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- 1 - Rentrée - Septembre 2012 N°89 Editorial La joie est-elle possible dans un monde déçu ? Vie paroissiale Journal Dimanche Envoi en Mission Vie du sanctuaire Le Grand Tour 2012 Echos de la Fête de l’Assomption Octobre, mois du Rosaire Prières Après l’été Ouvre nos âme et esprit, notre cœur et nos lèvres Prière des élèves Prière d’un prof Prière du passant Regarder Marie Notre-Dame, je suis de passage Méditations Voici la rentrée Lettre de Jésus La prière du cœur Harmonie entre la Nature, l‘Homme et l‘Univers 2 5 5 6 7 9 9 10 11 11 12 13 13 14 15 16 18

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Rentrée - Septembre 2012 N°89

Editorial La joie est-elle possible dans un monde déçu ? Vie paroissiale Journal Dimanche Envoi en Mission Vie du sanctuaire Le Grand Tour 2012 Echos de la Fête de l’Assomption Octobre, mois du Rosaire Prières Après l’été Ouvre nos âme et esprit, notre cœur et nos lèvres Prière des élèves Prière d’un prof Prière du passant Regarder Marie Notre-Dame, je suis de passage Méditations Voici la rentrée Lettre de Jésus La prière du cœur Harmonie entre la Nature, l‘Homme et l‘Univers

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EDITORIAL

La joie est-elle possible dans un monde déçu ?

Les vacances sont terminées… les souvenirs déjà loin, les photos dans l’ordi, les affaires de voyage rangées. Les souvenirs s’effacent vite surtout lorsque nous vivons activités sur activités sans garder beaucoup de moments creux qui nous permettent de repenser à ce que nous avons vécu. Le trop-plein d’activités tue les souvenirs mais aussi le sens de ce que nous faisons.

Et déjà Vive la rentrée ! Septembre est le mois de la rentrée dans tous les domaines : scolaire, familial où nous retrouvons notre rythme de chez nous, professionnel avec bien souvent des pressions d’échéances pas toujours tenables, des loisirs.

Revenons aux vacances : qu’est-ce qui t’a apporté le plus de joie ? T’émerveiller des beautés de la nature, te réjouir de la naissance du 3° chez une amie, avoir passé un bon moment avec des amis, en couple ou en famille, avoir joué un jeu qui t’a fait rire aux éclats avec un enfant, avoir pu

rendre un précieux service à quelqu’un que tu ne connaissais pas,… A toi cher lecteur, de compléter et personnaliser cette liste.

Etincelles Et si on traitait la Bible comme un portable !

Treize commandements de la vie Devenir copains Le couple ou comment réussir la grande aventure de l’amour ?

Il y a cinquante ans, le concile Vatican II Les profs ont de l’humour Nos joies, nos peines

Baptêmes, mariages, funérailles Votre paroisse en bref

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La joie des vacances peut-elle durer toute l’année ? Je ne parle pas des plaisirs si éphémères que notre société multiplie pour nous faire consommer… Je parle bien de la joie ! Cette disposition du cœur profond qui rend une personne heureuse, épanouie, rayonnante. Et cela se voit ! Et la joie est beaucoup plus durable que le plaisir parce que plus profonde.

Cependant les épreuves mettent souvent à mal notre joie. Faut-il en conclure que souffrance et joie sont incompatibles ? Je ne crois pas. Que nous serions condamnés à vivre au rythme du yo-yo (périodes de joie, périodes de détresse) ? Jésus a-t-il une joie secrète, profonde, inaltérable à transmettre à nos existences fragiles ? Une joie qui demeurerait même dans nos difficultés et nos souffrances ?

Jésus nous a parlé d’une joie imprenable « … et nul ne vous ravira votre joie » non une joie passagère mais une joie inaltérable, celle du disciple qui adhère au Christ ressuscité et qui reçoit de Lui une Vie capable même de traverser les souffrances et la mort elle-même. Si Jésus était un être heureux, n’est-ce pas parce qu’Il restait continuellement branché sur son Père, Source de sa vie et de son amour ?

Pour que notre joie dure, comme pour Jésus, il nous faut (ap)prendre certaines manières de vivre. « Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir » a dit Jésus. Donner jusqu’à ce que cela fasse mal, dirait Mère Teresa, c’est-à-dire savoir donner même ce à quoi on tient le plus. Mais « Dieu aime qui donne avec joie ». En fait la joie ne vient-elle pas du décentrement de soi auquel nous consentons ? p. ex. en rendant service,… et quand c’est une surprise que nous faisons, la joie est décuplée !!

La joie des époux dans le partage des petites choses quand on cherche à faire plaisir à l’autre. Mais par-dessus tout, la joie de se savoir aimé indéfectiblement par l’autre : le conjoint, l’ami ou l’amie, et donc la joie de vivre des échanges dans la confiance et le respect.

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La joie peut être donnée (par le Ressuscité) et reçue (par nous) même dans des situations très difficiles : le Christ évidemment ne nous abandonne pas à ces moments-là, mieux : Il nous porte ! Et veut que même là nous soyons heureux. C’est l’expérience que je fais : ce n’est pas à côté de la maladie ou du traitement que je trouve la joie, mais dedans en y consentant et en traversant ce qu’il m’est donné de vivre.

La joie imprenable vient donc de la Présence du Ressuscité dans ma vie, une joie pas nécessairement toujours sentie mais qui apporte une paix profonde. C’est quand je suis porté à sourire à quelqu’un, quand j’ai envie de chanter… Je sais que je ne suis plus seul : c’est la joie de me savoir aimé sans condition, de manière illimitée ! Joie aussi des surprises que Dieu me réserve, Lui qui fait tout concourir à notre bien.

La joie de partager ma foi, c’est une manière de donner la vie (Vie) quand quelqu’un est ouvert à rencontrer le Christ et se laisser transformer par Lui. Peut-être qu’en Occident les chrétiens sont plus froids, pas seulement à cause du climat, mais par manque d’audace dans le témoignage de leur foi…

La joie de la rencontre : recevoir et donner nous enrichit mutuellement. Et que dire alors de la joie d’être frères et sœurs dans le Christ, joie de faire partie d’une communauté chrétienne vivante, de notre paroisse…

Dans un monde si souvent blasé, la joie peut-elle laisser entrevoir à d’autres la Présence du Ressuscité dans nos vies ? En cette rentrée, je souhaite une belle mission à chacune et chacun d’entre vous, et merci d’être ce que vous êtes !

Christian

« Etre capable de trouver sa joie dans la joie de l’autre :

voilà le secret du bonheur » (Georges Bernanos)

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VIE PAROISSIALE

Journal Dimanche

Dans la dernière Passerelle, nous vous avons partagé les résultats de l’enquête menée auprès de tous les habitants qui reçoivent gratuitement, et bimensuellement, le journal Dimanche, grâce à des bénévoles.

Sur la base des résultats de cette enquête (voir Passerelle précédente) et étant donné les difficultés de plus en plus grandes de trouver des distributeurs pour toutes les rues de Basse-Wavre ainsi que la charge budgétaire que représente cette diffusion « toute boîtes » pour la paroisse, l’Equipe d’Animation Paroissiale (EAP) a décidé, qu’à partir de janvier 2013, le journal ne serait plus distribué gratuitement par la paroisse. La paroisse est disposée à organiser un abonnement groupé, à des conditions financières plus intéressantes que l’abonnement individuel, pour ceux qui le veulent. De plus amples informations vous seront communiquées ultérieurement. Pour ceux qui auraient des difficultés financières pour souscrire un abonnement, des exemplaires seront à disposition à la sortie de la basilique.

Un grand merci à vous, amis lecteurs, pour votre fidélité, votre participation à l’enquête et, particulièrement aux distributeurs périodiques, pour votre dévouement.

Envoi en Mission

Au cours des eucharisties des dimanches matins précédant les vacances d’été, différents groupes d’activités paroissiales ont été présentés à l’assemblée dominicale. D’autres groupes d’activités sont également très présents et actifs dans notre paroisse.

Le dimanche 21 octobre, dimanche de la mission universelle, au cours de l’Eucharistie, tous les groupes seront envoyés en mission … mais pas seulement … nous tous, paroissiens, qui appartenons à cette grande famille que représente l’Eglise, serons également envoyés en mission. En effet, par notre baptême, nous sommes

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tous appelés à être missionnaires pour partager et communiquer, chacun selon nos possibilités, la Bonne Nouvelle de l’Evangile. Cette Eucharistie sera suivie d’une fête paroissiale, où nous partagerons et échangerons autour d’un apéro et repas conviviaux.

D’ores et déjà, retenez la date dans vos agendas.

« Ce n’est pas parce que nous osons que les choses sont

difficiles mais plutôt parce que nous n’osons pas » Sénèque

VIE DU SANCTUAIRE

Le Grand Tour 2012

Dans l’édition du journal « Dimanche » du 12 août, Monsieur le Doyen Jean-Louis Liénard nous faisait part de ses impressions sur

cette procession séculaire qu’il a présidée. En voici quelques extraits :

Que me dit le Tour? Je suis très sensible à la place et au rôle des saints et saintes dans la vie de l'Eglise et dans nos vies de chrétiens. La Châsse de Notre-Dame, qui rassemble les reliques

d'une quarantaine de saints et "se promène" dans notre ville, ce ne peut qu'être bon pour les habitants de nos rues et de nos quartiers. Je suis sûr que, dans l'invisible, cette "promenade de famille" est source de grâces, de cadeaux de Dieu pour de nombreux habitants de notre ville. Nous n'en saurons peut-être jamais rien… mais peu importe: soyons sûrs de Dieu et de l'intercession de la Vierge Marie et des saints. J'apprécie aussi que le Tour soit une grande prière. Et je dois dire que j'ai été frappé par la qualité de tout ce qui avait été soigneusement et minutieusement préparé: merci à l’équipe de

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préparation et d'organisation, et à tous ceux et celles qui ont mis leur voix au service de la prière et du chant. Et c'est cette qualité priante qui fait du Tour un témoignage de notre foi d'aujourd'hui, et pas seulement la perpétuation d'une tradition wavrienne ancestrale, si respectable soit-elle.

Je voudrais vous partager un double rêve: Tout d'abord, celui d'un Tour qui rassemblerait 2, 3, … 10 fois plus de personnes. Pourquoi pas? Il faut peut-être se donner les moyens de le faire connaître davantage… inviter, et inviter encore. Et puis, que l'on réfléchisse à "embellir" et développer le côté "visible", "témoignant", … du Tour dans sa dernière partie: depuis l'église Saint-Jean-Baptiste jusque la rentrée à la Basilique. Les prêtres en aube et étole, les enfants costumés et les bannières sont un "plus"… mais comment développer encore… et de manière "juste"? Je confie ce double rêve au Seigneur, à l'intercession de Notre Dame et de tous les saints… et à votre réflexion à chacune et chacun.

Doyen Jean-Louis Liénard

La fête de l’Assomption dans le parc marial

Contrairement aux années précédentes, pour des raisons de santé, je n'ai pas pu assumer ma part de travail dans la préparation de cette célébration festive. Vers 9h30, je me trouve devant le parc pour constater que tout est en place pour permettre une célébration à l'image du temps qu'il fait : autel dressé, bancs et chaises alignés, supports de bannières plantés, socle pour la statue en place, une pelouse bien tondue (merci au service des travaux de la ville), et des

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abords débarrassés de déchets divers. Petite visite à la salle pour constater que les boissons prévues pour le verre de l'amitié qui sera servi après l'office sont bien au frais. Pour être sûr de n'oublier personne, c'est à tous les bénévoles qui ont assuré l'intendance que je dis du fond du cœur : « Merci ! ».

Messe priante, chantante où chacun avait à cœur de donner de lui-même, pour ensemble, dans la joie et la ferveur, être vraiment une « communauté ».

Des rencontres imprévues, des échanges fraternels,

des sourires et des poignées de mains, ... tant de signes qui traduisaient le bonheur d'être ensemble. Oui, vraiment, cette messe et son prolongement ont renforcé les liens entre nous.

Et pendant ce temps là, avec grande efficacité et discrétion, quelques courageux s'activaient pour remettre en place les divers supports ayant servi.

Encore une fois, merci à celles et ceux qui ont donné un peu de leur temps et de leurs compétences pour que la fête de Marie soit aussi lumineuse que le soleil qui était de la partie.

Je voudrais terminer ce petit mot par une prière...

Seigneur, Pour te prier et te louer,

nous oublions souvent un petit mot: ‘Merci’. En ce jour, nous voulons Te remercier pour cette nature que tu nous donnes,

et qui se renouvelle sans cesse malgré les mauvais traitements que nous lui faisons subir.

Merci aussi pour le regard pur d’un enfant, le sourire chaleureux d’une maman,

la force des papas, les rides attendrissantes des aînés.

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Merci surtout pour cette maman que tu nous as donnée, relais privilégié pour arriver jusqu’à toi.

Pour toutes ces sources de vie, sois loué Seigneur.

Victor

Octobre, mois du Rosaire

Au mois d’octobre, mois du Rosaire, nous serons invités à prier Marie : prier avec elle et lui demander de prier pour nous. Tout simplement! En égrenant les «Je vous salue Marie» avec les grains de notre chapelet, méditons la vie du Christ avec le regard maternel de Notre-Dame qui nous conduit à Jésus. A Basse-Wavre, le chapelet sera prié tous les jours d’octobre à 17h30, devant la chapelle mariale (sauf le dimanche, à 15h).

« Au moment de l’adoration,

nous sommes tous sur le même plan,

à genoux devant le sacrement de l’Amour » Benoît XVI

PRIERES

Après l’été

Merci, Seigneur, pour les semaines d'été, pour les découvertes et les rencontres, pour la beauté contemplée, pour le silence et l'amitié, pour l'amour renouvelé et le repos ! Merci pour ce trésor : je le garde dans mon corps et dans mon cœur. Maintenant, c'est la rentrée ordinaire. Mais je ne retournerai pas à mes pratiques du passé, je ne rentrerai pas dans mes habitudes. Je vais entrer en lutte, je vais entrer en amour,

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je vais entrer en douceur, je vais entrer en miséricorde et en sourire, je vais entrer en clarté, je vais entrer en courage, je vais entrer en Evangile encore une fois ! C'est ma rentrée : viens avec moi, Seigneur !

Nicole Anonette

Ouvre nos âme et esprit, notre cœur et nos lèvres

Seigneur notre Dieu, qui, de Ton image et ressemblance, nous a honorés, nous les hommes, et qui nous as doués d'un vouloir autonome; qui entras dans le Temple, au milieu de la fête, et instruisis le

peuple, au point que, s'émerveillant, on disait : "comment connaît-Il les Ecritures, sans avoir étudié?"

Toi qui as enseigné à Salomon la sagesse, Dieu de l'univers, Roi de tous et Verbe, ouvre nos âme et esprit, notre coeur et nos lèvres, afin qu'ils comprennent,

saisissent et fassent Ta volonté; délivre-les de tout ce que trame le diable, garde-les tous les jours de la vie, en tout temps appliqués à Tes Commandements; par l'intercession de Ta Mère tout-immaculée et de tous les Saints.

Car Tu es Celui qui veille sur nos âmes et sur nos corps, ô Christ notre Dieu, et nous Te rendons gloire, ainsi qu'à Ton Père éternel et à Ton Esprit Saint, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

"Grand Euchologue et Arkhiératikon"

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Prière des élèves

Merci seigneur Jésus pour notre école et pour tous ceux qui y travaillent.

Merci pour mes amis et mes amies que je retrouve et merci pour les professeurs, parce que, s’ils n’étaient pas là, on n’apprendrait pas autant de choses.

Merci pour ceux qui, nous préparent à manger, pour les femmes de ménage qui nettoient après notre départ et pour le concierge qui garde l’école.

Merci parce que nous pouvons y aller tous les jours, alors qu’il y a tant d’enfants dans le monde qui n’ont pas d’école et qui ne peuvent rien apprendre.

Au nom de Jésus. Amen

Jean-Marie Delfosse

Prière d’un prof

Que j'encourage et ne décourage pas, que j'incite et ne réprime pas…

Que je sourie et ne crie pas, que je sois doux et ne me fâche pas…

Que je sois respectueux et non méprisant, que ma patience n'ait pas de limites

et mon impatience pas de départ…

Que je mette en confiance et pas en peur, que je fasse sortir le bon et ne souligne pas les difficultés…

Que j'élève et ne rabaisse pas, que je me rende compte de mes faiblesses et ne m'énerve pas…

Que j'accueille et n'exclue pas, que j'accepte et ne juge pas…

Etre un puits de patience, un havre d'accueil, une source de courage, un modèle d'ouverture aux autres…

Il y a du travail Mon Dieu, aide-moi tous les jours, toutes les minutes…

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Prière du passant

Me voici devant toi Seigneur ? Pourquoi ?

Je ne sais pas très bien. L’église était ouverte… je suis entré… j’ai fait le tour… et puis j’ai pensé à Toi.

Toi, Dieu, que j’ai peut-être oublié mais qui demeures au plus profond de moi. Je me rappelle que tu m’as créé à ta ressemblance. Et cette marque en moi, elle est toujours

présente… même si je n’y pense pas.

Oui, c’est peut-être Toi qui m’as fait un petit signe discret mais amical. Alors que dire ?

Oh ! Peut-être rien. Simplement passer quelques instants devant Toi, puisque j’ai te temps, je suis de passage ! Jésus, ton Fils a bien passé plus de trente années de sa vie avec nous. Alors je peux bien prendre quelques instants. Oui, révèle en moi ta présence, ton Amour, ta joie, ta fidélité, ton pardon.

Et puis, j’en profite pour te dire tout ce que j’ai au fond du cœur : mes joies, mes espérances, mes soucis, mes inquiétudes, mes peines, mes échecs… Oui je te confie tout ce que je suis, tout ce que je voudrais être. Je te confie aussi ceux que j’aime, ceux que j’ai beaucoup de mal à aimer. Je te confie le monde : ses grandeurs et ses misères.

Tu vois Seigneur, ça fait du bien de prendre un petit moment pour se rencontrer, pour se parler. Au fond, ce n’est pas si compliqué que ça de parler avec Toi ! Après tout, on est de la même famille : Tu es mon Père, je suis ton enfant… J’essaierai, même quand je ne serai plus passant, de recommencer de causer avec Toi.

Seigneur, je te dis au-revoir, parce qu’un passant ne reste pas longtemps à la même place… sinon il n’est plus un passant ! Mais Seigneur, tu peux m’accompagner, marcher avec moi, tu es si discret que personne ne te verra, mais moi, je saurai que Tu es toujours avec moi.

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Regarder Marie

Saint Bernard de Clervaux (1090-1153) avait une très grande dévotion à Marie. Voici un texte célèbre où il résume la confiance totale qu’il avait en Elle.

Dans les périls, les angoisses, les situations critiques, Invoque Marie, crie vers Marie ! Que son nom ne quitte pas tes lèvres, Qu’il ne quitte pas ton cœur, Et pour obtenir la faveur de ses prières, Ne cesse pas d’imiter sa vie.

Si tu la suis, point ne t’égare, Si tu la pries, point ne désespère, Si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas, Qu’elle te tienne : plus de chute Quelle te protège : plus de fatigue. Grâce à sa faveur, tu touches au port.

Notre-Dame, je suis de passage

Voici une prière mise à disposition des pèlerins de l’église St Nicolas en Outremeuse (Liège), à l’intention de la Vierge Noire. Nous pouvons trouver ici une belle prière pour les pèlerins de passage auprès de la Vierge de notre vallée.

Notre-Dame, je suis de passage. Comme beaucoup d’autres, je suis entré dans votre église. Je vois autour de moi des gens qui prient, d’autres qui parlent, qui offrent des fleurs et allument des bougies. Mais, dans tout ce joyeux tumulte, le silence de mon cœur m’inspire un regard et une prière vers Vous. Ma vie n’est pas toujours facile, même si je suis parfois trop prompt à me plaindre.

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Des peines, des épreuves et des lâchetés ont ralenti mon élan et parfois découragé mon espérance. Je vous confie simplement ma vie. Je la place, pour quelques instants, sous votre regard aimant. Je vous confie aussi la vie des autres, de ceux qui sont ici, de ceux qui sont à la fête, et même, je vous confie la vie des hommes du monde entier. Notre-Dame, sainte Marie de partout, priez pour moi, priez pour nous, priez pour que la prière change notre cœur. On vous appelle, la Porte du Ciel. Soyez pour moi, aujourd’hui, la porte qui m’ouvre vers un avenir meilleur : plus simple, plus joyeux, plus aimant. Mère de Jésus-Christ, merci

« Ne priez pas pour être protégé des dangers

mais pour pouvoir les affronter » Rabindranath Tagore

MEDITATIONS

Voici la rentrée

Rentrer … Entrer à nouveau Entrer toujours et encore, Dans tous les domaines que tisse la vie. Entrer au travail À l’école, à l’usine, au bureau, Devenir responsable de l’avenir du monde à construire.

Entrer en relation Créer des liens qui durent. Entrer en amitié, Il faut de la patience, une volonté.

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Entrer en mouvement Se remettre en route, Reprendre ensemble le chemin de l’engagement, Ca prend du temps. Entrer en communauté Elle est dispersée. Comment la rassembler sans oublier les nouveaux arrivés. Entrer en Dieu Il nous attend. Sa maison, c’est les autres. C’est là qu’il se partage

Bernard Hubler

Lettre de Jésus

Cher ami, Comment vas-tu ? Il fallait que je t’envoie un mot pour te dire combien je t’aime et me fais du souci pour toi. Je t’ai vu hier quand tu parlais à tes amis. J’ai attendu toute la journée en espérant que tu me parlerais aussi. Quand vint le soir, je t’ai donné un coucher de soleil magnifique pour terminer ta journée et une brise fraîche pour te reposer…

Et j’attendis. Tu n’es jamais venu. Oh oui ! Cela m’a fait mal d’être ignoré, mais je t’aime quand même. La nuit dernière, je t’ai vu t’endormir et, désirant toucher ton front, j’ai répandu un rayon de lune sur ton oreiller et ton visage et j’attendis encore. Mais tu ne m’as pas parlé. Tu te réveillas tard et partis précipitamment, pour travailler, et mes larmes étaient mêlées à la pluie qui tombait alors.

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Aujourd’hui, tu as l’air rudement triste, tellement seul, ça me brise le cœur parce que je comprends. Mes amis m’ont laissé tomber et m’ont blessé très souvent aussi. Si seulement tu partageais avec moi ta pluie et ta solitude, je suis certain que je pourrais t’en soulager.

Je t’aime, tu sais et j’essaie de te le dire par le ciel bleu et par la tendre herbe verte. Je te le crie dans les ruisseaux de montagne et je donne aux oiseaux des chansons d’amour à te chanter. Je te le murmure dans les feuilles des arbres, je t’écris dans la couleur des fleurs. Je t’habille de la chaleur du soleil et aromatise l’air du parfum de la nature.

Mon amour pour toi est plus profond que l’océan et plus grand que le plus vif de tes désirs. Oh ! Si seulement tu savais combien je veux te parler et t’accompagner sur la route.

Je sais que c’est parfois difficile sur cette terre, je le sais vraiment, j’y ai vécu aussi. Et puis, je veux que tu rencontres mon Père car mes amis sont les siens aussi.

Appelle-moi…Demande-moi …Parle-moi ! Ne m’oublie pas, j’ai tant de choses à partager avec toi. Je ne t’importunerai pas, tu es libre de m’accepter comme ami. C’est ta décision. Moi, je t’ai choisi, et à cause de cela, j’attendrai encore parce que je t’aime.

Ton ami, Jésus.

Beaucoup d’entre vous ont probablement déjà lu cette lettre dont on ne connaît pas vraiment la main qui l’a écrite mais dont on sait bien qui l’a soufflée !

La prière du cœur

Je voudrais prier. Il arrive, à certains moments, que de mon cœur s'échappe comme un élan vers Dieu. Ce n'est pas étonnant car à

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mon baptême l'Esprit Saint a été répandu dans mon cœur et il a ouvert en moi la source de la prière. Lui-même prie en moi et me pousse, de l'intérieur, à laisser jaillir la prière.

Pourtant je fais l'expérience chaque jour que la prière est difficile. J'ai du mal à rentrer en moi-même pour retrouver ce lieu profond de mon cœur où se cache la source de la prière. C'est comme si le jaillissement de prière était bouché, comme si l'élan vers la Rencontre était barré. On dirait presque qu'une lourde pierre empêche la prière de monter de mon cœur pour s'élancer vers le Seigneur. Comment faire alors ?

Etre là dans le silence. Etre là malgré que j’aie la tête pleine et que je n'arrive pas à apaiser mon cœur. Etre là en me disant que le Seigneur m'attend et qu'il m'attire à lui. Être là pour donner de mon temps en essayant de prier. Etre là sans rien ressentir. Et à la longue un jour viendra (une nuit peut-être) où Dieu me fera le don de la prière. Comme on l'a dit : « Dieu fait le don de la prière à ... celui qui prie » ! A celui qui recommence toujours à essayer de prier. Mon humble persévérance fera dissoudre la lourde pierre qui bouche la source de la prière dans mon cœur. Et je goûterai la joie d'être en présence du Seigneur. Comme les disciples d'Emmaüs je pourrai dire que mon cœur a été brûlant de sa présence (Lc 24,32). Ou comme Pierre je m'écrierai : « Il est bon d'être ici ! » (Mc 9,5).

Mais la présence du Seigneur se retirera encore, pour que je le cherche davantage et qu'en le cherchant, mon cœur s'élargisse pour recevoir plus amplement ce qu'il voudra me donner. A certains moments, le Seigneur joue à cache-cache avec nous : il laisse sentir sa présence puis la retire, pour mieux nous attirer à lui. Du reste l'important, ce n'est pas d'avoir des consolations.

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L'important, c'est d'être fidèle. La prière est un rendez-vous de fidélité. On y va par amour. On est en cœur à cœur avec le Seigneur. Il ne sera pas nécessaire que je parle beaucoup. Les amoureux savent qu'il s'agit surtout d'être ensemble. Je pourrai dire : « Me voici ! » Je lirai ou je me rappellerai quelques

mots de la Bible. Je me dirai que maintenant c'est à moi que ces paroles de l'Ecriture s'adressent. Il est bon que je répète le nom de Jésus plusieurs fois, et mon cœur s'apaisera.

Les distractions vont-elles m'empêcher de continuer à prier ? Non. Qu'importent en effet les distractions ? Elles sont dans l'imagination, et la prière est dans

mon cœur. Pour les chasser je répéterai le nom de Jésus.

A travers tout je chercherai encore et toujours les yeux du Seigneur en me disant que lui- même fixe sur moi son regard de tendresse. Oui, la prière, c'est se laisser aimer par le Seigneur.

Germain Bienaimé

Harmonie entre la Nature, l‘Homme et l‘Univers

Pour la rentrée, après des vacances que l’on espère pour vous à la fois reposantes et pleines de richesses et découvertes, nous vous proposons quelques méditations orientales qui pourraient peut-être, parmi d’autres, jalonner cette nouvelle année d’activités.

La bonne conduite consiste à être sincère en tout, et unir notre âme à la volonté universelle. C’est faire aux autres ce que nous aimerions qu’ils nous fassent.

L‘homme de bien exige tout de lui-même. L‘homme médiocre attend tout des autres.

La plus grande gloire n’est pas de rester debout, c’est de se

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relever chaque fois qu’on tombe.

Seuls les grands sages et les ignorants restent immuables. Les herbes nuisibles ne tuent pas les bonnes semences, mais la négligence du paysan, oui ! Où que tu ailles, va-t-en avec tout, porte-le à côté de ton cœur.

Transporte une poignée de terre chaque jour, tu finiras par avoir une montagne.

Ne pas corriger nos fautes, revient à commettre les mêmes erreurs.

Choisis un travail que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie

Ne te crois pas aussi grand jusqu‘à penser et voir les autres plus bas que toi.

Celui qui aime l‘or plus que la vertu, risque de perdre les deux.

Celui qui reconnaît sa propre ignorance, en sait beaucoup.

Toutes les choses ont leur beauté, mais tout le monde ne sait pas les voir.

Tu dois avoir la tête toujours froide, le cœur toujours chaud et la main toujours ouverte.

Laisse le caractère se former à la poésie, aux lois du bon comportement et à la musique.

Ne parie jamais ! Si tu sais que vas gagner, tu es une canaille. Et si tu ne le sais pas, c’est que tu es fou.

Jusqu’à ce que le soleil brille, allumons une bougie dans l’obscurité.

Où il y a Justice, il n’y a pas pauvreté.

Payer le bien avec le bien et le mal avec la Justice.

Un peu d’argent enlève les soucis, beaucoup les attire.

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Raconte-moi et j’oublierai. Montre-moi et je me souviendrai. Embrasse-moi et je comprendrai.

Quand tu es né, autour de toi, tout le monde riait. Seul toi, tu pleurais. Fais le nécessaire pour vivre de telle manière que, à l’heure de ta mort, tout le monde pleure et que toi seul, tu ries.

Il y a des personnes qui pleurent en apprenant que les roses ont des épines. D’autres se réjouissent quand ils savent que les épines portent des roses.

L’ignorance est la nuit de l’esprit, mais une nuit sans lune ni étoiles.

Pensées de CONFUCIUS - KUNG-FUT-SE (551 – 479 av.J.C.)

« Quelquefois, nous croyons que la pauvreté n’est que d’avoir faim,

d’être dévêtu ou sans abri. La pauvreté la plus grande est celle

d’être rejeté, pas aimé et sans soin. Nous devons commencer à

remédier à ce type de pauvreté dans nos propres maisons » Mère Térèsa

ETINCELLES

Et si on traitait la Bible comme un portable !

Dans le monde où nous vivons, il paraît que la communication est on ne peu plus efficace..., et pourtant, tant de personnes sont isolées,... à force d'être « à l'écoute »... de leur GSM ou autre moyen de communiquer. Voici une réflexion d'un auteur anonyme qui nous suggère un autre moyen d'être « en communication... » Imaginez ce qui se passerait si nous traitions notre Bible de la même manière que notre téléphone portable ? Toujours,

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nous mettrions notre bible dans le sac, la poche du pantalon ou la veste, et nous y jetterions un coup d’œil plusieurs fois par jour. Et nous reviendrions la rechercher si nous l'avions oubliée à la maison ou au bureau, et nous l'utiliserions pour envoyer des messages à nos amis.

Et si nous la traitions comme si on ne pouvait vivre sans elle ? Et si nous l'offrions à nos enfants, pour leur sécurité et pour communiquer avec eux ? Si nous l’emmenions en voyage, au cas où nous aurions besoin d’aide ou de secours ? Si nous y mettions la main en cas d’urgence ?

A la différence du portable, la Bible ne connaît pas de panne de réseau, on peut se « connecter » à elle n'importe où. On n'a pas besoin de se préoccuper du crédit, car Jésus a payé la facture et nous disposons d'un crédit illimité, et par-dessus tout : la communication ne peut être coupée, et la batterie est chargée à vie.

Numéros d'urgence :

Quand tu es triste, compose Jean 14 ; quand tu es nerveux, compose Psaume 51 ; quand tu es préoccupé, compose Matthieu 6:19,34 ; quand tu es en danger, compose Psaume 91 ; quand Dieu te paraît loin, compose Psaume 63 ; quand ta Foi doit être fortifiée, compose Hébreux 11 ; quand tu es seul et terrifié, compose Psaume 23 ; quand tu es dur et critique, compose 1 Corinthiens 13 ; Pour connaître le secret du bonheur, compose Colossien 3:12-17 ; quand tu veux paix et repos, compose Matthieu 11;25-30.

Avez-vous composé ces numéros, les avez-vous médités ? Que votre recherche apaise toute tension et illumine votre quotidien !

Treize commandements de la vie

Le plus grand handicap, la peur. Le plus beau jour, aujourd’hui.

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La chose la plus facile, se tromper. La plus grande erreur, abandonner. Le plus grand défaut, l'égoïsme. La plus grande distraction, le travail. La pire banqueroute, le découragement. Les meilleurs professeurs, les enfants. Le plus grand besoin, le bon sens. Le plus bas sentiment, la jalousie. Le plus beau présent, le pardon. La plus grande connaissance, Dieu. La plus belle chose au monde, l’amour.

Devenir copains

Si tu regardes le dictionnaire, tu y verras que le mot «copain» vient du mot «pain». C'est un co-pain.

Le co-pain, c'est celui qui partage le pain.

Le co-pain, c'est celui qui «mange le pain avec»,

le co-pain, c'est celui qui met le pain en com-mun, en com-munion, en com-munauté.

Le co-pain, c'est un com-pagnon. Celui qui partage la vie, celui qui est mon égal, celui qui est devenu mon frère.

Jean Debruyne

Le couple, comment réussir la grande aventure de l’amour ?

Quelques extraits du dernier ouvrage de Guy Gilbert (Mai 2012)

L’amour entre deux êtres est une aventure qui vaut la peine, il faut se battre pour réussir.

Une des plus belles expressions de l’humilité est d’écouter l’autre qui n’est pas d’accord. Sans tricherie, essayer de trouver ce qu’il y a de bon et de nouveau dans ce que dit votre conjoint qui s’oppose à vous ! Centrez-vous simplement sur lui au lieu de rapporter ses propos à ce que vous pensez ou aux expériences que vous avez vécues …

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Oubliez ce que vous avez envie de répondre. Rongez votre frein, vos ongles, tout ce que vous voudrez, mais taisez-vous et écoutez !

Le temps d’aujourd’hui incite à jouir de l’instant présent vite, très vite. Point final. Il est pourtant si beau et si bon d’apprendre à goûter, à savourer, sans vouloir tout bouffer dans la minute qui vient. Avez-vous essayé de tirer sur l’herbe pour qu’elle pousse plus vite ? Ou sur vos géraniums ? Dire « je t’aime » est un acte très important. Alors il faut savoir attendre pour le dire toute une vie.

Dis-toi bien une chose : garde dans ton cœur la fidélité dont tu rêves parce qu’elle est possible, et ne pense surtout jamais qu’aimer est un rêve impossible. Garde ça précieusement. N’aie pas peur du mariage. Si tu t’es super-bien préparé, alors fonce. Et puis si tu mets Dieu dans le coup, « y aura pas de lézard. »

Un couple qui se parle, discute, se pardonne, se solidifie pour être alors uni au service de ses enfants. Un couple qui ne pense qu’au gosse est un couple manqué.

À tous les amoureux du monde, jeunes et vieux, les pas encore amoureux et les futurs amoureux, je veux dire encore que l’amour est quelque chose d’extraordinaire, mais fragile. Et il faut une patience d’enfer pour maintenir l’amour, avant et pendant.

C’est merveilleux que des jeunes soient en contact avec des anciens. Ceux-ci sont lumière. Un jeune couple, c’est le feu : il est embrasé par l’amour. Le vieux couple est lumière parce qu’il a expérimenté l’amour. Il sait que pour nourrir l’amour conjugal, il faut trois choses : prier, se pardonner et accepter la différence de l’autre. Mêler le feu et la lumière.

« La patience est la moelle de la charité. »

Sainte Catherine de Sienne

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IL Y A CINQUANTE ANS, LE CONCILE VATICAN II

Il y aura bientôt cinquante ans, le 11 octobre 1962, le concile œcuménique Vatican II se réunit pour sa séance d’ouverture : quelque trois mille participants, évêques du monde entier et théologiens, vont se rassembler durant les quatre automnes de

1962 à 1965, à l’invitation du pape Jean XXIII puis de son successeur le pape Paul VI, pour formuler, discuter et voter une série de constitutions, de décrets et de déclarations. Ce Concile a donné de l’Église une double définition : l’Église est le sacrement du Christ dans le monde et elle constitue, au sein de l’humanité, le peuple de Dieu en marche vers le Royaume.

La notion de sacramentalité appliquée à l’Église permet de situer l’Église à la fois dans son rapport à Dieu et dans son rapport au monde. L’Église est appelée à être sur la route des hommes le signe vivant du salut en Jésus-Christ. L’Église est ainsi redécouverte dans son mystère profond et plus seulement définie par son aspect institutionnel.

Le Concile Vatican II souligne aussi avec force que l’Église n’est pas la seule affaire de quelques-uns qui la font fonctionner, tous les baptisés sont partenaires de sa mission. L’Église est le Peuple de Dieu dont chaque membre a une égale dignité. Chacun, selon sa vocation propre, est appelé à prendre part à la mission sacerdotale, prophétique et royale du Christ. Le Concile invite ainsi à passer résolument d’une Église qui jadis reposait sur le seul clergé à une Église qui repose sur la responsabilité de tous, dans la diversité et la complémentarité des charismes et des vocations de chacun. André Minet

Plus de cent cinquante ans après la Révolution française, ce concile va reprendre l’ensemble de la doctrine catholique en la dégageant du régime de chrétienté dont l’esprit l’avait dominée depuis la fin du IVème siècle.

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En témoignera par exemple la Déclaration sur la liberté religieuse, « Dignitatis humanæ », ou encore la Constitution sur la liturgie (« Sacrosanctum Concilium »). L’esprit d’unité et de dialogue amènera le concile à éviter les formes habituelles de condamnation. Cinquante ans après, vu les contestations intégristes, on peut cependant regretter que le concile n’ait pas précisé en conclusion: « Celui qui affirme qu’il y a dans les actes de ce saint Concile quelque chose de contraire à la foi catholique, qu’il soit anathème ». Inversement, devant certaines dérives « progressistes », on ne peut qu’inviter les catholiques à relire et faire leurs les actes de ce concile.

Vatican II: le 22ème concile œcuménique Ce n’est pas le premier concile « œcuménique » de l’Histoire de l’Église (c’est-à-dire un concile dont la convocation aura été notifiée à l’ensemble des évêques du monde, et non pas seulement à certains évêques comme c’est le cas pour d’autres conciles plus restreints, et autres synodes). Même s’il n’en existe pas de liste officielle, on peut considérer dans l’Église catholique que Vatican II est le vingt deuxième des conciles œcuméniques. Le cinquantenaire de son ouverture est pour nous l’occasion d’un bref rappel historique des conciles œcuméniques précédents.

Le premier est celui de Jérusalem, en 49. Sa réunion apparaît comme indispensable, à la suite de la conversion au Christ de nombreux païens Les premiers chrétiens étant tous Juifs, certains d’entre eux estiment qu’il faut que les païens convertis se fassent d’abord Juifs avant de devenir chrétiens.

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Finalement, les responsables de l’Église décident que cette obligation n’a pas lieu d’être : l’appartenance au Peuple juif a été la condition de la venue du Christ, elle constitue donc un premier signe de salut pour tous les hommes ; mais le Christ étant lui-même l’origine de ce salut, il suffit désormais de se convertir à lui

et de recevoir son baptême pour faire partie de son Peuple.

Suivent huit conciles, réunis dans la partie orientale de l’Empire romain ; les Églises orthodoxes ne reconnaissent que les sept premiers d’entre eux; les protestants (anglicans compris) ne vénèrent que les quatre premiers.

Le concile de Nicée I, en 325, affirme de façon claire la divinité du Christ: Jésus n’est pas un être extraordinaire créé par Dieu puis divinisé, comme le croient le prêtre égyptien Arius et ses partisans. Il

est Dieu fait homme.

Le concile de Constantinople I, en 381, formule de façon encore plus claire la divinité du Christ, ainsi que celle de l’Esprit Saint: les trois personnes divines sont égales, et non pas hiérarchisées comme le croient certains.

Le concile d’Éphèse, en 431, étudie le titre de « Mère de Dieu » qui se répand dans l’Eglise au sujet de la Vierge Marie. Certains s’y opposent, en disant que Marie est mère de l’homme Jésus, et non pas « Mère de Dieu ». Comprenant qu’il s’agit d’une affirmation concernant Jésus bien plus que Marie, le concile valide au contraire ce titre: il n’y a pas d’un côté un Jésus homme dont Marie serait la mère, et d’un autre côté un Jésus Dieu; il n’y a qu’un seul Jésus, qui est à la fois homme et Dieu; une mère est mère de son enfant tout entier, même si elle n’en a fait que la moitié!

Le concile de Chalcédoine, en 451, précise ce qu’il en est au sujet de la personne de Jésus, car certains considèrent qu’il n’a qu’une

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seule nature, sa nature divine, et qu’il a seulement emprunté un corps d’homme semblable au nôtre. Le concile affirme que Jésus a en plénitude la nature divine et la nature humaine : dans l’unité de sa personne, il est vrai Dieu et vrai homme.

Le concile de Constantinople II, en 553, et surtout celui de Constantinople III, en 680, réfléchissent encore sur ce même thème des deux natures de Jésus : « Nous confessons en lui deux volontés, non pas opposées l’une à l’autre, mais une volonté humaine subordonnée et soumise à la volonté divine. »

Le concile de Nicée II, en 787, valide la vénération des icônes, que certains contestaient comme entachée d’idolâtrie.

Le concile de Constantinople IV, en 869, est l’occasion d’affirmer la doctrine romaine de la « procession » du Saint Esprit. Ce concile et les suivants ne sont reconnus que par la seule Église catholique.

Le concile de Latran I, en 1123, trouve un compromis dans la répartition des responsabilités entre le pape d’une part, et l’empereur romain germanique et autres princes souverains d’autre part, notamment au sujet de la nomination et de l’investiture des évêques. Par ailleurs, on entérine un certain nombre de réformes concernant le clergé et la discipline générale dans l’Église.

Le concile de Latran II, en 1139, et celui de Latran III, en 1179, poursuivent l’œuvre réformatrice du précédent, en précisant notamment le mode d’élection du pape.

Le concile de Latran IV, en 1215, précise la discipline en matière de communion eucharistique et de confession des péchés et règle une foule d’autres détails concernant la vie de l’Église.

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Le concile de Lyon I, en 1245, se pré-occupe des chrétiens d’Orient, ainsi que du problème que constitue dans l’Église l’empereur germanique Frédéric II, qui est officiellement déposé.

Le concile de Lyon II, en 1274, rétablit l’union, de façon éphémère malheureusement, entre Rome et Constantinople.

Le concile de Vienne, en 1311, décide la suppression des Templiers, et règle quelques questions concernant les relations entre religieux et évêques.

Le concile de Constance, de 1414 à 1418, rétablit l’unité de l’Église en mettant fin au grand schisme d’Occident, et condamne Jean Hus comme hérétique.

Le concile de Bâle, en 1431, transféré à Ferrare, puis à Florence jusqu’en 1442, reprend les discussions avec l’Église de Constantinople, avec succès ; malheureusement, comme après le concile de Lyon II, l’union proclamée est refusée par le peuple byzantin.

Le concile de Latran V, de 1512 à 1517, se contente de quelques projets de réformes, qui n’empêchent nullement que survienne peu après la Réforme protestante.

Le concile de Trente, de 1545 à 1563, travaille beaucoup plus sérieusement, quoiqu’un peu tard, à la réforme de l’Église Tout est passé en revue et révisé pour répondre à la Réforme protestante : théologie du salut, sacrements, culte des saints et des saintes à commencer par la Vierge Marie, vénération des icônes et des reliques, pratique des indulgences, formation des futurs prêtres, élaboration d’un catéchisme...

Le concile Vatican I, en 1869, est en effet malheureusement interrompu en 1870 par les conséquences de la guerre franco-prussienne et ce concile n’a le temps de prendre que deux décisions :

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La première, pour voter une Constitution dogmatique sur la foi où est notamment affirmée la valeur propre de la raison humaine pour parvenir à une certaine connaissance de Dieu, et la seconde, pour voter une Constitution proclamant notamment le dogme de l’infaillibilité du pape lorsqu’il parle « ex cathedra », c’est-à-dire sous certaines conditions très restrictives.

Souvent nécessaires, toujours dangereux puisque souvent suivis de schismes, les conciles œcuméniques sont l’occasion de préciser et de reformuler les vérités de la foi, de rejeter des erreurs anciennes ou nouvelles, de réformer l’Église pour qu’elle soit toujours plus attentive à sa mission d’évangélisation, dans la fidélité au Christ. Au quotidien, ce travail est assuré dans l’Église par ses organes habituels de gouvernement, d’enseignement et de sanctification, ainsi que par les différentes réunions d’évêques où ceux-ci peuvent resserrer la communion, échanger leurs points de vue, et harmoniser leurs décisions.

Père Bertrand Bousquet

En concevant le Christ,

en le mettant au monde,

en le nourrissant,

en le présentant au Temple à son Père,

en souffrant avec son Fils qui mourait sur la croix,

Marie apporta à l’œuvre du Sauveur

une coopération absolument sans pareille (…)

pour que soit rendue aux âmes

la vie surnaturelle.

Paul VI et les Pères Conciliaires. Rome 1964

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LES PROFS ONT DE L'HUMOUR !

Voici quelques appréciations expéditives

"Ta copie vaut 13, mais je t'ai mis 12, pour ne pas te porter malheur."

"Élève surtout utile l'hiver, pour chauffer la pièce de sa présence."

"Élève violemment amnésique : oublie ses leçons, son matériel et surtout la raison de sa présence au lycée."

"Il y a des jours où on est heureux sans savoir pourquoi. Pour Mathilde, c'est pareil : on est heureux qu'elle soit en 1ère, mais sans savoir pourquoi."

"Même à l'oral, il fait des fautes d'orthographe !

"Rendons-lui justice : il arrive fréquemment en retard à mes cours, mais, du coup il est très en avance pour le cours suivant."

"Soyons positifs : il rend peut-être ses copies blanches, mais jamais en retard."

"Bien parti pour réussir à rater son année."

"Élève fantôme, qui manque totalement d'esprit."

"N'a jamais ses crayons, n'a jamais ses cahiers, n'a jamais ses livres, mais a des circonstances

atténuantes : n'a jamais son cartable."

"Lundi, photo de classe. Surtout ne vous entraînez pas à sourire pendant le week-end, il faut qu'on vous reconnaisse !"

"C'est pour éviter d'être ébloui par mon cours que tu gardes tes lunettes de soleil ?"

"M'sieur, les livres, aujourd'hui ça sert plus à rien avec Internet ! Alors les cerveaux non plus, avec la télé ? Taisez vous donc et reconnectez vous sur «lecoursduprof.fr »."

"A un couple fusionnel d'élèves de la même classe : Aimer, c'est peut-être regarder dans la même direction, mais pas sur la même copie. Merci."

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« La croissance, discrète, invisible, impalpable, mais sûre

et parfois démesurée, d'une humble graine enfouie

dans la terre n'est-elle pas une formidable leçon

de patience et d'espoir au-delà des apparences ? »

Bernadette Mélois

NOS JOIES, NOS PEINES

Nous partageons avec vous les joies et les peines qui ont marqué notre communauté paroissiale depuis la parution de la Passerelle 88 – Vacances-Juillet 2012.

Ayons également une pensée et une prière pour l’abbé Pierre OUDEWATER, ancien curé de notre paroisse pendant plus de 10 ans à la fin des années 1970, décédé à Ottignies, le 5 août 2012.

Qu’ils vivent dans la Paix et en pleine communion avec Dieu

Lucienne VANDEN BERGHE, née BERRO, av du Centre Sportif, 1300 Wavre 14/09 Alexandrine DUPONT, née DE REYMAEKER, av du Grand Cortil, 1300 Wavre 12/09 Marguerite CALBERT, née VANDEUREN, chée de Bruxelles, 1300 Wavre 04/09 Freddy JOURET, av Chevalier Jehan, 1300 Wavre 23/08 Jules FRANCKLIN, 1170, Watermael-Boitsfort 04/08 Marie-Hélène PONSARD, 1420, Braine-l'Alleud 27/07 André DESCAMPS, 1340 Ottignies 26/07 Claude ALBERT, venelle du Bois de Villers, 1300 Wavre 16/07 Rachelle OGER, chée de l'Herbatte, 1300 Wavre, 10/07

Qu’ils soient accueillis comme des cadeaux de Dieu

Olivia CARNOY 02/09 Valentine MALENGREAU 19/08

Laure DETRY 19/08 Noam PFAFF 08/07

Que leur amour témoigne de la tendresse de Dieu

Laurent PLATTEAU et Vinciane DELANNAY 29/09 Pierre MAYENCE et Bénédicte GERCKENS 11/08

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VOTRE PAROISSE EN BREF (www.ndbw.be) Les messes

Samedi Dimanche En semaine (basilique) 18h: basilique 10h30: basilique 9h: mardi et jeudi 18h: chapelle de Stadt 11h: chapelle St Damien 18h: lundi, mercredi (1er samedi du mois) 18h: basilique vendredi

Autres temps

Chapelet médité A 15h, chaque dimanche de l'année ainsi que chaque jour de mai et d'octobre à 17h30 (sauf dimanche-15h). De 15h30 à 16h, le premier dimanche du mois : Salut au Saint Sacrement.

Adoration Basilique: chapelle d’adoration: de 8h30 à 18h; Chœur de la basilique: mardi, de 9h30 à 10h30 ; jeudi, de 9h30 à 10h. Chapelle St Damien: de 9h à 18h; une adoration silencieuse nocturne est organisée tous les deuxièmes samedis du mois, de 20h30 à 7h, précédée d'une adoration participative, de 20h30 à 21h30, soutenue par des textes, prières et chants.

Ecoute – Réconciliation Le mercredi, entre 13h30 et 15h30 et le jeudi, entre 10h et 11h30, un laïc vous accueille dans la basilique. Le mardi, de 9h30 à 10h30, le mercredi et le vendredi, de 17h à 18h et le jeudi, de 9h30 à 10h, ainsi qu’après chaque messe, vous pouvez aussi rencontrer un prêtre pour recevoir le sacrement de réconciliation et/ou prier avec lui.

Contacts Patrice Muepu, administrateur paroissial – curé : tél 0486.49.90.55 [email protected] Jean-Baptiste Pina, prêtre : tél 0479.53.38.15 [email protected] Télésphore Nyandwi, prêtre (chapelle) 0476.64.38.96 [email protected] Christian Vinel, prêtre : 0478.60.54.00 (privé) - [email protected] Anne Bouchez, assistante paroissiale : tél 010.24.53.44 ou 0470.58.43.14 - [email protected] Accueil paroissial: du mardi au samedi, de 10h à 12h : tél 010.22.25.80 - [email protected] Passerelle : [email protected] ou [email protected]