Rétablir l'autorité pour reconstruire la confiance

2
www.u-m-p.org 1 > ARGU FLASH < 09 avril 2013 RÉTABLIR L’AUTORITÉ POUR RECONSTRUIRE LA CONFIANCE Le 4 avril 2013, l’UMP a organisé une convention sur l’autorité. Comment rétablir cette valeur, indispensable au vivre-ensemble, mais sapée par la politique de François Hollande ? 1°) La France subit une crise profonde de l’autorité. Cette crise ne date pas d’aujourd’hui, mais l’arrivée de François Hollande au pouvoir n’y apporte aucune réponse. Bien au contraire, elle est aggravée par les discours laxistes tenus par la gauche depuis 10 mois. Quand la gauche préconise la suppression des peines-plancher pour les récidivistes, quand elle amnistie les violences commises par les syndicats, quand elle explique que les contrôles d’identité sont guidés par des délits de faciès, elle affaiblit l’autorité de la Justice et des forces de l’ordre. Quand elle ouvre des salles de shoot pour toxicomanes ou s’interroge à haute voix sur la dépénalisation du cannabis, elle ruine l’autorité morale de l’Etat. Quand elle défend la suppression des notes, des redoublements et des devoirs à la maison, elle met en cause l’autorité du maître. Quand elle donne des leçons de morale et prône une « République exemplaire » mais se compromet dans le scandale Cahuzac, elle sape la crédibilité de la parole publique. 2°) Chacun, en fonction de ses responsabilités, doit remettre de l’ordre, à tous les niveaux . Nous voulons d’abord responsabiliser les familles , qui sont en première ligne dans l’éducation et la transmission de nos valeurs. L’Etat n’a pas à se substituer aux parents, il doit les aider à mieux remplir leurs missions, notamment lorsque leurs enfants sont en difficulté. Quand des parents se défaussent de leurs responsabilités, la puissance publique peut les inciter à les assumer pleinement, quitte à les sanctionner. Nous voulons notamment obliger les parents à assister à l’audience lorsque leurs enfants sont poursuivis ; nous voulons les impliquer dans l’encadrement des travaux d’intérêt général lorsque leurs enfants sont condamnés ; nous voulons rétablir la suspension des allocations familiales pour les parents d’enfants absentéistes. Nous voulons redonner à l’école les moyens de transmettre, en affirmant l’autorité du savoir et de la compétence , à rebours des idéologues qui ont mis au même niveau le maître et l’élève. Nous voulons faire confiance aux acteurs de terrain et leur donner plus d’autonomie. Une Education nationale bureaucratique où tout est dirigé depuis Paris,

description

Argumentaire UMP - Rétablir l&#39;autorité pour reconstruire la confiance

Transcript of Rétablir l'autorité pour reconstruire la confiance

Page 1: Rétablir l'autorité pour reconstruire la confiance

www.u-m-p.org

1

> ARGU FLASH <

09 avril 2013

RÉTABLIR L’AUTORITÉ POUR RECONSTRUIRE LA CONFIANCE

Le 4 avril 2013, l’UMP a organisé une convention sur l’autorité. Comment rétablir cette

valeur, indispensable au vivre-ensemble, mais sapée par la politique de François Hollande ?

1°) La France subit une crise profonde de l’autorité. Cette crise ne date pas d’aujourd’hui,

mais l’arrivée de François Hollande au pouvoir n’y apporte aucune réponse. Bien au

contraire, elle est aggravée par les discours laxistes tenus par la gauche depuis 10 mois.

� Quand la gauche préconise la suppression des peines-plancher pour les récidivistes,

quand elle amnistie les violences commises par les syndicats, quand elle explique que les

contrôles d’identité sont guidés par des délits de faciès, elle affaiblit l’autorité de la

Justice et des forces de l’ordre.

� Quand elle ouvre des salles de shoot pour toxicomanes ou s’interroge à haute voix sur la

dépénalisation du cannabis, elle ruine l’autorité morale de l’Etat.

� Quand elle défend la suppression des notes, des redoublements et des devoirs à la

maison, elle met en cause l’autorité du maître.

� Quand elle donne des leçons de morale et prône une « République exemplaire » mais se

compromet dans le scandale Cahuzac, elle sape la crédibilité de la parole publique.

2°) Chacun, en fonction de ses responsabilités, doit remettre de l’ordre, à tous les niveaux.

� Nous voulons d’abord responsabiliser les familles, qui sont en première ligne dans

l’éducation et la transmission de nos valeurs. L’Etat n’a pas à se substituer aux parents, il

doit les aider à mieux remplir leurs missions, notamment lorsque leurs enfants sont en

difficulté. Quand des parents se défaussent de leurs responsabilités, la puissance

publique peut les inciter à les assumer pleinement, quitte à les sanctionner. Nous

voulons notamment obliger les parents à assister à l’audience lorsque leurs enfants

sont poursuivis ; nous voulons les impliquer dans l’encadrement des travaux d’intérêt

général lorsque leurs enfants sont condamnés ; nous voulons rétablir la suspension des

allocations familiales pour les parents d’enfants absentéistes.

� Nous voulons redonner à l’école les moyens de transmettre, en affirmant l’autorité du

savoir et de la compétence, à rebours des idéologues qui ont mis au même niveau le

maître et l’élève. Nous voulons faire confiance aux acteurs de terrain et leur donner plus

d’autonomie. Une Education nationale bureaucratique où tout est dirigé depuis Paris,

Page 2: Rétablir l'autorité pour reconstruire la confiance

www.u-m-p.org

2

c’est une école qui perd de la légitimité auprès des élèves et des parents. Nous voulons

que les savoirs fondamentaux soient évalués tout au long de l’école primaire afin

qu’aucun élève ne puisse entrer au collège sans savoir lire, écrire, compter. Nous

voulons expérimenter la possibilité d’avoir un code vestimentaire par établissement

pour gommer certaines inégalités, renforcer l’esprit d’appartenance à une école et le

prestige de l’enseignant. Il faut enfin réaffirmer la place de l’enseignement de l’Histoire

et de la géographie de la France au primaire et au collège afin de renforcer le référentiel

culturel commun à tous les jeunes de notre pays.

� Nous voulons reconstruire l’autorité de loi par une justice efficace et rapide, afin de

mieux prévenir la délinquance et de mieux la sanctionner avec des peines rapides, justes

et systématiques. Notre priorité est donc de construire les 20 000 places de prison qui

nous manquent, de supprimer les réductions de peine automatiques et ne pas accorder

de possibilité de libération conditionnelle avant que les 2/3 de la peine aient été

purgés, afin que toutes les sanctions prononcées puissent être réellement appliquées.

Il faut aussi réformer la justice des mineurs pour en finir avec l’impunité.

� Nous voulons que les forces de l’ordre soient plus respectées, mieux organisées et

davantage présentes sur le terrain. Dans le cadre du passage aux 39 heures pour

l’ensemble de la fonction publique, que nous appelons de nos vœux, il faut remettre à

plat les conditions de service des forces de l’ordre, afin de renforcer leur efficacité. Nous

refusons le laxisme par rapport aux ravages de la toxicomanie (arrêt des salles de

shoot, lutte contre le cannabis…). En outre, les candidats de l’UMP pour les municipales

de 2014 s’engageront dans un « Pacte pour la sécurité des Français » : développement

de la vidéoprotection et des polices municipales armées...

� Nous voulons que l’armée joue un rôle renforcé dans l’insertion des jeunes en

difficulté, avec les dispositifs « Défense 2ème Chance ».

� Nous voulons une plus grande fermeté en matière d’immigration : les étrangers qui ne

respectent pas les lois de la République n’ont pas vocation à rester sur le territoire

national. Les personnes entrées illégalement sur notre sol ne doivent pas pouvoir

bénéficier d’un titre de séjour. Nous voulons que les étrangers nés en France de parents

étrangers ne puissent devenir Français sans en manifester la volonté.

� Nous voulons que la lutte contre les fraudes se dote de moyens efficaces – carte sociale

sécurisée, fichier national des fraudeurs – avec des sanctions renforcées. Les prestations

sociales perçues de manière indue doivent être intégralement remboursées, donner lieu

à une amende et à une interdiction de recevoir des allocations pendant 2 ans.

� Nous voulons un renouvellement profond de la vie politique, avec des élus moins

nombreux et mieux reconnus. Nous voulons associer davantage les citoyens à la

décision publique et à l’élaboration des normes, à travers l’ouverture des données

publiques (OpenData), à travers un recours plus fréquent au référendum.