extérieur de votre région ou si vous devez suivre une formation dans une autre ERIC.

• Nous nous dirigeons maintenant vers un système d’identificateur unique. Ainsi, lorsque vous vous connecterez au réseau, vous n’aurez qu’à entrer un seul nom d’utilisateur et un seul mot de passe pour accéder à toutes vos applica-tions et aux autres ressources, telles que FORTERESSE.

• En tant qu’utilisateur réseau autorisé, vous aurez accès à des lecteurs partagés communs qui contiennent des fichiers, des formulaires et des renseignements utiles.

• Vous serez en mesure de récupérer des fichiers perdus ou corrompus stockés sur les disques du réseau.

Pour obtenir des mises à jour, des rensei-gnements récents et des faits en bref au su-jet du REOCC, veuillez consulter l’adres-se suivante : www.cadets.ca/content-contenu.aspx?id=96182&LangType=3084.

manuel de l’utilisateurUn nouveau manuel national de l’utilisa-teur du REOCC a été publié en anglais et en français. Il comprend des directives complètes sur la façon de se connecter et des détails sur certaines des nouvelles ca-ractéristiques offertes sur les ordinateurs fournis aux OCC.

Comment remplir le formulaire de sécuritéVous devrez remplir le formulaire d’accès et d’autorisation d’accès au réseau national qui se trouve dans les nouvelles ordonnan-ces nationales sur la sécurité du REOCC. Votre URSC ou le bureau de services de TI de votre région vous communiquera, dans un proche avenir, les détails sur la fa-çon d’obtenir ces publications et les étapes à suivre.

ArtICle vedette

>OCC

Établir un lien entre les membres de la collectivité des OCC On procède actuellement à la mise en œuvre d’un réseau informatique national étendu dans l’ensemble du pays, à tous les niveaux des Organisations des cadets du Canada (OCC). Ce processus devrait se terminer avant cet été.

>>

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 11

Comptes d’utilisateur et mots de passeLe REOCC doit permettre d’assurer la responsabilisation et la vérification de tous les utilisateurs. Chaque membre devra donc ouvrir une séance en utilisant son propre compte d’utilisateur et son mot de passe individuel. Ceux qui ne possèdent pas de compte seront encore en mesure d’ouvrir une séance sur les ordinateurs des OCC à l’aide d’un compte local et d’un mot de passe générique, mais pourront seulement exécuter les fonctions associées à un logiciel de traitement de texte. Ce mode d’utilisation ne permettra pas aux utilisateurs d’accéder à Internet ou de se

servir des applications du réseau, telles que FORTERESSE ou le service de courriel.

RestrictionsLes fonctions du réseau sont limitées au traitement et au stockage de l’information désignée « Protégé A », et l’accès à Inter-net est filtré et surveillé. Certains fichiers ne seront pas partagés avec tous les utili-sateurs, et certaines fonctions et l’accès se-ront limités en s’appuyant sur le principe du besoin de connaître.

Les restrictions concernant l’accès aux sites Internet pourront être déterminées en fonction des politiques du MDN et des FC ou du contenu et de la pertinence en rapport avec les besoins opérationnels des

OCC. Toutes ces restrictions s’applique-ront de façon égale partout au pays.

Le but du réseau est d’« interconnecter les gens » à l’intérieur de la collectivité des OCC. Il revient à chacun de nous d’utiliser ce réseau afin d’accroître l’efficacité de notre collectivité et, finalement, d’améliorer le Programme des cadets pour tous.

En coulisseEn avril 2008, le ministère de la Défense nationale (MDN) et les Forces canadien-nes (FC) ont créé une organisation pour mettre en œuvre et appuyer la gestion et la technologie de l’information (GI/TI) le cadre du Programme des cadets. Celle-ci a pour fonction d’analyser, d’élaborer, de maintenir et de favoriser les technologies qui répondent aux besoins opérationnels des Organisations des cadets du Canada.

La nouvelle organisation est désignée sous le nom du Directeur – Planification et gestion des applications de l’entreprise (DPGAE) 8, et relève du Sous-ministre adjoint (Gestion de l’information).

La DPGAE 8 est formée du personnel des anciennes sections des TI des URSC et du D Cad & RJC. Elle comprend des membres du Service d’administration et d’instruction des organisations de cadets – des officiers du CIC et des militaires du rang – et des employés civils du MDN.

L’organisation, qui est sous la di-rection de Richard Marcotte, est composée de divers gestionnaires, analystes, techniciens et spécia-listes des services du do-maine des TI provenant de partout au pays. En plus de fournir un bu-reau de services dédié

aux TI pour les utilisateurs des OCC, la DPGAE 8 assure également le maintien des applications utilitaires nationales sui-vantes :

• FORTERESSE, base de données de renseignements sur les cadets;

• PASSERELLE , base de données de renseignements des centres d’instruc-tion d’été des cadets;

• CadetNet, application utilisée actuel-lement pour les courriels.

Voici d’autres projets en cours d’éla-boration :

• La mise à niveau de FORTERESSE v2 (combinant FORTERESSE v1 et PASSERELLE);

Ce projet vise à élargir le réseau aux corps/escadrons restants, au Directeur – Cadets et Rangers junior canadiens, et à toutes les écoles régionales d’instructeurs de cadets.

>• l’élargissement du REOCC;

• les services d’hébergement du site Web cadets.ca;

• la mise à niveau des logiciels de courriel et de collaboration.

En résumé, la mise en place de la DPGAE 8 a permis de créer un environnement qui favorise la synergie entre les OCC et l’en-semble de la collectivité des TI au sein du MDN et des FC aux quatre coins du pays. L’équipe est fière de servir les OCC et annoncera de nombreux changements très intéressants en matière de TI dans un proche avenir.

Le Capt Mathieu-Michel Coulombe, responsable d’équipe du project FORTE-RESSE v2, rencon-tre les membres de son personnel en vue du lancement qui aura lien en août.(Photo de Cadence par l’Élof Dimitri Papadopoulos)

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 11

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201012

Voici quelques questions que devraient se poser tous les corps et escadrons (à part de ceux de la région de l’Est) – de même que les étapes qu’ils devraient suivre – afin d’être prêts à cette infrastructure en plein expansion.

•Moncorps/escadrona-t-ilactuel-lement accès à Internet haute vitesse?

Si la réponse est non, vous devez commu-niquer avec le bureau de services de TI de votre région pour connaître la façon de vous connecter à Internet haute vitesse dans votre bâtiment. Bien qu’un branchement par liaison commutée permette d’accéder à Internet, il est fortement recommandé de bénéficier d’un accès haute vitesse afin de garantir le meilleur fonctionnement pos-sible du REOCC et des applications qu’il contient, telles que FORTERESSE. (Pour obtenir la liste des personnes-ressources,

ArtICle vedette

Êtes-vous prêts?

veuillez consulter l’adresse suivante : www.cadets.ca/areyouready).

• Est-cequejepossèdeunecotedesécurité valide, à tout le moins au niveaudefiabilitéapprofondie?

Tous les utilisateurs qui accèdent aux res-sources du réseau (y compris le compte lo-cal hors Internet) doivent posséder au moins une cote de fiabilité approfondie valide pour se servir du système informatique. Pour obtenir de l’aide, veuillez communiquer avec votre URSC, par l’entremise de votre chaîne de commandement.

• Est-cequejepossèdeuncomptesur le REOCC?

Un compte distinct devra être créé pour chaque membre du personnel nécessitant un accès à Internet ou à FORTERESSE. Votre URSC ou le bureau de services de TI de votre région vous renseignera sur la pro-cédure à suivre à cet effet avant l’été 2010.

Un formulaire d’accès au réseau sera inclus dans la trousse d’enrôlement de tous les nouveaux membres qui procèdent à leur

enrôlement ou à leur ré-enrôlement. Ce for-mulaire sera traité avec les autres documents d’enrôlement.

• Lesordinateursportatifsdontdis-posemoncorps/escadronsont-ilsconfiguréspourpermettrel’accèsà ce réseau?

La réponse est : pas dans tous les cas. La majorité des ordinateurs portatifs fournis aux corps/escadrons doivent être mis à jour manuellement en utilisant la nouvelle con-figuration logicielle normalisée commune à l’échelle nationale. Cette modification logicielle fournira les outils requis pour se connecter au REOCC de façon sécuritaire. Votre URSC ou le bureau de services de TI de votre région communiquera avec votre corps/escadron pour lui transmettre les di-rectives précises à suivre en vue d’achever la mise à niveau avant l’été 2010.

Si vous avez répondu « oui » à toutes les questions ci-dessus, vous êtes prêts pour la mise en œuvre du REOCC dans votre corps/escadron.

Maj Joel Templeman

L’OAIC12-41,Utilisationacceptabled’InternetauseindesOCC,estunenouvelleOAICquiremplacerabientôtl’OAIC11-07,Utilisationacceptable d’Internet – Programme des cadets.

la nouvelle oAIC améliorée fournit une orientation claire et concise à tous les utilisateurs réseau des oCC. les sections ajoutées pré-cisent les types d’activités autorisées et interdites.

Ce qui ressort avant tout de cette oAIC, c’est qu’il faut toujours se comporter de manière professionnelle. Que ce soit en ligne ou en personne,vousdevezprojeteruneimagepositivedesFC,duMDNetdesOCC.

Vousremarquerezpeut-êtrequel’OAIC12-41n’interditpasl’utilisationdesressourcesduMDN(c.-à-d.,lesordinateurs,Internet,etc.)aux fins de certaines activités personnelles. Par exemple, la section sur les utilisations autorisées énonce clairement qu’un utilisateur peut communiquer avec des amis et des membres de la famille, effectuer des opérations bancaires en ligne, accéder aux nouvelles et beaucoup plus, tant que ces activités sont d’une durée raisonnable et n’interfèrent pas avec ses fonctions officielles. Cela est conforme auxautrespolitiquesduMDN,notammentlaDOAD6001-1.

Ilsepeutquelesutilisateursconstatentcertainesrestrictions,carlesréseauxduMDNetdesFCsontdotésd’undispositifdefiltrageet de surveillance qui gère l’accès à Internet. Ce dispositif est nécessaire soit pour la sécurité (informatique ou personnelle) ou pour le rendement (vitesse) du réseau. les utilisateurs ne peuvent donc pas accéder à tous les sites ou à toutes les applications. les réseaux duMDNetdesFCsontessentiellementdestinésàunusageprofessionnel,etl’usagepersonnel(lecaséchéant)constitueunavantagesupplémentaire pour l’utilisateur. Pour en apprendre davantage au sujet des politiques sur l’utilisation légitime d’Internet, veuillez consulter les publications suivantes :

DOAD 6001-1, Utilisation légitime d’Internet, de l’intranet de la Défense, d’autres réseaux électroniques et d’ordinateurs

DOAD 2008-0, Politique d’affaires publiques

DOAD 2008-6, Diffusion d’information sur Internet

DOAD 7023-0, Éthique de la Défense

Au moment où le Réseau étendu des organisations des cadets du Canada (REOCC) se prépare à un déploiement national, bon nombre d’officiers du CIC et d’instructeurs civils (IC) se posent la question suivante : « Suis-je prêt? ».

L’OAIC 11-07 fait peau neuve

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 13

FORTERESSE passera bientôt à une nouvelle version, qui a été mise au point pour suivre l’évo-lution constante des processus des Organisations des cadets du Canada (OCC).

La deuxième version (v2) de FORTE-RESSE est d’une conception plus robuste qui permet une utilisation plus conviviale, et a été élaborée par des spécialistes de la DPGAE 8 en collaboration avec d’autres membres des OCC afin de répondre à nos besoins.

La deuxième version, qui sera en vigueur en septembre, remplacera la première, tout en offrant des caractéristiques simi-laires, mais dans un modèle amélioré et enrichi. Elle permettra entre autres de gérer les données sur les cadets, les pro-motions, la participation, les résultats de l’instruction, les récompenses et les qua-lifications. De plus, elle servira à gérer les unités, à établir le calendrier des activités et à vérifier l’assiduité des cadets.

La deuxième version [de FORTERESSE] permettra d’accroître la qualité du travail des utilisateurs tout en améliorant leur

environnement de travail.

en tout temps aux résultats des centres d’instruction d’été des cadets (CIEC).

L’architecture de FORTERESSE a été entièrement remaniée, surtout en vue d’élargir sa portée. Finalement, FORTE-RESSE v2 permettra d’accroître la quali-té du travail des utilisateurs, tout en amé-liorant leur environnement de travail.

La transition de la première à la deuxiè-me version se fera le plus harmonieuse-ment possible dans les corps/escadrons, puisque la plupart des données existantes de l’ancienne version seront systémati-quement transférées à la nouvelle. Par conséquent, si les données de la première version sont à jour, celles de la deuxième le seront également.

Le compte à rebours avant le lancement de la FORTERESSE v2 est déjà commencé.

Pour vous aider à vous préparer, le Centre d’aide et de ressources est en ligne depuis avril, et abonde d’outils de formation et de réponses à vos questions. Vous devrez visiter ce site Web fréquemment, car d’autres outils seront ajoutés au fur et à mesure qu’évolue le projet FORTERES-SE v2, et surtout à compter de maintenant, jusqu’en septem-bre. Le moment venu, votre Unité régionale de soutien

aux cadets (URSC) vous fournira de plus amples renseignements sur le lancement de la FORTERESSE v2. Toutefois, vous pouvez déjà visiter le Centre d’aide et de ressources pour en apprendre davantage au sujet de FORTERESSE v2 et du pro-cessus d’auto-formation (www.cadets.ca/FORTERESSEv2).

En attendant qu’arrive l’application FORTERESSE v2, vous pouvez poser vos questions ou formuler vos commentaries à l’attention de votre URSC, ou pour le biais de votre chaîne de commandement.

FORTERESSE – C’est à nous d’y voir. Soyez prêts! Apprenez comment procé-der à www.cadets.ca/soyezpretpourFORTE-RESSE v2.

en septembre

L’application a été conçue pour facili-ter le travail des utilisateurs et les aider dans l’exercice de leurs fonctions. Par exemple, elle contient des avis person-nalisés qui s’affichent automatique-ment pour aider l’utilisateur à mainte-nir ses données à jour.

FORTERESSE sera ultérieurement utilisée à tous les niveaux des OCC, pour ainsi réduire le fardeau adminis-tratif. Par exemple, on pourra affecter un cadet à un cours d’été en s’appuyant sur les données saisies par son corps/escadron. En outre, étant donné que toutes les données sur les cadets se-ront centralisées dans FORTERES-SE, les corps/escadrons auront accès

De gauche à droite, M. Denis Desnoyers, le Capt Mathieu-Michel Coulombe, responsible d’équipe, le Ltv Joé Mantha et le Capt Éric Gendron veulent faire en sorte que le passage à FORTERESSE v2 se fasse de la façon la plus transparente que possible. (Photo de Cadence par l’Élof Dimitri Papadopoulos)

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Réorganisation du système

Page 14: Revue CADENCE: Forteresse

CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201014

« C’est une façon peu coûteuse de donner à tous les cadets, de la nouvelle recrue au cadet inscrit au niveau cinq, l’occasion de « prendre

les commandes » […]. » …LCol Ronald Gowing

PrAtIQues exeMPlAIres

facultative par simulationinstruction aerospatiale

En fait, le programme est véritablement une « introduction à l’aérospatial par si-mulation » (IAS), une expérience d’ap-prentissage pratique hors classe qui met en valeur l’instruction de normes nationales offerte aux cadets de l’Air. Le programme a été conçu par le Lcol (retraité) Ronald Gowing, ancien réserviste et ancien com-mandant du l’Escadron Tutor, comme une option d’instruction à titre gratuit pour les cadets de l’Air de tous les échelons, et est réalisé dans la Regional Community Aerospace Facility (installation d’aérospatial commu-nautaire régionale), relativement nouvelle, à l’aéroport de la région de Waterloo, près de Breslau.

Avec des ressources limitées (un unique si-mulateur de vol), l’escadron a mis sur pied un modeste programme d’aérospatial en 1998 comme une option d’activité pratique pour les cadets de l’Air. Le programme a évolué au fil du temps et comprend main-

tenant une capacité de neuf modules de simulation, notamment la fuséonautique, la robotique, l’électronique, l’avionique, l’astronautique et la simulation spatiale.

Le déménagement du l’Escadron Tutor dans de nouveaux locaux, soit au LCol Ronald Gowing Cadet Youth Development Centre (centre de développement jeunesse des ca-dets), a eu l’effet d’accélérer la croissance du programme. (Voir l’encadré latéral à la page 16.) En 2004, on y a ajouté l’instal-lation d’aérospatial communautaire régio-nale et trois salles de classe pour offrir un espace adéquat au programme d’aérospa-tial amélioré.

DécollageLorsque l’IAS pour cadets de l’Air a pris son essor, les cadets de l’ensemble de l’On-tario y ont eu accès. « C’est une façon peu coûteuse de donner à tous les cadets, de la nouvelle recrue au cadet inscrit au niveau cinq, l’occasion de « prendre les comman-des » et d’éprouver la sensation de contrô-ler un aéronef en vol », déclare le Lcol Gowing, qui continue de donner de son temps comme civil au l’Escadron Tutor et qui gère tous les programmes d’IAS. Une

équipe de bénévoles du Centre ensei-gnent l’aviation et l’aérospatial.

En peu de temps, le programme accueillait plus que des cadets en s’ouvrant à des classes d’élèves on-tariens. En juin 2007, une classe d’élèves de septième et huitième années, de Cambridge (Ont.), lançaient les premiers leur propre programme d’expérience aéros-

patiale scolaire. Le programme était des-tiné aux élèves en âge d’admissibilité aux Programme des cadets de l’Air. À présent, une semaine de juin est réservée pour les élèves de sixième, septième et huitième an-nées des écoles publiques ou séparées de la région de Waterloo en vue de leur par-ticipation au programme à l’installation aérospatiale communautaire.

L’installation de haute technologie dispose de salles de classe, d’une salle d’exercices, de bureaux, d’un centre des opérations, etc. En 2008, on y a ajouté des modules, soit un véhicule aérien sans pilote, la technique des satellites et l’électronique de l’espace. L’installation comprend aussi un centre exhaustif pour le contrôle de missions, un poste de pilotage muni de 32 simula-teurs de vol, un simulateur de contrôle de la circulation aérienne, un simulateur de contrôle d’un véhicule aérien sans pilote et un simulateur comportant un poste de pilotage Hawker-De Havilland à deux pla-ces et écrans cathodiques multiples pour l’instruction du personnel navigant.

Simulateurs de volLe poste de pilotage est un environnement de simulateurs intégrés en réseau permet-tant aux cadets de choisir un scénario de vol en solo, en formation, de vol acroba-tique ou de recherche et sauvetage. Les simulateurs sont une occasion intéressante de mettre en pratique la matière apprise en classe.

« Les 32 simulateurs ne suffisent encore pas », déclare le Lcol Gowing. « Nous som-mes obligés d’établir des programmes de

Il n’y a rien comme d’« occuper le bon espace au bon moment ». C’est en effet le cas des cadets de l’Escadron des cadets de l’Air 822 (Tutor), à Breslau (Ont.), qui bénéficient des installations de ce genre au Canada pour le programme facultatif d’instruction en aérospatial par simulation.

14

L’Adj 1 Goran Mihajlovic (depuis promu) pilote le simulateur avancé du programme d’IAS. Il s’est inscrit à l’université pour devenir ingénieur spatial au sein des FC.

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 15

Les cadets du l’Escadron (Orillia) participent au programme d’introduction à l’aérospatial par simulation (IAS) à l’installation aérospatiale communautaire régionale, gérée par le Centre de dévelop-pement jeunesse des cadets.

<groupes selon lesquels un groupe pratique le vol simulé tandis que l’autre apprend la planification de vol. »

Centre de contrôle de missionsIci les cadets gèrent les composantes du vol qui assurent le succès d’un lancement dans l’espace et d’un retour à la terre, les voya-ges à la Lune ou à la planète Mars faisant partie de l’expérience des cadets.

En construction« La construction de notre simulateur de véhicule spatial interplanétaire « True North » progresse lentement », déclare le Lcol Gowing. « La majeure partie du module de commandement est terminée et nous travaillons sur le module de génie aérospatial. » Le simulateur de véhicule compte 60 pieds de long et est muni de modules intérieurs de grandeur nature, accueillant un équipage de 12 personnes. Il comporte un module de commande-ment et de contrôle, un module de génie aérospatial et un module soutien-vie en milieu spatial. Le module soutien-vie com-prend un phytotron du monde réel pour la culture de plantes et de végétaux servant à nourrir les astronautes pendant le long vol à Mars. Un véhicule d’atterrissage à deux places a été ajouté à la partie inférieure du véhicule principal. Au cours de la simu-lation, le véhicule d’atterrissage se déga-gera du véhicule principal et « atterrira » sur Mars. Le lancement de simulateur est prévu pour la fin de cette année.

RobotiqueLes cadets participant au module de robo-tique dans le cadre de l’IAS apprennent la théorie de base de la robotique. Le vrai

travail, cependant, consiste à construire un bras robotique. À l’instar des astronautes, les élèves apprennent les procédures avant de les informatiser. Ils exploitent leurs connaissances pour employer de petits bras robotiques à bord du simulateur de véhicule spatial. Les cadets inscrits au ni-veau 4 ont construit un véhicule à six roues radiocommandé qui se promènera sur la surface martienne muni de deux caméras vidéo sans fil. Le véhicule est conduit à dis-tance et transmet des séquences vidéo au véhicule spatial.

Fusées – Conception, construction et lancementLes cadets conçoivent et font des tirs d’es-sai de fusée à l’aide d’un logiciel de lance-ment, disposant de moyens télémétriques précis pour peaufiner le réglage du concept avant de construire la fusée. Rien ne moti-ve davantage l’étude des mathématiques et des sciences de l’espace que le lancement d’une fusée qui atteint sa cible.

Contrôle de la circulation aérienneLes cadets reçoivent une instruction sur les communications radio et les procédures de contrôle de la circulation aérienne. Le simulateur leur fait vivre une expérience réaliste du radar et des opérations de tour de contrôle. Un nouveau « radar » est in-tégré en réseau à l’ensemble des 32 simula-teurs de vol et pose un réel défi aux cadets contrôleurs aériens dans leur gestion du trafic aérien simulé.

Le Sgt Jacob Bailey fait fonctionner le bras robotique. Récemment promu au rang d’adjudant de 2e classe, le cadet de l’Escadron Tutor a été accepté pour de la formation de pilotage au Collège du Sault-Ste-Marie cet automne.

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Les simulateurs sont une occasion intéressante de mettre en pratique la matière apprise en classe.

suite à la page 16

Page 16: Revue CADENCE: Forteresse

CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201016

Simulation de véhicule aérien sans piloteLa simulation de véhicule aérien sans pi-lote a commencé en 2008 avec l’ajout du simulateur de poste de contrôle au sol et un véhicule radiocommandé réel lancé à la main. L’apprentissage des cadets se fait au moyen de la simulation d’opéra-tions civiles, y compris des missions de recherche et de sauvetage, des patrouilles de l’Arctique, de lutte contre la drogue et de surveillance de la sécurité frontalière. Un modèle d’aéronef doté d’un système aéroporté d’alerte et de surveillance, dont les ailes s’étendent à une longueur de cinq pieds, a été ajouté. Ce dernier comprend

Concepteur de l’IASlorsque le lcol Gowing devient commandant de l’escadron Tutor, les cadets s’entraînent dans l’écurie d’une ancienne laiterie du xIxe siècle, située à l’aéroport.

Croyant que l’installation était « moins qu’idéale pour des activités jeunesse », il dirigea une équipe communautaire de bénévoles ent-housiastes pour amasser des fonds et construire un centre jeunesse qui pourrait accueillir des cadets.

Ce centre devait être non seulement le « chez soi » des cadets, mais aussi un endroit de développement pour les jeunes de la collectivité, et où l’on offrirait sans frais à l’ensemble de la jeunesse des activités auxquelles participer pour réussir à devenir des membres productifs de la société, peu importe les circonstances sociales, économiques, ethniques, religieuses ou familiales.

Le Lcol Gowing (retraité), en compagnie de l’astronaute Chris Hadfield.

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suite de la page 15

L’Adj 1 Adam Picard apprend les procédures de poste de pilotage au moyen du simulateur d’instruction du véhicule spatial. Le cadet s’est inscrit au col-lège pour devenir ingénieur d’entretien d’aéronefs au sein des FC.

PrAtIQues exeMPlAIres

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 17

une caméra numérique radiocomman-dée. Celui-ci s’insère dans le cadre de l’exercice d’instruction en temps réel.

Recherche et sauvetage (SAR)Les cadets s’entraînent au moyen d’équi-pement de recherche électronique de fine pointe qui réunit des procédures de recher-che au sol et aérienne. En simulation, à la suite de la réception d’un signal d’émetteur de localisation d’urgence (ELT), il est pos-sible de faire appel à 16 aéroports dans le cadre d’un effort de recherche. À cet effort s’ajoute celui d’une équipe de cadets de re-cherche au sol du monde réel qui maintient un contact radio constant avec l’équipe du simulateur. L’équipe au sol utilise une an-tenne de radiogoniométrie et des récepteurs

radio pour repérer un signal d’instruction ELT émis selon les mêmes coordonnées (GPS) que celles de l’équipe de simulation.

Électronique, avionique et satellitesLes cadets ont l’occasion d’en apprendre davantage sur les systèmes satellite. L’équi-pe d’aérospatial a construit deux systèmes de communication qui transmettent par faisceau laser des signaux modulés par la

suite de la page 15

le but était de donner aux jeunes un sentiment de compétence, d’utilité, d’appartenane et d’autonomie, tous des éléments considérés comme étant nécessaires à une vie constructive. Au cœur de cette approche, il y a avait le concept que tous les jeunes ont besoin d’occasions qui favorisent leur développement. en adoptant l’aviation, la technologie aérospatiale et l’apprentissage des sciences de l’espace comme moyen de joindre les jeunes dans la collectivité, le Centre vient aider les cadets à atteindre leurs objectifs.

la construction du Centre de développement jeunesse des cadets, achevée grâce aux efforts de bénévoles et de la collectivité dans son ensemble, et sans fonds publics, a permis au lcol Gowing d’élargir le contenu du programme et d’offrir aux cadets le programme option-nel d’IAs. Même si ce programme avait été conçu pour les cadets, il n’a pas fallu longtemps pour qu’il devienne accessible à la collectivité environnante et plus éloignée.

LeLcolGowingatravaillépendant24ansentantqu’officierdesaffairespubliquesdelaForceaérienne,puishuitansaucommandementdu l’escadron tutor. Il entreprend une cinquième année de participation aux programmes d’enseignement de l’Agence spatiale cana-dienneetd’instructeursauxiliairesdelaForceaériennedesÉtats-Unis.Ilarécemmentcomplétéuneinstructiond’instructeurenaérospa-tialdel’ASC,àSaint-Hubert(Qc),etd’instructeurenaviationetenaérospatialdel’AirForceAuxiliary,àArlington,enVirginie.

rotary International a accordé au lcol Gowing et à son épouse, Bonnie, le titre de de « membres Paul Harris » en raison de leur dévoue-ment auprès des jeunes.

parole, du centre de contrôle de missions vers le simulateur de véhicule spatial en passant par un satellite de simulation.

« Globalement, le nombre de membres à l’escadron s’est accru et les cadets dévelop-pent des aptitudes tout en s’amusant », dé-clare le Lcol Gowing.

« Cette installation offre une excellente mise en application des composantes spatiales et aérospatiales enseignées dans le cadre du programme obligatoire », renchérit le Capt Andrea Onchulenko, officier d’état-major du développement du programme des cadets de l’Air au Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens. « Cet effort fantastique pourrait motiver un cadet à poursuivre une carrière dans l’espace et à contribuer à changer la façon de vivre de l’avenir. »

Le Sgt Jesse Grubb enseigne à des cadets supérieurs du l’Escadron Tutor dans le nouveau centre d’opérations.

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201018

Pour y arriver, vous devez établir des objec-tifs : quelques idées d’objectifs triennaux, un ensemble précis d’objectifs annuels et quelques bons objectifs à atteindre en 90 jours.

Pourquoi 90 jours? Cette période suffit pour accomplir quelque chose de signifi-catif et correspond environ au temps né-cessaire pour créer le sentiment qu’il est impératif de continuer d’avancer. Cela est également conforme à la manière de fonctionner de la plupart des corps/esca-drons (période de trois trimestres) et à la façon dont la majorité des gens planifient leur vie (sur une base saisonnière). Vous ne pouvez donc pas attendre une année com-plète avant de déterminer si votre rende-ment est bon ou faible en rapport avec les priorités les plus importantes pour votre équipe.

Une définition claire de la voie à suivre pour votre corps/escadron permettra :

• de communiquer vos intentions – l’orientation que vous prévoyez prendre avec l’équipe dans un proche avenir;

• de mobiliser les intervenants essentiels, plus particulièrement votre personnel clé, afin de concevoir le plan et de pren-dre les mesures nécessaires en vue de réussir;

• de concentrer les efforts de tous les par-ticipants, en précisant là où les efforts doivent être déployés d’abord et avant tout;

• de vous aider à mesurer et à évaluer vos efforts.

Pour vous assurer d’avancer sur la voie tracée, vous devez tenir compte des qua-tre facteurs suivants : que voulez-vous accomplir (résultats); en quoi est-ce im-portant (valeur); comment y parviendrez-vous (prochaines étapes); et quels éléments feront l’objet d’un suivi (jalons).

QUE SOUHAITEZ-VOUS ACCOMPLIR?Vous devez définir les résultats visés en vue de les obtenir. À cette fin, décrivez claire-ment ce que vous voulez accomplir. Exa-minez les options et déterminez ensuite les tâches à effectuer pour chaque prio-

rité stratégique. Posez-vous des questions, telles que :

• Quels problèmes pouvons-nous résou-dre dans les 90 prochains jours pour obtenir une amélioration significative?

• Quelles occasions pouvons-nous saisir dans les 90 prochains jours pour ap-porter notre contribution?

• Quels changements pouvons-nous ap-porter dans les 90 prochains jours pour améliorer le programme ou notre ca-pacité d’en concevoir un autre ultérieu-rement?

Établissez des objectifs qui se renforcent l’un l’autre, en prenant appui sur les réus-sites antérieures, et qui s’harmonisent avec les objectifs à long terme.

N’essayez pas d’atteindre plus de trois à cinq objectifs à la fois ou il semblera que tout a le même degré d’importance. Il y a toujours des choses à faire ou des chan-gements à apporter dans un corps/esca-dron. La répartition des objectifs en blocs de 90 jours permettra à votre équipe de se concentrer sur les mesures à prendre dans l’immédiat. De plus, les objectifs semble-

PErFECtIONNEMENtDESOFFICIErS

À titre de commandant (cmdt), il vous incombe de tracer clairement la voie à suivre pour votre corps ou escadron.

Maj Robert Craddock

Vous ne pouvez pas attendre une année complète avant de déterminer si votre rendement est bon ou faible en rapport avec les priorités

les plus importantes pour votre équipe.

Indication claire de la voie de l’avenir

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 19

ront davantage réalisables que des objec-tifs mesurés uniquement à la fin de l’année d’instruction en cours.

En quoi est-ce important? L’acceptation des objectifs est générale-ment plus facile lorsque l’équipe a été ame-née à participer à leur élaboration. Si cela est impossible, soyez conscient des raisons qui vous ont poussé à choisir ces objectifs, car les autres voudront les connaître avant de s’engager à les atteindre avec vous. Si votre justification n’est pas suffisamment claire ou valable à leurs yeux, vous ne réussirez pas à susciter leur participation. Préparez-vous à expliquer la raison pour laquelle vous avez privilégié ces objectifs contrairement à d’autres.

Comment y parviendrez-vous? Malgré l’exhaustivité du plan – et en dépit du sentiment d’urgence créé par les objec-tifs de 90 jours – vous risquez d’accomplir peu si vous ne déterminez pas les prochai-nes étapes.

Les prochaines étapes fournissent une orientation claire pour les efforts et les me-sures nécessaires, et un moyen d’évaluer la compétence et l’engagement de ceux qui accomplissent le travail. Elles représentent

les mesures les plus cruciales ou les plus immédiates pour permettre à l’équipe d’avancer.

Pour vous aider à déterminer les prochai-nes étapes, posez-vous les questions sui-vantes :

• Que pouvons-nous faire maintenant?

• Que pouvons-nous faire cette semaine?

• Que pouvons-nous faire ce mois-ci?

L’engagement à l’égard de la voie tracée est tributaire de la réussite et de l’élan du projet. Si vous souhaitez véritablement ob-tenir l’appui nécessaire, assignez des tâches aux membres de votre équipe et aidez-les à les accomplir avec succès.

Répondez à leurs préoccupations concer-nant les prochaines étapes en précisant les éléments suivants :

• les pratiques exemplaires – les exigen-ces et les attentes en matière de com-portement;

• les pouvoirs – leur pouvoir d’agir et d’influer;

• les ressources – mises à leur disposition pour les aider à accomplir leurs fonc-tions correctement;

• les éventualités – les plans établis pour gérer les problèmes qui peuvent se présenter.

Quels éléments feront l’objet d’un suivi?Vous et les autres devez connaître la po-sition de l’équipe vis-à-vis des objectifs. À cette fin, il vous faudra mesurer les progrès réalisés quotidiennement.

L’atteinte de jalons permet d’alimenter les efforts en cours en présence d’obstacles et d’autres demandes de travail.

Décidez des éléments qui feront l’objet d’un suivi. Mieux encore, laissez les mem-bres du personnel choisir les éléments desquels ils feront un suivi, tenez-vous au courant à cet égard et faites rapport de vos constatations régulièrement en utilisant des supports visuels pour attirer l’attention des membres de votre personnel et d’autres in-tervenants clés du corps/de l’escadron.

Si vous adoptez les objectifs de 90 jours et faites preuve de rigueur à ce sujet, vous constaterez qu’il sera plus facile de main-tenir votre élan en vue d’atteindre les ob-jectifs annuels de votre corps/escadron et tout au long de la voie à suivre.

Le Maj Craddock est l’officier du CIC de secteur de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Prairies). Il compte également parmi les partenaires de Key Consulting Group Inc. de Calgary.

La répartition des objectifs en blocs de 90 jours permettra à votre équipe de se concentrer sur les mesures à prendre dans l’immédiat.

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201020

Le Capt Lohnes agit à titre d’officier ré-gional responsable de l’instruction sur les expéditions à région du Centre. Il est également commandant adjoint et officier responsable de l’instruction du Corps de cadets de l’Armée 1944 (génie électrique et mécanique) de Creemore, en Ontario, qui est sous le commandement du Capt Zablocki.

Plusieurs officiers ont approuvé la candi-dature proposée par le Capt Zablocki.

Si vous dressez une liste des qualités les plus recherchées de la part d’un officier du CIC, vous remarquerez que vous avez là la description du Capt Lohnes », de dire le Maj Kimberly O’Leary, commandant de l’École régionale d’instructeurs de ca-dets (Centre). « Il est le modèle de ce que nous voulons pour notre programme, et il place toujours les besoins des cadets, du programme et de ses collègues avant les siens. Il est le leadership charismatique incarné! »

« Il y a de ceux qui restent assis sur les cô-tés et d’autres qui font toute la différence. » ajoute le Maj Jacqueline Pepper, officier de l’instruction des cadets de la région. « Lorsque je pense au Capt Lohnes, les mots suivants me viennent à l’esprit : passionné, enthousiaste, engagé, dynami-que, loyal et énergique », dit-elle. « Vous n’avez qu’à participer à un exercice d’ex-pédition avec lui, puis vous en ressortez

en vous disant : « Je crois et j’appuie ce programme, grâce à des officiers tels le Capt Lohnes ». »

« Le Capt Lohnes a la capacité naturelle de motiver les cadets et le personnel, même lorsque les conditions sont loin d’être idéales », mentionne le Capt Phil Lusk, instructeur à temps partiel à l’École régionale d’instructeurs de cadets (Centre), qui connaît le Capt Lohnes depuis plus de 15 ans. « Il est capable de convaincre qui-conque qu’il est possible de prendre plaisir à effectuer un portage d’un kilomètre lors d’une journée froide et humide ».

Le Capt Melanie Lantaigne, autre ins-tructrice d’expédition au même endroit, connaît le Capt Lohnes depuis 10 ans et affirme qu’il est un modèle de compor-tement pour la collectivité des cadets de l’Armée. « Il donne l’exemple, qu’il soit en train de pagayer dans les rapides, d’encou-rager un cadet effrayé qui se trouve pour la première fois au pied d’une paroi rocheuse ou d’organiser une formation visant le per-fectionnement professionnel de ses instruc-teurs d’expédition », dit-elle. « Il travaille d’arrache-pied à la planification des pro-chaines expéditions et à l’amélioration des expéditions existantes. Vous pouvez comp-ter sur lui pour vous remonter le moral, re-pousser vos limites et vous aider à affronter vos peurs et à atteindre vos objectifs. »

Le Capt Nicole Stark, officier responsa-ble de l’instruction sur les expéditions à l’URSC (Prairies), mentionne que le Capt Lohnes est la voix, l’inspiration et la moti-vation derrière le programme Expédition de la région du Centre. « L’inlassable dé-vouement et l’enthousiasme constant dont il fait preuve envers le programme, les ca-dets et ses collègues officiers sont en corré-lation directe avec l’immense succès de la formation à l’expédition dans la région. Le résultat ne serait pas le même sans lui. »

ServiceLe Capt Lohnes s’est joint au Programme des cadets en tant que cadet au début des années 1980 et a effectué une grande partie de son service comme cadet com-mandant du Corps de cadets de l’Armée 1944. Il a recommencé à travailler pour le Programme à titre d’instructeur civil en 1995 après avoir terminé ses études uni-versitaires, et est devenu officier du CIC l’année suivante. « Je suis comblé par mes fonctions depuis », dit-il.

Il a exercé pratiquement toutes les fonc-tions imaginables au sein du Corps 1944, notamment celle de commandant, d’agent d’administration et d’officier d’approvi-sionnement. Il a été l’instructeur respon-sable de l’examen national de certification d’étoile pendant 11 ans, l’entraîneur de l’équipe de tir à la carabine à air comprimé pendant neuf ans et l’agent de première

BrAvo!

« Vous pouvez compter sur lui pour vous remonter le moral, repousser vos limites et vous aider à affronter vos peurs et à atteindre vos objectifs. » …Capt Lantaigne

Le Capt Lohnes sur la rivière Petawawa du-rant une séance d’entraînement pour les cadets et les officiers avant l’expédition esti-vale de la région du Centre.

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« Tous ceux qui connaissent le Capt Cory Lohnes – cadets ou officiers du CIC – s’efforcent de toujours donner le meilleur d’eux-mêmes », dit le Capt Richard Zablocki, qui a proposé la candidature du Capt Lohnes pour le prix Bravo! « C’est là la caractéristique première d’un véritable leader. Le Capt Lohnes est un homme dévoué, très vaillant et doté d’une énergie inépuisable », ajoute le Capt Zablocki.

Une energie inepuisable <

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responsabilité de l’équipe d’orientation et de l’équipe de drill de précision pendant quatre ans. Il est également l’instructeur de descente en rappel, l’officier de sécurité du tir, l’instructeur de canotage de base, le chef d’expédition en canot, l’instructeur des opérations par temps froid et l’instruc-teur en secourisme du corps.

Le Capt Lohnes a rempli de nombreux rô-les de soutien à la formation au cours des années dans les centres d’instruction d’été des cadets. Si l’« action » était implicite dans une activité, il y participait à divers niveaux de commandement – que ce soit comme chef d’excursion dans des eaux en mouvement ou officier de tyrolienne.

Il a pris part au Tattoo des cadets cana-diens en 2000, à l’expédition internatio-nale des cadets de l’Armée de 2005, à l’ex-pédition nationale de 2008 et au Grand prix canadien de tir à air en 2008. Il a éga-lement été l’entraîneur-chef de l’équipe nationale de tir à la carabine au Bisley en 2009. De plus, il a occupé différents pos-tes d’instructeur/d’instructeur principal d’une myriade de cours donnés à l’ERIC (C) depuis 1999, et a pris part à de nom-breux projets spéciaux.

DévouementLe dévouement du Capt Lohnes s’expli-que en partie par le fait qu’il est persuadé de l’« effet incommensurable et positif » que le Programme des cadets peut avoir sur la vie d’une personne – qu’il s’agisse d’un cadet ou d’officier du CIC.

Il renvoie à sa propre expérience à titre de preuve. Même si de nombreuses com-posantes de son éducation, de sa forma-tion et de sa carrière (y compris en tant qu’enseignant de niveau secondaire, pro-

fesseur d’un collège, directeur d’entreprise et responsable de programmes de loisirs) ont contribué à son développement, il est d’avis que c’est la formation reçue dans le cadre du Programme des cadets qui lui a permis de perfectionner ses aptitudes socia-les et cognitives, ainsi que ses compétences en matière de leadership. « Nous sommes le fruit de toutes nos expériences », dit-il, « et nous ne pouvons établir une distinc-tion entre l’expérience et le résultat. »

Il mentionne que les commentaires que lui et d’autres officiers du CIC reçoivent cou-ramment d’anciens cadets – manifestation spontanée de gratitude et confirmation de l’influence du Programme des cadets sur leur vie – continuent de renforcer ses convictions à l’effet que le Mouvement des cadets du Canada est hors du commun, et que le fait d’être officier du CIC est une expérience fort enrichissante.

Le Capt Lohnes est particulièrement convaincu de la valeur de la formation par l’aventure et de l’enseignement sur le terrain. « Il n’existe aucun meilleur moyen que le Programme des cadets pour rendre ce type d’expérience possiblement trans-formationnelle accessible au plus grand nombre de personnes possible », dit-il.

Le Capt Lohnes a vécu tellement de bel-les expériences au sein du Programme des cadets qu’il lui est difficile de citer la plus significative : était-ce rencontrer, à titre de membre de l’équipe nationale de tir à la carabine, Son Altesse Royale le prince Phi-lip en 1988, ou le rencontrer une deuxiè-me fois l’été dernier lorsqu’il était l’entraî-neur-chef de l’équipe? Était-ce d’observer la compétition à laquelle participait le sergent-major régimentaire de son Corps, ou de voir ce même cadet être nommé en 2008 et en 2009 à titre de SMR du Centre

Le Capt Lohnes explique à des cadets une démonstration de canotage donnée par le Capt Christine Hannan et le Capt Melanie Lantaigne sur la rivière Petawawa durant un entraîne-ment préalable à l’expédition.

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Le Capt Lohnes aide le cadet Jesse Keann à entretenir le feu de camp à James Bay Frontier durant la première expédition de l’hiver 2008 de la région du Centre.

<d’instruction d’été des cadets de Borden, en Ontario (une première pour un cadet)? Ou était-ce de regarder, à l’occasion du Tattoo en 2000, les cadets de son équipe de descente de rappel effectuer une des-cente parfaite en chute libre à partir des chevrons du colisée Copps à Hamilton, en Ontario, ou de voir, à maintes reprises, un cadet réussir une descente en rappel d’un mur d’une hauteur beaucoup moins éle-vée peu après avoir dit : « Je ne peux pas y arriver »?

Dolena Matthews, ancienne cadette dont parle le Capt Lohnes ci-dessus, dit qu’il est un mentor – une main qui vous at-trape lorsque vous tombez, pour vous relever. « Il ne vous donnera jamais les réponses », dit-elle. « Il vous motivera plutôt à les découvrir. Je ne crois pas que je serais qui je suis aujourd’hui sans son orientation et son soutien. Tout ce dont il s’attend de vous en retour, c’est que vous fassiez de votre mieux. »

Dernier motLe Capt Lohnes encourage les autres offi-ciers du CIC à communiquer, autant que possible, leurs sentiments à l’égard du Programme des cadets, et de ses avanta-ges, de même que le rôle qu’ils sont appe-lés à jouer au sein de ce dernier. « Notre vie et notre situation changent, mais tant et aussi longtemps que nous croirons à la valeur de ce Programme et que nous souhaiterons en faire partie – peu im-porte notre capacité d’engagement du moment – nous trouverons probablement une solution pour y arriver. Vous n’avez pas à quitter entièrement le système si vous n’êtes plus en mesure de répondre à toutes les exigences d’un poste dans un corps/escadron. »

Toutes les photos par le Lt Diego Alvarez-Ossa.

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201022

PErFECtIONNEMENtDESOFFICIErS

me, perfectionnement professionnel et lea-dership » du Mgén (retraité) Paul Hussey de Kingston (Ont.), colonel commandant du Cadre des instructeurs de cadets et an-cien Directeur général – Réserves et cadets (page 24). Au nombre des autres conféren-ciers invités, citons le M. Alan Okros du Collège des Forces canadiennes de Kings-ton, qui a traité de « L’apprenant adulte et les différences entre les générations », et Mme Andréa Legros, du Collège militaire royal de Saint-Jean, qui a parlé des « Prati-ques de coaching ».

Le Col Craig Fletcher, Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens, a informé les participants de la « Stratégie sur la

condition physique au sein du CIC » et le Lcol Tom McGrath, conseiller de la Bran-che du CIC, a présenté « Les défis liés au leadership chez les jeunes d’aujourd’hui ».

L’activité comprenait des séances en petits groupes (dirigées par des animateurs) sur l’apprentissage des adultes, le coaching (dans le contexte du personnel d’instruc-tion) et les pratiques et outils d’évaluation. D’autres séances ont été tenues sur l’ac-quisition de compétences en animation, la gestion de classe, l’utilisation du multimé-dia en classe, la dynamique en matière de groupe, et le mentorat.

Lt(N) Paul Fraser

Le personnel d’instruction des écoles régionales d’instructeurs de cadets (ERIC) de l’ensemble du Canada s’est rassemblé pour la toute première fois pour une séance officielle de perfectionnement professionnel (PP). L’activité a connu un succès retentissant et a mis en évidence le rôle prépon-dérant que doit jouer le PP dans les futurs cours d’instruction du CIC.

Environ 160 officiers du CIC, y compris un contingent considérable du Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens (D Cad & RJC), se sont réunis à Rigaud (Qc) entre le 1er et le 5 décembre. Les par-ticipants ont assisté à des présentations qui portaient sur une variété de thèmes, allant de la qualité de l’organisation de l’instruc-tion du CIC et du remaniement de cette dernière, à la théorie actuelle de l’appren-tissage des adultes, à l’apprentissage par l’expérience, à l’évolution des effectifs d’of-ficiers du CIC et aux styles d’apprentissage personnels.

Parmi les points saillants de la séance, men-tionnons la présentation « Professionnalis-

Environ 160 officiers du CIC ont assisté à la séance.

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« Nous avons acquis le titre de chef de file, et, une fois acquis, notre devoir en tant que dirigeants est de nous assurer d’évoluer pour rester efficace. »

…Capt Joni Jean, instructrice à temps partiel à l’ERIC (Centre).

Une première pour le perfectionnement professionnel

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 23

But de l’activité« Cette activité représentait une excellente occasion pour communiquer à l’interne, ainsi qu’avec un auditoire plus vaste d’in-tervenants, au sujet d’un certain nombre d’aspects différents des activités du CIC », mentionne le Maj Richard Butson, respon-sable de la conception et de l’élaboration de l’instruction du CIC à la D Cad et RJC. « Nous voulions également insister sur le perfectionnement du leadership par le biais du mentorat de la part de la collecti-vité des FC en général ». Le Maj Butson dit espérer que les participants partage-ront leur expérience avec l’ensemble de la population du CIC.

Rétroaction des participantsLe Capt Greg Deveau, instructeur à temps partiel à l’École régionale d’instructeurs de cadets (Atlantique), du Centre d’ins-truction de la Nouvelle-Écosse, et agent d’administration du Corps des cadets de l’Armée 2444 (comté de King) d’Alders-hot, en N.-É., est l’un des participants qui a fait circuler les messages à ses pairs et à son commandant.

D’après le contenu des messages qu’il a reçus, il a mentionné qu’il s’agissait d’une époque formidable, car les officiers du CIC ont un rôle pivot à jouer dans la réussite de la Branche et du Mouvement des cadets du Canada dans son ensemble. « Nous gérons la Branche du CIC à l’aide d’une structure de gouvernance améliorée et de meilleures politiques de gestion du person-nel (ressources humaines). Nous disposons du Conseil consultatif de la Branche et avons maintenant notre propre colonel commandant ».

Le Capt Deveau a dit que la présentation du Mgén Hussey, « Lisez tout », a égale-ment eu un impact. « En tant qu’officiers du CIC, nous n’avons pas toujours l’occa-sion de suivre une instruction supplémen-taire ou de participer à des séminaires de perfectionnement professionnel », a-t-il mentionné. « Une grande partie de notre perfectionnement se fait donc en lisant, en participant et en nous préparant à appren-dre toute notre vie durant ».

De plus, la présentation du Mgén Hussey a touché une corde sensible chez le Capt Joni Jean, instructrice à temps partiel à

l’ERIC (Centre). Selon elle, un des points clés était que le professionnalisme au sein du CIC requiert un effort permanent et n’est pas une qualité qui s’acquiert du jour au lendemain. Nous avons acquis le titre de chef de file, et, une fois acquis, notre devoir en tant que dirigeants est de nous assurer d’évoluer pour rester efficace. Les actions d’un officier ont une incidence po-sitive ou négative sur l’ensemble de l’orga-nisation et c’est pourquoi nous devons tous travailler en collaboration pour accroître le professionnalisme au sein du CIC.

Le Capt Jean dit avoir apprécié d’acquérir des connaissances dans les domaines de l’apprentissage des adultes, y compris la théorie sur l’andragogie (stratégie d’appren-tissage axée sur les adultes) et son incidence sur la façon dont les instructeurs donnent leurs cours. « Selon moi, le fait de repenser à cette séance lors de la planification des cours m’a permis d’être mieux préparée pour ceux que je donne à l’ERIC. »

Le Capt Jean, qui est également l’officier d’approvisionnement à l’Escadron des ca-dets de l’Air 822 (Tutor) de Breslau (Ont.), et pilote de familiarisation au Centre de vol à voile du Sud de l’Ontario, à Welland (Ont.), ajoute : « Notre responsabilité, à titre d’officiers du CIC, d’accroître notre professionnalisme ne s’arrête pas au mo-ment où nous enlevons nos uniformes, quit-tons un cours d’instruction ou terminons une séance de coaching avec un cadet. Il est de notre devoir de favoriser l’autoper-fectionnement, que ce soit par le biais d’un cours, de l’enseignement à l’extérieur du Programme des cadets ou de l’ouverture à un large éventail d’expériences grâce aux-quelles nous pourrons apprendre et ap-profondir nos connaissances. Cependant, s’il n’y a pas de professionnalisme, rien de tout cela n’a de l’importance ». Elle a men-tionné que l’énoncé du Mgén Hussey avec lequel elle était le plus d’accord était que : « La compétence sans professionnalisme est synonyme de médiocrité ».

« Une grande partie de notre perfectionnement se fait donc en lisant, en participant et en nous préparant à

apprendre toute notre vie durant. » Capt Deveau, Centre d’instruction de la Nouvelle-Écosse

« La compétence sans professionnalisme est synonyme de médiocrité ».

…Mgén Hussey, colonel commandant du CIC

Les officiers du CIC ont bénéficié de nombreuses occasions pour interagir et travailler ensemble lors de la séance de PP.

Le Capt Deveau mentionne que le message principal qu’il a retenu en partant était : « Préparez-vous au changement. Ne restez pas en retrait. Participez activement au développement de la Branche du CIC ».

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201024

« Le fait de porter l’uniforme et d’accepter une commission de la Reine entraînent des conséquen-ces », mentionne le Mgén (retraité) Paul Hussey, colonel commandant de la Branche du CIC, lors d’une réunion d’officiers du CIC tenue en décembre dernier à Rigaud, au Québec. Il ajoute : « Les citoyens canadiens et vos collègues en uniforme comptent sur votre professionnalisme ».

Dans le numéro d’automne 2005 de Cadence, le Mgén Hussey, alors comman-dant de l’Académie canadienne de la Défense, disait à nos lecteurs : « Le gou-vernement du Canada a confié aux FC la gestion du seul organisme jeunesse qu’il parraine. Les FC ont délégué cette res-ponsabilité à leurs officiers du CIC […] et je m’attends, à l’instar de tous les pa-rents du pays, à un certain degré de pro-fessionnalisme au sein du CIC ».

Lors de la première séance de perfection-nement professionnel organisée par le personnel de direction national, le Mgén Hussey a saisi l’occasion pour réitérer son point de vue sur le professionnalisme, le perfectionnement professionnel et le lea-dership des officiers du CIC.

Parmi les messages qu’il a transmis, on retrouve les suivants :

Il signale qu’un changement stratégique s’opère dans l’approche du leadership des FC depuis 1997. Il déclare que Ser-vir avec honneur : La profession des armes au Canada constitue la base philosophique et doctrinale de toutes les politiques de per-fectionnement personnel et professionnel des FC.

Le Mgén Hussey cite un passage de la publication dans lequel les membres de la profession sont décrits comme des person-nes qui « possèdent un ensemble systéma-tique et spécialisé de connaissances et de savoir-faire militaires, acquis par l’éduca-tion, la formation et l’expérience. Ils appli-quent cette expertise avec compétence et objectivité dans le cours de leurs missions ». De plus, ils partagent un ensemble fonda-mental de valeurs et de croyances formant l’ethos militaire qui les guide dans leur tâche et leur permet de maintenir un lien de confiance privilégié avec la population canadienne.

Le maintien de la profession « passe par le leadership », dit le Mgén Hussey. La profession est maintenue grâce aux politi-ques et programmes, au perfectionnement professionnel, à l’histoire, au patrimoine et aux traditions et à l’autoréglementation.

Le « nouveau leadership »Le Mgén Hussey définit le « nouveau lea-dership » de la façon suivante : « Diriger, motiver et habiliter de manière à ce que la mission soit accomplie avec profession-nalisme et éthique, et chercher en même temps à développer ou à améliorer les capacités qui contribuent au succès de la mission ».

• Le Cadre des instructeurs de cadets, qui célèbre ses 100 ans de service, a connu beaucoup de succès et a fait preuve d’un grand professionnalisme. Les officiers du CIC devraient tous être fiers de ce qui a été accompli jusqu’à maintenant.

• Aujourd’hui, en s’appuyant sur cette réussite, les officiers du CIC doivent être « en mode de transformation », proces-sus auquel ils sont engagés dans le cadre de la profession des armes au Canada.

• Le processus consiste maintenant, pour vous, à accroître votre professionnalisme et à en solidifier les bases au moyen de la communication stratégique à l’interne comme à l’externe.

• Le processus consiste maintenant, pour vous, à favoriser le développement du leadership au sein du CIC pour mieux préparer les membres du CIC qui ac-ceptent d’assumer les responsabilités de leadership et de gestion, de porter l’uniforme des FC et d’occuper le rang associé à ces responsabilités accrues.

Définition d’une « profession »Selon le Mgén Hussey, une profession com-prend les caractéristiques suivantes :

• Il s’agit d’un groupe exclusif et identi-fiable.

• Elle repose sur un ensemble de connais-sances théoriques.

• Elle entraîne une responsabilité spéciale à l’égard de la société.

• Elle est gouvernée par un code d’éthi-que qui est réglementé par les mem-bres de la profession, jugé légitime par la société et compris par les membres de la profession.

Professionnalisme, perfectionnement professionnel et leadership

Les officiers du CIC doivent être « en mode de transformation », processus auquel ils sont engagés dans le cadre de la profession des armes au Canada.

Mgén Hussey

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PErFECtIONNEMENtDESOFFICIErS

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 25

Dans le contexte militaire, cela signifie de réaliser les objectifs militaires (acquérir des compétences et faciliter l’initiative), de projeter les valeurs canadiennes (assurer un comportement professionnel et éthi-que), de s’occuper des troupes sous son commandement (susciter l’engagement et honorer le contrat social), de se conformer aux lois fédérales (assurer la transparence et la responsabilisation) et de refléter la société canadienne (tenir compte de la diversité). Un certain nombre de publi-cations des FC précisent le cadre du lea-dership au sein des FC, notamment Ser-vir avec honneur; Le leadership dans les Forces canadiennes : Doctrine; Le leadership dans les Forces canadiennes : Fondements conceptuels; Le leadership dans les Forces canadiennes : Diriger des personnes; et Le leadership dans les Forces canadiennes : Diriger l’institution.

Le Colonel commandant mentionne que la maîtrise de l’ensemble de connaissances communes qui unifie tous les membres de la profession s’échelonne sur toute la carrière. « Les recrues sont d’abord expo-sées à cet ensemble de connaissances dont l’ampleur et la portée s’élargissent au fur et à mesure. »

L’ensemble de connaissances profession-nelles des officiers du CIC est axé sur le « développement des jeunes » plutôt que sur le « combat ». Cependant, tous les autres éléments du cadre de perfection-nement professionnel sont les mêmes, y compris les fondements du leadership et de la gestion, les piliers de l’instruction, de l’éducation, de l’expérience et de l’autoperfectionnement, ainsi que le sum-mum de l’« idéologie professionnelle » ou de l’« ethos ».

Le Mgén Hussey a posé la question sui-vante : « À sa 100e année d’existence, le Cadre des instructeurs de cadets en est-il à un point critique? » Il est essentiel, selon lui, que les officiers du CIC réfléchissent à cette question. Pourquoi? « Ce n’est pas le temps de nous reposer sur nos lauriers, puisque nous procédons maintenant à l’intégration des militaires du rang res-ponsables de la qualité et des militaires du rang dans le programme en raison de la création du Service d’administration et d’instruction des organisations de cadets », dit-il. « À un moment où les exigences en matière de professionnalisme et de per-fectionnement professionnel devien-nent plus strictes dans le reste des FC, les officiers du CIC doivent se familiariser de nouveau avec leurs responsabilités et les renforcer, à titre d’officiers commissionnés des FC et de dirigeants des jeunes Canadiens et d’autres membres du programme sous leur supervision. »

« Le public est certai-nement influencé par sa perception de la compé-tence des forces militaires dans l’exécution de leurs rôles »,

ajoute le Mgén Hussey. « Du point de vue des Canadiens, ce qui importe aussi c’est la façon dont les membres de la profession accomplissent leurs tâches. En d’autres termes, les militaires doivent satisfaire aux attentes du public en ayant toujours un comportement et une conduite exemplai-res. À cette fin, il faut veiller avec vigilance à ce que le militaire professionnel canadien serve toujours son pays avec honneur. »

L’ensemble de connais-sances professionnnelles des officiers du CIC est axé sur « le développe-

ment des jeunes » plutôt que sur le « combat ».

Il existe quelques différences importantes dans le contexte du CIC, mais, au niveau fondamental, la majorité de ces pratiques s’appliquent à nos officiers du CIC.

Il définit un dirigeant efficace dans les FC par la responsabilité, le savoir-faire, l’iden-tité et l’idéologie professionnelle. Tous ces éléments l’aideront à :

• garantir l’accomplissement des tâches;

• s’occuper de ses troupes;

• penser et à agir en fonction de l’équipe élargie;

• prévoir les changements nécessaires et à personnifier l’idéologie professionnelle dans tout ce qu’il fait.

Perfectionnement professionnel au sein du CIC« Cela ne s’acquiert pas du jour au lende-main », dit le Mgén Hussey en parlant du perfectionnement professionnel. « Il s’agit d’un processus cumulatif qui permet aux militaires d’acquérir, avec le temps, les qualifications professionnelles, l’identité et la compréhension nécessaires. »

À partir de la gauche, le Col Craig Fletcher, Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens, le Mgén Hussey et le Cmdre Roger MacIsaac, Directeur général – Réserves et cadets, répondent aux questions du public lors de la discussion d’officiers supérieurs sur le leadership.

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Le Capt Fred Clancy, officier re-sponsable du Centre d’instruction du Nouveau-Brunswick (BFC Gagetown) de l’ERIC (Atlantique) profite d’une présentation dans le cadre d’une séance de perfectionnement professionel.

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Page 26: Revue CADENCE: Forteresse

CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201026

La compréhension des attentes et des besoins des cadets âgés de 16 à 18 ans est notre force motrice.

Ltv Michael Randell

Les comités de rédaction chargés du remaniement du Programme des cadets entament leur dernière année. C’est pourquoi nous travail-lons actuellement à la conception et à l’élaboration d’un programme d’instruction à l’intention des ca-dets de cinquième et de sixième années.

La compréhension des attentes et des be-soins des cadets âgés de 16 à 18 ans est no-tre force motrice.

L’instruction de qualification de maître-cadet, niveau 5 ou phase 5 sera un pro-gramme structuré, mais souple, et intéres-sant dans le cadre duquel les cadets seront appelés à assumer une plus grande part de responsabilité à l’égard de leur propre ap-prentissage et avancement en vue d’obte-nir la qualification. À ce niveau, l’instruc-tion est essentiellement une formation en cours d’emploi (FCE) au cours de laquelle les cadets se voient donner ou cherchent des occasions concrètes pour perfectionner leurs connaissances et leurs compétences.

L’équipe de conception a pris en compte un certain nombre de facteurs lors de l’examen de la situation des cadets de ce niveau, notamment :

• Ils sont soumis à des contraintes su-périeures sur le plan de leur horaire en dehors du Programme des cadets, telles que le travail, l’école, le sport et d’autres activités hors programme.

• Ils doivent assumer beaucoup plus de responsabilités qu’auparavant en ce qui touche le fonctionnement de leur corps/escadron. Leurs responsabilités peuvent inclure la planification, l’or-ganisation et la réalisation d’activités, l’instruction de groupes et l’exercice de fonctions de direction dans le domaine de l’administration, de l’approvision-nement, etc.

• Les jeunes s’adaptent aux technologies et à la mondialisation comme jamais auparavant.

• Ils effectuent la transition de l’enfance vers l’âge adulte.

L’instruction de qualification de maître-cadet, niveau 5 ou phase 5 respectent une structure similaire à celle des années antérieures, mais certaines composantes ont été supprimées ou ajoutées en vue de mieux s’adapter aux besoins des cadets.

Instruction obligatoireÀ ce niveau, l’instruction obligatoire est seulement offerte lorsqu’il est nécessaire d’expliquer au cadet des concepts non étu-diés antérieurement et requis dans l’exer-cice de ses fonctions.

En raison des contraintes de temps aux-quelles ces cadets font face, ils ont besoin d’une formation qui leur offre une certaine souplesse. L’instruction obligatoire com-prend moins de 12 périodes prévues au cours des séances d’instruction du corps/de l’escadron.

Deux nouveaux objectifs de rendement (OREN) ont été ajoutés : l’OREN 513

Passionnant programme en perspective pour les cadets supérieurs

InstruCtIon des CAdets

En tant que cadets seniors, le Sgt Michael Lanctôt, à gauche, et le Sgts Étienne Fournier assument de plus grandes respon-sabilités au sein de l’Escadron des cadets de l’Air 643 de St-Hubert (Qc). Ici, ils mènent un exercice de survie. (Photo de Cadence par l’Élof Dimitri Papadopoulos)

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 27

Plusieurs cadets seniors, comme l’Adj 2 Evan Reis, qu’on voit ici en train d’inspecter l’Escadron des cadets de l’Air de Mississauga (Ont.), ont un emploi à temps partiel et des demandes croissantes sur leur temps. (Photo par le Slt Jamie Larner)

(Participation aux ateliers) et l’OREN 514 (Apprentissage individuel continu).

L’OREN 513 fournit aux cadets l’occa-sion d’interagir avec des cadets supérieurs de l’extérieur de leur corps/escadron et de tous les éléments. Chaque atelier a été conçu pour durer une demi-journée (environ quatre heures) et permet d’ap-profondir les thèmes déjà abordés dans le programme d’instruction du corps/de l’escadron. Les unités ou détachements ré-gionaux de soutien aux cadets animeront les ateliers tenus à différents moments au cours de l’année à l’intention des cadets de cinquième et de sixième années, locale-ment ou à plus grande échelle – selon cha-que région. Les régions pourront intégrer les ateliers d’une demi-journée (dans la mesure des ressources disponibles) à l’in-térieur de journées ou fins de semaine de formation. Les cadets doivent participer à au moins quatre ateliers pour obtenir la qualification.

En vertu de l’OREN 514, les cadets doi-vent choisir un domaine d’activité/de programme de cadets et montrer qu’ils ont consacré du temps et des efforts sup-plémentaires en vue d’accroître leurs com-pétences/connaissances ou de contribuer au domaine de programme choisi. Les exigences relatives à la participation ou au rendement sont définies par le cadet dans le cadre d’un plan d’apprentissage individuel (PAI). Le cadet élabore le PAI en collabo-

ration avec l’officier du cours/l’officier de l’instruction et doit le faire approuver par le commandant de son corps/escadron.

Instruction complémentaireTout comme lors de ses quatre années précédentes au sein du Programme des cadets, une instruction complémentaire est offerte aux cadets supérieurs. Ce-pendant, elle prend la forme de trousses d’autoformation à étudier en trois pério-des (90 minutes).

Les cadets doivent terminer un mini-mum de trois trousses pour obtenir la qualification. Huit des trousses d’auto-formation traitent de thèmes communs et six autres contiennent des renseigne-ments élémentaires.

FCELa FCE fournit aux cadets des occasions concrètes de perfectionner leurs connais-sances et leurs compétences de façon continue dans les domaines du leadership et des techniques d’instruction.

Pour aider les cadets à réussir les évalua-tions qualitatives liées aux objectifs de rendement en matière de leadership et de techniques d’instruction, il est essentiel de prévoir de multiples possibilités qui leur permettront d’appliquer ces connaissances et de mettre en pratique ces compétences.

Exigences pratiques la FCEÀ ce niveau, l’évaluation prend la

forme d’une trousse d’exigences pra-tiques de la FCE qui comprend des

évaluations à la fois qualitatives et quantitatives liées aux objec-tifs précise en matière de ren-dement.

Les cadets ont la responsabilité d’effectuer ces évaluations lors-que leur horaire personnel le permet et de tenir compte des autres engagements et activités

liés à leur corps/escadron.

Une évaluation qualitative des exigences pratiques de la FCE pourra, par exemple, consister en un projet de leadership ef-

fectué en groupe (avec d’autres cadets de cinquième et de sixième années) dans le cadre duquel les cadets conçoivent, pla-nifient et réalisent un exercice d’entraîne-ment pour le corps/l’escadron.

Une évaluation quantitative des exigences pratiques de la FCE pourra, par exemple, consister en un nombre minimum d’heu-res de service communautaire à effectuer pour obtenir la qualification.

Carnet de notesÉtant donné que ce niveau vise en grande partie à favoriser l’auto-apprentissage, les cadets recevront un outil qui les aidera à orienter leurs activités et à effectuer un suivi de leurs propres progrès. Le carnet de notes sert à la fois d’aide-mémoire et de journal personnel. Il contient un som-maire de l’information concernant les exi-gences liées à l’évaluation de la FCE et des exigences pratiques connexes ainsi que des listes de contrôle pour vérifier la satisfac-tion de ces exigences. De plus, il renferme un calendrier pour permettre au cadet de gérer son temps de manière efficace en y inscrivant ses engagements à titre de cadet, ses activités liées à l’école et au travail ainsi que d’autres activités.

Nous espérons que le programme de quali-fication de maître-cadet, niveau 5 ou phase 5 constituera une expérience enrichissante pour les cadets supérieurs et améliorera le taux de maintien en poste à ce niveau.

Cette instruction remaniée sera offerte dès septembre 2012.

Le Ltv Randell est le chef d’équipe du comité de rédaction du programme de qualification de maître-cadet, niveau 5 ou phase 5.

La FCE [formation en cours d’emploi] fournit

aux cadets des occasions concrètes de perfection-ner leurs connaissances et leurs compétences de

façon continue.

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Page 28: Revue CADENCE: Forteresse

CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201028

On tousse. On suffoque. Les poumons se remplissent de liquide. Chaque respiration est un combat. C’est la façon dont on vit… et meurt.

Mais aujourd’hui, grâce à la recherche au Canada, les personnes atteintes de cette maladie génétique mortelle relèvent le défi et vivent plus

longtemps que jamais. Offrez votre appui. Aidez les personnes fibro-kystiques à garder le courage de se battre.

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Le cadet doit prendre beaucoup de médicaments et utiliser un appareil respiratoire deux fois par jour pendant 30 minutes.

Dans de récents numéros, Cadence a publié une série d’articles portant sur l’« obligation de prendre des mesures d’adaptation » qui, en vertu de la Loi sur les droits de la personne, nous oblige, dans la mesure du raisonnable, à tenir compte des besoins des cadets sui-vant divers motifs de distinction. La défi-cience physique, qui compte parmi ces mo-tifs de distinction, est définie comme toute affection physique de nature permanente ayant une incidence sur la mobilité, la ca-pacité de participer ou l’apparence d’une personne.

Dans certains cas, il est difficile pour le corps/l’escadron de répondre aux besoins de ces cadets. Pour ce qui est du Corps des cadets de l’Armée 9, l’expérience fut pro-fitable. Elle a été grandement bénéfique non seulement pour le cadet et sa famille, mais également pour le corps. Les cadets et le personnel se sont engagés vers l’atteinte

d’un objectif commun, ce qui les a réunis, telle une famille. De plus, l’expérience a permis de personnaliser le concept de ci-toyenneté pour les cadets, ce qui les a aidés à prendre conscience de l’énorme impact qu’ils ont en venant en aide aux autres de la collectivité.

Le commencementL’été dernier, le cadet en question a reçu un diagnostic de fibrose kystique avancée. Par conséquent, il n’a pas pu participer à l’ins-truction d’été, tel que prévu.

Le Capt Jason Burgoin, nouveau comman-dant du Corps, a rencontré le cadet et ses parents à plusieurs reprises dans les semai-nes qui ont suivi. Le Capt Burgoin avait fait quelques recherches sur la fibrose kystique, mais voulait savoir précisément ce que vi-vait le cadet et comment la maladie affecte-rait sa participation à l’instruction régulière

ou aux exercices en campagne. Il souhaitait également savoir comment son personnel pourrait aider le cadet.

Le Capt Burgoin a ensuite rencontré le personnel du corps afin de discuter d’une façon d’aider le cadet pour qu’il puisse continuer à participer à toutes les activités du Programme des cadets, dans la mesure du possible.

Mesures d’adaptationLe cadet doit prendre beaucoup de médi-caments et utiliser un appareil respiratoire deux fois par jour pendant 30 minutes. Néanmoins, il peut prendre part à toutes les activités de l’instruction obligatoire et facultative.

Ses quintes de toux le gênent parfois, mais son instructeur de niveau étoile lui permet

Au cours de la présente année d’instruction, le Corps des cadets de l’Armée de London 9, en Ontario, a récolté les fruits inattendus de son travail pour avoir rempli son « obligation de prendre des mesures d’adaptation » à l’endroit d’un cadet de 14 ans atteint de fibrose kystique.

L’« adaptation raisonnable » récolte les bénéfices

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 29

« Il s’agit de petites mesures d’adaptation à prendre pour lui permettre de participer comme

tous les autres. » …Capt Burgoin

tion du programme du Duc d’Édimbourg consacrée à l’expédition. « Nous disposions d’un plan d’urgence détaillé, matériel que nous n’apportons pas en règle générale, et d’une source d’alimentation pour l’équi-pement médical du cadet », mentionne le Capt Burgoin. « Il s’agit de petites mesures d’adaptation à prendre pour lui permettre de participer comme tous les autres. » De plus, le père du cadet a offert son aide. « Ses parents appuient fortement le Programme des cadets et veulent que leur fils y participe le plus possible », affirme le Capt Burgoin. « Ils ne voient aucun problème à s’impli-quer. »

Au-delà des attentesLes parents du cadet s’inquiétaient du fait que leur fils avait manqué l’instruction d’été l’année dernière et que, pour cette raison, il ne pourrait pas participer au camp dans les années à venir.

Le Capt Burgoin a approché le comité ré-pondant du Corps, qui a accepté de payer pour que le cadet puisse prendre part à un camp des leaders en formation d’une durée de deux semaines au parc des gardiens de la paix situé au nord d’Aylmer, en Ontario. Le parc organise des excursions d’aventure pour les adolescents qui présentent des troubles physiques, mentaux et comporte-mentaux.

Le Capt Burgoin affirme que le cadet l’a profondément touché et que son courage a été remarquable. « Il se fixe des objectifs élevés et s’efforce de les atteindre par tous les moyens possibles. C’est pour moi un hon-neur de le compter parmi mes cadets. »

d’aller boire de l’eau et de se reposer un peu.

Le cadet participe aux activités sportives et au test de condition physique des cadets de l’Armée en donnant le meilleur de lui-même. Les membres du personnel ne lui imposent pas un nombre d’extensions des bras à effectuer ou une distance précise à courir. Cela dépend plutôt de la façon dont le cadet se sent. Il est autorisé à se retirer d’une activité s’il en ressent le besoin, mais devra peut-être en effectuer une autre sur demande.

Joueur de tambour passionné de la section de cornemuses et tambours du Corps, le cadet s’absente rarement de la pratique de musique hebdomadaire en raison d’une in-disposition.

Lors de planification d’une activité à l’ex-térieur de l’unité ou d’un exercice en cam-pagne, le personnel prévoit suffisamment de temps le matin ou à la fin de la journée pour que le cadet puisse prendre ses médi-caments. Quelques fois, on réveille le cadet avant les autres pour lui permettre de faire son traitement en toute intimité ou pour ne pas qu’il se sente pressé. En outre, les mem-bres du personnel établissent des plans d’ur-gence à l’avance et encouragent le cadet à faire part de ses limites en toute honnêteté. « En tant que membres du personnel, nous sommes plus vigilants, sans toutefois être surprotecteurs, particulièrement lors des activités physiques ou sur le terrain », dit le Capt Burgoin.

Pendant la relâche de mars, le cadet a pris part à une randonnée de quatre jours sur le sentier Bruce, dans le cadre de la por-

Aller plus loin encorela kinésithérapie de drainage fait partie de la routine quotidienne du cadet. Ce traite-ment s’effectue manuellement, mais il existe un équipement encore mieux appelé la veste thAIrapy. Cette veste aide à dégager le mu-cus qui recouvre les poumons d’une personne atteinte de fibrose kystique. un générateur d’impulsions envoie de l’air dans la veste, ce qui fait vibrer le thorax et dégage les pou-mons. Cette méthode s’avère plus efficace que la kinésithérapie de drainage pour déloger le mucus et ne requiert aucune aide extérieure. (www.cystic-l.org/handbook/html/physical_therapy.htm). la veste pèse seulement 30 li-vres, est silencieuse et convient parfaitement pourlesvoyages.Soncoûtestde16000$!

le Capt Burgoin a décidé d’organiser un sou-per-bénéfice et une vente aux enchères par écrit pour collecter des fonds en vue d’aider le cadet à se procurer la veste. l’association des anciens, lecomitérépondantetlafiliale317de la légion royale canadienne ont appuyé le projet et ont contribué à sa concrétisation. les cadets ont participé à la planification de l’événement et à la vente des billets. les or-ganisations ont été invitées à faire des dons. environ 120 personnes se sont réunies pour la soirée-bénéfice du 20 mars, lors de laquel-le le corpsa remisun chèquede11000$à la famille au nom du corps, des citoyens de london et d’autres personnes touchées par l’histoire du cadet.

le slt vikky Broad, membre du personnel, a donné l’élan à la levée de fonds. elle a dit que silescadetsamassaient2000$,ilspourraientlui raser la tête. « le slt Broad se promène maintenant sans un poil sur la tête », men-tionne le Capt Burgoin. « nous n’aurions pas pu y arriver sans elle. officier dévoué du CIC, elle se soucie beaucoup du cadet concerné et des autres cadets. »

« le corps n’a pas fini de sensibiliser les autres à la fibrose kystique et de collecter des fonds pour cette cause », affirme le Capt Burgoin. « nous prévoyons actuellement former une équipe de réservistes et de cadets pour parti-ciper à la marche Destination guérison pour la fibrose kystique le 30 mai. »

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201030

COMPÉtENCEStrANSFÉrAbLES

Fournir des compétences professionnelles au Programme des cadets : Deuxième partie

Maj Bob MackayFredericton, (N.-B.)

Officier du CIC du secteur (Air), Nouveau-Brunswick

Banquier

Le Maj Mackay a été banquier pendant 27 ans. Durant ce temps, il a beaucoupappris sur la gestion des ressources humaines, le rendement des entreprises et la gestion du rendement.

Il observe que les compétences qu’il a acquises grâce à son emploi civil l’ont aidé à accomplir cette tâche essentielle au succès du corps/de l’escadron qui consiste à définir des objectifs pour le personnel local. ses compétences l’ont aussi aidé à pro-poser des jalons qui permettent de mesurer la réussite d’un escadron.

Ce qu’il a appris comme banquier relativement à la gestion du rendement – élaboration et recommandation de mesures de redressement, compréhension et encadrement de la mise en œu-vre – lui a aussi été utile dans le cadre du Programme des cadets. « J’ai ainsi acquis les outils nécessaires pour discuter de rendement et, dans certains cas, l’expérience requise pour faire face à des problèmes de rendement et m’assurer que je me conformais au règlement du Programme des cadets », déclare-t-il.

de plus, les compétences liées au rendement des entreprises acquises par le Maj Mackay (planification opérationnelle, gestion budgétaire, analyse de marché, recommandations visant à développer le réseau des banques ou à réduire l’empreinte de l’entreprise) l’aident dans ses tâches d’officier du CIC du secteur. « Je suis en mesure d’offrir des conseils au commandant du détachement concernant des do-maines dont nous voudrions regrouper les opérations, de présenter une analyse de rentabilisation visant à déménager les escadrons ou à agrandir, en tenant compte de l’évolution démographique », déclare-t-il.

Le Maj Mackay a acquis plusieurs compétences en affaires au cours de son travail pour la Banque Royale du Canada.

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Les compétences transférables ne sont pas exclusives à un emploi en particulier. On peut les utiliser dans le cadre de différents emplois ou de différentes tâches. Il se peut que vous ayez acquis des compétences trans-férables grâce à votre expérience de travail, à vos études, à vos activités de bénévole, à vos passe-temps ou à votre expérience personnelle. Vous avez peut-être perfectionné ces compétences grâce aux cadets.

Dans le dernier numéro, nous avons présenté six officiers du Cadre des instructeurs de cadets (CIC) qui ont acquis des compétences dans le cadre d’activités de la vie civile qui sont utiles au Programme des cadets. Dans le présent numéro, nous en présentons quatre autres dont les compétences transférables les aident à être des dirigeants accomplis.

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 31

Le Capt Firth au travail. <

Capt Margaret MartinOfficier d’administration, Corps de cadets de l’Armée 9, London (Ont.) Officier supérieur régional, Prix du Duc d’Édimbourg

le Capt Martin a occupé plusieurs postes au plan local et régional au sein des Cadets, y compris celui de conseillère des Cadets du secteur (secteur de l’ouest de l’ontario). elle est également ancienne adjointe administrative pour la province de terre-neuve, et ancienne agente de l’information du Programme des gardes forestiers juniors.

« J’utilise un grand nombre de compétences personnelles acquises durant ma vie civile ou mon travail d’officier du CIC », déclare le Capt Martin. « durant ma carrière civile, j’ai acquis des compé-tences en administrant et en mettant en œuvre des programmes pour les jeunes, j’ai développé de bonnes habiletés en relations publiques et de grandes compétences interpersonnelles. »

Le Capt Martin auprès des cadets du Corps de cadets de l’Armée 2697 (Bruxelles) en octobre dernier dans le cadre de son travail d’officier supérieur régional pour le Prix du Duc d’Édimbourg.

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Capt Jerry FirthCommandant (cmdt), Escadron des cadets de l’Air 225 (Taber Comet), Taber (Alb.)

Travailleur pour les soins aux enfants et à la jeunesse

dans le cadre du système scolaire, le CaptFirthaidelesétudiantsàacquérirdes connaissances de base et des apti-tudes sociales qui les aident à mener une vie saine. Il porte une attention particulière aux étudiants présentant des problèmes émotifs et qui ont de la difficulté à évoluer au sein de situ-ations sociales ordinaires.

«Monexpérienceducounseling joueungrandrôledans les situationsoù lescadetsontdespréoccupations»,note leCaptFirth. « J’utilise mes compétences pour faire face aux problèmes sans parti pris, maîtriser la situation et demeurer calme. » Il appuie directe-ment le CdPu de l’escadron quand celui-ci est incertain quant à la gestion d’une situation.

« les compétences les plus utiles que j’ai acquises dans ma carrière civile sont la patience, l’acceptation et la compréhension », ajoute-t-il. « Puisque la plupart des étudiants avec lesquels je transige ont des comportements fortement émotifs, je dois demeurer calme en tout temps, les accepter et comprendre leur situation. J’utilise ces compétences aussi souvent que j’en ai besoin dans le cadre du Programme des cadets. Ce sont des compétences que les cadets, le personnel et les parents apprécient grandement, car elles assurent un environ-nement calme favorable à la croissance des jeunes.

dans son poste actuel, elle travaille auprès de jeunes provenant de milieux très variés. « J’ai ainsi un point de vue unique sur la meilleure façon d’obtenir l’engagement des jeunes de tous genres : les jeunes à risque, les jeunes du système de justice, un grand nombre de groupes d’étudiants, des scouts, des guides et d’autres groupes et organismes communautaires. » Il est clair que tout ce qu’elle apprend peut s’appliquer aux cadets.

Que ce soit dans l’organisation des cadets ou dans sa vie civile, elle aime promouvoir les réalisations des jeunes. le Capt Martin pense qu’en toutes circonstances, ce qui importe le plus pour les jeunes n’est pas nécessaire-ment l’ampleur des connaissances, mais le fait que l’on se soucie d’eux.

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201032

Capt Cynthia MunroCmdt, l’Escadron des cadets de l’Air 810 (Grant McConachie), Edmonton

Spécialiste de l’instruction et du perfectionnement, Apprentissage et perfectionnement du personnel, Université d’Alberta

le poste occupé par le Capt Munro comme conseillère en matière de droits de la personne d’une unité (CdPu) dans l’organisation des cadets a conduit à son em-bauche par le Bureau des droits de la personne. Ce fait constitue un exemple par-fait des transferts de compétences entre les cadets et la vie civile. Cet emploi civil lui a permis d’accroître ses connaissances dans les domaines des lois relatives aux droits de la personne, de la jurisprudence et de l’obligation de prendre des mesures d’adaptation, et a ainsi permis d’améliorer son travail de CdPu. ses compétences en fontaussiuncommandantplusintelligentetl’aidentàjouerunrôledechefencesmatières, y compris dans la rédaction d’articles récents pour Cadence portant sur l’obligation de prendre des mesures d’adaptation à la diversité chez les cadets.

le Capt Munro détient un certificat en gestion des conflits, lequel lui est utile pour trouver des méthodes axées sur la collaboration nécessaire dans la gestion des questions ou problèmes auxquels sont confrontés des cadets, du personnel et des parents. Cela l’a aussi aidée dans la préparation d’un séminaire à l’intention des cadets supérieurs portant sur la gestion des conflits. elle déclare que cet aspect a eu un impact déterminant sur le comportement des cadets.

Ce qu’elle a appris sur le leadership et l’instruction du personnel dans son emploi civil, elle le met en pratique pour l’instruction sur le leadership à l’intention des cadets supérieurs. « Ma connaissance de l’instruction et du perfection-nement m’aide à tirer le maximum de l’instruction des cadets », observe-t-elle. sa connaissance de la culture organisa-tionnelle l’a menée à lutter pour l’avènement d’une unité respectueuse et axée sur l’inclusion, à favoriser un bon moral et à encourager des réalisations importantes.

« Ma carrière civile m’a aidée à nouer des relations et à acquérir une influence en combinant collaboration et direction, afin d’obtenir un maximum d’adhésion, de participation et éventuellement de résultats », conclut le Capt Munro.

Le Capt Munro à l’Université d’Alberta.

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COMPÉtENCEStrANSFÉrAbLES

Page 33: Revue CADENCE: Forteresse

Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 33

PErFECtIONNEMENtDESOFFICIErS

Ces responsabilités vont au-delà du PE de 2005 entre les ligues et le MDN (section 5.2.7) qui stipule que : « Le but de la présente section est de faire en sorte que tous les fonds que reçoit le corps/l’escadron soient versés dans un compte contrôlé et admi-nistré par la succursale/le comité répon-dant. Le compte rendu des fonds doit être transparent et être mis à la disposition de tous les intervenants ».

Des fonds considérablesDe nos jours, la majeure partie des finan-ces des escadrons représentent (et doivent représenter) des fonds relativement consi-dérables comparativement à auparavant. Bien que les dépenses annuelles (et les re-cettes) de tous les escadrons du pays soient,

en moyenne, inférieures à 30 000 $ et que celles de certains d’entre eux se chiffrent toujours à moins de 10 000 $, un bon nombre d’escadrons dépassent le cap des 100 000 $. Il s’agit généralement de gros escadrons dont les comités répondants organisent des bingos autorisés, mais un nombre important d’escadrons dépassent tout de même les 75 000 $ sans tenir de bingos.

Les escadrons, grâce à leurs comités ré-pondants, reçoivent des subventions/fonds du gouvernement, génèrent des recettes substantielles des activités de financement et d’autres projets lucratifs de collecte de fonds, font l’acquisition d’immeubles, etc. Certains comités répondants sont consti-tués en personne morale et beaucoup d’autres sont des organismes de bienfai-sance enregistrés. En somme, les obliga-

tions et les responsabilités liées aux ques-tions financières sont importantes, et il est nécessaire de s’en acquitter d’une manière compétente et opportune pour satisfaire aux exigences de la loi, du gouvernement et des ligues, mais également pour servir le mieux possible les intérêts du programme et des cadets de l’escadron.

Responsabilités financièresLes obligations et les responsabilités finan-cières incombent en grande partie – mais ne se limitent en aucun cas – au trésorier du comité répondant. Elles relèvent égale-ment du président et de l’ensemble du co-mité répondant, qui doivent compter sur la collaboration du commandant (cmdt) et du personnel de l’escadron.

Un excellent comité répondant, et par conséquent, un excellent escadron, se distinguent essentiellement par son aptitude à assumer les responsabilités financières de l’escadron de manière compétente.

Le trésorier du comité répondant demande au commandant de fournir ses commentaires sur le programme d’instruction prévu pour la prochaine année.

Bob Robert

Gestion des finances des escadrons Le Capt Syl-vain L’Heureux, commandant de l’Escadron des cadets de l’Air 1 (West Montreal) en compagnie de Della Robertson, présidente du comité de répondants de l’escadron, peaufine les détails du budget de l’escadron proposé pour 2010-2011. (Photo de Cadence par l’Élof Dimitri Papadopoulos)

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suite à la page 34

Page 34: Revue CADENCE: Forteresse

CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201034

Les responsabilités comprennent notam-ment :

- la planification, l’établissement de prio-rités et la budgétisation;

- la collecte de fonds;

- la gestion et la protection des fonds et des biens;

- la prestation de conseils;

- l’établissement de rapports;

- la tenue de dossiers et d’archives.

Planification financière Bien souvent, la planification a lieu trop tard dans un organisme bénévole. Par conséquent, il arrive fréquemment que les personnes clés ne soient pas disponibles autant que nécessaire ou que les rensei-gnements de base soient introuvables ou incomplets. Une activité ou un programme qui n’a pas fait l’objet d’une planification appropriée a de fortes chances de perdre son efficacité, sinon d’échouer.

Pour éviter ce type de situation, il faut pla-nifier bien à l’avance et effectuer un suivi. Le budget est l’outil de planification fonda-mental et principal. Théoriquement, voici la façon dont le processus devrait se dérouler :

• Avant avril : Le trésorier du comité ré-pondant demande au commandant de fournir ses commentaires sur le program-me d’instruction prévu pour la prochaine année. Il peut le faire lors des réunions ordinaires du comité répondant, aux-quelles le commandant et le personnel clé assistent, ou pendant une réunion dis-tincte convoquée par le commandant.

• Réunion d’avril du comité ré-pondant : Le trésorier présente un avant-projet de budget, qui comprend préférablement les commentaires du commandant. Si le trésorier n’a pas obtenu les commentaires du comman-dant à l’avance, il doit tout de même présenter un avant-projet de budget faisant état des éléments de coûts pré-vus et actualisés pour l’instruction, les activités facultatives, les installations, les dépenses de soutien, les évaluations, les distinctions honorifiques et les ré-

compenses, les recettes nécessaires et réalisables de diverses sources, et ainsi de suite (cela est possible étant donné qu’un bon nombre d’activités des es-cadrons se répètent souvent d’année en année). L’avant-projet de budget fait ensuite l’objet de discussions et d’amé-liorations afin d’inclure les éléments manquants dans l’intervalle, entre cette réunion et la suivante.

• Réunion de mai : Le trésorier pré-sente un deuxième avant-projet de budget. S’il est complet et approuvé, les membres du comité répondant se prononcent à cet égard et l’acceptent. Même si le commandant et le person-nel clé ne votent pas, ils prennent part aux délibérations qui précèdent le vote. De bonnes relations de travail sont es-sentielles. Toutefois, si de plus amples améliorations au budget s’imposent, le vote aura seulement lieu lors de la réu-nion subséquente.

• Réuniondejuin:Le trésorier présente le dernier avant-projet de budget aux fins d’approbation finale. Il est ensuite pos-sible d’amorcer la planification à partir du budget approuvé en vue mettre en œuvre le programme d’instruction et les activités, et de collecter des fonds (voir l’encadré sur la levée de fonds).

• Suivi continu : Les postes du budget doivent correspondre aux postes du Rap-port financier du comité répondant (Formulaire ACC9), présenté annuellement à la Ligue des cadets de l’Air. Le trésorier peut pré-senter des données budgétaires instanta-nées de suivi à chaque réunion du comité répondant pour permettre, au besoin, un rajustement au niveau des activités (dépenses) ou de la collecte de fonds (re-cettes). Le commandant et le personnel clé participent pleinement au processus. Leur participation est importante pour le succès de la prestation du programme, mais également parce que le comman-dant reconnaît avoir lu et compris le rap-port annuel lorsqu’il le signe.

Gestion des fondsLe trésorier, en collaboration avec le co-mité répondant, doit assurer la protection et la gestion des fonds de façon appropriée, y compris les investissements, la protection contre les déficits démesurés et la constitu-

Le commandant et le personnel clé de l’escadron doivent tenir le comité répondant et le trésorier informés.

tion d’une réserve pour les temps difficiles. Les directives du comité provincial et le Manuel des politiques et des procédures de la Ligue des cadets de l’Air représentent les documents sources portant sur le sujet.

Prestation de conseilsLe commandant et le personnel clé de l’es-cadron doivent tenir le comité répondant et le trésorier informés pour que le tréso-rier puisse prodiguer les conseils financiers nécessaires de façon continue au comité et à l’escadron.

Établissement de rapports et tenue de dossiersLe trésorier doit préparer les demandes né-cessaires (ou aider le commandant en ce qui a trait aux demandes du MDN) et également classer et tenir les dossiers et les archives fi-nancières et réglementaires de l’escadron. Cela comprend les rapports financiers inter-nes, les formalités administratives des orga-nismes de bienfaisance enregistrés – Agence du revenu du Canada, le cas échéant, les do-cuments s’il y a lieu, les demandes de rem-boursement de TPS au besoin, etc.

En dernier lieu, le trésorier doit être prêt à transférer les dossiers de façon méthodique à son successeur le moment venu.

Les obligations et les responsabilités finan-cières des escadrons sont, pour la plupart d’entre eux, nombreuses, mais doivent toujours être respectées. Elles requièrent l’attention et la compétence de tous, mais particulièrement du comité répondant et du trésorier. La compétence est la compo-sante essentielle et la caractéristique dis-tinctive d’un escadron modèle.

Les escadrons modèles s’occupent de leurs cadets de l’Air. Toutes nos félicitations aux escadrons qui sont à la hauteur!

Bob Robert est vice-président et trésorier de la Ligue des cadets de l’Air. Il agit également à titre de pré-sident du Comité des finances de la Ligue et de tré-sorier du comité répondant de l’Escadron des cadets de l’Air 2 (VandenBos) de Whitby (Ont.).

suite à la page 35

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PErFECtIONNEMENtDESOFFICIErS

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 35

le comité répondant – avec l’aide du commandant, du personnel, des cadets, des parents et même des partisans de l’extérieur – peut choisir ou élaborer une myriade de méthodes pour collecter des fonds.

le Programme des cadets de l’Air, tout comme la collecte de fonds, est un projet communautaire (en majeure partie à l’échelle locale, mais également provinciale). l’efficacité des méthodes est tributaire des éléments suivants :

• votrecollectivité(collectivitéurbaineoururale,richeoupauvre,l’ethnicité,laconcurrenceentrelescollecteursdefonds,laprésence de clubs de bienfaisance, etc.);

• lavolontéetl’imaginationdesmembresdevotrecollectivité;

• vosrelationsàl’internecommeàl’externe(enmilieudetravailousurleplansocial);

• l’intégrationdevotreescadronauseindelacollectivité;

• votresuccèsenmatièrederelationspubliques.

les principaux collecteurs de fonds connus utilisent des méthodes allant des activités de financement (importantes en ontario) aux jeux de loterie, ou allant de subventions gouvernementales supplémentaires (dans quelques provinces) aux jeux de loterie du comité provincial de la ligue des cadets de l’Air et aux contributions de participants. le comité répondant prévoit des fins de semaine de financement et des campagnes de vente de billets de loterie.

les collectivités qui n’ont pas accès aux « principaux » collecteurs de fonds font preuve d’un esprit d’initiative, d’une imagination et d’un dynamisme incroyables pour collecter des fonds. voici quelques-uns des multiples projets de levée de fonds possibles :

• donnerdestablesetdeschaisesenlocation;

• lestiragesausort:unvoyageàDisney,unecaravaneou une voiture;

• l’envoidepersonnelpourleskiosquesdeconcessionnaireslors des fêtes ou au stade local;

• lalivraisond’annuairestéléphoniques;

• laventedechocolatdePâques,decalendriers,decasse-têtes, de poinsettias, de géraniums, de chrysanthèmes, de poulet, de saucisses, de biscuits, de produits Avon, de produits regal, de papier hygiénique, d’ampoules ou de piles;

• gérerunkiosqued’arbresdeNoël;

• unclubd’anciensélèves;

• érigerdesmursdesacsdesable avec ducks unlimited;

• unesoiréededansepourlesparents;

• monterunepiècedethéâtreouun spectacle d’artistes amateurs;

• produireetvendreunlivrederecettes de l’escadron;

• organiserundéjeunerauxcrêpes,unsouperdecrabeou un barbecue;

• uneventedegarageouuneventedelivresusagés, de plats maison ou de tonneaux de vin;

• unecampagnederamassagedebouteilles;

• lamiseensacàl’épicerie;

• desencanssilencieuxouendirect;

• latenuedevestiaires;

• descompétitionsdetir;

• untournoidehockey-balleouunquillothon;

• l’emballagedecadeaux.

vous n’avez donc qu’à vous laisser guider par votre imagination et les possibilités pour organiser votre levée de fonds!

le commandant et le personnel approprié doivent toujours assurer la supervision des activités de collecte de fonds lorsque des cadets y participent. Autrement, cela n’est pas nécessaire. Cependant, la collaboration en ce qui touche les idées et les campagnes est toujours appréciée.

suite de la page 34

L’une des activités de financement courantes consiste à vendre des billets de loterie. Le Sgt Francis St-Pierre, de l’Escadron des Cadets de l’Air 729 Sallaberry-de-Val-leyfield (Qc), vend des billets de Loto-Québec pour aider à amasser des fonds pour l’Escadron. (Photo de Cadence par l’Élof Dimitri Papadopoulos)

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Levée de fondsLevée de fonds

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201036

Les NZCF ont élaboré un certificat natio-nal des Forces des cadets au niveau deux. Le certificat a été approuvé par la New Zealand Qualifications Authority (NZQA) – l’or-ganisation d’État (établie dans le cadre de l’Education Act 1989 du pays) qui vise à s’as-surer que les qualifications de la Nouvelle-Zélande en matière d’enseignement sont considérées comme dignes de foi et solides, tant à l’échelle nationale qu’internationa-le. Les qualifications nationales servent à reconnaître la valeur des connaissances et des habiletés fondées sur des normes.

Le nouveau certificat des Forces des cadets est conçu en fonction des programmes d’instruction actuels d’une durée de trois ans s’appliquant aux trois corps (marine, armée de terre et aviation) qui forment les NZCF.

La NZQA approuve et vérifie toutes les qualifications à l’échelle nationale. On assigne à ces dernières un niveau variant entre un et dix. Par exemple, on a créé une qualification NZQA de niveau un pour les élèves de 16 ans du système d’éducation de la Nouvelle-Zélande en utilisant des plans de cours existants; par contre, un doctorat universitaire se situe au niveau dix.

Effets sur les NZCFL’intégration du certificat national des For-ces des cadets a de nombreux effets sur les NZCF.

• Les officiers des NZCF participant à l’instruction révisent leurs compétences en matière d’instruction et entrepren-

nent des cours donnés par les NZCF en vue d’obtenir des qualifications recon-nues à l’échelle nationale en enseigne-ment et en instruction, ce qui est essen-tiel pour assurer la crédibilité quant à la capacité des NZCF à offrir le nouveau certificat national.

• Le programme d’instruction d’une durée de trois ans de chaque corps est actuellement révisé pour cerner les aspects pertinents dans le cadre du certificat national ainsi que les sujets abordés qui ne sont pas inclus dans les paramètres de qualification.

• Pour assurer l’uniformité de l’évalua-tion, le quartier général élabore des tâches d’évaluation communes pour

les CAdets d’AIlleurs

Les cadets savent maintenant qu’on les évalue au moyen des mêmes outils d’évaluation que ceux des autres cadets, peu importe l’endroit où ils vivent.

Les Forces de cadets de la Nouvelle-Zélande (NZCF) ont adopté une approche novatrice pour relever le défi du recrutement de cadets, et plus important encore, les garder.

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Les activités des cadets de la Nouvelle-Zélande seront évaluées selon les normes des unités de la NZQA appro-priées en vue de l’octroi du cer-tificat national des Forces des cadets.

Maj Bill Carruthers (NZCF)

Reconnaissance nationale de l’instruction des cadets

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 37

toute la qualification. Des membres des NZCF spécialement formés à ces fins et reconnus par la NZQA en tant qu’évaluateurs approuvés procéderont aux évaluations.

• Les NZCF élaborent des unités d’ap-prentissage vérifiées par la NZQA dans les domaines couramment inclus dans notre programme d’instruction et pour lesquels il n’existait auparavant aucune unité d’apprentissage évaluée à l’échelle nationale. Les manoeuvres à pied et la connaissance de la Force de défense de la Nouvelle-Zélande en sont des exemples.

Quel est le lien avec les cadets?Nous pouvons maintenant offrir un certi-ficat national intégrant environ 70 p. 100 de notre programme d’instruction d’une durée de trois ans. Nos cadets peuvent ainsi obtenir la reconnaissance officielle de leur apprentissage au sein d’une unité de cadets, alors qu’auparavant, cet appren-tissage n’était pas reconnu dans le système d’éducation.

Par exemple, un élève du secondaire âgé de 16 ans qui suit un cours d’un an en géographie peut accumuler 24 crédits au niveau un s’il le réussit. Les élèves ont be-soin de 80 crédits pour obtenir leur certi-ficat NZQA de niveau un. À présent, les élèves peuvent obtenir des crédits en vue d’atteindre le total requis (niveaux un et deux) tout en étant en service dans une unité de cadets.

Bien que le programme de certificat ne soit pas encore entièrement intégré dans les unités de cadets des NZCF, nous re-marquons des conséquences positives :

• dans les unités de cadets, l’instruction devient beaucoup plus centrée sur des objectifs bien définis. Cela permet aux instructeurs d’avoir une idée claire de ce qui est requis, et les cadets ont indi-qué qu’ils ont une idée beaucoup plus précise des raisons pour lesquelles ils ac-quièrent un ensemble de connaissances ou de compétences donné;

• les cadets savent maintenant qu’on les évalue au moyen des mêmes outils d’évaluation que ceux des autres ca-dets, peu importe l’endroit où ils vivent. Pour les adolescents, le sentiment d’être traités de façon équitable joue un grand rôle dans leur attitude;

• les NZCF reconnaissent que les jeu-nes d’aujourd’hui recherchent des ré-compenses plus tangibles pour leurs efforts plutôt que des encouragements traditionnels tels que « C’est bon pour vous » ou « Vous aimerez l’expérience ». Les cadets peuvent maintenant obte-

nir quelque chose en lien direct avec leurs études et qui sera consigné dans leur bilan de rendement. Ce bilan tenu par la NZQA est un registre de toutes les normes et qualifications nationales qu’une personne atteint au cours de sa vie;

• davantage de cadets potentiels pour-raient franchir les portes des NZCF, sachant qu’ils peuvent acquérir des cré-dits en vue de leurs certificats de NZQA (niveaux un et deux). Pour tirer tous les avantages du programme, ils devront passer trois ans au sein de l’organisa-tion, ce qui devrait avoir un effet positif sur le maintien en service.

Le Maj Carruthers est l’officier d’état-major (édu-cation) au quartier général des NZCF à Welling-ton (Nouvelle-Zélande).

< Pour tirer tous les avantages du programme, les cadets doivent passer trois ans au sein des NZCF.

Étantdonnéqu’enNouvelle-Zélandel’éducationestuneresponsabiliténationale,ilestplusfacilepourlaNZCFd’élaborerunCertificatnationaldesForcesdescadets.CelanepeutseproduireauCanada,caricil’éducationrelèvedelacompétenceprovinciale.

toutefois, au Canada, la ligue des cadets de l’Air a travaillé pour que les cadets canadiens puissent obtenir des crédits d’études secondaires pour les compétences acquises au sein de l’organisation des Cadets. Aujourd’hui, dans de nombreuses provinces du pays, les cadets qui suivent un entraînement dans leur localité ou dans des centres d’instruction d’été peuvent obtenir des crédits qui seront valables pour leur diplômed’étudessecondaires

AuCanada,l’acquisitiondescréditssefaitdanslecadreduprogrammed’évaluationetreconnaissancedesacquis(ÉrA)ouduprocessusderevendicationdescrédits.Pourobtenirdesrenseignementsàjoursurl’ÉrAauCanada,visitezlessitesInternetsuivants:www.capla.ca ou www.cicic.ca. vous pouvez également consulter le site www.aircadetleague.com/fr/joinus/joinasacadet/, qui traite des crédits pour études accordés par les différentes provinces et fournit les coordonnées des personnes à contacter.

IlestégalementintéressantdenoterquelaNZCFévoluedanslemêmesensqueleMouvementdescadetsduCanada.Suiteàlamiseàjourdu Programme des cadets, nous disposons d’un plus grand nombre de normes nationales pour l’instruction des cadets et d’une politique sur les promotions des cadets s’appliquant aux trois éléments de sorte que l’évaluation et la promotion de tous les cadets se fondent sur les mêmes critères. de même, nous avons entrepris des démarches en vue d’établir une norme d’instruction nationale pour le CIC.

Comparaisons canadiennesComparaisons canadiennes

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201038

Au cours des jours qui ont suivi, j’ai remarqué qu’il y avait considérablement moins de coquelicots sur le sol des corridors.

Lt Diego Alvarez-Ossa

PoInt de vue

Le 11 novembre dernier, un article intéressant intitulé Why is Nov. 11th blooming? (Pourquoi le 11 novembre prend-il une telle ampleur?) est paru dans le Globe and Mail. L’article stipule que les Canadiens ont un intérêt accru pour le jour du Souvenir. L’article stipule que les Canadiens ont un intérêt accru pour le jour du Souvenir qui « pousse comme des coquelicots ».Avec l’été qui approche, il pourrait paraî-tre étrange de publier un article sur le jour du Souvenir. Toutefois, comme le numé-ro d’automne de Cadence est dédié à la commémoration du 100e anniversaire du Cadre des instructeurs de cadets, il s’agit de ma dernière chance de discuter de ce sujet dans le cadre de ces pages, avant le 11 novembre.

En tant qu’officiers commissionnés et diri-geants de la jeunesse au sein du Program-me des cadets, nous avons tous l’habitude d’épingler un coquelicot sur notre unifor-me et de célébrer le jour du Souvenir en participant aux cérémonies locales et aux défilés militaires. Pour nous et nos cadets, le jour du Souvenir est un événement qui revêt une très grande importance.

Plusieurs autres, toutefois, n’ont pas l’occa-sion d’établir des liens comme nous avec le jour du Souvenir dans leurs vies. Il arrive donc souvent que plusieurs ne voient pas la pertinence ou la signification de l’événe-ment, comme il est possible de le constater par les coquelicots tristement abandonnés sur le sol des couloirs de plusieurs écoles secondaires sur lequel ils semblent presque avoir poussé.

Le 11 novembre 2009, j’ai vécu une ex-périence qui m’a porté à croire que nous avons un rôle à jouer afin que le jour du Souvenir pousse comme des coquelicots dans nos écoles. En ce faisant, nous favo-risons également l’épanouissement de nos corps et escadrons par le biais du recrute-ment de nouveaux cadets.

Le service du jour du Souvenir En novembre dernier, j’enseignais à l’École secondaire St-Jean-de-Brébeuf de Hamil-ton (Ontario). Le 11 novembre, j’ai animé une cérémonie d’environ une heure, en compagnie d’un de mes collègues officiers qui enseigne la musique et de deux cadets qui étudient à l’école, devant une foule de plus de 2000 élèves et membres du person-nel. Les cadets et moi-même avons défilé, nous sommes mis au garde à vous, avons salué et avons enlevé notre couvre-chef conformément au protocole militaire lors de l’hymne national, de la dernière sonne-rie et du réveil, tandis que l’autre officier jouait du clairon. Un des cadets a clos la cérémonie en déposant une couronne à la mémoire de nos camarades disparus.

Le Lt Alvarez-Ossa et un étudiant de la 11e année, le Cplc Domi-nic Watson, (Bataillon de service de Ham-ilton) du Corps des cadets de l’Armée 2814 de Hamilton (Ont.).

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Les adeptes du jour du Souvenir « poussent comme des coquelicots »

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Perfectionnement professionnel pour les leaders du Programme des cadets 39

Au cours des jours qui ont suivi, j’ai remar-qué qu’il y avait considérablement moins de coquelicots sur le sol des corridors. Je sais que le concierge les a peut-être enle-vés en nettoyant et qu’on ne distribue plus de coquelicots après le 11 novembre, mais je me plais à croire que c’est également en partie à cause de l’impact positif que l’assemblée du jour du Souvenir a eu sur l’école.

Les semaines suivantes, de nombreux élè-ves intéressés m’ont approché pour me de-mander davantage de renseignements sur la démarche à suivre pour se joindre aux cadets de la Marine, de l’Armée et de l’Air. En fonction de leur âge et de leur année d’études, je leur ai recommandé d’envisa-ger la possibilité de devenir cadets ou of-ficiers du CIC. Quoi qu’il en soit, je leur ai tous parlé des diverses unités locales et je leur ai distribué d’autres brochures ou signets sur lesquels se trouve le lien vers notre site Web national des cadets.

Le jour du Souvenir de 2009 a été une expérience positive pour moi, les cadets et l’école. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous encourage à communiquer avec

Nous ne savions pas que la directrice de l’éducation du conseil scolaire était présente.

À notre grande surprise, elle a parlé à la foule en disant que cetteassemblée du jour du Souvenir était la plus pertinente et la plus significative des assemblées dont elle avait été témoins au fil des années. Pour-quoi? Elle a ensuite continué en expli-quant la façon dont nos contributions (tant celle des professeurs de l’école qui sont of-ficiers et celle des élèves qui sont cadets) avaient fait en sorte que cette célébration n’était pas uniquement à propos de notre passé, mais qu’elle portait également sur notre présent et notre avenir. Elle a conclu en disant que le Mouvement des cadets représente une excellente expérience tant pour les enseignants que les élèves.

Les cadets étaient particulièrement heu-reux d’entendre cela. Il s’agissait de la première fois où ces derniers pouvaient partager leur expérience de cadet à même leur école, et inutile de dire que leur direc-teur et leurs enseignants étaient également très impressionnés par leur remarquable performance.

Profiter du moment présentCette journée-là, je me suis servi de mon ordinateur portatif et de mon appareil de projection numérique (que j’utilise nor-malement pour maximiser l’apprentissage des élèves en vue d’atteindre les objectifs du programme d’études) pour parler à mes élèves de ce que je fais en tant qu’of-ficier du Cadre des instructeurs de cadets, dans le cadre du Programme des cadets. À ce titre, j’ai parlé de l’instruction de l’ex-pédition régionale (IER), j’ai présenté des vidéos de mes expéditions régionales et nationales, et j’ai discuté de la prochaine expédition internationale au mont Eve-rest, au Népal. Je leur ai également parlé des possibilités qui s’offrent à eux en tant que cadets de l’Air et de la Marine. À la fin de la journée, j’ai distribué une quantité importante de brochures, et j’en ai laissé une foule au Bureau des services aux étu-diants à des fins de consultation future.

une école de votre collectivité afin de vous porter bénévole, de même que vos cadets, pour prendre part à l’assemblée du jour du Souvenir de 2010.

Plus important encore, il s’agit d’une oc-casion de perpétuer le souvenir de nos ca-marades disparus, mais également de faire de la célébration un événement significatif et pertinent pour les autres. En conclusion, il s’agit également pour nous d’une occa-sion de partager notre rôle en tant que dirigeants des jeunes dans le cadre du Pro-gramme des cadets, et de donner de l’in-formation aux élèves des niveaux primaire et secondaire sur la façon de prendre part à cet extraordinaire programme.

Le Lt Diego Alvarez-Ossa est actuellement officier à l’Unité régionale de soutien des cadets (Centre), au sein de la cellule d’expédition, et il est bénévole au sein de divers corps de cadets de la région. Il est également un enseignant certifié en Ontario et termine sa maîtrise en enseignement à l’Université de Toronto.

« Communiquez avec une école de votre collectivité afin de vous porter bénévole, de même que vos cadets, pour prendre part à l’assemblée

du jour du Souvenir de 2010. » …Lt Alvarez-Ossa

Le directeur d’école Mark Daly et la directrice de l’Éducation, Patricia Amos, témoignent leur appréciation après l’assemblée.

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Les adeptes du jour du Souvenir « poussent comme des coquelicots »

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CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201040

Capc Darin McRaeINStrUCtIONDESOFFICIErS

Pour y arriver, l’Org Instr CIC a créé un plan directeur de mise en œuvre (PDMO) auquel elle adhère depuis plus de quatre ans. Il est encourageant qu’un grand nom-bre des objectifs aient été atteints et que d’autres soient sur le point de l’être, selon le Lcol Tom McNeil, officier supérieur d’état-major chargé de la politique et de l’instruction du personnel au Directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens (D Cad & RJC). Les tâches et les objectifs du PDMO sont axés sur les six objectifs de l’Organisation.

Cadre de gestion de la qualité (CGQ)L’Organisation est à mi-chemin de l’élabo-ration et de la mise en œuvre d’un CGQ, qui comprend la création et la mise en place d’un processus d’amélioration conti-nue et un processus d’examen périodique en vue de changements stratégiques. Des outils d’évaluation des cours au niveau national ont été élaborés et mis en œuvre. Pour l’avenir, on prévoit instaurer la criti-que des outils électroniques.

Partenariat à l’échelle nationaleL’Organisation a identifié ses partenai-res (D Cad & RJC, unités régionales de soutien aux cadets et écoles régionales d’instructeurs de cadets et chacune de leurs responsabilités [qui fait quoi]). Elle a clairement identifié ses clients (officiers en instruction et employés de ces officiers) et les intervenants. On a créé des illustrations des processus de gestion de l’instruction afin de mieux réaliser les diverses tâches au sein de l’organisation.

Standard national uniqueDans le but d’instituer un standard natio-nal unique, l’Org Instr CIC a adopté un Système de l’instruction individuelle et de l’éducation dans les FC, et a préparé des documents de contrôle des cours au niveau national pour l’instruction régionale. On a, entre autres, procédé à la conception et à l’élaboration de plans d’instruction et de guides pédagogiques et administré des tests.

L’Organisation a établi un processus d’éva-luation en profondeur des programmes et s’est engagée dans l’élaboration d’un pro-cessus de validation commun visant à as-surer une instruction efficace. Ces activités permettent de s’assurer que les stagiaires possèdent les connaissances et les compé-tences requises pour réaliser leurs tâches.

Optimisation des ressourcesL’Org Instr CIC a conçu un « modèle de production national » qui prévoit le nom-bre d’officiers à instruire par année pour divers cours, ainsi que les coûts associés. Une directive nationale en matière de for-mation autorise l’instruction du CIC. Cette directive comprend un calendrier et décrit les moyens à utiliser pour donner l’instruc-tion (comme l’instruction la fin de semaine et l’apprentissage à distance).

Amélioration de la flexibilité organisationnelleAfin d’améliorer la flexibilité organisation-nelle, l’Organisation a accompli de grands progrès dans la création de processus vi-

L’Organisation de l’instruction du CIC (Org Instr CIC) a pour objectif de veiller à ce que chaque officier du CIC reçoive une instruction de haute qualité, dynamique, cohérente et pertinente – et qu’il la re-çoive à un moment et à un endroit qui tient compte à la fois de sa disponibilité et des coûts.

sant à apporter des modifications opportu-nes au calendrier national, à identifier les changements inhabituels qui surviennent dans les besoins d’instruction et à y répon-dre (demande d’une nouvelle instruction ou d’une autre instruction dans un domai-ne donné, par exemple), et à donner accès à un groupe d’instructeurs agréés.

Accès équitable à l’instruction du CIC L’Organisation a accompli environ 75 p. 100 du travail nécessaire à la création et à la diffusion des politiques nationales pour la prestation de l’instruction du CIC. On a, en particulier, diffusé le processus de contingentement de cours pour les corps et les escadrons de cadets et créé des pro-cessus permettant d’identifier les besoins et les enjeux liés à l’accès à l’instruction.

Mise à jour du PDMOOn soumettra un PDMO mis à jour pour approbation à la fin de 2010. Ce PDMO couvrira la période commençant le 1er avril 2011 et se terminant en mars 2016. Le nouveau PDMO tiendra compte de l’enquête sur le moral de l’Org Instr CIC, des groupes de discussion pour la défini-tion de la qualité, du plan d’action sur la qualité de l’Org Instr CIC, d’une analyse du contexte mise à jour, d’une mise à jour de la gestion du rendement, de l’examen stratégique du MDN et des résultats d’une enquête sur les clients et les intervenants à réaliser cette année.

Le Capc McRae, officier d’état-major pour la coor-dination de l’instruction du personnel au D Cad & RJC, est chargé d’effectuer le suivi du PDMO.

Amélioration de l’instruction du Cadre des instructeurs de cadets (CIC) – Notre rendement.

CADENCE Numéro 31, Printemps/Été 201040