Réseaux d ’information agricoles nationaux et internationaux Quelques exemples.
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Réseaux d ’information agricoles nationaux et internationaux
Quelques exemples
Plan
I. Contexte, objectifs et rôles des réseaux documentaires
II. Types de réseaux
III. Evolution des ressources documentaires
IV. La pérennité des réseaux
V . Présentation de quelques réseaux: Agris, Ibiscus, Sesame, Resagri
I. Contexte et objectifs (1)
Le secteur documentaire n ’échappe pas à l a dynamique irréversible de la concentration et de la fusion des institutions pour atteindre un poids et une reconnaissance nationale voire internationale:
-Sa matière première - l ’information- ayant connu une explosion formidable depuis quelques décennies, rend ce
I.Contexte et objectifs (2)
regroupement encore plus vital pour repérer rapidement les sources, les outils dans un domaine donné.En s ’organisant en réseau, les bibliothèques reprennent un vieux rêve « Le rêve de Bibliothèque Universelle se fait non pas par autosuffisance mais par répartition » dit Annie Léon du Redoc.
I. Contexte et objectifs (3)
Le rôle des réseaux , par l ’effet de synergie qu ’il crée, permet de mettre à disposition pour les professionnels et pour les utilisateurs, des moyens techniques ( serveurs, logiciels…), des ressources humaines et financières pouvant générer des produits d ’envergure et des outils facilitant l ’échange de données, leur accès..
II. Réseaux (types)
Réseaux thématiques:
urbanisme ( Urbamet) Amérique Latine …
Réseaux territoriaux : Redoc ( Grenoble)
Osiris ( Strasbourg), Bibliothèque virtuelle régionale de Lille..
Thème / territoire : Agropolis (Montpellier) , Urbis (Grenoble).
III. Evolution des ressources (1)
catalogues collectifs de bases documentaires
catalogue de produits (revues,cdrom…) méthodes et outils ( outils techniques,
thesaurus) guide de formation listes de discussion interface d ’interrogation aux catalogues
III. Evolution des ressources (2)
• L ’évolution des réseaux documentaires inter-institutionnels va dans le sens d ’un
élargissement de leurs activités et de leur insertion au sein des systèmes d ’information: aux bases de données bibliographiques centralisées des années 70, succède la mise en commun d ’outils et de produits divers accessibles par des portails.
III. Ressources (3)
• L ’évolution des produits offerts par les réseaux va de pair avec un changement d ’organisation des bibliothèques et une évolution des activités: à l ’ autarcie historique succède l ’intégration dans une filière de production avec les autres acteurs de l ’information ( professionnels de l ’édition, du web…)
IV.Pérennité des réseaux (1)
Le coût de la mise en place des réseaux et de son fonctionnement :
- pour la structure centrale
- pour ceux qui l ’alimentent
militent pour une réflexion permanente sur son organisation dans un contexte en changement permanent pour en faire
Pérennité des réseaux (2)
Un système dynamique permettant:
@ la créativité, le développement d ’échanges permanents entre ses membres
@ la capacité d ’apprentissage des savoirs
@ adaptation aux changements organisationnels
@ une structure au service des membres
Pérennité des réseaux (3)
et pas créée une fois pour toutes. Structure animée par des projets, elle doit
garder du système l ’ensemble finalisé, les activités, et l ’évolution dans un environnement changeant.
Fragilité quand elle n ’est pas adossée à une institution qui l ’abrite, elle doit rester une « organisation apprenante » C. Volant ou » learning by doing »
Condition de leur pérennité (4)
Nouveau contexte possibilité pour chacun d ’une valorisation internationale (site web) oblige à imaginer des systèmes souples, mobiles, adaptables à un environnement en mouvement .La structure ne doit pas, une fois mise en place, devenir une fin en soi.
Exemples de réseaux
AGRIS(1)
1) Histoire et philosophie
- né au début des années 1970 , le réseau mondial Agris a pour but de favoriser le partage des informations agricoles dans le monde, participant en cela à l ’objectif principal de la FAO de lutte contre la faim dans le monde.
http://www.fao.org/agris/
Agris (2)
- Cette immense base de données bibliographiques , constituée à partir des centres d ’input nationaux ou régionaux, est structurée de manière parfaitement homogène avant sa dissémination sur des supports multiples ( en ligne, cdrom..)
- Organisation hiérarchique requérant matériel d ’aide, formation et contrôle.
AGRIS (3)
2) Mise en œuvre - saisie décentralisée ( logiciel micro
cds/Isis, format Agrin, thesaurus Agrovoc) au niveau local, national, régional de la littérature agricole produite et pas seulement publiée-
- l ’envoi au centre de coordination et de contrôle de Vienne ( AIEA) a cessé en 1999. ( d ’où moins de contrôle)
Agris (4)
- les produits sont envoyés aux participants
( Cdrom, thesaurus Agrovoc) , ou vendus à l ’extérieur. Agris est mis en ligne sur internet depuis 3 ans.
Avantages:
a) - diffusion internationale, rassemblement des données, harmonisation des concepts
b) gestion centralisée et outils
Agris ( 4 bis)
Agris (5)
Inconvénients:
- lourdeur du système ( ex du format) nécessitant personnel formé et disponible donc coût.( # Cab)
- architecture trop centralisée
Evolution
1) Agris est une des composantes de Waicent:
-
Agris ( 6)
- plateforme d ’accès au système d ’information agricole de la FAO: statistiques, connaissances et expertise.
- waicent comme modèle de gestion de l ’information
- action de coordination,animation et promotion:
@ standards internationaux et directives.
AGRIS (7)
@ vocabulaires agréés
@ outils et technologies non propriétaires
@ méthodes, stratégies de formation pour la gestion du contenu ( ex toolkit pour
l ’input d ’Agrin)
@ de la référence vers le texte intégral
Waicent (8)
Centre mondial d ’information agricole: programme stratégique de gestion et diffusion de
l ’information @ système d ’alerte rapide @base de données statistiques @cartes et image télédétection @bibliothèque virtuelle ( digital ressource finder)
et systèmes de documentation ( agris et caris)
IBISCUS
I. Origine http://www.ibiscus.fr - création en 1983 de l ’association par le
Ministère français de la Coopération pour réaliser le regroupement de la littérature
sur le développement au profit des pays du Sud dans une banque de données coopérative.
- des 6 organismes français membres au départ ------> 40 en 2000, 10 permanents
IBISCUS (2)
2) Produits et services Elargissement et diversification des
activités a) bases de données bibliographiques+
bases de données projets de coopération b) formation c) expertise
IBICUS (3)
3) Evolution
- collaboration avec d ’autres réseaux internationaux sur le développement:
EADI, ACCT
- site internet facilitant l ’accès à l ’information et la valorisation des partenaires; gratuité des produits
- liste de diffusion: remontée des besoins
IBISCUS (4)
- dissolution août 2001 au profit d ’un
« nouveau dispositif physique et virtuel »
SESAME (1)
I. Objectifs• Réseau de partenaires francophones ayant pour
mission de recenser les travaux des chercheurs francophones dans les domaines de l ’agriculture et du développement rural.
• Le nombre de membres producteurs du réseau et de la est passé de 11 lors de la 1ère création en 1977 ( les instituts du Gerdat + l ’Orstom) à 44 en 99 ( France,
SESAME ( 2 )
, Afrique du Nord, Afrique Subsaharienne, pays tropicaux)
- le bulletin Agritrop devient Sesame Bulletin en 1995.. Il s ’inscrit dans la dynamique d ’organisation et de valorisation de la production scientifique francophone.
SESAME (3)
II. Produits
Base de données bibliographique centralisée diffusée jusqu ’en 1999 sur :
- un bulletin imprimé
- un Cdrom. La 6ème et la dernière édition en 1999 a livré 203200 notices.
- version électronique diffusée sur le Réseau électronique francophone éducation et recherche (Refer)
RESAGRI (1)
I. Objectifs
- création en 1974 sur l ’initiative du Ministère de l ’Agriculture avec 3 membres fondateurs ( INRA, UCMA, CNCA) pour mettre en commun leur documentation réalisant ainsi une base de données sur l ’agriculture.Le thesaurus sera refondu pour une compatibilité avec Agrovoc.
Resagri (2)
- la mise à disposition d ’abord seulement imprimée, s ’effectue par Minitel, puis via le serveur de l ’Européenne des données, sur internet en 1997 et cdrom en 1998.
II. Evolution 1) le départ précipité en 97 d ’un membre
fondateur ( UCCMA) met l ’association en situation de crise financière et la contraint à redéfinir ses objectifs:
RESAGRI (3)
2) A la suite d ’un audit, le mode de fonctionnement et l ’architecture du système sont redéfinis. De centralisateur, Resagri doit devenir fédérateur et animateur :
- la base de données unique et centralisée est abandonnée ensuite au profit d ’un portail mis en place en 99 donnant accès:
RESAGRI (4)
a) aux sources informationnelles des organismes agricoles partenaires
b) à la carte du monde agricole permettant d ’accéder à des institutions .
- le système de recherche simultané sur l ’ensemble des bases de données ne verra jamais le jour.
3) dissolution prononcée par l ’AG ( 02/00).
RESAGRI (5)
Analyse:
1) projets/ moyens
Base nationale agricole
2) hétérogénéité des membres
enseignement-recherche - mais pas l ’enseignement supérieur agricole-
monde professionnel...
Bibliographie (1)
Le Hir , Ph.- Les centres de documentation sur la coopération en danger
in le Monde 26-27/8/01 p 15 Le Guilhem, F.- Menaces Menaces sur la
coopération Nord-Sud in Documentaliste vol 38 n°2/2001 p 85
Agris et Caris : partage des informations agricoles dans le monde . Rome, Fao,1994- videocassette, Secam 20
minutes.
Bibliographie (2)
Volant, C.- Réseau documentaire :organisation apprenante in Documentaliste mai-juin 98 p 144-146