Réhabilitation des anciennes forges de Villefranche Darse et appel au mécénat

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Origine de Villa Franca et son Port L’ensemble portuaire de Villefranche Darse : Un patrimoine du XVIII e siècle ancré dans un pôle de réparation navale a rade de Villefranche est fréquentée dès l’Antiquité par les marins grecs et romains qui lui donne le nom d’Olivula Portus. L’endroit est sauvage, aride et exposé aux incursions barbaresques. Les habitants s’installent sur les hauteurs où est fondé le village de Montolivo. En 1295, Charles II d'Anjou, roi de Naples et de Sicile, comte de Provence, comprend l'importance stratégique de ce site, situé aux frontières de son territoire, et encourage les habitants à revenir peupler le bord de mer. Il crée le village baptisé Villa Franca. Une franchise de taxe est octroyée. En 1388, avec la dédition du Comté de Nice au Duc de Savoie, Villefranche est la seule porte maritime des États de Savoie jusqu'à la construction du Port de Nice au XVIII e siècle. Villefranche tire ses revenus de tous les navires marchands accostant au port (droit de Villefranche). En 1543, la flotte franco-turque commandée par Khayr ad-Din Barberousse occupe la rade de Villefranche. En 1554, le duc Emmanuel-Philibert de Savoie construit une forteresse, la «Citadelle ». Elle commande l’accès de la rade et protège un bassin de port aménagé à son pied, la « Darse », qui abrite une petite flotte de galères. Plan de la citadelle et de la Darse de Villefranche, XVII e siècle Vaisseaux dans la rade de Villefranche, fin XVII e siècle © Archives départementales des Alpes-Maritimes Document daté approximativement vers 1660 © Conservé Archives départementales des Alpes-Maritimes. Port figuratif

description

Avec la Fondation du Patrimoine, la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur fait appel au mécénat d’entreprises pour la restauration de bâtiments du 18°siècle situés sur le port de Villefranche Darse. La réhabilitation de ces bâtiments s’inscrit dans un programme de mise en valeur du patrimoine portuaire et du pôle de réparation navale, engagé depuis 1994. En document attaché, les panneaux d'exposition présentés au cours de cette manifestation.

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Origine deVilla Francaet son Port

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a rade de Villefranche estfréquentée dès l’Antiquité par les marins grecs et romains qui lui donne le nom d’Olivula Portus.

L’endroit est sauvage, aride et exposé auxincursions barbaresques. Les habitantss’installent sur les hauteurs où est fondé levillage de Montolivo.

En 1295, Charles II d'Anjou, roi de Naples et deSicile, comte de Provence, comprendl'importance stratégique de ce site, situé auxfrontières de son territoire, et encourage leshabitants à revenir peupler le bord de mer. Il créele village baptisé Villa Franca. Une franchise detaxe est octroyée.

En 1388, avec la dédition du Comté de Nice auDuc de Savoie, Villefranche est la seule portemaritime des États de Savoie jusqu'à laconstruction du Port de Nice au XVIIIe siècle.Villefranche tire ses revenus de tous les naviresmarchands accostant au port (droit deVillefranche).

En 1543, la flotte franco-turque commandée parKhayr ad-Din Barberousse occupe la rade deVillefranche.

En 1554, le duc Emmanuel-Philibert de Savoieconstruit une forteresse, la «Citadelle ». Ellecommande l’accès de la rade et protège un bassinde port aménagé à son pied, la « Darse », quiabrite une petite flotte de galères. Plan de la citadelle et de la Darse de Villefranche, XVIIe siècle

Vaisseaux dans la rade de Villefranche, fin XVIIe siècle© Archives départementales des Alpes-Maritimes

Document daté approximativement vers 1660 © Conservé Archives départementales des Alpes-Maritimes. Port figuratif

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Édification del’ensemble

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u XVIe siècle, un ensemble défensif estédifié, composé de la citadelle Saint Elmeet du fort Mont Alban.

Après leurs constructions, en 1669, l’ensembleportuaire est complété par l’implantation d’un lazaret,élément d’un port « moderne ».

Une première flotte de guerre est construite dans la Darse duport. Les Français occupent le comté de Nice plusieurs foisentre 1710 et 1722 et à nouveau en 1744, pendant la guerrede Succession d'Autriche, quand le prince de Conti prendd'assaut le mont Alban avec ses troupes franco-espagnoles,chassant les Savoisiens de Charles-Emmanuel III.

Au cours du XVIIIe siècle, la ville de Villefranche perd de sonimportance maritime et portuaire avec la construction duport Lympia de Nice.

En 1720, le duc de Savoie devient roi de Sardaigne etentreprend une rénovation complète de la Darse. Nonseulement le môle est reconstruit, mais un arsenal pourvud’un bassin de radoub et destiné à la construction de galèreslui est adjoint.

Démarre alors une intense activité de construction navale. La première galère, la Santa Barbara est lancée en juillet 1739.

En 1856, le Duc de Savoie donne à bail le lazaret deVillefranche à la marine impériale russe qui fait du port unebase navale de premier plan pour ses navires enMéditerranée, avec notamment, le ravitaillement en charbondes bateaux.

En 1860 le Comté de Nice est à nouveau annexé par laFrance à la suite du Traité de Turin.

Entre 1945 et 1966, la rade de Villefranche abrite la sixièmeflotte des États-Unis à l’issue de la Seconde Guerre mondiale,dans le cadre de l’organisation du traité de l'Atlantique Nord.

Plan figuratif du Lazaret, 1669 © Archives départementales des Alpes-Maritimes

Bâtiment de la marine américaine en rade de Villefranche, 1872 © Archives départementales des Alpes-Maritimes

Dommages seconde guerre mondiale, Darse© DRAC

Affectation des équipements du port de Villefranche aux marines de guerre russe, américaine et française, 1883© Archives départementales des Alpes-Maritimes

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illefranche-sur-mer disposed’un des plus extraordinairesensembles patrimoniaux de laCôte d’ Azur. Un arsenal

maritime que la maison de Savoie a misquatre siècles à bâtir (du XIVe au XVIIIe

siècle), pour y lancer, entretenir et défendresa flotte de galères.

En 1793, lors de l’occupation de Nice par lestroupes révolutionnaires, un rapport rédigépar les commissaires de la République décritcet ensemble comme « considérable avec deuxforts, une corderie, des magasins, des casernespour un bataillon, un bagne pour mille forçats,un chantier pour la construction des frégates,une forme pour celle des galères ».

A : Le môle de la DarseComme le prouvent les dates sculptées sur lesclés de voute en pierre le « môle foraneo » estédifié entre 1725 et 1728. Ces renfoncementspratiqués dans la construction, au niveau ducheminement, servent comme dépôt et commecuisine à terre pour la chiourme des galères. Au sommet du môle, côté mer et donc à l’est dubassin de la Darse, s’élevait une « mousquée omoschea de Turchi ». Il ne reste pas de vestigesde cette mosquée fréquentée par les esclavesorientaux travaillant aux services des galères.Le prolongement final du môle et son doublementsont réalisés dans les années 1770, sous la directiondu Turinois Filippo Nicolis di Robilant (1723-1783),architecte et ingénieur militaire.Le môle avec le chemin de ronde qu’il portesont inscrits aux titres des MonumentsHistoriques le 11 février 1991.

B : Arsenal des galères du bassin : • le bassin de Radoub

L’arsenal des galères comprend un long bassin couvert encharpente, près duquel est disposé un magasin. L’espace qu’iloccupe est fermé du côté de la Darse par un portailmonumental et, à l’opposé, par un autre bâtiment.Sa longueur est de soixante-quatre mètres et sa largeur dedouze mètres. Cet ouvrage, à l’origine couvert, sert à la construction degalères. La première galère construite à Villefranche-sur-Merest la « Santa Barbara «, lancée en 1739.Ce bassin peut accueillir des unités jusqu’à 40 mètres de longet 6/8 mètres de large, d’un tirant d’eau de 3,5 mètresmaximum. Il a l’avantage de pouvoir recevoir deux naviressimultanément.Ce dernier convient parfaitement à la mise à sec en douceurdes vieux yachts à moteur et des voiliers de tradition, auxcarènes en bois fragiles.

• Les anciennes forges

Magasin pour l’arsenal de la marine, ce bâtiment en troisparties est connu sous l’appellation de «vieilles forges » car sapartie Est sert à la fabrication des pièces métalliques desnavires, les chaînes des galériens et des forçats. La partie centrale, (bâtiment C) est endommagée durant ladernière guerre, faisant disparaître une série d’arcadeslimitant une longue galerie ouverte sur le port.Aujourd’hui, il se divise en trois parties : la partie Est, occupéepar l’Observatoire Océanographique, la partie centrale(bâtiment C) et la partie Ouest (bâtiment B).Les anciennes forges sont inscrites au titre de MonumentHistorique par arrêté du 11 février 1991.

C : L’hôpital du BagneEn 1767, il est projeté de construire un hôpital destiné auxgalériens. Terminé en 1769. C’est un bâtiment régulier, deplan rectangulaire, allongé parallèlement au rivage, quicomporte deux niveaux chacun étant divisé en trois galeries.Il est abandonné en 1850 et les galériens transférés à Impéria. Il reprend du service en 1870 et sert de quarantaine auxprisonniers niçois atteints choléra. Il est ensuite mis à dispositiondes Russes pour y mettre leur réserve de charbon et transforméen 1885 en station zoologique russe. Il est actuellement occupépar l’ Observatoire d'océanologique de Villefranche.

Plan de la Darse, citadelle et ville, XVIIIe siècle Plan du bassin de Radoub © Archives départementales des Alpes-Maritimes

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Quelqueséléments

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• D : le Lazaret et l’arsenal des Frégates

Dans le cadre de la politique sanitaire de laMaison de Savoie, début du XVe siècle, Nice etVillefranche se dotent d’installations spécifiquesliées à leur situation de fenêtres maritimes desEtats de Savoie. Les « lazarets » situés à proximitédes installations portuaires, accueillent lespersonnes susceptibles d’être contagieuses(notamment par la peste et le choléra). Celui deVillefranche aujourd’hui disparu, est mentionnédès 1682. C’est un ensemble vaste pour l’époque,constitué de deux bâtiments rectangulairesalignés, qui sont formés de quatre galeriesparallèles séparées par des arcades. L’ensembleest fermé dans une enceinte, munie de toursd’angle et percée de trois portes. La tour ouest est le dernier vestige de l’ensembledu XVIIe siècle. C’est un bâtiment carré à unétage, surmonté d’un toit à quatre pentes, auxtuiles vernissées caractéristiques de la région.Cette tour est parfois nommée « TourPaganini» car elle abritait le corps de l’artisteaprès sa mort en 1840.Des 3 tours d'origine, il n'en reste plus qu’uneactuellement.

• E : La Corderie

A la suite de la décision prise au milieu du XVIIIe siècled’utiliser non plus des galères, mais des frégates, il devientindispensable de disposer d’une corderie. Un premierbâtiment, construit en 1771, est prolongé vers 1787 pouratteindre une longueur d’environ 160 mètres. La façade de l’ancienne corderie est inscrite par arrêté du11 février 1991, au titre des Monuments Historiques.

• F : Entrepôts, caserne et jardin Beaudouin

Deux galeries sont construites à partir de 1719, leursconstructions s’échelonnent sur plusieurs décennies. Ellessont ouvertes vers la mer à travers une série d’arcades et, àl’opposé, elles donnent accès à d’autres galeries, souterraines,disposées perpendiculairement. Cet ensemble sert de dockpour le commerce, mais est aussi destiné à stocker le matérielservant à l’entretien des galères.

Au dessus de ces galeries et voûtes une caserne de troisétages est construite vers 1778.

Elle est détruite en 1942.

Entre 1957 et 1960, le toit en terrasse remplace la caserne. Il est réaménagé en jardin par l’architecte Eugène Beaudouin.

L’ancienne caserne Dubois et le jardin en terrasse qui lecouvre sont inscrits au titre des Monuments Historiques pararrêté du 11 février 1991.

Le Lazaret, 1675 © Archives départementales des Alpes-Maritimes. Gaspard Caullet, gouverneur

Photographie début du XXe siècle : Bassin de radoub en premierplan au fond façade du bâtiment des forges, sur la droite lebâtiment d’armement du bassin

Soubassement de l’ancienne caserne Dubois Dessus de l’ancienne caserne Dubois, jardin en terrasses, 1986 © DRAC

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Le pôleréparation

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e site de la Darse accueille au fildes époques plusieurs chantiersnavals, qui sont fonction du typede bateaux à construire :

constructions des galères, des frégates,conception ou réparation de navires de tradition …

En 1851, le bassin de Radoub est ainsi modifiépour permettre l’accueil des navires propulséspar des roues à aubes, sans avoir à démonterleurs roues. La couverture de ce bassinconstituée d’une toiture et d’une portemonumentale est démolie.

L’activité du chantier naval perdure à travers lesépoques. Les secrets et les techniques transmisde génération en génération, sont encoreappliqués à la Darse. Il témoigne de la traditionde construction navale à Villefranche où aucours des siècles, des habitants ont toujourspratiqué les métiers qui s’y rattachent.

Quelques chantiers navals connus :

• En 1929, Gabriel Voisin, constructeur d’avions et devoitures, obtint la concession d’exploitation du bassin duradoub. Il crée le chantier du même nom qui perdurejusqu’en 1989. Il est repris en 1990 par un homme d’affairebritannique, M. Coossens qui ferme à son tour l’entrepriseen juin 1994.

• Dans les années 50, le constructeur de voitures LucienRosengart, remet en état les bâtiments de la vieille forge etmonte un chantier naval. Une cinquantaine d’ouvrierss’affairent à la construction de voiliers, de vedettes pourparticuliers et de chaloupes de sauvetage pour les naviresde commerce en Afrique.

• De 1952 à 1955, un chantier naval est conduit par JosephMasnata et Paul Spapéri, puis Joseph Cipollina. Ilsconstruisent des pointus de pêche et de plaisance etmettent en place ensemble entre 1955 et 1965 deux calesde halage pour chariot de 45 et 100 tonnes. Ce chantiernaval continue encore aujourd’hui d’exploiter les deux calesde halage, et développe des activités de carénage, mise àterre et réparation.

• Autres sociétés installées à Villefranche à cette époque :le chantier naval Zugliano, opérationnel jusqu’en 1952,construit des voiliers et des pointus, le chantier navalMarius Riccardy jusqu’en 1965, construit des Monotypes,Météores et Pointus.

Une vingtaine d’entreprises spécialisées dans la réparationnavale sont encore présentes aujourd’hui sur site. L’uned’entre elles, dirigée par Gilbert Pasqui est experte dans larestauration de vieux gréements et de construction devoiliers en bois. Ses interventions sur de nombreux navires(Tuiga, Zaca, Moonbeam III, Keep Trust, Halloween…) luiconfèrent une renommée internationale.

Réparation navale, bassin de Radoub 2003© CCI Nice Côte d’Azur

Réparation navale, bassin de Radoub 2003© CCI Nice Côte d’Azur

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Programmede mise en

valeur dupatrimoinede la Darse

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Hier

Étanchement Bassin du Radoub

Aujourd’hui

Demain

n programme d’actions est déployé pourmaintenir et mettre en valeur lepatrimoine portuaire de VillefrancheDarse. Les dernières actions réalisées sont :

• Rénovation complète de l’extérieur et l’intérieur dubâtiment A en 2007

• Remplacement du grand chariot slipway en 2008

• L’étanchement du bassin de Radoub en 2009

• La réhabilitation des bâtiments B et C, en continuité avec les anciennes forges (en cours).

LA RÉHABILITATION DES ANCIENNESFORGESLes anciennes forges de la Darse de Villefranche font l'objetd'un programme de réhabilitation complet intégrant lasauvegarde du bâti détérioré et la reconstruction dubâtiment central détruit. Il prévoit de reconstituer lavolumétrie originelle des bâtiments, les façadestraditionnelles, les arcades du rez-de-chaussée, et deconforter la vocation de réparation navale de ce lieu. Lepermis de construire a été accordé le 24 novembre 2010.

Un partenariat entre la Fondation du Patrimoine, le ConseilGénéral et la Chambre de Commerce et d’Industrie est encours pour engager la sauvegarde de cet ensemble par uneopération de mécénat et de souscription publique. LaFondation Total et la Fondation du Crédit Agricole sont lesdeux premiers mécènes contribuant à cette opération, parle financement d’un tiers de la réparation du bâtiment Est.

Sources des illustrations :

• « TORINO 1706 . L’alba di un regno una mostra evento perriccordare ». Citta di Totino, 1990

• « Voyage pittoresque dans le comté de Nice et les AlpesMaritimes du XVIIe au XIXe siècle ». Academia Nissarda

AMBITIONS POUR CE SITE• Valoriser le patrimoine bâti

• Renforcer la vocation de ce site dédié à l’entretien de«vieux gréements » et yachts de prestige en intégrant laformation à la réparation navale

• Favoriser le développement des activités économiques ettouristiques en relation avec l’identité portuaire et navale du site

• Conforter le circuit touristique Santé-Citadelle-Darse enorganisant un circuit sécurisé