Résidence Vasco de Gama Paris...

AUDIT ENERGETIQUE

Résidence Vasco de Gama

Paris 15

2016

Siège et agence de Nantes Agence de Paris 26 bd Vincent Gâche 3, rue rondelet 44 275 Nantes 75 012 Paris T 02.40.74.24.81 T 01.46.28.31.89 F 02.51.84.16.33 [email protected] – www.alterea.fr F 01.43.07.53.37

Rédaction Validation

Marc-Olivier CHOICHILLON Guillaume AUBRY

Ind. Date Modification

1 22/08/2016 Version initiale avant réunion de travail avec le conseil syndical

2 03/10/2016 Version modifiée suite à la réunion de travail avec le conseil syndical

3 12/10/2016 Version finale

Audit énergétique – Résidence Vasco De Gama - 75015 3/55

SOMMAIRE

1 PRESENTATION DE L’ETUDE 6 GENERALITES 6

1.1

MOYENS UTILISES 6

1.2

METHODE ET HYPOTHESES 7

1.3

2 PRESENTATION DU SITE 8

LOCALISATION 8

2.1

SURFACES ET TYPOLOGIES 9

2.2

TRAVAUX SUR LE PATRIMOINE 9

2.3

3 BILAN DES CONSOMMATIONS CONSTATEES ET SIMULEES 10

ANALYSE DES CONSOMMATIONS REELLES DU SITE 10

3.1

REPARTITION INDIVIDUELLE DES FRAIS DE CHAUFFAGE : 13

3.2

BILAN DU CALCUL REGLEMENTAIRE 14

3.3

BILAN DES CONSOMMATIONS REELLES (SIMULEES SOUS WINPTZ) 15

3.4 BILAN DES CONSOMMATIONS ELECTRIQUES REELLES 16

3.54 PERCEPTION DU CONFORT THERMIQUE PAR LES OCCUPANTS 17

SYNTHESE DU QUESTIONNAIRE 17 4.1 ANALYSE DU CONFORT D’HIVER 17 4.2 ANALYSE DU CONFORT D’ETE 20 4.3

5 ANALYSE THERMIQUE 21

BATI 21 5.1

5.1.1 MURS EXTERIEURS 21 5.1.2 OUVRANTS 23 5.1.3 MURS INTERIEURS 25 5.1.4 PLANCHERS HAUTS 26 5.1.5 PLANCHERS BAS 27 5.1.6 BILAN DES DEPERDITIONS THERMIQUES 29

SYSTEMES DE VENTILATION 30 5.2

5.2.1 VENTILATION VASCO 1 30 5.2.1 VENTILATION VASCO 2 32

INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE 34

5.3

5.3.1 SYSTEME DE CHAUFFAGE VASCO 1 34 5.3.2 SYSTEME DE CHAUFFAGE VASCO 2 35 5.3.3 REGULATION 38

PRODUCTION D’ECS 40

5.4

5.4.1 EAU CHAUDE SANITAIRE VASCO 1 40 5.4.1 EAU CHAUDE SANITAIRE VASCO 2 40

6 TABLEAU RECAPITULATIF DES INTERVENTIONS 42

7 PROPOSITION DE PLAN DE TRAVAUX D’ECONOMIES D’ENERGIES 43 SYNTHESE DES SCENARIOS 43

7.1

SCENARIO 1 : ACTIONS PRIORITAIRES 45

7.2

7.2.1 INVESTISSEMENTS 45 7.2.2 ECONOMIE 45 7.2.3 PERFORMANCE ENERGETIQUE ATTEINTE 46

SCENARIO 2 : ACTIONS SYSTEMES 47

7.3


SCENARIO 3 : ACTIONS LONG TERME 49

7.4

4/55 Audit énergétique – Résidence Vasco De Gama - 75015


8 GLOSSAIRE 51

9 ANNEXE 53 SCHEMA DE LA CHAUFFERIE VASCO 1 53

9.1

SCHEMA DE LA CHAUFFERIE VASCO 2 53

9.2

SCHEMA DU DISPOSITIF D’OPTIMISATION ECS VAPEUR 54

9.3

DIFFERENTES AIDES MOBILISABLES 55

9.4


Résumé de l’étude :

L’objectif de cette étude est de mettre en évidence les actions à mener afin d’améliorer la performance

énergétique de la résidence. Ces actions sont regroupées en programmes de travaux (scénario) et permettent

notamment de réduire les consommations et charges énergétiques ainsi qu’améliorer le confort des occupants.

La démarche mise en place est alors la suivante :

- Etat des lieux à partir d’une visite de la résidence, des factures et consommations réelles du site, du questionnaire envoyé à tous les occupants. Cette première étape nous permet d’appréhender le fonctionnement de la résidence, mettre en évidence des dysfonctionnements et prendre connaissance du confort thermique des occupants.

- Bilan thermique permettant de caractériser l’état existant. - Identification des leviers de réduction des consommations et amélioration du confort à partir de l’état des

lieux et du bilan thermique - Proposition de programmes de travaux incluant le chiffrage des investissements et des économies

d’énergie attendues

Les principales problématiques rencontrées pour cette résidence sont :

- La faible performance des ouvrants d’origine qui engendre des déperditions de chaleur ainsi qu’un inconfort important dans les logements

- L’absence d’isolation en sous face du plancher sur extérieur qui pénalise financièrement la copropriété ainsi que le confort des logements se situant au-dessus

- L’absence de mitigeur de qualité amenant l’eau chaude à se mélanger à l’eau froide ce qui demande à la chaufferie de réchauffer un volume d’eau plus important

Ces différentes problématiques conduisent à un bâtiment fortement consommateur et des charges énergétiques

élevées pour les occupants. De plus cette configuration engendre un inconfort thermique pour certains

logements.

Les principales actions à mener pour améliorer la performance énergétique et le confort thermique des occupants

sont alors :

- Le remplacement des ouvrants d’origine - La mise en place de système vapeur/eau en direct pour l’ECS - Le calorifugeage du réseau ECS - L’isolation du plancher sur extérieur


1 PRESENTATION DE L’ETUDE

Généralités

1.1

Conformément au cadre définit par l’Ademe pour la réalisation d’audits énergétiques, le présent document a pour

objectif, à partir d’une analyse détaillée des données du site, de dresser des propositions chiffrées et argumentée

de programmes d’économie d’énergie (appelés scénario) et d’amener le maître d'ouvrage à décider des

investissements les plus pertinents.

Pour des projets importants, l’audit sera suivi par des études de maitrise d’œuvre. Il aide le maître d'ouvrage à

décider, en connaissance de cause, chiffres en main, le programme des interventions que nécessite son

bâtiment. A lui ensuite de choisir des intervenants compétents, de faire réaliser les travaux et les réceptionner, et

enfin, de gérer ses consommations énergétiques.

Exemple de déroulement d’un projet d’amélioration thermique (source Ademe)

Ce rapport répond à l’exigence du décret no 2012-111 du 27 janvier 2012 relatif à l’obligation de réalisation d’un

audit énergétique pour les copropriétés.

Moyens utilisés

1.2

Synthèse de la visite

- Logements visités : 9 logements répartis dans bâtiments A, B, C et D5 à différents étages

- Accès en chaufferie, aux caves, en toiture

- Les conditions climatiques n’ont pas permis la réalisation de thermographies infrarouge.

Documentation utilisée

- Plans de la résidence

- Consommations de vapeur et d’électricité pour les parties communes

- Listing des logements

- Contrat d’exploitation

- Rapport sur isolation toiture

- Audit de chaufferie


Méthode et hypothèses

1.3

Le diagnostic est réalisé avec l’aide de deux outils de modélisation thermique :

1. La méthode réglementaire ThCE-ex pour l’application de la réglementation thermique dans les bâtiments existants (calculs réalisés avec le logiciel de Perrenoud U48). Les résultats obtenus sont le niveau de consommation réglementaire du bâtiment (ou Cep) et les autres indicateurs réglementaires. Cette méthode ne prend pas en compte les spécificités comportementales (température, consommations d’eau chaude sanitaire …) et se base à la place sur un comportement dit conventionnel. Les consommations simulées peuvent différer des consommations réelles.

2. Le logiciel WinPTZ de Perrenoud qui permet de prendre en compte les spécificités comportementales afin d’effectuer un rapprochement du modèle réglementaire avec la réalité. La prévision des économies d’énergies des interventions et scénarios est par conséquent améliorée. Les résultats d’économies présentés sont issus de ce modèle.

Pour évaluer le coût des consommations d’énergies, les prix de l’énergie sont basés sur les données de

l’observatoire des prix de l’énergie du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable (Base de données

Pégase).

Pour déterminer les temps de retour, des taux annuels d’actualisation ont été utilisés pour les coûts : soit +4% par

an pour l’énergie, +2% pour les prestations d’entretien.


2 PRESENTATION DU SITE

Localisation

2.1

47 rue Vasco de Gama

75015 Paris

Les façades des bâtiments A1 et A2 sont orientées Nord-Ouest / Sud-Est tandis que celles des bâtiments B et C

sont principalement orientées Nord-Est / Sud-Ouest. Ceci permet d’optimiser les apports solaires de manière

satisfaisante mais induit également des besoins de chauffage variables au long d’une journée. En effet, les

apports solaires sont variables selon l’orientation des logements.

La surface vitrée représente 45% de la surface de façade et 20% de la surface chauffée. Cette dernière valeur

est dans la moyenne en raison des parties pleines en façade. L’importante surface vitrée et l’orientation des

bâtiments permettent de valoriser les apports solaires, d’autant plus pour les derniers étages sans vis-à-vis.

D’autre part, le vitrage d’origine étant peu performant, l’importante surface vitrée engendre des déperditions

importantes.

A2

A1

B

C

D5

D6


Surfaces et typologies

2.2

Bât. Année de

construction Niveau Logements

Répartition par type Surface habitable

mSHAB² SHON

T1 T2 T3 T4 T5 T6

A+B+C ~1971 R+11 et 13 312 84 112 32 33 50 1 18 366* 22 039

D5 ~1969 R+7 21 - 7 8 6 - - 1 270 1 524

D6 ~1969 R+7 21 7 - 8 - 6 - 1 266 1 519

354 91 119 48 39 56 1 20 902 25 082

*La SHAB de Vasco 2 comprend le commerce hors chaufferie d’une surface de 74m².

Commentaires :

La surface habitable a été estimée à partir des plans.

Enfin la surface SHON a été estimée en multipliant la SHAB par le coefficient 1,2 en l’absence d’information précise sur la SHON réelle.

Il est précisé que 4 commerces sur les 5 sont chauffés par la chaufferie, une estimation de leurs consommations est effectuée afin de les retirer de la consommation totale. La surface des commerces raccordés à la copropriété est 348m².

On retrouve au rez-de-chaussée du bâtiment C un bureau de 120 m² chauffés par la chaufferie de Vasco 2.

Les commerces ne font pas partie de l’audit énergétique car ces derniers n’ont pas le même type d’occupation que des logements.

Travaux sur le patrimoine 2.3

La liste des travaux déjà réalisés ou prévus sur le site est la suivante :

Travaux Année

Ravalement simple 2011/2012

Réfection des cages d’escaliers sauf D6 2016


3 BILAN DES CONSOMMATIONS CONSTATEES ET SIMULEES

Analyse des consommations réelles du site

3.1

L’analyse des consommations d’énergie est réalisée ci-après à partir des factures de vapeur. Pour rappel, la

vapeur est utilisée pour subvenir aux besoins de chauffage et l'eau chaude sanitaire. Certains commerces sont

rattachés à cette chaufferie et seront exclus de l’étude ainsi que leurs consommations estimées par ratio

surfacique.

Année Moyenne

2012/2013 2013/2014 2014/2015

Consommation vapeur totale Vasco 1 (kWhPCI)

518 568 434 928 412 624 455 373

Consommation vapeur totale Vasco 2 (kWhPCI)

3 482 909 Dont commerces

54000


54000


54000 3 190 401

Consommation vapeur pour ECS Vasco 1 (kWhPCI)

161 704 142 188 139 400 147 764

Consommation vapeur pour ECS Vasco 2 (kWhPCI)

1 218 356 1 335 452 970 224 1 174 677

Décomposition estimée de la consommation de vapeur Vasco 1 (kWhPCI)

Part chauffage 356 864 (soit 69%)

292 740 (soit 67%)

273 224 (soit 66%)

307 609

Part eau chaude sanitaire 161 704 (soit 31%)

142 188 (soit 33%)

139 400 (soit 34%)

147 764

Décomposition estimée de la consommation de vapeur Vasco 2 (kWhPCI)

Part chauffage 2 210 553 (soit 63%)

1 602 769 (soit 54%)

2 071 850 (soit 67%)

1 961 724

Part eau chaude sanitaire 1 218 356 (soit 37%)

1 335 452 (soit 46%)

970 224 (soit 33%)

1 174 677

Correction climatique Vasco 1 Moyenne trentenaire

Rigueur du climat (DJU18) Station: Montsouris

2 323 1 819 1 968 2406

Part chauffage corrigé climat

1

154 161 139 363 619

Correction climatique Vasco 2

Rigueur du climat (DJU18) Station: Montsouris

2 323 1 819 1 968 2406

Part chauffage corrigé climat

2

952 881 1 053 2 314 163

Ratio surfacique (kWhep/m²shab) Vasco 1

Chauffage 141 115 108 143

Eau chaude sanitaire 64 56 55 58

Total 204 172 163 202

Etiquette DPE

1 Ramené à un climat trentenaire

2 Ramené à un climat trentenaire

D151 à 230 D151 à 230 D151 à 230 D151 à 230


Ratio surfacique (kWhep/m²shab) Vasco 2

Chauffage 120 87 113 126


Total 187 160 166 190

Etiquette DPE

Ratio surfacique (kWhep/m²shab) Vasco 1+2

Chauffage 123 91 112 128


Total 189 161 165 191

Etiquette DPE

Analyse :

La consommation surfacique est élevée aussi pour Vasco 1 que pour Vasco 2 : elle approche ou dépasse

les 200 kWhEP/m²SHAB ce qui correspond, à une faible performance globale (étiquette ‘D’). Cette consommation

est faite pour plus de 67% du chauffage pour Vasco 1 et à 61% pour Vasco 2, le reste étant pour la production

d’eau chaude sanitaire.

On remarque que Vasco 2 est plus performant que Vasco 1 de manière globale avec un ratio surfacique

kWhep/m²shab corrigé climat plus faible avec en moyenne 202 kWhep/m²shab pour Vasco 1 et 190 kWhep/m²shab pour

Vasco 2. Cette différence est sensible sur le lot chauffage notamment avec 12% d’écart de consommation. Pour

le lot ECS la situation s’inverse avec 11% avec Vasco 1 ayant les plus faibles consommations.

Le coût total pour l’achat du combustible a augmenté sur les 3 ans de 9% par an sur Vasco 1 et 5% par an

pour Vasco 2. Cette augmentation est notamment liée à l’augmentation du prix des énergies fossiles qui

participe aux énergies utilisées par le chauffage urbaine de Paris et à la variabilité climatique.

En effet, la performance et l’usage du chauffage ont été peu stable sur la période entre la période sur les 3

saisons de chauffage aussi bien pour Vasco 1 que pour Vasco 2 tel que le montre la ligne ci-dessus

‘chauffage corrigé climat’ qui indique une consommation de vapeur stable année après année une fois corrigé

des variations climatiques.

D151 à 230 D151 à 230 D151 à 230 D151 à 230

D151 à 230 D151 à 230 D151 à 230 D151 à 230


La consommation énergétique (pour la production de chauffage) retenue comme référence est la moyenne pour

les 3 années corrigée du climat déduite des consommations des 4 commerces qui utilise le chauffage collectif et

pour l’ensemble du site à savoir Vasco1+Vasco2 :

2 677 782 kWhPCI/an, soit 128 kWhEP/m²SHAB.an.

Commerce

Les 5 commerces présents au rez-de chaussée de la copropriété

sont équipés pour 1 d’entre eux de chauffage individuel électrique.

La production d’eau chaude sanitaire reste individuelle pour

l’ensemble des commerces.

Les 4 autres commerces étant raccordés au réseau, il est prévu

de déduire leurs consommations par le ratio de 150 kWh/m².an.

Au rez-de-chaussée du bâtiment C on retrouve une profession

libérale considéré comme logement dans l’étude.


Répartition individuelle des frais de chauffage :

3.2

Le décret n°2016-710 du 30 mai 2016 impose l’individualisation des frais de chauffage dans les immeubles

collectifs.

Les immeubles pourvus d'un chauffage collectif doivent comporter une installation qui détermine la quantité de

chaleur utilisée par chaque logement ou local à usage privatif, lorsque cela est techniquement possible et si cela

n'entraîne pas un coût excessif résultant de la nécessité de modifier l'ensemble de l'installation de chauffage.

Cette installation est composée d'appareils qui permettent de mesurer la quantité de chaleur consommée par

chaque local occupé à titre privatif. Ces appareils prennent la forme, selon les configurations, de compteurs

individuels placés à l'entrée de chaque logement ou de répartiteurs de frais de chauffage (RFC) installées sur les

émetteurs de chaleur.

Les frais de chauffage afférents à cette installation sont divisés, d'une part, en frais individuels de combustible ou

d'énergie, d'autre part, en autres frais généraux de chauffage, tels que les frais liés à l'entretien des installations

de chauffage et ceux liés à l'utilisation d'énergie électrique.

Cette obligation n’est pas applicable :

Aux immeubles dans lesquels il est techniquement impossible de mesurer la chaleur consommée par chaque local pris séparément ou de poser un appareil permettant aux occupants de chaque local de moduler la chaleur fournie par le chauffage collectif. Il est retenu comme définition de « techniquement impossible » si :

o l'émission de chaleur se fait par dalle chauffante sans mesure possible par logement, o l'installation de chauffage est équipée d'émetteurs de chaleur montés en série - (monotubes en

série), o l'installation de chauffage est constituée de systèmes de chauffage à air chaud, o l'installation de chauffage est équipée de batteries ou de tubes à ailettes, de convecteurs à eau

chaude, ou de ventilo-convecteurs dès lors que chaque local ne dispose pas de boucle individuelle de chauffage.

o l'installation de chauffage est équipée d'émetteurs fonctionnant à la vapeur,

Aux immeubles dont l'individualisation des frais de chauffage entraînerait un coût excessif résultant de la nécessité de modifier l'ensemble de l'installation de chauffage.

Pour la résidence et selon les constats réalisés pour l’audit, l'installation étant spécifique avec la

présence de cordon chauffant dans certaines pièces, le décret ne précise par ce cas spécifique donc les

résidents reste dans l’attente d’informations supplémentaires permettant d’être mieux éclairé sur la

question.

La date de mise en service des répartiteurs de frais de chauffage est relative à la moyenne des consommations

annuelles de chauffage selon le calendrier suivant :

Consommation de chauffage Mise en service au plus tard

Inférieure à 120 kWhPCS/m2

SHAB.an 31 décembre 2019, 120 à 150 kWhPCS/m

2SHAB.an 31 décembre 2017

Supérieure à 150 kWhPCS/m2

SHAB.an 31 mars 2017

Pour la résidence, la consommation moyenne de chauffage (eau chaude sanitaire déduite) sur les 3

dernières années est de 109 kWhPCS/m2

SHAB.an


Bilan du calcul réglementaire

3.3

La simulation, par méthode réglementaire Th-C E ex, de l’état initial du bâtiment permet de déduire :

La consommation conventionnelle CEP qui correspond aux consommations en énergie primaire de 5

usages (chauffage, ECS, refroidissement, éclairage des logements, auxiliaires de chauffage et de ventilation) par m² de SHON.

L’étiquette équivalente DPE qui correspond aux consommations en énergie primaire et aux émissions

de CO2 de 3 usages (chauffage, ECS, refroidissement) par m² de SHAB simulées par la méthode Th-C E ex.

Bâtiment CEP

(kWhEP/m²SHON.an)

DPE énergie

(kWhEP/m²SHAB.an)

DPE climat

(kgeq-CO2/m²SHAB.an)

Vasco 1 198 221 45

Vasco 2 154 158 32

Vasco De Gama 159 165 33

Commentaires :

Calcul du CEP

Les consommations de chauffage + ECS issues du calcul réglementaire sont de 159 kWhEP/m²SHON. Pour mémoire les consommations de chauffage + ECS réelles sont de 159 kWhEP/m²SHON. Ce qu’il faut retenir : Le bâtiment à une consommation identique au scénario réglementaire cela indique un comportement sobre du bâtiment. Calcul du DPE énergie

La consommation "DPE énergie" (165 kWhEP/mSHAB²) comprend les consommations de chauffage ainsi que

d’ECS. Par comparaison, les consommations réelles de chauffage et d’ECS sont en moyenne de 191 kWhEP/mSHAB

².

L’écart entre ces deux valeurs s’explique par la différence entre l’estimation des consommations ECS par le logiciel et la consommation réelle. Ci-dessous vous trouverez la répartition du calcul du DPE, on peut remarquer que le scénario réglementaire sous-estime de moitié les consommations d’ECS de manière générale. Ce qu’il faut retenir : Le bâtiment à une consommation quasi-identique sur le lot chauffage ce qui démontre une fois de plus la sobriété du bâtiment. La consommation d’eau chaude sanitaire est toujours sur la version réglementaire, la consommation réelle d’ECS est recollée avec le modèle réel par la suite de l’étude ce sont deux aspects séparés de l’étude.

Consommation réglementaire DPE énergie

Chauffage : 133 kWhEP/mSHAB²

ECS : 32 kWhEP/mSHAB²

Consommation réelle

Chauffage : 128 kWhEP/mSHAB²

ECS : 63 kWhEP/mSHAB²


Bilan des consommations réelles (simulées sous WinPTZ)

3.4

Le tableau ci-dessous présente le bilan de consommation en énergie et en coût. Il est issu de la deuxième simulation réalisée sur la copropriété, permettant de prendre en compte le comportement constaté de la copropriété (et qui diffère de ceux considérés dans le modèle réglementaire). Les paramètres adaptés sont : les consommations d’eau chaude sanitaire, les températures de confort, le paramétrage du réduit nocturne.

Ces résultats sont ainsi la décomposition la plus proche possible de la répartition des consommations et des coûts.

TOTAL Chauffage Production

d’ECS

Usages spécifiques

(Ecl + chauff. +

ventil)

Abonnement Entretien

(P2)

Consommation surfacique kWhef/m² shab

206 131 65 10

Coût €TTC/an 463 622 192 369 94 516 60 343 85 379 31 015

Charges par m² 22 9 5 3 4 1

Charges par logement 1 288 534 263 168 237 86

Coût par logement équivalent Paris Habitat (60m²)

1 331 552 271 173 245 89

Commentaires :

Les charges énergétiques sont de 22 €/m², soit environ 1 331 €/logement, et sont supérieures à la moyenne des valeurs rencontrées pour les bâtiments de ce type. Ce coût est élevé en raison du coût de l’abonnement CPCU, de la performance de l’enveloppe et des consommations ascenseurs Vasco 2.

Les charges énergétiques sont réparties comme suit :

Les charges liées à la production de chauffage et d’ECS représentent près de 62% des charges totales. Cela est dû principalement à la faible performance thermique du bâtiment qui engendre des consommations de chauffage importantes.


Bilan des consommations électriques réelles

3.5

Les factures ont permis de recenser l’ensemble des consommations électriques liées aux parties communes.

Les consommations d’électricité pour les parties communes représentent près de 13% des charges énergétiques

totales.

Près de 50% des consommations sont dues aux ascenseurs de Vasco 2, ces derniers méritent une rénovation de

la machinerie afin de réduire leurs consommations.

Près de 35% des consommations sont dues à l’éclairage des parties communes de Vasco 2 cela correspond en

majorité à leur éclairage. La mise en place de luminaires plus performants ainsi qu’un pilotage des luminaires sur

minuterie ou détection de présence permettra de réduire ces consommations. La rénovation des cages d’escalier

sauf D6 est en cours et permettra de réduire de manière importante ces dépenses.

Electricité 2012/2013 2013/2014 2014/2015 Moyenne

Consommations (kWh) 476 528 488 662 488 235 484475

Dont cages escalier Vasco 1 10 198 5 347 5 342 6962

Dont cages escalier Vasco 2 141 872 174 563 167 813 161416

Dont ascenseur Vasco 1 2 792 1 795 1 788 2125

Dont ascenseur Vasco 2 212 796 224 384 226 820 221333

Dont chaufferie Vasco 1 + 2 27 202 13 046 13 036 17761

Dont parking commun 81 668 69 527 73 436 74877

Emissions CO2 (tonnes) 40028 41048 41012 40696

Dépenses (€ TTC) 59 353 60 865 60 811 60 343


4 PERCEPTION DU CONFORT THERMIQUE PAR LES OCCUPANTS

Un questionnaire a été diffusé aux copropriétaires pour analyser leur perception du confort thermique dans leur

logement. 127 réponses ont été exploitables. La représentativité statistique des données est suffisante.

Synthèse du questionnaire

4.1

La répartition par bâtiment des réponses se présente comme suit :

Bâtiment A1 A2 B C D5 D6

Part des réponses 20% 28% 31% 10% 6% 5%

La répartition par étage des réponses se présente comme suit :

Etage RDC R+1 R+2 R+3 R+4 R+5 R+6 R+7 R+8 R+9 R+10 R+11 R+12 R+13 Part des réponses

2% 11% 11% 9% 8% 9% 6% 9% 6% 8% 6% 5% 5% 2%

La répartition est moyennement homogène. Les réponses pour les RDC et R+13 sont sous représentées.

L’étude statistique montre que :

Environ 35% des logements ont remplacé l’intégralité des ouvrants pour mettre en place du double vitrage.

36% des logements jugent la température de l’ECS chaude voir trop chaude.

13% des logements relatent des problèmes d’humidité dans leur logement dont 60% dans les salles de bains.

9% des logements aimeraient remplacer les ouvrants au profit de double vitrage. 8% des logements aimeraient régler le problème d’eau tiède sur le réseau d’eau froide.

Analyse du confort d’hiver 4.2

A la question « Comment qualifieriez-vous le confort de votre logement en HIVER ?» 77% des répondants se

disent satisfaits (bon, chaud), 17% disent ne pas être suffisamment chauffés, 6% disent être surchauffés.

Note moyenne de confort par zone

(1=froid/2=frais/3=bon/4=chaud/5=trop chaud)

Note globale 3,1

Note si double vitrage partiel ou total

3,3

Note si simple vitrage 2,8

Le site présente une note globale de confort d’hiver de 3,1 : cela traduit un confort optimal en période hivernale

pour de nombreux occupants.

D’une manière générale l’inconfort est moins important lorsque les occupants ont remplacé les ouvrants. En effet

les ouvrants sont plus performants et engendre un effet paroi froide moins importants et ils sont plus étanches à

l’air.


A1 A2 B C D5 D6

Dernier étage

3,33 2,57 2,5 - - -

Etages courants

3,15 3,08 3,06 3,09 2,83 3,6

RDC/R+1 3 2,2 3 2 3 2

L’analyse des réponses montre que :

- Les habitants des étages courant ont un bon confort thermique. En effet ces logements sont chauffés par les logements du dessus et du dessous. On remarque cependant un léger déséquilibre sur le bâtiment D5.

- Les logements aux étages supérieurs sont plus frais. Cela s’explique par la faible isolation du plancher haut mais également par les infiltrations d’air par les ouvrants plus importantes pour les étages élevés (11 et 12 èmes étages). En effet ces logements n’ont pas de vis-à-vis et sont fortement exposés au vent.

- Les logements aux étages inférieurs sont frais voire froid. Cela provient du fait que les planchers bas ne sont que très peu isolés.


Cage d’escalier

A1 A2 B C D5 D6

Note de confort

3,16 3,08 3,05 3 2,85 3,33

L’analyse du confort suivant les cages d’escaliers montre un déséquilibre sur le bâtiment D5 et plus précisément

sur les étages courants comme détecté précédemment.

- Toutes les cages d’escalier sauf la D5 enregistre des chauffes ou surchauffes majoritairement situées entre le 4

ème et 8

ème étage.

- Le déséquilibre entre les colonnes pourra être traité en procédant à un rééquilibrage du réseau au niveau de

chaque pied de colonne.

Les zones principales d’inconfort dans les logements sont les séjours (20%), notamment à cause de l’importante

surface vitrée avec vitrage de faible performance et infiltrations d’air.


Analyse du confort d’été

4.3

A la question « Comment qualifieriez-vous le confort de votre logement en été ?» 53% des répondants se disent

satisfaits (bon, frais), 31% disent avoir chaud, 16% disent avoir trop chaud.

Note moyenne de confort par zone

(1=frais/2=bon/3=chaud/4=trop chaud)

Note globale 2,62

Le site présente une note globale de confort d’été de 2,62 : cela traduit un confort quasi optimal en période

estivale pour de nombreux occupants.

D’une manière générale l’inconfort est moins important lorsque les occupants sont en double vitrage. En effet les

ouvrants en double vitrage ont un facteur solaire plus faible qu’en simple vitrage laisse rentrer moins de chaleur

(Cf schéma modifié ci-dessous).

Double

34

ou 36

ou

58

ou


5 ANALYSE THERMIQUE

Bâti

5.1

5.1.1 Murs extérieurs

La structure porteuse est de type poteaux/refends-dalles. On distingue différentes configurations pour l’enveloppe

verticale des bâtiments :

Les pignons

Les façades avec balcons filants fortement vitrées

Le reste des façades sans balcons filants

Pignon Façade avec balcons filants Reste des façades

Descriptif des façades

Fa

ça

de

s

D’une manière générale les parois sont constituées des éléments suivants :

- Parement pierre 4 cm - Lame d’air faiblement ventilée de 2 cm - Béton de 16 cm - Lame d’air non ventilée 4 cm - Revêtement intérieur (plâtre) 2 cm

Les façades sont dans un bon état génral au vu du ravelement simpl effectué en 2011/2012.

Analyse :

Malgré l’importante surface vitrée des façades, les murs extérieurs engendrent une déperdition importante : 24%

pour les murs et 14% pour les ponts thermiques sur ces parois. Cette proportion s’explique par le taux de

rénovation des menuiseries soit 35% d’après le questionnaire. L’enjeu n’est donc pas négligeable.

Etant donné la composition des façades il n’est pas prévu de les isoler. En effet, le parement pierre sur ces parois

ne permet pas de réaliser une harmonie visuelle sans induire un prix démesuré.

Néanmoins le pignon Nord-Est est isolable avec un coût réduit car en finition enduit et muni de peu de fenêtres.

Nous vous conseillons d’isoler ce pignon lors du prochain ravalement, il sera nécessaire de trouver un accord

avec la copropriété voisine afin de mettre en place cette intervention.


Intervention Isolation du pignon Nord-Est

Commentaire

Parois concernées : Pignons Nord-Est Mise en œuvre : - Nettoyage et préparation des surfaces - Mise en place d’un isolant en polystyrène expansé - Finition : Enduit La simulation a été réalisée avec un isolant en polystyrène expansé d’une épaisseur de 180 mm (R = 5,6 m².K/W) pour l’ensemble du pignon

Remarque : - Cette intervention est réalisable sous réserve d’un avis positif de la part des ABF.

Coût 37 000€HT


5.1.2 Ouvrants

A l’origine, les ouvrants sont à frappe de type simple vitrage sur menuiserie bois. Certains propriétaires ont

changé leurs ouvrants au profit de double vitrage sur menuiserie PVC avec capotage bois pour respecter

l’harmonie visuelle de la copropriété. L’hypothèse est prise que 65% des ouvrants sont d’origine et 35% ont été

remplacés (suite à la comptabilité des menuiseries remplacées par Lorénove et les autres intervenants).

Descriptif des ouvrants

Ou

vra

nts

Menuiseries d’origine (65%) Menuiserie rénovées (35%)

Les menuiseries d’origine sont très déperditive et ces ouvrants sont moyennement étanches. Outre les déperditions qu’elles engendrent, elles sont également à l’origine d’un effet paroi froide qui génère un inconfort thermique des occupants. Les menuiseries rénovées ont été remplacées par des menuiseries PVC avec double vitrage comprenant un intercalaire warm edge permettant une meilleure liaison thermique entre la fenêtre et le cadre. Les ouvrants comportent des volets roulants, dont le coffre est situé à l’intérieur des logements. Les coffres ne sont pas isolés d’origine.

Analyse :

Les ouvrants représentent près de 27% des déperditions thermiques. Cela s’explique par l’importance de la

rénovation des menuiseries sur l’ensemble de la copropriété. Les ouvrants d’origine induisent un effet de paroi

froide, créant de l’inconfort thermique pour les occupants. Etant donné la faible performance thermique des

ouvrants d’origine, le remplacement des simples vitrages par des doubles vitrages performants est nécessaire du

point de vue thermique.

Ces menuiseries sont peu étanches à l’air. Cela provient du fait que les menuiseries sont anciennes et vétustes.

En effet les joints d’étanchéité sont en mauvais état voire inexistants dans certains cas.

Il est proposé de remplacer les ouvrants d’origine il sera nécessaire de mettre en place des ouvrants étanches

à l’air.

Remarque : les ouvrants qui ont déjà été remplacés au fil de l’eau par du double vitrage ne font pas l’objet de

travaux de remplacement.


Interventions Remplacement des ouvrants en simple vitrage

Commentaire

Ouvrants concernés : Tous les ouvrants d’origine (simple vitrage), soit environ 65% de la surface totale d’ouvrants Mise en œuvre : Fenêtre - dépose totale des ouvrants d’origine - pose d’ouvrants à frappe : menuiserie PVC muni de double vitrage La simulation a été réalisée avec des ouvrants type double vitrage sur menuiseries PVC 4/16/4 peu émissifs avec un Uw = 1,2 W/m².K et Sw > 0,3 avec warm edge. Changement menuiseries :

Coût

1 153 600€HT

/m² soit 350 €HT

/m² Ce coût par m² de fenêtre est estimé si les ouvrants sont remplacés de manière globale et ne prend pas en considération les variations de prix unitaire entre les grandes ou petites fenêtres.

Soit 3 500 €HT

pour un T2 7 000 €

HT pour un T4

Ce coût par logement est estimé à partir d’une surface moyenne de fenêtre, en considérant le remplacement de l’intégralité des logements.


5.1.3 Murs intérieurs

Les murs sur circulations ne sont pas isolés : Les circulations étant aveugles, l’isolation des murs sur les

circulations générerait un gain très faible et n’est ainsi pas envisagée.

Les portes palières donnant sur les circulations sont d’origine. Elles sont en bois. Elles sont en bon état mais peu

performante d’un point de vue thermique. Leur remplacement peut être envisagé à titre individuel.

Remarque : les portes des halls sont étanches à l’air. Il n’est donc pas nécessaire de les changer. Il est noté que

la porte du hall Est est moins étanche que les autres.


5.1.4 Planchers hauts

Descriptif des planchers hauts

To

itu

res

te

rra

ss

e

Les toitures sont des toitures terrasses. Le document transmis par le gardien Monsieur Le duc recense l’ensemble des rénovations effectuées. Globalement l’intégralité des toitures terrasses est déjà isolées avec minimum 4 cm de polyuréthane et 9 cm pour celles qui ont bénéficiées de la conservation de leur complexe initial avec l’ajout d’une isolation supllémentaire. La terrasse du bâtiment D5 est sécurisée avec des gardes corps métalliques contraitement à celle de D6. Les terrasses de l’ensemble Vasco 2 ne sont pas sécurisées avec une hauteur de garde corps maçonnés de 90 cm. Le garde corps doit être à une hauteur minimum de plus de 100 cm. Il est alors proposé de mettre aux normes les terrasses Vasco 2.

Rénovation toiture terrasse D5 et D6 Rénovation toiture terrasse A2 et B

Analyse :

Les toitures-terrasses sont en bon état. L’isolation en place est d’origine pour le bâtiment A1 donc peu

performante, les autres sont rénovées depuis 15 à 20 ans et recensent des épaisseurs de polyuréthane de 4 à 6

cm en moyenne. Les terrasses rénovées ont des performances moyennes et n’atteignent pas les standards de

performances actuelles. L’isolation de ces terrasses est confirmé par la thermographie aérienne qui met en

évidence les déperditions importantes par la toiture.

Les zones rouges observés par la thermographie aérienne représentent les édicules d’ascenceurs comprenant la

machinerie.

Les toitures-terrasses seront à rénover si un problème d’étanchéité vient se manifester sinon il n’y a peu

de’intérêt à effectuer une réfection-isolation de l’une d’entres elles. Néanmoins si cela devait se produire il

faudrait profiter de cette opportunité pour renforcer l’isolation thermique avec environ 12 cm de polyuréthane.

Thermographie aérienne


5.1.5 Planchers bas

Descriptif des planchers bas

Su

r p

as

sag

e o

uv

ert

Les planchers bas donnant sur le passage ouvert distribue l’ensemble du groupe Vasco 2 au rez-de-chaussée . Ils sont constitués d’une dalle béton et sont légèrement isolés par un flocage d’environ 3 cm (constituion du flocage a vérifier avec un DTA pour présence amiante), ce qui réduit les déperditions par ces surfaces mais ne permet pas de gérer l’inconfort. La performance, la mise en œuvre et l’état du matériau isolant ne traite pas le confort d’hiver et ne contribue que très peu à l’abaissement de la sensation de plancher froid des logements au 1

ère étage.

Su

r p

ark

ing

Les planchers bas donnant sur parking situés sous Vasco 1 et 2 ne sont pas isolés . Ils sont constitués d’une dalle béton et d’un panneau de fibralith d’environ 4 cm et servant de matériau de fond de coffrage lors de la construction.Les déperditions par ce plancher ne sont donc pas limitées. Le rez-de chaussée de la copropriété est occupé en majorité pour les commerces sur Vasco 2 qui sont en grande partie chauffés de manière individuelle via des radiateurs électriques. Il n’est donc pas opportun d’engager des travaux pour isoler cette paroi.

Su

r h

all

Les planchers bas donnant sur hall ne sont pas isolés . Ils sont constitués d’une dalle béton et d’un enduit intérieur. Les déperditions par ce plancher sont limitées par la bonne étanchéité des portes donnant sur hall et légèrement chauffé, les déperditions en sont ainsi fortement réduites

Su

r c

om

me

rce

s

Les planchers bas donnant sur commerces ne sont pas isolés . Les déperditions par ce plancher sont limitées par le chauffage des commerces, les déperditions en sont ainsi fortement réduites.


Analyse :

Le plancher bas sur passage ouvert contribue à l’inconfort des occupants du 1er

étage et aux déperditions de la

copropriété. Il peut être envisagé d’isoler ces surfaces entre le passage ouvert et les logements du R+1. Cela

permettra d’améliorer le confort des occupants en limitant l’effet paroi froide et qui engendre un inconfort

thermique mentionné par les occupants du R+1 (cf questionnaire).

L’isolation du plancher bas sur sous-sol concerne moins le confort de Vasco 2 car ce dernier donne

essentiellement sur des commerces. Par contre Vasco 1 est pourvu d’habitation au rez-de-chaussée donnant

directement sur le parking collectif, il est proposé d’isoler l’ensemble de cette paroi pour des questions de

mutualisation de travaux.

Intervention Isolation des planchers bas sur passage ouvert

Commentaire

Surface concernées : Planchers bas sur passage ouvert Mise en œuvre : - dépose du faux plafond - dépose du flocage présent en sous-face - mise en place d’une isolation par chevillage de plaques de laine de roche - pose d’un nouveau faux plafond. - Abaissement de la température de 1°C sur le régulateur Vasco 2 La simulation a été réalisée avec un isolant de type laine de roche de 12 cm d’épaisseur et de résistance thermique R = 3,4 m².K/W.

Coût 44 875 €HT

Intervention Isolation des planchers bas sur parking donnant sur volume chauffé

Commentaire

Surface concernées : Planchers bas sur parking Mise en œuvre : - dépose du matériau fibralith en place - mise en place d’une isolation par chevillage de plaques de laine de roche La simulation a été réalisée avec un isolant de type laine de roche de 12 cm d’épaisseur et de résistance thermique R = 3,4 m².K/W.

Coût 47 467 €HT


5.1.6 Bilan des déperditions thermiques

Analyse du coefficient moyen de déperdition à travers les parois

Le calcul du Ubât permet de caractériser l’enveloppe générale du bâtiment. Il représente le coefficient moyen de déperdition par transmission à travers la surface de parois déperditives.

La valeur du Ubât est de 2,3 W/m²K.

Ces coefficients de déperdition surfacique sont élevés. A titre indicatif, on distingue 4 seuils de performance pour le coefficient Ubât :

• Enveloppe performante : Ubât < 0,5 (bâtiment très isolé), • Enveloppe modérément déperditive : 0,5 < Ubât <1,0 (isolation standard RT2005), • Enveloppe déperditive : 1,0 < Ubât < 2,0 (bâtiment peu isolé), • Enveloppe très déperditive : Ubât > 2,0 (bâtiment non isolé).

Analyse des déperditions thermiques

A partir des relevés effectués sur le bâti et sur les installations techniques, une étude des déperditions a été réalisée, aboutissant aux résultats suivants :

Commentaires :

La part la plus importante des déperditions est engendrée par le renouvellement d’air. La mise en place de

bouches hygroréglables s’adaptant à l’occupation et l’usage des logements permettra de réduire les

déperditions liées à ce poste.

Le 2ème

poste le plus déperditif est les ouvrants : le remplacement des ouvrants en simple vitrage permettra

de réduire ces déperditions.

Les murs extérieurs représentent 24% des déperditions mais ne peut bénéficier d’une isolation par l’extérieur

au vu de son caractère architecturale sauf pour le pignon Nord-Est.


Systèmes de ventilation

5.2

5.2.1 Ventilation Vasco 1

Pour Vasco 1 le renouvellement d’air des logements est réalisé de manière naturelle sur conduits :

- Extraction par ventilation haute (VH) sur conduit maçonné (shunt) dans les salles de bain et sanitaires.

- Extraction par ventilation haute (VH) directement sur façade pour la cuisine. - Entrée d’air se fait par grilles de ventilation basse (VB) sur conduit dans les salles de bain et

sanitaire. - Entrée d’air se fait par grilles de ventilation basse (VB) sur façade dans les cuisines.

Les infiltrations d’air sur les anciennes fenêtres permettent également une entrée d’air dans le logement.

Conduits d’extraction maçonnés en toiture

Extraction d’air sur conduit Entrée d’air sur conduit

Les occupants ne relatent aucun manque de ventilation et aucune pathologie due à un manque de ventilation n’a

été observée.

Cependant, le fait que les salles humides disposent d’une entrée haute et basse ne permet pas un balayage

optimal des logements, notamment dans les pièces sèches. L’entrée haute permet l’extraction dans un conduit

qui débouche en toiture et l’entrée basse permet l’entrée d’air par un conduit qui donne en sous-sol pour les

salles de bain et les sanitaires. La ventilation de cuisine se fait directement sur façade et se retrouve condamnée

(dans peu de cas) en partie basse à cause des courants d’air froid qu’elle génère.

Enfin, ce système de ventilation naturelle ne permet pas de contrôler les débits de ventilation. Ils peuvent ainsi

être excédentaires en raison des conditions climatiques ou alors que le logement est inoccupé. Ils peuvent, à

l’inverse et pour les mêmes raisons, être insuffisants.

Il est proposé d’améliorer le système de ventilation par la réduction de déperditions thermiques par la

ventilation en évitant toute surventilation. Pour cela il est préconisé de remplacer les grilles d’extraction

existantes en salle de bain, sanitaire grilles de ventilation dites hygroréglables. Pour la cuisine il est préconisé

d’utiliser le conduit initialement prévu pour l’évacuation des produits de combustion afin de mettre en œuvre des

grilles de ventilation dites hygroréglables. En effet, ce matériel permettra d’adapter le débit de ventilation à

l’occupation des logements selon l’hygrométrie. Ces bouches d’extraction seront « basse pression » en raison du

caractère naturel de la ventilation. Les bouches conçues pour les systèmes VMC sont à proscrire. Ces bouches

étant sensibles à l’humidité des pièces humides, elles ne fonctionnent correctement que si elles sont propres.

Ainsi, il sera nécessaire de sensibiliser les occupants à leur bon nettoyage régulier.

Pour un meilleur balayage des logements, le conduit d’entrée d’air raccordé aux VB dans les logements sera

condamné et l’arrivée d’air se fera alors pour les entrées d’air dans les coffres de volets roulants des pièces de

vie. Les grilles de ventilation haute et basse en cuisine situées sur la façade seront condamnées également.

Il n’est pas proposé de passer en ventilation mécanique. En effet il serait alors nécessaire de détruire les actuels

conduits shunt et mettre en place des gaines de ventilation afin de mettre en place une ventilation mécanique

contrôlée (VMC).

Enfin, il est à noter que les travaux de remplacement d’ouvrants réalisés par les copropriétaires doivent être

exécutés avec la mise en place d’entrées d’air intégrées aux coffres de volets roulants. Les entreprises réalisant

l’intervention ne posent les entrées d’air généralement qu’à la demande.


Interventions Amélioration de la ventilation naturelle des logements Vasco 1

Commentaire

Mise en œuvre : - Dépose des grilles d’extraction actuelles, - Ramonage des conduits et réalisation d’un test de vacuité, - Condamnation du conduit d’entrée d’air par les VB et condamnation des VB dans les pièces humides - Mise en place de bouches hygroréglables basse pression sur les conduits, - Mise en place de grilles d’entrée d’air auto-réglables sur les coffres de volets roulants des pièces sèches Remarque : Dans le cadre du changement des ouvrants, il sera nécessaire de stipuler à l’entreprise de mettre en place des grilles d’entrée d’air au niveau des coffres de volets roulants des pièces sèches (chambres et salons). Pour les ouvrants ayant déjà été remplacés la mise en place d’entrées d’air sera nécessaire.

Coût 50 400 €HT


5.2.1 Ventilation Vasco 2

Pour Vasco 2 le renouvellement d’air des logements est réalisé de manière mécanique avec un système de VMC

autoréglable.

- 7 caissons sur toiture - Extraction en partie haute dans les salles de bain, cuisines et sanitaires. - Entrée d’air se fait par les entrées situées sur les coffres de volets roulants ou sur les parties hautes

des menuiseries rénovées.

Caisson d’extraction en toiture Extraction d’air Entrée d’air

Les occupants relatent des pathologies d’humidité (13%) essentiellement dans la salle de bain (60%) bien

souvent réellement due à des dégâts des eaux. Néanmoins lors de notre visite nous avons constatés des sous-

débits voir des débits inexistants dans l’intégralité des 9 appartements visités ce jour-là. Ce constat est

alarmant créé d’ores et déjà des pathologies d’humidité dans les logements. Il est indispensable de procéder à un

changement de système afin de mettre en place des extractions d’air non réglable pour éviter les cas d’ouverture

maximale ou de fermeture totale comme ci-dessous. Ces modifications individuelles ont pour incidence de

déséquilibrer le réseau aéraulique et de créer des sous ou surventilation.

Ouverture maximale Ouverture minimale

Dans votre copropriété il y a des disparités de chauffage dues :

- Au changement des menuiseries ou à la conservation des menuiseries d’origine - Typologie du logement : Traversant ou non traversant - A l’orientation du logement - Aux débits de ventilation imposés par vos bouches d’extraction

Il est proposé d’améliorer le système de ventilation par la réduction de déperditions thermiques par la

ventilation en évitant toute surventilation. Pour cela il est préconisé de remplacer les grilles d’extraction

existantes en salle de bain, sanitaire et cuisine par des grilles de ventilation dites hygroréglables. En effet, ce

matériel permettra d’adapter le débit de ventilation à l’occupation des logements selon l’hygrométrie. Ces

bouches étant sensibles à l’humidité des pièces humides, elles ne fonctionnent correctement que si elles sont

propres. Ainsi, il sera nécessaire de sensibiliser les occupants à leur bon nettoyage régulier.

L’arrivée d’air continuera à se faire par les entrées d’air dans les coffres de volet roulant des pièces de vie.

Enfin, il est à noter que les travaux de remplacement d’ouvrants réalisés par les copropriétaires doivent être

exécutés avec la mise en place d’entrées d’air intégrées aux menuiseries si les entrées d’air sur les coffre de

volet roulants ont été condamnés. Les entreprises réalisant l’intervention ne posent les entrées d’air

généralement qu’à la demande. Les caissons de ventilation étant d’origine 1970, il est préconisé de les

remplacer par des caissons basse consommation afin de réduire les dépense d’électricité.


Interventions Amélioration de la ventilation mécanique de logements + mise en place caissons basse consommation

Commentaire

Mise en œuvre : - Dépose des caissons actuels - Mise en place des nouveaux caissons basse consommation - Dépose des grilles d’extraction actuelles, - Ramonage des conduits - Mise en place de bouches hygroréglables sur les gaines de ventilation existantes - Mise en place de grilles d’entrée d’air auto-réglables sur les ouvrants des pièces sèches n’en disposant pas ou sur coffre de volets roulants. Remarque : Dans le cadre du changement des ouvrants, il sera nécessaire de stipuler à l’entreprise de mettre en place des grilles d’entrée d’air au niveau des ouvrants des pièces sèches (chambres et salons). Pour les ouvrants ayant déjà été remplacés la mise en place d’entrées d’air sera nécessaire.

Coût 131 430 €HT


Installations de chauffage

5.3

La production de chaleur est assurée par deux sous-stations CPCU. Elles permettent la fourniture de chauffage

et d’ECS pour l’ensemble des logements. Le site a toujours été en fourniture d’énergie par le CPCU (1970).

La 1ère

sous-station dessert le groupe Vasco 1 avec les bâtiments D5et D6

La 2ème

sous-station dessert le groupe Vasco 2 avec les bâtiments A1, A2, B, C et un commerce

5.3.1 Système de chauffage VASCO 1

Le schéma de la chaufferie est disponible en annexe.

Respect de la réglementation :

La chaufferie présente les non conformités suivantes :

- la conformité de la porte d’accès à la sous-station ;

- la coupure électrique extérieure vétuste et non réglementaire ; - la coupure extérieure C.P.C.U ; - l’absence d’une grille de protection sur le puisard ;

- l’absence de manomètre différentiel sur l’ensemble des pompes équipant la sous-station ; - l’absence de mise en conformité du réseau sanitaire, par contre l’ensemble de la distribution de l’eau chaude

serait en acier galvanisé ; - la mise en place d’un ballon tampon de 500 litres impose normalement son entretien annuel dans le

cadre de la réglementation ; - la mise en place récente en amont de la soupape de sécurité d’un boisseau sphérique, disposition non

réglementaire - l’installation électrique est vétuste ;

- l’absence d’un clarificateur magnétique sur l’installation de chauffage ; - la mise en place d’un maintien de pression qui posera à terme les mêmes problèmes ; - l’absence d’un disconnecteur de type BA sur le pot d’introduction ;

Analyse :

L’échangeur est dans un état moyen et arrive à la fin de son espérance de vie de 25 ans maximum. Il n’est pas

correctement dimensionné par rapport aux besoins de chauffage et ECS. En effet les déperditions à combattre

demandent une puissance de 212 kW tenant compte d’une surpuissance de 25% soit 265 kW. La production

d’ECS une puissance de 168 kW. La puissance qui prévaut dans ce cas est la puissance chauffage soit 265 kW

or la puissance installée est de 566 kW.

Le syndic a transmis la nouvelle puissance facturée pour cette sous station, elle est de 275 kW ce qui correspond

au résultat obtenu ci-dessus.

Pro

du

cti

on

Echangeur vertical vapeur/eau

- Combustible : CPCU - Modèle : BAELZ type 106-42-45-FN - Puissance nominale : 566 kW

- Nombre : 1 - Année de fabrication : 1993


5.3.2 Système de chauffage VASCO 2

Le schéma de la chaufferie est disponible en annexe.

Respect de la réglementation :

La chaufferie présente des non conformités détaillées dans l’audit de chaufferie effectué en février 2016.

- Analyse :

L’échangeur n°1 est dans un état moyen et l’échangeur n°2 est en bon état au vu de son récent changement en

2010. Il n’est pas correctement dimensionné par rapport aux besoins de chauffage et ECS. En effet les

déperditions à combattre demandent une puissance de 1 138 kW tenant compte d’une surpuissance de 25% soit

1 422 kW. La production d’ECS une puissance de 1 289 kW, soit 2 711 kW au total. La puissance qui prévaut

dans ce cas est la puissance chauffage soit 1 422 kW or la puissance totale est de 2 031 kW.

Le syndic a transmis la puissance facturée pour cette sous station, elle est de 960 kW ce qui est en dessous de

ce que nous avons calculés. Tant que la copropriété est correctement chauffées et alimenter en eau chaude

sanitaire cela joue alors en faveur du site.

Suite à la négociation des puissances facturées par le CPCU le gain financier est quantifiable de la manière

suivante :

Désignation Puissance

facturée avant abattement

Puissance facturée avec abattement et

avant révision

Puissance facturée après révision

Economie annuelle en €HT sur tarif

2016

Puissance Vasco 1 419 kW 413 kW 275 kW 4 200 €

Puissance Vasco 2 2 674 kW 1 992 kW 960 kW 33 000 €

Total 3 093 kW 2 405 kW 1 235 kW 36 000 €

Trois axes d’améliorations ont été identifiés :

- Mise en place de robinets thermostatiques afin d’assurer un confort maximum aux occupants, tout en

réduisant la consommation d’énergie. Les modèles choisis seront de type corps réglables ou KV réglables permettant un équilibrage thermique.

- Equilibrer le réseau de chauffage afin de répartir au mieux le fluide caloporteur et d’assurer le confort des

résidents ainsi que l’optimisation de la consommation énergétique.

- Installation d’un échangeur vapeur/eau pour la production d’eau chaude sanitaire en remplacement des

échangeurs à plaques actuelles.

Pro

du

cti

on

Echangeur vertical vapeur/eau

- Combustible : CPCU

- Modèle : BAELZ type 106-61-45-FN - Puissance nominale : 1 000 à 1 031 kW - Nombre : 2

- Année de fabrication n°1 : 2005 - Année de fabrication n°2 : 2010


Dis

trib

uti

on

de

ch

au

ffa

ge

Vasco 1 :

- Les réseaux ont des problèmes ponctuels de calorifuge :

- La chaufferie alimente 1 départ régulé de chauffage pour alimenter le bâtiment D5 et D6.

- Pompe à vitesse constante

- Les circulateurs sont anciens et fortement consommateurs.

Vasco 2 :


- La chaufferie alimente 2 départs régulés de chauffage qui se sépare en 2 pour alimenter la partie logement et la partie ECS

- 2 pompes à vitesse constante pour le chauffage

- 2 pompes à vitesse constante pour l’ECS

Les circulateurs sont anciens et fortement consommateurs.

Elles fonctionnent par paire avec une opérationnelle et une de secours.

Commerce :


- La chaufferie alimente 1 départ régulé de chauffage

- Pompe à vitesse variable

Les circulateurs sont neufs et faiblement consommateurs.

Colonnes montantes :

- Les réseaux des colonnes montantes passent dans les logements au niveau des refends

Analyse :

Les pompes sont peu performantes sauf pour celles qui desservent le réseau chauffage commerces, leur

remplacement par des pompes plus performantes est à envisager. Leur remplacement est couplé à la mise en

place de systèmes de régulation terminale afin de maximiser les économies d’énergie électrique associées au

fonctionnement des pompes.

La présence de vannes d’équilibrage en pied de colonne permet d’ajuster les débits afin d’optimiser l’équilibrage

du chauffage entre les groupes de logements. L’enquête menée auprès des occupants a permis de mettre en

évidence un déséquilibre thermique pour certaines colonnes de chauffage, notamment celles au niveau du

bâtiment D5 qui sont défavorisées. D’autre part les logements des étages inférieurs sont également défavorisés.

Il convient alors :

- d’isoler les surfaces déperditives au premier étage (passage ouvert). - de procéder à un rééquilibrage du réseau en augmentant le débit de chauffage dans les colonnes du

bâtiment D5


Em

iss

ion

- L’émission de chaleur est assurée par des radiateurs à eau chaude en acier type Lamella

- Localisation : partout sauf WC

- Les radiateurs sont munis de robinets manuels.

Analyse :

Les émetteurs ne permettent pas d’être régulés en fonction des apports gratuits (internes, ensoleillement

important étant donné l’importante surface vitrée). Il est donc proposé dans un premier temps de mettre en place

une régulation terminale avec des robinets thermostatiques.

Interventions Mise en place d’une régulation terminale

Commentaire

Mise en œuvre :

- dépose des robinets manuels et pompes de circulation (sauf pompe sur socle).

- mise en place de robinets thermostatiques

Coût 70 200 €HT

Interventions Mise en place de pompes performantes

Commentaire

Mise en œuvre :

- Dépose des pompes de circulation (sauf pompe sur socle).

- Mise en place de pompes de circulation performantes à moteur synchrone et débit variable ou pour les pompes sur socle la mise en place d’un boitier de variation de vitesse débarquée.

Remarque : Le prix de remplacement des pompes ou de mise en place d’un système de variation de vitesse est au même prix après consultation via devis chez Salmson.

Coût 7 400 €HT


5.3.3 Régulation

Caractéristiques des installations de régulation VASCO 2

- Régulateur RVL 480 pour logement

- Régulateur RVL 480 pour commerces

- Régulation selon la température extérieure pour le départ de chauffage qui se sépare ensuite pour la partie logement et la partie commerces

Caractéristiques des installations de régulation VASCO 1

- Régulateur RVL 480

- Régulation selon la température extérieure pour le départ de chauffage

Paramétrage

Va

sc

o 2

log

em

en

ts

Va

sc

o 2

co

mm

erc

es

Va

sc

o 1

log

em

en

ts


Analyse :

Le régulateur permet une régulation quotidienne. Les paramètres de régulation ont pu être relevés.

Loi d’eau : la loi d’eau permet de définir la température de départ en fonction de la température extérieure sur le

départ chauffage. La loi d’eau est correcte pour cette résidence et engendre des températures suffisantes dans

les logements. D’autre part, si des travaux d’amélioration sont prévus pour le plancher sur passage ouvert, Il est

proposé de baisser légèrement la loi d’eau. Cela aura pour effet de réduire la température dans les logements

et la température des radiateurs et ainsi réduire les consommations énergétiques. Cette opération est

nécessairement à coupler à :

- d’isoler les surfaces déperditives au premier étage (passage ouvert). - de procéder à un rééquilibrage du réseau en augmentant le débit de chauffage dans les colonnes du

bâtiment D5

Interventions Amélioration de la régulation

Commentaire

Mise en œuvre :

- Paramètres de régulation : Abaissement de la loi d’eau avec campagne de température dans les logements afin de trouver le réglage optimal. Un abaissement de 1°C est prévu sur le régulateur de Vasco 2 suite à l’isolation du plancher bas sur passage ouvert.

- Campagne d’équilibrage du réseau de chauffage par colonne en veillant à ne pas défavoriser le bâtiment D5.

Remarque : cette intervention est à coupler nécessaire avec l’isolation du plancher bas sur passage ouvert.

Coût 15 000 €HT


Production d’ECS

5.4

5.4.1 Eau chaude sanitaire VASCO 1

Pro

du

cti

on

- Production collective semi-instantanée par échangeur à plaque

- Echangeur non calorifugée.

- Le bouclage ECS passe dans les parties communes puis dans les logements et n’est pas calorifugé.

Analyse :

La production d’ECS sur Vasco 1 possède un ballon de 500L permettant d’amoindrir les variations de pression et

de température. L’échangeur à plaques permettant de transmettre la chaleur du primaire au réseau ECS

secondaire n’est pas calorifugé. L’audit de chaufferie met en garde quant au degré de vétusté des

échangeurs à plaques avec un pourcentage de vétusté de 325%.

5.4.1 Eau chaude sanitaire VASCO 2

Pro

du

cti

on

- Production collective instantanée par échangeur à plaque

- Echangeur basse pression non calorifugée.

- Echangeur haute pression non calorifugée.

- Le bouclage ECS passe dans les parties communes puis dans les logements et n’est pas calorifugé.

- Récupérateur sur condensats préchauffeur ECS hors service, commutateur off

Analyse :

La production d’ECS sur Vasco 2 ne possède pas de ballon de stockage et donc aucune inertie. Le générateur

doit en conséquence alterner entre les phases Marche/Arrêt pour produire la quantité de chaleur nécessaire

(électrovanne CPCU). Cela explique la variabilité de la température de l’ECS ressentie par les occupants (d’après

le questionnaire). L’audit de chaufferie met en garde quant au degré de vétusté des échangeurs à plaques

avec un pourcentage de vétusté de 325% pour le circuit basse pression et 150% pour le circuit haute

pression. Il est donc préconisé, dans le cadre de la rénovation de la chaufferie d’opter pour une production

d’ECS semi-instantanée avec la mise en place d’un ballon de stockage directement avec l’échangeur.

Le problème de l’eau froide arrivant tiède dans les appartements provient en grande partie de la mauvaise

qualité des mitigeurs installés par les copropriétaires. Plus en marge, la proximité des réseaux eau froide et

eau chaude contribue au réchauffage du réseau d’eau froide. Il est donc préconisé aux copropriétaires de choisir

des mitigeurs de qualité et de réaliser une isolation du réseau d’eau chaude dans les parties communes à

l’échelle de la copropriété.


Interventions Changement d’échangeur production eau chaude sanitaire (CF annexe schéma)

Commentaire

Mise en œuvre :

- Dépose des échangeurs à plaques

- Mise en place d’un échangeur vapeur pour production ECS uniquement

- Modification du réseau hydraulique

- Modification du réseau vapeur

- Mise en place d’une ligne vapeur jusqu’à la bâche actuelle.

Coût 42 000 €HT

Interventions Isolation des réseaux eau chaude sanitaire dans les parties communes

Commentaire

Mise en œuvre :

- Accessibilité des réseaux via trappe des parties communes

- Isolation des réseaux ECS départ ECS + bouclage

Coût 120 000 €HT


6 TABLEAU RECAPITULATIF DES INTERVENTIONS

Ec

on

om

ie a

nn

ue

lle d

e

fon

cti

on

ne

me

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Ec

on

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ar

log

em

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s

Co

ût

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x

Co

ût

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lo

gem

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Mo

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Tra

va

ux

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div

idu

els

(€T

TC)

(€T

TC/lg

t)

(%E

F)

(€H

T)

(€H

T/m

² SH

AB)

(€T

TC)

(an

s)

Bâti

Isolation des murs par l’extérieur du pignon Nord-Est

2 000 3 1 63 000 3 1 596 20

Remplacement des ouvrants 41 000 58 14 1 200 000 57 14 760 20

Isolation plancher bas sur sous-sol 3 600 5 1 48 000 2 8 734 9

Isolation plancher bas sur passage ouvert

20 000 28 7 45 000 2 6 658 2

Systèmes

Mise en place de VMC hygroréglable type A et changement caisson basse consommation

21 000 30 7 130 000 6 15 741 5

Mise en place de Ventilation Naturelle Assistée (basse pression)

1 500 2 1 50 000 2 1 218 21

Mise en place de système production/stockage ECS

19 000 27 6 42 000 2 - 2

Pose de robinets thermostatiques 10 000 14 3 70 000 3 3 564 6

Isolation réseau ECS en parties communes

16 000 23 5 120 000 6 - 7

Remplacement des pompes de circulation par du matériel performant

890 1 0,20 7 400 0,4 17 7

La dernière colonne présente les travaux individuels réalisables notamment lors de l’acquisition d’un logement

afin d’améliorer les performances énergétiques du logement sur des postes privatifs. Il s’agit de remplacer les

ouvrants, de mettre en place des dispositifs de régulation terminale (robinets thermostatique). Nous

recommandons également de favoriser l’utilisation de lampes et d’appareils électroménagers basse

consommation.

3 Hypothèse de tarif de rachat : 0,3 c€/kWhCUMAC


7 PROPOSITION DE PLAN DE TRAVAUX D’ECONOMIES D’ENERGIES

Les propositions de travaux sont organisées par ordre de priorités énergétiques et de manière à pouvoir optimiser

le contrat d’exploitation.

Synthèse des scénarios

7.1Scénarios

Consommation Conventionnelle EP (kWhEP/m².an)

Performance énergétique DPE rapprochée du comportement réel

Classe énergie

(kWhEP/m².an)

Classe climat

(kgeqCO2/m².an)

Etat initial

159

Charges énergies : 1 319€TTC

/lgt

196 39

Act

ion

s p

rio

rita

ire

s

131

142 29

Coût des travaux avec

remplacement des ouvrants :

1 702 010 €TFC

81 €TFC

/ m²

Coût des travaux sans


182 810 €TFC

9 €TFC

/ m²

- Bâti - Remplacement des ouvrants

- Isolation plancher bas sur passage ouvert

- Chauffage - Optimisation de la production d’ECS

- Mise en place de pompes de circulation performantes

- Ventilation - Mise en place ventilation naturelle basse pression bâtiment D5 et D6

Act

ion

s sy

stè

me

s

97

120 24



2 107 130 €TFC

101 €TFC

/ m²



587 930 €TFC

28 €TFC

/ m²

Scénario 1 +

- Chauffage - Mise en place robinets thermostatiques

- Isolation réseau ECS en parties communes

- Ventilation -Mise en place VMC hygro A + changement caisson basse consommation

36 à 55 E

21 à 35 D

21 à 35 D


Act

ion

s lo

ng

term

e

95

115 23



2 238 288 €TFC

107 €TFC

/ m²



719 088 €TFC

34 €TFC

/ m²

Scénario 2 +

- Bâti - Isolation pignon Nord –Est

- Isolation plancher bas sur sous-sol

21 à 35 D


Scénario 1 : Actions prioritaires

7.2

Le 1er

scénario regroupe les travaux suivants :

- le bâti : Remplacement des ouvrants et isolation plancher bas sur passage ouvert avec l’abaissement de la

température de consigne de 1°C

- le chauffage : Optimisation du système ECS et isolation du réseau ECS en parties communes

- la ventilation : Mise en place de ventilation naturelle basse pression pour les bâtiments D5 et D6.

- les consommations électriques : pompes de circulation plus performantes

7.2.1 Investissements

Actions Coût (€)

(hors aides) Coût / m²SHAB (€ hors aides)

Montants récupérables

4

(€)

Remplacement des ouvrants 1 200 000 €HT

57,4 €HT/m² 14 760 €

Isolation plancher bas sur passage ouvert 45 000 €HT

2 €HT/m² 6 658 €

Mise en place de ventilation naturelle hygroréglable

(basse pression) 50 000 €

HT 2 €HT/m² 1 218 €

Optimisation du système d’ECS 42 000 €HT

2 €HT/m² -

Remplacement des pompes de circulation par du

matériel performant 7 400 €

HT 0,4 €HT/m² 17 €

Honoraires et aléas (20%) 268 880 €HT

13 €HT/m² -

TVA (5,5%) 88 730 € 4 €/m² -

TOTAL

1 702 010 €TFC

81* €TFC

/m² 22 654 €

182 810 €TFC

9** €TFC

/m² 7 894 €

*Cas de logements remplaçant l’intégralité des ouvrants d’origine

** Cas de logements ayant déjà remplacé leurs ouvrants et n’ayant pas besoin de les remplacer à nouveau

7.2.2 Economie

Economie d’énergie 26 %

Frais supplémentaire sur la maintenance 750 €TTC

Economie de fonctionnement la première année (y compris abonnement)

78 169 €TTC

Economie moyenne de charge par logement 110 €TTC

/lgt

Temps de retour sur investissement actualisé 16 ans

4 Par crédit d’impôt et CEE


7.2.3 Performance énergétique atteinte

Indicateurs réglementaires issus du modèle ThCEx (consommations conventionnelles)

Bâtiment SHON (m²) CEP

(kWhEP/m²SHON.an)

Ubat

(m².K/W)

Vasco De Gama 25 082 131 1,78

Indicateur DPE projeté (modèle WinPTZ, rapproché du comportement réel)


Scénario 2 : Actions systèmes

7.3

Le 2nd

scénario regroupe les travaux suivants + le scénario 1 :

- le chauffage et ECS : Mise en place de robinets thermostatiques et isolation réseau ECS

- la ventilation : Mise en place d’une VMC hygroréglable de type A

- les consommations électriques : Changement des caissons de ventilation pour basse consommation


Actions Coût (€)



5

(€)


57,4 €HT/m² 14 760 €


2 €HT/m² 6 658 €



HT 2 €HT/m² 1 218 €


2 €HT/m² -



HT 0,4 €HT/m² 17 €

Isolation du réseau ECS en parties communes 120 000 €HT

6 €HT/m² -

Mise en place de robinets thermostatiques 70 000 €HT

3 €HT/m² 3 564 €

Mise en place d’une ventilation hygroréglable de type

A et changement des caissons 130 000 €

HT 6 €HT/m² 15 741 €


16 €HT/m² -

TVA (5,5%) 109 850 € 5 €/m² -

TOTAL 2 107 130 €

TFC 101* €

TFC/m² 41 959 €

587 930 €TFC

28** €TFC

/m² 27 199 €



7.3.2 Economie


Economie sur la maintenance 750 €TTC


111 246 €TTC


/lgt







(kWhEP/m²SHON.an)

Ubat

(m².K/W)

Vasco De Gama 25 082 97 1,78



Scénario 3 : Actions long terme

7.4

Le 3ème

scénario regroupe les travaux suivants + le scénario 2 :

- le bâti : isolation plancher bas sur sous-sol + isolation pignon Nord-Est


Actions Coût (€)



6

(€)


57,4 €HT/m² 14 760 €


2 €HT/m² 6 658 €



HT 2 €HT/m² 1 218 €


2 €HT/m² -



HT 0,4 €HT/m² 17 €

Isolation du réseau ECS en parties communes 120 000 €HT

6 €HT/m² -

Mise en place de robinets thermostatiques 70 000 €HT

3 €HT/m² 3 564 €

Mise en place d’une ventilation hygroréglable de type

A et changement des caissons 130 000 €

HT 6 €HT/m² 15 741 €

Isolation plancher bas sur sous-sol 48 000 €HT

2 €HT/m² 8 734 €

Isolation par l’extérieur du pignon Nord-Est 63 000 €HT

3 €HT/m² 1 596 €


11 €HT/m² -

TVA (5,5%) 78 408 € 4 €/m² -

TOTAL 2 238 288 €

TFC 107* €

TFC/m² 52 288 €

719 088 €TFC

34** €TFC

/m² 37 528 €



7.4.2 Economie


Economie sur la maintenance 750 €TTC


119 054 €TTC


/lgt







(kWhEP/m²SHON.an)

Ubat

(m².K/W)

Vasco De Gama 25 082 95 1,72



8 GLOSSAIRE

Acrotère : muret situé en bordure de toitures terrasses.

CEE : Certificat d’économie d’énergie. Mécanisme réglementaire permettant de valoriser financièrement des

travaux d’économies d’énergie réalisés grâce à la revente des certificats.

Energie Primaire (EP) : On utilise le terme d'énergie primaire pour parler de l'ensemble des énergies disponibles

dans la nature avant toute transformation. Si elle n’est pas utilisable directement, elle doit être transformée en

une source d’énergie secondaire pour être mise en œuvre. Dans l'industrie de l'énergie, on distingue la

production d'énergie primaire, de son stockage et son transport sous la forme d'énergie secondaire, et de la

consommation d'énergie finale. La quantité d’énergie primaire est toujours supérieure à l’énergie finale disponible.

Energie Finale (EF) : On utilise le terme d'énergie finale pour parler de l'ensemble des énergies se situant en fin

de chaîne de transformation de l'énergie. Il s’agit de l'énergie utilisée concrètement par l'utilisateur final, telle que

mesurée par les compteurs du fournisseur d’énergie.

Énergie Unité d’origine Facteur de conversion

en kWhEP

Electricité 1 kWh 2,58

Gaz naturel / fioul 1 kWhPCS 1

Bois 1 kWh 0,6

Emissions de CO2 : Unité permettant de représenter l'impact du bâtiment sur le réchauffement climatique.

Energie Conversion

(kgCO2/kWhEF)

Fioul 0,300

Gaz naturel 0,234

Electricité 0,084

Bois 0,013

CEP : Le CEP, ou consommation conventionnelle, est issue d’un calcul réglementaire Th-C-E ex et correspond à la

consommation en énergie primaire d’un bâtiment pour les 5 usages suivants : chauffage, production d’Eau Chaude Sanitaire, éclairage (forfaitairement) et auxiliaires de chauffage/ventilation.

CEF : Le CEF correspond aux consommations en énergie finale de 5 usages (chauffage, ECS, refroidissement,

éclairage des logements, auxiliaires de chauffage et de ventilation) par m² de SHON.

Coefficient de déperdition : Le coefficient de déperdition ou Ubât permet de caractériser l’enveloppe générale du

bâtiment. Il représente le coefficient moyen de déperdition par transmission à travers la surface de parois déperditives.

Coefficient de transmission thermique (en W/m².K) : caractérise la quantité de chaleur traversant une paroi en

régime permanent, en fonction du temps et de la différence de température des ambiances de part et d’autre de la paroi. Plus sa valeur est faible et plus la paroi est performante.

kWhcumac : unité de compte du dispositif de certificat d’économie d’énergie. Cumac signifie que les économies

d’énergie sont cumulées (sur une durée de vie normée de l’opération) et actualisées.

DJU : Degrés Jour unifié. Le DJU est un indicateur de besoin de chauffage. Il est calculé jour par jour par écart

entre une température intérieure conventionnelle de 18°C et la température extérieure moyenne de la journée (données Météo France, moyenne trentenaire).

GES : Gaz à Effet de Serre.

Résistance thermique (R) : Capacité d’un matériau à s’opposer au passage de la chaleur.

SHAB : la surface habitable d’un bâtiment.

SHON : la surface hors œuvre nette est une mesure de la surface de plancher d’un bâtiment.


Th-C-E ex : la méthode de calcul Th-C-E ex est prévue à l’arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance

énergétique des bâtiments existants de surface supérieure à 1000 m² lorsqu’ils font l’objet de travaux importants.

Lexique des abréviations

ECS Eau Chaude Sanitaire

EF, EP Energie Finale, Energie Primaire (kWh)

K Degrés Kelvin

kWh Kilowattheure

PCI, PCS Pouvoir Calorifique Inférieur, Pouvoir Calorifique Supérieur

R Résistance thermique des matériaux (m².K/W)

U Coefficient de transmission surfacique global de la paroi (W/m².K)

Ubat Coefficient moyen de déperditions d’un bâtiment

Uw Coefficient de transmission thermique de la fenêtre

GES Gaz à Effet de Serre

RT Réglementation thermique


9 ANNEXE

Schéma de la chaufferie Vasco 1

9.1

Schéma de la chaufferie Vasco 2 9.2


Schéma du dispositif d’optimisation ECS vapeur

9.3


Différentes aides mobilisables

9.4

Les aides dont la copropriété peut bénéficier sont :

- Les Certificats d’Economie d’Energie (CEE) : il s’agit de montants récupérables par type d’opération

(isolation, remplacement des ouvrants, remplacement des chaudières,…). Ils sont calculés de manière

réglementaire par opération. Ils sont calculés au prorata de la surface installé (ouvrants, isolation), du

nombre de logements,…

- Le Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE) : certaines actions peuvent bénéficier d’un crédit

d’impôt. Les montants récupérables sont proportionnels aux investissements à hauteur de 30%. Ne

peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt uniquement les résidences principales. Pour certaines actions un

pourcentage minimal de surface traitée par les travaux est nécessaire :

o Remplacement des ouvrants : minimum 50%

o Isolation des murs extérieurs : minimum 50%

o Isolation de la toiture : minimum 100%

Pour en savoir plus :

CEE : http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Certificats-d-economies-d-energie,188-.html

http://www.nr-pro.fr/ : comparateur des primes qu’il est possible d’obtenir

Crédit d’impôt :

http://www.acqualys.fr/page/credit-d-impot-cite-renovation-economies-d-energie

http://www.acqualys.fr/page/quels-equipements-donnent-droit-a-des-aides-et-un-credit-d-impot

http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Certificats-d-economies-d-energie,188-.html

http://www.nr-pro.fr/

http://www.acqualys.fr/page/credit-d-impot-cite-renovation-economies-d-energie

http://www.acqualys.fr/page/quels-equipements-donnent-droit-a-des-aides-et-un-credit-d-impot

Résidence Vasco de Gama Paris...

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