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Muthana, Rouaa Aolo et leurs deux enfants Marwa et Yousif ont quitté l’Irak et leur ville de Karakosh en proie à la folie destructrice de Daech et habitent à Saint-Martin-des Champs depuis début janvier 2017. Ils se souviennent des Noëls à Karakosh avant les exactions de Daech en 2014. “N oël, c’est une grande fête qui concerne tout le monde, qui nous rassemble. C’est la fête de la lumière”, précise Marwa. Fête de la lumière, qui commence par un grand feu allumé sur la place devant chaque église. Ce feu, c’est Tarla “le flambeau de la naissance”. Les fidèles, en nombre, font cercle autour du feu. La plupart des chrétiens présents ont revêtu des vêtements neufs pour fêter la naissance de Jésus. La messe, qui dure environ deux heures, est suivie par une foule de fidèles dans chacune des sept églises de Karakosh. Une foule qui chante Qad hala alwâld almatlub (maintenant est arrivé l’enfant qui était attendu) ou encore Venez louer le Seigneur sur l’air de Peuple fidèle et l’incontournable Il est né le divin enfant ! Dans chaque église, ce soir- là, trois messes vont se succéder et il est difficile de trouver de la place. Après les messes, à minuit, une grande voiture chargée de cadeaux sillonne les rues de la ville et des bénévoles habillés en Pères Noël dis- tribuent ces cadeaux offerts par les magasins ou achetés grâce aux dons des paroissiens, et les déposent aux portes des maisons. Chacun rentre chez soi et le repas de Noël est pris en famille, un repas avec un dessert spécial Kalija, une pâtisserie arabe. Les cadeaux sont sous le sapin pour les enfants qui croient encore au Père Noël, les autres les recevront des mains de leurs parents. Cette première soirée de Noël se passe donc en famille. Le lendemain, jour de Noël, à table ! Le cercle familial s’est élargi aux oncles, tantes, cousins, cousines… Dans l’après-midi, l’Église distribue des gâteaux aux enfants des familles les plus démunies, car Noël est aussi la fête du partage, de l’attention portée aux plus pauvres. Puis des soi- rées sont organisées où l’on s’amuse, où l’on danse. “Et on mange beaucoup de chocolats à Noël !” sourit Marwa. Des traditions communes Muthana, Rouaa, Marwa et Yousif s’apprêtent à passer leur premier Noël en France. En échangeant avec eux, on se rend compte que beaucoup de traditions de Noël sont identiques : la préparation de la fête avec les rues et les magasins qui s’illuminent, la crèche de Noël que l’on va préparer chez soi, mais aussi à l’église, le sapin décoré de boules et de guirlandes… Mais pour eux, Noël reste avant tout une fête religieuse. Ils ont bien sûr une pensée pour la famille qui est encore à Karakosh : leur église a été brûlée, en grande partie détruite, mais on y célébrera quand même la messe de Noël, cette année, et on sonnera la cloche pour appeler les fidèles, cette cloche que l’on vient de réinstaller, début d’une restauration qui risque d’être longue. Pour leur premier Noël en France, ils vont inviter leur famille de Quimper et de Fouesnant à les rejoindre et ainsi recréer cet esprit de rassem- blement pour que Noël soit une “grande fête”, comme le disait Marwa. Jean Hirrien Carte blanche à l'espérance dossier p. 4 & 5 Noël de Karakosh à Morlaix Noël est aussi la fête du partage. Le journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur Rencontre n°48 Décembre 2017 2962 www.doyennemorlaixtregor.com PHOTOS D.R. Tarla, "le flambeau de la naissance". Crèche de Noël dans une église de Karakosh.

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Muthana, Rouaa Aolo et leurs deux enfants Marwa et Yousif ont quitté l’Irak et leur ville de Karakosh en proie à la folie destructrice de Daech et habitent à Saint-Martin-des Champs depuis début janvier 2017. Ils se souviennent des Noëls à Karakosh avant les exactions de Daech en 2014.

“N oël, c’est une grande fête qui concerne tout le monde, qui nous rassemble. C’est la fête de la lumière”, précise

Marwa.Fête de la lumière, qui commence par un grand feu allumé sur la place devant chaque église. Ce feu, c’est Tarla “le flambeau de la naissance”. Les fidèles, en nombre, font cercle autour du feu. La plupart des chrétiens présents ont revêtu des vêtements neufs pour fêter la naissance de

Jésus. La messe, qui dure environ deux heures, est suivie par une foule de fidèles dans chacune des sept églises de Karakosh. Une foule qui chante Qad hala alwâld almatlub (maintenant est arrivé l’enfant qui était attendu) ou encore Venez louer le Seigneur sur l’air de Peuple fidèle et l’incontournable Il est né le divin enfant ! Dans chaque église, ce soir-là, trois messes vont se succéder et il est difficile de trouver de la place.Après les messes, à minuit, une grande voiture chargée de cadeaux sillonne les rues de la ville et des bénévoles habillés en Pères Noël dis-tribuent ces cadeaux offerts par les magasins ou achetés grâce aux dons des paroissiens, et les déposent aux portes des maisons. Chacun rentre chez soi et le repas de Noël est pris en famille, un repas avec un dessert spécial Kalija, une pâtisserie arabe. Les cadeaux sont

sous le sapin pour les enfants qui croient encore au Père Noël, les autres les recevront des mains de leurs parents. Cette première soirée de Noël se passe donc en famille.Le lendemain, jour de Noël, à table ! Le cercle familial s’est élargi aux oncles, tantes, cousins,

cousines… Dans l’après-midi, l’Église distribue des gâteaux aux enfants des familles les plus démunies, car Noël est aussi la fête du partage, de l’attention portée aux plus pauvres. Puis des soi-rées sont organisées où l’on s’amuse, où l’on danse. “Et on mange beaucoup de chocolats à Noël !” sourit Marwa.

Des traditions communes

Muthana, Rouaa, Marwa et Yousif s’apprêtent à passer leur premier

Noël en France. En échangeant avec eux, on se rend compte que beaucoup de traditions de

Noël sont identiques : la préparation de la fête avec les rues et les magasins qui s’illuminent, la crèche de Noël que l’on va préparer chez soi, mais aussi à l’église, le sapin décoré de boules et de guirlandes… Mais pour eux, Noël reste avant tout une fête religieuse. Ils ont bien sûr une pensée pour la famille qui est encore à Karakosh : leur église a été brûlée, en grande partie détruite, mais on y célébrera quand même la messe de Noël, cette année, et on sonnera la cloche pour appeler les fidèles, cette cloche que l’on vient de réinstaller, début d’une restauration qui risque d’être longue.

Pour leur premier Noël en France, ils vont inviter leur famille de Quimper et de Fouesnant à les rejoindre et ainsi recréer cet esprit de rassem-blement pour que Noël soit une “grande fête”, comme le disait Marwa.

Jean Hirrien

Carte blancheà l'espérance

dossier p. 4 & 5

Noël de Karakosh à Morlaix

Noëlest aussila fêtedu partage.

Le journalde la paroisseNotre-Dame-du-Mur

Rencontre

n°48Décembre 2017

2962

www.doyennemorlaixtregor.com

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Tarla, "le flambeau de la naissance". Crèche de Noël dans une église de Karakosh.

2 Dans l'actualitéEchos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur

À quelques jours de Noël, heureux et joyeux Noël ! À vous, à vos familles, à ceux que vous aimez, à ceux qui vous

aiment, joyeux Noël !

À quelques jours de Noël, nos cœurs et nos pensées se tournent vers Celui-là qui est notre espérance, et notre paix. Il est Celui qui donne sens à cette fête que nous aimons célébrer. Il est le prince de la paix comme l’annonce le prophète. De cette paix nous avons soif, soif de la recevoir, soif de la donner. Car tout est toujours possible à ceux qui y croient ! Et la paix, nous le savons, est le fruit de la fraternité. Et pour les chrétiens, la fraternité nous est inspirée par cet homme, Jésus, dont nous fêtons l’humanité, jusqu’en sa naissance. Noël veut simplement dire naissance !

Jésus vivait dans un monde et un temps incertains. Notre époque est aussi incertaine. Comme Jésus aimait son temps, nous aimons le nôtre aussi. Et nous l’espérons fraternel, humain, juste, solidaire. Notre temps a tous les outils de connaissance de ce qui advient au plan socio-écono-mique, démographique, technologique, communica-tionnel, écologique, etc.Qu’il s’emploie aussi, et c’est mon espérance, à rendre ce temps fraternel, humain, juste, solidaire, pour le bonheur des hommes et des femmes au-jourd’hui et dans les temps à venir, croyant que tout est toujours possible à ceux qui y croient !Heureux et joyeux Noël !

Une belle histoireÉchos du Viaduc s’achève avec ce numéro.Merci à l’équipe de rédaction !Merci aux diffuseurs sans qui il n’y aurait pas de revue !Merci à vous les annonceurs qui nous avez soutenus.Merci à Bayard Service Édition pour son accompa-gnement.Merci à vous lecteurs de nous avoir lus !

Une belle histoire, une belle aventure, que ces douze années de parution dans l’agglomération morlaisienne, de regards croyants zoomés sur la vie des gens entreprenants ou en marge, cathos ou pas cathos ! Merci pour l’avoir réussi !C’est aussi le 5e anniversaire du site Internet. Nous continuerons à faire valoir que nous sommes de ce temps, avec tout le monde. Parfois avec notre étiquette de service, et souvent

inconnus, dans la mêlée avec tous. Chercheurs de chemins de fraternité, de paix et d’espé-rance, tout particulière-ment avec et pour les petits et les humbles. Car en cela aussi est Noël tous les jours !

P. Yves Laurent, curé.

Édito

Noël : fraternité, paix, espérance

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À bientôtCe numéro 48 d’Échos du viaduc est le dernier à paraître.

Pendant douze ans, ce journal est allé chaque trimestre à la rencontre des habitants de l’ensemble paroissial Notre-Dame-du-Mur. Il a voulu porter le regard de l’Église locale sur les événements de la vie du pays de Morlaix.Il s’est fait l’écho des moments forts de la vie de l’Église.Il a voulu, en toute sincérité, dire ce qu’est l’Église locale et témoigner de son message et des actions de ceux quila font vivre.

Aujourd’hui, l’horizon de l’ensemble paroissial a évolué.Ses frontières ont été élargies pour devenir la paroisse Saint-Yves en Pays de Morlaix.À nouveau périmètre, nouveau projet. Pour communiquer auprès de tous, de Guerlesquin à Pleyber-Christ et de Lanmeur à Plougonven, la paroisse réfléchit à la mise en place de nouvelles publications. Elles s’adosseront au site Internet www.paroissesaintyves.com, aujourd’hui bien installé et particulièrement complet.

L’équipe de rédaction d’Échos du viaduc et la paroisse vous informeront bien sûr de ces prochaines évolutions. Elles vous remercient de la fidélité que vous avez accordée à Échos du viaduc.

LOUI

S GO

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Muthana, Rouaa Aolo et leurs deux enfants Marwa et Yousif ont quitté l’Irak et leur ville de Karakosh en proie à la folie destructrice de Daech et habitent à Saint-Martin-des Champs depuis début janvier 2017. Ils se souviennent des Noëls à Karakosh avant les exactions de Daech en 2014.

“N oël, c’est une grande fête qui concerne tout le monde, qui nous rassemble. C’est la fête de la

lumière”, précise Marwa. Fête de la lumière, qui commence par un grand feu allumé sur la place devant chaque église. Ce feu, c’est Tarla “le flambeau de la naissance”. Les fidèles, en nombre, font cercle autour du feu. La plupart des chrétiens présents ont revêtu des vêtements neufs pour fêter la naissance de Jésus. La messe, qui dure environ deux heures, est suivie par une foule de fidèles dans chacune des sept églises de Karakosh. Une foule qui chante

Qad hala alwâld almatlub (maintenant est arrivé l’enfant qui était attendu) ou encore Venez louer le Seigneur sur l’air de Peuple fidèle et l’incontournable Il est né le divin enfant ! Dans chaque église, ce soir-là, trois messes vont se succéder et il est difficile de trouver de la place.Après les messes, à minuit, une grande voiture chargée de cadeaux sillonne les rues de la ville et des bénévoles habillés en Pères Noël distri-buent ces cadeaux offerts par les magasins ou achetés grâce aux dons des paroissiens, et les déposent aux portes des maisons. Chacun rentre chez soi et le repas de Noël est pris en famille, un repas avec un dessert spécial Kalija, une pâtisserie arabe. Les cadeaux sont sous le sapin pour les enfants qui croient encore au Père Noël, les autres les recevront des mains de leurs parents. Cette première soirée de Noël se passe

donc en famille.Le lendemain, jour de Noël, à table ! Le cercle familial s’est élargi aux oncles, tantes, cousins, cousines… Dans l’après-midi, l’Église distribue des gâteaux aux enfants des familles les plus démunies, car Noël

est aussi la fête du partage, de l’attention portée aux plus pauvres. Puis des soirées sont organisées où l’on s’amuse, où l’on danse. “Et on mange beaucoup de chocolats à Noël !” sourit Marwa.

Des traditions communes

Muthana, Rouaa, Marwa et Yousif s’apprêtent à passer leur premier Noël en France. En échangeant

avec eux, on se rend compte que beaucoup de traditions de Noël sont identiques : la préparation de la fête avec les rues et les magasins qui s’illuminent, la crèche de Noël que l’on va préparer chez soi, mais aussi à l’église, le sapin décoré de boules et de guirlandes… Mais pour eux, Noël reste avant tout une fête religieuse. Ils ont bien sûr une pensée pour la famille qui est encore à Karakosh : leur église a été brûlée, en grande partie détruite, mais on y célébrera quand même la messe de Noël, cette année, et on sonnera la cloche pour appeler les fidèles, cette cloche que l’on vient de réinstaller, début d’une restauration qui risque d’être longue.Pour leur premier Noël en France, ils vont inviter leur famille de Quimper et de Foues-nant à les rejoindre et ainsi recréer cet esprit de rassemblement pour que Noël soit une “grande fête”, comme le disait Marwa.

Jean Hirrien

Carte blanche à l'espérance

dossier p. 4 & 5

Noël de Karakosh à Morlaix

Noël est aussi la fête du partage.

Le journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur

Rencontre

n°48Décembre 2017

2962

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Légende, une légende, légende.

Légende, une légende, légende.

La paix est le fruit de la fraternité

3Dans l'actualité Echos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur

Le billetCe Noël 2017, pensez…

Quand le viaduc de Morlaix vous enverra ses échos, ils seront de bonne espérance. Ils ne passeront pas le cap du buzz comme on dit, plutôt du bouche-à-oreille. Il vous dira que le temps de décembre nous ramène encore, toujours et depuis Mathusalem à… Noël. Un jour, une fête mais, franchement, que mettons-nous de nos cœurs, en cette célébration ? N’est-elle que la perspective de quelques heures pour faire l’unité tout sourire sur la photo, repas de fruits de mer arrosé d’un vin d’Alsace, cadeaux du sol au plafond, des rires d’enfants et des plus petits qui, certains, d’un œil si tendre, poseront la question : papa, où t’es, papa, tu aurais dû être là, papa, où t’es ?

Une messe réitérera la sempiternelle pensée envers le prochain et puis…

Sur le viaduc, le train de la promesse et de la confiance repartira, rempli de l’écho des voyageurs de l’espérance. À fendre l’âme, il sifflera que c’est triste un au-revoir dans le soir.

Mais, j’y pense… À ces populations malheureuses qui ne connaissent que la guerre et la misère, à ces enfants soldats à treize ans, ne pouvons-nous pas réfléchir à une terre de Noël paisible, une terre enfin solidaire, une terre bleue moins en colère, moins terre à terre plutôt que d’offrir un iphone dernier cri, une de ces techniques qui fait ne plus rien voir devant ni entendre derrière et sur les côtés ?

Je vous le propose : une réflexion en cadeau. N’est-elle pas plus intelligente ? On parle on parle, mais il se déverse tellement de paroles. On dit on dit, la société est à bout de souffle, usée, qu’on arrive à une fin de cycle, qu’elle va vers autre chose, mais quoi et où au juste ?

Un Noël autrement. Alors, en ce Noël que je vous souhaite simple, bienveillant et poétique, pensez à ces mots. Noël frappe à nos portes, soyons imaginatifs voire créateurs !

Jean-Albert Guénégan

“ Un toit deux générations” du pays de Morlaix

C ette association 1901 propose de mettre en rapport des seniors avec des étudiants ou des étudiantes dans le cadre d’une solidarité intergénérationnelle et

de la fraternité de la devise républicaine mise en valeur par la une du quotidien La Croix des 23 et 24 septembre 2017.Le senior a de la place dans son habitation pour loger gratuitement un étudiant ou une étudiante en échange d’une présence humaine et de menus services convenus d’un commun accord.Cet échange de services sera précisé par :— Les statuts de l’association 1901— La charte “un toit deux générations du

pays de Morlaix” diffusée dans toute la France avec l’appui du gouverne-ment de la République française, par Internet.

— En annexe, sera rédigée une convention spécifique précisant les obligations convenues entre les deux parties contractantes.

— L’étudiant ou l’étudiante pourra pratiquer “le tutorat inversé” c’est-à-dire aider le senior par exemple en

informatique ou toute autre compétence pro-fessionnelle.

Pour avoir plus d’informations et s’inscrire, adressez-vous au médiateur M. Jean-Paul Querouil Tél. 02 98 88 17 81Email : [email protected] aussi le site http://untoit2generations.fr/

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Merci.

D.R.

4 DossierEchos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur

“J’ espère”… un petit mot familier que nous prononçons si souvent !Il dit nos jours qui se succèdent, tissés des

petits et grands espoirs qui nous portent vers demain : une santé retrouvée, du travail pour celui qui en cherche, la sécurité matérielle et morale, en ces temps incertains pour nous-même et pour nos proches…L’espoir qui nous fait tenir, repartir, nous reconstruire après l’épreuve, L’espoir qui fait vivre et revivre !

Encore faut-il, en quête de nos chemins d’espérance, éviter les impasses et les désil-lusions… À quoi sert, par exemple, de nous lamenter et de dénoncer le désordre de notre monde, si nous n’en recherchons lucidement les causes, pour les combattre à notre modeste place ?La tentation existe aussi de nous réfugier dans l’instant présent, dans le bonheur immédiat qui est à portée de mains… “carpe diem” ! Les engagements durables, pour un avenir trop flou, nous font hésiter !Et puis une autre impasse, le refuge dans un passé idéalisé, en tous domaines : “Avant, c’était mieux, tout va trop vite, on n’arrive pas à suivre et…” On avance,

bien obligés, mais à reculons…Alors faut-il céder au désenchantement, à la passivité, à l’individualisme ? Et l’espoir, dans tout cela, l’espoir qui fait vivre ?“L'espérance, écrit Olivier Belleil, est la vertu des gens ordinaires. Elle est présente dans la vie des gens ano-nymes s’appuyant les uns sur les autres, mobilisant leur énergie pour sauver leur couple, combattre la maladie,

l’injustice au quotidien, amé-liorer les conditions de vie dans la société.”L’espoir ne meurt jamais, il sommeille au fond de chacun, il résiste en nous, il suffit par-fois d’une rencontre, d’une parole pour qu’il revive. Alors, si tu rencontres une personne qui n’a plus aucun espoir, offre-lui un peu du tien !

“L'espérance, écrit Charles Péguy, est une petite fille de

rien du tout. Qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière. C’est cette petite fille pourtant qui traversera les mondes. Cette petite fille de rien du tout. Elle seule, portant les autres, qui traversera les mondes révolus.”

Yves L’Aot, prêtre

Chemins d’espérance... Regarder les chosesautrementP our l’Église de notre temps, les défis sont nombreux. Qui dirait le contraire ?

Mais, n’en a-t-il pas été toujours ainsi ?“Voir ce que l’on espère, ce n’est pas espérer” nous dit saint Paul (Lettre

aux Romains). Voir et espérer…Pour beaucoup de nos contemporains, le nombre fait l’Église. L’on entend régu-lièrement :“Il y a de moins en moins de prêtres, de pratiquants” ; “Les communautés religieuses ferment les unes après les autres” ; “Les baptisés ont du mal à s’engager” ; “La demande des sacrements de l’Église est en baisse”.Même le nombre de paroisses diminue : une vingtaine aujourd’hui en Finistère.Mathématiquement, tout cela est vrai…

Et pourtant… nous pouvons regarder les choses autrement :À contre-temps, des hommes, des femmes continuent de répondre aujourd’hui à l’appel de Dieu, pour la vie religieuse ou une mission d’Église. Dans nos commu-nautés, ce qui est à faire est fait ; et le goût pour le faire ne manque pas.Le “petit reste” qui vient chaque dimanche à la messe n’est certes pas très jeune, mais il est par dessus tout fidèle au Christ, à cette Église qui a déjà tant changé depuis leur enfance. Et puis, la soif spirituelle est bel et bien toujours là. Contre toute attente, des hommes, des femmes, des jeunes découvrent Jésus et décident de le suivre. Quant aux nouvelles paroisses, ne peut-on pas plutôt y voir le signe d’un renouveau, d’une simplification, d’un dépouillement propice à la mission ?Soyons semeurs d’espérance !

Myriame Martini

L e domaine artistique qui porte et transporte le Rou-dour chaque saison est la musique sous toutes ses formes. Qu’elles se revendiquent d’ici ou d’ailleurs,

ces différentes musiques ont l’avantage d’être toutes nomades et de se tisser pour mieux se réinventer.Signe d’espérance, un véritable sentiment de confiance en l’avenir apparaît immédiatement lorsque, sur scène, les styles musicaux se jouent des genres et se découvrent des affinités.

À cet instant, les cultures s’écoutent, se parlent et développent un langage commun qui nous donne cette sensation apaisante d’universalité. Sans frontière et toujours en accord parfait, les musiques métissées nous offrent le son et l’image d’un monde non pas global… mais surtout entier…

Mikaël Euzen,directeur de l’Espace culturel du Roudour

L’espérance contagieuseE spérer pour un médecin, c’est d’abord espérer la guérison des patients et

c’est continuer à espérer même lorsque tout semble perdu.Lorsqu’en plus on est médecin chrétien, on confie à Dieu ses patients, on

continue à prier pour eux et à prier pour tous ceux qui les accompagnent.On espère aussi qu’à la fin de leur chemin sur Terre, ils pourront connaître le Royaume des Cieux.Continuer à espérer contre tout désespoir, c’est finalement un chemin de résistance à l’aquoibonisme. Que cette espérance soit contagieuse !

Luc Barcelo, médecin

La culture, un langage commun

Carte blanche à l’espérance

Ils sont agriculteur, médecin, commerçant, prêtre… À quelques jours de Noël, ils nous confient l’espérance qui les habite au quotidien.

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5Dossier Echos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur

L e rêve est à la base de toute action humaine. Dans ce rêve, il y a l’espoir que l’action projetée apporte une amélioration à la situation vécue. Peu

importe le domaine dans lequel cette action intervient, professionnel, de loisir, culturel, ou d’environnement… le point de départ est bien une projection vers un futur meilleur espéré.Pour ce qui me concerne, c’est cette projection sur une amélioration possible de la situation de la commune de Plougonven qui m’a conduit, vingt ans durant, à proposer à chaque période électorale - et en vain - une certaine vision des conditions du développement communal, et pourquoi pas ? à contribuer ainsi à apporter à mes concitoyens une parcelle de bonheur. Ce qui révèle aussi, on peut en convenir, une dose certaine d’immodestie de ma part.Ainsi, il est évident que l’espoir partagé par un grand nombre est le vecteur d’action le plus puissant dans le domaine de la chose publique.

Dans l’espoir, la confiance est un paramètre majeur. C’est cette confiance accordée par l’électeur dans votre capacité à agir pour son bien qui fait peser le poids de la responsabilité sur vos épaules.

Guy Béart en son temps a chanté les vertus de “l’Espé-rance folle”, celle qui permet de dépasser les limites que dessinerait une appréhension seulement raisonnable des choses.Ainsi, dans notre région excentrée, cumulant les han-dicaps de la géographie, le développement que nous connaissons n’est-il pas le résultat des rêves les plus fous exprimés par nos prédécesseurs ? Il faut s’en ins-pirer. L’espérance aura alors encore un bel avenir devant elle. Heureusement, car c’est le nôtre qui en dépend.

Yvon le Cousse, Maire de Plougonven

E nseignante depuis plusieurs années en maternelle, je remarque bien des signes d’espérance plus qu’encourageants pour les années futures.

Ces enfants, qui ne sont pas forcément plongés dans un bain de spiritualité, savent déjà être de vrais témoins de l’Évangile. “J’étais malade et vous m’avez visité, j’avais soif et vous m’avez donné à boire…”

Dans ma classe, j’accueille cette année un enfant autiste. Il est attachant, il commu-nique avec beaucoup de monde et il est très bien intégré. Il n’a plus d’auxiliaire de vie. D’eux-mêmes, certains enfants l’ont pris en charge quand je suis occupée avec un autre élève. Avec bienveillance, ils savent lui rappeler les consignes, l’encourager, voire le calmer en lui posant une main sur le bras… et tou-jours avec des regards pleins d’amour. Des leçons que devraient, parfois, apprendre les adultes.

Grâce à ces gestes, ces initiatives, j’ai envie de vous dire que chaque jour, il y a une belle note d’optimisme et d’espérance. En effet, je pense que c’est aussi avec ce genre de gestes de partage que nous pourrons faire

évoluer le monde.Alors n’hésitons pas à encourager nos enfants à agir de cette manière ; n’hési-tons pas à éduquer les enfants dans cette voie de “l’amour”. Ce n’est pas mièvre, ce n’est pas dépassé et c’est assurément par cette voie que nous en ferons des adultes tolérants, altruistes et respectueux des différences de chacun.

En ces veilles des fêtes de Noël, Dieu se fait tout petit et nous invite à le suivre

dans son projet d’amour et d’espérance. Alors, “elle est pas belle la vie” ?

Anne Moallic, enseignante

E spérer nous permet de prendre conscience que l’avenir peut être meilleur et de voir la vie avec optimisme. Bien des aspects de la vie de tous

les jours nous amènent à espérer. Le soleil du matin, le bonjour d’un passant, nos activités quotidiennes nous donnent goût à la vie, nous entraînent dans le désir d’un lendemain plus humain, fraternel et plein d’espoir. Cette espérance, nous la souhaitons pour notre famille, nos amis, pour l’Humanité.Notre travail nous a permis de concrétiser des projets avec l’aide de nos proches, avec beaucoup d’envie et de passion.Comment évoquer l’espérance sans parler de désespoir, de craintes, de doutes ? Avoir la foi dans ces moments nous permet de trouver la force d’espérer. Il nous arrive à tous, dans certaines périodes de notre vie, d’être confrontés à des murs insurmontables, d’être au fond de l’abîme. Et dans ces moments, il est important de

reprendre un peu de sérénité et de se rappeler que “le soleil brille pour tout le monde” ou que “la lumière est au bout du tunnel”.Puissions nous espérer des lendemains qui chantent !

Françoise et Jacky Quéguiner, commerçants

L’espérance folle

La voie de l’amour

La foi pour trouver la force d’espérer

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Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir. Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine. Je continuerai à construire, même si les autres détruisent. Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre. Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité. Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte. Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent. Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes. Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur. Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse. J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter… Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.

Abbé Pierre

Je ne suis pas la seule à espérerA ujourd’hui, en France, on ne voit plus beaucoup de jeunes dans les églises.

Alors, qu’est-ce qui me pousse à espérer ?J’ai rencontré un jeune musicien multi-instrumentiste très doué et déter-

miné pour monter un groupe de pop louange. Son objectif est de redynamiser l’Église locale et de la faire aimer des jeunes. Il m’a proposé de rejoindre son groupe. Je me suis aperçue que, partout dans le monde, il y a beaucoup d’autres jeunes qui croient et qui, pour garder l’espérance, chantent et donnent ainsi une autre image de l’Église.Quand je vois des jeunes croyants qui se donnent à fond partout dans le monde, surtout aux JMJ, je me dis que je suis loin d’être la seule à espérer et cela me donne encore plus envie de croire et de témoigner de ma foi.

Joséphine Landouer,Étudiante

Toujours foi dans notre métier d'agriculteurL e métier d’agriculteur que nous pratiquons chaque jour est méconnu du grand

public et nos efforts ne sont pas forcément compris.Pourtant, l’amour et la passion de notre métier, de la nature, des animaux,

de l’environnement nous font avancer chaque jour.Nous avons toujours espoir qu’en ouvrant “une nouvelle porte”, cela nous permettra de continuer dans la sérénité.Nous avons foi en notre métier et en la reconnaissance du monde qui nous entoure.Nous avons également espoir en nos jeunes qui nous succèdent à condition qu’on leur laisse le choix de faire perdurer notre beau métier d’agriculteur.

Une agricultrice

6 Vie de l’ÉgliseEchos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur

État religieuxParoisse Notre-Dame-du-Mur - Morlaix

Ont été accueillis dans l’Église par le Baptême :Gurvan MARCHALOT, Kelya JEAN-MARIN, Luca TANGUY, Zoé LE GUERN, Keycie ABGRALL, Liam RALAY, Mael PRUNIER.

Se sont unis devant Dieu :Emmanuel GUIVARCH et Charlotte GUEGUEN.

Ont reçu les funérailles religieuses :Jean LE SAOUT, Maria TUDAL née PAUGAM, Luigi PIANO, Jeanne BOURSIER, Marie-Hélène BIZIEN née COTTON, Renée LE MENVEN née SPAGNOL, Louis PEROT, Lucienne BOULVEN, Damien CADRAN, Jean Pierre PRIGENT, Nicole GEORGES née GÉRÉEC, Régine DIVERRES née LE ROUX, Marie SALOU née LE GAC, Claude CHATAIGNEREAU née HUON, Odette TANGUY née GUEGUEN, Madeleine MENOU, Jean-Paul BIZIEN, Sylvie PIEL, Eric LANCELOT, Alice LE FAUCHEUR née POSTEC, Gilles GALEZ, Jean Claude MOIGN, Suzanne CHENAUD née RIOU, Théophile QUÉGUINER, Jean Noël MESSAGER, Andrée LE BIAN née KERGUINOU, Yvonne MERRER née HAMON, Alice BOUDER née TOUILIN, Odette KERNÉVEZ née REMEUR, Michel TANGUY, Émilie URIEN née HAMON, Émile KERVIEL, Yves GOURLAOUEN, Yvonne-Marie SALOU née CHOPIN, Yvonne SCOUARNEC née SAOUT, Thérèse COMBOT née TROADEC, Gwénaële GOURLAY née TIGRÉAT, Eugénie SAOUT née BLÉAS, Jean GUIZIEN, Claudine GALLOU née TROADEC, Yvon QUITTÉ, Joseph GUILLOU, Jeanne PRIGENT née JOURDREN.

Des jeunes en marche vers Compostelle

L e samedi 21 octobre, nous avons eu la chance de partir sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Nous avons parcouru les 100 derniers kilomètres du mythique chemin

espagnol, en partant le lundi matin de Portomarin. Après cinq jours de marche, nous sommes arrivés à Saint-Jacques où, une journée entière, nous avons pu découvrir la ville et visiter la cathédrale et ses toits.Nous sommes partis avec une trentaine de jeunes du diocèse, afin de nous rapprocher de Dieu par l’effort et la rencontre. Ce fut une belle occasion de consolider notre foi à travers la marche, les temps d’enseignement et les temps en équipes, les veillées… mais aussi par la prière et la messe quotidienne.De plus, nous avons pu admirer chaque jour le paysage galicien, et nous avons eu la chance d’avoir un temps magnifique pendant toute la semaine ! (environ 25 °C)Le jour de l’arrivée à Saint-Jacques, nous avons pu vivre des moments forts comme le sacrement de réconciliation sur le Monte Do Gozo qui domine Saint-Jacques, et le lavement de pieds.Et pour finir, le dimanche, la messe des pèlerins et le spectaculaire encensoir : le Botafumeiro !

Les “pèlerines” morlaisiennes

PrièreUN ENFANT,UNE CHANCE,UN AVENIR

Une naissance.Comme chaque jour, chaque minute,partout dans le mondedans les pays en guerreen Afrique…

Sur un matelas, posé sur le sol nu,Dans un abri, autour de décombres et de troncs,entre la boue et les détritus,est né un petit garçon

Pas de petit lit douillet…mais, les bras bienveillants d’une maman.Pas de chambre bleue, ni de jouets,mais un regard doux et attendrissant.

Pas de biberon tout chaud,mais le sein d’une mère généreuse.Pas de nounours, ni de musique au berceau,mais une caresse et le chant d’une douce berceuse.

Elle est allongée, près du nouveau-né…souriante, l’espérance dans les yeux.Malgré la misère, toute sa pauvreté,elle croit toujours à un monde plus heureux.

Cette nuit-là, après le tonnerre et le feu,une lumière s’est allumée dans le ciel.Une étoile a jailli dans les cieuxet le matin, à l’horizon, enfin le soleil…

Sylvie Leininger (Mission Ouvrière)

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Le groupe de pèlerins devant l'église de Portomarin.

D.R.

7Histoire _ Culture Echos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur

Le cheminement d’Édith Stein (1891-1942) donne la sensation d’un parcours progressif et graduel, qui suivrait son évolution propre, de la conversion au catholicisme en 1921, à la canonisation le 11 octobre 1998, en passant par sa mort en martyre, dans le camp d’Auschwitz-Bierkenau.

Chaque marche franchie conduirait inexo-rablement plus près de Dieu, par la voie de la sainteté. Or si les circonstances

historiques y ont aussi leur place, sa propre quête spirituelle est loin d’avoir suivi une ligne toute de logique et de cohérence.Née à Breslau, en Hollande, au sein d’une famille juive qui comptait déjà six enfants, la jeune Édith se montrera toujours aspirée vers la connaissance. Le miracle est qu’un tel itinéraire philosophique, dont la nature et l’orientation phénoménologique auraient pu l’écarter d’un dialogue avec Dieu, ne se soit soldé que par une ardente conversion à la foi catholique. Osant braver le conseil, voire la foi, d’une mère fidèle fille d’Israël, la jeune Édith se voue tout entière aux études philosophiques, délaissant de son propre aveu la pratique religieuse jusqu’à ses 21 ans. Elle suit alors l’enseignement du penseur Edmund Husserl, dont elle est la plus ardente disciple, promouvant une démarche de retour à l’objectivité et à la logique la plus pure. Force est de reconnaître que sa recherche de la vérité dans la science a pu fonctionner a priori comme une résistance à sa conversion.

Un déclic

En 1917, elle soutient brillamment une thèse sur l’immanence, mais est déjà connue comme l’assistante privée de Husserl. Le déclic a lieu à l’automne 1921, quand elle lit une Vie de sainte Thérèse. Dès lors, plus d’hésitation, quand Édith Stein proclame : “Ceci est la vérité !” Le jour même, elle assiste pour la première fois à une

messe catholique. Elle reçoit le baptême le jour de l’an 1922, choisissant le prénom de Thérèse ; et le sacrement de confirmation, le 2 février suivant. Cette conversion est vécue, par la mère d’Édith, hélas, comme une forme d’infidélité, qui ne peut néanmoins dénier le travail de la grâce chez sa fille. L’ultime réconciliation réside dans l’Ancien Testament, lu par Édith comme le nécessaire acheminement vers l’Évangile.Fidèle à Husserl, elle consacre un important travail philosophique à La Phénoménologie de Husserl et la philosophie de Saint Thomas d’Aquin, abouti en 1929.La grâce et la sainteté accomplirent leur travail au plus profond, poussant Édith au sacrifice total, jusqu’à souhaiter se retirer dans la vie du cloître. Sur le conseil de ses amis, elle se consacre néanmoins à l’enseignement des jeunes filles dans un lycée de dominicaines, où elle goûte partiellement à la vie de commu-nauté des religieuses. Sa double vocation y fait des merveilles, et ses élèves conserveront un souvenir marquant de l’enseignement de celle qui confiait que “l’important, c’est que ceux qui enseignent possèdent vraiment l’esprit du Christ et l’incarnent en eux-mêmes”. Elle sera

à l’origine d’un grand nombre de conversions de juifs au catholicisme, dont elle sera la marraine.

Chemin de croix

Rattrapée par l’histoire, elle sait dès 1933 que son engagement de chrétienne doit la mener à suivre… le peuple juif dans ses ultimes souffrances : “Mais je ne savais pas encore quel serait mon chemin de Croix.” En juillet 1933, elle obtient son admission au carmel de Cologne : c’est pleinement qu’elle peut vivre là sa vocation contemplative, et son refus de quitter l’Europe, loin du péril antisémite. Le 15 avril 1934, Sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix prononce ses vœux ; en 1938, sa sœur Rosa marche sur ses traces, au carmel d’Echt. À la suite de la condamnation par les évêques néerlandais des actes antisémites, un décret du 30 juillet 1942 conduit à l’arrestation des juifs de religion catholique. Le 2 août 1942, un groupe de SS arrêtent les sœurs Stein au carmel d’Echt. “La science de la Croix ne peut s’acquérir que si l’on sent réellement la Croix peser sur nos épaules”.

Samuel Lair

Des Noëls d’Europe et des pays celtes au programme du traditionnel concert de l’ensemble choral du Léon.

L es chanteurs de l’Ensemble Choral du Léon, sous la direction de Bernard Fouler, vont se produire pour un grand concert de Noël à

l’église St-Matthieu, le dimanche 17 décembre à 16 h. Si cette formation est depuis bien longtemps très connue dans la région où elle se produit tous les étés pour une tournée de concerts clas-siques, elle a, aussi, assis sa renommée grâce aux traditionnels concerts de Noël qu’elle donne maintenant depuis bientôt 50 ans.Vous y entendrez, entre autres, en première partie, le chœur d’hommes, qui fait son retour, puis le chœur mixte, avec tout un programme de chants

de Noël de Bretagne et des pays celtes, dont certains, sur des musiques arrangées par l’abbé Roger Abjean, accompagnés à l’orgue par Florian Desban. À travers ces œuvres et celles de compo-siteurs plus classiques, connus ou moins connus, c’est toute l’Europe qui chantera, unie dans une même jubilation.

Ce concert sera donné en matinée- à 16 h le dimanche 17 décembre à l'église

Saint-Matthieu de Morlaix- à 20 h le mercredi 27 décembre

dans l’église de Carantec- et le jeudi 28 décembre à 20 h

dans l’église de Plouescat

Entrées : 10 € (Entrée gratuite pour enfants et jeunes jusqu’à 18 ans).

Édith Stein, Un chemin de conversionÀ la Maison à Pondalez (02 98 88 68 88)

Jusqu’en avril 2018 œuvres de Jean Couy, peintre et graveur

Mi-janvier, Jean Julien Lemordant, 3 esquisses à découvrir

Au Théâtre (02 98 15 22 77) le 19 janvier à 20 h 30 “Ba-Ta-Clan”, opérette de Jacques Offenbach par la compagnie “les brigands” le 15 février à 20 h 30 “Going Home” de Vincent Hennebicq, par le Théâtre National Wallonie-Bruxelles les 16 et 17 mars à 20 h 30 “Vivaldi et Haendel - Gloria et Dixit Dominus”, par l’Ensemble Matheus

Au Roudour (02 98 15 20 90) le 27 janvier à 20 h 30 Lula Pena, vagabonde inspirée : chant et guitare

le 10 février à 20 h 30 Lunny, Irvine & Glackin Légendes irlandaises : musique folk le 10 mars à 20 h 30 Pedro Soler & Gaspar Claus, Guitare et violoncelle

Dans l'agendaculturel de Morlaix

“Ouvrez grand vos yeux et vos oreilles…”

Édith Stein

Concert de Noël de l’ensemble choral du Léon

8 Rendez-vousEchos du ViaducLe journal de la paroisse Notre-Dame-du-Mur

Messes de Noël> 24 décembre : • 18 h : Saint-Matthieu, Pleyber-Christ,

Lanmeur • 18 h 30 : Plouigneau • 20 h : Plourin et Saint-Martin • 21 h : Plougasnou, Carmel,

Communauté des Augustines

> 25 décembre : • 9 h : Carmel • 9 h 30 : Ploujean • 10 h 30 : Saint-Matthieu,

Saint-Eutrope, Plouézoch • 11 h : Plounéour-Ménez,

Communauté des Augustines

Baptême des petits enfants> Accueil des familles le samedi matin

de 10 h 30 à 12 h au Centre Jean-Paul II à Coatserho, Morlaix. S’inscrire auparavant à l’Accueil du presbytère Saint-Melaine : 02 98 88 05 65

Messes des familles> Dimanche 28 janvier à 10 h 30

à Kernitron> Dimanche 18 février

à 10 h 30 à Saint-Matthieu et Trégor> Jeudi saint 29 mars

Pastorale des jeunes :> Du 24 février au 4 mars, Pélé de la Confiance

à Taizé pour les 16/25 ans, Infos et pré-inscriptions : https ://jeunes-quimper.com/taize-2018/

> Du 26 février au 3 mars : Santigou, semaine foi et Théâtre avec le père Joseph Coste, pour les collégiens.

> Du 28 avril au 5 mai, Pélé à Lourdes pour les collégiens et les lycéens.

Dates à retenir :> Vœux en janvier : le 12 à Kernitron, le 13 à

Morlaix au centre Jean-Paul II, le 19 à Pleyber> Du 18 au 25 janvier,

semaine de l’unité des chrétiens> les 9 février 13 avril et 8 juin à 18 h 30

à la Cté des Augustines, assemblée de prière pour et avec les malades

> le 4 mars, Marche de carême à Kernitron> le 17 mars Samedi de la Miséricorde> le 17 mars de 9 h 30 à 12 h,

Temps fort 1re communion à Jean-Paul II> le 10 mai à Kernitron et Pleyber, 1re eucharistie> le 13 mai à St-Matthieu et Trégor-Sud,

1re eucharistie> le 20 mai, confirmation et fête

de la paroisse St-Yves à Plougonven> le 27 mai à 10 h 30 à St-Matthieu,

Profession de foi> le 3 juin à Plouigneau, Profession de foi

Agenda de l’Église

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ÉCHOS DU VIADUC - Presbytère, Placître Saint Melaine - 29 600 MORLAIX. Téléphone : 02 98 88 05 65 - Directeur de la publication : Yves LaurentÉditeur : Bayard Service Édition Centre Ouest, BP 97 257, 35 772 Vern-sur-Seiche, Tél. 02 99 77 36 36 - [email protected] - www.bayard-service.com Secrétaire de rédaction : Bernard Le Fellic - rédactrice graphiSte : Nelly Denos - régie publicitaire : Bayard Service Régie - 02 99 77 36 39 - tirage : 12 800 exemplaires.imprimeur : LEONCE DEPREZ (62).