Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

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NOVEM

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Chômage et emploi des jeunes

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s o M M A l R E

CE MOIS-CI

EDITORIAL

- 2-Contre le chômage: nouvelles stratégies, Jacques Darbellay ............................................ 2

DOSSIER

- 4-Gérer le fléau ou le combattre?, Corinne Germanier et Jacques Darbellay 4

Comment relever le défi?, M, Marco Dini .................................................... 8

Modèle d'aide à la réintégration professionnelle, Maurice Dirren ....................................... .... .. ... 11

Formations et emplois des universitaires valaisans, Gilbert FOill'nier ....................... ....................... 14

ECHOS

- 20 -Rencontre avec Alexis Giroud entre chiens et loups ... , Marie-Claude Dubosson ........... .. ................... 20

Animation ACM: Corinne Germanier ............. .... .................. ..... 22

Pas de problèmes, interview de Pierre-Marie Gabioud, Corinne Germanier ...... .. ................................ 23

RÉSONANCES. NOVEMBRE 1992

T

INFORMATIONS OFFICIELLES

- 25 -Action de Noël 1992 de l'Ecole valaisanne en faveur de jeunes en Roumanie, Comité d'organisation .... .............................. . 25

Directives concernant le traitement des remplaçants, DIP ..................................................................... 26

Directives concernant les médiateurs scolaires, DIP ....................................... ..... ....... .. ................ 27

Cours romands 1993, Service de l'enseignement primaire .... ....... 29

L'éducation à l'environnement, Bernard Bornet ........ ....... ....... ................... .... .. 31

Quoi de neuf à l'IRDP?, IRDP .......................... ...... ................. .................. 32

Suisse-Europe: informations bibliographiques, Stéphane Dayer ............................................... 33

Concours de mathématique, Yvan Michlig ............... .......... .. ....... .................. 26

La Suisse et l'Europe: programme des animations, BD Siet're ...... ........ ........................................... 36

Gymnastique chinoise II, AVMEP ................ ....................... ....................... 36

INFORMATIONS GENERALES

- 37 -L'économie valaisanne dans l'Europe de demain, Département de l'économie publique ....... 37

Un patrimoine d'intérêt national, Jacques Darbellay .. .... .. ............... ................... 38

Prêt du matériel multimédia de panorama, Hem'i Métrailler .............................................. 39

De quels droits disposent les enfants en Suisse, UNICEF ...................... ....... ........... .................... .40

L'Europe et la Suisse à travers le dessin de presse, André Dubois ..................................... , ............. 41

Les secrets du chœur, Bernard Oberholzer .... ........ ...... ...... .............. .42

Cours de formation chorale 1992-1993, AVCC ............................................... ... .... ........... .42

Cours de direction chorale AVCC ..................... ........ ..... ..... ............. , .. ... .... ... .42

Pour la nature, il est moins cinq quelle heure as-tu? WWF ................................... ........................ ....... .43

L'électricité à l'école, Office d'électricité de la Suisse romande 43

Forum «Ecole pour un seul monde», OSAR ...................................................... .. .......... 44

Concours de textes, Institut Notre-Dame de Lourdes ...... .......... .44

Tournoi de basketball, AVMEP ..................... ....................................... .45

Apprentissage des langues étrangères dans le primaire et le secondaire, Centre suisse de coordination pOill' la recherche en éducation ................. .46

Documentation-Valais Edition 1993, Bibliothèque cantonale ................................ .47

Toute la famille en souffre, ISPA ............ ...................................................... .47

De David à Picasso, Fondation de l'Hermitage ............................ .48

Sion: agenda culturel Musées cantonaux ............... .......................... .48

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É D l T o R l A L PAR JACQUES DARBELLAY

Contre le chômage: nouvelles stratégies

Nos sociétés hyper-organisées et gadgétisées sont malades. Le chômage en est un des symptômes. A défaut de connaître la nature du mal, on l'a trop longtemps soigné avec des compresses. Les remèdes vraiment efficaces restent à in­venter. Le virus ignore les barrières doua­nières; il semble pro­gresser par contagion, d'un lieu à un autre, mais il est imprévisible dans son cheminement et la soudaineté de ses attaques. Ces derniers mois, il frappe fort en Suisse romande, Valais y compris, jusqu'à la Raspille.

On a cru, durant un an et demi, passer le cap en faisant le gros dos et en recourant au baume institutionnel: l'assu­rance-chômage. Mais on ne peut plus se contenter de palliatifs. Les caisses se vident, les statistiques crè­vent tous les plafonds et aucune amélioration ne s'annonce à l'horizon 1993.

Les économistes hésitent encore sur le diagnostic: récession sévère ou crise généralisée? En revanche ils insinuent de plus en plus fréquemment que les causes

de ce désordre ne seraient plus conjoncturelles comme on voulait le croire, mais bien structurelles.

Ce changement de vocabulaire exige la mise en place de nou­velles stratégies. En effet, tant qu'on avait affaire à un problème conjoncturel, la créa­tion d'emplois et un redémarrage de l'éco­nomie pouvaient amé­liorer la situation. Pour intervenir au niveau des structures, il s'agit d'analyser rigoureusement l'état de notre économie, ses faiblesses, ses incohé­rences et d'y remédier. Travail de longue haleine qui exige une prise de conscience collective, une volonté de changement dans les différents secteurs

d'activité et avant tout dans nos mentalités.

Ce dossier fait le point de la situation en Valais et présente le concept défini par le Conseil d'Etat pour un programme d'aide en faveur des chô· meurs. Il publie les données statistiques à fin septembre 1992 (voir p. 4, Gérer le fléau ou le combattre? par la rédaction de Résonances). Puis il

RÉSONANCES · NOVEMBRE 1992

invite chacun à réfléchir sur les questions fondamen­tales et expose la philosophie d'une démarche concer­tée sur le plan cantonal. (voir p. 8, l'interview de M. Marco Dini: Comment relever le défi?)

Il décrit ensuite l'action suscitée par l'Etat, avec la participation financière du fonds de l'assurance-chô­mage, pour favoriser la réintégration professionnelle des chômeurs (voir p. 11, le projet mis au point par M. Maurice Dirren).

Dans ces différents chapitres, une place importante est consacrée aux jeunes, à leur formation, à leur choix professionnel et aux perspectives d'emploi qui s'offrent à eux. Le dernier volet s'intitule: Forma· tions et emplois des universitaires valaisans, par M. Gilbert Fournier. Il aborde d'intéressantes ques­tions telles que: Les universitaires et la création d'entreprises en Valais ou L'exode des cel'· veaux ... (voir p. 14).

Il est évident que la lutte contre les causes et les effets du chômage devient un vaste projet prioritaire pour notre canton. Parvenir à rééquilibrer l'offre et la

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

J

demande d'emploi suppose une connaissance appro­fondie de notre situation, une large information et une bonne volonté à tous les niveaux.

On ne peut plus se dire: «Je ne suis pas touché, cela ne me concerne pas». Trop de cloisons et de barrières isolent les chômeurs en les marginalisant; elles se dressent comme des obstacles à la communication, à la solidarité.

Par notre dossier, nous souhaitons contribuer à briser ce ghetto, en invitant chacun à sortir de son égocen­trisme frileux pour voir ce qui arrive à son voisin et s'intéresser à lui.

Un chômeur isolé sombre, un chômeur épaulé revit.

Jacques Darbellay

Ont collaboré à ce dossier MM. Marco Dini, Maurice Dirren, Gilbert Fournier et Bruno Thurre. La rédaction les remercie vivement de leur disponibilité. Un merci également à M. Marcel Cotting, chef du Service de l'emploi de Neuchâtel. Sa documentation nous a permis de mieux saisir la situation particulière du Valais.

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Gérer le fléau ou le combattre?

Depuis bientôt deux ans, nous assistons en Suisse à la montée du chômage dans des proportions qui se font de mois en mois plus inquiétantes. Le nombre de chômeurs jusqu'à la fin 1990 oscillait entre 10 000 et 20 000.

Au 31 décembre 1990, les statistiques annonçaient 25 141 chômeurs. Douze mois plus tard ce nombre passait à 58 580 pour dépasser à fin septembre dernier le cap des 100 000, avec une augmentation de 7230 chômeurs d'août à septembre 1992. Cette explosion en un mois est due en partie à l'arrivée sur le marché du travail des jeunes qui vien­nent de terminer une formation. Dans ces conditions, les prévisions qui annon­cent 130 000 sans emploi cet hiver paraissent vraisemblables et risquent même d'être encore optimistes.

On a cru au début qu'il s'agissait d'un problème essentiellement lié à des phé­nomènes conjoncturels. Des études plus poussées révèlent des causes structu­relles face auxquelles il ne suffit pas d'attendre un retournement de la situa­tion à la faveur de la reprise écono­mique.

Le Valais, surtout le Bas-Valais, enre­gistre des taux de chômage supérieurs à la moyenne suisse. Plus de 5000 chô­meurs chez nous, au moment où paraî­tront ces lignes! On ne peut pas se contenter d'un constat affligé et gérer le fléau avec les moyens ordinaires en attendant des jours meilleurs. 5000 chô­meurs cela représente entre 8 et 10 mil­lions d'indemnités mensuelles pour le seul canton du Valais. Pour la Suisse

entière, le montant mensuel des alloca­tions dépasse 300 millions.

A ce tarif, la nécessité de renflouer les caisses de l'assurance chômage devient urgente. Mais c'est là un autre débat. Ce qui nous intéresse ici ce sont les moyens à mettre en œuvre pour enrayer le mal. En effet les pouvoirs publics, à commen­cer par la Confédération, recommandent la mise en place de stratégies destinées à aider les demandeurs d'emploi à se réinsérer dans le circuit économique. Une nouvelle loi fédérale sur le service de l'emploi et la location des services, LSE est entrée en vigueur le 1er juillet 1991. Elle invite les cantons à prendre

toutes dispositions utiles dans le cadre légal pour lutter contre le chômage. Sei­ze cantons ont déjà adopté des mesures d'aide à la réinsertion des chômeurs. Le Valais s'est engagé à son tour dans cette démarche urgente. Il l'a fait sur la base d'un message du Conseil d'Etat au Grand Conseil, relatif à un décret adop­té dans le courant du premier semestre 1992. Les mesures qu'il prévoit sont entrées en vigueur le leT novembre der­nier.

Ce sont les tenants et les aboutissants de ce projet, sur lequel on fonde de grands espoirs, qui forment une partie importante de ce dossier.

SITUATION SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL EN VALAIS

5000

4500

4000

3500

3000

2500

2000

1500

1000

EVOLUTION DU NOMBRE DES CHOMEURS

500~~~~~~~~I!~~'!~~II!1I!II~ Jan. Fév. Mars Avr. Mal Jul. Juil. AoQ! Sep. Oct. Nov. Déc.

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

Comparaisons régionales de tous les chômeurs fin septembre 1992

DISTRICT CHÔMEURS COMPLETS TAUX DE CHÔMAGE

Hommes Femmes Total

GOMS 5 10 15 BRIG 76 81' 157 VISP 70 61 131 RARON 24 20 44 LEUK 41 38 79 HAUT-VALAIS 216 210 426 1,5%

SIERRE 454 390 844 SION 445 418 863 HERENS 75 56 131 CONTHEY ' 212 179 391 CENTRE 1186 1043 2229 5,7%

MARTIGNY 428 311 739 ENTREMONT 94 73 167 ST-MAURICE 116 73 189 MONTHEY 455 355 810 BAS-VALAIS 1093 812 1905 6,2%

TOTAL 2495 2065 4560 4,6%

Situation au 30 septembre 1992 Nbre total en %

SUISSES 2965 65 % ÉTRANGERS 1574 35 % établis et annuels 1476 33 % saisonniers 28 1% demandeurs d'asile 70 1% TOTAL 4539 100%

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

Chômew's complets septembre 1992 par groupe de profession

Hommes Femmes

Ag1'iculture!Sylviculture 35 45 Industries 110 79 MétaliurgiesIMécanique 460 30 Bâtiment 506 11 Ingénieurs et techniciens 53 5 Dessinateurs/Prof. tech. 186 56 Chauffeurs de poids lourds et autres chauffeurs 224 12 Personnel de bureau 169 515 Personnel de vente 152 308 HôtelierielRestauration 156 409 Personnel de maison 26 135 Soins médicaux 16 88 Coiffeurs 4 33 Professions scientifiques 14 20 Professions artistiques 22 15 Enseignants 73 83 Autres prof.! Magasiniers 172 30 Main d'œuvre sans prof. déterminée 117 191

Total 2495 2065

Total

80 189 490 517 58

242

236 684 460 565 161 104

37 34 37

156 202

308

4560

Page 5: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Chômeurs selon la durée de recherche d'emploi dans le canton du Valais

Août 1992

jusqu 'à 5 m ols 398

j usq u 'à 4 m ols 4/1

jusqu 'à 9 moi s 805

plus d 'I an 232

j usq u 'à 1 mols 632

jusqu'à 2 mol s 425

CHÔMEURS SORTANT D'UNE ÉCOLE Situation au 30 septembre 1992

Total réparties comme suit:

écoles de commerce publiques et privées - maturité - école normale: instituteurs primaires et enfantines

écoles sociales, d'infirmières - écoles de photographie, graphisme, Beaux-arts

études universitaires, ESCEA, supérieures

- hautes études commerciales, ESCEA - licence en droit - licence en lettres, autres - école technique supérieure, EPFL - divers

Total

CHÔMEURS EN FIN D'APPRENTISSAGE Situation au 30 septembre 1992

réparties comme suit: - Horticulture -paysagiste - Métallurgie -mécanique

* dont 12 mécaniciens auto, moto et réparateurs * dont 10 carrossiers-tôliers

- Bâtiment - Dessinateurs 1 prof. techniques

Personnel de bureau - Personnel de vente - Imprimerie - Soins médicaux - Coiffeurs - Divers

141 personnes

63 4

16 9 8

8 4 9 9

11

343 personnes

7 27

23 23

153 42 6

15 17 8

Deux facteurs aggravants: la jeunesse

et le manque de qualification «Le chômage des jeunes s'accentue de mois en mois, touchant une proportion élevée de personnes de 20 à 40 ans. La part des étrangers constitue un premier facteur explicatif. On trouve également parmi les chômeurs un certains nombre de travailleurs ayant fréquemment changé d'emploi.

A l'inverse, les licenciements de collabo­rateurs de longue date sont plus rares. Ils ont à leur crédit leur fidélité à l'entreprise et leur identification à cette dernière, ce qui ressort d'ailleurs de la statistique par âge des chômeurs.

On relève peu de personnes au chômage disposant d'une qualification profession­nelle mais n'ayant pu satisfaire aux exi­gences croissantes liées à leur poste de travail. Le cas de personnes non quali­fiées, dans les professions les plus diverses, éprouvant de la peine à trou­ver un emploi de manœuvre, est par contre plus fréquent. On cherche en effet souvent à engager ou à continuer d'employer du personnel étranger pour ces tâches, la plupart du temps saison­nières.

Il convient donc de se préoccuper parti­culièrement du placement des jeunes dont l'intégration professionnelle est rendue difficile par le manque d'expé­rience pratique. En période de récession leur nombre augmente, l'économie pri­vée n'étant plus en mesure de leur pro­curer du travail». (extrait du Message du Conseil d'Etat)

Mesures déjà en voie d'application

Dans un premier temps, les services concernés se sont employés à rendre plus efficace le dispositif déjà en place dans les communes:

- par des séances d'information pour les responsables des offices com­munaux du travail;

par le l'accordement des grandes communes au système électro­nique d'information sur le place-

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

ment et les statistiques du marché du travail (PLASTA). Sion et Sierre sont déjà raccordées;

- par la réduction du contrôle obli­gatoire des chômeurs à une fois pal' semaine jusqu'en décembre 1992, pour permettre aux communes de s'occuper de manière efficace des demandeurs d'emploi.

Mesures d'aide en faveur des chômeurs

Simultanément les chefs de services et les directeurs d'offices sous la présidence de M. Deferr, chef du Département de l'économie publique, ont étudié un projet d'aide à la réintégration professionnelle qui réponde au mieux à la situation valaisanne tout en tenant compte des cinq axes ci-après, définis pal' le message du Conseil d'Etat:

l Les chômeurs doivent être aidés afin qu'ils puissent exposer leurs problèmes et reprendre à nou­veau confiance.

2. La recherche d'un emploi doit être facilitée pal' un service de l'emploi plus efficace.

3. Uaptitude au placement des chô­meurs doit être améliorée pal' la reconversion et les perfectionne­ments (cours'). (voir aussi Modè­le d'aide à la réintégration pro­fessionnelle, p. 11).

4. La réinsertion professionnelle, en particulier des chômeurs dont le placement est difficile, doit être facilitée pal' une alloca­tion d'initiation2 au travail ou un programme d'occupation3

5. Enfin, les chômeurs âgés ou invalides qui ont épuisé leur droit aux indemnités4 de l'assu­rance-chômage obligatoire, doi­vent bénéficier d'une aide limi­tée dans le temps.

Notes explicatives 1 Les cours (axe 3). Les frais relatifs à l'organi­sation de cours de reconversion et de perfection­nement professionnels sont remboursés par la caisse de chômage: écolage, matériel, déplace­ment, hébergement.

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

2Les allocations d'initiation au travail: (axe 4). Elles sont prévues par la loi sur l'assurance­chômage (LACI) et versées à l'employeur, en moyenne 40 % du salaire total de l'employé afin d'encourager l'embauche du personnel (durée de l'indemnité, 6 mois, respectivement 12 mois).

3Programme d'occupation: (axe 4). Les possi­bilités suivantes sont envisagées :

a) Les communes connaissant un taux de chôma­ge important mettront sur pied des pro­grammes d'occupation auprès de leur service de l'édilité ou par l'intermédiaire de leurs ser­vices sociaux et administratifs.

b) Les bourgeoisies pourront également organi­ser certains programmes dans le domaine fores­tier par exemple.

c) Les sections valaisannes des principales œuvres d'entraide (Croix-Rouge, Caritas, Pro Senectute, oo .) seront également sollicitées pour des programmes visant certaines catégories pré­cises de personnes, en profitant des expériences réalisées par d'autres sections cantonales.

d) Subsidiairement les services de l'Etat prépa­reront aussi des programmes d'occupation appropriés. Il s'agira surtout de l'entretien des routes, de l'Office des cours d'eau, du Service des forêts et paysages, du Service de l'environne­ment, mais aussi des Archives cantonales, de l'Administration militaire, du Service de l'infor­mation et des statistiques et du Service de l'informatique.

Financement: 50 % par la LACI; 25 % par le canton; 25 % par l'organisateur.

4 Chômeurs âgés ou invalides en fin de droit: (axe 5). Dès le 1" novembre 1992, les chô­meurs en fin de droit âgés de 55 ans au moins ou qui appartiennent à certaines catégories d'assu­rés particulièrement touchés (invalides) rece­vront une aide cantonale. Actuellement, 10 % des chômeurs ont plus de 50 ans.

Corinne Germanier et

Jacques Darbellay

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Comment relever le défi? Interview de M. Marco Dini

La Suisse a longtemps été épargnée par le chômage qui sévissait de manière endémique chez nos voisins, depuis des lustres.

Quelles sont les données nouvelles qui font qu'en moins de deux ans nous y soyons plongés? Les causes générales expliquent-elles qu'un canton comme le Valais avec ses diversifications dans le domaine du marché du travail soit touché au même titre que les autres régions romandes? Il y a là sujet à refiexion si fon veut non seulement soigner les effets négatifs du chômage mais agir aussi sur les causes et tâcher de trouver la plate-forme écono­mique la plus apte à assurer une stabilité dans le secteur de l'emploi.

Résonances. Monsieur Dini, votre poste de chef du Service de tindustrie, du commerce et du travail vous permet de porter un regard de synthèse sur la situation actuelle en Valais, dans le domaine du marché du travail. Nous souhaitons en évaluer tou­te la gravité dans la perspective de l'avenir proche - disons pour 1993 - mais aussi nous aimerions connaître votre point de vue SUI' les causes de cet état de fait.

Marco Dini. Bien sûr, une telle plongée dans le marasme que nous connaissons aujourd'hui, qui nous atteint de manière si soudaine, après dix ans de haute conjoncture et de plein emploi, nous oblige à une analyse rigoureuse de l'ensemble de la question car pour réagir avec quelques chances de succès, il faut d'abord comprendre le phénomène. Mais puisque vous désirez connaître la gravité de la situation aujourd'hui et pour l'année qui vient, voici quelques chiffres. Au moment oùje vous parle - 15 octobre - on compte 4860 chômeurs en Valais. On dépassera les 5000 lorsque ce dossier paraîtra dans Réso­nances, à mi-novembre. Ce nombre serait beaucoup plus élevé si les saisonniers (2000) et les frontaliers (1000) qui tra­vaillaient chez nous ces années dernières n'avaient fait défec­tion cette année.

La deuxième partie de votre question porte sur les causes d'une telle escalade du chômage chez nous. On pourrait se dire que nous sommes victimes d'un phénomène qui touche encore plus rudement nos grands voisins européens et qu'il nous atteint par ricochet. Il y a sans doute de cela, mais il importe que nous ayons le courage de voir et de dénoncer avant tout les causes imputables à notre propre situation.

La gravité de cette récession a aussi pour une part importante, son origine chez nous, en Valais. Car nous souffrons d'un

déséquilibre sur le marché du travail, sur lequel nous atti­rons l'attention des organismes responsables de notre économie depuis plusieurs années. Ce déséquilibre provient de la raison suivante: -le goût de nos jeunes ne correspond pas tout à fait aux besoins de notre économie. l

Pour bien saisir le problème, prenons l'exemple du tourisme qui représente notre carte la plus sûre dans le contexte euro­péen. Qui dit tourisme, dit service à une clientèle. Cette clientèle afflue chez nous. Mais parmi notre main-d'œuvre indigène, trop de gens, de jeunes surtout, ne souhaitent pas s'engager dans des activités de service. Ils recherchent des orientations qui exigent moins d'investissement humain. Disons que face au choix de devenir cuisinier, maître d'hôtel ou fonctionnaire, dans le secteur public ou privé, 95 fois sur 100 nos jeunes optent pour cette dernière activité, attirés par les avantages immédiats qu'elle offre. Dans ces conditions, il est difficile de former de VI'ais entrepreneurs dans le secteur du tou­risme qui représente pourtant un grand potentiel d'emplois pour l'avenir.

R. Cet état de fait maintes fois déploré pal' des responsables de notre économie ne semble pas devoir évoluer rapidement. Alors quelle alternative espérer ou, quelle stratégie imaginer pour offrir des débouchés à notre jeunesse?

M. D. Après le tourisme, la deuxième stratégie est l'industria­lisation. C'est sur ce plan-là d'ailleurs que le Valais a réalisé les plus grands efforts ces dernières années pour améliorer les conditions-cadres d'une politique industrielle.

RÉSONANCES· NOVEMBRE 1992

Citons en particulier:

l'Ecole d'ingéniew's CIMTEC - Valais (promotion de l'in­novation et de la dif· fusion de nouvelles technologies).

- toute la politique menée par SODE· VAL.

Certes ces écoles, ces organismes permettent de former un capital humain de haute qualité mais ..-=======~-on ne pourra pas, par ce biais-là créer des places de travail. Beaucoup de ces jeunes de haut niveau risquent donc de devoir chercher du travail ail­leurs.

Je ne dis pas qu'il faut choisir entre l'une ou l'autre de ces deux straté­gies (tourisme et industrialisation); on doit mener les deux de front, mais la première pourrait offrir rapidement des débou­chés tandis que la deuxième exige beaucoup d'efforts préa­lables pour améliorer le climat industriel et permettre une implantation de places de travail.

En résumé, nous déplorons un certain manque d'audace chez nos jeunesl. Or c'est le goût du risque qui peut pousser quel­qu'un à prendre des initiatives pour créer les petites et moyennes entreprises si importantes dans la perspective d'une stabilité de l'emploi. Les PME sont indispensables à la consti­tution d'un tissu industriel capable de résister sans trop de dommage à des récessions comme celle que nous vivons.

On a dit que cette crise était davantage structurelle qu'écono­mique. Ce dont nous venons de parler envisage en effet l'aspect structurel de notre politique économique. C'est dans ce sens que nous devons orienter le développement de notre canton.

R. Après ce tour d'horizon qui montre SUI' quelle toile de fond s'inscrit la réalité économique actuelle, j'aimerais connaître quelle philosophie inspire votre programme de lutte contre le chômage (ce programme est développé ci-après, p.ll).

M. D. Je pourrais vous répondre en une phrase par une maniè­re de slogan qui résume la démarche du Gouvernement valai­san:

«L'intégration passe avant la rente». Ce qui signifie qu'il est inutile de vouloir d'une manière unilatérale renforcer le dispositif pour venir en aide aux chômeurs par des indemnisa­tions toujours plus performantes, car par ce moyen on ne s'attaque pas à la racine du mal. C'est comme en médecine, le

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

remède superficiel supprime la douleur et tranquillise le patient. Ce dernier risque de s'assoupir dans une fausse sécuri­té mais la maladie, anesthésiée seulement, poursuit sournoise­ment son cours.

Notre programme de lutte se propose de rencontrer les chô­meurs, de connaître leur situation individuelle pour les aider à se réinsérer dans le circuit économique. Je n'insiste pas puis­qu'une partie de ce dossier y est consacré (voir p. 11).

R. J'ai constaté, dès le début de notre entretien, que vous ne vous contentez pas de diriger votre service en vous assurant que tout fonctionne au mieux. On sent que vous vous impliquez à fond dans la démarche que vous entreprenez en collaboration avec le Service de la formation professionnelle, l'Orientation professionnelle, les caisses de chômage, les autorités commu­nales, les préposés à l'Office communal du travail. Vous avez l'ail' inquiet à la pensée qu'un ou l'autre rouage du dispositif mis en place sous l'impulsion de M. Deferr, chef du Départe­ment de l'économie publique, puisse ne pas fonctionnel' au mieux. Pouvez-vous nous faire part de vos soucis?

M. D. Toute cette action dépend de la collaboration des communes. Le succès de notre entreprise tient à la qualité d'accueil et d'encadrement des chômeurs. A ce niveau, le rôle du préposé à l'office communal du travail est détermi· nant. Il voit chaque semaine tous les chômeurs de son secteur. Lui seul peut au départ les motiver, les aiguiller dans la bonne direction en tenant compte du plan de réintégration mis en place (voir ci-après p. 11). Pour l'instant on constate qu'en dépit de quatre séances d'information dirigées par M. Deferr et destinées aux présidents de communes regroupées par région, celles-ci ne s'engagent pas à fond dans la mission qu'on leur

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confie, Comment les sensibiliser à cette tâche nouvelle si importante? Tel est mon premier souci. Mon deuxième souci c'est celui d'un service de place­ment plus efficace. Croire que depuis l'Office cantonal du travail on peut faire du placement est une illusion, Il faut connaître la personne pour pouvoir la placer, Pour être efficace, on doit inventorier les places vacantes en collaboration avec les entreprises et avec les bureaux privés de placement, Cela doit s'envisager dans une région socio-économique donnée (bassin de l'emploi), Financer un poste de placeur en plus par un groupe de communes c'est beaucoup plus rationnel que de se contenter de la solution de secours qui consiste à passer à la caisse pour une allocation complémentaire cantonale. Si ce message pouvait passer auprès des com­munes, on éviterait à beaucoup de chômeurs parvenus en fin de droit de tomber à l'assistance publique c'est-à-dire à la char­ge des communes,

Mon troisième souci, toujours dans la perspective que l'inté­gration passe avant la rente, serait que d'ici au printemps pro­chain, les communes qui ont beaucoup de chômeurs et donc ris­quent d'avoir bientôt beaucoup de chômeurs en fin de droit, mettent sur pied des programmes d'occupations adaptés à leurs besoins et à leurs possibilités, En occupant ces chômeurs, les communes réalisent des travaux utiles pour elles, pour un coût modique (25 % seulement à leur charge), les personnes engagées dans cette action sont occupées d'une manière intelli-

gente et, si on ne peut pas les réinsérer dans un circuit normal, elles peuvent à nouveau, au bout de 6 ou 12 mois, s'inscrire au chômage,

R. Par rapport aux jeunes, comment voyez-vous la situation?

M. D. On réfléchit en ce moment à une solution qui consiste­rait à aider les jeunes munis d'un CFC et qui ne trouvent pas d'emploi à poursuivre leur formation, Il n'existe pas actuelle­ment d'indemnités prévues pour cela, On comptait à fin sep­tembre 340 jeunes ayant terminé leur formation professionnel­le, sans emploi, C'est 250 de plus qu'en juin, Cela signifie que sur les 2300 jeunes qui ont achevé leur formation cet été, plus de 10 % n'ont pas trouvé d'emploi,

Je tiens à dire que le projet actuellement en consultation appe­lé maturité professionnelle représente une chance pour nos jeunes pal' les ouvertures qu'il leur offre,

R. Monsieur Dini, au nom des lecteurs de Résonances, je vous remercie de la peine que vous avez prise pour nous présenter ici un tableau cohérent du grave problème abordé dans ce dossier, Je vous sais gré tout particulièrement de nous avoir communi­qué, au-delà des informations objectives, votre point de vue per­sonnel, sans hésiter à nous faire partager vos inquiétudes en nous livrant le fond de votre pensée,

Marco Dini chef du service de l'industrie,

du commerce et du travail Propos recueillis pal' Jacques Dm'bellay

1 A cette remarque de M, Dini fait écho ce constat de M. Ber­nard Ravet interrogé pal' l'Illustré du 21 octobre 92, N° 43,

La question posée à M, Ravet porte sur la relève dans le sec­teur culinaire,

«", ce qui fait défaut, aujourd'hui, c'est la motivation, Le métier de cuisinier est sacerdotal. Les jeunes ont de la peine à se dire: un métier d'abord, les copains ensuite, Ils veulent les deux en même temps, Avec la cuisine, ça n'est pas possible" Le choix des métiers risque de se restreindre, Les jeunes réapprendront le goût de la lutte, Enfin, je l'espère", )'

M, Bernard Ravet parle en connaissance de cause, Propriétaire et chef de l'Ermitage à Vufflens-le-Château, il vient d'être dési­gné «cuisinier de l'année»,

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

Modèle d'aide à la réintégration professionnelle

Dans le cadre du décret urgent en faveur des personnes sans emploi, l'Office d'orientation professionnelle du Valais a mis sur pied un programme d'aide à la réintégration professionnelle, Cette opération implique une étroite collaboration entre le Service de l'indus­trie, du commerce et du travail et le Centre de formation professionnelle de Sion,

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

OBJECTIFS DU PROGRAMME

Intégralement financé par la LACI, le programme d'aide à la réinté­gration professionnelle poursuit 3 buts:

permettre si nécessaire à des per­sonnes sans emploi de reprendre

confiance et de faire l'inventaire de leurs potentialités;

- les accompagner le cas échéant dans la recherche d'une orientation ou d'une réorientation conforme à leurs goûts, aptitudes et en accord avec les possibilités de réinsertion;

- apporter une aide à la réalisation de leur projet si cela s'avère nécessaire,

Page 8: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Modèle d'aide à la réintégration

B

C1

D

E

PERSONNEL

Préposés

Animateurs

Cl C2: animateurs

C3: organismes existants

Conseillers dévolus aux CIO

Organismes existants et

1 ri, - ~ 1 à développer

Les alinéas suivants décrivent chaque phase du modèle selon les lettres repaires.

A, Information préalable

Les préposés communaux au chômage informent les intéressés de la structure mise en place. Ils prennent les inscrip­tions pour les séances d'information et de sensibilisation.

L'information est également transmise par la presse locale.

B, Séances d'information et de sen­sibilisation

Organisées régulièrement par les ani­mateurs de réintégration dans chaque région ces séances durent une matinée. Elles s'adressent à des groupes de 10 à 12 personnes en quête d'emploi. L'animateur suscite un échange d'expé­riences, il informe sur la structure mise

en place et propose une palette de démarches personnelles, A l'issue d'une séance, les participants peuvent s'inscrire selon leurs besoins et leurs motivations à 3 types de presta­tions:

Cl. Recherche d'information

Dans le cas où seule une information sur les professions, recyclage, stages et ouvertures professionnelles s'impose et que l'intéressé est suffisamment autono­me, il est invité à se rendre au CIO le plus proche ou, en l'absence d'un tel centre, auprès de l'Office d'orientation,

C2, Besoins précis: stages cow'ts

Lorsqu'un approfondissement s'avère utile, des stages de courte durée sont

organisés à la suite d'une séance d'infor­mation et de sensibilisation (recherche d'emploi, entretien d'embauche, préci­sion des objectifs),

Ces stages se répartissent sur une cour­te période (1, 2 ou 3 matinées) en prin­cipe,

C3, Stages de réintégration profes­sionnelle

Ces stages, d'une durée de 50 à 80 heures, s'adressent à des personnes qui nécessitent une aide plus importante, Ils favorisent le processus de réintégration professionnelle en se basant sur 3 axes:

1, bilan personnel: évaluation des apti-tudes, des attitudes et des intérêts individuels;

2. acquisition d'outils: constitution d'un dossier d'embauche, connaissances juridiques;

3, connaissance du monde du travail: information professionnelle (utilisa­tion des CIO), visite d'entreprise, stages pratiques en entreprises,

Ces stages sont organisés en principe par des organismes privés: Femmes­Rencontres -Travail (FRT), Intégration Pour Tous OPT)."

D, Centre d'information et d'orien­tation (CIO)

Les CIO offrent aux adultes les presta­tions suivantes:

- informations approfondies SUI' tous les métiers, écoles, professions et fonctions professionnelles;

- recherche adaptée selon un concept développé à l'intention des adultes (adult'info);

- Information SUI' les places dispo­nibles, les places de stages, SUI' la structure professionnelle de la région;

- informations SUI' les possibilités des autres régions valaisannes et suisses;

- information et conseils SUI' les cours à suivre pour une réinsertion,

Ces centres sont conçus essentiellement pour des adultes, Monthey et Martigny disposent déjà de leurs propres CIO, Ceux de Sion et de Sierre sont en projet,

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

Dans l'immédiat, l'Office d'orientation professionnelle donne les informations de base pour le Valais central.

E, Cow's de formation

Une série de cours sont mis sur pied par les écoles professionnelles,

Un large programme recouvrant tous les secteurs professionnels est proposé:

- cours de soudure; - cours de service pour la restauration;

cours spécifiques organisés pour des mécaniciens, menuisiers, maçons""

Le centre professionnel de Sion assure la mise sur pied de ces cours pour la partie romande du canton, Les autres instances publiques et privées qui dis­pensent des cours utiles sont également recensées et leur offre proposée aux

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

demandeurs d'emploi selon leurs besoins,

F, La réintégration

Elle demeure le but premier de tout le modèle, En plus de l'amélioration de l'aptitude au placement, ces mesures aident les chômeurs à structurer leur temps d'inactivité forcée et à le mettre à profit,

Ce modèle a démarré en octobre 1992; plus d'une centaine de personnes ont déjà profité de cette offre à fin octobre,

Nous remercions les lecteurs de Résonances de faire connaître cette structw'e autow' d'eux,

Maurice Dirren directeur de l'Office

d'orientation professionnelle

Adresses utiles: Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand

Avenue de France 23 1950 Sion Tél. 027/22 36 41

CIO du Chablais valaisan Place centrale 3 1870 Monthey Tél. 025/71 61 36

CIO de la région martigneraine Rue de l'Hôtel de Ville 14 1920 Martigny Tél. 026/2122 03

Réintégration professionnelle Av, du Rothorn 13 3960 Siel'l'e

Centre de formation professionnelle Avenue de France 25 1950 Sion Tél. 027/23 34 02

Page 9: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Formations et emplois des universitaires valaisans

Le domaine universitaire valaisan est caractérisé par le contraste entre l'étroitesse du marché et le flux impression­nant des étudiants. L'émigration des universitaires valaisans constitue un phénomène connu.

Incapacité de l'économie cantonale d'intégrer professionnelle­ment ses ressortissants? Volonté de non-retour au pays des diplômés universitaires valaisans? Et plusieurs autres interro­gations de diverses natures, maintes fois posées n'ont pas obte­nu de réponse satisfaisante.

Une série d'études partielles et des constats récents permet­tent de relancer la réflexion face aux restructurations écono­miques qui s'imposent, pour tenter de créer des liens plus ténus entre la politique de formation et la restructuration de notre tissu économique.

Première interrogation: que représente ou pourrait représenter le potentiel universitaire valaisan par rapport à notre popula­tion active?

Quelques données statistiques contenues dans cet article per­mettent de situer le cadre général. En voici la table des matières:

1. Etudiants valaisans dans les Hautes Ecoles suisses Etudiants valaisans dans les Hautes Ecoles suisses selon le sexe Etudiants valaisans dans les Hautes Ecoles suisses selon le groupe d'études

2. Les emplois universitaires en Valais: potentiel général Les universitaires et la création d'entreprises en Valais L'exode des cerveaux, l'émigration et le non-retour des étu­diants valaisans: une hémorragie

3. Formation et recherche en Valais: de nouveaux secteurs d'activités.

600

500

1. ÉTUDIANTS VALAISANS DANS LES HAUTES ÉCOLES SUISSES

/./ ~ E~u ./

_ . _ _ ~ .. ~ .- .... .. Ge

400 - _..-'".,...

Lucerne (Lu) Bâle-Ville (Bs) St-Gall (HSG) Zurich (Z) Berne (Be) Fribourg (Fr) Genève (Ge) Lausanne (Lau) Neuchâtel (Ne) Ecole polytech. réd. Lausanne (EPFL) Ecole polytech. réd. Zurich (EPFZ)

Les chiffres pour le semestre d'hiver 91/92 sont les suivants: 68 (Z), 326 (Be), 698 (Fr), 584 (Ge), 676 (Lau), 67 (Ne), 348 (EPFL), 249 (EPFZ).

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

ÉTUDIANTS VALAISANS DANS LES HAUTES ÉCOLES SUISSES SELON LE SEXE

3500

3000

2500

2000 ___ ~ ___________ _____ ____ ____ . _._---- - ____ -- 1945

1500

1000

500

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ;;; :; :2

Chiffres pour 1991/92: Total 3111 Hommes 1945 Femmes 1166

ÉTPDIANTSVALAISANS DANS LES HAUTES ECOLES SELON LE GROUPE D'ETUDES

400 Sc: ~con·.400

::: Philo .. langue •• litt .. cultures -..' ''''' - - ..- ..- - - ::. ::: ,... -:::: : ~~: ;.- __ -' .-:: rtlll' 267

250

200

150

100

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- - Sc:"Soé.ët sport

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50 ~~~[~~;~~ll.\UD- .et·_----- ------------é~~~~~~~

400

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300

250

200

150 ,,--------_________ se:-ëxaétes

------_ .. " .. , ...... 100

50

Une progression rapide:

Au semestre d'hiver 1991/92 le Valais compte 3111 étudiants pour une population de 253 882 au 1er janvier 1992, soit un rapport de 12,3 pour mille. Pour la Suisse, ce rapport est de 10,9 pour mille. Le rapport valaisan de 12,3 pour mille est infé­rieur aux rapports des 7 cantons suivants:

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

En pour mille

- Zürich 12,4 - Bâle-Ville 13,9 - Neuchâtel 12,7 - Bâle-Campagne 15,2 - Zoug 12,8 - Genève 19,1 - Tessin 13,1

Une vision rétrospective permet les observations suivantes:

Le taux d'étudiants valaisans par rapport à la population du canton était de 11,6 pour mille, la moyenne suisse se situant à 10,7 pour mille au semestre d'hiver 90-91.

En 1969/70, le rapport était de 5,31 pour mille (soit 1097 étu­diants pour 206 563 habitants). Pour la Suisse le taux était de 4,8 pour mille (population: 6 269 789).

Evolution:

Suisse: Valais:

1969/70 4,80 5,31

1990/91 10,70 11,60

1991/92 10,90 12,30

Le Valais ne disposant pas de Haute Ecole sur son territoire, les bacheliers valaisans s'expatrient pour acquérir une forma­tion académique. Cette situation est liée à des avantages et à des inconvénients qui seront explicités plus loin.

Par des analyses des liens entre formations et emplois, cer­tains phénomènes apparaissent nettement. Ils plaident en faveur d'une réelle politique universitaire en Valais, prenant en compte la structure économique du canton.

Page 10: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Selon les indicateurs de l'enseignement en Suisse (document inédit de l'OFS/CDIP), la position des étudiants universitaires valaisans se caractérise notamment comme suit selon 4 indica­teurs:

- Le taux de maturité pour les classes d'âge concernées (1990)

est en Suisse de 13% 13% pour les hommes 13% pour les femmes

En Valais, il se situe à 14% 15% pour les hommes 13% pour les femmes.

- Le taux d'entrée universitaire pOUl' les classes d'âge concer­nées (1990) est en Suisse de

15% chez les hommes (env.) 10% chez les femmes.

En Valais, il se situe à plus de 15% chez les hommes 12% env. chez les femmes.

Ces taux placent le Valais légèrement en-dessus de la moyenne suisse ce qui est le cas de tous les cantons romands (Fribourg excepté, pour les hommes).

- Le tallX d'abandon (1991) universitaire, en Suisse, se situe entre 40 et 45% chez les hommes entre 25 et 30% chez les femmes.

Pour les valaisans, il se situe à entre 25 et 30% chez les hommes à 35% env. chez les femmes.

Le taux global d'abandon est supérieur à celui du Valais dans 6 cantons (AI, OW, BS, SO, FR, GE).

- Diplômes universitaires (1990)

En pourcent de la population de la même classe d'âge, les valaisannes et valaisans diplômés universitaires se situent légèrement au-dessous de 8%. Dans les autres cantons romands -Fribourg excepté- le taux est plus élevé qu'en Valais. Le taux suisse dépasse le 6%. Enregistrent un taux supérieur à celui du Valais les 9 cantons suivants: UR, NW, BS, BL, GE, TI, NE, VD, JU, dont 5 «non universitaires».

2. LES EMPLOIS UNIVERSlTA}RES EN VALAIS: POTENTIEL GENERAL

Sur le plan cantonal, les recensements fédéraux permettent de situer la part des universitaires dans l'ensemble de la popula­tion active du canton.

Le recensement fédéral de 1990 -pas encore disponible - don­nera sans aucun doute des renseignements pertinents sur l'évolution des emplois universitaires en Valais depuis l'établis­sement du recensement de 1980, par secteur économique.

Afin d'actualiser les données, quatre études ont été effectuées par le DIP (Valais-Universités) entre 1988 et 1991 afin de son-

der les prospectives sur le marché de l'emploi pour les jeunes universitaires valaisans.

Deux de ces études abordaient le marché du travail de manière générale en analysant dans tous les domaines susceptibles d'intéresser un universitaire (milieux économiques, adminis­trations, enseignement, médecine, architecture, génie civiL):

- O. Burgener Emplois universitaires en Valais. Bilans et perspectives. Sion, juillet 1988. DIP Gilbert Fournier.

- P. Bergamin Etude sur les possibilités d'emplois et de stages dans le Haut·Valais. Viège, 1988. DIP Kurt GrÜnwald.

Deux autres recherches ont, quant à elles, ciblé leur champ d'investigation:

- A. Mel'moud Emplois universitaires en Valais. Bilans et perspective dans le secteur des lettres et des sciences sociales. Sion, 1990 DIP Gilbert Fournier.

Cette étude, relative au secteur des lettres et des sciences sociales, analysait, en 1990, le marché de l'emploi potentiel dans les domaines professionnels suivants: administration can­tonale, écoles privées, culture, presse, publicité, agences de pla­cement. Ces domaines recouvrent plus au moins le champ d'activité potentiel pour ce type de licenciés; elle complétait donc les premières études générales.

Des possibilités peu nombreuses existaient dans l'administra­tion et la presse tandis que les autres secteurs susmentionnés n'offraient aucun débouché notable.

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

rpt

- F. Crettenand Emplois universitaires en Valais. Bilan et perspectives dans le secteur sciences économiques et commerciales. Sion, juin 1991. DIP Gilbert Fournier.

Ce rapport, réalisé en 1991, se proposait de cibler la demande potentielle de travail émanant de 15 secteurs de l'économie valaisanne à l'égard de jeunes licenciés en sciences écono­miques.

Cette enquête démontrait qu'il existait en 1991 une demande de travail en Valais se chiffrant à environ quarante emplois potentiels de 1991 à 1993 pour des licenciés en économie mais axée sur les secteurs suivants: grandes entreprises (plus de 200 personnes), banques, assurances, fiduciaires, enseigne­ment.

Une approche systématique de tous les secteurs fait encore défaut.

LES UNIVERSITAIRES ET LA CRÉATION D'ENTREPRISES EN VALAIS

Par ce titre, nous entendons l'analyse des effets de retour apportés par les universitaires valaisans en matière de créa­tion d'entreprises ou de bureaux sur sol valaisan. A quelles conditions les investissements en ressources humaines consen­tis par le canton sont-ils «rentables» aujourd'hui? le seront-ils demain?

Pour créer ou innover, il faut avoir le goût du risque, bénéficier de know-how, trouver des capitaux et une main-d'œuvre adé­quate, bref l'esprit d'entreprise (<<entrepreneurship») et des compétences de créativité.

Rares sont les universitaires qui bénéficient de tous les élé­ments susmentionnés au sortir des études. Il est évident que de nombreux valaisans rentrant au pays dès la fin de leurs études ou après quelques années d'expérience créent leur cabi­net, leur bureau d'études etc. Ce phénomène est particulière­ment vrai pour les médecins, pharmaciens, avocats, notaires, architectes, ingénieurs civils notamment. La situation est beaucoup moins claire pour de nombreuses spécialités: écono­mistes, ingénieurs scientifiques divers etc.

Par ailleurs, l'Etat par ses services et départements intègre un nombre élevé d'universitaires, dont les enseignants constituent une part importante.

Notre tissu économique présente, à cet égard, des faiblesses certaines.

L'EXODE DES CERVEAUX, L'~MIGRATION ET LE NON·RETOUR D~S ETUDIANTS

VALAISANS: UNE HEMORRAGIE Ce phénomène est bien connu en Valais. En 1977 puis en 1989, deux études ont permis de saisir les divers aspects liés au non­retour des universitaires valaisans au pays.

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

Quelques entreprises établies en Valais soulignent leurs diffi­cultés à repouvoir des postes de cadres universitaires. Diverses explications peuvent être données à ce propos.

L'attractivité du poste ou de l'entreprise ne suffisent pas à décider les candidats. Les conditions générales offertes en Valais et l'environnement technologique et scientifique, voire culturel paraissent constituer des obstacles à la mobilité des professionnels universitaires.

Nous avons relevé, à la lecture des résultats de deux exper­tises sw'le retow' des universitaires en Valais, un certain nombre d'autres obstacles.

Une première enquête révèle, par ordre d'importance, les principales raisons qui ont amené certains universitaires à exercer leur activité ailleurs qu'en Valais.

En voici le résumé de conclusions:

L'enquête de 1977 porte sur l'activité des anciens bénéficiaires de bourses et prêts d'honneur et touche 1312 étudiants dont 705 répondants:

Dans l'ensemble, 56.98 % des universitaires qui exercent une activité professionnelle travaillent hors du canton. Ce pourcen­tage varie selon le genre de formation reçue:

sciences économiques et sociales, droit, lettres, brevet d'ensei­gnement secondaire, théologie = 48.55% mathématiques, physique, chimie, biologie, pharmacie, géo­logie = 69.76% ingénieur, géomètre, architecture = 54.71% médecine, médecine dentaire, médecine-vétérinaire = 100%

Les raisons principales qui ont amené certains universitaires à exercer leur activité hors canton ont été classés par ordre d'importance:

- manque de débouchés dans le canton - manque de moyens et de possibilités dans le domaine de la

recherche - désir et besoin de perfectionnement - conditions de travail plus avantageuses, plus intéressantes,

mieux adaptées à la formation reçue - attrait des villes universitaires et des grandes villes; - désir de voyager et d'acquérir une certaine expérience

ailleurs qu'en Valais - raisons personnelles.

Une activité en Valais est-elle souhaitée? 62,07% des universi­taires interrogées ont répondu affirmativement à cette ques­tion.

20,68 % ne désirent pas revenir dans le canton - Dans le solde, on compte les indécis, les indifférents, ceux

pour qui la question ne se pose pas et ceux qui ont formulé un oui conditionnel. Ces derniers sont d'accord de revenir en Valais à condition d'avoir une situation en tous points équivalente à celle qu'ils occupent ailleurs.

Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

En guise de conclusion, les auteurs notaient que cette enquête n'avait malheureusement qu'un caractère limité, ne touchant que les anciens universitaires qui ont bénéficié d'une aide de l'Etat.

Des comparaisons dans le temps montrent une évolution posi­tive avec l'analyse de la seconde étude datant de 1989.

Quelques comparaisons peuvent être esquissées pal' la mise en relation de ces deux analyses.

A douze ans d'intervalle, on observe, qu'en 1989 71,4 % souhaitent revenir en Valais; 13,6 % sont indécis; 15 % ne souhaitent pas revenir.

Ces pourcentages indiquent une évolution assez nette: le 20,68 % est tombé à 15 % pour ceux qui ne souhaitent pas revenir; le 62,7 % est monté à 71,4 % pour ceux qui souhaitent reve­nir en Valais.

Malgré les techniques de sondages, cette évolution est fort significative.

Parmi les raisons évoquées pour le non-retour, le manque de débouchés demeure l'obstacle majeur. Il ressort du constat général observé auprès des étudiants du Haut-Valais que la

plupart souhaitent l'entrer en Valais. Dans les arguments cités comme favorables au retour, on souligne les liens familiaux, de connaissances ou d'amis, et le contexte naturel du pays.

Ces mêmes constats se vérifient dans l'analyse des réponses des étudiants du Valais romand.

Notons enfin que, en 1988-89, le total des étudiants valaisans s'élève à 2575. Les boursiers interrogés pal' l'enquête, au nombre de 1420, représentent donc le 55 %, et les répondants, soit 618 / 1420, 44 % et 618/2575 = 24 %.

Au rythme de plus de 300 diplômés universitaires pal' année, que dire du retour au pays de nos universitaires?

Les recensements fédéraux indiquent clairement que le taux d'accroissement des universitaires actifs en Valais est très loin de suivre celui de nos étudiants s'expatriant pour leurs études.

L'évolution, produite entre 1987 et 1991, du nombre des uni­versitaires ayant passé lew's examens finals est la suivante:

Sciences humaines Sciences naturelles Médecine Sciences techniques

1987 1991 194 49 82 36

Progression en % 279 + 43.8 %

63 + 28.6 % 67 - 18.3 % 50 + 38.9 %

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

....

Parallèlement, on peut situer le l'apport entre les effectifs des étudiants et la population active du canton.

Pop. active Effectifs d'étudiants En %

1980: 1985: 1991:

97540 104530

* chiffre pas encore disponible

1744 2306 3111

1.8% 2.2%

3. FORMATION ET RECHERCHE EN VAl4IS: DE NOUVEAUX SECTEURS D'ACTIVITE

Depuis quelques années, une quinzaine de centres de recherches ou instituts ont mis sur le marché valaisan un cer­tain nombre d'emplois de haut niveau.

C'est ainsi qu'une cinquantaine d'emplois ont été créés entre 1988 et 1992 pal' une quinzaine d'institutions, majoritairement dans des secteurs de recherche.

Ce développement devrait - à terme - améliorer les effets de retour.

La relative pauvreté du canton dans les domaines de recherche et développement entraînant des difficultés, voire des impossi­bilités de mobilité des cadres vient s'ajouter aux motifs précé­demment évoqués.

Pal' ailleurs, la formation continue, sur place, demeure encore peu riche.

La création de ces instituts et centres de compétences vise à attirer d'autres entreprises ou bureaux d'études pouvant tra­vailler en synergie avec eux. Ils devraient stimuler - par l'exemple -le retour d'universitaires en Valais désireux, non seulement de s'occuper de recherches, mais de créer des activi­tés économiques gravitant ou non autour de ces pôles.

Les aspects lacunaires de l'environnement socio-culturel et technologique du canton jouent un rôle non négligeable que la politique «Valais-Universités» voudrait atténuer.

1 Enquête sur l'activité des bénéficiaires de bourses et de prêts d'honneur et leur retour en Valais:. Sion, décembre 1989. Gilbert FOURNIER, Dominique MORAND, Kurt GRUNWALD, Dominique RUPPEN.

Gilbert FOURNIER Délégué cantonal

«Valais-Universités», septembre 92

4. RÉFÉRENCES - Statistique des étudiants valaisans

Evolution· Bilan· Prospectives Période 1981-1996 DIP ·D. Morand/G. Fournier 1989

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

- Résonances n° 51 janvier 1989 DIp·ORDP Articles divers pp. 23·41 Auteurs: M. Dirren, C.·H. Amherdt, G. Fournier, O. Burgener

- Etudes sur l'emploi des universitaires en Valais

- - Emplois universitaires en Valais. Bilans et perspectives DIP 1988 O. Burgener, G. Fournier

- - Emplois universitaires en Valais. Bilans et perspectives dans le sec· teur des lettres et des sciences sociales. DIP 1990 A. Mermoud, G. Fournier

- - Emplois universitaires en Valais. Bilans et perspectives dans le secteur des sciences économiques et commerciales, DIP 1991 F. Crettenand, G. Fournier

- Etude sur les possibilités d'emplois et de stages dans le Haut·Valais. Viège, 1988. DIP. Pel' Bergamin, Kurt Grünwald

- Recensement fédéral de la population 1980

- OFS, Bern, Publications annuelles Statistiques des étudiants

- Enquête sur l'activité des boursiers, et leur retour en Valais DIP 1989 DIP· D. Morand, G. Fournier, K. Grünwald, D. Ruppen.

- Die künftige Nachfrage nach Arbeitskriiften auf dem Oberwalliser Arbeitsmarkt. Viège, août 1992. Peter Fm'ger, mandaté pal' l'IWS.

- Les indicateurs de l'enseignement en Suisse. CDIP/OFS. Septembre 1992. Document inédit

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

É c H o s

Rencontre avec Alexis Giraud entre chiens et loups ...

Cinq heures du matin, Alexis Giroud prend rendez-vous avec l'écriture. En préambule il se laisse capter par l'entretien et le bien-être que lui offre chaque matin.

Six heures et son bagnard flambe, la journée est déjà avancée ... Le temps lui appartient. La nuit pro­fonde et l'aube inavouée l'ont confir­mé dans sa paternité non seule­ment strictement familiale mais encore scripturaire. Blotti dans son nid d'aigle, Alexis Giraud accouche d'une écriture .. . "Allez Qu'Six» déploie un ballet aux mille sens, une respiration cervicale "qui laisse exprimer l'enfant qui est en lui».

Cet auteur habitué dès son plus jeu­ne âge aux calembours paternels a gardé le goût du jeu, de cette ritour­nelle de mots-clés ouvrant sur une multitude de facettes surprenantes parfois, souvent coquaces:

"Le mari de Marie, à qui on dit Aubin Est, dit-on, très marri, lorsqu'elle lui coule un bain. Car la femme d'Aubin, à qui l'on dit Marie Coule, dit-on, très cool, un bain dit bain-marie. Je sais pas si c'est clair, précis dans vos esprits, Car la femme d'Aubin n'est pas Claire, c'est Marie. Et si Aubin au bain joue les maris marris, C'est ben parc'que Marie l'a mis au bain-marie ... »

tiré de Aubin et Marie

Alexis Giroud aime à citer Raymond Devos ,Je recherche la signification trouble des mots". POUl' l'auteur, il s'agit de comprendre derrière les mots un fait double ou triple ... En jouant avec les sens des mots cela devient trouble et "cela en est presque troublant sans être un écrit hermétique". "Là où c'est fort, quand le jeu de mots n'est plus un simple jeu de mots gra­tuit, mais quand il participe à la construction d'un monde imaginaire réel, d'un univers fondé sur les mots".

17 heures. J'attends patiemment l'arrivée d'un personnage!

Qu'est-ce qui distingue un ensei­gnant d'un autre enseignant?

Celui-ci tient, blotti entre ses doigts, un livre. Et le livre aperçu, écrit de sa main, vient juste de sortir des presses de l'imprimerie VB à Sion. Il porte un titre modu­lable: "Cris et dits écrits et indé­dits» ou "Inédits cris écrits et dits" ... Peu banal et pas très ordi­naire de rencontrer un enseignant avec son livre qui crie écrit sous le bras!

Pour l'atteindre, c'est simple, un coup de fil! Il Gît Roux vous ne pensez pas mais l'audace en vaut la peine puisque cet enseignant notre collègue, a écrit une mine d'or ciblée pour les enfants, enfants - acteurs, enfants-tout public. Qu'est-ce qu'on attend pour le harceler "Trois fois trois "foi >>>> en cette approche de Noël par exemple?

Aujourd'hui, rencontrer Alexis Giraud c'est prendre rendez-vous avec l'amour de la vie, des autres, du matin, du ciel gris, du jour à créer; et c'est entrer en harmonie profonde d'où sourd une sérénité, une paix fondamentale qui a quelque chose à voir avec Dieu et

avec une énergie cosmique parente à Joseph Murphy.

Depuis longtemps il a ouvert les frontières de sa classe ... il se situe entre deux mondes, orienté jusqu'en Colombie par l'intermédiaire de l'Organisa­tion Moi pour Toit. Il rêve d'un best-seller pour améliorer la qualité de vie des pauvres de là-bas ...

Ici, pour le rappeler, mettez "Bas noir et carré blanc» et vous le retrouverez!

Marie-Claude Dubosson

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

....

Quatre personnages en quête d'auteur

Réservations: Office du tourisme, Sion

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

Alexis Giroud, l'écrivain ... C'est celui qui crée des textes de chansons, des monologues humoris­tiques ou des sketches devosiens. Citons pour mémoire le fameux "Je crois encore au Père Noé» joué plus de huitante fois en Suisse Romande, ou le "Aux Vendarmes et aux Geôleurs» qui a connu pratiquement le même succès, alors que le dernier-né "Un U dans ['Q» en est pour l'heure à sa trentième représentation. On pourra le déguster dans le courant du mois de décembre, à Martigny où plusieurs représentations seront données en faveur de l'Action "Moi pour Toit". Alexis Giroud, l'acteur ... C'est celui qui a fondé le Cabaret "Bas noir et carré blanc" avec lequel il peut donner corps à ses textes. Le "trio infernal" comme le titrait dernièrement un de nos quoti­diens est complété par André Vouilloz, qui compose les musiques des chansons et Alex Solliard, redoutable comédien capable de prendre tous les accents, même celui de Savièse! Alexis Giroud, le mettew' en scène ... C'est celui qui a fondé l'Atelier-Théâtre dans sa vallée de Bagnes et qui monte un spectacle par année avec plus de septante enfants des classes primaires et secondaires. Il a créé l'année passée un merveilleux spectacle inti-tulé "Au Royaume de S~) dont il a signé le texte. La musique étant de Jacky Lagger. Il se lance cette année dans une nouvelle aventure originale puisqu'il va faire revivre certaines légendes de sa vallée en mettant en scène un groupe d'aînés aux côtés des enfants. Alexis Giroud, la plume au service du cœw· ... C'est un très beau livre intitulé .Cris et dits écrits et inédits". Un recueil à lire en famille, à haute voix, avec l'accent et le sourire. Un livre qui se vend pour venir en aide aux enfants de la rue colombienne. Un livre qui s'achète chez lui ou à la fin d'un de ses spectacles. Spectacle à ne pas manquer!

Pour ces quatre personnages, une seule adresse: 1934 Le Châble 026/36.20.49

CONCERT DE BIENFAISANCE EN FAVEUR DE CENTR'AIDE

Cathédrale de Sion Jeudi 19 novembre 1992 à 20 h 30

«Petite messe solennelle» de Rossini

Chœur NovantiQua sous la direction de Bernara Héritier

Solistes: Naoko Okada, soprano Annelise Théodoloz, mezzo soprano Christophe Einhorn, ténor Claude Darbelley, basse

Piano: Isabelle Fournier Harmonium: Silvéria Alter

Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Animation ACM:

CRÉATIONS La revue "Créations» de juin, juillet, août 1992 est consacrée aux techniques d'art plastique: drawing gum, encres, monotype, craies, peintu­re, collage, découpage, crayons, fusains, ... et même la cacatatouille sont richement illustrées par des œuvres d'enfants.

"Que ce soit à l'école, que ce soit à la maison, dans un centre de loisirs, de vacances, dans un atelier, l'individu doit être en situation de recherche et non se sentir ligoté, limité à la simple acquisition d'un savoir-faire, sous la coupe d'une autorité quelconque». Création N° 2

"Il s'agit, au lieu de dénaturer l'expression enfantine en la corrigeant par modèles orthopé­diques interposés et en la soumettant aux "effets écrasants de la culture», de la libérer, d'en per­mettre l'intégrale manifestation» B. Duborgel.

Venez la consulter à l'ORDP ou à l'OmS de St-Maurice

oms ST-MAURICE Chers enseignants, profitez des archives et des nombreux documents mis à disposition par l'Oms de St-Maurice.

Je vous propose particulièrement "Textes et Documents pour la Classe», archivés depuis 1977. Ce sont des dossiers préparés pour la clas­se, bien illustrés et complets.

L'idée

TDC est un hebdomadaire édité par le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP) français. Chaque semaine un sujet d'actualité ou un thème en rapport avec les séries suivantes est traité:

Sciences et techniques Découverte du monde d'hier et d'aujourd'hui Arts et lettres Formation du citoyen

Ces dossiers s'intègrent dans les programmes à différents niveaux: élémentaire, sixième, CO ...

. , ( ,

Une véritable encyclopédie

Grâce à une bonne table des matières vous retrouverez rapidement le dossier que vous dési­rez. Exemple sous "Arts et lettres» plusieurs chapitres apparaissent:

Ecrivains et œuvres Poésie pour tous Genres littéraires Arts plastiques Architecture Musique Expression Divers

Découverte du monde d'hier et d'aujourd'hui: Géographie Histoire Antiquité Moyen Age France Le monde Peuples et civilisations

Formation du citoyen: Phénomènes de société Faits économiques et politiques Europe Loisirs

Sciences et techniques: Le monde végétal Le monde animal Technique et technologie La planète terre Sciences Médecine, nutrition Energie

Toutes les matières scolaires sont développées dans ces dossiers. Pour vous motiver, voici un aperçu de "Poésie pour tous» où une quarantaine de dossiers existent:

Poésie: Le temps L'amour

Mots à croquer Le cirque Les quatre saisons Les animaux Le voyage Le temps d'un jour Des Antilles et de la Guyane Belge de langue française québécoise

Chaque dossier est illustré soit par de belles photos, soit par des œuvres d'art.

La forme

Deux parties distinctes mais complémentaires:

a) Le dossier: Une quinzaine de pages abondamment illustrées en couleur, sont, consacrées à un sujet précis. L'équipe rédactionnelle de TDC, pour les besoins de chaque dossier, fait appel à des spécialistes du sujet. Le dossier est traité dans un style clair et précis. Les documents sont soigneusement sélectionnés et clairement présentés, ils vont au cœur du sujet et ouvrent des pistes de travail. L'iconographie originale, constitue un complé­ment pédagogique.

De plus, vous disposerez, à la fin de chaque dos­sier, d'une bibliographie qui vous permet, si vous le souhaitez, d'approfondir le sujet.

b) Pow'l'élève: Complément indispensable du dossier, c'est la partie réservée aux élèves. Elle se présente de différentes façons: Soit sous la forme d'un mini-dossier de 8 pages, illustré de photos, de croquis, de dessins explica­tifs, de textes complémentaires qui ne donnent pas seulement à lire mais surtout à faire. Soit sous la forme d'un grand poster original qui peut être affiché SUI' les murs de la classe, pour le plus grand plaisir des enfants et pour une appro­priation collective du savoir.

Un matériel pédagogique, rédactionnel et icono­graphique complet pour préparer vos cours, mettre à jour vos connaissances, apprendre et faire des exposés ... Bonne lecture

Corinne Germanier

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

....

«Comment s'appelle ton petit copain noir? demandait un père à son fils dans un reportage diffusé récemment à la télévision. Le môme ne voyant pas de qui il était question, son père insiste. Puis le:«Ah, celui qui a toujours un pull bleu?» Et voilà. Il y a ceux qui portent un pull bleu, ceux qui aiment les maillots jaunes, verts ou rouges ou violets. On est bleu dans le spectacle. En bleu, en rire et en jaune.» Denis Maillefer, metteur en scène .

Pas de problèmes La Commission culturelle de la société pédagogique valai­sanne a invité en septembre dernier le théâtre Claque de Lausanne à présenter sa pièce «Pas de Problèmes» qui met en scène les difficul­tés existentielles rencon­trées par les enfants mi­grants.

L'action de cette pièce se situe en Australie, mais l'histoire peut être transposée dans d'autres pays et ses personnages sont universels dans leur comportement face aux difficultés qui les accablent.

capter l'intérêt des enfants par ce théâtre imaginatif et moder­ne, conçu à la façon d'un clip. Je suis sûr que les jeunes spec­tateurs s'identifient rapide­ment à Matt y, cette fillette pleine de malice et épanouie qui doit brutalement quitter son milieu pour affronter un monde nouveau qu'elle juge hostile parce que différent. La réflexion sur le déracinement est amenée avec beaucoup de finesse, de sensibilité. Un spec­tacle dont l'humour du début fait progressivement place à

L'arrivée dans nos classes de nombreux élèves étran­gers,due à la mobilité écono­mique pose de nouveaux problèmes à l'intérieur de tous les pays. Le thème du déracinement et de l'intégra-

Matt y, une courageuse et gaie petite paysanne, est malheu­reuse d'avoir dû quitter son coin de campagne pour aller à la ville. Elle se mure dans un silence farouche qui déclenche des réactions violentes de la part de son entourage. Puis elle ren­contre Binh, une petite vietnamienne fraîchement débarquée sur territoire australien. L'histoire de ces deux destins permet d'aborder le thème du déracinement et de l'intégration sociale et raciale. un climat grave, tendu, mais

qui se termine par une note tion sociale et raciale doit intéresser particuliè­rement les enseignants et les parents valaisans. Une table ronde organisée par la Commis­sion culturelle après la représentation du 16 septembre rassemblait une série de per­sonnes (sociologues, philosophes, enseignants, acteurs ... ) qui ont apporté des éclairages diffé­rents sur l'intégration des enfants migrants. Pour poursuivre le débat, l'inspecteur P.M. Gabioud, responsable des problèmes inhérents aux enfants migrants, a bien voulu répondre à quelques questions.

Quels échos nous l'apportez-vous de cette pièce?

Je dois avouer que j'ai été quelque peu dérouté par le début de la pièce ( et c'est ma faute, car je suis venu assister au spectacle avec mon esprit analytique d'adulte alors que j'aurais dû d'emblée laisser s'émerveiller l'enfant qui som­meille en moi). Mais assez rapidement mon scep­ticisme a fait place à une émotion croissante, et j'ai vu, à travers les traits de cette fillette déracinée, les visages de plusieurs enfants que je croise lors de mes visites.

Avec une extrême sobriété des décors et acces­soires, avec d'excellents bruitages et des jeux de scènes remarquables de dynamisme et de préci­sion, les acteurs parviennent sans conteste à

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

d'optimisme: on croit que tout est fini, mais l'es­poir renaît de la solidarité et de la générosité humaine.

Quelle est la problématique soulevée par ce théâtre?

Parents et enseignants sont souvent démunis face aux blocages psychologiques des enfants. Ils n'ont pas toujours la formation, le recul, les res­sources nécessaires pour débloquer une situation difficile. Si de surcroît il s'agit d'un enfant migrant, non francophone, le problème peut atteindre une telle complexité que l'entourage se sent terriblement démuni.

y a-t-il des solutions?

Personne ne détient la formule magique que l'on pourrait appliquer à chaque cas. Bien souvent, les qualités humaines du maître titulaire (patience, affection, ouverture d'esprit) permet­tent une bonne intégration sociale. Avant d'entrer dans un processus d'apprentissage, l'enfant déraciné a besoin de trouver un milieu où il se sent accepté et reconnu dans son identi­té. De trop grandes et trop rapides exigences souvent ne font que renforcer le blocage.

Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Avons·nous le droit de négliger les élèves et les programmes au profit des enfants étrangers qui remplissent de plus en plus nos classes?

Si nos classes deviennent de moins en moins homogènes (l'ont· elles été ?), il est clair que l'une des raisons vient du fait que l'on y accueille un nombre relativement important d'enfants étran· gers, Je n'irais pas jusqu'à déclarer qu'ils rem· plissent de plus en plus nos classes,

Pour répondre à votre question, je dirais d'abord qu'aucun enfant ne doit être négligé, quelles que soient sa langue, son origine, sa culture, sa condition sociale; ensuite, que le programme doit être fait pour les élèves et non les élèves pour le programme, En d'autres termes, le maître, aidé par ses collaborateurs que sont les maîtres d'appui et de soutien, doit s'efforcer d'individua· liser son enseignement et d'adapter ses évalua· tions en fonction des enfants qui lui sont confiés,

Il est clair que lorsque l'effectif de la classe devient trop lourd, l'enseignant peut éprouver de grandes difficultés à gérer la classe et un phéno· mène de rejet peut s'ensuivre, Dans certaines localités à fort pourcentage d'enfants non franco· phones, il serait souhaitable que les normes de dédoublement de classes soient différenciées,

Qu'a·t·on fait jusqu'à maintenant pour la formation des enseignants face aux pro· blèmes des migrants?

Le Département a mis sur pied des cours de sen· sibilisation aux langues et cultures des diffé· rents pays destinés au personnel de soutien, Des cours proposés durant la session pédagogique de juin ont reçu un accueil favorable auprès des enseignants (relation Ecole·Tiers Monde, activi· tés interculturelles en classe",), La commission des enfants migrants intervient également chaque année à l'école normale,

Mais il existe aussi d'heureuses initiatives pri· vées que prennent certains enseignants ou cel" taines autorités scolaires locales, Je profite ici de saluer la démarche de la commission culturelle de la SPVal: c'est une pierre de plus dans l'édifi· ce de la formation des enseignants qu'elle a scel· lée en proposant aux maîtres de notre canton le spectacle du théâtre Claque et le débat qui y a fait suite,

A l'avenir, comment peut·on améliorer l'intégration de l'enfant étranger, par quelles mesures?

La Commission Romande des Moyens d'Ensei· gnement (CO ROME) publiera l'année prochaine un ouvrage intitulé <0'accueille un enfant migrant dans ma classe», Je souhaite que ce livre soit largement diffusé et présenté lors de conférences régionales, J'espère qu'il sera d'un précieux secours pour les enseignants démunis, Cet ouvrage sera complété par un inventaire du matériel pédagogique existant,

L'Ecole normale supérieure pourra parfaire la formation des enseignants (notamment en pro· posant aux étudiants des cours de sociologie, de psychologie et d'ethnologie liés aux phénomènes migratoires),

La commission pour la formation continue devra continuer de poursuivre ses investigations et proposer de nouveaux cours,

Les contacts entre les enseignants de langue et de culture étrangères et les enseignants autoch· tones devront être améliorés,

Propos recueillis par Corinne Germanier

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RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

INFORMATIONS OFF 1 CIE L LES

Les nouvelles de l'ORDP cèdent la première place à cette action en faveur de jeunes en Roumanie.

Action de Noël 1992 de l'Ecole valaisanne en faveur de jeunes en Roumanie

Mesdames, Messieurs les Membres du corps enseignant, Noël apPl·oche. En liaison avec l'Association Valais· Roumanie, en accord avec le chef du Département de l'instruction publique et avec l'appui de toutes les associations pédagogiques, le Comité soussigné vous propose de donner à cette fête un caractère d'échange, de partage et de solida· rité. L'école valaisanne, dans son ensemble, y est invitée, par l'intermédiai· re et avec la collaboration des enseignants, Il s'agit de venir en aide à des jeunes de Roumanie, qui se trouvent dans un dénuement total, en leur fournissant du matériel scolaire de première nécessité, En voici la liste: feuilles, cahiers, crayons, crayons de couleur, stylos, feutres, gommes, recharges pour stylos, craies, règles, classeurs, perforatrices, machines à écrire, calculatrices, trousses et autres objets; les jouets sont également reçus,

HAWE Hugentobler + CO. Enduits autoadhérents

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

Mezenerweg 9 3000 Berne 22

Tél. 031 420443 Fax 031 41 2732

Ce matériel, nous envisageons de l'acquérir par des ramassages organisés dans les cycles d'orientation, dans les établissements d'enseignement secon· daire du 2' degré et dans les écoles professionnelles, De plus, chaque élève, chaque étudiant, chaque apprenti est invité à verser une modeste obole destinée à subvenir à des besoins de première urgence dans le domaine de l'alimentation et des médicaments, Un comité s'est constitué pour conduire à bien cette entreprise, Y sont représentés, le Département de l'instruction publique, les associations pro· fessionnelles et l'association Valais / Roumanie, En voici la composition:

Fonction Prénom Nom Organe représenté N'tél,

Président Anselme PANNATIER DIP 027/216278 Secrétaire Michèle REPOND VS·ROU Presse Ariane ALTER VS·ROU 027/224020 Membres Pierre·André D'ANDRÈS AEPS 025/652706

Jean·Marie CLEUSIX AVPES Maurice COPT VS·ROU Joël GRAU FVAP Danièle GROLIMUND OKGV 027/226493 Anton JENELTEN DIP Roger MATHIEU DIP 027/216296 Marie·Claire TABIN SPVAL 027/55,51.91

Une première information vient de parvenir aux commissions scolaires, aux directeurs d'écoles et d'établissements, aux inspecteurs et aux associations pédagogiques, Prochainement, le comité s'adressera aux titulaires des classes et donnera les indications détaillées et pratiques sur ce projet.

Tout en vous demandant de respecter la liberté des élèves qui ne doivent subir aucune contrainte en cette affaire, nous vous invitons, Mesdames et Messieurs, à soutenir cette entreprise afin qu'elle connaisse le succès.

Le comité d'organisation

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

DIRECTIVES du 27 août 1992

concernant l'organisation et le traitement des remplaçants

1. Bases légales

1.1 Décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant: articles 26 et 34,

1.2 Règlement d'application du 30 septembre 1983 du décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant:

Art. 27 (nouvelle teneur): Remplaçants -Surveillants

Les remplaçants et les surveillants sont payés par période aux tarifs sui­vants:

a) les remplaçants remplissant les conditions requises en matière de titres et diplômes ou possédant une formation reconnue équivalente par le département de 52,40 francs à 76 francs;

b) les autres remplaçants, de 42,95 francs à 62,25 francs; c) les surveillants de classes en l'absence des maîtres pendant les heures

figurant à la grille horaire: 26,25 francs,

Sont considérés comme l'emplacements au sens du présent règle­ment et rémunérés comme tels, les périodes de l'emplacement effec­tuées pour le même maître dans le même établissement, pendant une durée supérieure à trois jours effectifs et consécutifs d'école. Les l'emplacements ne l'emplissant pas ces conditions sont rémuné­rés au tarif horaire des surveillants prévus à l'alinéa premier sous lettre cl.

En principe, les décharges (titulaires, activités parascolaires et culturelles, etc .. ,) accordées aux maîtres remplacés ne sont pas payées aux rempla­çants, Dans les cas particuliers, à la demande de la direction, le Service de l'enseignement secondaire décide si ces périodes de décharge leur sont par­tiellement ou totalement rétribuées,

Les maîtres du cycle d'orientation engagés pour un programme à temps partiel mais régulier pendant toute l'année scolaire, sont rétribués sur la base de leur traitement pour les périodes de remplacement, Toutefois, si leur horaire régulier d'enseignement est de douze périodes ou plus pal' semaine, ils ne reçoivent aucune rémunération pour les quatre premières périodes de remplacement effectuées au cours d'un trimestre,

Si la durée du même remplacement en cours d'année scolaire est égale ou supérieure à 19 semaines effectives, le remplaçant reçoit le traitement fixé par le règlement ou le décret, Le calcul rectificatif se fait à la fin du rempla­cement,

Art. 30 (nouvelle tenew'): Remplaçants -Sw-veillants

Les remplaçants et les surveillants sont payés par période aux tarifs sui­vants:

a) les remplaçants remplissant les conditions requises en matière de titres et diplômes ou possédant une formation reconnue équivalente par le département, de 68,95 francs à 99,95 francs;

b) les autres remplaçants, de 47,80 francs à 69,30 francs; c) les surveillants de classes en l'absence des enseignants pendant les

heures figurant à la grille horaire: 26,25 francs

Sont considérés comme l'emplacements au sens du présent règle­ment et rémunérés comme tels, les pél'iodes de l'emplacement effec­tuées pour le même maître dans le même établissement, pendant une durée supél'iew'e à trois jours effectifs et consécutifs d'école. Les l'emplacements ne l'emplissant pas ces conditions sont rémuné­rés au tarif horaire des sw-veillants prévus à l'alinéa premier sous lettre cl.

En principe, les décharges (titulaires, activités parascolaires et culturelles, etc.) accordées aux maîtres remplacés ne sont pas payées aux remplaçants, Dans les cas particuliers, à la demande de la direction, le Service de l'ensei­gnement secondaire décide si ces périodes de décharge sont partiellement ou totalement rétribuées,

Les enseignants des écoles secondaires du deuxième degré engagés à temps partiel mais régulier pendant toute l'année scolaire, sont rétribués sur la base de leur traitement pour les périodes de remplacement. Toutefois, si leur horaire régulier d'enseignement est de douze périodes ou plus par semaine, ils ne reçoivent aucune rémunération pour les quatres premières périodes de remplacement effectuées au cours d'un trimestre,

Si la durée du même remplacement en cours d'année scolaire est égale ou supérieure à 19 semaines effectives, le remplaçant reçoit le traitement pré­vu par le règlement ou le décret, Le calcul rectificatif se fait à la fin dU rem­placement,

1.3 Décision du Conseil d'Etat du 25 mars 1992

2. Organisation des l'emplacements 2.1 Principe général a) En principe, les décharges (titulaires, activités parascolaires et cultu­

relles, etc,) accordées aux maîtres remplacés ne sont pas payées aux remplaçants, Dans les cas particuliers, à la demande de la direction, le Service de l'enseignement secondaire décide si ces périodes de décharge leur sont partiellement ou totalement rétribuées,

b) Les remplaçants et les surveillants sont payés par période, c) Les tarifs des remplaçants sont fixés par les dispositions d'application

du Conseil d'Etat qui tiennent compte de la formation et de l'activité antérieure du remplaçant,

2.2 Remplacement jusqu'à trois jow's

a) Les recteurs et directeurs des écoles secondaires du premier et du deuxième degrés sont invités à utiliser au maximum la possibilité pré­vue aux articles 26 et 34 du décret du 12 novembre 1982 stipulant qu'un professeur dont l'horaire est de 12 heures hebdomadaires au moins peut remplacer un collègue, sans rémunération supplémentaire, pour 4 heures par trimestre,

RÉSONANCES , NOVEMBRE 1992

... b) Le remplacement d'un même enseignant dans le même établissement

est payé au tarif horaire des surveillants lorsque la durée du remplace­ment ne dépasse pas trois jours effectifs et consécutifs de classe,

c) Les trois jours de classe effectifs sont comptabilisés indépendamment du nombre de périodes enseignées par jour,

d) Le décompte des trois jours consécutifs de classe sera effectué en tenant compte du plan horaire individuel du professeur remplacé,

e) Si un professeur dont l'horaire est inférieur à 12 périodes hebdoma­daires remplace jusqu'à trois jours un autre professeur, il sera égale­ment rétribué au tarif de surveillance,

2,3 Remplacement de plus de trois jours

Si le remplacement dure plus de trois jours effectifs et consécutifs (service militaire ou civil, accident, maladie, congé de maternité, congé, etc,), le rem-

plaçant sera rétribué par période au tarif de remplacement (les trois pre­miers jours y compris),

3. Remarques finales

3.1 Ces nouvelles dispositions ne doivent être en aucun cas un prétexte à une mise en congé des élèves, Une surveillance est à organiser,

3,2 Ces nouvelles dispositions entrent en vigueur dès le début de l'année scolaire 1992/1993,

Sion, le 27 août 1992

Le chef du Département de l'instmction publique Serge Sierro

DIRECTIVES concernant les médiateurs scolaires

Ces directives ont pour but de réglementer la sélection, la formation de base, la supervision, la formation continue, le fonctionnement, les rapports annuels, la décharge horaire des médiateurs scolaires et de coordonner leur action au niveau cantonal.

1. «Groupe action-médiatew's» (GAM)

Le chef du Département de l'instmction publique constitue un groupe per­manent dénommé «Groupe action-médiateurs .. , chargé d'encadrer l'action­médiateurs, Il est à sa disposition pour toutes les questions relatives à la médiation scolaire dans le canton,

Le GAM est composé: - d'un membre du Service administratif du D1P - d'un membre du Service de l'enseignement primaire et des écoles nor-

males - d'un membre du Service de l'enseignement secondaire - d'un membre du Service de la formation professionnelle - d'un membre du Service médico-pédagogique - d'un membre du Service de la santé publique - d'un membre de la Ligue valaisanne contre les toxicomanies, et - d'un membre du Tribunal des mineurs,

2. Programmes de formation de base, de formation continue et organisation des supet"VÏsions

Le Service médico-pédagogique est responsable de l'application des diffé­rents programmes de formation et de l'organisation des supervisions,

En ce qui concerne le programme de formation de base, le Service médico-pédagogique l'établit et le soumet au GAM pour approbation,

En ce qui concerne le programme de formation continue et l'organisa­tion des supervisions, il est arrêté annuellement par le GAM sur proposi­tiondu SMP,

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

3. Sélection des médiateurs scolaires

a) Au départ, il est nécessaire que le souhait d'introduire un (des) média­teur(s) émane du sein même d'un établissement scolaire et qu'une demande soit formulée par son directeur,

b) Ce souhait étant exprimé, il est indispensable que le directeur concerné reçoive une information complète sur les tenants et les aboutissants de cette nouvelle fonction, ceci par l'intermédiaire du responsable de la formation des médiateurs,

c) Le choix du candidat-médiateur incombe au directeur, En cas de doute sur ce choix, ou sur la procédure de choix, le directeur peut requérir l'avis du responsable de la formation,

d) Le candidat-médiateur doit être un enseignant ayant un pourcentage d'activité suffisant dans l'établissement scolaire (au minimum 50 %),

e) Le candidat-médiateur ne doit pas occuper un poste hiérarchique dans l'établissement (directeur, proviseur, etc,),

n Le candidat-médiateur doit disposer d'une disponibilité suffisante, g) Le candidat-médiateur doit posséder les qualités humaines requises

(maturité, ouverture d'esprit, capacité de se mettre en question, intérêt pour les problèmes humains, sens des relations et de la communica­tion, etc,),

h) Si deux médiateurs (ou davantage) sont prévus, il faut veiller à choisir des enseignants des deux sexes, Il est recommandé d'estimer avec les médiateurs la durée durant laquelle ces derniers exerceront leur fonction,

4. La formation de base

La formation de base se déroule en dehors du temps d'école, y participent obligatoirement tous les candidats-médiateurs sélectionnés par le GAM,

Exceptionnellement, si un candidat-médiateur est empêché d'assister à un cours ou à une séance de formation, il en informe préalablement son direc­teur et le responsable du cours,

Page 16: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Les candidats-médiateurs qui ont suivi le cours de formation de base reçoi­vent une attestation au terme de leur première année d'activité. Ils peuvent entrer en fonction une fois terminée la formation de base.

5. La supervision

Le Service médico-pédagogique organise des séances de supervision à l'intention des médiateurs scolaires, en dehors du temps d'école.

Ces supervisions ont pour but de permettre aux médiateurs de mieux com­prendre les problèmes qui leur sont signalés, d'élaborer des réponses adé­quates, d'augmenter les ressources de prévention de l'école, notamment par l'organisation d'actions préventives et/ou leur participation à ces actions.

La participation aux supervisions est obligatoire durant les deux années qui suivent la formation de base. Exceptionnellement, si un médiateur est empêché de participer à une séance de supervision, il en informe préalable­ment son directeur et le responsable de la supervision.

Les séances de supervision deviennent ensuite facultatives. Les médiateurs qui décident de continuel' d'y participer s'engagent pour l'ensemble des séances prévues pour l'année scolaire.

Les médiateurs qui ne souhaitent plus les suivre doivent en informer, avant la fin de l'année scolaire, le directeur de l'école et le responsable de la supervision.

6. La formation continue

Outre les possibilités de formation continue organisées pal' le DIP, en dehors du temps d'école, (pal' ex. session pédagogique), le Service médico­pédagogique organise en principe chaque année un week-end de formation continue pour les médiateurs scolaires. En fonction du nombre d'inscrip­tions, le week-end peut être dédoublé.

En principe, ce week-end a lieu le vendredi soir et le samedi toute lajour­née.

Considérant la spécificité du travail du médiateur scolaire, la participation à la formation continue est fortement recommandée.

7. Rapports annuels

Chaque médiateur est tenu de faire parvenir, au directeur de l'établisse­ment scolaire et au superviseur, un rapport annuel pour le 1" juin au plus tard.

Les rapports annuels doivent traiter des thèmes suivants:

- activité d'écoute du médiateur scolaire auprès des élèves, des parents et des autres enseignants du centre;

- organisation et/ou participation à des projets d'animation à caractère préventif;

- formation continue, supervision;

- souhaits et propositions.

Le superviseur, SUI' la base des différents l'apports qu'il a reçus, établit une synthèse qu'il transmet à la direction du Service médico-pédagogique.

Le Service médico-pédagogique rassemble les différentes synthèses en une brochure et la fait parvenir au chef du Département de l'instruction publique, au GAM, aux directeurs scolaires concernés, aux différents super­viseurs ainsi qu'aux médiateurs scolaires.

Ces rapports peuvent devenir une source importante d'information quant à l'activité préventive des médiateurs scolaires, aux problèmes de la jeunesse de notre canton et à l'utilisation des ressources disponibles.

8. Décharge horah'e

En séance du 8 avril 1992, le Conseil d'Etat a fixé le quota maximum des décharges horaires pour la médiation scolaire de la façon suivante:

- Ecoles normales 2 périodes hebdomadaires - Ecoles du CO 59 périodes hebdomadaires - Ecoles secondaires du 2' degré 25 périodes hebdomadaires - Ecoles professionnelles 24 périodes hebdomadaires

TOTAL 110 périodes hebdomadaires

Les modalités de répartition de ces décharges entre les écoles sont fixées par les services compétents.

9. Frais de déplacements, frais de repas et hew'es de présence

9.1 Participants

Selon la décision du Conseil d'Etat du 25 mars 1992, les frais de déplace­ments, de logement et de repas, dans le cadre de la formation de base, de la formation continue et des supervisions ne sont pas remboursés aux partici­pants.

Quant aux heures de présence aux cours de formation de base, de formation continue et aux supervisions, elles ne sont pas rétribuées.

9.2 Honoraires et finis des conférenciers

Les honoraires et les frais des conférenciers intervenant dans le cadre de la formation de base et de la formation continue sont répartis entre les ser­vices concernés du DIP. Le mode de répartition est fixé par le GAM, en accord avec les chefs de service concernés, sur la base du programme annuel adopté et évalué avant l'établissement des consignes budgétaires cantonales.

Sur présentation des pièces justificatives requises, chaque service paie la part qui lui incombe.

10. Mandat du médiateUl' scolaire

Le mandat de médiateur scolaire demande à chaque titulaire un investisse­ment en énergie et en temps important. Ainsi, en principe, un médiateur scolaire pourrait se faire remplacer dans cette fonction après l'avoir exercée durant 5 ans.

Il est entendu qu'il continue toutefois à mettre à disposition de l'école ses expériences et ses compétences acquises durant l'exercice de la fonction de médiateur scolaire.

11. Recommandation

Compte tenu du nombre limité d'heures de décharge dont dispose chaque école pour la médiation scolaire, il est vivement recommandé aux directions de les l'épartir entre tous les médiateurs formés dont la durée du mandat n'est pas terminée. Le cas échéant, il y a lieu de prévoir une alternance des médiateurs.

12. Entrée en viguew'

Les présentes directives entrent en vigueur au début de l'année scolaire 1992/1993. Elles abrogent celles du 25 juillet 1990 relatives au même objet.

LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Serge SIERRO

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

Cours romands 1993

N° 1 LES GLACIERS

AnimateUl'{s): M. Jorg Winistorfer M. J.-M. Rouiller EPFL DOl'igny

DUl'ée: 5 jours Dates: 9 au 13 août 1993 Destinataires: Tous niveaux Inscription: Jusqu'au 10 décembre 1992

Etude des glaciers alpins et des relations mor­phologiques et climatiques qui ont permis la mise en place et l'existence des masses de glaces.

Rôle morphologique des glaciers en tant que réserve d'eau.

9.08.93

Cours théorique et étude de documents cartogra­phiques et photographiques des glaciers et des marges proglaciaires. Nuit à Sion.

10·11.08.93

Montée à la cabane des Dix par Arolla, glacier de Tzijior Nouve, Haut glacier d'Arolla, glacier des Dix.

Descente par le Pas du Chat sur la Dixence. Nuit à Sion.

12.08.93

Morphologie glaciaire de la vallée de la Drance de Ferret. Nuit à Trient.

13.08.93

Visite des prises d'eau et des installations sous· glaciaires d'Emosson SA au glacier d'Argen­tières.

Fin du cours à 18 heures à Martigny.

Remarque: Bonnes chaussures, si possible crampons et pio­let, habits chauds et imperméables, gourde, pique-nique pour les journées de terrain, carnet pour notes et appareil photo. Cartes topogra­phiques au 1/25000 des régions visitées. Even­tuellement une corde.

RÉSONANCES· NOVEMBRE 1992

N° 2 PRATIQUE DE L'ÉVALUATION DANS NOS CLASSES

Animatew'(s): Groupe d'animateurs romands sous la responsabilité scientifique de Mme Linda Allal Durée: Dates: Lieu:

4 jours 5 au 8 juillet 1993 Tramelan

Destinataires: Enseignants d'écoles primaires

Taxe: FI'. 300.-Inscription: Jusqu'au 10 décembre 1992

Depuis plus de dix ans, on parle beaucoup d'éva­luation "formative» en Suisse romande.

Mais de quoi s'agit-il au juste ?

Ce séminaire propose une initiation pratique aux démarches d'évaluation formative appli­cables en classe.

A travers des activités réalisées avec des copies d'élèves, vous serez amené(e) à :

- identifier les objectifs visés; - analyser les erreurs des élèves; - construire des activités pédagogiques fai-

sant suite à l'évaluation; - réfléchir aux conditions de mise en pratique

d'une évaluation formative.

En outre, une table ronde vous permettra de prendre connaissance de l'état des travaux de recherche en cette matière.

Le séminaire donnera une place importante aux échanges entre participant(e)s.

N° 3 INTRODl.[CTION A LA NEUROPEDAGOGIE

Animateur(s): Mme Hélène Trocmé-Fabre Durée: Dates: Lieu: Destinataires: Taxe: Inscription:

5 jours 5 au 9 juillet 1993 Fribourg, Ecole normale Tous les enseignants Fr. 150.-Jusqu'au 10 décembre 1992

L'hypothèse de la NEUROPEDAGOGIE est que, si les partenaires de la situation de formation connaissent mieux le potentiel des ressources humaines et les conditions favorables à son actualisation, les actes pédagogiques seront construits en cohérence avec le fonctionnement cognitif et pourront être compatibles avec le pro­jet de l'apprenant.

L'objectif d'une formation en neuropédagogie est donc de comprendre l'étendue du potentiel cogni­tif et d'en faire prendre conscience par les parte­naires : «Voir et donner à voir».

La démarche est quadruple :

1. Partir du constat des difficultés observées SUI' le terrain.

2. Les traduire en besoins de formation et d'apprentissage.

3. Se mettre à l'écoute des récentes recherches en neurosciences et en sciences de la nature pour reconceptualiser les concepts sous­jacents à l'acte d'apprendre: percevoir, voir, calculer, parler, écrire, lire, mémoriser ...

4. Construire des réponses pédagogiques ad hoc, adaptées à de véritables actes d'apprentissage qui seront intégrés dans un itinéraire-projet personnel et professionnel.

Les retombées de l'approche neuropédagogique se manifestent chez les différents partenaires sous la forme d'une plus grande précision dans les contenus et méthodes proposées (conception et démarches), une élévation du degré d'autono­mie et d'auto-évaluation, une attitude plus ouverte et une image de soi plus positive, une réflexion approfondie sur les démarches utilisées et évitées, une plus grande écoute, une plus grande facilité à l'expression, une communica­tion plus efficiente (dire la chose juste, au moment juste).

N° 4 GESTION DE SON TEMPS ET DE SON ENERGIE

Animateur{s): M. Michel Tatti Durée: 4 jours Dates: 5 au 8 juillet 1993

Page 17: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Lieu:

Destinataires: Taxe: Inscription:

Porrentmy, Institut pédagogique Tous les enseignants Fr. 130.-Jusqu'au 10 décembre 1992

Un stage pour réaliser un auto diagnostic, une exploration en profondeur que nous n'avons jamais "le temps» de faire vraiment et recenser les moyens classiques d'amélioration de l'effica­cité.

Ce que je fais, comment je le fais, ce que je vou­drais faire, quelle est l'utilisation de mon temps?

Dans une deuxième phase, introduction à une stratégie permettant la reconquête du temps:

- signification de la "suroccupation»; - comment s'attaquer aux difficultés; - utiliser toutes ses ressources personnelles.

N° 5 INITIATION A L'ÉDUCATION CREATRICE

Animateur(s): M. Arno Stern, Paris Durée: Dates: Lieu: Destinataires: Taxe: Inscription:

5 jours 5 au 9 juillet 1993 Fribourg Tous les enseignants Fr. 80.-Jusqu'au 10 décembre 1992

Arno Stern, éducateur mondialement connu a fondé voici quarante ans à Paris "Le Closlieu». Une étrange activité s'y déroule, qui n'a rien d'une thérapie. Des enfants, des grands et petits, y fortifient leur personnalité par l'entremise de l'activité créatrice.

Pal' le biais de conférences avec diapositives et d'une mise en scène quotidienne du Closlieu avec démonstration de l'activité avec un groupe d'enfants, M. Stern conduira les participants à la compréhension de deux phénomènes: la "for­mulation» et le «plusêtre».

Cependant, si les participants sont invités à prendre la parole à tout instant, ils ne prendront pas le pinceau. La l'encontre avec le Closlieu et son activité suscitent toujours une grande curio­sité et les discussions seront vivantes tout au long du stage.

N° 6 EN SUIVANT LE COURS DELA SARINE

Animateur(s): Plus d'une quinzaine d'inter­venants (responsables locaux, directeurs d'éta­blissements' professeurs, urbanistes), sous la responsabilité générale d'Olivier Maradan, directeur des cours de perfectionnement fri­bourgeois. Durée: 5 jours Dates: 5 au 9 juillet 1993 Lieu: Divers Destinataires: Tous les enseignants

Taxe: Fr. 200.-Inscription: Jusqu'au 10 décembre 1992

Ce cours itinérant se veut pluridisciplinaire en conservant comme fil conducteur unique la Sarine, de ses sources à Fribourg. Il conduira les participants sur divers lieux où ils pourraient occasionnellement revenir avec leurs élèves et il leur fera rencontrer des spécialistes locaux qui évoqueront, dans ce cadre, des thèmes proches des programmes de géographie, d'histoire, de biologie et d'économie.

1" jour: géologie

Observation et analyse des sites entre Fribourg et le Sanetsch, étude de paysages et de formes géologiques en compagnie d'un géologue de l'Université de Fribourg. Le groupe passera ensuite la nuit à Château-d'Oex.

2' jour: sport, tOID'isme, économie régiona· le, biologie· écologie, astronomie

Rafting en aval de Château-d'Oex. Le concept de développement touristique de Château-d'Oex et du pays d'En-Haut, en compagnie d'un respon­sable du tourisme local. Visite du CERME-IER à Château-d'Oex (Institut d'économie rurale. Centre d'études rurales, montagnardes et de l'environnement, dépendant de l'EPFZ). Visite de la pisciculture de Neirivue. Exposé sur la fau­ne de L'Intyamon. Montée et nuitée au sommet du Moléson. Observations astronomiques noc­turnes en compagnie d'un astronome.

3' jour: géographie humaine, arts, culture populaire, économie, technologie, biologie

Les échanges culturels liés au bassin de la Sarine: architecture, artisanat, costumes, fêtes et traditions populaires. Visite particulière du Musée Gruérien à Bulle, en compagnie du conservateur. Visite et travaux à Electrobroc,

musée des Entreprises électriques fribourgeoises installé dans l'ancienne usine électrique de Broc (bassin hydroélectrique de la Sarine et de ses af­fluents, production et transport de l'électricité), faune vivante de la Sarine.

4' jour: histoire, arts, culture, géographie, économie, biologie· écologie· éducation à l'environnement

Visite particulière du Couvent cistercien d'Hauterive (le rôle de la rivière dans la règle de St-Benoît, le rayonnement historique du Cou­vent sur la région). Rivière - Cordon bleu: pré­sentation d'activités pédagogiques de sensibilisa­tion à l'écologie d'un cours d'eau à conduire avec sa classe (LSPN-WWF).

5' jour: histoire, géographie physique et humaine, ID'banisme

Le rôle du gué sur la Sarine et de la rivière dans le développement économique de la ville et de la région de Fribourg, des premières corporations médiévales à la révolution industrielle selon Guillaume Ritter. L'obstacle de la Sarine comme constante de l'urbanisation de la ville de Fribourg: du Grand Pont suspendu au futur Pont de la Poya.

Remarque:

Sur présentation de l'attestation de participation et autres pièces justificatives, la subvention sui­vante sera accordée aux enseignants valaisans qui auront fréquenté les cours annoncés ci-devant:

- remboursement de la finance d'inscription jusqu'à concurrence de Fr. 150.-

- remboursement des frais de déplacement, par transports publics 2' classe (1 fois)

- indemnité journalière de Fr. 30.-.

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RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

...

L'éducation à l'environnement comme instrument de la protection

de l'environnement L'homme est aussi vulnérable que la flore ou la faune aux modifications qui affectent l'équilibre de son milieu naturel.

La législation sur la protection de l'environnement veut assurer la protec­tion de l'homme comme partie d'une biocénose constituée des êtres vivants indissociablement solidaires du milieu qui est leur biotope.

L'objectif de cette législation est de préserver l'environnement de l'homme par le respect des harmonies naturelles qui lui permettent de survivre.

La nécessité de la lutte pour la survie de l'humanité à long terme par la préservation de l'environnement est devenue depuis quelques années un thème majeur de préoccupation révélé par les sondages.

Le renforcement de cette prise de conscience fait suite à la dénonciation de l'aggravation des pollutions et aux constats de dégradations de bases de vie sur le plan mondial.

Notre pays et notre canton ont annoncé clairement leur volonté politique de prendre leurs responsabilités envers les générations futures . Mais cette volonté, qui est souvent désignée comme technocratique et ressentie comme contraignante, doit être le fait de toute la population pour que l'effet des mesures écrites se traduise dans l'action par le changement des comporte­ments.

La vague prise de conscience d'une nécessité ne renseigne pas chacun sur ce qu'il peut et doit concrètement faire. La concrétisation de la volonté est donc étroitement dépendante de l'information.

Etant donné que l'Etat ne peut pas faire de la protection de l'environne­ment à la place des citoyens et encore moins à l'encontre de ces derniers, mais uniquement avec leur soutien, l'information reste un des instruments les plus importants de la protection de l'environnement.

Le rôle de l'école L'information doit donc être présente à tous les niveaux et notamment à l'école où se transmettent les hiérarchies de valeurs et les habitudes de comportement qui guideront les responsables de l'humanité future.

L'école doit donc permettre la découverte de l'environnement, l'expérience de sa fragilité et l'exposé concret des moyens dont dispose l'homme pour préserver les conditions de milieu dont dépend sa survie.

Ces moyens sont liés à des comportements quotidiens certes éveillés par une connaissance scientifique. Mais cette connaissance doit faire naître chez chacun une sensibilité qui conditionne un second regard préoccupé du long terme.

En matière d'environnement, l'enseignement doit faire naître en chacun une nouvelle perception des conséquences des activités humaines et donner les clefs de comportement qui permettent concrètement de réduire ou de supprimer les incidences négatives de ces activités sur le milieu naturel.

L'enseignement ne peut se limiter à la transmission d'un savoir, il doit induire une perception et générer un comportement.

La démarche éducative L'éducation à la protection de l'environnement conduit à travers plusieurs étapes de l'expérience sur le plan émotif, en passant par la compréhension

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

des systèmes (interdépendances) vers une nouvelle prise de conscience et finalement, un changement de comportement. Elle se base sur l'exemple concret, l'action. Elle encourage et fait appel à la créativité; elle ne se servi­rajamais de la menace ni de la mauvaise conscience ou de la peur.

L'éducation à la protection de l'environnement ne se limite pas aux seules branches scientifiques. Au contraire, elle établit des rapports et des rela­tions entre toutes les branches à tous les niveaux. Elle est donc interdisci­plinaire. L'essentiel ne consiste pas à diffuser des philosophies pédago­giques ou à se limiter à des déclarations d'intentions. Ce qu'il faut, ce sont des actes.

L'éducation à la protection de l'environnement est un processus. Par diffé­rentes mesures, ce processus peut être mis en marche, favorisé, accéléré.

Les principes méthodologiques à respecter sont entre autres l'approche glo­bale des problèmes, l'interdisciplinarité, l'encouragement à l'expérience per­sonnelle. La jeunesse doit être préparée à prendre des responsabilités et l'objectif est toujours l'action. De nombreux indices démontrent que dans le domaine de la protection de l'environnement, l'exemple donné par l'ensei­gnant voire l'adulte a encore plus d'importance que dans les autres domaines de l'éducation.

Chaque enseignant essaie de préparer ses élèves à la vie d'adulte. La qua­lité la plus importante de l'homme qui gérera le monde de demain est la capacité et la disponibilité de prendre des responsabilités pour soi-même ainsi qu'envers ses contemporains et l'environnement.

Afin que l'école puisse jouer ce rôle important dans notre société, chaque enseignante, chaque enseignant est invité:

- à s'informer régulièrement sur les problèmes en rapport avec l'environ­nement (ORDP, médias, cours, etc.);

à servir de multiplicateur en diffusant les informations obtenues aux élèves, à la société;

à donner personnellement le bon exemple.

**** *

En m'adressant aux enseignantes et aux enseignants, je forme le voeu qu'ils ne se découragent pas lorsqu'ils considèrent la lenteur des progrès réalisés par notre société pour la défense de l'environnement.

Cette société est aussi un environnement où des équilibres délicats et de nombreuses interférences interdisent les modifications violentes.

Aussi bien à l'école que dans la société, après l'information et la sensibilisa­tion, ce sont la conviction et la persévérance qui nous permettront de modi­fier les comportements pour assurer la pérennité des conditions d'épanouis­sement de la vie sur terre.

Je vous remercie tous de votre engagement pour la réalisation de cet objec­tif fondamental.

Bernard Bornet Conseiller d'Etat

chef du Département de l'environnement et de l'aménagement du territoire

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

INSTITUT ROMAND DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES

Quoi de neuf à l'IRDP? JAQUET, François, VITALE, Bruno, FLORIS, Ruhal. - Rapport de la délégation suisse à la Conférence sm' l'enseignement des sciences, des mathématiques et de la technologie dans les pays de l'OCDE, tenue à Paris, Château de la Muette, du 5 au 7 novembre 1991. -Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédago­giques, 1992 - 13 p. (Regards; 92.307)

Un projet du Centre pour la recherche et l'innovation dans l'enseignement (CERIl, de l'OCDE, vise à offrir aux pays membres des modèles et des espaces de réflexions en vue de l'amélioration de l'enseignement dans les domaines des sciences, des mathématiques et des techniques (SMT).

Ce rapport de la délégation à la deuxième Conférence sur le projet - tenue en novembre 1991 - fait le point sur ses thèmes actuels et quelques ten­dances qui s'en dégagent. y apparaissent la problématique de l'évaluation, des modèles théoriques, des rapports interdisciplinaires et de l'analyse des facteurs qui déterminent les inovations scolaires dans le domaine des SMT.

Quelques perspectives d'avenir sur le plan national suisse sont évoquées en fin de rapport.

***

CREVOISERAT, Jean-Pierre, JAQUET, François, VOIROL, Daniel. -Mathématiques sans frontières = Mathematik ohne Grenze = Mate­mati che senza frontiere = Matematicas sin fronteras = Maths on the Move ... : une compétition interclasses. - Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1992. - 12 p. + annexes. -(Communications; 92.503)

«Mathématiques sans frontières» est une compétition originale mettant aux prises des classes entières d'élèves de quinze à seize ans (degrés neuf et dix), à la charnière entre le secondaire inférieur et le secondaire supérieur. Elle s'étend à toute l'Alsace, aux régions voisines d'Allemagne et touche maintenant la Lombardie et la Suisse romande.

Les classes reçoivent douze à quinze problèmes qu'elles doivent traiter en deux heures, dont l'un en langue étrangère.

Ce type d'activité développe la collaboration et l'argumentation des solu­tions entres les élèves de la classe.

Des prix offerts par les entreprises et industries des régions concernées récompensent environ 20% des classes qui ont livré les meilleurs travaux.

***

WEISS, Jacques. - Enseigner la communication: un défi.- Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1992. -14 p. -(Recherches; 92.l01)

Les plans d'études et les méthodologies mettent la communication au coeur de l'enseignement actuel.

L'est-elle vraiment? Peut-elle l'être?

Un voyage au centre de la classe rend possible la découverte des ambitions des acteurs, de leurs outils de travail, des conditions nécessaires et des démarches entreprises pour favoriser, développer, enseigner ou apprendre la communication, mais ce périple met aussi en évidence les innombrables obstacles qui empêchent ou freinent sa mise en oeuvre.

L'examen de quelques feuillets des carnets de notes des observateurs de la réalité romande conduit à une meilleure compréhension des grandeurs et misères de cet enseignement de la communication.

***

WEISS, Jacques. -Vers une évaluation interactive à l'école. -Neuchâ­tel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1992. -10 p. - (Recherches; 92.l03)

La grande presse titre «une école sans notes».

Les responsables scolaires appliquent de nouveaux systèmes d'évaluation qui valorisent la régulation des apprentissages et améliorent les modalités de communication des appréciations.

Les chercheurs en éducation, par leurs observations, découvrent toute l'importance des phénomènes d'échanges, d'actions/réactions, de négocia­tions dans les pratiques évaluatives.

S'agit-il de convergences heureuses, mais aléatoires, ou de la manifestation de changements profonds et réfléchis des rapports de l'évaluateur et des évalués? Cet article met en évidence ces changements et leurs orientations vers des évaluations formatives et constructives, élaborées en interaction.

***

Si vous désirez obtenir ces publications, vous pouvez vous adresser à:

IRDP/Secteur de documentation 43, faubourg de l'Hôpital Case postale 54 2007 Neuchâtel 7 Tél. (038) 24 41 91

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

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SUISSE EUROPE Informations bibliogr~phiques

L'actualité et la conjoncture incitent de nombreuses personnes à vouloir aborder certaines matières dans le cadre de cours de géogra­phie, d'économie, d'histoire ou d'économie. Afin d'offrir aux enseignant(e)s la possibilité de compléter leurs sources d'information, je vous propose une liste de parutions récentes touchant au thème de l'Europe.

OUVRAGES Vient de paraître Ouvrages didactiques * J;A VOIE SUISSE VERS L'AVENIR EURO­PEEN (2' édition) Bureau de l'intégration, 1991 (disponible au dépôt du matériel scolaire jusqu'à épuisement du stock, ensuite à commander à l'aide du bulletin ci-joint). Fascicule destiné aux élèves.

* Cours Aspects de l'économie valaisanne. Guide du maître, niveau cycle d'orientation (Un chapitre est consacré à l'ouverture à l'Europe). Dépôt du matériel scolaire. 1991.

* LA SUISSE ET L'EUROPE. En quoi suis-je concerné?

Module comprenant: - un cahier de l'élève complété d'exercices,

48 pages - un cahier du maître complété de documents

de présentation et de transparents.

Destiné aux classes terminales de l'enseigne­ment secondaire supérieur, de l'enseignement professionnel, des écoles normales et autres écoles supérieures. (disponible au dépôt du matériel scolaire dès le début novembre 1992 jusqu'à épuisement du stock, ensuite à comman­der à l'adresse indiquée ci-dessous).

Bureau de l'intégration 1992. (Pour le livre du maître, commander un exemplaire par classe).

Ouvrages de référence

* L'EUROPE ET LA SUISSE. 106 questions et réponses. Bureau de l'intégration 1992. Fasci­cule de 57 pages présentant de manière simple les principaux thèmes concernant les relations Suisse-Europe. (Destiné au maître).

NOUVEAU * GUIDE PRATIQUE EEE. conséquences de l'espace économique européen pour les Suisses. L'EEE de A à Z. 93 pages. Bureau de J'intégra­tion, 1992. (Destiné au maître).

RÉSONANCES· NOVEMBRE 1992

NOUVEAU * DES CHIFFRES STATISTIQUES POUR SE CONNAîTRE. Un portrait statistique de la Suisse dans l'espace économique européen. Fas­cicule couleur de 30 pages. Office statistique des communautés européennes (Eurostat) (Destiné au maître).

NOUVEAU * DOCUMENTATION EEE (3' édition).

Aide-mémoire «Intégration européenne» 120 pages, Bureau de l'intégration, 1992 (Desti­né au maître).

NOUVEAU * LES RÉPERCUSSIONS DE L'EEE SUR L'EMPLOI ET LES SALAIRES EN SUISSE. 34 pages, Bureau de l'intégration. 1992

NOUVEAU * L'ÉCONOMIE VALAISANNE DANS L'EUROPE DE DEMAIN, fascicule d'informa­tion du Département de l'économie publique du canton du Valais, 1992, 36 p. (Disponible auprès du Délégué aux affaires européennes et trans­frontalières)

L'ordinateur suisse

1092 Belmont

Tél: 026/22 76 89 021 /28 44 83

NOUVEAU i LA foUISSE ET L'EUROPE. Options et incidJlnces économiques. Publication de l'Union des Banques Suisses présentant les dif­férents aspects analysés par branches écono­miques. 1992, 87 p.

* HISTOIRE DE L'EUROPE, Hachette 1992, 390 p.

( FILMS NOUVEAU

* L'ENJEU, LE VALAIS DANS L'EUROPE, cassette VHSI 15 minutes, 1992 (Diffusion Délé­gué aux affaires européennes et transfronta­lières du canton du Valais, Département de l'Economie publique).

* L'EUROPE EN DIRECT, cassette VHS, 18 minutes, 1991, Bureau de l'intégration

* EEE. LES QUATRE LIBERTES EN BREF, cassette VHS, 18 minutes, 1991, Bureau de l'intégration

JEU * "1992" CONNAISSANCE DE L'EUROPE. Editions du Hibou, Bruxelles 1990 (dès 15 ans)

Tous ces documents peuvent être consultés à l'ORDP à Sion. Les supports d'information édi­tés par le Bureau de l'intégration peuvent être obtenus gratuitement en les commandant à l'OCFIM (Office central fédéral des impri­més, Fellerstrasse 21, 3000 Berne -Bümplitz, tél. 031/6139 08).

Stéphane Dayer Délégué Ecole-Economie

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Concours de mathématique pour les classes de 3e année primaire

du Valais romand

Le problème qui a ouvert le concours a fait appel à l'addition. Le deuxième, lui, a trait à la soustraction . S'il requiert, somme toute, peu d'habileté dans les calculs, il faudra par contre faire preuve d'esprit d'observation, de logique et d'astuce pour en venir à bout. Bien plus que par de nombreux essais faits "au petit bonheur", c'est par l'analyse d'une tenta­tive infructueuse qu'on a des chances de décro­cher une solution. Un peu d'esprit d'organisation dans la classe et l'inventaire des solutions possi­bles sera alors établi.

Les premiers échos du concours, ainsi que les solutions et commentaires du problème Des chif­fres et des lettres, paraîtront dans le prochain nu­méro de la revue Résonances.

Animation "Mathématique"

La pyramide des différences

Observez cette pyramide dans laquelle on a placé les nombres de 1 à 6.

Chaque nombre, du 1 er et du 2e étage, est la différence des deux nombres situés immédiate­ment en dessous de lui. Ainsi, 1 = 6 - 5 4 = 6 - 2 et 3 = 4 - 1.

Dans cette pyramide, qui compte un étage de plus, il faut placer tous les nombres de 1 à 10,

et

chaque nombre des trois étages doit être la différence des deux nombres situés en dessous de lui.

Il Y a plusieurs solutions. Combien en trouverez-vous?

Conseil pratique: Se procurer ou fabriquer dix jetons et y inscrire les nombres de 1 à 10.

Bonne chance et beaucoup de plaisir à faire des mathématiques!

RÉSONANCES . NOVE~mRE 1992

Bulletin-réponse pour la classe Problème n02

La pyramide des différences

Classe de (commune, centre scolaire): _________________ _

Nom et prénom du titulaire: _____________________ _

Adresse du titulaire: ________________________ _

Téléphone: _____ _

Notez ci-dessous les solutions trouvées.

Pour la suite (? .. ), veuillez faire une photocopie de ce bulletin-réponse et agrafer le tout. Merci!

~app~l: Le chemi.~ qui vous a conduits à la solution, les observations que vous avez peut­etre faites, la manlere de vous organiser aussi, nous intéressent vivement. N'hésitez donc pas à nous les communiquer. Vous aurez ainsi peut-être le plaisirde reconnaître votre travail dans un prochain numéro de la revue Résonances.

A retourner, jusqu'au 19 décembre, à l'adresse suivante :

RÉSONANCES . NOVE~RE 1992

ORDP Animation "Mathématique" Gravelone 5 1950 s.!.QM

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Programme des animations Apéritif-rencontre le 18 novembre à 18 h 30 à la salle de Borzuat à Sierre avec M. Jean-Daniel Papilloud, directeur de la Banque Cantonale du Valais, et le dessinateur de presse Chappatte.

Conférence-débat en trois volets le 19 novembre à 20 h 00 à la salle de la Sacoche à Sierre Libre circulation avec Mm. Marie-Françoise Pel'l'uchoud-Massy, docteur en économie et Mme Chantal Balet Emery, avocate-notaire. Europe et politique sociale avec Mme Pascale Vielle, attachée de recherche pour le PNR 29 à l'Associa­tion internationale de la sécurité sociale, Genève Les intérêts économiques du Valais face à l'Europe avec M. Jean Actis, président de la Chambre valaisanne du commerce

Invité: M. le conseiller d'Etat Raymond Deferr, chef du Département de l'économie publique

La Suisse et l'Europe

Animateur: M. Raymond Lm'étan, délégué aux affaires européennes à l'Etat du Valais

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Apéritif-rellcolltre le 24 novembre à 18 h 30 à la salle de ~orzllat à Sierre avec M. Benoît Aymon, journaliste à la SSR et le dessmateur de presse Bal'l'igue

Conférence-débat en deux volets le 26 novembre à 20 h 00 à la salle de la Sacoche à Sierre Peut-on être Européen sans perdre son identité culturelle? avec M. Bernard Comby, conseiller national. La Lex-Friedrich et l'Europe avec M. Simon Epiney, conseiller nation~.

Invité: M. le conseiller d'Etat Serge Sierro, chef du Département de l'ins­truction publique et des affaires culturelles et chef du Département des affaires sociales Animateurs: Mm, Marie-Claire Tabin, enseignante, et M. Dominique Germann, directeur de Pro Senectute.

A~SOCIATIpN VALAISANNE DES MAITRES D'EDUCATION PHYSIQUE

L'AVMEP organise à Sion, à la Salle de rythmique de la Planta, un cours intitulé:

«Gymnastique chinoise II» Ce cours s'adresse à tous les instituteurs et à tous ceux qui enseignent l'éducation physique à l'école.

Il aura lieu les lundis: 9 . 16 . 23 . 30 novembre 1992

7 . 14 décembre 1992 de 17 h 15 à 18 h 45

Inscriptions: chez Mme Nathalie Rion·Nanchen, 3978 Flanthey, 027/5840 17

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

INFORMATIONS G É N É R ALE S

L'économie valaisanne dans l'Europe de demain

Les étrangers vont-ils «envahir» le Valais? Faut-il craindre une augmentation du chômage? Les salaires vont-ils augmenter ou au contraire diminuer? Les consommateurs bénéficieront-ils de l'EEE? ...

18 questions que vous vous posez sur les effets de l'entrée du Valais dans l'EEE. Les réponses se trouvent dans le fascicule d'information édité par le Département de l'économie publique du canton du Valais

«L'économie valaisanne dans l'Europe de demain»

à se procurer à l'adresse suivante:

Délégué aux affaires européennes et transfrontalières Etat du Valais, 1951 Sion. Tél.: 027 / 21.61.24

APPRÉCIATION GLOBALE SUR L'EEE ET LA VOIE SOLITAIRE

L Les différences les plus importantes entre l'EEE et la CE

Domaines qui ne sont pas touchés par l'EEE:

- La politique agricole. Elle est pratiquement exclue du Traité EEE. Les réductions tarifaires unilatérales qui ont été accordées ne sont pas significatives pour le Valais. Les politiques agricoles suisse et valaisanne ne sont pas remises en cause par l'EEE. En cas d'adhésion, la Suisse devrait reprendre la politique agricole commune de la CE.

- La politique économie extérieure. L'EEE n'est pas une union douanière et n'impose pas un régime com­mun vis-à-vis des pays tiers. La Suisse conserve son autonomie en poli­tique économique extérieure, ce qui est spécialement important pour l'industrie valaisanne.

- Le domaine fiscal. Non seulement le domaine des impôts est exclu de l'EEE mais égaIe­ment le système d'harmonisation fiscale.

- La monnaie. Avec l'EEE, les pays de l'AELE ne participent pas à la future Union économique et monétaire qui prévoit une monnaie unique et une poli­tique monétaire commune.

- L'Union politique. Est exclu de l'EEE le renforcement de la coopération en matière de politique de sécurité, de politique étrangère, de justice et de police.

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

Le Traité de l'EEE contient des clauses de sauvegarde et de périodes transitoires (notamment pour la libre circulation des personnes et la Lex Friedrich). Celles-ci permettront à l'économie de notre pays de se restructu­rer graduellement et de s'adapter «en douceur» à l'ouverture des marchés.

Le Traité EEE est dénonçable.

2. Le Traité de l'EEE (Espace Economique Européen)

L'économie valaisanne tirera plus davantages que de désavantages du Trai­té sur l'EEE. Les restructurations qui seront provoquées par la concurrence provenant des entreprises étrangères, présentent certes quelques effets négatifs à court et moyen terme. Mais à moyen et long terme, le Valais bénéficiera de la croissance économique du grand marché intérieur euro­péen. Ses branches les plus importantes telles le tourisme, l'industrie et l'énergie, mais également l'agriculture, y trouveront tout particulièrement leur intérêt. L'artisanat profitera quant à lui des retombées d'une économie saine et concurrentielle. Le bien-être et la croissance économique s'accroî­tront grâce aux dérégulations, aux assainissements dans les branches à faible valeur ajoutée et à l'augmentation de la production de masse (écono­mie d'échelle).

De plus, le Traité de l'EEE donne à notre économie la possibilité d'adapter progressivement ses structures, ce qui faciliterait, le cas échéant, une adhé­sion à la CE le moment venu.

3. La voie solitaire

Le Valais pourrait vivre à court et moyen terme en restant en dehors de l'Europe. La Suisse et le Valais seraient toutefois exclus du marché inté­rieur européen et ne pourraient dès lors en bénéficier, en particulier dans le domaine des exportations, de l'industrie et du tourisme. Notre économie subirait des discriminations occultes ou déclarées. Nos entreprises auraient beaucoup de peine à pénétrer le marché européen, ce qui les inciterait à se déplacër à l'étranger (délocalisation).

En choisissant le voie solitaire, le Valais et la Suisse verraient ainsi leurs intérêts économiques ne pas être pris en considération dans les discussions politiques. Il faut rappeler que de nombreux problèmes ne trouvent de solu­tion que sur le plan international, tout en influençant directement ou indi­rectement la croissance de notre économie et de notre bien-être (protection de l'environnement, transports, droit d'asile, criminalité, etc.). Isolée de l'Europe, la Suisse se trouverait sous une pression insoutenable sur le plan politique, étant dans une position de négociation de faiblesse face à l'Euro­pe, avec ses 6,8 millions d'habitants face aux 340 millions que compte la CE et aux 370 que compte l'EEE sans nous.

Enfin, au vu de son imbrication économique actuelle avec l'Europe et YU

l'importance du marché qui l'entoure, la Suisse serait de toute façon obligée de s'adapter à la CE, sous peine de sanctions politiques et économiques.

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE DU VALAIS FACE A UEUROPE

Chaque citoyen peut avoir des points de vue différents au sujet de l'écono­mie. En tant que salarié, il pourra se trouver confronté à des restructura­tions dans sa branche (chômage, baisse de salaire), alors qu'en tant que consommateur ou investisseur, il pourra manifestement profiter des avan­tages de l'intégration européenne. Chaque entrepreneur aussi, qu'il se trouve dans une branche qui va bénéficier ou non de l'intégration européen­ne, l'estera en même temps un consommateur et un investisseur.

Chaque citoyen se trouve donc confronté à des répercussions tant positives que négatives. Il s'agit donc pour lui de peser les avantages et les inconvé­nients.

Le Valais, membre à part entière d'une Suisse économiquement forte, a des atouts à jouer pour s'intégrer à l'Europe et peur miser sur ses chances. Sa politique économique face à l'Europe pourrait se résumer comme suit:

Le Valais a un intérêt économique à s'intégrer à la Communauté euro­péenne à moyen et long terme, en particulier pour ses secteurs touristique et industriel.

L'artisanat et les services sont intéressés à la prospérité de ces deux piliers de notre économie. Les avantages d'une intégration sont donc bien plus importants que ses effets négatifs. Ceux-ci doivent être surmontés.

Economiquement il n'est pas possible de dire globalement oui à l'intégration européenne à moyen ou long terme tout en garantissant ou en exigeant à court terme que chaque branche économique, chaque entreprise soit préser­vée. Plus de concurrence signifie plus de risques. Il en résultera plus de bien-être pour la population et l'économie.

Les répercussions économiques de l'intégration seront plus prononcées en Valais que dans le l'este de la Suisse. Sur le plan stratégique ceci a des conséquences, particulièrement dans les domaines suivants:

- la politique régionale, car nous sommes une région de montagne et une région frontalière,

- la politique fiscale, car nous sommes économiquement et financière­ment faibles et que nous sommes tributaires de la péréquation finan­cière, la politique agricole, vu l'importance de ce secteur pour le tourisme, directement ou indirectement, du point de vue économique et écolo­gique, la politique structurelle, vu les adaptations rapides à faire puisque nous sommes une région frontalière et que nous connaissons un taux élevé d'activité saisonnière.

Le canton du Valais doit faire valoir ses revendications en matière de poli­tique régionale, fiscale, agricole et du marché du travail dans le cadre du processus d'intégration.

Le scénario de l'EEE a l'avantage, par rapport à une adhésion immédiate à la CE, de permettre une adaptation nécessaire mais graduelle des struc­tures économiques.

Le Traité de l'EEE comprend des périodes transitoires et des clauses de sauvegarde. Il est, au pire, dénonçable. Il présente un terrain d'entraÎne­ment idéal pour définir notre position lors des négociations d'adhésion avec la CE et pour utiliser au mieux nos chances. Dans le domaine économique également, les Suisses aussi bien que les Valaisans ont besoin d'un temps d'observation et de réflexion avant de décider ou non d'adhérer à la CE, où il n'existe plus aucune possibilité de rétraction, du moins juridiquement. L'adhésion sera soumise en votation populaire dans quelques années seule­ment. Nous devons donc profiter de ce temps d'adaptation et l'utiliser au mieux.

C'est pourquoi le Valais économique a un intérêt fondamental à la réalisa­tion du Traité sur l'EEE. Celui-ci permet dans le cadre du processus d'inté­gration une stratégie d'adaptation "la moins douloureuse possible». Les acquis sociaux et environnementaux ne doivent pas être remis en ques­tion.

Le Valais soutient le Traité de l'Espace Economique européen qui repré­sente une chance à saisir pour l'économie de notre canton.

Département de l'économie publique

UN PATRIMOINE D'INTÉRÊT NATIONAL

Saint-Pierre-des-Clages possède, on le sait, un édifice roman du XI' siècle composé d'une église remarquable et d'un clocher octogonal de type cluni­sien unique dans notre pays.

La place du bourg et la rue de la Portettaz regroupent un ensemble de bâti­ments édifiés entre le XVI' et le XVIII' siècle. Il est urgent de sauver ce qui peut encore l'être.

L'un des immeubles appelé «le Rectorat», construit en pierre, avec colom­bage et encorbellement menace ruine. Il est le seul de ce genre en Valais. Une poutre de la chambre boisée porte l'inscription:

JEAN DIOT MARCHAND DE SION AN DU SEIGNEUR 1553

Le 23 octobre dernier s'est constituée la Fondation Saint-Pierre-des­Clages dans le but de préserver l'ensemble architectural du village et de restaurer le Rectorat. Elle est parrainée par la Ligue suisse du patrimoine naturel, Section Valais, présidée par M'" Mizette Putallaz et son président est M. Gaetan Cassina.

J. D.

RÉSONANCES· NOVEMBRE 1992

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RÉSONANCES· NOVEMBRE 1992

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

De quels droits disposent unicef 0 les enfants en Suisse

La Convention relative aux droits de lJenfant améliore-t-elle la situation des enfants en Suisse? Quelles lois et quelles ordonnances doivent être modifiées pour que la Suisse puisse satisfaire aux dispositions de cet accord international? Vous trouverez les réponses à ces questions dans une brochure récemment publiée pal' le Comité suisse pour tUNICEF

De nombreux enfants de travailleurs étrangers sont encore obligés de se cacher: la loi sur les étrangers en vigueur ne leur donne pas la possi­bilité de vivre légalement chez leurs parents. Une adhésion de la Suisse à la Convention rela­tive aux droits de l'enfant exigerait que des lois comme celle-ci soient modifiées. Toutefois, la plus grande partie des dispositions de la Convention est déjà réalisée en Suisse; cet accord garantit aux enfants du monde entier des droits dans le domaine des soins, de l'instruction et du développement et les protège en outre contre les abus, l'exploitation et les mauvais traitements. La brochure "Les enfants ont des droits - chez nous aussi» que vient de publier le Comité suisse pour l'UNICEF commente ces droits en détail. Elle indique en plus des domaines dans lesquels les lois et la pratique administrative doivent être modifiées pour satis­faire à la Convention.

C'est après de longs travaux préparatoires que la Convention relative aux droits de l'enfant a été adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 20 novembre 1989. Plus de 120 Etats l'ont ratifiée en très peu de temps et marqué ainsi son entrée en application sur leur territoire. 28 autres pays, dont la Suisse, ont marqué, par leur signature, la volonté de ratifier cet accord. Le Conseil national et le Conseil des Etats se sont déjà prononcés en faveur d'une ratification rapide et sans réserve.

Une extensive procédure de consultation mon­trera si des réserves sont souhaitables en ce qui concerne certaines dispositions. Le nombre et le caractère des réserves que la Suisse fera lors de la ratification détermineront la façon dont la Convention améliorera la situation des enfants dans notre pays. C'est pourquoi les organisa­tions qui représentent, comme l'UNICEF, les

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intérêts des enfants sont favorables à une ratifi­cation sans restrictions.

La brochure "Les enfants ont des droits - chez nous aussi" s'adresse à tous ceux qui aimeraient savoir plus sur la promotion des droits des enfants en Suisse. Elle regroupe les dispositions de la Convention pal' thèmes et les présente de manière claire et concise. C'est une étude juri­dique commandée par l'UNICEF à l'Université de Berne et réalisée sous la direction de M. Wal­ter Kiilin, professeur renommé de droit interna­tional. Celle-ci a servi de base à cette brochure.

La brochure "Les enfants ont des droits - chez nous aussi" est également disponible en alle­mand,italien et romanche auprès du: Comité suisse pour l'UNICEF, Werdstrasse 36, 8021 Zürich, tél. 01/24140 30.

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RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

L'Europe et la Suisse à travers le dessin de presse, 1988-1992,

André Dubois, AEDE, 1992.

4 ans d'histoire européenne à travers 101 dessins de presse, œuvres de Barigue, Burki, Chapatte, Elzingre, Giraud, Leiter, Paul, Pecub, Reymond, Tony, Valott, etc. Pour déclencher la réflexion et introduire le débat de façon attrayante, André Dubois, historien et praticien de l'enseignement secon­daire, a créé un document prêt à l'emploi, immédiatement utilisable en classe pour des travaux individuels ou de groupes, qui sensibilisera vos élèves, vos apprentis ou vos étudiants aux questions posées aux Suisses par l'unification de l'Europe et, notamment, à la question posée au peuple le 6 décembre, A choix, poUl' entreprendre l'étude sous divers angles: 34 suggestions d'analyses, 10 index complets des symboles, des personnages, des sigles, des atouts, des qualités et défauts suisses et européens recensés dans les 10 1 carricatures. Edité et distribué par la Section suisse de l'Association Européenne des Enseignants. Vendu, en souscription, à un prix exceptionnel, décourageant tout recoUl'S à la photocopieuse! 128 pages dont 101 dessins de presse de format A4 reproduits avec soin. Fr. 9.-la pièce. Document à commander à:

Pierre Kernen, Longschamps 42,2014 Bâle. Tél. 038/4118 77 -Fax 038/4112 07

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Les secrets du chœur

J'aime bien ce petit jeu de mots, Il représente tout à fait Michel Veuthey, homme d'une très grande culture, artistique en général et musicale en par­ticulier, qui vient de publier un livre portant ce titre,

Michel Veuthey nous dévoile dans un langage clair et précis tout ce que nous devrions savoir sur le chœur et la manière de le guider",

L'intérêt de cet ouvrage vient du nombre très élevé de chapitres, Paradoxa­lement, c'est cela qui fait son unité et qui lui donne son pouvoir attractif,

D'autre part, chacun de ces chapitres va directement à l'essentiel. Aucun sentiment de l'edite ou d'ennui. On y trouve également plusieurs carica­tUl'es, comme pour l'appeler aux directeurs et aux choristes que l'humour est important dans la vie d'une société,

Ce "manuel de direction)" comme l'indique le sous-titre, s'adresse d'abord aux chefs, Ils y trouveront les éléments techniques de direction et d'anima-

tion (de la découverte de l'œuvre au concert), Mais les choristes y trouve­ront leur bonheur à travers des chapitres intitulés "La vie du cœur» ou "La répétition" ou "L'exécution",

Ils comprendront ainsi mieux le "pourquoi" des exigences du directeur et ils se rendront compte qu'ils peuvent apporter beaucoup plus à leur chœur, et à leur chef,

Alors, n'hésitez pas à découvrir tous "Les secrets du chœur" en le comman­dant pour le prix de Fr, 25,- à l'ORDP, Gravelone 5, 1950 SION (prix de lancement),

Bernard Oberholzer Animateur de chant

COURS DE FORMATION CHORALE 1992·1993

1. Cours de pose de voix et solfège Organisé par le Groupement des Chanteurs du Bas-Valais, Dates: les samedis 21 et 28 novembre et 5 décembre 1992 Lieu: Evionnaz, de 14h00 à 16h00 Inscription: Pascal Luy Tél. 026/36 28 68

2, COUl'S de lecture musicale et pose de voix Organisé pal' le Groupement des Chanteurs du Valais central et l'Union chorale du Centre, Dates: les samedis 21 et 28 novembre, 5 décembre 1992 Lieu: Sion, de 09 h 00 à 11 h 00 Inscription: Pascal Tschopp Tél. 027/55 40 84

3, Cours de chant grégorien Dates: les vendredis 11 décembre 1992, 8 janvier, 12 février, 12 mars et 2 avril 1993 Lieu: Sion, de 20 h 00 à 22 h 00 Inscription: Anne-Françoise Andenmatten Tél. 027/23 1928

4, Cours d'initiation à la direction et pose de voix 1" degré Dates: les samedis 23 et 30 janvier, 13, 20 et 27 février, 6, 13 et 20 mars 1993 Lieu: Sion, de 14 h 00 à 17 h 00 Inscription: Pierre-Louis Nanchen - Tél. 027/43 1365

5, COUl'S pOUl' directeUl's de chœUl's d'enfants et de jeunes Août 1993

6, JOUl'née de formation AVec Octobre 1993 Présentation des pièces de concours de la Fête cantonale de chant 1994,

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

Pour la nature, il est moins cinq quelle heure as-tu?

ZUl'ich, le 15 octobre 1992 - Filles et garçons du monde entier ont maintenant une fan­tastique occasion de contribuer à la protec­tion des animaux et des plantes grâce à la nouvelle montre WWF de Flik Flak! Non seulement elle donne l'occasion aux enfants d'en savoir plus SUl' la natUl'e mais, en outre, cinq francs pal' montre vendue iront au profit du WWF visant à conserver la natUl'e,

La nouvelle montre-enfants WWF de Flik Flak est vraiment super! La collection consiste en trois modèles différents illustrant chacun une espèce menacée sur la cadran: un panda, une baleine bleue et un éléphant,

La montre quartz originale, swiss-made, au design attractif coûte Fr, 42,50; elle est anti­chocs et étanche, Le boîtier en aluminium, com­posé d'au moins un tiers d'aluminium recyclé est

L'ÉLECTRICITÉ A L'ÉCOLE

L'office d'électricité de la Suisse romande a publié un bulletin N° 10 - septembre 1992 - "L'électricité à l'école" qui a pour but de mieux faire connaître leurs publications, leurs documents, leurs films et leurs coffrets d'expérimentation, en prêt,

Ce bulletin peut être obtenu à l'adresse suivante:

Office d'Electricité Rue du Maupas 2 Case postale 307 CH -1000 Lausanne 9

Tél. 021/312 90 90 Fax 021/20 10 19

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

entièrement recyclable, Les enfants sont encou­ragés à remettre la pile usée de leur montre au détaillant pour recyclage; en plus, tout le papier utilisé pour l'emballage de la montre est soit en papier recyclé non blanchi soit en carton, Les montres sont vendues accompagnées d'un livret expliquant aux enfants l'importance de la pro­tection de la nature, La collection sera dispo­nible chez les horlogers bijoutiers, dans les grands magasins et les shops dutyfree,

Le WWF (World Wide Fund fol' Nature) est la plus grande organisation privée de protection de la nature et de l'environnement, Plus de 4,7 mil­lions de personnes soutiennent regulièrement ses activités dans le monde entier,

Pour tout renseignement: Office de presse Flik Flak, Mm. Claudia Sebald, cio Burson-Marsteller Public Relations, Dufour­sb'asse 131, 8034 Zürich, tél. 01 / 383 88 50

Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

Forum «Ecole pour un seul monde»

Dossier pédagogique «Toi, Moi, l'étranger»

Ce dossier qui est destiné à accompagner l'exposition ethnologique itiné· l'ante de l'OSAR contient des suggestions et des propositions de travail pour l'enseignant, des questionnaires et des fiches de travail pour les élèves, ainsi qu'une bibliographie.

Il peut être commandé pour FI'. 10.' à:

OSAR Rue Chaucrau 3 1003 Lausanne Tél. 021/ 20 56 41

D'autre part, l'exposition elle· même s'est enrichie d'un coffre aux trésors contenant une quinzaine d'objets suggestifs venant d'ailleurs (calebasse, masque, pagne, jeu de Wari, etc.). Le but est de faciliter pal' le toucher et pal' le jeu l'accès à la dimension de la réflexion et de l'abstraction. Des pro· positions de travail avec ces objets figurent dans le dossier pédagogique. Renseignements à l'OSAR.

Le nouveau catalogue du service Ecole Tiers Monde est disponible. Les 350 articles qu'il présente sont classés pal' thème et pal' pays afin de faciliter la recherche. Le catalogue est gratuit en 1992 et coûtera FI'. 6.· en 1993. Il peut être obtenu dès maintenant à E3m, ch. des Epinettes 10, 1007 Lausanne, tél. 021 / 2684 33.

Concours de textes

L'année dernière, la classe des adolescents de l'Institut Notre·Dame de Lourdes à Sierre a travaillé durant toute la période scolaire à la création d'un journal SUI' le thème «La l'encontre».

Suite au succès l'emporté pal' ce journal, nous avons décidé de renouveler l'expérience sous une forme différente: davantage de photos, de carica· tUl'es, de textes d'enfants. POUl' ce faire, nous lançons un grand concours de textes destiné à toutes les classes du Valais de la 4' à la 6' primaire, sur le thème «Partir», thème dont l'interprétation sera laissée au libre choix de chacun.

Si vous désirez faire participer votre classe à ce concours, il vous suffit de vous inscrire à l'aide du coupon ci·dessous.

Les lauréats seront récompensés pal' l'impression de leur écrit dans le jour· nal qui leur sera offert en guise de prix.

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Bulletin d'inscription

Ecole:

Classe: __________________ _

Nom et adresse du titulaire: ____________ _

participera au concours de textes organisé pal' un groupe d'enfants et d'adultes de l'Institut Notre·Dame de Lourdes en vue de la création de son deuxième journal «Partir».

Dès réception de votre inscription, nous vous ferons parvenir un exemplaire du journal «La Rencontre», et vous fournirons tous les renseignements nécessaires.

A l'envoyer avant le 15 décembre à l'adresse suivante: Alexandre Jollien, Institut Notre·Dame de Lourdes, Rte du simplon 13, 3960 Siet're,

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

~LlMEP WTLLI

Association valaisanne des maîtres d'éducation physique

TOUR~OIDEBASKETBAL~ DES ECOLES DU 2e DEGRE

Lieu: Salle omnisports du Collège des Creusets à Sion.

Date: Mercredi 9 décembre 1992.

Horaire: 13 h 30 début du tournoi

17 h 00 proclamation des résultats.

Equipes: a) Equipe féminine : 2 licenciées au maximum.

h) Equipe masculine ou mixte composée uniquement d'élèves appartenant à la même classe.

Arbitre: Chaque équipe met à disposition 2 arbitres. Au cas où des diffi· cuités apparaîtraient, l'arbitrage sera assuré pal' les MEP pré· sents!

Frais: Une partie des frais de transport sera couverte par l'association.

Les inscriptions doivent parvenir avant le 2 décembre au responsable du tournoi:

Monsieur Paul Morand

027/363441

Les Grands·Prés

L'AVMEP décline toute responsabilité en cas d'accident!

1964 CONTHEY

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BULLETIN D'INSCRIPTION

Nom de l'école: """"""'''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''' ' '''''''''''''

Nom de l'accompagnant: .......... .. , .. , .... " ........................ , .. .......... ..... .... .. ..

) équipe(s) féminine(s)

) équipe(s) masculine(s) ou mixte(s)

NB: Chaque établissement peut inscrire au plus 2 équipes.

RÉSONANCES . NOVEMBRE 1992

Lieu:

Date:

TOURNOIDEBASKETBALL DES ENSEIGNANTS

Salle du Reposieux à Monthey.

Mercredi 2 décembre 1992.

Horaire: 13 h 30 début du tournoi

17 h 00 proclamation des résultats.

Equipes: Masculine ou mixte (2 filles au maximum sur le terrain).

Frais: La finance d'inscription de Frs 30.- est à verser au directeur de tournoi le jour même.

Les inscriptions doivent parvenir avant le 27 novembre 1992 au respon· sable du tournoi:

Monsieur Jean·Paul GILLIOZ Chenarlier 1872 TROISTORRENTS

027/363441

L'A VMEP décline toute responsabilité en cas d'accident!

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BULLETIN D'INSCRIPTION

(Délai: 27 novembre)

Nom de l'équipe: . .... .... .... . ........... .. ... ......... . .. . .... . .

Equipe masculine ou mixte (souligner ce qui convient)

Responsable de l'équipe

Nom, prénom: .. .. . .. . .. . .. ... . . ... .. .... .... , .. .. ..... .. . ... . . .

Adresse: ...... , .. .. . . .. . .... ... , ...... . ...... , ............... ,

Téléphone: .... , ..........• ..... ............. .. . . .... . ... . .... ..

Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

L'apprentissage des langues étrangères dans le primaire et le secondaire

Peu de continuité lors du changement de degré

Avec l'introduction du «Frühfranzosich» en Suisse alémanique et de l'allemand précoce en Suisse romande, des questions surgissent lors du passage du degré primaire au degré secondaire, qui est perçu comme un moment sen­sible et porteur de confiits potentiels. Une recherche a été menée en 1989 à ce sujet à Genève où, après une période d'expérimentation, la généralisation de l'allemand précoce (dès la 4e

) a été introduite progressivement dès 1986, tandis que cette langue continue à faire l'objet d'un enseignement pour débutants en 7e

Trois chercheuses et un chercheur l'attachés res­pectivement au Centre de recherches psychopé­dagogiques du Cycle d'orientation et au Service de la recherche pédagogique du Département de l'instruction publique ont examiné différentes questions en l'apport avec l'enseignement de l'allemand lors du changement de degré; ils ont à cet effet mené des enquêtes auprès des ensei­gnant-e-s et des élèves, effectué des observations et des tests.

Quelques résultats Dans la plupart des classes de 7', l'enseignement se fait pour moitié environ en allemand, et ce dès le premier jour. L'initiative de s'exprimer en allemand vient presque toujours des ensei­gnants, qui pal' ailleurs corrigent systématique­ment l'expression orale et écrite. Dans les leçons observées, c'est l'enseignement frontal qui prédo­mine.

Le fait que l'enseignement de l'allemand soit à prédominance frontale, plus formel et plus sélec­tif qu'à l'école primaire ne semble pas influencer négativement l'attitude des élèves de 7' face à l'apprentissage de cette langue. Comment alors les élèves vivent-ils le changement? Ceux qui ont fait l'expérience de l'allemand à l'école primaire se sentent bien préparés pOUl' faire face aux défis du degré supérieur; ils ne montrent ni réti­cence, ni saturation face à l'enseignement audio­visuel. Ils ne vivent pas le style d'enseignement frontal comme une rupture pal' l'apport à ce qu'ils ont connu jusque là.

Que montrent les résultats de l'évaluation des acquis effectuée en fin de 7'? Les élèves de

latine/scientifique (LS) ayant acquis des connais­sances d'allemand à l'école primaire réussissent mieux les tests écrits et oraux que les débu­tant-e-s. Chez les élèves de la section générale (G), les résultats sont en revanche moins homo­gènes. Les connaissances acquises à l'école pri­maire permettent d'acquérir des meilleurs résul­tats au test écrit, résultats qui sont toutefois presque équivalents à ceux des élèves de LS sans connaissances préalables d'allemand. Les résultats des tests oraux des élèves de G ne sont

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Renseignements et documentation :

Tél. (021) 3122461 Petit-Chêne 22 -1003 Lausanne

pas influencés de manière significative pal' le fait d'avoir bénéficié d'un enseignement précoce d'allemand. En prenant en compte l'ensemble des facteurs de performance, il se dégage cepen­dant quand même une tendance générale en faveur des élèves ayant commencé l'apprentis­sage de l'allemand à l'école primaire.

Quelle est l'opinion des enseignant-e-s pal' l'ap­port au fait que des élèves arrivent en 7e avec des connaissances d'allemand ? De manière générale, ils relèvent que l'hétérogénéité des classes constitue un problème difficile à résoudre. Une partie du corps enseignant note que la motivation des élèves, globalement bonne au début, tend à s'émousser au fil de la 7' année. Du côté des aspects positifs, les enseignant-e-s relèvent une certaine familiarité avec l'allemand et une absence de peur face à cette langue. Ils déplorent en revanche le "flou artistique» dans l'usage de la langue. Les membres de l'équipe de recherche ont par ailleurs constaté, au fil des observations et des entretiens, que les ensei­gnant-e-s du degré supérieur connaissent peu les buts et méthodes de l'allemand précoce et qu'ils ne peuvent dès lors profiter que partiellement des acquis de leurs élèves. Ils sont nombreux à ne pas adapter leur pratique d'enseignement à cette nouvelle situation.

Si vous souhaitez recevoir (gratuitement) plus d'informations SUl' le projet présenté, vous pouvez vous adresser au

Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation Entfelderstr.61 5000 Aarau Tél. 064 / 2121 80

RÉSONANCES . NOVE~mRE 1992

En souscription jusqu'au 30 novembre 1992

DOCUMENTATION-VALAIS Edition 1993

Quelles institutions travaillent pour la promotion économique en Valais?

Quelles organisations sociales peuvent vous venir en aide si vous deviez vous occuper d'un handicapé?

Quelle personne de l'administration cantonale vous l'enseignera sur l'amé­nagement du territoire?

Quelle est l'adresse de la Fédération valaisanne d'apiculture?

Qui est président de l'Association valaisanne de football?

Quelles organisations peuvent vous fournil' des informations détaillées sur les musées locaux du Valais?

«Documentation -Valais: guide des institutions, services publics et associations du Valais», édité pal' la Bibliothèque cantonale du Valais, répond à toutes ces questions et à beaucoup d'autres.

Il s'agit d'un répertoire de plus de 900 institutions, cantonales et régionales, qui vous informe SUI' la vie politique, économique, sociale, culturelle et spor­tive du Valais. La description de chaque institution comprend dans le meilleur des cas: les données factuelles (nom, adresse, numéro de télé­phone, nombre de membres, personnel, date de fondation, heures d'ouver­ture, responsables, personnes de contact etc.) une description de son acti­vité, une présentation de sa documentation et de son matériel d'information ainsi que son organisation structurelle.

RÉSONANCES - NOVE~RE 1992

Vous pouvez obtenir ce guide, au prix de souscription de Fr. 28.- Gusqu'au 30 novembre 1992). Le prix de vente sera de Fr. 38.-(après le 30 novembre 1992), en vous adressant à l'économat de l'Etat, Place Saint-Théo du le 15, 1951 Sion.

Bulletin de commande

Veuillez m'envoyer :

............... ex. DOCUMENTATION -VALAIS: Edition 1993 au prix de souscription de Fr. 28.- (port et frais en sus.) Après le 30 novembre 1992, le prix de vente sera de Fr. 38.-Nom et prénom: _______________ _

Adresse: _________________ _

Date et signature: ______________ _

A envoyer à: Economat de l'Etat du Valais Place Saint Théodule 15 1951 Sion

Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, novembre 1992

DE DAVID A PICASSO

FONDATION DE L'HERMITAGE Du 16 octobre 1992 au 21 maI'S 1993

Chefs·d'œuvre du Musée de Grenoble La Fondation de l'Hermitage présente, pour la première fois hors de France, une sélection de 180 chefs-d'œuvre du Musée de Grenoble (peintures, aquarelles, dessins, sculptures et céra­miques) qui, de 1800 à nos jours, retracent les principales étapes de l'aventure créatrice de l'art moderne.

Afin de faire comprendre cette évolution, les organisateurs se sont efforcés de placer les créateurs choisis dans une perspective historique, de David à Picasso, d'Ingres à Chagall et à Magritte, de Rodin à Despiau et à Laurens. Dédié aux grands mouvements de la peinture française, l'ensemble réuni est divisé en plusieurs sections: le romantisme, le réalisme, l'impressionnisme, le fauvisme, le cubisme, les tendances diverses de l'art contemporain. Cette exposition de David à Picasso se veut, aussi, un hommage à l'activité des collectionneurs de Grenoble et à l'intérêt qu'ils ont tou­jours marqué aux recherches les plus authentiques des XIX' et XX' siècles.

SION: AGENDA CULTUREL

MUSÉE CANTONAL DES BEAUX-ARTS Place de la Majorie 15, 1950 SION COLLECTIONS PERMANENTES «Votre Musée vous expose», Regards sur l'art en Valais

du 27 février 1992 au 4 janvier 1993 visite guidée le 1" jeudi de chaque mois à 18 h 30

ouvert tous les jours saufle lundi 10 h 00 -12 h 00 114 h 00 -18 h 00 en dehors des visites guidées privées, visites guidées publiques le 1" jeudi de chaque mois à 18h30,

MUSÉE CANTONAL D'ARCHÉOLOGIE Rue des Châteaux 12, 1950 SION LE V ALAIS DE LA PRÉHISTOIRE A LA DOMINATION ROMAINE ouvert tous les jours, sauflundi 10 h 00 - 12 h 00 114 h 00 -18 h 00

MUSÉE CANTONAL D'IDSTOIRE ET D'ETHNOGRAPHIE DE VALÈRE Colline de Valère, 1950 SION EXPOSITION «Représentations du sacré»

Culture savante et culture populaire dans l'art religieux en Valais dès le 26 juin 19921 durée 1 année

ouvert tous les jours, sauf lundi 10 h 00 - 12 h 00 / 14 h 00 -18 h 00 en dehors des visites guidées privées, visites guidées publiques le 1" mercredi de chaque mois à 12 h 30 Eglise de Valère ouvert tous les jours, sauflundi

CHÂTEAU DE TOURBILLON Colline de Tourbillon, 1950 SION ouvert tous les jours, sauflundi

10 h 00 - 12 h 00 114 h 00 -18 h 00 hiver! fermeture à 17 h 00

10 h 00 - 18 h 00 jusqu'à mi-novembre 1992

MUSÉE CANTONAL D'IDSTOIRE MILITAIRE Château de St-MaW'ice, 1890 ST·MAURICE COLLECTIONS PERMANENTES ouvert tous les jours, sauflundi 10 h 00 - 12 h 00 114 h 00 - 18 h 00

LA DIRECfION DES MUSÉES CANTONAUX 1950 SION

RÉSONANCES - NOVEMBRE 1992

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