RESTRUCTURATION DES OUVRAGES · PDF fileJUSTIFICATION DU PROJET ET DU CARACTERE IMPERATIF DE...

L’union de Coteba et Sogreah

DEPARTEMENT DE LA VENDEE

SIVOM DE L’AIGUILLON ET LA FAUTE SUR MER

RESTRUCTURATION DES

OUVRAGES EPURATOIRES

DOSSIER DE DEROGATION A LA LOI LITTORAL AU TITRE DE

L’ARTICLE L.146-8 ALINEA 2 DU CODE DE L’URBANISME

ARTELIA

DIRECTION REGIONALE OUEST

8 Avenue des ThébaudièresCS 2023244815 SAINT HERBLAIN CEDEX

Tel. : 02 28 09 18 00Fax : 02 40 94 80 99

DATE : SEPTEMBRE 2013– REF. : 4-53-1144

SIVOM DE L’AIGUILLON ET LA FAUTE-SUR-MER

RESTRUCTURATION DES OUVRAGES EPURATOIRES

DOSSIER DE DEROGATION A LA LOI LITTORAL

AU TIRE DE L’ARTICLE L.146-8 ALINEA 2 DU CODE DE L’URBANISME

ARTELIA – DIRECTION REGIONALE OUEST – PAGE AU:\Hyd. Env.\4\1\270913_Dossier_Définitif .docx – JSN/RLL– SEPTEMBRE 2013

SOMMAIRE

CONTEXTE DU PROJET................................................................................................... 11.

1.1. GESTION ACTUELLE DES EAUX USEES ................................................................................... 1

1.2. CLASSEMENT EN ZONE SENSIBLE.......................................................................................... 1

1.3. LOI LITTORAL....................................................................................................................... 2

PRESENTATION DU PROJET ............................................................................................ 32.

2.1. DESCRIPTIF DE LA FILIERE DE TRAITEMENT ............................................................................ 4

2.2. NORMES ET POINT DE REJET ................................................................................................. 5

2.3. COTES D’IMPLANTATION DES OUVRAGES ............................................................................... 5

EMPLACEMENT DU PROJET ET CARACTERISTIQUES DU SITE D’IMPLANTATION ..................... 73.

3.1. LOCALISATION DU PROJET.................................................................................................... 7

3.2. DOCUMENT D’URBANISME .................................................................................................... 9

3.3. ESPACES NATURELS REMARQUABLES................................................................................. 10

3.4. OCCUPATION DU SOL ET PAYSAGE DU SITE .......................................................................... 12

3.5. RESEAU HYDROGRAPHIQUE................................................................................................ 183.5.1. RESEAU HYDROGRAPHIQUE PRINCIPAL .............................................................................................. 18

3.5.2. RESEAU HYDROGRAPHIQUE LOCAL.................................................................................................... 20

3.6. CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE ..................................................................... 21

3.6.1. ORGANISATION DU RELIEF................................................................................................................. 21

3.6.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE ................................................................................................................... 21

3.6.3. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE ........................................................................................................ 23

3.7. CONTEXTE D’INONDABILITE ................................................................................................ 24

ANALYSE DU SYSTEME D’ASSAINISSEMENT ................................................................... 274.

4.1. RESEAU D’ASSAINISSEMENT ............................................................................................... 27

4.2. STATION D’EPURATION ....................................................................................................... 30

4.3. SYNTHESE CONCERNANT LE FONCTIONNEMENT ACTUEL DES STRUCTURES D’ASSAINISSEMENT31

QUALITE DES EAUX TRAITEES ET CONFORMITE DE L’ACTUELLE STATION

D’EPURATION ................................................................................................................ 33

4.4. LES ENJEUX ET LES ORIENTATIONS DU SCHEMA DIRECTEUR ................................................. 33

4.5. DIMENSIONNEMENT DE LA FUTURE STATION D’EPURATION .................................................... 34





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JUSTIFICATION DU PROJET ET DU CARACTERE IMPERATIF DE LA LOCALISATION DU PROJET365.

INCIDENCES DU PROJET SUR LE SITE MESURES COMPENSATOIRES POUR LE PROJET ....... 386.

6.1. VOLET ARCHITECTURAL ET PAYSAGER ................................................................................ 38

6.1.1. PRESENTATION DU PROJET ARCHITECTURAL ..................................................................................... 38

6.1.2. AMENAGEMENTS PAYSAGERS ........................................................................................................... 40

6.1.3. INCIDENCES ...................................................................................................................................... 42

6.2. AUTRES INCIDENCES DU PROJET SUR LE SITE ...................................................................... 42

ABSENCE D’OPERATION D’URBANISATION NOUVELLE ..................................................... 437.

ANNEXES .................................................................................................................... 44

1 - CIRCULAIRE DU 26 JANVIER 2009 DU MINISTERE DE L’ECOLOGIE, DE L’ENERGIE, DU

DEVELOPPEMENT DURABLE ET L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE RELATIF A L’ARTICLE

L.146-8 DU CODE DE L’URBANISME......................................................................... 45

2 – EXTRAIT DU REGLEMENT DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS DE L’AIGUILLON-SUR-MER 51

3 – ARRETE PREFECTORAL D’AUTORISATION DE REJET DE LA STATION D’EPURATION, EN DATE

DU 12 NOVEMBRE 2012........................................................................................... 60

oOo





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1.CONTEXTE DU PROJET

1.1. GESTION ACTUELLE DES EAUX USEES

Les Communes de La-Faute-sur-Mer et de L’Aiguillon-sur-Mer se sont regroupées dans unSyndicat à Vocations Multiples (SIVOM) qui assure notamment la gestion de l’assainissementdes Eaux Usées (collecte et traitement des effluents) produites sur leurs territoires.

Les effluents collectés sur les deux Communes (plus quelques effluents en provenance d’unquartier d’habitations établi en continuité du bourg de L’Aiguillon-sur-Mer, sur la Communevoisine de Grues) sont traités dans une station d’épuration située sur la Commune deL’Aiguillon-sur-Mer, au lieu-dit « La Vieille Prise ».

Cette station d’épuration, d’une capacité de 28 000 Eq. Hab., est de type lagunage aéré,constituée de 6 lagunes aérées présentant un volume total de 84 000 m

3et de 5 lagunes

simples présentant un volume total de 59 000 m3. En sortie de la dernière lagune, les eaux

épurées sont rejetées dans l’ancien chenal de la Raque avec, pour exutoire final, la baie del’Aiguillon.

La station d’épuration actuellement en service dispose d’un arrêté préfectoral d’autorisation derejet en date du 22 avril 1999 qui impose un traitement essentiellement sur la pollutionorganique (normes de rejet à respecter sur les paramètres DBO5, DCO et MES) etbactériologique (E. Coli).

1.2. CLASSEMENT EN ZONE SENSIBLE

Le Préfet de Région, par arrêté en date du 9 Décembre 2009, a classé en zone sensible àl’eutrophisation les masses d’eaux littorales situées au Sud de l’estuaire de La Loire sur leBassin Loire Bretagne.

Les Communes de La-Faute-sur-Mer et de L’Aiguillon-sur-Mer sont directement impactées parcet arrêté qui rend nécessaire un traitement poussé des effluents sur les paramètres azote etphosphore.

La station d’épuration actuelle du SIVOM ne permet pas (de par sa conception) d’atteindre lesrendements d’élimination souhaités sur ces deux paramètres.

Il est donc nécessaire de prévoir une « révision » de la station d’épuration existante, afin demettre en conformité les installations avec le nouvel arrêté de rejet en vigueur, datant du 12Novembre 2012, arrêté pris en considérant le classement du secteur en zone sensible àl’eutrophisation.






1.3. LOI LITTORAL

L’article L146-8 alinéa 2 du Code de l’Urbanisme prévoit, à titre exceptionnel, queles stations d’épuration d’eaux usées, non liées à une opération d’urbanisationnouvelle, peuvent être autorisées conjointement par les ministres chargés del’urbanisme et de l’environnement, par dérogation aux dispositions du chapitre duCode de l’Urbanisme relatif au littoral. Cette disposition instaure une procéduredérogatoire pour la réalisation ou l’extension de stations d’épuration qui seraientsituées en espaces remarquables du littoral, sur la bande des 100 mètres ou endiscontinuité de l’urbanisation existante.

En effet, certaines juridictions, considérant qu’une seule construction suffit à faireune extension de l’urbanisation au sens de l’article L.146-4 du Code del’Urbanisme et qu’une station d’épuration, de par son caractère technique etspécifique, ne peut être considérée comme un hameau nouveau intégré àl’environnement, estiment que ce type de construction doit être réalisé encontinuité avec l’urbanisation (cf. TA de Rennes, 3 Novembre 2005, req. 0403338et CAA de Nantes, 27 Juillet 2007, req. 06NT00017).

La station d’épuration du SIVOM de La-Faute-sur-Mer et de L’Aiguillon-sur-Mer(85), communes littorales, n’est pas implantée dans la continuité de l’urbanisationexistante ; la restructuration de ses ouvrages nécessite donc la réalisation duprésent dossier dérogatoire.

Ce dossier est construit suivant les recommandations présentées dans le courrierdu Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et del’Aménagement du Territoire en date du 26 Janvier 2009 (cf. annexe).

Les points à figurer dans ce dossier sont les suivants :

Indiquer la nature des équipements envisagés et les caractéristiques du sited’implantation ;

Analyser le système d’assainissement à l’échelle communale etintercommunale ;

Justifier le caractère impératif de la localisation du projet ;

Démontrer que le projet ne présente pas d’impact significatif sur le site etprévoir le cas échéant des mesures dites conservatoires ;

Respecter la condition tenant à l’absence d’opération d’urbanisation nouvelle.






2.PRESENTATION DU PROJET

Le projet consiste à restructurer la station d’épuration du SIVOM de La Faute-sur-Mer et del’Aiguillon-sur-Mer afin de la rendre compatible avec la réglementation en vigueur et notammentles nouvelles exigences de traitement de l’azote et du phosphore, tout en redéfinissant sondimensionnement à la baisse, conséquence de l’effacement de zones urbanisées ouurbanisables, conformément au PPRI.

Ainsi, la capacité de la station d’épuration sera abaissée de 28 000 à 16 000 éq/hab.

En pointe estivale, le réseau de collecte pourra acheminer une charge supplémentaire de 2 000éq/hab, qui pourra être écrêtée dans certaines des lagunes existantes qui joueront le rôle debassins tampons.

MOYENNE ESTIVALE POINTE ESTIVALE INTERSAISON HIVERNALE

EH 16 000 18 000 9 400 5 100

DBO5 960 1 080 564 306

DCO 2 160 2 430 1 269 689

MES 1 120 1 260 658 357

NTK 240 270 141 77

Pt 64 72 38 20

Les volumes correspondant à traiter sont détaillés dans le tableau ci-dessous par temps sec etpar temps de pluie :

MOYENNE ESTIVALE POINTE ESTIVALE INTERSAISONHIVERNALE

NAPPE HAUTE RESSUYAGE

Qj(m

3/j)

Qp(m

3/h)

Qj(m

3/j)

Qp(m

3/h)

Qj(m

3/j)

Qp(m

3/h)

Qj(m

3/j)

Qp(m

3/h)

Qj(m

3/j)

Qp(m

3/h)

Tempssec

2 000 167 2 470 203 1 510 130 1 430 98 2 050 123

Tempsde pluie

2 753 389 3 223 425 2 263 352 3 679 761 4 299 -






2.1. DESCRIPTIF DE LA FILIERE DE TRAITEMENT

La filière de traitement est décomposée comme suit :

LES PRETRAITEMENTS

2 tamis fonctionnant en parallèle, dimensionnés chacun sur 50 % du débit de pointed’arrivée des effluents à la station, soit 400 m

3/h par tamis

Récupération des déchets sous dalle

Poste de régulation/relevage

LE BASSIN TAMPON

Alimenté depuis le poste de régulation précédent dès que le débit moyen horaire d’entréedans la station est supérieur à 170 m

3/h

Réutilisation de 2 lagunes de 8 100 m3, existantes

Mise en œuvre d’un poste de vidange, dimensionné sur 170 m3/h

LE TRAITEMENT DU PHOSPHORE

Réalisation d’une zone anaérobie unique pour la déphosphatation biologique

Mise en œuvre d’une cuve de chlorure ferrique de 10 m3, assurant une autonomie de 75 j,

pour la déphosphatation physico-chimique

LE TRAITEMENT DE L’AZOTE ET DE LA POLLUTION CARBONEE

Réalisation de 2 bassins d’aération concentriques, d’un volume unitaire de 1 600 m3

Fonctionnement des 2 bassins en période estivale, d’un unique bassin hors périodeestivale

Insufflation d’air par l’intermédiaire de 3 surpresseurs de 1 000 Nm3/h dont 1 secours

LA RECIRCULATION

3 pompes de 85 m3/h, dont 1 secours, permettant de recirculer 200 % du débit moyen

journalier

LA CLARIFICATION

1 seul ouvrage dimensionné sur une vitesse ascensionnelle de 0.6 m/h, 1 hauteur droite de3 m et 1 pente de 20 %

LA DESINFECTION

Réutilisation de 5 lagunes existantes (soit 48 000 m3

de lagunes), avec une hauteur d’eaud’1,50 m pour favoriser le rayonnement UV

LE TRAITEMENT DES BOUES






Séchage thermodynamique des boues par un procédé basse température avec stockagedes boues desséchées intégré permettant d’assurer une autonomie de 12 mois

Valorisation par épandage en agriculture et évacuation possible ponctuellement en plate-forme de compostage

2.2. NORMES ET POINT DE REJET

La station d’épuration dispose aujourd’hui d’un arrêté de rejet arrivé à expiration ; il est en coursde prorogation. A l’appui de cette prorogation, le bureau d’études OCE Environnement a produitun Dossier Loi sur l’Eau, dont les conclusions sur les normes de rejet sont récapitulées dans letableau ci-dessous.

PARAMETRES CONCENTRATIONS MAXIMALESRENDEMENTS

EPURATOIRES MINIMAUX

DBO5 25 mg/l ou 80%

DCO 125 mg/l ou 75%

MES 150 mg/l ou 90%

NGL 15 mg/l ou 70%

Pt 1 mg/l et 80%

Pour les paramètres Azote et Phosphore, les performances sont à obtenir en moyenneannuelle ; pour les autres paramètres, ces performances seront respectées sur les échantillonsmoyens journaliers.

En ce qui concerne la pollution bactériologique, les objectifs de traitement seront ceux figurantdans l’arrêté préfectoral du 22 avril 1999, qui devraient être reconduits dans le futur arrêté, àsavoir :

2 000 E. coli/100 ml, 95% du temps,

100 E. Coli/100 ml, 80 % du temps.

Le point de rejet de la station d’épuration restera inchangé et s’effectuera dans le ru qui longe lalimite Est des lagunes et qui se jette en aval immédiat de la station dans l’Ancien Chenal de laRaque. Ces eaux sont ensuite évacuées par le biais du Chenal de la Raque en Baie del’Aiguillon.

2.3. COTES D’IMPLANTATION DES OUVRAGES

Le site étant en zone inondable (voir chap. 3.7), suite aux contacts pris avec la DDTM, lesdispositions constructives à prendre en compte pour l’élaboration du projet sont les suivantes :

Les ouvrages hydrauliques (bassins d’aération, décanteurs) auront une arase supérieurecalée à 5.70 m NGF, cote de référence actuelle

Les bâtiments accueillant du personnel et des équipements auront une dalle calée à4.70 m NGF ; les équipements sensibles tels que l’électricité seront surélevés d’1 m parrapport à cette dalle pour tenir compte de la cote de référence à l’horizon 2100

SIVOM DE LA FAUTE-SUR-MER ET DE L’AIGUILLON-SUR-MER




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3.EMPLACEMENT DU PROJET ET CARACTERISTIQUES DU SITE

D’IMPLANTATION

3.1. LOCALISATION DU PROJET

La-Faute-sur-Mer et l’Aiguillon-sur-Mer sont deux communes littorales situées à l’extrême Suddu département de la Vendée. Elles sont éloignées d’environ 50 km des communes de La-Roche-sur-Yon (au Nord) et des Sables d’Olonne (au Nord-Ouest).

Ces deux communes, d’une superficie totale d’environ 1 568 ha sont encadrées :

Au Nord par les communes de La-Tranche-sur-Mer et Grues dont un hameau encontinuité d’urbanisation avec L’Aiguillon-sur-Mer est raccordé à la station d’épuration

A l’Est par la commune de Saint-Michel-en-l’Herm.

Ces communes se trouvent à l’Ouest du Marais Poitevin, à son aval, sur un relief parconséquent très peu marqué. L’estuaire du fleuve Le Lay sépare les deux communes selon unaxe Nord-Ouest / Sud-Est. L’Aiguillon-sur-Mer est bordée à l’Est par l’ancien Chenal de laRaque, qui se jette dans le Chenal de la Raque avant de rejoindre la baie de L’Aiguillon à l’Est.

La station d’épuration intercommunale est localisée en limite Sud-Est de la commune deL’Aiguillon-sur-Mer, le long de l’Ancien Chenal de la Raque. Elle se trouve à environ 2 km auSud-Est du centre-bourg, au lieu-dit « La Vieille Prise ».

La carte de localisation suivante illustre l’ensemble de ces propos.

SIVOM DE L’AIGUILLON ET DE LA FAUTE-SUR-MER





3.2. DOCUMENT D’URBANISME

Le document d’urbanisme en vigueur sur la commune de L’Aiguillon-sur-Mer est un Pland’Occupation des Sols (POS) approuvé le 3 mai 1993.

La disparition des POS a été prévue par la Loi relative à la solidarité et au renouvellementurbain du 13 décembre 2000, au profit des nouveaux Plans Locaux d'Urbanisme (PLU). C’estpourquoi un PLU est en cours d’élaboration sur la commune de L’Aiguillon-sur-Mer.

Toutefois, les anciens POS subsistent et gardent toute leur validité juridique tant qu'ils n'ont pasété transformés en PLU.

D’après le POS en vigueur, la station d’épuration est implantée en zone NC réservée pour lesactivités agricoles et sylvicoles et pour l’exploitation des richesses du sol et du sous-sol. Sontainsi admis notamment les constructions nécessaires à l’exploitation agricole et les carrières etaffouillements, mais aussi les équipements et installations d’intérêt général. La stationd’épuration correspond à cette dernière catégorie et est ainsi autorisée par le documentd’urbanisme.

Les références cadastrales du site de la station d’épuration sont les parcelles n°15 et 114 de lasection AK, d’une superficie globale de 8,3 ha (cf. carte ci-dessous).

LOCALISATION CADASTRALE DE LA STATION D’EPURATION

Source : OCE, Septembre 2011






3.3. ESPACES NATURELS REMARQUABLES

Les zonages spécifiques en espaces naturels remarquables recensés sur la commune deL’Aiguillon-sur-Mer sont présentés dans le tableau ci-après et sur les cartes suivantes :

N°régional Type de zone Dénomination

FR53100203 Zone humide Marais Poitevin

5055-0007 ZNIEFF I Estuaire du Lay

5055-0010 ZNIEFF I Dunes et Marais de la Pointe de l’Aiguillon

5055-0011 ZNIEFF IBaie de l’Aiguillon – Digues de front de mer

et fossés - Chenaux

5055-0000 ZNIEFF IIComplexe écologique du Marais Poitevin,

des zones humides littorales voisines, valléeset coteaux calcaires attenants

PL 13 ZICO Marais Poitevin et Baie de l’Aiguillon

SIC : FR5200659ZPS : FR5410100

Natura 2000(SIC et ZPS)

Marais Poitevin

Le site de la station d’épuration est concerné uniquement par la zone humide et la ZICO (Zoned’Intérêt pour la Conservation des Oiseaux) associées au Marais Poitevin.

En réalité, le site de la station appartient au Marais desséché (cf. chapitre « Occupation dusol ») ; il est drainé par les écours périphériques et est cultivé.






EXTRAIT DE LA CARTE ZONE HUMIDE D’IMPORTANCE NATIONALE « MARAIS POITEVIN »Source : OCE, Septembre 2011

PATRIMOINE NATUREL







3.4. OCCUPATION DU SOL ET PAYSAGE DU SITE

L’agriculture fut et constitue toujours une des principales activités du bassin du Marais Poitevin.L’occupation des sols, hors agglomération, est donc fortement modelée par cette activité. Leréseau hydrographique constitue également un point structurant de l’occupation des sols.

Sur le secteur d’étude, le paysage se compose de parcelles de marais bordées de fossés,vouées principalement aux cultures. La végétation y est peu dense. Le site de la station se situehors zone humide sur un site cultivé comme la très grande majorité des terres aux alentours. Ils’agit de cultures céréalières, de blé, de maïs, de prairies améliorées et de culture detournesols.

La station d’épuration se compose de lagunes aux abords enherbés. Bien que surélevée, elleest peu perceptible dans le paysage lointain.

Les habitations et les constructions les plus proches sont constituées par des siègesd’exploitations agricoles et hangars ou entrepôts à l’Est et quelques habitations de L’Aiguillon-sur-Mer à l’Ouest. Il n’y a aucune habitation ni lieu recevant du public à moins de 300 m deslimites du site de la station d’épuration. Le plus proche hameau est celui de la Pointe (environ400 m au Sud Est) sur la commune de St Michel-en-l’Herm.

Les photographies en pages suivantes présentent les vues perceptibles de la station pour lesriverains. Les numéros de vues associés sont reportés sur la carte d’occupation des sols enpage suivante.






VUES N° 1 : BÂTIMENT D’EXPLOITATION « LE COMMUNAL »

Vue 1a du bâtiment d’exploitation sur la STEP

Vue 1b de la STEP sur le bâtiment d’exploitation

STEP

Bâtiment d’exploitation

STEP






VUES N° 2 : HABITATIONS « LE COMMUNAL »

Vue 2a des riverains sur la STEP

Vue 2b de la STEP sur les riverains

Riverains

STEP






VUES N° 3 : LIEU-DIT « LES GABUS »



Les Gabus

STEP






VUES N° 4 : LIEU-DIT « LA POINTE »



La Pointe

STEP






3.5. RESEAU HYDROGRAPHIQUE

3.5.1. RESEAU HYDROGRAPHIQUE PRINCIPAL

Le territoire de L’Aiguillon-sur-Mer appartient à l’entité hydrographique du bassin versant duMarais Poitevin, et plus précisément dans le bassin versant du Lay qui s’étend sur 2 170 km².Circonscrit dans le département de la Vendée, ce bassin s’étire sur environ 70 km vers la Baiede l’Aiguillon du Nord au Sud et se caractérise par un réseau hydraulique dense, identitaire duMarais Poitevin. Ce réseau est présenté sur la carte page suivante.

On distingue ainsi :

les fleuves (Curé canalisé, le Lay) et canaux côtiers (Canal de Luçon, Chenal Vieux,Chenal de la Raque) ;

les rivières d’alimentation du Marais (dont Yon, Lay amont, ...) ;

le réseau de canaux du Marais Poitevin.

Le réseau de canaux correspondant aux limites du Marais Poitevin s’étend sur 60 km d’Est enOuest (de NIORT à la Baie de l’Aiguillon) et sur 30 km du Nord au Sud (de la plaine de Vendéeà la plaine d’Aunis). Il est alimenté par les pluies et par les rivières qui le traversent ou lerejoignent.

La Baie de l’Aiguillon est un site d’importance nationale pour la conchyliculture.

La limite Est de la commune est représentée par le Chenal de la Raque. Celui-ci est alimentépar le Chenal Vieux, via un vannage situé au Nord de Saint-Michel-en-l’Herm. Le Chenal de laRaque s’étend sur plus de 15 km du Nord au Sud. Il rejoint également la Baie de l’Aiguillon viale dernier vannage de « La Pointe de la Raque ».

Ces deux chenaux (Chenal Vieux et Chenal de la Raque) participent à l’évacuation des cruesdu Lay.

Le marais desséché (ou marais endigué) a été créé par l’homme pour mieux maitriser lapolyculture et assurer une exondation des terres agricoles.

En règle générale, les modalités de gestion des niveaux d’eau suivent la tendance suivante :

Saison humide : Maintien d’un niveau d’eau bas pour se prémunir du risque d’inondationpréjudiciable aux cultures. Cette capacité tampon permet de différer l’évacuation de l’eau,rendue complexe par le jeu des marées et la sensibilité des activités aval,

Saison sèche : Fermeture des portes à la mer afin de conserver l’eau dans les fossés, cequi permet la clôture des parcelles et, le cas échéant, l’abreuvement du bétail.






CONTEXTE HYDROGRAPHIQUE (EXTRAIT DE LA CARTE HYDRAULIQUE DU MARAIS POITEVIN VENDEEN – CG85)Source : OCE, Septembre 2011






3.5.2. RESEAU HYDROGRAPHIQUE LOCAL

Source : OCE, Septembre 2011. Demande de renouvellement de l’autorisation d’exploiter de la stationd’épuration intercommunale – Etude d’incidence Loi sur l’Eau. SIVOM de L’Aiguillon-sur-Mer et de La-Faute-sur-Mer.

Les eaux épurées de la station sont déversées dans le bras du ruisseau qui longe la limite Estde la station d’épuration, qui conflue immédiatement à l’aval des lagunes avec l’Ancien Chenalde la Raque. Ce dernier se jette, 3 km après le point de rejet, dans le Chenal de la Raque quirejoint la Baie de l’Aiguillon 4 km après la confluence avec l’Ancien Chenal de la Raque.

Vue prise de l’extrémité Sud-Est du site de la station, en direction de l’Ouest

Les informations relatives à l’hydrologie de l’Ancien Chenal de la Raque sont très restreintes. Ilconvient de préciser que les débits sont étroitement subordonnés à la gestion des ouvrageshydrauliques et aux marées.

Le Chenal de la Raque comporte une écluse à son embouchure et une vanne au niveau duPont Cardinal près du secteur de la Dive. Cette vanne empêche les remontées d’eaux saléesen amont du Chenal de la Raque.

La confluence entre l’Ancien Chenal de la Raque et le Chenal de la Raque se produit en avaldu Pont Cardinal. Avant ce point de confluence, l’Ancien Chenal de la Raque comporte unclapet matérialisant la limite de salure des eaux.

Le milieu récepteur du rejet des eaux traitées de la station d’épuration est donc l’Ancien Chenalde la Raque, dont l’exutoire est l’Anse de l’Aiguillon.

Vues sur le ruisseau exutoire du rejet, avant confluence avec l’Ancien Chenal de la Raque

Ruisseauexutoire du rejet

Lagune Sud de lastation d’épuration






3.6. CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE


3.6.1. ORGANISATION DU RELIEF

Les deux Communes de L’Aiguillon-sur-Mer et de La-Faute-sur-Mer se trouvent à l’Ouest duMarais Poitevin. Le relief y est très peu accentué. L’altitude varie entre 1 et 7 m NGF (partiedunaire), l’altitude moyenne est de 3 m.

3.6.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE

La zone d’étude se caractérise par ses rivages sableux (dunes de la Pointe de l’Aiguillon et dela Pointe d’Arcay) et ses rivages vaseux (estuaire du Lay et Anse de l’Aiguillon). Ces terrainsgéologiques sont des formations récentes.

L’extrait de la carte géologique au 1/50 000ème de L’Aiguillon-sur-Mer (édition BRGM n° 608),représenté sur la figure suivante, situe la station d’épuration sur une formation d’Alluvionsargileuses à Scrobiculaires, bleues ou vertes (bri ancien).

Le bri est un terme régional pour désigner les vases fluvio-marines qui comblent les marais etanciennes lagunes de la bordure littorale.






EXTRAIT DE LA CARTE GEOLOGIQUE DE L’AIGUILLON-SUR MERSource : OCE, Septembre 2011






3.6.3. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

La ressource en eaux souterraines mobilisable au niveau du Marais Poitevin provient des deuxniveaux d’aquifères localisés dans les calcaires jurassiques et identifiés sous le nom de « Lias »et « Dogger ».

Ces aquifères (ou zones de fortes exploitations) s’étendent principalement au Nord du marais,les prélèvements pour l’eau potable étant représentés par les captages de Sainte Germaine etde Saint-Martin-des-Fontaines.

Les Communes de L’Aiguillon-sur-Mer et de La-Faute-sur-Mer sont implantées en dehors deces zones d’exploitation.

La station se situe sur un sol argileux (bri). Cette formation, très peu perméable, renferme unenappe saumâtre, impropre à la consommation. Aucun captage d’eau potable n’est exploité surle secteur d’étude.

CARTE GEOLOGIQUE DU LITTORAL ET DE LA ZONE RETRO LITTORALE







3.7. CONTEXTE D’INONDABILITE


L’estuaire du Lay est soumis à des risques d’inondation fluviale et de submersion marine. LeLay connaît régulièrement des crues importantes, les épisodes de crues se produisantgénéralement durant la période hivernale. Les digues qui ont permis de constituer les différentspolders au cours des siècles derniers ceinturent les secteurs inondables.

Les Plans de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) créés par la Loi du 2 Février 1995,prescrits et approuvés par arrêtés préfectoraux, constituent l’un des instruments essentiels del’action de l’Etat en matière de risques naturels. Ces PPRI permettent de maîtriser lesconstructions dans les zones exposées à un risque, mais aussi dans celles qui ne sont pasdirectement exposées mais où des aménagements pourraient les aggraver. Le champd’application du règlement d’un PPRI couvre les projets nouveaux et les biens existants.

Un PPRI existe sur l’Estuaire du Lay depuis le 29 novembre 2001. Sur les Communes deL’Aiguillon-sur-Mer et de La-Faute-sur-Mer (voir figure suivante), le zonage réglementaire de cePPRI a été approuvé par anticipation le 8 juin 2007. La cote de référence retenue pourdéterminer les aléas et la zone inondable tenait compte de l’influence des eaux marines et de lacrue du Lay. Selon le zonage de ce PPRI, la station d’épuration était située en zone bleu clair :zone inondable, mais constructible sous conditions. En effet, le secteur de la Vieille Prise ne faitpas partie des secteurs régulièrement inondés. Le prétraitement et les lagunes ont étésurélevés par rapport au niveau du marais alentour. Les effluents arrivent en entrée de stationpar l’intermédiaire de plusieurs postes de refoulement ; l’écoulement s’effectue ensuite demanière gravitaire jusqu’au rejet. L’ouvrage situé au niveau le plus bas est de ce fait la dernièrelagune de décontamination.






EXTRAIT DE LA CARTE DE ZONAGE REGLEMENTAIRE DU PPRI DE L’ESTUAIRE DU LAY APPROUVE EN 2007Source : OCE, Septembre 2011






Suite à la tempête Xynthia de février 2010 et à l’inondation exceptionnelle (submersion marine)qui s’est produite sur les Communes de L’Aiguillon-sur-Mer et de La-Faute-sur-Mer, le dernierprojet de PPRI adopté le 18 juillet 2012 définit un nouveau zonage réglementaire. Le site de lastation se trouve ainsi en zone rouge : zone inconstructible (voir figure suivante). Dans cettezone, sont toutefois admises « les implantations nouvelles de réseaux collectifs nécessaires aufonctionnement des services publics, y compris leurs équipements et locaux, à condition queles dits réseaux n'aggravent pas la vulnérabilité des personnes ; les réseaux d'assainissementdevront être notamment équipés de regards étanches munis de tampons verrouillables »(extrait du règlement du PPRI).

Le niveau d’eau maximal atteint dans l’Estuaire du Lay lors de la tempête Xynthia a été évaluéà 4,70 m NGF. Cette cote représente le niveau marin de référence actuel.

La cote de référence à l’horizon 2100 est fixée à 5,70 m NGF sur l’ensemble de la Communede L’Aiguillon-sur-Mer. En effet, une majoration de 1 m est prise en compte pour tenir comptede l’élévation prévisible du niveau de la mer liée au réchauffement climatique.

Lors de l’inondation provoquée par la tempête Xynthia, le secteur de la Vieille Prise fut inondé.En revanche, les ouvrages de la station d’épuration restèrent hors d’eau (source : SAUR etphoto aérienne après le passage de Xynthia). Même la dernière lagune de décontamination(ouvrage situé au niveau le plus bas) ne fut pas submergée.

EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE REGLEMENTAIRE DU PPRI DE 2012 SUR L’AIGUILLON-SUR-MER






4.ANALYSE DU SYSTEME D’ASSAINISSEMENT

4.1. RESEAU D’ASSAINISSEMENT

Le réseau d’assainissement existant dessert les secteurs urbanisés des communes de laFaute-sur-Mer et de l’Aiguillon-sur-Mer.

En limite Nord de L’Aiguillon-sur-Mer, les secteurs «Rives du Lay» et «Bel-Air» de la Communede Grues sont raccordés au réseau EU collectif de L’Aiguillon-sur-Mer.

En raison de la topographie et des lieux, le réseau EU de transfert est constitué de nombreuxpostes de refoulement qui assurent le transfert des eaux usées vers la station d’épuration duSIVOM.

Les principales caractéristiques de ce réseau sont les suivantes :

Caractéristiques du réseau d’assainissement EU des trois Communes

L’AIGUILLON SURMER

LA FAUTE SUR MERGRUES

(Secteur Sud)TOTAL

Linéaire réseau EU (km) 27.11 25.49 1.59 54.19

Nombre de postes de refoulement(domaine public)

15 16 - 31

Linéaire de conduite de refoulement 9 760 9 840 - 19 600

Les carte et schéma en pages suivantes illustrent l’organisation du réseau d’assainissementréparti sur les trois communes.

SIVOM DE L’AIGUILLON ET LA FAUTE -SUR-MER





SIVOM L’AIGUILLON – LA FAUTE SUR MERORGANIGRAMME DU RESEAU D’EAUX

LES VIOLETTES

ROUTE DE LATRANCHE

LES

IMP. DES

AMOURETTES

PLAGE DESCHARDONS BLEUS

CAMPINGMUNICIPAL

LE LEVANT

Stationd’épuration

PLAGE DESBELOUGAS

L’EMBAUMEUR

LA

IMP. DES CHARDONSBLEUS

LE LEVANT

MARAIS

LES

Z.

LA BAIE 1

LA BAIE 2 (privé)

BASSE

AMIRAL

RIVE DU

JEAN DE LAFONTAINE

ROUTE DE

CHEMIN DEBELLEVUE

PR

AMOURETTES

GRANDE

LES

LE

LA

Y

LA FAUTE SURGRUE

ZA IMPASSE DESORMEAUX

LES MOUETTES

IMPASSE

L’AIGUILLON SURLES

GARENNES






4.2. STATION D’EPURATION

Le SIVOM de L’Aiguillon-sur-Mer – La-Faute-sur-Mer dispose d’un système d’épuration de type«lagunage aéré», de capacité nominale égale à 28 000 EH :

charge organique nominale de 1 680 kg DBO5/jour.

charge hydraulique nominale de 4 200 m3

d’effluent/jour.

La filière de traitement, représentée sur les figures suivantes, comporte les étapes suivantes :

Prétraitement : tamiseur – compacteur pour la rétention des matières grossières. Les refusde tamisage sont évacués en tant qu’ordures ménagères. Les ouvrages de dégrillage,dégraissage et dessablage ne sont plus utilisés.

Lagunage aéré d’un volume total de 84 000 m3, comprenant 6 lagunes munies d’aérateurs

de surface sur flotteurs. Ces lagunes permettent la dégradation aérobie de la matièreorganique.

Lagunage naturel d’un volume total de 59 000 m3, comprenant 5 lagunes. Ces lagunes ont

pour but :

– la décantation des MES, pour 3 bassins.

– la décontamination des effluents, pour 2 autres bassins : élimination des germespathogènes principalement sous les effets directs et indirects du rayonnement solaire,avant évacuation vers le milieu récepteur.

Les procédés de traitement de type lagunage sont des procédés simples, acceptant une grandevariabilité des flux, du fait du long temps de séjour des effluents. Ces systèmes demandent peud’entretien, mais la surface requise en fait un procédé encombrant. Les abattements obtenussur la matière organique et la charge bactérienne sont importants ; en revanche, lesabattements obtenus sur l’azote et le phosphore restent moyens.

Les normes de rejet des eaux traitées selon l’arrêté préfectoral du 22 Avril 1999 sont lessuivantes :

Normes de rejets de la station d’épuration

NORMES DE REJET UNITES VALEURS RENDEMENT MINIMUM

Débit moyen 24 h m³/j 4 200

Flux sur 24 h

DBO5mg/lkg/j

25300

> 80 %

DCO mg/l 125 > 75 %

MES mg/l 150 > 90 %

NGL mg/l Sans objet

Pt mg/l Sans objet

Escherichia coli80 % des échantillons

95 % des échantillons

< 100 E. coli/100 ml< 2 000 E. coli/100 ml






4.3. SYNTHESE CONCERNANT LE FONCTIONNEMENT ACTUEL DES STRUCTURES

D’ASSAINISSEMENT

L’ensemble des mesures, enquêtes et reconnaissances de terrain ont été réalisées pendantl’étude de diagnostic du réseau qui a permis de dresser un bilan sur le fonctionnement actuelde la structure d’assainissement.

Les conclusions importantes sont synthétisées ici :

Le taux de raccordement au réseau EU est bon et atteint 99 %.

En complément des eaux usées, le réseau EU collecte également en temps sec des eauxparasites d’infiltration dont le débit est variable selon la saison :

– période estivale et nappe basse : 47 m3/j,

– période de nappe haute : 970 m3/j,

– période de ressuyage : 1 590 m3/j.

En période de nappe basse, les apports d’eaux parasites d’infiltration sont négligeables.En période hivernale, ces apports sont importants (nappe haute) et excessifs en périodede nappe haute avec ressuyage.

Par temps pluvieux, le réseau EU collecte également des apports excessifs d’eauxparasites pluviales ayant pour origine des branchements EP non conformes.

Pour une pluie de projet mensuelle de 15.6 mm par jour, les apports d’eaux pluvialesatteignent :

– période estivale (nappe basse) : 41.7 m3

EP/mm de pluie, soit 651 m3,

– période hivernale (nappe haute) : 91.4 m3

EP/mm de pluie, soit 1 426 m³.

Le réseau EU n’est pas équipé de trop-plein, donc il ne peut pas générer de surverse. Enrevanche des surcharges hydrauliques peuvent induire une saturation, voire une mise encharge de ce réseau : c’est le cas en particulier pour les réseaux en amont des postes derefoulement suivants :

– période de nappe basse : Baie 1, Route de Grues, Amiral Courbet, Route de LaTranche et Cavac ;

– période de nappe haute : Baie 1, Route de Grues, Jean de La Fontaine, AmiralCourbet, Cavac, Route de La Tranche et Camping Municipal ;

La fermentation des eaux usées et la formation d’H2S entrainant une dégradation desréseaux d’eaux usées a été constatée en aval de plusieurs postes de refoulement :Chemin de Bellevue, Cavac, Chemin de Basse Brenne et Z.A.

L’inventaire des rejets polluant diffus a permis de localiser un rejet d’eaux usées ponctuelen période estivale

La station d’épuration de type lagunage aéré, d’une capacité de traitement de 28 000 éq-hab. et 4 200 m

3/jour, fonctionne actuellement selon les périodes caractéristiques de

l’année entre 16 et 27 % (hors saison) et 48 à 53 % (période estivale) de sa capacitéorganique. Elle fonctionne de 16 à 54 % (temps sec) et 16 à 107 % (temps de pluie) de sacapacité hydraulique.






BILAN DU FONCTIONNEMENT DE LA STRUCTURE D ’ASSAINISSEMENT






Qualité des eaux traitées et conformité de l’actuelle station d’épuration

La station d’épuration actuelle répond aux exigences de traitement de l’arrêté préfectoral envigueur (en date du 22 avril 1999) ; la qualité des eaux traitées et les rendements épuratoiressont conformes aux normes de rejet et performances attendues pour ce type de procédé detraitement.

Cependant, la conception des ouvrages ne permettra pas de répondre aux nouvellesexigences de traitement sur les paramètres azote et phosphore, dont l’échéanceréglementaire est fixée au 9 janvier 2013 ; ce renforcement des niveaux de traitement sur lesparamètres participant à l’eutrophisation des cours d’eau découle de la révision des zonessensibles par arrêté du préfet coordonnateur du bassin Loire-Bretagne le 9 janvier 2006,intégrant notamment les fleuves côtiers vendéens, de la Loire non comprises jusqu’au bassinAdour-Garonne non compris (code SANDRE n°04214).

La date limite de mise en conformité des stations d’épurations de cette zone sensible pour letraitement de l’azote et du phosphore, est fixée au 9 janvier 2013.

4.4. LES ENJEUX ET LES ORIENTATIONS DU SCHEMA DIRECTEUR

Les objectifs du schéma directeur sont :

– la sauvegarde des usages du milieu récepteur : activité conchylicoles, pêche à pied(de loisir) et activité de baignade et sports nautiques en période estivale,

– le respect de la réglementation en vigueur (arrêté du 9 Janvier 2006 et du 22 Juin2007 et SDAGE 2010 - 2015).

Pour répondre à l’objectif de qualité des eaux de baignades, les actions à envisager sontles suivantes :

1) Suppression des divers rejets polluants diffus de proximité en temps sec

2) Limitation des rejets de proximité en temps de pluie selon la disposition 3-D1 duSDAGE :

– limitation des surverses des réseaux unitaires à 5 % du temps en durée cumulée

– limitation des surverses des réseaux eaux usées séparatifs à des évènementsexceptionnels soit pour toute pluie d’occurrence inférieure à 6 mois.

Concernant les usages d’activités conchylicoles et de pêche à pied, sa protectionnécessitera une réduction encore plus poussée des flux de pollution bactériologiques, enparticulier ceux déversés par les réseaux eaux pluviales le long du littoral du SIVOM deL’Aiguillon-sur-Mer – La-Faute-sur-Mer.






Pour respecter ces objectifs, compte tenu des désordres mis en évidence lors des phasesd’étude de diagnostic, les lignes directrices des travaux sont :

PROBLEMES CONSTATES REMEDES PROPOSES

Station d’épuration: qualité des eauxtraitées insuffisantes (réglementation),pas de traitement de l'azote et duphosphore.

Construction d’une nouvelle station d’épuration

Lutte contre les apports d’eaux parasites (d'origine pluviale et d'infiltration)

Apports d’eaux pluviales dans lesréseaux EU

Localisation des branchements non conformes (tests à la fumée, tests aucolorant)

Remise en conformité des branchements EP

Apport d’eaux parasites d’infiltrationdans les réseaux EU

Localisation des branchements drainants

Réhabilitation des réseaux EU non étanches

Localisation complémentaire des réseaux EU non étanches (inspectionsnocturnes, inspections caméra, réhabilitation)

Mise en charge du réseau EU et despostes de refoulement en temps depluie

Renforcement et/ou optimisation des réseaux de transfert

Sécurisation et fiabilisation des réseaux,

Lutte contre les apports d’eaux parasites (d'origine pluviale et d'infiltration)

Production d'H2S dans le réseau EU Mise en place de traitement préventif de l'H2S

Aménagement hydraulique de la structure de transfert des eaux usées

Rejet diffus ponctuel de temps sec enpériode estivale

Remise en conformité des branchements sur les réseaux EP

4.5. DIMENSIONNEMENT DE LA FUTURE STATION D’EPURATION

L’estimation des charges futures à traiter sur la future station d’épuration du SIVOM deL’Aiguillon-sur-Mer et La-Faute-sur-Mer à moyen terme (horizon 15 à 20 ans) dépend à la fois :

des populations et activités actuellement desservies par le réseau EU sur les 3 communesde l’aire d’étude : L’Aiguillon-sur-Mer, La Faute-sur-Mer et Grues,

des améliorations apportées au fonctionnement des réseaux EU existants (réhabilitationdes réseaux, remise en conformité des branchements,….) qui permettent une réductiondes apports parasites,

des objectifs de protection du milieu récepteur (plages et littoral),

de l’évolution de l’urbanisation sur les communes :

Cette prévision d’urbanisation des communes est très limitée par les contraintes liées aurèglement du PPRI, approuvé le 18 juillet 2012. Elle concerne exclusivement unedensification de l’habitat sur les ‘’dents creuses’’ des secteurs urbanisés, en dehors desdifférents zonages du PPRI.






Charges polluantes futures à l’horizon 15 à 20 ans de la station d’épuration du SIVOM l’Aiguillonsur Mer – La Faute sur Mer

Les quantités maximales journalières de pollution à traiter en situation future sont ainsiestimées à 18 000 éq/hab., ce qui correspond à 10 000 éq/hab. de moins que la capacité detraitement de l’unité d’épuration actuellement en service.

Les 18 000 éq/hab. n’étant rencontrés que de manière très ponctuelle (quelques joursseulement en période estivale), la nouvelle station d’épuration va être dimensionnée pour unecapacité maximale de traitement de 16 000 éq/hab., deux lagunes étant réutilisées pour jouer lerôle de bassin tampon pendant les périodes de pointe de production d’effluents.

moyenne pointe

Charges actuelles (2011) 13 500 15 000 7 500 4 500

Néant

306 Res. P + 460 Res. S 2 451 3 064 1 900 614

Néant

PM PM PM PM

Sous total charges supplémentaires 2 451 3 064 1 900 614

15 951 18 064 9 400 5 114

Augmentation charges futures

Extension réseaux EU

Zones d'habitat et densification :

Activités (Documents Urbanisme) : Tourisme, Industrie et Artisanat

Charges futures horizon 15 à 20 ans

Equivalents-habitantsPERIODE ESTIVALE PERIODE-

INTER SAISON

PERIODE

HIVERNALE

Déconstruction dans des zones submersibles (PPRI)

(déjà comptabilisé dans les charges actuelles 2011)






5.JUSTIFICATION DU PROJET ET DU CARACTERE IMPERATIF DE

LA LOCALISATION DU PROJET

Le projet en lui-même est justifié par les éléments suivants :

L’arrêté préfectoral du 9 décembre 2006 classe en zone sensible à l’eutrophisationnotamment l’ensemble des fleuves côtiers vendéens, de la Loire non compris jusqu’aubassin Adour-Garonne non compris (code SANDRE 04214). Ainsi, un traitementpoussé des effluents sera nécessaire sur les paramètres azote et phosphore sur lastation d’épuration du SIVOM qui ne permet pas aujourd’hui (de par sa technologie)d’atteindre les rendements d’élimination souhaités sur ces deux paramètres, pour uneéchéance réglementaire fixée au 9 janvier 2012

Les ouvrages de la station d’épuration étant vétustes, leur réhabilitation devientnécessaire. De plus, ces ouvrages doivent désormais prendre en compte lesprescriptions fixées par le nouveau Plan de Prévention du Risque d’Inondation(PPRI) de la commune de l’Aiguillon-sur-Mer. Les cotes de références retenues sontles suivantes :

o 4,70 m NGF : cote de référence actuelle, correspondant à la cote des PlusHautes Eaux Connues (PHEC), appliquée pour l’ensemble des ouvrages « nonsensibles » ;

o 5,70 m NGF : cote de référence à l’horizon 2100, correspondant à la majorationde 1 m sur la cote des PHEC liée au réchauffement climatique, prise en comptepour les équipements « sensibles » (électricité…).

Les raisons qui ont justifié le choix du site retenu pour le projet sont les suivantes :

L’analyse cartographique n’a pas permis de mettre en évidence un site susceptibled’accueillir les ouvrages épuratoires en dehors des zones sous contrainte du PPRI.

Aucun site disponible n’existe donc en dehors des zones inondables.

La construction d’une nouvelle station à proximité des zones urbaniséesexistantes est susceptible de créer des nuisances pour les riverains (bruit, odeur…).Les ouvrages actuels, localisés en dehors de l’agglomération, ne font l’objet d’aucunerevendication.

La conservation du site de traitement permettra la mise en œuvre d’une filière detraitement conforme sans remettre en cause les structures des réseaux existants pourun coût globalement acceptable.

En conservant la nouvelle station sur le site de la station existante, on optimise eneffet le coût des travaux d’adaptation du système général d’assainissement :

- Réseau de collecte conservé entièrement en l’état (l’ensemble des postesprincipaux du réseau de collecte convergent naturellement vers le site de l’actuellestation),

- Digues en pourtour des lagunes existantes maintenues autour de la nouvellestation,

- Deux lagunes transformées en bassin tampon,






- Plusieurs autres lagunes réutilisées pour assurer un traitement tertiaire deseffluents (rappel : enjeu conchylicole dans la baie de l’Aiguillon).

Enfin, le système d’assainissement actuel collectant les eaux usées provenant descommunes de Grues, L’Aiguillon-sur-Mer et La-Faute-sur-Mer, il est important deconserver la structure de cette « agglomération d’assainissement », notion définiepar l’article 2 de la Directive ERU ou l’article R.2224-6 du Code Général desCollectivités Territoriales.

Toutes ces raisons justifient la conservation du site actuel pour établissement de lafuture station d’épuration.






6.INCIDENCES DU PROJET SUR LE SITE

MESURES COMPENSATOIRES POUR LE PROJET

6.1. VOLET ARCHITECTURAL ET PAYSAGER

6.1.1. PRESENTATION DU PROJET ARCHITECTURAL

Insérée dans les lagunes existantes, la nouvelle station d’épuration du SIVOM de l’Aiguillon –La Faute s’intègre dans le paysage environnant et maintient le lien entre la zone sauvage etnaturelle et ce nouvel équipement industriel.

Les ouvrages sont traités et implantés dans un souci de compacité et d’homogénéité ; ils'articule autour du bâtiment d’exploitation qui est le cœur de la station.

Les ouvrages de belles factures sont implantés en entrée de station, les ouvrages plus massifssont déplacés en fond de parcelle.






Le bâtiment d’exploitation se caractérise par un ensemble homogène, aux proportions simpleset franches dont les volumes se démarquent simplement. Sa finition est traitée en béton peint,blanc et gris.

Une casquette béton grise longe toute la façade du bâtiment d’exploitation. Elle vient, par sacouleur, en rappel du volume situé à l’étage et marque l’entrée sur le site en se retournant surle pignon du bâtiment.

Les équipements de désodorisation placés sur la toiture-terrasse de l’étage, sont masqués parun dispositif de claustra avec lames en aluminium laqué gris foncé comme l’ensemble duvolume haut.

Le local d’exploitation est positionné en entrée de station et permet de visualiser lesentrées/sorties des véhicules et personnels habilités, il intègre aussi l’ensemble deséquipements de commande de l’installation.

Vue depuis l’entrée

Les équipements de prétraitement sont masqués depuis l’entrée par un écran végétal adapté etcomplété par un mur de protection, finition béton peint blanc, associé à un dispositif de pare-vue avec lames en aluminium laqué gris foncé.

Ces prescriptions associées à l’installation d’un portail coulissant permet de masquertotalement les équipements de prétraitements, portail + claustrat en aluminium laqué gris foncé.






Vue depuis le Nord-Ouest de la parcelle (côté route d’accès)

La voirie dessert l’ensemble des ouvrages et équipements de la station.

Deux zones spécifiques permettent le retournement des camions lors des opérations dedépotage, chargement en boue, manœuvre de la benne. Une aire de chargement des bouessèches est positionnée en façade Nord-Est de l’aire de stockage.

6.1.2. AMENAGEMENTS PAYSAGERS

L’objectif de l’aménagement paysager proposé est de réduire l’impact visuel du bâti dans sonenvironnement et créer un espace de biodiversité en bordure des lagunes.

HAIE BASSE DEVANT LA CLOTURE D'ENTREE

Il est mis en œuvre une plantation d’arbustes de taille moyenne produisant des fruits ougraines. Ce choix se justifie par l’implantation de la station d’épuration à proximité de la réservenaturelle de la baie de l’Aiguillon peuplée de nombreuses espèces d’oiseaux et petitsmammifères.

Strate arbustive proposée : Crataegus monogyna (aubépine) C4L 40/60 4u/30ml 8 u Pyrus japonica (cognassier du Japon) C4L 40/60 4u/30ml 8 u Cornus sanguinea (Cornouiller sanguin) C4L 40/60 4u/30ml 8 u Genêt d'Espagne - Spartium junceum C4L 40/60 4u/30ml 8 u Troëne commun (Ligustrum vulgare) C4L 40/60 4u/30ml 8 u Linéaire 60 ml

ARBUSTES EN MASSIF OU ISOLES






Fourniture et plantation de végétaux (C3 40/60), en différents massifs, derrière le bâtimentd’exploitation, aire de stockage des boues, bassin d’aération.

Strate arbustive proposée

Salix Exigua, Pittosporum tobira, Acer ginnala, Pyrus japonica, Cornus sanguinea

Surface plantation 100 m², soit environ 60 plants

PLANTATION EN BORDURE DE BERGES, PLAGES

Mise en oeuvre de plages, zones marneuses qui ont pour objet de créer un corridor écologiqueentre les zones cultivées et les marais de la baie de l’Aiguillon.

Cette démarche s’inscrit dans le plan de gestion des réserves naturelles - RNF 1998.

Strate arbustive proposée

Phragmite, Puccinellia maritima, Jonc glauque.

PALETTE VEGETALE

Salix ExiguaTroène commun Pittosporum tobira

Acer GinnalaPyrus japonica Cornus sanguinea

Phragmite Puccinellia maritima Jonc glauque

ENGAZONNEMENT DES ESPACES LIBRES

Afin d’assurer une bonne intégration de l’installation, il est également prévu la créationd’espaces verts autour des ouvrages






6.1.3. INCIDENCES

Le projet est implanté dans un milieu ouvert éloigné de l’agglomération, mais qui est marquélocalement par les constructions environnantes de type agricole (hangar, stockage, …).

Les digues existantes étant réutilisées, celles-ci forment une « barrière visuelle » dont la cote sesitue en moyenne à 4,30 m de hauteur (cf. plan d’implantation au chapitre 2). Les lagunes nesont pas visibles depuis les bâtiments agricoles riverains.

Cependant, la nouvelle réglementation associée au PPRI imposant des cotes plus élevées pourl’implantation des ouvrages, ceux-ci seront légèrement visibles par les riverains :

Les ouvrages hydrauliques (bassins d’aération, décanteurs) auront une arasesupérieure calée à 4.70 m NGF,

Les bâtiments accueillant du personnel et des équipements auront une dalle calée à4.70 m NGF ; les équipements électriques seront surélevés d’1 m par rapport à cettedalle,

L’impact du projet réside donc dans la visibilité des ouvrages qui sont cependant relativementéloignés des bâtiments agricoles riverains (distance de 300 m environ). En effet, les vuesprésentées au chapitre 3.4 « Occupation du sol et paysage du site » montrent que cettevisibilité reste très limitée.

De plus, il existe en bordure des chemins d’accès aux riverains des alignements d’arbres(notamment le long du chemin de La Pointe) qui constituent un rideau visuel et permettent delimiter la visibilité vers le site de la station d’épuration.

La construction principale (serre solaire) s’apparente également à une construction de typeagricole et s‘insère donc bien dans le contexte paysager du site.

L’ensemble de ces éléments montre que l’impact paysager du projet est réduit surl’environnement local.

6.2. AUTRES INCIDENCES DU PROJET SUR LE SITE

Les nouveaux ouvrages envisagés seront réalisés en lieu et place d’une lagune, déjà utiliséepour le traitement des eaux usées.

Les incidences sur la faune potentiellement présente, notamment l’avifaune, seront limitées à lapériode de curage et de remblaiement de la lagune utilisée pour implantation des nouveauxouvrages de traitement. Les espèces faunistiques susceptibles de fréquenter le lagunagepourront poursuivre leurs activités sur les lagunes qui ne seront pas modifiées (lagunesréutilisées en bassin tampon, lagunes de traitement bactériologique).

Le projet de restructuration de la station d’épuration du SIVOM de la Faute-sur-Mer –L’Aiguillon-sur-Mer étant limité à l’emprise du site de l’actuelle station d’épuration, ceinturé parune digue, les incidences sur l’environnement deviennent très limitées.

Enfin, concernant les impacts sonores, des mesures compensatoires sont proposées quipermettent de limiter l’émergence à 5 dBA en période diurne et 3 dBA en période nocturneconformément à la réglementation. Les impacts seront donc particulièrement limités. A titre decomparaison, le bruit ambiant en milieux naturels (vents - feuillages, …) varie de 5 à 20 dBA.






7.ABSENCE D’OPERATION D’URBANISATION NOUVELLE

Le redimensionnement de la station d’épuration s’appuie sur les mesures des chargescollectées par le réseau en 2011 (post Xynthia) et sur le potentiel d’accueil subsistant sur lesdeux communes de l’Aiguillon-sur-Mer et la Faute-sur-Mer (bases de constructibilité dans lesdents creuses communiquées par les deux collectivités), tenant compte de l’ensemble descontraintes du PPRI approuvé le 18 juillet 2012.

Les prévisions d’urbanisation des documents d’urbanisme de chaque commune (Plansd’Occupation des Sols antérieurs au PPRI), n’ont pas pu être visées pour déterminer lescharges futures, car ces documents sont aujourd’hui non conformes au PPRI.

Ainsi, aucune « opération d’urbanisation nouvelle » n’est introduite sur le bassin decollecte de la station d’épuration. A l’inverse, on observera une diminution del’ordre de 10 000 éq/hab de la capacité des futurs ouvrages de traitement par rapport à lastation d’épuration actuelle.

Fait à SAINT HERBLAIN, le 25 Septembre 2013

oOo

DIRECTION REGIONALE OUEST

8 Avenue des ThébaudièresB.P. 20232

44815 SAINT HERBLAIN CEDEXTél. : 02 28 09 18 00Fax : 02 40 94 80 99






ANNEXES






1 - CIRCULAIRE DU 26 JANVIER 2009 DU MINISTERE DE

L’ECOLOGIE, DE L’ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT

DURABLE ET L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE RELATIF A

L’ARTICLE L.146-8 DU CODE DE L’URBANISME






2 – EXTRAIT DU REGLEMENT DU PLAN D’OCCUPATION DES

SOLS DE L’AIGUILLON-SUR-MER

3 – ARRETE PREFECTORAL D’AUTORISATION DE REJET DE

LA STATION D’EPURATION, EN DATE DU 12 NOVEMBRE 2012

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