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magazine 5 DU 29 JANVIER AU 4 FÉVRIER 2005 Deux rendez-vous en direct de la Folle Journée de Nantes Samedi 29 et dimanche 30 janvier 29 JANVIER > 4 FÉVRIER 2005 N° 5 DO MI FA FOLLE

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magazine

5DU 29 JANVIERAU4 FÉVRIER 2005

Deux rendez-vous en direct de la Folle Journée de NantesSamedi 29 et dimanche 30 janvier

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DIMANCHE 30/1THEMA Les mers du SudDepuis leur découverte par lesnavigateurs européens, les îles desmers du Sud ont la réputation d’êtreun paradis... (suite page 11)

LUNDI 31/1 MUSICALe barbier de SévilleLe comte Almaviva demande aubarbier Figaro de l’introduire auprèsde la jeune Rosine… (suite page 14)

LES PRIME TIMESAMEDI 29/1L’AVENTURE HUMAINE Le fabuleux destindes inventions (4)Comment la première liaisontélégraphique entre l’Europe et les États-Unis fut mise en place…(suite page 5)

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

29 JANVIER | 4 FÉVRIER 2005

THOMAS MANN ET LES SIENSMêlant fiction et documents, une saga quiretrace les destins de la tribu Mann, familled’intellectuels et d’artistes allemands qui amarqué le XXe siècle.“Fiction”, mardi 1er février à 22.45

Rapa Nuide Kevin ReynoldsDimanche 30 janvier à 20.45 et lundi 31 janvier à 15.15

Interviewde Theo Van GoghLundi 31 janvier à 01.10

De l’histoire ancienned’Orso MiretMercredi 2 février à 22.40

L’inconnu du Nord-Expressd’Alfred HitchcockJeudi 3 février à 20.45

K-G pour le meilleur ou le pirede Jens JonssonVendredi 4 février à 15.15

L’amour n’est qu’une paroled’Alfred VohrerVendredi 4 février à 23.25

La dérivede Paula DelsolVendredi 4 février à 01.25

Audiovision pour aveugles et malvoyants

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3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 1er/2THEMA Bébés sur commandeLa stérilité touche un nombrecroissant de couples. Etl’impossibilité d’avoir des enfants sevit souvent… (suite page 17)

MERCREDI 2/2 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Des photos qui ontfalsifié l’histoireEn URSS, pendant des décennies, lesphotos sur lesquelles figuraient les“ennemis du parti”… (suite page 21)

JEUDI 3/2CINÉMA L’inconnu du Nord-ExpressUn joueur de tennis connu se voitproposer un échange de meurtres...(suite page 25)

VENDREDI 4/2 FICTIONConseil de disciplineDans un lycée, neuf enseignantsdoivent statuer sur le sort d’un élèveaccusé de viol… (suite page 28)

LA FOLLE JOURNÉE DE NANTESARTE est en direct de la Folle Journée pour

partager le plaisir de la musique classique live.À l’honneur : Beethoven et ses amis.

“Musica”, samedi 29 janvier à 22.35“Maestro”, dimanche 30 janvier à 19.00

START-UP.COML’ascension et la chute d’une dot.comau moment de l’explosion de la bulle Internet.Un documentaire réalisé par un ancienassistant de D. A. Pennebaker.“Grand format”, lundi 31 janvier à 23.15

SEXE, ARGENT ET CINÉMADans les années 70, le cinéma allemand se fait

très, très coquin. Retour sur cette vague defilms érotiques, exemples à l’appui.

“Thema”, vendredi 4 février à 22.10

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arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|054

14.00BiographieMilvaDocumentaire de Constanze Reuscher(Allemagne, 2004, 43mn)ZDF

Avec sa crinière rousse et sa voixgrave, Milva est une diva. En qua-rante-cinq ans de carrière, elle atout chanté, des chansonnettes àl’eau de rose aux airs d’opéra, dutango aux tubes sixties. Portrait.

15.15ComediaLégendes de la forêt viennoisePièce d’Ödon von HorvathMise en scène et réalisation : André Engel(France, 1993, 1h57mn)Coproduction : ARTE France, Agat Films et Cie,MC 93 BobignyARTE FRANCE(Rediffusion du 21 mai 1996)

Le destin d’une femme perdue dansla tourmente de la société viennoisedes années 30... Une mise en scènedécapante et grinçante, tournée enstudio et en public.

17.15KaléidoscopeLa cité radieuse,Marseille, FranceRéalisation : Benoît van Wambeke(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, PanicProductions, Wajnbrosse ProductionsARTE FRANCE

Créé en 1952 par Le Corbusier, ce bâtiment avant-gardiste et uto-piste compte 337 appartements“cellules”. Il fut longtemps critiquépar les Marseillais qui l’ont baptisé“la maison du fada”. Comment seshabitants y vivent-ils aujourd’hui ?

19.00Forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez(France, 2005, 43mn)Coproduction : ARTE France,Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

Les Alpes sont-ellesmenacées ?Anne-Sophie Mercier et MatthiasBeermann reçoivent l’alpiniste et ancien député européenReinhold Messner.Le développement économique ettouristique des Alpes ne va pasnécessairement de pair avec lapréservation de la nature…Reportages en Autriche (lesembouteillages du Brenner), enSlovénie (faut-il développer lessports d’hiver ?) et en Italie (la val-lée de la Maira fait de la résis-tance).Rediffusion le 31 janvier à 17.00

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

samedi29/1 14.00 - 20.45

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L’art et la manière (2)Hans Rudi GigerRéalisation : Madeleine Sultan (France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, Image & CompagnieARTE FRANCE

L’art et la manière prend désor-mais la place de Création(s) dontil fait évoluer le concept. Chaqueémission s’attache à un seulartiste, qui nous ouvre l’intimitéde son espace de création. Cette

semaine : le peintre et sculpteurHans Rudi Giger, créateur de l’univers visuel d’Alien.Jusqu’au 6 mars, la Halle Saint-Pierre

à Paris propose l’exposition “Le monde

selon HR Giger”.

14.00Biographie

14.45L’art et la manière (2)

15.15Comedia

17.15Kaléidoscope

17.50Tracks(Rediffusion du 27 janvier)

18.45Le dessous des cartes(Rediffusion du 26 janvier)

19.00Forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15ART ET CULTUREComix (5)

20.45L’AVENTURE HUMAINELe fabuleux destin des inventions (4)Documentaire d’Axel Engstfeld

21.35360° le reportage GÉO

22.35MUSICALa Folle Journée en direct de Nantes

23.35Metropolis

00.30LA LUCARNEÇa, c’est vraiment toiTéléfilm de Claire Simon

02.25La femme seule(Rediffusion du 28 janvier)

Sous-titrage pour sourds et malentendants

De la photo au graph en passant par le design, l’architecture, le stylismeet la peinture, découvrez l’art en train de se faire. Cette semaine :Hans Rudi Giger.

5arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

20.15 | ART ET CULTURE

Comix (5)Collection documentaire dirigée par Benoît PeetersCoproduction : ARTE France, InaARTE FRANCE

Jusqu’au 12 février, une collectionpour découvrir l’univers foisonnantde la BD, ses albums mythiques,ses auteurs contemporains et sestendances. Ce soir : Chris Ware,auteur de Jimmy Corrigan.

Chris Ware,un art de la mémoireRéalisation : Benoît Peeters(France, 2004, 26mn)

Révélé en France au Festivald’Angoulême 2003 (où il a reçu lePrix du meilleur album pourJimmy Corrigan), Chris Ware estconsidéré comme un auteur deBD révolutionnaire. Dépeignantun univers singulier et mélanco-lique, ses œuvres témoignentd’une constante inventivité :mélange de publicités, de bandesdessinées et de textes, alternancede couleur et de noir et blanc, destyles et de formats. Pour ce pre-mier documentaire qui lui estconsacré, l’auteur, filmé chez luià Chicago, revient sur ce qui adéclenché sa passion, montre sestechniques de travail et commenteses premières publications dansle magazine Raw.

En partenariat avec

La semaine prochaine dans “Comix” :

Joann Sfar & associés> www.arte-tv.com/comixbd

Documentaire d’Axel Engstfeld (Allemagne, 2002, 52mn)ZDF

New York, 1857. Cyrus Field est un jeune industrielayant fait fortune dans le papier. Alors qu’il s’apprêteà vivre de ses rentes, il se voit proposer par un ingé-nieur anglais d’investir dans une liaison télégraphiqueentre Terre-Neuve et New York. Field, qui a le goûtdu défi, se passionne pour le projet. Le jeune milliar-daire est non seulement prêt à risquer sa fortune,mais il va même plus loin que l’ingénieur en décidantque le futur télégraphe devra relier l’Europe àl’Amérique ! Le projet prend corps avec l’aide desphysiciens Morse et Faraday ; les gouvernementsaméricain et britannique acceptent de débloquer desfonds. Mais les obstacles sont légion : difficultés pourtravailler sous la mer et par gros temps, navires

inadaptés, ingénieurs dépassés par l’ampleur de latâche, rivalité avec la Western Union qui veut lancerson propre réseau de télégraphie… Sans parler de laguerre de Sécession qui menace de ruiner l’entre-prise. C’est finalement en 1866 que le Great Eastern– le plus gros navire de l’époque – quitte l’Irlandeavec huit mille tonnes de câbles à son bord. Sa mis-sion : les déposer au fond de l’Atlantique…Rediffusion le 30 janvier à 14.00

LE FABULEUX DESTIN DES INVENTIONS

- Opération longitude (le 8 janvier)

- En caravelle vers l’inconnu (le 15 janvier)

- Feu sur l’armada espagnole ! (le 22 janvier)

- Le télégraphe transatlantique (le 29 janvier)

20.45 |L’AVENTURE HUMAINE

Le fabuleux destin des inventions (4)Le télégraphe transatlantiqueComment la première liaison télégraphique entre l’Europe et les États-Unis fut mise en place grâce à un industrielaméricain visionnaire, Cyrus Field.

samedi29/120.45 - 22.35

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samedi29/1 22.35 - 02.25

21.35360°le reportage GÉOCoproduction : ARTE, WDR, Medienkontor, GÉOARTE G.E.I.E.Présenté par Sandrine Mörch

Les crocodiles du désert mauritanienRéalisation : Stephan Schmitz-Hertzberg et Tom Synnatzschke(Allemagne, 2001, 26mn)(Rediffusion du 2 mai 2001)

En Mauritanie, des crocodilesque l’on croyait disparus côtoientles habitants du désert.Dans le désert mauritanien, leschercheurs ont observé uneespèce de crocodile qu’ils pen-saient disparue. L’animal s’ymaintient parce qu’il n’est paschassé par l’homme, mais il doitpartager avec lui les ressources en eau, en diminution à cause del’agriculture extensive…

Les prisonniers du désertRéalisation : Johanna Gibbon(Allemagne, 2000, 26mn)(Rediffusion du 5 janvier 2001)

Aux États-Unis, de jeunes délin-quants apprennent à survivredans le désert.Il s’agit d’une étonnante expé-rience judiciaire : plutôt que d’être envoyés en prison, de jeunes délinquants sont transfé-rés dans un camp isolé du restedu monde. Pendant deux mois,sous la houlette d’EzechielSanchez, un Indien Totonac, ilsapprennent à vivre dans le désertcomme les membres de la tribuindienne disparue des Anasazi…

Rediffusion le 30 janvier à 14.55

En partenariat avec

Les “amis” de Beethoven étaient des musiciens trèscomplets : à la fois interprètes, compositeurs, chefsd’orchestre, éditeurs de musique et même facteurs depiano pour deux d’entre eux, Pleyel et Clementi. Pourla plupart, ils rencontrèrent le compositeur à Vienne,ville où il s’était installé en 1792 et qui était un pas-sage obligé des tournées européennes. Non seulementils l’admiraient, mais ils contribuèrent à faire connaî-tre sa musique dans toute l’Europe…À la Cité des congrès de Nantes, le Sinfonia Varsovia,placé sous la direction de Peter Csaba, ouvrira cetteavant-dernière soirée du festival en interprétant laRomance pour violon et orchestre en fa majeur opus 50de Beethoven, avec la talentueuse violoniste Isabelle Faust.L’orchestre poursuivra avec le célèbre Concerto pourtrompette et orchestre S. 49/W1 de Johann NepomukHummel – compositeur autrichien qui entretint avec

22.35 |MUSICA

La Folle Journée en direct de NantesBeethoven et ses amis

Réalisation : Vincent Bataillon(France, 2005, 1h)Coproduction : ARTE France, KMARTE FRANCE

LA FOLLE JOURNÉE DE NANTES

- à Nantes : du 26 au 30 janvier

à la Cité des congrès

- sur ARTE : dans “Musica” le samedi

29 janvier à 22.35, et dans “Maestro”

le dimanche 30 janvier à 19.00

Pour sa onzième édition, la Folle Journée consacresa programmation à Beethoven et à ses amis –Johann Nepomuk Hummel, Carl Maria von Weber,Antonio Salieri, Jan Willem Wilms… ARTE célèbrel’événement avec deux grands rendez-vousmusicaux en direct.

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23.35MetropolisMagazine culturel européenRédaction en chef : Dominique Rabourdin(France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France,On Line ProductionsARTE FRANCE

Héroïnes de la BibleUne trentaine de peintres parmiles plus représentatifs d’aujour-d’hui (Valérie Favre, PierreBuraglio, Gérard Fromanger…)exposent des peintures de “fem-mes de la Bible” à la galerie NikkiDiana Marquart, à Paris.

Quand la parole prend formeRencontre avec Raymond Rousseau,fondateur du musée d’Art inuit auQuébec, dont les collections sontprésentées au musée de l’Homme à Paris jusqu’au 27 mars.

Hedda GablerEntretien avec Isabelle Huppertqui incarne l’héroïne de la piècede Henrik Ibsen Hedda Gabler, àl’affiche du Théâtre de l’Odéondans une mise en scène d’ÉricLacascade à partir du 13 janvier.

Ilya KotcherguineCette année, le Salon du livre deParis accueille les écrivains russes.Metropolis a rencontré à Moscoul’un des plus jeunes d’entre eux, IlyaKotcherguine, auteur d’un premierroman intitulé L’assistant duChinois (Actes Sud).

Beethoven des relations étroites mais orageuses –,concerto dans lequel s’illustre le jeune David Guerrier,élu Soliste instrumental de l’année aux Victoires de lamusique classique en 2004. Nous retrouverons DavidGuerrier dans le Concerto pour cor et orchestre en mi mineuropus 45 de Carl Maria von Weber – compositeur alle-mand qui dirigea un magnifique Fidelio à Dresde en1823, l’année où il fit la connaissance de Beethoven.Ce “Musica” en direct de Nantes se refermera sur desextraits des Vingt-six variations sur “La folia di Spania”d’Antonio Salieri, compositeur italien qui, de 1800 à 1802, enseigna à Beethoven l’art vocal italien – et à qui le compositeur dédia une sonate.Diffusion en simultané sur

Lire également pages 8 et 9 notre entretien avec René

Martin, l’inventeur de la Folle Journée de Nantes.

00.30 | LA LUCARNE

Ça, c’est vraiment toiTéléfilm de Claire SimonDans la collection “Génération TNS”(France, 1999, 1h55mn)Scénario : Jean-François Goyet, Claire SimonAvec : Stéphanie Pasquet, Sophie Rodrigues, Marie-ÉléonorePourtois, Claire Delaporte, Marika Peyronne (Cléo), Alexandre Zlotto,Ismael Ruggiero, Sébastien Bravard, Olivier Constant, ThomasNedelkovitch, Yann Policar (Antoine)Image : Katell DjianCoproduction : ARTE France, Agat Film et Cie, TNSARTE FRANCE(Rediffusion du 3 janvier 2001)GRAND PRIX DU JURY LONG MÉTRAGE FRANÇAIS

ET GRAND PRIX DU JURY DOCUMENTAIRE, ENTREVUES, BELFORT, 2000

Dans l’effervescence du Parlement européen,Antoine et Cléo vont-ils s’aimer à nouveau ? Unfilm de Claire Simon réalisé avec les jeunes comé-diens du TNS. Antoine arrive à Strasbourg pour trouver un staged’assistant au Parlement européen. En fait, il veutsurtout retrouver Cléo, qui travaille comme mon-teuse pour la télévision. Mais Cléo a très mal véculeur séparation. Furieuse, elle cherche à l’éviter, tan-dis qu’Antoine découvre le fonctionnement et lesdébats du Parlement européen…

Je est six autresLa collection “Génération TNS” imposait unecontrainte : faire jouer les apprentis comédiens endernière année à l’École du Théâtre national deStrasbourg. Claire Simon a imaginé un dispositifaudacieux : les deux personnages principaux sontincarnés successivement par différents comédiens :six garçons jouent Antoine et cinq filles jouent Cléo,parfois au cours de la même scène.

7arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

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Sous-titrage pour sourds et malentendants

Soiréeprésentée par GérardCourchelle

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Antoine (Alexandre Zlotto) et Cléo (Stéphanie Pasquier).

La Folle Journée de Nantes

Le pouvoir de la musique

arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|058

Vous êtes à l’origine du festival de pianode La Roque d’Anthéron, des fêtes de la Grange de Meslay et de la saisonde l’abbaye de Fontevraud. Quelle est

l’originalité de la Folle Journée de Nantes ?C’est une fête un peu folle qui se passe dans un lieuunique, la Cité des congrès, avec des œuvres intégralesdonnées pendant 45 minutes dans des salles à l’acoustique parfaite. En tout, 270 concerts différents(des symphonies, des concertos…) sur cinq jours,des centaines de musiciens et 130 000 spectateurs payant leur place entre 5 et 23 euros. Au-delà deschiffres, la Folle Journée est une occasion pour lesartistes de vivre une relation intime, presque per-sonnelle, avec le spectateur. Ici, les interprètes nes’enferment pas dans leur loge ! Ils échangent avecceux qui sont venus les écouter et qui, à la fin duconcert, leur disent leur émotion. En fait, la FolleJournée permet de vivre collectivement la musique.

Comment est née l’idée d’un festival de musiqueclassique populaire ?Il y a douze ans, au stade de La Beaujoire, j’ai vécuune prise de conscience professionnelle lors d’unconcert de U2. Quand j’ai vu les 35 000 jeunes pré-sents ce soir-là vibrer sur cette musique, je me suisdit qu’il était dommage de ne pas réussir à toucher

ce public dans nos festivals. J’ai donc essayé de trou-ver des passerelles entre U2 et Beethoven, entreRadiohead et Stravinski. Récemment, des sociolo-gues se sont penchés sur notre public : nous avons22 % de jeunes et 40 % de nos spectateurs assis-tent à leur tout premier concert classique.

Pourquoi cette envie de transmettre au plus grandnombre ?Je suis issu d’un milieu populaire et je n’ai jamaisentendu une note de musique classique chez mesparents. À 16 ans, je faisais de la batterie, je n’écou-tais que du rock et du free jazz (Sun Ra, l’ArtEnsemble of Chicago…). Un jour, j’achète la biogra-phie de Charlie Mingus et je découvre que, quelquesjours avant sa mort, il avait entendu un quatuor deBartók à la radio et s’était dit : “J’ai toujours voulu fairecette musique-là et je n’ai jamais réussi.” Cela m’afasciné et j’ai acheté l’intégrale de ces quatuors lelendemain. Ç’a été un choc. Tout a basculé pour moi.Ensuite j’ai acheté l’intégrale des quatuors deBeethoven et j’ai trouvé cette musique tellementinouïe que j’ai revendu ma batterie pour me payer unpiano et m’inscrire au conservatoire. Quand j’ai crééla Folle Journée, au fond, c’était pour provoquer lemême déclic chez des milliers de personnes.

La Folle Journée de Nantes

Le pouvoir de la musique

Depuis onzeans, René Martin,inventeur de la Folle Journéede Nantes, transforme les concertsclassiques en expérience festive. Ce festivalpopulaire et généreux, où se retrouvent amateurs etprofessionnels, s’exporte aujourd’hui à Lisbonne, Bilbao etTokyo. À la veille de l’édition 2005, son organisateur parle de sondésir de transmettre l’émotion musicale au plus grand nombre.

René Martin

9arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

Vous croyez au pouvoir de transformation de lamusique…J’ai été très marqué par le film de Michael RadfordLe facteur. Dans une petite île italienne, un facteur montechaque jour le courrier à Pablo Neruda. La fréquen-tation du poète va bouleverser sa vie. Eh bien, pourmoi, si vous avez la chance de rencontrer Mozart ouCharlie Mingus, votre vie peut prendre un tour dif-férent. Découvrir le mouvement lent du Trio desesprits de Beethoven vous bouleverse au-delà de tout.Si vous êtes complètement désespéré et que vouspouvez écouter les trois Petites liturgies de Messiaenou les quatre derniers lieder de Strauss, vous avezgagné quelque chose. Pour moi, aller entendre des musi-ciens, c’est une aventure proche de la quête.

Qu’est-ce que la Folle Journée a changé dans lemonde des professionnels de la musique ?On disait que la musique classique était moribonde,que les livres et les disques ne se vendaient plus. Lesuccès de la Folle Journée prouve le contraire et celaredonne de l’espoir au milieu musical, qui a ten-dance à baisser les bras.

Qu’est-ce qui vous a poussé à programmer unenouvelle fois Beethoven à la Folle Journée, entourécette fois de ses amis compositeurs ?

Aussi grand que fût le génie de Beethoven, il n’au-rait jamais pu porter la musique à ce niveau de trans-cendance sans les compositeurs, chefs d’orchestreet éditeurs de musique qui l’entouraient à Vienne,qui l’ont influencé et aidé. Par exemple, si Beethovena composé les trente-deux sonates pour piano,Czerny, un autre compositeur, a écrit cinquante-troisétudes pour délier les doigts de manière à interpré-ter ces sonates…

ARTE est un partenaire de longue date de la FolleJournée. Qu’apporte la retransmission de certainsconcerts à la télévision ?Cette année, ARTE retransmettra le splendideconcerto pour trompette de Hummel par DavidGuerrier, un merveilleux trompettiste de 20 ans. Puisune romance de Beethoven pour violon et orchestrepar Isabelle Faust. Le dimanche, ce sera au tour d’unautre jeune virtuose, Renaud Capuçon, d’interpré-ter le concerto pour violon avec un orchestrebaroque. À Nantes, quand les spectateurs quittent lasalle, je rêve qu’ils rentrent chez eux avec le senti-ment d’avoir vécu quelque chose d’inouï. J’espèrela même magie pour les téléspectateurs d’ARTE.

Propos recueillis par Claire Liagre

Pour Beethoven, la musiqueest “une forme derévélation plus haute quetoute sagesse ou toutephilosophie”.

LA FOLLE JOURNÉE DE NANTES

- à Nantes : du 26 au 30 janvier

à la Cité des congrès

- sur ARTE : dans “Musica” le samedi

29 janvier à 22.35, et dans “Maestro”

le dimanche 30 janvier à 19.00

14.00Le fabuleux destin des inventions (4)(Rediffusion du 29 janvier)

14.55360° le reportage GÉO(Rediffusion du 29 janvier)

15.50Dream dream dreamTéléfilm d’Anne Alix(Rediffusion du 7 décembre 2002)

17.35Cuisines des terroirsLa Forêt-Noire(Rediffusion du 2 janvier)

18.05Metropolis(Rediffusion du 29 janvier)

19.00MAESTROLa Folle Journée en direct de Nantes

20.25ARTE Info

20.40ARTE Météo

20.45>00.55THEMALes mers du Sud

20.45 FilmRapa NuiFilm de Kevin Reynolds

22.30Les filles des mers du SudDocumentaire de Trevor Graham

23.25Chemises hawaïennesDocumentaire de Wolfgang Hastert

00.10Voyage en OcéanieDocumentaire de Freddie Röckenhaus et Petra Höfer

00.55Solino, une vie nouvelle(Rediffusion du 28 janvier)

arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|0510

Ce soir, dans “Maestro”, le ConcertoKöln interprète deux œuvres deLudwig van Beethoven sous ladirection de David Stern : le splen-dide Concerto pour violon et orches-tre en ré majeur, opus 61, avec levioloniste Renaud Capuçon, et laFantaisie pour pianoforte, chœur etorchestre, opus 80, dans laquelle onentendra le jeune pianiste russeAleksander Melnikov et le chœurAccentus, grand habitué de la Folle

Journée. Entre ces deux pièces, leConcerto Köln interprète des extraitsde la Symphonie n° 7 en do mineurde Jan Willem Wilms, compositeurnéerlandais d’origine allemande.

Diffusion en simultané sur

Lire également pages 8 et 9

notre entretien avec René Martin,

l’inventeur de la Folle Journée

de Nantes.

20.25ARTE Info (2005, 15mn)ARTE G.E.I.E.

Le journal de la rédaction, dirigépar Gérard Saint-Paul, est pré-senté en alternance par JürgenBiehle, Nathalie Georges, WilliamIrigoyen et Simone von Stosch.

Deux éditions quotidiennes Tous les soirs à 19.45, le journalde la rédaction propose une visioneuropéenne de l’essentiel de l’ac-tualité internationale. Vers 00.15,une édition de nuit tout en ima-ges résume les principaux événe-ments de la journée. ARTE Infotraite en priorité des sujets quidépassent les frontières nationaleset accorde la plus grande attentionà la pluralité des points de vue.

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

dimanche30/1 14.00 - 20.45

19.00 | MAESTRO

La Folle Journée en direct de NantesBeethoven et ses amis Réalisation : Frédéric Le Clair (France, 2005, 1h25mn)Coproduction : ARTE France, KMARTE FRANCE

Soiréeprésentée par GérardCourchelle

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Suite de la programmation consacrée à la onzième édition de laFolle Journée de Nantes, avec la retransmission en direct du concertde clôture.

Audiovision pour aveugles et malvoyants

Gérard Saint-Paul (à gauche) et la rédaction d’ARTE Info.

LA FOLLE JOURNÉE DE NANTES

- à Nantes : du 26 au 30 janvier à la

Cité des congrès

- sur ARTE : dans “Musica” le samedi

29 janvier à 22.35, et dans “Maestro”

le dimanche 30 janvier à 19.00

11arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

ZDF

En 1680, Rapa Nui, “le nombril du

monde”, ne s’appelle pas encore

l’île de Pâques : ce nom lui sera

donné par des navigateurs

hollandais qui l’ont “découverte”

le dimanche de Pâques 1772.

20.45 FilmRapa NuiFilm de Kevin Reynolds(États-Unis, 1994, 1h48mn, VF)Scénario : Kevin Reynolds, Tim Rose PriceAvec : Jason Scott Lee (Noro), Esai Morales (Make),Sandrine Holt (Ramana), Zac Wallace (Haoa),George Henare (Tupa), Eru Potaka-Dewes (le grand-père)Image : Stephen F. WindonMontage : Peter BoyleMusique : Stewart CopelandProduction : Tig Productions, Majestic Films, Newcom Limited

La rivalité entre les Longues-Oreilles et les Courtes-Oreilles sur l’île de Pâques, quelques décenniesavant sa découverte par les Européens. Un film àgrand spectacle produit par Kevin Costner.

Dans les années 1680, sur l’île de Rapa Nui.Persuadés d’être seuls au monde, les habitants viventdans une société régie par un système de castes :les Longues-Oreilles dominent les Courtes-Oreilles.Réduits à l’esclavage, ces derniers sont notammentemployés à l’édification des gigantesques statuesdestinées à inviter les dieux sur l’île. Mais, depuisquelque temps la révolte gronde. Pour calmer lesesprits, le chef des Longues-Oreilles accepte queMake, de la tribu des Courtes-Oreilles, affronte sonpetit-fils Noro lors de la course de l’homme-oiseau.Le duel promet d’être explosif, d’autant que les deuxgarçons sont amoureux de la même fille, Ramana…Rediffusion le 31 janvier et le 8 février à 15.15

20.45>00.55 |THEMA

Les mers du Sud Rêver le paradis

Depuis leur découverte par les navigateurs européens, les îles des mers du Sud ont la réputation d’être un paradis sur terre. Le mythe, entretenu par l’art et le cinéma,n’est plus tout à fait intact. Mais les paysages que “Thema” vous invite à découvriront de quoi faire rêver les plus blasés.

dimanche30/120.45 - 00.55

Noro (Jason Scott Lee), héritier des Longues-Oreilles.

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Lorsqu’ils accostent les îles duPacifique Sud, à la fin du XVIIIe

siècle, les marins anglais et fran-çais des expéditions de JamesCook et de Bougainville décou-vrent une culture où le tabou dela nudité n’existe pas. À leurretour, les marins enflamment l’imagination des Européens enleur racontant les danses lasciveset les pratiques sexuelles très lib-

res. Le mythe des filles des mers duSud est né. Longtemps, la peintureest la seule à transposer en ima-ges ce fantasme de l’homme occi-dental. Puis viennent la photo et lecinéma. Les filles aux colliers defleurs semblent faites pour cesnouveaux médias. La SecondeGuerre mondiale, qui amène denombreux soldats dans lePacifique, est propice à l’éclosion de

films hollywoodiens célébrant lalangueur des belles Polynésienneset les histoires d’amour qui trans-gressent discrètement les barrièresraciales et culturelles. Aujourd’hui,à l’époque du tourisme de masse,les Polynésiens ont repris à leurcompte et à leur profit les clichésnés il y a deux siècles.

arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|0512

Elle est l’accessoire typique duvacancier décontracté sur lalagune, profitant des cocotiers etdes plages de sable blanc. Ce sontles touristes américains et les sol-dats stationnés à Hawaii qui, audébut des années 50, rapportentles premières chemises colorées àfleurs qui vont bientôt faire le tourdu monde. La chemise hawaïennea été popularisée par Elvis Presleydans Blue Hawaii, par les surfeurs

qui l’ont adoptée commeemblème, par Tom Selleck dansla série Magnum… Le film nousemmène sur les lieux de fabrica-tion des fameuses chemises dansle Pacifique Nord, dans les ateliersde coupe et d’impression en séri-graphie. Des surfeurs, desPolynésiens, des collectionneursévoquent ce vêtement typique,imprégné de toute la douceurmélancolique des mers du Sud.

00.10Voyage en OcéanieSur les traces de BougainvilleDocumentaire de Freddie Röckenhaus et Petra Höfer(Allemagne, 2003, 43mn)

Que sont devenues Tahiti etBougainville, les îles paradi-siaques découvertes à la fin duXVIIIe siècle par le navigateurfrançais qui donna son nom à laseconde ?Partis de Nantes en 1766, le navi-gateur français Bougainville et seshommes échappent à la mort entrouvant Tahiti sur leur route. Ilsont l’impression d’avoir atteint leparadis sur terre. L’hospitalité deshabitants leur fait presque oublierle but de l’expédition : faire, lespremiers, le tour du monde par lesocéans. Par la suite, Bougainvilledécouvre une autre île inconnue, àqui il léguera son nom. Puis il estcontraint de faire demi-tour devantla Grande Barrière de corail – etmanque ainsi de peu la chanced’entrer dans l’histoire comme lepremier Européen à aborderl’Australie… À quoi ressemblentaujourd’hui ces îles de rêve ?

dimanche30/1 20.45 - 00.55

20.45>00.55 |THEMA Les mers du Sud22.30Les filles des mers du SudDocumentaire de Trevor Graham (Australie, 2004, 54mn)

23.25Chemises hawaïennes :les imprimés du bonheurDocumentaire de Wolfgang Hastert (États-Unis, 2004, 45mn)

La chemise hawaïenne évoque instantanément les îles paradisiaques.Petites histoires et secrets de fabrication.

Comment est née l’image érotique de la Polynésienne vêtue en tout et pour tout d’un pagne et d’un collier de fleurs ? Histoire d’un mythe,illustrée de nombreux documents iconographiques et d’extraits de films.

Vahinés d’hier et d’aujourd’hui.

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13arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

lundi31/1 14.00 - 20.45

14.00Au pays des manchots (1)(Rediffusion du 24 janvier)

14.45LolaDis-moi ce que tu manges…(Rediffusion du 17 janvier)

15.15Rapa Nui(Rediffusion du 30 janvier)

17.00Forum des Européens(Rediffusion du 29 janvier)

17.45Profession :guide de montagne (1)(Rediffusion du 24 janvier)

18.15Le gui, la magie d’une plante(Rediffusion du 5 décembre 2001)

19.00ARTE DÉCOUVERTELe monde des bains (1)

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIREBons baisers des tropiques (1)

20.45MUSICALe barbier de SévilleOpéra de Gioacchino Rossini

23.15GRAND FORMATStart-up.comDocumentaire de Chris Hegedus et Jehane Noujaim

00.55ARTE Info

01.10Interview(Rediffusion du 17 janvier)

20.00Le journal de la culture(2004, 11mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté en alternance parFlorence Dauchez et AnnetteGerlach.Tous les soirs, Le journal de la cul-ture exprime et explore les pra-tiques culturelles européennes. Il traite de la culture de manièrenon institutionnelle et s’ouvre àtous les champs : expositions, artsde la rue et de la scène, sorties delivres ou de films, tendances…> www.arte-tv.com/jdc

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Bons baisers des tropiques (1)Feuilleton documentaire en cinq épisodes (France, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE France, La Compagnie des Taxi-BrousseARTE FRANCESuite à un désaccord avec les coproducteurs sur l’existence d’un commentaire, le réalisateur n’a pas souhaité signer son film

La vie d’un hôtel trois étoiles sur l’île de la Réunion : plus les uns travaillent, plus les autres s’amusent ! Une comédie documentaireà suivre jusqu’à vendredi.

1. Accueil créoleLes clients de l’hôtel découvrent lecadre de leurs vacances. C’estl’heure des présentations entre lesmembres du personnel et les nou-veaux arrivants. Ceux-ci sontaccueillis et pris en main : cocktailde bienvenue, explication du fonc-tionnement de l’hôtel et du rôle

de chacun… Les heureux vacan-ciers prennent leurs marques etréfléchissent à leur programmed’activités : feront-ils de l’aqua-gym, de l’ULM, de la randonnéeou du visiobulle ?Rediffusion le 7 février à 17.45

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Le monde des bains (1)Dans les hammams d’IstanbulDocumentaire d’Elke Sasse et Holger Preuße (Allemagne, 2004, 43mn)ZDF

Jusqu’à mercredi, relaxez-vous dans les bains traditionnels du mondeentier. Ce soir : l’art du hammam à Istanbul. Depuis quelques années, les

Européens redécouvrent le ham-mam chic grâce aux grands hôtelset aux centres de remise en forme.Mais ils connaissent moins les tra-ditionnels bains de vapeur orien-taux. Visite de trois établissementsd’Istanbul… La partie réservéeaux femmes est la plus animée :c’est à la fois un salon de coiffure,un salon de beauté et le derniersalon où l’on cause. Chez leshommes, l’ambiance est plus feu-trée. On vient pour se relaxer, et lemasseur est considéré comme un“médecin muet”…Rediffusion le 7 février à 18.15

Sous-titrage pour sourds

et malentendants

Sous-titrage pour sourds et malentendants

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Le comte Almaviva demande au barbierFigaro de l’introduire auprès de lajeune Rosine dont il est amoureux…Le chef-d’œuvre de Rossini dans une mise en scène dynamiqued’Emilio Sagi au Teatro Real deMadrid, avec une distribution épatante.

20.45 |MUSICA

Le barbier de Séville

20.45 - 23.15

arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|0514

Le comte Almaviva est désespérément amoureux deRosine, la pupille de Bartolo. Il se confie à Figaro, lebarbier du coin, qui promet de trouver le moyen del’introduire auprès de la jeune femme. Mais elle estétroitement surveillée par Bartolo, qui envisage del’épouser – projet dans lequel il est soutenu par lemaître de musique Basilio. Rosine, pour sa part, esttout à fait sensible à l’intérêt que lui porte le comte,bien qu’elle ne l’ait jamais vu…

Somptueuse distributionDans cette mise en scène prestigieuse du Barbier deSéville, Emilio Sagi a fait ressortir les traits psycho-logiques des personnages. Llorenç Corbella a ima-giné un surprenant décor blanc qui sert parfaitementl’intrigue. Quant aux interprètes, ce sont à la foisd’excellents chanteurs et de formidables acteurs. Lasoprano Maria Bayo est une Rosine parfaite grâce àson agilité vocale et son interprétation variée – elle

a d’ailleurs endossé le rôle dès le début de sa carrièreavec beaucoup de succès. Juan Diego Florez, le ténorrossinien le plus célébré de la nouvelle génération,est un comte Almaviva idéal, avec un beau phrasé etun magnétisme hors du commun. Le rôle titre estchanté par Pietro Spagnoli, un grand baryton italienréputé pour son raffinement. Magnifique vétéran desvoix de basse, Ruggero Raimondi donne vie au déplai-sant don Basilio avec un sens du jeu impressionnant.Cette trés belle distribution est dirigée par GianluigiGelmetti, grand expert de Rossini.

Emilio SagiDirecteur artistique du Teatro Real de Madrid, EmilioSagi est l’un des grands metteurs en scène espagnolsactuels. Parmi ses productions d’inspiration espa-gnole les plus réussies, on compte un Carmen et unspectacle de zarzuelas récemment monté à La Scalade Milan avec Plácido Domingo.

Opéra bouffe en deux actesLivret de Cesare Sterbini, d’après Le barbier de Séville de BeaumarchaisMusique : Gioacchino RossiniDirection musicale : Gianluigi GelmettiMise en scène : Emilio SagiAvec : Juan Diego Florez (le comte Almaviva),Bruno Pratico (le docteur Bartolo), Maria Bayo(Rosine), Pietro Spagnoli (Figaro), RuggeroRaimondi (don Basilio), Marco Moncloa(Fiorello), Susana Cordon (Berta)Décors et costumes : Llorenç CorbellaLumière : Eduardo BravoRéalisation : Angel Luis Ramirez(Espagne/France, 2005, 2h30mn)Coproduction : ARTE France, TVE, Opus ArteARTE FRANCEENREGISTRÉ LE 25 JANVIER 2005

AU TEATRO REAL DE MADRID

lundi31/1

Soirée présentée par

Gérard Courchelle et Ruggero Raimondi

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15arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

Aux États-Unis, au printemps1999, Tom Herman (“le hippie”) etKaleil Isaza Tuzman (“leréaliste”), deux amis d’enfance,décident de surfer sur la vagueInternet pour gagner des millions.Les compères lancent GovWorks,un site qui propose à ses clientsde régler leurs tickets de parkingen ligne. Les deux créateurs veu-lent en faire un site qui facilite lesdémarches administratives, uneinterface entre les municipalitéset leurs habitants. Les bailleurs defonds se précipitent. Herman etTuzman récoltent cinquantemillions de dollars et engagentquelque deux cent cinquante per-sonnes. Mais, au lieu de cons-truire un site performant, ilsconcentrent leurs efforts sur la

recherche de fonds. Seules qua-rante-cinq municipalités signentun contrat avec GovWorks. Fin2000, la bulle Internet éclate et le1er janvier 2001, les deux amis ontperdu leur empire.

Fiction ou réalité ?Pendant un an, dix-huit heurespar jour, les réalisateurs n’ont pasquitté les deux jeunes chefs d’en-treprise d’une semelle. Avec sacomplice Jehane Noujaim, qui fai-sait ses débuts derrière la caméra,Chris Hegedus a tourné plus dequatre cents heures de rushes. Ilsont capté les moments clés dudrame qui se noue devant lacaméra tout comme les instantsbanals du quotidien. On navigueainsi entre euphorie et désespoir,

naïveté et rouerie, amitié et trahi-son. On croirait une fiction holly-woodienne… et c’est en fait ungrand moment de cinéma-vérité.Chris Hegedus a tourné avec D. A.Pennebaker le très remarqué Thewar room, sur la campagne élec-torale de Bill Clinton (diffusé parARTE en mars 1995). Comme ceprécédent documentaire, Start-up.com est une plongée vertigi-neuse au cœur de la société amé-ricaine. Il a été primé maintes foisaux États-Unis.

“Ce film horriblement fascinantpourrait bien être Le trésor de laSierra Madre du XXIe siècle.”(The Guardian, 7 septembre 2001)

Documentaire de Chris Hegedus et Jehane Noujaim(États-Unis, 2001, 1h42mn)Production : D. A. PennebakerBR

23.15 | GRAND FORMAT

Start-up.comEn pleine euphorie Internet, deux Américains montent une dot.com quis’écroule à peine deux ans plus tard. Le documentaire suit pas à pasl’édification de cet empire de sable… et capte une réalité qui dépassel’imagination.

lundi31/123.15 - 01.10

Kaleil Isaza Tuzman motive ses troupes.

arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|0516

17.00Tibet, l’équipeinterditeDocumentaire de Rasmus Dinesen et Arnold Krøgaard(Danemark, 2003, 43mn)Production : Balls ProductionsARTE FRANCE

C’est l’histoire d’une équipe natio-nale de football qui n’a pas depays : celle du Tibet. Le film suitle parcours de cette équipe horsdu commun, de ses premièresséances d’entraînement en Indejusqu’au match disputé contre leGroenland, en 2003 au Danemark,contre l’avis de la FIFA et du gou-vernement chinois.

Tous les samedis, dans les cam-pagnes russes, de la fumée s’élèvedes petites maisons de bois quiabritent les bains de vapeur. Par– 20 C°, les villageois se friction-nent avec de la neige ou s’arro-sent d’eau glacée. Le banja n’estplus, comme autrefois, une néces-

sité, mais ceux qui y sont habi-tués dédaignent les salles de bainsmodernes… Tour d’horizon d’uneinstitution, des anciens banja devillage aux bains municipaux deSaint-Pétersbourg, où les riches etles pauvres se lavent séparément.Rediffusion le 8 février à 18.15

Câble et satellite14.00 - 19.00

mardi1er/2 14.00 - 20.45

14.00Au pays des manchots (2)(Rediffusion du 25 janvier)

14.45Hippocrate(Rediffusion du 11 mai 2004)

15.15De Superman à Spiderman(Rediffusion du 23 janvier)

17.00Tibet, l’équipe interdite17.45Profession :guide de montagne (2)(Rediffusion du 25 janvier)

18.15Le houblon(Rediffusion du 6 févier 2002)

19.00ARTE DÉCOUVERTELe monde des bains (2)

19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIREBons baisers des tropiques (2)

20.45>22.45THEMABébés sur commande20.45En mal d’enfantDocumentaire de Valentin Thurn

21.45Mon père,l’éprouvette et moiDocumentaire de Barry Stevens

22.30Débat22.45FICTION Thomas Mann et les siens (1)Téléfilm en trois parties de Heinrich Breloer

00.30ARTE Info00.45 (PDC : 00.40)

Au cœur de la nuit01.45360° le reportage GÉO(Rediffusion du 22 janvier)

02.40 (PDC : 02.35)

Radio Umanak(Rediffusion du 26 janvier)

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Bons baisers des tropiques (2)Feuilleton documentaire en cinq épisodes(France, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE France, La Compagniedes Taxi-BrousseARTE FRANCE

La vie d’un hôtel trois étoiles sur l’île de la Réunion : plus les unstravaillent, plus les autres s’a-musent ! Une comédie documen-taire à suivre jusqu’à vendredi.

2. Frayeur et volcansLes vacanciers se lancent dans l’aventure. Guidé par Patrick, ungroupe de touristes part en excur-sion sur un site volcanique. La fatigue de la marche est viteoubliée devant la beauté du paysage. De son côté, pour la première fois du séjour, Laetitias’amuse, en se lançant à plus de 60 km/h sur un câble tendu entredeux splendides vallées. Lesmoins aventureux vont bague-nauder au marché Saint-Paul.Pendant ce temps, à l’hôtel, onprépare le programme de la Saint-Valentin…Rediffusion le 8 février à 17.45

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Le monde des bains (2)

Le banja : le bain de vapeur à la russeDocumentaire d’Elke Sasse (Allemagne, 2003, 43mn)ZDF(Rediffusion du 6 janvier 2004)

Jusqu’à mercredi, relaxez-vous dans les bains traditionnels du mondeentier. Ce soir : le banja, bain de vapeur qui rythme la vie des cam-pagnes russes.

Sous-titrage pour sourds

et malentendants

17arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

20.45En mal d’enfantDocumentaire de Valentin Thurn (Allemagne, 2004, 1h)

Trois couples allemands ont du mal à faire un bébé.Pour bénéficier des dernières avancées de la recherche, ils doivent se rendre à l’étranger, car denombreuses méthodes sont interdites en Allemagne.Le point sur ces avancées et ces méthodes.Voilà des années que Susanne et Hans veulent unenfant. Au septième essai de fécondation in vitro,Susanne est enfin enceinte. Mais elle perd le bébé.Le couple est pourtant décidé à faire une nouvelletentative. Pour mettre le maximum de chances deleur côté, Susanne et Hans font un diagnostic pré-implantatoire, qui permet de détecter d’éventuellesanomalies génétiques dans les cellules fécondées.Pour cela, ils doivent se rendre à l’étranger, en l’oc-currence au CHU de Bruxelles. Car l’examen estinterdit en Allemagne.

De leur côté, après dix tentatives infructueuses de fécon-dation in vitro, Ines et Christophe tentent leur chancedans une clinique du Cap, en Afrique du Sud, où ilsbénéficient d’un don d’ovule – une méthode égale-ment interdite en Allemagne. Pour Michaela et Ralf,cette méthode est celle de la dernière chance. CarMichaela, qui a déjà subi huit fausses couches, estatteinte d’une maladie génétique rare. Le couple serend en République tchèque pour essayer de concré-tiser son désir d’enfant.Le réalisateur a filmé ces parcours du combattantavec tact et discrétion, pour illustrer une situationqui concerne de plus en plus de familles. À partirdes témoignages des trois couples, le documentairefait le point sur l’état de la recherche médicale et surles législations, en Europe et dans le monde, enmatière d’aide à la procréation.

20.45>22.45 |THEMA

Bébés sur commandeLa stérilité touche un nombre croissant de couples. Et l’impossibilité d’avoir des enfantsse vit souvent dans la souffrance et le secret. À partir d’expériences individuelles,“Thema” aborde ce sujet délicat, qui soulève de nombreuses questions d’éthique.

mardi1er/220.45 - 22.45

Soiréeprésentée par Annie-ClaudeElkaïm

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L’ensemble de la “Thema”

est rediffusé le 2 février à 15.15.

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mardi1er/2 20.45 - 22.45

À Londres, à partir des années 40,la docteure Mary Barton et sonmari Berthold Wiesner ont pro-cédé à des essais de procréationartificielle aussi peu tolérés enAngleterre que dans les autrespays européens, et donc entourésdu plus grand secret. Lorsque samère lui révèle qu’il est le fruit del’une de ces expériences, BarryStevens n’a pas d’autre moyen deretrouver son père biologique quede mener lui-même l’enquête.Muni des tests qui déterminentson patrimoine génétique, ilessaie, avec sa sœur, de remonterla piste de ce père inconnu. Cetterecherche, racontée avec beau-coup d’humour, exige un sacrétalent de détective. Car même lors-qu’elles disposent d’informations,les autorités ne sont pas autori-sées à en faire part. Grâce àInternet et à un recoupement pro-videntiel, il parvient à retrouverun demi-frère. Arrivera-t-il jusqu’à

son père ? Cette question, quireste entière, s’accompagne deréflexions passionnantes sur lanécessité de connaître ses origi-nes et sur la dimension éthique et politique de la procréation arti-ficielle.

22.30Débat(15mn)

Animé par Annie-Claude Elkaïm

Les noms des invités seront com-muniqués ultérieurement.

(Die Manns)Téléfilm en trois parties de Heinrich Breloer (Allemagne, 2001, 3x1h40mn, VF)Scénario : Heinrich Breloer, Horst KönigsteinAvec : Armin Mueller-Stahl (Thomas Mann), Monica Bleibtreu (Katia Mann), Sebastian Koch (Klaus Mann), Jürgen Hentsch(Heinrich Mann), Veronica Ferres (Nelly Kröger-Mann), Sophie Rois(Erika Mann), Rüdiger Klink (Michael Mann)Image : Gernot RollMontage : Monika Bednarz-Rauschenbach, Olaf StreckerCoproduction : Bavaria Film, WDR, NDR, BR, ORF, ARTEWDR(Rediffusion du 5 décembre 2001)

22.45 |FICTION

Thomas Mann et

Une histoire d’amour et de haine,de gloire et de décadence,de séparations et deretrouvailles… Mêlant scènes de fiction et documents, cettesaga retrace le destin de la tribuMann, famille d’intellectuels etd’artistes allemands qui a marquéle XXe siècle.

21.45Mon père, l’éprouvette et moiDocumentaire de Barry Stevens (Canada, 2001, 45mn)

À la mort de son père, Barry Stevens apprend que son véritable géni-teur est un donneur de sperme anonyme. Le film retrace avec humourles recherches menées par le réalisateur pour retrouver son pèrebiologique.

20.45>22.45 |THEMA

Bébés sur commande

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1re partie : 1923-1933Installé avec sa famille dans une villa de laPoschingerstrasse, à Munich, Thomas Mann invitechacun à participer au grand jeu de la vie. Il conçoitsa propre existence comme un roman, et le quotidiendoit être subordonné à l’écriture. Son épouse Katias’assure qu’il puisse travailler sans être dérangé. Lafamille vit dans l’aisance, car l’écrivain est déjàauréolé de gloire. La publication de La montagnemagique en 1924 et l’attribution du Prix Nobel delittérature en 1929 ouvrent une période faste. De leurcôté, les aînés, Erika (née en 1905) et Klaus (né en1906), prétendent faire du théâtre et écrire. Mais ilsveulent surtout vivre sans contraintes, d’amour(libre) et de voyages…

Une saga vraieHabile mélange de genres, entre fiction et documen-taire, ce téléfilm alterne scènes jouées, documentsd’archives et entretiens. Élisabeth Borgese-Mann, labenjamine des filles Mann, née en 1918, fait fonc-tion de narratrice principale et sert de guide aux troisépisodes. Pour ancrer sa trilogie dans un cadre his-torique authentique, Heinrich Breloer a passé deux ans

à interviewer quelque soixante personnes dont le des-tin a croisé, à un moment ou à un autre, celui de lafamille Mann. Les scènes reconstituées ont été fil-mées à Almeria, Zurich, Lübeck et Munich, dans lesud de la France et dans les studios de la WDR àCologne. Le réalisateur a apporté un soin particulierau choix des acteurs, tant pour les rôles principauxque secondaires. La prise de vues a été confiée àGernot Roll, qui a travaillé notamment sur Heimatd’Edgar Reitz et Welcome in Vienna d’Axel Corti. Letout est une belle réussite, qui se regarde avec bon-heur.Rediffusion le 3 février à 00.20

Thomas Mann et les siens : la saga continue

les mardi 8 et 15 février à 22.45.

La tribu Mann : Thomas (Les Buddenbrooks,

La montagne magique, La mort à Venise, Prix Nobel de

littérature en 1929), son frère Heinrich (auteur du livre

qui inspira L’ange bleu), ses enfants Klaus (Le volcan,

Méphisto, Le tournant), Golo (Une jeunesse allemande)

et Élisabeth (La planète mer), son épouse Katia

(Souvenirs à bâtons rompus)...

00.45Au cœur de la nuitLeo König et laprincesse Gloria von Thurn und TaxisDocumentaire de Cordula Kablitz-Post(Allemagne, 2003, 1h15mn)ZDF(Rediffusion du 9 mai 2003)

Elle fréquente le gotha de lapetite ville de Regensburg enAllemagne ; il évolue dans labohème new-yorkaise, dont il estun des galeristes préférés. Leurintérêt commun, c’est l’artcontemporain. Ils passent unesoirée ensemble à New York.Gloria a 20 ans lorsque, en 1980,elle épouse le prince Johannesvon Thurn und Taxis, de trente-trois ans son aîné. Célèbre pourson extravagance et son look deprincesse punk, elle change dutout au tout à la mort du prince,en 1990, et réussit, malgré les dettes, à sauver le patrimoinefamilial. Coauteure d’un manuel desavoir-vivre, catholique convain-cue, elle est engagée dans diversesassociations caritatives.

Leo König a 20 ans lui aussilorsque, en 1998, il ouvre àBrooklyn la galerie Leo König Inc.Il est devenu un des marchandsd’art contemporain les plus solli-cités de la métropole, exposantvaleurs sûres et nouveaux talents,ne craignant pas d’organiser detemps en temps des vernissagesdélirants. Leo König présente sagalerie à la princesse von Thurnund Taxis et va lui faire découvrir“son” New York.

19arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

mardi1er/222.45 - 01.45

les siens (1)

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14.45Capté !(Allemagne, 2005, 26mn)NDR

Au sommaire : au Liban, laMaison des jeunes du camp deChatila est un ballon d’oxygènepour les jeunes réfugiés palesti-niens ; des lycéens et des étu-diants sillonnent Berlin avec unminibus pour aider les sans-abri ;aux États-Unis, le rap fait sonapparition dans les églises : unemanière de rapprocher les jeunesde la religion.

arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|0520

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Bons baisers des tropiques (3)Feuilleton documentaire en cinq épisodes(France, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE France, La Compagniedes Taxi-BrousseARTE FRANCE

La vie d’un hôtel trois étoiles surl’île de la Réunion : plus les unstravaillent, plus les autres s’a-musent ! Une comédie documen-taire à suivre jusqu’à vendredi.

3. Cécile, Ketty, Daniella et les autres…Plats réunionnais, cocktails : uneambiance de fête s’installe. Tandisque Clovis, 3 ans, poursuit le chatde l’hôtel, la découverte d’un nidde guêpes (dont les larves sont le“caviar réunionnais”) provoqueune amusante dispute entre lesmembres du personnel. Des ren-contres se font… Seule Laetitia pré-fère la solitude de sa chambre et lesconversations par textos avec sescopines toulousaines…Rediffusion le 9 février à 17.45

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

mercredi2/2 14.00 - 20.45

14.00Opération Okéanos(Rediffusion du 12 janvier)

14.45Capté !

15.15>17.15THEMABébés sur commande(Rediffusion du 1er février)

17.15Cuisines des terroirs(Rediffusion du 30 janvier)

17.45Profession :guide de montagne (3)(Rediffusion du 26 janvier)

18.15Ginkgo(Rediffusion du 24 avril 2002)

19.00ARTE DÉCOUVERTELe monde des bains (3)

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIREBons baisers des tropiques (3)

20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIREDes photos qui ont falsifié l’histoireDocumentaire de Gabrielle Pfeiffer

21.35ARTE Reportage

22.25Le dessous des cartes

22.40 (PDC : 22.35)

CINÉMADe l’histoire ancienneFilm d’Orso Miret

00.35ARTE Info

00.45Court-circuit (le magazine) n° 210

01.35 (PDC : 01.30)

C’est en hiver que les jours rallongent(Rediffusion du 27 janvier)

02.25 (PDC : 02.30)

Comix (5)(Rediffusion du 29 janvier)

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Le monde des bains (3)Les sources chaudes d’IslandeDocumentaire de Holger Preuße (Allemagne, 2003, 43mn)ZDF(Rediffusion du 8 janvier 2004)

Sources chaudes, bains bouillonnants, geysers : en Islande, les res-sources thermales sont inépuisables ! Dernier volet de la série consa-crée aux bains traditionnels.

Les habitants de Reykjavik emplis-sent leurs lavabos et leurs baignoi-res d’eau géothermale sans mêmey penser. Cela ne les empêche pasde fréquenter quotidiennement leshotpots, ou bains thermaux – lacapitale en possède sept –, dont latempérature n’est jamais inférieureà 29 C°. Chaque village ou presquepossède sa piscine ou son hotpot.

Dans ces lieux de rencontre, l’at-mosphère est conviviale, et biendes problèmes semblent se dis-soudre dans l’eau chaude. Le plusétonnant hotpot est celui de la sta-tion météorologique de Hveravelllir,au centre de l’Islande, à mille millesde tout lieu habité…Rediffusion le 9 février à 18.15

Sous-titrage pour sourds

et malentendants

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21arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

Documentaire de Gabrielle Pfeiffer(Allemagne, 2004, 51mn)ZDF

On estime à vingt millions le nombre de victimesde l’ère stalinienne. De ces hommes et de ces fem-mes, il ne devait rester aucune trace. Il fallait effa-cer tout souvenir de leur existence. La possessionde clichés interdits – notamment ceux où figuraientTrotski – était passible de la peine de mort. Lesimages officielles, quant à elles, étaient systémati-quement retouchées, souvent très grossièrement,au gré des purges et des persécutions. Un groupede vingt-cinq personnes pouvait se trouver réduità deux individus ! Dans les écoles, les élèves étaientparfois invités à “recomposer” eux-mêmes lesphotos de leurs livres d’histoire. Celles-ci étaienttoujours accompagnées d’illustrations célébrant le régime, les masses laborieuses et les lendemainsqui chantent. Ainsi, pendant des décennies, des pans entiers de l’histoire de l’Union soviétiqueont été occultés. Ils auraient pu ne jamais réappa-raître si un photographe britannique, David King,ne s’y était intéressé…

Sur la piste de TrotskiEn 1970, David King se rend en URSS pour faire desrecherches sur Trotski. Très vite, il comprend qu’il estimpossible de trouver des images du chef de la révo-lution d’Octobre : tout a été détruit. Le photographeentreprend alors un travail de fourmi. Pendant plusde trente ans, il remonte toutes les pistes suscepti-bles de le conduire à des images, authentiques oufalsifiées. Il rassemble ainsi 250 000 clichés de l’é-poque soviétique ! Certains portent la trace de mani-pulations, mais beaucoup d’autres, soigneusementcachés, n’ont jamais été retouchés… Ces images, quiont fait l’objet d’expositions très remarquées àVienne, Milan et Berlin, illustrent cet étonnant docu-mentaire. Gabrielle Pfeiffer a sillonné la Russie d’au-jourd’hui en compagnie de David King. Ils y ontrecueilli les témoignages de Russes qui ont pris lerisque de conserver les photos de parents, d’êtres chersou de responsables politiques tombés en disgrâce.Rediffusion le 4 février à 16.50

20.45 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Des photos qui ont falsifiél’histoire En URSS, pendant des décennies, les photos sur

lesquelles figuraient les “ennemis du parti” ont étéretouchées ou détruites. Retour sur une gigantesqueopération de désinformation, que combat le travail du photographe David King.

mercredi2/220.45 - 22.40

Sur le même sujet, Alain Jaubert a

publié Le commissariat aux archives- Les photos qui falsifient l’histoire(Éd. Bernard Barrault, 1986).

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Staline entouré de ses collaborateurs… avant et après une purge.

Film d’Orso Miret (France, 2000, 1h59mn)Scénario : Orso Miret, Roger Bohbot, Agnès de SacyAvec : Yann Goven (Guy), Olivier Gourmet (Fabien),Brigitte Catillon (Danielle), Martine Audrain (la mère),Jocelyne Desverchere (Marie), Stéphane Bierry (Olivier)Image : Olivier ChambonMontage : Agnès BruckertCoproduction : Sunday Morning Productions, ARTE FranceARTE FRANCEPRIX JEAN-VIGO 2000 • PRIX GÉRARD-FROT-COUTAZ, ENTREVUES (BELFORT)

2000 • PRIX CYRIL-COLLARD 2001 • PRIX ALTADIS 2001

Guy travaille dans une librairie et fournit régulière-ment des documents à Olivier qui prépare un doc-torat d’histoire sur les résistants fusillés pendant laSeconde Guerre mondiale. Il lui promet d’organiserune rencontre avec son père, qui a échappé de jus-tesse à une exécution collective. Mais quand celui-ci meurt, Guy ne parvient pas à l’avouer à son ami.Tout en fuyant ce deuil, il est peu à peu rattrapé parun sentiment de culpabilité. Il s’accuse bientôt d’avoir fait disparaître toute trace de son père en accep-

tant qu’il soit incinéré. Il retourne dans sa famille, obsédé par l’idée de rendre hommage au défunt…

Histoire, famille, patrieD’un côté, il y a Guy, personnage difficile à cerner,presque irréel, magnifiquement interprété par YannGoven. De l’autre, son frère Fabien et sa sœur Danielle,qui réagissent chacun à leur façon. Fabien (OlivierGourmet, très touchant) qui réagit de façon pragma-tique : il s’occupe des obsèques, de l’hospitalisation dela mère. Danielle, qui a fui l’influence de son père pourtomber sous celle de son mari, s’affranchit aujourd’huidu joug paternel et marital… Drame psychologiqueconstruit sur les non-dits et le délire croissant d’unjeune homme qui ne parvient pas à faire son deuil, lepremier film d’Orso Miret frappe par son atmosphèreétrange et poétique. La mise en scène, tout en nuances,insiste sur la dimension fantomatique du disparu : lespersonnages sont souvent filmés de dos, de profil ou à

arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|0522

mercredi2/2

21.35ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2005, 52mn)ARTE G.E.I.E.

ARTE Reportage : chaque semai-ne, 52 minutes pour regarder etcomprendre le monde. Présentéen alternance par Vladimir Vasaket Andrea Fies.À l’heure où l’on assiste à un replinational du traitement de l’infor-mation, ARTE se veut une fenêtresur l’Europe et sur le monde.Chaque semaine, ARTE Reportagedéveloppe des grands thèmes del’actualité internationale à traverstrois reportages.Rediffusion le 3 février à 16.50

Dans l’œil de Le premier mercredi de chaquemois, en fin d’émission, retrouvezune rubrique d’une minute trenteau cours de laquelle la rédactionde Paris-Match analyse une ouplusieurs photos de l’actualitéinternationale. Une coproductionARTE, Capa et Paris-Match.

22.25Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Alain Jomier(France, 2005, 10mn)ARTE FRANCE

Le redéploiement militaire amé-ricain dans le monde.Bien avant le 11-Septembre, lesÉtats-Unis préconisaient de réformerleur dispositif militaire à l’étranger.La cartographie du repositionne-ment des bases américaines dansle monde permet d’analyser la stratégie du pays en ce début de XXIe siècle.Rediffusion le 5 février à 18.45

En partenariat avec

22.40 |CINÉMA

De l’histoire ancienneIncapable de faire face à la mort de son père, un jeune homme s’enfe Le premier film d’Orso Miret, une mise en scène fine, épurée, sans co

travers des fenêtres, comme s’ils étaient hantés ou épiés.“Au-delà du destin particulier d’une famille, expliqueOrso Miret, je voulais évoquer le rapport de notresociété avec un passé dont le souvenir continue à pesersur la vie de notre pays. En France, l’Occupation est‘un passé qui ne passe pas’. (…) Notre relation à ce passépeut aussi être lue comme une querelle de familleautour d’un héritage. J’ai voulu amorcer la possibilitéde cette lecture dès la première séquence avec les archi-ves de la Toussaint 1944, qui décrivent la France de l’im-médiat après-guerre comme une famille en deuil de seshéros. De façon plus générale, j’ai souhaité montrercomment ‘le mort saisit le vif’, comment le passé semêle au présent jusqu’à parfois le recouvrir, tant surle plan individuel que collectif.”Rediffusion le 7 février à 00.00

En partenariat avec

Le nouveau film d’Orso Miret, Le silence, avec Mathieu

Demy et Natacha Régnier, vient de sortir en salles.

Journal(Rooznameh)Court métrage de Safoura Mohammadali(Iran, 2002, 6mn, VOSTF)Production : DEFCZDF(Rediffusion du 21 janvier 2004)

Durant le printemps 2002, six jeu-nes se noient dans le bassin duparc de Téhéran…

Peter Emanuel GoldmanAssocié au cinéma undergroundaméricain, Peter Emanuel Goldmana essentiellement tourné entre 1964et 1968, notamment deux longsmétrages, Echoes of silence etWheels of ashes avec PierreClémenti. Militant de la cause israé-lienne depuis les années 70, il pré-pare actuellement un documentairesur l’assassinat d’Yitzhak Rabin.

Pour bonne conduite(Für gutes Betragen)Court métrage de Holger Haase(Allemagne, 2004, 25mn, VOSTF)Coproduction : Filmakademie du Bade-Wurtemberg, ARTE, SWRSWR

Pendant le séjour prolongé de samère à la maternité, Kassandra doits’occuper du nouveau-né, de sesfrères et sœurs et du compagnon desa mère, Dirk, qui ne l’aide guère…

Court-circuit (le magazine) est

rediffusé le vendredi à 15.15.

À découvrir également le 4 février :

Joue avec moi, court métrage

d’Esther Rots, et K-G pour le meilleurou le pire, moyen métrage

de Jens Jonsson.

En liaison avec www.arte-tv.com

23arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

mercredi2/222.40 - 01.35

rme peu à peu dans une démence muette…ncessions.

00.45Court-circuit (le magazine) n° 210Rédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2005, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Guy (Yann Goven) et sa femmeMarie (Jocelyne Desverchere).

Pour bonne conduite

arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|0524

14.45Album de familleLe troisième âge à l’écoleRéalisation : Rebecca Levin et Pierre-Olivier François(France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France,Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

En Europe, de plus en plus deretraités désirent continuer à seformer. Les universités dites du 3e

âge sont faites pour eux. Enquêtesen Belgique, où ces centres de for-mation sont intégrés dans lescampus, et en Italie, où les “uni-versités populaires” pour person-nes âgées connaissent un succèsgrandissant.

La vie d’un hôtel trois étoiles surl’île de la Réunion : plus les unstravaillent, plus les autres s’a-musent ! Une comédie documen-taire à suivre jusqu’à vendredi.

4. La valse des serveursLaetitia s’envole en ULM. Son pèreveut lui transmettre sa passion…Pendant ce temps, le personnel de

l’hôtel s’active pour la soirée de laSaint-Valentin. Au restaurant, oninstalle les tables ; en cuisine, unecertaine fébrilité se fait sentir. Enattendant les roses, le champagne,le jeu-concours et le barbecue…Rediffusion le 10 février à 17.45

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

jeudi3/2 14.00 - 20.45

14.00Glorieuses, l’île aux tortues vertes(Rediffusion du 27 janvier)

14.45Album de famille

15.15Yönden(Rediffusion du 17 mars 2003)

16.50ARTE Reportage(Rediffusion du 2 février)

17.45Profession :guide de montagne (4)(Rediffusion du 27 janvier)

18.15Au cœur de la rose(Rediffusion du 25 mai 2003)

19.00ARTE DÉCOUVERTEHistoire d’eaux

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIREBons baisers des tropiques (4)

20.45CINÉMAL’inconnu du Nord ExpressFilm d’Alfred Hitchcock

22.20LA VIE EN FACEUne vie en LettonieDocumentaire de Kaspars Goba

23.15Tracks

00.05ARTE Info

00.20Thomas Mann et les siens (1)(Rediffusion du 1er février)

02.05Opération Okéanos(Rediffusion du 12 janvier)

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Bons baisers des tropiques (4)Feuilleton documentaire en cinq épisodes (France, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE France, La Compagnie des Taxi-BrousseARTE FRANCE

Sous-titrage pour sourds

et malentendants

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Histoire d’eauxDocumentaire de Franz Fitzke (Allemagne, 2004, 43mn)ZDF

Comment expliquer les vertus decertaines eaux ? L’eau a-t-elleune mémoire ? Des scienti-fiques nous font entrer dans lesecret de l’eau.La santé de l’homme dépend ausside la qualité de l’eau qu’ilconsomme. Or, une eau saine n’estpas seulement une eau chimique-ment pure. Les chercheurs interro-gés dans ce documentaire étudientl’eau en fonction de nombreux cri-tères. Ils insistent notamment surles procédés qui permettent de revi-taliser l’eau qui, lorsqu’elle arrive

à notre robinet, est passée par deskilomètres de canalisation. Il s’agitde lui faire retrouver la vigueur quepeut avoir par exemple un ruisseaude montagne. Ces recherches sontaussi en relation avec la récentethéorie sur la mémoire de l’eau…Rediffusion le 10 février à 18.15

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25arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

(Strangers on a train)Film d’Alfred Hitchcock(États-Unis, 1951, 1h37mn, VOSTF)Scénario : Raymond Chandler, CzenziOrmonde, Whitfield Cook, d’après le romande Patricia HighsmithAvec : Farley Granger (Guy Haines),Robert Walker (Bruno Anthony),Ruth Roman (Anne Morton), Leo G. Carroll(Senator Morton), Patricia Hitchcock(Barbara Morton), Kasey Rogers (Miriam Joyce Haines)Image : Robert BurksMontage : William H. Ziegler Musique : Dimitri TiomkinProduction : Warner BrosZDF

Lors d’un voyage en train, le célèbre joueur de ten-nis Guy Haines est abordé par un certain BrunoAnthony. Bien renseigné sur la vie privée du jeunesportif, notamment sur son désir de refaire sa vieavec sa maîtresse, Bruno lui propose un marché dia-bolique : il est prêt à assassiner la femme de Guysi, en échange, Guy tue son père. Guy refuse cetteproposition absurde. Mais il ne parvient toujourspas à convaincre sa femme d’accepter le divorce.Quelque temps plus tard, celle-ci est retrouvée étran-glée dans un parc d’attractions…

Vertige du crimeL’inconnu du Nord-Express est l’un des sommets del’œuvre d’Hitchcock, l’un de ses films les plus trou-bles et les plus inquiétants. Le scénario, inspiré du pre-mier roman de Patricia Highsmith, joue sur tous leséléments fétiches du maître du suspense : action, ten-sion, manipulation. On y retrouve les grands motifs

hitchcockiens (le crime parfait, la faiblesse humaine,l’innocent pris dans un cercle infernal, le thème dudouble, l’homosexualité…) et une analyse brillantedes relations entre le bien et le mal. Bruno – magni-fique Robert Walker –, personnage machiavélique,déséquilibré et séducteur, incarne la face cachée d’unGuy sérieux mais tenté de pactiser avec le diable. Lefilm est construit autour d’images qui accentuent leparallèle entre les deux personnages : celle des railsqui s’entrecroisent dans la première scène, celle despieds des deux personnages qui s’entrechoquent lors-qu’ils s’installent dans le train. Les chemins des deuxhommes devaient se croiser et seront à jamais mêlés.Enfin, le film atteint la perfection par ses effets demontage et ses trouvailles visuelles. Ainsi la scènedu meurtre de la femme de Guy que l’on voit dansses lunettes tombées à terre…

En partenariat avec

20.45 |CINÉMA

L’inconnu du Nord-ExpressUn joueur de tennis connu se voit proposer un échange de meurtres par unmystérieux inconnu… Un sommet du suspense hitchcockien.

jeudi3/220.45 - 22.20

Audiovision pour aveugles et malvoyants

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23.15TracksMagazine musicalRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux etDavid Combe(France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

The GO! teamUne séquence live de The GO!team, groupe de Brighton à lacroisée de Sonic Youth et desJackson Five.

Le nouveau cinémapolonaisSexe, drogue et vidéo... Quinzeans après la chute du commu-nisme, le nouveau cinéma polo-nais brise les tabous sur le grandécran du libéralisme.

Arthur BrownÀ 60 ans, le parrain du psychédé-lisme anglais, auteur du tube“Fire” en 1968, fait son come-back.

Gwen Stefani Quinze ans après ses débuts,Gwen Stefani a troqué sa dégainede punkette contre celle d’unediva glam chic. Elle sort un pre-mier album auquel ont collaboréDr Dre, Outkast et New Order.

MinimotosLes motos miniatures (50 cm3)déboulent dans les rues et sur lespistes de skate de Paris.

Soul JaQuarante ans après les débuts durocksteady, une nouvelle soulmade in Kingston prend la relève,électronique et exubérante.

Rediffusion le 5 février à 17.45

> www.arte-tv.com/tracks

22.20 - 00.20

arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|0526

jeudi3/2

Documentaire de Kaspars Goba (Allemagne, 2004, 52mn)NDR

La ville de Seda a été construite en 1952 au milieude nulle part, dans le plus pur style stalinien, pourexploiter les immenses réserves de tourbe.Aujourd’hui, Seda fait partie de la jeune Républiquede Lettonie, récemment devenue membre de l’Unioneuropéenne. Sa population est composée des famillesdes ouvriers venus à l’époque des quatre coins de l’em-pire russe (Russie, Biélorussie, Géorgie, Ukraine…),qui y ont trouvé une seconde patrie. On continue ày parler russe, à y célébrer les rites orthodoxes de

l’Église russe. Les habitants restent très attachés àleur culture d’origine. Jusqu’à présent, les russopho-nes de Seda, comme ceux de toute la Lettonie, n’ontpas la citoyenneté lettonne. Pour l’obtenir, ils doiventpasser des examens de langue et d’histoire lettonnes.S’ils échouent, ils se retrouvent apatrides. En Lettonieindépendante, l’intégration des russophones pose pro-blème. Des difficultés engendrées par l’invasion sovié-tique qui devraient néanmoins s’aplanir dans lesannées qui viennent, appartenance à l’UE aidant…

22.20 |LA VIE EN FACE

Une vie en LettonieEn Lettonie, la ville de Seda est principalement peuplée par desouvriers russophones, venus autrefois de Biélorussie, deGéorgie ou d’Ukraine, qui ont quelques difficultés à devenircitoyens lettons.

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27arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

vendredi4/2

14.00Les défis de la mer Caspienne(Rediffusion du 28 janvier)

14.45ARTE Europa

15.15Court-circuit (le magazine) n° 210

16.50Des photos qui ont falsifié l’histoire(Rediffusion du 2 février)

17.45Profession : guide de montagne (5)(Rediffusion du 28 janvier)

18.15Les tournesols(Rediffusion du 28 août 2002)

19.00ARTE DÉCOUVERTEL’avancée du désert

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIREBons baisers des tropiques (5)

20.45FICTIONConseil de disciplineTéléfilm de Niki Stein

22.10>00.10THEMASexe, argent et cinéma

22.10Softy sex des seventiesDocumentaire de Hans Günter Pflaum et Peter H. Schröder

23.25 FilmL’amour n’est qu’une paroleFilm d’Alfred Vohrer

00.10ARTE Info

01.25La dérive(Rediffusion du 26 janvier)

15.15Court-circuit (le magazine) n° 210Rédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2005, 1h34mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Rediffusion de l’émission dumercredi 2 février enrichie d’uncourt et d’un moyen métrage.

Joue avec moi(Speel met me)Court métrage d’Esther Rots(Pays-Bas, 2002, 12mn, VOSTF)ZDF(Rediffusion du 14 janvier 2004)

Confortablement installée sur unpneu, une jeune femme se laisseglisser sur l’eau d’un canal, ausoleil. Ses pensées oscillent entrele rêve, le passé et le présent…

K-G pour le meilleur ou le pire(K-G i nöd och lust)Moyen métrage de Jens Jonsson(Suède, 2002, 40mn, VOSTF)Production : Dramatiska InstitutetARTE FRANCE(Rediffusion du 8 juillet 2003)

Birgitta enseigne la “pensée posi-tive”. Son couple avec K-G est entrain de sombrer dans le froid et lesilence. Alors Birgitta prend unamant…

La vie d’un hôtel trois étoiles surl’île de la Réunion : plus les unstravaillent, plus les autres s’a-musent ! Dernier épisode.

5. À bientôt, l’île intenseFrancine, 70 ans, a gagné un volen parapente au jeu-concours dela Saint-Valentin. Prenant son cou-rage à deux mains, elle part faireson baptême de l’air sous leregard inquiet de son compagnon,Robert. Pendant ce temps, ungroupe part en balade équestre.Le petit Clovis se fait mordre par

un cheval, mais sa bonne humeurreste inébranlable grâce à ses nou-velles baskets magiques…Rediffusion le 11 février à 17.45

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

L’avancée du désertDocumentaire de Brando Quillici (Italie, 2000, 43mn)Production : Quillici ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 16 juillet 2004)

Comment domestiquer les sables du désert ? Des scientifiques fontle point autour de l’exemple de Chinguetti, ville mauritanienne quis’ensable peu à peu.

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Bons baisers des tropiques (5)Feuilleton documentaire en cinq épisodes(France, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE France, La Compagnie des Taxi-BrousseARTE FRANCE

Depuis quelques années, desscientifiques cherchent un moyende sauver Chinguetti, ancienneville marchande de Mauritanieenvahie par le sable et désertéepar ses habitants. Un procédé deradiographie du sous-sol, per-mettant de repérer les sourcesd’eau fossile, a notamment été

mis en place. En suivant les scien-tifiques sur le terrain, ce film nousrenseigne sur la manière dont lesdunes se déplacent et sur lesmoyens dont on dispose pourdomestiquer le désert.Rediffusion le 11 février à 18.15

Sous-titrage pour sourds

et malentendants

Sous-titrage pour sourds

et malentendants

14.00 - 20.45

22.10>00.10 |THEMA

Sexe, argent

vendredi4/2

arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|0528

(Die Konferenz)Téléfilm de Niki Stein(Allemagne, 2004, 1h29mn, VF)Scénario : Bodo KirchhoffAvec : Senta Berger (Cornelia Cordes),Nina Petri (Marlies Kahle-Zenk),Jan-Gregor Kremp (Rolf C. Pfirsich),Rudolf Kowalski (Leo Stern), Günther MariaHalmer (Holger Stubenrauch), Ulrike Kriener(Heide Stubenrauch), Peter Fitz (le Dr Roman Branzger), Sophie von Kessel(Sophie Kressnitz), Wotan Wilke Möhring(Karsten Graf)Image : Arthur W. AhrweilerMontage : Elke HerbenerSon : Michael BuschMusique : Jacki Engleken, Ulrike SpiesCoproduction : HR, ARTEHR

Tizia, 17 ans, a pour camarade de classe ViktorLeysen, avec qui elle fait aussi du théâtre. Or, la mèrede Tizia accuse le jeune homme d’avoir violé sa filleaprès une répétition. Les neuf profs des deux lycéensse réunissent pour statuer sur le sort de Viktor. Maisle corps enseignant est divisé : si certains suppor-tent mal cet élève rebelle, d’autres le trouvent par-ticulièrement doué. Les profs divergent aussi, plusgénéralement, sur la façon d’aborder la vie et lesêtres humains, les relations hommes-femmes, etc.Plus la réunion avance, plus la tension monte. Deconfessions en accusations, de rivalités ravivées enblessures mal refermées, chacun laisse libre cours àses émotions…

Climat passionnelLe froid hivernal qui règne dans cette salle – nonchauffée – où les neuf profs sont réunis semble plu-tôt attiser les passions que les refroidir. Le réalisa-teur et le scénariste, des habitués de la célèbre sériecriminelle allemande Tatort, ont construit un film aususpense psychologique d’une rare intensité, avec desrebondissements en pagaille. Les prestations d’ac-teurs de premier plan, parmi lesquels Senta Bergerdans le rôle de la principale du lycée, contribuent àla réussite du film.

ZDF

22.10Softy sex des seventiesQuand le sexe envahitle cinéma allemandDocumentaire de Hans Günter Pflaum et Peter H. Schröder(Allemagne, 2002, 1h07mn)

Dans les années 70, les films éro-tiques ont représenté 60 % de laproduction cinématographiqueallemande. Retour sur un phéno-mène unique en Europe.Du cinéma allemand des années 70,les cinéphiles ont retenu la confir-mation du talent de réalisateurs à l’origine du mouvement du nouveau cinéma allemand :Fassbinder, Wenders, Herzog,Schlöndorff. Mais ils sont souventpassés à côté des nombreux filmsérotiques qui ont, à l’époque,attiré dans les salles des millionsde spectateurs.À la fin des années 60, après lesannées de labeur et de conserva-tisme sous Adenauer, l’Allemagnese découvre des envies de liberté.Dans la foulée de 1968, elle estmême prête à satisfaire tous sesdésirs. On assiste alors à un phé-nomène sans équivalent enEurope : une explosion de filmsérotiques voire pornographiques.Pendant une décennie, ces filmsvont représenter près de 60 % dela production cinématographiqueallemande. L’érotisme s’y déclinesur tous les modes. Il y a d’aborddes œuvres à prétention scienti-fique, censées promouvoir unemeilleure connaissance de noscorps sexués (Ton homme, cet êtreinconnu, d’Oswalt Kolle). Puis, lesfilms façon “reportages sur la vieintime” des femmes au foyer, des

20.45 - 22.10

20.45 | FICTION

Conseil de disciplineDans un lycée, neuf enseignants doivent statuer sur le sort d’un élève accusé de viol… Un huis clos à rebondissements où les passions se déchaînent.

En partenariat avec

Les seventies débridées

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29arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05

médecins, des jeunes filles…comme la série Schulmädchen-Report (sortie en France sous letitre Rapports intimes au collège dejeunes filles), qui bat des recordsd’entrées outre-Rhin. On trouvemême de la science-fiction de sérieZ mâtinée de porno soft.Tandis que les réalisateurs de lavieille école ponctuent leurs filmsde gaudrioles, la jeune génération(Michael Verhoeven, PeterSchamoni) tourne des films auxscénarios de plus en plus licen-

cieux. Même le cinéma d’auteurs’y met ! Aux festivals de Berlinet d’Oberhausen, on projette lesessais expérimentaux de WernerNekes et les premiers films deRosa von Praunheim… Musts decette vague érotique, les adapta-tions des romans de JohannesMario Simmel mêlent suspense,adultère et trahison dans le milieude la jet-set : c’est l’une de cesadaptations qu’ARTE vous pro-pose de découvrir à 23.25.Rediffusion le 6 février à 01.25

23.25 FilmL’amour n’est qu’uneparole(Liebe ist nur ein Wort)Film d’Alfred Vohrer (Allemagne,1971, 1h47mn, VOSTF)Scénario : Manfred Purzer, d’après le romande Johannes Mario SimmelAvec : Judy Winter (Verena Angenfort),Malte Thorsten (Oliver Mansfeld),Herbert Fleischmann (Manfred Angenford),Friedrich Siemers (le Dr Florian), DonataHöffer (Geraldine Reber), Joey Schoenfelder(Hansi), Bernd Redecker (Walter Colland)Image : Charly SteinbergerMontage : Jutta HeringMusique : Erich FerstlProduction : Roxy-Film

Dans un internat ultrachic, unlycéen vit une passion torrideavec une de ses profs…Oliver Mansfeld, 21 ans, a volon-tairement raté son bac pourcontrarier son richissime père. Ce dernier l’a inscrit dans uninternat ultrachic où il doit se pré-parer à repasser l’examen. Olivery fait la connaissance de VerenaAngenfort, enseignante, de dixans son aînée. La jeune femme estmariée avec un banquier qui est lui-même en relation d’affaires avecle père d’Oliver. Une passion toutce qu’il y a de plus charnel naîtentre la prof et son élève…

et cinéma

Dans la foulée de 1968, l’Allemagne produit une foule de filmsérotiques, du plus mièvre au plus licencieux. Collégiennes,jet-setters ou cosmonautes : tout le monde se déshabille.“Thema” plonge dans cette vague du porno soft allemand.

vendredi4/222.10 - 01.25

en Allemagne

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W E BSur arte-tv.com

Le site Internet d’ARTE fête la BD avecdeux grands dossiers :

- L’animation japonaise avec des croquis inéditsde Moebius et de Miyazaki, des vidéos, uneimportante documentation et la bande-annonce duChâteau ambulant, le nouveau film de Miyazaki.www.arte-tv.com/japanimation- Comix avec les portraits des dessinateurs de lasérie, des entretiens exclusifs, des vidéos et unspécial Festival d’Angoulême.www.arte-tv.com/comixbd

Et toujours nos cartes de vœux interactives surwww.arte-tv.com/2005

Records d’audience pour le siteInternet d’ARTE2004 a été une année faste pour www.arte-tv.comavec une augmentation de plus de 50 % dunombre des visites et des pages vues par rapport à2003. Surtout, le site a battu un record historique :le nombre d’internautes connectés sur www.arte-tv.com a pour la première fois dépassé le million en décembre : 1 007 984 visites pour 4 843 329 pages vues.

LAVIE

D’ARTE

F A XARTE bat des recordsd’audienceEn progression de 9 %, ARTE réalise sa meilleureaudience annuelle depuis la création de lachaîne.ARTE réalise en 2004 une audience moyenne de3,8 % de pdm, soit une augmentation de 9 % parrapport à 2003 (3,5 % de pdm). C’est la meilleureaudience de la chaîne, le précédent record datantde 1999 (3,7 % de pdm), à une époque où leschaînes thématiques n’étaient pas prises encompte et la concurrence moins forte.Cette année 2004 a été marquée par de trèsnombreux succès d’audience : 3 253 000téléspectateurs (15,6 % de pdm) pour ledocumentaire L’histoire du jour le plus long(le 2 juin) ; 3 231 000 téléspectateurs (16,1 % de pdm) pour le film Jeremiah Johnson de SidneyPollack (le 31 octobre) ; 2 501 000 téléspectateurs(11,3 % de pdm) pour la première partie dutéléfilm Robinson Crusoé de Thierry Chabert.Record également pour l’opéra avec La Traviata endirect de la Fenice qui a rassemblé 740 000téléspectateurs (le 18 novembre).ARTE confirme ces résultats en obtenant 4,1 % de pdm la dernière semaine de décembre 2004.

Source : Médiamat/Médiamétrie ; cible 15 ans et + ; reproduction interdite, tous droits réservéspar Médiamétrie

Clovis Cornillac tournepour ARTEKarim Dridi vient de commencer le tournage deGris blanc, une fiction coproduite par ARTEFrance et Toloda Films, avec Clovis Cornillac,Simon Abkarian, Serge Riaboukine et AgatheDronne. L’histoire : dans la nature somptueusedes Alpes du Sud, l’improbable rencontre entreun montagnard solitaire et un beur peuscrupuleux…Tournage du 3 janvier au 6 février.

Contact presse Dorothée van Beusekom /Florence Bouché 01 55 00 70 46 / 70 48

La raison du plus fortsort en sallesLe 12 janvier sort La raison du plus fort, dePatric Jean, un documentaire à mi-cheminentre la rêverie hallucinée et la dénonciationénergique d’une société sinistrée, celle descités de France et de Belgique. La raison duplus fort est-elle toujours la meilleure ? Un film coproduit par ARTE France, Lapsus etle Centre vidéo de Bruxelles, qui a été diffusésur ARTE le 5 mai 2003 dans “Grand format”.

31arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05 31arte magazine n° 26 du 19|06|04 au 25|06|04

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PASSIONS BRÉSILIENNES

Au Brésil, la samba est reine et le carnaval est roi.

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gagner par la fièvre, ARTE fait la fête jusqu’au bout

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