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DECEMBRE 2010

DOSSIER DE PRESSE

Catherine Yazbek 04 76 20 97 10 com-upalpes@edf.fr

CONTACT PRESSE :EDF – UP Alpes 37 Rue Diderot BP 43 38040 GRENOBLE http://hydro-alpes.edf.com EDF SA au capital 924 433 331 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris

Un geste simple pour l'environnement, n'imprimez ce message que si vous en avez l'utilité.

Remplacement de la conduite forcée du Lac Mort

EDF,

premier hydroélectricien

de l’Union Européenne

Première des énergies renouvelables, l’énergie hydraulique, souple, compétitive et non-émettrice de gaz à effet de serre, est un élément indispensable à la sûreté et à l’économie globale du système électrique français. En Rhône-Alpes, les 120 centrales hydrauliques et les 132 barrages exploités par EDF UP Alpes participent à la sécurité d’approvisionnement du pays. EDF a pour ambition de pérenniser et de développer les performances de ce patrimoine dans la durée. A ce titre, 560 millions d’euros supplémentaires sont affectés, de 2007 à 2011, à la rénovation et à la modernisation des ouvrages, notamment les plus anciens, dans le cadre du programme « SuPerHydro » relatif à la sûreté et à la performance de l’hydraulique. Dans le cadre du programme d’entretien de ses installations, EDF réalise des travaux de maintenance sur l’aménagement hydroélectrique du Lac Mort, et notamment le remplacement intégral de la conduite forcée. Les 17 mois de travaux prévus permettront d’excaver et d’évacuer intégralement l’ancienne conduite, puis de poser la nouvelle. EDF met tout en oeuvre pour que le chantier se déroule dans les meilleures conditions de sécurité et de respect de l’environnement.

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SOMMAIRE

1. Description de l’aménagement 4

2. Le chantier 6

3. Sécurité et environnement : deux priorités pour EDF 9

4. Un programme d’investissements ambitieux en France pour un parc de production performant 11

5. Exploiter toute la souplesse de l’eau 14

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1. Description de l’aménagement

Aménagement du Lac Mort

Mis en service en 1932, l’aménagement du Lac Mort fait partie du Groupement d’Usines Romanche. Il est situé sur les communes de La Morte, Laffrey, St Pierre de Mésage et Saint Barthélemy de Séchilienne. Il est constitué de trois prises d’eau principales (Rif Lartet, La Morte et Grand Rif) et de cinq prises d’eau auxiliaires (Lièvre, les Granges, Carrée, Sappey et Frêne). Ces captages amènent l’eau dans la retenue du Lac Mort, d’une capacité moyenne de 4 200 000 m3 d’eau. L’eau chemine du lac vers l’usine en passant par un puits incliné, prolongé par une galerie de 700 m de longueur. Ensuite, une conduite forcée de 1050 m environ amène l’eau jusqu’à la centrale. L’usine est équipée d’une turbine Pelton d’une puissance de 8,5 MW environ. Une fois turbinée, l’eau est restituée par un canal de fuite souterrain et rejoint le ruisseau du Rif Mort. Le ruisseau chemine sur une distance d’environ 800 m avant de confluer avec la Romanche. Une prise d’eau intermédiaire peut permettre de dériver l’eau vers des ouvrages du SIERG (Syndicat Intercommunal des Eaux de la Région Grenobloise). L’aménagement produit chaque année, en moyenne, l’équivalent de la consommation résidentielle de 7 000 habitants, soit l’équivalent d’une ville comme Vizille.

Galerie d’amenée Diamètre : 1800 mm Longueur : 700 m

Conduite forcée Longueur : 1050 m

Lac Mort Volume moyen de la retenue : 4 200 000 m3

Centrale électrique 1 groupe Pelton Hauteur de chute brute : 625.8 m Puissance nominale : 8.5 MW

Vanne de tête

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DOSSIER DE PRESSE

2. Le chantier Dans le cadre du programme d'entretien de ses installations, EDF procède au remplacement de la conduite forcée qui relie le Lac Mort à la centrale hydroélectrique du même nom. Le périmètre de ce chantier s’étend sur les communes de Laffrey, St Pierre de Mésage et St Barthélémy de Séchilienne. Les différentes opérations de maintenance ont débuté en juin 2010, et vont durer jusqu’à l’automne 2011. En 2009, le niveau du lac a été abaissé afin de réaliser les travaux « hors d’eau ». Depuis mai 2010, plusieurs phases de chantier se succèdent :

- L’installation d’une circulation principale (échafaudages) le long de l’ensemble du linéaire ainsi que la mise en place de deux blondins1 en série d’une capacité de 4 tonnes ;

- L’excavation de la conduite forcée dans les zones où elle est enterrée (environ 600 m), puis son évacuation tronçon par tronçon, ainsi que la démolition partielle des ouvrages de génie civil existants

- La construction ou la rénovation des massifs d’ancrages et des pilettes supportant la conduite - Le remplacement de l’ancienne conduite par une nouvelle conduite d’un diamètre moyen légèrement

supérieur (800 mm). Elle permettra d’améliorer le rendement de l’aménagement hydroélectrique du Lac Mort. La conduite forcée La conduite forcée est soit enterrée, soit protégée par un sarcophage réalisé en pierres sèches, soit aérienne. L’opération consiste à la remplacer dans son intégralité. Elle sera reconstruite enterrée sur les tronçons où la pente ne dépasse pas 35°. Pour les parties où la pente est supérieure à 35°, la conduite forcée aura un tracé aérien et sera supportée par des massifs d’ancrage et des pilettes. Ce nouveau tracé sera très proche de celui d’origine. L’investissement global pour le remplacement de la conduite forcée et les différents travaux de maintenance associés est de l’ordre de 9 millions d’euros. Conjointement au remplacement de la conduite forcée, EDF profite de l’indisponibilité de la centrale pour effectuer un certain nombre de travaux de maintenance :

- rénovation du clapet d’entrée de la galerie d’amenée - rénovation des digues du lac Mort - remplacement du câble de télécommande actuel, aérien sur pylône. Les pylônes actuels seront

démolis et évacués. Le nouveau câble de télécommande sera mis en place dans la tranchée pour les parties enterrées de la conduite, ou dans un chemin de câble fixé à la conduite pour les tronçons où la conduite est aérienne. Ce câble transportera des informations sur le niveau du lac, les débits entrants mesurés, le téléphone, les alarmes et la commande de la vanne de tête.

1 Un blondin est un téléphérique muni d’un système de levage, utilisé sur les chantiers pour le transport de matériel

Attribution du marché Le marché de remplacement de la conduite forcée a été attribué au groupement d’entreprises SAVCO (travaux mécaniques), Freyssinet (travaux de génie civil), Allouard TP (terrassement et démolitions) et SAIT (échafaudages).

Le chantier de remplacement de la conduite forcée du lac mort en quelques chiffres

La déconstruction : - 240 tonnes d'acier et 220 m3 de béton à retraiter - 120 tubes de 9 m de long pesant chacun entre 0,8 et 3,1 tonnes à déposer - 600 m de conduite à excaver

La reconstruction : - 16 massifs d'ancrage et 29 pilettes d’appui - 680 m3 de béton et près de 65 tonnes d'armatures en acier - entre 14 et 17 mois de travaux, en fonction des conditions hivernales - pente moyenne : 36° - pente maximale : 54° - Investissement global : 9 millions d’euros

La Conduite Forcée du Lac Mort

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Impact du chantier La zone est fréquentée par les chasseurs et les randonneurs. La conduite traverse un sentier de grande randonnée. Avec l’accord de la mairie de St Pierre de Mésage, ce sentier sera coupé pendant la phase de remplacement de la conduite afin de garantir la sécurité de tous. Des courriers seront transmis aux associations concernées et des barrières seront mises en place pour sécuriser l’accès à la zone de chantier. Un arrêté d’interdiction de chasse dans la zone avoisinant la conduite a également été mis en place, en concertation avec les mairies concernées. Par ailleurs, une aire d’envol de parapentes se situe à proximité immédiate de l’une des plate-formes de travail et de stockage du chantier. Afin d’assurer la sécurité des personnes, une nouvelle plate-forme a été créée en concertation avec l’association de parapentistes l’« Envol Matheysin ». L’utilisation de l’ancienne plate-forme est interdite pendant toute la durée des travaux. La conduite traverse la route départementale RD113 reliant St Bathélémy de Séchilienne à Laffrey. Au niveau de ce passage, la route est noyée dans un massif d’ancrage en béton. La dépose de la conduite à cet endroit-là nécessitera donc la mise à jour du massif et la démolition de 18 m3 de béton. Pour permettre la réalisation de ces opérations, la route RD 113 sera coupée du 6 au 17 décembre 2010.

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3. Sécurité et environnement : deux priorités pour EDF

Sécurité Les travaux sont pilotés et contrôlés par le Centre d’Ingénierie Hydraulique d’EDF, à Grenoble, et notamment les ingénieurs qui ont conçu et préparé l’opération. Ils vérifient les étapes clefs de la réalisation des ouvrages. Des agents techniques assurent une surveillance attentive du déroulement des travaux. Un coordonnateur sécurité a contribué à l’élaboration du marché de travaux et assure la gestion du volet sécurité et protection des travailleurs. Des cheminements piétons sécurisés seront réalisés tout au long des ouvrages pour faciliter l’accès des personnels aux postes de travail.

Des dispositions pour sécuriser le site et ses abords EDF a mis en place des dispositions particulières afin de sécuriser le site et ses abords :

- Des travaux de purge de la falaise ont été réalisés dès l’automne 2009 de part et d’autre de la conduite forcée afin d’éviter tout risque de chute de pierres en aval. Des grillages, filets et écrans de protection ont été installés de manière à garantir la sécurité des travailleurs. Le chantier est organisé de façon à éviter les postes de travail superposés et de se prémunir ainsi contre tout risque d’interaction.

- Un éclairage spécifique a été installé sur l’échafaudage pour permettre de sécuriser la circulation du personnel le long de la conduite la nuit.

Environnement Un chantier certifié ISO 14001 L’opération sera réalisée dans le cadre de la norme ISO 14001. EDF veille notamment à respecter et faire respecter la réglementation en matière d’environnement. Des dispositions sont imposées dans ce sens aux entreprises après analyse des moyens mis en œuvre et des modes opératoires proposés (gestion des déchets, débroussaillage, déboisage, pollution des sols, de l’air…). Diverses mesures de prévention et de protection sont mises en place durant l’intégralité du chantier afin d’éviter tout risque de pollution accidentelle et tout dommage sur l’environnement.

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Utilisation d’un blondin pour limiter le nombre de rotations en hélicoptère Sur un site escarpé et difficile d’accès, et compte tenu des quantités de béton et d’acier mises en œuvre, il aurait fallu un nombre de rotations en hélicoptère très important pour approvisionner le chantier. De manière à minimiser la gêne occasionnée pour les espèces animales présentes dans l’environnement immédiat du chantier, mais aussi pour les communes riveraines, EDF a préféré mettre en place un blondin et ainsi réduire considérablement le nombre de rotations en hélicoptère. L’héliportage ne sera utilisé que comme moyen d’appoint pour certaines opérations.

Protection de la nappe de Jouchy Le partenariat entre le SIERG et EDF a permis de définir conjointement les mesures spécifiques mises en œuvre pour prévenir tout risque de pollution accidentelle de la nappe souterraine de Jouchy située à proximité et qui contribue à l’alimentation en eau potable de nombreuses communes de l’agglomération Grenobloise.

Une énergie 100 % renouvelable La remise en exploitation de la centrale de la centrale du Lac Mort permettra de produire une énergie 100 % renouvelable correspondant à la consommation annuelle d’une ville de 7 000 habitants, et d’éviter l’émission de 14 000 tonnes de CO2 par an.

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4. Un programme d’investissements ambitieux en France pour un parc de production performant Les ouvrages hydrauliques affichent des niveaux de performance et de disponibilité de production satisfaisants : plus de 88% en moyenne de disponibilité (pourcentage du temps de l’année pendant laquelle la centrale est disponible à pleine puissance) et plus de 99% de taux de réponse aux demandes de démarrage ou d’arrêts reçues par les centrales. EDF consacre chaque année plusieurs millions d’euros pour garantir à long terme le plus haut niveau de sûreté et améliorer la performance et la disponibilité de ses ouvrages hydrauliques ; en 2009, le montant des programmes de maintenance s’est élevé à près de 270 millions d’euros, hors SuPerHydro.

EDF souhaite pérenniser, moderniser et développer ce patrimoine industriel, de plus en plus sollicité pour répondre aux pointes de consommation d’électricité. EDF a donc décidé d’affecter, dans le cadre du programme « SuPerHydro » (Sûreté et Performance de l’Hydraulique), 560 millions d’euros supplémentaires sur 5 ans, de 2007 à 2011, pour la maintenance d’installations techniques autour de certains barrages comme, par exemple, des conduites, des vannes, mais aussi des équipements électriques comme des transformateurs ou des onduleurs. Les montants consacrés à la maintenance ont ainsi quasiment doublé sur cinq ans.

Atelier de maintenance hydraulique de Grand’Maison (Isère) EDF © Médiathèque – JEAN-MARC BLACHE / CHRISTIAN PEDROTTI

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Des installations répondant aux plus hautes exigences de sûreté Conçus pour une durée de vie très longue, les ouvrages hydrauliques du parc de production d’EDF font l’objet d’un suivi et d’un entretien régulier et très rigoureux, sous le contrôle vigilant des pouvoirs publics. EDF a développé une politique de sûreté hydraulique qui recouvre l’ensemble des dispositions prises lors de la conception, l’exploitation ou la maintenance des aménagements hydroélectriques pour assurer la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement contre les risques liés à l’eau et dus à la présence et à l’exploitation des ouvrages. Cette démarche se structure autour de trois lignes d’actions complémentaires de maîtrise des risques.

• Pour la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement vis-à-vis des variations de débit résultant de l’exploitation normale des ouvrages (démarrages, arrêts de turbines, etc.).

• Pour l’exploitation des ouvrages en période de crue. • Pour la prévention de rupture d’ouvrages, ou parties d’ouvrages, dont la défaillance pourrait mettre en cause

la sécurité des personnes, des biens ou de l’environnement.

Affiche de la campagne EDF de prévention des risques en aval des aménagements : « Calme apparent, risque présent »

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L’exploitation des barrages et des centrales hydroélectriques conduit à procéder à des lâchers d’eau.L’augmentation des débits qui en résulte peut mettre en danger les personnes qui s’aventurent aumilieu du lit d’une rivière. C’est pourquoi, EDF a mis en place un dispositif d’information auprès desdifférents usagers des cours d’eau : panneaux d’information, recrutement de 160 jeunes saisonniers(appelés « Hydroguides ») pour sensibiliser le grand public aux comportements à risques durant l’été,200.000 documents diffusés chaque année, 500 conférences scolaires par an…

Surveiller les installations au quotidien Les exploitants, les ingénieurs et les équipes de maintenance d’EDF surveillent, contrôlent et auscultent régulièrement tous les composants des ouvrages hydrauliques, qu’il s’agisse des barrages, des vannes, des conduites forcées, etc. Depuis les centres de télé-auscultation de Grenoble et de Toulouse, EDF suit en temps réel tous les indicateurs de sûreté des barrages : tassements, pressions, micro-mouvements... Les équipes d’ingénierie peuvent ainsi anticiper les évolutions de ces indicateurs et programmer, si besoin, les opérations de maintenance nécessaires.

Relevé de mesures sur un pendule dans la galerie d’un barrage hydraulique EDF@Médiathèque- FREDERIC SAUTEREAU

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5. Exploiter toute la souplesse de l’eau EDF produit près de 10 % de son électricité à partir de l’énergie hydraulique. Associée au nucléaire, celle-ci permet au groupe EDF de produire en France 95 % de son électricité sans émission de CO2 et de contribuer de manière essentielle à la sécurité d’approvisionnement du pays et, plus largement, de la zone européenne. Elle participe également à l’atteinte des objectifs environnementaux pris par la France et l’Union européenne dans le cadre du protocole de Kyoto et du « paquet changement climatique » issu du Sommet des Nations Unies de Poznan. Le coût de production très bas de l’hydraulique en fait l’énergie renouvelable la plus compétitive et permet de produire l’électricité en période de consommation « normale » comme en période de forte consommation. Ainsi, grâce à sa réactivité, l’hydraulique permet d’apporter une réponse à faible coût aux brusques fluctuations de la demande en électricité.

EDF, premier producteur hydraulicien français En France, les conditions naturelles sont favorables à l’hydraulique : précipitations régulières, relief contrasté, long cours d’eau, réseau hydrographique dense. Le parc hydraulique d’EDF en France métropolitaine, dont l’âge moyen est d’environ 60 ans, comprend 640 barrages et 447 centrales :

• environ 10 % des centrales ont une puissance unitaire supérieure à 100 MW ; elles représentent environ 50 % de la production totale.

• environ 50 % des centrales ont une puissance unitaire inférieure à 12 MW ; elles représentent environ 10 %

de la production totale.

Les centrales hydroélectriques d’EDF produisent chaque année en moyenne plus de 40 TWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de l’Ile-de-France à usage domestique. Cette production est variable en fonction des ressources disponibles en eau (pluies, fontes des neiges…).

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Répartition de la puissance hydraulique installée

Les centrales se trouvent principalement dans les massifs montagneux des Pyrénées, des Alpes, du Massif Central et du Jura, ainsi que sur le Rhin.

Les 4.800 hydrauliciens de la Division Production Ingénierie Hydraulique (DPIH) assurent l’exploitationet la maintenance des aménagements, et garantissent l’ingénierie intégrée du parc hydrauliquefrançais tout en exportant cette expertise à l’étranger.

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L’énergie hydraulique, une contribution à un mix de production efficace et compétitif EDF développe des moyens de production diversifiés qui combinent toutes les énergies : nucléaire, thermique à flamme (charbon, fioul, gaz naturel) et énergies renouvelables (hydraulique, solaire, éolien, bio-masse).

Nucléaire

Hydraulique

Thermique

Production d’EDF en 2009 (France continentale)

3,6 % 9,3 %

87,1 %

L’électricité ne se stockant pas et faisant l’objet de demandes variables, en fonction des saisons notamment, la variété des moyens de production utilisés par EDF permet d’ajuster en permanence l’offre à la demande. EDF exploite au mieux le potentiel des ressources disponibles en eau et la souplesse de celle-ci. - L’hydraulique au « fil de l’eau » est utilisée, aux côtés du nucléaire, pour répondre à la consommation quotidienne « normale ». Elle correspond aux centrales sans réservoirs qui utilisent une partie du débit du cours d’eau sur lequel elles sont installées pour produire de l’électricité en continu. - L’hydraulique « modulable » est particulièrement adaptée pour répondre aux pics de consommation d’électricité, en hiver comme en été. Elle correspond aux barrages qui, au travers de leurs retenues d’eau, constituent de véritables réserves de production d’électricité, capables de démarrer très rapidement. La centrale de Grand Maison peut, par exemple, fournir en une dizaine de minutes 1 800 MW, l’équivalent en puissance de deux réacteurs nucléaires.

En 2009, EDF a produit 41,9 TWh d’électricité hydraulique, soit plus de 9 % de sa production.

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L’énergie hydraulique, un atout pour l’environnement Les centrales hydroélectriques d’EDF permettent, aux côtés des centrales nucléaires, d’éviter chaque année la consommation de 13 millions de tonnes d’hydrocarbures. Elles contribuent ainsi très fortement à la baisse des émissions de CO2 que l’Union européenne s’est engagée à réaliser dans le cadre du protocole de Kyoto et du « paquet changement climatique », issu du Sommet des Nations Unies de Poznan du 1er au 12 décembre 2008. La production hydraulique française d’EDF contribue à placer la France au rang de premier producteur d’électricité renouvelable de l’Union Européenne. Elle participe à l’atteinte des objectifs nationaux prévus par la directive européenne et par le Grenelle de l’environnement sur les énergies renouvelables, en vertu de laquelle 20 % de l’électricité devra être produite à partir de sources d’énergie renouvelable d’ici 2020.

Vue aérienne du barrage de Tignes (Savoie) EDF© Médiathèque – FRANCK ODDOUX

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Le parc hydraulique en chiffres • 447 centrales, construites entre 1896 et 1996, dont la puissance varie de 100 kW à 1800 MW. • 41,9 TWh produits par EDF en 2009, soit approximativement la consommation domestique de la région

parisienne pendant un an. • 92 % de disponibilité en moyenne au cours des dernières années • 640 barrages, dont 150 de plus de 20 mètres. • 20 GW de puissance installée, selon 4 types d’aménagements (lac : 8,8 GW, pompage : 4,3 GW, fil de l’eau :

3,6 GW, éclusée : 3,3 GW) • 4 Centres de Conduite Hydraulique (CCH) basés à Lyon, Toulouse, Kembs et Sainte-Tulle, qui pilotent 100

centrales téléconduites soit une puissance de 14 GW mobilisables en 10 minutes. Les 450 centrales restantes sont entièrement automatiques.

• 5 Unités de Production (UP) : UP Alpes, UP Centre, UP Est, UP Méditerranée, UP Sud-Ouest • 2 unités d’ingénierie : le CIH (Centre d’ingénierie Hydraulique) et la DTG (Division Technique Générale) • 4 800 hydrauliciens pour la maintenance, l’exploitation, la conduite et l’ingénierie.

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Glossaire

Débit réservé débit minimum que restitue un ouvrage hydraulique en aval pour garantir le développement de la faune et de la flore aquatique.

Conduite forcée guide l’eau contenue dans le barrage à l’usine où elle sera turbinée. Eclusées variation importante du volume d’eau turbiné, pour répondre aux pointes de demande. Fil de l’eau ouvrage hydroélectrique installé sur un fleuve ou une rivière et turbinant de façon

constante. Utilisé pour la production en base.

Productible Quantité d'énergie que peut théoriquement produire une centrale hydroélectrique à partir de sa puissance installée, la quantité réelle étant soumise aux aléas de l'hydrologie (chutes de pluie, fonte des neiges, etc.).

Téléconduite pilotage à distance des ouvrages. Blondin téléphérique muni d’un système de levage utilisé sur les chantiers pour le transport de

matériel

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