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  • LalimentationLa nourriture que nous mangeons est cacher ; cest dire conforme aux lois de la Tora. La Tora est le message que D.ieu a rvl au peuple juif sur le mont Sina et qui contient lensemble des lois que nous respectons.Pour quune nourriture soit cacher il faut que les ingr-dients qui la composent soient cacher et quils soient pr-pars et consomms avec, et dans, de la vaisselle cacher. Les moyens de cuisson ou de rchauff age (comme les fours ou les armoires chauff antes) doivent donc rpondre des critres bien prcis, ce qui nest pas ncessaire pour les rfrigrateurs et les conglateurs.

    Les ingrdients de rares exceptions prts, nous pouvons consommer les minraux, les vgtaux, les fruits et les lgumes. Le miel, les ufs de poule et le lait (pour une grande majorit de nos coreligionnaires) sont cacher.Les poissons cacher sont ceux qui ont des cailles et des nageoires (truite, saumon, sardine). Les oiseaux, volailles et viandes doivent appartenir une espce auto-rise par la Tora et avoir t abattus rituellement. Certains produits comme les fromages, le vin ou le jus de raisin (et pour certains mme le lait) doivent faire lobjet de surveillance rabbinique.

    La prparationDe nombreuses lois rgissent la prparation des aliments. En voici quelques unes : Les aliments cacher sont prpars avec, et dans, des ustensiles qui leurs sont rservs. Les produits carns (viande, volaille...) et les produits laitiers (lait, fromage, beurre) ne sont jamais mlangs. Nous ne mangeons, par exemple, jamais de steak au beurre

    ou de poulet la crme. En consquence nous utilisons, en fait, deux vaisselles cacher ; une pour prparer et manger les produits lacts, et une autre pour les produits carns.

    lhpitalCertains hpitaux (comme ceux de lAssistance Publique Paris) achtent, aprs approbation du rabbinat local, des barquettes cacher qui constituent le plat principal des plateaux repas. Dans tous les hpitaux militaires, il est galement possible de demander des barquettes cacher .Les autres lments du repas, comme les fruits ou les compotes, sont adapts par les ditticiens en respectant les rgles du cacher. Dans les autres tablissements, il est dusage dautoriser la famille, ou une association juive locale, apporter des repas au malade. Dans ce cas, des repas cacher peuvent tre conservs dans le rfrigrateur du service et rchauff s dans un emballage ferm, comme une boite en plastique dans le four micro-onde. Dans tous les cas, lorsque aucune des solutions prcden-tes nest envisageable, il est possible de fournir au malade pratiquant, de la vaisselle neuve usage unique en plasti-que, avec des fruits et des lgumes, sil sont crus et entiers (bananes, avocats, tomates etc).Il existe des produits issus de lindustrie agroalimentaire qui sont cacher. Certains sont disponibles dans la grande distribution, dautres dans les piceries spcialises. Les renseignements sur ces produits sont demander au rabbin local.

    Le chabbat (samedi)Tous les jours de notre calendrier, commencent la veille au soir et se terminent la tombe de la nuit. Ainsi, le samedi (chabbat en hbreu) commence vendredi avant le coucher du soleil et se termine samedi la tombe de la nuit.

    MMENTO LATTENTION DU PERSONNEL HOSPITALIER

    Respect des pratiques du judasme lhpital

    Une des personnes hospitalises dans votre service est juive. Quelque soit son niveau de pratique, vous trouverez dans les lignes qui suivent de prcieuses indications pour laider. Pour tout renseignement complmentaire, nhsitez pas vous adresser au malade lui mme, laumnier isralite de lhpital ou au rabbin de votre ville. Le respect que vous manifestez pour les pratiques religieuses de nos malades est pour eux une source de rconfort qui participe certainement leur mieux tre physique.Soyez-en remerci. Rabbin Pierre-Yves Bauer

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  • Pendant chabbat, un juif pratiquant ne manipule pas ce qui est lectrique. Il nallume ni nteint la lumire, ne tl-phone pas. De mme il ne manipule pas dargent, ncrit pas, ne porte aucun objet dans la rue, et nutilise aucun moyen de locomotion.Vendredi soir, nous avons lhabitude dallumer deux veilleuses en lhonneur du chabbat. Il faut conseiller aux gens lemploi des lampes piles.Inform de ces impratifs religieux, le personnel hospi-talier comprendra par exemple pourquoi le malade sou-haite quun petit clairage reste allum dans les WC de sa chambre, pourquoi il ne peut teindre lui mme lclai-rage qui est au-dessus de son lit, ou pourquoi il ne veut pas utiliser la tlcommande pour modifi er la position de son lit.Le chabbat, le malade ne peut pas sonner pour appeler de laide. De temps en temps, si cela est possible, il faut venir voir sil a besoin de quelque chose. De mme, certains actes ou soins sont viter ce jour l, dans la mesure o leur suppression nest pas dangereuse (couper les ongles, faire une radio de contrle, subir une intervention chirurgicale programme lavance).Durant certaines de nos ftes nous appliquons des lois similaires celles du chabbat, en plus des pratiques pro-pres chacune delle.

    La toiletteLa toilette est faite en respectant, autant que faire se peut, lintimit du malade. Les bouts dongles qui ont t coups sont tous jets aux WC. Outre les ablutions dictes par un souci dhygine corporelle nous sommes amens diverses occasions, au cours de la journe, nous laver les mains : avant de manger du pain, aprs un certain temps de sommeil, avant de prier ou aprs avoir fait ses besoins. Cest pour eff ectuer ces ablutions quune personne alite aura besoin, prs delle, dune bassine et dun rcipient deau.

    La mortChaque instant de vie ayant un caractre sacr, rien ne doit tre fait qui risque de prcipiter la fi n dun agonisant. Des prires sont rcites pour lui faciliter son passage de notre monde au monde de lternit.Ds que la mort est constate, on ferme les yeux du dfunt, on le recouvre compltement dun drap (mme le visage) et on lallonge sur le dos, les bras le long du corps.Ds ce moment, on fait attention manipuler le corps avec grand soin, et ne plus le dcouvrir (mme, si possible, pour le dshabiller en prparation la toilette rituelle). Lautopsie nest pas autorise.La famille, aussitt prvenue organise, avec le rabbinat local, la veille du corps, sa toilette, et son enterrement.

    La veille consiste en la lecture de Psaumes 24h sur 24, ct du corps, jusqu son enterrement. Cette prsence , somme toute discrte, peut tre autorise par la direction de lhpital.On a lhabitude dallumer, prs du dfunt, une bougie symbole du corps et de lme.La toilette mortuaire nest pas faite par des membres de la famille, mais par la sainte confrrie compose de membres de la communaut juive. Au cours de cette toilette, le dfunt est lav rituellement, puis habill du seul linceul traditionnel, avant dtre plac dans son cercueil. La fermeture du cercueil, proprement dite, se fait en prsence de la famille proche et de tous ceux qui souhaitent honorer le dfunt.Il est dusage que lhpital permette la ralisation de cette toilette dans ses locaux (dpositoire, salle dautopsie ou autre).Aprs lenterrement, le deuil commence. Il peut, selon le degr de parent avec le dfunt, durer jusqu un an. Aprs la mort du corps, nous croyons en la survie de lme, son jugement et lattribution de ce quelle mrite.

    La prirePlusieurs prires sont rcites durant la journe. Elle sont courtes, mises part les trois grandes prires quotidien-nes qui sont plus longues. Ces moments de recueillement sont importants pour le malade. Il est recommand de les prvoir avec lui, afi n que les soins ou les visites ne conci-dent pas avec ces prires. En principe, celles-ci se rcitent dans un environnement propre, sans vtements souills, ni pot de chambre dans la pice.

    La tenue vestimentaireNombreux sont les hommes qui ont lhabitude de porter une calotte kippa et les femmes de se couvrir les cheveux. De mme, par pudeur, la plus grande partie du corps est couverte. Un malade pratiquant immobilis dans son lit ou en salle de rveil sera trs reconnaissant linfi rmire qui laidera remettre sa kippa ou remonter un drap qui, en glissant, la dcouvert. Cest pour lui une question de dignit.

    Laumnier isralite de cet hpital est le rabbin:

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