Repérage du plan

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1 Séquence 2 – MA20 Séquence 2 Repérage dans le plan Équations de droites Sommaire 1. Prérequis 2. Repérage dans le plan 3. Équations de droites 4. Synthèse de la séquence 5. Exercices d’approfondissement © Cned – Académie en ligne

Transcript of Repérage du plan

1Séquence 2 – MA20

Séquence 2

Repérage dans le plan Équations de droites

Sommaire

1. Prérequis

2. Repérage dans le plan3. Équations de droites4. Synthèse de la séquence5. Exercices d’approfondissement

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3Séquence 2 – MA20

1 PrérequisRepérage sur une droit graduée, dans le plan repéré

Sur une droite graduée, on peut repérer un point par son abscisse ; réciproquement chaque nombre réel correspond à un point de la droite, point dont il est l’abscisse.

À savoir

� Sur l’axe gradué ci-dessous :

A B C O I D E

0 1

le point A a pour abscisse ( −3 ),

le point B a pour abscisse ( −2 5, ),

le point C a pour abscisse ( −1),

le point D a pour abscisse ( 2 ),

le point E a pour abscisse ( 4 25, ) environ.

� Sur l’axe gradué ci-dessous :

O I

0 0,5-2-3,5 2,6 51

E D C B A

le nombre 5 correspond au point A,

le nombre 2,6 correspond au point B,

le nombre 0,5 correspond au point C,

le nombre −2 correspond au point D,

le nombre −3,5 correspond au point E.

A

Exemple

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4 Séquence 2 – MA20

Sur une droite graduée, on peut calculer la distance entre deux points dont on connaît les abscisses.

Pour calculer la distance entre A et B sur un axe, on effectue la différence entre « l’abscisse la plus grande » et « l’abscisse la plus petite ».

À savoir

Sur l’axe gradué ci-dessous :

A B C O I D E

0 1

La distance DE est égale à :

DE "abscisse la plus grande" "abscisse la p= − llus petite"

"abscisse de E" "abscisse= − dde D" .= − =4 25 2 2 25, ,

La distance CD est égale à :

CD "abscisse la plus grande" "abscisse la p= − llus petite"

"abscisse de D" "abscisse= − dde C" .= − −( ) =2 1 3

La distance CA est égale à :

CA "abscisse la plus grande" "abscisse la p= − llus petite" .= −( )− −( ) =1 4 3

La distance BO est égale à :

BO "abscisse la plus grande" "abscisse la p= − llus petite" .= − −( ) =0 2 5 2 5, ,

� Plan repéré

Exemples

� Dans le plan ci-dessous, muni d’un repère :

le point A a pour abscisse 3 et pour ordonnée 1,5 ;le point B a pour abscisse (−2) et pour ordonnée 2,5 ;le point C a pour abscisse (−1,5) et pour ordonnée 0 ;le point D a pour abscisse (−1) et pour ordonnée (−2,5) ; le point E a pour abscisse 0,5 et pour ordonnée (−0,75) environ.

Exemple

Dans le plan muni d’un repère orthogonal, on peut repérer un point par son abscis-se et son ordonnée ; réciproquement chaque couple de nombres réels correspond à un point du plan, point dont ce couple est le couple (abscisse ; ordonnée).

À savoir

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5Séquence 2 – MA20

� Dans le même plan ci-dessous :le couple (2 ; −3) correspond au point F ;le couple (1 ; 3) correspond au point G ;le couple (0 ; −1,5) correspond au point H ;le couple (−3 ; −3) correspond au point J ;le couple (−1 ; 4) correspond au point K.

G

E

FHJ

D

C

A

B

K

0 1

1

Fonction affine, représentation par une droite

� Fonction affine, représentation par une droite

Dans le plan muni d’un repère orthogonal, une fonction affine est représentée par une droite.

Voir séquence 1.

À savoir

B

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6 Séquence 2 – MA20

Figures de géométrie plane� Figures particulières

Se souvenir des propriétés géométriques des figures particulières étudiées au col-lège : quadrilatères, triangles, cercles, polygones réguliers.

À savoir

� Principaux théorèmes

Se souvenir des principaux théorèmes de géométrie étudiés au collège : théorème deThalès, réciproque de ce théorème, théorème de Pythagore, réciproque de ce théorème.

À savoir

� Trigonométrie

Se souvenir des définitions du cosinus d’un angle, de son sinus et de sa tangente, ainsique des relations qui les lient.

À savoir

Solides de géométrie dans l’espace

� Solides particuliers

Se souvenir des propriétés géométriques des solides particuliers étudiés au collège : parallélépipède rectangle, prisme droit, cylindre, pyramides, cônes, sphères.

À savoir

C

D

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7Séquence 2 – MA20

Activités

Vendée Globe

La carte ci-dessous représente l’océan Atlantique dans une projection équirectan-gulaire, c’est-à-dire une projection de la sphère terrestre sur un plan, où l’on s’est arrangé pour que les parallèles et les méridiens se coupent à angle droit (ce qui n’est pas le cas dans la réalité), avec une distance constante entre deux méridiens (ce qui n’est pas le cas dans la réalité) et la même distance entre deux parallèles successifs où qu’ils soient situés (ce qui n’est pas non plus le cas dans la réalité).

Ici on a même choisi un quadrillage carré (c’est-à-dire que l’on a pris la même dis-tance entre deux parallèles successifs qu’entre deux méridiens successifs), ce qui est le reflet de la réalité à proximité de l’équateur, mais pas du tout aux pôles.

On a donc une déformation de la réalité : plus on va vers les pôles, plus les terri-toires sont étirés, aussi bien en longueur qu’en largeur.

Sur cette carte de l’Atlantique on veutreprésenter la position de cinq concur-rents du Vendée-Globe au 7 février2009.

� Placer tout d’abord Les Sables d’Olonne, ville de départ et d’arri-vée de l’épreuve, dont les coordon-nées sont (1° W ; 47° N).

Puis localiser les Açores, iles de l’Atlantique que les concurrents contournent, et dont les coordon-nées sont (28° W ; 39° N).

� On connaît la position de trois des concurrents.

Marc : (37° W ; 38° N) Arnaud : (37° W ; 14° N) Steve : (32° W ; 02° S)

Placez-les sur la carte, en les nom-mant par leur initiale.

A

Activité 1

2 Repéragedans le plan

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8 Séquence 2 – MA20

� On sait que Dee est exactement au milieu du segment [MA].

La placer sur la carte en la nommant D.

Calculer les coordonnées de sa position.

� On s’intéresse à un cinquième concurrent, Brian, dont on notera la position B.

On sait qu’Arnaud est exactement au milieu du segment [BS].

Placer sur la carte la position de Brian.

Calculer les coordonnées de sa position.

Cadastre

Le plan cadastral d’une commune est quadrillé en carreaux de 10 m sur 10 m. Chaque ligne du quadrillage est numérotée à partir d’un point (0 ; 0) correspon-dant à un repère géodésique de l’IGN.

Un géomètre doit borner un terrain qui vient d’être acheté.

Sur l’extrait du cadastre ci-dessous figure le quadrillage, le repère IGN, une route, un chemin et l’emplacement de deux poteaux téléphoniques.

� Lire les coordonnées des points I, P1, P2.

� On connaît la position de quatre points délimitant le terrain.

Ce sont les points P1, A (−1 ; 7), B(6 ; 7) et P3, emplacement d’un futur poteau téléphonique, situé de façon que P2 soit le milieu du seg-ment [P1P3].

Placer ces points sur le graphique.

Calculer les coordonnées du point P3, ainsi que celles du point C,milieu du segment [P1A].

� Calculer la longueur des côtés [AB] et [B P3], longueurs exprimées en décamètres.

� Le propriétaire souhaite amener l’électricité à partir du chemin, jus-qu’au point B, en implantant un po-teau en A ou en C.

Quel emplacement faut-il choisir (A ou C) pour que la portion de ligne traversant le terrain soit la plus courte possible ?

Activité 2

0

-1

-2

1

2

3

4

5

0-1 1 2 3 4 5 6 7

6

7

8

ROUTE

CHEM

IN

P1

P2

Ign

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9Séquence 2 – MA20

Cours

1. Repérage d’un point. Coordonnées

a) Repère

Pour pouvoir repérer chaque point du plan de manière non-ambiguë, on peut fixer dans le plan deux axes gradués, sécants.

Définition

On dit que le plan est muni d’un repère lorsque l’on a fixé dans ce plan deux axes gra-dués sécants.

On dit que le repère est orthogonal si les deux axes sont perpendiculaires.

On dit que le repère est orthonormé s’il est orthogonal et si l’unité de longueur est la même sur les deux axes.

1

1

0 I

J

x

y

1

1

0 I

J

x

y

1

1

0 I

J

x

y

Même si ce n’est pas toujours indispensable, on travaillera presque toujours dans un repère orthogonal (voire orthonormé).

Remarque

b) Coordonnées d’un point

Pour repérer un point du plan dans un repère orthogonal (O, I, J), on projette ce point orthogonalement sur chacun des deux axes gradués du repère.La graduation correspondant au projeté sur le premier axe est appelée l’abs-cisse du point.

B

Repère quelconque Repère orthogonal Repère orthonormé

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10 Séquence 2 – MA20

La graduation correspondant au projeté sur le deuxième axe est appelée l’or-donnée du point.

� Si le repère n’est pas orthogonal, on projette parallèle-ment aux deux axes.

� L’ordre dans lequel on considère les deux axes, pour éta-blir un repère du plan, est fondamental, puisqu’il permet de décider quelle graduation est l’abscisse du point, et quellegraduation en est l’ordonnée.

� On note habituellement les abscisses des points avec lalettre x, suivie en indice du nom du point, et les ordonnéesxavec la lettre y, suivie en indice du nom du point.yPour le point A, on notera xAx et yAy ; pour B, xB et yB ; pour M,xM et yM … etc.

Remarques

M

J

I0

y

x1

1

5 = yM

-1,5 = xM

On note les coordonnées d’un point sous la forme d’un couple de nombres, le premier étant nécessaire-ment l’abscisse du point, et on écrit souvent ce couple immédiatement après le point.

On a donc une écriture de la forme : A ,A Ax y;( ) ou B ,Bx ; ,3 5( ) ou C .−( )1 3 0 2, ; ,

On trouve aussi le couple écrit verticalement : A .A

A

xy

Remarque

2. Milieu d’un segmentComme on a pu le voir dans l’activité initiale, il est aisé de calculer les coordon-nées du milieu d’un segment lorsque l’on connaît les coordonnées des extrémités de ce segment.

Propriété

Si l’on connaît les coordonnées de deux points du plan, A x ; y B x ; y ,A A B B( ) ( )et les

coordonnées du milieu du segment [AB] sont égales à : x =x + x

2milieuA B

et : y =y + y

2.milieu

A B

Propriété

Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on peut repérer un point M par son abscisse xM et son ordonnée yM.

Ces deux nombres sont appelés les coordonnées du point.

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11Séquence 2 – MA20

Considérons deux points A et B dont onconnaît les coordonnées dans un repère du plan (repère orthogonal sur le dessin ci-contre, mais qui pourrait être quel-conque).

Appelons M le milieu du segment [AB].

Projetons orthogonalement les points A, B et M sur l’axe Ox.

On obtient les points A’, B’ et M’ qui nous définissent les abscisses xAx , xB et xM.

Supposons, pour la suite, que xB > xA.x

Traçons le segment [CB] parallèlement à l’axe Ox, C étant le point d’intersection xde ce segment avec [AA’].

On appelle K le point d’intersection de ce segment avec [MM’].

Dans le triangle ABC, les droites (AC) et (MK) sont parallèles et M est le milieu du segment [AB].

On en déduit (théorème de Thalès) que K est le milieu de [CB] et donc que : BC BK.= 2

Or BC B'A' et BK B'M'= = (rectangles). On a donc : B'A' B'M'.= 2

Comme l’abscisse de B est supérieure à celle de A, l’abscisse de M est aussi supé-rieure à celle de A, et on a : B'A' et B'M'B A B M= − = −x x x x (voir les pré-requis).

On en déduit que :

x x x xB A B M− = −( )2 .

Ce qui nous donne : xx x

MA B

2.=

+

Le résultat serait inchangé si l’abscisse de B, et donc celle de M, étaient inférieu-res à celle de A (faites le calcul).

On fait de même avec les ordonnées.

L’abscisse du milieu d’un segment est la moyenne des abscisses des extrémitésde ce segment.L’ordonnée du milieu d’un segment est la moyenne des ordonnées des extrémi-tés de ce segment.

Remarque

On considère, dans le plan repéré, les points A, B, C et D dont les coordonnées sont :

A , B , C et D1 3 0 2 85 2 2 0 9 0 2 3, ; , ; , , ; , ,( ) − −( ) −( ) 225 2 4; ,( ).Il semble, si l’on place les points sur un graphique, que l’on ait un parallélo-gramme. Est-ce réellement le cas ?

Démonstration

M

M'

KC

O

y

x

A

XA XM XB

A'

B

B'

Exemple

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12 Séquence 2 – MA20

Représentons ci-dessous les points dans un repère (que l’on a pris pour une fois non-orthogonal).

y

x1

1

0

I AC

B

D

J

Il semble effectivement que l’on ait un parallélogramme, mais la précision du dessin n’est pas suffisante pour en être sûr.

Pour vérifier si c’est le cas, calculons les coordonnées du milieu M du segment [AC]. On a :

x yM Met .=+ −( )

= =+

=1 3 0 9

20 2

0 0 22

0 1, ,

,,

,

Puis calculons les coordonnées du milieu K du segment [BD]. On a :

x yK Ket=−( )+

= =−( )+

=2 85 3 25

20 2

2 2 2 4

20

, ,,

, ,,11.

On constate que l’on obtient les mêmes coordonnées. Les points M et K sont donc confondus.

Ceci signifie que les deux diagonales du quadrilatère se coupent en leur milieu.

On a donc bien un parallélogramme.

3. Distance entre deux points

Nous allons utiliser le théorème de Pythagore pour calcu-ler la distance entre deux points du plan, points dont on connaît les coordonnées dans un repère orthonormé.

La propriété que nous allons voir nécessite que l’on soit dans un repère orthonormé.

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13Séquence 2 – MA20

Propriété

Si l’on connaît les coordonnées de deux points du plan,

A x ; y B x ; y ,A A B B( ) ( )et dans un repère orthonormé (O, I, J), la

distance AB est égale à : AB = x – x + y – y .A B2

A B2( ) ( )

Considérons deux points A et B dont on connaît les coordonnées dans un repère orthonormé (O, I, J) du plan.

Projetons orthogonalement les points A et B sur l’axe (OI).

On obtient les points A’ et B’ qui nous définissent les abscisses xAx et xB.

Traçons le segment [CB] parallèlement à l’axe (OI), C étant le point d’intersec-tion de ce segment avec [AA’].

Le triangle ABC est rectangle en C puisque les axes sont perpendiculaires.

On en déduit (théorème de Pythagore) que : AB AC CB .2 2 2= +

Or on peut calculer les distances AC et CB à l’aide des coordonnées des points.

On a CB A'B'= (rectangle), et donc :

CB A'B' ouB A A B= = − −x x x x (voir les pré-requis).

De la même façon en projetant les points A et B sur l’axe (OJ) on obtient :

AC ou .A B B A= − −y y y y

L’égalité résultant du théorème de Pythagore s’écrit alors :

AB .B A B A2 2 2= −( ) + −( )y y x x

On peut noter que cette égalité ne dépend pas de l’expression de chacune des

distances AC et CB, puisque :

y y y y x x x xB A A B B A A Bet .−( ) = −( ) −( ) = −( )2 2 2 2

Enfin, puisqu’une distance est un nombre positif, on a :

AB .B A B A= −( ) + −( )y y x x2 2

Démonstration

C

0

y

x

A

XA XB

A'

B

B'

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14 Séquence 2 – MA20

Pour établir cette propriété, il est indispensable que les axes soient perpendicu-laires, puisque l’on a besoin d’avoir un triangle ABC rectangle en C.

Il est aussi indispensable que l’on mesure les distances avec les mêmes unités dans toutes les directions, pour pouvoir utiliser le théorème de Pythagore.

Il nous faut donc un repère orthonormé.

Remarque

Reprenons, mais dans un repère orthonormé, les points A, B, C et D de l’exemple précédent, dont les coordonnées sont :

A , B , C et D1 3 0 2 85 2 2 0 9 0 2 3, ; , ; , , ; , ,( ) − −( ) −( ) 225 2 4; ,( ).

Pour montrer que ABCD est un parallélogramme, comparons les distances AB et CD, et les distances BC et DA.

On a :

AB B A B A= −( ) + −( ) = − −( ) + − −( )y y x x2 2 2 2

2 2 0 2 85 1 3, , , == 22 0625, .

Et :

CD D C D C= −( ) + −( ) = −( ) + − −( )y y x x2 2 2

2 4 0 2 3 25 0 9, , , ,(( ) =2

22 0625, .

Ce qui nous donne : AB CD.=

De même on a :

BC B C B C= −( ) + −( ) = − −( ) + − − −y y x x2 2 2

2 2 0 2 2 85 0 9, , , ,(( )( ) =2

9 5625, .

Et : DA D A D A= −( ) + −( ) = −( ) + −( ) =y y x x2 2 2 2

2 4 0 3 25 1 3 9, , , ,,5625.

Ce qui nous donne : BC DA.=

Un quadrilatère non croisé ayant ses côtés opposés deux à deux de même lon-gueur est un parallélogramme.

On a donc prouvé que ABCD est un parallélogramme.

Exemple

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15Séquence 2 – MA20

Synthèse du cours

� Milieu d’un segment

Propriété

Si l’on connaît les coordonnées de deux points du plan,

A x ; y B x ; y ,A A B B( ) ( )et dans un repère quelconque (O, I, J), les

coordonnées du milieu du segment [AB] sont égales à :

x =x + x

2milieuA B et : y =

y + y

2.milieu

A B

� Distance entre deux points

Propriété

Si l’on connaît les coordonnées de deux points du plan,

A x ; y B x ; y ,A A B B( ) ( )et dans un repère orthonormé (O, I, J), la

distance AB est égale à : AB = x – x + y – y .A B2

A B2( ) ( )

Exercices d’apprentissage

coordonnées sont :

A , B , C , D1 3 4 1 5 1 1 7 3 2 0 7 5 6, ; , ; , ; , , ; ,−( ) −( ) ( ) −(( ) ( ) − −( ), E et F .2 1 0 6 1 1 1 6, ; , , ; ,

triangles ABC et DEF ?� Calculer les coordonnées du milieu du segment [AD], celles du milieu du seg-

ment [BE], et celles du milieu du segment [CF].� Que peut-on conclure pour les triangles ABC et DEF ?

Dans un repère (O, I, J) du plan, on considère les points A, B, C et K dont les coordonnées sont :

A , B , C et K4 3 4 1 6 1 1 6 0 0 5 0, ; , ; , ; , ;−( ) − −( ) ( ) − − ,,2( ).� Faire une figure représentant ces points.

C

D

Exercice 1

Exercice 2

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16 Séquence 2 – MA20

� Représenter le triangle DEF, symétrique de ABC par rapport au point K.

� Calculer les coordonnées des points D, E et F.

Dans un repère (O, I, J) du plan, on considère les points A, B et C dont les coor-données sont :

A , B et C .2 3 3 8 1 1 1 2 5 2 2, ; , , ; , ; ,( ) −( ) − −( )� Faire une figure représentant ces points et placer le point D tel que ABCD soit

un parallélogramme.

� Calculer les coordonnées du milieu du segment [AC].

� En déduire les coordonnées du point D.

Dans un repère (O, I, J) du plan, on considère les points A, B, C, D et E, dont les coordonnées sont :

A , B , C , D− −( ) ( ) −( ) −1 3 2 3 5 1 1 7 3 2 1 5 0, ; , ; , ; , , ; ,66 0 9 2 1( ) ( )et E ., ; ,

� Faire une figure représentant ces points. Que peut-on conjecturer pour les droites (AB) et (DE) ?

� Calculer les coordonnées du milieu du segment [AC].

� Démontrer que les droites (AB) et (DE) sont parallèles.

Dans un repère orthonormé (O, I, J) du plan, on considère les points A, B, C, D, E et K, dont les coordonnées sont :A , B , C , D ,2 5 6 8 5 0 6 5 6 3 5 6, ; , ; , ; , ;( ) ( ) −( ) − −( ) EE et K .− −( ) −( )4 5 14 1 1 5 1, ; , ;

� Faire une figure représentant ces points. Que peut-on conjecturer pour les points A, B, C, D et E ?

� Calculer les distances KA, KB, KC, KD et KE.

� Que peut-on conclure pour les points A, B, C, D et E ?

Dans un repère orthonormé (O, I, J) du plan, on considère les points A, B, C, D et E, dont les coordonnées sont :

A , B , C ,0 6 1 6 0 6 1 2 3 0 4 0 6 0 8, ; , , , ; , , ; ,−( ) + −( ) ( ) DD − −( )0 6 1 2 3 1 6, ; , ,

et E − −( )1 8 1 6, ; , .

� Faire une figure représentant ces points. Que peut-on conjecturer sur la nature des triangles ABC, ABD et ABE ?

� Calculer les distances AB, AC, AD et AE.

� Déterminer la nature précise des triangles ABC, ABD et ABE.

Exercice 3

Exercice 4

Exercice 5

Exercice 6

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17Séquence 2 – MA20

Dans un repère orthonormé (O, I, J) du plan, on considère les points A et B, dont les coordonnées sont :

A et B .− −( ) − −( )5 1 6 4; ; On trace le cercle de centre A et de rayon AB. La tan-gente à ce cercle passant par B coupe l’axe (OJ) au point C.

� Faire une figure représentant les points, le cercle et la tangente.

� Calculer le rayon du cercle.

� Déterminer les coordonnées du point C.

Dans un repère orthonormé (O, I, J) du plan, on considère les points A, B et C, dont les coordonnées sont :

A , B et C .− −( ) − −( ) − −( )5 1 4 4 6 4; ; ; On trace le cercle de centre A et de rayon AB.

On veut déterminer une valeur approchée de l’angle BAC.�

� Faire une figure représentant les points et le cercle.

� Montrer que C est sur le cercle de centre A et de rayon AB.

� Déterminer les coordonnées du point D, point diamétralement opposé au point C sur le cercle.

Vérifier que le triangle BCD est rectangle en B.

� Déterminer une valeur approchée de l’angle BDC.� En déduire une valeur ap-prochée de l’angle BAC.�

Exercice 7

Exercice 8

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18 Séquence 2 – MA20

Activités

1. Location à la journée

Une société de location de voiture à la journée fait payer un forfait de 4,50 € (quelle que soit la distance parcourue), plus 0,50 € par km parcouru dans la journée.

On note f la fonction qui donne le montant d’une facture (en euros) en fonction fde la distance parcourue (en km).

� Calculer le montant d’une facture pour une distance parcourue de 50 km, puis pour une distance parcourue de 150 km, puis pour une distance parcourue de x km.x

� Représenter graphiquement la fonction f qui donne le montant d’une facture f(en euros) en fonction de la distance parcourue (en km) ; on prendra un re-père orthonormé du plan, 1 cm représentant 10 km sur l’axe des abscisses et10 euros sur l’axe des ordonnées.

2. Des factures de bricoleurs

Deux amis bricoleurs, Alain et Bernard, ont acheté dans le même magasin des dalles en teck pour construire une terrasse et des poutres pour soutenir cette terrasse.

Alain a acheté 10 poutres et 50 dalles et a payé 295 €.

Bernard, quant à lui, a acheté 40 dalles et s’est fait rembourser 20 poutres. Il a payé 180 €.

� On note x le prix (en euros) d’une poutre et x y le prix (en euros) d’une dalle.y

Traduire par deux égalités les factures des deux amis.

� À partir de l’égalité traduisant la facture de Bernard, exprimer y en fonc-ytion de x.

� En déduire alors, à l’aide de l’égalité traduisant la facture d’Alain, la valeur de x.

Puis celle de y.

A

3 Équations de droites

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19Séquence 2 – MA20

3. Médiatrice d’un segment

Dans un repère orthonormé (O, I, J) du plan, on considère les points A et B, dont les coordonnées sont : A et B .4 11 5 8 3 5; , ; ,( ) ( )On considère un point M quelconque de ce plan, dont les coordonnées sont : M .x y;( )On veut chercher à quelle condition ce point M est sur la médiatrice du segment [AB].

� Faire une figure représentant les points et la médiatrice de [AB].

� Calculer, en fonction de x etx y, la distance AM. Calculer de même, en fonction yde x et x y, la distance BM.y

� A quelle condition géométrique le point M est-il sur la médiatrice de [AB] ?

� En élevant les distances au carré, et en utilisant la question � , traduire cettecondition géométrique par une égalité portant sur x etx y.

Cours

1. Droites et fonctions affines

a) Droites et fonctions affines

Nous avons vu à la séquence 1 et à l’activité 1 de ce chapitre que les fonctions paffines, c’est-à-dire les fonctions qui s’expriment par f x ax b( ) = + , étaient re-présentées graphiquement, dans un repère quelconque, par des droites.

( )

Un point de coordonnées x y;( ) appartient à la droite représentant la fonction

f si ses coordonnées vérifient la relation : f y ax b= + .

Reprenons la fonction f de l’activité 1, définie par f f x x( ) = +0 5 4 5, , .

On a vu qu’elle est représentée par la droite (AB), points A et B dont les coor-données sont :

A et B .50 29 5 150 79 5; , ; ,( ) ( )

Regardons les points C et D dont les coordonnées sont :

C et D .7 3 8 05 75 1 42 05, ; , , ; ,( ) ( ) Il semble que ces points soient sur la droite.

Est-ce le cas ?

B

Exemple

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20 Séquence 2 – MA20

D

A

C

B

y

x

y = 0,5x + 4,5

0

10

-10

20

30

40

50

60

70

80

90

10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150-10

Pour répondre à cette question, regardons si les coordonnées de ces points véri-fient l’équation :

y x= +0 5 4 5, , .

Pour le point C, a-t-on y xC C ?= +0 5 4 5, , C’est-à-dire : 8 05 0 5 7 3 4 5, , , ,= × + ?

La réponse est non, puisque 0 5 7 3 4 5 8 15, , , ,× + = .

Le point C n’est donc pas un point de la droite.

Pour le point D, a-t-on y xD D ?= +0 5 4 5, , C’est-à-dire : 42 05 0 5 75 1 4 5, , , ,= × + ?

La réponse est oui, puisque 0 5 75 1 4 5 42 05, , , ,× + = .

Le point D est donc bien un point de la droite.

b) Équations de droitesNous allons maintenant regarder si toute droite du plan, dans un repère quelcon-que, a une équation du type de celle que l’on vient de voir ( y ax b= + ), c’est-à-dire si toute droite du plan représente une fonction affine.

Réponse

Dénition

La relation y ax b= + qui caractérise les points de la droite (AB) est appelée équation de la droite (AB).

Il est important de retenir que le mot « équation » est ici utilisé dans un sens différent du sens habituel.Il ne s’agit pas ici d’une égalité qui nous permettra de déterminer la valeur d’une inconnue, mais plutôt d’un critère d’appartenance à une droite.

Remarque

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21Séquence 2 – MA20

Pour cela considérons une droite du plan, et prenons deux points distincts quel-conques de cette droite, A et B, de coordonnées A et B .A A B Bx y x y; ;( ) ( )Cherchons alors s’il existe une fonction affine f telle que : f

y f x y f xA A B Bet .= ( ) = ( )Autrement dit cherchons deux nombres réels a et a b tels que : b

y ax b y ax bA A B Bet .= + = +

La première égalité impose que : b y ax= −A A.

La deuxième égalité nous donne alors : y ax y axB B A A.= + −

Soit : y y a x xB A B A .− = −( )On peut alors déterminer a, mais à condition quea x xB A−( ) ≠ 0 (puisqu’il va falloir diviser).

Il nous faut donc envisager deux cas distincts.

A

y

x

A

B

y

x

B

yA

yA

yB

xA xB

yB

xA = xB

x xB A−( ) ≠ 0 c’est-à-dire x xB A↑ (voir figure 1).

Dans ce cas on peut diviser par x xB A−( ) et on obtient : ay yx x

=−

−B A

B A.

On peut alors trouver la valeur de b :b b y ax yy yx x

x= − = −−

−A A AB A

B AA.

réduite, puisque l’essentiel ici n’est pas d’avoir explicitement les valeurs de a et ab, mais d’avoir prouvé qu’ils existent.b

On a donc montré que la droite (AB) est bien la représentation graphique d’une fonction affine, et donc qu’elle a bien une équation du type y ax b= + .

Figure 1 Figure 2

1er cas :

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22 Séquence 2 – MA20

x xB A−( ) = 0 x xB A= (voir figure 2).

Dans ce cas on ne peut pas diviser par x xB A .−( ) On ne peut donc pas trouver

de fonction affine satisfaisant les deux égalités proposées.

Mais on peut remarquer que, dans ce cas, la droite (AB) est parallèle à l’axe des

ordonnées, et que tous les points de cette droite ont nécessairement la même

abscisse ( xA ). Ceci suffit à caractériser cette droite.

On dira que l’égalité x x= A est une équation de cette droite.

c) Coefficient directeur ; ordonnée à l’origine

Intéressons-nous particulièrement aux droites non parallèles à l’axe des ordon-

nées, et regardons quelle interprétation graphique on peut faire des deux coeffi-

cients a eta b qui interviennent dans l’équation de ces droites : b y ax b= + .

Pour le nombre b, cela est assez simple, puisqu’on voit facilement que le point de bcoordonnées 0 ; b( ) appartient à la droite. Le coefficient b est donc l’ordonnée bdu point de la droite qui a comme abscisse 0.

On l’appelle l’ordonnée à l’origine de la droite.

Pour le nombre a, on a vu dans le calcul précédent (recherche d’une fonction aaffine) que l’on a nécessairement : a

y yx x

=−

−B A

B A. On voit sur les figures ci-des-

sous qu’il représente le coefficient de proportionnalité entre l’augmentation en

abscisse entre deux points, et l’augmentation en ordonnée.

2e cas :

Propriété

Toute droite, non parallèle à l’axe des ordonnées, a une équation de la forme y ax b= + .

Toute droite, parallèle à l’axe des ordonnées, a une équation de la forme x c= où c est une constante.

On peut modifier les écritures de ces équations, ce qui fait qu’une droite a plusieurs équations, de forme différente, mais toutes équivalentes.Par exemple, la droite obtenue à l’activité 1, dont une équation est y x= +0 5 4 5, ,a aussi pour équations :

y x− =0 5 4 5, , ; 2 9y x= + ; x y= −2 9 ; x y− + =2 9 0 ; 5 10 45x y− = − ; … etc.

L’équation y x= +0 5 4 5, , est appelée l’équation réduite de la droite.

Remarque

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23Séquence 2 – MA20

A H

y

b

b

x

A H

B

y

x

B

yA

yA

yB

xA

xA

xB

xB

yB

(xB - xA)

(xB - xA)

(yB - yA)

(yB - yA)

Sur la figure 1, qui représente une droite correspondant à une fonction affine croissante, le coefficient a est la tangente de l’angle a BAH� .

Sur la figure 2, qui représente une droite correspondant à une fonction affine

décroissante, le coefficient a est l’opposé de la tangente de l’angle a BAH� (car

y yB A− est négatif).

Le coefficient a indique donc, par son signe, si la droite « monte » ou « des-acend », et par sa valeur absolue, la « pente » de la droite.

On l’appelle le coefficient directeur (puisqu’il donne la direction) de la droite.

2. Savoir-faireMaintenant que l’on a bien établi la signification de l’équation d’une droite, voyons quels savoir-faire de base doivent être maîtrisés.

Figure 1 Figure 2

Définitions

Si une droite a pour équation y ax b= + dans un repère du plan :

� b est l’ordonnée du point de la droite qui a comme abscisse 0.On l’appelle l’ordonnée à l’origine de la droite.

� a indique la « pente » de la droite.On l’appelle le coefficient directeur de la droite.

Les droites parallèles à l’axe des ordonnées, donc ayant une équation de la forme x c= , n’ont ni coef-ficient directeur, ni ordonnée à l’origine.

Remarque

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24 Séquence 2 – MA20

a) Savoir tracer une droite dont on nous donne l’équation

Le plus simple est de déterminer, à l’aide de l’équation, les coordonnées de deux points de la droite et de les placer dans le repère choisi. Il n’y a plus qu’à tracer la droite passant par ces deux points.

Dans un repère du plan, représenter les droites D1, D2 et D3 dont les équations respectives sont :

y x y x x= − = − + =0 8 33

10112

3 5, ,; ; .

Droite D1.

L’ordonnée à l’origine est ( −3 ), donc un premier point peut être le point A de coordonnées 0 3; −( ).Pour un deuxième point, B, choisissons son abscisse, par exemple xB .= 5 Son ordonnée yB vérifie alors :

y xB B .= − = × − =0 8 3 0 8 5 3 1, , Le point B a donc comme coordonnées 5 1;( ).La droite D1 est donc la droite (AB). Voir graphique ci-dessous.

Droite D2.

L’ordonnée à l’origine est112

5 5= , , donc un premier point peut être le point C de

coordonnées 0 5 5; ,( ).Pour un deuxième point, E, choi-sissons son abscisse, par exemple xE .= 5 Son ordonnée yE vérifie alors :

y xE E .= − + = − × + =3

10112

310

5112

4

Le point E a donc comme coordonnées

5 4;( ).La droite D2 est donc la droite (CE). Voir graphique ci-contre.

Droite D3.

L’équation de cette droite nous montre qu’elle est parallèle à l’axe des ordonnées, et que ses points ont pour abscisse 3,5.

On peut donc prendre comme points

de cette droite le point F de coordon-

nées 3 5 3, ;( ), et le point G de coor-

données 3 5 2, ; −( ).La droite D3 est donc la droite (FG). Voir graphique ci-contre.

Exemple

E

G

FD2

D3

D1

C

A

B

0

1

-3

4

5,5

1 53,5 x

y

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25Séquence 2 – MA20

b) Vérifier par le calcul si un point est sur une droite dont on nous donne l’équation

Voir l’exemple du 1. a)

c) Connaissant l’une de ses coordonnées, trouver l’autre coordonnée d’un point d’une droite dont on nous donne l’équation,

Reprenons l‘exemple du 1. a), donc la droite d’équation y x= +0 5 4 5, , .

� Quelle est l’ordonnée du point de la droite qui a pour abscisse (–17) ?

� Quelle est l’abscisse du point de la droite qui a pour ordonnée 13,77 ?

� Déterminer les coordonnées d’un point de la droite.

� Pour obtenir l’ordonnée du point de la droite qui a pour abscisse (–17), rem-plaçons x par (–17) dans l’équation x y x= +0 5 4 5, , .

Cela nous donne : y = × −( )+ = −0 5 17 4 5 4, , .

Le point de la droite qui a pour abscisse (–17) est donc le point de coordonnées − −( )17 4; .

� Pour obtenir l’abscisse du point de la droite qui a pour ordonnée 13,77, rem-plaçons y par 13,77 dans l’équation y y x= +0 5 4 5, , .

Cela nous donne : 13 77 0 5 4 5, , ,= +x . Soit : 0 5 13 77 4 5 9 27, , , ,x = − = .

C’est-à-dire : x = × =9 27 2 18 54, , .

Le point de la droite qui a pour ordonnée 13,77 est donc le point de coordon-nées 18 54 13 77, ; ,( ).

� Pour déterminer les coordonnées d’un point de la droite, je peux choisir arbi-trairement son abscisse, ou son ordonnée. L’autre coordonnée s’obtient par un calcul analogue aux précédents.

Ici, choisissons par exemple son abscisse : 10. Son ordonnée vérifie alors : y = × + =0 5 10 4 5 9 5, , , .

Un point de la droite est donc le point de coordonnées 10 9 5; ,( ).

d) Déterminer l’équation d’une droite dont on nous donne deux points

� Déterminer l’équation de la droite� passant par les points A et B de coordonnées :

A et B .11 7 5 5; ;−( ) −( )

Exemple

Réponses

Exemple

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26 Séquence 2 – MA20

� Déterminer l’équation de la droite passant par le point C de coordonnées : C ,4 2 1, ; −( ) et de coefficient directeur ( −3 ).

� Déterminer l’équation de la droite passant par les points E et F de coordonnées :

E et F .1 1 7 1 1 5, ; , ;−( ) ( )

� Puisque les abscisses des deux points sont différentes, l’équation de la droite est de la forme y ax b= + .

On a vu que le coefficient directeur, a, s’obtient par :a

ay yx x

=−

−=

− −( )− −

=−

= −B A

B A.

5 7

5 111216

0 75,

Pour trouver l’ordonnée à l’origine, b, il suffit de traduire que le point A (ou le bpoint B) est sur la droite. Ce qui nous donne : y x bA A .= − × +0 75,

Soit : − = − × + = − +7 0 75 11 8 25, ,b b.

On obtient : b = − + =7 8 25 1 25, , .

Une équation de la droite (AB) est donc : y x= − +0 75 1 25, , .

� Puisque l’on nous donne le coefficient directeur de la droite, celle-ci a uneéquation de la forme y ax b= + . Ici on a : y x b= − +3 .

Pour trouver l’ordonnée à l’origine, b, il suffit de traduire que le bpoint C est sur la droite. Ce qui nous donne : y x bC C .= − × +3 Soit :

− = − × + = − +1 3 4 2 12 6, ,b b.

On obtient : b = − + =1 12 6 11 6, , .

Une équation de la droite est donc : y x= − +3 11 6, .

� Puisque les abscisses des deux points sont égales, l’équation de la droite est de la forme x c= .

Ici on a donc : x x= =E .1 1,

Une équation de la droite (EF) est donc : x = 1 1, .

Si une droite passe par les points A et B dont les coordonnées sont

A et BA A B Bx y x y; ; ,( ) ( ) alors le coefficient directeur de la droite est

égal à : ay yx x

=−

−B A

B A.

À savoir

Réponses

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27Séquence 2 – MA20

e) Lire graphiquement le coefficient directeur d’une droite et son ordonnée à l’origine

Lire le coefficient directeur et l’ordonnée à l’origine des droites D1 et D2 représen-tées sur le graphique ci-dessous.

Droite D1.

L’ordonnée à l’origine est l’ordonnée du point d’intersection de D1 avec l’axe des ordonnées, c’est-à-dire du point A. L’ordonnée à l’origine est donc b = 0 5, .

Le coefficient directeur peut se lire en comparant l’augmentation en ordonnée et en abscisse entre deux points de la droite.

Prenons par exemple les points B et C. On a : x xC B− = − −( ) =2 1 3 et y yC B .− = − −( ) =3 5 1 4 5, ,

Le coefficient directeur est donc : ay y

x x=

−= =C B

C B.

4 53

1 5,

,

Exemple

Réponse

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28 Séquence 2 – MA20

Remarquons qu’il est plus direct de choisir deux points dont la différence des abscisses vaut 1.

En effet, prenons par exemple les points C et E. On a : x xE C− = − =3 2 1 ety yE C .− = − =5 3 5 1 5, ,

Le coefficient directeur est donc : ay y

x x=

−= =E C

E C.

1 51

1 5,

,

Droite D2.

L’ordonnée à l’origine est l’ordonnée du point d’intersection de D2 avec l’axe des ordonnées, c’est-à-dire du point F. L’ordonnée à l’origine est donc b = 4 5, .

Le coefficient directeur peut se lire directement en choisissant deux points dont la différence des abscisses vaut 1.

Prenons par exemple les points F et G. On a bien : x xG F .− = − =1 0 1

Le coefficient directeur est donc : a y y= − = − = −G F .2 5 4 5 2, ,

3. Applications géométriques

Plaçons-nous maintenant d’un point de vue plus géométrique. Les équations de droite vont nous permettre d’aborder des problèmes géométriques.

a) Points alignés

Dans un repère du plan, on considère les points A, B, C et D dont les coordonnées sont :

A , B , C , et− −( ) ( ) −( )1 6 3 2 3 1 29 1 5 0 55; , , ; , , ; , DD .4 1 5 4, ; ,( )Sont-ils alignés ?

Pour le savoir, cherchons d’abord une équation de la droite (AB).

Son coefficient directeur est : ay yx x

=−

−=− −− −

=−−

=A B

A B.

6 3 1 291 2 3

7 593 3

2 3, ,

,,,

,

Pour trouver l’ordonnée à l’origine, b, il suffit de traduire que le point bA est sur la droite. Ce qui nous donne : y x bA A .= × +2 3, Soit :

− = × −( )+ = − +6 3 2 3 1 2 3, , ,b b.

On obtient : b = − + = −6 3 2 3 4, , .

Une équation de la droite (AB) est donc : y x= −2 3 4, .

Regardons maintenant si le point C est sur la droite (AB). Regardons donc si les coordonnées de C vérifient l’équation de la droite.

A-t-on : y xC C ?= −2 3 4, C’est-à-dire a-t-on : − = × −0 55 2 3 1 5 4, , , ?

Oui puisque : 2 3 1 5 4 0 55, , ,× − = − .

Les points A, B et C sont alignés.

Exemple

Réponse

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29Séquence 2 – MA20

Regardons maintenant si le point D est sur la droite (AB). Regardons donc si sescoordonnées vérifient l’équation de la droite.

A-t-on : y xD D ?= −2 3 4, C’est-à-dire a-t-on : 5 4 2 3 4 1 4, , ,= × − ?

Non puisque : 2 3 4 1 4 5 43, , ,× − = .

Les points A, B et D ne sont donc pas alignés.

b) Droites parallèles

Propriété

Deux droites, non parallèles à l’axe des ordonnées, sont parallèles si et seulement si leurs coefficients directeurs sont égaux.

Parmi les neuf droites suivantes, indiquer celles qui sont parallèles.

D1 : équation y x= −2 3 4, . D2 : équation y x= − −0 25 1, .

D3 : équation y x= +0 25 0 4, , . D4 : équation yx

= −−3 16

12.

D5 : équation x = −4. D6 : équation y x= 2 3, .

D7 : équation x = 2 3, . D8 : équation y x= −5 3 5 4, , .

D9 : équation y x= − +14

5 777, .

Tout d’abord les droites D5 et D7 sont parallèles à l’axe des ordonnées (et ce sont les seules), elles sont donc parallèles.

Ensuite les droites D1 et D6 ont pour coefficient directeur 2,3 (et ce sont les seu-les), elles sont donc parallèles.

Les droites D2, D4 et D9 ont également le même coefficient directeur puisque l’équa-

tion yx

= −−3 16

12 peut s’écrire y x= − +

312

1612

, et que − = − = −0 253

1214

, .

Enfin la droite D3 de coefficient directeur 0,25 et la droite D8 de coefficient direc-teur 5,3 ne sont parallèles à aucune autre droite de la liste.

c) Droites sécantes

Propriété

Deux droites qui ne sont pas parallèles sont sécantes.Elles ont alors un seul point commun, appelé point d’intersection.C’est le seul point dont les coordonnées vérifient à la fois l’équation de la première droite et l’équation de la deuxième droite.

Exemple

Réponse

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30 Séquence 2 – MA20

On considère la droite D1 d’équation y x= −2 3 4, .

Parmi les trois droites suivantes, indiquer celles qui sont sécantes avec D1 et dé-terminer les coordonnées du point d’intersection.

D2 : équation y x= − −0 25 1, . D3 : équation y x= +2 3 0 4, , .

D4 : équation x = −4.

D1 et D2 sont sécantes puisqu’elles ont des coefficients directeurs différents. Leur point d’intersection, appelons-le A, a des coordonnées x yA A;( ) vérifiant : y xA A= −2 3 4, et y xA A .= − −0 25 1,

Puisque c’est le même yAy dans les deux égalités, on doit nécessairement avoir : 2 3 4 0 25 1, ,x xA A .− = − −

Soit : 2 3 0 25 4 1, ,x xA A .+ = − Et donc : xA .=3

2 55,On calcule alors yAy : y A = × − = − × − = −2 3

32 55

4 0 253

2 551

3 32 55

,,

,,

,,

.

Le point d’intersection des deux droites est le point A de coordonnées : 3

2 553 32 55,

;,

,− .

D1 et D3 sont parallèles puisqu’elles ont des coefficients directeurs égaux.

D1 et D4 sont sécantes puisque D4 est parallèle à l’axe des ordonnées, alors que D1

ne l’est pas. Leur point d’intersection, appelons-le B, a des coordonnées x yB B;( )vérifiant : y xB B= −2 3 4, et xB .= −4

On voit ainsi que l’on connaît xB (on a xB = −4 ). Il reste à calculer yB : yB = × −( )− = −2 3 4 4 13 2, , .

Le point d’intersection des deux droites est le point B de coordonnées : − −( )4 13 2; , .

4. Systèmes d’équations linéaires

a) Retour sur des situations précédentes

� Revenons tout d’abord sur les trois activités du début de chapitre.

Dans l’activité 1 nous nous sommes intéressés à un tarif de location de voiture.

La fonction qui donnait le montant d’une facture (en euros) en fonction de la distance parcourue (en km) s’exprimait par :

Elle était donc représentée par une droite d’équation : y x= +0 5 4 5, , .

Dans l’activité 2 c’est la facture de bricolage de Bernard qui nous intéressait.

On obtenait : 40 20 180y x− = , x étant le prix (en euros) d’une poutre et x y le prix y(en euros) d’une dalle.

Exemple

Réponses

f x x( )= +0 5 4 5, , .

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31Séquence 2 – MA20

Ce qui nous donnait : y x= +0 5 4 5, , .

Dans l’activité 3 c’est une équation de la médiatrice du segment [AB] que l’oncherchait.

On obtenait l’égalité : y x= +0 5 4 5, , .

Nous voyons que ces trois problèmes conduisent à la même équation,y x= +0 5 4 5, , , qui est une équation de droite, mais que ces équations n’ont pas, concrètement, la même signification.

Dans l’activité 1, on a une quantité variable, x, qui est la distance parcourue, xet l’équation permet de calculer le coût de la location, y, en fonction dey x (on a xune fonction).

Dans l’activité 2 on a deux quantités inconnues, x etx y, qui ne varient pas,yet qui ne dépendent pas l’une de l’autre, mais avec lesquelles on traduit deux situations, dans le but de les déterminer.

Enfin dans l’activité 3, on établit l’équation de la médiatrice d’un segment, c’est-à-dire un critère permettant de savoir si un point M de coordonnées x y;( ) est sur cette médiatrice ou non. Les nombres x etx y ne représentent rien d’autre que les

( )y

coordonnées de points, on est dans une situation purement géométrique.

C’est cette possibilité de passer du domaine des fonctions, à celui des inconnues ou à celui de la géométrie qui fait la richesse et l’intérêt de ces « équations de droites ».

� Revenons maintenant sur la deuxième partie de l’activité 2 et sur les droitessécantes (3. c)).

Dans l’activité 2, pour déterminer les prix en euros d’une poutre et d’unedalle, on a cherché les valeurs de x etx y vérifiant à la foisy y x= +0 5 4 5, , et10 50 295x y+ = .

Dans la recherche du point d’intersection des droites D1 et D2 on a cherché les coordonnées x etx y vérifiant à la fois y y x= −2 3 4, et y x= − −0 25 1, .

Le fait d’avoir simultanément deux équations à vérifier est appelé « système d’équations ».

C’est une situation fréquente (intersection de deux droites, problème linéaire àdeux inconnues, valeur de la variable ayant la même image par deux fonctions affines différentes), et il est indispensable de savoir résoudre un système de deux équations à deux inconnues, et de savoir interprété graphiquement la situation.

Définition

Résoudre un système d’équations linéaires à deux inconnues

( y ax b= + et y cx d= + ), c’est déterminer le (ou les) couple(s)

x y;( ) vérifiant simultanément les deux équations.

On note un système sous la forme :

y ax b

y cx d

= +

= +.

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32 Séquence 2 – MA20

Nous avons vu qu’une équation de droite peut s’écrire sous d’autres formes que sous sa forme réduite ( y ax b= + ).

On peut donc également trouver dans un système d’équations linéaires des équa-tions écrites sous une autre forme que leur forme réduite :

ax by ca x b y c+ =

+ =' ' '.

C’est même le plus fréquent.

Remarque

b) Techniques de résolution ; interprétation graphique

� Méthode par substitution

La méthode de résolution d’un système par substitution consiste à exprimer une inconnue en fonction de l’autre, à l’aide de l’une des équations, puis à remplacer dans l’autre équation cette inconnue (substitution) par l’expression obtenue. On a alors une équation avec une seule inconnue, donc facile à résoudre.

� Prenons l’exemple de l’activité 2.

Nous avons obtenu les deux égalités : 40 20 180y x− = et 50 10 295y x+ = .

Pour déterminer le prix (en euros) d’une poutre, x, et le prix (en euros) d’une dalle, xy, nous devons résoudre le système d’équations :y

40 20 180

50 10 295

y xy x− =

+ =.

On nous donnait une indication dans la question �:

« À partir de l’égalité traduisant la facture de Bernard, exprimer y en fonction de y x ».x

À partir de la première équation on obtient : 40 20 180y x= + .

Soit : y x= +0 5 4 5, , .

On va alors remplacer, dans la deuxième équation, y, pary 0 5 4 5, ,x + . Ce qui nous donne :

50 0 5 4 5 10 295, ,x x+( )+ = . Donc : 35 70x = .

On obtient donc : x = 2.

On peut alors calculer y en reprenant la première équation : yy x= + = × + =0 5 4 5 0 5 2 4 5 5 5, , , , , .

Une poutre coûte donc 2 € et une dalle 5,5 €.

� Prenons maintenant l’exemple de la recherche des coordonnées du point d’in-tersection de deux droites sécantes (3. c)).

Exemples

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33Séquence 2 – MA20

Dans la recherche du point d’intersection des droites D1 et D2 on cherche les coor-données x et x y vérifiant le système d’équations :y

y xy x= −

= − −

2 3 4

0 25 1

,,

.

Ici les équations nous donnent directement y en fonction dey x. On peut donc xl’exprimer à l’aide de l’une des équations (par exemple y x= −2 3 4, ), et le subs-tituer dans l’autre. Soit : 2 3 4 0 25 1, ,x x− = − − .

Donc : 2 55 3, x = . On obtient donc : x =3

2 55,.

On peut alors calculer y en reprenant la première équation : y

y x= − = × − = −2 3 4 2 33

2 554

3 32 55

, ,,

,,

.

Le point d’intersection des deux droites est le point de coordonnées : 3

2 553 32 55,

;,

,− .

� Méthode par combinaison linéaire

La méthode de résolution d’un système par combinaison consiste à multiplier chaque équation par un coefficient bien choisi pour qu’en additionnant (ou sous-trayant) les deux équations, l’une des inconnues « s’élimine ». On a alors une équation avec une seule inconnue, donc facile à résoudre.

� Prenons encore l’exemple de l’activité 2.

Nous devons résoudre le système d’équations :

40 20 180

50 10 295

y xy x− =

+ =.

En multipliant la première équation par 1 (donc on n’y touche pas) et la deuxième par 2, on voit que les termes en x vont s’éliminer si l’on ajoute membre à membre xles deux égalités. En effet on a :

40 20 180 1

50 10 295 2

y xy x− = ×

+ = ×

( )

( )

40 20 180

100 20 590

y xy x− =

+ =.

En additionnant les deux égalités membre à membre on obtient : 40 20 100 20 180 590y x y x−( )+ +( ) = + .

Soit : 140 770y = . C’est-à-dire : y = 5 5, .

On peut alors calculer x avec une des deux équations de départ (ou faire unexautre combinaison qui « élimine » l’inconnue y).yy

� Reprenons maintenant l’exemple de la recherche des coordonnées du point d’intersection de deux droites sécantes (3. c)).

ExemplesExemples

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34 Séquence 2 – MA20

Nous devons résoudre le système d’équations :

y xy x= −

= − −

2 3 4

0 25 1

,,

.

Ici, la méthode par substitution s’impose, et il serait ridicule de vouloir utiliser une combinaison des deux équations.

� Interprétation graphique

Dans les exemples précédents de résolution d’un système d’équations, l’interpré-tation graphique est évidente, chaque équation est représentée par une droite, la solution du système est le couple des coordonnées du point d’intersection des deux droites.

Mais, dans quelques cas particuliers, l’interprétation graphique sera importante pour comprendre ce qui se passe. Voyons-le sur deux exemples.

� Résoudre le système d’équations :12 5 3

3 7 2 9 6

x yy x− =

= +, ,.

La forme de la deuxième équation nous incite à procéder par substitution.

Cette équation nous donne : y x= +2 4 3 2, , . En substituant cette expression à y dans la première équation, on obtient : y 12 5 2 4 3 2 3x x− +( ) =, , . Soit : 12 12 16 3x x− − = .

Les termes en x s’annulent, et il reste l’équation :x − =16 3.

Ce qui est évidemment faux !

On ne peut donc pas trouver de valeur de x vérifiant le système d’équations, et xpar conséquent pas de valeur pour y.

Le système d’équations n’a pas de solution.

Essayons de comprendre pourquoi, en faisant une interprétation graphique de la situation.

La première équation 12 5 3x y− = est représentée par une droite dont on peut chercher deux points A et B, de façon à en faire une représentation graphique.

On peut choisir, comme abscisse de A, xA .= 0

On a alors : 12 5 5 3x y yA A A ,− = − = soit : y A .= −0 6,

On peut choisir, comme ordonnée de B, yB .= 0

On a alors : 12 5 12 3x y xB B B ,− = = soit : xB .= 0 25,

On peut alors représenter la droite (AB). Voir graphique ci-après.

La deuxième équation 3 7 2 9 6y x= +, , est représentée par une droite dont on peut chercher deux points C et D, de façon à en faire une représentation graphique.

On peut choisir, comme abscisse de C, xC .= 0

Exemples

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35Séquence 2 – MA20

On a alors : 3 7 2 9 6 9 6y xC C ,= + =, , , soit : yC .= 3 2,

On peut choisir, comme ordonnée de D, yD .= 0

On a alors : 3 0 7 2 9 6y xD D ,= = +, , soit : xD .= −43

On peut alors représenter la droite (CD). Voir graphique ci-dessous.

On réalise alors pourquoi on n’a pas trouvé de solution pour le système d’équations. Les deux droites dont on cherchait le point d’intersection sont parallèles (du moins le semblent-elles sur le graphique), et n’ont donc pas de point d’intersection.

Pour confirmer notre observation graphique, on peut modifier chacune des équa-tions pour les mettre sous forme d’équation réduite de droite.

On obtient pour la première : y x= −2 4 0 6, , .

Et pour la deuxième : y x= +2 4 3 2, , .

Ceci confirme que les deux droites ont le même coefficient directeur (2,4) donc sont parallèles. Elles n’ont pas la même ordonnée à l’origine (3,2 au lieu de −0,6) donc sont bien distinctes.

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36 Séquence 2 – MA20

� Résoudre le système d’équations :

12 5 16

3 7 2 9 6

x yy x− = −

= +, ,.

La forme de la deuxième équation nous incite à procéder par substitution.

Cette équation nous donne : y x= +2 4 3 2, , . En substituant cette expression à y dans la première équation, on obtient : y 12 5 2 4 3 2 16x x− +( ) = −, , . Soit : 12 12 16 16x x− − = − .

Les termes en x s’annulent, et il reste l’équation :x − = −16 16.

Ce qui est évidemment toujours vrai, indépendamment de la valeur de x !

On peut donc choisir n’importe quelle valeur de x, la valeur de x y correspondant yse calculant avec l’équation y x= +2 4 3 2, , .

Le système d’équations a donc une infinité de solutions.

Essayons de comprendre pourquoi, en faisant une interprétation graphique de la situation.

La première équation 12 5 16x y− = − est représentée par une droite dont on peut chercher deux points E et F, de façon à en faire une représentation graphique.

On peut choisir, comme abscisse de E, xE .= 0

On a alors : 12 5 5 16x y yE E E ,− = − = − soit : yE .= 3 2,

On peut choisir, comme ordonnée de F, yF .= 0

On a alors : 12 5 12 16x y xF F F ,− = = − soit : xF .= −43

On peut alors représenter la droite (EF). Voir graphique ci-après.

La deuxième équation 3 7 2 9 6y x= +, , est représentée par une droite.

On a déjà cherché deux points C et D de cette droite dans l’exemple précédent.

On a trouvé C, de coordonnées : x yC C .; ; ,( ) = ( )0 3 2

Et D, de coordonnées : x yD D .; ;( ) = −43

0

On constate que C E= et D F.= Voir graphique ci-après.

On réalise alors pourquoi on a trouvé une infinité de solutions pour le systè-me d’équations. Les deux droites dont on cherchait le point d’intersection sont confondues, et ont donc une infinité de points d’intersection.

On aurait pu s’en apercevoir par le calcul (sans représentation graphique) en modifiant chacune des équations pour les mettre sous forme d’équation réduite de droite.

On obtient pour la première : y x= +2 4 3 2, , .

Et pour la deuxième : y x= +2 4 3 2, , .

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37Séquence 2 – MA20

Ceci confirme que les deux droites sont confondues.

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38 Séquence 2 – MA20

Synthèse du cours

1. Équations de droites

Si une droite passe par les points A et B dont les coordonnées sont

A et BA A B Bx y x y; ; ,( ) ( ) alors le coefficient directeur de la droite est

égal à : ay yx x

=−

−B A

B A.

À savoir

2. Applications géométriques2 A li ti é ét i

Propriété

Deux droites, non parallèles à l’axe des ordonnées, sont parallèles si et seulement si leurs coefficients directeurs sont égaux.

3. Systèmes d’équations linéaires3 Systèmes d’équations linéaires

Résoudre un système d’équations linéaires par la méthode de substitution.

Résoudre un système d’équations linéaires par la méthode de combinaison.

Interpréter graphiquement un système d’équations linéaires.

À savoir

C

Propriété

Toute droite, non parallèle à l’axe des ordonnées, a une équation de la forme y ax b= + .

Toute droite, parallèle à l’axe des ordonnées, a une équation de la forme x c= où c est une constante.

ÀÀ ii

Définitions

Si une droite a pour équation y ax b= + dans un repère du plan :

• b est l’ordonnée du point de la droite qui a comme abscisse 0.On l’appelle l’ordonnée à l’origine de la droite.• a indique la « pente » de la droite.On l’appelle le coefficient directeur de la droite.

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39Séquence 2 – MA20

Exercices d’apprentissage

Dans un repère (O, I, J) du plan, on considère la droite D, d’équation :

y x= −23

1, et les points A, B et C dont les coordonnées sont :

A , B et C .1 3 3 1 0 6 1 5; ; , ; ,( ) ( ) − −( )�

� Déterminer si le point A appartient à D ; si B appartient à D ; si C appar-tient à D.

� Pour chacun des points qui n’appartient pas à D, déterminer une équation de la droite passant par ce point et parallèle à D.

Dans un repère (O, I, J) du plan, on considère les droites D1, D2 et D3 dont leséquations respectives sont : y x y x y x= = + = +0 4 0 2 5 0 1 8, , ,; et .

� Faire une figure représentant ces droites.

� Déterminer les coordonnées du point d’intersection de D1 et D2.

� Déterminer les coordonnées du point d’intersection de D2 et D3.

Une entreprise propose à ses employés de rembourser en partie leurs frais de déplacement.

Elle dispose de trois modalités possibles de remboursement, et choisit celle quilui revient le moins cher.

Première modalité : remboursement de 0,4 € par km parcouru.

Deuxième modalité : remboursement d’un forfait de 5 € plus 0,2 € par km parcouru.

Troisième modalité : remboursement d’un forfait de 8 € plus 0,1 € par km parcouru.

� Pour chacune des trois modalités, exprimer le montant du remboursement en euros (on le notera y) en fonction du kilométrage parcouru (on le notera yy x).xxDe quelle nature sont ces fonctions ?

� Dans un repère (O, I, J) du plan, représenter les trois fonctions obtenues.

Que remarque-t-on en rapport avec l’exercice précédent ?

� Déterminer pour quel kilométrage les deux premières modalités donnent le même montant de remboursement.

Même question pour les deux dernières modalités.

� Sur votre graphique, indiquer quelle « courbe de remboursement » doit suivre l’entreprise pour choisir à chaque fois la modalité la moins chère.

D

Exercice 9

Exercice 10

Exercice 11

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40 Séquence 2 – MA20

Dans un repère orthonormé (O, I, J) du plan, on considère les points A, B, C, D, E, F, G, H, K et L, dont les coordonnées sont :

A , B , C , D−( ) ( ) −( ) −1 1 2 8 131 7 31 019 137 38; ; , ; , ; ,, , ; , ; ,28 3 3 3 209 6 9 5( ) ( ) ( ), E , F ,

G , H , K , et4 2 4 44 2 8 5 15 13 5 1, ; , , ; , , ;−( ) −( ) −( ) LL .12 4 5; ,−( )� Déterminer les équations des droites (AB), (CD), (EF), (GH) et (KL).

� Déterminer lesquelles sont parallèles.

Dans un repère orthonormé (O, I, J) du plan, on considère les points A, B, et C, dont les coordonnées sont : A , B , et C .−( ) ( ) −( )2 1 4 2 1 4; ; ;

� Faire une figure représentant ces points.

� Déterminer les équations des médianes du triangle ABC.

� Déterminer les coordonnées du centre de gravité de ce triangle (point d’inter-section des médianes du triangle).

Résoudre les systèmes d’équations suivants :

� 2 5

3 2 7

x yx y+ =

+ =. �

17 30 13

10 5 7

x yy x+ =

+ =. �

6 3 15

7 4 14

x yy x− = −

+ =.

Résoudre les systèmes d’équations suivants :

� 3 5 3 3

5 5 3 5

x y

y x

− = −

− = −. �

x y

y x

+ =

= − −

21 9

713

493

.

�4 5 1 7 4 6

7 7 9 10 6 4

x y x yx y x y+ + = + +

+ − = + −.

Un groupe de 65 personnes, adultes et enfants, est allé au théâtre. Le tarif adulte est de 13 € , le tarif enfant de 6 €. Le groupe a payé 803 €.

� Combien y avait-il d’enfants dans le groupe ? D’adultes ?

Deux robinets dont les débits sont constants, remplissent une cuve de 440 litres, le premier ouvert pendant deux heures, le second pendant cinq heures.

Si le premier avait été ouvert pendant cinq heures, et le second pendant deux heures, on n’aurait eu que 365 litres.

� Déterminer les débits horaires de chacun des deux robinets.

Exercice 12

Exercice 13

Exercice 14

Exercice 15

Exercice 16

Exercice 17

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41Séquence 2 – MA20

1. Milieu d’un segment

Propriété

Si l’on connaît les coordonnées de deux points du plan, A et B ,A A B Bx y x y; ;( ) ( ) dans un repère quelconque (O, I, J), les coordonnées du milieu du segment [AB] sont égales à :

xx x

milieuA B=+

2 et : y

y ymilieu

A B .=+

2

2. Distance entre deux points

Propriété

Si l’on connaît les coordonnées de deux points du plan, A et B ,A A B Bx y x y; ;( ) ( ) dans un

repère orthonormé (O, I, J), la distance AB est égale à : AB .A B A B= − + −( ) ( )x x y y2 2

3. Équations de droites

Propriété

Toute droite, non parallèle à l’axe des ordonnées, a une équation de la forme y ax b= + .

Toute droite, parallèle à l’axe des ordonnées, a une équation de la forme x c= où c est une constante.

Définition

Si une droite a pour équation y ax b= + dans un repère du plan :

• b est l’ordonnée du point de la droite qui a comme abscisse 0.On l’appelle l’ordonnée à l’origine de la droite.

• a indique la « pente » de la droite.

On l’appelle le coefficient directeur de la droite.

4 Synthèsede la séquence

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42 Séquence 2 – MA20

Si une droite passe par les points A et B dont les coordonnées sont

A et BA A B Bx y x y; ; ,( ) ( ) alors le coefficient directeur de la droite est égal

à : ay yx x

=−

−B A

B A.

À savoir

4. Applications géométriques

Propriété

Deux droites, non parallèles à l’axe des ordonnées, sont parallèles si et seulement si leurs coefficients directeurs sont égaux.

5. Systèmes d’équations linéaires

Résoudre un système d’équations linéaires par la méthode de substitution.

Résoudre un système d’équations linéaires par la méthode de combinaison.

Interpréter graphiquement un système d’équations linéaires.

À savoir

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43Séquence 2 – MA20

Le quadrilatère ABCD a été construit dans un repère orthonormé (O, I, J) qui a disparu.

Le retrouver à l’aide de la donnée des coordonnées, dans ce repère, des points A, B, C et D :

A(–4 ; 2) B(2 ; –6) C(3 ; 6) D(1 ; 2).

A

D

C

B

La droite d a été tracée dans un repère orthonormé (O, I, J) qui a disparu.Le retrouver à l’aide de la donnée d’une équation de cette droite dans ce repère : 4 3 3 0x y+ − = .

d

Exercice I

Exercice II

5 Exercicesd’approfondissement

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44 Séquence 2 – MA20

On considère le quadrilatère ABCD dont les coordonnées des sommets dans un repère (O, I, J) sont :

A(2 ; –4) B(5,5 ; 4) C(1 ; 5) D(–3,5 ; 2,5).

On appelle R, S, T et U les milieux respectifs des segments [AB], [BC], [CD] et [DA].

� Montrer que RSTU est un parallélogramme.

� Cette propriété dépend-elle du repère choisi ? Des coordonnées des points A, B, C et D ?

Démontrez qu’il en est toujours ainsi.

On considère le quadrilatère ABCD dont les coordonnées des sommets A, B et C dans un repère (O, I, J) sont :

A(–5 ; 1) B(–1; –1) C(5 ; 3).

On appelle R, S, T et U les milieux respectifs des segments [AB], [BC], [CD] et [DA].

� Peut-on placer T sur l’axe des ordonnées, de telle façon que le quadrilatère RSTU soit un rectangle ? Si oui, donner les coordonnées du point D.

� RSTU est-il un carré ?

Dans un repère orthonormé (O, I, J) du plan, on considère les points A, B et C dont les coordonnées sont :

A , B et C .− −( ) ( ) −( )2 1 4 2 1 4; ; ;

� Faire une figure représentant ces points et construire la hauteur du triangle issue de C.

� Montrer que le point H de coordonnées H 0 8 0 4, ; ,( ) est le pied de cette hauteur issue de C.

� En déduire l’aire du triangle ABC.

Une unité étant fixée, on considère un carré ABCD de côté 4 unités. E est le point du segment [AB] tel que AE = 2 5, et F est le point du segment [BC] tel que CF .= 1 5,

� En choisissant un repère orthonormé, déterminer une équation de chacune des droites (CE) et (DF).

� Déterminer les coordonnées du point d’intersection de ces deux droites ; on le notera K.

� Montrer que les segments [CE] et [DF] sont perpendiculaires et de même longueur.

Exercice III

Exercice IV

Exercice V

Exercice VI

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45Séquence 2 – MA20

Une unité étant fixée, on considère un carré ABCD de côté 2 unités. ABE est untriangle équilatéral situé à l’intérieur du carré. BCF est un triangle équilatéral situé à l’extérieur du carré.

� En choisissant un repère orthonormé, déterminer les coordonnées des pointsA, B, C, D, E et F.

� Déterminer une équation de la droite (DE).

� Montrer que les points D, E et F sont alignés.

Dans un repère orthonormé (O, I, J) du plan, on considère les points A et B dont les coordonnées sont :

A et B .7 0 3 4; ;( ) ( )Déterminer les coordonnées des points E, F et G tels que E est le milieu de [OF], F est le milieu de [AG], et G le milieu de [BE].

On considère trois cercles de centres respectifs A, B et C, tangents extérieurement deux à deux (voir dessin ci-dessous).

B

C

A

Déterminer le rayon de chacun de ces cercles, sachant que :

AB , AC et BC .= = =24 15 19

Une fonction du second degré f est définie par : f f x ax bx c( ) = + +2 .

Déterminer les coefficients a, b etb c sachant que l’on a :c

f f f( ) , ( ) et (–2) .0 1 0 5 1 1= − = =,

Exercice VII

Exercice VIII

Exercice IX

Exercice X

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46 Séquence 2 – MA20

� Résoudre le système d’équations : 2 5

3 2 7

x yx y+ =

+ =.

� On veut résoudre le système d’équations :

2 15

3 27

x y

x y

+ =

+ =

.

En posant Xx

Yy

= =1 1

et déterminer X et X Y, puis en déduire la solution duY

système initial.

� En appliquant la même méthode, résoudre le système d’équations :

2 5

3 2 7

2 2

2 2

x y

x y

+ =

+ =.

Exercice XI

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