Ressources fourragères du Sénégal : cultures annuelles ...

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IESSOUX!ES POUWAGEP8S DU SENEGAL SENINA1.W IRAT/S~GAL SWTION DE DJIBELOR i L 3 (. - B.P. 34 ZIC;UINC€IOR - .. - - i. INTRODUCTION- /’ Ls pr~auotio~ fourragère du Sénégal a pow facteur limitant, comme les autres productions végétales, la pluviomdtrie. Cette constatation conduit & envisager la produc ion fourragère sous deux aspects trbs différents : ?O) La production fourragère en milieu traditionnel, conditionnée par la seule phviomdtrie. 20 ) La product ion fourragère en zones irsiguables o u3* .. 1 1 a FROlXTCTION FOURRAGERE CONDITIONNE8 PAR LA PLWIONETRIE -t-æ-l=-=---s--=-=--=-=---=-=-=-~=-=-=-~=------ - - --e-- Le climat du Sénégal peut &tre class6 dans les climats tropicaux secs, La pluviométrie c ,Sud du pays : - SILINT-LOUIS 390 mm - DAUAR 600 mm - BAMBEY 650 mm - KAOLACK 800 mm - SmEIOu 1.300 mm - ZIGUINCHOR 1.500 mm - oussom 1.800 mm Mais la, r$part.ftion est toujours peu &alee sur 3 à 5 mois du Nord au Sud bu paya, Ceci pose peur les espèces faurragbres vivaces le problème de la résistasrce B 3a 86cheresse meme dans le cas de zones B 1.500 - q1,800 mmo -eut aZors pratiquement distinguer t * H d 1.1.1. La, Zone Nord à vocation pastorale 1”-6l5smtion des ressour- oes fourw8res repose essentiellement sur l’améliomtion des techniques d’4txnloi- + tation du $ìturage-naturel : mise en diIfend, protection des feux, rokl5as de-@- turage, la constitution de réserves fourragères sous forme de foin auxquelles s’a- jouteront des techniques propres & 1’6levage : multiplication des points d’eau, cor- reotion de oarences alimentaires. 0 .e./...

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IESSOUX!ES POUWAGEP8S DU SENEGAL SENINA1.W

I R A T / S ~ G A L

S W T I O N DE DJIBELOR i L 3 (.

- B.P. 34 ZIC;UINC€IOR - .. -

- i. INTRODUCTION- /’ Ls p r ~ a u o t i o ~ fourragère du Sénégal a pow facteur limitant, comme les autres productions végétales, la pluviomdtrie. Cette constatation conduit & envisager la produc ion fourragère sous deux aspects trbs différents : ? O ) La production fourragère en milieu traditionnel, conditionnée par la seule

phviomdtrie. 20 ) La product ion fourragère en zones irsiguables o

u3*

...

1 1 a FROlXTCTION FOURRAGERE CONDITIONNE8 PAR LA PLWIONETRIE -t-æ-l=-=---s--=-=--=-=---=-=-=-~=-=-=-~=------ - - --e--

Le climat du Sénégal peut &tre class6 dans les climats tropicaux secs,

La pluviométrie c ,Sud du pays :

- SILINT-LOUIS 390 mm - DAUAR 600 mm - BAMBEY 650 mm - KAOLACK 800 mm - SmEIOu 1.300 mm - ZIGUINCHOR 1.500 mm - oussom 1.800 mm

Mais la, r$part.ftion est toujours peu &alee sur 3 à 5 mois du Nord au Sud bu paya, Ceci pose peur les espèces faurragbres vivaces le problème de la résistasrce B 3a 86cheresse meme dans le cas de zones B 1.500 - q1,800 mmo

-eut aZors pratiquement distinguer t * H

d 1.1.1. La, Zone Nord à vocation pastorale où 1”-6l5smtion des ressour-

oes fourw8res repose essentiellement sur l’améliomtion des techniques d’4txnloi- + tation du $ìturage-naturel : mise en diIfend, protection des feux, r o k l 5 a s de-@- turage, la constitution de réserves fourragères sous forme de f o i n auxquelles s’a- jouteront des techniques propres & 1’6levage : multiplication des points d’eau, cor- reotion de oarences alimentaires.

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u 1.1.2. La Zone Centrale à vocation essentiellement agricole * (culture de l'amohide, du m i l , du sorgho) oÙ l'exploitation intensive des terres

ne permet le d6veloppement que de maigres jachères.

I1 devient n6cespaire de pallier les faibles gotentialit6s de la jachère naturelle par la oulture de plantes fourmgères annuelles qui peuvent prendre la place de la jachère ou de la sole de r6gBnération dans la rotation culturale.

I.l.3. lh Zone Sud et partioulièrement la Casamance où les jachères na- furelles ont de fortes potentialités grace & une pluviométrie plue abondante et B des sols moins épuisOs. La diversifieation des cultures (maEs - rie pluvial - arachides - mil) permet également la production de fourrages annuels. Mais on peut songer également & lfexploitation de plantes vivwes du pâturage et aucdelà B l'enrichissement des p$tures par des 1Qgumineuses dans la mesure oÙ l'on potir~con.tr&ler les feux de brousse.

1.2. PRODUCTION FOURRAGERE EX ZONES IR?ZGUA$LES

Sl s'agit $

- ~ ~ ~ - ~ ~ = - ~ ~ - - - = - = - ¶ - ~ ~ ~ ~ = - = - = - ~ ~ =

.r de la vallée du fleuve SBn6gal O de sones de bas-fonds des Niayes -banlieue de Da;aarC - des vallees de la Casamance.

Dans oee 'tones, on peut .d6velopper les procluctions four-rag&res plus intensives à base I L de plantes annuelles très productives,

II de fourrages pluriannuels de fauche ou de p5turage.

I1 ne sera trait6 ici que des productions fourraghres en zone àvocation agricole (!zone Centre et Sud) et en zone de bas-fonds, ".

---Y

Elles sont encore très peu développees en dehors des stations de kBqcherche et de quelques agriculteurs/éleveurs très Qvolues.

Y Leg exp6rimentations de mise au point on% Qt6 réalisées : i w Au Centre I W T de Sangalkam (banlieue de Dakar)

1 h I Au Centre de Recherche Agronomique de BANBEY - Dans les stations de recherche de SQfa et de Djibélor en Casamance,

2.1 e ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ - ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ = ~ ~ 2.1 * T Sangaaam (War)

Diverses variétés de Sorghos ont été testées. Panni elles, le Sorgho Sumao. Deu mois après le semis, lorsque le grain est au stade p$tewc, des rendements de 35 Tlomes de matière verte à 0,15 UF et 16 g de M.A.D. par k i l o

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Lz, production d'Eleusine coracana est infdrieure b celle des autres +bur- rages *

2.1.2.4 Fourrage de légumineuses : Fanes d'arachides

Une étudo 8 6 t h conduite sur l'évo'lution des QlEments constitutifs de la fane d'arachide (variété 48-115) afin de déterminer le stade optimal de rb- colte,

Des cana.lyses effectuées & I'1.E.M.V.T. DAKAR sur fmes séchées a m lampes infra-rouges du 30 e jour au 95 e jour ont montrd que lo maximum de prorluction de FlIS se situait entre le 60 e et lo 75 e jour.

A u 60 e jour, le tonnage se situe aux 2/3 du tonnage maximum. Ce tonnage peut atteindre 8 Tonnes avec uno fumuro appropriée,, La valeus fourragzre des fanes diminue peu entre le 60 e et lo 70 e jour mais elle chute fortement aprês le 70 e jour.

On conseille donc pour r6colter le maximum d'UF et de MAD de rAcolter entre le 67 e et le 72 e jour.

La. faache doit Btre ef'feotu6e quelques Jours avant le début de la chu%e des folioles de fqon à ne pas f ica l te r un fourrage trop fragile. A ce sft?,de, la quzlit0 de la fzne est encore excellente : on peut trouver un fourrage à 0,45/0,50 UF/kg de MS et 75 à 85 g de MAD/@ MS (valeurs 6 tablies suivznt les normes de cligestibilité européennes) . Lrt paupart des résultats concernant ces productions ont BtB obtenus sur les BOIS rouges et beiges de plateau de Moyenno-Casamance.

2.2,l. Le N i l tardif

Les meilleurs rendements de matière verte sont toujours obtenus avec Te mil tarclif', Smio de Séfa. Cultivé sur la sole de repos d'une rotation mil fourrage ( maïs - arachides - riz - dans laquelle il reçoit une fwure de

5.1 peut donner vers lo 20 aoí% 30 Tonnes de matière verte à l'hectare, repsé- sentant environ 7 Tonnnes de matière sèche,

On peut l'associer au pois mascate, La 1'i.A.T. du mélange peut at'coindre 200 grs par kg de matière sèche.

1 500 kgs de phosphate fricalcique/ha et 200 kgs de sulfate d'ammoniaque/ha ,

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e . .y.. *

La production fourragbre a ins i obtenue à une époque oÙ l 'herbe e s t abondante, peut 6tse facilement ensilée dLws des s i l o s fossos ou des s i l o s tranchés pro- tégés de la pluie p m un t o i t de chzume.

2.2.2. . E s Sorghos fourragxx

Les premiers essais&its en 12L8 sousu%&yi.~tw2&ie déf ic i ta i re (640 mm contre 1.300 mm en moyennTont cionné l e s r6sul ta ts s u i v c e :

M i l Sanio de SBfa : 18,05 T/ha Sorgho Rox orsnge : 8,03 T/ha Sorgho Sumac 7,20 T/ha

On peut expliquer ce résu l ta t par la pluviométrie, mais aussi par le Fait que l e Sorgho subit cle graves attaques crytogamimes en CaBm"ceo Ces sorghos qui présentent de bonnes poss ib i l i t és cle repousses pourraient e t r e expérimentés en te r res de bas de pente oh la nzpp8 phréatique proche permet- trait de prolonger l e cycle de la plante au-delà de la "in de la saison des pluies.

2.2.3. Les jachères

Les jachGres des Bones cult ivées sont gdném1emen.t; f a i t e s de plantes an- nuelles : -..---

- Paspalm scrobiculntum L. - Digitaria vclutina. Beauv. - Dactyloctenium aegyptium Beauv. - Echinochloa colona L i n k - Pennisetum s u b a n g " Stapf et Hubb - Eragrostis pilosa P. Beauv.

La dévcloppemmt de la jachère e s t fonction du systhme agronomique choisi. Une jachère placée dans w e rotation jachère - c6r6ole - arachide - cér6r?le e t où chaque culture reçoi t des fumures for tes peut d6nncr 25 Tonnes de m s t i k - re ver te B l 'hectare.

2.2.4, Fanes d'arachides

En Casamace, des essais de techniques de r6colte ont montré l ' i n t é rê t du battage immédiat des arachides et du sechago sous abri .

.. e . / ...

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. ,./.e.

1 --_my_ --I- . * -- --...=-- -1 I --* -- Traitements f T/ha de fanes f $ de folioles r e - ( 1. Battage imméd, Séchage sous abri : 217? . 20 $I

2,2.> Sojas et Niébés

Ces 1égumj.neuses sont bien adaptées à la culture de saison pole gris de bahOonds voisins des nappes phr6afiicrues.

Tmîoho sur les

Des rendementa de I O à 30 Tonnes de matiFre verte ont été obtenu s suivant les vuri6t6s. Ces 14gumineuses trouveraient leur place en riaixses entre Novembre e t FQvrier si l'an ne pratique pas la double culture du ri5 en raison de l'ab- sence d'eau d'irrigation.

3epuî.s 1950, de nombreuses espèces de graminées e t de 16gumineuses pérennes ont d t 6 introduifes au $&nega1 en vue de la, constitution éventuelle de prairies fempomires et permanentes. Par flore locale esf pauvre en grminées vivaces. Andropogon gayanus sus les plateaux, Panicum maximum en bas-fonds, sont seuls utilisables pour l'établis- Lemenf de prairies de longues durëes, Les esscjs ont Bfb oonduits daas les deux dones définies préc6dommcnt,

&es introduot$cms ant porté sur 112 espèces de graminées vivaces et 62 especas de l&gm$n&scs,

Mies quelques espbaes présentent quelque intérêt.

n o g o n gayanus - Kunth

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c * ./. . : Tonnes/ha )

par an s de MS/ ?

+------ -:- 1

- , , 3 : 4,46.

en pntiQuant un6 exploitation awfh la mi-Septembre, on obtbnt Il& %e@& vert eti saison sèche.

3.1.2. I

-.--.-I-U Des variét4s - introduites 1 -.- du P U Kenya . ..-. ou -.- d ' ~ u s t r a l i e _ ~ M ' B a l ~ ~ ~ ~ - . , ---- ---?&+=Wu ont donne des - rendements , sat isF@sant s : 3 Br

Mais on p - - * - * , . . z = rencontre Certaines L. di*"icultés --- - u .-..a*- ft l'$mplanta,tian - .R. _._- --- _1 de "cp$xex 8

lg semis en ligne au semoir est d i f f ic i le & réaliser.

*--

II faut faire w1 repjquage de boutures OU dléclats de souch e pendant une eoueo saisoa des pluies.

3,1,4. Clitoria .tm

Seule l&pmineuae ayant r é s i s t é 5 la secheresse darla cette aon e, 811e Et don- n6 des rendements de 3 Tonnes de matihe sbche à l'hectare. La production de grzines abondante pennet une ?acile multiplication, Pour la zene centrale, donc, les résultats des introductions ont et& Seule 1' aspbce loca$e, Andropagon s, para€t de quelque int8ri3t la légmineuse Cli tor ja tem%és.

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3.2.4. & l e s plateaux :

Les premiers essais d'espèces fourragères pérennes ont é t é f a i t s sur sols beiges dans les conclitions pluviomgtriques de la Moyenne-Casamance (1.200 m),

Parmi 50 esphces de graminées e t 20 espèces de légumineuses, melgues es- pèces ont seulement pu ê t r e retonues. La principale e s t encor0 d'Andropogon gcyanus Kunth, eapke locale qui peut produire 30 Tonnes de matière verte B l 'hectare par an, glle peut supportcr 3 exploitations durant I n saison des pluies LI_ :

Août, Septembre, Octobre.

E l l o peut se propager par semis so i t sur labour, s o i t sur grattage du sol au canadien.

D'8utres graminéos ont donné des résu l ta t s intéressants ,- : -- - DigitariaJmfo1,ozi - *---- D i itaria Pentzii Stent n o 752 Zeerust - Stent no 590 Oudshoom.

El les prEsentent une appétence supérieure ,% l'Andropoeon, mais aucun mode de propagation valable n 'a é t6 trouvé pour ces espèces qui se multiplient par Oclats cle souche, El les ont l"mrta.ge d'une précocité de quelques jours sur les espèces 1ocaXcs annuelles.

En Basse-Casamance où la pluviométrie e s t plus abondante quelques graminées pourraient avoir un cer ta in avenir sur s o l s dc plafeaux. - Melinis minutiflora Beauv. - Brachiaria Ruziziensis Stapf.

(1 .~$00 à 1.800 mm )

- h

Cotte dernière espèce se comporte comme une planto annuelle en prodnisant des graines qui assurent sa survivance.

Parmi l e s l é m i n e u s e s susceptibles de subsister -_c__ en conditions de plateau,

on ne peut c i t e r que : II__

--- - Centrosema pubesceps Bemth - Stylosanthes g rac i l i s N.B.K, - Mucuna u t i l i s Wall,

C'est ce t t e dernière légmineuse qui e s t la plus adaptéo e t pr0d.ui-t de nombreuses graines,

~

a o am/.

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3.2.2. Dans les bqs-foncls :

L a Casamanoe e s t parsemée de vallées, de marieots, où abondent les s o l s gris de bas de pente, bénéficiaires de nappes phréatiques alimentées jusqyPen Mars Sur ces sols ---L 3 mois : d'Avril à Juin.

Des essais ont montr6 que l e s principales e s p h e s pérennes tropicales y don- nent de bons rendements.

--u ---vu__

la sdclicresse ne se fait donc rEellement s e n t i r que pendant

-u-

Ces rendements ont é t é obtenus a v e c , l a fumure s n i v e e A _ _ s . d e s parcell-es de 2 m2 : -24 Avant labour : -

I .O00 kgs de phosphate t r icalciquelha e de potasse/ha .

A la plantation, au semis, puis à chaque exportation ::

100 kgs d'UrBe/ha.

e ver te (Station dc Djib6lor) _y_- . I -a- 3- _y--- -"*-L.-- - ylosadches :Digitaria e . B?achiariia g r a c i l i s 1 dlecwnbons Ruziziensis

.. -_1--1_

* 19,2 994

799 47,l

20,o 899 'i 14,o - : 6796

31,8 23,4 .: 29,3

794 L 21,6

-1 122,4 : 62,2 196,2 87,8

- ..

22,o f 16,6 3

. -. .' c --- --

3

---'--a--, -*_y

i 258,7 --A I O U

[ TOTAL

Cos rendements Bvalués su r une période de 13 mois sont tr&s comparables 2 ceux obtenus dans d'autres régions tropicales, Ils montrent toutes les poss ib i l i t és d'alimentation ¿le b é t a i l bovin, s o i t en vue de la traction animsle, s o i t en vue de la production l a i t i è r e aux abords des villes, s o i t en vue de la production de viande, On peut, cependant9 fc2ire remarquer que l e s rendements à obtenir en vulgarisa- t ion seraient rédui ts de moitié, . J..

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c

.

- 11 - ./.*.

Daris la parcelle de Tripsacm laxum, on Observe w e baisse he rendement, en ?in de saison des pluies, en raison de l'excès d'eau, la nappe phréatiwe &ant à cette épome presqu'au niveau du sol.

ZONES IRREUABLES 3*3* CS--- -=-e--

I 3,3,1. a i o n du Pleuve

c

La 50ne la plus intéressante est la Region dv Fleuve ob la produc25on fousrai- gère en tarsier aménagé est possible. Malheureusement , les trava= da exp6rimentation viennent seulement de camenoer dans le programme de Recherches conduit par la FAO.

3.3,2 Dans la Ré-des Niayes L'IENVT obtient de bons résultats sous isrig?%tian 8vec Pennisetum pWPureUm (collet rouge) et Panicum maximum

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Nos connaissznces en matière de poss ib i l i t és de procluction fourraghre -I au

S$nBgal sont rdsumées dans l e tab lem suivant : --".------------ ---

--I__u-

7 i ZONES . FOURRAGES ANNUELS '.

: FOURPAGES PERIW'TJS PATURAGES

( sent re SQnégal : M i l Souna et Sanio : Sorgho : Fanes dDarnchides : Jachère

: Andropogon gayanus *: Cli tor ia ternatéa : 1.

( Cas,mance ( Plateaux : Andropogon gayanus )

: Jachère : Pois mascate 1 I . i

: Femes d arachides .. : Pa i l l e de riz : : Soja : Herbe B Bléphant

(

: Niéb6 : Herbe de Guatemala ) . : Herbe de Guinée ) : Herbe de Para ) : Stylosanthes g r a c i l i s )

:------. " . .. --I -7

i Bas-fonds c ( i

? \+ I. Zones irriguables :

: Sorghos : Herbe & Bléphant

-- -- ,. .-. *_u- *- -_- . r....iarru-.rrrtna;. .e-* *U__i_Y --. I - .- - *I -21+4c1I- - ': Herbe de Guinee $ ) (

k

t

Dans l'ensemble, les poss ib i l i t és de production fourrag6re vont en augmentant du Nord au sud du Sénégal,

La quantité et 1 - " ma.li té -4 du f o u r r s e produit &LI. varient I I cons,idérablement

Dans le Nord du, pays, la base de l 'alimentation sera l 'exploi ta i ion du pâturage naturel avec consti tution de Réserves Fourrag5res sous fome de foin.

:

Dans la zone Centrale, l e pâturage des jachères, l ' u t i l i s a t i o n de sous- produits de récol te (fanes d'arachides - pa i l l e s de cér6ales) et la cul ture de fourrages annuels (Nils e t Sorghos) seront l es possibi l i tés dominantes.

I En Casamance, l e s fourrages annuels sur l e s plateaux- l e s fourrages I

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C ,

LI *.../... - 13 -

pluriannuels dans los bas-fonds e% la p a i l l e de r i z occuparont une place non négligeal& & E ~ S l'alimentation du bbtai'l.

Lea poss ib i l i t4s de pro8uction foourraghre dane l ea casiers de la VallBe (h. Flouwe Sdn6gal demandmt à 7?tro pr5cisbes.

En Casamanca, la mise au point dco conditions d'exploitation des To~w- ra,gos 5, fouri; rendement (IIerbe 5 Elrjphiult - Jlerbe C7.c Guinée) d o i t Stre f a i t e . !*r?.is ~ X W l.'immédiat e t pour sa.t;isfeire rit l'alimentn$ion ¿IX seu1 b 6 b i l . 8 e trait, des solutions B l'aff'ouragemen-t trss acceptables ex i s twt .

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.L Production de fourrages annuels Zi haut rendelitont -% IIAlKW Colloque OCAS' l?o~t-I&ny 1969

Possihilitds de d6veloppement de la procluotian foiirrag5re en