Résultats du traitement arthroscopique pur des conflits fémoroacétabulaires : 38 cas au recul...
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Résumés des communications
une incidence radiographique décrite par Chiron. Elle se réalise endécubitus dorsal, hanche en flexion et en abduction à 45◦, rota-tion externe maximum. Le faisceau de rayon X est antéropostérieurcentré sur la tête du fémur.Objectif.— L’objectif de notre étude est d’évaluer cette incidenceen la comparant aux autres incidences. Notre critère principald’évaluation est l’angle alpha de Notzli. Le critère secondaire estle rapport d’offset antérieur cervico céphalique.Matériel et méthode.— Étude expérimentale : Nous avons créer desconflits artificiels radioopaques positionnés sur des col fémorauxnormaux. Les fémurs ont été disposés par rapport à un bassin fixe,grâce à des repères orthogonaux, dans les positions des différentesincidences radiographiques. Les radiographies numérisées ont étéanalysés par deux observateurs. Le nombre de sujets nécessairespour répondre à l’objectif principal a été calculé pour observerune différence minimale de 5◦ entre l’angle de Notzli mesuré surl’incidence de Dunn et notre incidence (test de Student apparié).La validité (coefficient de corrélation de spearman avec Dunn) et lareproductibilité (coefficient intraclass) ont été analysées sur STATASE v11.0.Résultats.— Les valeurs moyennes d’angle alpha de Notzli les plusimportantes sont obtenues à toutes les mesures avec l’incidence deChiron (87,4◦ ; 86,2◦ ; 84,5◦). Les plus faibles sont mesurées avecle crosstable. Nous avons mesuré une différence moyenne de 8,95◦avec Dunn (p = 0,00007), 3,44◦ avec Dunn 45◦ (p = 0,004) et 13,47◦avec crosstable (p = 0,002). La reproductibilité intra et inter obser-vateur était excellente (0,93 et 0,87). Le coefficient de corrélationde Spearmam avec Dunn était de 0,7. Les résultats concernant lerapport d’offset n’était statistiquement significatif.Discussion.— Cette étude expérimentale dont la seule variable estl’incidence radiographique permet de valider l’incidence décritepar Chiron pour le diagnostic du CAFA par effet came. Elle permetdès le stade de la première consultation de déterminer si le patientà un CAFA dû à un effet came ; bien entendu la mise en évidenceradiographique d’une anomalie du col du fémur doit être mise encorrélation avec la clinique.
doi:10.1016/j.rcot.2011.08.024
10Résultats du traitement arthroscopique pur desconflits fémoroacétabulaires : 38 cas au reculminimum de 18 moisOlivier May ∗, Jérôme Essig45, rue de Gironis, 31300 Toulouse, France
∗Auteur correspondant.Introduction.— Les conflits fémoroacétabulaires sont une causereconnue de douleurs de hanche et d’arthrose précoce. Le trai-tement de ces lésions permet de soulager les patients et a pour butnon démontré de retarder l’évolution arthrosique. Le traitementarthroscopique permet comme souvent de réduire la morbidité dela chirurgie et de diminuer les complications. Cette étude a pourbut de valider cette technique et confirmer les résultats de cettechirurgie.Matériel et méthode.— Étude prospective mono-opérateur. Critèresd’inclusion : douleur mécanique de hanche avant 50 ans associéeà une anomalie morphologique de conflit fémoroacétabulaire detype came (angle Alpha > 50,5 sur arthroTDM), pince (rétroversiondu 1/3 supérieur de l’acétabulum sur bassin face) ou mixte. Stadede Tönnis 0 ou 1. Pas d’antécédent chirurgical sur cette hanche.Traitement arthroscopique pur. Révision clinique à 1 an de recul.Technique chirurgicale : arthroscopie centrale et périphérique sur
table orthopédique en décubitus dorsal, 2 voies d’abord amplifica-teur de brillance. Ostéochondroplastie du col en cas de conflit mixteou came pur ; traitement des lésions labrales et chondrales ; acé-tabuloplastie en cas de conflit pince ou mixte ou si clapet chondralassocié.pt3l
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ous les patients ont été hospitalisés entre 24 et 72 heures, l’appuitait complet dans tous les cas, la flexion était limitée à 90◦ pendantsemaines.ésultats.— Entre mai 2008 et février 2010, 41 patients ont été trai-és pour conflit fémoroacétabulaire sous arthroscopie. Trois casnt été exclus : 1 pour antécédent chirurgical sur cette hanche,stades radiologiques Tönnis 2. Il s’agit donc d’une série continuee 38 hanches chez 36 patients, d’âge moyen 35 ans, prédominanceasculine (25/36). Il y avait 11 effet came pur, 9 pinces dontfonctionnelles et 18 mixtes. Pas de perdus de vue. Il y a eu 7 case réinsertion labrale, 5 cas de microfractures. Le score de Womacst passé de 58 en préopératoire à 80 au recul de 18 mois. Il y avait3 % (30/36) de patients satisfaits ou très satisfaits.omplications.— On déplore une conversion à ciel ouvert (Hueter)ar échec de matériel arthroscopique. Une rupture de matérielguide nitinol) nécessitant une reprise pour ablation de matériel.ne reprise par resurfacage au dernier recul.iscussion.—L’arthroscopie permet une diminution de la morbiditéu geste opératoire. Les résultats sont comparables aux autreséries de la littérature avec de bons résultats sur la douleur et laonction. La traction par contre appui de grand diamètre n’a pas euee complication. Des études à beaucoup plus long terme seraientécessaires pour évaluer l’évolution arthrosique ou non.
oi:10.1016/j.rcot.2011.08.025
1évralgies du nerf pudendal postarthroscopie deanche : à propos de 150 cas de 1995 à 2010égis Paihlé ∗, Philippe Chiron , Jean-Michel Laffosse , Nicolaseina , Étienne Cavaignac
Service d’orthopédie, CHU Rangueil, 1, avenue J.-Poulhès, 31059oulouse, France
Auteur correspondant.ntroduction.— Les neuropathies du nerf pudendal sont une compli-ation classique en chirurgie orthopédique, après traction sur tablerthopédique. Le mécanisme physiopathologique s’apparente àne compression nerveuse, d’intensité variable. Le diagnostic doittre évoqué devant l’apparition de symptomes périneaux stereoty-és (troubles sensitifs et/ou sexuels) au décours d’une chirurgierthopédique nécessitant une traction sur table orthopédique.’évolution de cette symptomatologie est habituellement favorableans les 6 mois qui suivent l’intervention, mais des séquelles défi-itives sont possibles.atériel.— Entre 1995 et 2010, 150 patients (79 femmes,1 hommes), d’âge moyen 48 ans (17—75), ont bénéficié d’unerthroscopie de hanche dans le service. Les motifs de la procéduretaient dans 22 cas la nécessité de retirer des corps étrangersrticulaires post-traumatiques, dans 22 cas de traiter une osteo-hondromatose, dans 35 cas de réaliser une résection de lésionabrale. Dans 54 cas, l’arthroscopie était réalisée à visée diagnos-ique, devant une hanche douloureuse, avec dans 40 % des casne lésion labrale retrouvée, dans 50 % une arthropathie avancéet dans 10 % aucune étiologie n’était retrouvée formellement.e critère principal étudié était la survenue d’une névralgieudendale selon les critères de Nantes. Les principaux critèresecondaires étaient les antécédents du patient, les complicationsssociées, la durée de la procédure, le type d’anesthésie, le délai’apparition, le délai diagnostique, le mode évolutif.ésultats.— Au recul moyen de 93 mois, nous avons noté 3 névralgiesudendales (2 femmes, 1 homme) (incidence 2 %) de type sensitivesures latéralisées au coté opéré. Le motif était dans 2 cas une résec-ion de lésion labrale et une osteochondromatose dans 1 cas. Les
rocédures duraient de 60 à 120 min, toutes réalisées sous anes-hésie générale avec curarisation. Le délai diagnostique était desemaines, aucun examen complémentaire n’avait été réalisé eta guérison survenait spontanément entre 3 semaines et 6 mois. Les