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resultats Annuels AU 31 DECEMBRE 2017 UN NOUVEL ELAN POUR UNE CROISSANCE DURABLE

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resultats AnnuelsAU 31 DECEMBRE 2017

UN NOUVEL ELAN POUR UNE CROISSANCE DURABLE

groupe banque centrale populaire

un nouvel elan pour une croissance durable

Au terme de l’année 2017, le groupe Banque Centrale Populaire réaffirme sa position de leader et affiche une progression de ses principaux indicateurs financiers, tout en confirmant l’amélioration de sa profitabilité.

Porté par le dynamisme économique du groupe, le produit net bancaire consolidé poursuit son évolution et augmente de 4,5%, grâce notamment à la croissance des activités des filiales spécialisées et internationales.

Ainsi, le résultat net consolidé du groupe s’apprécie de 12,3% à 3,4 milliards de dirhams. Le RNPG, quant à lui, progresse de 7,5% à 2,8 milliards de dirhams.

Consolidant son leadership et affichant des performances économiques renouvelées, le groupe illustre la consistance de sa trajectoire stratégique et la robustesse de ses fondamentaux.

Le 15 février 2018, le Comité directeur du Crédit Populaire du Maroc et le Conseil d’administration de la Banque Centrale Populaire, réunis sous la présidence de Monsieur Mohamed BENCHAABOUN, ont examiné l’évolution de l’activité et arrêté les comptes au 31 décembre 2017.

PERFORMANCE ET AMELIORATION DE LA PROFITABILITE AU TITRE DE L’ANNEE 2017

LEADERSHIP AFFIRME POUR LES ACTIVITES BANCAIRES AU MAROCAu titre de l’année 2017, la banque au Maroc réaffirme son rôle moteur dans la collecte de l’épargne nationale en maintenant sa position de leader avec 26,3% de part de marché sur les dépôts, au terme d’une collecte additionnelle de plus de 12 milliards de dirhams auprès des particuliers résidents et Marocains du Monde.

La banque améliore ainsi son positionnement sur ces deux segments, respectivement de 14 points de base pour les particuliers résidents portant sa part de marché à 22,4% des dépôts, et de 54 points de base pour les Marocains du Monde portant sa part de marché à 51,8%. Par ailleurs, la banque continue d’améliorer sensiblement la structure de ses ressources avec 66,1% de dépôts non rémunérés.

Affirmant son engagement pour le financement de l’économie nationale, le groupe réalise une distribution de plus de 8,5 milliards de dirhams de crédits au titre de l’exercice 2017. Il améliore ainsi son positionnement de 19 points de base ainsi que sa part de marché des crédits distribués qui a été portée à près de 24%.

En outre, le Groupe renouvelle ses performances commerciales et affiche une croissance de près de 16% de la marge sur commissions de la banque au Maroc ainsi qu’une progression du portefeuille clients de près de 6% à plus de 5,8 millions de clients.

Au niveau des comptes sociaux, la Banque Centrale Populaire affiche, au titre de l’année 2017, une progression de 10% de son résultat net à 2,2 milliards de dirhams, malgré une provision additionnelle pour risques généraux de 955 millions de dirhams.

DYNAMIQUE DE DEVELOPPEMENT SOUTENUE POUR LES FILIALES AU MAROCVéritable relais de croissance du groupe, les filiales au Maroc poursuivent leur développement et affichent une augmentation de 7,3% de leur produit net bancaire. En effet, dans la droite ligne de la stratégie « Elan 2020 », le groupe étoffe, à travers ses filiales spécialisées, son offre de valeur à destination de ses clients afin d’accompagner le développement de l’économie marocaine et la sophistication des besoins des entreprises nationales. Ainsi, les filiales de la Banque de Financement et d’Investissement affichent une croissance à deux chiffres de leur produit net bancaire de près de 14%.

ACCELERATION DE LA CROISSANCE DES ACTIVITES A L’INTERNATIONALLes filiales de la Banque de l’International confirment une trajectoire de développement soutenue, affichant notamment une nette progression de l’ensemble de leurs agrégats financiers. Ainsi, l’évolution du produit net bancaire, en nette accélération, atteint près de 18% au titre de l’exercice 2017. Fort d’un positionnement reconnu et d’un dynamisme commercial dans l’ensemble des pays de présence, le réseau des Banques Atlantique, plus particulièrement, enregistre une évolution positive de l’activité d’intermédiation avec une croissance de près de 16% des dépôts et de 25% des crédits, s’accompagnant d’une bonification de la marge d’intérêt clientèle de prés de 25% au titre de l’exercice 2017. Par ailleurs, engagée dans l’exécution d’un plan stratégique d’envergure, la Banque de l’International enregistre une nette amélioration de sa profitabilité et affiche un coefficient d’exploitation en amélioration de plus de 3 points et un résultat net en augmentation significative au titre de l’exercice 2017.

MAINTIEN D’UNE POLITIQUE DE RISQUE TOUJOURS PRUDENTE, GARANTE D’UNE SOLIDITE FINANCIERE AFFIRMEEAu titre de l’année 2017, le groupe confirme la réduction de son coût du risque qui baisse de près de 7% à 3,1 milliards de dirhams. Le groupe réaffirme, par ailleurs, sa politique prudente de provisionnement – garante de sa solidité financière – et renforce sa provision pour risques généraux à 3,5 milliards de dirhams.

Le fonds de soutien a également été doté pour atteindre près de 3,6 milliards de dirhams. Le taux de couverture du groupe s’élève ainsi à 80% à fin décembre 2017, contre 76% à fin décembre 2016. Par ailleurs, les fonds propres du groupe se sont renforcés de 5% à 43,5 milliards de dirhams.

PRINCIPAUX INDICATEURS FINANCIERS

TOTAL BILAN CONSOLIDE 383,5 MILLIARDS DE DIRHAMS (+9,1%)

FONDS PROPRES CONSOLIDES 43,5 MILLIARDS DE DIRHAMS (+5%)

PRODUIT NET BANCAIRE 16,4 MILLIARDS DE DIRHAMS (+4,5%)

RESULTAT CONSOLIDE 3,4 MILLIARDS DE DIRHAMS (+12,3%)

RESULTAT NET PART DU GROUPE 2,8 MILLIARDS DE DIRHAMS

NOMBRE DE CLIENTS (MAROC) 5,8 MILLIONS

TAILLE DU RESEAU 4 392 POINTS DE DISTRIBUTION

NOTATION GROUPEBB+ / STABLE / B (S&P)BA1 / POSITIVE (MOODY’S)

Le Conseil d’administration de la BCP a réitéré ses félicitations à l’ensemble des collaborateurs du groupe pour les performances commerciales et financières affichées, ainsi qu’à l’ensemble des sociétaires et partenaires pour leur contribution soutenue à l’essor du

groupe tant à l’échelle nationale qu’internationale.

Le Conseil d’administration de la BCP propose à l’Assemblée générale le versement d’un dividende de 6,5 dirhams par action, en augmentation de 8,3%.

En millions de DH

+7,5%Déc 2017Déc 2016

2 8432 643 RESULTAT NET

PART DU GROUPE BCP

En millions de DH

+12,3%Déc 2017Déc 2016

3 4123 038 RESULTAT NET

DU GROUPE BCP

(+7,5%)

En millions de DH

+4,5%

16 36315 655

PRODUIT NET BANCAIRE DU GROUPE BCP

Déc 2017Déc 2016

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 Decembre 2017

1. CADRE GeNeRAL

1.1. BANQUE CENTRALE POPULAIRE

La Banque Centrale Populaire (BCP) est un établissement de crédit, sous forme de société anonyme à Conseil d’Administration. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004.

La BCP assure un rôle central au sein du Groupe. Elle est investie de deux missions principales :

• Etablissement de crédit habilité à réaliser toutes les opérations bancaires ;• Organisme central bancaire des Banques Populaires Régionales.

La BCP coordonne la politique financière du Groupe, assure le refinancement des Banques Populaires Régionales et la gestion de leurs excédents de trésorerie ainsi que les services d’intérêt commun pour le compte de ses organismes.

1.2. BANQUES POPULAIRES REGIONALES

Les Banques Populaires Régionales (BPR), au nombre de 10, sont des établissements de crédit habilités à effectuer toutes les opérations de banque dans leurs circonscriptions territoriales respectives. Elles sont organisées sous la forme coopérative à capital variable, à Directoire et Conseil de Surveillance.

1.3. CREDIT POPULAIRE DU MAROC

Le Crédit populaire du Maroc (CPM) est un groupement de banques constitué par la Banque Centrale Populaire et les Banques Populaires Régionales. Il est placé sous la tutelle d’un comité dénommé Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc.

1.4. COMITE DIRECTEUR

Le Comité Directeur est l’instance suprême exerçant exclusivement la tutelle sur les différents organismes du CPM. Ses principales attributions sont:

• Définir les orientations stratégiques du Groupe

• Exercer un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation et la gestion des organismes du CPM

• Définir et contrôler les règles de fonctionnement communes au Groupe

• Prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et à la sauvegarde de leur équilibre financier .

1.5. MECANISME DE GARANTIE

Le Crédit Populaire du Maroc dispose d’un fonds de soutien destiné à préserver la solvabilité de ses organismes. Ce fonds de soutien est alimenté par la BCP et les BPR par le versement d’une contribution fixée par le Comité Directeur.

2. ReSUMe DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUeS PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

2.1. CONTEXTE

Les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards - IFRS) ont été appliquées aux comptes consolidés du Groupe Banque Centrale Populaire à compter du 1er janvier 2008 avec bilan d’ouverture et au 1 janvier 2007, conformément aux prescriptions énoncées par la norme IFRS 1 « Première application des normes d’information financière internationales », et par les autres normes du référentiel IFRS, en tenant compte de la version et des interprétations des normes telles qu’elles ont été adoptées par l’International Accounting Standards Board (IASB).

L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d’un cadre de comptabilité et d’information financière conforme aux standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie.

2.2. NORMES COMPTABLES APPLIQUEES

2.2.1. PERIMETRE DE CONSOLIDATION

Les comptes consolidés de la Banque Centrale Populaire regroupent l’ensemble des entreprises sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous influence notable hormis celles dont la consolidation présente un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés de la BCP. Une filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le CPM obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés jusqu’à la date de leur cession. Il est à noter que les BPR sont intégrées, à partir de 2010, dans le périmètre de consolidation de la BCP.

Entreprises contrôlées : Filiales

Les entreprises contrôlées par le CPM sont consolidées par intégration globale. Le CPM contrôle une filiale lorsqu’elle est en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle est présumé exister lorsque le CPM détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale.

Il est attesté lorsque le CPM dispose du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité en vertu d’un accord, ou de nommer, de révoquer ou de réunir

la majorité des membres du conseil d’administration ou de l’organe de direction équivalent.

La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès lors qu’ils sont immédiatement exerçables ou convertibles.

2.2.1.1. Entreprises sous controle conjoint : Co-entreprises

Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle ou par mise en équivalence. Le CPM possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d’un accord contractuel, les décisions financières et opérationnelles nécessitent l’accord unanime des parties qui se partagent le contrôle.

2.2.1.2. Entreprises sous influence notable : Associées

Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle d’une entité, sans en détenir le contrôle.

Elle est présumée si le CPM détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de consolidation, sauf si elles représentent un investissement stratégique, et si le CPM y exerce une influence notable effective.

Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif du bilan sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence » et au passif du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée.

L’écart d’acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence figure également sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence ».

Si la quote-part du CPM dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le CPM cesse de prendre en compte sa quote-part dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes supplémentaires de l’entreprise associée sont provisionnées uniquement lorsque le CPM a une obligation légale ou implicite de le faire ou lorsqu’elle a effectué des paiements pour le compte de l’entreprise.

2.2.1.3. Intérêts minoritaires

Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres.

2.2.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

2.2.2.1. Définition du périmètre

Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants doivent être respectés :

• Le CPM doit détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

• L’une des limites suivantes est atteinte :− Le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan consolidé.− La situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de la situation nette consolidée.− Le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont supérieurs à 0,5% des

produits bancaires consolidés.

Les titres de participation sur lesquelles la BCP n’a aucun contrôle ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si leur contribution remplit les critères présentés ci-avant.

Il est à noter que le CPM a choisi la consolidation selon l’optique de la maison mère.

2.2.2.2. Exception

Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation si elle détient des actions ou parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits.

2.2.2.3. La consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte, la Fondation Banque Populaire pour le micro crédit a été intégrée dans le périmètre de consolidation. La présidence du conseil d’administration de la fondation est assurée par le Président Directeur Général de la Banque Centrale Populaire suite à la modification de ses statuts.

Les exclusions du périmètre de consolidation :

Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat. Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

2.2.2.4. Les méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respec tivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercé par le Groupe Banque Populaire sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

Les acquisitions d’intérêts minoritaires sont comptabilisées en utilisant la « parent equity extension method », par la quelle la différence entre le prix payé et la valeur comptable de la quote-part des actifs nets acquis est comptabilisée en goodwill.

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2.3. IMMOBILISATIONS

Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation, hors exploitation ainsi que les immeubles de placement.

Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de production de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres qu’immobiliers, donnés en location simple.

Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi.

2.3.1. COMPTABILISATION INITIALE

Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une longue période de construction ou d’adaptation.

Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

2.3.2. EVALUATION ET COMPTABILISATION ULTERIEURES

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur.il est également possible d’opter pour la réévaluation postérieurement à la comptabilisation initiale.

2.3.3. AMORTISSEMENT

Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement égale à la durée de vie économique attendue du bien.

Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.

Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre.

2.3.4. DEPRECIATION

Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identifiés. Les immobilisations non amortissables ainsi que les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an. S’il existe un tel indice de dépréciation, la valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation.

En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas d’amélioration de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation.

Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.

2.3.5. PLUS OU MOINS-VALUES DE CESSION

Les plus ou moins values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Gains nets sur autres actifs ».

Les plus ou moins values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités »

2.3.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Approche par composants

Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles sont constituées de plusieurs composants qui n’ont pas, en principe, les mêmes durées d’utilité.

La définition des composants standards des différentes catégories de constructions a été effectuée suite à une expéritise métier et à une étude réalisée auprès de certaines BPR. La répartition par composants s’applique de manière différente selon la nature des constructions.

Ainsi, quatre familles de constructions ont été définies, et pour chacune d’elle une répartition moyenne par composants a été établie. Chaque composant a fait l’objet d’un amortissement sur la durée d’utilité documentée en interne.

Evaluation

Le Groupe a opté pour le modèle du coût, l’option de réévaluation prévue par IAS 16 n’a pas été retenue.

Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.

Toutefois, selon IFRS 1, une entité peut décider d’évaluer une immobilisation corporelle à la date de transition aux IFRS à sa juste valeur et utiliser cette juste valeur en tant que coût présumé à cette date. Cette option a été retenue pour les terrains qui ont fait l’objet de réévaluation par des experts externes.

2.4. CONTRATS DE LOCATION

Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou le bailleur de contrats de location.

2.4.1. LE GROUPE EST LE BAILLEUR

Les locations consenties par une société du Groupe sont analysées comme des contrats de location-financement (crédit-bail, location avec option d’achat et autres) ou en contrats de location simple.

2.4.1.1. Contrats de location financement

Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif. Il s’analyse comme un financement accordé au preneur pour l’achat d’un bien.

La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée comme une créance.

Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur correspond au montant d’intérêts du prêt et est enregistré au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés ». Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat de location-financement en les imputant en amortissement du capital et en intérêts de façon à ce que le revenu net représente un taux de rentabilité constant sur l’encours résiduel. Le taux d’intérêt utilisé est le taux d’intérêt implicite du contrat.

Les dépréciations constatées sur ces prêts et créances, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou collectives, suivent les mêmes règles que celles décrites pour les prêts et créances.

2.4.1.2. Contrats de location simple

Un contrat de location simple est un contrat par lequel, la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transférée au preneur.

Le bien est comptabilisé à l’actif du bailleur en immobilisations et amorti linéairement sur la période de location après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle.

Les loyers sont comptabilisés en résultat pour leur totalité de manière linéaire sur la durée du contrat de location.

Ces loyers et ces dotations aux amortissements sont enregistrés au compte de résultat sur les lignes « Produits des autres activités » et « Charges des autres activités ».

2.4.2. LE GROUPE EST LE PRENEUR

Les contrats de location pris par une société du Groupe sont analysés comme des contrats de location-financement (crédit-bail et autres) ou en contrats de location simple.

2.4.2.1. Contrats de location financement

Un contrat de location-financement est considéré comme un bien acquis par le preneur et financé par emprunt.

L’actif loué est comptabilisé pour sa valeur de marché à l’actif du bilan du preneur ou si celle-ci est inférieure, pour la valeur actualisée des paiements minimaux au titre du contrat de location déterminée au taux d’intérêt implicite du contrat.

En contrepartie, une dette financière d’un montant égal à la valeur de marché de l’immobilisation ou à la valeur actualisée des paiements minimaux est constatée au passif du preneur.

Le bien est amorti selon la même méthode que celle applicable aux immobilisations détenues pour compte propre, après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle.

La durée d’utilisation retenue est la durée de vie utile de l’actif. La dette financière est comptabilisée au coût amorti.

2.4.2.2. Contrats de location simple

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre des contrats de location simple sont enregistrés dans le compte de résultat linéairement sur la période de location.

2.5. PRETS ET CREANCES, ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE

2.5.1. PRETS ET CREANCES

La catégorie « Prêts et créances » inclut les crédits à la clientèle et les opérations interbancaires réalisées par le Groupe, les participations du Groupe dans des crédits syndiqués.

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Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur juste valeur qui est, en règle générale, le montant net décaissé à l’origine, et comprend les coûts d’origination directement imputables à l’opération ainsi, que certaines commissions perçues (frais de dossier, commissions de participation et d’engagement), considérés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Les prêts et créances sont évalués ultérieurement au coût amorti, et les intérêts, ainsi que les coûts de transaction et commissions inclus dans la valeur initiale des crédits concourent à la formation du résultat de ces opérations sur la durée du crédit, calculée selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Les commissions perçues sur des engagements de financement préalables à la mise en place d’un crédit sont différées, puis intégrées à la valeur du crédit lors de son attribution. Les commissions perçues sur des engagements de financement dont, la probabilité qu’ils donnent lieu au tirage d’un prêt est faible, ou dont les utilisations sont aléatoires dans le temps et dans leur montant, sont étalées linéairement sur la durée de l’engagement.

2.5.2. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

Les engagements de financement sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission d’engagement perçue. Elles sont comptabilisées conformément aux règles énoncées ci-dessus.

Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du bénéficiaire de l’engagement.

2.5.3. ENGAGEMENTS DE GARANTIES DONNEES

Les engagements de garantie sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission de garantie perçue. Ces commissions sont ensuite comptabilisées en résultat prorata temporis sur la période de garantie.

Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du débiteur.

2.6. DETERMINATION DE LA JUSTE VALEUR

2.6.1. PRINCIPES GENERAUX

Tous les instruments financiers sont évalués à la juste valeur, soit au bilan (actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat, y compris les dérivés, et actifs financiers disponibles à la vente), soit dans les notes aux états financiers pour les autres actifs et passifs financiers.

La juste valeur est le montant pour lequel un actif peut être échangé, un passif éteint, entre deux parties consentantes, informées et agissant dans le cadre d’un marché concurrentiel.

La juste valeur est le prix coté sur un marché actif lorsqu’un tel marché existe ou, à défaut, celle déterminée en interne par l’usage d’une méthode de valorisation, qui incorpore le maximum de données observables du marché en cohérence avec les méthodes utilisées par les acteurs du marché.

2.6.2. PRIX COTES SUR UN MARCHE ACTIF

Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la juste valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options.

2.6.3. PRIX NON COTES SUR UN MARCHE ACTIF

Lorsque le prix d’un instrument financier n’est pas coté sur un marché actif, la valorisation est opérée par l’usage de modèles généralement utilisés par les acteurs du marché (méthode d’actualisation des flux futurs de trésorerie, modèle de Black-Scholes pour les options).

Le modèle de valorisation incorpore le maximum de données observables du marché : prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires, courbe des taux d’intérêt, cours des devises, volatilité implicite, prix des marchandises.

La valorisation issue des modèles est effectuée sur des bases prudentes. Elle est ajustée afin de tenir compte du risque de liquidité et du risque de crédit, afin de refléter la qualité de crédit des instruments financiers.

2.6.4. MARGE DEGAGEE LORS DE LA NEGOCIATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers (day one profit) :• Est immédiatement constatée en résultat si les prix sont cotés sur un marché actif ou

si le modèle de valorisation n’incorpore que des données observables du marché ;• Est différée et étalée en résultat sur la durée du contrat, lorsque toutes les données ne

sont pas observables sur le marché ; lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ; la part de la marge non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

2.6.5. ACTIONS NON COTEES

La juste valeur des actions non cotées est déterminée par comparaison avec une transaction récente portant sur le capital de la société concernée, réalisée avec un tiers indépendant et dans des conditions normales de marché. En l’absence d’une telle référence, la valorisation est opérée, soit à partir de techniques communément utilisées (actualisation des flux futurs de trésorerie), soit sur la base de la quote-part d’actif net revenant au Groupe calculée à partir des informations disponibles les plus récentes.

Les actions dont la valeur comptable est inferieure à 1 million de dirhams ne font pas objet d’une réévaluation.

2.7. TITRES

Les titres détenus par le Groupe sont classés en trois catégories :

• Actifs financiers à la juste valeur par résultat ;• Actifs financiers disponibles à la vente ;• Placements détenus jusqu’à l’échéance.

2.7.1. ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT

La catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat comprend :• Les actifs financiers détenus à des fins de transaction ;• Les actifs financiers que le Groupe a choisi par option de comptabiliser et d’évaluer à

la juste valeur par résultat dès l’origine, car cette option permet une information plus pertinente.

Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, les frais des transactions étant directement comptabilisés en compte de résultat.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, coupon couru inclus pour les titres à revenu fixe, sont comptabilisées en résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat ». De même, les dividendes des titres à revenu variable et les plus et moins-values de cession réalisées, sont comptabilisés dans ce poste. L’évaluation du risque de crédit sur ces titres est comprise dans leur juste valeur.

2.7.2. ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE

La catégorie des « Actifs financiers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu fixe ou à revenu variable qui ne relèvent pas des deux autres catégories.

Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus lorsque ces derniers sont significatifs.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, hors coupon courus pour les titres à revenu fixe, sont présentées dans le poste des capitaux propres « Gains ou pertes latents ou différés ».

Les règles d’évaluation des titres à revenus fixe ou variable non cotés sur un marché réglementé sont formalisées en interne et respectées d’un arrêté à l’autre.

Lors de la cession des titres, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les revenus comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur les titres à revenu fixe de cette catégorie sont présentés dans le poste « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.

Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont présentés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » lorsque le droit du Groupe à les recevoir est établi.

2.7.3. PLACEMENTS DETENUS JUSQU’A L’ECHEANCE

La catégorie des « Placements détenus jusqu’à l’échéance » comprend les titres à revenu fixe ou déterminable, à échéance fixe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

Les opérations de couverture du risque de taux d’intérêt éventuellement mises en place sur cette catégorie de titres ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes correspondant à la différence entre la valeur d’acquisition (y compris les frais de transaction s’ils présentent un caractère significatif) et la valeur de remboursement de ces titres. Les revenus perçus sur ces titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.

2.7.4. OPERATIONS DE PENSIONS ET PRETS / EMPRUNTS DE TITRES

Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé sous la rubrique de «Dettes» appropriée. Néanmoins, pour les opérations de pension initiées par les activités de transaction, le passif correspondant est comptabilisé en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».

Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe. La créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique « Prêts et Créances », à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de transaction, pour lesquelles la créance correspondante est comptabilisée en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à la décomptabilisation des titres prêtés et les opérations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan des titres empruntés, à l’exception des cas où les titres empruntés sont ensuite cédés par le Groupe. Dans ce cas, l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est matérialisée par un passif financier présenté au bilan sous la rubrique « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».

2.7.5. DATE DE COMPTABILISATION ET DE DECOMPTABILISATION

Les titres sont comptabilisés au bilan à la date de règlement et de livraison. Durant ces délais, les conséquences des changements de juste valeur sont prises en compte en fonction de la catégorie dans laquelle ces titres seront classés. Ces opérations sont

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maintenues au bilan jusqu’à l’extinction des droits du Groupe à recevoir les flux qui leur sont attachés ou jusqu’à ce que le Groupe ait transféré substantiellement tous les risques et avantages qui leur sont liés. Ils sont alors décomptabilisés et les plus ou moins-values de cession sont constatées en résultat sous le poste approprié.

2.7.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Les options retenues pour la classification des différents portefeuilles de titres sont les suivantes :

Actifs Financiers à la juste valeur par résultat

• Titres de transaction

• Produits dérivés

Actifs financiers disponibles à la vente

• Bons du trésor classés en titres de placement

• Obligations marocaines non cotés

• Titres d’OPCVM détenus (titrisation)

• OPCVM et actions

• Bons du trésor reclassés des titres d’investissement

Placements détenus jusqu’à l’échéance

• Titres d’investissements (hors bons du trésor reclassés en AFS)

• Bons du trésor habitat économique classés en titres de placement.

2.8. OPERATIONS EN DEVISES

2.8.1. ACTIFS ET PASSIFS MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES

Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et aux passifs devant être reçus ou payés pour un montant en numéraire déterminé ou déterminable. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe au cours de clôture.

Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception des écarts de change relatifs à des instruments financiers désignés comme instruments de couverture de résultats futurs ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans ce cas, comptabilisés en capitaux propres.

Les opérations de change à terme sont évaluées au cours du terme restant à courir. Les écarts de conversion sont constatés en résultat sauf lorsque l’opération est qualifiée de couverture en flux de trésorerie. Les écarts de conversion sont alors constatés en capitaux propres pour la partie efficace de la couverture et comptabilisés en résultat de la même manière et selon la même périodicité que les résultats de l’opération couverte.

2.8.2. ACTIFS NON MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES

Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés en devises et évalués à la juste valeur (Titres à revenu variable) sont comptabilisés de la manière suivante :

Ils sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la catégorie «Actifs financiers à la juste valeur par résultat»

Ils sont constatés en capitaux propres lorsque l’actif est classé dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente », à moins que l’actif financier ne soit désigné comme élément couvert au titre du risque de change dans une couverture de valeur en juste valeur ; les écarts de change sont alors constatés en résultat.

Les actifs non monétaires qui ne sont pas évalués à la juste valeur demeurent à leur cours de change historique.

2.9. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS

2.9.1. DEPRECIATION SUR PRETS ET CREANCES ET ASSIMILES

Périmètre : Prêts et créances, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et engagements de financement et de garantie.

Des dépréciations sont constituées sur les crédits et sur les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance dès lors qu’il existe une indication objective de perte de valeur mesurable liée à un événement survenu postérieurement à la mise en place du prêt ou à l’acquisition de l’actif. L’analyse de l’existence éventuelle d’une dépréciation est menée d’abord au niveau individuel puis au niveau d’un portefeuille.

2.9.1.1. Dépréciation sur base individuelle

Les provisions relatives aux engagements de financement et de garantie donnés par le Groupe suivent des principes analogues. Au niveau individuel, la dépréciation est mesurée comme la différence entre la valeur comptable avant dépréciation et la valeur, actualisée au taux d’intérêt effectif (TIE) d’origine de l’actif, des composantes jugées recouvrables notamment des garanties et des perspectives de recouvrement du principal et des intérêts.

La dépréciation est enregistrée dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ». Toute réappréciation postérieure du fait d’une cause objective intervenue après la dépréciation est constatée par le compte de résultat, également dans le poste « Coût du risque ».

À compter de la dépréciation de l’actif, la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat enregistre la rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser les flux jugés recouvrables.

2.9.1.2. Dépréciation sur base collective

Les actifs non dépréciés individuellement font l’objet d’une analyse du risque par portefeuilles homogènes.

Cette analyse permet d’identifier les groupes de contreparties qui, compte tenu d’événements survenus depuis la mise en place des crédits, ont atteint collectivement une probabilité de défaut à maturité qui fournit une indication objective de perte de valeur sur l’ensemble du portefeuille, sans que cette perte de valeur puisse être à ce stade attribuée individuellement aux différentes contreparties composant le portefeuille.

Cette analyse fournit également une estimation des pertes afférentes aux portefeuilles concernés en tenant compte de l’évolution du cycle économique sur la période analysée. Les modifications de valeur de la dépréciation de portefeuille sont enregistrées dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ».

En application des dispositions des normes IFRS, il est possible de faire appel à son jugement d’expert pour corriger les flux de recouvrement issus des données statistiques et les adapter aux conditions en vigueur au moment de l’arrêté.

2.9.2. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE

Les « actifs financiers disponibles à la vente » sont dépréciés individuellement par contrepartie du compte de résultat lorsqu’existe une indication objective de dépréciation durable résultant d’un ou plusieurs événements intervenus depuis l’acquisition.

En particulier, concernant les titres à revenu variable cotés sur un marché actif, une baisse prolongée ou significative du cours en deçà de son coût d’acquisition constitue une indication objective de dépréciation.

Une dépréciation constituée sur un titre à revenu fixe est constatée en « Coût du risque » et peut être reprise en compte de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est appréciée du fait d’une cause objective intervenue postérieurement à la dernière dépréciation.

Une dépréciation sur un titre à revenu variable est constituée sous le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » et ne peut être reprise en compte de résultat, le cas échéant, qu’à la date de cession du titre. En outre, toute baisse ultérieure de la valeur de marché constitue une dépréciation reconnue en résultat.

2.9.3. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement significatives) :

Toutes les créances en souffrances qualifiées de « gros dossiers » sont revues au cas par cas pour déterminer les flux de recouvrement attendus sur un horizon de 5 années et calculer par conséquent la provision IFRS par différence entre le montant brute de la créance et la valeur actualisée de ces flux au TIE d’origine.

• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement non significatives):

Les créances en souffrances qualifiées de « petits dossiers » font l’objet d’une modélisation statistique (modélisation des flux de recouvrement historiques) par classe homogène de risque.

• Pour la provision collective :

Le Groupe a défini des critères d’identification des créances sensibles et a développé des modèles statistiques pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation des créances sensibles en créances en souffrance.

2.10. DETTES REPRESENTEES PAR TITRE ET ACTIONS PROPRES

2.10.1. DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE

Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés d’instruments de dettes s’il existe une obligation contractuelle pour la société du Groupe émettrice de ces instruments de délivrer du numéraire ou un actif financier au détenteur des titres.

Il en est de même dans les cas où le Groupe peut être contraint à échanger des actifs ou des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de livrer un nombre variable de ses propres actions.

Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission comprenant les frais de transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Les obligations remboursables ou convertibles en actions propres sont considérées comme des instruments hybrides comprenant à la fois une composante dette et une composante capitaux propres, déterminées lors de la comptabilisation initiale de l’opération.

2.10.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Selon la réglementation interne des BPR, celles-ci se réservent le droit inconditionnel de répondre favorablement aux demandes de remboursement des porteurs de parts sociales. Cette disposition a pour effet de ne pas reclasser une quote-part du capital des BPR en passifs financiers.

2.10.3. ACTIONS PROPRES

Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé.

2.11. DERIVES ET DERIVES INCORPORES

Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur.

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2.11.1. PRINCIPE GENERAL

Les dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan dans les postes « Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Ils sont comptabilisés en actifs financiers lorsque la valeur est positive, en passifs financiers lorsqu’elle est négative.

Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

2.11.2. DERIVES ET COMPTABILITE DE COUVERTURE

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

• La couverture en juste valeur est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux fixe.

• La couverture en flux de trésorerie est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux variables et le risque de change des revenus futurs hautement probables en devises.

Lors de la mise en place de la relation de couverture, le Groupe établit une documentation formalisée : désignation de l’instrument et de risque couvert, stratégie et nature du risque couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’efficacité de la relation de couverture.

Conformément à cette documentation, le Groupe évalue, lors de sa mise en place et au minimum semestriellement, l’efficacité rétrospective et prospective des relations de couverture mises en place.

Les tests d’efficacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que le rapport entre les variations effectives de valeur ou de résultat des dérivés de couverture et celles des instruments couverts se situe entre 80 et 125 %.

Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations de valeur ou de résultat des dérivés attendues sur la durée de vie résiduelle de la couverture compensent de manière adéquate celles des instruments couverts.

Concernant les transactions hautement probables, leur caractère s’apprécie notamment au travers de l’existence d’historiques sur des transactions similaires.

En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’efficacité, les dérivés de couverture sont transférés en portefeuille de transactions et comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie.

2.11.3. DERIVES INCORPORES

Les dérivés incorporés à des instruments financiers composés sont séparés de la valeur de l’instrument hôte lorsque les caractéristiques économiques et les risques de l’instrument dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat hôte.

Les dérivés sont comptabilisés séparément en tant que dérivés et le contrat hôte selon la catégorie dans laquelle il est classé.

Néanmoins, lorsque l’instrument composé est comptabilisé dans son intégralité dans la catégorie « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat », aucune séparation n’est effectuée.

2.12. COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE SERVICES

Les commissions sur prestations de services sont comptabilisées de la manière suivante :

• Commissions qui font partie intégrante du rendement effectif d’un instrument financier : commissions de dossier, commissions d’engagement, etc. De telles commissions sont traitées comme un ajustement du taux d’intérêt effectif (sauf lorsque l’instrument est évalué en juste valeur par résultat).

• Commissions qui rémunèrent un service continu : locations de coffres forts, droits de garde sur titres en dépôt, abonnements télématiques ou cartes bancaires, etc. Elles sont étalées en résultat sur la durée de la prestation au fur et à mesure que le service est rendu.

• Commission rémunérant un service ponctuel : commissions de bourse, commissions d’encaissement, commissions de change, etc. Elles sont comptabilisées en résultat lorsque le service a été rendu.

2.13. AVANTAGES DU PERSONNEL

L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages. Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation implicite si un changement des usages de l’entité entraîne une dégradation inacceptable des relations avec le personnel.

Typologie des avantages au personnel :

Les avantages consentis au personnel du Groupe Banque Populaire sont classés en quatre catégories :

• Les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, l’intéressement, la participation... l’abondement ;

• Les avantages à long terme qui comprennent notamment les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite ;

• Les indemnités de fin de contrat de travail ;

• Les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment par la couverture médicale des retraités.

2.13.1. AVANTAGES A COURT TERME

Le Groupe comptabilise une charge lorsque les services rendus par les membres du personnel ont été utilisés en contrepartie des avantages consentis.

2.13.2. AVANTAGES A LONG TERME

Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants.

Sont notamment concernées les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite. Ces avantages sont provisionnés dans les comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, mais les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement. En outre, l’effet lié à d’éventuelles modifications de régime considérées comme afférent à des services passés est comptabilisé immédiatement.

2.13.3. INDEMNITES DE FIN DE CONTRAT DE TRAVAIL

Les indemnités de fin de contrat de travail résultent de l’avantage accordé aux membres du personnel lors de la résiliation par le Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite ou de la décision de membres du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation.

2.13.4. AVANTAGES POSTERIEURS A L’EMPLOI

Le Groupe distingue les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies ne sont pas représentatifs d’un engagement pour le Groupe et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant l’exercice est constaté en charges.

Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies » sont représentatifs d’un engagement à la charge du Groupe qui donne lieu à évaluation et provisionnement. Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si le Groupe est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Le principal régime à prestations définies identifié par le Groupe est celui de la couverture médicale des retraités et de leur famille.

Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques et financières.

Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par le Groupe et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’inflation. La valeur des actifs éventuels de couverture est ensuite déduite du montant de l’engagement.

Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour le Groupe prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime.

La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer fortement d’un exercice à l’autre en fonction de changements d’hypothèses actuarielles et entraîner des écarts actuariels.

A partir du 30/06/2013, et conformément à la norme IAS 19 révisée, le Groupe n’applique plus la méthodologie dite « du corridor » pour comptabiliser les écarts actuariels sur ces engagements.

La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus, du coût financier lié à l’actualisation des engagements, du produit attendu des placements.

Les calculs effectués par le Groupe sont régulièrement examinés par un actuaire indépendant.

2.13.5. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Conformément à l’option prévue dans IFRS 1, le montant cumulé des écarts actuariels à la date de transition a été imputé sur les capitaux propres.

Lors du passage aux IFRS, les engagements significatifs de couverture médicale aux retraités et de départ volontaire anticipé ont été provisionnés pour la première fois.

Afin de réaliser les évaluations actuarielles, les hypothèses de base des calculs ont été déterminées spécifiquement pour chaque régime.

Les taux d’actualisation retenus sont obtenus par référence au taux de rendement des obligations émise par l’Etat marocain, auxquels une prime de risque est ajoutée, pour estimer les taux de rendement des obligations des entreprises de premières catégories de maturité équivalente à la durée des régimes.

Les actifs de couverture du régime de couverture médicale sont investis exclusivement en bons du trésor émis par l’Etat marocain. Le taux de rendement des placements est donc celui des ces dernières.

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2.14. PROVISIONS AU PASSIF

Les provisions enregistrées au passif du bilan du Groupe, autres que celles relatives aux instruments financiers et aux engagements sociaux concernent principalement les provisions pour litiges, pour amendes, pénalités et risques fiscaux. Une provision est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement passé et, lorsque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette actualisation présente un caractère significatif.

2.14.1. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Les provisions pour risques et charges supérieures à 1 MDH ont été analysées, afin de s’assurer de leur éligibilité aux conditions prévues par les normes IFRS.

2.15. IMPOTS COURANT ET DIFFERE

2.15.1. IMPOT COURANT

La charge d’impôt sur le bénéfice exigible est déterminée sur la base des règles et taux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe, sur la période à laquelle se rapportent les résultats.

2.15.2. IMPOT DIFFERE

Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et passifs du bilan et leurs valeurs fiscales. Des passifs d’impôts différés sont reconnus pour toutes les différences temporelles taxables à l’exception :

• Des différences temporelles taxables générées par la comptabilisation initiale d’un écart d’acquisition ;

• Des différences temporelles taxables relatives aux investissements dans des entreprises sous contrôle exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que cette différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.

Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les différences temporelles déductibles et les pertes fiscales reportables, dans la mesure où il est probable que l’entité concernée disposera de bénéfices imposables futurs, sur lesquels ces différences temporelles et ces pertes fiscales pourront être imputées.

Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la méthode du report variable au taux d’impôt, dont l’application est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et réglementations fiscales qui ont été adoptés ou le seront avant la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet d’une actualisation.

Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein d’un même groupe fiscal, relèvent de la même autorité fiscale, et lorsqu’existe un droit légal de compensation.

Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférents aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des instruments dérivés désignés en couverture de flux de trésorerie futurs, pour lesquels les impôts différés correspondants sont imputés sur les capitaux propres.

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les bénéfices dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les bénéfices » du compte de résultat.

2.16. CAPITAUX PROPRES RECYCLABLES ET NON RECYCLABLES

Les ajustements FTA ont été inscrits dans les comptes consolidés de la banque en contrepartie des capitaux propres.

Les impacts des corrections de valeur sur les capitaux propres peuvent être définitifs ou temporaires :

Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS qui aurait du impacter le résultat, l’écart de valeur est définitivement gelé en capitaux propres, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres non recyclables.

Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS impactant les capitaux propres, le recyclage en résultat est possible lors de la cession ou lors de la matérialisation de la couverture, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres recyclables.

2.17. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, offices des chèques postaux, ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit.

Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les flux de trésorerie générés par les activités du Groupe, y compris ceux relatifs aux immeubles de placement, aux actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et titres de créances négociables. Les variations de la trésorerie liées aux opérations d’investissement résultent

des flux de trésorerie liés aux acquisitions et aux cessions de filiales, entreprises associées ou co-entreprises consolidées, ainsi que ceux liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations, hors immeubles de placement et immeubles donnés en location simple.

Les variations de la trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les encaissements et décaissements provenant des opérations avec les actionnaires et les flux liés aux dettes subordonnées et obligataires, et dettes représentées par un titre (hors Titres de créances négociables).

2.18. ACTIFS NON COURANTS DESTINES A ETRE CEDES ET ACTIVITES ABANDONNEES

Lorsque le Groupe décide de vendre des actifs non courants, et lorsqu’il est hautement probable que cette vente interviendra dans les douze mois, ces actifs sont présentés séparément au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ».

Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont présentés séparément dans le poste « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants et groupes d’actifs et de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur comptable et de leur juste valeur minorée des coûts de vente. Les actifs concernés cessent d’être amortis.

En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat.

Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées à être cédées, les activités arrêtées, ainsi que les filiales acquises exclusivement dans une perspective de revente. L’ensemble des pertes et profits relatifs à ces opérations est présenté séparément au compte de résultat, sur la ligne « Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession ».

2.19. INFORMATION SECTORIELLE

Le Groupe Banque Populaire est organisé autour de trois pôles d’activité principaux :

• Banque Maroc comprenant le Crédit populaire du Maroc, Média Finance, Chaabi International Bank Off Shore, Chaabi Capital Investissement (CCI), Upline Group, Maroc Assistance Internationale, Bank Al Amal, Bank Al Yousr, Attawfiq Micro Finance, BP Shore, FPCT Sakane, Infra Maroc Capital (IMC), Maroc traitement de transactions (M2T) et ALHIF Management, Al Akaria Invest et Attaamine Chaabi.

• Sociétés de financement spécialisées comprenant Vivalis, Maroc Leasing et Chaabi LLD.

• Banque de détail à l’international comprenant Chaabi Bank, Banque Populaire Marocco-Centrafricaine, Banque Populaire Marocco-Guinéenne et Atlantic Bank International

Chacun de ces métiers enregistre les charges et produits, ainsi que les actifs et passifs qui lui sont rattachés après élimination des transactions intragroupe.

2.20. UTILISATION D’ESTIMATIONS DANS LA PREPARATION DES ETATS FINANCIERS

La préparation des états financiers du Groupe exige de la Direction et des gestionnaires la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations, qui se traduisent dans la détermination des produits et des charges du compte de résultat, comme dans l’évaluation des actifs et passifs du bilan et dans la confection des notes associées.

Cet exercice suppose que les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration des états financiers pour procéder aux estimations nécessaires. Les résultats futurs définitifs des opérations pour lesquelles les gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer différents de celles-ci et avoir un effet significatif sur les états financiers. Ce qui est notamment le cas pour :

• Des dépréciations opérées pour couvrir les risques de crédit ;

• De l’usage de modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs ;

• Du calcul de la juste valeur des instruments financiers non cotés classés en « Actifs disponibles à la vente » ou en « Instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’actif ou au passif, et plus généralement du calcul des valeurs de marché des instruments financiers pour lesquels cette information doit être portée dans les notes aux états financiers ;

• Des tests de dépréciation effectués sur les actifs incorporels ;

• De la détermination des provisions destinées à couvrir les risques de pertes et charges.

2.21. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS

2.21.1. FORMAT DES ETATS FINANCIERS

En l’absence de format préconisé par les IFRS, les états financiers du Groupe sont établis conformément aux modèles prescrits par Bank Al-Maghrib.

2.21.2. REGLES DE COMPENSATION DES ACTIFS ET PASSIFS

Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan, si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 decembre 2017

BILAN ifrs consolide(en milliers de DH)

ACTIF IFRS 31/12/17 31/12/16

Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 11 157 236 14 702 268

Actifs financiers à la juste valeur par résultat 41 665 930 37 244 478

Instruments dérivés de couverture

Actifs financiers disponibles à la vente 41 711 870 35 993 369

Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 19 278 732 11 876 580

Prêts et créances sur la clientèle 228 708 664 213 852 770

Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux

Placements détenus jusqu’à leur échéance 13 102 348 15 249 478

Actifs d’impôt exigible 1 092 333 1 131 388

Actifs d’impôt différé 1 431 330 652 005

Comptes de régularisation et autres actifs 10 135 937 7 520 710

Actifs non courants destinés à être cédés

Participations dans des entreprises mises en équivalence 39 697 37 843

Immeubles de placement

Immobilisations corporelles 12 668 278 11 216 940

Immobilisations incorporelles 1 014 160 907 083

Ecarts d’acquisition 1 538 820 1 326 523

TOTAL ACTIF IFRS 383 545 335 351 711 435

(en milliers de DH)

PASSIF IFRS 31/12/17 31/12/16Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 845 202 538 992 Passifs financiers à la juste valeur par résultatInstruments dérivés de couvertureDettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 42 162 103 33 907 629 Dettes envers la clientèle 273 475 113 259 737 639 Dettes représentées par un titreTitres de créance émis 705 536 132 663 Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en tauxPassifs d’impôt courant 1 446 405 1 211 397 Passifs d’impôt différé 531 968 503 431 Comptes de régularisation et autres passifs 7 310 466 7 171 302 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédésProvisions techniques des contrats d’assurance 5 085 740 3 365 441 Provisions pour risques et charges 3 200 084 2 652 042 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 3 656 188 3 215 328 Dettes subordonnées 5 299 145 1 119 975 Capital et réserves liées 21 360 502 20 497 798 Actions propresRéserves consolidées 13 680 998 12 404 649 - Part du groupe 4 444 977 4 134 080 - Part des minoritaires 9 236 021 8 270 569 Gains ou pertes latents ou différés 1 373 975 2 214 931 - Part du groupe 926 679 1 504 181 - Part des minoritaires 447 296 710 750 Résultat net de l’exercice 3 411 910 3 038 218 - Part du groupe 2 842 742 2 643 426 - Part des minoritaires 569 168 394 792 TOTAL PASSIF IFRS 383 545 335 351 711 435

TABLEAU DE FLUX DE TReSORERIE(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16Résultat avant impôts 4 872 126 4 474 504

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 809 703 804 432

+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations -283 -1 694

+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers 1 359 816 1 376 128

+/- Dotations nettes aux provisions 303 435 319 148

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence -4 441 2 815

+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement -935 554 -809 857

+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement

+/- Autres mouvements 7 136 28 692

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

1 539 812 1 719 664

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 3 154 983 21 009 801

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -3 751 119 4 258 098

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -8 050 784 -18 860 006

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 142 908 5 563 466

- Impôts versés -1 267 472 -1 749 722 Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles

-9 771 484 10 221 637

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle -3 359 546 16 415 804

+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations 620 455 -2 997 288

+/- Flux liés aux immeubles de placement

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -2 165 084 -2 974 142

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement -1 544 629 -5 971 430

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -293 081 1 069 526

+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 4 540 463 -1 701 213

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 4 247 382 -631 687

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie 210 225 -48 721

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie -446 568 9 763 966

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 19 874 434 10 110 468

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 14 163 276 9 116 059

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 5 711 158 994 409

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 19 427 866 19 874 434

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 10 312 035 14 163 276

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 9 115 831 5 711 158

Variation de la trésorerie nette -446 568 9 763 966

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (en milliers de DH)

Capital Réserves liées au capital

Actions propres

Réserves et résultats consolidés

Gains ou pertes latents

ou différés

Capitaux propres part

Groupe

Intérêts minoritaires Total

Capitaux propres clôture 31-12-2015 1 822 547 17 953 127 - 8 853 498 1 230 797 29 859 969 8 979 595 38 839 564 Opérations sur capitalPaiements fondés sur des actionsOpérations sur actions propres -476 218 -476 218 Affectation du résultat 1 830 200 -1 830 200 Dividendes -1 047 964 -1 047 964 68 069 -979 895 Résultat de l’exercice 2 643 426 2 643 426 394 792 3 038 218 Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D)Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) 295 371 295 371 421 718 717 089 Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) 32 091 -21 986 10 104 -31 582 -21 478 Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) 32 091 273 385 305 475 390 136 695 611 Variation de périmètre 566 000 566 000 111 510 677 510 Autres variations -60 110 -271 978 -332 088 -91 778 -423 866 Capitaux propres clôture 31-12-2016 1 822 547 18 675 253 9 992 837 1 504 182 31 994 818 9 376 106 41 370 924 Opérations sur capital 463 058 463 058 Paiements fondés sur des actionsOpérations sur actions propres -229 751 -229 751 Affectation du résultat 2 025 323 -2 025 323 Dividendes -1 093 528 -1 093 528 189 771 -903 757 Résultat de l’exercice 2 842 742 2 842 742 569 168 3 411 910 Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D)Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) -684 070 -684 070 -300 128 -984 198 Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) -142 593 106 567 -36 026 42 411 6 385 Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) -142 593 -577 503 -720 096 -257 717 -977 813 Variation de périmètre 205 645 205 645 282 073 487 718 Autres variations -69 092 70 602 1 510 -140 223 -138 716 Capitaux propres clôture 31-12-2017 1 822 547 19 537 956 - 10 943 910 926 679 33 231 091 10 252 485 43 483 573

ETAT DU RESULTAT NET ET DeS GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES

(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16Résultat net 3 411 910 3 038 218 Ecarts de conversion 6 385 -21 478 Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente -964 090 745 556 Réévaluation des instruments dérivés de couvertureRéévaluation des immobilisationsEcarts actuariels sur les régimes à prestations définies -20 108 -28 467 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalenceTotal gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -977 813 695 611 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 2 434 097 3 733 829 Part du groupe 2 122 646 2 948 901 Part des minoritaires 311 451 784 928

COMPTE DE ReSULTAT ifrs consolide(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16Intérêts et produits assimilés 15 456 934 14 971 087 Intérêts et charges assimilés -5 020 941 -4 563 913 MARGE D'INTERETS 10 435 993 10 407 174 Commissions perçues 2 601 974 2 402 478 Commissions servies -274 575 -314 071 MARGE SUR COMMISSIONS 2 327 399 2 088 407 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 841 620 1 786 343 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 876 219 615 146 RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE 2 717 839 2 401 489 Produits des autres activités 5 492 738 3 963 797 Charges des autres activités -4 610 797 -3 206 155 PRODUIT NET BANCAIRE 16 363 172 15 654 712 Charges générales d'exploitation -7 438 099 -7 014 245 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-953 736 -869 181

RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 7 971 337 7 771 286 Coût du risque -3 090 753 -3 322 603 RESULTAT D'EXPLOITATION 4 880 584 4 448 683 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 4 441 5 585 Gains ou pertes nets sur autres actifs -12 899 20 236 Variations de valeurs des écarts d'acquisitionRESULTAT AVANT IMPÔTS 4 872 126 4 474 504 Impôts sur les bénéfices -1 460 218 -1 436 286 RESULTAT NET 3 411 910 3 038 218 Résultat hors Groupe 569 168 394 792 RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP 2 842 742 2 643 426 Résultat par action (en dirham) 15,60 14,50 Résultat dilué par action (en dirham) 15,60 14,50

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 decembre 2017

3.6 Immobilisations corporelles et incorporelles(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

Valeur brute comptable

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nettecomptable

Valeur brutecomptable

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nettecomptable

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 20 089 288 7 421 010 12 668 278 17 942 543 6 725 602 11 216 941

Terrains et constructions 12 071 290 2 973 078 9 098 213 10 556 405 2 746 836 7 809 569

Equipement, Mobilier, Installations 3 885 524 2 395 816 1 489 707 3 366 608 2 171 648 1 194 960

Biens mobiliers donnés en location

Autres immobilisations 4 132 474 2 052 116 2 080 358 4 019 530 1 807 118 2 212 412

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 1 840 796 826 636 1 014 160 1 604 945 697 862 907 083

Droit au bail 329 422 329 422 313 592 313 592

Brevets et marques 48 873 48 873 42 615 42 615

Logiciels informatiques 941 429 826 636 114 793 854 644 697 862 156 782

Autres immobilisations incorporelles 521 072 521 072 394 094 394 094

TOTAL DES IMMOBILISATIONS 21 930 084 8 247 646 13 682 438 19 547 487 7 423 464 12 124 023

3.5 Placements detenus jusqu’ a l’echeance(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

Titres de créance négociables 12 226 953 14 500 576

Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales 12 063 320 14 346 839

Autres titres de créance négociables 163 633 153 737

Obligations 875 395 748 902

Obligations d’Etat 564 274 456 444

Autres Obligations 311 121 292 458

TOTAL DES PLACEMENTS FINANCIERS DETENUS JUSQU’A LEUR ECHEANCE 13 102 348 15 249 478

3. 4 prets et creances sur la clientele(en milliers de DH)

3.4.1 prêts consentis et Créances sur la Clientèle 31/12/17 31/12/16Comptes ordinaires débiteurs 21 287 154 22 838 612 Prêts consentis à la clientèle 208 740 343 190 085 668 Opérations de pension 201 958 1 464 418 Opérations de location-financement 14 063 389 12 674 604 TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE AVANT DEPRECIATION 244 292 844 227 063 302 Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle 15 584 180 13 210 532

TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE PROVISIONS POUR DEPRECIATION 228 708 664 213 852 770

(en milliers de DH)

3.4.3 Détail des créances sur la clientèle 31/12/17 31/12/16

Encours sain 224 808 409 209 723 866

Encours en souffrance 19 484 435 17 339 436

Total encours 244 292 844 227 063 302

Provision individuelle 12 829 502 11 187 450

Provision collective 2 754 678 2 023 082

Total provisions 15 584 180 13 210 532

TOTAL PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE DEPRECIATIONS 228 708 664 213 852 770

(en milliers de DH)

3.4.2. Ventilation de prêts et créances sur la clientèle par zone géographique 31/12/17 31/12/16

Maroc 192 782 109 185 951 073

ZONE OFF SHORE 3 482 072 3 307 713

AFRIQUE 31 121 783 23 683 525

EUROPE 1 322 700 910 459

TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE 228 708 664 213 852 770

3.3 PReTS ET CReANCES SUR LES eTABLISSEMENTS DE CReDIT

(en milliers de DH)

3.3.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit 31/12/17 31/12/16

Comptes à vue 10 498 929 6 519 419

Prêts 8 785 377 5 297 451

Opérations de pension 65 008 TOTAL DES PRETS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CREDITS AVANT DEPRECIATION

19 284 306 11 881 878

Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit 5 574 5 298 TOTAL DES PRETS ET DES CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDITS NETS DE DEPRECIATION 19 278 732 11 876 580

(en milliers de DH)

3.3.2. Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographique 31/12/17 31/12/16

Maroc 14 562 079 9 797 120

Zone off shore 530 330 457 326

Afrique 3 496 831 946 535

Europe 695 066 680 897 TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT AVANT DEPRECIATION 19 284 306 11 881 878

Provisions pour dépréciation 5 574 5 298 TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT NETS DE DEPRECIATION 19 278 732 11 876 580

3.2 Actifs financiers disponibles a la vente(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

Titres de créance négociables 15 234 108 16 697 991

Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale 11 630 400 15 867 442

Autres titres de créance négociables 3 603 708 830 549

Obligations 11 679 512 4 080 758

Obligations d'Etat 11 451 213 3 042 095

Autres Obligations 228 299 1 038 663

Actions et autres titres à revenu variable 15 222 143 15 701 686

dont titres cotés 2 069 300 727 921

dont titres non cotés 13 152 843 14 973 765

TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE AVANT DEPRECIATION 42 135 763 36 480 435

dont gains et pertes latents 1 162 627 2 691 828

Provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente 423 893 487 066

TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE, NETS DE DEPRECIATIONS 41 711 870 35 993 369

3.1 ACTIFS ET INSTRUMENTS FINANCIERS DERIVES EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT (en milliers de dhs)

31/12/17 31/12/16

Portefeuille de transactions

Portefeuille évalué en valeur de marché

sur optionTotal Portefeuille de

transactions

Portefeuille évalué en valeur de marché

sur optionTotal

Titres de transaction 41 468 035 41 468 035 37 226 065 37 226 065 Bons du Trésor et valeurs assimilées 20 509 515 20 509 515 19 949 773 19 949 773 Autres titres de créance 154 794 154 794 384 692 384 692 Titres de propriété 20 803 726 20 803 726 16 891 600 16 891 600 Instruments financiers dérivés de transaction 197 895 197 895 18 413 18 413 Instruments dérivés de cours de change 197 895 197 895 18 413 18 413 TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT 41 665 930 41 665 930 37 244 478 37 244 478

3.7 ECART D’ACQUISITION (en milliers de dhs)

31/12/16 Variation périmètre Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/17

Valeur Brute 1 326 523 163 118 49 179 1 538 820

Cumul des pertes de valeur

Valeur nette au bilan 1 326 523 1 538 820

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 decembre 2017

4.1 Marge d’interet(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

Produits Charges Net Produits Charges Net

OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 13 218 327 3 639 989 9 578 338 12 752 585 3 725 549 9 027 035 Comptes et prêts/emprunts 12 415 862 3 522 892 8 892 970 11 848 153 3 670 032 8 178 121 Opérations de pensions 55 574 59 182 -3 608 44 067 4 673 39 394 Opérations de location-financement 746 891 57 915 688 976 860 365 50 844 809 521 OPERATIONS INTERBANCAIRES 428 224 1 221 174 -792 950 473 780 724 340 -250 559 Comptes et prêts/emprunts 208 088 629 952 -421 864 267 616 417 948 -150 333 Opérations de pensions 220 136 591 222 -371 086 206 165 306 391 -100 227 Emprunts émis par le Groupe 124 091 -124 091 92 434 -92 434 Actifs disponibles à la vente 1 183 550 35 687 1 147 862 1 085 518 21 590 1 063 928 Actifs détenus jusqu’à échéance 626 834 626 834 659 205 659 205 TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTERETS OU ASSIMILES 15 456 934 5 020 941 10 435 993 14 971 087 4 563 913 10 407 174

3.10 Provisions pour risques et charges(en milliers de DH)

MONTANT AU 31/12/16

GAINS OU PERTES LATENTS OU

DIFFÉRÉSDOTATIONS REPRISES VARIATION DE

PÉRIMÈTRE AUTRES MONTANT AU 31/12/17

Provisions pour riques d'exécution des engagements par signature 737 218 36 021 13 600 59 006 818 645 Provisions pour engagements sociaux 1 069 459 34 879 101 646 1 205 984 Autres provisions pour risques et charges 845 365 59 028 345 132 165 764 81 804 9 890 1 175 455 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 2 652 042 93 907 482 799 179 364 81 804 68 896 3 200 084

3.9 DETTES ENVERS LA CLIENTELE(en milliers de DH)

3.9.1 Dettes envers la clientèle 31/12/17 31/12/16

Comptes ordinaires créditeurs 172 740 340 161 217 819 Comptes à terme 54 763 615 57 040 867 Comptes d'épargne à taux administré 35 393 744 32 621 645 Bons de caisse 2 690 556 3 727 370 Opérations de pension 1 153 485 Autres dettes envers la clientèle 6 733 373 5 129 938 TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTELE 273 475 113 259 737 639

(en milliers de DH)

3.9.2 ventilation des dettes sur la clientèle par zone géographique 31/12/17 31/12/16

Maroc 238 924 037 229 975 253

Zone off shore 405 347 335 273

Afrique 32 988 021 28 358 304

Europe 1 157 708 1 068 809

Total en principal 273 475 113 259 737 639

3.8 Dettes envers les etablissements de credit(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

Comptes à vue 1 383 098 808 261

Emprunts 18 913 189 22 988 520

Opérations de pension 21 865 816 10 110 848

TOTAL DES DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 42 162 103 33 907 629

4.2 COMMISSIONS NETTES(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

Produits Charges Net Produits Charges NetCommissions sur titres 314 100 4 832 309 268 268 808 5 667 263 141 Produits nets sur moyen de paiement 425 662 46 253 379 409 398 774 34 731 364 043 Autres commissions 1 862 212 223 490 1 638 722 1 734 896 273 673 1 461 223 PRODUITS NETS DE COMMISSIONS 2 601 974 274 575 2 327 399 2 402 478 314 071 2 088 407

4.3 Cout du risque(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

DOTATIONS AUX PROVISIONS 5 029 598 5 826 247 Provisions pour dépréciation des prêts et créances 4 420 542 5 227 766 Provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)Provisions engagements par signature 36 021 241 332 Autres provisions pour risques et charges 573 035 357 149 REPRISES DE PROVISIONS 3 267 867 3 909 492 Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 3 031 703 3 604 614 Reprises de provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)Reprises de provisions engagements par signature 13 600 11 868 Reprises des autres provisions pour risques et charges 222 564 293 010 VARIATION DES PROVISIONS 1 329 022 1 405 848 Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers disponibles à la vente (titres à revenus fixes)Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéancePertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées 54 106 134 253 Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées 1 376 009 1 448 711 Décote sur les produits restructurésRécupérations sur prêts et créances amorties 101 093 177 116 Pertes sur engagement par signatureAutres pertesCOUT DU RISQUE 3 090 753 3 322 603

Information sectorielle(en milliers de DH)

5.1 Bilan BANQUE MAROC & BANQUE OFF SHORE

SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT SPÉCIALISÉES

BANQUE DE DÉTAIL & ASSURANCE À L'INTERNATIONAL

INTERCO TOTAL

TOTAL BILAN 324 633 328 18 956 239 63 062 914 -23 107 146 383 545 335dontELEMENTS D'ACTIFSActifs financiers disponibles à la vente 27 905 597 7 776 18 193 782 -4 395 285 41 711 870Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 33 982 741 50 710 4 351 604 -19 106 323 19 278 732Prêts et créances sur la clientèle 179 210 906 17 446 250 32 444 483 -392 975 228 708 664Placements détenus jusqu'à leur échéance 12 789 128 313 220 13 102 348ELEMENTS DU PASSIFDettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 28 031 779 13 536 972 19 972 656 -19 379 304 42 162 103Dettes envers la clientèle 238 196 137 1 133 248 34 145 728 273 475 113CAPITAUX PROPRES 40 361 496 1 864 377 4 573 199 -3 315 499 43 483 573

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 decembre 2017

PARTICIPATION % INTERET BCP % CONTRÔLECAPITAL SOCIAL EN

MILLIERSMETHODE DE CONSOLIDATION

Banque Centrale Populaire 100,00% 100,00% 1 822 547 TOP

BP Centre Sud 51,00% 51,00% 1 161 093 IG

BP Fes Taza 53,20% 53,20% 1 051 789 IG

BP Laayoune 51,94% 51,94% 589 919 IG

BP Marrakech B Mellal 54,47% 54,47% 1 130 250 IG

BP Meknes 51,43% 51,43% 849 162 IG

BP Nador Al Hoceima 51,03% 51,03% 868 238 IG

BP Oujda 51,31% 51,31% 755 487 IG

BP Tanger Tetouan 50,79% 50,79% 996 226 IG

BP Rabat Kenitra 53,10% 53,10% 1 822 285 IG

CHAABI BANK (EN KEURO) 100,00% 100,00% 37 478 IG

BPMC (EN KCFA) 75,00% 75,00% 15 000 000 IG

MAI 77,43% 77,43% 50 000 IG

CCI 77,98% 100,00% 1 926 800 IG

IMC 48,59% 50,34% 73 204 IG

VIVALIS 77,25% 87,28% 177 000 IG

MEDIA FINANCE 95,66% 100,00% 206 403 IG

CHAABI LLD 84,35% 83,62% 31 450 IG

CIB ( EN KUSD) 85,28% 100,00% 2 200 IG

BPMG (EN KGNF) 77,25% 77,25% 100 000 000 IG

BANK AL AMAL 43,49% 38,58% 740 000 IG

ATTAWFIQ MICRO FINANCE 100,00% 100,00% IG

M2T 63,74% 63,74% 15 000 IG

ALHIF MANAGEMENT 38,93% 49,92% 1 081 624 IG

MUTUELLE ATTAMINE CHAABI 0,00% 100,00% 50 000 IG

UPLINE GROUP 89,15% 100,00% 46 784 IG

UPLINE SECURITIES 89,15% 100,00% 30 000 IG

UPLINE CAPITAL MANAGEMENT 89,15% 100,00% 10 000 IG

UPLINE CORPORATE FINANCE 89,15% 100,00% 1 000 IG

UPLINE REAL ESTATE 89,15% 100,00% 2 000 IG

MAGHREB TITRISATION 21,40% 24,00% 5 000 MEE

UPLINE ALTERNATIVE INVESTMENTS 89,15% 100,00% 300 IG

UPLINE VENTURES 29,42% 33,00% 97 087 MEE

AL ISTITMAR CHAABI 89,15% 100,00% 44 635 IG

ICF AL WASSIT 89,15% 100,00% 29 355 IG

UPLINE COURTAGE 89,15% 100,00% 1 500 IG

UPLINE INVESTEMENT FUND 32,09% 36,00% 100 000 MEE

UPLINE GESTION 89,15% 100,00% 1 000 IG

UPLINE INVESTEMENT 89,15% 100,00% 1 000 IG

UPLINE MULTI INVESTEMENTS 89,15% 100,00% 300 IG

UPLINE REAL ESTATE INVESTEMENTS 89,15% 100,00% 300 IG

UPLINE INTEREST 80,24% 90,00% 300 IG

ZAHRA GARDEN 44,58% 50,00% 100 MEE

CHAABI MOUSSAHAMA 89,15% 100,00% 5 000 IG

EMERGENCE GESTION 29,42% 33,00% 300 MEE

SAPRESS 29,42% 33,00% 35 000 MEE

WARAK PRESS 29,71% 33,33% 5 000 MEE

MAROC LEASING 53,11% 53,11% 277 677 IG

BP SHORE GROUP 79,28% 100,00% 5 000 IG

BPREM 78,26% 100,00% 188 000 IG

PCA 79,28% 100,00% 35 000 IG

BP SHORE BO 78,43% 100,00% 3 000 IG

BP SHORE RH 79,28% 100,00% 1 000 IG

BP SHORE CONSULTING 79,28% 100,00% 10 000 IG

FPCT SAKANE 49,00% 100,00% IG

AL AKARIA INVEST 100,00% 100,00% 154 300 IG

AL AKARIA TENSIFT 54,40% 99,87% 300 IG

BANK AL YOUSR 80,00% 80,00% 340 000 IG

ATLANTIC BANQUE INTERNATIONAL (En KCFA) 68,46% 68,46% 155 181 030 IG

ATLANTIQUE FINANCE (En KCFA) 68,40% 99,91% 360 000 IG

ATLANTIQUE ASSET MANAGEMENT (En KCFA) 68,40% 99,91% 100 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU BURKINA FASSO (En KCFA) 38,37% 55,97% 11 000 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU BENIN (En KCFA) 36,65% 53,53% 16 000 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DE LA COTE D'IVOIRE (En KCFA) 67,84% 98,90% 14 963 330 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU MALI (En KCFA) 50,24% 73,34% 22 000 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU NIGER (En KCFA) 53,69% 78,39% 10 500 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU SENEGAL (En KCFA) 68,46% 99,98% 25 070 053 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU TOGO (En KCFA) 57,86% 84,49% 10 136 720 IG

BIA NIGER (En KFCFA) 47,59% 69,51% 19 188 408 IG

ATLANTIQUE ASSURANCE COTE D'IVOIRE_IARD (En KCFA) 61,62% 90,00% 1 666 670 IG

ATLANTIQUE ASSURANCE COTE D'IVOIRE_VIE (En KCFA) 66,23% 96,73% 1 078 590 IG

GROUPEMENT TOGOLAIS ASSURANCE VIE (En KCFA) 42,93% 65,40% 1 000 000 IG

GROUPEMENT TOGOLAIS ASSURANCE_IARD (En KCFA) 65,54% 95,73% 1 000 000 IG

PERIMETRE DE CONSOLIDATION DU GROUPE BANQUE centrale POPULAIRE

(en milliers de DH)

5.2 Compte de resultat BANQUE MAROC & BANQUE OFF SHORE

SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT SPÉCIALISÉES

BANQUE DE DÉTAIL & ASSURANCE À L'INTERNATIONAL

INTERCO TOTAL

Marge d'intérêt 8 179 585 616 936 1 641 635 -2 163 10 435 993 Marge sur commissions 1 541 511 45 235 1 304 381 -563 728 2 327 399 Produit net bancaire 13 032 041 859 337 3 304 761 -832 967 16 363 172 Résultat Brut d'exploitation 6 349 971 493 289 1 128 077 7 971 337 Résultat d'exploitation 3 880 877 310 697 689 010 4 880 584 Résultat net 2 607 554 206 905 597 451 3 411 910 RESULTAT NET PART DU GROUPE 2 254 711 143 209 444 822 2 842 742

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 Decembre 2017

ORGANISATION ET STRUCTURES DEDIEES A LA GESTION DES RISQUESLa Banque est dotée d’une organisation en ligne avec les meilleurs standards internationaux. Sa structure de gouvernance intégrée lui permet de repérer les risques auxquels elle est confrontée, de mettre en œuvre un système de contrôle interne adéquat et efficace et d’établir un système de suivi et de réajustement.

La responsabilité du contrôle, de la mesure et de la supervision des risques est partagée entre :

• les instances de gouvernance et de pilotage (Comité directeur, Conseil d’administration, Comité d’audit, Comité de gestion des risques, Comité placement…) ;

• la fonction risques groupe et les autres entités dédiées et/ou impliquées dans le suivi des risques (crédit, marché, financier et opérationnel) ;

• les instances relevant du contrôle interne.

1. RISQUE DE CREDIT OU DE CONTREPARTIE

Le risque de crédit est le risque de perte inhérent au défaut d'un emprunteur par rapport au remboursement de ses dettes (obligations, prêts bancaires, créances commerciales...). Ce risque se décompose en risque de défaut qui intervient en cas de manquement ou de retard de la part de l'emprunteur sur le paiement du principal et/ou des intérêts de sa dette, en risque sur le taux de recouvrement en cas de défaut, ainsi qu’en risque de dégradation de la qualité du portefeuille de crédit.

Politique générale de crédit La politique générale de gestion du risque de crédit, adoptée par la Banque et approuvée par ses organes d’administration et de gestion a pour objet de définir un cadre global pour les activités générant les risques de crédit.

Ses principes sont appliqués pour assurer au Groupe un développement serein de ses activités. La politique de crédit s’articule autour des principes suivants :

• sécurité et rentabilité des opérations ;

• diversification des risques ;

• normalisation de la gestion des risques de crédit au niveau de l’ensemble des organismes du CPM ;

• sélection stricte des dossiers lors de l’octroi ;

• établissement d’un dossier pour toute opération de crédit et sa revue au moins une fois par an pour les entreprises ;

• notation des Entreprises et Professionnels et scoring à l’octroi des crédits aux particuliers ;

• séparation entre les fonctions de vente de crédit et celles de l’appréciation et du contrôle des risques ;

• collégialité des décisions se traduisant par l’instauration des comités à tous les niveaux de la filière ;

• détection précoce des risques de défaillance des contreparties ;

• réactivité dans le recouvrement.

La mise en pratique de la politique de crédit repose sur un corpus réglementaire interne étoffé conforme aux meilleures pratiques en la matière. Celui-ci couvre l’intégralité du processus de gestion des risques de crédit, à travers des circulaires, des lettres circulaires et des normes fixant l’étendue et les conditions d’exercice des activités de maîtrise et du suivi des risques.

Dispositif de décisionLe dispositif décisionnel de la Banque est basé sur les principes suivants :

• l’analyse des dossiers par les entités commerciales initiatrices des demandes et une deuxième lecture de risque faite par les entités risques au niveau des BPR et de la BCP;

• la prévention du risque à travers un rôle déterminant de la fonction Contre-étude dans le filtrage des dossiers et dans la prise de décision ;

• l’exercice des pouvoirs dans le cadre de comités traduisant la collégialité de la décision;

• un schéma délégataire à plusieurs dimensions assurant une adéquation entre le niveau du risque et celui requis pour la décision ;

• des limites de compétences établies par groupe de bénéficiaires liés ;

• l’exclusion des pouvoirs des BPR des crédits au profit des apparentés, quels que soient leurs montants. Ces derniers sont soumis aux comités internes de crédit tenus au niveau de la BCP ;

• la séparation des tâches entre les entités commerciales et celles chargées de l’évaluation, du suivi et de la gestion des risques liés au crédit, tant au niveau de la BCP qu’au niveau des BPR.

Dispositif de surveillance des risquesLe dispositif de contrôle et de gestion des risques de crédit repose principalement sur les axes suivants :

• Collégialité de la décision se traduisant par l’instauration des comités de crédit à tous les niveaux (Comité de crédit régionaux, Comité de crédit BCP : Comité interne de crédit, Comité du recouvrement et des grands risques...) ;

• Séparation des tâches entre les entités commerciales et celles chargées de l’évaluation, du suivi et de la gestion des risques liés au crédit ;

• Définition des attributions et des modalités de fonctionnement de l’ensemble des comités par des circulaires.

Ces axes sont par ailleurs cantonnés dans un cadre général de contrôle répondant aux exigences réglementaires dictées par BAM. Au sein de la BCP, le dispositif de gestion des risques et le système de contrôle interne obéissent, au même titre que le groupe, à un suivi individualisé des activités générant des risques. Ce suivi, déployé à tous les échelons de la Banque, s’articule autour d’un dispositif opérationnel à trois composantes :

• Evaluation et suivi indépendant de la qualité des risques ;

• Suivi particulier des risques majeurs et des risques de concentration ;

• Suivi permanent et rapproché des créances sensibles.

Notre dispositif, s’appuyant sur notre structure de gouvernance des risques et une culture de gestion des risques solidement ancrée, se complète progressivement par un cadre d’appétence au risque. Il assure une remontée régulière au Management et aux Instances de Gouvernance de la Banque permettant de mettre en place :

• Les politiques adéquates pour un développement maîtrisé ;

• Les actions correctives pour sauvegarder les intérêts de la Banque.

Dispositif de notationLa Banque a mis en place un système de notation global en ligne avec les exigences réglementaires en termes d’utilisation et d’usage, applicable à l’ensemble des contreparties qu’il s’agisse d’Etats souverains, de Banques ou d’Entreprises. Celles opérant dans le secteur de la Promotion Immobilière sont qualifiées à travers la notation des projets. La clientèle des particuliers est assujettie au scoring à l’octroi applicable aux crédits à la consommation et aux crédits immobiliers.

Par ailleurs, la Banque est engagée dans un projet structurant visant la construction d’un système de notation Retail qui servira à fonder sa deuxième tranche encore nécessaire au passage aux approches ‘notation interne’. Les travaux de déploiement des modèles dans les systèmes d’information de la Banque sont bien avancés pour une mise en place effective en 2018.

Le système de notation constitue le cœur du dispositif de gestion des risques de crédit et repose sur une série de modèles appropriée à chaque catégorie d’actifs. La notation consiste à attribuer une note à chaque contrepartie selon une échelle interne dont chaque niveau correspond à une probabilité de défaut, elle constitue un des critères clés de la politique d’octroi de crédit. Elle est attribuée au moment du montage du dossier de crédit, et est révisée au moins une fois par an. De plus, une attention est accordée à la cohérence entre les décisions prises et le profil du risque dégagé par chaque note ainsi que ses composantes, en l’occurrence les différentes informations qualitatives et quantitatives que la grille comprend.

La notation constitue également un axe important dans l’évaluation de la qualité des expositions de la Banque, à travers l’analyse du portefeuille noté et l’évolution de sa distribution. Un suivi particulier est assuré, par ailleurs, pour les contreparties présentant une détérioration de la qualité du risque (notes G et H) qui font l’objet d’un examen au niveau des Comités Risques.

En outre et dans le cadre des travaux de maintenance continue de l’outil de notation des entreprises, le Groupe a défini une batterie de tests permettant de jauger la performance des modèles de notation en matière de discrimination, de prédiction de la défaillance et de stabilité. Ces tests, connus sous le nom de backtesting, sont opérés afin de s’assurer de la viabilité des modèles de notation et de mettre en place des actions correctives le cas échéant.

Au 31 décembre 2017, la distribution du portefeuille noté se présente comme suit :

Distribution de la GE* en Nombre et en Encours

6%

20%20

40%

00

35%

28% 29%

16%19%19%

12%9%

2%4%

1% 1% 0% 0%

HGFED

% Nombre

% Encours

CBA

Distribution de la PME* en Nombre et en Encours

20

40%

00HGFEDCBA

0% 0% 0% 0% 1%

6%7%

22%

38%

19%

34%

28%26%

5%

9%4%

*GE : Entreprise avec un chiffre d’affaires supérieur ou égale à 50 millions de dhs

% Nombre

% Encours

*PME : Entreprise avec un chiffre d’affaires compris entre 3 et 50 millions de dhs

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 Decembre 2017

L’analyse du portefeuille du segment PME-GE affiche une distribution rassurante des risques. En effet, le portefeuille, en nombre et en encours est concentré sur les notes se situant entre les classes A et E.

Les notes A, B et C concentrent 69% des entreprises GE notées en nombre, correspondant à 64% d’encours en décembre 2017. Pour les PME, les classes B, C, et D représentent 67% en nombre et 59% en encours en décembre 2017.

L’analyse de la distribution des TPE/PRO fait ressortir une concentration sur les classes de notation B-E, ce qui révèle un niveau de risque maîtrisé pour ces deux segments.

Les classes B-E concentrent 89% des TPE/PRO avec 88% de l’encours total sur ce segment.

Dispositif de suivi du risque de concentration

Le risque de concentration fait l’objet d’un suivi minutieux par la Banque pour, d’une part, obéir aux règles prudentielles imposées par l’exigence de la division des risques et d’autre part, assurer la diversification nécessaire à la dilution et la maîtrise des risques.

Le dispositif de gestion et de suivi, mis en place, est construit autour des éléments suivants:

• Un processus de revue de portefeuille s’appuyant sur une base de données risques construite et enrichie en permanence par les différentes applications, permettant la remontée de toutes les informations nécessaires à l’examen groupé d’un portefeuille donné (base des groupes et des engagements, centrales des bilans propres à la banque, base de notation,…) ;

• Une attention particulière apportée aux engagements dès que leur niveau dépasse 5% des fonds propres de la Banque ;

• Un processus d’examen des 100 premiers risques au sens contrepartie ou groupe de contreparties liées, pour l’ensemble des entités de la Banque ;

• Un dispositif de limites sectorielles et individuelles constituant les premières bases du cadre d’appétence au risque.

Crédits par décaissement En % des emplois productifs CPM (*)

100 premiers risques CPM (*) 68%

Contreparties éligibles à la déclaration BAM (*) 36%

(*) : Hors filiales

La revue de portefeuille constitue, de plus en plus un outil important du dispositif de surveillance et de gestion des risques, notamment majeurs et de concentration. Il vient compléter le processus classique de revue annuelle des dossiers et de suivi permanent des engagements en s'appuyant sur les paramètres d’usage en matière d’appréciation du risque de crédit (données propres aux secteurs, éléments qualitatifs et quantitatifs liés à la contrepartie et au groupe d’appartenance,...).

La notion de portefeuille concerne un ensemble d’actifs regroupés par secteur d’activité, par classes de risque, par niveau d’engagements…

A travers l’analyse globale et simultanée d’un portefeuille donné aboutissant à une classification homogène des contreparties, une définition de limites individuelles est opérée. La convergence recherchée entre les avis de la ligne commerciale et des risques permet aux instances supérieures de disposer des éléments nécessaires à la prise de décision, notamment en ce qui concerne la politique commerciale à adopter vis-à-vis d’un portefeuille donné (développement des relations, maintien, désengagement, renforcement des sûretés...).

Dispositif d’appétence au risque de crédit

Dans le cadre de la construction progressive d’un dispositif d’appétence aux risques nécessaire au pilotage stratégique de la Banque, le processus des limites sectorielles a été revu en profondeur en 2016 et celui des limites par groupe de contreparties a été récemment opérationnalisé :

Limites de concentration sectorielle : La démarche de fixation des limites sectorielles s’appuie sur des normes qualitatives et quantitatives, consistant à combiner la mesure du degré de sinistralité des secteurs avec leurs potentiels de développement. Ce dispositif constitue, depuis 2017, une composante importante du processus de planification dans la mesure où il permet de définir les orientations stratégiques en termes de part de marché globale sur un secteur/sous-secteur donné, en vue d’assurer un développement ciblé et plus maîtrisé. La mise à jour des limites

sectorielles s’opère une fois par an. Leur monitoring est assorti de mesures en fonction du niveau de la limite atteinte.

Limites de concentration individuelle : En s’appuyant sur le processus de revue de portefeuille, les risques majeurs de la Banque font l’objet d’une analyse groupée qui permet d’aboutir à une classification par niveau de risques. Sur la base de cette classification et en intégrant d’autres paramètres (nature et niveau d’activité, fonds propres de la contrepartie et de la Banque, limite sectorielle …), des limites par groupes de contreparties sont définies après approbation des comités idoines.

Dispositif de suivi de créances sensibles

L’objectif du dispositif de suivi des risques sensibles est d’identifier le plus tôt possible les signaux de détérioration potentielle du portefeuille sain, afin de pouvoir le traiter promptement, alors que des actions de protection des intérêts de la Banque, peuvent encore être assez efficaces et peu onéreuses. L’identification et le suivi de ces créances s’opèrent conjointement par les fonctions risques et les lignes métiers à cadence mensuelle.

Le mécanisme mis en place consiste à échanger en permanence, avec les gestionnaires de la relation, des informations sur chaque situation en vue d’entamer les négociations qui s’imposent pour la régularisation éventuelle de la créance ; Les cas n’enregistrant pas une évolution favorable de la situation sont inscrits dans la «Watch List», après décision des comités compétents. Cette «Watch List» qui constitue l’aboutissement de toutes les actions de surveillance fait elle-même l’objet d’un dispositif de suivi, pour permettre à la Banque de préserver, dans le temps, son potentiel de recouvrement.

En matière de provisionnement, la «Watch List» constitue le cœur du dispositif de dimensionnement à la fois des provisions sur base collective (IFRS) et celles pour risques généraux (comptes sociaux). Cela permet de faire converger parfaitement le système de gestion des risques et celui de provisionnement.

2. RISQUES DE MARCHE

Les risques de marchés représentent les risques de perte ou d’exposition sur le portefeuille de négociation résultant d’une évolution défavorable des paramètres de marché (cours de change, taux d’intérêt, prix des titres de propriété, cours des matières premières, volatilité des instruments financiers dérivés).

La Banque, établissement financier de premier plan et intervenant important en matière de produits financiers, est dotée d’un dispositif de gestion des risques de marché qui couvre l’ensemble des activités sur les opérations liées au portefeuille de négociation ou destinées à la couverture de ses éléments. Les risques de marché issus du portefeuille bancaire font l’objet d’un suivi et d’un encadrement adaptés dans le cadre de la gestion des risques structurels de taux et de liquidité.

Stratégie risques

En vue de sécuriser le développement des activités de marché, le Groupe a développé dans le cadre de sa Stratégie Globale de Gestion des Risques, une culture de maîtrise et de surveillance rigoureuse des risques de marché.

Les principes directeurs de la stratégie risques du Groupe permettent de :

• maîtriser les risques sur les expositions ;

• sécuriser le développement des activités de marché du Groupe dans le cadre des orientations stratégiques du Plan Moyen Terme et des dispositions réglementaires ;

• adopter les meilleures pratiques sur le plan de la gestion des risques pour l’ensemble des activités de marché.

Ces principes directeurs sont traduits en fonction du niveau de tolérance de la Banque face aux risques de marché. Ils sont déclinés à travers une politique de gestion prudente et un dispositif structuré.

Politiques et procédures

La politique de gestion des risques de marché définit le cadre global de la gestion des risques liés aux activités de marché. Elle intègre, au sein d’un dispositif cohérent, l’ensemble des outils/processus de gestion des risques ainsi que les principes et lignes directrices adoptés par la Banque pour orienter son exposition aux risques sur les activités de marché. Cette politique prend appui sur un corpus réglementaire interne comprenant un ensemble de circulaires, de procédures et de normes encadrant la prise de risques sur les activités de marché.

La politique de gestion des risques de marché met l’accent sur :

• Les rôles et les responsabilités des organes de gouvernance et de gestion ainsi que les missions des entités opérationnelles impliquées dans la gestion des risques de marché ;

• La détermination et la revue des limites de marchés ;

• La revue des expositions et des risques ;

• Les méthodologies de mesure des risques et la validation des modèles de valorisation ;

• Les outils de suivi et de Reporting.

Cette politique est déclinée à travers des circulaires et des dispositifs régissant les activités de marché, notamment :

Distribution de la TPE-PRO en Nombre et en Encours

20

60

40

%

00HGFED

% Nombre

% Encours

CBA

1%

13%13% 13%6% 7%

3% 4% 0% 1%12%

23%

42%41%

21%

1%

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 Decembre 2017

• Un dispositif de séparation des portefeuilles des activités de négociation de celles à caractère bancaire, traduisant les prérogatives des circulaires 26/G/2007 et 8/G/2010 relatives au calcul des exigences en fonds propres au titre des risques de marché.

• Un système de délégation de pouvoirs encadrant les attributions déléguées aux responsables des activités de marché en vue de :

- sécuriser les opérations et limiter les risques ;

- se conformer à la réglementation bancaire en matière de contrôle interne et de gestion prudentielle ;

- optimiser les circuits décisionnels ;

- améliorer la rentabilité.

• Une politique de gestion des produits dérivés décrivant le processus de lancement, de suivi et de gestion des produits dérivés. Elle encadre ainsi les attributions déléguées aux différentes fonctions intervenant dans ce processus et les principales limites auxquelles cette activité est assujettie.

Dispositif de gestion et de suivi des risques de marché

Acteurs et entités impliqués dans la gestion des risques de marchéLa maitrise des risques de marché est assurée au travers des instances de gouvernance ad-hoc appuyées par les acteurs suivants :

« La Banque des Marchés » : constitue la première ligne d’autocontrôle. En matière de risque, ses attributions comprennent :

• La proposition de limite de risque pour chacun des portefeuilles sous gestion en fonction des objectifs de rendement et de tolérance au risque. Ces limites de risque sont soumises, après analyse et calibration par le Risk Management, au Comité Gestion Globale des Risques Groupe pour validation ;

• La soumission pour approbation suivant un dispositif de délégations de pouvoirs régi par une circulaire interne, des transactions qui dépassent leur niveau de compétence.

« Le Middle Office » : réalise le contrôle de premier niveau et exerce quotidiennement des actions de suivi en toute indépendance par rapport aux opérationnels des activités de marché. Ses principales attributions consistent en :

• Un suivi et contrôle des opérations de marché (mise à jour des données, suivi des positions, conformité des opérations, analyse et correction des écarts) ;

• Une analyse des résultats des activités de marché : rapprochement, réconciliation et suivi des profits et pertes (P&L) ;

• Un suivi des risques : surveillance des limites, analyse et suivi des opérations de couverture ;

• Une optimisation et développement des moyens de traitement (participation et accompagnement lors des développements des systèmes d’information, des nouveaux produits, des référentiels internes et des procédures de gestion).

« Les Risques de Marché » : définit les méthodologies de mesure de risque, instruit les limites et assure le suivi de l’ensemble des risques de marché de la Banque. Cette fonction est en charge du contrôle de deuxième niveau. Ses principales missions consistent à :

• Concevoir, développer et organiser le Dispositif de gestion des risques de marché ;

• Définir les méthodologies de mesure des risques et de détermination des limites ;

• Assurer un suivi des positions, des limites et des risques engendrés par les activités de marché ;

• Assurer le développement et l’optimisation des outils et systèmes de mesure des risques ;

• Produire les reportings réglementaires et internes destinés au régulateur et aux différents comités et instances de gouvernance du Groupe.

« Les Risques de Contrepartie » : intervient sur les aspects méthodologiques relatifs au risque de contrepartie lié aux activités de marché, en concevant et implémentant les normes du Groupe en la matière.

Dispositif de gestion et de suivi des risques de marché : En vue d’encadrer les risques sur les activités de marché et d’en assurer la surveillance, la Banque est dotée d’un dispositif organisé autour de quatre axes :

• Un système de délégation de pouvoirs définissant le processus de demande, de validation des limites et d’autorisation des dépassements ;

• Une activité de pilotage et d’arbitrage entre les différentes activités de marché via le Comité Placement ;

• Une activité de suivi et de surveillance des indicateurs de risque par les entités et les organes de contrôle des risques de marché ;

• Un ensemble d’outils de gestion et de contrôle des risques de marché.

Limites applicables Le dispositif des limites des risques de marché est développé autour des principaux indicateurs suivants :

• Les limites d’encours maximales du portefeuille de négociation par compartiment, portefeuille et sous portefeuille, et par classes de risques ;

• Les limites de Duration et de Sensibilité pour le portefeuille de négociation obligataire ;

• La limite Stop Loss en % de la position de change nette sur chaque devise ;

• La limite courte de position de change ;

• Les limites de position par devise et de position de change globale en % des Fonds Propres ;

• Les limites de sensibilité au risque de taux d’intérêts par Time Buckets pour les opérations de change à terme, swaps de change et de trésorerie devises ;

• Les limites par indicateurs de sensibilité (Delta, Gamma et Vega) par sous-jacent pour le portefeuille des options de change ;

• Les limites par classes d’actifs et les limites de concentration par action de l’univers d’investissement, définies en pourcentage de l’encours effectif du portefeuille Actions ;

• Les limites de Stock Picking pour le portefeuille Actions.

Ce dispositif est renforcé par des limites de VaR (1jr,99%) (Value at Risk) comme limites globales déclinées par portefeuille et par classe de facteurs de risques.

Le dispositif des limites des risques de marché est basé sur une grille de délégation de pouvoirs fixant les limites par instrument, par marché et par intervenant. Le processus de proposition et de validation des limites est encadré par une circulaire interne.

Système de suivi des indicateurs de risque Le suivi des risques de marché est assuré quotidiennement par les fonctions Middle-Office et Risques de Marché. Le Comité Gestion Globale des Risques Groupe (CGGR) s’assure via un reporting bimestriel des niveaux d’exposition, des rendements, des risques adossés aux activités de marché, du respect des exigences réglementaires et de la conformité au dispositif des limites. Ce reporting comprend également l’analyse de la sensibilité des portefeuilles et des simulations dans le cas de scénarios extrêmes, tenant compte à la fois de la structure des portefeuilles et des corrélations entre les différents facteurs de risque.

Le système de reporting des risques au sein de la Banque revêt deux formes :

• Un système de reporting interne de gestion relatif au processus de surveillance des risques, comprenant des indicateurs de surveillance des risques par compartiment ainsi que les études d’impact menées avec le superviseur et/ou la profession ;

• Un système de reporting réglementaire périodique vers le superviseur et les autorités de tutelle, selon les canevas standardisés par BAM.

Outils de contrôle et de gestion des risques de marché L’évaluation des risques de marché repose sur la combinaison de deux groupes de mesures permettant de quantifier les risques potentiels : Le calcul de la Value at Risk (VaR) d’une part, et l’utilisation des mesures de sensibilité et des scénarios de stress d’autre part.

La Banque a adopté une structure de gestion et de suivi des risques de marché qui inclut le recours à une approche VaR pour l’ensemble du portefeuille de négociation.

La VaR est définie comme étant la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donné. La Banque retient un intervalle de confiance de 99 % et un horizon de temps d’un jour, en s’appuyant sur deux ans d’historique de données. Cela permet de suivre, au jour le jour, les risques de marché pris par la Banque sur les activités de trading dans les conditions normales du marché.

La méthode retenue pour le calcul de la VaR est celle d’un modèle historique basé sur les scénarios historiques des facteurs de risques inhérents au portefeuille trading. Ce modèle prend implicitement en compte les corrélations entre les différents facteurs de risques. Une VaR globale est calculée pour l’ensemble des activités de négociation, par nature d’instrument et par classe de facteurs de risque.

La Banque incorpore dans son dispositif de surveillance des analyses et des limites de sensibilité. Ainsi, des impacts en termes de P&L à partir des scénarios standards ou des scénarios de stress sont estimés pour l’ensemble du portefeuille de négociation. Ces scénarios sont choisis parmi trois catégories, à savoir des scénarios historiquement avérés, des scénarios hypothétiques et des scénarios adverses.

Les principaux scénarios retenus sont :

• Une variation des taux d’intérêt de +/-1 bp, +/-10 bps, +/- 25 bps, +/-50bps et +/- 100bps (indicateurs globaux et par tranche de maturité) ;

• Une variation extrême des taux d’intérêt de 200 bps ;

• Une variation des cours de change de +/- 1% et de 5%, en tenant compte de la corrélation entre l’EUR et l’USD dans la composition du panier MAD ;

• Des variations extrêmes calculées sur la base d’un historique de taux, des cours des différentes devises et de l’indice MASI.

Evolution des expositions et du profil de risque

A fin décembre 2017, l’encours brut global du portefeuille trading est arrêté à 105,7 Milliards DH, dont 39% placé en titres obligataires direct ou via OPCVM et 24% sur l’activité de change. La VaR globale (1-Jour à 99%) hors effet de diversification inter-portefeuilles est estimée à 120 Millions DH, soit 0,14% du mark-to-market du portefeuille du portefeuille global qui s’élève à 85 Milliards DH au terme de l’année 2017.

La VaR estimée est concentrée principalement sur le portefeuille obligataire et les titres de propriétés, et accessoirement sur les opérations de change à terme, les opérations de trésorerie devises et les dérivés de change. Cela est dû à la taille de ces portefeuilles, à la forte volatilité des facteurs de risques les composant et à leurs poids par rapport aux autres éléments dans le portefeuille de négociation.

Les graphiques suivants présentent, la structure du portefeuille trading de la Banque à fin décembre 2017 et la contribution de chaque classe de facteurs de risque dans la VaR Globale.

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 Decembre 2017

Compartiment change :

L’année 2017 a été marquée par une augmentation de l’encours change à terme vers la fin du 1er semestre, suivie des fluctuations d’encours entre 9 et 10 Milliards DH tout au long de la 2ème moitié de l’année pour atteindre 10,5 Milliards DH à fin Décembre 2017.

La position de change globale, y compris les dérivés de change, a connu un net changement de structure en passant d’une position « short » de 1,1 Milliards DH à fin Décembre 2016 en une position « long » à partir de juin 2017. Cette position a atteint un pic de 3,7 Milliards DH à fin Octobre avant de clôturer l’année avec une position « long » de 680 Millions DH. Les limites réglementaires, par rapport au niveau des fonds propres, pour la position globale et les positions par devises sont respectées courant 2017.

La VaR de l’activité trading de change hors effet de diversification atteint 5 Millions DH en fin d’année. Le portefeuille change à terme est le plus gros contributeur de VaR sur l’activité Change avec 4,42 Millions DH.

Compartiment obligataire :

Compte tenu de l’appétence au risque de la Banque et de la stratégie de placement de la Banque des Marchés, les limites d’encours et de VaR du portefeuille obligataire ont été rehaussées cette année tout en réduisant ses limites de sensibilité et de duration respectivement à 5,25 et 5,41.

La VaR de l’activité trading obligataire y compris le portefeuille OPCVM obligataire, s’élève à 97 Millions DH à fin décembre 2017, soit un niveau inférieur à la limite de VaR de 112 Millions DH allouée à ce portefeuille.

Compartiment Actions et OPCVM Diversifié

L’encours du portefeuille Actions et OPCVM Diversifié s’affiche à 2,5 Milliards DH au 31 décembre 2017, et la VaR de la poche Action se situe à 14,7 Millions DH respectant la limite de 18 Millions DH.

3. RISQUES FINANCIERSLa stratégie de gestion du risque global de taux et de liquidité, obéit à l’objectif de maîtrise des risques inscrit dans le processus de développement planifié et adopté par le Groupe.

Cette stratégie repose sur les principes directeurs suivants :

• Orienter les activités de développement dans le cadre d’un plan moyen terme en tenant compte des risques de taux et de liquidité.

• Maintenir une structure stable et variée de nos dépôts avec une maitrise du potentiel de croissance de nos engagements.

• Améliorer progressivement le Gap global de taux en vue de maintenir un équilibre des différentes activités en termes de profil de taux et de liquidité.

• Développer les actifs à taux variables pour immuniser une partie du bilan suite à une évolution défavorable des taux d’intérêts.

Risque global de taux :

Le risque global de taux représente la perte provoquée par l’évolution défavorable des taux d’intérêt sur l’ensemble du bilan de la banque eu égard à sa capacité de transformer l’épargne et les ressources en des emplois productifs.

L’analyse du risque global de taux est complexe, en raison de la nécessité de formuler des hypothèses relatives au comportement des déposants concernant l’échéance de dépôts remboursables contractuellement sur demande et sur les actifs et les passifs non sensibles directement au taux d’intérêt. Lorsque les caractéristiques comportementales d’un produit sont différentes de ses caractéristiques contractuelles, les caractéristiques comportementales sont évaluées afin de déterminer le risque de taux d’intérêt réel sous-jacent.

Dispositif de gestion du risque global de taux

Le processus d’évaluation et de contrôle du niveau général du risque global de taux, s’opère :

• une fois par trimestre à l’arrêté des états de synthèse ;

• en adossement au processus de planification (phase de la note d’orientations stratégiques et phase de cadrage du Plan financier à Moyen Terme), et ce en tant que dispositif de validation définitive du PMT ;

• à l’occasion des changements importants des grilles tarifaires pour en évaluer les impacts.

Ce dispositif de surveillance repose sur :

• une méthodologie d’évaluation basée sur l’approche des gaps (impasses). Cela se traduit par une classification des actifs et passifs selon leur profil d’échéance et de taux (fixe ou variable), en tenant compte des facteurs de durée résiduelle et de comportement futur (approche prévisionnelle sur un horizon triennal et selon les hypothèses du PMT).

• un système de reporting trimestriel à l’attention du Comité de Gestion des Risques sur les niveaux d’exposition, les stress tests en termes d’impact sur le PNB et les fonds propres, et l’évolution prévisionnelle des ratios prudentiels.

• un système de limites en termes d’impacts des risques, par rapport au PNB et aux fonds propres, défini par le Comité de Gestion des Risques et validé par le Comité Directeur.

A travers ce dispositif, la gestion du risque global de taux vise à optimiser l’impact de taux sur le bénéfice et sur les fonds propres en s’appuyant sur le calcul des Gap statiques et dynamiques selon les fréquences définies précédemment.

Evolution des indicateurs de risque

Au 30 juin 2017, le profil des actifs à court terme à peu près le même que celui de décembre 2016. Parallèlement, les passifs à court terme ont progressé d’environ 14% compte tenu d’un recours plus élevé au financement du marché monétaire (à très court terme). Les principaux changements ayant un impact sur le risque de taux sont les suivants :

- la hausse des valeurs données en pension

- l’émission d’une dette subordonnée de 2 Milliards de DH

- le recours aux emprunts de titres de 1,6 Milliards de DH (à très court terme)

- la hausse des Operations de change à terme

- la baisse de la durée résiduelle des dépôts à terme, qui est passée de 6,5 mois en décembre 2016 à 6,2 mois en juin 2017

Ces opérations ont augmenté la sensibilité des bénéfices à une variation des taux du marché. Ainsi en cas de hausse des taux de 100 points de base, le bénéfice varie de -224 Millions de DH contre -39 MDH en décembre 2016. A noter que la sensibilité des bénéfices à une variation des taux reste bien en dessous des limites des objectifs de risque du Groupe.

A fin décembre 2017, l’impact d’une variation des taux sur le bénéfice diminue légèrement par rapport à juin 2017 en raison de :

• la hausse des prêts de trésorerie en devise notamment sur le très court terme

• la baisse des valeurs données en pension

Le tableau suivant présente l’incidence potentielle d’une hausse des taux de 100 points de base, sur une période de 12 mois, sur le revenu net d’intérêt et sur la valeur économique de la Banque en 2016 et 2017. L’impact d’une telle variation représente moins de 2% du PNB et 1,5% des fonds propres réglementaires.

Décembre 2016 Juin 2017 Décembre

2017

Impact sur le bénéfice (en millions de dirhams)

-39 -224 -158

par rapport au produit net bancaire 0,35% 1,99% 1,40%

Impact sur la valeur économique sur le CT (en millions de dirhams)

-251 -304 -307

par rapport aux fonds propres réglementaires

0,92% 1,01% 0,95%

Décomposition de la VaR du PTF globalepar facteur de risque

Risque Taux

Risque de Change

Risque Equity

Risque Volatilité 0,01%

96%

2% 2%

Structure de l’encours de la SDM

PTF Obligataire

PTF Change brut

PTF Money Market

PTF Repo

PTF Titres de Propriété

39%

24%

15%

20%

2%

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 Decembre 2017

Risque de liquidité :

Ce risque peut découler de la structure du bilan en raison des décalages entre les échéances réelles des éléments de l’actif et du passif, des besoins de financement des activités futures, du comportement des clients, d’une éventuelle perturbation dans les marchés, ou de la conjoncture économique.

Dispositif de gestion du risque global de liquidité

La gestion du risque de liquidité vise à garantir au Groupe l’accès aux fonds nécessaires afin d’honorer ses engagements financiers lorsqu’ils deviennent exigibles. La gestion de ce risque se traduit par le maintien d’un niveau suffisant de titres liquides et un approvisionnement en fonds stable et diversifié. Le portefeuille titres est constitué majoritairement de bons du Trésor et d’OPCVM et dans une moindre mesure de positions sur actions liquides.

La gestion de la liquidité s’appuie sur :

- le suivi du ratio réglementaire de liquidité, le LCR (Liquidity Coverage Ratio) et des ratios de liquidité définis en interne,

- l’élaboration d’un échéancier de liquidité sur la base de scénarios dynamiques sur l’horizon du PMT ainsi que l’échéancier de liquidité statique donnant des indications sur la situation de la liquidité du Groupe à moyen et long termes,

- le suivi du portefeuille d’investissement et la projection des flux de trésorerie,

- le maintien d’un éventail varié de sources de financement et le suivi de la concentration des dépôts par nature de produits et de contrepartie avec un suivi régulier de la concentration des 10 plus grands déposants,

- le maintien des rapports privilégiés avec les investisseurs institutionnels et les grandes Corporate

Les dépôts à vue de la clientèle (comptes courants et comptes d’épargne) constituent une part importante du financement global du Groupe, une part qui s’est révélée stable au fil des ans. En outre, le programme d’ouverture d’agences s’est prolongé en 2017 et compte se poursuivre tout au long de la période du PMT, contribuant à renforcer le rythme de collecte des dépôts de la clientèle.

Par ailleurs, le Groupe est un intervenant important sur les marchés monétaire et obligataire, par l’intermédiaire de ses activités de marché. Sa position lui permet de recourir aux opérations de pension à court terme auprès de BAM, des banques et d’autres institutions financières.

Evolution des indicateurs de risque

Le total des actifs du CPM s’est établi à 312 milliards de dirhams à fin décembre 2017 contre 291 milliards de dirhams en décembre 2016, soit une augmentation de 7,2%.

En décembre 2017 et par rapport à décembre 2016, les emplois devant être refinancés en cash représentent plus de 15,4 milliards de dirhams. Il s’agit principalement des crédits clientèle (+8,4 MMDH) et du portefeuille titres de transaction et de placement (+5,7 MMDH). Ces montants ainsi que, la baisse des dépôts entreprises (-4,2 MMDH) ont été refinancés par :

• une augmentation des dépôts des particuliers (+13,0 MMDH)

• la hausse des REPO (+12,3 MMDH)

Les ressources du CPM collectées auprès de la clientèle ont augmenté de 3,6%, passant de 229 milliards de DH en décembre 2016 à 237 milliards de DH à fin décembre 2017. Cette hausse concerne les dépôts des particuliers, aussi bien les comptes sur carnet (+5,9%) que les dépôts à vue (+9,1%) ; tandis que les dépôts des entreprises ont baissé de 4,4 MMDH (principalement sur les dépôts à terme). La part des ressources non rémunérées a poursuivi sa hausse passant de 64,9% en 2016 à 66,8% en 2017.

Le coefficient de transformation du Groupe s’est situé à 84.5% en décembre 2017 en légère augmentation par rapport à décembre 2016.

4. RISQUES OPERATIONNELS

Dispositif de gestion des risques opérationnels

En ligne avec la réglementation, le Groupe Banque Populaire définit le risque opérationnel comme étant le risque de subir un préjudice potentiel en raison d’une inadéquation ou d’une défaillance attribuable aux procédures, aux personnes, aux systèmes ou aux événements externes. Cette définition du risque opérationnel inclut le risque juridique et de réputation, mais exclut le risque stratégique.

Au-delà des exigences réglementaires d’allocation de fonds propres au titre du risque opérationnel, le dispositif mis en place cherche à répondre au mieux aux recommandations de BAM et aux saines pratiques préconisées par les accords de Bâle II. Globalement, il s’inscrit dans un système d’amélioration continue :

• Collecter les données sur les risques (potentiels) et/ou les incidents (avérés) ;

• Analyser ces risques et/ou ces incidents et évaluer leurs conséquences financières ;

• Communiquer les données sur ces risques et/ou ces incidents et apprécier l’exposition aux risques opérationnels ;

• Faire engager des actions préventives et correctives qui s’imposent pour réduire les impacts et la probabilité de survenance des événements de risques.

Organisation de la filière risques opérationnels

La filière risques opérationnels s’articule autour de :

• La fonction centrale au niveau de la BCP qui est chargée de la conception et du pilotage des outils méthodologiques et informatiques ;

• Un gestionnaire de risques régional assurant le relai de la fonction centrale au niveau des BPRs ;

• Des correspondants désignés par métier dans le cadre du protocole de collecte des pertes ; ces correspondants ont pour mission de recenser les pertes opérationnelles et de les répertorier dans l’outil de gestion des risques mis à leur disposition ;

• Des homologues au niveau des filiales qui veillent à la mise en place de la méthodologie et des outils risques opérationnels en synergie avec le dispositif adopté au sein de la banque.

Principaux outils de gestion des risques opérationnels

Les quatre principaux outils méthodologiques sont : la cartographie des risques opérationnels, le processus de collecte des incidents, le suivi des risques liés aux activités externalisées et le plan de continuité d’activité.

Cartographie des risques opérationnels La démarche de la cartographie des risques opérationnels s’appuie sur le référentiel des processus et adopte le découpage déployé par l’organisation. A travers des ateliers avec les experts métiers, des événements de risque opérationnel sont identifiés et décrits, puis évalués selon deux paramètres à savoir la fréquence et l’impact financier.

Pour chaque événement de risque, une appréciation du dispositif de maîtrise des risques (DMR) est établie selon trois niveaux (Satisfaisant, A renforcer ou Insatisfaisant).

La cartographie permet une vue hiérarchisée des risques et la priorisation de plans d’actions par métier. En général, ces plans d’actions sont intégrés dans les projets lancés par la Banque notamment la nouvelle vision stratégique baptisée « Elan 2020 ».

Collecte des incidentsConformément à la réglementation, un système de collecte des pertes et incidents opérationnels, basé sur un mécanisme déclaratif à double regard, est mis en place.

Les correspondants de la collecte des différents métiers saisissent directement au niveau de l’outil informatique dédié. Un workflow est prévu pour permettre aux managers de contrôler la pertinence des informations remontées par les collaborateurs et d’être avertis en temps réel des événements intervenus dans leur périmètre afin de mettre en place des actions correctives.

L’animation permanente des acteurs du processus de collecte des incidents permet d’améliorer la qualité des déclarations et d’avoir une meilleure visibilité sur le profil de risque de la Banque.

A fin décembre 2017, Le profil de risque de la Banque reste concentré sur les 4 catégories bâloises habituelles (erreur d’exécution, dommages aux actifs, fraude externe et fraude interne). En intégrant les filiales, le profil de risque subit quelques changements en maintenant la septième catégorie bâloise relative aux erreurs d’exécution comme première source de risque opérationnel en nombre d’incidents.

Suivi des activités externaliséesPour apprécier le risque encouru par la banque, deux grilles d’évaluation sont mises en place :

• Grille de criticité comportant 8 axes (mise en place de la prestation, nombre de prestation en région, coût de la prestation, exigence réglementaire,…) sur une échelle de 1 à 4 permettant d’ordonner les prestations selon leur exposition au risque ;

• Grille du niveau de contrôle incluant 5 axes (Santé financière, PCA, visite du prestataire,…) sur une échelle de 1 à 4 mettant en exergue le niveau de maîtrise des risques entre les prestataires d’une même activité.

Compte tenu des exigences réglementaires et des efforts escomptés dans le verrouillage des contrats, l’évaluation effectuée en 2017 n’a pas remonté d’activité dans la zone rouge. Quant au dispositif de maitrise, il s’est globalement amélioré grâce à l’organisation des visites et la présentation du document PCA (Plan de Continuité d’Activité) par les prestataires.

Plan de Continuité d’ActivitéLa politique générale de gouvernance du Plan de Continuité d’Activité (PCA) du Groupe est diffusée auprès de l’ensemble des collaborateurs du Groupe. Elle définit les principes directeurs, le cadre de référence et l’organisation visant à assurer, en cas de crise, la continuité des opérations critiques de la Banque.

A l’aide d’une méthodologie formalisée, les BIA (Business Impact Analysis) et les DMIA (Durée Maximum d’Interruption Admissible) ont permis d’identifier les processus à sauver en priorité en cas de crise. A chaque processus critique correspond un plan de secours métier (PSM) précisant le rôle de chacun au moment d’un sinistre, les moyens disponibles ainsi que les actions immédiates à mener en arrivant sur le site de repli.

Il est important de signaler qu’aucun sinistre majeur n’est survenu au cours de l’année 2017 obligeant la banque à activer son plan de continuité d’activité.

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 Decembre 2017

5. RISQUE PAYS

Politique de maîtrise des risques Le Groupe est doté d’un dispositif de gestion du risque pays construit autour d’un modèle de notation interne. Ce modèle permet de quantifier le risque sur les pays à partir de données quantitatives (indicateurs économiques et financiers) et qualitatives (environnement politique et réglementaire). La liste des indicateurs utilisés est multiple (Inflation, Solde Public, Dynamique d’investissement, Rule of Law, Regulatory quality…) et se base sur des publications et appréciations d’organismes internationaux (FMI, Banque Mondiale, Doing Business…).

La notation est déclinée selon quatre types de risques différents : le risque de défaut souverain, le risque de non-transfert, le risque corporate assimilé au risque de choc macroéconomique généralisé ainsi que le risque de système bancaire. Pour chacun de ces types de risque, des notations distinguent le risque à court terme (moins de 12 mois) et le risque à moyen terme (au-delà de 12 mois).

En application de ce dispositif, la BCP a mis en place, depuis 2015, un processus de provisionnement couvrant le risque pays sur l’ensemble de ses expositions en Afrique

Subsaharienne relevant du périmètre ABI.

En matière de gestion des risques, le Groupe place l’alignement du dispositif local sur les standards du Groupe en axe prioritaire. En matière de surveillance des risques qui constitue un axe prioritaire de ce chantier, l’année 2017 a été marquée par la mise en place effective du processus de gestion et de suivi des créances sensibles (Watch List). L’ensemble des clients repérés dans ce cadre font l’objet d’un suivi permanent dans le cadre des Comités d’alerte tenus mensuellement au niveau de l’ensemble des filiales ABI, afin de suivre l’assainissement des comptes en question. L’objectif opérationnel final pour le Pôle Risque Groupe étant d’assurer une surveillance efficace conduisant à une maîtrise, anticipation et optimisation des risques portés par l’ensemble des filiales Banque Atlantique.

Par rapport au suivi et à la consolidation des risques au niveau central, il est primordial de rappeler, qu’un système de remonté de la part de toutes les filiales est déjà mis en place, permettant à la holding, et au Pôle Risque Groupe, d’apprécier les zones de risques à travers un suivi rigoureux des créances sensibles (dépassement, dossiers échus, impayés ...), risques de concentration individuelle et sectorielle. L’évolution des créances en souffrance et le taux de couverture par les provisions sont également suivi afin d’identifier la tendance du profil du risque et mettre en place les stratégies atténuantes.

GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIREATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES PERIODE DU 1ER JANVIER AU 31 DECEMBRE 2017

Nous avons procédé à un examen limité de la situation provisoire de la Banque Centrale Populaire et ses filiales (Groupe Banque Centrale Populaire) comprenant le bilan, le compte de résultat, l’état du résultat global, le tableau des flux de trésorerie, l’état de variation des capitaux propres et une sélection de notes explicatives au terme de la période du 1er janvier au 31 décembre 2017. Cette situation provisoire fait ressortir un montant de capitaux propres consolidés totalisant 43 483 573 KMAD, dont un bénéfice net consolidé de 3 411 910 KMAD.

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en vue d’obtenir une assurance modérée que la situation provisoire des états financiers consolidés ne comporte pas d’anomalie significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion d’audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que les états consolidés, ci-joints, ne donnent pas une image fidèle du résultat des opérations de la période écoulée ainsi que de la situation financière et du patrimoine du Groupe Banque Centrale Populaire arrêtés au 31 décembre 2017, conformément aux normes comptables internationales (IAS/IFRS).

Casablanca, le 15 février 2018Les Commissaires aux Comptes

Deloitte Audit

Fawzi BRITELAssocié

Mazars Audit et ConseilAbdou Souleye DIOP Associé Gérant

Mazars Audit et Conseil101, Boulevard AbdelmoumenCasablanca, Maroc

Deloitte Audit288, Boulevard ZerktouniCasablanca, Maroc

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 31 decembre 2017

A1. Etat des principes et methodes d’evaluationLes établissements de crédit sont tenus d'établir à la fin de chaque exercice comptable des états de synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de Leur situation financière, des risques assumés et de leurs résultats.Dans le cas où l'application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas à obtenir des états de synthèse une image fidèle, l'établissement de crédit doit obligatoirement fournir dans l'état des informations complémentaires (ETIC) toutes indications permettant d’atteindre l'objectif de l'image fidèle.

A1.2 PRESENTATION :Les états financiers contiennent les comptes du siège social et les agences du réseau Casablanca et El Jadida.

A1.3 PRINCIPES GENERAUX :Les états financiers de la Banque Centrale Populaire respectent les principes comptables généraux applicables aux établissements de crédits. Ils sont présentés conformément au Plan Comptable des Etablissements de Crédit.

3.1 Créances et engagements par signature :• Présentation générale des créances

Les créances se présentent principalement en deux catégories ; les créances sur les établissements de crédits et les créances sur la clientèle ; elles sont ventilées selon leur durée initiale et leur objet économique.Les créances sont ventilées comme suit :

- Créances sur les établissements de crédit et assimilés à vue et à terme ;- Crédits de trésorerie et de consommation, crédits à l’équipement, crédits immobiliers et

autres crédits ;- Créances acquises par affacturage.

Les engagements par signature comptabilisés en hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de financement et à des engagements de garantie.Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques de créances concernées (Etablissements de crédit, clientèle).Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

• Créances en souffrance sur la clientèleLes créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur.Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :Les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de :

-20% pour les créances pré-douteuses ;-50% pour les créances douteuses ;-100% pour les créances compromises.

Les provisions relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actifs concernés.- Dès le déclassement des créances saines en créances compromises, les intérêts ne sont plus

décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produits à leur encaissement.- Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupérations

des créances en souffrance sont jugées nulles.- Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque celles-ci ont

connu une évolution favorable (remboursements effectifs ou restructuration de la créance avec un remboursement partiel ou total).

3.2 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle :Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- Dettes à vue et à terme envers les établissements de crédit- Compte à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme et autres comptes

créditeurs.Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs.Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte du résultat.

3.3 Portefeuille titres :• Présentation générale

Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan Comptable des Etablissements de Crédit.Les titres sont classés d’une part, en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance ou titre de propriété), d’autre part, en fonction de l’intention (titres de transaction, titres d’investissement, titres de placement, titres de participations).

• Titres de transactionSont des titres acquis en vue de leur revente à brève échéance et dont le marché de négociation est jugé actif.Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat, frais de transaction exclus, coupon couru inclus. A chaque arrêté comptable, la différence résultant des variations de prix de marché est portée au compte de produits et charges.

• Titres de placementSont considérés comme des titres de placement, les titres à revenu fixe ou à revenu variable détenus dans une optique de placement pour une période indéterminée et que l’établissement peut être amené à céder à tout moment.Aucune condition n’est exigée pour classer les titres dans cette catégorie.Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition.A chaque arrêté comptable, la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

• Titres d’investissementSont les titres à revenu fixe acquis avec l’intention de les détenir de façon durable, en principe jusqu’à la date de leur échéance.A leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés à leur prix d’acquisition frais inclus et coupon couru inclus.

A chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quel que soit la valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latent ne sont pas enregistrés.

• Titres de participationSont classés parmi ces valeurs, les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de la banque, permettant ou non d’exercer une influence notable, un contrôle conjoint ou un contrôle exclusif sur la société émettrice.Ces titres sont ventilés selon les dispositions préconisées par le plan Comptable des Etablissements de Crédit en :

- Titres de participation- Titres de participations dans les entreprises liées- Titres de l’activité du portefeuille - Autres emplois assimilés

Seules les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, selon la valeur d’utilité de la participation à la constitution de provisions pour dépréciation.

• Pensions livréesLes titres donnés en pension sont maintenus à l’actif du bilan et le montant encaissé représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres cédés continuent d’être évalués suivant les règles applicables à leur catégorie. Les titres reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan, mais le montant décaissé représentatif de la créance sur le cédant est enregistré à l’actif du bilan. Aucune provision n’est constatée en cas de dépréciation des titres reçus mais les intérêts courus sur la créance sont constatés.

3.4 Opérations libellées en devisesLes créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères sont convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clôture.La différence de change constatée sur les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de titres concernés.La différence de change sur les comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat.Les produits et les charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur comptabilisation.

3.5 Immobilisations incorporelles et corporellesLes immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées.Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes :

Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont composées et sont amorties sur les durées suivantes :

3.6. Charges à répartirLes charges à répartir enregistrent des dépenses qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice.

3.7 Provisions Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non à des opérations bancaires.

• Les provisions pour risques et charges : sont constituées en cas d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue.

• Provisions pour risques généraux : Ces provisions sont constituées, à l’appréciation des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision. Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale.

• Les provisions réglementées : sont constituées en application des dispositions législatives ou réglementaires, notamment fiscales.

3.8 Prise en compte des intérêts et commissions dans le compte de produits et charges

• IntérêtsSont considérés comme intérêts les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés.Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …).Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat.Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation.

• CommissionsLes produits et charges qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation.Les commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation.

3.9 Charges et produits non courantsIls représentent exclusivement les charges et les produits à caractère extraordinaire et sont par principe rares puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.

Nature Durée d’amortissementDroit au bail non amortissableBrevets et marques Durée de protection des brevetsImmobilisations en recherche et développement 1 anLogiciels informatiques 5 ans

Nature Durée d’amortissementTerrain non amortissableImmeubles d’exploitation Mobilier de bureau 10 ansMatériel informatique 5 ansMatériel roulant 5 ansAgencements, aménagements et installations 10 ansParts des sociétés civiles non amortissables

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 31 decembre 2017

ETAT DES SOLDES DE GESTION(en milliers de DH)

I-TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS 31/12/17 31/12/16

(+) Intérêts et produits assimilés 6 022 484 5 921 896

(-) Intérêts et charges assimilées 3 493 951 3 360 158

MARGE D’INTERET 2 528 533 2 561 738

(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 84 101

(-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - 42

Résultat des opérations de crédit-bail et de location 84 59

(+) Commissions perçues 535 360 498 215

(-) Commissions servies 89 980 98 810

MARGE SUR COMMISSIONS 445 380 399 405

(+) Résultat des opérations sur titres de transaction 1 152 235 1 260 000

(+) Résultat des opérations sur titres de placement 571 999 400 328

(+) Résultat des opérations de change 323 181 302 095

(+) Résultat des opérations sur produits dérivés 59 483 63 062

RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE 2 106 898 2 025 485

(+) Divers autres produits bancaires 1 137 289 1 063 225

(-) Diverses autres charges bancaires 128 628 123 428

PRODUIT NET BANCAIRE 6 089 556 5 926 484

(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières 65 052 569 149

(+) Autres produits d’exploitation non bancaire 1 589 829 1 272 060

(-) Autres charges d’exploitation non bancaire 166 907 -

(-) Charges générales d’exploitation 2 919 715 2 671 671

RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION 4 657 815 5 096 022

(+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -561 303 -1 421 733

(+) Autres dotations nettes des reprises aux provisions -1 028 634 -305 970

RESULTAT COURANT 3 067 878 3 368 319

RESULTAT NON COURANT 39 642 -600 081

(-) Impôts sur les résultats 876 645 742 916

RESULTAT NET DE L’EXERCICE 2 230 875 2 025 322

II- CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT 31/12/17 31/12/16

RESULTAT NET DE L’EXERCICE 2 230 875 2 025 322

(+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 264 707 243 274

(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 1 123 1 867

(+) Dotations aux provisions pour risques généraux 954 542 313 997

(+) Dotations aux provisions réglementées - -

(+) Dotations non courantes - -

(-) Reprises de provisions 57 553 7 615

(-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 215 083 -

(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles - -

(-) Plus-values de cession sur immobilisations financières 8 623 563 401

(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières - -

(-) Reprises de subventions d’investissement reçues - -

(+) CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT 3 169 988 2 013 444

(-) Bénéfices distribués 1 093 528 1 127 290

(+) AUTOFINANCEMENT 2 076 460 886 154

(en milliers de DH)

PASSIF 31/12/17 31/12/16Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 6 6 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 132 807 832 118 285 918

A vue 102 091 858 96 047 446 A terme 30 715 974 22 238 472

Dépôts de la clientèle 59 894 061 63 428 055 Comptes à vue créditeurs 38 607 694 37 516 402 Comptes d'épargne 7 324 020 6 906 986 Dépôts à terme 11 441 029 17 126 821 Autres comptes créditeurs 2 521 318 1 877 846

Titres de créance émis - - Titres de créance négociables - - Emprunts obligataires - - Autres titres de créance émis - -

Autres passifs 3 666 187 1 969 176 Provisions pour risques et charges 4 107 919 3 075 992 Provisions réglementées - - Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 3 643 620 3 206 799 Dettes subordonnées 5 040 995 1 001 116 Ecarts de réévaluation - - Réserves et primes liées au capital 19 042 884 18 225 216 Capital 1 822 547 1 822 547 Actionnaires. Capital non versé (-) - - Report à nouveau (+/-) 495 072 450 037 Résultats nets en instance d'affectation (+/-) - - Résultat net de l'exercice (+/-) 2 230 875 2 025 322 TOTAL DU PASSIF 232 751 998 213 490 184

HORS BILAN(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

Engagements donnés 35 688 929 40 487 422

Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés 1 579 504 1 545 533

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 16 964 075 25 079 166

Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 8 246 764 5 395 306

Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 8 898 586 8 467 417

Titres achetés à réméré - -

Autres titres à livrer - -

Engagements reçus 11 184 511 12 403 135

Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 9 955 6 303

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 10 821 034 12 141 020

Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 353 522 255 812

Titres vendus à réméré - -

Autres titres à recevoir - -

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 10 949 327 10 932 202

Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 844 074 852 340

Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 401 283 4 151 948

Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 777 128 917 608

Produits sur titres de propriété 1 129 875 1 045 276

Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 84 101

Commissions sur prestations de service 535 360 498 215

Autres produits bancaires 3 261 523 3 466 714

CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 4 859 771 5 005 718

Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 2 706 912 2 409 965

Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 787 039 950 193

Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis - -

Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - 42

Autres charges bancaires 1 365 820 1 645 518

PRODUIT NET BANCAIRE 6 089 556 5 926 484

Produits d'exploitation non bancaire 1 598 452 1 835 461

Charges d'exploitation non bancaire 166 907 -

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 2 919 715 2 671 671

Charges de personnel 998 469 952 684

Impôts et taxes 46 296 45 717

Charges externes 1 509 786 1 342 530

Autres charges générales d'exploitation 100 457 87 466 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 264 707 243 274

DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 2 642 550 2 998 511

Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 823 133 1 850 831

Pertes sur créances irrécouvrables 751 818 785 423

Autres dotations aux provisions 1 067 599 362 257

REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 1 109 042 1 276 556

Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 002 405 1 128 576

Récupérations sur créances amorties 11 243 85 944

Autres reprises de provisions 95 394 62 036

RESULTAT COURANT 3 067 878 3 368 319

Produits non courants 67 745 11 963

Charges non courantes 28 103 612 044

RESULTAT AVANT IMPOTS 3 107 520 2 768 238

Impôts sur les résultats 876 645 742 916

RESULTAT NET DE L'EXERCICE 2 230 875 2 025 322

BILAN(en milliers de DH)

ACTIF 31/12/17 31/12/16Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 5 588 158 8 321 844 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 35 569 892 26 507 456

A vue 7 028 388 1 902 369 A terme 28 541 504 24 605 087

Créances sur la clientèle 99 360 386 93 078 697 Crédits de trésorerie et à la consommation 26 017 560 28 990 623 Crédits à l'équipement 28 904 849 22 699 629 Crédits immobiliers 27 924 019 26 108 890 Autres crédits 16 513 958 15 279 555

Créances acquises par affacturage 1 131 037 1 329 569 Titres de transaction et de placement 47 948 210 42 318 661

Bons du Trésor et valeurs assimilées 25 198 279 22 004 210 Autres titres de créance 359 961 718 087 Titres de propriété 22 389 970 19 596 364

Autres actifs 3 120 488 2 737 225 Titres d'investissement 14 188 158 14 457 169

Bons du Trésor et valeurs assimilées 13 642 159 13 897 678

Autres titres de créance 545 999 559 491 Titres de participation et emplois assimilés 20 837 227 20 400 770 Créances subordonnées 314 427 475 292 Immobilisations données en crédit-bail et en location - - Immobilisations incorporelles 362 470 369 046 Immobilisations corporelles 4 331 545 3 494 455 TOTAL DE L’ACTIF 232 751 998 213 490 184

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 31 decembre 2017

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

1. (+) Produits d'exploitation bancaire perçus 10 186 549 11 340 883

2. (+) Récupérations sur créances amorties 11 243 85 945

3. (+) Produits d'exploitation non bancaire perçus 1 442 492 1 284 023

4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (6 350 805) (8 131 683)

5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées (29 243) (612 044)

6. (-) Charges générales d'exploitation versées (2 655 008) (2 428 397)

7. (-) Impôts sur les résultats versés (876 645) (742 916)

I. Flux de trésorerie nets provenant du compte de produits et charges 1 728 583 795 811

Variations des :

8. (+/-) Créances sur les établissements de crédit et assimilés (9 062 436) 12 110 931

9. (+/-) Créances sur la clientèle (6 079 896) (559 870)

10. (+/-) Titres de transaction et de placement (5 630 586) (11 466 202)

11. (+/-) Autres actifs (384 549) (442 301)

12. (+/-) Immobilisations données en crédit-bail et en location - -

13. (+/-) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 14 521 914 10 553 440

14. (+/-) Dépôts de la clientèle (3 603 086) (3 957 246)

15. (+/-) Titres de créance émis - -

16. (+/-) Autres passifs 1 697 011 (781 978)

II. Solde des variations des actifs et passifs d'exploitation (8 541 628) 5 456 774

III. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION (I+II) (6 813 045) 6 252 585

17. (+) Produit des cessions d'immobilisations financières 3 929 929 3 215 146

18. (+) Produit des cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles 246 501 -

19. (-) Acquisition d'immobilisations financières (4 022 986) (2 460 238)

20. (-) Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles (1 126 639) (927 786)

21. (+) Intérêts perçus 778 385 801 785

22. (+) Dividendes perçus 1 129 875 1 045 276

IV. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D' INVESTISSEMENT 935 065 1 674 183

23. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus 271 054 -

24. (+) Emission de dettes subordonnées 4 000 000 -

25. (+) Emission d'actions - -

26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés - (1 500 000)

27. (-) Intérêts versés (33 233) (113 599)

28. (-) Dividendes versés (1 093 527) (1 127 289)

V. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT 3 144 294 (2 740 888)

VI. VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+IV+V) (2 733 686) 5 185 880

VII. TRESORERIE A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE 8 321 838 3 135 958

VIII. TRESORERIE A LA CLÔTURE DE L'EXERCICE 5 588 152 8 321 838

VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ETDE PLACEMENT ET DES TITRES D’INVESTISSEMENT

(en milliers de DH)

Valeurcomptable brute Valeur actuelle Valeur de

remboursementPlus-values

latentesMoins-values

latentes Provisions

TITRES DE TRANSACTION 41 321 268 41 321 268 19 478 644 - - - Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 20 612 772 20 612 772 19 329 403 Obligations 154 793 154 793 149 241 Autres Titres De Créance - - - Titres De Propriété 20 553 703 20 553 703 TITRES DE PLACEMENT 6 638 533 6 626 942 4 560 100 - 11 591 11 591 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 4 585 527 4 585 507 4 360 100 20 20 Obligations 205 168 205 168 200 000 Autres Titres De Créance - - Titres De Propriété 1 847 838 1 836 267 - 11 571 11 571 TITRES D'INVESTISSEMENT 14 188 158 14 188 158 13 244 286 - - - Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 13 642 159 13 642 159 12 704 900 - - Obligations 505 568 505 568 500 442 Autres Titres De Créance 40 431 40 431 38 943 TOTAL GENERAL 62 147 959 62 136 368 37 283 029 - 11 591 11 591

ETAT DES DEROGATIONS

INDICATIONS DES DEROGATIONSJUSTIFICATION

DES DEROGATIONS

INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE ,

LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I-Dérogations aux principes comptables fondamentaux

II-Dérogations aux méthodes d'évaluation

III-Dérogations aux règles d'établissement et de présentation des états de synthèse

NEANTNEANT

DETAIL DES AUTRES ACTIFS(en milliers de DH)

RUBRIQUE 31/12/17 31/12/16Instruments optionnels 165 653 Opérations diverses sur titres (débiteur) - - Sommes réglées à récupérer auprès des émetteurs - - Autres comptes de règlement relatif aux opérations sur titres - - Débiteurs divers 1 598 868 1 352 303 - Sommes dues par l’Etat 71 845 398 540 - Sommes dues par les organismes de prévoyance 1 031 1 633 - Sommes diverses dues par le personnel 6 557 6 738 - Comptes clients de prestations non bancaire - - - Divers autres débiteurs 1 519 435 945 392 Valeurs et emplois divers 444 157 72 850 - Valeurs et emplois divers 444 157 72 850 Comptes d’ajustement de hors bilan (débiteur) 145 062 41 433 Comptes d’écart sur devises et titres (débiteur) - 32 Pertes potentielles sur opérations de couverture non dénouées - - Pertes à étaler sur opérations de couvertures dénouées - - Charges à répartir sur plusieurs exercices 230 388 180 937 Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (débiteur) - 526 256 Produits à recevoir et charges constatées d’avance 444 788 273 405 - Produits à recevoir 426 595 247 229 - Charges constatées d’avance 18 193 26 176 Comptes transitoires ou d’attente débiteurs 257 060 289 356 Créances en souffrance sur opérations diverses - - Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses - - TOTAL 3 120 488 2 737 225

ETAT DES CHANGEMENTS DE METHODES

NATURE DES CHANGEMENTSJUSTIFICATION

DES CHANGEMENTS

INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE ,

LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I-Changement affectant les méthodes d' évaluation

II-Changement affectant les régles de présentation

NEANT NEANT

CREANCES SUR LA CLIENTELE(en milliers de DH)

CREANCES Secteur public

SECTEUR PRIVE31/12/17 31/12/16Entreprises

financières

Entreprises non

financières

Autre clientèle

CREDITS DE TRESORERIE 913 148 543 433 21 203 720 406 999 23 067 300 26 052 551 - Comptes à vue débiteurs 724 634 543 433 9 440 725 197 258 10 906 050 13 260 598 - Créances commerciales sur le Maroc 188 513 - 3 241 899 2 284 3 432 696 3 092 009 - Crédits à l'exportation - - 91 034 - 91 034 75 315 - Autres crédits de trésorerie 1 - 8 430 062 207 457 8 637 520 9 624 629

CREDITS A LA CONSOMMATION - - - 2 643 055 2 643 055 2 655 278 CREDITS A L'EQUIPEMENT 8 723 896 - 19 345 580 336 419 28 405 895 22 414 872 CREDITS IMMOBILIERS 19 680 - 11 296 915 16 360 361 27 676 956 25 878 533 AUTRES CREDITS 675 112 10 942 271 1 239 406 1 731 197 14 587 986 13 270 015 CREANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE - - 1 118 563 - 1 118 563 1 316 386 INTERETS COURUS A RECEVOIR 166 878 54 042 649 120 256 903 1 126 943 865 555 CREANCES EN SOUFFRANCE - 26 1 401 847 462 852 1 864 725 1 955 076

- Créances pré-douteuses - - 86 036 127 202 213 238 87 880 - Créances douteuses - 1 207 458 73 830 281 289 200 061 - Créances compromises - 25 1 108 353 261 820 1 370 198 1 667 135

TOTAL 10 498 714 11 539 772 56 255 151 22 197 786 100 491 423 94 408 266

CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSIMILES(en milliers de DH)

CREANCESBank Al-Maghrib,

Trésor Public et Service des

Chèques Postaux

Banques au Maroc

Autres établissements

de crédit et assimilés au

Maroc

Etablissements de crédit à l'étranger

31/12/17 31/12/16

COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS 4 762 210 1 435 122 135 416 4 392 257 10 725 005 9 384 976 VALEURS REÇUES EN PENSION - 803 869 - - 803 869 691 067 - au jour le jour - 803 869 - - 803 869 - - à terme - - - - - 691 067 PRETS DE TRESORERIE - 1 583 188 7 493 635 2 738 132 11 814 955 12 351 460 - au jour le jour - 233 188 - 24 439 257 627 - à terme - 1 350 000 7 493 635 2 713 693 11 557 328 12 351 460 PRETS FINANCIERS - 1 372 625 15 016 435 - 16 389 060 11 459 153 AUTRES CREANCES - 462 682 - 53 462 735 19 446 INTERETS COURUS A RECEVOIR 1 714 13 722 105 703 15 338 136 477 91 121 CREANCES EN SOUFFRANCE - - - - - TOTAL 4 763 924 5 671 208 22 751 189 7 145 780 40 332 101 33 997 223

VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENTET DES TITRES D’INVESTISSEMENT PAR CATEGORIE D’eMETTEUR

(en milliers de DH)

Etablissements

decrédit et assimilés

Emetteurspublics

EMETTEURS PRIVES

31/12/17 31/12/16Financiers Non

financiers

TITRES COTES 55 857 - 73 76 271 132 201 333 676 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées - - - - Obligations - - - - 284 735 Autres Titres De Créance - - - Titres De Propriété 55 857 - 73 76 271 132 201 48 941 TITRES NON COTES 220 262 38 840 438 21 472 279 1 471 188 62 004 167 56 442 154 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 38 840 438 - 38 840 438 35 901 888 Obligations 179 831 - - 685 698 865 529 932 767 Autres Titres De Créance 40 431 40 431 60 076 Titres De Propriété - 21 472 279 785 490 22 257 769 19 547 423 TOTAL 276 119 38 840 438 21 472 352 1 547 459 62 136 368 56 775 830

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 31 decembre 2017

TITRES DE PARTICIPATIONs ET EMPLOIS ASSIMILES (en milliers de DH)

Dénomination ou raison sociale de la société émettrice Secteur d’activité Capital Social

en milliersTaux de

participation

Valeur comptable

brute

Ecart de conversion

Provisionscumulées

Valeur comptable

nette

Extrait des derniers états de synthèse de la sté émettrice PRODUITS

INSCRITS AU CPC Date de clôture

de l’exerciceSituation

nette Résultat net Devise

A) PARTICIPATION DANS LES E/SES LIEES 20 020 859 38 318 244 501 19 738 040 1 048 753

CHAABI INTER.BANK OFF SHORE (CIB) Banque 2 200 70,00% 14 364 1 475 12 890 30-jui-17 21 119 7 099 USD 110 149

CHAABI BANK (BCDM) Banque 37 478 100,00% 434 674 4 991 429 682 30-jui-17 45 383 146 EUR

BPMC Banque 15 000 000 75,00% 104 006 2 444 101 562 30-jui-17 18 122 989 347 475 FCFA

BPMG Banque 100 000 000 77,25% 147 437 5 467 141 970 30-jui-17 144 134 921 19 292 308 GNF 19 667

ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL (ABI) Holding 155 181 030 68,46% 2 326 903 23 941 2 302 962 30-jui-17 158 877 000 4 530 000 FCFA 138 577

MEDIAFINANCE Banque 206 403 60,00% 141 052 - - 141 052 30-jui-17 246 036 18 691 MAD

VIVALIS SALAF Crédit Consommation 177 000 66,38% 169 728 - - 169 728 30-jui-17 745 504 60 317 MAD 54 046

BP REM Immobilier / Aménagement 188 000 43,13% 81 075 - - 81 075 30-jui-17 185 015 113 MAD 9 056

CHAABI LLD Services financiers 31 450 83,62% 32 352 - - 32 352 30-jui-17 53 334 6 680 MAD 9 204

MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE Assurance 50 000 77,43% 71 267 - - 71 267 30-jui-17 336 219 27 787 MAD

DAR ADDAMANE Services financiers 75 000 6,21% 4 694 - - 4 694 31-déc-16 244 459 -10 141 MAD

STE H. PARTNERS GESTION Fonds d'investissement 5 000 50,00% 2 500 - - 2 500 31-déc-16 14 645 1 522 MAD

UPLINE GROUP Banque 46 784 77,39% 777 225 - - 777 225 30-jui-17 516 411 70 608 MAD 48 754

GENEX PARTICIPATIONS Services divers 1 250 100,00% 1 360 - 83 1 277 31-déc-15 1 277 -9 MAD

SCI OASIS YVES Immobilier / Aménagement 15 99,67% 3 282 - - 3 282 - - MAD

SCI OASIS PAPILLONS Immobilier / Aménagement 8 99,33% 814 - - 814 31-déc-16 -462 -5 MAD

SCI OASIS JEAN Immobilier / Aménagement 15 99,67% 1 936 - - 1 936 31-déc-16 -127 -116 MAD

CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT Fonds d'investissement 1 926 800 54,10% 1 042 399 - 162 727 879 672 30-jui-17 1 589 783 15 508 MAD

BANK AL YOUSR Banque 340 000 80,00% 272 000 - - 272 000 31-déc-16 333 066 -6 934 MAD

BANQUE POPULAIRE PATRIMOINE Immobilier / Aménagement 300 99,87% 300 - - 300 31-déc-16 -224 -458 MAD

AL AKARIA INVEST Immobilier / Aménagement 154 300 100,00% 154 300 - - 154 300 31-déc-16 -5 758 -5 922 MAD

Maroc Traitement de Transactions (M2T) Services Paiements 15 000 63,74% 93 347 - - 93 347 30-jui-17 45 059 4 052 MAD

CHAABI DOC NET Gestion des Archives 0 - - - - - - 4 432

BANK AL AMAL Banque 740 000 38,59% 329 697 - - 329 697 30-jui-17 1 063 160 14 854 MAD

SIBA Immobilier / Aménagement 3 333 90,10% 59 200 - - 59 200 31-déc-16 10 521 184 MAD

FONDS MOUSSAHAMA 2 Fonds d'investissement 400 000 64,00% 256 000 - 81 691 174 309 31-déc-16 175 783 6 037 MAD

MAROC LEASING Crédit bail 277 677 53,11% 493 623 - - 493 623 30-jui-17 830 001 29 938 MAD 23 595

SCI DAIT ROUMI II Immobilier / Aménagement 10 90,00% 9 - - 9 - - MAD

BP SHORE GROUP Holding 5 000 56,80% 2 840 - - 2 840 30-jui-17 140 570 54 001 MAD

BP SHORE BACK OFFICE Services divers 3 000 1,00% 30 - - 30 30-jui-17 27 329 18 717 MAD 370

ATLANTIC MICROFINANCE Holding 110 000 100,00% 110 000 - - 110 000 30-jui-17 108 474 1 671 MAD

IMC (INFRA MAROC CAPITAL) Fonds d'investissement 73 204 43,50% 1 752 995 - - 1 752 995 30-jui-17 4 023 920 38 717 MAD 11 989

AL AKARIA INVEST VI Immobilier / Aménagement 233 000 40,00% 97 000 - - 97 000 - - MAD

BP CENTRE SUD Banque 1 161 093 51,49% 1 758 308 - - 1 758 308 31-déc-17 4 843 590 233 888 MAD 128 937

BP FES-TAZA Banque 1 051 789 53,86% 1 016 186 - - 1 016 186 31-déc-17 2 897 421 70 791 MAD 93 790

BP LAAYOUNE Banque 589 919 52,13% 515 799 - - 515 799 31-déc-17 1 363 376 92 381 MAD 34 658

BP MARRAKECH-B MELLAL Banque 1 130 250 51,69% 1 024 213 - - 1 024 213 31-déc-17 2 989 986 148 283 MAD 21 238

BP MEKNES Banque 849 162 51,51% 1 059 959 - - 1 059 959 31-déc-17 2 792 782 159 582 MAD 3 264

BP NADOR-AL HOCEIMA Banque 868 238 51,86% 1 527 084 - - 1 527 084 31-déc-17 5 038 976 123 116 MAD 75 410

BP OUJDA Banque 755 487 51,61% 1 220 009 - - 1 220 009 31-déc-17 3 328 649 160 012 MAD 27 153

BP TANGER-TETOUAN Banque 996 226 51,77% 1 059 427 - - 1 059 427 31-déc-17 3 105 215 81 065 MAD 77 074

BP RABAT-KENITRA Banque 1 822 285 53,79% 1 861 466 - - 1 861 466 31-déc-17 4 498 432 312 891 MAD 157 393

B) AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 257 880 - 29 085 228 796 4 375 296 -33 595 11 701

ATPS Services divers 300 100,00% 2 351 - - 2 351 31-déc-16 2 264 -8 MAD

SOGEPOS Immobilier / Aménagement 35 000 13,20% 4 622 - - 4 622 31-déc-16 46 137 10 375 MAD 1 301

CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Services financiers 98 200 13,24% 12 853 - - 12 853 31-déc-16 202 971 83 632 MAD 10 400

CASABLANCA FINANCE CITY AUTHORITY Services financiers 400 000 12,50% 50 000 - 2 892 47 108 31-déc-16 376 867 30 275 MAD

CASABLANCA TRANSPORTS Services divers 4 000 000 0,38% 15 000 - 3 281 11 719 31-déc-16 3 124 983 -196 610 MAD

SOCIETE DE BOURSE DE CASABLANCA Services financiers 387 518 8,00% 31 373 - - 31 373 31-déc-16 622 073 38 740 MAD

AUTRES 141 681 - 22 912 118 770 - -

C) TITRES ACTIVITE DE PORTEFEUILLE 105 210 -433 - 105 643 82 059 9 325 -

AWB MOROCCO MAURITANIE Holding 14 940 33,03% 55 210 -433 55 643 31-juil-15 14 605 -33 EURO

UNIVERSITE INTERNATIONALE DE RABAT Enseignement supérieur 131 000 38,17% 50 000 - - 50 000 30-jui-17 67 454 9 358 MAD

D) EMPLOIS ASSIMILES 785 861 13 399 7 712 764 749 898 847 6 611 17 994

UBAF Banque 250 727 4,99% 139 942 -936 140 878 31-déc-16 320 565 1 461 EUR

BACB Banque 104 150 GBP 6,10% 113 976 12 946 101 030 31-déc-16 208 393 2 719 LS

BACB 61 914 -8 61 922 $

UBAE Banque 159 861 4,66% 92 450 -618 93 068 31-déc-16 221 010 3 553 EUR 740

BMICE Banque 150 000 4,00% 55 965 1 591 54 374 31-déc-16 148 878 -1 122 $

AUTRES (y compris C/C) 321 613 424 7 712 313 477 - - 17 254

Total Général 21 169 810 51 285 281 298 20 837 227 1 078 449

CREANCES SUBORDONNEES(en milliers de DH)

MontantGlobal

APPARENTES31/12/17 31/12/16Ets. De Cred.

& Assim.Eses

FinancièresEses Non

FinancièresAutres

ApparentesCréances subordonnées 314 427 123 330 - - - 314 427 475 292 Titres subordonnés des établissements de crédit et assimilés 314 427 123 330 - - - 314 427 475 292 Titres subordonnés de la clientèlePrêts subordonnés aux établissement de crédits et assimilésPrêts subordonnés à la clientèleCréances subordonnées en souffranceAgios réservés sur créances subordonnées(-) Provisions pour créances subordonnées en souffrance

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 31 decembre 2017

CESSIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES(en milliers de DH)

Valeur comptable brute

Cumul des amortissements et/ou des

provisions pour dépréciation

Valeur comptable nette

Produit de la cession plus-value de cessionmoins-value de

cession

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES - - - - - - - Droit au bail - - - - - - - Immobilisations en recherche et développement - - - - - - - Autres immobilisations incorporelles d'exploitation - - - - - - - Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES 70 697 39 278 31 418 246 404 214 985 - - IMMEUBLE D'EXPLOITATION 62 223 33 599 28 623 222 700 194 077 - Terrain d'exploitation 22 651 - 22 651 81 069 58 418 - Immeubles d'exploitation bureaux 39 572 33 599 5 973 141 631 135 658 - Immeubles d'exploitation logement de fonction - - - - - - - MOBILIER ET MATERIEL D'EXPLOITATION 71 71 - 24 24 - Mobilier de bureau d'exploitation - - - - - - Matériel de bureau d'exploitation - - - - - - Matériel informatique - - - - - - Matériel roulant rattaché à l'exploitation 71 71 - 24 24 - Autres matériels d'exploitation - - - - - - - AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D'EXPLOITATION 1 733 1 289 444 5 879 5 435 - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 6 671 4 320 2 351 17 801 15 450 - Terrain hors exploitation 1 326 - 1 326 4 140 2 814 - Immeubles hors exploitation 5 344 4 320 1 025 13 661 12 636 - Mobilier et matériel hors exploitation - - - - - - Autres immobilisations corporelles hors exploitation - - - - - - TOTAL 70 697 39 278 31 418 246 404 214 985 -

DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSIMILES(en milliers de DH)

DETTES

Etablissements de crédit et assimilés au Maroc Etablissements

de crédit à l’étranger

31/12/17 31/12/16Bank Al Maghrib,Trésor Public et Service des Chèques Postaux

Banquesau Maroc

Autres établissementsde crédit et

assimilés au Maroc

COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS - 102 700 135 203 830 79 083 102 983 048 94 038 254 VALEURS DONNEES EN PENSION 15 362 926 1 800 090 - - 17 163 016 5 591 317 - au jour le jour - 1 800 090 - - 1 800 090 2 900 294 - à terme 15 362 926 - - - 15 362 926 2 691 023 EMPRUNTS DE TRESORERIE - 700 000 5 585 767 534 112 6 819 879 14 040 842 - au jour le jour - 130 000 540 000 - 670 000 2 218 966 - à terme - 570 000 5 045 767 534 112 6 149 879 11 821 876 EMPRUNTS FINANCIERS - - 1 322 672 2 627 449 3 950 121 2 821 534 AUTRES DETTES 856 656 394 - - 657 250 645 371 INTERETS COURUS A PAYER 3 847 1 213 619 15 151 1 907 1 234 524 1 148 605 TOTAL 15 367 629 107 070 238 7 127 420 3 242 551 132 807 838 118 285 924

DEPOTS DE LA CLIENTELE(en milliers de DH)

DEPOTS Secteurpublic

SECTEUR PRIVE31/12/17 31/12/16Entreprises

financières Entreprises non

financièresAutre

clientèleCOMPTES A VUE CREDITEURS 2 062 170 1 949 456 8 538 587 26 054 043 38 604 256 37 513 528 COMPTES D'EPARGNE - - - 7 290 598 7 290 598 6 878 901 DEPOTS A TERME 23 124 843 211 478 450 9 955 537 11 300 322 16 854 295 AUTRES COMPTES CREDITEURS 38 593 24 928 1 319 692 1 137 520 2 520 733 1 877 406 INTERETS COURUS A PAYER 480 10 679 7 024 159 969 178 152 303 925 TOTAL 2 124 367 2 828 274 10 343 753 44 597 667 59 894 061 63 428 055

DETAIL DES AUTRES PASSIFS(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16Instruments optionnels vendus 693 3 544 Comptes de règlement d’opérations sur titres - - Dettes sur titres 1 863 978 - Versement à effectuer sur titres non libérés 47 571 69 421 Provisions pour service financier aux émetteurs - - Sommes réglées par la clientèle à reverser aux émetteurs - - Créditeurs divers 1 081 473 1 108 531 - Sommes dues à l’Etat 565 466 455 426 - Sommes dues aux organismes de prévoyance 88 112 81 772 - Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 38 1 493 - Sommes dues au personnel - - - Fournisseurs de biens et services 2 605 2 520 - Divers autres Créditeurs 425 252 567 320 Comptes d’ajustement de hors bilan 19 418 55 757 Comptes d’écart sur devises et titres 427 698 Gains potentiels sur opérations de couverture non dénouées - - Gains à étaler sur opérations de couvertures dénouées - - Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (créditeur) 3 120 - Charges à payer et produits constatés d’avance 477 883 486 656 - Charges à payer 410 276 411 644 - Produits constatés d’avance 67 607 75 012 Comptes transitoires ou d’attente créditeurs 171 624 244 569 TOTAL 3 666 187 1 969 176

Immobilisations incorporelles et corporelles(en milliers de DH)

IMMOBILISATIONS Montant brut au début de l’exercice

Montant des acqui-sitions au cours de

l’exercice

Montant des cessions ou

retraits au cours de l’exercice

Montant brut à la fin de l’excercice

AMORTISSEMENTS ET/OU PROVISIONSMontant net à la fin de l’exercice

Montant des amortissements et/ou provisions au

début de l’exercice

Dotations au titre de l’exercice

Montant des amortissements

sur immobilisations sorties

Cumul

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 796 093 59 094 11 207 843 980 427 047 55 518 1 056 481 510 362 470 Droit au bail 139 651 2 950 - 142 601 - - - - 142 601 Immobilisations en recherche et développement - - - - - - - - - Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 656 442 56 145 11 207 701 379 427 047 55 518 1 056 481 510 219 869 Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - - - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES 5 777 824 1 081 583 73 773 6 785 633 2 283 412 209 189 39 533 2 454 088 4 331 545 IMMEUBLE D’EXPLOITATION 1 442 049 55 916 65 223 1 432 742 736 116 47 942 33 854 750 204 682 538 Terrain d’exploitation 267 926 27 995 23 401 272 520 - - - - 272 520 Immeubles d’exploitation bureaux 1 173 048 27 921 41 822 1 159 147 735 082 47 936 33 854 749 163 409 984 Immeubles d’exploitation logement de fonction 1 075 - - 1 075 1 034 7 - 1 041 35 MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION 684 414 89 760 71 774 103 544 065 40 565 71 585 580 188 522 Mobilier de bureau d’exploitation 197 626 15 420 - 213 045 146 767 11 363 - 158 130 54 915 Matériel de bureau d’exploitation 42 103 1 910 - 44 013 30 385 2 102 - 32 488 11 525 Matériel informatique 340 933 71 589 - 412 521 294 518 19 238 - 314 778 97 744 Matériel roulant rattaché à l’exploitation 2 951 141 71 3 022 2 848 115 71 2 893 129 Autres matériels d’exploitation 100 801 700 - 101 501 69 546 7 746 - 77 292 24 209 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION 672 417 28 565 1 733 699 249 439 193 45 068 1 289 482 973 216 276 IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 2 978 945 907 342 6 747 3 879 539 564 037 75 614 4 320 635 331 3 244 208 Terrain hors exploitation 1 484 071 611 387 1 326 2 094 132 - - - - 2 094 132 Immeubles hors exploitation 1 193 625 255 015 5 421 1 443 219 415 367 49 254 4 320 460 301 982 918 Mobilier et matériel hors exploitation 81 095 17 041 - 98 136 49 309 6 767 - 56 075 42 061 Autres immobilisations corporelles hors exploitation 220 154 23 899 - 244 052 99 361 19 593 - 118 955 125 098 TOTAL 6 573 917 1 140 677 84 981 7 629 613 2 710 459 264 707 40 589 2 935 598 4 694 015

TITRES DE CREANCES EMIS AU 31/12/2017(en milliers de DH)

NATURE DES TITRES

CARACTERISTIQUES

31/12/17date de

jouissancedate

d’échéancevaleur

nominale taux mode deremboursement

Certificats de dépôt

Intérêts courus à payer

TOTAL

NEANT

IMMOBILISATIONS DONNEES EN CREDIT-BAIL ET EN LOCATION SIMPLE AU 31/12/2017

IMMOBILISATIONS DONNEES EN CREDIT BAIL ET EN LOCATION SIMPLE NEANT

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 31 decembre 2017

CAPITAUX PROPRES(en milliers de DH)

Encours 31/12/16

Affectation du résultat

Autres variations

Encours 31/12/17

Réserves et primes liées au capital 18 225 216 817 667 - 19 042 884 Réserve légale 182 255 182 255 Autres réserves 6 976 415 817 667 7 794 082 Primes d'émission, de fusion et d'apport 11 066 546 11 066 547 Capital 1 822 547 1 822 547 Capital appelé 1 822 547 1 822 547 Capital non appelé - - Certificats d'investissement - - Fonds de dotations - - Actionnaires. Capital non versé - - Report à nouveau (+/-) 450 037 45 035 495 072 Résultats nets en instance d'affectation (+/-) - - Résultat net de l'exercice (+/-) 2 025 322 -2 025 322 2 230 875 Total 22 523 122 -1 162 620 - 23 591 378

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES 36 332 840 41 197 813 Engagements de financement en faveur d'établissement de crédit et assimilés 1 579 504 1 545 533 Crédits documentaires import - - Acceptations ou engagements de payer - - Ouvertures de crédit confirmés 1 579 504 1 545 533 Engagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés - - Engagements de financement en faveur de la clientèle 16 964 074 25 079 166 Crédits documentaires import 4 215 593 3 978 360 Acceptations ou engagements de payer 1 787 320 1 559 815 Ouvertures de crédit confirmés 10 961 161 19 540 991 Engagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés - - Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 8 246 764 5 395 306 Crédits documentaires export confirmés 976 305 904 689 Acceptations ou engagements de payer - - Garanties de crédits données - - Autres cautions, avals et garanties donnés 7 270 459 4 490 617 Engagements en souffrance - - Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 9 542 498 9 177 808 Garanties de crédits données 1 110 166 1 222 122 Cautions et garanties en faveur de l'administration publique 3 626 185 3 619 568 Autres cautions et garanties données 4 162 236 3 625 728 Engagements en souffrance 643 911 710 390 Autres titres à livrerENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 11 184 511 12 403 135 Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 9 955 6 303 Ouvertures de crédit confirmés 9 955 6 303 Engagements de substitution sur émission de titres - - Autres engagements de financement reçus - - Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 10 821 034 12 141 020 Garanties de crédits - - Autres garanties reçues 10 821 034 12 141 020 Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 353 522 255 812 Garanties de crédits 353 522 255 812 Autres garanties reçues - - Autres titres à recevoir

ENGAGEMENTS SUR TITRES(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16ENGAGEMENTS DONNESTitres achetés à réméréTitres à livrer - Marché primaire - Marché gris - Marchés réglementés - Marché gré à gré - AutresENGAGEMENTS REÇUSTitres vendus à réméréTitres à recevoir - Marché primaire - Marché gris - Marchés réglementés - Marché gré à gré - Autres

OPeRATIONS DE CHANGE a TERMEET ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DeRIVeS

(en milliers de DH)

Opérations de couverture31/12/17 31/12/16

OPERATIONS DE CHANGE A TERME 22 731 429 23 118 018 Devises à recevoir 853 387 8 596 371 Dirhams à livrer 548 799 2 540 801 Devises à livrer 10 642 478 8 967 191 Dirhams à recevoir 10 686 765 3 013 655 Dont swaps financiers de devises - - ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES 3 135 740 5 085 943 Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt - - Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt - - Engagements sur marchés réglementés de cours de change - - Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change 3 135 740 5 085 943 Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments - Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments - -

VALEURS ET SuRETeS REÇUES ET DONNeES EN GARANTIE

(en milliers de DH)

VALEURS ET SURETES REÇUES EN GARANTIES

Valeur comptable nette

Rubrique de l'actif ou du hors bilan enregistrant les créances ou les

engagements par signature donnés

Montants des créances et des

engagements par signature donnés

couverts

Bons du trésor et valeurs assimilées 203 541 Autres titres 23 030 605 Hypothèques 8 844 265 Autres valeurs et sûretés réelles 91 173 816 TOTAL 123 252 227

VALEURS ET SURETES DONNEES EN GARANTIES

Valeur comptable nette

Rubrique du passif ou du hors bilan enregistrant les dettes ou les

engagements par signature reçus

Montants des dettes ou des engagements par signature reçus

couverts

Bons du trésor et valeurs assimilées 428 500 Autres titres - Hypothèques - Autres valeurs et sûretés réelles - TOTAL 428 500

NEA

NT

NEA

NT

Subventions, fonds publics affectes et fonds spEciaux de garantie

(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

SUBVENTIONS ET FONDS PUBLICS AFFECTES -

Subventions d’investissement reçues -

- Subventions d’investissement reçues -

- Subventions d’investissement reçues inscrites au CPC -

Fonds publics affectés -

- Fonds publics affectés -

FONDS SPÉCIAUX DE GARANTIE 3 643 620 3 206 799

Fonds de garantie à caractère mutuel - -

- Fonds de garantie à caractère mutuel - -

- Autres fonds spéciaux de garantie

- Fonds de soutien CPM 3 643 620 3 206 799

DETTES SUBORDONNEES(en milliers de DH)

MONTANT GLOBAL

NON APPARENTE

APPARENTES31/12/17 31/12/16ETS. DE CRED

& ASSIMESES

FINANCIERESESES NON

FINANCIERESAUTRES

APPARENTES

DETTES SUBORDONNEES 5 040 995 4 890 095 - 115 800 - 35 100 5 040 995 1 001 116

DETTES SUBORDONNEES A DUREE DETERMINEE 5 000 000 4 849 100 - 115 800 - 35 100 5 000 000 1 000 000

Titres subordonnés à durée déterminée - - - - - - - -

Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit 21 400 - - - - 21 400 21 400 -

Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle 4 978 600 4 849 100 - 115 800 - 13 700 4 978 600 1 000 000

DETTES SUBORDONNEES A DUREE INDETERMINEE - - - - - - - -

Titres subordonnés à durée indéterminée - - - - - - - -

Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit - - - - - - - -

Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle - - - - - - - -

INTERETS COURUS A PAYER 40 995 40 995 - - - - 40 995 1 116

PROVISIONS(en milliers de DH)

Encours 31/12/16 Dotations Reprises Autres

variations Encours 31/12/17

PROVISIONS DEDUITES DE L'ACTIF 5 810 171 835 001 1 069 696 -4 988 5 570 488 Créances sur les établissements de crédit et assimilés -

Créances sur la clientèle 5 461 888 823 103 1 002 405 -4 988 5 277 598

Titres de placement et d'investissement 10 554 10 775 9 738 11 591

Titres de participation et emplois assimilés 337 729 1 123 57 553 - 281 299 Immobilisations en crédit-bail et en location - -

PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 3 075 992 1 066 505 37 842 3 264 4 107 919 Provisions pour risques d'exécution d'engagements par signature 570 361 30 - 3 264 573 655

Provisions pour risques de change 81 409 9 572 - - 90 981

Provisions pour risques généraux 2 205 343 954 542 - 3 159 885 Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 37 309 - 37 309

Provisions pour autres risques et charges 181 570 102 361 37 842 - 246 089

Provisions réglementées - -

TOTAL GENERAL 8 886 163 1 901 506 1 107 538 -1 724 9 678 407

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 31 decembre 2017

RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

Gains sur titres de transaction 1 497 901 2 176 982 Pertes sur titres de transaction 345 666 916 982 RESULTAT SUR TITRES DE TRANSACTION 1 152 235 1 260 000 Plus-values de cession sur titres de placement 573 582 450 575 Reprises de provision sur dépréciation des titres de placement 9 737 48 437 Moins-values de cession sur titres de placement 545 88 967 Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement 10 775 9 717 RESULTAT SUR TITRES DE PLACEMENT 571 999 400 328 Produits sur engagement sur titres - Charges sur engagement sur titres - RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR TITRES - Produits sur engagement sur produits dérivés 289 612 139 863 Charges sur engagement sur produits dérivés 230 131 76 801 RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES 59 481 63 062 Produits sur opérations de change 883 276 632 907 Charges sur opérations de change 560 095 330 812 RESULTAT SUR OPERATIONS DE CHANGE 323 181 302 095

AUTRES PRODUITS ET CHARGES(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16AUTRES PRODUITS BANCAIRES 3 261 523 3 466 714 Plus values sur cession de titres de placement 573 582 450 575 Commissions sur produits dérivés - - Gains sur produits dérivés de cours de change 289 612 139 863 Produits sur opérations de change 883 276 632 907 Divers autres produits bancaires 1 505 315 2 194 932

Quote-part sur opérations bancaires faite en commun - - Produits des exercices antérieurs 7 391 17 922 Divers autres produits bancaires 1 497 924 2 177 010

Reprise de provisions pour dépréciation des titres de placement 9 738 48 437 AUTRES CHARGES BANCAIRES 1 365 820 1 645 518 Moins values sur cession de titres de placement 545 88 967 Charges sur moyens de paiement 10 478 7 790 Diverses charges sur titres de propriété - - Frais d'émission des emprunts - - Autres charges sur opérations sur titres 345 667 916 982 Pertes sur produits dérivés de cours de change 230 130 76 825 Autres charges sur prestations de services 18 546 19 468 Charges sur opérations de change 621 051 402 341 Diverses autres charges bancaires 128 628 123 428

Quote-part sur opérations d'exploitation bancaires - - Cotisation au fonds de garantie des déposants 128 626 123 428 Produits rétrocédés - - Charges des exercices antérieurs 2 - Diverses autres charges bancaires - -

Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 10 775 9 717 PRODUITS D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 1 598 452 1 835 461 Produits sur valeurs et emplois assimilés - - Plus-values de cession sur immobilisations financières 8 623 563 401 Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 215 082 - Immobilisations produites par l'entreprise pour elle même - - Produits accessoires 1 363 533 1 260 700 Subventions reçues - - Autres produits d'exploitation non bancaires 11 214 11 360 CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 166 907 - Charges sur valeurs et emplois assimilés - Moins-values de cession sur immobilisations financières - Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles - Fonds de soutien CPM 166 907

CHARGES GENERALES D’eXPLOITATION(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 2 919 715 2 671 671 CHARGES DE PERSONNEL 998 469 952 684 Salaires et appointements 303 508 297 908 Primes et Gratifications 407 615 384 359 Autres rémunérations du personnel 25 328 16 408 Charges d'assurances sociales 54 473 52 505 Charges de retraite 183 197 179 464 Charges de formation 20 908 19 971 Autres charges de personnel 3 440 2 069 IMPOTS ET TAXES 46 296 45 717 Taxe urbaine et taxe d'édilité 6 979 6 318 Patente 21 271 21 595 Taxes locales 837 1 092 Droits d'enregistrement 744 1 454 Timbres fiscaux et formules timbrées 8 6 Taxes sur les véhicules 14 3 Autres impôts et taxes, droits assimilés 16 443 15 249 CHARGES EXTERIEURES 364 503 309 211 Loyers de crédit-bail 27 900 38 754 Loyers de location simple 55 441 40 929 Frais d'entretien et de réparation 187 134 148 535 Rémunérations du personnel intérimaire 800 515 Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 59 470 47 854 Primes d'assurance 7 732 7 626 Frais d'actes et de contentieux 834 684 Frais électricité, eau, chauffage et combustible 25 192 24 314 CHARGES EXTERNES 1 145 283 1 033 319 Transport et déplacement 47 837 43 791 Mission et réception 10 988 8 028 Publicité, publication et relations publiques 111 361 105 052 Frais postaux & de télécommunication 97 023 113 345 Frais de recherche et de documentation 19 897 20 159 Frais de conseil et d'assemblée 1 500 1 533 Dons et cotisations 35 389 41 713 Fournitures de bureau et imprimés 9 929 11 453 Autres charges externes 811 359 688 245 AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION 100 457 87 466 Frais préliminaires - - Frais d'acquisition d'immobilisation - - Autres charges à répartir sur plusieurs exercices 83 690 76 378 Pénalités et délits - Rappels d'impôts autres qu'impôts sur les résultats - Dons libéralités et lots - Subventions d'investissement et d'exploitation accordées - Charges générales d'exploitation des exercices antérieurs 16 767 11 088 Diverses autres charges générales d'exploitation - DOTATIONS AUX AMORTISSEMENT ET AUX PROVISIONS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES

264 707 243 274

COMMISSIONS REÇUES ET VERSeES(en milliers de DH)

COMMISSIONS 2017 COMMISSIONS 2016E. CREDIT CLIENTELE E. CREDIT CLIENTELE

COMMISSIONS RECUS 36 727 498 633 24 405 473 810 Commissions sur fonctionnement de compte - 47 153 - 43 215 Commissions sur moyens de paiement 36 727 170 682 24 405 168 005 Commissions sur opérations de titres - 14 061 - - Commissions sur titres en gestion/en dépôt - 9 576 - 6 607 Commissions sur prestations de service sur crédit - 41 492 - 51 110 Produits sur activités de conseil et d'assistance - 6 - - Autres produits sur prestations de service - 215 663 - 204 873 Commissions de placement sur le marché primaire - - - - Commissions de garantie sur le marché primaire - - - - Commissions sur produits dérivés - - - - Commissions sur opérations de change virement - - - - Commissions sur opérations de change billet - - - - COMMISSIONS VERSEES 89 980 98 810 Charges sur moyens de paiement - 10 478 - 7 791 Commissions sur achat et vente de titres - - - - Commissions sur droits de garde de titres - - - - Commissions et courtages sur opérations de marché - 3 448 - 8 211 Commissions sur engagements sur titres - - - - Commissions sur produits dérivés - - 24 Commissions sur opérations de change virement - - - - Commissions sur opérations de change billets - 60 956 - 71 529 Autres charges s/prestations de services - 15 098 - 11 255

VENTILATION DE L’ ACTIF, PASSIF ET HORS BILANEN MONNAIES ETRANGERES

(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16

ACTIF

Valeurs en caisse,Banques centrales,Trésor public, Service des chèques postaux 49 712 69 562 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 18 453 920 11 638 889 Créances sur la clientèle 4 704 555 5 029 340 Titres de transaction et de placement 832 999 792 066 Autres actifs 878 1 699 Titres d'investissement 91 542 106 540 Titres de participation et emplois assimilés 3 568 867 3 081 178 Créances subordonnées - - TOTAL ACTIF 27 702 474 20 719 274 PASSIF Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 8 367 707 14 527 543 Dépôts de la clientèle 2 660 029 1 928 228 Autres passifs 16 674 738 4 263 503 TOTAL PASSIF 27 702 474 20 719 274 HORS-BILAN ENGAGEMENTS DONNES 11 135 588 8 905 847 ENGAGEMENTS RECUS 4 266 468 5 078 765

MARGE D’INTERET(en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16INTERETS PERCUS 6 022 485 5 921 896 * Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 844 074 852 340 * Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 401 283 4 151 948 * Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 777 128 917 608 INTERETS SERVIS 3 493 951 3 360 158 * Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 2 706 912 2 409 965 * Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 787 039 950 193 * Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis - - MARGE D'INTERET 2 528 533 2 561 738

PRODUITS SUR TITRES DE PROPRIETE (en milliers de DH)

31/12/17 31/12/16PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT (DE PROPRIETE) 51 426 70 837

- Dividendes sur titres OPCVM - -

- Dividendes sur autres titres de propriété 35 233 53 512

- Autres produits sur titres de propriété 16 193 17 325

PRODUITS SUR TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILES 1 078 449 974 439

- Dividendes sur titres de participation 11 701 13 259

- Dividendes sur participations liées 1 048 753 944 860

- Autres produits sur titres de propriété 17 994 16 320

VENTILATION DES EMPLOIS ET DES RESSOURCESSUIVANT LA DUREE RESIDUELLE

(en milliers de DH)

D < 1 mois 1 mois < D <3mois 3 mois < D < 1 an 1 an < D< 5 ans D >5 ans TOTAL

ACTIFCréances sur les établissements de crédit et assimilés

5 316 013 3 660 775 6 052 529 11 178 416 1 738 654 27 946 387

Créances sur la clientèle 5 488 974 7 191 593 18 573 879 28 555 291 26 341 904 86 151 641

Titres de créance 18 055 251 993 7 120 014 12 598 461 40 311 599 60 300 122

Créances subordonnées - 29 500 160 000 120 000 7 309 507

Crédit-bail et assimilés - - - - - -

TOTAL 10 823 042 11 133 861 31 906 422 52 452 168 68 392 164 174 707 657

PASSIFDettes envers les établissements de crédit et assimilés 18 716 298 1 593 731 1 370 605 1 825 061 1 957 232 25 462 927

Dettes envers la clientèle 1 649 469 2 027 112 6 981 907 641 853 11 300 341

Titres de créance émis - - - - - -

Emprunts subordonnés - - - 1 000 000 4 000 000 5 000 000

TOTAL 20 365 767 3 620 843 8 352 512 3 466 914 5 957 232 41 763 268

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 31 decembre 2017

COMPTES DE LA CLIENTELE(en nombre)

COMPTES DE LA CLIENTELE 31/12/17 31/12/16

Comptes courants 60 663 58 396

Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger 159 751 153 082

Autres comptes chèques 839 508 781 235

Comptes d'affacturage 276 245

Comptes d'épargne 262 352 242 529

Comptes à terme 16 868 16 463

Bons de caisse 14 13

Autres comptes de dépôts 28 586 26 813

RESEAU (en nombre)

RESEAU 31/12/17 31/12/16

Guichets permanents 331 329

Guichets périodiques

Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 378 332

Succursales et agences à l'étranger 53 44

Bureaux de représentation à l'étranger 7 6

REPARTITION DU CAPITAL SOCIAL DE LA BCP

Nom des principaux actionnaires ou associés Adresse

Nombre de titres détenusPart du capital

détenue %Exercice précédent Exercice actuel

BANQUES POPULAIRES REGIONALES 94 787 367 95 528 367 52,41%

TRESORERIE GENERALE RABAT 1 1 0,00%

PERSONNEL 8 914 526 6 751 545 3,70%

OCP 0 0 0,00%

SFI 8 657 096 0 0,00%

DIVERS 69 895 666 79 974 743 43,88%

Total 182 254 656 182 254 656 100,00%

AFFECTATION DES RESULTATS INTERVENUEAU COURS DE L’EXERCICE

(en milliers de DH)

MONTANTS MONTANTS

A- Origine des résultats affectés B- Affectation des résultats

Décision de l'A.G.O du 29/06/2017

Report à nouveau 450 037 Réserve légale

Résultats nets en instance d'affectation Autres réserves 817 668

Résultat net de l'exercice 2 025 323 Dividendes 1 093 528

Prélèvements sur les bénéfices Autres affectations 69 092

Autres prélèvements Report à nouveau 495 072

TOTAL A 2 475 359 TOTAL B 2 475 359

TITRES ET AUTRES ACTIFS GERES OU EN DEPOTS(en milliers de DH)

NOMBRE DE COMPTES MONTANTS

31/12/17 31/12/16 31/12/17 31/12/16

Titres dont l'établissement est dépositaire 56471 56042 243 726 012 229 935 690

Titres gérés en vertu d'un mandat de gestion NEANT NEANT NEANT NEANT

Titres d'OPCVM dont l'établissement est dépositaire 42 42 53 577 642 41 480 408

Titres d'OPCVM gérés en vertu d'un mandat de gestion NEANT NEANT NEANT NEANT

Autres actifs dont l'établissement est dépositaire NEANT NEANT NEANT NEANT

Autres actifs gérés en vertu d'un mandat de gestion NEANT NEANT NEANT NEANT

DATATION ET EVENEMENTS POSTERIEURSI- DATATION

• Date de clôture de l’exercice : 31/12/2017

• Date d’établissement des états de synthèse : FEVRIER 2018

II- EVÉNEMENTS POSTÉRIEURS AU 31/12/2017 : NEANT

EFFECTIFS(en nombre)

31/12/17 31/12/16

Effectifs rémunérés 2 806 2 837

Effectifs utilisés 2 806 2 837

Effectifs équivalent plein temps 2 806 2 837

Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps) 1 344 1 360

Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps) 1 462 1 477

Cadres (équivalent plein temps) 2 249 2 244

Employés (équivalent plein temps) 557 593

dont effectifs employés à l'étranger 28 22

PASSAGE DU RESULTAT NET COMPTABLE AU RESULTAT NET FISCAL

(en milliers de DH)

MONTANTS MONTANTS

I - RESULTAT NET COMPTABLE . Bénéfice net 2 230 876 . Perte netteII - REINTEGRATIONS FISCALES 1 867 802 1- Courantes 1 847 150 - charges sur exercices préscrits 11 722 - TVA / crédits immobiliers au personnel 1 802 - excédents d'amortissements 38 - dons non déductibles 348 - abandons de créances 107 - assainissement non déductibles des petites créances - - cadeaux et articles publicitaires 1 945 - PRG 954 542 - impots sur les sociétés 876 645 2- Non courantes 20 653 - amendes et pénalités de toutes nature et majorations non déductibles 1 455 - divers 19 197 III - DEDUCTIONS FISCALES 1 504 653 1- Courantes 1 097 683 - abattement sur les produits de participation 1 097 683 - reprise provisions ayant fait objet de réintégrations 2- Non courantes 406 970 - autres déductions - - subvention fonds de soutien - - reprise provisions ayant fait objet de réintégrations 406 970 TOTAL 4 098 678 1 504 653 IV - RESULTAT BRUT FISCAL . Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 2 594 025 . Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C) (1) . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1VI - RESULTAT NET FISCAL

. Bénéfice net fiscal ( A - C) 2 594 025 OU

. Déficit net fiscal (B)VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERESVIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1(1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)

DETERMINATION DU RESULTAT COURANT APRES IMPOTS

(en milliers de DH)

I.DETERMINATION DU RESULTAT MONTANT

. Résultat courant d'après le compte de produits et charges (+ ou -) 3 067 879

. Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) 970 505

. Déductions fiscales sur opérations courantes (-) 1 097 683

. Résultat courant théoriquement imposable (=) 2 940 700

. Impôt théorique sur résultat courant (-) 1 088 059

. Résultat courant après impôts (=) 1 979 820

II. INDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROYES PAR LE CODE DES INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LEGALES SPECIFIQUES

DETAIL DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE

NATURE

SOLDE AU DÉBUT DE L'EXERCICE

1

OPÉRATIONS COMPTABLES DE L'EXERCICE

2

DÉCLARATIONS TVA DE

L'EXERCICE 3

SOLDE FIN D'EXERCICE (1+2-3=4)

A. TVA collectée

B. TVA à récupérer

. Sur charges

. Sur immobilisations

C. TVA dûe ou crédit deTVA = (A-B)

EN RAISON DE L'UNICITE FISCALE LE TABLEAU EST

DISPONIBLE AU NIVEAU CPM

RESULTATS ET AUTRES ELEMENTS DES TROIS DERNIERS EXERCICES

(en milliers de DH)

Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2015

CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES 32 275 993 26 731 037 26 803 005

OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICE

1- Produit net bancaire 6 089 556 5 926 484 5 297 372

2- Résultat avant impôts 3 107 520 2 768 238 2 849 877

3- Impôts sur les résultats 876 645 742 916 1 019 677

4- Bénéfices distribués 1 093 528 1 127 290 908 995

5- Résultats non distribués ( mis en réserve ou en instance d'affectation) 817 668 692 071 745 566

RESULTAT PAR TITRE (en dirhams)

Résultat net par action 12 11 10

Bénéfice distribué par action année N-1 6 6 5

PERSONNEL

Montants des rémunérations brutes de l'exercice 998 469 952 684 852 587

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice 2 806 2 837 2 581

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 31 decembre 2017

ETAT DU CHIFFRE D’ AFFAIRES(en milliers de DH)

31/12/17 30/06/17 31/12/16

CHIFFRE D'AFFAIRES 10 949 327 6 266 398 10 932 202

ETAT DES CREANCES EN SOUFFRANCE ET DES PROVISIONS CORRESPONDANTES

(en milliers de DH)

MONTANT AU 31/12/2017

Par décaissement Par signature

CREANCES 7 215 895 643 911

PROVISIONS 5 351 170 573 655

BANQUE CENTRALE POPULAIREATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES PERIODE DU 1ER JANVIER AU 31 DECEMBRE 2017

En application des dispositions du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993, tel que modifié et complété, nous avons procédé à un examen limité de la situation provisoire de la Banque Centrale Populaire (BCP) comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à la période du 1er janvier au 31 décembre 2017. Cette situation provisoire qui fait ressortir un montant de capitaux propres et assimilés totalisant 32 275 993 KMAD dont un bénéfice net de 2 230 875 KMAD, relève de la responsabilité des organes de gestion de l’émetteur.

Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc relatives aux missions d’examen limité. Ces normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en vue d’obtenir une assurance modérée que la situation provisoire ne comporte pas d’anomalie significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion d’audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que la situation provisoire, ci-jointe, ne donne pas une image fidèle du résultat des opérations de la période écoulée ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Banque Centrale Populaire (BCP) arrêtés au 31 décembre 2017, conformément au référentiel comptable admis au Maroc.

Casablanca, le 15 février 2018Les Commissaires aux Comptes

Deloitte Audit

Fawzi BRITELAssocié

Mazars Audit et ConseilAbdou Souleye DIOP Associé

Mazars Audit et Conseil101, Boulevard AbdelmoumenCasablanca, Maroc

Deloitte Audit288, Boulevard ZerktouniCasablanca, Maroc