Reproduction Humaine

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Reproduction humaineAller : Navigation, rechercher Cet article est une bauche concernant la biologie et la mdecine. Vous pouvez partager vos connaissances en lamliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (juin 2008). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de rfrence ou si vous connaissez des sites web de qualit traitant du thme abord ici, merci de complter l'article en donnant les rfrences utiles sa vrifiabilit et en les liant la section Notes et rfrences . (Modifier l'article) Pour les articles homonymes, voir sexualit (homonymie). La reproduction humaine est l'ensemble des processus par lesquels un homme et une femme engendrent un nouvel individu. Or ce terme, frquemment utilis, est impropre puisque reproduire consiste refaire l'identique et non crer un individu nouveau diffrent de son pre et de sa mre. Il est prfrable d'utiliser la formulation "procration humaine".

Sommaire[masquer]

1 La rgulation de la fonction de reproduction chez l'homme

1.1 L'activit testiculaire : une double fonctionnalit

1.1.1 La production de spermatozodes 1.1.2 La synthse de testostrone

1.2 Le contrle hormonal du fonctionnement du testicule : 3 niveaux de contrle

1.2.1 Rle de lante-hypophyse 1.2.2 Rle du complexe hypothalamo-hypophysaire 1.2.3 Rle du testicule lui-mme : rtrocontrle ngatif

2 La rgulation de la fonction de reproduction chez la femme

2.1 Le fonctionnement

2.1.1 Le cycle ovarien 2.1.2 L'ovulation 2.1.3 La phase lutale 2.2.1 Les hormones ovariennes 2.2.2 Rle du complexe hypothalamo-hypophysaire (CHH) 2.2.3 Le rtrocontrle ovarien

2.2 Le contrle hormonal du fonctionnement

3 Fcondation et dveloppement

3.1 Les phases de grossesse

3.2 Les diffrentes tapes de croissance / La nidation 3.3 Rsum 3.4 La croissance 3.5 Quelques tapes caractristiques aprs la naissance 4.1 Articles connexes 4.2 Liens externes

4 Voir aussi

La rgulation de la fonction de reproduction chez l'homme[modifier]L'activit testiculaire : une double fonctionnalit[modifier]La production de spermatozodes[modifier]

La spermatogense sexerce dans les tubes sminifres (une centaine de tubes pelotonns). Dans la paroi de ces tubes, des cellules germinales souches subissent de nombreuses mitoses (divisions cellulaires l'identique) et une miose (division aboutissant aux futurs gamtes contenant la moiti du patrimoine gntique)centripte. Les spermatozodes sont librs dans la lumire du tube puis gagnent lpididyme o ils acquirent leur mobilit et leur capacit fconder l'ovule. Cette tape est appele capacitation. Ils se mlangent au cours de ljaculation aux scrtions prostatiques et sminales (80% du volume) pour former le sperme. Les spermatozodes sont des cellules spcialises dans leur fonction de reproduction. En effet, ils ne contiennent que des organites indispensables leur fonction : transfrer l'information gntique mle l'intrieur du gamte femelle. La testostrone produite par les cellules interstitielles de Leydig stimule la spermatogense en se fixant sur les cellules de la paroi des tubes sminifres. Les cellules de Sertoli (rle de soutien et de nutrition) scrtent une protine indispensable la fixation de la testostrone sur les tubes sminifres et testiculaire. La testostrone, seule hormone testiculaire mle de ladulte, est scrte localement et dans la circulation sanguine. Elle est active en trs petite quantit, est scrte de manire pulsatile, par pulses de quelques minutes (espacs de priodes de non scrtions). Mais la testostronemie oscille autour dune valeur globalement constante. Elle stimule aussi la spermatogense au niveau des tubes sminifre et provoque la mise en place et le maintien des caractres sexuels secondaires partir de la pubert. Remarque : Chez certains mammifres, la testostrone est scrte en grande quantit au cours de priodes particulires.

La synthse de testostrone[modifier]

Le contrle hormonal du fonctionnement du testicule : 3 niveaux de contrle[modifier]Rle de lante-hypophyse[modifier]

Les pulses de testostrone sont dclenchs par des pulses de LH (Hormone Lutinisante). La pulsatilit de LH est indispensable a la scrtion pulsatile de testostrone.

La FSH (Hormone FolliculoStimulante) stimule les cellules de Sertoli a synthtiser une protine(APB)indispensable la fixation de la testostrone sur la paroi des tubes sminifres. Lante-hypophyse contrle donc, indirectement, la spermatogense grce ces deux gonadostimulines. Sous linfluence de certains facteurs environnementaux externes (luminosit, T) et internes (adrnaline) des neurones hypothalamiques scrtent une neurohormone GnRH de manire pulsatile et priodique qui dclenche les pulses de LH et de FSH Le maintien dune testostronemie globalement constante est assur par un rtrocontrle ngatif (ou rtroaction ngative) exerc par la testostrone sur le CHH (il existe donc des rcepteurs testostrone) lorsque la testostronemie dpasse une valeur seuil.

Rle du complexe hypothalamo-hypophysaire[modifier]

Rle du testicule lui-mme : rtrocontrle ngatif[modifier]

Ce rtrocontrle ngatif induit une dimunition de la production de GnRH et donc de LH ce qui provoque une diminution de la production de testostrone. Ceci permet de garder le taux de testostrone aux alentours de 5ng/l .

La rgulation de la fonction de reproduction chez la femme[modifier]Le fonctionnement[modifier]Le cycle ovarien[modifier] Au moment de la phase provulatoire , un des nombreux follicules qui auront volu en stade primaire, secondaire puis tertiaire (cavitaire) a une croissance trs rapide pour arriver au stade de De Graaf. L'ovocyte se libre de la granulosa et se retrouve dans la cavit folliculaire accompagn par la couronne radie. Peu de temps avant l'ovulation, l'ovocyte I devient un ovocyte II. Il se bloque en mtaphase II et la meiose se termine s'il y a fcondation. L'ovulation[modifier] Elle dure quelques minutes. L'ovocyte II est accompagn des cellules de la couronne radie. L'ovulation est spontane et se produit en fin de phase folliculaire, et se fait en partie grce aux hulmormones. En effet, ces hormones scrts par les cellules interstitielles chez la femme permettent l'activation d'une mitose, suivie d'une moise de l'ovocyte II, qui devient alors l'ovule. L'ovulation se fait peu aprs la maturation de l'ovocyte II en ovule. La phase lutale[modifier] Le reste du follicule clat se transforme en corps jaune. Les cellules de la granulosa se multiplient et se transforme en cellules lutales ; Puis le corps jaune rgresse et se charge d'un pigment jaune. En fin de cycle, il devient une cicatrice la surface de l'ovaire. C'est ce qu'on appelle le corps blanc. S'il n'y a pas de fcondation, un nouveau cycle commence.

Le contrle hormonal du fonctionnement[modifier]Les hormones ovariennes[modifier] Les strognes dont l'stradiol : Les strognes sont scrts par les cellules de la thque interne, la granulosa des follicules et les cellules lutiniques du corps jaune. La principale scrtion est l'stradiol. Au cours du cycle, il y a deux pics : Le premier correspond la scrtion des oestrognes par les follicules. C'est un pic de croissance du follicule avant l'ovulation. Le second pic correspond la scrtion des strognes par le corps jaune. S'il se

produit une fcondation, alors il n'y aura pas de chute de concentration d'strognes en fin de cycle. Les progestagnes : Ils sont produit par les cellules lutiniques du corps jaune. Ils voluent en un seul pic au milieu de la phase lutinique. Ils correspondent au dveloppement maximal des cellules lutiniques du corps jaune. S'il y a fcondation, ce taux reste lev car il y a persistance du corps jaune. Rle du complexe hypothalamo-hypophysaire (CHH)[modifier] L'hypophyse scrte :

FSH : hormone folliculo stimulante (glycoproteine) cette hormone stimule la croissance et la maturation des follicules donc des cellules folliculaires de la granulosa et des cellules thcales, donc cette hormone stimule indirectement la scrtion d'oestrognes. Son action complte ncessite la prsence de LH. LH : hormone lutnisante (glycoproteine) cette hormone agit en synergie avec FSH, elle contribue au dveloppement des follicules et provoque l'ovulation. Elle induit la formation du corps jaune et donc indirectement la production de progesteronne.

Le rtrocontrle ovarien[modifier] En dbut de cycle, aucun follicule n'est trs dvelopp, l'stradiol est en faible concentration donc il y a un rtrocontrle ngatif des strognes sur le Complexe HypothamoHypophysaire. Le taux de FSH augmente lgrement, ce qui stimule le dveloppement folliculaire. Quelques follicules grossissent, il y a alors une augmentation du taux d'strogne produit par les follicules et donc un rtrocontrle positif plus important. Puis, chute du taux de FSH et seul le follicule dominant poursuit son volution. En fin de phase folliculaire, si l'imprgnation de l'hypophyse par les strognes est suffisante en quantit et en dure, on a un rtrocontrle positif des strognes sur le Complexe Hypothamo-Hypophysaire. Il y a augmentation des scrtions des gonadostimulines et en particulier de LH qui augmente, donc il y a un pic de LH qui dclenche l'ovulation. En phase lutinique, le pic de LH est aussi ncessaire a la mise en place du corps jaune. LH stimule la production de progestrone par le corps jaune qui secrte aussi des strognes. Le couple strogne/progestrone exerce un rtro ngatif sur le Complexe HypothamoHypophysaire et donc il n'y a pas de dveloppement de nouveaux follicules. En fin de cycle, il y a une chute de concentration d'strognes et de progestrone car le corps jaune dgnre. Ainsi le rtrocontrle ngatif diminue, la FSH augmente et l'on redmarre un nouveau cycle.

Fcondation et dveloppement[modifier]La prsence dun mle et dune femelle est obligatoire pour avoir une reproduction. La fcondation : Spermatozode + Ovule = uf.

Les phases de grossesse[modifier]La priode de grossesse dure 9 mois et se divise en deux grandes priodes de la fcondation. De la fcondation jusqu'au dbut du 3me mois, cest la priode embryonnaire : une priode pendant laquelle lembryon se dveloppe. Du 3me mois jusqu' laccouchement cest la priode ftale pendant laquelle le ftus, qui est un tre humain compltement form, continue sa croissance et dveloppe ses ractions au monde extrieur.

Les diffrentes tapes de croissance / La nidation[modifier]

La chronologie utilise ci-dessous dcrit les changements spcifiques de l'anatomie et de la physiologie du ftus depuis la fertilisation. Cependant, les obsttriciens emploient souvent l'ge de gestation qui, par convention, prcde de deux semaines l'ge de fertilisation (ou ge conceptionnel). Durant tout cet article, sauf mention contraire, nous mesurerons l'ge partir de la fertilisation. 8 semaines (L'tape ftale commence) Le risque de perte du ftus est fortement diminu au dbut de cette tape. A ce stade, toutes les structures majeures, incluant les mains, les pieds, la tte, le cerveau, et d'autres organes sont prsents, mais ils continuent se dvelopper et deviennent de plus en plus fonctionnels. Quand l'tape ftale dbute, un ftus mesure environ 30 millimtres de long, et son cur bat dj. Le ftus arrive plier la tte, et effectue des mouvements qui impliquent tout le corps. Le cerveau montre des signes d'activit ds le 54e jour. Une empreinte digitale commence se former et est un peu visible ce stade. 8 15 semaines Le ftus continue de se dplacer et bouge dsormais plus prcisment certains organes moteurs tels que les bras ou les jambes, des mouvements de hoquet, de respiration, d'tirement et de ballement sont aussi observables. Ces simulacres de respirations sont importants et ncessaires au bon dveloppement de ses poumons et remplissent ce rle plutt que d'apporter une quelconque quantit d'oxygne ce stade-l. partir de la 9e semaine le ftus peut plier ses doigts autour d'un objet, plier les jambes ou encore courber les orteils en rponse un contact sur le pied pour s'en loigner. Le visage est bien form et possde un aspect plus humain. Les paupires sont fermes et le resteront pendant plusieurs mois encore. La diffrenciation des organes gnitaux mle ou femelle devient prononce. Des "bourgeons" de dents apparaissent, les membres ont continu de grandir et sont minces, de plus les globules rouges sont produits dans le foie. Des cheveux fins - appels lanugo - apparaissent sur la tte. L'appareil gastro-intestinal forme le mconium, premires selles du ftus. La peau du ftus est pratiquement transparente. Les tissus musculaires et osseux se sont encore dvelopps. Les premiers signes mesurables de l'activit lectroencphalographique se produisent durant la 12e semaine. Vers la fin de cette tape, le ftus atteint environ la taille de 15 centimtres. 16 25 semaines Le lanugo couvre entirement le corps. Les sourcils, les cils et les ongles (des mains et des pieds) apparaissent. Le dveloppement de ses muscles s'est accru, et des alvoles (sacs d'air) se forment dans ses poumons. Le systme nerveux est dsormais suffisamment dvelopp pour contrler quelques fonctions du corps. Les cochles sont maintenant dveloppes cependant les gaines de myline dans la partie neurale du systme auditif continueront de se dvelopper jusqu' dix-huit mois aprs la naissance. Le systme respiratoire s'est dvelopp un point o il permet les changes gazeux. L'acclration, les premiers mouvements ftaux discernables par la mre sont souvent sentis durant cette priode. Une femme enceinte pour la premire fois (c'est--dire primipare) sent gnralement les mouvements ftaux aux alentours de la 18 et 19e semaine, alors qu'une femme ayant dj eu un enfant sentira gnralement les mouvements vers la 16e semaine. Vers la fin de ce cinquime mois, le ftus mesure environ vingt centimtres. 26 38 semaines La quantit de graisses corporelles augmente rapidement. Les poumons ne sont pas entirement matures. Les connexions aux thalamus, qui gre les facteurs sensoriels, se forment. Les os sont compltement matures mais sont encore mous et flexibles. Le fer, le calcium et le phosphore deviennent plus abondant. On observe une activit lectroencphalographique continue partir de la 30e semaine. Les ongles atteignent les

extrmits des doigts. Le lanugo commence disparatre except sur les bras et les paules. Les bourgeons de sein sont prsents. Les cheveux deviennent plus pais. La naissance est imminente et se produit autour de la 38e semaine. Le ftus est considr comme arriv son terme de dveloppement entre la 35e et 40e semaine, ce qui signifie qu'on le considre apte vivre en dehors de l'utrus. Il peut mesurer (sans anomalie) de 48 53 centimtres. Le ftus peut se modifier en cours de croissance selon les gnes pathognes qu'il aurait acquis au dbut de son dveloppement.

Rsum[modifier]Lembryon se dveloppe dans lutrus de la mre, lintrieur dune poche remplie de liquide qui le met labri des chocs. Lembryon est reli au placenta par le cordon ombilical. La grossesse dure 9 mois. Au dbut, lembryon est plus petit quune tte dpingle. lge de 3 semaines, sa taille est celle dun grain de bl. la naissance, le bb pse 3 kg. lage de 8 semaines, lembryon ressemble dj un tre humain en rduction et devient un ftus. Au niveau du placenta, le sang de la mre et celui de son ftus ne se mlangent pas. Cependant, les aliments et loxygne contenus dans le sang de la mre passent dans le sang du bb . En sens inverse, les dchets (lure) contenus dans le sang du ftus passent dans le sang maternel. La naissance dun bb nest possible que si un ovule de la mre est fcond par un spermatozode du pre. Luf se fixe dans lutrus de la mre et devient le bb. la naissance, un nouveau-n est un tre inachev. La construction de son systme nerveux se poursuit encore pendant plusieurs annes. La croissance dun enfant est trs lente : elle dure un quart de la vie. quatre mois et demi, le ftus mesure 25 cm environ. Il peut plier et dtendre ses jambes et la mre commence le sentir bouger. Le placenta est une zone dchanges entre le sang de la mre et celui du bb. De fortes contractions de lutrus entranent la rupture de la poche des eaux et poussent le bb dehors. Le col de lutrus se dilate et le bb sort, la tte la premire normalement. Dix minutes aprs la sortie du bb, de nouvelles contractions de lutrus expulsent le placenta. Laccouchement reprsente, pour le nouveau-n, un changement considrable de ses conditions de vie. Ds que sa tte apparat, lenfant aspire dabord un grand bol dair qui dplisse ses alvoles pulmonaires puis il expire profondment en poussant son premier cri. Le bb na plus besoin du placenta pour respirer, manger partir de maintenant, il respire avec son nez, mange avec sa bouche, urine grce ses reins

La croissance[modifier]Les membres infrieurs tant gnralement replis, on mesure le ftus du sommet de sa tte au coccyx. 2 semaines..1,5 mm 3 semaines..2,5 mm 4 semaines.5 mm 2 mois..3,5 cm 4 mois13 cm 6 mois....23 cm 7 mois24 cm 9 mois.28 cm

Quelques tapes caractristiques aprs la naissance[modifier]1 Mois : 2 Ans : 3 Ans : L'enfant commence crayonner sur du papier, il est capable de jouer avec une pelle et un seau. Il comprend le sens des mots mais il sexprime encore avec difficult. Il commence manger seul. Lenfant court, saute, monte les escaliers. Il parle de plus en plus, construit des phrases. Il joue avec des jeux de plus en plus complexes. le bb dort 20 heures par jour. Il faut prendre soin de l'allonger sur le dos pour viter tous risques d'touffements. Lorsquon le porte, le bb tient la tte droite et oriente son regard vers les objets quon lui prsente. Il saisit des objets et les porte la bouche. Couch dans son lit, il joue avec ses mains et ses pieds. Il retient les premiers visages. Le bb se tient assis, si on lassoit. Il passe les objets dune main lautre. Couch sur le ventre, il peut se retourner sur le dos. Il rpte diverses syllabes inlassablement. Le bb sassied tout seul et commence marcher quatre pattes et les bbs prcoces se mettent debout. Il peut se lever en saidant dun appui. Les syllabes mises (mama) sont bien distinctes. Le bb marche et peut mme grimper les escaliers quatre pattes. La main est habile : lenfant construit une tour avec des cubes Il comprend de nombreux mots.

4 Mois :

6 Mois :

10 Mois :

14 Mois :

La testostrone est une hormone strodienne, du groupe des andrognes. Chez les mammifres la testostrone est scrte par les testicules des mles bien que de faibles quantits soient aussi scrtes par les glandes surrnales. C'est la principale hormone sexuelle mle et le strode anabolisant original . Chez l'homme, la testostrone joue un rle cl dans la sant et le bien-tre, en particulier dans le fonctionnement sexuel. Entre autres exemples ces effets peuvent tre une libido plus importante, une nergie accrue, une augmentation de la production de cellules sanguines et

une protection contre l'ostoporose. En moyenne, un homme adulte produit environ 40 60 fois plus de testostrone qu'une femme adulte, mais les femmes sont d'un point de vue comportemental (plus que d'un point de vue anatomique ou biologique), plus sensibles l'hormone4. Cependant l'chelle d'une population, les gammes de concentration pour les hommes et les femmes sont trs tendues, de telle sorte qu'elles se chevauchent respectivement pour les valeurs basses et hautes.

Sommaire[masquer]

1 Dveloppement de l'embryon 2 Lors de la pubert (garons) 3 Complexe hypothalamo-hypophysaire

3.1 Mise en vidence 3.2 Le rtrocontrle intgrateur

4 Sources de testostrone 5 Effets de la testostrone chez les humains 6 Testostrone et dopage 7 Structure chimique 8 Notes et rfrences 9 Annexes

9.1 Articles connexes 9.2 Systmes et organes du corps humain

Dveloppement de l'embryon[modifier]Suite la diffrenciation du gonade en testicule (diffrenciation induite par la protine TDF code par le gne SRY), la testostrone, intervient au niveau embryonnaire pour induire une masculinisation des organes gnitaux. Elle est scrte par les cellules de Leydig et a une action permanente et indispensable sur les vsicules sminales et la prostate. La disparition des canaux de Mller est provoque par la scrtion d'AMH (Hormone AntiMllerienne), la testostrone quant elle va favoriser la diffrenciation des canaux de Wolff en structure mle, cest--dire en pididyme. Dans le canal diffrenci se forment des vsicules sminales et la prostate. Entre la 9e et la 10e semaine, il y a une augmentation importante de la production et scrtion de testostrone par le testicule. Ces pics de scrtion correspondent bien aux changements observs. Ce sont ces hormones testiculaires qui sont responsables de la diffrenciation masculine. Lors de la phase embryonnaire, la testostrone, avec l'hormone antimullrienne (AMH), participe la mise en place des caractres sexuels : les voies gnitales et organes gnitaux externes qui sont :

Les diffrents canaux : pididyme et spermiducte Les glandes annexes : vsicules sminales et prostate Le pnis

Lors de la pubert (garons)[modifier] la naissance, les organes gnitaux (les gonades) sont diffrencis, mais ne sont pas fonctionnels. Des transformations morphologiques ainsi que la mise en fonction des glandes sexuelles s'effectuent la pubert. la pubert (plus ou moins tt selon les individus, mais globalement entre 12 et 16 ans), les caractres sexuels secondaires se dveloppent :

Accroissement de la taille des testicules et du pnis Pilosit gnrale Accroissement de la masse musculaire Intrt envers la sexualit Le taux de testostrone augmente nouveau fortement Augmentation de la lipolyse Apparition des zones dites rognes

Complexe hypothalamo-hypophysaire[modifier]Mise en vidence[modifier]Lhypothalamus et l'hypophyse sont relis par la tige pituitaire. L'hypophyse est loge dans la selle turcique. On a remarqu que la castration du rat mle entrane une augmentation de l'activit de l'hypophyse antrieure que l'on peut arrter par l'injection de broyat de testicule contenant de la testostrone. Une injection de testostrone directement dans l'hypophyse antrieure est sans effet. Par contre, une injection dans l'hypothalamus provoque une baisse de l'activit de l'hypophyse et une rgression des testicules si l'exprience est faite sur un rat non castr. La testostrone produite par le testicule possde une action sur l'axe hypothalamohypophysaire. Cette action est inhibitrice puisqu'elle ralentit l'activit de l'hypothalamus.

Le rtrocontrle intgrateur[modifier]La testostronmie est la quantit de testostrone dans 1mL de sang. Cette valeur est toujours comprise entre 2 et 9 ng/mL chez un individu normal. La testostrone ralentit l'activit secrtrice de l'hypothalamus et de l'hypophyse. Elle se fixe sur des rcepteurs cellulaires. Comme elle est fabrique suite l'activation de sa libration par les hormones hypophysaires (LH), elle-mme libre suite une activation par la GnRH, neurohormone hypothalamique, on peut dire que la testostrone modifie le fonctionnement des organes qui la "commandent" d'o le terme de rtrocontrle. Comme elle ralentit leur fonctionnement, on dit que c'est un rtrocontrle ngatif ou inhibiteur.

Sources de testostrone[modifier]

Flacon de testostrone pour injection l'image des autres hormones strodes, la testostrone est un driv du cholestrol. C'est dans les testicules que les plus grandes quantits de testostrone sont produites, mais elle est galement synthtise en plus petites quantits par les cellules thcales et les ovaires, la zone rticuleuse de la cortico-surrnale, et le placenta. Chez la femme, une grande partie de la testostrone est synthtise par conversion priphrique , c'est--dire sur le site mme d'action, dans les tissus. (Cette conversion priphrique est la source principale de testostrone chez la femme mnopause.) Si on considre l'ensemble des sources de testostrone chez la femme, en comptabilisant la conversion priphrique, on estime que la production chez la femme est d'environ 60 % de la testostrone produite chez l'homme. Dans les testicules, la testostrone est produite par les cellules de Leydig. Vu la double fonction de la gonade mle, la testostrone influe directement sur la spermatognse. Comme la plupart des hormones, la testostrone est amene aux tissus cibles par le sang, dans lequel elle est lie une protine plasmatique de transport spcifique, la sex hormone binding globulin (en)(SHBG). Il existe un quilibre entre la fraction de testostrone fixe sur la SHBG et la fraction libre. Seule la testostrone libre et celle lie l'albumine est biologiquement active. Une tude manant d'un laboratoire de psychologie de l'Universit du Michigan tend dmontrer que la production d'hormones telles que la testostrone et la progstrone pouvaient tre stimule ou inhibe par des facteurs psychologiques. L'exprience consistait faire visionner des hommes et des femmes des films romantiques tels que Sur la route de Madison, d'une part, et des films plus violents, tels que Le Parrain, 2me partie. La production d'hormones est immdiatement affecte, de manire diffrente selon le sexe des sujets, mais aussi selon qu'ils sont naturellement d'importants producteurs d'une hormone ou non. Un troisime film, un documentaire neutre sur l'Amazonie, s'est rvl sans effets significatifs sur la production hormonale5.

Effets de la testostrone chez les humains[modifier]La testostrone fait partie du groupe des andrognes qui rassemble la testostrone et la dihydrotestostrone (DHT). Ce sont ces deux hormones qui sont capables d'activer le rcepteur aux andrognes, prsent sur de nombreux organes. C'est via ce rcepteur que les

andrognes mdient leur action. Il est important de noter que c'est la DHT qui a la plus forte affinit pour ce rcepteur, en d'autres termes, c'est la DHT la vraie hormone active. La testostrone est produite par les testicules via la stimulation hypothalamo-hypophysaire puis est ensuite transforme en DHT par une enzyme, la 5alpha-rductase, prsente essentiellement dans la prostate chez l'homme. D'autres organes comme la peau, possdent aussi une activit 5alpha-rductase (faible) leur permettant d'utiliser directement la testostrone. La testostrone et surtout la DHT interviennent dans la virilisation via leur rcepteur (la voix devient plus grave, la pousse des poils est stimule). La testostrone joue un rle dans le dsir sexuel (la libido), de faon certaine chez l'homme, et plus ou moins chez la femme. Son rle dans l'activit - voire l'agressivit - est tabli. La testostrone participe la perte de cheveux des hommes avec l'ge. Le taux de testostrone dcroit avec l'ge6. La supplmentation en cette hormone chez l'homme g n'a pas dmontr d'intrt substantiel dans la prvention du dclin de la force musculaire, de celui des fonctions intellectuelles ou au niveau de la qualit de vie7. Elle pourrait mme augmenter le risque de survenue de maladies cardio-vasculaires8. Chez la femme mnopause, elle pourrait amliorer la libido9.

Testostrone et dopage[modifier]L'apport externe en testostrone a un effet bnfique sur les sportifs dops car c'est un psychostimulant qui augmente le potentiel de motivation du sportif. Elle permet galement d'augmenter la masse musculaire et la force ainsi que la rsistance la fatigue (augmentation de l'intensit de l'entranement). La consommation de testostrone exogne vise de dopage est dangereuse pour la sant. Interdit depuis 1984 l'apport de testostrone exogne est dtectable par une analyse qui mesure le rapport testostrone/pitestostrone (proche de 1 pour 90% des individus). De 1984 2004, des rapports T/E jusqu' 6 taient tolrs, en 2004 cette limite est descendue 4.[rf. ncessaire]

En cas de contrle positif la testostrone, une analyse complmentaire du rapport isotopique10 du carbone est effectue afin de dterminer si la testostrone est d'origine endogne (gnre par le corps du sportif de faon naturelle) ou exogne (testostrone synthtique utilise pour le dopage)...

Structure chimique[modifier]L'pitestostrone est un pimre (isomre) naturel de la testostrone. Autant de testostrone est produite que d'pistestostrone. Elle a exactement le mme rle que la testostrone.

Notes et rfrences[modifier]

Cellule de Sertoli(Redirig depuis Cellules de Sertoli) Aller : Navigation, rechercher Cet article est une bauche concernant la mdecine. Vous pouvez partager vos connaissances en lamliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Les cellules de Sertoli sont de grandes cellules de soutien, qui - dans la paroi des tubes sminifres du testicule - contrlent l'volution de la spermatogense, et jouent un rle

nourricier pour le spermatozode en maturation. Elles mesurent environ 70 microns de longueur et 20 microns de largeur.

Cellules de Sertoli (7) et spermatozode aux diffrents stades de maturation (1 6). Elles sont connectes par des ponts dits zonula occludens

Coupe histologique de cellules du parenchyme testiculaire de sanglier. 1 Lumire du tube sminifre 2 spermatides 3 spermatocytes 4 spermatogonie 5 Cellule de Sertoli 6 Myofibroblastes (cellule de soutien du tissu conjonctif) 7 Cellules de Leydig 8 vaisseaux capillaires

Sommaire[masquer]

1 Nomenclature

2 Fonctions 3 Pathologies 4 Voir aussi

4.1 Articles connexes 4.2 Systmes et organes du corps humain 5.1 Notes et rfrences

5 Lien externe

Nomenclature[modifier]Les cellules de Sertoli doivent leur nom Enrico Sertoli, un mdecin italien, qui les a dcouvertes en 1865.

Fonctions[modifier]Les cellules de Sertoli sont des cellules qui se trouvent au sein des tubes sminifres des testicules et dont la fonction essentielle est la nutrition des futurs spermatozodes appels spermatides. Relies entre elles par des zonula occludens (jonctions serres), elles entourent les cellules germinales. Elles ne peuvent se multiplier qu'au cours de la premire anne de la vie (leurs homologues chez la femme sont les cellules folliculaires). Chez le Ftus, Elles jouent un rle important dans le processus de dterminisme sexuel en secrtant l'hormone antimllrienne AMH, qui, dans le cadre d'une masculinisation, provoque la rgression des canaux de Mller. Chez l'adulte, les fonctions des cellules de Sertoli sont contrles par l'hormone hypophysaire FSH (folliculo-stimulating hormone), et la testostrone. Les cellules de Sertoli synthtisent environ 200 protines diffrentes associes la fonction de la reproduction dont l'inhibine (rtrocontrole de la FSH), l'androgen binding protein (ABP, transport des androgne), le Stem Cell Factor (SCF, facteur de migration des gonocytes) et l'hormone antimullrienne (AMH). Les cellules de Sertoli synthtisent aussi des facteurs de croissance. Elles ont aussi le rle de la phagocytose des rsidus des spermatiques au cours de la spermatogenese. Ce sont des cellules riches en lysosomes. Elles assurent la dgradation des molcules qu'elles rutilisent pour leur propre synthse. Au cours de la vie ftale, le fonctionnement des cellules de Sertoli est indpendant de l'axe hypothalamo-hypophysaire.

Pathologies[modifier]Si elles se mettent prolifrer anarchiquement, les cellules de Sertoli peuvent tre une des origines du cancer du testicule, cancer en forte augmentation chez les jeunes, notamment dans certains pays (le record serait au Danemark ; dans les annes 2000, prs de 1 % des hommes danois (des jeunes pour la plupart) sont traites pour cancer du testicule)1,2 . Ce cancer semble souvent provoqu par une exposition in utero ou dans l'enfance ou lors de l'adolescence des perturbateurs endocriniens. Dans ce cas, ce cancer peut tre prcd d'autres indices qui regroups sont dcrits par le Syndrome de dysgnsie testiculaire.

Tube sminifre(Redirig depuis Tubes sminifres) Aller : Navigation, rechercher

Cet article est une bauche concernant la biologie. Vous pouvez partager vos connaissances en lamliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Paroi du tube sminifre Les tubes sminifres (semen-fere : qui porte la semence ) sont le sige de la formation des spermatozodes (spermatognse) dans les testicules. Chaque testicule est compos de 200 300 lobules testiculaires spars par une cloison conjonctive et chaque lobule comprend 1 4 tubes sminifres, il y a donc environ 500 tubes sminifres par testicule. Les tubes sminifres font entre 30 et 70 cm de long pour 350 m de diamtre. Ils sont entours d'un tissu conjonctif contenant des cellules de Leydig scrtant la testostrone. Les tubes sminifres se rejoignent deux par deux et confluent dans un tube droit qui dbouche dans un rseau de canaux nomm rete testis. Celui-ci se prolonge dans les canaux effrents et ces derniers se jettent dans le canal pididymaire. La portion allant du rete testis au canal pididymaire est nomme pididyme. Deux types de cellules occupent la paroi des tubes sminifres :

les cellules de Sertoli grandes et coniques forment l'pithlium. Entre les membranes latrales de ces cellules se crent des jonctions serres entre lesquelles se dgagent de petits espaces formant un rseau. Dans ces espaces, se trouvent les cellules germinales.

La paroi des tubes se nomme gaine pritubulaire elle est constitue d'une lame basale et de collagne (en grand nombre). Celle-ci est limite par la matrice extra cellulaire. La gaine a une paisseur de 5 micromtres.

La multiplication des cellules souches se fait la priphrie des tubes sminifres. En remontant vers la lumire du tube sminifre, les cellules filles mrissent progressivement et se transforment en spermatozodes une fois arrives dans la lumire.

OvogenseAller : Navigation, rechercher Chez les animaux, l'ovogense est le processus aboutissant la production des ovocytes puis des ovules, gamtes ou cellules reproductrices de la femelle n chromosomes. L'ovogense se droule dans l'ovaire et comprend deux fonctions troitement lies :

La gamtogense : fonction exocrine correspondant la production des ovocytes La folliculogense : fonction endocrine correspondant la production d'hormones

Chez certains animaux (poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux), les ovocytes accumulent lors de l'ovognse des rserves nergtiques (vitellus) destines au futur embryon. Cette accumulation peut aboutir des ovocytes pluricentimtriques (le jaune d'uf est un ovocyte).

Sommaire[masquer]

1 L'ovogense humaine

1.1 Avant la naissance 1.2 Du 7e mois de la vie ftale la pubert 1.3 De la pubert au dbut de la mnopause 2.1 La maturation ovocytaire

2 L'ovogense

3 Voir aussi

L'ovogense humaine[modifier]Avant la naissance[modifier](De la 15e semaine au 7e mois de la vie ftale chez l'Homme) Elle dbute par l'volution des cellules germinales. Celles-ci vont subir plusieurs cycles de mitoses. Ces cellules sont appeles ovogonies. La multiplication des ovogonies a lieu dans la zone corticale de l'ovaire. Leur quantit est estime environ 7 millions aprs cette multiplication. Ce stock ne sera pas renouvel. Ces ovogonies vont entamer la premire division de miose (miose I). Au cours de cette premire phase, il se forme des ovocytes I. Les mitoses goniales sont incompltes, les gonies issues d'une mme cellule mre restent connectes par des ponts cytoplasmiques, ce qui permet la synchronisation du dveloppement. Ces cellules ont la particularit d'tre en diapause, c'est--dire qu'elles sont bloques en prophase I au stade dicty (diplotne). Cet arrt est d la scrtion de substances qui activent les protines inhibant la mose, OMI (Ovocyte Meiotic Inhibitor) et AMP cyclique. Cette phase de la mose est bloque jusqu' la pubert.

Du 7e mois de la vie ftale la pubert[modifier]Pendant ce temps, les cellules germinales et des follicules entrent dans une atrsie folliculaire. la naissance il ne reste plus que 700 000 ovocytes I et seulement 400 000 la pubert.

De la pubert au dbut de la mnopause[modifier]De petits groupes d'ovocytes et de follicules vont tre activs. C'est--dire qu'un ovocyte par cycle va tre slectionn et ne pas dgnrer (atrsie). Il va :

voluer en terminant sa mose I dbuter la deuxime division de mose (mose II) o une nouvelle fois la mose est bloque.

ce stade (ovocyte bloqu en mose II) l'ovocyte quitte l'ovaire, c'est l'ovulation. L'ovocyte mature ou ovocyte 2 rejoint les trompes de Fallope. Si ce moment il y a fcondation, c'est-dire rencontre avec le gamte mle ou spermatozode, la mose se termine et il y a formation d'une cellule uf, dans le cas ou le gamte mle est absent, l'ovocyte ne termine pas la mose et il est vacu avec les menstruations. partir de quarante ans il y a acclration de la dgnrescence pour arriver zro follicule : c'est la mnopause.

L'ovogense[modifier]L'ovogense est la mise en place du gamte femelle ou ovocyte II. L'ovocyte II est la plus grande cellule de l'organisme et est immobile, il est rempli de substance de rserve (vitellus) pour permettre le dveloppement embryonnaire. A l'exception des mammifres il n'y a en gnral pas d'apport nutritif durant le dveloppement embryonnaire (exception : certains requins, certains amphibiens (Salamandra atra ou salamandre noire), certains reptiles).

La maturation ovocytaire[modifier]L'ovogonie subit une "pr-miose": elle s'arrte au stade diplotne de miose I, puis elle subit un petit accroissement (son volume cellulaire augmente). On parle alors d'ovocyte I. A la pubert, Cet ovocyte I entrera dans une phase de grand accroissement puis dans une phase d'accroissement rapide, et enfin une phase de maturation. La maturation se fait grce la miose (rductionnelle). Cependant, elle donnera deux cellules de taille diffrente: un ovocyte II qui conservera la majeure partie du cytoplasme un premier globule polaire de taille rduite.

L'ovulation a lieu quelques heures aprs cette maturation. L'ovocyte II a dj engag sa deuxime division de miose (quationnelle), mais sera bloqu en mtaphase II. Si l'ovocyte II est fcond par un spermatozode il termine sa division et donne naissance un ovotide et un deuxime globule polaire (Gp2). On considre l'ovotide comme le vritable gamte femelle (haplode), mais la fcondation entranant la fusion des deux gamtes, cette cellule est en ralit diplode. c'est la premire cellule du futur individu, qu'on appelle zygote.

Cycle menstruelAller : Navigation, rechercher

Le cycle menstruel est l'ensemble des phnomnes physiologiques de la femme prparant son organisme une ventuelle fcondation et survenant le plus souvent de faon priodique.

La manifestation la plus visible de ces modifications est la menstruation. Le cycle menstruel commence la pubert et se termine la mnopause par puisement des follicules ovariens et par augmentation de rsistance des follicules ovariens l'action des gonadotrophines. Ce cycle est contrl par des hormones. Sa dure de rfrence est de 28 jours (on accorde un caractre pathologique des dures de plus ou moins 4 jours1) pour les femmes des pays occidentaux, mais ne constitue qu'une moyenne commode (28 jours = 4 semaines) et ne reprsente ni la moyenne, ni le mode de sa distribution dans le monde. En Inde, sa moyenne (avec cart-type) a t mesure 31,2 3,2 jours en 1974 et 31,8 6,7 jours dans une tude de 19922. Les saignements apparaissant l'arrt de la contraception oestro progestative (pilule classique) n'ont aucun rapport avec la menstruation physiologique ; il s'agit d'une hmorragie gnitale par chute brutale du taux des hormones dans le sang. Ce phnomne est appel hmorragie de privation. La connaissance du cycle menstruel peut tre utilise des fins contraceptives, condition d'employer une mthode rigoureuse de planification familiale naturelle. La connaissance du cycle menstruel est importante pour aborder l'tude des troubles de la menstruation, dans l'exploration de l'infertilit et dans la mise en uvre des techniques de procration mdicalement assistes.

Sommaire[masquer] 1 Schma gnral 2 Modifications par organe 2.1 Cycle hypothalamique 2.2 Cycle hypophysaire 2.3 Cycle ovarien 2.3.1 Cycles folliculaires 2.3.1.1 Follicule primordial 2.3.1.2 Follicule primaire 2.3.1.3 Follicule secondaire ou pr-antral 2.3.1.4 Follicule tertiaire ou antral 2.3.1.5 Follicule de De Graaf 2.3.1.6 Le corps jaune

2.3.2 Ovaire exocrine 2.3.3 Ovaire endocrine

2.4 Cycle tubaire 2.5 Cycle utrin 2.5.1 Myomtre 2.5.2 Endomtre

2.6 Au niveau du col de l'utrus 2.7 Vagin

3 Rgulations hormonales

4 Explorations du cycle menstruel 4.1 Clinique 4.1.1 Observation de la glaire cervicale 4.1.2 Prise de la temprature

4.2 chographique 4.3 Biologique 4.4 Histologique 4.4.1 Biopsie d'endomtre

5 Troubles de l'ovulation 6 Notes et rfrences 7 Lien externe

Schma gnral[modifier]

En ralit, le cycle menstruel dcrit ici comprend surtout le cycle ovarien, trs souvent appel cycle menstruel par abus de langage. Le cycle menstruel stricto sensu est simplement la priode des pertes sanguines : le corps jaune se transforme en corps blanc, et le cycle ovarien est le cycle de l'ovule (ovocyte II). C'est le schma du follicule primaire l'ovulation et au corps jaune qui reste pour distribuer la progestrone.

Modifications par organe[modifier]Cycle hypothalamique[modifier]Des neurones particuliers exercent une fonction endocrine puisqu'ils librent une hormone, la gonadolibrine ou GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone), de faon pulsatile, dans le systme vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire, contrairement aux neurones classiques qui librent des neurotransmetteurs au niveau des synapses ; la GnRH provoque la scrtion hypophysaire (par des cellules glandulaires de l'anthypophyse) de deux hormones gonadotropes ou gonadotrophines, la FSH (Follicle Stimulating Hormone) et la LH (Luteinizing Hormone) ; les variations du taux plasmatique de ces hormones au cours du cycle dfinissent le cycle hormonal hypophysaire.

Cycle hypophysaire[modifier] La FSH, hormone folliculo-stimulante, est indispensable au dveloppement des follicules gamtognes et assure la maturation d'un follicule par cycle, le follicule de de Graaf ; d'autre part elle dtermine, avec la LH, l'installation de la fonction endocrine des follicules au stade prantral. La dcharge plasmatique d'une forte dose de FSH et surtout de LH dclenche l'ovulation qui a lieu 36 heures aprs le dbut de la monte du pic ovulatoire. La LH, hormone lutinisante, permet la formation du corps jaune lors de la 2e phase du cycle et est responsable de la transformation cellulaire des cellules de la granulosa en grandes cellules lutales (lutinisation) source de la progestrone.

Cycle ovarien[modifier]Le cycle ovarien comprend la reprise de l'ovogense (l'ovocyte I 2n chromosomes est bloqu au stade de la prophase de la 1re miose depuis la vie ftale), les scrtions hormonales ovariennes indispensables l'ovulation, aux modifications utrines pour la fcondation et la prparation de l'endomtre la nidation. Le fonctionnement endocrine et exocrine de l'ovaire a comme support anatomique le follicule ovarien qui varie lui aussi de faon cyclique. Il existe donc trois cycles dans l'ovaire : le cycle folliculaire le cycle exocrine correspondant la reprise de l'ovogense le cycle endocrine.

Cycles folliculaires[modifier] Les follicules sont contenus dans le stroma cortical. Il existe deux types de follicules : Les follicules volutifs ou gamtognes dont un seul par cycle atteindra la maturit (follicule de de Graaf) qui pondra un ovocyte 2 et les follicules involutifs qui dgnreront.

Il existe diffrents types de follicules volutifs correspondant des stades de maturation progressive de la mme structure morphologique ; ce sont chronologiquement : le follicule primordial le follicule primaire le follicule secondaire le follicule tertiaire (prantral puis cavitaire) le follicule mr ou follicule de de Graaf.

Chaque follicule contient un ovocyte de premier ordre ou ovocyte I (2n chromosomes) bloqu au stade de la prophase de la 1re miose (diplotne ou diacynse).Follicule primordial[modifier]

Le follicule primordial est trs petit (40 50 micromtres) ; il est form d'une mince coque contenant l'ovocyte I ; le noyau ovocytaire volumineux a un aspect quiescent (les chromosomes sont disperss dans une chromatine fine) et possde 1 ou 2 nucloles ; la coque folliculaire est forme d'une seule couche de cellules pithliales aplaties, les cellules folliculeuses, entoures par une membrane basale paisse, la membrane de Slavjanski.Follicule primaire[modifier]

Le follicule primaire diffre du follicule primordial par l'aspect des cellules folliculeuses qui sont devenues cubiques.Follicule secondaire ou pr-antral[modifier]

Le follicule secondaire se caractrise par la formation d'une 2e assise cellulaire, puis par une augmentation continue du nombre des cellules folliculeuses constituant la granulosa ; paralllement, l'ovocyte I augmente de volume (de 40 micromtres dans le follicule primordial, il passe progressivement une taille de 60 micromtres) et s'entoure d'une enveloppe glycoprotique, la zone pellucide.Follicule tertiaire ou antral[modifier]

Le follicule tertiaire se caractrise par lapparition de la cavit folliculaire ou antrum dans la granulosa. Les cellules de la granulosa entourant lovocyte constituent le cumulus oophorus ou disque proligre. Lovocyte a grossi et son noyau a la taille dun follicule primaire. Le

tissu conjonctif prsent autour du follicule sest diffrenci en une thque interne bien vascularise avec de grandes cellules riches en lipides qui produiront des hormones et une thque externe contenant de gros vaisseaux.Follicule de De Graaf[modifier]

Le follicule de De Graaf, ou follicule provulatoire, ou follicule mr, a atteint son volume maximal (2 cm) ainsi que l'ovocyte I (120 micromtres) ; il fait saillie la surface de l'ovaire qu'il dforme et amincit au niveau d'une petite plage translucide, le stigma sous l'action d'une dcharge plasmatique des gonadotrophines hypophysaires, la FSH et la LH.Le corps jaune[modifier]

La ponte ovulaire a lieu 36 heures aprs le pic ovulatoire, le follicule de Graaf, vid de son contenu, s'affaisse et se plisse ; c'est le follicule dhiscent qui va se transformer en corps jaune. Le corps jaune rsulte de la transformation du follicule dhiscent ; la membrane de Slavjanski disparat, laissant pntrer les capillaires des thques dans la granulosa, ce qui entrane une transformation des cellules folliculeuses : elles augmentent considrablement de volume, s'enrichissent en lipides, et scrtent un pigment lgrement jaune, la lutine, responsable de la teinte jaune ple du corps jaune sur un ovaire l'tat frais ; c'est le phnomne de lutinisation L'absence d'implantation va signifier au corps jaune sa fin de vie, et il va rentrer dans un processus de dgnrescence qui va se faire pendant les 14 jours restants (aprs l'ovulation). Au 28me jours, il va adopter une forme de cicatrice (s'il n'y pas eu implantation) et prendre le nom de corpus albicans = corps blanc, ce qui signifie la perte de la fonction endocrine. Ovaire exocrine[modifier] C'est la reprise de l'ovogense sous l'action de l'estradiol. Ovaire endocrine[modifier] Les cellules de la thque interne sous l'action de la LH synthtisent des andrognes (strodes 19 atomes de carbone). Ces andrognes sont transforms en strognes (strodes 18 atomes de carbone) par l'action d'une aromatase synthtise par les cellules folliculaires sous l'effet de la FSH.

Les cellules folliculaires scrtent aussi une hormone polypeptidique, l'inhibine, qui exerce un rtrocontrle ngatif sur la scrtion de FSH particulirement dans la deuxime moiti de la phase pr-ovulatoire, ce qui serait une des causes de l'involution des follicules. Le follicule dominant, plus riche en rcepteurs FSH, donc sensible des taux plasmatiques faibles de cette hormone, est le seul continuer sa maturation et deviendra le follicule de De Graaf Lorsque l'estradiol se maintient un certain taux pendant 48 heures, il y a un rtrocontrle positif sur la scrtion de LH dclenchant le pic de LH. Ce pic de LH ou dcharge ovulante, est le responsable direct de l'ovulation.

Cycle tubaire[modifier]La trompe de Fallope a un quadruple rle dans la reproduction : Le pavillon assure la captation de l'ovule ; il entoure l'ovaire de ses nombreuses franges mobiles, l'enserre plus ou moins au moment de l'ovulation et rcupre l'ovule pondu ; la captation de l'ovule par la trompe est facilite par l'existence d'un courant sreux d'origine pritonale guidant l'ovule vers l'ouverture du pavillon (ostium abdominale) ; cette srosit retourne ensuite dans la cavit pritonale par les fentes lymphatiques de la muqueuse tubaire L'ovule atteint l'ampoule en quelques heures ; c'est son niveau que se ralise la fcondation ; l'ovule fcond prend alors le nom d'uf ou zygote.

Cycle utrin[modifier]Myomtre[modifier] Il existe des variations du tonus utrin. Endomtre[modifier]

Par convention, le premier jour du cycle dcrit ci-dessous correspond au premier jour des rgles. La croissance de l'endomtre fonctionnel recommence ds le 5e jour et se poursuit pendant tout le cycle : de 0,5 mm la fin de la menstrutation, il passe 3 mm au moment de l'ovulation pour atteindre 5 mm au 28e jour du cycle. Phase de desquamation (J1-J4) Chute des taux plasmatiques d'strognes et de progestrone due la dgnrescence du corps jaune provoque un affaissement de la zone fonctionnelle de l'endomtre avec une ischmie (due aux contractions rythmiques des artrioles) entranant une ncrose des glandes, du chorion et des vaisseaux responsable de la menstruation. Il ne reste plus que la zone rsiduelle, paisse de 0,5 mm, persiste avec quelques culs de sacs glandulaires ouverts dans la cavit utrine et des petits vaisseaux La scrtion de 17-beta-estradiol stimule la croissance de l'endomtre partir des culs-de-sacs glandulaires, l'pithlium de surface se reforme, les glandes s'allongent un peu, ainsi que les artrioles ; les mitoses sont nombreuses dans l'pithlium de surface, les glandes et le chorion. La muqueuse continue sa croissance ; les glandes et les artres s'allongent plus vite que le chorion, ce qui entrane une lgre sinuosit des glandes et un dbut de spiralisation des artres en profondeur ; les cellules pithliales augmentent de hauteur et ont un ple apical clair. Phase de scrtion dbutante sous l'action combine des strognes et de la progestrone, les glandes deviennent plus longues et plus sinueuses, la spiralisation des artrioles s'accentue ; la progestrone provoque la scrtion de glycogne au ple basal des cellules, les noyaux sont donc en position mdiane, voire apicale. Les glandes deviennent trs contournes, on parle de glandes en dents de scie ou de glandes ramifies, la lumire glandulaire tant dforme par des pointes ou pines conjonctives du chorion ; le glycogne a gagn le ple apical et est excrt hors de la cellule : c'est la phase de scrtionexcrtion ; les artrioles atteignent leur spiralisation maximale ; l'aspect des glandes et des artres vient du fait qu'elles se dveloppent beaucoup plus vite que le chorion, les artrioles ont une longueur 10 fois suprieure l'paisseur du chorion.

Phase de rgnration (J5-J8)

Phase de prolifration (J9-J14)

Phase de transformation glandulaire (J15-J21)

Phase de scrtion glandulaire (J22-J28)

Au niveau du col de l'utrus[modifier]Deux modifications sont sous la dpendance des hormones ovariennes : Le tonus musculaire variant en fonction du cycle La composition de la glaire cervicale scrte par les cellules glandulaires de col utrin. Peu importante au dbut du cycle, elle devient de plus en plus abondante et filante sous l'effet des strognes, jusqu' la phase ovulatoire.

Phase pr ovulatoire

Phase ovulatoire

Au moment de l'ovulation, elle est particulirement limpide car riche en eau, sa filance est maximale, son pH alcalin et le rseau de mailles de glycoprotines est trs large et tir longitudinalement : toutes ces conditions favorisent la survie des spermatozodes et leur franchissement du col. Sous l'effet de la progestrone le mucus cervical se coagule et forme, contre les agents microbiens, une barrire physique (mailles serres et transverses du rseau glycoprotique) et biochimique, notamment par son pH alcalin et par le lysozyme, enzyme bactriolytique.

Phase post ovulatoire

Vagin[modifier]Le contenu vaginal est compos de la glaire cervicale, de l'exsudation aqueuse, des cellules vaginales desquames et de cellules inflammatoires plus ou moins nombreuses (polynuclaires et histiocytes) ; il est normalement riche en glycogne provenant des cellules scrtantes des voies gnitales et des cellules intermdiaires desquamantes ; la flore saprophyte la plus frquente est la flore lactique forme de lactobacilles, les bacilles de Doderlen, qui ont la proprit de transformer le glycogne en acide lactique responsable de l'acidit du milieu vaginal.

Rgulations hormonales[modifier]Pendant la deuxime moiti du cycle prcdent, le taux lev d'estradiol et de progestrone agissant via l'axe hypothalamo-hypophysaire supprime la production de FSH et de LH par la glande pituitaire. La production dclinante d'estradiol et de progestrone par le corps jaune la fin du cycle limine cette suppression et le taux de FSH augmente. Les follicules dans les ovaires ncessitent un seuil de FSH au-dessous duquel aucune stimulation ne se produit. Initialement les valeurs de FSH sont infrieures ce seuil, mais elles augmentent lentement jusqu ce que le seuil soit franchi et ds lors qu'un groupe de follicules est stimul vers une croissance active. Plusieurs jours de croissance sont ncessaires avant que les follicules commencent produire l'estradiol qui est scrt dans le flux sanguin et atteignent l'hypothalamus pour fournir le signal indiquant que le seuil a t atteint. Il y a aussi un taux intermdiaire de production de FSH qui doit tre dpass avant qu'un follicule ne soit port sa rponse ovulatoire complte, et un taux maximum qui ne doit pas tre dpass sinon trop de follicules sont stimuls et plusieurs ovulations se produisent. Le taux maximum est seulement de 20 % au-dessus du seuil et en consquence un contrle rtroactif prcis de la production de FSH par les strognes produits par les follicules est essentiel. Proche de l'ovulation, le follicule dominant produit rapidement des taux croissants d'estradiol. Cette hormone stimule la production de glaire cervicale et supprime aussi la production de FSH qui passe sous la valeur du seuil, retirant ainsi l'apport ncessaire aux autres follicules qui sont en comptition pour la course l'ovulation. La chute du taux de FSH provoque aussi un mcanisme de maturation au sein du follicule dominant qui rend celui-ci rceptif la seconde gonadotrophine hypophysaire, la LH. Le taux lev d'estradiol active par ailleurs un mcanisme rtroactif positif dans l'hypothalamus qui entrane une dcharge massive de LH par la glande pituitaire. Cette dcharge de LH est le dclic qui initie la rupture du follicule (ovulation) gnralement de 24 36 heures aprs son commencement. La production ovarienne d'estradiol chute brutalement entre l'intervalle sparant le pic de LH et l'ovulation. Aprs l'ovulation, le follicule qui s'est rompu est transform en corps jaune, et la production de la seconde hormone ovarienne, la progestrone, augmente rapidement en mme temps que celle d'estradiol. Cette progestrone provoque le changement brutal dans les caractristiques

de la glaire cervicale. La disparition du corps jaune (aux environs du 26e jour) du cycle ovarien (en cas de non fcondation) provoque l'arrt de la synthse de progestrone et induit la desquamation d'une partie de l'endomtre qui s'tend sur une priode de 3 5 jours et se caractrise par des saignements. Le premier jour des rgles est aussi le premier jour du nouveau cycle.

Explorations du cycle menstruel[modifier]Clinique[modifier]Observation de la glaire cervicale[modifier] Les proprits physiques de la glaire cervicale varient au cours du cycle menstruel sous influence hormonale. En phase folliculaire dbutante (avant l'ovulation), la glaire cervicale prsente un maillage troit. De plus, l'orifice externe du col de l'utrus est ferm. En phase pr-ovulatoire, sous l'influence des strognes, la glaire cervicale est lche, elle est transparente, son abondance et sa filance augmentent ; ce qui permet l'ascension des spermatozodes. ce moment du cycle, l'orifice externe du col de l'utrus est ouvert. En phase lutale, sous l'influence de la progestrone (scrte par le corps jaune), la glaire cervicale devient moins abondante et sa viscosit augmente.

Prise de la temprature[modifier] Il existe des variations thermiques au cours du cycle menstruel ; le relev quotidien de la temprature permet d'tablir une courbe mnothermique. Lors de l'ovulation on a augmentation de la temprature corporelle d' peu prs 0,5 C, et donc ce moment-l, la femme saura qu'elle est en phase ovulatoire ; cette monte thermique n'est pas prdictive d'une ovulation, mais permet, avec retard, d'affirmer qu'il y a eu une ovulation.

Les gonadotrophines ou gonadotropines sont des hormones glycoprotiques complexes agissant sur les fonctions des gonades (ovaires et testicules). Deux de ces hormones sont scrtes chez tous les vertbrs par l'hypophyse antrieure:

l'hormone lutinisante (LH) l'hormone folliculo-stimulante (FSH)

Chez seulement deux groupes de mammifres, primates et quids, il existe galement une gonadotrophine chorionique (scrte par le placenta) :

La gonadotrophine chorionique humaine (hCG) scrte en trs grande quantit par le syncytiotrophoblaste ds le 8e jour au cours de la gestation chez la femme enceinte. La gonadotrophine chorionique quine (eCG) anciennement appele PMSG (Pregnant Mare Serum Gonadotropin) scrte chez la jument gestante partir du 36e jour de gestation.

Sommaire[masquer]

1 Structure

2 Fonctions 3 Voir aussi

3.1 Liens externes 3.2 Notes et rfrences

Structure[modifier]Les gonadotropines sont formes de deux sous-units glycoprotiques alpha et beta associes de manire non-covalente (structure quaternaire). Cette association est indispensable pour que ces hormones soient actives. La sous-unit alpha est, chez une espce donne, commune la LH, la FSH, la TSH (hormone thyro-stimulante) ainsi, si prsente, qu' la gonadotrophine chorionique. Chaque sous-unit beta est, par contre, spcifique de chaque hormone glycoprotique.

Fonctions[modifier]Les gonadotrophines jouent un rle central dans la rgulation de la reproduction chez tous les vertbrs. Elles agissent sur les cellules somatiques des gonades qui possdent des rcepteurs membranaires spcifiques pour elles. Par leurs actions sur ces cellules somatiques, les gonadotropines contrlent la gamtognse tant chez les mles (spermatognse) que chez les femelles (folliculognse). Les gonadotropines LH et FSH sont produites dans les cellules gonadotropes de l'adnohypophyse. Leur synthse et leur libration est sous le contrle de la neurohormone GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone), produite elle dans l'hypothalamus par des neurones fonction endocrine.

Voir aussi[modifier]

SpermatogonieAller : Navigation, rechercher Cet article est une bauche concernant la mdecine. Vous pouvez partager vos connaissances en lamliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Les spermatogonies sont des cellules germinales situes en contact troit avec la membrane basale du tube sminifre. Evolution: Dans les testicules de l'embryon les cellules germinales primordiales se diffrencient en spermatogonies. Les spermatogonies restent inactives jusqu' la pubert. En effet, pendant la vie foetale jusqu' la pubert, les spermatogonies sont bloques par le MIS (Miotic Inhibitor Substance) et ne rentrent pas en miose. Ensuite les spermatogonies subissent une succession de mitoses et de moses avant de se diffrencier en cellules productrices de spermatozodes. Il en existe trois sortes selon leur degr de diffrenciation ou de division :

Ad : noyau sombre (dark'),vacuoles nuclaires, cellule souche de la spermatogense, en contact avec la membrane basale, le cytoplasme contient du glycogne. Elles se divisent et donnent des spermatogonies Ap ou des Ad pour le renouvellement. Elles subissent une division hmiplastique. Ap : noyau pale, sans vacuole nuclaire. Par mitose donne des spermatogonies B (division htroplastique).

B : noyau chromatine en agrgat priphrique, contact avec membrane basale moins important que pour Ad ou Ap. Se divise et donne les spermatocytes I (division htroplastique).

SpermatogenseAller : Navigation, rechercher Ne doit pas tre confondu avec spermiogense. Cet article traite uniquement des aspects humains alors que le sujet est plus large, il sagit danthropocentrisme. Nhsitez pas lamliorer ! (8 juillet novembre 2011) Discutez-en ou amliorez-le ! (Pour de plus amples informations, voir le Guide contrel'anthropocentrisme)

La spermatogense est le processus de production des spermatozodes, qui a lieu dans les tubes sminifres des testicules. Elle englobe les phnomnes qui, des spermatogonies, cellules souches diplodes (2n chromosomes), aboutissent aux spermatozodes, gamtes mles haplodes (n chromosomes). La spermiogense est quant elle la diffrenciation des spermatides en spermatozodes. Ds les annes 1970, les spcialistes constatent une dgradation de la spermatogense dans les pays riches (Europe, tats-Unis, Japon). Ils ont d'abord observ des diffrences significatives de qualit de sperme selon la rgion tudie, puis des comparaisons temporelles ont montr que - dans tous les cas tudis - le nombre moyen de spermatozodes par ml de sperme diminue d'anne en anne. Il a t divis par deux en environ 50 ans.

Sommaire[masquer]

1 Introduction 2 Schma gnral 3 Tube sminifre 4 Spermatogense

4.1 Hormones

5 Diminution gnrale du nombre de spermatozode produits lors de la spermatogense ? 6 Voir aussi

6.1 Articles connexes 6.2 Systmes et organes du corps humain 6.3 Liens externes 6.4 Notes et rfrences

Introduction[modifier]La spermatogense dbute la pubert, atteint son maximum vers 20-30 ans, ralentit progressivement vers la quarantaine mais peut se poursuivre jusqu' un ge avanc. La spermatogense est un processus lent et continu demandant 74 jours environ chez l'homme ; elle se droule par pousses ou vagues successives dans les tubes sminifres.

Schma gnral[modifier]

Tube sminifre[modifier]

Le tube sminifre est limit par une gaine tubulaire mince forme de la lame ou membrane basale, de fibroblastes. Certains de ces fibroblastes contiennent des filaments contractiles et des fibres de collagne et constituent les cellules myodes ou myofibroblastes

La gaine tubulaire est appele membrane propre du tube sminifre ou membrana propria. Ces tubes sont entours de tissu conjonctif (de remplissage) et aussi de tissu interstitiel form de cellules de Leydig qui est, bien sr, parcouru par des artrioles et veinules apportant l'oxygne. (v. testicule) Ces cellules endocrines ou cellules de Leydig scrtent essentiellement de la testostrone (et de la dihydrotestostrone); elles constituent la glande interstitielle du testicule. La paroi du tube sminifre est forme d'un pithlium stratifi comprenant deux types de cellules Les cellules de la ligne germinale disposes sur 4 8 couches

Les cellules de Sertoli, cellules hautes s'appuyant sur la membrane basale et atteignant la lumire du tube par leur ple apical;

Dans les tubes sminifres adultes, les diffrentes couches de cellules germinales reprsentent les phases de la spermatogense qui s'effectuent de faon centripte, depuis la spermatogonie situe contre la membrane basale jusqu'au spermatozode libr dans la lumire : Sous le microscope, on observe que ces tubes sont remplis de cellules apparemment diffrentes, organises en anneaux. la priphrie, on trouve des cellules souches (spermatogonies, tandis qu'au centre se trouvent les

spermatozodes. En fait, les cellules non diffrencies se dveloppent pour finalement devenir des gamtes mles : Spermatogonie Spermatocyte I Spermatocyte II Spermatide Spermatozode

Spermatogense[modifier]Tout d'abord, travers de multiples mitoses, partir d'une spermatogonie, on en obtient un stock. Puis la spermatogonie grandit et devient spermatocyte I. ce stade, ce sont toujours des cellules souches avec 2n chromosomes. La miose des spermatocytes I produit des spermatocytes II qui n'ont plus que n chromosomes (v. miose). La suite de la miose conduit des spermatides qui migrent vers la "lumire" du tube. La diffrenciation de ceux-ci donne finalement le spermatozode, au centre du tube. On dit donc que la spermatogense est centripte. Ce processus est continu, c'est--dire que les cellules se transforment successivement et sont remplacs par de nouvelles spermatogonies obtenues par mitose. Dans les tubes sminifres, on remarque aussi la prsence de grandes cellules, les cellules de Sertoli, qui soutiennent et nourrissent les spermatogonies et qui sont donc indispensables la spermatogense. Les tubes sminifres conduisent, par un systme de drainage, au canal pididymaire qui devient canal dfrent en sortant des testicules. Les cellules sont propulses dans ce canal, et mlanges avec le liquide sminal dans la prostate, pour former le sperme lors de l'jaculation.

Hormones[modifier]Trois hormones jouent un rle important lors de la spermatogense :

La testostrone LH (hormone lutinisante) FSH (hormone folliculostimulante)

LH et FSH sont produites par l'hypophyse tandis que la testostrone est produite dans les cellules de Leydig. La FSH agit directement sur les spermatogonies et les cellules de Sertoli pour acclrer la spermatogense (par assimilation augmente de testostrone). La LH, quant elle, augmente la production de testostrone qui agit galement sur les spermatogonies (et permet en particulier la diffrenciation finale) et sur les cellules de Sertoli. Si la production de testostrone atteint un certain seuil, les cellules de Leydig envoient un rtrocontrle ngatif l'hypophyse qui inhibe la production de LH et de FSH. C'est donc un systme autorgul qui ne permet pas la production excessive de tstosterone, et donc de spermatozodes.

Diminution gnrale du nombre de spermatozode produits lors de la spermatogense ?[modifier]Ds les annes 1970, des spcialistes s'tonnent de diffrences significatives de qualit de sperme, selon la rgion de provenance du patient ou du donneur. 10 ans plus tard, de premiers lanceurs d'alerte confirment ces disparits, et notent que

l'analyse des comptages de spermatozodes fait de 1935 1980 rvlent toutes un dclin du nombre de spermatozodes, dans toutes les rgions tudies, y compris chez les jeunes hommes. Plus d'une soixantaine d'tudes (en Europe, Amrique du nord et japon essentiellement) laissent penser qu'au moins dans les pays occidentaux, les hommes sont confronts un problme gnral de dgradation de leur spermatogense. L'ampleur du phnomne, ses causes et sa traduction en termes de fertilit masculine font encore l'objet de controverses; Cecil laisse penser qu'il existe des causes environnementales et qu'il s'agit d'un discret mais important problme de sant publique. Le fait que les jeunes hommes soient galement touchs, et la progression de cancers "hormonaux" ainsi que l'avance des connaissances sur les perturbateurs endocriniens ont invit les scientifiques chercher des causes possibles ds le stade prinatal du dveloppement testiculaire, et en particulier concernant le nombre ou la qualit des cellules de Sertoli alors affectes de manire probablement irrversibles. D'autres effets, probablement plus rversibles, sont recherchs sur la spermatogense chez l'adulte non touch in utero. Certains facteus lis au mode de vie (sdentarit, obsit, tabagisme, alcoolisme, vtements serrs ou conservant les testicules trop au chaud...) sont jugs potentiellement dommageables pour la fertilit masculine1. Des facteurs environnementaux (exposition de l'enfant ou de l'adulte certains polluants mis avec les gaz d'chappement, aux dioxines, ou d'autres produits de combustion, certains pesticides...) peuvent ngativement affecter les fonctions testiculaires (aux stades prinatal et adulte)1. . Certains produits chimiques dsormais largement prsents dans l'environnement (pesticides, additifs alimentaires, hormones contraceptives, polluants persistants comme le DDT, furanes, dioxines ou PCB) ont des effets jugs proccupants sur la sant reproductive, mais encore mal compris et dont les proportions ou synergis sont mal mesures1. En France : Par exemple, d'aprs les comptages de spermatozodes de 1351 donneurs de spermes du CECOS parisien, il n'y a pas eu de changement dans le volume de sperme moyen produit sur environ 20 ans, de 1973 1992, mais la concentration moyenne de spermatozode a par contre fortement diminu (- 2,1%/an, chutant de 89 x106 /ml de sperme 1973 60x106 par ml en 1992. Dans le mme temps, le pourcentage de spermatozodes normalement mobile chutait de 0,6 % par an et celui des spermatozodes de forme normale diminuait de 0,5 % par an. Aprs ajustement prenant en compte l'ge et la dure de l'abstinence sexuelle, sur ces 20 ans, chaque nouvelle gnration (par anne civile de naissance) a perdu 2,6% des spermatozodes de la cohorte ne l'anne prcdente, et le taux de spermatozodes mobiles a diminu de 0.3% par an, et celui des spermatozodes de forme normale a diminu de 0.7 %/an.

Principes d'endocrinologieLa spermatogenseLa spermatogense fait rfrence la transformation des cellules germinales embryonnaires en cellules spermatiques, l'intrieur des tubes sminifres des testicules. Ce processus se divise en trois phases, soit la prolifration, la miose et la diffrenciation. Les tubes sminifres sont de longues structures l'intrieur des testicules qui sont tapisses d'un pithlium stratifi, constitu la fois de cellules germinales et somatiques (cellules de Sertoli). Les spermatogonies sont les cellules embryonnaires issues de la premire phase qui se forment le long de la membrane basale du tubule. Ces cellules se multiplient par mitose et contribuent ainsi au renouvellement continu de l'pithlium sminifre. En plus d'assurer ce processus d'autorenouvellement, les spermatogonies donnent aussi naissance des cellules embryonnaires qui migrent depuis la membrane basale vers la lumire du tube sminifre remplie de liquide, via les jonctions des cellules de Sertoli. Ces jonctions forment la barrire hmato testiculaire qui spare les cellules spermatiques du reste de l'organisme.

Cette division des spermatogonies donne lieu la formation des spermatocytes, ou cellules de la deuxime phase. Les spermatocytes subissent un processus de division rductionnelle (miose), au cours duquel il y a augmentation du contenu en ADN de chaque cellule germinale, laquelle subit ensuite deux divisions nuclaires successives conduisant la formation de quatre cellules germinales, chacune possdant la moiti du nombre de chromosomes de la cellule mre. La deuxime division miotique produit de petites cellules rondes, ou spermatides, qui entrent dans la phase finale de la spermatogense. Les spermatides immatures et non diffrencis entrent dans la phase de la spermiogense, une phase prolonge de rarrangement cellulaire au cours de laquelle il y a allongement et diffrenciation des spermatides en spermatozodes matures. Trois changements importants se produisent durant la spermiogense, savoir : (i) dveloppement de l'acrosome qui contient les enzymes hydrolytiques essentielles aux interactions entre l'ovule et les spermatozodes ainsi qu' la fcondation; (ii) fusion des organites membranaires la membrane cellulaire et (iii) formation d'un long flagelle et limination de l'excs de cytoplasme. La spermatogense est rgule par les interactions endocriniennes entre l'hypophyse et les cellules de Sertoli. Ce systme endocrinien, dsign sous le nom d'axe hypothalamo-hypophyso-gonadique, englobe une srie de mcanismes de signalisation qui coordonnent la spermatogense chez les mammifres. De fait, les fonctions des cellules de Sertoli sont contrles par deux hormones, l'hormone folliculostimulante (FSH) scrte par l'hypophyse et un androgne (la testostrone) labor par les cellules de Leydig (interstitielles), dans les testicules. La FSH amne les cellules de Sertoli scrter une protine fixant les andrognes, laquelle pourrait faciliter la diffrenciation des cellules germinales en se liant aux andrognes. Un mcanisme de rtroinhibition existe entre l'hormone lutinisante (LH) - une autre hormone hypophysaire - et les hormones sexuelles mles : la LH contrle la production d'andrognes et le taux d'andrognes en circulation rduit, en retour, la production de LH. Enfin, mme s'il est tabli que la FSH et les andrognes sont essentiels la production des spermatozodes, les gnes cibles dans les cellules de Sertoli qui interviennent dans la spermatogense n'ont pas encore t identifis.

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Une cellule en mtaphase

La mitose divise les chromosomes dans le noyau dune cellule. Du grec mitos qui signifie le filament (rfrence l'aspect des chromosomes en microscopie), la mitose dsigne les vnements chromosomiques de la division cellulaire. Il s'agit d'une duplication non sexue (contrairement la miose). C'est la division d'une cellule mre en deux cellules filles. Elle dsigne aussi une tape bien particulire du cycle de vie des cellules eucaryotes, dit cycle cellulaire , qui est l'tape de sparation de chaque chromosome de la cellule mre et de leur rpartition gale dans chacune des deux cellules filles. Ainsi, chaque noyau fils reoit une copie complte du gnome de l'organisme mre . LADN est rpliqu grce l'ADN polymrase lorsquil se trouve sous forme de chromatine (quivalent un chromosome droul), lors de linterphase du cycle cellulaire. Le cycle cellulaire est divis en plusieurs phases :

la phase G1, premire phase de croissance (la plus longue), la phase S durant laquelle le matriel gntique est rpliqu, la phase G2, qui est la seconde phase de croissance cellulaire et, la phase M, celle de la mitose proprement dite, il existe une phase dite de quiescence qui correspond la sortie du cycle, phase G0, celle-ci survient gnralement en G1.

Les phases G1, S et G2 constituent l'interphase. Les mcanismes de la mitose sont trs semblables chez la plupart des eucaryotes, avec seulement quelques variations mineures. Les procaryotes sont dpourvus de noyau et ne possdent qu'un seul chromosome sans centromre, ils ne se divisent donc pas proprement parler par mitose, mais par scission binaire, tertiaire, multiple, ou par bourgeonnement.

Sommaire[masquer]

1 Les phases de la mitose

1.1 Interphase 1.2 Prophase 1.3 Promtaphase 1.4 Mtaphase 1.5 Anaphase 1.6 Tlophase 1.7 Cytocinse

2 Consquences des erreurs 3 Miose et mitose 4 Mitose vgtale 5 Mdias

[modifier] Les phases de la mitose

La mitose est un phnomne continu, mais pour faciliter la comprhension de son droulement, les biologistes ont dcrit quatre tapes caractristiques de la mitose qui sont la prophase, la mtaphase, l'anaphase et la tlophase. La mitose dure entre 1 et 3 heures.

[modifier] InterphaseArticle dtaill : Interphase. Linterphase est la priode du cycle cellulaire prcdant la mitose qui est caractrise par un accroissement du volume cellulaire, la cellule transcrit ses gnes et les chromosomes sont rpliqus. Elle ne fait donc pas proprement parler partie de la mitose. Les chromosomes sont sous forme de filaments compacts : la chromatine. C'est pendant cette phase que la rplication de l'ADN s'effectue (chaque chromosome se double, il a deux chromatides). Elle peut tre subdivise en plusieurs phases.

La phase G1 (de langlais Gap 1 ; gap = espace, pour l'espace entre la mitose et la phase S) au cours de laquelle la cellule crot et effectue les fonctions pour lesquelles elle est programme gntiquement : synthse protique, etc. Cette phase dtermine la taille finale des cellules filles issues de la mitose. La phase S (pour Synthse de nouvelle molcule dADN) au cours de laquelle le matriel chromosomique (pour l'instant sous forme de chromatine) est doubl par duplication. Chaque filament de chromatine s'est ddoubl en deux filaments qui restent colls en une sorte de croix (cette croix constituera, par compactage/enroulement/condensation ce qu'on appelle habituellement le chromosome, c'est--dire deux chromatides colles par leurs centromres). La phase G2 (Gap 2) o la cellule se comporte comme lors de la phase G1.

[modifier] ProphaseArticle dtaill : Prophase.

La prophase s'organise en filaments de plus en plus nets. Lors de cette phase, le matriel gntique (ADN), qui en temps normal est prsent dans le noyau sous la forme de chromatine se condense en structures trs ordonnes et individualises appeles chromosomes. En effet, des protines appeles histone H1 sont attaches de part en part sur l'ADN. Or, durant la prophase, ces histones H1 sont phosphoryles (par le MPF) ce qui provoque un enroulement accru de l'ADN qui semble se condenser . Le nuclole se dsagrge. Comme le matriel gntique a t dupliqu avant le dbut de la mitose, il y aura deux copies identiques du gnotype dans chaque cellule. Pendant cette phase, les chromosomes sont donc constitus de deux chromatides surs portant toutes les deux la mme information gntique. Elles contiennent galement chacune un lment d'ADN appel centromre qui joue un rle important dans la sgrgation des chromosomes. Les deux chromatides d'un mme chromosome sont relies au niveau de la rgion centromrique. Une protine nomme cohsine joue le rle de colle et unit les deux chromatides d'un mme chromosome. Le deuxime organite important de la prophase est le centrosome, compos initialement de deux centrioles pour les cellules animales (sauf celles ayant perdu leur capacit mitotique,

comme la majeure partie des cellules nerveuses qui n'en contiennent aucun, et les cellules cancreuses qui peuvent en contenir davantage ; les centrosomes des cellules vgtales n'en contiennent qu'un seul). Comme pour les chromosomes, le centrosome s'est dupliqu avant le dbut de la prophase (en 4 centrioles). Les 4 centrioles se sparent durant la prophase, formant deux centrosomes qui migrent chacun vers un ple de la cellule. Le cytosquelette de microtubules se rorganise pour former le fuseau mitotique, structure bipolaire qui s'tend entre les deux centrosomes mais reste l'extrieur du noyau. Par la croissance des microtubules, le fuseau mitotique s'allonge, ce qui tire le noyau cellulaire. On peut se reprsenter les microtubules comme des perches ou des rails, dans la cellule. Certaines cellules eucaryotes, notamment les cellules vgtales, sont dpourvues de centriole.

[modifier] PromtaphaseArticle dtaill : Promtaphase. Certains auteurs considrent la promtaphase comme une partie de la prophase, plutt que comme une phase distincte. De plus, elle ne se produit pas chez tous les eucaryotes. Durant la promtaphase, la membrane nuclaire se dsagrge sous forme de vsicules, initiant ainsi la mitose ouverte. La membrane nuclaire se reformera en fin de mitose. (Chez certains protistes, la membrane nuclaire reste intacte. On assiste alors une mitose ferme). Des complexes protiques spcialiss : les kintochores, se forment au niveau des centromres. Certains microtubules s'accrochent aux kintochores. Ils seront alors appels microtubules kintochoriens. Les microtubules accrochs seulement aux centrosomes sont appels microtubules polaires. Les microtubules qui ne font pas partie du fuseau mitotique forment l'aster et sont appels microtubules astraux. Petit petit chaque chromosome voit chacune de ses chromatides relies un ple par l'intermdiaire des microtubules. Ceux-ci exerant des tensions, les chromosomes ont alors des mouvements agits.

[modifier] MtaphaseArticle dtaill : Mtaphase.

Deuxime phase de la mitose, aprs la prophase, c'est le rassemblement des chromosomes condenss l'quateur de la cellule pour former la plaque quatoriale. Les tensions subies par chacun des kintochores d'un chromosome s'quilibrent progressivement et ceux-ci s'alignent dans un plan situ mi-chemin des deux ples. On observe que les chromosomes sont aligns selon leur centromre.

[modifier] Anaphase

Article dtaill : Anaphase.

L'anaphase est une phase trs rapide de la miose et de la mitose o les chromatides se sparent et migrent vers les ples opposs de la cellule. Les fils chromosomiques sur lesquels taient accrochs les centromres des cellules se dtachent et les chromatides se dplacent chacune vers un ple de la cellule. Durant cette phase, suite un signal spcifique qui correspond une augmentation d'un facteur 10 de la concentration en calcium intracellulaire et l'inactivation du MPF (protolyse de la cycline B du MPF), les chromatides surs se sparent brutalement. Elles sont alors tires par les microtubules en direction du ple auquel elles sont rattaches. Les chromatides migrent rapidement une vitesse d'environ 1 m/min. Il y a deux catgories de dplacements : l'anaphase A et l'anaphase B.

Pendant l'anaphase A, les chromatides, en ralit, se dplacent en direction du ple sur les microtubules kintochoriens qui raccourcissent, car ils se dpolymrisent par leur extrmit + au fur et mesure de la progression du kintochore. En effet, les kintochores permettent non seulement d' arrimer une chromatide au microtubule, mais aussi de les faire transporter le long des microtubules. Au niveau des kintochores on trouve des moteurs molculaires (de type dynine) utilisant de l'ATP qui permettent de tracter les chromatides le long des microtubules qui eux, restent fixes. Pendant l'anaphase B, les microtubules polaires s'allongent, et les ples du fuseau mitotique s'loignent l'un de l'autre entranant avec eux les chromatides.

[modifier] TlophaseArticle dtaill : Tlophase.

Le terme tlophase drive du grec telos signifiant fin . C'est la 4e phase de la mitose. Durant cette priode :

les microtubules polaires vont persister au niveau de leur extrmit + pour former les microtubules interzonaux qui disparatront lors de la phase la plus terminale de la tlophase, la cytodirse, qui correspond la division terminale des deux cellules filles. Les microtubules kintochoriens disparaissent. Les chromatides surs commencent se dcondenser. L'enveloppe nuclaire ainsi que les nucloles commencent se reformer dans la mtaiose.

[modifier] CytocinseAppele encore cytokinse ou cytodirse, elle agit aprs la mitose. Durant cette priode, le sillon de division se forme dans un plan perpendiculaire l'axe du fuseau mitotique et spare la cellule en deux. Il peut en fait commencer se former ds l'anaphase. Le clivage est d un anneau contractile qui est compos principalement d'actine et de myosine.(myosine II) Cette constriction se fait de manire centripte. Le sillon de division se resserre jusqu' former un corps intermdiaire, formant un passage troit entre les deux cellules filles et qui contient le reste du fuseau mitotique. Celui-ci finira par disparatre entirement et les deux cellules filles se spareront compltement. Par ailleurs, l'enveloppe nuclaire et les nucloles finissent de se reconstituer et l'arrangement radial interphasique des microtubules nucls par le centrosome se reforme. Chez la cellule vgtale, la cytodirse est trs diffrente de par la prsence d'une paroi rigide (divise en une paroi primaire, cellulosique, et une paroi primitive , pectinique, l'ensemble formant une paroi pecto-cellulosique). Elle se ralise par la construction d'une nouvelle paroi, phragmoplaste appel plus simplement corps intermdiaire entre les deux cellules filles. Cette nouvelle paroi se dveloppe de manire centrifuge : des vsicules golgiennes contenant de la propectine s'accumulent du centre de la cellule vers la priphrie, puis ces vsicules fusionnent pour former le phragmoplaste qui se raccorde la paroi primaire de la cellule mre, provoquant sa division en deux cellules filles. La paroi primaire et la membrane des deux cellules filles se reforment alors au niveau de cette sparation et le phragmoplaste se diffrencie en lamelle moyenne, ou paroi primitive.

[modifier] Consquences des erreurs

Il y a toujours de petites fautes, chaque fois qu'une cellule est forme, le processus peut mal se drouler. Et lorsque ces erreurs mitotiques surviennent pendant les premires divisions cellulaires d'un zygote, elles peuvent avoir des consquences particulirement nfastes. Exemples d'erreurs mitotiques : 1. Phnomne de non-disjonction : un chromosome ne se spare pas pendant l'anaphase. Une cellule fille recevra les deux chromosomes homologues et l'autre n'en recevra aucun. Une des cellules filles aura alors une trisomie et l'autre une monosomie, qui sont des cas d'aneuplodie. 2. Dltion, translocation, inversion, duplication chromosomiale : La mitose est un processus traumatique. La cellule subit des changements importants dans son ultrastructure, ses organites se dsintgrent et se reforment plusieurs heures aprs, et les chromosomes sont constamment dplacs par les microtubules. Occasionnellement, les chromosomes peuvent tre endommags. Un bras du chromosome peut tre cass et le fragment est alors perdu, causant une dltion. Le fragment peut tre incorrectement rattach un autre chromosome non homologue, ce qui cause une translocation. Il peut tre rattach au chromosome initial, mais en sens inverse, causant une inversion. Ou encore, il peut tre considr tort comme un chromosome spar, causant alors une duplication chromosomale. L'effet de ces anomalies dpend de la nature spcifique de l'erreur. Parfois il n'y aura aucune consquence, d'autre fois, cela peut induire un cancer, ou mme causer la mort de l'organisme.

[modifier] Miose et mitoseLa mitose et la miose diffrent sur un certain nombre de points, mais prsentent galement des similitudes (mcanismes de sparation des chromosomes, etc.). La mitose correspond une reproduction asexue des cellules, alors que la miose est un prlude la reproduction sexue. Par la miose chaque parent produit des gamtes diffrents et destins se rencontrer. De nombreux types de cellules sont capables de mitose mais seules celles des organes reproducteurs, les gonades (ovaires et testicules) ralisent la miose. partir d'une cellule, la fin de la mitose il y a deux cellules gntiquement identiques alors qu' la fin de la miose il y a quatre cellules le plus souvent gntiquement diffrentes et donc uniques.

[modifier] Mitose vgtaleLes principales diffrences entre la mitose vgtale et la mitose animale sont l'absence de centrioles chez les plantes ( part chez les algues et certains gamtes), la prsence d'une paroi qui conduit une cytodirse particulire, son rle dans le dveloppement postembryonnaire et sa rgulation hormonale. La mitose vgtale est encore mal comprise, notamment la manire dont le fuseau mitotique peut se former en l'absence de centrioles et de centrosomes (mais au niveau de chaque ple en dbut de prophase on a une condensation cytoplasmique appele calotte polaire qui met des rayonnements qui vont former en fin de prophase le fuseau mitotique). Donc la diffrence est que pour la cellule animale pendant la mitose au niveau des ples on a les asters provenant des centrioles et pour la cellule vgtale on a les calottes polaires provenant de la condensation du cytoplasme). Nanmoins les vnements de mitose sont fortement lis aux rarrangements du cytosquelette. Cytodirse La sparation des cellules filles se produit par formation d'une nouvelle paroi pectocellulosique sur le plan quatorial de la cellule. Ce plan est dtermin par la localisation de certaines protines ds le dbut de la mitose. la fin de la tlophase des microtubules forment une plaque au niveau quatorial, c'est le phragmoplaste. Des vsicules de membranes provenant de l'appareil de Golgi et des prcurseurs des composants de la paroi viennent s'y associer.

Rle dans le dveloppement Chez les organismes unicellulaires la disponibilit des nutriments dans le milieu est le facteur rgulateur principal de la mitose qui dpend en fait de la taille de la cellule. Chez les organismes pluricellulaires les divisions se produisent uniquement dans les mristmes, et les cellules mristmatiques dpendent pour la rgulation de leur cycle cellulaire (comme pour leur approvisionnement en nutriments) des signaux gnrs par les cellules somatiques (en phase G0, c'est--dire quiescentes, qui ne se divisent pas) : il sagit dun contrle social. La formation des tissus et des organes ne se produit quau niveau de mristmes par accumulation de cellules (mrse). La mrse nayant lieu que dans les mristmes, si une cellule somatique est endommage ou dtruite elle nest pas remplace, contrairement ce qui se passe dans le rgne animal. Ce qui fait que les plantes nont pas un plan dorganisation aussi strict que celui des animaux, il y a formation de nouveaux organes et snescence des anciens. Autre diffrence, chez les plantes lapoptose est peu importante dans la formation des organes. Rgulation hormonale Le signal de diffrenciation est donn aux cellules immatures par les cellules matures. Les signaux peuvent tre des hormones non-peptidiques (auxine, cytokinines, thylne, acide abscissique, brassinostrodes), des lipo-oligosaccharides (facteur nod), des peptides (systmine). La rponse aux hormones est variable selon les tissus. Elle intervient via les gnes MAPK (cascades kinases MAPK), dclenchant laccumulation de cyclines ncessaire lentre en phase S. Lauxine et les cytokinines jouent de concert un rle majeur dans la mitose. Lapport exogne dauxine est ncessaire aux mristmes qui peuvent tre autosuffisants en cytokinines. Si une des deux hormones est absente aux niveaux suffisants la mitose na pas lieu. Lauxine active lexpressio