L’Écho touristique 23 septembre 2011

La Réunion, île à sensationsCinq ans après le chikungunya, tous les voyants semblent enfin au vert pour la destination. Seul frein à la croissance : des capacités hôtelières toujours insuffisantes.

Le Piton de la Fournaise n’est plus le seul à exulter sur l’île de la Réunion. Depuis un an, le secteur touristique connaît lui aussi

un coup de chaud salutaire. Alors que 2010 s’était terminée sur une légère baisse de fréquentation (420 300 visiteurs), le nombre de touristes a bondi de 19 % au pre-mier semestre 2011 et la haute saison, de septembre à décembre, s’annonce excellente. Autre motif de satisfaction, la part de la clien-tèle d’agrément (les « vrais » tou-ristes) progresse à nouveau, au détriment de la clientèle affinitaire (séjournant chez des amis ou de la famille). Et même si les voyages à forfait ne représentent que 15 %

des volumes de passagers (contre 25 % en 2005), les TO profitent également de la poussée. « Nous sommes à +50 % en nombre de clients par rapport à l’an dernier », jubile Gilbert Cisneros, le PDG d’Exotismes, qui attribue cet engouement au classement Unesco obtenu l’an dernier. Mais pas question pour l’IRT (Île de la Réunion Tourisme) de relâcher les efforts.

Objectif pOur 2015 600 000 visiteursCar la région, qui a érigé le tou-risme en priorité économique, vise les 600 000 visiteurs en 2015. L’assouplissement des procédures d’entrée sur le territoire et le déve-

loppement des combinés avec les îles voisines dont Maurice, com-mencent à porter des fruits sur les marchés cibles hors-métropole, notamment l’Afrique du Sud. Reste désormais à accroître les capacités hôtelières, point faible de la destination, qui ne dispose que de 2 500 chambres marchan-des. « Nos hôtels sont de petite capacité, commente Ariane Loupy, secrétaire générale de l’IRT. Pour soutenir notre déve-loppement, nous allons être forcés de développer des unités de 400 ou 500 chambres. » Un pari risqué dans cette île à grand spectacle, qui a tout sauf l’image d’une des-tination industrielle… Christophe Plotard

reportage

comment y aller : Trois compagnies relient en direct la métropole à l’aéroport Roland-Garros de Saint-Denis. Air Austral, la compagnie régionale, assure une desserte au départ de Paris-CDG (1 à 3 vols par jour), Marseille et Toulouse (3 vols hebdomadaires), Lyon, Nantes et Bordeaux (2 fois par semaine). Air France, de son côté, effectue 1 à 3 rotations par jour depuis Paris-Orly et Corsairfly un vol par jour.

budget : Compter au minimum 1 000 e pour un package vols + 5 nuits sur la côte ouest en hôtels 2★, 1 200 e en catégorie 4★. L’autotour d’une semaine, avec vols et location de voiture, démarre à 1 400 e, le circuit accompagné de la même durée à 1 600 e. Pour une randonnée de 10 nuits, prévoir au moins 2000 e, aérien compris.

bon à savoir

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Terre, eau, air, feu : la Réunion réunit tous les éléments pour

attirer les touristes. 5

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3 Arrêtes couvertes de verdure, forêts de sapins… : la terre de la Réunion possède une flore très variée.

u la terrel’esprit tordu de dame natureOn l’appelle la route des 400 virages. 40 kilomètres d’une voie accrochée au relief, qui monte, descend et se tord à n’en plus finir, pour enfin rejoindre le village de Cilaos. Encore 10 kilomètres, le long de parois qui s’effritent, et voici Ilet-à-Cordes, havre de douceur au bout du monde, couvert de champs de lentilles et cerné de précipices. Il en est presque toujours ainsi à la Réunion. Les caprices de Dame Nature ont rendu les déplacements infernaux, mais ils ont fait des prodiges pour les yeux : sommets élancés,

arrêtes couvertes de verdure, canyons vertigineux… Un chaos montagneux sculpté par l’érosion et dont il est resté trois cirques grandioses (Salazie et Cilaos, desservis par la route, et Mafate, accessible uniquement à pied) surplombés en leur centre par le Piton des Neiges, qui culmine à 3 071 mètres, terrain de jeu favori des randonneurs. Mais la terre réunionnaise n’est pas qu’un théâtre à grand spectacle, elle est aussi le réservoir d’une flore extrêmement variée. De la savane côtière aux landes d’altitude, des forêts de sapins à la jungle humide, des plantations de vanille aux jardins des épices, on change

ici de paysage en quelques virages. Et des virages, vous l’aurez compris, il y en a... beaucoup.

v l’eaula furie des flotsLes z’oreilles (surnom donné aux Métropolitains) et les opérateurs touristiques y ont établi leur QG. Le long du littoral ouest de l’île, les plages de Boucan-Canot, St-Gilles, La Saline ou St-Leu servent à la carte postale : du sable blanc, quelques bandes de lagon turquoise et le balancement chaloupé des cocotiers et filaos… Mais partout ailleurs se déchaîne la furie des flots, des vagues et des courants. Là où ils le peuvent, sur une vingtaine de spots de l’ouest, les surfeurs

s’en donnent à cœur joie. Le reste est zone de combat, celui incessant que livre la mer à la terre, fracassant sur les falaises de basalte noir ses lames écumeuses. On comprend soudain pourquoi l’un des lieux privilégiés pour admirer le spectacle s’appelle Cap Méchant, dans cette région australe

« Notre culture est aussi  métissée que notre population.  Elle se promène entre de multiples ethnies, les Français, les Indiens,  les Malgaches, les Chinois, les Africains… Un brassage tel qu’on ne sait plus toujours d’où viennent nos ancêtres. Le résultat de ce mélange, c’est ce qu’on appelle la 

créolité, un vivre-ensemble réussi  en trois cents ans d’histoire.  Mais cette proximité a continué de s’affermir ces cinquante dernières années. Lorsque j’étais enfant,  mes parents ne voulaient pas  que nous allions voir une marche du feu dans un temple tamoul. Aujourd’hui, au contraire, chaque culte a ouvert ses portes à la population, y compris aux touristes.  Et, nous sommes l’un des rares pays au monde où les représentants de chaque religion se réunissent régulièrement pour parler ensemble de l’état actuel et de l’avenir  de l’île et de sa société. »

Jacqueline Farreyrol, chanteuse et présidente de l’IRT (Île de la Réunion Tourisme).

l'avis du connaisseur

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5 Le combat que livre la mer à la terre profite aux amateurs de canyoning.

© Photos Christophe Plotard

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Ce reportage a été réalisé en juin 2011 avec l’aide de l’Île de la Réunion Tourisme (IRT).

de la Réunion baptisée « Sud sauvage ». Mais il n’y a pas que sur la côte que les flots mènent bataille. Le relief des Hauts (l’intérieur montagneux de l’île) a lui aussi été façonné par leur érosion rageuse. Et cela n’est pas fini. Déversées sur les sommets, les pluies continuent à dévaler vers la mer en formant cascades et profondes ravines.

De quoi enchanter les amateurs de canyoning, loisir dont l’île s’est fait une spécialité. Et dont on ressort… rincé. w l’airfenêtre sur les profondeursCertains disent qu’on ne connaît pas la Réunion tant qu’on ne l’a pas survolée. Vue du ciel, il est clair que

la topographie de l’île devient limpide. Mais avouons que si l’on débourse 250 e pour une heure d’hélico, c’est au moins autant pour le cours de géographie que pour la magie du spectacle, littéralement époustouflant. L’engin frôle les crêtes, débouche 1 000 mètres au-dessus du fond des cirques, s’aventure au cœur des canyons, effleure les parois et cascades du Trou de Fer, tournoie autour du Piton de la Fournaise et ses fumerolles… Et même si ce n’est en hélicoptère, il faut à tout prix prendre de la hauteur pour savourer les lieux : en parapente, en ULM ou tout simplement (et surtout) à pied. Perché au bord des précipices, on est déjà en plein ciel…

x le feu,

les brûlures du volcanc La piste dessine une longue ligne droite au milieu d’une immensité carbonisée et silencieuse, magnifiquement terrifiante. Un désert de roches rougeâtres, comme un bout de planète Mars tombé sur la Terre. Baptisé Plaine des Sables, l’endroit marque la porte d’entrée spectaculaire sur le territoire du Piton de la Fournaise. Encore quelques kilomètres, jusqu’au Pas de Bellecombe, et voici qu’enfin le volcan se dévoile. Nous sommes alors perchés au bord d’un rempart rocheux de plusieurs centaines de mètres de hauteur, posté en arc de cercle autour du cratère. À ses pieds, des milliers d’hectares de lave solidifiée, dans lesquels s’aventurent les randonneurs, parfois jusqu’au sommet. Mais la Fournaise est tout sauf un volcan calme. Il suffit pour s’en convaincre de se rendre au sud-est de l’île, dans cette zone que les Réunionnais surnomment le Grand-Brûlé.

c Sur des kilomètres, se succèdent les coulées de lave issues des dernières éruptions. Éjecté par le cratère, le magma est parfois descendu jusqu’à la mer, brûlant tout sur son passage. Timidement sur les plus récentes, massivement sur les plus anciennes, la végétation a commencé à réapparaître. Mais la grande éruption de 2007 semble encore toute fraîche. C’est si vrai que quatre ans après, un souffle torride continue à s’échapper des entrailles de la roche…

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Vue du ciel, l’île révèle sa topographie : sable blanc et lagon turquoise, mais aussi crêtes, cirques… 6

3 Des milliers d’hectares de lave solidifiée dévoilent une terre de feu où la végétation commence à réapparaître timidement sur les plus anciennes éruptions volcaniques.

Des hôtels qui ont gagné en qualitéL’hôtellerie réunionnaise a progressé ces dernières années et commence lentement à se développer en dehors de la côte ouest. Son atout : des petites unités, souvent de charme.

w Village Nature lodge roche tamariN 3★, la PossessioN21 lodges, restaurant, piscine, grand spa, salles de conférences…L’établissement n’est pas facile à trouver, mais c’est pour mieux se dissimuler au milieu de la végéta-tion, à flanc de colline, avec la mer en toile de fond. Les propriétaires se sont inspirés des lodges d’Afri-que du Sud (on trouve même un boma, sorte de barbecue sud-af’), tout en misant aussi sur le bien-

être, avec un vrai grand spa, tout en bois. Très bon accueil et excel-lent restaurant. Une adresse qui mérite amplement ses étoiles, à recommander en priorité aux couples.www.villagenature.com

x graNd hôtel du lagoN 5*, saiNt-gilles

174 chambres, plage, piscine, 3 restaurants, bar, salles de séminaires, boutiques, tennis, beach-volley, mini-club…Seul 5★ de la Réunion, c’est la réfé-rence de l’île. Le groupe Naïade l’a repris et rénové (14 Me) en 2009 avec l’ambition de le positionner à un niveau proche de celui des éta-blissements mauriciens. Alors bien

Nos coNseils• La route des Tamarins a amélioré la circulation sur la côte ouest : on peut donc séjourner sans problème dans un hôtel du littoral et organiser des excursions à la journée dans l’intérieur de l’île.

• Des hôtels de qualité commencent à s’implanter dans des régions de l’île jusqu’alors peu fournies (c’est par exemple le cas du Diana Déa Lodge 4★, sur la côte est). Un argument de plus pour encourager les autotours.

Palm hôtel & sPa 4★, Petite Île65 chambres, 2 piscines à débordement, 2 restaurants, bar, héliport, spa… C’est l’hôtel haut de gamme dont a longtemps manqué le sud de la Réunion. Ouvert en 2007, il se positionne comme le principal concurrent du Grand Hôtel du Lagon dans cette catégorie. Certes, cela sent encore un peu le neuf, manquant d’une végétation plus fournie, et la belle plage de Grand-Anse (dangereuse en raison des vagues et des courants), que l’hôtel surplombe, n’est pas tout près. Mais pour le reste, rien à dire : l’accueil est excellent et l’ambiance chic, aérée et zen, avec une forte inspiration balinaise et surtout un vrai spa. Les 4★ ne sont pas volées. www.palm.re

u relais des cimes 2★, hell-bourg

29 chambres, restaurant…L’un des seuls hôtels de Hell-Bourg, au cœur du cirque de Sala-zie. Chambres au charme inégal : certaines sont installées dans un bâtiment sans intérêt attenant au restaurant (où l’on sert une bonne cuisine locale) mais com-pensent par leur taille relative-ment grande. Les autres, situées de l’autre côté de la rue, dans d’anciennes cases créoles, sont certes plus petites mais ont été conservées dans leur jus.www.relaisdescimes.com

v swalibo 3★, la saliNe-les-baiNs

30 chambres, piscine, restaurant…Difficile d’identifier cet hôtel en plein quartier résidentiel (et de s’y garer en voiture !). Pour cause : c’était à l’origine une maison indi-viduelle. Mais une fois franchi le mur d’enceinte, on plonge dans un havre de calme avec, d’un côté, un joli jardin, et de l’autre, une petite piscine enserrée entre les chambres. L’espace est réduit, mais c’est intime et chaleureux, frais et coloré. Et la plage est à 250 mètres.www.swalibo.com

sûr, il dispose d’un accès direct à la plage (c’est rare !), il possède la plus grande piscine de la Réunion, la nourriture y est excellente (avec notamment une brasserie créole haut de gamme), le jardin est immense (7 hectares)… Mais il manque un spa (et impossible d’en construire un, car la zone est pro-tégée) et surtout cette touche d’ex-ceptionnel qu’on aurait espéré d’un 5★.www.naiade.com

y blue margouillat 4★, saiNt-leu14 chambres, piscine, restaurant…L’autre coup de cœur de notre sélection. Dans cette grande mai-son créole construite sur les hau-teurs, en surplomb de la côte, on se sent très vite comme chez soi, même si l’accueil gagnerait à être un peu moins guindé. Œuvres

d’art locales, délicieuse piscine et surtout cuisine exquise : cet hôtel, passé 4★ en décembre dernier et fréquenté en priorité par les cou-ples, est un paradis d’intimité et de charme.www.blue-margouillat.com

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• Des autotours : Sensations du monde, Voyageurs du Monde, Directours, Meltour, Kuoni, Beachcomber Tours, Soléa, Turquoise TO…

• Des séjours et hôtels balnéaires : Iléatours, Aya, Sensations du Monde, VDM, Directours, Kuoni,

Beachcomber Tours, Soléa, Turquoise TO, Fram…

• Des circuits accompagnés : Club Med, Visiteurs, Kuoni, Fram…

• Des voyages sportifs et randonnées : Nomade, Club aventure, Tirawa, Atalante, La Balaguère, UCPA…

Et aussi…

Les TO cultivent le goût de la libertéAutotours et séjours sur la côte ouest dominent la production des voyagistes. Un regret : l’offre sports et randonnées est moins développée.

nos conseils• Sachez que, si durant la haute saison touristique (septembre à décembre), les tarifs hôteliers sont en hausse, en juillet-août et en janvier, ce sont ceux de l’aérien qui explosent, vacances scolaires réunionnaises obligent.• N’oubliez pas que la Réunion se prête à merveille aux combinés : avec l’île Maurice, les Seychelles, voire Madagascar ou Mayotte.

Comme souvent, le généraliste déploie une vaste production. On y trouve évidemment des séjours, avec une quinzaine d'hôtels et résidences, tous en formule 8 j/5 n (à partir de 1 117 e au Blue Margouillat, avec les vols).

On regrettera toutefois l'absence d'adresses en dehors de la côte ouest. En version itinérante, outre deux autotours et un circuit « Rencontrer », NF mise surtout sur les randonnées et circuits sportifs, avec pas moins de 5 programmes, dont l'intense « Île à sensations » qui combine marche, parapente, plongée, VTT, canyoning et ULM (à partir de 1 602 e les 10 j/7 n, hébergement pendant toute la semaine à l'Alamanda 2*, vols inclus, location de voiture en sus). www.nouvelles-frontières.fr

nouvelles frontières

u croisitourEn séjour, on retrouve les hôtels classiques du littoral ouest ainsi que quelques résidences. Mais ce sont surtout les autotours qui font mouche. Outre un prgramme découverte pour petits budgets (8 j/7 n à partir de 1 424 e en hôtels 2*), le TO propose deux autotours 4* axés sur le Spa, avec des nuits et soins au Diana Déa Lodge et au Palm (7 j/6 n à partir de 2 408 e). www.croisitourpro.com 

 

v thomas cook/ Jet tours Les deux marques jouent la complémentarité en séjour avec des adresses différentes, bien que toutes situées sur la côte ouest : 5 hôtels du 2 au 4* chez Thomas Cook et 6 hôtels de 3 à 5* chez Jet tours. En circuits, Jet tours propose (à des tarifs très élevés) un circuit accom-pagné de 9 j/6 n (à partir de 2 149 e en hôtels 2 et 3*) et deux autotours, en packagé ou

côte est, au Diana Déa Lodge, avec excursions en étoile, avant de basculer à l’ouest (à partir de 1 221 e sans les vols). www.beauxsonges.fr 

  

y allibert Le spécialiste de la rando propose 9 programmes, de l’itinéraire de 7 nuits en liberté (à partir de 795 e sans vols) à la traversée complète de l’île en trail (10 j/9 n, prix sur devis). En milieu de gamme, les parcours durent 10 à 15 jours, avec jusqu’à 11 jours de marche d’affilée dans « La grande traversée créole » (à partir de 2 195 e). Pour les familles, l’« Expédition créole » en 10 jours est à partir de 2 195 e par adulte.www.allibert-trekking.com

z exotismesLe spécialiste des îles présente l’une des sélections hôtelières les plus riches du marché, et ose pro-poser un séjour dans les terres au Dimitile 3* (à partir de 1 255 e les 7 j/5 n, vols inclus). En version itinérante, l’offre repose sur un circuit accompagné en étoile de 9 j/7 n, très équilibré (à partir de 1 800 e) et des autotours de 5 à 7 nuits, dont l’un en maison d’hô-tes (à partir de 1 394 e, vols et voiture compris). www.exotismes.fr

sur-mesure (9 j/7 n à partir de 1 289 e en hôtels 2*, sans voiture). www.thomascook.fr espace-pro.jettours.com 

  

w Passion des îles by tourinter Production classique chez le spécialiste des îles : une dizaine d’hôtels sur la côte et 4 proposi-tions d’autotours. En version express sur 6 j/5 n, l’itinéraire « Jasmin » combine les cirques et le volcan mais fait l’impasse sur le sud de l’île. Pour découvrir la culture créole, le programme « Au rythme des saveurs » met l’accent sur les villages et les traditions (8 j/7 n, à partir de 1 121 e en chambres d’hôtes).www.tourinter-pro.com   

x beaux songes Sélection hôtelière classique qui fait la part belle au haut de gamme chez le spécialiste de l’Océan indien. En autotour, un circuit intéressant : « Douceurs créoles » qui prend le parti de faire séjourner les clients 3 nuits sur la

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