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Projet Artistique et Culturel Globalisé Année scolaire 2016 - 2017

RENCONTRES ACADEMIQUES DES CHORALES DU PREMIER DEGRE

zone ouest

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PRESENTATION GENERALE

A la Réunion, les rencontres académiques des chorales (R.A.C.) sont l’occasion de

mettre en œuvre des Parcours d’Éducation Artistiques et Culturels (P.É.A.C.) 1 au niveau

départemental2. Dans le 1er degré, elles sont conçues, organisées et portées par les conseillers

pédagogiques départementaux en éducation musicale (C.P.D.E.M.) avec le soutien de la

délégation académique à l'éducation artistique et à l'action culturelle (D.A.A.C. / Rectorat) et

de la direction des affaires culturelle - Océan Indien (D.A.C.-O.I).

Ces rendez-vous artistiques rassemblent annuellement des dizaines de chœurs d’enfants

dans chaque bassin autour d’un projet aboutissant à la valorisation d’un travail de fond qui court

sur l’année. Ce dernier aide les enseignants à faire acquérir à leurs élèves le nouveau socle

commun3 car la mobilisation de compétences multiples est nécessaire à la réussite des

restitutions finales4. Légitimement pluridisciplinaire, la proposition pédagogique respecte les

récents programmes qui stipulent que les enseignements artistiques « s’articulent aisément avec

d’autres enseignements pour consolider les compétences, transférer les acquis5 ».

Le projet musical ici présenté est un des moyens d’accompagner le mouvement de

démocratisation d’accès au savoir pour des masses d’élèves issus, le plus souvent, de

l’éducation prioritaire6 dans une optique fidèle à l’esprit de la charte d’éducation artistique et

culturelle7 : en général, les spectacles de fin d’année se déroulent à l’échelle communale dans

des lieux de diffusion culturelle en compagnie d’intervenants (musiciens, chanteurs, auteurs,

compositeurs) reconnus pour leurs qualités artistiques.

Les R.A.C., selon le format localement proposé, épousent en ce sens les dernières

directives de l’Education Nationale sans heurt. Depuis la rentrée 2016 en effet, la cohérence entre

les enseignements obligatoires et les P.É.A.C. se matérialise, dans les nouveaux programmes,

par l’application du triptyque « savoirs », « rencontres », « pratique » 8. Le projet départemental

a toujours respecté cette orientation et elle ne peut faire l’économie d’aucune de ces composantes.

Le but des R.A.C. est donc de faire appliquer, à un niveau exigeant, les préconisations

ministérielles nées du projet de refondation de l’école par le biais des enseignements

obligatoires.

Cet axe de travail rencontre logiquement les objectifs du projet stratégique académique

car il permet d’accompagner chaque élève dans son parcours d’excellence et de le préparer de

manière vivante à ses responsabilités de futur citoyen conscient des enjeux régionaux et ouvert

au monde9 de façon originale.

1 Parcours d’éducation artistique et culturel, http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=91164

2 PÉAC Participer aux Rencontres académiques des chorales du 1er degré (Musique - 1er degré), https://www.ac-

reunion.fr/pedagogie/leducation-artistique-et-culturelle/action-culturelle/domaines-artistiques-et-culturels/musique/peac-participer-

aux-rencontres-academiques-des-chorales-1er-degre.html 3 Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, http://eduscol.education.fr/cid86943/le-socle-commun.html

4 Cf. L’articulation des compétences du programme d’éducation musicale de cycle 3 au socle commun de connaissances, de

compétences et de culture 5 Bulletin officiel spécial n°11 du 26 novembre 2015

6 http://www.education.gouv.fr/cid187/l-education-prioritaire.html

7 http://eduscol.education.fr/cid105396/charte-pour-education-artistique-culturelle.html

8 Ressources d’accompagnement des enseignements artistiques aux cycles 2 et 3, http://eduscol.education.fr/cid99287/ressources-

accompagnement-enseignements-artistiques-aux-cycles.html#lien1 9 Projet stratégique Académique 2012 – 2016, http://ien-stdenis3.ac-reunion.fr/fileadmin/user_upload/st-denis3/Documents/PSA_12-

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VOI MAYE

Pensé en fonction des réalités du contexte socioculturel et linguistique du territoire, le

présent P.A.G10 intitulé Voi Mayé s’évertue à donner aux élèves bénéficiaires de l’action l’occasion de s’épanouir et de développer conjointement des compétences utiles à la réussite dans le système scolaire.

Voi Mayé entend au final conjuguer de façon équilibrée plaisir et rigueur dans une pratique

qui donne sens aux apprentissages fondamentaux par le biais de la musique.

De manière longitudinale, Voi Mayé inscrit son action dans une dynamique de continuité pédagogique qui ambitionne de favoriser des ouvertures culturelles multiples - le plus souvent inexplorées par les jeunes choristes - en passant par l’appropriation d’un répertoire matérialisant une fenêtre musicale ouverte sur le monde. Le « paysage » - sonore - entrevu par les apprenants ne néglige ni leurs lieux d’ancrage identitaires ni les ailleurs où ils ne sont pas (encore) et permet de « donner à chacun une conscience commune : celle d’appartenir à l’histoire des cultures et des civilisations, à l’histoire du monde11. » Cette articulation entre le proche et le lointain culturels est traitée de façon ostentatoire par les propositions thématiques qui se renouvellent chaque année dans le cadre du dispositif académique.

Année scolaire Thèmes Artistes Genre musical

abordé

2012 - 2013 « Musicales écoles

chantent… Une île » Tribaloya

Local (séga / maloya), national, international

Et la création contemporaine à travers une initiation au « sound

painting »

2013 - 2014 « Voi mayé i chant’…

Lontan/ Koméla »

Grèn Sémé (parrain musical : Fabrice

Legros – invités d’honneur : Danyel Waro, Zan Mari

Baré, Olivier Ker Ourio et Michou).

Local (exploration des divers branches de la

musique locale : musique « lontan » et musiques

actuelles)

2014 - 2015 « Langaz Mayé » Tribaloya (marraines

musicales : Yaëlle Trulès et Laurence Beaumarchais)

Local (séga / maloya), national, international avec chants en français, anglais,

créole autour de thématiques universelles

2015 - 2016 « Maloyarmony » Zan Mari Baré (parrains

musicaux : Danyel Waro et Tricodpo)

Exploration de la musique traditionnelle (le maloya) et

de ses déclinaisons modernes

2016 - 2017 « Musicoscopie »

Tricodpo (artistes associés :

Nicolas Givran, metteur en scène et Tatiana

Patchama, plasticienne)

Répertoire local, national et international des

années 70. Introduction au spectacle

vivant

03-12.pdf 10

Projet d’actions globalisées 11

Enseignement de l’histoire des arts, BO n°32 du 28 août 2008, http://media.education.gouv.fr/file/32/09/0/encart_33090.pdf

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DESCRIPTIF

Respectant à la fois les nouveaux programmes et les propositions de mise en œuvre des parcours culturels et artistiques, les rencontres académiques de la zone ouest reposent sur des échanges quadrangulaires dont les pivots symboliques sont incarnés par les élèves, les enseignants, les artistes12 et le C.P.D.E.M. 13

Ces échanges à teneur culturelle permettent une pratique musicale intense mais indispensablement reliée aux apprentissages fondamentaux tels le français, les langues vivantes (étrangères et régionale), l’histoire des arts et l’enseignement moral et civique dans le cadre de la logique de projet interdisciplinaire au sens entendu par les programmes des cycles 2 et 3 en vigueur. Cette approche sera encore plus aisée cette année de par la proposition de Tricodpo, groupe musical habitué des spectacles vivants qui croisent de nombreuses disciplines artistiques. Sont prévus au programme des chants, mais aussi des mises en voix, des mises en scène et des créations de scénettes pouvant aboutir à une vidéodiffusion. Comme le précisent les programmes, « chaque élève qui le souhaite doit pouvoir s’engager chaque année dans la réalisation d’un projet choral ambitieux et associant autant que possible d’autres formes d’expression artistique. Cette possibilité lui permet, outre de trouver plaisir à chanter dans un cadre collectif, de découvrir les exigences d’un spectacle organisé en fin d’année scolaire14 ».

Pour la réussite des restitutions, les apprentis chanteurs devront donc développer des compétences permettant l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture dans la plupart des domaines identifiés par les textes (les langages pour penser et communiquer, les méthodes et outils pour apprendre, la formation de la personne et du citoyen, les représentations du monde et l'activité humaine15).

Les élèves, ainsi exposés à la création, se verront plongés dans un bain culturel porté jusque dans les murs de l’école par les artistes intervenants et les enseignants, en concertation avec le conseiller en charge du dossier, devront profiter de cette ouverture pour favoriser les ponts vers d’autres disciplines scolaires en effectuant, notamment, par le biais de l’histoire des Arts des « liens entre la connaissance et la sensibilité » ainsi qu’un « dialogue entre les disciplines16».

Conformément aux programmes, les chorales sont constituées de plusieurs classes d’une même école (appartenant préférentiellement au cycle 3 compte-tenu du répertoire abordé) et peut même « réunir écoliers et collégiens » comme ce sera vraisemblablement le cas sur les villes de Saint-Paul, Le Port et Trois-Bassins, grâce à un travail de mise en réseau engagé depuis plusieurs années en lien avec les coordinateurs REP des différentes circonscriptions. La démarche, anticipant l’application de la réforme des cycles d’enseignement17, est inspirée par les préconisations officielles en matière d’action culturelle. Selon les cadres cités en effet, « les projets

qui associent des élèves de cycle 3 et des collégiens de 6ème et 5ème sont à développer, particulièrement dans le cadre de la scolarité du socle commun. Les chorales inter-degré sont en effet un facteur de cohésion des équipes pédagogiques et marquent pour les enfants et leurs familles la continuité du parcours scolaire en rythmant la vie de la communauté éducative, lui donnant ainsi une existence visible18. »

12

Les conventions qui permettent aux artistes d'intervenir dans les écoles sont financées de manière égale par la délégation

académique à l'action culturelle (D.A.A.C) et les mairies. Les compléments sont pris en charge par la direction des affaires culturelles

de l'océan indien (DAC-OI). 13

Conseiller pédagogique en éducation musicale 14

Programme d’éducation musicale, cycle 3,

http://cache.media.education.gouv.fr/file/MEN_SPE_11/67/3/2015_programmes_cycles234_4_12_ok_508673.pdf 15

L’articulation des compétences du programme d’éducation musicale de cycle 3 au socle commun de connaissances, de

compétences et de culture, http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Arts_plastiques_et_education_musicale/81/4/RA16_C3_EART_EMUS_articul-socle-

dm_613814.pdf 16

Encart - Bulletin officiel n° 32 du 28 août 2008 17

http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=73449 18

Le chant choral à l’école, au collège et au lycée, http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=57498

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DEROULEMENT Les spectacles se dérouleront de manière décentralisée aux mois de mai et juin sur quatre scènes, toutes implantées sur le secteur géographique auquel appartiennent les écoles. Pour les établissements de la Possession, la manifestation a lieu au Plateau des Festivals. Pour ceux du Port, au Kabardock. Les écoliers de Trois Bassins seront, quant à eux, invités à chanter sur la scène de la Place des Festivités et à Saint-Paul, la restitution finale se déroulera au Théâtre de Plein Air de Saint-Gilles. Pour chaque concert, des regroupements de choristes composés de deux à quatre classes chanteront un répertoire de trois chansons et, à minima, un chant commun d'ouverture et un second clôturant le concert. Les musiciens professionnels conventionnés rencontreront régulièrement les chœurs d’enfants regroupés en formations chorales. Les élèves tireront profit du savoir-faire des intervenants (apprentissage de chants, conseils techniques, accompagnement musical, expression scénique, présentation d’univers musicaux) qui les accompagneront sur scène lors du spectacle final. Au cours des répétitions (avec ou sans intervenant), la voix, l’écoute, la posture et l’expression sont particulièrement travaillées.

MODALITES ET MISE EN ŒUVRE Rôle des intervenants Les musiciens conventionnés participent à l’élaboration et la réécriture éventuelle du répertoire abordé. La démarche d’apprentissage des chanteurs en herbe leur est en partie confiée, sous la responsabilité du C.P.D.E.M. La plus-value de leur participation se décline sur les plans artistiques (orientation musicale, transmission du plaisir de chanter ou de pratiquer un instrument…), culturels (présentation d’instruments de musique, élucidation du parcours de l’artiste, positionnement stylistique dans le paysage musical local…) et pédagogiques (apprentissage des chants, exigence de pratique relevée…).

En fonction de leur disponibilité et de l’organisation qu’ils souhaitent mettre en place, ils interviennent dans les classes à intervalles réguliers ou proposent des sessions de travail groupées. Les intervenants peuvent également participer à la formation des enseignants sous forme de réunion de travail, de sessions de formation ou d’interventions directes (en présence des élèves ou hors temps scolaire).

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Rôle des enseignants Les professeurs se positionnent, en début de projet, sur plusieurs extraits du répertoire en fonction de leur sensibilité, du niveau de leurs élèves et des projets périphériques qu’ils pensent pouvoir mettre en œuvre dans leurs classes respectives. Dans un souci d’efficience pédagogique et artistique, ils contribuent à l’apprentissage des chants en s’assurant de la tenue de séances de répétitions hebdomadaires et s’initient à la direction chorale.

Afin de nourrir les productions des enfants et développer leurs capacités en chant, ils mettent en place, autant que possible, des séquences d’apprentissage (qui peuvent être très courtes) appartenant à d’autres domaines d’enseignement en établissant des liens avec le projet en cours. La démarche peut faire l’objet d’une réflexion concertée avec le C.P.D.E.M., les Conseillers Pédagogiques de Circonscription, les I.E.N., les référents culturels et/ou les chargés de missions, notamment ceux ayant pour spécialité l’enseignement des langues et culture régionales ou étrangères. Rôle des I.E.N. Les équipes issues des circonscriptions (CPC, référents culture) travailleront, sous l’autorité de l’Inspecteur de l’Education Nationale en étroite collaboration avec le C.P.D.E.M. Ils seront les relais essentiels de la communication entre l’Inspecteur de circonscription, les collègues professeurs des écoles et le Conseiller Pédagogique Départemental porteur du projet. Des ponts entre la mairie, les structures locales et le C.P.D.E.M. pourront être envisagés par l’entremise des équipes officiant dans les I.E.N. Rôle du C.P.D.E.M. Le C.P.D.E.M. rencontre les partenaires qui permettront l’aboutissement du projet (structures culturelles, mairies, représentants de l‘institution, musiciens, financeurs…) et coordonne les actions sur le terrain. Il rend compte de l’avancée du projet à son supérieur hiérarchique et à ses partenaires directs (D.A.A.C., mairies, I.E.N…). Il contribue, avec les artistes, à l’adaptation et au choix du répertoire envisagé selon les contraintes propres à la logique du premier degré en matière d’éducation musicale. Il organise des visites dans les classes (avec ou sans les artistes) et propose aux enseignants des pistes de travail générales en lien avec les autres domaines d’enseignement de l’école primaire (histoire des Arts, histoire, géographie, langue française, langues étrangères…). Il forme les enseignants afin de rendre leur pratique plus efficiente. L'accompagnement obligatoire proposé constitue, en tant que tel, un système de formation à part entière qui se concrétise par : - des visites d'école sans artiste, pendant lesquelles le C.P.D.E.M. prend en charge les classes chantantes. Cette approche peut être considérée comme une formation in situ. - des visites d'école avec artiste(s), constituant le volet "rencontre" du projet : les élèves, en présence des enseignants, sont pris en charge conjointement par les intervenants musicaux (pour l'aspect artistique) et le conseiller (encadrement pédagogique) - des formations hors la classe sous forme d'ateliers de pratique ouverts19 ayant lieu périodiquement - une formation sur temps scolaire inscrite au P.A.F. (une journée) - des rencontres ponctuelles avec les artistes hors la classe

19

Les enseignants ne participant pas aux rencontres peuvent également accéder à cet atelier pour chanter et apprendre la direction de

choeur, sur leur temps personnel.

7

- un blog pédagogique20 permettant des échanges et un suivi à distance des différents projets musicaux.

Enfin, il « orchestre » les restitutions finales en proposant un programme de spectacle en fonction du lieu de la tenue des rencontres musicales, des possibilités logistiques et techniques dont celui-ci dispose et des partenariats locaux qui auront été développés.

IMPACT PEDAGOGIQUE

Le projet Voi Mayé « Musicoscopie » a pour finalité de participer à la réussite des enfants dans l’institution scolaire. Au-delà des compétences travaillées de manière continue, la mise en contact des élèves avec la musique renforce les capacités cognitives, puissants leviers de facilitation des apprentissages scolaires21.

Du point de vue des enseignants, le projet reste un moyen de formation original et leur mise à

contribution les engage jusque sur les planches de la scène en compagnie de leurs élèves, devant un public nombreux et attentif.

Dans le social, la réalisation d’une telle proposition oblige en outre des implications humaines

riches et favorables aux apprenants : harmonisation pédagogique pour les chefs de chœurs au sein d’une même école, rencontre parents / enseignants apaisées car reposant sur un projet valorisant les enfants, rencontres musicales de qualité, renforcement de la continuité des apprentissages à travers la création de chorales inter-degrés lorsque cela est possible... Il s’agit, au fond, de « compléter l'enseignement obligatoire d'éducation musicale à l'école et au collège », pour permettre à ceux qui le souhaitent de « s'engager dans un parcours de réussite particulièrement valorisant ». Les rencontres, à l’instar des « spectacles régulièrement organisés dans et hors les murs des écoles et établissements » concernent « toute la communauté éducative, élèves, parents d'élèves et personnels » 22.

20

http://musikalekol.cd.st/ 21

L’influence de la musique sur les capacités cognitives et les apprentissages des élèves en maternelle et au cours préparatoire,

Note de synthèse, Juillet 2012, Aurélie Lecoq et Bruno Suchaut, IREDU-CNRS et Université de Bourgogne.

22 Poursuivre le développement des pratiques musicales collectives à l'école, au collège et au lycée,

http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=60252

Exemples de

communications sociales :

une page Facebook de la

ville de la Possession et le

site du collège Soubou de

Saint-Paul

8

CALENDRIER PREVISIONNEL :

Aout-Septembre-Octobre 2016 : -mise en place du projet avec les partenaires et les chefs de chœurs -montage du projet avec les mairies et les structures artistiques. -constitution du répertoire, choix des chants, transpositions si nécessaire (tessiture des élèves), arrangements à rechercher ou à écrire en vue d’interprétations en polyphonie. -enregistrement des bandes sons pour travailler avec les élèves -formation des enseignants : réunion de travail de 3 heures : présentation du projet/organisation sur l’année/distribution des chants (CPEM + artistes) Octobre-Novembre-Décembre 2016 : - mise en œuvre du projet dans les classes - répartition de l’apprentissage des chants dans le temps - présentation des musiciens accompagnant le projet - apprentissage des 1ers chants : chants communs, étude des textes, écoutes - organisation de l’apprentissage : enseignant seul avec ses élèves, puis avec le CPEM et les artistes musiciens -programmation des bus pour les répétitions et les concerts de fin d’année scolaire -prise de contact éventuelle avec les directeurs des salles de spectacle pour la programmation des concerts du mois de juin 2013 (en fonction de la disponibilité des artistes) -formation des enseignants : 2 réunions de travail de 3 heures (CPEM + artistes) Février-Mars-Avril 2017 : - mise en œuvre du projet dans les classes et répétition commune -apprentissage des chants (suite) -travail de l’interprétation -mise en scène : organisation, programme, distribution des rôles (solistes, présentateurs, déplacements …) -commande des t-shirts -programmation des concerts -répétition intermédiaire avec toutes les chorales (Saint-Paul, Le Port, La Possession, Trois

Bassins) -formation des enseignants : 3 réunions de travail de 3 heures (CPEM + artistes) Mai / Juin 2017 : Restitution/Valorisation Représentations publiques avec les artistes musiciens.

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ARTISTES partenaires pour les rencontres 2017 :

Artiste principal : Tricodpo

Voilà longtemps qu’on n’avait pas vu, sur la scène

réunionnaise, une telle allègre vitalité : entre séga lontan

et rock de poche, humour de coin de rue et fantaisie

poétique, Éric Lebeau et ses compères ravigotent avec

bonheur un art rétro de la chanson créole (…) Pour

autant, la musique de Tricodpo n’a rien d’une

réminiscence nostalgique. Les accents rock bricolés

d’une guitare légèrement saturée, ses lointains échos

blues, ses emprunts au conte et un plaisir généreux en

font l’un des groupes les plus

excitants de la scène

réunionnaise actuelle.

Artiste associé : Nicolas Givran

Très calme en apparence, Nicolas Givran

n'est pas une âme tranquille, on sent le

bouillonnement intérieur émerger à chaque

coin de phrase. Cet acteur de talent,

impassible espiègle, aime rester dans

l'ombre. (…) Très exigeant, Nicolas Givran

ne choisit pas la facilité, prend des risques,

sort de son cadre, danse ou évolue dans des

rôles surprenants, se mesure aux acteurs du

7e art. Son lieu

d'expression n'en reste pas moins le théâtre, sa langue artistique, le créole

(…) Il (…) se régénère à la lecture de grands classiques tout en

transmettant son amour des mots et de la scène.

Avec la participation exceptionnelle de Tatiana Patchama

Tatiana Patchama est née en 1982 à La Réunion où elle vit et

travaille. En 2006, l’artiste obtient un DNSEP à l’Ecole Nationale

Supérieure d’Art de La Réunion et un master en hypermédia

création et édition numériques. Après ses études, elle s’intéresse

à la scénographie et collabore à la préfiguration de la biennale

d’art actuel de La Réunion où elle expose son installation vidéo

« Alatikatikdingdong ». Elle est plus tard invitée à présenter cette

pièce à la biennale de la photographie de Madagascar. Après

quelques expériences enrichissantes, elle revient à ses premières amours, le montage d’exposition,

et travaille quatre ans à la galerie Béatrice Binoche tout en continuant sa recherche plastique. Depuis

deux ans, elle est chargée de mission culturelle indépendante et développe des créations textiles

pour petits et grands. Elle y réunit l’animal et le végétal dans une interprétation onirique du vivant.

10

CADRES REFERENTIELS Sensibilisé aux démarches artistiques, l'élève apprend à s'exprimer et communiquer par les arts, de manière individuelle et collective, en concevant et réalisant des productions (…) sonores ou verbales (…). Il connaît et comprend les particularités des différents langages artistiques qu'il emploie. Il justifie ses intentions et ses choix en s'appuyant sur des notions d'analyse d'œuvres. Il s'exprime par des activités (…) artistiques, impliquant le corps. Il apprend ainsi le contrôle et la maîtrise de soi. (…)

Dans le cadre d'activités et de projets collectifs, il prend sa place dans le groupe en étant attentif aux autres pour coopérer (…) dans un cadre réglementé.

Pour mieux connaître le monde qui l'entoure comme pour se préparer à l'exercice futur de sa citoyenneté démocratique, l'élève pose des questions et cherche des réponses en mobilisant des connaissances (…)

Socle commun de connaissances, de compétences et de culture,

http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=87834#socle_commun

Ces (…) enseignements sont propices à la démarche de projet. Ils s’articulent aisément avec d’autres enseignements pour consolider les compétences, transférer les acquis dans le cadre d’une pédagogie de projet interdisciplinaire, s’ouvrant ainsi à d’autres domaines artistiques (…) Ils s’enrichissent du travail concerté avec les structures et partenaires culturels. Ils sont ainsi le fondement, au sein de l’école, du parcours d’éducation artistique et culturelle de chaque élève, contribuant aux trois champs d’action constitutifs: rencontres, pratiques et connaissances. Par leur intégration au sein de la classe, ils instaurent une relation spécifique au savoir, liée à l’articulation constante entre pratique et réflexion (…)

La voix tient un rôle central dans les pratiques musicales de la classe. Vecteur le plus immédiat pour faire de la musique, elle est particulièrement appropriée aux travaux de production et d’interprétation dans un cadre collectif en milieu scolaire. De même, la mobilisation du corps dans le geste musical contribue à l’équilibre physique et psychologique. Au terme du cycle 2, les élèves disposent d’un ensemble d’expériences, de savoir faire et de repères culturels qui seront à la base de la formation musicale et artistique poursuivie en cycle 3 (…)

Par le travail de production qui repose pour la plus large part sur l’expression vocale, ils développent des techniques permettant de diversifier leur vocabulaire expressif pour le mettre au service d’un projet d’interprétation; ils mesurent les exigences d’une réalisation collective qui dépend étroitement de l’engagement de chacun; ils enrichissent leur répertoire chanté d’expériences expressives ; ils apprennent à relier ce qu’ils chantent aux musiques qu’ils écoutent, à choisir entre reproduire et imaginer, voire créer.

Programmes pour les cycles 2,3,4.

http://cache.media.education.gouv.fr/file/48/62/7/collegeprogramme-24-12-2015_517627.pdf

« La pratique de la musique est caractérisée par une approche concrète, le contact avec

des professionnels et une démarche de projet s'appuyant sur des dispositifs comme les chorales

(…), les classes à projet artistique et culturel ou les ateliers artistiques. Elle peut aboutir à des

représentations faisant état des travaux des élèves devant un public, comme les rencontres

chorales. »

Eduscol : Domaines artistiques, http://eduscol.education.fr/cid49866/musique.html

11

Les pratiques musicales collectives proposées à tous les élèves qui le souhaitent sont un vecteur original et prioritaire de la politique d'éducation artistique et culturelle du ministère de l'éducation nationale. (…) Si les actions conduites profitent directement aux élèves participant à ces projets, elles rayonnent plus globalement sur l'ensemble de la communauté scolaire qui y trouve une part de son identité artistique et culturelle. Découverte et appropriation d'un répertoire musical exigeant, maîtrise progressive du geste vocal (…) individuel dans un cadre collectif, découverte du spectacle vivant, de ses contraintes, de ses exigences et de ses plaisirs : de tels projets peuvent être légitimement placés au cœur de la responsabilité éducative portée par chaque unité d'enseignement. Venant compléter l'enseignement obligatoire d'éducation musicale à l'école (…), ils permettent à ceux qui le souhaitent de s'engager dans un parcours de réussite particulièrement valorisant. Les spectacles régulièrement organisés dans et hors les murs des écoles et établissements doivent pouvoir concerner toute la communauté éducative, élèves, parents d'élèves et personnels.

La circulaire de préparation de la rentrée 2011 (circulaire n° 2011-071 du 2-5-2011 - B.O. n° 18 du 5 mai 2011) souligne combien la pratique musicale est un facteur de réussite scolaire. Depuis lors, deux textes de référence sont venus préciser les objectifs et principes de mise en œuvre des pratiques musicales collectives dans le cadre scolaire.

La circulaire portant sur le chant choral à l'école, au collège et au lycée (circulaire n° 2011-155 du 21-9-2011 - B.O. n° 34 du 22 septembre 2011) insiste particulièrement sur les vertus éducatives des pratiques vocales collectives et présente les conditions d'une mise en œuvre réussie (exigence artistique, partenariats, moyens horaires, évaluation, etc.)

Actions éducatives : Poursuivre le développement des pratiques musicales collectives à l'école, au collège et au lycée, http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=60252

« La mise en place du parcours d’éducation artistique et culturelle a pour ambition de viser un égal accès de tous les jeunes à l’art et à la culture (…). Le parcours d’éducation artistique et culturelle a pour objectif de mettre en cohérence enseignements et actions éducatives, de les relier aux expériences personnelles, de les enrichir et de les diversifier. La mise en place de ce parcours doit à la fois formaliser et mettre en valeur les actions menées, en leur donnant une continuité. Par l’expérience sensible des pratiques, par la rencontre des œuvres et des artistes, par les investigations, le jeune se fonde une culture artistique personnelle, s’initie aux différents langages de l’art et de diversifier et développer ses moyens d’expression.

Ce parcours contribue pleinement à la réussite et à l’épanouissement de chaque jeune par la découverte de l’expérience esthétique et du plaisir qu’elle procure, par l’appropriation de savoirs, de compétences, de valeurs, et par le développement de sa créativité. Il concourt aussi

à tisser un lien social fondé sur une culture commune. »

Extrait de la circulaire n° 2013-073 du 3 mai 2013, Le parcours d’éducation artistique et culturelle

« Préparer l’élève à ses responsabilités de futur citoyen, conscient des enjeux régionaux et ouvert au monde - Éduquer les élèves aux arts et à la culture : Faire de l’accès à la culture un levier de réussite et d’épanouissement ; faire connaître le patrimoine de La Réunion dans toute sa diversité ; faciliter l’accès des élèves aux événements culturels, offrir aux élèves des activités artistiques et culturelles diversifiées »

Académie de La Réunion - Projet stratégique académique 2012-2016

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Le parcours d'éducation artistique et culturelle PÉAC Participer aux Rencontres

académiques des chorales du 1er degré est proposé aux classes ou groupes inscrits dans les

différents projets de chant choral portés par les conseillers pédagogiques en éducation musicale

à mission départementale. Il est à inscrire dans le volet culturel du projet d’établissement.

Les Rencontres académiques des chorales du 1er degré sont organisées tous les ans afin de

rassembler les chorales dirigées par les chefs de choeur et les conseillers pédagogiques en

éducation musicale à mission départementale pour une valorisation à l'échelle d'une ou

plusieurs communes.

(…)

Elles nécessitent un travail de concertation et de lien continu entre les porteurs de projet, la

structure culturelle, les conseillers pédagogiques en éducation musicale à mission

départementale et le coordonnateur musique de la délégation académique à l'éducation

artistique et culturelle (DAAC / Rectorat).

Elles bénéficient du soutien de la direction des affaires culturelles - océan Indien (DAC-OI) et de

nombreux partenaires.

Objectifs

- S'inscrire dans le cadre des enseignements obligatoires, de la prévention de l'illettrisme et de la

valorisation du patrimoine culturel.

- S'appuyer sur les trois piliers de l'éducation artistique et culturelle : connaissances (éducation

musicale et histoire des arts), pratiques (chant choral) et rencontres (rencontres d'artistes et

fréquentation de lieux culturels)

- Accroitre les connaissances des élèves sur leur environnement culturel par le biais d'une

démarche artistique exigeante accompagnée par des musiciens professionnels.

- Permettre la construction d'une culture commune favorisant une ouverture sur le monde.

- Pratiquer le chant choral avec des artistes.

- Participer à un concert dans une salle de spectacle.

Déroulement

Le PÉAC Participer aux Rencontres académiques des chorales du 1er degré est ouvert aux

chorales de plusieurs écoles autour d'un répertoire défini par les conseillers pédagogiques en

éducation musicale à mission départementale.

(…)

Les artistes engagés dans cette démarche éducative et artistique interviennent dans les

écoles durant l'année scolaire selon une programmation pré-établie avec les conseillers

pédagogiques en éducation musicale à mission départementale qui assurent le suivi des

chorales et la formation des enseignants en temps et hors temps scolaire.

Ce parcours d'éducation artistique et culturelle fait l'objet de la signature de conventions entre

l'académie de La Réunion et les différentes structures culturelles impliquées dans les

Rencontres académiques des chorales du 1er degré.

https://www.ac-reunion.fr/pedagogie/leducation-artistique-et-culturelle/action-culturelle/domaines-artistiques-et-culturels/musique/peac-participer-aux-rencontres-academiques-des-chorales-1er-degre.html

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PARTENAIRES : Etat :

Collectivités :

Mécénat :

Structures culturelles :

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CHARGES PREVISIONNELLES (écoles et collèges)

Désignation Coût à l’unité Prise en charge Estimation globale

Heure d’intervention des artistes au sein des écoles et établissements scolaires

50 euros

DAC conjointement avec la D.A.A.C-OI pour les écoles primaires. Fonds propres pour les collèges désireux de s’engager.

200 à 400 euros par établissement

Bus 200 euros (estimation)

Mairie pour les écoles primaires. Fonds propres pour les collèges.

200 euros

T-shirt 3,70 euros Coopérative, parents, F.S.E…

En fonction du nombre de choristes (pour une classe de 27 élèves = 94,5 euros)

Projet porté par

Mathias HOAREAU C.P.D.E.M. Zone Ouest

Mathias.Hoareau@ac-reunion.fr

Tel : 0692.87.85.05