RESEAU DE CONTRÔLE DES C.E.T. EN REGION WALLONNE C.E.T....
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Liège, le 2 août 2012
Département de la Police et des Contrôles (DGO3)
RESEAU DE CONTRÔLE DES C.E.T. EN REGION WALLONNE
C.E.T. de Chapois
- Quatrième campagne de contrôle (2011) -
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Rapport 02048/2012
Ce rapport contient 44 pages, 9 plans et 5 annexes
V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti Attachés,
Cellule Déchets & SAR.
C. Collart Responsable,
Cellule Déchets & SAR.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
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TABLE DES MATIÈRES 1� INTRODUCTION 6�
2� ETUDE PRÉPARATOIRE 7�2.1� Objectifs 7�2.2� Description du site et de ses alentours 7�
2.2.1� Localisation 7�2.2.2� Situation administrative 7�
A.� Exploitant-propriétaire 7�B.� Plan de secteur 7�C.� Cadastre 7�D.� Zone "Natura 2000" 7�
2.2.3� Description des installations actuelles 8�2.2.4� Historique de l’exploitation 8�2.2.5� Etudes antérieures 8�
2.3� Etudes géologique, hydrogéologique et hydrographique 9�2.3.1� Géologie régionale 9�2.3.2� Géologie locale 9�2.3.3� Hydrogéologie régionale 10�2.3.4� Hydrogéologie locale 10�
A.� Description des aquifères rencontrés localement au droit du C.E.T. 10�B.� Piézométrie locale 10�C.� Paramètres d’écoulements locaux 11�D.� Modélisation 11�E.� Exploitation des aquifères aux alentours du site 11�
2.3.5� Réseau hydrographique régional 12�2.3.6� Réseau hydrographique local 12�
A.� Description des cours d’eau – bassin de la Lesse 12�B.� Description des cours d’eau – bassin du Bocq 12�C.� Débits 12�D.� Sources 12�E.� Egouttages 13�
2.3.7� Environnement écologique 14�2.4� Sensibilité du site 14�
RESEAU DE CONTRÔLE DES C.E.T. EN REGION WALLONNE
C.E.T. de Chapois
- Quatrième campagne de contrôle (2011) -
Date 2 août 2012 Maître d’ouvrage Département de la Police et des Contrôles (DGO3)
Référence 02048/2012 Type Rapport définitif
Auteurs V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
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3� STRATÉGIE D’ÉCHANTILLONNAGE DES EAUX 15�
4� EFFLUENTS LIQUIDES 15�4.1� Valeurs normatives pour les effluents liquides 15�4.2� Echantillonnage des effluents liquides 15�4.3� Résultats d'analyses des effluents liquides 16�4.4� Discussions 18�
4.4.1� Composition chimique du percolat 18�4.4.2� Qualité du rejet 20�4.4.3� Performances de la STEP 21�4.4.4� Évolution temporelle du percolat et du rejet STEP 22�
5� EAUX DE SURFACE 24�5.1� Normes de référence pour les eaux de surface 24�5.2� Echantillonnages des eaux de surface 24�5.3� Résultats d’analyses des eaux de surface 26�5.4� Discussions 26�
5.4.1� Comparaison interlaboratoire 26�5.4.2� Comparaison aux normes 26�5.4.3� Qualité des eaux du ruisseau des Cresses 26�5.4.4� Évolution temporelle de la qualité des eaux du ruisseau des Cresses 27�5.4.5� Discussion sur base du système d'évaluation "SEQ-eau" 27�
6� EAUX SOUTERRAINES 29�6.1� Échantillonnage d’eaux souterraines 29�6.2� Matériel de prélèvement et méthodes d’analyses des eaux souterraines 29�6.3� Normes de référence pour les eaux souterraines 30�6.4� Résultats d’analyses des eaux souterraines 31�6.5� Discussions 33�
6.5.1� Fond géochimique local 33�6.5.2� Comparaison par rapport aux valeurs normatives 34�6.5.3� Sélection des piézomètres influencés 35�6.5.4� Situation environnementale actuelle dans les eaux souterraines 35�
A.� Signature de la pollution et "intensité" de l'impact 35�B.� Localisation et étendue spatiale des zones affectées 35�
6.5.5� Evolution temporelle de la qualité des eaux souterraines 36�6.5.6� Risques de dispersion 36�
7� CONCLUSIONS 38�7.1� Effluents liquides 38�7.2� Eaux de surface 40�7.3� Eaux souterraines 40�
8� RECOMMANDATIONS 41�8.1� Autocontrôle du rejet et du ruisseau des Cresses 41�8.2� Autocontrôle des eaux de ruissellement 41�8.3� Autocontrôle du rejet et du ruisseau des Cresses 41�
9� BIBLIOGRAPHIE 43�9.1� Ouvrages de références 43�9.2� Travaux sur la géologie et l’hydrogéologie de la région 43�9.3� Etudes antérieures sur le C.E.T. de Chapois 43�9.4� Ressources internet 44�
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TableauxTableau 1 : Structure administrative et personnes en charge de l'exploitation du C.E.T. de Chapois ..................... 7�Tableau 2 : Succession des couches lithologiques rencontrées sous le C.E.T. de Chapois...................................... 9�Tableau 3 : Captages aux alentours du C.E.T. de Chapois .................................................................................... 11�Tableau 4 : Résultats d'analyses des effluents liquides et des eaux de surface - campagne de mrs 2011 .............. 17�Tableau 5 : Comparaison du percolat de Chapois avec les statistiques du réseau ................................................. 18�Tableau 6 : Comparaison du rejet STEP avec les statistiques du réseau de contrôle ............................................. 20�Tableau 7 : Evaluation des performances de la STEP ........................................................................................... 21�Tableau 8 : Evolution temporelle (2003-2011) dans le percolats, le rejet de la station d'épuration et le drain ...... 23�Tableau 9 : Résultats d'analyses du rejet STEP et des eaux de surface - campagne de mars 2011 ........................ 25�Tableau 10 : Evolution temporelle (2003-2011) dans le r. des Cresses en amont et en aval du point de rejet ...... 28�Tableau 11 : Résultats d’analyses d'eaux souterraines, campagnes ISSeP 2004, 2007, 2009 et 2011 ................... 32�Tableau 12 : Fond géochimique local à Chapois ................................................................................................... 34�Tableau 13 : Synthèse des dépassements de normes observés lors de la campagne 2011 ..................................... 34�Tableau 14 : Piézomètres influencés ou non par les percolats de C.E.T. ............................................................... 35�Tableau 15 : Evolution temporelle (1999-2011) dans les eaux souterraines (Pz2 et Pz4) ..................................... 37�
PlansPlan 1 : Localisation du site sur la carte topographique de l’IGN au 1/10.000e�Plan 2 : Localisation du site sur le plan de secteur�Plan 3 : Localisation sur l'orthoimage (2009-2010) et découpage cadastral�Plan 4 : Plan des installations�Plan 5 : Localisation des zones naturelles aux alentours du C.E.T.�Plan 6 : Localisation du C.E.T. sur la carte géologique de Wallonie�Plan 7 : Localisation du C.E.T. sur la carte hydrogéologique de Wallonie�Plan 8 : Localisation des captages proches�Plan 9 : Localisation des points de prélèvements de la campagne 2011�
AnnexesAnnexe 1 : Reportage photographique du site réhabilité (photos du 20/03/2012)�Annexe 2 : Approche géocentrique�Annexe 3 : Rapport de visite et prélèvements (rap. ISSeP 1425/2011)�Annexe 4 : Certificat d'analyses (rap. ISSeP 2164/2011)�Annexe 5 : Statistiques sur les concentrations - effluents, ESu et ESo�
Figures Figure 1 : Panoramiques du site après sa réhabilitation (photos du 28/03/2011)�Figure 2 : Evolution de la piézomètrie entre janvier 2001 et décembre 2012�Figure 3 : Vues des égouttages et déversements du C.E.T. vers les le ruisseau des Cresses.�
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1 INTRODUCTIONLe réseau de contrôle des centres d’enfouissement technique (en abrégé C.E.T.) en Région wallonne a été mis en place en 1998 ; sa gestion a été confiée à l’ISSeP. Douze C.E.T. sont actuellement intégrés au réseau de contrôle : Mont-Saint-Guibert, Hallembaye, Cour-au-Bois, Froidchapelle, Cronfestu, Belderbusch, Monceau-sur-Sambre, Chapois, Tenneville, Habay, Morialmé et Malvoisin. Chaque C.E.T. fait l’objet de campagnes de contrôle successives dans le temps. La première dresse un état des lieux du site à son introduction dans le réseau, les suivantes montrent l’évolution de la situation environnementale du C.E.T. au cours du temps, notamment en fonction des actions prises et des installations mises en œuvre par l’exploitant. Le C.E.T. de Chapois est entré dans le réseau en 2004. La campagne de contrôle (2004-2005), et les compléments réalisés en 2006, constituent la première investigation réalisée par notre Institut sur le site (rapport ISSeP 0897/2006[3.5]).En janvier 2007, une seconde campagne de contrôle a été initiée, ciblée cette fois sur les eaux et la qualité de l'air (rapport ISSeP 2667/2007[3.6]).En 2009, le C.E.T. a fait l’objet d’une troisième campagne de contrôle avec deux axes d’investigation : les eaux et les émissions de biogaz à la surface des zones d’enfouissement. Le volet "eaux" a fait l’objet d’un rapport distinct (rapport 01917/2009[3.7]) visant notamment à statuer sur la nécessité de poursuivre les autocontrôles accrus, initiés par l'exploitant à la suite des précédentes recommandations de l'Institut. Le volet "Air" a été publié ultérieurement (rapport 02386/2009[3.8]).La campagne 2011 est ciblé, sur le volet "eaux" de la surveillance, jugée plus prioritaire que l'air étant donné la sensibilité particulière du site, les différents aspects de la surveillance des eaux sont abordé : les effluents liquides (percolats, rejets de station d’épuration) et de leurs immissions dans les eaux de surface et les eaux souterraines.
Dans les rapports de campagne de l'ISSeP, le premier chapitre, intitulé "étude préparatoire", décrit de manière succincte le C.E.T. sous ses divers aspects (renseignements généraux, techniques d’exploitation, installations existantes, historique, …). Il résume les informations récoltées par l’ISSeP depuis l’introduction du C.E.T. dans le réseau. Ces données sont compilées de manière plus complète sous la forme d’un dossier technique[4.2] publié séparément. Cette partie contextuelle a également été abordée de manière récurrente dans les rapports de campagne précédents. Seuls les éléments nouveaux et/ou particulièrement utile à la compréhension de la partie interprétative ont été repris dans le présent rapport. Tous les documents cités plus haut (dossier technique et rapports antérieurs) sont téléchargeables sur le site Internet du réseau de contrôle à l’adresse suivante : http://environnement.wallonie.be/data/dechets/cet/index.htm
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2 ETUDE PRÉPARATOIRE
2.1 ObjectifsLe but de l’étude préparatoire est de récolter un maximum de données techniques, administratives, environnementales et historiques qui permettent d’évaluer la situation du C.E.T. et de définir une stratégie d’échantillonnage et de contrôle optimale.
2.2 Description du site et de ses alentours
2.2.1 LocalisationLa localisation du C.E.T. de Chapois est présentée au Plan 1 sur la carte topographique de Belgique au 1:10.000e. Le C.E.T. est situé sur le territoire de la commune de Ciney, dans la localité de Chapois, au lieu-dit "Les Golettes". Il est accessible par la RN 949 Ciney-Rochefort. Dans le système lambertien, le site est inclus approximativement dans le rectangle de coordonnées suivantes : � Xmin =205.237 et Xmax = 206.409
� Ymin = 104.391 et Ymax = 105.235
2.2.2 Situation administrative A. Exploitant-propriétaireLa dénomination complète du site est : "Centre d'Enfouissement Technique de Chapois au lieudit Les Golettes". Le BEP (Bureau économique de la province de Namur) en est propriétaire et l’exploite comme centre d’enfouissement technique de classes 2 et 3. Le Tableau 1 reprend la structure administrative et les responsables de la gestion du site.
Tableau 1 : Structure administrative et personnes en charge de l'exploitation du C.E.T. de Chapois
Exploitant/Propriétaire Bureau économique de la Province de Namur – dépt. environnement Siège Administratif : BEP-Environnement (Bureau Economique de la Province de Namur,
département environnement) Avenue Sergent Vrithoff, 2 5000 Namur Tél : 081/71 71 71 Fax : 081/ 71 71 01
Responsable : Mr DEGUELDRE, Directeur Général Siège d’exploitation: C.E.T. de Chapois
Route de Rochefort 5590 Chapois (Lieudit "Les Golettes")
Personnes ressources : BEP-Environnement Mr M. DAIX, Directeur du Département Mr B. Hanquet, Chef de Service
B. Plan de secteur Voir rapport ISSeP 0897/2006[3.5] présentant les résultats de la première campagne de contrôle. La localisation du site sur le plan de secteur est présentée au Plan 2.
C. CadastreLe découpage cadastral est présenté au Plan 3 (voir aussi rapport ISSeP 0897/2006[3.5]).
D. Zone "Natura 2000" Le C.E.T. de Chapois est "encastré" dans la partie nord de la zone Natura 2000 BE35022 dite "Bassin de l’Iwène". Autrement dit, toute la partie sud-est du site est incluse dans le périmètre de 300 mètres autour de la zone Natura 2000, habituellement considéré comme "zone de protection rapprochée" des écosystèmes protégés (analyse des risques écologiques, méthode française). Le Plan 5 localise ce site Natura 2000 ainsi que les autres zones naturelles proches.
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2.2.3 Description des installations actuelles Les installations qui étaient actives durant la période d'ouverture du C.E.T. ainsi que leur mode d'utilisation, les méthodes d'enfouissement, la nature des déchets enfouis et les procédures de contrôles sont décrits en détail dans le rapport ISSeP 0897/2006[3.5] présentant les résultats de la première campagne de contrôle ainsi que dans le dossier technique[4.2].Le 31 décembre 2009, le site a été définitivement fermé. Plus aucun déchet n'a été admis sur le site depuis cette date. Les travaux de réhabilitation se sont déroulés fin 2010-début 2011 conformément au plan d'aménagement du site et sur base d'un cahier des charges visé par le Département des Sols et des Déchets. Une description détaillée des travaux réalisés est disponible dans la fiche "réhabilitation" du dossier technique[4.2]. Un reportage photographique, réalisé par l'ISSeP lors d'une visite du site le 20 mars 2012, donne un aperçu de l'état du site après ces travaux. Ce reportage est fourni en Annexe 1. La Figure 1 présente deux vues panoramiques de la zone d'enfouissement réhabilitée. Ces vues d'ensemble, quant à elles, ont été réalisées avec des clichés pris le jour des prélèvements (mars 2011), depuis le chemin d'accès à la STEP respectivement vers le sud-est et vers le nord.
Figure 1 : Panoramiques du site après sa réhabilitation (photos du 28/03/2011)
Le Plan 3 et le Plan 4 présentent les installations actuelles sous forme d'une orthoimage et d'un plan terrier.
2.2.4 Historique de l’exploitation Le rapport ISSeP 0897/2006 reprend l'historique administratif de l'exploitation jusqu'en 2006. Depuis lors, les événements suivants se sont succédés : � 31 décembre 2009 : fermeture définitive du C.E.T. ; � 18 mai 2010 : approbation du cahier des charges par le Département du Sol et des Déchets
(DSD) ; � Septembre 2010 : début des travaux de réhabilitation ; � Mars 2011 : fin des travaux de réhabilitation.
2.2.5 Etudes antérieures Hormis les études mentionnées dans le rapport ISSeP 0897/2006[3.5], seuls les rapports d'études de l'ISSeP présentant les résultats des campagnes de prélèvement précédentes, déjà cités en introduction, sont à mentionner. Toutes les références de ces travaux antérieurs sont listées dans la bibliographie du présent rapport (section 9.3).
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2.3 Etudes géologique, hydrogéologique et hydrographique Le texte de ce chapitre s’inspire très largement des études locales (cf. section précédente) et régionales[1.2], [1.3], [1.4], ainsi que des données récoltées dans les documents cartographiques de la Région wallonne[2.1], [2.2], [2.3] et de l’IGN[2.4].
2.3.1 Géologie régionale Voir rapport ISSeP 0897/2006[3.5] présentant les résultats de la première campagne de contrôle. Le Plan 6 présente la situation du site sur la carte géologique de Belgique (planche 54/5-6).
2.3.2 Géologie locale Si l'on en croit les contours de formations dessinés sur la carte, l'extrême nord-ouest du site et le sud-est seraient implantés sur la formation d'Esneux (Famennien moyen) de nature schisto-gréseuse. Une bande centrale d'axe nord-est sud-ouest serait, quant à elle, occupée par le cœur d'un anticlinal faisant apparaître les roches plus anciennes de la formation de la Famenne plus schisteuse encore. Toujours selon la carte, le flanc nord de l'anticlinal serait faillé. Enfin, au sud du C.E.T. de Happe-Chapois, le socle paléozoïque est entaillé par la vallée du ruisseau des Cresses. Il est donc recouvert par une faible épaisseur d’alluvions modernes. Sept forages ont été réalisés sur le site lors de trois campagnes de forages successives : � La première campagne (forage de Pz1 et Pz4) est antérieure à l’étude d’incidences d’IRCO
(1997)[3.2] mais de date exacte inconnue. Aucun log fiable n'a pu être retrouvé. � La seconde campagne (Pz2 et Pz3), a été réalisée du 08 au 11/07/1997 par IRCO dans le
cadre de l’étude d’incidences. Les logs de forages ont été conservés. La technique utilisée (marteau de fond de trou), ne permet cependant qu'une description sommaire et imprécise de la lithologie.
� Plus récemment (octobre 2003) le BEP a fait réaliser deux nouveaux piézomètres (Pz5 et Pz6) et remplacer le piézomètre Pz4 qui n'était plus accessible. Les logs de forages n’ont pas été réalisés par le foreur.
La succession des couches rencontrées, déduite de ces forages et d'une interprétation de la carte géologique, est reprise au Tableau 2.
Tableau 2 : Succession des couches lithologiques rencontrées sous le C.E.T. de Chapois
Épaisseur Description Perméabilité Age-formation
0 à 2 mètres Couverture limoneuse, localement sédiments alluviaux Semi-perméable Quaternaire 1 à 3 mètres Bedrock altéré (sables argileux, limons sableux siltites
ou argiles) Semi-perméable Famennien
0 à 1 mètres Psammites Aquifère Esneux Plus de 20m Schistes gris Aquitare Famenne
En pratique, plusieurs facteurs contribuent à l'absence, dans les forages réalisés sur le site, d'une réelle couche de bedrock sain attribuable sans aucun doute à la formation d'Esneux : � La vallée du ruisseau des Cresses, accentuée localement par l'érosion additionnelle le long
du vallon des Golettes, induit une pente du terrain vers le sud-est qui "rabote" de manière substantielle la couche de grès du flanc sud de l'anticlinal.
� Les pendages des couches de l'anticlinal mesurées dans les environs sont modestes (35 à 60°). A l'échelle du site, et toujours à cause de la pente de la topographie, le contact "Famenne-Esneux" ne plonge que lentement sous la surface du sol.
� L'altérabilité plus forte des terrains gréseux d'Esneux, et ce particulièrement sur le plateau au nord du site, joue également un rôle en approfondissant le point de contact potentiel avec des couches de grès sain.
Outre les forages, une campagne de prospection géophysique a été réalisée par Ecofox en 2001. Les résultats de ces prospections sont résumés dans le rapport ISSeP 0897/2006[3.5].
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2.3.3 Hydrogéologie régionale Voir rapport ISSeP 0897/2006[3.5] présentant les résultats de la première campagne de contrôle. Le Plan 7 localise le site sur la carte hydrogéologique de Wallonie au 1/25.000e.
2.3.4 Hydrogéologie locale A. Description des aquifères rencontrés localement au droit du C.E.T.Au droit du site, seule la nappe du bedrock famennien est présente. Cette dernière est libre et présente probablement deux types d’écoulements : un écoulement hypodermique dans la partie supérieure altérée des terrains schisto-gréseux et un écoulement souterrain dans les réseaux de fissures du socle.Vu la prédominance schisteuse du cœur de l'anticlinal en profondeur, c'est surtout l'écoulement hypodermique qui prévaut localement. Au droit et en aval direct du C.E.T., cette nappe superficielle et les ruissellements en surface étaient anciennement dirigés vers le fond du vallon des Golettes, dont la majeure partie était marécageuse. Seul le tronçon le plus en aval, juste avant la confluence avec le ruisseau des Cresses, présentait un écoulement digne de ce nom ("ru des Golettes") qui témoignait d'un drainage plus affirmé. Depuis les travaux d'aménagement du C.E.T., ces écoulements de flanc de vallon et le ruissèlement en fond de thalweg ont été drainés artificiellement et canalisés dans un collecteur axial (voir section 2.3.6, sous-section E).
B. Piézométrie locale Au niveau du C.E.T., les écoulements souterrains peuvent avoir plusieurs directions liées aux principaux réseaux de fractures : vers le sud-sud-est suivant les diaclases principales, vers le sud-ouest suivant la stratification et la direction de la faille de la Barcenale et vers le sud-sud-ouest suivant un réseau de diaclases secondaires. Globalement cela donne un écoulement général de la nappe vers le sud-sud-ouest. Si l’on prend comme hypothèse probable que les nombreux cours d’eau de la région sont drainants et alimentés par écoulement des nappes du Famennien. Sur base de cette analyse, il est possible de tracer une carte piézométrique indicative (plan 5 du rapport 1917/2009[3.7]). Cette carte montre que la nappe du Famennien atteint son altitude maximale (300 à 310 m) au niveau des crêtes de partage séparant les bassins versants du Bocq au nord, à l’ouest et à l’est du C.E.T. et de la Lesse au sud. Bien que très peu probable et fortement liée à la perméabilité hypothétique de la faille de Barcenale, une possibilité de faibles écoulements vers le nord-nord-ouest est à considérer sous toutes réserves en fonction des fluctuations saisonnières du niveau des nappes. Les mesures réalisées dans les différents piézomètres (voir positions au Plan 8) tendent à confirmer cette interprétation. La profondeur de la nappe sous la surface topographique varie d’environ 12 mètres sur le plateau (Pz2) à 8-9 mètres à flanc de coteau (Pz3) pour atteindre environ 4 mètres en fond de vallon (Pz4, Pz4bis et Pz6). Localement, les écoulements semblent bien dirigés du nord-ouest vers le sud-est (influence du drainage du ruisseau des Cresses). Les gradients mesurés sont assez importants (entre 3,2 et 9,5 %). Comme le montre la Figure 2, les variations saisonnières sont relativement moins fortes dans le vallon (moins d’un mètre) que sur les flancs et le plateau (plus de 3 mètres). Le ruisseau des Golettes joue manifestement un rôle de tampon sur les niveaux des piézomètres implantés le long de son axe d'écoulement. Les étiages sont observés entre la fin août et la fin septembre et les hautes eaux apparaissent entre avril et juin en fonction des années. Il n’est pas possible d’en déduire de manière exacte le retard à l’infiltration faute d’un pluviomètre à la station météo du C.E.T. Durant les étés 2008 et 2010, la nappe a connu des étiages particulièrement marqués avec des mesures en Pz3 qui n’avaient plus été aussi basses depuis 2004.
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Figure 2 : Evolution de la piézomètrie entre janvier 2001 et décembre 2012 (source : rapport d'autocontrôle du BEP)
C. Paramètres d’écoulements locaux La transmissivité des schistes et grès famenniens a été déterminée par essai de pompage dans le piézomètre Pz3 (lors de l’étude d’incidence d’IRCO). Les valeurs obtenues sont comprises entre 1,17.10-5 m2/s et 1,57.10-6 m2/s. Ces valeurs sont assez faibles.
D. Modélisation Voir rapport ISSeP 0897/2006[3.5] présentant les résultats de la première campagne de contrôle.
E. Exploitation des aquifères aux alentours du site Une première approche géocentrique a été réalisée en 2004 afin d’identifier l’ensemble des captages présents dans un rayon de 5.000 m autour du site. Les résultats complets de cette géocentrique sont repris à l’annexe 2 du premier rapport de campagne (ISSeP 0897/2006). Le Plan 8 positionne les différents ouvrages sur fond topographique. En juin 2012, une actualisation de la requête sur la Base de Données Dix-sous a été réalisée, cette fois sur un rayon plus réaliste de 1,5 km. Les données principales sur les ouvrages les plus proches sont synthétisées au Tableau 3. La troisième colonne de ce tableau reprend le code ouvrage de la Région wallonne repris au Plan 8. Les captages inactifs n’ont pas été représentés sur le plan et ne sont pas repris dans le tableau. Les résultats de cette actualisation de la liste des captages proches est fournie en Annexe 2.
Tableau 3 : Captages acyifs aux alentours du C.E.T. de Chapois
N° Dist. m
Dir. /site
n° Région wallonne X Y Usage Titulaire
autorisation Ouvrage Nappe
1 708 N-E 54/6/2/003 205910 105290 Agriculture Pirson J. PF FAM 2 1311 E 54/6/6/002 206800 105200 Nettoyage Rendac-Udes. PF ESN 3 1482 O 54/6/4/008 204129 104586 Indéterminé Lemaire G. indéterminé indéterminé
Les captages de distribution des eaux les plus proches sont à grande distance (plus de 2,5 km) et exploitent des sources ou des puits implantés dans l’intercalaire calcaire de Souverain-Pré, absent au droit du C.E.T. Outre les ouvrages de surveillance du C.E.T. seuls trois ouvrages sont situés à moins de 1.500 m du site. Aucun d'entre eux n'est influençable, ils sont tous en amont hydrogéologique de la zone d'enfouissement.
255
260
265
270
275
280
285
1/01/2003 28/10/2003 23/08/2004 19/06/2005 15/04/2006 9/02/2007 6/12/2007 1/10/2008 28/07/2009 24/05/2010 20/03/2011 14/01/2012
Alt
itud
e pi
ézom
étri
que
(m)
PZ2 PZ3 PZ4
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 12/44
2.3.5 Réseau hydrographique régional Voir rapport ISSeP 0897/2006[3.5] présentant les résultats de la première campagne de contrôle.
2.3.6 Réseau hydrographique local A. Description des cours d’eau – bassin de la LesseDans la zone au sud du C.E.T., le principal affluent de la Lesse concerné par les écoulements superficiels pris en compte est l’Ywoigne (ou Ywène). Elle s’écoule vers le sud-sud-ouest à une altitude voisine de 230 m à Chevetogne, à plus de 3 km au sud-sud-ouest du C.E.T. L’Ywène est alimenté par plusieurs affluents, dont en particulier le ruisseau des Cresses qui borde le C.E.T. au sud-ouest. Les deux ruisseaux suivants sont recensés aux alentours du C.E.T. : � Le ruisseau des Cresses, le plus proche du C.E.T., coule en direction du sud-ouest à une
altitude comprise entre 280 à 300 m (au niveau de ses principales sources) et 245 m (à sa confluence avec le ruisseau de Séverai). Il possède plusieurs petits affluents dont deux d'entre eux s'écoulent non loin du C.E.T., respectivement au nord-est et au sud-ouest de ce dernier. Il présente les particularités suivantes : � lit à berges naturelles (sauf aux intersections avec routes et chemins) ; � berges de faibles hauteurs � formation de nombreuses zones humides ; � nombreuses sources le long du ruisseau alimentant ces zones humides.
� Plus au sud-est, le ruisseau de Séverai, s'écoule du nord-est vers le sud-ouest à une altitude comprise entre 305 m (à sa source) et 245 m (à sa confluence avec le ruisseau des Cresses).
Comme expliqué plus haut, le vallon des Golettes, que comble partiellement le C.E.T., était historiquement drainé par un petit ruisseau, aujourd'hui repris par un système de drainage artificiel. Ces écoulements aboutissent au ruisseau des Cresses en contrebas de la zone technique de la station d'épuration.
B. Description des cours d’eau – bassin du Bocq Au nord du C.E.T., le principal affluent du Bocq concerné par les écoulements superficiels pris en compte est le Leignon, qui s’écoule vers le nord-ouest à une altitude voisine de 250 m à Leignon, à plus de 3 km au nord-ouest du C.E.T. Le Leignon est alimenté par plusieurs affluents, en particulier, le ruisseau de Wespion, le ruisseau de Chapois et le ruisseau du Fond du Bois.Le ruisseau du Fond du Bois, le plus proche du C.E.T. dans cette zone, coule du sud-est vers le nord-ouest à une altitude comprise entre 315 m au niveau de sa source à moins de 400 m au nord du C.E.T. et 295 m à son confluent avec le ruisseau de Wespion.
C. DébitsLes débit du ruisseau des Cresses a été mesuré et du rejet de la station d'épuration ont été mesurés une première fois dans le cadre de l'étude d'incidence d'IRCO en 1997 : � Ruisseau des Cresses (oct. 1997) : Q =22 l/s ;
� Rejet STEP instantané (oct. 1997) : Q =1 l/s. D'autre part, les débits du rejet STEP sont contrôlés en permanence par l'exploitant et ont été collectés par l'ISSeP, dans le cadre de la campagne d'étude des HAP. Le débit moyen calculé à partir de ces valeurs entre le 1/01/2004 et le 31/06/06, s'élève à 0,83 l/s.
D. SourcesDe très nombreuses sources sont observées dans les environs du C.E.T., elles constituent les exutoires des nappes du Famennien schisto-gréseux. Ces sources ont des altitudes comprises entre 275 et 320 m.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 13/44
E. EgouttagesLes eaux de drainage sous le fond de forme de la décharge (écoulements superficiels et hypodermiques naturels provenant des versants du vallon des Gollettes) sont collectées par un système de drain en épis. Les branches latérales de ce réseau remontent le long des flancs du vallon. La branche axiale est connectée à un collecteur central enterré plus profondément, dont le tracé suit approximativement l'ancien thalweg. A l'aval des zones d'enfouissement, ce collecteur poursuit son parcours et canalise ce qui était historiquement le tronçon aval du ruisseau des Golettes. Il traverse en souterrain toute la zone technique de la STEP et se déverse finalement dans le ruisseau des Cresses à l'endroit de l'ancienne confluence des deux cours d'eau. Si l'ISSeP interprète correctement la situation actuellement visible sur le terrain, la sortie du collecteur est celle visible au centre de la photo ci-dessous (Figure 3 - vue 1), et présente une section rectangulaire.
Vue 1 : déversements de toutes les eaux provenant du C.E.T. vers le ruisseau des Cresses
Vue 2 : entrée des eaux de ruissellements superficiels vers l'étang de terre (en amont de ce dernier) Figure 3 : Vues des égouttages et déversements du C.E.T. vers le ruisseau des Cresses.
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 14/44
Un réseau d’égouttage superficiel reprenant les écoulements par au-dessus de la membrane de couverture via des drains périphériques, aboutit quant à lui à un étang nommé "étang de terre" au sud du site (section circulaire de large diamètre : Figure 3 - vue 2). Le trop plein de cet étang arrive finalement aussi au ruisseau des Cresses, via une conduite en béton de section circulaire plus modeste (à gauche sur la Figure 3 - vue 1). Il est à noter que, tant le trop-plein de l'étang de terre que le rejet du drain sous membrane sont intermittents : ils ne débitent de l'eau qu'en période pluvieuse. Le rejet d'eau épurée et la sortie des étangs des Cresses, à l'inverse, ne se tarissent jamais complètement, même en période de sécheresse. Un tubage Socarex, de section encore nettement inférieure, reprend les eaux traitées par la STEP. Il traverse l'étang de terre ("posé au fond") et rejoint le ruisseau des Cresses à l'intérieur de la conduite plus large du trop-plein de l'étang (en bas à gauche sur la Figure 3 - vue 1).
2.3.7 Environnement écologique Voir rapport ISSeP 0897/2006[3.5] présentant les résultats de la première campagne de contrôle.
2.4 Sensibilité du site Du point de vue des eaux souterraines, le site doit être considéré comme peu sensible étant donné l’absence de nappe réellement exploitable au niveau du site et le caractère schisteux, donc peu perméable, des roches composant localement le bedrock. Les eaux souterraines ne sont pas une réelle "cible" mais sont un vecteur potentiel de dispersion vers les eaux de surface. L'éloignement important des prises d'eau potabilisable les plus proches et l'absence de tout autre ouvrage de pompage en aval hydrogéologique direct du site diminuent encore les risques liés aux écoulements souterrains au droit du site. Du point de vue des eaux de surface, la sensibilité du site est plus marquée. Le vallon des Golettes, connecté au ruisseau des Cresses, constitue en effet une voie de dispersion réelle vers le réseau hydrographique. La sensibilité de cette voie potentielle de dispersion est accentuée par la présence du collecteur installé dans le thalweg et dont les eaux reprennent notamment une partie des infiltrations au niveau de la partie la plus ancienne (au nord), non munie d'une étanchéité de fond. Du point de vue des écosystèmes, la présence de la zone Natura 2000 en bordure de C.E.T., en aval hydrologique et hydrogéologique, avec pour habitat protégé une zone humide et avec un point de rejet STEP juste sur la limite de la zone, rend le site particulièrement sensible.
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 15/44
3 STRATÉGIE D’ÉCHANTILLONNAGE DES EAUXLe contrôle des eaux réalisé par l'ISSeP à Chapois en 2011 visait trois objectifs : � contrôler l’évolution de la qualité de la nappe aquifère au droit du site depuis la dernière
campagne de 2007 ; � statuer, à la lumière de la nouvelle législation, sur la présence ou non d'une contamination
endogène persistante dans cette nappe, et de facto sur la nécessité de réaliser un Plan Interne d'Intervention et de Protection des Eaux Souterraines (PIIPES) ;
� contrôler la qualité des eaux rejetées par la STEP dans le ruisseau des Cresses, leur influence sur la qualité de ce cours d'eau et l'évolution temporelle récente de cette influence.
A ces fins, des prélèvements directs du percolat brut, du rejet STEP, du rejet d'eaux de ruissellement et des eaux du ruisseau des Cresses en aval du point de rejet ont été réalisés par l'ISSeP. L'Institut a également prélevé des eaux en doublons de l'INASEP dans les piézomètres 4, 5 et 6.
4 EFFLUENTS LIQUIDES
4.1 Valeurs normatives pour les effluents liquides Aucune valeur normative n'existe concernant la qualité des percolats générés par les C.E.T. C'est l'évolution de leur composition ainsi que la comparaison avec la composition moyenne des percolats des autres C.E.T. du réseau qui sont utilisées pour les caractériser. Les valeurs maximales admissibles en vigueur actuellement pour les rejets d'eaux en provenance du C.E.T. proviennent de textes législatifs suivants : � l'arrêté du Gouvernement Wallon du 27 février 2003 fixant les conditions sectorielles
d’exploitation des C.E.T. tel que modifié par l'AGW du 7 octobre 2010 ; � l'arrêté ministériel du 9 septembre 2002 fixant les conditions de rejets des eaux usées de la
station d’épuration du C.E.T. de Chapois vers le ruisseau des Cresses. Le Tableau 4 reprend les statistiques du réseau pour les percolats et les deux séries de valeurs normatives pour le rejet de la station d'épuration. Pour faciliter la lecture, les valeurs sectorielles seront abrégées par l'acronyme CET-VMA-RS et les valeurs particulières issues du permis du C.E.T. de Chapois par l'acronyme CHA-VMA-RS.
4.2 Echantillonnage des effluents liquides Conformément au permis d’exploiter, les eaux suivantes sont prélevées semestriellement par l'INASEP. � Eaux de ruissellement (déversement dans - donc "en amont de "- l'étang de terre) ; � Lixiviat (lagune 1) ; � Rejet de la station d’épuration (rejet 24H). A l'occasion de la campagne de prélèvement de mars 2011, l'ISSeP a effectué les prélèvements aux points suivants. La plupart d'entre eux ont été réalisés en doublon avec l'INASEP. � Lixiviat (lagune 1 - en doublon) - le 29/03; � Rejet STEP (en ponctuel au début du rejet 24H prélevé par l'INASEP) - le 28/03 ; � Eaux de ruissellement à la sortie du trop-plein de l'étang de terre vers le ruisseau des
Cresses (sous la conduite de section circulaire, elle-même ne débitant pas d'eau) - le 29/03. Les prélèvements réalisés par l'ISSeP sont ponctuels dans le temps, il ne s’agit pas d’un échantillon moyen sur 24 heures. Les paramètres physico-chimiques des échantillons ont été mesurés in situ, dans le seau de prélèvement, au moyen d'un multimètre (mesures du pH, de la température, de la conductivité et de l'O2 dissous). Le rapport de prélèvement, fourni en Annexe
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3, et les premières lignes du Tableau 4 et du Tableau 9 reprennent les résultats complets des mesures physicochimiques. Les trois échantillons ont été conditionnés, réfrigérés dans les règles de l’art et amenés le jour même au laboratoire de l’ISSeP, laboratoire de référence en Wallonie. Le percolat brut et le rejet épuré ont été analysés pour les paramètres suivants : � particules : MES, mat. sédimentables ; � paramètres organiques intégrés : DBO5, DCO et TOC ; � substances inorganiques : chlorures, sulfates, cyanures totaux sulfures et fluorures ; � substances eutrophisantes : Nammoniacal, NKjeldahl, Ptot et NO3
- ; � métaux : Astot, Cdtot, Crtot, Cr6+, Cutot, Fetot, Fedis, Mntot, Mndis, Nitot, Pbtot, Hgtot, Setot, Sbtot,
Zntot ; � micropolluants organiques : AOX, indice HC (C10-C40), indice Phénol, BTEXN, PCB's et
solvants halogénés. L'échantillon des eaux de ruissellement a été soumis à un protocole d'analyses plus léger que le rejet STEP, à savoir : � particules : MES, mat. sédimentables ; � paramètres organiques intégrés : DCO et TOC ; � substances inorganiques : chlorures, sulfates et cyanures totaux ; � substances eutrophisantes : Nammoniacal, NKjeldahl, Ptot et NO3
- ; � métaux : Astot, Crtot, Cutot, Fetot, Fedissous, Mntot, Mndissous, Nitot, Pbtot, Zntot ; � micropolluants organiques : AOX, indices HC (C10-C40), et BTEXN. Le certificat du laboratoire est fourni en Annexe 4.
4.3 Résultats d'analyses des effluents liquides Le certificat d'analyse des laboratoires de l'ISSeP est fournis en Le Tableau 4 détaille l'ensemble des résultats analytiques sur les effluents liquides (percolat brut, eaux de ruissellement et rejet épuré) obtenus par l'autocontrôle et l'ISSeP lors de la campagne de prélèvements du des 28 et 29/03/2011. Il reprend également les valeurs normatives sectorielles et particulières pour le rejet épuré de la STEP et la moyenne des concentrations médianes calculées pour l'ensemble des percolats du réseau de contrôle. Les Tableau 5, Tableau 6 et Tableau 7 présentent des extraits de ces résultats ciblés sur des paramètres traceurs et sur des éléments interprétatifs particuliers. Le Tableau 8 illustre, forme de graphiques, l'évolution temporelle de la qualité du percolat brut et du rejet épuré sur base des résultats d'autocontrôle de 2003 à 2011. A nouveau, seuls les paramètres les plus significatifs ont été repris.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C.Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 17/44
Tableau 4 : Résultats d'analyses des effluents liquides et des eaux de surface - campagne de mrs 2011
Percolat percolat Etang de terre
eau de ruissellement rejet STEP rejet STEP
29/03/11 29/03/11 médianeréseau
29/03/11 29/03/11 28/03/11 CET-VMA-RS
CHA-VMA-RS INASEP ISSeP INASEP ISSeP INASEP ISSeP
Paramètres généraux Température in situ °C 9,5 12,1 - 12,6 12 23,8 25 30 30
pH in situ — 8,4 8,42 - 7,1 7,49 8,7 8,61 6,5<X<10,5 6,5<X<10,5Conductivité in situ µS/cm 4260 4.050 13.198 727 631 10.610 >10.000 - -
Oxygène dissous mg / l - 14,76 - - 6,33 - 7,51 - -Mat. Sédimentables ml / l - - - - <0,1 - <2 0,5 0,5 Mat. en suspension mg / l - 37 96,5 - 2,8 - <0,1 60 60
Substances inorganiques Chlorures mg / l 489 368 1.646 54 56 2720 2901 - -
Sulfates mg / l 62 21 184 48 58 71 69 - -Fluorures mg / l 0,75 0,19 0,72 0,15 - 0,42 0,29 500 -
Sulfures mg / l - 0,009 0,72 - - - 0,29 - -Cyanures totaux µg / l - <2 29,5 - <2 - <2 500 100
Substances eutrophisantes Azote ammoniacal mg N / l - 283 587 - 1,55 - <0,04 20-50 10
Azote Kjeldahl mg N / l - 331 896 - 2,6 - <2 - -Nitrates mg N / l - 0,02 0,87 - 14 - 263 - -Nitrates mg NO3 / l - 0,10 3,85 - 63 - 1167 - -
Phosphore total µg P / l - 1.975 7.765 - 63 - 768 - 2.000 Métaux et métalloïdes
Chrome6+ µg / l - 32 - <5 - <5 - - -Arsenic total µg / l 24 27 59,3 6 <1,3 20 27 150 -
Cadmium total µg / l 10 <0,03 0,84 <1 - <1 <0,03 500 2Chrome total µg / l 169 178 360 <5 2,8 <6 16,3 1.000 100
Cuivre total µg / l <5 5,3 23 <5 2,7 <5 3,3 1.000 100Fer total µg / l - 670 4.373 - 96 - <6,3 - -
Fer dissous µg / l - - - - 14,5 - <5 - -Manganèse total µg / l - 7.926 803 - PM - PM - -
Manganèse dissous µg / l - - - - PM - PM - -Mercure µg / l <0,1 <0,05 - <1 - <1 <0,05 50 10
Nickel µg / l 50,0 66 137 <5 6,0 15,0 22 2.000 -Plomb µg / l 3,6 1,64 - 0,9 <1,3 0,7 <1,3 1.000 100
Zinc µg / l 22,0 32 135 <5 <25 <5 <25 4.000 -Antimoine µg / l 1,6 <1,3 13,3 <5 - 2,1 <1,3 - -
Sélénium µg / l - 2,9 - - - - 2,9 - -Paramètres organiques
DCO mg O2 / l - 869 2.150 - 19,8 - 29 300 150DBO5 mg O2 / l - 39 198 - - - <3 90 30
DCO/DBO5 - 22,3 10,85 - - - >10 - -Hydrocarbures C10-C40 µg / l 6.200* <100 132 100 <100 250 <100 5.000 -Hydrocarbures C5-C11 µg / l - - - - <50 - -
Indice phénol µg / l 134 48 132 1,3 - 0,8 <5 1.000 100COT mg / l 158 251,8 763 8,25 7,4 3,23 6,6 - -AOX µg Cl / l - 598 1.298 - 36 - 407 3.000 -
Benzène µg / l - 0,3 2,18 - < 0,1 - < 0,1 - -Toluène µg / l - 0,3 9,8 - < 0,1 - < 0,1 - -
Ethylbenzène µg / l - 0,2 7,21 - < 0,1 - < 0,1 - -Xylènes µg / l - 0,7 12,8 - < 0,3 - < 0,3 - -
Naphtalène µg / l - <0,1 6,14 - < 0,1 - < 0,1 - -PCB (somme des 7) µg / l - 13-38 19 - - - <0,035 - <d
Organochlorés* µg / l - n.d.** - - - - n.d.** - -
LEGENDE
Concentration percolat élevée (>CE-VMA-ESu ou > CET-VMA-ESo ou >CET-VMA-RS ou > CHA-VMA-RS ou >>> moyenne des médianes du réseau
Concentration rejet élevée (>CE-VMA-ESu) Concentration rejet non conforme (>CET-VMA-RS ou > CHA-VMA-RS) ** Tous les composés sont sous la limite de détection
* dichlorométhane*, trans1,2-dichloréthylène*, cis-1,2-dichloréthylène*, chloroforme, 1,1,1-trichloréthane, tétrachlorométhane, 1,2-dichloréthane, trichloréthylène, 1,1,2-trichloréthane, tétrachloréthylène
PM PM : "problème matériel au laboratoire : la valeur obtenue en métaux dissous est supérieure à la valeur obtenue en métaux totaux"
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 18/44
4.4 Discussions
4.4.1 Composition chimique du percolat Le Tableau 5 reprend, pour les principaux traceurs uniquement : � les résultats des analyses de l'autocontrôle de mars 2011 ; � les valeurs médianes et P90 calculées pour le percolat brut de Chapois via la base de
données de l'ISSeP (résultats de l'ISSeP et de l'autocontrôle pour la période 2003-2010) ; � les moyennes des médianes et des P90 des résultats d'analyses de percolats de l'ensemble
des C.E.T. repris dans le réseau de contrôle (données de campagnes ISSeP et autocontrôles).
Un tableau des statistiques locales plus complètes (61 paramètres) est fourni en Annexe 5. Tableau 5 : Comparaison du percolat de Chapois avec les statistiques du réseau
Mesure ISSeP
29/03/2011
Médiane Chapois
P90Chapois
MédM réseau
(février - 11)
P90Mréseau
(février - 11)
Conductivité (µS/cm) 4.260 9.600 14.310 13.288 16.881
DCO (mg O2/l) 869 1980 2140 2.439 3.393
DBO5 (mg O2/l) 39 102 - 198 509
COT (mg/l) 252 502 683 792 1.132
Ind. Phénol (µg/l) 48 136 203 141 512
Chlorures (mg/l) 368 914 1416 1.609 2.062
Sulfates (mg/l) 21 76 116 184 455
Fluorures (mg/l) 0,19 0,59 1,8 0,74 1,31
Cyanures totaux (µg/l) <2 26 32 26,6 48,9
Nitrates (mg N/l) 0,02 0,05 0,9 0,87 8,39
Azote ammoniacal (mg N/l) 283 318 907 587 908
Azote Kjeldahl (mg N/l) 331 630 929 896 1.236
Phosphore (µg/l) 1.975 4.680 7.380 8.340 11.420
Arsenic (µg/l) 27 12 28 59,3 120,8
Chrome total (µg/l) 178 263 620 382 575
Fer total (µg/l) 670 1.221 1.515 6.651 10.420
Manganèse total (µg/l) 7.926 777 5577 803 1.309,7
Nickel total (µg/l) 66 55 188 136,7 188,6
Zinc (µg/l) 32 89 218 135 265
Hydrocarbures C10-C40 (µg/l) <100 57 120 200 352
AOX (µg Cl/l) 252 634 1.060 1.214 14.633
Il est important de souligner que la base de données, pour le C.E.T. de Chapois, est relativement pauvre en ce qui concerne certains paramètres. Le B.E.P. ne fait pas partie des exploitants qui avaient anticipé la mise en application des nouveaux sets de paramètres imposés par l’AGW du 27-02-03, et le permis d'exploiter du C.E.T. ne fixaient pas non plus d'exigence particulière en la matière. Certaines statistiques sont donc encore imprécises, car basées sur un trop faible nombre de résultats. Ces valeurs devraient rapidement pouvoir être consolidées, une fois intégrées les deux ou trois premières années d'autocontrôle "conforme aux nouvelles conditions sectorielles". En attendant, elles sont renseignées en italique dans le Tableau 5.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 19/44
Dans le Tableau 5, on remarque que les concentrations médianes calculées pour le site de Chapois sont pour la plupart assez nettement inférieures aux médianes calculées pour ce C.E.T. Sans chercher à en connaitre la cause, ce qui sort probablement du cadre de la mission de l'ISSeP, on peut affirmer que la composition du percolat de Chapois est classique de celle d'un C.E.T. mais que son niveau de concentration n'est pas standard. Le percolat de Chapois est significativement "moins chargé" que la moyenne.En se focalisant cette fois sur les deux premières colonnes du Tableau 5 on remarque que la composition instantanée du percolat lors de la campagne de mars 2011 était également "plus diluée" qu'en moyenne, avec, pour les principaux traceurs, des concentrations de l'ordre de la moitié de la valeur médiane. A nouveau, le manganèse fait exception puisque sa concentration en mars 2011 était supérieure au P90 calculé pour le C.E.T. La composition du percolat permet d'évaluer la faisabilité de son traitement par différentes techniques d'épuration. S'agissant par nature d'un effluent potentiellement traitable par des techniques biologiques, il est intéressant d'examiner certains rapports traditionnellement utilisés pour évaluer la biodégradabilité d'une eau usée. Cela permet, dans le cas présent, de savoir si le système mis en œuvre par l'exploitant est optimal et d'évaluer la proportion du traitement que peuvent prendre en charge les unités amont, à savoir le lagunage aéré et le traitement bactérien. Pour rappel, le rapport DCO/DBO5 donne une première estimation de la biodégradabilité de la matière organique d'un effluent. On convient généralement des limites suivantes : � DCO / DBO5 < 2 : l'effluent est facilement biodégradable ; � 2 < DCO / DBO5 < 3 : l'effluent est biodégradable avec des souches sélectionnées ; � DCO / DBO5 > 3 : l'effluent n'est pas biodégradable, la DCO est dite "dure". A Chapois, le rapport DCO/DBO5 supérieur à 20 présage des difficultés de réduction de la DCO, et de ce fait du COT par voie biologique. Cette valeur signifie en effet que la matière organique présente dans le percolat n’est que peu assimilable par les bactéries. L'exploitant a dû pallier ce problème en installant des charbons actif dits "de finition" qui abattent la DCO dure qui subsiste en solution à la sortie de la STEP biochimique. Les proportions DBO5/N/P donnent les quantités relatives minimales d'azote et de phosphore nécessaires pour dégrader la pollution carbonée. On considère qu'un rapport 100/5/1 est le minimum en N et P pour assurer la biodégradation du carbone. Les teneurs en nutriments (N et P) dans le percolat produit par le C.E.T. de Chapois (rapport 100/850/5) sont suffisantes et même en très net excès pour dégrader la matière organique biodégradable (DBO5). Le rapport DBO5/N, quant à lui, est un indicateur de la capacité du système à subir une dénitrification plus ou moins active. On convient généralement des limites suivantes : � DBO5 / N > 5 : la dénitrification est optimale ; � DBO5 / N < 2,5 : la dénitrification ne s'effectue pas complètement. La proportion de
matière organique biodégradable est a priori trop faible pour alimenter les bactéries anaérobies responsables du processus de dénitrification.
Dans le cas de Chapois, un rapport DBO5/N inférieur à 0,1 laisse présumer d'importants problèmes de dénitrification par voie biologique sans apport extérieur de carbone biodégradable. La quantité de matière organique biodégradable est trop faible pour alimenter les bactéries anaérobies responsables du processus de dénitrification. Ces bactéries se retrouvent alors "sous-alimentées" et le processus de dénitrification est fortement ralenti. Seul un apport extérieur de matière organique biodégradable est susceptible d'apporter une solution pérenne à ce problème. Vu l'importance du déficit observé actuellement, la quantité de matière organique à ajouter au système serait cependant considérable, avec un impact certain sur le coût de l'épuration et sur le volume de boues produites, lequel doit être mis en balance avec l'intérêt environnemental d'une diminution des rejets de nitrates.
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 20/44
4.4.2 Qualité du rejet Pour les paramètres présentant des valeurs élevées, le Tableau 6 ci-dessous compare les résultats d'analyses des rejets STEP prélevés lors de la campagne de contrôle de mars 2011 avec les statistiques du réseau de contrôle suivantes : � la médiane des résultats des campagnes précédentes à Chapois ("Médiane CHA"); � la moyenne des médianes des résultats d'analyses de rejet STEP de chaque C.E.T. repris
dans le réseau de contrôle ("MédM");� la moyenne des percentiles 90 des résultats d'analyses de rejet STEP de chaque C.E.T.
repris dans le réseau de contrôle ("PM"). Chacune de ces statistiques est calculée en intégrant tant les analyses réalisées par l'ISSeP que celles provenant de l'autocontrôle de l'exploitant. Un tableau des statistiques locales plus complètes (61 paramètres) est fourni en Annexe 5.
Tableau 6 : Comparaison du rejet STEP avec les statistiques du réseau de contrôle
Chapois Réseau des C.E.T. CET-VMA-RS
/CHA VMA-RS
Campagne mars 2011 Médiane CHA MédM P90M
INASEP ISSeP
Conductivité (µS/cm) 10.610 >10.000 8.935 6.658 10.241 -
DCO (mg O2/l) - 20 32 136,6 242 300/150
COT (mg/l) 3,2 6,6 11 35,9 64,7 -
Chlorures (mg/l) 2.720 2.901 2.444 1.252 2.102 -
Nitrates (mg/l) - 1167 941 972 1.856 -
Nitrates (mg N/l) - 263 212 220 420 -
Chrome tot. (µg/l) <6 16,3 16,3 15,1 41,8 1000/100
Nickel tot. (µg/l) 15 22 27 30,8 49,9 2000/-
AOX (µg Cl/l) - 407 392 328,1 515 3.000/-
Aucun dépassement des normes imposées par les conditions sectorielles ou par le permis d'environnement de la STEP n'est constaté, ni en valeur médiane, ni pour la valeur ponctuelle du 28 mars. Si on compare les médianes relatives à Chapois aux moyennes des médianes pour l'ensemble des C.E.T. on constate que le rejet de la station de Chapois est : � nettement plus concentré que la moyenne en chlorures et nettement plus élevé en
conductivité ; � "dans la moyenne" pour l'AOX, le chrome, le nickel et les nitrates ; � significativement moins concentré que la moyenne pour la DCO et le COT. Si on compare la concentration instantanée mesurée le 29 mars 2011 à la médiane temporelle pour le site de Chapois, on observe que l'échantillon de 2011 était : � supérieur à la médiane en chlorures ; � proche de la médiane pour les autres paramètres. Cette analyse temporelle est abordée de manière plus détaillé au point 4.4.4. L'impact de ce rejet sur la qualité du ruisseau des Cresses et l'évolution temporelle de cet impact sont discutés dans la section 5.
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 21/44
4.4.3 Performances de la STEP L'efficacité ou le rendement épuratoire (RE) de la STEP peut être évalué en comparant, individuellement pour chaque composant, les concentrations à l'entrée et à la sortie des installations de traitement (rapports Cin-Cout)/Cin). Lorsque la station induit un abattement du composé, ce rapport est positif et toujours inférieur à 1. Ramené en pourcent, il exprime la proportion massique de polluant retenu ou dégradé par la station. Lorsque la concentration en sortie est supérieure à la concentration en entrée, c'est-à-dire que la STEP agit comme une installation polluante pour ce composé, on obtient des valeurs négatives et la division par la concentration en entrée n'assure pas une valeur absolue inférieure à l'unité. Dans ces cas particuliers, il est alors plus parlant d'utiliser un autre rapport, Cout/Cin, que l'on peut définir comme le facteur d'enrichissement (FE). Ce dernier est inférieur à 1 pour les composés assainis et supérieur pour les composés "produits par" ou "ajoutés pour" le traitement. On peut évaluer ces performances en valeurs instantanées, mais également les calculer à partir des médianes temporelles des concentrations ("performances médianes"). On peut finalement comparer ces performance médianes à la moyenne calculée pour toutes les station d'éputration du réseau. Le Tableau 7 résume ces résultats pour une série de paramètres clés. Il inclut :
� les valeurs instantanées calculées à Chapois pour mars 2011 (REI, FEI) ; � les performances médianes relatives au seul site de Chapois (REmCHA, FEmCHA)� les performances moyennes calculées pour sur l'ensemble des STEP du réseau (REmMRES,
FEmMRES) ; Un tableau plus complet (61 paramètres) est fourni en Annexe 5. Dans le Tableau 7, lorsque la concentration dans le rejet est inférieure à la limite de détection, l'ISSeP a choisi de considérer la moitié de cette limite comme indicateur de la teneur réelle.
Tableau 7 : Evaluation des performances de la STEP
PERFORMANCESINSTANTANÉES
(IN�29/03/11, OUT�28/03/2011)
PERFORMANCES MOYENNES
Chapois Réseau (fév. 2011)
CIN COUT REI FEI REmCHA FEmCHA REmMRES FEmMRES
DCO (mg O2/l) 869 29 97% 0,03 98,4% 0,016 91% -DBO5 (mg O2/l) 39 1,5 96% 0,04 98,5% 0,015 97% -
COT (mg/l) 252 6,6 97% 0,03 97,8% 0,022 92% -Azote ammoniacal (mg N/l) 283 0,02 100% 0,00 100% 0,0 - -
Nitrates (mg N/l) 0,02 263 - 13.150 - 4.240 - -Phosphore (µg/l) 1975 768 61% 0,39 83% 0,18 80% -Chlorures (mg/l) 368 2901 - 7,88 - 2,674 - 1,14
Sulfates (mg/l) 21 69 - 3,29 - 1,33 - -AOX (µg Cl/l) 598 407 32% 0,68 38,2% 0,618 73% -
Arsenic total (µg/l) 27 27 0% 1,00 0,0% 1,000 13% -Chrome total (µg/l) 178 16,3 91% 0,09 93,8% 0,062 92% -
Manganèse total (µg/l) 7926 - - 98% 0,058 - -Nickel total (µg/l) 66 22 67% 0,33 50,9% 0,491 70% -
Zinc total (µg/l) 32 12,5 61% 0,39 86% 0,14 60% -
Globalement, on constate que la STEP de Chapois est plutôt très efficace pour l'élimination du carbone et la nitrification de l'azote des métaux avec des taux d'abattement nettement supérieurs aux moyennes du réseau. A l'inverse, elle peine pour le phosphore et les métaux lourds (même si les faibles concentrations en entrée pour ces derniers rendent inutile l'obtention d'un rendement excellent). Enfin, comme beaucoup de ses congénères ailleurs en Wallonie, la STEP de Chapois dénitrifie très mal le percolat, avec pour conséquence un rejet de nitrates dans le réseau hydrographique. Elle met par ailleurs en solution une importante quantité de sels, essentiellement des chlorures. A partir d'un percolat plutôt moins riche que la moyenne pour ce composé, elle produit l'un des rejets les plus riches du réseau.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 22/44
Le Tableau 7 montre que les rendements calculés pour l'échantillonnage de mars 2011 était globalement très similaire aux rendements moyens, hormis peut-être pour le phosphore et le zinc, qui était un peu moins bien épuré qu'en moyenne. La STEP de Chapois est particulièrement efficace pour le traitement du carbone et de l'azote ammoniacal (rendements moyens supérieurs à ceux calculés pour l'ensemble du réseau). Par contre, les facteurs d'enrichissement calculés pour les nitrates et les chlorures sont plus élevés encore qu'en moyenne. Les performances de la STEP pour les métaux peuvent être considérées comme "dans le moyenne".
4.4.4 Évolution temporelle du percolat et du rejet STEP Les constats suivants peuvent être réalisés à l'examen des graphiques du Tableau 8 : � Force est de constater que les concentrations dans le percolat brut, dont on pourrait
s'attendre à ce qu'elles diminuent dans le temps à mesures que la décharge vieilli, ne montrent pas encore de vraies tendances de ce type. Tout au plus peut-on observer que les concentrations en métaux lourds à l'entrée de la STEP ont été mesurées trois fois de suite à des valeurs significativement inférieures au passé entre mars 2010 et mars 2011. Si cette tendance se confirme avec les contrôles effectué depuis lors, on pourrait commencer à en déduire qu'il s'agit d'un processus de stabilisation du massif de déchets.
� Les eaux du "drain" sont très nettement moins chargées que le rejet épuré. Il est impossible de dire, sur base des seuls paramètres autocontrôlés, si l'échantillonnage de l'autocontrôle à bel et bien eu lieu au même endroit tout au long de la durée de l'autocontrôle. On ne recense en effet aucun "saut de concentration" significatif sur les courbes évolutives.
� Dans le rejet épuré, pour les paramètres qui font l'objet d'un autocontrôle, aucun dépassement des normes de rejet n'est à déplorer depuis septembre 2004.
� La salinité du rejet n'est nullement en amélioration. Elle subit des fluctuations liées à la pluviosité ou aux quantités d'additifs utilisés par l'exploitant. Elle ne montre pas de tendance régulière à la baisse ou à la hausse, ni pour les chlorures, ni pour les sulfates.
� L'évolution temporelle de la DCO, du phosphore et de l'azote, pourtant parmi les principaux traceurs de l'efficacité de la STEP n'est pas illustrée sous forme de graphique faute d'analyses périodiques de ces paramètres.
� Parmi les métaux, ce sont essentiellement le zinc, le chrome et le nickel qui sont ou ont été détectables de façon récurrente dans le rejet épuré. Leurs concentrations fluctuent dans le temps mais restent très nettement sous les CET-VMA-RS. Seul le chrome a connu des concentrations légèrement supérieures à la VMA particulière imposée par le permis, mais ce, uniquement au début de la mise en exploitation de la STEP, à une époque où cette valeur particulière n'était pas encore d'application.
Le changement de set de paramètres d'autocontrôle a nécessité, dans le chef de l'exploitant, un travail complémentaire à cause duquel il n'a pas été en mesure de fournir à l'ISSeP les données encodées pour la période postérieure à la campagne (novembre 2011 et mars 2012). Les courbes d'évolution de la composition du percolat et des eaux traitées dans la STEP présentées au Tableau 8 s'arrêtent de facto au contrôle de mars 2011. Ces graphiques ont été réalisés exclusivement sur base des données semestrielles ou trimestrielles des autocontrôles. Les analyses de l'ISSeP n'y ont pas été intégrées car la fréquence de prélèvement est insuffisante pour produire des courbes interprétables. L'une des conséquences de ce manque de résultats récents est l'impossibilité de présenter des graphiques pour certains paramètres nouvellement analysés par l'exploitant (DCO, DBO, azote), malgré le caractère primordial de ces paramètres. Dans l'attente, il est utile de rappeler l'autocontrôle accru réalisé par le BEP entre 2008 et 2009 dont les résultats ont été présentés dans le précédent rapport de contrôle de l'ISSeP (rap 1917/2009[3.7]). Ce contrôle mensuel, ciblé sur les paramètres d'eutrophisation (DCO, nitrates, azote ammoniacal et phosphore) montrait que seuls les nitrates, en dehors des chlorures, atteignent des concentrations capables d'influencer la qualité du ruisseau, et ce, uniquement en période d'étiage de ce dernier.
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 24/44
5 EAUX DE SURFACE
5.1 Normes de référence pour les eaux de surface Les normes (valeurs maximales admissibles) en vigueur actuellement pour les eaux de surface sont reprises dans la dernière colonne du Tableau 9 (en brun). Ces valeurs proviennent de l’AGW du 3/03/2005 relatif au Livre II du Code de l’Environnement, contenant le Code de l’Eau (M.B.: 12/04/2005). Ce Code de l'Eau reprend les textes plus anciens suivants, éventuellement mis à jour par des arrêtés modificatifs : � Annexe VII = annexe de l’AGW du 29/06/00 relatif à la protection des eaux de surface
contre la pollution causée par certaines substances dangereuses - avec ajouts et suppressions de normes.
� Annexe X = annexe de l’Arrêté royal du 04/11/87 fixant les normes de qualité de base pour les eaux du réseau hydrographique public - sans modification de normes ;
� Annexe Xbis = ajout ultérieur des "Normes de qualité environnementale pour les substances prioritaires et certains autres polluants", en différenciant, pour certains d'entre eux des normes de qualité en moyenne annuelle et en "pics de pollution à court terme"
Pour simplifier la lecture, ces références normatives sont dénommées CE-VMA-ESu dans la suite du texte.
5.2 Echantillonnages des eaux de surface Conformément au permis d’exploiter et aux conditions sectorielles, les eaux suivantes sont prélevées 4 fois par an par le laboratoire d’autocontrôle (INASEP) : � Le ruisseau des Cresses, en amont du rejet (à droite sur la Figure 3 vue 1) ; � Le ruisseau des Cresses, en aval du rejet (voir position au Plan 9). Lors de la seconde campagne de 2011 (28 mars), l'ISSeP a effectué un prélèvement en doublon au point aval uniquement. Le rapport de prélèvement de l'ISSeP est repris en Annexe 3. Les paramètres physicochimiques des échantillons d'eau de surface ont été mesurés in situ, directement dans le courant du ruisseau. Le rapport de prélèvement et les premières lignes du Tableau 9 reprennent les résultats de ces mesures, réalisées au moyen d'un multimètre (mesures simultanées du pH, de la température, de la conductivité et de l'O2 dissous).L'échantillon prélevé dans le ruisseau des Cresses en aval des points de rejets du C.E.T. a été conditionné, réfrigéré dans les règles de l’art et amené le jour même au laboratoire de l’ISSeP, laboratoire de référence en Région wallonne. Il a été soumis à un protocole d'analyses identique à celui des eaux de ruissellement, à savoir : � particules : MES, mat. sédimentables ; � paramètres organiques intégrés : DCO et TOC ; � substances inorganiques : chlorures, sulfates et cyanures totaux ; � substances eutrophisantes : Nammoniacal, NKjeldahl, Ptot et NO3
- ; � métaux : Astot, Crtot, Cutot, Fetot, Fedissous, Mntot, Mndissous, Nitot, Pbtot, Zntot ; � micropolluants organiques : AOX, indices HC (C10-C40) et BTEXN. Le certificat du laboratoire est fourni en Annexe 4.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C.Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 25/44
Tableau 9 : Résultats d'analyses du rejet STEP et des eaux de surface - campagne de mars 2011
Cresses amont NORMES REJET rejet STEP Cresses Aval Code de l'eau
CE-VMA-ESu Annexes 7 (x), 10 (y),
10bis (z) 29/03/11 Permis rejet /
AGW 23/02/03 Sept-04 Mars-06 Mars-07 Mars-09 28/03/11 Sept-04 Mars-06 Mars-07 Mars-09 28/03/11 29/03/11
INASEP ISSeP ISSeP ISSeP ISSeP ISSeP ISSeP ISSeP ISSeP ISSeP ISSeP INASEPParamètres généraux
Température in situ °C 9,8 - - - - - 25 - - - - 10,3 11,7 25 (y) pH in situ — 8,67 - - - - 8,06 8,61 8,6 7,5 - 8,6 8,31 7,28 6 – 9 (y)
Conductivité in situ µS/cm 259 - 12090 - - 8460 >10.000 3510 497 - 646 1.251 1059 -Oxygène dissous mg / l - - - - - - 7,51 - - - - 11,38 - 50% (y)
Mat. Sédimentables ml / l - 0,5 (G) (S) - - <0,1 <0,1 <2 9 4 <0,1 <0,1 <2 - -Mat. en suspension mg / l - 60 (G) (S) - 2,0 <2,0 <2,0 <0,1 - - 3,9 13,3 <0,1 - -
Substances inorganiques Chlorures mg / l 26,2 - 2881 470,1 1443 1879 2.901 741 84,27 59 105 174 22,9* 250 (y)
Sulfates mg / l 20,2 - 113 102,1 69 131 69 46 22,1 25,0 26 26 25,8 150 (y) Fluorures mg / l 0,086 - 0,38 0,202 0,21 0,11 0,29 0,19 <0,025 0,079 0,081 - 0,107 -
Sulfures mg / l - 100 (P) / 500 (S) - - < 0,01 < 0,005 0,29 < 0.015 - <0.01 - - - -Cyanures totaux µg / l - - < 15 < 0,01 17,9 10,6 < 2 - - 5,4 < 2 < 2 - 50 (y)
Substances eutrophisantes Azote ammoniacal mg N / l - 10 (P) /50 (S) 0,89 <0,2 0,15 < 0,04 <0,04 < 0,10 1,3 0,56 < 0,04 0,15 - 2 (y)
Azote Kjeldahl mg N / l - - < 2 0,9 < 5 2,2 < 2 < 2,0 - <5 2,2 2,2 - 6 (y) Nitrates mg N / l - - 206,6 52,5 198,3 212,5 263,5 6,3 3,4 12,0 15,1 19,8 - -Nitrates mg / l - - 915 232,48 878 941 1.167 28 15,13 53 67 88 - -
Phosphore total µg P / l - 2 (P)/- - 590 400 808 768 - 130 < 63 < 63 < 63 - 1.000 (y) Métaux et métalloïdes
Chrome6+ µg / l < 5 - - <30 <30 - - - <30 <30 - < 5 -Arsenic total µg / l < 2 - / 150 (S) 12,5 17 13,7 18,4 27 < 6,3 <1 < 6,3 < 2,5 1,41 < 2 50 (x et y)
Cadmium total µg / l < 1 2(P)/600 (S) < 0,25 < 0,5 < 0,25 < 0,25 < 0,03 < 0,25 <0,5 < 0,25 < 0,25 - < 1 1 (y) Chrome total µg / l < 5 100 (P)/ 1000 (S) 109 4 10,8 4,6 16,3 26 2 < 1,25 < 1,25 7,1 < 5 50 (y)
Cuivre total µg / l < 5 100 (P)/ 1000 (S) 37 3 3,1 2,7 3,3 8,8 1 < 2,5 1,8 2,0 < 5 50 (y) Etain total µg / l - < 12,5 < 5 < 12,5 <12,5 < 12,5 <5 < 12,5 < 12,5 - -
Fer total µg / l - - 510 - 30 39 < 6,3 400 - 169 128 121 - -Fer dissous µg / l - - - - - 36 < 5 - - - 49 20 - -
Manganèse total µg / l - - 139 - 1144 45 PM 446 - 162 101 131 - -Manganèse dissous µg / l - - - - - 34 PM - - - 69 113 - -
Mercure µg / l < 1 10 (P)/- 1,43 0,7 <0,1 <0,1 < 0,05 < 0,1 < 0,5 < 0,1 < 0,1 - < 1 0,5 (y) Nickel µg / l < 5 -/2000 (S) 39 27 22 29 22 8,9 2 < 3,1 2,6 3,1 < 5 20 (x et y) Plomb µg / l 0,90 100 (P)/ 1000 (S) < 6,3 <1 < 6,3 < 6,3 < 1,3 < 6,3 <1 < 6,3 < 6,3 < 1,3 1,30 7,2 (x,z) 50 (y)
Zinc µg / l < 5 -/4000 (S) < 25 70 < 25 < 6,3 < 25 < 25 40 < 25 < 6,3 < 25 < 5 300 (x) Antimoine µg / l < 5 - - <5 < 2,5 < 2,5 < 1,3 - <5 < 2,5 < 2,5 - < 5 -
Sélénium µg / l - - - - < 12,5 < 12,5 2,9 - - < 12,5 < 12,5 - - -Paramètres organiques
DCO mg O2 / l - 150 (P)/- 89 22 32 32 29 24 8 11,1 9,6 11,7 - -DBO5 mg O2 / l - 15 (P) / 90 < 3 < 5 - < 3 <3 4 <5 - <3.0 - - 6 (y)
DCO/DBO5 - - > 30 > 4 - > 10 >10 6 >1,6 - >3,2 - - -Hydrocarbures C10-C40 µg / l 100 - - - <50 < 100 <100 - - < 50 < 100 < 100 100 -Hydrocarbures C5-C11 µg / l - - - - <50 < 50 <50 - - < 50 < 50 - - -
Indice phénol µg / l 3 100 (P) /1000 (S) <5 5,7 9 < 10 <5 <5 10,3 3,2 < 10 - 3 -COT mg / l 3,21 - 73,6 6,38 12,7 9,1 6,6 5,5 2,86 < 8 2,9 4,2 3,57 -AOX µg Cl / l - - - - 201 334 407 - - 10 59 37 - -
Benzène µg / l - - < 0,2 absent scr < 0,1 < 0,1 < 0,1 < 0,2 Abs. scr < 0,1 < 0,1 < 0,1 - 7 (x) 10/50 (z)** Toluène µg / l - - < 0,2 absent scr < 0,1 < 0,1 < 0,1 < 0,2 Abs. scr < 0,1 < 0,1 < 0,1 - 2 (x) 0,6/2 (z)
Ethylbenzène µg / l - - < 0,2 absent scr < 0,1 < 0,1 < 0,1 < 0,2 Abs. scr < 0,1 < 0,1 < 0,1 - 2 (x) Xylènes µg / l - - < 0,2 absent scr < 0,3 < 0,3 < 0,3 < 0,2 Abs. scr < 0,3 < 0,3 < 0,3 - 2 (x)
Naphtalène µg / l - - < 0,060 absent scr 0,046 < 0,1 < 0,1 0,065 Abs.scr < 0,1 < 0,1 < 0,1 - 1 (y) 2,4/- (z) PCB (somme des 7) µg / l - - < 0,035 - < 0,035 < 0,035 <0,035 < 0,035 - < 0,035 < 0,035 - - 7 (y)
Organochlorés*** µg / l - - - - n.d.**** n.d.**** n.d.**** - - nd**** n.d.**** - - VMA sur certains
LEGENDE
Concentration rejet élevée (>CE-VMA-ESu) Concentration rejet non conforme (>CET-VMA-RS ou > TEN-VMA-RS) Concentration ESu > CE-VMA-ESu
* erreur analytique suspectée ** 10/50 (z) Code de l'eau, annexe 10 bis : moyenne annuelle maximale = 10 / pic maximal instantané = 50 Divergence entre laboratoires
*** dichlorométhane*, trans1,2-dichloréthylène*, cis-1,2-dichloréthylène*, chloroforme, 1,1,1-trichloréthane, tétrachlorométhane, 1,2-dichloréthane, trichloréthylène, 1,1,2-trichloréthane, tétrachloréthylène
**** tous les composés dosés sont sous la limite de détection PM : "problème matériel au laboratoire : la valeur obtenue en métaux dissous est supérieure à la valeur obtenue en métaux totaux"
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 26/44
5.3 Résultats d’analyses des eaux de surface Le Tableau 9 reprend les résultats d'analyses des eaux de surface et du rejet STEP. Y figurent : � les résultats des analyses réalisées par l'ISSeP et par le laboratoire d'autocontrôle sur Le
ruisseau des Cresses lors de la campagne de mars 2011 ; � les résultats des analyses réalisées par l'ISSeP sur le rejet STEP lors de la campagne de
mars 2011 (afin de pouvoir vérifier si une différence "aval vs amont" peut s'expliquer par l'apport du rejet épuré) ;
� les résultats des précédentes campagnes de l'ISSeP, tant sur le rejet que sur le point "Cresses Aval"
� les valeurs normatives applicables aux eaux de surface.L'évolution temporelle des concentrations mesurées par l'autocontrôle sur le ruisseau des Cresses en amont et en aval du nouveau point de rejet est présentée sous forme de graphiques au Tableau 10.
5.4 Discussions
5.4.1 Comparaison interlaboratoire On note une divergence significative entre les résultats de l'INASEP et ceux de l'ISSeP pour les chlorures dans l'échantillon "Cresses aval" (sur le rejet, les valeurs obtenues sont du même ordre de grandeur). Il est probable que cela soit ici la valeur de l'ISSeP qui s'approche le plus de la réalité. Cette supposition se base sur la conductivité qui est nettement supérieure en aval, par rapport à l'amont. Sachant que les chlorures sont l'anion prédominant, et sachant qu'un rejet effectif de chlorures en forte concentration est mesuré par les deux laboratoires, il est difficile d'expliquer, comme semblent le dire les résultats de l'NASEP, une augmentation significative de la conductivité dans le ruisseau en aval du rejet avec dans le même temps une diminution de la concentration en chlorures.Les autres paramètres qui ont fait l'objet d'une analyse en doublon ne révèlent pas de différence notable.
5.4.2 Comparaison aux normes Les eaux du ruisseau des Cresses sont conformes aux CE-VMA-ESU, et ce, tant du point de vue des "substances dangereuses" (an. VII et Xbis) autant de leur qualité de base (an X). Aucun des composés dosés dans le cadre de l'étude ne dépasse les valeurs maximales admissibles correspondantes.
5.4.3 Qualité des eaux du ruisseau des Cresses Comme le montrent les analyses à l'immission en amont et en aval du point de rejet, le ruisseau des Cresses n'était, en tous cas au moment de l'échantillonnage, pas affecté de manière inquiétante par ces rejets. Les valeurs maximales admissibles (réseau hydrographique) ne sont dépassées en aval pour aucun de paramètres contrôlés. Un impact est pourtant mesuré pour : � les chlorures, dont la concentration est multipliée par 6 environ ;
� les nitrates, dont la concentration est probablement triplée (en prenant comme valeur amont la moyenne des mesures effectuées par l'ISSeP à cette station, à savoir 25 mg/l) ;
Le fer et le manganèse, contrairement à la campagne précédente, ne montrent pas d’impact. Par rapport à la campagne de 2009, l’azote ammoniacal est légèrement remonté, de même que les chlorures. Cela pourrait être dû à une situation de moins bonne dilution par le ruisseau des Cresses suite à un mois de mars assez sec en 2011 : une période de 10 jours sans la moindre précipitation avait précédé l'échantillonnage.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 27/44
5.4.4 Évolution temporelle de la qualité des eaux du ruisseau des Cresses Le Tableau 10 semble confirmer dans la durée cette fois que l’impact du C.E.T. sur la qualité du ruisseau des Cresses est assez faible. Cet impact est cependant bien réel, et confirmé de manière régulière, pour les chlorures. Il faut cependant garder à l’esprit que les nitrates ne font pas partie du set de paramètres repris par l’exploitant dans son autocontrôle. Le Tableau 6 montre la bonne capacité de dilution du ruisseau des Cresses en temps normal : même si à certaines dates de prélèvement, les concentrations de certains paramètres (Cl-, Ni, COT) dans l'eau rejetée sont, parfois nettement, supérieures à celle du ruisseau en amont, elles ne font varier la qualité de ce dernier que de manière négligeable. Mais il montre aussi qu'en étiage exceptionnel (dernière occurrence : septembre 2004), les concentrations en chlorures en aval du rejet atteignent des valeurs inquiétantes. Enfin, on remarque grâce au même tableau, une diminution significative des concentrations en métaux lourds depuis 2003.
5.4.5 Discussion sur base du système d'évaluation "SEQ-eau" Il n'y a pas de valeur maximale admissible pour les nitrates dans le Code de l'Eau de la Région wallonne. Cependant, en termes de classes de qualité "SEQ-eaux", système de qualité établi par les Agences de l'Eau en France[1.5] et dont s'inspire la DGO3 pour le suivi des rivières wallonnes, le seuil inférieur d'une eau de mauvaise qualité est de 50 mg/l pour les nitrates dans le tableau général des valeurs "par altération". Le seuil de mauvaise qualité est fixé à 100 mg/l pour l'aquaculture. Selon cette codification SEQ, le cas des nitrates peut être qualifié de "préoccupant" puisque le seuil des 50 mg/l était dépassé lors des deux derniers contrôles de l'ISSeP. L’évolution à long terme ne montre par ailleurs pas d'amélioration. Grâce à l'autocontrôle spécifique réalisé par l'exploitant en 2008-2009, on sait que, en période d'étiage, le rejet C.E.T. fait passer l'eau du ruisseau des Cresses d'un indice "bonne qualité (2 mg/l < [NO3] <10 mg/l) à un indice "mauvaise qualité" ([NO3] > 50 mg/l). En comparaison, les autres indices et paramètres suivis durant cette période d'autocontrôle accru (NH4, DBO5, DCO et phosphore) fluctuent (que ce soit en amont ou en aval) entre les classes de qualité "très bonne" et "bonne". Cet autocontrôle accru montrait que l'intensité de l'impact était assez fluctuante en fonction des variations saisonnières de la capacité de dilution du ruisseau. L'analyse de 2011 ne fait que confirmer ce constat : l'impact est bien réel et avec une intensité plutôt élevée par rapport à la moyenne mesurée durant cette période 2008-2009. Si l'on en croit les campagnes de l'ISSeP et de l'autocontrôle standard, les chlorures passent de valeurs aval nettement dans la plage "très bonne qualité" (<50mg/l), à des valeurs aval proches ou légèrement supérieures à la borne "bonne qualité/qualité moyenne" (100 mg/l). Cependant, la seule mesure prise en étiage sévère (septembre 2004) suggère que, dans ces conditions défavorables, les chlorures en aval du rejet dépassent largement le seuil inférieur de la classe "mauvaise qualité" (200 mg/l). La valeur mesurée par l'ISSeP en mars 2011 était, quant à elle,légèrement supérieure à la borne de 150 mg/l au-dessus de laquelle la qualité de l'eau est qualifiée de médiocre. Même en l'absence de véritable contrainte légale, l'ISSeP maintien son avis de 2009, à savoir que ces résultats justifient d'intégrer le suivi des chlorures et de l'azote sous toutes ses formes dans l'autocontrôle standard, et ce à durée indéterminée. Le suivi périodique des paramètres DCO, DBO5 et Ptotal reste également une nécessité. Ces ajouts devraient avoir eu lieu depuis juin 2011 pour se conformer aux conditions sectorielles ; cependant, ni l'ISSeP ni l'administration n'a encore reçu de résultats d'autocontrôle de cette période plus récente.
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C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 29/44
6 EAUX SOUTERRAINES
6.1 Échantillonnage d’eaux souterraines Le contrôle de 2011 avait pour principal objectif de mettre à jour la surveillance périodique de l'ISSeP sur le C.E.T., en particulier en ce qui concerne la qualité de la nappe hypodermique au droit du vallon comblé par les déchets, en aval de ceux-ci. A ces fins, des prélèvements ont été réalisés par l'ISSeP sur 3 des 4 piézomètres prélevés par l'INASEP dans le cadre de l'autocontrôle, à savoir les 3 ouvrages situés en position aval par rapport au C.E.T. : Pz4 bis, Pz5 et Pz6.
6.2 Matériel de prélèvement et méthodes d’analyses des eaux souterraines L'INASEP a effectué les prélèvements pour l'autocontrôle, au moyen de son propre matériel de pompage, le 28 mars 2011. Chaque échantillonnage est réalisé après avoir pompé 2 à 3 fois le volume du forage sous eau. Les paramètres physico-chimiques (pH, t°, conductivité) sont mesurés séquentiellement pendant toute la durée du pompage et doivent être stables lors de l’échantillonnage. Lors du pompage, la fréquence du variateur est réglée en fonction de la réalimentation du piézomètre. En fin de pompage, au moment du prélèvement, les paramètres physico-chimiques stabilisés sont enregistrés, ils sont repris dans le rapport de prélèvement et dans les premières lignes du Tableau 11. Chaque pompage a fait l’objet d’un formulaire reprenant les différentes mesures et constats effectués par la l'INASEP. L'ISSeP n'a pas reçu copie de ces formulaires mais a réalisé un rapport de prélèvement présenté en Annexe 3. Les échantillons ont été conditionnés, réfrigérés dans les règles de l’art et amenés le jour même au laboratoire de l’ISSeP, laboratoire de référence en Région wallonne. Ils ont été analysés pour les mêmes paramètres que les eaux de ruissellement, à savoir : � particules : MES, mat. sédimentables ; � paramètres organiques intégrés : DBO5, DCO et TOC ; � substances inorganiques : chlorures, sulfates et cyanures totaux ; � substances eutrophisantes : Nammoniacal, NKjeldahl, Ptot et NO3
- ; � métaux : Astot, Crtot, Cutot, Fetot, Fedissous, Mntot, Mndissous, Nitot, Pbtot, Zntot ; � micropolluants organiques : AOX, indices HC (C10-C40) et BTEXN. Le certificat du laboratoire est fourni en Annexe 4.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 30/44
6.3 Normes de référence pour les eaux souterraines L’AGW "conditions sectorielles" du 27 février 2003, modifiées par l'AGW du 7/10/2010 s'applique non pas aux centres de compostage mais aux C.E.T. Cet AGW transpose la Directive Déchets 1999/31/EC qui impose des autocontrôles sur les eaux souterraines ainsi que des "seuilsde déclenchement de mesures correctrices", mentionnés à l'Annexe III de la Directive. Deux types de seuils sont fixés par la législation régionale : � Les seuils de vigilance (CET-SV-ESo) fixent le niveau au-dessus duquel il faut étendre et
intensifier la surveillance et, s'il s'agit d'une contamination endogène persistante, réaliser un "plan interne d'intervention et de protection des eaux souterraines" (PIIPES).
� Les seuils de déclenchement (CET-SD-Eso), qui ne sont fixés que localement après réalisation d'un plan d'intervention complet, fixent les niveaux au-dessus desquels il y a lieu de mettre en œuvre des mesures correctrices.
Les seuils de vigilance sont choisis en fonction de valeurs guides et de statistiques relatives aux aquifères wallons, dans un premier temps en intégrant l'ensemble des masses d'eaux (valeurs publiées dans l'annexe 4B de l'AGW du 7/10/2010). Les seuils de déclenchement sont choisis, dans un second temps, en fonction de statistiques plus locales, sur la masse d'eau présente sous le C.E.T. (statistiques calculées dans le cadre des plans d'intervention), et en tenant compte de pressions plus locales (contaminations historiques ou pollutions régionales). Pour permettre l'interprétation des résultats au regard des conditions sectorielles, ils doivent également être comparés à une valeur "3 fois supérieure aux concentrations mesurées dans le(s) piézomètre(s) situé(s) en amont du C.E.T.". Etant donné qu'à Chapois, le Pz 2 est le seul à être en amont mais présente une mauvaise alimentation et que certains paramètres ont une forte variabilité naturelle dans l'aquifère schisto-gréseux du bassin de Dinant, l'ISSeP a choisi de définir les concentration du "fond géochimique local" comme les moyennes des piézomètres Pz3, Pz4, Pz5 et Pz6 pour lesquels aucun indice de pollution n'est visible a priori. Les CET-SV-Eso, les valeurs équivalent à 3X le fond et les croix indiquant la nécessité de fixer un seuil de déclenchement ou non sont reprises respectivement dans les trois dernières colonnes du Tableau 11 (en bleu). Les valeurs normatives en vigueur actuellement pour les eaux souterraines sont également extraites de l’Arrêté du Gouvernement Wallon du 3 mars 2005 relatif au Livre II du Code de l’Environnement, contenant le Code de l’Eau (M.B. 12/04/2005) – ce texte reprend dans deux de ses annexes, des valeurs guides pour bon nombre de paramètres indicateurs : � Annexe XIV - critères de qualité des eaux souterraines-normes de qualité et valeurs seuil ; � Annexe XXXI- valeurs paramétriques microbiologiques et chimiques applicables aux eaux
destinées à la consommation humaine. Ces valeurs sont reprises une la colonne brune du Tableau 11. Dans le texte on les cite par l'acronyme CE-VMA-ESo.Le "Décret sols" (5/12/2008) fixe des valeurs seuils et d'intervention, valables pour les eaux souterraines dans le cadre de l'assainissement des sites pollués. Ces valeurs sont dès lors également applicables aux eaux souterraines contaminées par les C.E.T. Dans le cas d'une pollution historique la valeur seuil (DS-VS-ESo) fixe le niveau au-dessus duquel il y a lieu de réaliser une étude de risques dont le but est de vérifier qu'il n'y a pas de menace grave. Le dépassement d'une valeur d'intervention (DS-VI-Eso) à la même signification mais impose également d'envisager la nécessité de prendre des mesures de sécurité ou de suivi. Si l'étude des risques confirme la menace grave, il faut assainir les eaux souterraines. Pour chaque polluant, les deux valeurs sont reprises, lorsqu'elles existent, dans les colonnes vertes du Tableau 11.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 31/44
A titre indicatif, les résultats sont également comparés aux statistiques des aquifères wallons tirées de l'annexe 4B des conditions sectorielles des C.E.T. Deux valeurs y sont présentées pour une série de paramètres : � la médiane des concentrations mesurées dans les puits de captage dans les différents
aquifères wallons ; � le percentile 95 des concentrations mesurées dans les puits de captage dans les différents
aquifères wallons. Cette valeur permet de mettre en évidence des concentrations anormalement élevées par rapport aux concentrations observées dans les autres aquifères wallons.
Pour les paramètres dont la valeur est disponible, la médiane incluant tous les aquifères wallons a été remplacée par la moyenne des concentrations mesurées dans les captages installés dans l'aquifère du massif schisto-gréseux du bassin de Dinant (Aq11), valeur tirée de la publication internet "Etat des nappes aquifères de la Wallonie"[4.5]. Toutes ces valeurs normatives et statistiques sont reprises dans les colonnes grises du Tableau 11. Les moyennes locales y sont renseignées par un "L" en exposant.
6.4 Résultats d’analyses des eaux souterraines Les résultats d'analyses de l'autocontrôle et de l'ISSeP sont présentés dans le Tableau 11. Le certificat de l'ISSeP est fournis en Annexe 4. Les Tableau 12, Tableau 13 et Tableau 14 présentent des extraits de ces résultats ciblés sur des paramètres traceurs et sur des éléments interprétatifs particuliers. Le Tableau 15 illustre l'évolution temporelle de la qualité des eaux souterraines sous forme de graphiques construits sur base des résultats d'autocontrôle de 1999 à 2011. A nouveau, seuls les paramètres les plus significatifs ont été repris. Les résultats de deux piézomètres différents ont été portés en graphiques simultanément pour illustrer les observations en amont du C.E.T. (Pz2) et en aval direct (Pz4).
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C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 33/44
6.5 Discussions
6.5.1 Fond géochimique local Pour caractériser la situation environnementale actuelle et évaluer l'impact du C.E.T. sur la qualité de la nappe d'eau souterraine, il convient dans un premier temps d'observer la qualité de l'eau en amont hydrogéologique du site. Dans son rapport annuel sur la qualité des eaux, l'ISSeP explique que ce fond est idéalement caractérisé par trois traceurs : les chlorures, le carbone organique total et le nickel, sur base desquels le diagnostic d'impact peut être posé[4.3].Comme expliqué plus haut, à Chapois, le seul piézomètre implanté véritablement en amont du C.E.T. est le Pz2 qui sollicite uniquement l'aquiclude des schistes de la Famenne, sur le plateau. Cet ouvrage est logiquement très mal alimenté et n'a pas pu être développé dans les règles de l'art. L'eau qui en sort est irrémédiablement chargée de matières en suspension qui faussent certaines analyses, en particulier celles des métaux lourds. A l'inverse, les ouvrages en aval (Pz3, Pz4, Pz5 et Pz6) : � sont crépinés (leurs premiers mètres en tous cas) dans la frange d'altération hypodermique
de la formation schisto-gréseuse d'Esneux qui est plus aquifère ; � sont situé dans ou proches du fond du vallon des Golettes ; ils bénéficient dès lors d'une meilleure alimentation. Pour tenir compte au mieux de ces difficultés, l'ISSeP a choisi de définir les concentrations du "fond géochimique local" comme la moyenne des concentrations dans l'ensemble des 4 piézomètres aval. Ce choix a été fait "avec l'a priori de non impact sur ces ouvrages", et ce, malgré que ces derniers soient, pour certains, en aval direct de la zone d'enfouissement. Ce choix d'une moyenne sur les ouvrages aval présente l'avantage de la fiabilité des statistiques mais, en cas d'arrivée ultérieure d'une pollution nouvelle à l'un des piézomètres, il faudrait bien entendu exclure cet ouvrage du calcul du fond. Les deux autres choix possibles auraient été de considérer : � le seul Pz2, en amont au sens strict, mais ses statistiques sont trop influencées par sa
mauvaise alimentation et les matières en suspension qui en résultent ; ce choix aurait conduit à un fond géochimique erronément riche en métaux ;
� le seul Pz3, désaxé à flanc de coteaux mais son eau présente des concentrations médianes pour les 3 traceurs légèrement supérieures aux trois autres ouvrages aval, probablement en raison de variations naturelles de ces traceurs ; cela aurait pu être interprété comme un choix non sécuritaire.
Le Tableau 12 présente pour les principaux éléments naturellement présents dans les nappes et analysés par l'ISSeP, les concentrations du fond géochimique local en regard des statistiques du Département de l'Environnement et de l'Eau (DEE) qui donnent une idée des valeurs caractéristiques de la Wallonie dans son ensemble. Ces valeurs sont des moyennes sur l'ensemble des masses d'eau (AQ1 à 17 de l'atlas des eaux souterraines[4.5], publiées comme référentiel dans les tableaux de l'annexe de l'arrêté "conditions sectorielles C.E.T." (AGW 27 février 2003 modifié le 7 octobre 2010). On remarque dans ce tableau que la nappe des schistes et grès famenniens est, localement du moins, particulièrement pauvre en chlorures et sulfates, ce qui se traduit logiquement par une conductivité très faible aussi.A l'inverse, les concentrations en fer et manganèse sont significativement supérieures à la moyenne régionale, ce qui est assez logique vu la nature de l'aquifère du Famennien. Ces particularités du fond géochimique local doivent être prises en compte dans l'analyse de l'intensité d'une éventuelle contamination par les percolats, en particulier pour le fer et le manganèse qui sont à la fois présents dans l'environnement local et dans le polluant potentiel, à savoir le percolat.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 34/44
Tableau 12 : Fond géochimique local à Chapois
FOND GEOCHIMIQUE LOCALPz3
FOND GEOCHIMIQUE REGIONALmédiane[4.5] P95[4.5]
pH 7,6 - - Conductivité (µS/cm) 343 646 1009
COT (mg/l) 0,8 0,7 2,5 N ammoniacal (mg N/l) 0,05 0,03 0,3
N nitrates (mg N/l) 3,3 2,25 11,3 P (µg/l) 0,03 - 196
Cl- (mg/l) 21,9 31,9 72 SO4
= (mg/l) 38,4 83,5 159 CN- (mg/l) 1,3 1,5 2,8 Astot (µg/l) 1,2 0,3 1,7 Fetot (µg/l) 601 6 988 (diss)
Mntot (µg/l) 98 2,5 315 Nitot (µg/l) 1,5 1 8,2 Zntot (µg/l) 16,1 15 179
AOX (mg/l) 9,8 - -
6.5.2 Comparaison par rapport aux valeurs normatives Les dépassements de normes observés dans les résultats d'analyses de la campagne 2011 sont quasiment inexistants. Ces dépassements sont signalés par des couleurs et des typographies spécifiques dans le Tableau 11. Ils sont synthétisés dans le Tableau 13 ci-dessous.
Tableau 13 : Synthèse des dépassements de normes observés lors de la campagne 2011
Sectorielle C.E.T. Code de l'eau : CE-VMA-ESo Décret sol
CET-SV-ESo "3 X (fond)" Annexe XIV Annexe XXXI DS-VI-ESo
Pz2 nickel fer, manganèse Pz4 chrome fer, manganèse Pz5 chrome fer, manganèse Pz6 manganèse fer, manganèse
En résumé : � Les concentrations en fer et en manganèse sont presque partout supérieures à la CE-VMA-
Eso et parfois aux CET-SV-ESo, mais il faut se rappeler du fond géochimique particulièrement haut pour ces composés et tenir compte de leur forte corrélation avec les matières en suspension.
� La concentration en nickel dépasse "3x le fond" au Pz 2, de même que celle du chrome aux Pz 4 et Pz5.
� En mars 2011, aucun ouvrage ne répondait au critère de dépassement simultané du seuil de vigilance et de "3x le fond" pour un des paramètres contrôlé.
Depuis l'entrée du C.E.T. dans le réseau de contrôle (voir Tableau 11), des dépassements en métaux ont souvent été enregistrés par l'ISSeP mais ils sont clairement corrélés aux matières en suspension, ce qui tend à démontrer que c'est le mauvais développement, ou l'ensablement récurrent des ouvrages, qui cause ces anomalies apparentes. A deux reprises, le critère de double dépassement a été vérifié pour le fer au Pz6.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 35/44
6.5.3 Sélection des piézomètres influencés Le rapport annuel sur la qualité des eaux aux alentours des C.E.T. propose un critère, valable sur l'ensemble des sites, pour déterminer si un piézomètre est ou non influencé par une pollution en provenance du C.E.T. Le critère est basé sur les concentrations de trois traceurs, qualifiés de prioritaires : le COT, les chlorures et le nickel. Un point de contrôle classé comme "probablement influencé" doit répondre simultanément aux deux critères suivants : � Au moins une concentration en 1 des 3 paramètres traceurs doit être 3 x supérieure à celle
du fond géochimique correspondant. � Au moins une concentration en 1 des 2 autres paramètres traceurs doit être 2 x supérieure à
celle du fond géochimique correspondant. Finalement, pour le diagnostic définitif, il est parfois nécessaire d’ajouter un jugement d’expert, basé sur des critères moins faciles à exprimer quantitativement et/ou non applicables de manière systématique (influence extérieure probable, facteurs presque atteints mais pas tout à fait, hétérogénéité locale importante,…). Si on applique ce test de sélection aux ouvrages de Chapois, après mise à jour des données pour y ajouter les résultats de 2011, on obtient le classement présenté au Tableau 14 (fond jaune ou orange respectivement quand les facteurs 2 ou 3 sont atteints).
Tableau 14 : Piézomètres influencés ou non par les percolats de C.E.T.
Fond géochimique
COT Ni tot Cl- Diagnostiqued’influence
Nombre de valeurs 0,8 1,5 21,9
Pz 1 0,6 23,3 0,5 Non influencé 1
Pz 2 1,6 9,5 0,7 Non influencé 28
Pz 3 1,1 1,8 1,3 Non influencé 14
Pz 4 1,1 0,9 0,7 Non influencé 28
Pz 5 0,8 0,7 0,6 Non influencé 11
Pz 6 1,0 0,7 1,4 Non influencé 10
Aucun des piézomètres de surveillance n'est classé comme influencé. Les deux seuls ouvrages répondant à un dépassement d'un facteur 3 pour ou moins un traceur prioritaire (le nickel) sont localisés en amont hydrogéologique. On peut donc en déduire que les valeurs parfois élevées en métaux observés dans les ouvrages en aval du C.E.T. ne peuvent être considérées comme une "contamination endogène" au sens de l'AGW du 27 février 2003 modifié le 10 octobre 2010.
6.5.4 Situation environnementale actuelle dans les eaux souterraines A. Signature de la pollution et "intensité" de l'impact Les analyses réalisées par l'ISSeP et par l'exploitant permettent de conclure en l'absence de contamination endogène dans les eaux souterraines en aval du C.E.T. de Chapois.
B. Localisation et étendue spatiale des zones affectées Les analyses réalisées par l'ISSeP et par l'exploitant permettent de conclure en l'absence de contamination endogène dans les eaux souterraines en aval du C.E.T. de Chapois.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 36/44
6.5.5 Evolution temporelle de la qualité des eaux souterraines Les graphiques présentés au Tableau 15 présentent l'évolution temporelle de la qualité des eaux souterraines, entre 1999 et 2011, pour certains paramètres et piézomètres pertinents. Ils ont été tracés à partir des résultats d'analyses de l'autocontrôle. L'examen de ces graphiques permet de mettre en évidence les tendances évolutives et les événements plus ponctuels qui ont ponctué la surveillance. On peut regretter l'absence, dans les paramètres contrôlés jusqu'à présent, de certains traceurs importants (azote, phosphore, AOX, indice phénol). A l'examen des graphiques, on peut tirer les constats suivants : � Pour aucun des paramètres contrôlés, on n'observe de tendance à long terme ni à la hausse,
ni à la baisse. � Les concentrations en amont sont souvent supérieures à celles mesurées en aval. � Des fluctuations dans le temps sont enregistrées mais sans que l'on puisse les interpréter
comme des pics de contamination ou comme des variations saisonnières, tant elles sont réparties aléatoirement dans le temps et l'espace.
Au final, depuis que la surveillance a débuté, rien ne laisse supposer que les ouvrages en aval hydrogéologique du site ait été en quoi que ce soit influencés par le C.E.T. L'absence de contamination endogène observée en 2011 est généralisable à tout l'historique environnemental dont dispose l'ISSeP, en rappelant que le set de données historiques est déficient en ce qui concerne certains paramètres clés.
6.5.6 Risques de dispersion En l'absence de toute pollution actuelle ou passée dans les eaux souterraines, on peut conclure qu'il n'existe ni actuellement, ni dans un futur immédiat, de risque de dispersion de contaminants vers la nappe aquifère.
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C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 38/44
7 CONCLUSIONSLe centre d'enfouissement technique de Chapois, exploité par le BEP, a fait l'objet d'une quatrième campagne de contrôle par l'ISSeP. Cette campagne, réalisée en mars, était ciblée sur les eaux en raison de la sensibilité particulière du site de ce point de vue. Les trois composantes habituelles liées à cette thématique ont été traitées : � les effluents liquides (percolats, rejets de station d’épuration) ; � leur impact sur les eaux de surface - via le rejet de la station d'épuration ; � leur impact potentiel sur les eaux souterraines - via l'infiltration de percolats au droit de la
zone historique non munie d'une étanchéité de fond de forme. Les stratégies d'échantillonnage pour les émissions liquides, les eaux de surface et les eaux souterraines ont été optimalisées suite à une étude préliminaire substantielle qui a permis d'obtenir une vision précise de la situation environnementale du site et de dégager les principaux problèmes potentiels (sensibilité).
7.1 Effluents liquides La composition du percolat de Chapois est assez classique pour un percolat de déchets ménagers. Sa conductivité est très élevée et il est riche en DBO5, COT, chlorures, fluorures, cyanures totaux, azote ammoniacal, azote kjeldahl, phosphore total et AOX. En termes de concentrations, à l'exception notable du manganèse, le percolat de Chapois est significativement "moins chargé" que la moyenne des percolats du réseau. La composition instantanée du percolat lors de la campagne de mars 2011 était significativement "plus diluée" qu'en moyenne. Pour les principaux traceurs, les concentrations en mars 2011 étaient de l'ordre de la moitié de la valeur médiane. A nouveau, le manganèse fait exception puisque sa concentration en mars 2011 était supérieure au P90 calculé pour le C.E.T. Du point de vue de la traitabilité de ce percolat par les systèmes d'épuration biologique classique, un rapport DBO5/N inférieur à 0,1 laisse présumer d'importants problèmes de dénitrification par voie biologique sans apport extérieur de carbone biodégradable. La quantité de matières organiques biodégradables présente dans le percolat est trop faible pour alimenter les bactéries anaérobies responsables du processus de dénitrification. Seul un apport extérieur de carbone est susceptible d'apporter une solution pérenne à ce problème. La quantité de matière organique à ajouter au système aurait cependant un impact significatif sur le coût de l'épuration et sur le volume de boues produites, à mettre en balance avec l'apport environnemental d'une meilleure dénitrification avant rejet au ruisseau. Dans le rejet de la station d'épuration, aucun dépassement des normes imposées par les conditions sectorielles ou par le permis d'environnement de la STEP n'est constaté, ni en valeur médiane, ni pour la valeur ponctuelle du 28 mars 2011.Si on compare les médianes relatives à Chapois aux moyennes des médianes pour l'ensemble des C.E.T. on constate que le rejet de la station de Chapois est : � nettement plus concentré que la moyenne en chlorures et nettement plus élevé en
conductivité ; � "dans la moyenne" pour l'AOX, le chrome, le nickel et les nitrates ; � significativement moins concentré que la moyenne pour la DCO et le COT. Lors du prélèvement du 28 mars 2011, le rejet était particulièrement riche en chlorures mais proche de la médiane pour les autres paramètres.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 39/44
Globalement, on constate que la STEP de Chapois est plutôt efficace pour l'élimination du carbone et la nitrification de l'azote des métaux avec des taux d'abattement nettement supérieurs aux moyennes du réseau. A l'inverse, elle peine pour le phosphore et les métaux lourds (même si les faibles concentrations en entrée pour ces derniers rendent inutile l'obtention d'un rendement excellent). Enfin, comme beaucoup de ses congénères ailleurs en Wallonie, la STEP de Chapois dénitrifie très mal le percolat, avec pour conséquence un rejet de nitrates dans le réseau hydrographique. Elle met par ailleurs en solution une importante quantité de sels, essentiellement des chlorures, si bien que d'un percolat plutôt moins riche que la moyenne pour ce composé, elle produit l'un des rejets les plus concentrés du réseau. A l'examen des courbes évolutives à partir des résultats d'autocontrôle des 10 dernières années on peut tirer les constats suivants : � Les concentrations dans le percolat brut ne montrent pas encore de vraie tendance à la
baisse. On observe tout au plus que les concentrations en métaux lourds à l'entrée de la STEP ont été, entre mars 2010 et mars 2011, mesurées trois fois de suite à des valeurs significativement inférieures aux valeurs plus anciennes. Si cette tendance se confirme avec les contrôles effectués depuis lors, on pourrait commencer penser qu'il s'agit d'un processus de stabilisation du massif de déchets.
� Les eaux du "drain" sont très nettement moins chargées que le rejet épuré. � Dans le rejet épuré, pour les paramètres qui font l'objet d'un autocontrôle, aucun
dépassement des normes de rejet n'est à déplorer depuis septembre 2004. � La salinité du rejet subit des fluctuations probablement liées à la pluviosité, ou aux
variations des quantités d'additifs injectés par l'exploitant. Elle ne montre pas de tendance régulière à la baisse ou à la hausse, ni pour les chlorures, ni pour les sulfates.
� Le zinc, le chrome et le nickel sont ou ont été détectables de façon récurrente dans le rejet épuré. Leurs concentrations fluctuent dans le temps mais restent très nettement sous les CET-VMA-RS.
L'évolution temporelle de la DCO, du phosphore et de l'azote, pourtant parmi les principaux traceurs de l'efficacité de la STEP ne peut être étudiée dans le détail faute d'analyses périodiques de ces paramètres. Ces derniers sont probablement intégrés à l'autocontrôle depuis septembre 2011 mais l'ISSeP n'a pas pu en obtenir les résultats à temps pour les intégrer dans son rapport. A défaut, il n'est pas inutile de rappeler l'autocontrôle accru réalisé par le BEP entre 2008 et 2009 dont les résultats ont été présentés dans le précédent rapport de contrôle de l'ISSeP (rapport 1917/2009[3.7]). Ce contrôle mensuel, ciblé sur les paramètres d'eutrophisation montrait que seuls les nitrates, en dehors des chlorures, montraient des concentrations capables d'influencer la qualité du ruisseau, et ce, uniquement en période d'étiage de ce dernier.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 40/44
7.2 Eaux de surface Le 28 mars 2011, les eaux du ruisseau des Cresses étaient conformes aux normes de qualité de base, tant en amont qu'en aval du rejet de la station d'épuration. Aucun des composés dosés dans le cadre de l'étude ne dépasse les valeurs maximales admissibles correspondantes, fixées dans les annexes du Code de l'eau. Malgré ce constat de conformité, on peut mesurer un impact significatif du rejet sur le ruisseau, et ce, essentiellement pour les nitrates et les chlorures. Le fer, le manganèse et l’azote ammoniacal, contrairement à la campagne précédente, ne montrent pas d’impact. Par rapport à la campagne de 2009, l’azote ammoniacal est légèrement remonté, de même que les chlorures, ce qui pourrait être dû à une situation de moins bonne dilution par le ruisseau des Cresses suite à un mois de mars assez sec en 2011, et une période de 10 jours sans précipitation ayant précédé l'échantillonnage. Sur base du système de classification "SEQ-eaux", système de qualité établi par les Agences de l'Eau en France[1.5] et dont s'inspire la DGO3 pour le suivi des rivières wallonnes, les concentrations en nitrates peuvent être qualifiées de "préoccupantes" puisque le seuil des 50 mg/l au-dessus duquel la qualité de l’eau peut être qualifiée de "mauvaise" était dépassé lors des deux derniers contrôles de l'ISSeP. L’évolution à long terme semble par ailleurs plutôt négative. En période d'étiage, le rejet C.E.T. fait passer l'eau du ruisseau des Cresses d'un indice "bonne qualité" (2 mg/l < [NO3] <10 mg/l) à un indice "mauvaise qualité" ([NO3] > 50 mg/l). En comparaison, les autres indices et paramètres suivis durant la période d'autocontrôle accru (NH4,DBO5, DCO et phosphore) fluctuent (que ce soit en amont ou en aval) entre les classes de qualité "très bonne" et "bonne". Si l'on en croit les campagnes de l'ISSeP et de l'autocontrôle standard, les chlorures passent de valeurs nettement dans la plage "très bonne qualité" (<50mg/l), en amont, à des valeurs proches ou légèrement supérieures à la borne "bonne qualité/qualité moyenne" (100 mg/l), en aval. Cependant, la seule mesure prise en étiage sévère (septembre 2004) suggère que, dans ces conditions défavorables, les chlorures en aval du rejet dépassent largement le seuil inférieur de la classe "mauvaise qualité" (200 mg/l). La valeur mesurée par l'ISSeP en mars 2011 était quant à elle légèrement supérieure à la borne de 150 mg/l au-dessus de laquelle la qualité de l'eau est qualifiée de médiocre. L'observation des résultats historiques (autocontrôle) permet de préciser que l'impact sur le ruisseau est récurrent pour les chlorures mais que la valeur atteinte en aval n'atteint que rarement des niveaux absolus inquiétants, en fait uniquement lors d'épisodes de sécheresses intense entrainant un étiage sévère du ruisseau. On constate aussi une évolution à la baisse des concentrations en métaux depuis 2003. Pour rappel, les nitrates ne sont pas repris dans le set de paramètres de l'autocontrôle.
7.3 Eaux souterrainesAucun des ouvrages de surveillance implantés en aval du C.E.T. dans la nappe d'écoulement hypodermique au fond du vallon des Golettes ne présente un impact significatif pouvant être attribué à des fuites de percolats. Le site peut être considéré comme exempt de contamination endogène persistante au sens de l'arrêté du 27 février 2003, modifié le 7 octobre 2010 portant sur les conditions sectorielles d'exploitation des C.E.T. Les risques de dispersion de percolats vers et via les eaux souterraines sont écartés, en tous cas à l'heure actuelle et dans un futur proche. La réhabilitation récente du site rend par ailleurs improbable toute nouvelle fuite importante depuis les zones d'enfouissement.
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 41/44
8 RECOMMANDATIONS
8.1 Autocontrôle du rejet et du ruisseau des Cresses Même en l'absence de véritable contrainte légale, l'ISSeP maintien son avis de 2009, à savoir que ces résultats justifient d'intégrer le suivi des chlorures et de l'azote sous toutes ses formes dans l'autocontrôle de la qualité du rejet et du ruisseau des Cresses, et ce à durée indéterminée. L'ajout des paramètres DCO, DBO5 et Ptotal reste une nécessité pour assurer un suivi suffisant des matières organiques, oxydables et phosphorées du ruisseau. Ces ajouts devraient avoir eu lieu depuis juin 2011 pour se conformer aux conditions sectorielles ; cependant, ni l'ISSeP ni l'administration n'a encore reçu de résultats d'autocontrôle de cette période plus récente.
8.2 Autocontrôle des eaux de ruissellement Pour autant que l'ISSeP ait bien interprété la nature des eaux reprises dans les différentes conduite et la position des sorties de ces dernières, le BEP contrôle pour le moment les eaux qui ruissellent par au-dessus des parties réhabilitées. Ces eaux n'ont aucune raison d'être contaminées puisque, par définition, elles n'ont pas été en contact avec les déchets. A l'inverse, les eaux sortant de la conduite inférieure, appelée "collecteur général" dans les documents du BEP, circulent sous les déchets et sous le système d'étanchéité basale du C.E.T. En cas de déficience ou de dégradation progressive de cette étanchéité, c'est ce collecteur qui en récolterait les fuites. L'ISSeP suggère donc de remplacer le contrôle à l'entrée du bassin de terre par un contrôle à la sortie du collecteur général. Les prélèvements seraient alors réalisés à la sortie de la conduite de section carrée dans la berge du ruisseau, sous réserve bien sûr de vérification qu'il s'agit bien du collecteur général des eaux de drainage sous membrane.
8.3 Autocontrôle du rejet et du ruisseau des Cresses L'intégration de l'ensemble des piézomètres du site dans l'autocontrôle des eaux souterraines résulte d'une décision de l'exploitant prise en concertation avec l'agent chargé de la surveillance suite à une précédente campagne de contrôle de l'ISSeP. Cette extension du monitoring qui peut être qualifiée a postériori de "surveillance accrue" au sens des conditions sectorielle (AGW 27-02-2003) a porté ses fruits puisqu'elle a permis de se rassurer quant à la qualité des eaux souterraines en aval de la zone d'enfouissement. L'ISSeP recommande que cette surveillance accrue soit stoppée dès à présent sur base des arguments suivants : � La nappe d'écoulement hypodermique dans le famennien sise sous le C.E.T. n'a pas été et
n'est toujours pas impactée par la présence des déchets. � Les risques futurs de dispersion d'une éventuelle pollution dans les eaux souterraines sont
encore amoindris depuis la fermeture du site et sa réhabilitation.
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L'ISSeP propose cependant que le réseau de "surveillance normale" soit modifié dans le futur : il serait judicieux de remplacer les ouvrages Pz2, Pz3 et Pz4 historiquement utilisés, par les ouvrages Pz3, Pz4bis et Pz6.Les arguments suivants justifient cette proposition : � L'ouvrage Pz2 n'est pas idéal pour assurer un suivi performant de la qualité "amont" de la
nappe en raison de son mauvais développement et/ou de son ensablement chronique. � L'ouvrage Pz3 est géographiquement en aval mais sollicite la nappe sur le flanc du vallon et
est très probablement peu ou pas influençable par les déchets, il peut dès lors se substituer au Pz2 comme ouvrage de référence du fond géochimique local.
� L'ouvrage Pz5 n'a qu'une utilité faible : il est situé entre le pied de talus du C.E.T. et la STEP. Une pollution provenant des déchets proprement dit arriverait nécessairement d'abord au Pz4 et une pollution résultant d'une fuite ou d'un débordement à la STEP serait mieux détectée par le Pz6. Ce dernier, qui semblait ensablé au début de son utilisation, s'est manifestement développé au fil des campagnes, et constitue maintenant un point de contrôle idéal la qualité de la nappe à l'aval du site dans son ensemble.
� L'ouvrage Pz4bis est quant à lui situé de façon optimale pour contrôler toute fuite future en provenance des zones d'enfouissement.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 43/44
9 BIBLIOGRAPHIE
9.1 Ouvrages de références 1.1 C. APPELO, D. POSTMA, 1993 "Geochemistry, Groundwater and pollution", A.A.
Balkema.1.2 COLLECTIF, "Centre d'enfouissement technique en tumulus", SPAQuE S.A., Fiches
techniques n° 1 et 2. 1.3 J. REGINSTER, P. SCAUFLAIRE, 1996 "Gestion dynamique du réseau de dégazage", Revue
BESWA, 1996. 1.4 C. Polo-Chiapolini, D. Colon, F. Pirard, 2003 "Fixation de normes relatives aux eaux
souterraines aux alentours des C.E.T. et des dépotoirs en Région wallonne", Etude réalisée pour le compte de la DGATLP par le CEBEDEAU et les LGIH. réf - 01/534/5, 265 pp.
1.5 Agences de l'eau, 21 mars 2003, "rapport de présentation du système d'évaluation de la qualité des cours d'eau (SEQ-Eau)", France, 2003.
9.2 Travaux sur la géologie et l’hydrogéologie de la région 2.1 Archives du Service Géologique de Belgique, feuille n° 176 Achêne-Leignon.
2.2. P. NOGARÈDE, Y. VANBRABANT, 2003, "Cartes hydrogéologiques de la Région Wallonne et notice explicative, planchette n° 54/5-6 (Achêne-Leignon)", Ministère de la Région wallonne (DGRNE), éd. Provisoire
2.3 M.LOHEST, M. MOURLON, 1900, "Carte géologique de la Belgique, feuille n° 176 Achêne-Leignon", échelle 1/40.000.
2.4 CARTES TOPOGRAPHIQUES DE L'INSTITUT GÉOGRAPHIQUE NATIONAL, planchettes n° 54/5-6, échelle 1/25.000 et 1/10.000.
9.3 Etudes antérieures sur le C.E.T. de Chapois 3.1 P.-Y. BOLLY, D. GAULLE, 2000 "Projet d'extension du C.E.T. de Chapois –
caractérisation géophysique", ECOFOX, Annexe 9 du dossier de demande d'extension de l'exploitation du B.E.P (2001),15 pp.
3.2 O. BURTON, PH. HERMAND, B. MONIN, R. BISSOT, X. DE SIMPEL, 1997 "Etude d’Incidence du site de Chapois à Leignon", IRCO sprl, 92 pp.
3.3 ECOFOX, septembre 2001. Dossier de demande d’extension de l’exploitation du C.E.T. de Chapois.
3.4 PH. NIX ET COLLABORATEURS, 1991 "Site de la décharge des Golettes à Chapois – étude géologique et hydrogéologique", rapport de l’ISSeP pour la SIAEE de la Famenne, du Condroz et de la Haute Meuse.
3.5 C. COLLART, V. LEBRUN, A. KHEFFI, 2006, " Réseau de contrôle des C.E.T. en Région wallonne, C.E.T. de Chapois - Première campagne de contrôle (2004-2005)", rapport de l’ISSeP n° 0897/2006.
3.6 V. LEBRUN, C. COLLART, A. KHEFFI, T. LALOUX, V. SALPÉTEUR, 2007, "Réseau de contrôle des C.E.T. en Région wallonne, C.E.T. de Chapois - deuxième campagne de contrôle (2007)", rapport de l’ISSeP n° 02667/2007.
3.7 V. LEBRUN, M. MONIN, E. BIETLOT, A. KHEFFI, C. COLLART, 2009, " Réseau de contrôle des C.E.T. en Région wallonne, C.E.T. de Chapois - Troisième campagne de contrôle (2009)", rapport de l’ISSeP n° 01917/2009.
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, page 44/44
3.8 H. LEYBAERT, M. MONIN, E. BIETLOT, C. COLLART, 2009, " Réseau de contrôle des C.E.T. en Région wallonne, C.E.T. de Chapois - Troisième campagne de contrôle (2009), partim "émissions surfaciques"", rapport de l’ISSeP n° 02986/2009.
9.4 Ressources internet 4.1. Site internet du réseau de contrôle des C.E.T. en Région wallonne :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/data/dechets/cet4.2. Lebrun V., Bietlot E., Collart C. “Centre d’enfouissement technique de Chapois - dossier
technique”, publication électronique en cours de mise à jour : http://mrw.wallonie.be/dgrne/data/dechets/cet, rubrique "Chapois-dossier technique"
4.3. Bietlot E., Lebrun V., Le Bussy O., Collart C. (2011) “ Rapport annuel sur la qualité de l'eau autour des C.E.T. - Première édition ”, Rapport ISSeP n°1835/2011, 79pp. http://mrw.wallonie.be/dgrne/data/dechets/cet, rubrique "Etudes générales"
4.4 Site internet du réseau AQUALIM en Région wallonne : http://mrw.wallonie.be/dgrne/aquialim
4.5 Etat des nappes d'eau souterraine de la Wallonie http://environnement.wallonie.be/de/eso/atlas/
V. Lebrun, Attaché
Cellule Déchets & SAR
D. Dosquet, Attachée
Cellule Déchets & SAR
S. Garzaniti, Attaché
Cellule Déchets & SAR
C. Collart,, Responsable
Cellule Déchets & SAR
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Plans
Plan 1 : Localisation du site sur la carte topographique de l’IGN au 1/10.000e
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Plans
Plan 2 : Localisation du site sur le plan de secteur-----
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Plans
Plan 3 : Localisation sur l'orthoimage (2009-2010) et découpage cadastral -----
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C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Plans
Plan 4 : Plan des installations (source : BEPN - plans de 2009)
-----
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Dalle de contrôle des déchets
Bassin tampon
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Plan des installationsC.E.T. de Happe-Chapois
Plan 4
Institut Scientifique de Service Public
Cellule Déchets & Sites à Risques
Dressé par : D. Dosquet Vérifié par : V. Lebrun
Date : 15/06/2012 Num dossier : 2048/2012 Version : 1
ISSeP, rue du Chéra, 200 B-4000 Liège Tél : 04/229 83 11 - Fax : 04/252 46 65
Surveillance de l'Environnement
Source de l’information : BEPN (plan 2005)
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Plans
Plan 5 : Localisation des zones naturelles aux alentours du C.E.T. -----
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Plans
Plan 6 : Localisation du C.E.T. sur la carte géologique de Wallonie-----
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Plans
Plan 7 : Localisation du C.E.T. sur la carte hydrogéologique de Wallonie -----
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Plans
Plan 8 : Localisation des captages proches -----
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Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Plans
Plan 9 : Localisation des points de prélèvements de la campagne 2011 -----
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Annexes
ANNEXES Total : 35 pages
-----Annexe 1 : Reportage photographique du site réhabilité (photos du 20/03/2012)�Annexe 2 : Approche géocentrique�Annexe 3 : Rapport de visite et prélèvements (rap. ISSeP 1425/2011)�Annexe 4 : Certificat d'analyses (rap. ISSeP 2164/2011)�Annexe 5 : Statistiques sur les concentrations - effluents, ESu et ESo�
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Annexes
Annexe 1 : Reportage photographique du site réhabilité (photos du 20/03/2012) (2 pages)
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Photos de la visite du C.E.T. de Happe-Chapois : 20/03/2012
Annexe 1 au rapport de visite 2812/2009, page 2/2
Vue sur la surface réhabilitée de la phase 2.2 Zone technique "moteur et torchère" - vue d'ensemble
Zone technique "moteur et torchère" - vue rapprochée Zone technique "moteur et torchère" - charbon actif
Zone technique "STEP" - vue d'ensemble Zone technique "STEP" - lagune 1
Zone technique "STEP" - lagune 2 Zone technique "STEP" - dispositif de prélèvement
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Annexes
Annexe 2 : Approche géocentrique (3 pages)
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Ouvrages de prise d'eau souterraine avec historique des débits
Distance: 708 X(M) : 205.910 Code Ouvrage : 54/6/2/003 Dénomination ou lieu-Dit : FERME DE HAPPEDirection : N-E Y(M) : 105.290 Commune : CINEY Ouvrage en activité : Oui
Nature de l'ouvrage : PUITS FORE
Nappe sollicitée : MASSIF SCHISTO-GRESEUX DU BASSIN DE DINANT (FRASNIEN,FAMENNIEN)
Données de l'exploitation en cours (ou de la dernière exploitation clôturée)Nom du titulaire : PIRSON JOSEPH Code du titulaire : 91030/00006 Existence d'une zone de
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Adresse : FERME DE HAPPE 1559 CINEY
Numéro d'autorisation : 1996/9/C/00500
Usage principal de l'eau : AGRICULTURE - HORTICULTURE - ARBORICULTURE ...
Débits annuels de l'ouvrage
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Caractéristiques de l'ouvragePUITS FORE TUBEPROFONDEUR: 45 MDIAM.INT: 100 MM1 DRAIN DE 30 M DE LONG A 2 M DE PROFONDEUR D'UN DIAM:100 MM
Distance: 1.311 X(M) : 206.800 Code Ouvrage : 54/6/2/002 Dénomination ou lieu-Dit : HAPPEDirection : N-E Y(M) : 105.200 Commune : CINEY Ouvrage en activité : Oui
Nature de l'ouvrage : PUITS FORE
Nappe sollicitée : CALCAIRES CARBONIFERES DU BASSIN DE DINANT
Données de l'exploitation en cours (ou de la dernière exploitation clôturée)Nom du titulaire : RENDAC - UDES Code du titulaire : 91030/00003 Existence d'une zone de
prévention ?Non
Adresse : HAPPE 21559 CINEY
Numéro d'autorisation : 1996/9/D/00484
Usage principal de l'eau : NETTOYAGE DE LOCAUX ET/OU DE MATERIEL
Débits annuels de l'ouvrage
����� ������ ���������� �������� ��������2011 02010 830 02009 810 02008 1.032 02007 1.265 02006 1.100 02005 1.546 02004 767 02003 2.904 02002 603 02001 2.641 02000 1.829 01999 1.119 01998 933 0
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"����� ������� �����'��(������)��������*+�,��-.*-�*.�/. 1 0 1.
Débits annuels de l'ouvrage
����� ������ ���������� �������� ��������1997 1.049 01996 381 0
Caractéristiques de l'ouvragePUITS FORE TUBEPROFONDEUR: 60 MDIAM.INT: 160 MM
Distance: 1.482 X(M) : 204.129 Code Ouvrage : 54/6/4/008 Dénomination ou lieu-Dit : YCHIPPEDirection : O Y(M) : 104.586 Commune : CINEY Ouvrage en activité : Oui
Nature de l'ouvrage : A DETERMINER
Nappe sollicitée : INCONNU OU INEXISTANT
Données de l'exploitation en cours (ou de la dernière exploitation clôturée)Nom du titulaire : LEMAIRE GUY Code du titulaire : 91030/00035 Existence d'une zone de
prévention ?Non
Adresse : YCHIPPE559 CINEY
Numéro d'autorisation : 1997/9/D/01035
Usage principal de l'eau : INDETERMINE
Débits annuels de l'ouvrage
����� ������ ���������� �������� ��������2011 2.4442010 2.6442009 2.8742008 2.1242007 2.3032006 2.8802005 2.5732004 2.4712003 2.572
��������������� ������������ �������� ������������ ����� ��������������������� ������ ������������� ���������� ������� ������������������ ��������� �� �!"#�$��% % ���� &�
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Débits annuels de l'ouvrage
����� ������ ���������� �������� ��������2002 2.22220012000
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Annexes
Annexe 3 : Rapport de visite et prélèvements (rap. ISSeP 1425/2011) (8 pages)
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Remarque : le présent rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sans accord de l’Institut. Rapport n° 1425/2011, page 1/5
Siège social et site de Liège : Rue du Chéra, 200 B-4000 Liège Tél : +32(0)4.229.83.11 Fax : +32(0)4.252.46.65 Site web : http://www.issep.be
Site de Colfontaine : Zoning A. Schweitzer Rue de la Platinerie B-7340 Colfontaine Tél : +32(0)65.61.08.11 Fax : +32(0)65.61.08.08
Liège, le 13 juin 2012.
Visite et prélèvements sur le site : C.E.T. de Chapois
- Rapport n° 1425/2011 -
Dates de la visite et des prélèvements : du 28 au 29 mars 2011
Adresse complète Route de Rochefort, lieudit « Trou de Happe » 5590 Chapois
Visite et prélèvements effectués par
D. Dosquet, Attachée, Cellule Déchets et Sites à risques H. Leybaert, Gradué, Cellule Déchets et Sites à risques S. Montalbano, Étudiante en stage
Sous la supervision de Vincent Lebrun, Attaché, Cellule Déchets et Sites à risques
A la demande de SPW - Département de la Police et des Contrôles (DPC)
Propriétaire du site BEPN
Contexte de la visite Réseau de contrôle des C.E.T. - Campagne de prélèvement d’eaux en doublon avec le laboratoire d’autocontrôle (INASEP)
Accompagnants Laboratoire INASEP (prélèvements et analyses)
Auteur D. Dosquet, Attachée, Cellule Déchets et Sites à risques
Heure d'arrivée 10H20 Heure d'arrivée 10H20
Bon de mission n° 0438/2011
Véhicule utilisé Véhicule ISSeP avec compartiment réfrigéré
Ce document comporte 5 pages et 1 annexe
CHA - campagne 2011 - prélèvement d'eaux S. Montalbano, D. Dosquet, V. Lebrun
Remarque : le présent rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sans accord de l’Institut. Rapport n° 1425/2011– page 2/5
1 CONTEXTE DE LA VISITE La campagne de prélèvements a eu lieu conjointement avec la campagne d’autocontrôle exécutée pour l’exploitant par le laboratoire de l'INASEP. Les pompages ont été effectués par l'INASEP. Les prélèvements de l'ISSeP ont tous été effectués en doublon, excepté le prélèvement des eaux de ruissellement, effactué par l'exploitant à l'entrée de l'étang de terre, et par l'ISSeP à sa sortie (rejet au ruisseau). La visite a été réalisée par temps sec et ensoleillé.
1.1 Eaux de surface et effluents Conformément au permis d’exploiter, les eaux suivantes sont prélevées par l'INASEP.
� Eaux de ruissellement (sortie vers l'étang de terre) ;
� Lixiviat (lagune 1) ;
� Ruisseau des Cresses, en amont du rejet ;
� Ruisseau des Cresses, en aval du rejet ;
� Rejet de la station d’épuration. L'ISSeP a effectué les prélèvements aux points suivants. La plupart d'entre eux ont été réalisé en doublon avec l'INASEP.
� Ruisseau des Cresses, en aval du rejet (en doublon) - le 28/11 ;
� Lixiviat (lagune 1 - en doublon) - le 29/11 ;
� Rejet STEP (en ponctuel au début du rejet 24H prélevé par l'INASEP) - le 28/11;
� Eaux du drainage sous membrane (conduite de section rectangulaire) - le 29/11.
1.2 Eaux souterraines Les piézomètres sont en bon état et tenus sous clefs. Les prélèvements d’eaux souterraines ont été effectués les 28 et 29 mars 2011 par le laboratoire de l'INASEP, chargé de l’autocontrôle du C.E.T., dans les piézomètres suivants :
� PZ2 ;
� PZ4bis (indiqué ‘PZ4’ sur le plan 1 en page suivante) ;
� PZ5 ;
� PZ6. L'ISSeP a prélevé des échantillons en doublons le 28/11 dans les piézomètres PZ4 bis, PZ5 et PZ6. Le pompage des piézomètres est effectué par l'INASEP. Le prélèvement est effectué après avoir pompé 2 à 3 fois le volume du forage sous eau. Les paramètres physico-chimiques (pH, t°, conductivité) sont mesurés séquentiellement pendant toute la durée du pompage et doivent être stables lors de l’échantillonnage. Lors du pompage, la fréquence du variateur est réglée en fonction de la réalimentation du piézomètre. Chaque pompage fait l’objet d’un rapport reprenant les différentes mesures et constats par le laboratoire de l'INASEP.
CHA - campagne 2011 - prélèvement d'eaux S. Montalbano, D. Dosquet, V. Lebrun
Remarque : le présent rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sans accord de l’Institut. Rapport n° 1425/2011– page 3/5
2 LOCALISATION DES PRÉLÈVEMENTS Tous les points de prélèvements sont localisés sur la Figure 1. Le Tableau 1 ci-dessous reprend les coordonnées Lambert des ouvrages et les cotes piézométriques mesurées avant pompage. Le ‘PZ4’ sur le plan correspond au ‘PZ4bis’ décrit dans ce rapport. Les points de prélèvements des eaux de surfaces et effluents sont également illustrés dans un reportage photographique en annexe.
Tableau 1 : coordonnées Lambert des ouvrages
Forages X (m) Y (m) Z (m) Nappe
Pz2 205902,52 105066,8 290,8 FAM
Pz3 205681,77 104565,5 279,4 FAM+ESN
Pz4 bis 205713,74 104685,88 268,9 FAM+ESN
Pz5 205771,99 104615,49 263,4 FAM+ESN
Pz6 205854,76 104517,11 263,0 FAM+ESN
Figure 1 : plan des installations et des points de prélèvement
CHA - campagne 2011 - prélèvement d'eaux S. Montalbano, D. Dosquet, V. Lebrun
Remarque : le présent rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sans accord de l’Institut. Rapport n° 1425/2011– page 4/5
3 MESURES ET PRÉLÈVEMENTS
3.1 Eaux de surface et émissions liquides Le Tableau 2 reprend les mesures physico-chimiques effectuées lors des prélèvements d'échantillons d'eaux de surface et d'émissions liquides. Les mesures ont été réalisées par l’ISSeP au moyen de sondes pH, conductivité et Oxygène. Lors des prélèvements en doublons, l'INASEP a réalisé les mêmes mesures, au moyen de son propre appareillage.
Tableau 2 : mesures physico-chimiques dans les eaux usées
Stations T°(°C)
Cond.μS/cm pH Teneur en O2
(mg/L) Remarques
Rejet STEP 25 > maximum de détection 8,61 7,51 Doublon
Drain eaux de ruissellement 12 631 7,49 6,33
Ruisseau aval 10,3 1251 8,31 11,38 Doublon
Lixiviat 12,1 4050 8,42 14,76 Doublon
3.2 Eaux souterraines : Dans chaque piézomètre, les opérations suivantes ont été effectuées :
� Suivi du pompage (par l'INASEP) ;
� Prélèvements d’eau après la stabilisation des paramètres physico-chimiques (PH, conductivité et température) par l'INASEP ;
� Mesure des paramètres physicochimiques (Tableau 3) par l'ISSeP ;
� Prélèvement d'eau par l'ISSeP.
Tableau 3 : mesures physico-chimiques dans les eaux souterraines
Stations T°(°C)
Cond.μS/cm pH Teneur en O2
(mg/L) Remarques
PZ4 bis 11,6 390 7,85 8,2 Doublon PZ5 12,6 338 8,03 2,34 Doublon PZ6 - 313 8,47 - Doublon
Les mesures du niveau piézométrique et le pompage des piézomètres avec mesures des paramètres physico-chimiques ont été réalisés par l'INASEP. Ces mesures et enregistrements (n'étant pas actuellement en possession l'ISSeP) et les résultats des analyses de laboratoire feront l'objet d'un rapport ultérieur.
CHA - campagne 2011 - prélèvement d'eaux S. Montalbano, D. Dosquet, V. Lebrun
Remarque : le présent rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sans accord de l’Institut. Rapport n° 1425/2011– page 5/5
Salvatrice Montalbano Stagiaire ULg,
Cellule Déchets et Sites à Risques
Danielle Dosquet Attachée,
Cellule Déchets et Sites à Risques
Vincent Lebrun Attaché,
Cellule Déchets et Sites à Risques
CHA - campagne 2011 - prélèvement d'eaux S. Montalbano, D. Dosquet, V. Lebrun
Remarque : le présent rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sans accord de l’Institut. Rapport n° 1425/2011– Annexes
AnnexesAnnexe 1 : reportage photographique – panorama et points de prélèvements ISSeP
(2 pages)
(Total 2 pages)
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Photos des prélèvements sur le C.E.T. de Happe-Chapois : 28/03/2011
Annexe 1 au rapport de visite 2812/2009, page 2/2
Points de prélèvements des rejets vers du r. des Cresses point de prélèvement "Cresses aval-rejets"
Dispositif de mesures on line sur le rejet épuré Chambre de visite pour le prélèvement du rejet épuré
Zone Naturelle en aval - vue d'ensemble Zone naturelle en aval - panneau explicatif
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Annexes
Annexe 4 : Certificat d'analyses (rap. ISSeP 2164/2011) (12 pages)
-----
C.E.T. de Chapois – campagne de contrôle 2011 V. Lebrun, D. Dosquet, S. Garzaniti, C. Collart
Remarque : Ce rapport ne peut être reproduit, sinon en entier, sauf accord de l’Institut Rapport 02048/2012, Annexes
Annexe 5 : Statistiques sur les concentrations - effluents, ESu et ESo (Source : Base de données de l'ISSeP actualisée avec les données jusque mars 2011)
(10 pages) -----
Chapopis statistiques eaux 24/07/2012
Paramètres (unité) Données CHA-LIX CHA-RSTEP
RDT.ÉPUR. Fact. Enr.
Nb résultats (?) 2 3%détect (M) 50% 0%P10 (M) 0,055 0,05médiane (M) 0,075 0,05 33% 0,67
( μg/l ) P90 (M) 0,095 0,05Nb résultats (?) 2 2%détect (M) 0% 0%P10 (M) 0,05 0,05médiane (M) 0,05 0,05 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,05 0,05Nb résultats (?) 3 4%détect (M) 0% 0%P10 (M) 0,05 0,05médiane (M) 0,05 0,05 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,05 0,05Nb résultats (?) 2 3%détect (M) 0% 0%P10 (M) 0,05 0,05médiane (M) 0,05 0,05 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,05 0,05Nb résultats (?) 3 4%détect (M) 0% 0%P10 (M) 0,05 0,05médiane (M) 0,05 0,05 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,05 0,05Nb résultats (?) 2 3%détect (M) 0% 0%P10 (M) 0,05 0,05médiane (M) 0,05 0,05 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,05 0,05Nb résultats (?) 3 4%détect (M) 33% 0%P10 (M) 0,05 0,05médiane (M) 0,05 0,05 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,25 0,05Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 100% 13%P10 (M) 0,0634 0,005médiane (M) 0,143 0,005 97% 0,03
( μg/l ) P90 (M) 0,6626 0,0297Nb résultats (?) 4 3%détect (M) 0% 0%P10 (M) 0,5 0,5médiane (M) 0,5 0,5 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,5 0,5Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 100% 38%P10 (M) 0,0114 0,0005médiane (M) 0,045 0,001 98% 0,02
( μg/l ) P90 (M) 0,2264 0,0025
Acénaphtène
Ag tot
Anthracène
1,1,1,2Tétrachloroéthane
1,1,2 Trichloroéthane
1,1,2,2Tétrachloroéthane
1,2 Dichloroéthane
1,1 Dichloroéthane
1,1 Dichloroéthène
1,1,1 Trichloroéthane
Rapport 2048/2012 - Annexe 5-Ap. 1 / 7
Chapopis statistiques eaux 24/07/2012
Paramètres (unité) Données CHA-LIX CHA-RSTEP
RDT.ÉPUR. Fact. Enr.
Nb résultats (?) 4 3%détect (M) 100% 100%P10 (M) 609 334médiane (M) 634 334 47% 0,53
( μg Cl / l ) P90 (M) 1060 392Nb résultats (?) 21 21%détect (M) 95% 95%P10 (M) 2 2,5médiane (M) 12 12 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 28 21Nb résultats (?) 5 5%détect (M) 80% 0%P10 (M) 0,18 0,05médiane (M) 2,8 0,05 98% 0,02
( μg/l ) P90 (M) 4,1 0,08Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 86% 25%P10 (M) 0,0052 0,00085médiane (M) 0,017 0,0015 91% 0,09
( μg/l ) P90 (M) 0,1182 0,0035Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 86% 25%P10 (M) 0,0076 0,001médiane (M) 0,024 0,0015 94% 0,06
( μg/l ) P90 (M) 0,1632 0,0045Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 86% 0%P10 (M) 0,0046 0,0025médiane (M) 0,013 0,0025 81% 0,19
( μg/l ) P90 (M) 0,0492 0,0025Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 86% 13%P10 (M) 0,0034 0,00085médiane (M) 0,009 0,0015 83% 0,17
( μg/l ) P90 (M) 0,0574 0,00295Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 100% 25%P10 (M) 0,0144 0,001médiane (M) 0,041 0,0015 96% 0,04
( μg/l ) P90 (M) 0,2544 0,0059Nb résultats (?) 1 1%détect (M) 0% 0%P10 (M) 0,05 0,05médiane (M) 0,05 0,05 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,05 0,05Nb résultats (?) 20 20%détect (M) 25% 10%P10 (M) 0,05 0,05médiane (M) 0,36 0,25 31% 0,69
( μg/l ) P90 (M) 0,6 1
Cd tot
Benzo(g,h,i)pérylène
Benzo(k)fluoranthène
Benzoanthracène
CCl4
As tot
Benzène
Benzo(a)pyrène
Benzo(b)fluoranthène
AOX
Rapport 2048/2012 - Annexe 5-Ap. 2 / 7
Chapopis statistiques eaux 24/07/2012
Paramètres (unité) Données CHA-LIX CHA-RSTEP
RDT.ÉPUR. Fact. Enr.
Nb résultats (?) 1 1%détect (M) 0% 0%P10 (M) 0,05 0,05médiane (M) 0,05 0,05 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,05 0,05Nb résultats (?) 2 3%détect (M) 0% 0%P10 (M) 15 15médiane (M) 15 15 0% 1,00P90 (M) 15 15Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 100% 25%P10 (M) 0,012 0,001médiane (M) 0,068 0,0015 98% 0,02
( μg/l ) P90 (M) 0,4794 0,0079Nb résultats (?) 2 3%détect (M) 50% 0%P10 (M) 0,085 0,05médiane (M) 0,225 0,05 78% 0,22
( μg/l ) P90 (M) 0,365 0,05Nb résultats (?) 22 21%détect (M) 100% 100%P10 (M) 375 470médiane (M) 914,5 2444 -167% 2,67
( mg / l ) P90 (M) 1416 3271Nb résultats (?) 5 5%détect (M) 80% 60%P10 (M) 10,2 3,6médiane (M) 26 10,6 59% 0,41
( μg/l ) P90 (M) 32 14,26Nb résultats (?) 18 18%détect (M) 100% 100%P10 (M) 4645 5029médiane (M) 9600 8935 7% 0,93
( μS / cm ) P90 (M) 14310 12353Nb résultats (?) 22 21%détect (M) 100% 100%P10 (M) 188 5,61médiane (M) 502 11 98% 0,02
( mg / l ) P90 (M) 683 42,6Nb résultats (?) 14 14%détect (M) 14% 14%P10 (M) 2,5 2,5médiane (M) 2,5 2,5 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 23,15 2,5Nb résultats (?) 22 21%détect (M) 100% 95%P10 (M) 97,8 4,6médiane (M) 263 16,3 94% 0,06
( μg/l ) P90 (M) 620 134Nb résultats (?) 21 20%détect (M) 86% 80%P10 (M) 1 1,85médiane (M) 5,05 5 1% 0,99
( μg/l ) P90 (M) 11,35 37,4
COT
Cr 6+
Cr tot
Cu tot
Cis 1,2 Dichloroéthène
Cl-
CN- tot
Conductivité
Chloroforme
Chromates
Chrysène
Rapport 2048/2012 - Annexe 5-Ap. 3 / 7
Chapopis statistiques eaux 24/07/2012
Paramètres (unité) Données CHA-LIX CHA-RSTEP
RDT.ÉPUR. Fact. Enr.
Nb résultats (?) 3 5%détect (M) 100% 0%P10 (M) 51,6 1,5médiane (M) 102 1,5 99% 0,01
( mg O2 / l ) P90 (M) 102 1,5Nb résultats (?) 5 5%détect (M) 100% 100%P10 (M) 829 30,2médiane (M) 1980 32 98% 0,02
( mg O2 / l ) P90 (M) 2140 69,4Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 14% 0%P10 (M) 0,0025 0,0025médiane (M) 0,0025 0,0025 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,0099 0,0025Nb résultats (?) 1 1%détect (M) 100% 0%P10 (M) 0,2 0,05médiane (M) 0,2 0,05 75% 0,25
( μg/l ) P90 (M) 0,2 0,05Nb résultats (?) 5 5%détect (M) 80% 0%P10 (M) 0,14 0,05médiane (M) 11,1 0,05 100% 0,00
( μg/l ) P90 (M) 13,1 0,08Nb résultats (?) 21 20%détect (M) 95% 90%P10 (M) 0,19 0,1médiane (M) 0,59 0,25 58% 0,42
( mg / l ) P90 (M) 1,8 0,418Nb résultats (?) 3 3%détect (M) 100% 67%P10 (M) 832 9,2médiane (M) 1091 36 97% 0,03
( μg / l ) P90 (M) 1091 36Nb résultats (?) 5 5%détect (M) 100% 80%P10 (M) 890 9,89médiane (M) 1221 39 97% 0,03
( μg / l ) P90 (M) 1515 322Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 100% 13%P10 (M) 0,1146 0,0025médiane (M) 0,201 0,0025 99% 0,01
( μg/l ) P90 (M) 0,992 0,042Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 100% 13%P10 (M) 0,0504 0,0025médiane (M) 0,102 0,0025 98% 0,02
( μg/l ) P90 (M) 0,5464 0,0071
Fluoranthène
Fluorène
Ethylbenzène
F-
Fe diss.
Fe tot
DBO5
DCO
Dibenzoanthracène
Dichlorométhane
Rapport 2048/2012 - Annexe 5-Ap. 4 / 7
Chapopis statistiques eaux 24/07/2012
Paramètres (unité) Données CHA-LIX CHA-RSTEP
RDT.ÉPUR. Fact. Enr.
Nb résultats (?) 3 3%détect (M) 0% 0%P10 (M) 5,02 25médiane (M) 25 25 0% 1,00
( μg / l ) P90 (M) 25 25Nb résultats (?) 6 5%détect (M) 50% 0%P10 (M) 25,025 10,03médiane (M) 57,5 50 13% 0,87
( μg / l ) P90 (M) 120 50Nb résultats (?) 17 16%détect (M) 76% 56%P10 (M) 0,017 0,005médiane (M) 0,86 0,03 97% 0,03
( mg / l ) P90 (M) 4,64 0,19Nb résultats (?) 21 21%détect (M) 5% 19%P10 (M) 0,05 0,05médiane (M) 0,5 0,5 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,5 0,7Nb résultats (?) 21 20%détect (M) 95% 75%P10 (M) 45,5 0,5médiane (M) 136 2,5 98% 0,02
( μg / l ) P90 (M) 203 5,7Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 43% 0%P10 (M) 0,0025 0,0025médiane (M) 0,0025 0,0025 0% 1,00
( μg/l ) P90 (M) 0,04 0,0025Nb résultats (?) 5 4%détect (M) 0% 0%P10 (M) 0,05 0,05médiane (M) 0,05 0,05 0% 1,00
( mg / l ) P90 (M) 0,32 0,37Nb résultats (?) 4 4%détect (M) 100% 25%P10 (M) 36,8 1médiane (M) 62 1 98% 0,02
( mg / l ) P90 (M) 87,9 2,4Nb résultats (?) 1 1%détect (M) 100% 100%P10 (M) 115 34médiane (M) 115 34 70% 0,30
( μg/l ) P90 (M) 115 34Nb résultats (?) 5 4%détect (M) 100% 100%P10 (M) 706 43,6médiane (M) 777 45 94% 0,06
( μg/l ) P90 (M) 5577 111
Mat. Sédim.
MES
Mn diss.
Mn tot
HC tot
Hg tot
Ind. Phénol
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène
HC C05-C11
HC C10-C40
Rapport 2048/2012 - Annexe 5-Ap. 5 / 7
Chapopis statistiques eaux 24/07/2012
Paramètres (unité) Données CHA-LIX CHA-RSTEP
RDT.ÉPUR. Fact. Enr.
Nb résultats (?) 6 5%détect (M) 100% 20%P10 (M) 5,03 0,02médiane (M) 318,5 0,02 100% 0,00
( mg N / l ) P90 (M) 907 0,544Nb résultats (?) 4 5%détect (M) 75% 40%P10 (M) 241 1médiane (M) 630 1 100% 0,00
( mg N / l ) P90 (M) 929 2,2Nb résultats (?) 11 12%détect (M) 91% 33%P10 (M) 0,107 0,02médiane (M) 0,63 0,05 92% 0,08
( μg/l ) P90 (M) 3,1 0,09Nb résultats (?) 22 21%détect (M) 91% 90%P10 (M) 23,2 3,8médiane (M) 55,15 27 51% 0,49
( μg/l ) P90 (M) 188 39Nb résultats (?) 5 5%détect (M) 100% 100%P10 (M) 0,03 209médiane (M) 0,05 212 -391983% 3920,83
( mg N / l ) P90 (M) 0,93 274Nb résultats (?) 4 4%détect (M) 100% 100%P10 (M) 0,599 0,808médiane (M) 4,68 0,78 83% 0,17
( mg / l ) P90 (M) 7,38 1Nb résultats (?) 22 21%détect (M) 82% 43%P10 (M) 1,791 0,5médiane (M) 7,4 3,15 57% 0,43
( μg N / l ) P90 (M) 18,81 10Nb résultats (?) 3 3%détect (M) 67% 0%P10 (M) 22,6 2,5médiane (M) 103 2,5 98% 0,02
( ng / l ) P90 (M) 103 2,5Nb résultats (?) 3 3%détect (M) 100% 0%P10 (M) 16,2 2,5médiane (M) 49 2,5 95% 0,05
( ng / l ) P90 (M) 49 2,5Nb résultats (?) 3 3%détect (M) 67% 0%P10 (M) 12,2 2,5médiane (M) 51 2,5 95% 0,05
( ng / l ) P90 (M) 51 2,5
NO3
P tot
Pb tot
PCB 028
N ammo.
N Kj.
Napht.
Ni tot
PCB 052
PCB 101
Rapport 2048/2012 - Annexe 5-Ap. 6 / 7
Chapopis statistiques eaux 24/07/2012
Paramètres (unité) Données CHA-LIX CHA-RSTEP
RDT.ÉPUR. Fact. Enr.
Nb résultats (?) 3 3%détect (M) 67% 0%P10 (M) 14 2,5médiane (M) 60 2,5 96% 0,04
( ng / l ) P90 (M) 60 2,5Nb résultats (?) 3 3%détect (M) 67% 0%P10 (M) 8 2,5médiane (M) 30 2,5 92% 0,08
( ng / l ) P90 (M) 36,4 2,5Nb résultats (?) 3 3%détect (M) 100% 0%P10 (M) 10 2,5médiane (M) 30 2,5 92% 0,08
( ng / l ) P90 (M) 36,4 2,50Nb résultats (?) 3 3%détect (M) 67% 0%P10 (M) 14 2,5médiane (M) 60 2,5 96% 0,04
( ng / l ) P90 (M) 60 2,5Nb résultats (?) 17 17%détect (M) 100% 100%P10 (M) 7,346 7,832médiane (M) 7,78 8,37 -8% 1,08
( 1 ) P90 (M) 8,396 8,794Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 86% 25%P10 (M) 0,0918 0,0075médiane (M) 0,302 0,0075 98% 0,02
( μg/l ) P90 (M) 1,414 0,018Nb résultats (?) 7 8%détect (M) 100% 25%P10 (M) 0,07 0,0025médiane (M) 0,13 0,0025 98% 0,02
( μg/l ) P90 (M) 0,832 0,035Nb résultats (?) 3 3%détect (M) 100% 0%P10 (M) 0,012 0,0025médiane (M) 0,024 0,0025 90% 0,10
( mg / l ) P90 (M) 0,024 0,401Nb résultats (?) 22 21%détect (M) 100% 100%P10 (M) 23,5 63,1médiane (M) 76,5 102,1 -33% 1,33
( mg / l ) P90 (M) 116 167Nb résultats (?) 22 21%détect (M) 91% 52%P10 (M) 20,2 3,15médiane (M) 89,35 12,5 86% 0,14
( μg/l ) P90 (M) 218 81
PCB 118
PCB 138
Phénanthrène
Pyrène
Zn tot
PCB 153
PCB 180
pH in-situ
SO4=
S- tot
Rapport 2048/2012 - Annexe 5-Ap. 7 / 7
Chapois statistiques eaux 24/07/2012
Paramètres Données CHA-Pz02 FOND GÉOCHIMIQUE= moyenne (Pz3,4,5,6) Influence
Nb résultats (?) 26 55%détect (M) 100% 100% 0%P10 (M) 5,16 7,23 0,71médiane (M) 5,71 7,63 0,75P90 (M) 6,44 7,92 0,81Nb résultats (?) 27 56%détect (M) 100% 100% 0%P10 (M) 195 316 0,62médiane (M) 265 343 0,77P90 (M) 321 366 0,88Nb résultats (?) 25 54%détect (M) 100% 100% 0%P10 (M) 10,5 10,6 0,99médiane (M) 11,8 11,2 1,05P90 (M) 12,3 11,7 1,05Nb résultats (?) 3 12%détect (M) 100% 94% 6%P10 (M) 21,4 18,4 1,16médiane (M) 41 39,9 1,03P90 (M) 41 78,4 0,52Nb résultats (?) 28 63%détect (M) 100% 98% 3%P10 (M) 0,78 0,50 1,55médiane (M) 1,24 0,80 1,55P90 (M) 2,69 1,48 1,81Nb résultats (?) 3 12%détect (M) 0% 0% 0%P10 (M) 2,5 2,5 1,00médiane (M) 2,5 2,5 1,00P90 (M) 6,5 3,4 1,93Nb résultats (?) 3 12%détect (M) 67% 71% -4%P10 (M) 0,043 0,0 1,33médiane (M) 0,043 0,0 0,86P90 (M) 0,049 0,1 0,97Nb résultats (?) 1 4%détect (M) 100% 100% 0%P10 (M) 20,5 2,8 7,46médiane (M) 20,5 3,3 6,17P90 (M) 20,5 3,9 5,26Nb résultats (?) 2 11%détect (M) 0% 0% 0%P10 (M) 0,032 0,0 1,00médiane (M) 0,032 0,0 1,00P90 (M) 0,032 18,9 0,00Nb résultats (?) 28 63%détect (M) 100% 100% 0%P10 (M) 9,48 14,9 0,64médiane (M) 15,05 21,9 0,69P90 (M) 27,6 28,4 0,97Nb résultats (?) 17 43%détect (M) 100% 100% 0%P10 (M) 0,1522 0,1 1,65médiane (M) 0,191 0,1 1,67P90 (M) 0,3294 0,2 1,78Nb résultats (?) 3 12%détect (M) 0% 17% -17%P10 (M) 1 1,1 0,95médiane (M) 1 1,3 0,78P90 (M) 6,2 2,4 2,57Nb résultats (?) 28 63%détect (M) 100% 100% 0%P10 (M) 14,9 30,5 0,49médiane (M) 18,8 38,4 0,49P90 (M) 28 44,4 0,63
Cl-
F-
CN- tot
SO4=
DCO
N ammo.
NO3
P tot
Conductivité
T° in-situ
MES
COT
pH in-situ
Rapport 2048/2012 - Annexe 5-Bp. 1 / 3
Chapois statistiques eaux 24/07/2012
Paramètres Données CHA-Pz02 FOND GÉOCHIMIQUE= moyenne (Pz3,4,5,6) Influence
Nb résultats (?) 27 65%détect (M) 33% 50% -17%P10 (M) 0,142 0,4 0,36médiane (M) 0,5 1,2 0,42P90 (M) 2 3,5 0,58Nb résultats (?) 25 50%détect (M) 16% 1% 15%P10 (M) 0,05 0,1 0,54médiane (M) 0,1 0,3 0,33P90 (M) 0,5 18,0 0,03Nb résultats (?) 16 42%détect (M) 0% 0% 0%P10 (M) 0,63 1,8 0,36médiane (M) 2,5 2,5 1,00P90 (M) 2,5 2,5 1,00Nb résultats (?) 29 65%détect (M) 79% 56% 23%P10 (M) 0,5 0,5 1,00médiane (M) 2,7 1,8 1,54P90 (M) 8,4 9,5 0,89Nb résultats (?) 29 65%détect (M) 90% 60% 30%P10 (M) 2,98 0,7 4,11médiane (M) 11 2,3 4,78P90 (M) 43,64 7,4 5,93Nb résultats (?) 9 34%détect (M) 67% 46% 21%P10 (M) 2,6 2,4 1,11médiane (M) 6,4 4,6 1,39P90 (M) 34,4 34,2 1,01Nb résultats (?) 10 35%détect (M) 100% 95% 5%P10 (M) 134 71,0 1,88médiane (M) 1114 601 1,85P90 (M) 8468 5382 1,57Nb résultats (?) 26 49%détect (M) 8% 0% 8%P10 (M) 0,05 0,2 0,26médiane (M) 0,15 0,3 0,44P90 (M) 0,5 0,5 1,00Nb résultats (?) 8 31%détect (M) 100% 93% 7%P10 (M) 23,6 26,9 0,88médiane (M) 50 60,4 0,83P90 (M) 59,7 87,6 0,68Nb résultats (?) 10 34%détect (M) 100% 103% -3%P10 (M) 94,7 98,2 0,96médiane (M) 163 226 0,72P90 (M) 2549 611 4,17Nb résultats (?) 29 65%détect (M) 97% 56% 40%P10 (M) 3,48 0,5 6,96médiane (M) 14,2 1,5 9,47P90 (M) 19,86 9,9 2,01
Mn diss.
Mn tot
Ni tot
Cu tot
Fe diss.
Fe tot
Hg tot
As tot
Cd tot
Cr 6+
Cr tot
Rapport 2048/2012 - Annexe 5-Bp. 2 / 3
Chapois statistiques eaux 24/07/2012
Paramètres Données CHA-Pz02 FOND GÉOCHIMIQUE= moyenne (Pz3,4,5,6) Influence
Nb résultats (?) 27 63%détect (M) 59% 32% 28%P10 (M) 0,5 0,5 1,02médiane (M) 2,85 0,7 4,30P90 (M) 15,6 6,9 2,25Nb résultats (?) 15 40%détect (M) 0% 15% -15%P10 (M) 0,05 0,9 0,06médiane (M) 2,5 2,5 1,00P90 (M) 2,5 2,5 1,00Nb résultats (?) 16 41%détect (M) 6% 4% 2%P10 (M) 0,32 1,1 0,30médiane (M) 2,5 2,5 1,00P90 (M) 2,9 2,8 1,04Nb résultats (?) 28 63%détect (M) 93% 64% 29%P10 (M) 10 3,7 2,68médiane (M) 24,5 16,1 1,53P90 (M) 90,2 47,5 1,90Nb résultats (?) 16 41%détect (M) 88% 88% 0%P10 (M) 0,28 0,5 0,57médiane (M) 1,8 1,7 1,09P90 (M) 6,94 4,5 1,55Nb résultats (?) 3 12%détect (M) 33% 0% 33%P10 (M) 50 19,4 2,58médiane (M) 50 46,9 1,07P90 (M) 58 50,0 1,16Nb résultats (?) 16 42%détect (M) 31% 14% 17%P10 (M) 0,005 0,0 1,00médiane (M) 0,01035 0,0 0,57P90 (M) 0,115 0,1 2,02Nb résultats (?) 3 12%détect (M) 0% 0% 0%P10 (M) 0,05 0,1 1,00médiane (M) 0,05 0,1 1,00P90 (M) 0,09 0,1 1,53Nb résultats (?) 3 12%détect (M) 0% 0% 0%P10 (M) 0,05 0,1 1,00médiane (M) 0,05 0,1 1,00P90 (M) 0,09 0,1 1,53Nb résultats (?) 3 12%détect (M) 0% 0% 0%P10 (M) 0,05 0,1 1,00médiane (M) 0,05 0,1 1,00P90 (M) 0,09 0,1 1,53Nb résultats (?) 3 12%détect (M) 0% 0% 0%P10 (M) 0,15 0,2 1,00médiane (M) 0,15 0,2 1,00P90 (M) 0,19 0,2 1,20Nb résultats (?) 3 12%détect (M) 0% 0% 0%P10 (M) 0,034 0,0 0,73médiane (M) 0,05 0,1 1,00P90 (M) 0,05 0,1 1,00Nb résultats (?) 2 12%détect (M) 100% 100% 0%P10 (M) 29 9,8 2,97médiane (M) 29 9,8 2,97P90 (M) 29 13,8 2,11
Ethylbenzène
Xylènes
Napht.
AOX
HC C10-C40
HC tot
Benzène
Toluène
Sb tot
Sn tot
Zn tot
Ind. Phénol
Pb tot
Rapport 2048/2012 - Annexe 5-Bp. 3 / 3