Région Aquitaine: Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de...

Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur

UMR

c o n s e D M

Schéma Régional de l’Enseignement

Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Diagnostic

Version du 5 janvier 2012

AVEC LE SUPPORT DU GRETHA

UMR CNRS 5113 DANS LE CADRE DU PROJET VIA INNO

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Schéma Régional de l’Enseignement l’Innovation

INNO

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Schéma Régional de

l’Enseignement Supérieur, de la

Recherche et de l’Innovation

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SOMMAIRE pages

1. Synthèse 4

2. Diagnostic Recherche & Développement 6

2.1 Le paysage de la recherche en Aquitaine 6 2.2 Une position de leader national pour sa production scientifique dans des

domaines ciblés 15 2.3 Les dynamiques en route 20 2.4 Les partenariats extraterritoriaux 28

3. Diagnostic Technologies 32

3.1 Les partenariats 32 3.2 La production technologique 35 3.3 Focus sur la production technologique du PRES de Bordeaux et de l’UPPA 44 3.4 Les thèses laboratoires-industrie 48 3.5 Les structures de transfert des travaux de recherche 50 3.6 Incubateurs : accompagnement à la création d’entreprises 54 3.7 Evaluation des activités de R&D des centres techniques et de plateformes

technologiques à travers les dépôts de brevets : Focus sur les CRT, CTI et plateformes technologiques 55

3.8 Les principales filières en Aquitaine 57

4. Diagnostic Enseignement Supérieur 59

4.1 Remarque préalable relative aux sources d’informations 59 4.2 Données de cadrage 59 4.3 Les établissements d’enseignement supérieur 61 4.4 La répartition géographique de l’offre de formation 64 4.5 Structure de l’offre d’enseignement supérieur 68 4.6 L’attractivité des universités 71 4.7 L’apprentissage 73 4.8 Les formations sanitaires 74 4.9 L’orientation 76 4.10 Synthèse 76

5. La diffusion de la culture scientifique et technique 78

5.1 Une diversité d’acteurs pour une mission complexe 78 5.2 La mise en place de réseaux nationaux 80 5.3 Une forte dynamique 81 5.4 Les acteurs 82

6. Diagnostic Vie étudiante 89

6.1 Les étudiants en Région Aquitaine 89 6.2 L’organisation autour de la vie étudiante 93 6.3 Conditions d’accueil 94 6.4 Vie quotidienne 101 6.5 Les moyens des étudiants 103

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7. Les sites 107

7.1 Synthèse des diagnostics de sites 107 7.2 Les fiches de site 110 Site d’Agen (Lot-et-Garonne) 111 Site de la Côte basque Bayonne / Anglet / Biarritz / Bidart (Pyrénées-Atlantiques) 121 Site de Mont-de-Marsan (Landes) 136 Site de Pau (Pyrénées Atlantiques) 143 Site de Périgueux (Dordogne) 165

8. ANNEXES 173

8.1 Principaux domaines de spécialisation des établissements publics de recherche en Aquitaine 174

8.2 Principaux domaines de spécialisation des acteurs privés en Aquitaine 175 8.3 Panorama des formations 174 8.4 Panorama des licences présentes sur les sites hors Bordeaux 181 8.5 Panorama des STS (hors agriculture) sur les sites hors Bordeaux 184

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1. Synthèse

Sixième région française par son poids économique et démographique, l’Aquitaine dispose également d’un potentiel de recherche et d’enseignement supérieur de tout premier ordre.

Toutefois, une analyse fine de ce potentiel relève de nombreux contrastes.

Nous n’en rappellerons ici que quelques uns des plus illustratifs :

- Les proportions d’enseignants chercheurs et de chercheurs produisants dans les unités A et A+ sont nettement supérieures aux moyennes nationales (+2 à +7 points), mais dans le même temps, la part des effectifs de recherche dépendants des organismes et des EPIC reste inférieure au poids relatif de la région ;

- La productivité scientifique est excellente et l’Aquitaine est reconnue au plan international dans de nombreux domaines, mais malgré cette dynamique des acteurs universitaires le niveau de la DIRD et les dépenses de R&D ramenés au PIB restent faibles. Ce contraste se traduit bien évidemment en matière de production technologique mesurée par la demande de brevets européens : celle des laboratoires est très performante, mais en revanche le résultat est très mitigé du côté des acteurs privés.

La sphère aquitaine du transfert technologique est caractérisée par un grand nombre de centres techniques, la plupart d’envergure nationale.

Ce potentiel technologique relativement réparti sur l’ensemble du territoire régional peut jouer un rôle majeur alors même que l’effort de R&D des entreprises doit être conforté.

La répartition régionale des effectifs d’étudiants et du potentiel scientifique montre une forte concentration sur l’agglomération bordelaise, comme cela est le cas dans de nombreuses régions.

L’UPPA joue un rôle structurant important pour le sud aquitain.

L’articulation de l’ensemble du potentiel régional en synergie avec les enjeux socio-économiques régionaux est une question importante à l’heure où des stratégies locales de l’enseignement supérieur et de la recherche se développent.

Cette dynamique régionale globale est d’autant plus nécessaire qu’au-delà de l’attractivité et de rayonnement, attestés par plusieurs cursus Eramus Mundus, le potentiel d’enseignement supérieur doit encore progresser dans différents domaines :

- L’offre de formation d’ingénieurs gagnera à être renforcée,

- Le développement de cursus par apprentissage doit se poursuivre en particulier au niveau II,

- Les passerelles entre cursus (ex. : BTS ou DUT vers L3, …) sont encore insuffisantes,

- Le niveau de réussite en licence peut être amélioré.

Dans la perspective d’une synergie accrue de l’ensemble de ce potentiel, du rapprochement amorcé des universités bordelaises et de la mise en œuvre des projets sélectionnés dans le cadre du programme « Investissements d’avenir » (Equipex, Labex, Idex, …), l’Aquitaine bénéficiera d’un positionnement géographique et d’un potentiel lui permettant de renforcer certaines thématiques et leur visibilité à un niveau interrégional et transfrontalier.

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Le soutien majeur de la Région Aquitaine, première région pour la part de son budget consacrée à la recherche et à la technologie (7% pour une moyenne nationale de 3%) doit permettre de continuer à soutenir une dynamique forte équilibrée.

Du côté de la vie des étudiants, l’accent a été mis sur la prise en charge du besoin de logement, avec une démarche de réponse aux besoins qui a été initiée très tôt en Aquitaine. En outre, le schéma du logement étudiant a aussi pris en compte la diversification du besoin (alternance, besoins ponctuels, séjours courts, …). Un observatoire de l’habitat est envisagé pour suivre les questions du logement pour tous les aquitains dont les étudiants. De la même façon, l’offre de restauration aidée est très au-dessus de celle de la moyenne nationale. Les manques sont plutôt à chercher dans le domaine de l’aide aux soins de santé. Les établissements aquitains ne se différencient pas de l’ensemble français sur le thème de la politique de vie étudiante en ce sens qu’elle est peu lisible. Il est pourtant important de le noter car un pilotage intégré de la vie étudiante existe dans d’autres pays européens, notamment du Nord du continent. On peut regretter ici comme ailleurs que la vie étudiante ne soit envisagée qu’à travers des lignes budgétaires précises et différenciées sans stratégie globale incluant tous les aspects que cela recouvre.

La richesse et la diversité des actions réalisées pour rendre la science et les technologies attractives auprès du grand public est révélatrice d’un réel intérêt de la population, mais également de réseaux de partenariats fortement différenciés. Sur l’ensemble du territoire, se trouvent des acteurs qui se chargent de la diffusion de la culture scientifique et de fait, touche un public très varié.

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2. Diagnostic Recherche & Développement

2.1 Le paysage de la recherche en Aquitaine

2.1.1 Les grands traits de la recherche régionale

L’Aquitaine se place 6ème des régions françaises en population et PIB. Observé selon l’angle de l’effort de recherche, elle occupe la 12ème place (dépense de recherche rapportée au PIB). Cette position n’a pas évolué depuis 2002. La figure ci-dessous montre les grandes caractéristiques de la recherche en Aquitaine.

Source : rapport OST 2010, traitement Erdyn / DMS

L’Aquitaine représente, avec une dépense intérieure de recherche et développement de 1,144 MD d’€, 2,9% de la DIRD civile française1. Ainsi, avec une part DIRD civile / PIB de 1,21%, l’Aquitaine est en deçà de la moyenne française (2,1%) et donc des objectifs de Lisbonne (3%).

1 Source MESR-SIES 2008

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RangPart (%)

La place de la région Aquitaine dans le contexte national

Part nationale

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populationdépenses R&D du secteur public

effectifs de chercheurs du secteur public

publicationsscientifiques

PIBeffectifs de chercheurs du secteur privé

demandes de brevet européen

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A ce stade, il faut préciser que la DIRD civile ne prend bien entendu pas en compte les budgets alloués au projet Laser Megajoule et au centre CEA CESTA qui relèvent du Ministère de la Défense.

DIRD, position de l’Aquitaine

Sources INSEE 2008

La région Aquitaine dispose de 12 251 personnels de recherche (ETP) en 2008 soit 3,2% des effectifs nationaux et se place au 7ème rang national. Ce rang est porté par les effectifs du secteur privé : en termes d’effectifs de chercheurs du secteur public, la région se situe seulement au 10ème rang national.

Ramené à la part de la population active, le nombre de chercheurs représente 4,16 ‰ ce qui place la région aquitaine seulement à la 11ème place des régions françaises.

Pourtant, avec cet effectif scientifique relativement bas, la région se place en 7ème position pour les publications scientifiques. En 2008, la production scientifique de la région représente 3,9% de la production nationale pour 3,2% des effectifs. Cette bonne « productivité » scientifique est confirmée par la proportion de produisants dans les établissements de l’enseignement supérieur.

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Nord-Pas-de-CalaisChampagne-Ardenne

Poitou-CharentesLimousin

Pays de la LoireBourgogne

Basse-NormandiePicardieLorraine

AquitaineHaute-Normandie

CentreAlsace

BretagnePACA + Corse

AuvergneFRANCE MÉTROPOLITAINE

Rhône-AlpesLanguedoc-Roussillon

Franche-ComtéIle-de-France

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Proportion d’enseignants-chercheurs et chercheurs produisants rapportés aux effectifs déclarés par

les établissements dans les unités de recherche

Source AERES 2010

Le potentiel humain consacré à la recherche progresse plus fortement que la moyenne nationale. En effet, le nombre de chercheurs (dans les secteurs public et privé) augmente de 9% par an contre 7% pour la moyenne nationale (2008).

Les chercheurs du secteur public sont répartis dans les 188 laboratoires universitaires et unités propres ou mixtes des EPST-EPIC : CNRS, INSERM, INRA, CEMAGREF, INRIA, IFREMER, CEA/CESTA. La plupart de ces chercheurs travaillent pour les opérateurs que sont les universités et les écoles : le poids des EPIC en Aquitaine est en effet très faible (0,7%), celui de l’Université est prédominant : 56% de la DIRDA et 60,4% des chercheurs du secteur publique.

Répartition de la dépense intérieure de R&D des administrations (2009)

Source MESR – DGRI/DGESIP – traitement Erdyn / DMS

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Aquitaine France France de province

AUTRES

UNIVERSITES

CNRS

EPIC

EPST (hors CNRS)

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La majorité des effectifs est concentrée sur le site de Bordeaux.

Conformément à la plupart des régions françaises, le budget recherche des entreprises est plus élevé que celui des administrations : il pèse pour 63,2% de la DIRD en 2008.

En Aquitaine, seules 35% des PME relèvent de secteurs technologiques et cumulent 75% de dépenses de R&D. La recherche privée est exécutée essentiellement par les industries de l’aéronautique, la chimie et la santé.

DIRD et part de la recherche dans l’activité économique régionale en 2008

Sources : MESR DGESIP/DGRI SIES et INSEE

2.1.2 La prédominance de Bordeaux

Il existe un fort déséquilibre en termes de potentiel de recherche entre le Nord et le Sud de l’Aquitaine. Les 4 universités bordelaises, l’Institut Polytechnique de Bordeaux et 9 organismes de recherches sont situés dans la région de Bordeaux et 4 sur l’UPPA. Ainsi, 85% des chercheurs et enseignants-chercheurs sont concentrés dans la région de Bordeaux.

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Carte des implantations des principaux établissements d’enseignement supérieur et organismes de

recherche en région Aquitaine

Source : STRATER, MESR 2011

Le PRES Université de Bordeaux rassemble les quatre universités bordelaises (Bordeaux 1 / IPB Sciences Technologies, Bordeaux Segalen, Michel de Montaigne Bordeaux 3, Montesquieu Bordeaux 4) et trois grandes écoles ou instituts (Institut des Sciences Politiques de Bordeaux, Institut Polytechnique de Bordeaux, École Nationale d'Ingénieurs des Travaux Agricoles de Bordeaux) qui sont membres fondateurs. D’autres membres sont associés : l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, le Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux, l’Institut Bergonié, l’ENSAM Bordeaux-Talence, l’Ecole Nationale Supérieure d'Architecture et de Paysage de Bordeaux, Bordeaux Management School, l’Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées, CROUS de Bordeaux.

Dans le Sud Aquitaine, l’UPPA, est présente sur 4 sites : Pau et Bayonne – les 2 principaux ainsi que Mont de Marsan et Tarbes.

La recherche de l’UPPA est très liée à l’implantation historique d’industriels dans le génie pétrolier, la chimie et le développement territorial. Deux grands laboratoires sont reconnus : l’IPREM, en mesures, analyses et caractérisations, et l’IPRA (fédération) en génie pétrolier. L’UPPA se distingue particulièrement par ses collaborations et partenariats avec les EPST, CNRS, INRA, INRIA, EPIC (l’IFP et IFREMER) et des industriels. Dans les autres domaines, les équipes, y compris celles associées au CNRS, souffrent d’une taille insuffisante.

L'UFR Pluridisciplinaire (droit, économie, gestion, lettres modernes, études basques, études comptables) de Bayonne-Anglet-Biarritz présente deux laboratoires de recherche ayant été évalués de façon très positive :

- Centre de Documentation et de Recherches Européennes (CDRE),

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- Centre de recherche sur les textes et la langue basque (IKER).

En outre, il faut noter la présence du CEA Cesta, dont la contribution, entrant dans le domaine de la défense, n’est pas comptabilisée par le MESR dans le calcul de la DIRD. Implanté depuis 1965 sur la commune du Barp, entre Bordeaux et Arcachon, le Centre d'études scientifiques et techniques d'Aquitaine (Cesta) de la Direction des applications militaires (DAM) du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) réunit un millier de collaborateurs sur un site de 700 hectares. Le Cesta est largement impliqué avec divers acteurs académiques de la recherche aquitaine (ALPhANOV, Labri, INRIA…). Une de ses priorités est de soutenir le développement de la filière optique et laser en contribuant activement à la montée en puissance du Centre Optique Aquitain avec l’arrivée de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS).

Selon le CEA, 60 M€ de contrats auprès des industriels aquitains sont notifié chaque année.

2.1.3 La structure des dépenses de R&T

La région se place au 7ème rang national pour les dépenses en recherche publique. La DIRDA est de 421M€ en 2008 et a augmenté entre 2004 et 2008 à un taux de +27,4%, supérieur à l’évolution de la DIRDA nationale (+20,4%).

Le conseil régional d’Aquitaine a consenti des efforts considérables en allouant 74,5 millions d’euros de budget pour la Recherche et le Transfert soit 8,8% de son budget global en 2010.

Budget du conseil régional en Aquitaine consacré à la recherche et au transfert de technologie (R&T)

de 2003 à 2010 (en millions d'euros) et part de la R&T dans le budget

Source : MESR 2010, Traitement Erdyn/DMS

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2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Part de la R&T dans le budget (%)Budget du conseil régional consacré à la R&T (M€)

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Effort des Conseil régionaux dans le financement de la R&T

Source : MESR 2011, données de 2008

Pour la part de budget consacrée à la R&T, la région Aquitaine est la première région française. Cette position reste quasi stable en 2009 et 2010, très proche de la part du budget consacré par les Pays de la Loire. Le budget du Conseil Régional d’Aquitaine représente 89,4% du budget de consacré à la R&T par l’ensemble des collectivités territoriales en Aquitaine (Conseils généraux, conseil régional, communes et autres collectivités). Par comparaison avec les deux régions dont les PIB « entourent » celui de l’Aquitaine, c’est une proportion plus importante apportée par le conseil régional.

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Budgets de R&T par type de collectivité territoriale pour l’année 2010

Source MESR-DESPR

La DIRD Aquitaine est en diminution de 3,9% entre 2004 et 2008 (France : +16,4%) alors que le nombre de chercheurs augmente. Elle représente 2,9% de la DIRD nationale.

La diminution de la DIRD est essentiellement liée à la baisse de la dépense intérieure de recherche et développement des entreprises (DIRDE). Celle-ci a fortement diminué en Aquitaine : -15,9% entre 2004 et 2008 pour atteindre 723 M€. Dans le même temps la DIRDE nationale a progressé de +14,4%. La DIRDE Aquitaine représente 2,8% de la DIRDE nationale (7ème rang).

Evolution de la DIRDA et DIRDE entre 2003 et 2008 en millions d’euros

Source : Strater 2010, OST 2008, Traitement Erdyn

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Cette baisse de la DIRDE est marquée entre 2004 et 2006-2007. Depuis, la pente de progression redevient positive.

Progression de la DIRDE rapportée au PIB

Source MESR DGESIP/DGRI SIES et INSEE – traitement GREThA + Erdyn

La baisse des dépenses de R&D des entreprises n’est pas observée à la même période pour les autres régions, éliminant un effet macroscopique global.

En revanche, elle peut être attribuée à une baisse de l’activité de R&D des entreprises de plus de 1000 salariés, comme le montre la courbe des dépenses par taille d’entreprises qui suit.

DIRDE rapportée au PIB selon la taille des entreprises

Source - MESR DGESIP/DGRI SIES et INSEE – traitement GREThA

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Le potentiel scientifique aquitain est légèrement en deçà de ce que pourrait laisser attendre sa structure économique globale. Sa position au 7ème rang des régions française en termes de DIRDA peut être liée à deux phénomènes : la non comptabilisation de la recherche liée à la défense et la forte part des universitaires par rapport aux autres établissements. La Région aquitaine est très impliquée dans le financement de la recherche.

La dépense de R&D des entreprises est conforme à ce qui se pratique dans les autres régions de France. En revanche, la baisse de la DIRDE montre une exposition aux investissements de certains « gros » industriels.

Enfin, il n’existe que deux pôles de recherche académique en Aquitaine. La prédominance de Bordeaux peut poser la question du risque de déséquilibre territorial.

2.2 Une position de leader national pour sa production scientifique dans des domaines ciblés

2.2.1 Les évaluations AERES

Les bons résultats en termes de volume d’articles scientifiques produits par chercheur (paragraphe 1.1) ne font pas défaut à la qualité de la recherche qui est menée en Aquitaine : 21% des unités de recherches sont notées A+ par l’AERES en 2010, ce qui signifie la production de ces unités est au meilleur niveau international, en particulier en sciences et technologies et Sciences de la Vie et de la Santé. En sciences et technologies, 85 % des unités sont notées A+ ou A et seulement 15 % d’unités sont notées B dans l’académie de Bordeaux, ce qui est largement supérieur à la moyenne française. La comparaison aux moyennes françaises est donnée à la figure suivante.

Sciences et technologies

La totalité des 14 unités de l’UB1 et 4 unités de l’UPPA/6 ont été notées A et A+.

Les disciplines rassemblant le plus d’unités A+, sont la chimie, la physique, les

mathématiques, les STIC.

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Sciences de la vie, de la santé et de l’écologie

Les disciplines rassemblant le plus d’unités A+ sont celles des neurosciences et de la santé publique.

Sciences humaines et sociales

Trois domaines occupent une position de pointe : le droit, les lettres – langues – civilisations et les sciences du temps et de l’espace.

Répartition des notes de l’AERES par grand domaine pour l’Académie de Bordeaux

Source : AERES 2010

Dans les domaines de la chimie, des mathématiques et de la recherche médicale, les indices d’impacts sont supérieurs aux indices de la France.

Part nationale et indice d’impact des publications scientifiques de la région Aquitaine

Source : OST, 2008

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En part de produisants, la chimie se distingue nettement et positionne l’Aquitaine au 3ème rang national avec 9,3% des produisants en 2010.

Part nationale de produisants dans les unités des recherche notées A et A+ par l’AERES par

disciplines en 2010

Source : AERES

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2.2.2 Les dotations ANR

Selon l’ANR, en 2010, l’Aquitaine se place en seconde position de la dotation globale ramenée au nombre de chercheurs.

Dotation ANR par région rapportée au nombre de chercheurs pour 2010.Source ANR1.

La dotation ANR globale de l’Aquitaine pour l’année 2010 était de 629 M€, soit 5,06% de la dotation ANR 2010. Cette dotation brute, sur l’ensemble des appels à projets place la région en 6ème position :

L’analyse de la répartition de la dotation par domaine montre que l’Aquitaine se positionne bien dans les appels à projets des domaines de :

- Sciences humaines et sociales, - Des écosystèmes et développement, - La biologie et la santé.

Globalement, les résultats sont peu différenciés selon les domaines.

1 Présentation de Jacqueline Lecourtier du 04 Mai 2011.

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La place de l’Aquitaine dans les appels de l’ANR par domaine – Source ANR, présentation du

04 Mai 2011

2.2.3 Spécialités et équipements notables

Selon un rapport de l’OST sur les spécialités notables1 de l’Idex, les spécialités les plus notables de l’Université de Bordeaux sont dans chacune des disciplines :

- Biologie fondamentale : les neurosciences, - Biologie appliquée : l’écologie, - Recherche médicale : la médecine cardiovasculaire et la médecine cardiovasculaire, - Chimie : les sciences des matériaux et la chimie minérale et nucléaire, - Physique : la physique générale et la physique appliquée, - Sciences de l’univers : les sciences de l’environnement, - Les sciences pour l’ingénieur : l’informatique et les systèmes ainsi que le génie

électrique et électronique.

1 Les spécialités « notables » sont définies comme celles qui ont eu, au cours de la période 2006-2008, à la fois

(i) une production régulière, (ii) au moins 15 publications sur la période et (iii) une publication au moins dans la classe des 5% de publications les plus citées au monde (« Top 5 mondial »)

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Rang de l’Aquitaine / dotation globale

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Les équipements remarquables de recherche soutiennent les disciplines phares régionale. La liste des très grandes infrastructures de recherche et équipements intermédiaires est donnée ci-dessous :

La ligne d’intégration laser (LIL) : laser de grande énergie, prototype du laser Mégajoule. Un tiers de la capacité sera utilisée par des universitaires. Domaines de la matière, des plasmas, de l’astrophysique, de la physique.

Le laser PETAL : laser petawatt, qui sera mis en service en 2012. Domaine de la fusion nucléaire, physique des plasmas, radiographie, astrophysique.

Réseau des RMN à très haut champ : T.G.I.R. constituée par la mise en réseau d'installations de RMN (résonance magnétique nucléaire) à très hauts champs magnétiques. La fédération associe 6 sites répartis sur le territoire national à Grenoble, Lyon, Gif sur Yvette, Lille et Bordeaux et a son siège à Orléans. Domaines : milieux solides et liquides, pour la chimie, la biologie et l'imagerie médicale.

La recherche en région couvre un large champ disciplinaire. Seules les sciences de l’ingénieur disposent d’une part relativement plus faible que les autres disciplines. La région présente une productivité scientifique très élevée.

L’Aquitaine est aussi caractérisée par un certain nombre de compétences phares pour lesquelles sont rayonnement est indéniable : chimie, physique (dont laser), mathématiques, neurosciences, santé publique. En SHS, quelques laboratoires sont très visibles : droit, archéologie. Hormis l’archéologie, le rayonnement des thématiques SHS est cependant assez limité.

2.3 Les dynamiques en route

2.3.1 L’accompagnement régional pour renforcer les pôles d’excellence et l’attractivité

Comme cela a été mentionné, la Région est particulièrement attentive aux efforts de recherche et d’innovation et en fait un axe stratégique de sa politique. Le budget 2011 en faveur de la recherche, de l’enseignement supérieur et du transfert de technologie s’élève à 130,6 millions d’euros.

Le CPER mobilise 1 318 millions d’euros sur la période 2007-2013, dont 647 millions provenant de l’État et 671 millions de la Région. Parmi les 10 grands projets du CPER : les projets 1 et 2 concernent le développement de la compétitivité en s’appuyant sur les pôles de compétitivité et les grappes d’entreprises et favoriser la recherche et le transfert de technologie. Le budget alloué à la recherche et au transfert représente 12% du budget global.

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Budget en millions d’euros par grands projets du CPER

Source : CPER Région Aquitaine 2007-2013 traitement Erdyn/DMS

La région vise à favoriser la recherche et le transfert autour des pôles d’excellence :

• Matériaux, lasers et systèmes complexes : o Campus STIC o Extension de l’IMS o Centre INRIA o Création d’une plateforme « caractérisation des matériaux » o Nanomatériaux et nanocomposites structurants

• Biologie-santé, neurosciences et Biodiversité végétale et animale : o Projet du Neuropôle o Institut de bioimagerie de l’homme et du vivant o Plateforme d’innovation biomédicale Xavier Arnozan o Programme R&D Innovin o Programmes de recherche et transfert Cap Forest o Construction d’une halle technique à Mont de Marsan

• Environnement, énergie, eau et sciences de l’univers : o Programmes de recherche en faveur des énergies renouvelables o Pôle « Aquitaine Analyse Environnement » o Développement d’un pôle océanographique Aquitaine o Projet d’hydrobiologie de Saint Pée sur Nivelle o Projet d’augmentation des populations de poissons migrateurs o Projet de plateforme interrégionale « Eau et développement durable »

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250

300

350

400

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Hormis le CPER, les moyens en faveur de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur sont largement mobilisés dans le cadre du dispositif régional d’appel à projet. Les thèmes suivants y sont soutenus :

• des projets de recherche (allocations et investissement plus fonctionnement dans les Sciences Humaines et Sociales),

• des projets d’enseignement supérieur, avec un objectif d’amélioration de l’insertion,

• des projets collaboratifs entre entreprises et laboratoires,

• la diffusion des sciences et techniques.

Par ailleurs, la Région Aquitaine soutient quelques grands projets tels que l’institut européen de chimie biologique (IECB : 13,8 M€ d’aide régionale), l’institut scientifique de la vigne et du vin (ISVV : 18 M€ d’aide régionale) ou encore le projet PETAL (25 M€ d’aide régionale). PETAL est une opération pilote à plusieurs titres Destiné à la recherche académique, le laser petawatt de PETAL est une prouesse technologique : aucune chaîne laser au monde ne délivre un faisceau avec une telle puissance (7 millions de milliards de watts) et une telle énergie (3 700 Joules). Première installation scientifique de grande envergure soutenue par une collectivité territoriale au titre de financeur principal et maître d’ouvrage du projet, elle constitue avec le laser Megajoule le creuset du développement d’une filière laser/optique en Aquitaine, aujourd’hui en structuration au sein du pole de compétitivité Route des Lasers. (Investissement régional de 22 millions d’euros pour un coût total de 50 millions).

Des politiques pour d’incitation ont été mises en place visant à ce que les chercheurs de haut niveau viennent s’installer en aquitaine et faciliter les conditions d’étude des étudiants:

• création des chaires d’excellence (11 chercheurs de haut niveau se sont installés en Aquitaine en 2008 et 2009 pour une dépense cumulée de 2,6 millions d’euros) ;

• soutien aux thésards (environ 405 étudiants accompagnés pour un montant d’aides cumulées de 31,9 M€ depuis 2004).

La politique régionale en faveur de la recherche est fondée sur une logique de filières et de projets, avec la volonté que chaque grand secteur économique aquitain bénéficie en amont d’une recherche d’excellence. L’objectif est d’inciter les chercheurs à s’unir autour de « grands projets » communs, à mutualiser leurs moyens, dans une démarche interdisciplinaire, en tenant compte des préoccupations des entreprises, l’objectif étant de développer la compétitivité des acteurs économiques et de préparer les emplois de demain. Ajoutons également que de nombreuses unités mixtes entre laboratoires et industrie se sont créés en Aquitaine. Le 11 juillet dernier par exemple, un accord sur une structure de recherche commune : l’OpenLab « Electronics and Systems for Automotive » a été signé entre l’IMS et PSA.

Le conseil régional soutient aussi largement les organismes de recherche. Il a ainsi participé à hauteur de 200 M€ pour l’opération Campus. Un soutien particulier de 4 millions d’euros est apporté uniquement par le budget région à Pau pour le pôle de recherche en droit et économie.

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Des coopérations avec l’Europe et à l’international sont également encouragées comme la Communauté de Travail des Pyrénées et le programme Aquitaine / Fulbright entre l’Aquitaine et les Etats-Unis.

2.3.2 Le cadre national

La région Aquitaine et particulièrement le PRES de Bordeaux se sont largement illustrés par leur réussite aux appels à projets émanant du MESR.

En 2008, le projet Bordelais était parmi les 6 premiers lauréats du Plan Campus. L’objectif prioritaire de l’Université de Bordeaux à l’horizon 2015 est de construire une grande université européenne disposant d’une forte lisibilité et attractivité nationale et internationale. Elle se positionnait en outre comme un acteur majeur du territoire aquitain, capable d’avoir un impact conséquent en termes d’anticipation et d’accompagnement de mutations socio-économiques. Le projet avait été largement apprécié par les commissions d’évaluation par son caractère structurant, pluridisciplinaire et préfigurateur d’un modèle nouveau d’université. Du point de vue de la recherche, le projet portait 11 pôles d’excellence liés à 7 collèges de formations (niveaux M & D) ; s’inspirant largement des modèles des community colleges aux Etats Unis1. Le dossier suggérait aussi que les 4 universités pourraient à moyen terme fusionner.

Avec le projet d’Idex (Investissements d’Avenir –IA), également retenu dés sa première soumission, un nouveau pas est franchi dans la structuration de l’enseignement supérieur et de la recherche à Bordeaux puisque le projet est de construire la « Nouvelle Université de Bordeaux » (NUB : UB1, UB2, UB4, IEP et IPB) d’ici à 2014.

L’Idex reprend la structuration en sept collèges pour la formation et 8 clusters d’excellence pour la recherche :

- Matériaux - Optique – Laser - TIC - Sciences de l’environnement - Neurosciences - Archéologie - Technologies de la santé - Santé publique et société

Points forts Investissements d'Avenir en Aquitaine

Avec 19 projets lauréats, la région affiche l'un des plus fort taux de succès aux Investissements d'avenir, en pointe dans les domaines de la physique, du laser, des matériaux, des neurosciences et de l'imagerie. Les projets, portés par le PRES "Université

1 Principales caractéristiques des community colleges : intégration dans le tissu économique local, la réactivité dont ils font preuve en matière d’adaptation des enseignements aux nouveaux besoins et leurs liens avec le monde de l’entreprise

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de Bordeaux" ont été élaborés dans le cadre d'une stratégie cohérente en adéquation avec les forces scientifiques des établissements du site.

En médecine, il faut souligner le caractère innovant d'un projet de suivi de cohorte qui concerne directement les étudiants, en se proposant d'explorer les facteurs de risque des jeunes adultes.

Avec un projet dans le domaine de l'archéologie, c'est le contexte remarquable des sites préhistoriques de la région qui bénéficieront également des investissements d'avenir.

Pôles d'excellence

Initiatives d’excellence

Idex Bordeaux, portée par le PRES "Université de Bordeaux" rassemblant les 4 universités, l'Institut polytechnique de Bordeaux et Sciences Po Bordeaux

Env 1 Md €

Equipements d’excellence

ELORPrintTec : Plate-forme de l’Université de Bordeaux pour l’organique électronique imprimable : de la molécule aux dispositifs et systèmes intégrés - valorisation et commercialisation (Bordeaux)**

9 millions €

OptoPath : Innovations instrumentales et procédurales en psychopathologie expérimentale chez le rongeur (Bordeaux)**

6 millions €

PETAL + : Diagnostics Plasma pour l’installation PETAL sur le LMJ (Bordeaux)** 9,3 millions €

PHENOVIRT : Phénotypage humain et réalité virtuelle (Bordeaux)** 2,1 millions €

MUSIC : Plateforme multi-modale d'exploration en cardiologie (Bordeaux) 3 millions €

MARSS : Centre de Spectrométrie de Masse pour les Sciences de la Réactivité et de Spéciation (UPPA) 8,2 millions €

ROBOTEX : Réseau national de plateformes robotiques d’excellence (Paris, Besançon, Cergy, Clermont-Ferrand, Compiègne, Grenoble, Marseille-Aix-en-Provence, Montpellier, Nantes, Nice, Poitiers, Rennes, Strasbourg, Toulouse)

10,5 millions €

XYLOFOREST : Plateforme d’Innovation « Forêt-Bois-Fibre-Biomasse du Futur » (Bordeaux, Cluny, Épinal, Montpellier, Nantes, Orléans, Pau, Toulouse)

10,2 millions €

CLIMCOR : Carottage PALEOclimatique: haute Résolution et Innovations (Saint Martin d'Hères (Grenoble), Bordeaux, Paris Centre)

4,18 millions €

DESIR : Désintégration, excitation et stockage d’ions radioactifs (Caen, Strasbourg, Bordeaux, Saclay) 9 millions €

MIGA : Antenne gravitationnelle basée sur l'interférométrie atomique (Talence (Bordeaux), Aix, Avignon, Nice, Pau, Rustrel, Strasbourg, Montpellier, Saclay, Paris Centre)

9 millions €

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NANOIMAGESX : Construction et exploitation d'une ligne de nanotomographie au synchrotron SOLEIL (Tours Saint-Aubin, Bordeaux, Orléans, Nancy, Toulouse, Saclay, Paris Est, Paris Centre, Bondy)

7,6 millions €

REFIMEVE+ : réseau fibre métrologique à vocation européenne (Paris, Villetaneuse, Orsay, Palaiseau, Aix Marseille, Toulouse, Besançon,Villeneuve d'Ascq (Lille), Métropole),Talence(Bordeaux) , Nice, Grenoble Saint-Martin d'Hères)

6,7 millions €

Laboratoires d’excellence

AMADEus : Matériaux Avancés sur Mesure (Bordeaux)** 13 millions €

BRAIN : Bordeaux Région Aquitaine Initiative pour les Neurosciences (Bordeaux)** 20 millions €

CEBA : Centre d’Etude de la Biodiversité Amazonienne (Cayenne, Bordeaux, Champenoux, Fort-de-France, Kourou, Montpellier, Paris, Toulouse)

12 millions €

COTE : Évolution, adaptation et gouvernance des écosystèmes continentaux et côtiers (Bordeaux)** 11 millions €

iPOPs : Individus, populations, sociétés (Paris, Bordeaux, Strasbourg) 6,5 millions €

LaScArBx : L’usage du monde par les sociétés anciennes : processus et formes d’appropriation de l’espace sur le temps long (Bordeaux)**

12 millions €

STORE-EX : Laboratoire d’excellence sur le stockage électrochimique de l’énergie (Amiens, Bordeaux, Marseille-Aix-en-Provence, Montpellier, Nantes, Paris, Pau, Toulouse)

9,5 millions €

TRAIL : Laboratoire pour la Recherche Translationnelle et l'Imagerie Avancée (Bordeaux)** 9 millions €

VRI : Initiative pour la création d’un Institut de Recherche Vaccinale (Créteil, Bordeaux, Bures-sur-Yvette, Le Kremlin-Bicêtre, Paris, Strasbourg)

7 millions €

Instituts hospitalo-universitaires

LIRYC : Institut de RYthmologie et modelisation Cardiaque (Bordeaux)** 45 millions €

Santé et biotechnologies

Infrastructures nationales en biologie-santé

Biobanques : Infrastructure nationale de Biobanques (Amiens, Angers, Besançon, Bobigny, Bondy, Bordeaux, Brest, Caen, Clermont-Ferrand, Clichy, Créteil, Dijon, Évry, Grenoble, Lille, Limoges, Lyon, Maisons-Alfort, Marseille-Aix-en-Provence, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Nîmes, Paris, Perpignan, Reims, Rennes, Saint-Étienne, Strasbourg, Thiverval-Grignon, Toulouse, Tours, Villejuif)

17 millions €

F-CRIN : Plateforme Nationale d’Infrastructures de Recherche Clinique (Besançon, Bordeaux, Brest, Cayenne, Clermont-Ferrand, Créteil, Dijon, Garches, Grenoble, Lille, Limoges, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Montpellier, Nancy, Nantes, Paris, Poitiers, Rennes, Rouen, Saint-Étienne, Saint-Pierre, Strasbourg, Toulouse, Tours, Villejuif)

18 millions €

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France-BioImaging : infrastructure française distribuée coordonnée pour la BioImagerie cellulaire photonique et électronique dédiée à l’innovation, à la formation et au transfert de technologie (Paris, Bordeaux, Gif-sur-Yvette, Marseille-Aix-en-Provence, Montpellier)

26 millions €

Nanobiotechnologies VIBBnano : Développement d'une imagerie vidéo de nanosystèmes biologiques et bioinspirés (Bordeaux)** 2 millions €

Cohortes i-SHARE : Etude de cohorte sur la santé des étudiants (Aquitaine)** 8,9 millions €

Transport

Action espace SWOT (Midi-Pyrénées, Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Aquitaine, Languedoc Roussillon, Rhône-Alpes) 170 millions €

Développement de la culture scientifique et Égalité des chances

INMEDIATS Projet interrégional, porté par un consortium de 6 centres de sciences, vise la diffusion à grande échelle par le numérique de la culture scientifique et technique [Cap Sciences (Bordeaux Aquitaine), l'Espace des Sciences (Rennes Bretagne), La Casemate (Grenoble Agglomération), Relais d'sciences (Caen Basse-Normandie),Science Animation (Toulouse Midi-Pyrénées) et Universcience (Paris Ile-de-France)]

15 millions €

Emploi, égalité des chances

Urbanisme Bordeaux : EcoCité Plaine de Garone NC

Projet Aquitain

Projet en réseau

L’Université de Pau a déposé 4 projets lors du second appel des IA : 2 Equipex et 2 Labex, ils s’inscrivent tous dans une logique de renforcement du rayonnement de l’IPREM (Chimie analytique) et de l’IPRA (Génie pétrolier).

En 2011, l’UPPA a porté un projet d’Institut Carnot, récemment labellisé : IsiFoR. Porté par l’IPRA sur le thème du génie pétrolier, il associe également des laboratoires toulousains et bordelais.

Une fédération sur la thématique des ressources aquatiques est en création avec l’INRA, l’IFREMER et une partie de l’IPREM et de l’IPRA. L’objectif est l’étude des ressources halieutiques. Cette fédération sera basée sur la côte basque.

Une nouvelle convention entre l’INRA et l’UPPA a vu le jour en septembre dernier. L’INRA affirme sa volonté de s’intégrer au potentiel scientifique régional puisque cela fait suite à deux conventions établies plus tôt avec l’UB1 et l’UB2.

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Le succès de Bordeaux aux investissements d’avenir et les dossiers déposés de l’UPPA viennent surtout en renfort des compétences phares de chacun des sites : physique, laser, matériaux, neurosciences, archéologie, chimie, géosciences, génie pétrolier. Quelques disciplines ou compétences transdiciplinaires émergent cependant : l’imagerie-instrumentation et l’écologie-écosystèmes.

De son côté, la Région, à travers ses arbitrages financiers affiche des choix en direction de certaines technologies, en plus des compétences qui ont émergé des IA : STIC, vin, énergies renouvelables, ressources aquatiques, droit et économie.

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2.4 Les partenariats extraterritoriaux

2.4.1 Collaboration nationales

Les principales collaborations scientifiques extra-territoriales mesurées par le pourcentage de co-publications se font avec les régions Pays de la Loire (11,3%) et Midi Pyrénées (11,1%). Les relations avec la Bretagne sont également nombreuses avec 10,4% des parts nationales de co-publications.

Au niveau international, on observe le taux de co-publications le plus élevé avec les Etats-Unis, puis viennent les pays européens avec l’Allemagne, le Royaume Uni et l’Espagne en 4ème position (source AERES).

Dans le domaine des mathématiques, le niveau de collaborations internationales est en hausse de 37%. De la même façon, les disciplines de la biologie appliquée-écologie et de la chimie voient leur nombre de co-publications internationales augmenter respectivement de 18% et 14%.

2.4.2 La participation aux projets européens

Précision méthodologique

Cette partie repose sur l’analyse de la participation des acteurs de la Région Aquitaine au

sein des projets européens financés dans le cadre du programme cadres communautaires de

recherche et développement technologique -FP7. Les données sont issues d’une base de

données constituée par INNOVALIS Aquitain – Bureau Europe sur la base d’informations

transmises par la Commission européenne et de divers organismes aquitains. Cette base se

veut être la plus exhaustive possible, sous réserve d’erreur ou d’omission involontaire. Cette

source ne permet pas d’apprécier les collaborations extra régionales, seuls les participants

des projets de la Région Aquitaine étant disponibles.

Les analyses sont faites au nombre de projets.

La Région Aquitaine, à travers ses acteurs scientifiques et industriels, est présente dans quelques 206 projets du FP7. Dans ce cadre, si nous excluons de ces projets ceux du programme « Personnes » (Action Marie-Curie) qui représentent près du quart de l’ensemble de nos projets, trois grandes thématiques d’investissement apparaissent :

- Les transports (14,1%), - Les nanosciences, nanotechnologies, matériaux et nouvelles technologies de production (11,7%), - Les technologies de l’information et de la communication (8,7%).

Ces domaines de prédilection sont dès lors à rapprocher de la présence d’importants acteurs industriels de l’aéronautique au sein de la région Aquitaine, et des domaines de spécialisation scientifiques des centres de recherches (Labri, INRIA, ENSCPB, ICMCB, IECD, ISM, …) de l’Université de Bordeaux en particulier, mais également de l'UPPA (IPREM,

IPRA, ...).

A noter également, la place non négligeable, avec près de 5% de l’ensemble des projets identifiés, des programmes de recherche exploratoire financés dans le cadre du thème « idées » du FP7.

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Répartition thématiques des projets aquitains au sein du FP7

(Poids dans le total des projets FP7 aquitain)

Les JTI (Joint technology initiatives) sont des partenariats publics/privés établis sur le long terme, donc avec une dimension plus structurante. Les acteurs aquitains sont impliqués dans 4 JTI : IMI (recherche médicale), Clean sky (aviation), ARTEMIS (systèmes), FCH (piles à combustible).

En 2008, la région se classait en 6ème position des régions participantes au FP6 et FP7, derrière l’Ile de France, RA, PACA, Languedoc Roussillon, MiPy.

Il faut remarquer qu’en termes de montant des financements obtenus depuis le début du 7e PCRDT (2 M€), l’UPPA se situe au 13e rang des universités françaises (AERES 2010).

Nature des participants et des collaborations intra-régionales

Une très forte majorité de ces projets sont portés par les acteurs des organismes de recherche de la région. Dans la plupart des cas, les acteurs de la région interviennent de manière « isolée », en l’espèce entendue comme y participant sans autre partenaire de la région. Néanmoins, près de 20% de ces projets font apparaitre des collaborations intra-régionales, soit entre acteurs scientifiques, soit dans le cadre d’un rapprochement « science-industrie ». Il est en revanche extrêmement rare de voir deux acteurs industriels de la région participer à un même projet.

ERA-NET 0,5%

ESPACE 1,0%

EURATOM 1,5%

ENVIRONNEM ENT 2,9%ENERGIE 1,9%

IDEES 4,9%

INFRASTRUCTURES DE RECHERCHE 5,3%

JOINT RESEARCH INITIATIVES 2,9%

NANOSCIENCES, NANOTECHNOLOGIES, M ATERIAUX ET

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE PRODUCTION 11,7%

ALIM ENTATION, AGRICULTURE ET PÊCHE ET BIOTECHNOLOGIE 5,3%

SANTE 3,9%

REGIONS DE LA CONNAISSANCE 1,0%

RECHERCHE EN FAVEUR DES PM E 5,8%

SCIENCE DANS LA SOCIETE 1,0%

SCIENCES SOCIO-ECONOM IQUES ET HUM AINES 2,4%

SECURITE 2,9%

TECHNOLOGIES DE L'INFORM ATION ET DE LA COM M UNICATION 8,7%

TRANSPORT 14,1%

PERSONNES 22,3%

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Nature des participants aquitains et de leurs collaborations au sein du FP7

(Poids dans le total des projets FP7 aquitain)

Au titre de l'objectif de Coopération Territoriale Européenne de l’INTERREG IVC, l’Aquitaine est concernée par trois programmes :

• un programme de coopération transfrontalière : o Programme Espagne - France – Andorre

• deux programmes de coopération transnationale : o Programme Espace Atlantique o Programme Sud-ouest Européen

L’UPPA coordonne un projet INTERREG et la moitié des 10 projets transfrontaliers. L’établissement s’est fixé pour cible, de parvenir à 60 projets transfrontaliers.

Les principaux acteurs scientifiques et industriels Aquitain du FP7

Nous avons déjà souligné la forte présence des acteurs scientifiques régionaux dans les projets FP7 aquitains. Cette présence résulte du poids particulier qu’y occupent les Universités de Bordeaux 1 et 2, concentrant à eux seuls plus de 30% du total des projets. Parmi, les autres organismes de recherches, nous pouvons également souligner la participation du CNRS (Unités propres de recherche), de l’UPPA, de l’INRA, l’INRIA et l’INSERM.

Aux côtés de ces acteurs scientifiques, on peut souligner une présence extrêmement atomisée de nombreux acteurs industriels. Turboméca s’impose alors comme véritablement le seul acteur industriel aquitain incontournable de ce FP7, avec quelques 7% des projets aquitains du FP7.

)

Science-Industrie 9,2%

Science-Institutionnel 0,5%

Science-Science 9,7%

Institutionnel 1,9%

Science 48,5%

Industrie 27,2%

Association 1,9%

Industrie-Industrie 0,5%

Pôle de compétitivité 0,5%

20% de projets dans lesquelsapparaissent des collaborationsintra-régionales

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Les principaux acteurs aquitains du FP7

(Poids dans le total des projets FP7 aquitain

Participations de la sphère scientifique aquitaine au sein du FP7

(en nombre de projets)

L’Aquitaine a des liens forts avec la région voisine Midi-Pyrénées, mais également le long de la façade Atlantique avec les Pays de la Loire et la Bretagne.

Du point de vus des projets collaboratifs européens, les disciplines les plus visibles sont les transports, les nanosciences et l’alimentation.

L’Aquitaine a bénéficié de nombreux contrats infrastructures de recherche et de financement de « chaires » via le programme idées, montrant encore le dynamisme de la recherche amont dans la région.

Univ Bordeaux 119,8%

Univ Bordeaux 211,6%

TURBOMECA6,9%

CNRS6,0%UPPA

3,9%INRA3,9%

INRIA3,0%

Autres41,8%

INSERM3,0%

Les Universités deBordeaux 1 et 2 concentrent plus de 30% des participations au FP7de la Région Aquitaine

Turbomeca , un acteur industrielaquitain très présent

46

27

14

9

9

7

7

3

2

2

2

1

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

Univ Bordeaux 1

Univ Bordeaux 2

CNRS

UPPA

INRA

INRIA

INSERM

CHU Bordeaux

Univ Bordeaux 4

Sciences Po Bordeaux

IECB

Univ Bordeaux 3

Univ Bordeaux 1 / IPB 19,8% Les universités de Bordeaux 1 et 2,

l’IPB concentrent plus de 30% des participations au FP7 de la région Aquitaine.

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3. Diagnostic Technologies

Cette partie du diagnostic a vocation à qualifier les liens entre le tissu économique régional et sa recherche académique.

Dans une première partie, elle fait état de la production technologique et des collaborations académique/entreprises. La seconde partie dresse le paysage technologique aquitain : quels sont les domaines rassemblant des tailles critiques ?

Le tableau qui suit liste les principales caractéristiques de l’innovation en Aquitaine. Si on se réfère à la 6ème place pour son PIB, il apparaît que les forces régionales du point de vue de l’innovation, sont la création d’entreprises et le nombre de structures de diffusion technologique. Un focus est fait sur ces structures qui sont une caractéristique majeure de la région Aquitaine.

Les chiffres de l’innovation de la région Aquitaine

Source CRA 2011

3.1 Les partenariats

3.1.1 Contrats de recherche collaborative

Le recensement des accords de partenariat public / privé ou public / public au sein des structures potentiellement inclues dans le périmètre prévisionnel de la SATT sont indiqués dans le tableau suivant (activité 2008/2010).

Thématiques Scientifiques Total

STIC / Systèmes / Optique 225 Matériaux / Chimie 166 Neurosciences / Biotechnologies 324 Géosciences / Bio-ressources 211 SHS 25

Total 951

Nombre d’accords de partenariats sur la période 2008/2010 – périmètre de la SATT

Aquitaine

Source : Université de Bordeaux

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Sur cette même période, le nombre d’accords avec flux financiers et les montants correspondants se répartissent comme suit au niveau géographique :

% Montant

International 15% 30%

National 50% 48%

Régional 35% 21%

Total 100% 100%

Origine des partenariats sur la période 2008/2010 – périmètre de la SATT Aquitaine

Source : Université de Bordeaux

Les quinze principaux partenaires classés selon le volume de prises de commandes sur la période 2008/2010 sont les suivants :

Pierre Fabre Pharmacie Helsinn Pharmacie Total Energie Servier Pharmacie CIVB Agroalimentaire (vin) Merk Pharmacie Pfizer Pharmacie ST Microelectronics TIC Biotechmariner Cosmétiques Air Liquide Chimie SNECMA Aéronautique CNES Aérospatiale Thales Systèmes

Les industries pharmaceutiques sont les principaux collaborateurs des laboratoires en Aquitaine, en nombre de partenariats et en termes de montants des contrats. Seul Total se positionne parmi ces sociétés, dans les 5 principaux partenaires des chercheurs aquitains.

3.1.2 Les laboratoires mixtes Science-industrie

Des partenariats stratégiques, sont développés dans le cadre d’unités mixtes de recherche et de laboratoires communs, avec ou sans murs, associant les compétences de chercheurs publics et privés, et conjointement pilotés par un établissement public et une entreprise. Ces structures prennent différentes formes juridiques et n’ont pas une appellation spécifique ; nous retenons donc celle de l’étude du ministère1, à savoir « Structures Communes de Recherche » ou SCR.

1 MESR ; 2010- Diagnostic de la situation française en matière d’unités mixtes et de laboratoires communs entre

la recherche publique et les entreprises - Etude d’impact et proposition d’actions incitatives

� Partie 1 : Plan stratégique

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Il n’existe pas de recensement et de suivi de ces structures au niveau du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Cependant, le MESR a mené en 2009 une étude sur ces structures, qui a été publiée en Juin 2011. L’étude a recensé 155 SCR en France. Pour autant, les plus récentes créations de SCR ne sont pas suivies. Des précautions doivent donc être prises avant de présenter les SCR en Aquitaine : l’absence de «label » empêche un recensement exhaustif. Ainsi, les équipes mixtes public/privées ne sont par toujours répertoriées.

L’étude du MESR montre que l’Aquitaine est très bien dotée en SCR : en 2009, il en a été dénombré 8. C’est la troisième position après Rhône-Alpes et L’ile de France. D’autres régions sont au même niveau que l’Aquitaine : Midi-Pyrénées, Nord Pas de Calais, Centre.

Depuis l’étude, des SCR ont été clôturées et d’autres créées : voici les SCR qui ont été recensées, sans que cette liste soit exhaustive :

Laboratoire de Thermodynamique et Energétique des Fluides Complexes

TOTAL

Laboratoire du futur RHODIA

LASIS (laboratoire d’analyse de signaux et Images Sismiques)

TOTAL (devient un partenariat IMS/TOTAL)

LCTS (Laboratoire des Composites Thermo structuraux)

SNECMA

ST-IMS ST MIcroelectronics

GIS ALBATROS THALES

Laboratoire Commun de recherche CRPP-Arkema

ARKEMA

OPEN LAB IMS-PSA PSA

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3.2 La production technologique

Note méthodologique

Dans le but d’évaluer les activités de recherche et développement en Aquitaine, nous nous

sommes intéressés aux dépôts de brevets pour lesquels au moins un des inventeurs est

localisé en région. Nombre de chercheurs du public sont rattachés à des organismes de

recherche nationaux, tout comme nombre d'ingénieurs du secteur privé travaillent pour des

entreprises nationales. De fait une recherche dans les bases de données brevet par le nom

du déposant est insuffisant pour apprécier en particulier l'activité inventive de la recherche

publique en Aquitaine quelque soit l'organisme ou l'établissement de rattachement. Aussi,

l’adresse de l’inventeur reflète généralement le lieu de l’élaboration de l’invention brevetée,

les inventeurs indiquant le plus souvent leur lieu de vie, situé le plus souvent à proximité de

leur lieu de travail ou directement l’adresse de l’établissement de recherche auxquels ils

sont rattachés.

Nous avons concentré notre analyse sur les brevets présentant les plus grandes valeurs

stratégiques, c’est-à-dire ceux ayant été déposés au niveau européen (brevets EP) ou ceux

ayant fait l’objet d’une extension internationale (brevets PCT).

Cette méthodologie de travail nous permet d’identifier 4 095 brevets EP ou PCT déposés

grâce aux travaux des chercheurs aquitains entre 1990 et 20091, soit 2,6% des brevets

nationaux calculés sur les mêmes critères. Le rythme de dépôts n’a cessé de se renforcer sur

cette période. Alors qu’il avoisinait 150 brevets au début de cette période, il dépasse 320

brevets en 2007 et 2008.

3.2.1 Une faible production technologique, mais un réveil très marqué de la production issue de la recherche académique

La production technologique évaluée en demandes de brevets européens place la région au 13ème rang avec 1,8% de la production nationale.

Observés sur une seule année, 2007, les acteurs du secteur public aquitains contrôlent plus de 18% de la production technologique aquitaine, après Languedoc Roussillon, c’est la plus forte proportion de brevets détenus par le secteur public.

1 Il existe un délai de 18 mois en moyenne entre la date de dépôt et la date de publication d’un brevet. Par conséquent, nous ne disposons pas à ce jour de la totalité des brevets déposés pour la première fois auprès d’un office de brevet en 2009. Les chiffres présentés pour cette année-là ne reflètent donc pas l’activité de dépôts de brevets.

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Part des demandes de brevet européen contrôlées par le secteur public des 17 premières régions

françaises (1999, 2007)

Source : OST 2010

Sur une longue période, le rythme de dépôts de brevets plutôt irrégulier au début de la période d’analyse, s’est consolidé uniquement depuis le début des années 2000. Entre 2002 et 2008, le nombre de brevets déposés par des acteurs publics à plus que triplé. Cette évolution favorable atteste d’une prise de conscience de l’importance de valoriser la recherche même lorsque celle-ci est issue de travaux publics. Cette prise de conscience a été soutenue par des mesures en faveur de la valorisation de la recherche (chapitre 2.2) …

La dynamique de dépôts de brevets de la sphère privée nettement plus régulière a néanmoins significativement progressé en 20 ans. Entre 2003 et 2008, en moyenne 235 brevets ont été déposés par les déposants privés grâce aux efforts de R&D fournis sur le territoire aquitain.

517 13 11 7 9

18 15 1117 17

2922

28

4254 53

68 72

10

0

20

40

60

80

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Nombre de breve

ts

Année de prorité

Dépôts annuels de brevets des établissements publics de recherche

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Source s: Regpat et Qpat, traitement VIA Inno

Les principaux établissements publics de recherche

Les organismes de recherche publics localisés comprennent les établissements publics à caractère scientifique et technologique (E.P.S.T.) tels que le CNRS, l’Inserm…, les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) : CEA, CNES… et certains fondations et instituts.

Le premier déposant public des activités inventives de la région est le CNRS. Grâce à ses chercheurs-membres localisés en Aquitaine, le CNRS a déposé 229 brevets entre 1990 et 2009, suivi par le CEA (138 brevets) qui dispose de deux établissements en région. Les deux universités de l’Aquitaine : l’Université de Bordeaux et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) arrivent en troisième et septième position avec respectivement 70 et 10 brevets.

On peut également souligner la présence dans le classement des principaux déposants publics, d’établissements non situés en Aquitaine, comme l’Université de Lille qui a déposé 8 brevets issus en partie de chercheurs aquitains. Il s’agit de co-dépôts avec le CNRS et l’université de Bordeaux.

146 146127 124 133 143 150

189 192 189 187 190 208 196239

218241

261 253

45

0

50

100

150

200

250

300

1990199119921993 199419951996 1997199819992000 200120022003 2004200520062007 20082009

Nombre de breve

ts

Année de priorité

Dépôts annuels de brevets des acteurs privés

38




c o n s e i l

S D M

Sources : Regpat et Qpat, traitement VIA Inno

3.2.2 Les domaines technologiques de spécialisation

Importance de la production technologique par domaine technologique (année 2008)

Source OST 2010

229

138

70

25

25

13

10

8

8

7

7

0 50 100 150 200 250

CNRS

CEA

UNIV BORDEAUX

INSERM

INST FRANCAIS DU PETROLE

INRA

UPPA

UNIV LILLE

INSTITUTE RECHERCHE POUR LE DEVELOPMENT

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE ARTS & METIERS

CNES CENTRE NATIONAL D ETUDES SPATIALES

Nombre de documents

Principaux établissements publics de recherche déposants

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5Part nationale

Part nationale

Rang

39




c o n s e i l

S D M

De façon globale, les domaines sur lesquels la production technologique est la plus forte sont l’instrumentation et la chimie.

De façon plus précise et sur la période d’observation, en Aquitaine, le domaine des sciences médicales et vétérinaires (Code CIB A61.) est surreprésenté aussi bien pour la recherche publique (33% des brevets déposés par des organismes publics) que la recherche privée (25%). Le deuxième champ technologique est également partagé par les deux catégories de déposants : il s’agit des composés macromoléculaires (Code CIB C08.).

3.2.3 Les spécialisations territoriales analysées via les dépôts de brevets

Les capacités d’innovation de l’Aquitaine se répartissent inégalement entre les 5 départements de la région. Les activités de recherche et développement de la région s’effectuent essentiellement en Gironde. Environ 60% des brevets proviennent d’acteurs localisés dans le département. Le département s’impose comme le plus prolifique mais également le plus dynamique sur la période 1990-2008. Le département des Pyrénées-Atlantiques occupe la seconde place avec 29% des brevets.

La contribution des Landes, du Lot-et-Garonne et de la Dordogne demeure largement minoritaire et instable sur la période étudiée. A noter, toutefois le nouveau dynamisme des chercheurs situés en Dordogne.

Dépôts annuels de brevets par département


Au-delà de leur contribution aux activités de dépôts de brevets de l’Aquitaine, les capacités d’innovation de ces trois départements apparaissent à plusieurs égards similaires.

0

50

100

150

200

250

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Nombre de breve

ts

Année de priorité

Gironde

Pyrénées-Atlantiques

0

5

10

15

20

25

30

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Nombre de breve

ts

Année de priorité

Landes

Lot-et-Garonne

Dordogne



Recherche et de

c o n s e i l

S D M

Le poids des établissements publics de recherche et d’enseignement est très minoritaire dans ces départements. Les grands industriels sont les premiers détenteurs des innovations issues des chercheurs de ces départements. Le groupe de chimie BASF est un acteur majeur dans l’organisation de la recherche en Dordogne, et contribue à l’augmentation récente de dépôts de brevets constatée.

Il existe très peu de partenariats scientifiques strpublique que privée dans ces départementscollaboration basés sur intervenir d’établissements publics de recherche

3.2.4 Gironde et Pyrénéesrecherche

Nature et poids des principaux acteurs

Le classement des principaux déposants reflètent pour les deux

domaines de spécialisation

Le groupe TOTAL grâce en partie aux actifs représente le premier déposant du département des Pyrénées-Atlantiques, en détenant plus d’un brevet sur trois. Sur l’ensemble de l’Aquitaine, c’est l’acteur concentArkema est également déterminant dans les activités de R&D du département, avec près d’un brevet départemental sur quatre.

0 2

BASFCROPDESIGN

ALCANCNRS

PECHINEY

ArkemaL'OréalDRTCNRSELF

EADSALCATELBarre Ets

Great Lakes …Rhone Poulenc

Pourcentage de contribution au portefeuille de brevets du département

Principaux déposants des brevets des Landes, de la Dorgogne et




Le poids des établissements publics de recherche et d’enseignement est très minoritaire dans ces départements. Les grands industriels sont les premiers détenteurs des innovations

s des chercheurs de ces départements. Le groupe de chimie BASF est un acteur majeur dans l’organisation de la recherche en Dordogne, et contribue à l’augmentation récente de dépôts de brevets constatée.

Il existe très peu de partenariats scientifiques structurés autour de la recherche aussi bien dans ces départements. Nous ne dénombrons que

collaboration basés sur au minimum 3 procédures de dépôts communintervenir d’établissements publics de recherche.


Gironde et Pyrénées-Atlantiques : comparaison de l’organisation de la

Nature et poids des principaux acteurs

Le classement des principaux déposants reflètent pour les deux

domaines de spécialisation.

Le groupe TOTAL grâce en partie aux actifs représente le premier déposant du département Atlantiques, en détenant plus d’un brevet sur trois. Sur l’ensemble de

l’Aquitaine, c’est l’acteur concentrant le plus de brevets sur un département. Le groupe Arkema est également déterminant dans les activités de R&D du département, avec près d’un brevet départemental sur quatre.

5,85,3

4,94

6,64,44,4

3,83,8

32,42,42,4

1,8

2 4 6 8 10


Principaux déposants des brevets des Landes, de la Dorgogne et du Lot-et-Garonne

Lot-et-Garonne

Landes

40

Le poids des établissements publics de recherche et d’enseignement est très minoritaire dans ces départements. Les grands industriels sont les premiers détenteurs des innovations

s des chercheurs de ces départements. Le groupe de chimie BASF est un acteur majeur dans l’organisation de la recherche en Dordogne, et contribue à l’augmentation récente de

ucturés autour de la recherche aussi bien . Nous ne dénombrons que 5 réseaux de

3 procédures de dépôts communes. Aucun ne fait

: Regpat et Qpat, traitement VIA Inno

: comparaison de l’organisation de la

Le classement des principaux déposants reflètent pour les deux départements leurs

Le groupe TOTAL grâce en partie aux actifs représente le premier déposant du département Atlantiques, en détenant plus d’un brevet sur trois. Sur l’ensemble de

rant le plus de brevets sur un département. Le groupe Arkema est également déterminant dans les activités de R&D du département, avec près

11,6

10 12 14

Principaux déposants des brevets des Landes, de la Dorgogne et

Landes

Dordogne

41




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La Gironde est le seul département pour lequel un établissement public de recherche s’impose comme le principal déposant. Il s’agit du CNRS avec près de 190 brevets, soit 7,5% du portefeuille de brevets du territoire.

A l’instar de ce que l’on constate pour les Pyrénées-Atlantiques, la spécialisation de la Gironde dans l’industrie aérospatiale se retrouve dans le classement des principaux déposants de brevets de la région. Parmi les 5 principaux déposants du territoire, 3 sont positionnée sur cette industrie : la Snecma, EADS et Thales.


Répartition entre les deux départements des établissements publics de recherche

Les brevets des établissements publics de recherche proviennent essentiellement de la

recherche girondine…

Certains organismes de recherche nationaux, à savoir le CNRS, le CEA et l’Institut national de recherche agronomique (INRA) sont implantés en Gironde et en Pyrénées-Atlantiques. Il est donc possible de comparer la contribution des deux départements aux dépôts de brevets de ces organismes.

Les chercheurs girondins ont une contribution en général plus importante que leurs confrères béarnais aux dépôts de brevets de ces organismes.

34,423

3,33,2

2,4

0 5 10 15 20 25 30 35 40

TOTAL - ELFARKEMACNRS

TURBOMECASEB


Principaux déposants des Pyrénées-Atlantiques

7,5

6,8

6,1

5,0

3,2

0 1 2 3 4 5 6 7 8

CNRS

SNECMA

EADS

CEA

THALES


Principaux déposants de Gironde

42




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Il est par ailleurs intéressant de constater que l’université de Bordeaux et l’UPPA déposent respectivement une faible partie de leurs brevets à partir des travaux de chercheurs localisés hors de leur département respectif. Ce constat n’est en rien lié à d’éventuels partenariats entre les deux établissements d’enseignements supérieurs puisqu’ils ne collaborent pas ensemble.


Les réseaux récurrents de collaboration

Nous ne dénombrons qu’un seul réseau de collaborations « récurrentes » (> 4 co-dépôts) en Pyrénées-Atlantiques, contre au moins 5 en Gironde. Pour l’unique réseau de partenariats dense des Pyrénées-Atlantiques, le CNRS joue un rôle majeur en représentant un nœud potentiel de transfert technologique entre la recherche publique et les principaux déposants du département.

82

92

66

28

100

10

51

5,8

25

72

7,2

100

0 20 40 60 80 100 120

CNRS

CEA

INRA

Institut français du pétrole

Université de Bordeaux

UPPA

Pourcentage du portefeuille total de chaque organisme

Implantation géographique des établissements publics de recherche en fonction de leurs dépôts de brevets


Gironde

43




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Principaux réseaux de collaborations (> 4 co-dépôts) structurés autour de la recherche de la Gironde

Source : Regpat et Qpat, traitement VIA Inno

Note de lecture : Ce schéma permet de visualiser les co-dépôts de brevets entre plusieurs acteurs. Par

exemple, le CNRS détient 189 brevets EP ou PCT issus de chercheurs localisés en Gironde, parmi

lesquels 10 ont été déposés avec Rhodia. L’existence de co-dépôts indique en théorie le partage des

efforts de recherche et développement ou le partage du financement de ces travaux si le partenariat

fait intervenir un acteur de nature financière.

La recherche publique girondine isolée de la majorité des réseaux de collaborations construits autour des grands

industriels du département

44




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Principal réseau de collaborations (> 4 co-dépôts) structuré autour de la recherche des Pyrénées-Atlantiques

Source : Regpat et Qpat, traitement VIA Inno

3.3 Focus sur la production technologique du PRES de Bordeaux et de l’UPPA

3.3.1 PRES de Bordeaux

L’Université de Bordeaux possède un portefeuille de 108 brevets actifs déposés1 au cours de ces 20 dernières années. Ce portefeuille a été constitué majoritairement à partir de 2000, date de l’implémentation des premiers services de valorisation de la recherche (Universités Bordeaux 1 et 2) suite à la loi Allègre (1999), avec un doublement du nombre de dépôt annuel moyen pour l’ensemble des établissements entre 2000 et 2005. Cette croissance s‘est accélérée avec un nouveau doublement du nombre de dépôt annuel à partir de 2005 contemporain de la mise en place du dispositif mutualisé de valorisation Aquitaine-Valo pour atteindre une moyenne de dépôt annuel de 13-14 brevets.

1 Il s’agit de l’ensemble des brevets déposés par les établissements du PRES de Bordeaux sans considération du

lieu de publication contrairement à la partie précédente

Le chercheur du CNRS au cœur d’un réseau de collaboration mariant acteurs privés et publics

de la recherche

45




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Le portefeuille de brevets de l’université de Bordeaux se caractérise par un très grand nombre de co-dépôts à la fois avec des institutions de recherches publiques (organismes nationaux ou universités, français ou étranger) ainsi qu’un nombre important d’industriels (n>15).

Concernant les organismes de recherche publique nationaux (EPST ou EPIC), si la moitié des brevets de l’Université de Bordeaux ont été co-déposés avec le CNRS, généralement moins de 5% sont co-déposés avec l’INRA, l’INRIA, l’INSERM, le CEA ou l’IFP.

Parmi les co-déposants industriels du portefeuille de l’Université de Bordeaux, on retrouve de façon notable Rhodia, Philips, Medvet, EADS, ou Total, et accessoirement d’autres grands groupes industriels ainsi que nombre de spin-off de l’université (exemple : Amplitude systems, femlight, Fluofarma, Iklax).

Ce portefeuille brevet couvre principalement les domaines des agents anti-cancéreux (A61P 35/00), de préparations médicinales (A61K), de l’utilisation de micro-organismes et d’enzymes en génie génétique (C12N 15/00, C12N 01/00), de l’analyse physique ou chimique de matériaux ((G01N).

Enfin, on doit noter une forte « internationalisation » de ce brevet, avec un nombre important de brevets aux droits étendus de par le monde, couvrant à la fois les territoires triadiques (Europe, Etats-Unis, Japon) mais aussi le Canada, l’Australie, la Chine, l’Inde, la Russie et des pays d’Amérique latine.

46




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Licences et revenus liés :

A titre indicatif, les revenus de licence générés par le portefeuille brevet du PRES sont donnés dans le tableau suivant.

Sans surprise, et comme pour la plupart des universités françaises, hormis quelques exceptions, les revenus de licence générés sont très faibles (équivalent du salaire annuel).

3.3.2 L’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA)

L’UPPA est propriétaire d’un portefeuille de 15 brevets constitués essentiellement depuis 2005. La moitié des brevets de l’UPPA ont été co-déposés avec le CNRS, 3 brevets ont été co-déposés avec l’IFP, 1 avec le CEA, 1 avec la société ATOS environnement (Saint Aignan) et seulement 2 brevets ont été déposés en propre.



Recherche et de

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S D M

Ce portefeuille brevet couvre principalement colorants organiques (C09B), du traitement des textiles (D06M), et l’analyse physchimique de matériaux (

Sur l’ensemble du portefeuille seule une minorité de brevets (<10%) déposés fait l’objet d’une extension internationale en désignant principalement l’Europe, les EtatsCanada, le Japon et la Chine.




e brevet couvre principalement les domaines de l’électricité (H01J), des colorants organiques (C09B), du traitement des textiles (D06M), et l’analyse physchimique de matériaux (G01N).

Sur l’ensemble du portefeuille seule une minorité de brevets (<10%) déposés fait l’objet d’une extension internationale en désignant principalement l’Europe, les EtatsCanada, le Japon et la Chine.

47

les domaines de l’électricité (H01J), des colorants organiques (C09B), du traitement des textiles (D06M), et l’analyse physique ou

Sur l’ensemble du portefeuille seule une minorité de brevets (<10%) déposés fait l’objet d’une extension internationale en désignant principalement l’Europe, les Etats-Unis, le

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3.4 Les thèses laboratoires-industrie

Sur la période 1981-2008, près de 500 conventions impliquant des firmes aquitaines ont vu le jour, et 617 impliquant des laboratoires de recherche. Cette participation place la région Aquitaine parmi les premières régions françaises (+/- 7ème rang), en représentant au niveau national 3 à 4% du total des conventions signées sur la période analysée1.

L’analyse de la géographie des partenariats science/industrie met en lumière une relation de proximité forte pour les entreprises de la région. Ces dernières passent majoritairement des contrats CIFRE avec des laboratoires aquitains (57% contre 47% pour la moyenne nationale). Ce premier résultat nous indique que les compétences scientifiques présentes dans la région satisfont globalement le tissu industriel régional. Cette relation de proximité est encore plus affirmée dans des régions telles que Rhône-Alpes (60%), Alsace (62%), Languedoc-Roussillon (63%) et Midi-Pyrénées (67%). Lorsqu’elles ont recours à des laboratoires extérieurs, ces partenaires scientifiques sont localisés essentiellement en Midi-Pyrénées (13,86%), en Ile-de-France (8,63%) et dans la région Rhône-Alpes (5,8%). Cette configuration des partenariats interrégionaux met en évidence la forte influence de la proximité en termes de spécialisation industrielle entre l’Aquitaine et la région Midi-Pyrénées.

Les partenaires industriels extrarégionaux des laboratoires de recherche aquitains, sont principalement concentrés en Ile-de-France (29,01%), et dans une moindre mesure en Rhône-Alpes (7,94%) et Midi-Pyrénées (4,05%). Ces résultats mettent en lumière la forte influence de la diversité du tissu entrepreneurial de l’Ile-de France.

1 Source Gretha 2009

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Part relative des conventions CIFRE signées par les entreprises et par les laboratoires de

recherche par région sur la période 1981 – 2008

Source : Fichier national des conventions CIFRE – Traitement VIA INNO

Les disciplines qui emploient le plus de doctorants CIFRE, sont les STIC (Labri et IMS).

La production technologique, mesurée par les demandes de brevets européens est très faible en Aquitaine. Elle est principalement liée à un défaut de demande des industries.

Il y a un changement clair de politique vis-à-vis de la PI dans les laboratoires de recherche académiques qui apparaît en 2000. Ce changement émane notamment des établissements constituant le PRES de Bordeaux. Les bons résultats des laboratoires positionnent la région en 2ème position des déposants de brevets pour la part académique.

L’évolution du nombre de brevets déposés par les industriels marque lui le pas en 2004. Selon une étude de 2009 réalisée par le GREThA sur le système régional de l’innovation, le positionnement industriel aquitain sur des secteurs peu propices au dépôt de brevet est un fait MAIS il n’explique qu’un quart de la sous performance régionale.

Le domaine de la santé est celui qui est le plus prolifique tant au niveau académique qu’industriel. Pourtant, en 2008, c’est dans le domaine de l’instrumentation que l’Aquitaine est la mieux positionnée par rapport aux autres régions françaises.

Enfin, il y a peu d’interactions entre les deux pôles scientifiques régionaux, montrant qu’il y a complémentarité des disciplines scientifiques et des technologies étudiées à Pau et à Bordeaux.

2,993,71

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

IDF

Rhône-Alpes

Midi-Pyrénées

Provence-Alpes-Côte-D’azur

Bretagne

Nord-Pas-de-Calais

Aquitaine

Lorraine

Pays-de-la-Loire

Centre

Alsace

Languedoc-Roussillon

Picardie

Auvergne

Bourgogne

Basse-Normandie

Haute-Normandie

Franche-Comté

Poitou-Charentes

Champagne-Ardenne

Limousin

Laboratoires-CIFRE (%)

Entreprises-CIFRE (%)

50




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3.5 Les structures de transfert des travaux de recherche

5 instituts sont labélisés Carnot en Aquitaine, dont 3 en réseaux nationaux.

ARTS (réseau) Energie et environnement

Cemagref (réseau) Sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture

INRIA (réseau) Informatique

ISIFoR (Mené par l’UPPA) Ingénierie pétrolière, ressources énergétique, maîtrise en l’empreinte environnementale

LISA (Mené par l’ITERG avec le GIS IMBL et le PRES de Bordeaux)

Etude des lipides dans les domaines des sciences de la vie, de la chimie, la biochimie, l’énergie et l’environnement

Ce label atteste de la qualité de la recherche partenariale dans ses instituts.

Il n’y a pas de RTRA ou RTRS en Aquitaine.

La région a en revanche favorisé la création de cellules de transfert. Le principe est d’encourager le développement de services (de haute technicité) à partir de savoir faire spécifiques développés dans les laboratoires de recherche. Les laboratoires académiques y sont encouragés par une subvention dégressive de 3 ans de la part du conseil régional. Ces structures, au nombre de 23 sont portées par l’ADERA. Ces cellules de transfert peuvent déboucher sur des créations d’entreprises au bout des 3 années de subventions, mais ce cas de figure est rare. Un certain nombre d’entre elles sont devenues des CRT, d’autres ont donnée naissance à des entreprises (voir encadré).

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Les cellules de transfert

Le montant annuel des contrats facturés par les cellules de transfert est d’environ 3,5M€. Ce chiffre a peu évolué depuis 2007.

En termes de valorisation, elles ont mené à la création de 7 structures ou entreprises :

• PolymerExpert (SRC) en 2000

• Rescoll (CRT) en 2001

• Société Thermoconcept à partir de Thermicar en 2006

• Alphanov (CRT) à partir de Pala en 2007

• Société EV Tronic à partir de RAVEL en 2008

• Société Emiwave à partir d’ IMS Transfert en 2008

• Transfert d’Ecocampus à Nobatek (CRT) en 2009

Depuis 2000, 6 cellules ont été arrêtées.

0

10

20

30

40

50

60

70

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Années

Nombre cellulesNombre salariés

52




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L’Aquitaine a la spécificité d’accueillir de nombreux centres de ressources technologiques (CRT) labellisés. Ils sont au nombre de 8 positionnés sur l’ensemble du territoire :

NOM Salariés Montant des contrats annuels

Secteur et missions

AGIR 7,4 163,2 K€ en 2010

Secteur agroalimentaire

MISSIONS • Assistance technologique pour la mise au point

PRODUITS ou PROCEDES et l'innovation au travers de prestations de services personnalisées,

• Recherche et le développement, notamment dans le domaine des produits sucrés et dans celui des techniques de conservation,

• Formation initiale et continue.

AGROTEC 12 730 K€ en 2010

Filière fruits et légumes

MISSIONS :

Créer, développer et optimiser les produits et les process

ALPHANOV 24,5 1 216 K€ en 2010

Optique et laser

MISSIONS :

• Aider à la création et au développement des entreprises en apportant des solutions innovantes répondant à leurs attentes.

• Aider à la valorisation de la recherche des laboratoires et au transfert de technologies.

• Faire émerger des projets collaboratifs, porter à maturité des technologies et accélérer la mise sur le marché des produits.

• Mettre à disposition des moyens et des services en Optique et Lasers.

Le CRT gère également la plateforme PYLA ; un portail pour la formation en optique et laser en Aquitaine. Elle mutualise les compétences de différents partenaires afin de proposer un catalogue de formations commun, répondant aux besoins créés par le développement de la filière photonique en Aquitaine.

APESA Innovation

35 1 437 K€ en 2010

Environnement et maîtrise des risques

3 pôles d’activités :

• Management Environnement & Sécurité

• Technologies Energie Environnement

• Eco innovation

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IFTS 35 1 980 K€ en 2010

Filtration et techniques séparatives

MISSIONS : • Normalisation • Recherche et Développement • Veille technologique

• Formation

ITERG 67 2 500 K€ en 2010

Corps gras

MISSIONS :

• Satisfaire l’évolution des exigences nutritionnelles impliquant les matières grasses pour contribuer à améliorer l’état sanitaire de la population (

• Fournir aux industries pétrolières et chimiques les produits dérivés de corps gras adaptés à leurs besoins sans préjudice pour les utilisations en alimentation humaine.

• Garantir la qualité et la sécurité des corps gras pour tous leurs usages.

• Participer à la protection de l’environnement : réduction d’émission d’effluents polluants, consommation d’énergie, d’eau, et sécurité des installations.

NOBATEK 41 2 800 K€ en 2011

Technologie et construction durable.

MISSIONS : • Approche en créativité • Valorisation des déchets • Marketing technologique • Normalisation, certification • Impact environnemental des produits et écoconception

RESCOLL 44 3 000 K€ Matériaux

MISSIONS : • Comportement au feu des matériaux • Développement et recherche industrielle • Caractérisation des matériaux • Analyses et essais

Ces centres réalisent des missions de prestations technologiques pour répondre aux besoins des PME.

Ce sont de relativement gros CRT dans le paysage français. Par comparaison, en 2007, le plus grand CRITT (Centre Régional pour l’Innovation et le Transfert de Technologie ; labellisés CRT également) était le CRITT MDTS (Champagne Ardennes) et comptait 50 salariés. Il est courant en France, que les CRT aient moins de 10 salariés.

La plupart de ces CRT ont des projets communs avec les laboratoires ou centres de recherche régionaux. Ils ont tous tissés de nombreux liens avec des industriels et les pôles de compétitivité régionaux. Les formes de collaborations sont variées (thèses, convention de collaboration, réponse à des appels à projets FUI, formation initiale ou continue… voir annexe). 3 de ces centres ont été créés après 2001 (ALPHANOV, NOBATEK et RESCOLL).

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Il existe également 4 plateformes technologiques dont deux sont labellisées par le MESR : ESKAL EUREKA et PFT Aquitaine Bois mettent à disposition des PME leurs équipements. Elles sont en relations avec les PME locales, respectivement à Anglet et Dax.

Un autre centre de recherche et de transfert de technologie doit voir le jour en Aquitaine, il s’agit de l’IEED INEF4, Institut National d’Excellence Facteur 4 en Réhabilitation et Construction Durables, à Bordeaux.

Deux structures principales sont actuellement chargées de la valorisation des travaux de recherche des différents laboratoires à tutelle universitaire en Aquitaine :

- L’ADERA, à qui le PRES a délégué la gestion des contrats de recherche privés. En 2010, l’ADERA gérait une prise de commande de 12,2 M€ de contrats de recherche.

- Aquitaine Valo, le service de valorisation du PRES Université de Bordeaux

Innovalis Aquitaine et Pôle Polymères Sud sont labellisés cellules de diffusion technologique (C.D.T.). Ces cellules sensibilisent les PME à l’innovation et les accompagnent dans leurs problèmes technologiques.

L’AERES dans son évaluation en 2010 mentionne qu’Aquitaine Valo n’est pas assez sollicité par les universités. D’ailleurs, de nombreux contrats (+ de 50%) sont gérés par les EPST.

La création de la Société d’Accélération du Transfert de Technologie (SATT) permettra des accords vers une gestion des contrats coordonnée.

Le projet de SATT prévoit un regroupement de l’IRA (Incubateur Régional Aquitaine) et Aquitaine Valo pour permettre un meilleur suivi des projets. En revanche, l’ADERA ne sera pas incluse dans la SATT.

3.6 Incubateurs : accompagnement à la création d’entreprises

97 projets ont été incubés entre 2000 et 2009 par l’IRA (Incubateur de la Région Aquitaine) soit 3,7% des projets incubées dans les 30 incubateurs régionaux français. 69 entreprises ont été créées entre 2000 et 2009 soit un taux de 71% des projets incubés qui passent en création. Ce chiffre place l’Aquitaine en 4ème position au niveau national du nombre de création d’entreprises incubées. Ce fort taux de transformation montre une bonne efficacité de l’incubateur régional ou bien de la sélection des projets retenus (au niveau de la maturation).

D’autres incubateurs reliés à des plateformes technologiques existent en Aquitaine. Ils sont réunis au sein d’un réseau de technopoles qui disposent d’incubateurs ou de pépinières d’entreprises pour la création et le développement d'activités innovantes dans différents filières :

• Technowest, dans l’aéronautique, l’espace et la défense,

• AGROPOLE, la Technopole Agroalimentaire d’Aquitaine,

• Bordeaux Montesquieu Pépinière – Technopole,

• Hélioparc à Pau, Izarbel sur la côte basque,

• Unitec, réalise du conseil et le coaching de créations d’entreprises de technologies innovantes. De 1991 à 2007, Unitec a permis la création de 150 sociétés (760 emplois directs).

55




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Comme dans d’autres régions françaises, l’innovation non technologique comme l’innovation sociale ou territoriale ou l’innovation de service est peu adressée par les dispositifs de financement.

Organismes de transfert de technologie en Aquitaine – traitement Erdyn/DMS

3.7 Evaluation des activités de R&D des centres techniques et de plateformes technologiques à travers les dépôts de brevets : Focus sur les CRT, CTI et plateformes technologiques

Quatre CRT ont déposé des brevets entre 1990 et 2009. Seuls ALPHANOV et RESCOLL ont une politique de protection des inventions marquée.

AGIRALPHANOVRESCOLLITERG

AgropoleAGROTECIFTS

APESA Innovation

NOBATEK

ESKAL EUREKAPôle Polymères Sud

Innovalis et 2ADI

Innovalis

Bordeaux

Agen

Pau

Anglet

TechnowestBordeaux Montesquieu

Unitec

Helioparc

Izarbel

Route des Lasers

AVENIA

Xylofutur

Aerospace Valley

Centre de Ressources Technologiques

Plateformes Technologiques

Cellules de Diffusion Technologique

Technopole

Pôle de compétitivité

Agence régional innovation

DaxPFT Bois

IEED, projet recommandé par le Jury des Investissements d’Avennir

INEF4

Incubateur Régional d’Aquitaine

Incubateur Régional d’Aquitaine

Service de valorisation de la recherche du PRES Université de Bordeaux

Aquitaine Valo

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Les Centres Techniques Industriels (CTI) et les Centres de Ressources Technologique (CRT)

Nom de l’organisme Activités de dépôts de brevet

ALPHANOV, Talence 2 brevets co-déposés en 2009 dans le domaine du laser (H01S-3/00, G01N-21/00), l’un en association avec l’Université Biordeaux1, l’autre avec le CNRS.

AGIR, Talence Aucun brevet déposé au cours de ces 20 dernières années.

AGROTEC, Agen 1 brevet déposé en propre en 2004 non étendu à l’international, concernant un procédé dans l’agroalimentaire.

APESA-INNOVATION, Pau Aucun brevet déposé au cours de ces 20 dernières années.

IFTS Aucun brevet déposé au cours de ces 20 dernières années

ITERG, Pessac 1 brevet déposé en propre en 2000 non étendu à l’international, concernant une composition chimique pour un savon abrasif (C11D)

RESCOLL, Pessac 9 brevets déposés en propre, dont 1 seul étendu à l’international, dans le domaine des procédés de collage et des adhésifs organiques (C09J-05/00, C08K-005)

NOBATEK Aucun brevet déposé au cours de ces 20 dernières années

Les plateformes technologiques

Nom de l’organisme Activités de dépôts de brevet

Bois 40 Aucun brevet déposé au cours de ces 20 dernières années

ESKAL-EUREKA Aucun brevet déposé au cours de ces 20 dernières années

L’Aquitaine dispose de très nombreux « outils » de transfert de technologie. La majorité d’entre eux : cellules de transfert, CRT et PFT, est tournée vers les PME, répondant à un besoin et une caractéristique forte du tissu économique régional.

Les CRT régionaux sont très actifs, ce qui leur donne un rayonnement national comme pour l’ITERG, ALPHANOV, RESCOLL. Leurs missions et caractéristiques sont très diverses et de constat rejoint l’impression globale, soulignée par ailleurs dans le diagnostic de la SRI Aquitaine, que le système régional de l’innovation doit devenir plus lisible.

De même, les cellules de transfert sont très nombreuses et ne sont pas organisées par thèmes. Il est difficile de voir le lien avec les filières industrielles régionales. La question de la taille critique et de la visibilité de ces cellules doit être posée.

Du point de vue thématique, certains s’appuient sur les compétences scientifiques phares de la région, mais d’autres thématiques émergent : les risques, les corps gras, les méthodes séparatives.

Enfin, la région a un bon taux de transformation en matière de création d’entreprises.

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3.8 Les principales filières en Aquitaine

La région encourage une mise en réseau des entreprises à travers les pôles compétitivité et des grappes d’entreprises afin de favoriser les opportunités d’innovation issues de la recherche collaborative.

L’Aquitaine dispose de 4 pôles de compétitivité :

Date

labellisation Rayonnement

Nombre d’entreprises

membres

Centres de recherche

Nombre de brevets déposés

AESE 2005 Mondial 325 17 22

AVENIA 2010 National 24 9 nd

Route des lasers

2005 National 75 14 nd

Xylofutur 2005 National 79 19 nd

En Novembre 2011, une conférence de presse a officialisé la l’extension du pôle AGRIMIP à l’Aquitaine. Le pôle de compétitivité AGRIMIP Sud-Ouest Innovation verra le jour en 2012. Ce rapprochement permet de développer les secteurs d’innovation d’AgriMip grâce aux compétences des acteurs aquitains en termes d’aliments santé notamment.

En outre, de nombreux regroupements d’entreprises se sont faits en Aquitaine, dont 6 ont été labellisés grappes d’entreprises par la DATAR :

• AQUI O’THERMES Labellisé « grappe d’entreprises » en 2011

• Eskal Eureka : éco-construction Labellisée « grappe d’entreprises » en 2009

• EuroSIMA : glisse Labellisé « grappe d’entreprises » en 2011

• Fruits et Légumes / Nutrition- santé Labellisé « grappe d’entreprises » en 2011

• INNO’VIN Labellisé « grappe d’entreprises » en 2011

• TOPOS : géolocalisation Labellisé « grappe d’entreprises » en 2011

• Uztartu : agroalimentaire Labellisé « grappe d’entreprises » en 2011

• AETOS : services et systèmes de drones

• Aquitaine Wind Industry cluster : éolien

• CREAHd : éco-construction

• GOazen: tourisme

• Pôle E-Business Aquitaine Adour

• Prod’Innov : nutrition et santé

• SYSOLIA : systèmes solaires industriels en Aquitaine

• TIC santé

Plusieurs pôles/clusters sont considérés comme ayant un fort potentiel en matière de développement d’activités et d’emplois.

• Composites et matériaux avancés : il bénéficie du projet structurant CANOE créé en 2009 à l'initiative du Conseil Régional d'Aquitaine, le Consortium Aquitain d'innovation en Nanomatériaux et électronique Organique vise à promouvoir l'émergence d'une chaine de valeur intégrée (de la matière première jusqu'au

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produit fini) dans le domaine des Matériaux Nanostructurés et de l'Electronique Organique dans le Grand Sud Ouest.

• Eolien : l’initiative de développement d’une filière éolien est en partie liée au pôle précédent puisqu’elle s’appuie sur l’expertise composite régionale. Le cluster éolien aquitain a été lancé en décembre 2010.

• Sysolia : cluster créé par le pôle Route des lasers et le CRA afin de structurer la filière solaire régionale.

• TIC santé : cluster lancé en avril 2011 et basé sur une très forte compétence en matière de systèmes d’informations hospitalières.

• AETOS : lancé en juillet 2010 autour des applications duales.

• Bateau propre : moteurs hybrides.

• Géolocalisation : autour des compétences de l’association topos et en lien avec le programme Galileo.

L'évolution du pilotage des filières par un pilotage intégré au sein d'une seule agence dédiée à l'innovation et chargées de la vie des clusters est en cours : fusion de 2ADI (Agence Aquitaine de développement industriel) et Innovalis Aquitaine (Agence régionale de l'innovation).

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4. Diagnostic Enseignement Supérieur

4.1 Remarque préalable relative aux sources d’informations

Les données relatives aux effectifs dans les établissements supérieurs qui sont utilisées dans le présent document proviennent de plusieurs sources complémentaires. Il s’agit davantage d’une contrainte que d’un choix, ces données n’étant pas selon les sources strictement identiques.

Le choix des principales sources s’étant imposé en fonction des décompositions et comparaisons recherchées. Dans tous les cas, nous nous sommes appuyés sur des données régionales ou nationales ayant fait l’objet de validation et permettant de réelles comparaisons. Les données présentées par certains établissements d’enseignement supérieur peuvent légèrement différer des données extraites de ces documents régionaux ou nationaux qui ont généralement procédé à une harmonisation au niveau régional ou national des données.

Nos trois principales sources sont :

- « les effectifs de l’enseignement supérieur et post baccalauréat en Aquitaine, année 2010-2011 », document publié par le Rectorat en juin 2011 sur la base des systèmes d’information SISE (Universités, écoles d’ingénieur et de management, IUFM) et SCOLARITE (STS et CPGE) ;

- La publication conjointe du Ministère de l’Education Nationale et du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, « Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche », Edition 2011. Cette publication présente l’avantage d’intégrer les données relatives aux apprentis, sur la base du système d’information sur la formation des apprentis (SIFA) ;

- « Les atlas régionaux des effectifs d’étudiants de 2005 à 2009-2010 » paru en janvier 2011, qui permet une identification précise des effectifs post bac au niveau des communes. Dès la parution du nouvel atlas régional début 2012, ces données seront réactualisées.

Ces trois sources permettent d’établir d’une part des comparaisons interrégionales, d’autre part de retracer l’évolution temporelle de certains indicateurs.

4.2 Données de cadrage

Avec 107 481 étudiants à la rentrée 2010 (sources : Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche RERS 2011), l’académie de Bordeaux est la 10ème académie et la 8ème région française en cohérence avec son poids démographique. Au-delà de ce rang, il est important de noter une évolution supérieure à la moyenne nationale du nombre d’étudiants. Il convient toutefois de rappeler que cette situation est commune à plusieurs régions du sud de la France tant pour des raisons démographique que d’attractivité.

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Les régions ayant connu les plus fortes croissances entre la rentrée 2009 et la rentrée 2010 sont :

- Midi-Pyrénées : +2,2% (116 185 étudiants),

- Languedoc-Roussillon : +2% (94 794 étudiants),

- Académie de Lyon : +1,6% (162 815 étudiants),

- Académie de Paris : +1,4% (320 351 étudiants),

- Auvergne : +1,1% (44 927 étudiants),

- Aquitaine : +1% (107 481 étudiants).

Pour rappel, en France métropolitaine, l’évolution des effectifs étudiants n’a été que de 0,3% depuis la rentrée 2009 et un nombre important d’académies ont connu une décroissance de leurs effectifs étudiants.

Cette évolution relative positive mais modeste peut s’expliquer par de nombreux facteurs liés en grande partie à l’enseignement secondaire.

En effet, le développement de l’enseignement supérieur est directement lié au niveau d’accès des jeunes au baccalauréat (niveau IV) quelque soit le type de filière générale, technologie ou professionnelle. Néanmoins, le choix d’une orientation à la fin de la 3ème, vers un second cycle professionnel ou général et technologique, malgré la réforme du bac pro, influe de manière évidente sur la poursuite d’études supérieures.

L’Aquitaine est une des régions françaises dont la part de jeunes s’orientant vers un second cycle professionnel est supérieur à la moyenne nationale (source : DEPP 2011, Les parcours scolaires et les résultats). Malgré cette particularité des effectifs sortants de l’enseignement secondaire, les excellents taux de réussite de l’académie aux baccalauréats permet d’avoir un taux d’accès au niveau IV très satisfaisant proche de la moyenne nationale.

Taux d’accès au niveau IV

Source : Académie en chiffres 2009-2010

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4.3 Les établissements d’enseignement supérieur

Le potentiel régional d’Enseignement supérieur (hors formations sanitaires et sociales) est représenté par de nombreux établissements :

Les 5 universités :

- L’université Bordeaux I - Sciences technologies est implantée à Bordeaux et Agen :

• 5 UFR o UFR de Chimie o UFR de Sciences biologiques o UFR des Sciences de la Terre et de la mer o UFR Mathématiques et informatique o UFR Physique

• • 1 IUT (IUT Bordeaux I)

• • Observatoire aquitain des sciences de l’univers

- L’université Bordeaux II - Victor Segalen est implantée à Bordeaux et Dax :

• • 8 UFR o UFR d'Odontologie o UFR Sciences médicales o UFR Sciences pharmaceutiques o UFR des Sciences de la vie o UFR des Sciences de l'Homme o UFR OEnologie o UFR Sciences et modélisation o UFR STAPS

• • 2 instituts o o Institut de Santé publique d'épidémiologie et de développement

(ISPED) o o Institut du thermalisme

- L’université Bordeaux III - Michel de Montaigne est implantée à Bordeaux et Agen :

• •3 UFR o UFR Humanités o UFR Langues et civilisations o UFR Sciences des territoires et de la communication

• • 1 IUT (IUT Michel de Montaigne)

• 1 institut o Institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine (IJBA)

- L’université Bordeaux IV - Montesquieu est implantée à Bordeaux, Agen, Mont-de-Marsan, Pau et Périgueux :

• 2 UFR o UFR Droit, histoire du droit et science politique o UFR Sciences économiques, AES et sciences de gestion

• 2 IUT o IUT de Périgueux

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o IUT Montesquieu à Bordeaux

• 1 institut o Institut d'administration des entreprises

• L’IUFM d'Aquitaine

- L’université de Pau et des Pays de l’Adour - pluridisciplinaire hors médecine- est implantée à Pau, Bayonne, Mont-de-Marsan et Tarbes :

• 5 UFR o UFR de Droit, économie et gestion o UFR de Lettres et sciences humaines o UFR des Sciences et techniques o UFR des Sciences et techniques de la Côte Basque (qui comprend

également l’institut supérieur Aquitain du bâtiment et des travaux publics (ISA-BTP Pau).

o UFR Pluridisciplinaire de Bayonne-Anglet-Biarritz

• 2 IUT o IUT de Bayonne o IUT des pays de l'Adour

• 1 institut o Institut d'administration des entreprises

• 1 école d’ingénieurs o École nationale supérieure en génie des technologies industrielles

(ENSGTI) Les écoles d’ingénieurs :

• L’institut polytechnique de Bordeaux (IPB) qui regroupe 5 écoles d'ingénieurs publiques à savoir : o l’école nationale supérieure de cognition (ENSC), o l’école nationale supérieure de chimie, de biologie et de physique

(ENSCBP) issue de la fusion de l’école nationale supérieure de chimie physique de Bordeaux (ENSCPB) et de l’Institut des sciences et techniques des aliments de Bordeaux (ISTAB),

o l’école nationale supérieure d’électronique, informatique, télécommunications, mathématique et mécanique de Bordeaux (ENSEIRB-MATMECA),

o l’école nationale supérieure de technologie des biomolécules de Bordeaux (ENSTBB),

o l’école nationale supérieure en environnement, géoressources et ingénierie du développement durable (ENSEGID) créée le 9 février 2011 et qui se substitue à l’Institut environnement, géo-ingénierie, développement (EGID) excomposante de l’université Bordeaux III,

• L’école nationale supérieure en génie des technologies industrielles à Pau (ENSGTI),

• L’institut supérieur aquitain du BTP à Anglet (ISA-BTP), • Le centre Bordeaux Talence Arts et métiers Paris-Tech,

• L’école nationale d’ingénieurs des travaux agricoles de Bordeaux (ENITAB),

• L’école supérieure des technologies industrielles avancées (ESTIA) de Bayonne,

• L’école internationale des sciences du traitement de l’information (EISTI) de Pau.

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Les autres écoles et instituts :

• Le centre du CNAM de Bordeaux

• L’école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux (ENSAPBx)

• Le centre des études supérieures industrielles de Bordeaux et de Pau (ei.Cesi)

• L’institut d’études politiques de Bordeaux (rattaché à l’Université Bordeaux IV)

• L’institut des hautes études économiques et commerciales (INSEEC) de Bordeaux

Les écoles supérieures de commerce :

• L’école de commerce européenne (campus de Bordeaux)

• L’école de gestion et de commerce (BEM-CCIB)

• L’école supérieure de commerce de Bordeaux et de Pau Le CHU de Bordeaux et le centre de lutte contre le cancer (CLCC) l’Institut Bergonié :

Les quatre établissements de culture scientifique et technique :

• Les centres de culture scientifique, technique et industrielle : Cap Sciences à Bordeaux et Lacq Odyssée à Mourenx

• Les muséums d’histoire naturelle de Bordeaux et Bayonne

Le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) associe 7 membres fondateurs :

- les 4 universités bordelaises,

- l'Institut polytechnique de Bordeaux,

- l'ENITAB,

- et Sciences Po Bordeaux,

et 10 membres associés :

- le CHU de Bordeaux,

- l’Institut Bergonié,

- le CROUS de Bordeaux Aquitaine,

- l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux,

- la BEM (Bordeaux Management School),

- l’ESTIA (Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées),

- L’UPPA (Université de Pau et des Pays de l’Adour),

- l’Ecole nationale supérieure des arts et métiers de Bordeaux,

- l’Ecole Nationale de la Magistrature et

- l’Ecole d'Enseignement Supérieur d'Art de Bordeaux.

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4.4 La répartition géographique de l’offre de formation

L’offre de formation post-bac est répartie sur l’ensemble du territoire régional comme l’illustre les cartes ci-après :

Région Aquitaine : carte des implantations des principaux établissements d’enseignement

supérieur et organismes de recherche

Sources : STRATER Diagnostic Aquitaine

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Région Aquitaine : carte des implantations des sections de techniciens supérieurs(STS) et

classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)

Sources : STRATER Diagnostic Aquitaine

Avec 79 742 étudiants à la rentrée 2009, l’agglomération bordelaise représente 75% des inscriptions dans l’enseignement supérieur.

La répartition entre les départements aquitains est donc très fortement déséquilibrée avec des évolutions confortant la Gironde et les deux départements, la Dordogne et les Landes, ayant les effectifs les plus réduits.

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Part relative en 2009

Dordogne (24) 3%

Gironde (33) 75%

Landes (40) 2%

Lot-et-Garonne (47) 3%

Pyrénées-Atlantiques (64) 17%

Total Aquitaine 100%

Evolution du nombre d'étudiants en Enseignement Supérieur en Aquitaine

Sources : Atlas régionaux

Sur la base d’un indice 100 à la rentrée 2005 pour chacun des 5 départements, il est possible de tracer l’évolution relative des effectifs de ces 5 zones. Globalement nous pouvons observer des évolutions relativement similaires pour 4 départements et une croissance extrêmement forte des effectifs post bac en Dordogne au cours des dernières années.

Effectifs de l'enseignement supérieur par département (Base 100 en 2005)

Sources : Atlas régionaux

La part de la Gironde représentant 75% de la région Aquitaine, la courbe de son évolution se confond avec celle de la région.

Au total, seuls cinq sites, hors agglomération bordelaise, disposent d’un effectif post bac supérieur à 1 000 étudiants.

Une présentation détaillée de ces cinq sites est disponible en annexe.

Nous pouvons noter que la répartition des effectifs est très hétérogène entre ces cinq sites au-delà de la dimension quantitative.

90

95

100

105

110

115

120

2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

Dordogne

Gironde

Landes

Lot-et-Garonne

Pyrénées-Atlantique

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CPGE STS IUT IUFM Univ + Ecoles

IFSI et social

Autres Ecoles (ENAP, ESC,…)

Autres Total

Agen 0 536 224 142 871 222 480 43 2 518

Bayonne 129 1 127 737 0 2 414 290 158 38 4 893

Bordeaux 2 169 5 869 3 381 1 695 54 814 3 274 5 584 2 371 79 157

Mont de Marsan 31 220 237 199 141 289 0 0 1 117

Pau 539 975 212 524 7 618 746 1 448 358 12 420

Périgueux 153 755 558 153 490 265 0 8 2 382

Aquitaine 3 021 11 405 5 349 2 713 66 405 6 452 7 923 2 820 106 088

Répartition des effectifs de l’Enseignement supérieur par site

Sources : Atlas régional 2009

CPGE STS IUT IUFM Univ + Ecoles

IFSI et social

Autres Ecoles (ENAP, ESC,…)

Autres

Agen 0% 21% 9% 6% 35% 9% 19% 2%

Bayonne 3% 23% 15% 0% 49% 6% 3% 1%

Bordeaux 3% 7% 4% 2% 69% 4% 7% 3%

Mont de Marsan 3% 20% 21% 18% 13% 26% 0% 0%

Pau 4% 8% 2% 4% 61% 6% 12% 3%

Périgueux 6% 32% 23% 6% 21% 11% 0% 0%

Aquitaine 3% 11% 5% 3% 63% 6% 7% 3%

Part des effectifs de l’Enseignement supérieur par site

Sources : Atlas régional 2009

En effet, Mont-de-Marsan est avant tout caractérisé par une forte proportion d’effectifs post bac en formations sanitaires et sociales et à l’IUFM, au total l’ensemble de ces cursus accueillent 44% des effectifs.

Agen et Périgueux disposent d’effectifs relativement comparables avec toutefois des spécificités fortes. Ainsi, à Agen, les écoles dont l’ENAP accueillent près de 20% des étudiants et les effectifs universitaires sont significatifs (35%) alors qu’à Périgueux ce sont les STS et l’IUT qui accueillent la majorité des étudiants.

Les sites de Bayonne et de Pau bénéficient d’implantations d’établissements universitaires et de filières d’ingénieurs significatives avec, à Pau, une part relative des filières de BTS et de DUT comparable à la moyenne régionale.

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En synthèse, une très forte polarisation de l’enseignement supérieur en Aquitaine apparaît à la lecture de ces différents tableaux et cartes, mais il convient de rappeler qu’il s’agit d’une structuration régionale relativement connue en France comme l’illustre le diagramme ci-dessous.

Structuration régionale de l’Enseignement supérieur en France

Sources : DMS Conseil

Globalement, nous trouvons deux groupes de régions :

- 2 régions structurées autour d’une métropole régionale regroupant plus de 80 % des effectifs étudiants (Auvergne et Midi-Pyrénées) ;

- Un ensemble de régions (Alsace, Aquitaine, …) dont les effectifs restent très concentrés sur la métropole régionale.

A côté de ces deux groupes de régions, nous trouvons trois régions (PACA, Pays-de-la-Loire et Rhône-Alpes) disposant de deux pôles de plus de 25 000 étudiants.

Globalement, nous pouvons considérer que la concentration des effectifs est forte mais comparable avec les situations observées dans d’autres régions, la principale question nous semble alors celle de la place et du rôle des sites d’enseignement supérieur, hors métropole régionale, au premier titre desquels le pôle palois. Cette question se pose de manière plus aigüe que dans d’autres régions (ex. : Alsace, …) de par l’étendue de la région.

4.5 Structure de l’offre d’enseignement supérieur

4,62% des étudiants français étudient en région Aquitaine, ce qui en fait la 7ème région française après l’Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence Alpes Côte d’Azur, Nord-Pas de Calais, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire et Bretagne.

La part relative représentée par la région Aquitaine a connu diverses évolutions mais globalement nous pouvons considérer qu’il s’agit d’une progression continue :



Recherche et de

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Part relative des effectifs de l’Enseignement supérieur en Aqui

Universités et assimilés (1)

IUT

Sections de technicien supérieur

Classes préparatoires aux grandes écoles

Formations d'ingénieurs

Écoles de commerce, gestion, vente et comptabilité

Ecoles paramédicales et sociales

Autres établissements d'enseignement(1) : y compris les formations d’ingénieurs en partenariat(2) : à partir de 2008 les IUFM sont intégrés dans les universités, sauf en Guadeloupe, Martinique et

Guyane

Répartition des effectifs de l’Enseignement supérieur en

La répartition des effectifs selon les filières est très spécifique à la région Aquitaine avec principalement 4 caractéristiques

- Une sous-représentation des filières d’ingénieurs et certainement de manassociée des CPGE,

- Une sur-représentation des écoles de commerce,

- Un positionnement fort des universités,

- Des particularités sur certains domaines telles que les écoles juridiques et administratives avec la présence de l’Ecole Nationale de la Magistra




Part relative des effectifs de l’Enseignement supérieur en Aquitaine de la rentrée 2000 à 2009

Sources : Atlas région

Aquitaine France (2)

Universités et assimilés (1) 65 766 1 326 444

5 349 118 139

Sections de technicien supérieur 11 405 240 322

préparatoires aux grandes écoles 3 021 81 135

Formations d'ingénieurs 3 352 118 341

Écoles de commerce, gestion, vente et comptabilité 7 094 116 303

Ecoles paramédicales et sociales 6 452 137 165

Autres établissements d'enseignement supérieur 3 649 178 254: y compris les formations d’ingénieurs en partenariat : à partir de 2008 les IUFM sont intégrés dans les universités, sauf en Guadeloupe, Martinique et

Répartition des effectifs de l’Enseignement supérieur en Aquitaine selon les filières en 2009

La répartition des effectifs selon les filières est très spécifique à la région Aquitaine avec principalement 4 caractéristiques :

représentation des filières d’ingénieurs et certainement de manassociée des CPGE,

représentation des écoles de commerce,

Un positionnement fort des universités,

Des particularités sur certains domaines telles que les écoles juridiques et administratives avec la présence de l’Ecole Nationale de la Magistra

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taine de la rentrée 2000 à 2009

: Atlas régionaux de 2000 à 2009

France (2) Part relative

1 326 444 5,0%

118 139 4,5%

240 322 4,7%

81 135 3,7%

118 341 2,8%

116 303 6,1%

137 165 4,7%

178 254 2,0%

: à partir de 2008 les IUFM sont intégrés dans les universités, sauf en Guadeloupe, Martinique et

Aquitaine selon les filières en 2009

Sources : DEPP

La répartition des effectifs selon les filières est très spécifique à la région Aquitaine avec

représentation des filières d’ingénieurs et certainement de manière

Des particularités sur certains domaines telles que les écoles juridiques et administratives avec la présence de l’Ecole Nationale de la Magistrature.



Recherche et de

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La région Aquitaine a connu l’une des plus fortes progressions du nombre de diplômes d’ingénieurs délivrés entre 2002 et 2007, avec une croissance de 44% de diplômés. Malgrécette extraordinaire croissance, la région Aquitaine ne représente toujours des effectifs de filières d’ingénieurs au niveau national.

Cette sous-représentation de filières d’ingénieurs doit être l’un des facteurs explicatifs de la sous-représentation des CPGE au niveau régional (3,7% des effectifs nationaux).

A contrario, les écoles de commerce et de management sont particulièrement représentées au niveau régional avec BEM, mais également l’ESC de Pau et l’ECE à Bordeaux. Au total, avec 8 215 étudiants, dont 66,4% des effectifs nationaux et le 3en compte que les diplômes visés, Lille prenant la 3

La répartition des étudiants inscrits à l’université (hors IUT) présente quelques spécificité

(1) : Lettres-sciences du langage, langues, sciences humaines et sociales, pluri(2) : Sciences fondamentales et application, sciences de la nature et de la vie, plurisciences.Champ : universités y compris, IUP

Répartition des effectifs de l’Enseignement supérieur dans les différentes filières

Les filières sciences économiques et AES apparaissent les plus srégional.




La région Aquitaine a connu l’une des plus fortes progressions du nombre de diplômes d’ingénieurs délivrés entre 2002 et 2007, avec une croissance de 44% de diplômés. Malgrécette extraordinaire croissance, la région Aquitaine ne représente toujours des effectifs de filières d’ingénieurs au niveau national.

représentation de filières d’ingénieurs doit être l’un des facteurs explicatifs de la représentation des CPGE au niveau régional (3,7% des effectifs nationaux).

rario, les écoles de commerce et de management sont particulièrement représentées au niveau régional avec BEM, mais également l’ESC de Pau et l’ECE à Bordeaux. Au total,

215 étudiants, dont 6 544 dans des cursus à diplômes visés, l’Aquitaine représe6,4% des effectifs nationaux et le 3ème pôle national après Paris et Lyon (4en compte que les diplômes visés, Lille prenant la 3ème place).

La répartition des étudiants inscrits à l’université (hors IUT) présente quelques spécificité

sciences du langage, langues, sciences humaines et sociales, pluri-lettres-langues

: Sciences fondamentales et application, sciences de la nature et de la vie, plurisciences.Champ : universités y compris, IUP et IUFM sauf ceux de Guadeloupe, Martinique et Guyane, et hors IUT.

Répartition des effectifs de l’Enseignement supérieur dans les différentes filières

Les filières sciences économiques et AES apparaissent les plus sous représentées au niveau

70

La région Aquitaine a connu l’une des plus fortes progressions du nombre de diplômes d’ingénieurs délivrés entre 2002 et 2007, avec une croissance de 44% de diplômés. Malgré cette extraordinaire croissance, la région Aquitaine ne représente toujours qu’environ 3%

représentation de filières d’ingénieurs doit être l’un des facteurs explicatifs de la représentation des CPGE au niveau régional (3,7% des effectifs nationaux).

rario, les écoles de commerce et de management sont particulièrement représentées au niveau régional avec BEM, mais également l’ESC de Pau et l’ECE à Bordeaux. Au total,

544 dans des cursus à diplômes visés, l’Aquitaine représente pôle national après Paris et Lyon (4ème si on ne prend

La répartition des étudiants inscrits à l’université (hors IUT) présente quelques spécificités :

langues-sciences humaines. : Sciences fondamentales et application, sciences de la nature et de la vie, plurisciences.

et IUFM sauf ceux de Guadeloupe, Martinique et Guyane, et hors IUT.

Répartition des effectifs de l’Enseignement supérieur dans les différentes filières par rapport à la

France

Sources : DEPP

ous représentées au niveau



Recherche et de

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4.6 L’attractivité des universités

Les universités aquitaines apparaissent particulièrement attractives pour les jeunes diplômés tant aquitains que des régions limitrophes.des bacheliers généraux à l’université (hors IUT) est le plus fort de province à plus de 58%.

Répartition des entrées en 2009 dans l’enseignement supérieur selon les différentes filières




L’attractivité des universités

Les universités aquitaines apparaissent particulièrement attractives pour les jeunes diplômés tant aquitains que des régions limitrophes. En effet, le taux d’inscription immédiat

bacheliers généraux à l’université (hors IUT) est le plus fort de province à plus de 58%.


Source : DEPP, Les parcours scolaires et les résultats

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Les universités aquitaines apparaissent particulièrement attractives pour les jeunes En effet, le taux d’inscription immédiat

bacheliers généraux à l’université (hors IUT) est le plus fort de province à plus de 58%.


: DEPP, Les parcours scolaires et les résultats

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A contrario, les taux d’inscription immédiat des bacheliers technologiques sont plus contrastés, avec un taux d’inscription en IUT plus faible que la moyenne nationale et par effet de compensation un taux d’inscription en STS supérieur à la moyenne nationale.

En ce qui concerne plus spécifiquement le recrutement des différentes universités aquitaines, nous pouvons noter un fort taux de recrutement extra-régional de 27% se répartissant en :

- 9% d’étudiants des 3 académies voisines (Poitiers, Limoges et Toulouse),

- 12% d’étudiants venant d’autres académies,

- 5% d’étudiants étrangers.

Des disparités existent entre les 5 universités :

Bordeaux 1 Bordeaux 2 Bordeaux 3 Bordeaux 4 UPPA Total

Académie 6 810 13 442 11 399 12 069 8 268 51 988

Etrangers 632 652 666 1 344 392 3 686

Académies limitrophes

761 1 256 1 596 1 396 1 696 6 705

Autres 1 250 2 476 1 805 2 259 1 045 8 835

Total 9 453 17 826 15 466 17 068 11 401 71 214

Recrutement de l’effectif des Universités bordelaises en fonction de la provenance des étudiants,

rentrée 2010

Sources : Effectifs de l’enseignement supérieur et post-baccalauréat en Aquitaine 2010-2011,

Académie de Bordeaux

Bordeaux 1 Bordeaux 2 Bordeaux 3 Bordeaux 4 UPPA Total

Académie 72% 75% 74% 71% 73% 73%

Etrangers 7% 4% 4% 8% 3% 5%

Académies limitrophes

8% 7% 10% 8% 15% 9%

Autres 13% 14% 12% 13% 9% 12%

Total 100% 100% 100% 100% 100% 100%

Recrutement en pourcentage des Universités bordelaises en fonction de la provenance des étudiants,

rentrée 2010

Sources : Effectifs de l’enseignement supérieur et post-baccalauréat en Aquitaine 2010-2011,


Le fort taux de recrutement de l’UPPA d’étudiants des académies voisines s’explique principalement par son implantation à Tarbes.

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Taux d’inscription immédiat des bacheliers généraux à l’Université (hors IUT) année 2009-2010

Sources : Géographie de l’Ecole, n° 10, mai 2011

4.7 L’apprentissage

Niveau I Niveau II Niveau III Total I à III Total IV & V Total

apprentissage

Aquitaine 968 372 1 947 3 287 14 739 18 026

France 26 127 17 251 58 682 102 060 315 455 417 515

% 3,7% 2,2% 3,3% 3,2% 4,7% 4,3%

Effectifs d’apprentis en 2009-2010

Sources : RERS 2011

L’apprentissage s’est fortement développé en Aquitaine au cours des dernières années, l’Aquitaine étant aujourd’hui la 8ème région française dans ce domaine juste derrière la Bretagne (18 618 apprentis à la rentrée 2009) en représentant 4,3% des effectifs d’apprentis au niveau national.

Dans le domaine de l’enseignement supérieur, la situation est plus contrastée avec une position plus modeste (3,2% des effectifs nationaux).

Le niveau II apparaît largement inférieur au poids relatif de la région avec seulement 2,2% des effectifs nationaux d’apprentis de ce niveau.

Cette situation s’explique certainement principalement par une croissance relative du nombre d’étudiants en licences professionnelles plus faible qu’au niveau national.

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D’un point de vue structurel, l’apprentissage dans l’enseignement supérieur apparait encore très dispersé, au contraire d’autres régions qui ont fait le choix d’une structuration forte.

Poids de l’Enseignement supérieur dans l’apprentissage en 2009

Sources : Géographie de l’Ecole, n° 10, mai 2011

4.8 Les formations sanitaires

La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a étendu le rôle des Régions en confirmant leur rôle de chef de file et de coordination des formations professionnelles.

C’est pourquoi au-delà du financement des instituts et écoles de formation, les Régions ont définies des Plans Régionaux de développement des formations professionnelles (PRDFP) qui intègrent les schémas des formations sanitaires et sociales.

La liste des formations de niveaux III est variée et dépend de 2 ministères certificateurs :

Formations niveau III :

- Masseur-kinésithérapeute

- Manipulateur radio

- Ergothérapeute

- Podologue

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Formations niveau II :

- DE Infirmière

- DE Infirmière anesthésiste

- DE Infirmière bloc-opératoire

- DE Puéricultrice

- DE Sage-femme

Les DE d’Infirmière anesthésiste, bloc-opératoire, puéricultrice et sage-femme sont actuellement de niveau II, mais afin d’entrer dans le cursus LMD devrait accéder d’ici 2015 au niveau I.

La cartographie régionale de l’offre de formation sanitaire sous tutelle du Ministère de la Santé montre une certaine répartition des formations :

Localisation des formations sanitaires et sociales en Aquitaine

Traitement Erdyn / DMS

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4.9 L’orientation

En janvier 2009, Aquitaine Cap Métiers, l’association régionale pour la formation, l'orientation et l'emploi, a été créée sous l'impulsion du Conseil régional d'Aquitaine, en partenariat avec l'Etat, les partenaires sociaux et l'ensemble des professionnels de la formation, de l'éducation, de l'insertion et de l'emploi.

Elle succède à l'Association régionale de l'éducation permanente en Aquitaine (AREPA), et en conserve les grandes missions d'aide à la décision pour la Région et d'appui opérationnel à l'ensemble des acteurs aquitains de la formation et de l'insertion. Elle y adjoint deux vocations majeures :

- Mettre en œuvre des services d'appui et d'information aux professionnels de l'orientation ;

- Développer une information sur les métiers pour tous en Aquitaine.

Aquitaine Cap Métiers possède un Centre de Ressources Documentaires, lieu d'information au service des professionnels de la formation et de l'insertion :

- Informateurs du public, relais d'information (Missions locales, Mission Formation Emploi...).

- Membres des organisations professionnelles (OPCA, Fongecif, Fédérations professionnelles...).

- Professionnels des services Ressources Humaines des entreprises.

- Formateurs.

Il couvre toutes les questions relatives à la formation professionnelle continue et son environnement socio-économique : politiques de l'emploi et de la formation, droit de la formation, marché de la formation, filières de formation et emploi-formation, ...

4.10 Synthèse

Le potentiel d’enseignement supérieur aquitain a connu au cours de la période récente de fortes évolutions tant quantitatives (croissance régulière du nombre d’étudiants, croissance des titres d’ingénieurs délivrés,…) que qualitatives.

L’attractivité de ce potentiel s’exerce à plusieurs niveaux : - Par rapport aux régions limitrophes

- Par une place majeure pour les universités qui accueillent de manière plus

importante que dans d’autres régions les nouveaux bacheliers

Ainsi l’Aquitaine est la 8ème région pour les effectifs post bac, mais la 5ème région pour les effectifs inscrits à l’Université (hors IUT).

En matière de répartition des effectifs étudiants, nous pouvons constater que l’Aquitaine est dans la moyenne des niveaux de concentration des effectifs étudiants dans les grandes métropoles, l’agglomération bordelaise accueillant 75% des effectifs post bac.

Néanmoins de par l’étendue de la région (3ème rang pour la superficie) la question des pôles d’enseignement supérieure est importante.

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Enfin il peut être pertinent, en lien avec le PRDF, de s’interroger sur le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur.

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5. La diffusion de la culture scientifique et technique

5.1 Une diversité d’acteurs pour une mission complexe

De la vulgarisation scientifique à la diffusion des résultats de la recherche, les facettes de la culture scientifique et technique (CST) sont multiples.

C’est pourquoi, les modalités de réalisation de cette mission impliquent de nombreux acteurs et sont multiformes, de la Fête de la Science (créée en 1992) au développement des Centres de Culture Scientifiques, Techniques et Industriels (CCSTI). La démocratisation de la culture scientifique représente aujourd’hui un enjeu majeur pour mieux appréhender les évolutions scientifiques et technologiques et leurs impacts tant économiques que sociétaux. Il est donc difficilement concevable que cette mission ne soit pas assurée d’une part par les producteurs de connaissances au premier rang desquels les établissements d’enseignement supérieur et les organismes de recherche, d’autre part des acteurs spécialisés, professionnels ou relevant du secteur associatif.

La richesse d’un dispositif régional de la CST doit ainsi être estimée tant en fonction des acteurs intervenants sur son territoire qu’aux liens existants avec les productions de sciences et techniques.

Parmi les acteurs spécialisés, les deux principaux types de structures sont d’une part les musées, d’autre part les CCSTI.

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Les CCSTI sont des centres de médiation ayant vocation à développer des actions en partenariats avec les acteurs de la recherche, de l’enseignement supérieur, de la formation, de la culture et du milieu associatif. La Réunion, association nationale des CCSTI rassemble une cinquantaine de structures.

Répartition des membres de l’association La Réunion, décembre 2011

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Parmi celles-ci, 26 bénéficient du label national Science et Culture attribué en 2008 pour une durée de 4 ans.

Réseau national des centres labélisés, janvier 2009

Avec deux centres labélisés sur 26 au niveau national, l’Aquitaine dispose d’un potentiel suffisamment dimensionné.

En effet, seules les régions d’Aquitaine, de Bretagne, des Pays de la Loire et de Rhône-Alpes disposent de plus d’un centre labélisé.

5.2 La mise en place de réseaux nationaux

Au-delà de l’association, La Réunion, précédemment citée plusieurs projets de réseaux nationaux ont été mis en place récemment.

Le plus important est le projet INMEDIATS qui associe outre UNIVERSCIENCE, entité ayant rassemblée la Cité des Sciences et les Palais de la Découverte, mais également 5 CCSTI régionaux dont Cap Sciences. Doté de 15 M€ dans le cadre de l’AAP pour le développement

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de la CST porté par l’ANRU, ce projet devrait permettre de développer des outils numériques supports à des actions innovantes de médiation culturelle.

Le réseau national « Les Petits Débrouillards » est également un acteur structuré tant au niveau régional que départemental avec en Aquitaine trois implantations (Gironde, Lot-et-Garonne et Pyrénées Atlantiques).

Ces différents acteurs sont présentés de manière plus détaillée dans les pages suivantes.

5.3 Une forte dynamique

La richesse et la diversité des actions réalisées (plus d’une centaine en Aquitaine à l’occasion de l’édition 2011 de la Fête de la Science) est révélatrice d’un réel intérêt de la population (près de 15 000 visiteurs), mais également de réseaux de partenariats fortement différenciés.

Ainsi, par exemple, les dynamiques et actions des agglomérations de Pau et Bordeaux impliquent fortement d’une part les 2 CCSTI concernés, mais également les universités alors que dans les Landes ou le Lot-et-Garonne ce sont des structures associatives de « La Compagnie des Sciences » et des « Petits débrouillards » qui assurent le montage et la réalisation d’opérations d’envergure telles que les 2 villages des sciences mis en place à l’occasion de la Fête de la Science.

L’analyse des actions réalisées en partenariat avec les 5 inspections académiques concernant l’enseignement secondaire montre que les écomusées, dont au premier titre l’écomusée de Marquèze, mais également les structures associatives telles que les Petits débrouillards ou les CCSTI, sont impliqués sans toutefois que des liens ou des partenariats avec les établissements d’enseignement supérieur apparaissent significativement.

En conclusion, nous pouvons dire que la diffusion de la culture scientifique est assurée sur l’ensemble du territoire régional pour un ensemble de publics variés (collégiens, …) grâce à un réseau d’acteurs fortement différenciés en fonction des départements.

L’implication des établissements d’enseignement supérieur apparaît principalement dans le cadre de leurs coopérations avec les 2 CCSTI.

Globalement, nous pouvons considérer que l’Aquitaine est l’une des 4 ou 5 régions françaises, hors Ile-de-France qui dispose d’un potentiel significatif dans le domaine de la CST.

Ce dispositif pourrait éventuellement gagner en envergure et diversité des publics cibles grâce à des partenariats plus étroits entre les partenaires. Par ailleurs, le PRES de Bordeaux pourrait, à l’exemple d’autres pôles, envisager une opération du type « Maison Régionale pour la Science et la Technologie » en lien naturellement avec Cap Science pour cibler plus spécifiquement les enseignements du primaire et du secondaire.

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5.4 Les acteurs

5.4.1 Les Centres de Culture Scientifiques, Techniques et Industriels

En région Aquitaine, deux structures appartiennent au réseau des CCSTI :

- Cap Sciences, CCSTI de Bordeaux-Aquitaine (33),

- Lacq-Odyssée, CCSTI des pays de l’Adour, Mourenx, Pyrénées-Atlantiques (64).

Ces deux structures bénéficient du label Science & Culture, Innovation. Ce label répond à 3 critères : animer des réseaux de culture scientifique, technique et industrielle de leur territoire, assurer un rôle de médiateur dans le dialogue science-société et s’appuyer sur un système d’organisation efficace et adapté au contexte local.

Cap Sciences, situé à Bordeaux et association loi 1901, a été créé en 1995 à l’initiative du Ministère de la Recherche et du Conseil Régional d’Aquitaine. Depuis sa création, l’action de Cap Sciences a permis de toucher plus de 500 000 personnes en Aquitaine, près de 1 000 000 en France à travers les expositions et animations itinérantes.

Une équipe d’une vingtaine de personnes regroupe l’ensemble des métiers de la diffusion culturelle : conception, ingénierie, production, fabrication, animation, communication, édition.

Cap Sciences réalise différentes activités :

- Des expositions itinérantes : plusieurs grandes expositions (250 à 400 m²) dont la présentation constitue toujours un événement culturel ; mais aussi d'expositions faciles à programmer et à installer (150 à 250 m²), propre à entrer dans la dynamique d'animation d'un territoire urbain ou rural pour tous les publics ;

- Des ateliers découverte diffusés sous forme de modules interactifs conçus pour initier par la pratique et l'expérimentation concrète. Ces "ateliers" sont très mobiles et peuvent être présentés sur des surfaces réduites ;

- Des actions éducatives : en coopération avec les ministères de la Culture, de l’Education Nationale et de la Recherche, ces actions favorisent et accompagnent des opérations de pédagogie active dans les établissements scolaires, donnent le goût de la recherche, permettent de découvrir les métiers des laboratoires et des industries ;

- Des animations plaisirs des sciences. Cap Sciences dispose de ressources en matériel, logistique et médiateurs pour construire des opérations sur mesure (évènements culturels, activités en centres de loisirs, animations en centres commerciaux). Des dizaines d'activités ludiques permettent de satisfaire la curiosité de chacun sur les sujets les plus divers ;

- De l’ingénierie : Cap Sciences répond à des demandes d’études de conception et de faisabilité pour la mise en valeur de sites ou la réalisation de programmes d’action culturelle ;

- Des publications : dossiers, actualités, recherche, innovation, industrie, guides touristiques, magazines, ouvrages, agenda de la culture scientifique en Aquitaine ;

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- La fête de la science : c’est le coordinateur de la « Fête de la Science » en Aquitaine et contribue à mettre en scène les sciences et les techniques dans la programmation de festivals, journées "portes ouvertes", salons, forums, colloques et débats.

Cap Sciences possède deux « satellites » à savoir :

- Côté Sciences à Floirac : un espace de 400 m² comprenant un laboratoire, un forum, une base documentaire et informatique...

- Côté Sciences Air&Espace à Mérignac : un programme de proximité dans un espace de 80 m² pour tester des expérimentations ludiques, virtuelles et/ou réelles, découvrir des expositions et échanger avec des acteurs variés.

Lacq Odyssée, Centre de Culture Scientifique et Technique et des Pays de l'Adour, est membre du réseau national des Centres de Culture Scientifique et Technique reconnu par le Ministère de l'Éducation Nationale, de la Recherche et de la Technologie.

Inscrit au contrat de plan État-Région Aquitaine depuis 1989, ces activités sont financées par les Ministères de la Recherche et de la Technologie, de la Jeunesse et des Sports, de la Culture, l'Europe (FEDER), le Conseil Régional d'Aquitaine, les Conseils Généraux des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, les Communes de Mourenx, Billère, Pau, la Communautés de communes de Lacq.

Plusieurs partenaires contribuent aux actions de Lacq Odyssée :

- L’Université de Pau et des Pays de l’Adour est aujourd’hui le partenaire scientifique central, notamment pour la création de l’exposition «Chimie, Industrie, Environnement…», la coproduction d’un film avec le Laboratoire de Mathématiques Appliquées à destination des lycéens, la création de l’exposition « franchir les Pyrénées », la coordination pour la fête de la science, la participation d’enseignants chercheurs aux cafés des sciences et à diverses animations ;

- Des organismes de recherches et les Universités bordelaises sont régulièrement sollicités pour organiser des cafés des sciences, rencontrer des collégiens ou des lycéens.

Au travers de la Fête de la Science, l’association assure une coordination départementale des acteurs de la Culture Scientifiques en Pyrénées-Atlantiques.

Lacq Odyssée est aussi un relais du réseau Planète Sciences (ex-ANSTJ) pour un ensemble d’opérations Sud-Aquitaine.

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5.4.2 Les structures d’enseignement supérieur

L’Université de Bordeaux s’associe à Cap Sciences (partenariat signé le 28 juillet 2009) pour diffuser l’information scientifique auprès du grand public, proposer des actions collectives

d’animation et de développement de la culture scientifique, technique et industrielle. La communication scientifique a, en effet, pour but de populariser, divulguer et partager la science afin de tendre vers une culture scientifique attractive et accessible à tous.

Sa mission se décline en six grands objectifs opérationnels :

- l’identification, la mise en valeur et la diffusion de l’information et de la culture scientifique et technique ;

- la programmation d’une offre grand public de qualité de culture scientifique et technique ;

- l’accompagnement par Cap Sciences de projet d’ingénierie scientifique et la participation commune à des appels à projet scientifique ;

- le développement concerté de l’action culturelle dans le domaine des sciences auprès des établissements scolaires et des publics ;

- l’initiation et la formation à la médiation scientifique des étudiants et des enseignants-chercheurs ; le développement de l’action culturelle auprès des étudiants, des enseignants et des personnels de l’Université ;

- la recherche et le développement d’outils innovants (notamment numériques) au service de la diffusion de la culture scientifique et technique.

L’université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) possède une mission de Culture scientifique et technique.

Sa mission se décline en 5 objectifs prioritaires :

- Promouvoir la culture scientifique et technique par l'organisation d'évènements de culture scientifique et technique à l'UPPA ou à l'extérieur (animations, cafés des sciences et conférences, concours locaux et nationaux, événements thématiques et exceptionnels, expositions) ;

- Développer des collaborations et coordonner les actions avec les partenaires ; - Assurer la diffusion des actualités d'évènements ; - Servir de relais entre les demandes du public extérieur (établissements scolaires,

médiathèques, cafés des sciences) et les enseignants-chercheurs, pour des interventions ;

- Développer la préservation du patrimoine scientifique en vue de le valoriser ;

Et 3 objectifs secondaires : - Conseiller les étudiants et associations étudiantes pour la bonne réalisation de

leurs projets en matière d'actions scientifiques ; - Servir d'intermédiaire entre les étudiants, les chercheurs ou personnalités

extérieures ; - Proposer une sélection de ressources en ligne.

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Formations et unités d'enseignement

Il existe à l'UPPA des unités d'enseignement (UE) qui ont pour but de contribuer à la culture scientifique, par la manière dont sont réalisés les enseignements, ou par la réalisation de projets par les étudiants.

• Les étudiants ont la possibilité de tester leur sens de la communication et de la vulgarisation auprès des scolaires et du grand public, soit en collaboration avec des écoles primaires, soit à l'occasion d'événements de culture scientifique comme la Fête de la Science. C'est l'objet des UE « Animation scientifique » (Anglet) et « Accompagnement en Sciences & Technologies à l'Ecole Primaire » (Pau) ;

• D'autres UE permettent aux étudiants de découvrir les disciplines scientifiques (mathématiques, physique, chimie, biologie, informatique, géologie) par une autre approche que les cours habituels, découvrir quels sont les recherches actuelles ou de pointe dans les divers domaines. Les UE concernées sont « Grands défis scientifiques » (Pau) et « Actualité scientifique » (Anglet) ;

• Les doctorants de l'Ecole Doctorale des Sciences Exactes et leurs Applications peuvent faire comptabiliser leur présence aux événements diffusés par la mission CST. Avec 7 présences (minimum) sur les 3 années de thèse, un crédit de formation doctorale pourra leur être validé.

L’UPPA participe à des évènements thématiques et exceptionnels tels que la Fête de la Science, l’Année Internationale de la Chimie, la Semaine de l'Environnement, …

Le Conservatoire National des Arts et Métiers d’Aquitaine (CNAM) est basé à Bordeaux, avec des antennes locales à Pau et Anglet.

Une des trois missions fondamentales du CNAM est la diffusion de la culture scientifique et technique. Elle a pour but de sensibiliser le plus grand nombre à l’importance de l’innovation dans nos sociétés par le biais de conférences ou d’expositions en valorisant notamment les richesses des collections du Musée des Arts et métiers, un musée accueillant 200 000 visiteurs par an.

Le CNAM Aquitaine contribue, en partenariat avec différents acteurs régionaux, à la diffusion des conférences « Dialogues - Des clés pour comprendre », organisées par le musée des Arts et métiers.

Plus généralement, il participe à des manifestations touchant le grand public telles que la Fête de la science ou le Théâtre de la science.

En 2009, le CNAM Aquitaine lance une mission d'inventaire, de sauvegarde et de valorisation du patrimoine scientifique, technique et industriel contemporain. Il est membre du réseau national constitué dans le cadre de la Mission nationale de sauvegarde du patrimoine scientifique et technique contemporain, mission confiée en 2003 par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche au Musée des Arts et métiers.

L'objectif de cette mission est de répertorier, protéger et valoriser le patrimoine scientifique et technique contemporain, plus spécifiquement représentatif de l'innovation au cours des 60 dernières années. Les principaux axes de recherche sont l'aéronautique et l'aérospatial, l'agroalimentaire et la santé, la vigne et le vin, le pin maritime, les lasers et l'industrie de la glisse.

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5.4.3 Les associations

Les Petits Débrouillards Aquitaine, association loi 1901, est basée à Bordeaux et possède des antennes à Agen, Pau et Biarritz. Elle fait partie du réseau national constitué de 20 associations régionales regroupant 50 antennes départementales. C’est un mouvement d’éducation populaire qui œuvre dans le champ de la culture scientifique et technique.

Elle a pour objet social de susciter l’intérêt et d’éveiller la curiosité des enfants et des jeunes en les incitant à pratiquer la démarche expérimentale, à se construire un savoir, de manière ludique.

La démarche expérimentale et participative s’appuie sur le tâtonnement, la manipulation, l’expérimentation, l’investigation, et vise à développer le sens des responsabilités afin de contribuer à la formation d’écocitoyens. Le matériel utilisé est simple et de récupération, afin de sensibiliser aux problématiques scientifiques et économiques du recyclage.

La démarche éducative des Petits Débrouillards s’appuie sur l’exercice de la citoyenneté, c’est-à-dire la capacité de chacun à intervenir dans le débat public, quel que soit son âge, son histoire personnelle ou sa culture.

L’association « Les Petits Débrouillards » est présente dans trois départements : la Gironde, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques.

Les animations et actions proposées se déroulent dans différentes villes de ces départements.

Par ailleurs, l’association « Les Petits Débrouillards » est partenaire du CNRS dans le cadre des « Clubs CNRS Jeunes Sciences et Citoyens ». Cette action est organisée avec le Lycée Montaigne de Bordeaux.

Il pourrait être intéressant qu’une telle action soit dupliquée avec d’autres établissements. Ainsi, à titre comparatif, il existe 8 « Clubs CNRS Jeunes Science et Citoyens » en Poitou Charente, 6 en Midi-Pyrénées, …

Le potentiel CNRS aquitain permettrait d’envisager qu’une telle initiative soit également menée dans le sud aquitain.

5.4.4 Les Museums

Le Musée d'ethnographie de Bordeaux 2 (M.E.B.) fait partie des "services généraux" de l’Université depuis 1977. Depuis, le Président de l’Université, aidé d'un Conseil de 17 membres, définit les orientations de politique générale en matière muséale. Le Directeur, chargé de l’application de cette politique, assure une mission de direction, d'animation et de coordination administrative et scientifique.

Il est aménagé au cœur des bâtiments historiques de l’ancienne Faculté de Médecine, des locaux spécialement dédiés à la conservation, l’étude, la valorisation des collections ethnographiques et iconographiques de l’Université Bordeaux Segalen. Il dispose de 1000 m² de locaux.

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Le musée vient d’être rénové et contient :

- Les collections du M.E.B. : environ 8 000 à 10 000 objets ethnographiques (dont la majeure partie est asiatique) offrant un grand intérêt patrimonial et disciplinaire ainsi qu'un regard sur une histoire universitaire et régionale liée à l'ensemble national ;

- La photothèque : 12 000 photographies dont environ 8 000 clichés sur plaque-de-verre en partie consultables sur la photothèque en ligne. Elle se compose d'études photographiques résultant de missions ethnographiques anciennes et contemporaines, de photographies d'objets des collections et de relatifs à des scènes de la vie quotidienne présentant des images sur les techniques de production artisanale, l'Art, l'Architecture, les croyances, la vie domestique, des événements...

- Le fonds documentaire et bibliographique ancien : il est aujourd'hui inventorié, numérisé, indexé et en partie reversé dans une base de données documentaire ;

- Les expositions : environ 20 expositions temporaires thématiques ont été présentées, depuis les années 70. Chacune a été prétexte à publication, soit sous la forme de livret, soit sous la forme de catalogue.

Le Musée national de Préhistoire se situe aux Eyzies de Tayac en Dordogne. Il a été le second musée de province à être rattacher à la Direction des Musées de France.

L'action culturelle et pédagogique est une fonction à part entière du musée national de Préhistoire. Son objectif est de faire découvrir à un plus large public la période paléolithique et de proposer des approches spécifiques permettant aux visiteurs d'approfondir leur connaissance des cultures et des modes de vie préhistoriques.

Un espace du musée est entièrement dévolu aux ateliers pédagogiques. Les activités proposées s'adressent tant au public scolaire - ou aux familles - qu'aux visiteurs les plus avertis (lycéens des filières scientifiques, étudiants de l'université…).

Parmi les thèmes des ateliers pédagogiques d’initiation animés par des animatrices agrées du Centre des Monuments nationaux, nous pouvons citer la fouille archéologique, la sculpture pariétale, l’art mobilier, la préhistoire, …

Museum d’Histoire naturelle (Bordeaux)

Le Museum d’Histoire naturelle de Bordeaux est fermé au public depuis 2009 pour rénovation. Sa réouverture est prévue en 2014.

Il disposera d’un équipement culturel de niveau européen, grâce à un projet muséographique innovant, conciliant plaisir et confort du public, et conservation des collections.

Néanmoins, les activités du service continuent hors les murs. Développé à l’origine à l’intention des scolaires, le dispositif "Le Muséum chez vous" a progressivement élargi son champs d’action. Désormais, les animateurs scientifiques du cycle se déplacent également

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dans les centres de loisirs, les médiathèques et, dès cet automne, ils interviendront aussi dans les maisons de retraite. À plumes, poils ou écailles, les spécimens viennent à la rencontre du public. Le dispositif propose une déclinaison d’activités itinérantes au sein d’écoles, collèges et lycées.

Il est également possible de louer une exposition - atelier pédagogique complète, qui permet aux enfants de se familiariser avec les règles du recyclage et de fabriquer leur propre papier.

La Plaine d’Ansot et Museum d’Histoire naturelle de Bayonne est un pôle environnemental et patrimonial composé d’un espace naturel protégé, la plaine d’Ansot, un écosystème spécifique des zones humides, la Maison des Barthes et le Muséum d’histoire naturelle. Ces lieux sont dédiés à l’observation des oiseaux et dispose de sentiers à thèmes à proximité de Bayonne.

Cette structure propose :

- un programme d’animations ;

- des ateliers scientifiques (ateliers de terrain, ateliers en classe ou salle) ;

- des sorties commentées sur les sentiers de la Plaine ;

- des visites guidées de l’exposition permanente du Muséum d’Histoire Naturelle et des expositions de la Maison des Barthes.

Les activités pédagogiques visent le public scolaire et périscolaire.

Depuis 2001, un partenariat avec le musée Bonnat a été mis en place autour de thématiques permettant un regard croisé entre Histoire de l’art et Histoire naturelle.

Il s’agit de :

- Découvrir un lieu culturel ;

- Comprendre les passerelles entre Histoire de l’art et Histoire naturelle ;

- Donner du sens aux apprentissages scolaires par le biais d’une approche culturelle ;

- Favoriser la prise de parole, l’échange devant les œuvres afin de faire émerger la ou les représentations que chacun a des pièces exposées.

Ces ateliers sont destinés aux collèges et lycées.



Recherche et de

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6. Diagnostic Vie étudiante

6.1 Les étudiants en Région Aquitaine

En Aquitaine, 106 088d’enseignement supérieur dont 4,7% du poids national

La plupart sont inscrits dans le secteur publicl’université. L’Aquitaine est la 4université.

Répartition de l’ensemble des effectifs étudiants de l’enseignement supérieur en

Les étudiants inscrits dans l’enseig21 sites. Les principaux établissements d’enseignement supérieur de la région se trouvent à Bordeaux (4 universités, 1 IEP, des écoles d’ingénieurs, de commerce, d’architecture…).

La majeure partie des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur est localisée sur les sites de l’agglomérationles principaux sites de la région.




Diagnostic Vie étudiante

étudiants en Région Aquitaine

88 étudiants inscrits en 2009-2010 sont accueillis dans d’enseignement supérieur dont 7 sites ayant une ou plusieurs universités.4,7% du poids national (8ème

rang national entre la Bretagne et le Languedoc

La plupart sont inscrits dans le secteur public : 87,6%, 67% des étudiants sont inscrits à L’Aquitaine est la 4ème région française pour le nombre d’étudiants en

Répartition de l’ensemble des effectifs étudiants de l’enseignement supérieur en

Les étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur sont répartis sur cinq départements et Les principaux établissements d’enseignement supérieur de la région se trouvent à

Bordeaux (4 universités, 1 IEP, des écoles d’ingénieurs, de commerce, d’architecture…).

des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur est localisée sur les agglomération de Bordeaux : 75%. Voici la répartition des effectifs étudiants sur

les principaux sites de la région.

89

2010 sont accueillis dans 26 sites sites ayant une ou plusieurs universités. Cela représente

rang national entre la Bretagne et le Languedoc-Roussillon).

, 67% des étudiants sont inscrits à nombre d’étudiants en

Répartition de l’ensemble des effectifs étudiants de l’enseignement supérieur en 2009-2010 en région

Aquitaine

Source : SIES- STRATER

nement supérieur sont répartis sur cinq départements et Les principaux établissements d’enseignement supérieur de la région se trouvent à

Bordeaux (4 universités, 1 IEP, des écoles d’ingénieurs, de commerce, d’architecture…).

des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur est localisée sur les : 75%. Voici la répartition des effectifs étudiants sur

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Effectifs d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur en 2007-2008

Source : MESR 2010

En 2005, l’Aquitaine comptait 102 700 étudiants. Avec 106 088 étudiants inscrits en 2009-2010, l’évolution est de 3% entre 2009 et 2005. Cette évolution est légèrement supérieure au niveau national qui est de +1,4%.

Evolution des effectifs scolaires et universitaires en Aquitaine

Source : Rectorat de Bordeaux

-25% -15% -5% 5% 15% 25%

24 - Dordogne

33 - Gironde

40 - Landes

47 - Lot-et-Garonne

64 - Pyrénées-Atlantiques

Aquitaine

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La hausse d’étudiants à la rentrée universitaire 2009 a été observée dans d’autres régions française surtout dans les universités (hors IUFM et IUT) et les écoles de commerce. Cette hausse est liée en partie de la progression du nombre de bacheliers à la session de juin 2009.

Cette évolution est contrastée sur le territoire : les sites du Lot et Garonne ont vu leur effectif diminuer.

Compensé par une hausse du nombre d’étudiants sur les sites de Bayonne-Anglet, le site de Pau voit son effectif d’étudiants diminuer entre ces deux années scolaires. Il faut cependant noter que globalement le nombre d'étudiants de l'UPPA est régulièrement croissant depuis la rentrée 2009. Le tableau suivant détaille les effectifs étudiants sur l’ensemble des sites aquitains.

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implantations

t o tal enseignement

supérieur 2005-2006

to ta l enseignement

supérieur 2009-2010

Varia t io n d'ef fec t if s

ent re 2009-2010 et 2005-

2006

Varia t io n d'ef fect ifs

entre 2009-2010 e t 2005-

2007 en %

24 - Dordogne 2 512 3 106 594 24%Bergerac 361 418 57 16%Périgueux 2 102 2 382 280 13% Boulazac 58 58 Coulounieix-Chamiers 135 115 -20 -15% Périgueux 1 967 2 209 242 12%Sarlat-la-Canéda 49 53 4 8%Sav ignac-les-Églises 72 253 181 251%

33 - Gironde 77 096 79 742 2 646 3%Bazas 54 50 -4 -7%Bordeaux 76 496 79 157 2 661 3% Bègles 86 37 -49 -57% Blanquefort 280 283 3 1% Bordeaux 27 729 31 689 3 960 14% Bruges 323 17 -306 -95% Gradignan 1 278 2 141 863 68% Lormont 252 252 0 0% Mérignac 2 867 1 986 -881 -31% Pessac 26 580 27 292 712 3% Talence 16 843 14 934 -1 909 -11% Vayres 76 73 -3 -4% Villenave-d'Ornon 182 453 271 149%Libourne 409 415 6 1%Montagne 106 80 -26 -25%Pauillac 31 40 9 29%

40 - Landes 1 953 2 114 161 8%Aire-sur-l'Adour 206 193 -13 -6%Dax 629 711 82 13% Dax 501 586 85 17% Saint-Paul-lès-Dax 128 125 -3 -2%Heugas 129 93 -36 -28%Mont-de-Marsan 989 1 117 128 13% Mont-de-Marsan 1 099 1 099 Saint-Pierre-du-Mont 18 18

47 - Lot-et-Garonne 3 104 3 056 -48 -2%

Agen 2 504 2 518 14 1%

Marmande 300 256 -44 -15%

Nérac 25 25

Tonneins 30 30

Villeneuve-sur-Lot 300 227 -73 -24%

Sainte-Livrade-sur-Lot 67 74 7 10%

Villeneuve-sur-Lot 233 153 -80 -34%

64 - Py rénées-Atlantiques 17 962 18 070 108 1%

Bardos 13 13

Bayonne 4 502 4 893 391 9%

Anglet 925 1 239 314 34%

Bayonne 3 358 3 426 68 2%

Biarritz 219 228 9 4%

Etcharry 214 84 -130 -61%

Mauléon-Licharre 34 45 11 32%

Chéraute 34 45 11 32%

Mourenx 28 28

Orthez 170 184 14 8%

Pau 12 845 12 420 -425 -3%

Bizanos 32 32

Lescar 28 48 20 71%

Montardon 196 174 -22 -11%

Pau 12 621 12 166 -455 -4%

Saint-Palais 122 155 33 27%

Saint-Pée-sur-Nivelle 42 62 20 48%

Ustaritz 33 186 153 464%

Aquitaine 102 714 106 088 3 374 3%

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6.2 L’organisation autour de la vie étudiante

Il n’existe pas en Aquitaine, d’observatoire régional de la vie étudiante à l’instar de ce qui est fait en Pays de la Loire par exemple. Ainsi, chaque établissement possède son propre OVE.

En revanche, l'ORPEA (Observatoire régional des parcours étudiants aquitains) fournit des données à l’échelle régionale sur les parcours des étudiants et leur insertion professionnelle. L’ORPEA livre également des outils de pilotage permettant de construire une politique d’établissement, que ce soit au niveau de l’ouverture de nouvelles filières ou de l’évolution des filières existantes.

Cet observatoire présente la particularité de fonctionner en réseau avec l’ensemble des responsables et ingénieurs d’études des observatoires des universités de Bordeaux 1, Bordeaux 2, Bordeaux 3, Bordeaux IV, Pau et de grandes écoles de la région : ENITAB, ENSCBP, ENSEIRB-MATMECA et Sciences Po Bordeaux.

L’ORPEA a mené une enquête sur les conditions vie des étudiants en 2005-2006, l'UPPA a procédé à une enquête en 2009/2010, le PRES a lancé une enquête étudiante en 2011, mais il n’existe pas d’indicateurs harmonisés à l’échelle régionale en la matière.

Dans le CPER 2007-2013, un des dix grands projets concerne l’amélioration de la vie étudiante et la modernisation des infrastructures d’enseignement. Il concerne uniquement la question du logement étudiant et des lieux de restauration. Ainsi, 16 millions d’euros pour la part Etat et 18,5 millions d’euros de la région Aquitaine sont prévu pour la réhabilitation de logements dans les cités universitaires des agglomérations de Bayonne Anglet et de Bordeaux ainsi que le financement de prêts locatifs sociaux.

Dans le dossier pour le plan Campus de Bordeaux, la question de la vie étudiante est abordée. Six axes d’actions y sont identifiés :

• L’accueil des étudiants, les services aux usagers

• Les espaces d’étude et d’apprentissage

• Le logement et la restauration

• La santé

• Le sport et l’activité physique

• Le rayonnement culturel

Nous n’avons pas d’information quant à l’avancement de ces actions.

Les établissements aquitains ne se différencient pas de l’ensemble français en ce sens qu’ils n’ont pas de politique de vie étudiante. Il est pourtant important de le noter car un pilotage intégré de la vie étudiante existe dans d’autres pays européens, notamment du Nord du continent.

En Aquitaine, comme en France, les universités envisagent la vie étudiante à travers des lignes budgétaires précises et différenciées sans y adjoindre une stratégie, des objectifs et plans d’actions associés.

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6.3 Conditions d’accueil

6.3.1 Accueil des nouveaux étudiants

Tous les services convergent pour accueillir les étudiants lors de la rentrée, sur un lieu unique (dans un restaurant universitaire). Cet accueil est organisé par le CROUS.

On peut noter que l’UB4 et l’UPPA mobilisent des vacataires lors de la rentrée. Cette pratique ne semble pas généralisée à l’ensemble des établissements de la région.

Il n’existe pas en revanche de lieu unique d’accueil ou guichet unique ouvert toute l’année. En 2003, l’AMUE (Agence de Mutualisation des Universités et Etablissements) a établi un guide pour la mise en œuvre de telles structures. L’Université Panthéon-Assas a par exemple réuni dans un même espace géographique, les affaires de scolarité, le CIO, les bourses et l’aide sociale. En Midi-Pyrénées, dans le cadre de l’opération Toulouse Campus est prévue la création d’un lieu unique sur l’agglomération toulousaine regroupant notamment les services du PRES et de l’ONISEP dans les locaux du futur siège du PRES.

6.3.2 Logement

Dès 2005, un Schéma Régional du Logement Etudiant a été mis en place en Aquitaine. Impulsé par l’Etat et le Conseil Régional. Le Conseil Régional Aquitaine, les acteurs de la région se sont fédérés et mobilisés afin de proposer des solutions face au déficit de logements étudiants :

• Le Rectorat de Bordeaux a mis à disposition différents terrains,

• L’Etat via le Ministère du logement a mobilisé les enveloppes complémentaires de Prêts Locatifs Sociaux,

• Les organismes sociaux pour l’habitat (HLM) ont fourni des fonds propres et contribué en s’occupant de la maîtrise d’ouvrage pour les nouvelles résidences,

• Le CROUS a pris la gestion opérationnelle de 82% du parc livré.

Suite à un diagnostic réalisé en 2005 sur les 26 sites accueillant des étudiants, 3 900 places en résidences étudiantes conventionnées, cités universitaires, foyers de jeunes travailleurs, résidences sociales jeunes ont été livrées. Les constructions ou rénovations se sont étalées sur la période 2005-2010. Ainsi, l’offre de logement social s’adressant aux étudiants a augmenté de 37%. Pour 106 088 étudiants en Aquitaine dans l’année 2009-2010, l’offre du CROUS est de 9 678 lits, soit 9,1 lits pour 100 étudiants. L’offre gérée par le CROUS est bien supérieure à celle disponible au niveau national. En 2010-2011, l’offre est même passée à 10 200 places dans 46 résidences.

Ce schéma a aussi débouché sur des initiatives d’aide à l’information et aux services à l’habitat, avec par exemple :

• CLE AQUITAINE, un dispositif de cautionnement locatif dédié aux étudiants, a été mis en place grâce au partenariat entre la Caisse des Dépôts et Consignations, le CROUS et la région. D’autres régions ont désormais adapté un dispositif similaire de caution régionale : Pays de la Loire, la Bretagne, PACA, Midi Pyrénées ou la Franche-Comté.

• Le site logement-jeunes.aquitaine est un portail crée par la Région Aquitaine pour aider les jeunes dans leur parcours face au logement. Il y est proposé un guide et

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des conseils pratiques pour toutes les démarches liées au logement ainsi qu’une cartographie des possibilités de logement existant sur toute la Région.

• La Région Aquitaine a initié depuis 2009 plusieurs nouveaux dispositifs visant d’une part à diversifier les solutions de logement temporaire pour les jeunes aquitains et d’autre part à répondre à des besoins difficilement pris en charge par l’offre existante (logement saisonnier, hébergement à la semaine chez des particuliers, portail de mise en relation offre/demande). Cette offre est gérée par le SIRES.

Notons cependant que dans le cadre d’une enquête menée auprès des étudiants de l’université Bordeaux Montesquieu localisée sur Pessac, les étudiants qui vivent en chambre universitaire se sont déclarés en majorité « insatisfaits » hormis pour le prix, où ils sont « plutôt satisfaits ».

Académie Effectif 2009-2010 lit CROUS nb de lits pour 100 étudiants

Bordeaux 106 088 9 678 9,1

Strasbourg 67 607 5 494 8,1

Toulouse 113 651 8 568 7,5

Nantes 114 975 7 848 6,8

FRANCE 2 316 103 158 520 6,8

Nombre de lits gérés par le CROUS vs nombre d’étudiants inscrits (2009 – 2010)

Très récemment, avril 2011, le MESR a publié dans le cadre de la conférence nationale sur le logement étudiant, un guide de 12 mesures en faveur du logement étudiant

La prise en charge du besoin de logement des étudiants a été initiée très tôt en Aquitaine. En outre, le schéma du logement étudiant a aussi pris en compte la diversification du besoin (alternance, besoins ponctuels, séjours courts…). Cet aspect pourrait cependant être encore renforcé.

De la même façon, la qualité du logement, notamment social reste une problématique, dans un parc vieillissant.

La création de l’observatoire du logement étudiant, prévu dans le schéma cité plus haut, devrait permettre d’aborder de façon efficace les différents besoins. Un bilan des actions menées depuis 2005 devrait être réalisé afin d’identifier les nouvelles priorités et dispositifs à mettre en place en faveur du logement étudiants. Un observatoire de l’habitat est envisagé pour suivre les questions du logement pour tous les aquitains dont les étudiants.

6.3.3 Restauration

En 2009, 3 386 000 repas sont servis dans les 26 points de restauration (restaurants, cafétérias, brasseries universitaires) du CROUS qui emploie 832 personnes. Le tableau suivant montre la répartition selon les départements.

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Le financement de la création de zones de restauration dans les secteurs non équipés ou mal équipés et la modernisation des équipements existants sur les sites Bayonne-Anglet et Carreire à Bordeaux est prévu dans le CPER 2007-2013.

Département Restaurant Cafétéria

Dordogne 1 1

Gironde 9 8

Landes * 0 0

Lots et Garonne 1 1


3 2

* Les étudiants de l’UPPA et de l’IUFM bénéficient néanmoins de services de restauration.

Nombre de points de restaurations universitaires par département en Aquitaine

Source : CROUS, Traitement Erdyn

Comme pour l’offre de logement, la position de l’Aquitaine est très au-dessus de la moyenne nationale avec une offre de 9,1 places pour 100 étudiants.

Académie Effectif 2009-2010 Places en Resto

U

nb de places pour 100 étudiants

Bordeaux 106 088 9 647 9,1

Strasbourg 67 607 6087 9

Toulouse 113 651 8 085 7,1

Nantes 114 975 11 401 9,9

FRANCE 2 316 103 187 297 8,1

Nombre de places de resto U vs nombre d’étudiants inscrits (2009-2010) – Source CNOUS

6.3.4 Moyens de déplacement

Les résultats de l’étude menée par l’ORPEA en 2005-2006 montrent que 66% des étudiants dans les universités Aquitaine sont satisfaits ou très satisfaits par l’implantation géographique et la facilité d’accès aux établissements d’enseignement. Le temps de trajet moyen entre le domicile et le lieu de cours est de 25 min. 46% des étudiants utilisent les transports en commun et 39% d’entre eux marchent pour accéder aux établissements d’enseignement.

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Plan des lignes de tramway – source : TBC- traitement Erdyn

Sur l’agglomération de Bordeaux qui rassemble 75% des étudiants de la région, l’introduction du tramway en 2004 a facilité l’accès entre le centre ville de Bordeaux et les domaines du campus. Le campus est à 10 minutes du centre ville en tramway. Le campus est accessible par différent modes.

Pour les trajets régionaux et interrégionaux, une Carte Aquitaine Etudiants permet aux étudiants aquitains de moins de 26 ans et poursuivant leurs études en Aquitaine ou dans les régions limitrophes de bénéficier des réductions sur les voyages en train et autocars Ter Aquitaine et sur les lignes routières Pau/Agen et Pau/Mont de Marsan entre leur domicile et leur lieu d’études.

6.3.5 Lieux d’études non encadrés

Selon l’enquête du PRES de Bordeaux, la bibliothèque est le deuxième lieu privilégié pour le travail personnel : 36% des étudiants la fréquentent souvent et 44% parfois. Ce sont les étudiants des filières sciences humaines qui les utilisent le plus.

Toujours selon l’étude du PRES, les étudiants utilisent principalement les bibliothèques comme lieu de ressources documentaires (69%), mais une bonne part d’étudiants l’utilise aussi comme lieu de travail en groupe (39%) faute d’autres lieu pour ce faire. Enfin, 43% des étudiants se connectent à internet dans les bibliothèques.

Campus de Talence-Pessac

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Fréquentation de la bibliothèque selon l’établissement à Bordeaux – source enquête Vie de

Campus ; Opération Campus 2011

Un département Documentation du PRES Université de Bordeaux coordonne les Services Communs de la Documentation des quatre Universités de Bordeaux et des autres établissements membres fondateurs du PRES. Il est également relié avec les réseaux de coopération documentaire régionaux, nationaux et internationaux. En 2010, ce département emploie 26 personnes en plus de 7 moniteurs étudiants. Il rassemble le réseau documentaire de 7 établissements, soit 72 bibliothèques. Un moteur de recherche BABORD+ est mis en place pour la recherche de documents dans le catalogue des universités bordelaises : 1 million de documents, 2,6 millions de recherches effectuées par les usagers.

En 2010, un « plan » bibliothèques a été lancé à l’échelle nationale. Le MESR a annoncé son souhait que la priorité soit donnée aux usagers dans les bibliothèques, l’objectif étant d’accueillir mieux et d’accueillir plus d’étudiants. Ceci passera par l’ouverture de plus de places dans les bibliothèques universitaires existantes, une augmentation du nombre de livres en accès libre, et l’élargissement des horaires d’ouverture sur l’ensemble de l’année universitaire.

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Les 89 bibliothèques universitaires ouvrant plus de 60 heures par semaine

Source : dossier de presse, annonce du plan bibliothèques, 17 février 2010

Il est à noter que certaines bibliothèques ont pu élargir leurs horaires d’ouverture depuis le 17 février 2010.

Le projet proposait l’ouverture de 89 bibliothèques universitaires de plus de 100 places qui ouvrent plus de 60 heures par semaine (a priori opérationnel depuis Pâques 2010). Sur ces 89 bibliothèques, 34 seront labellisées NoctamBU : ce sont les bibliothèques qui ouvriront 65h et plus, 65 heures d’ouverture étant le standard européen.

A Bordeaux, la bibliothèque pluridisciplinaire du centre ville de Bordeaux est labellisée NoctamBU et ouvre 78h par semaine, ainsi que deux autres bibliothèques ont des horaires d’ouverture élargis le soir.

6.3.6 Université numérique

Les Universités Numériques en Région visent à favoriser le développement de l’usage des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement supérieur en favorisant l’accessibilité à la formation ouverte et à distance et en permettant à chacun d'accéder, par les nouveaux modes de communication, aux savoirs les plus divers.

L'Université Numérique d'Aquitaine (UNA) portée par l’Université de Bordeaux est une issue d’une collaboration entre les 5 universités d'Aquitaine (Université Bordeaux 1 Sciences et Technologies, Université Victor Segalen Bordeaux 2, Université Michel de

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Montaigne Bordeaux 3, Université Montesquieu - Bordeaux IV, Université de Pau et des Pays de l'Adour) ainsi que le CROUS.

De 2003 à 2008, la mise en place des programmes ACO (Aquitaine Campus Ouvert) et ACOR (Aquitaine Campus Ouvert en Région) avaient déjà été initiés en réponse à aux appels à projets ministériels et inscrits dans les volets TIC des contrats quadriennaux des établissements et les contrats de plan état-région, les réalisations majeures sont à ce jour :

- mise en place du département TIC au sein de l'Université de Bordeaux - déploiement d’infrastructures - déploiement d’ENT (Environnement Numérique de Travail) au sein des

établissements - prêt d’ordinateurs aux étudiants - ressources numériques (bouquets de presse, revues en lignes, encyclopédies) - formation des étudiants et personnels des établissements.

L’UNA a pour vocation de favoriser le développement de l’usage des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’enseignement supérieur aquitain en :

- accompagnant le développement d’une offre structurée de formation ouverte et à distance ;

- permettant à chacun d’accéder, par les nouveaux modes de communication, aux savoirs les plus divers et tout au long de la vie.

L’UNA doit entreprendre la construction d’un schéma directeur du développement de l’enseignement supérieur aquitain à l’ère du numérique (qui devait être produit en 2010). Ce projet stratégique concerne l’ensemble des acteurs internes et externes à l’enseignement supérieur. Son périmètre inclut la gouvernance, l’enseignement et la formation, la recherche et la valorisation, la vie à l’université dans et hors les murs.

Outre ce schéma, les grands projets de l’UNA sont par exemple :

- La carte Aquipass est une carte à puce personnalisée et sécurisée, disponible depuis septembre 2006. Elle est délivrée à tous les étudiants aquitains et accompagne les étudiants dans leur vie de campus et facilite l’accès de nombreux services au sein de l’université et dans la vie de la cité : bibliothèques, transports, loisirs… Elle remplace la carte étudiant, la carte bibliothèque, la carte CROUS et la carte photocopie et permet d’accéder aux bibliothèques universitaires.

- L’indexation des documents. Une étude est lancée pour établir un état des lieux sur les pratiques et projets en cours. Cette étude doit conduire à stocker et accéder à des documents cibles de façon standardisée.

- Mise en ligne d’un portail d’offre de formation. - raccordement des sites d'enseignement supérieur et recherche aquitain :

o des 21 sites de l'agglomération bordelaise par fibre optique à très haut débit (gigabit) par le réseau Inolia qui est le réseau haut débit de la Communauté urbaine de Bordeaux

o des sites hors agglomération bordelaise (Agen, Arcachon, Côte basque, Mont-de-Marsan, Périgueux...) par l'intermédiaire du nouveau groupement pour le réseau public aquitain (GREPA 2) lancé par le Conseil régional d'Aquitaine. Par ailleurs, le maintien du point présence réseau, dans le cadre de l’accès à l’internet résident, est en cours de déploiement pour les

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13 résidences universitaires et la maison des scientifiques sur le campus de Talence Pessac Gradignan.

- Déploiement d’un dispositif de certification de compétences informatiques et internet pour les étudiants aquitains (C2i aquitain).

En outre, une collaboration technique avec l’université de Laval est envisagée avec la construction d’un pont virtuel grâce à une connectivité sécurisée permettant de développer la VoiP entre la région Aquitaine et le Québec et de faciliter la mobilité des étudiants et des enseignants. Elle leur permettra d’accéder aux différentes bibliothèques et d’assister aux cours à distance. Cette Université a été citée comme exemplaire dans les documents de benchmarking des Universités Numériques produit par la Caisse des Dépôts en partenariat avec l’OCDE et la Conférence des présidents d’université.

6.4 Vie quotidienne

6.4.1 Santé

84% des étudiants aquitains sont inscrits à la sécurité sociale et 93% d’entre eux disposent d’une mutuelle complémentaire (étude ORPEA 2005/2006). Il n’existe pas de données consolidées plus récentes par région. En 2011, 71% des étudiants en France sont inscrits au régime de sécurité sociale étudiante. Cependant la comparaison est difficile à 5 années d’intervalle entre ces chiffres.

D’après l’enquête nationale sur la santé des étudiants réalisée par l’EPSE et Ipsos (2005-2006), 10,6% des étudiants inscrits en Aquitaine n’avaient pas de mutuelle. Il n’existe cependant pas d’enquête publique récente sur la santé des étudiants aquitains qui évaluerait la proportion d’étudiants qui renoncent au soin.

Cet aspect de la vie étudiante ne fait pas l’objet d’un focus particulier dans la région. Il existe un service interuniversitaire de médicine préventive et de santé des étudiants où les étudiants bénéficient de soins infirmiers, consultations médicales (Médecine générale, gynécologie, tabacologie, acupuncture, dermatologie, nutrition-endocrinologie, médecine du sport), consultations avec une diététicienne, entretiens sur la contraception, la sexualité avec une sage-femme. Ce service est également appuyé par des acteurs spécialisés pour régler les problèmes liés au stress ou à des situations délicates (assistante sociale, psychiatre, psychologue…). Il existe un service analogue à l'UPPA.

6.4.2 Loisirs et culture

L’agglomération de Bordeaux offre un grand nombre de possibilités au niveau des activités culturelles. Le cinéma est la sortie culturelle la plus répandue : elle concerne plus de 7 étudiants sur 10. Ce chiffre est resté le même entre 2006 et 2001. Il y 11 cinémas à Bordeaux et dans les villes à proximité (Gaumont Talence à 2min du campus), 34 lieux de spectacle (dont la Rock School Barbey, l’Espace Médoquine, la patinoire de Bordeaux,…), 1 opéra national, 9 bibliothèques sur Bordeaux, 1 grande bibliothèque centrale à Mériadeck, 1 bibliothèque mobile, 7 musées, 1 conservatoire de musique et des écoles de musique. Des partenariats existent avec l’Opéra national de Bordeaux Aquitaine, le Théâtre national de Bordeaux (TNBA), Cap-Sciences pour faciliter l’accès aux étudiants.

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Il faut remarquer que le coût des sorties freine un peu plus de 30% des étudiants de Bordeaux (Enquête vie de campus – 2011).

Par ailleurs, les établissements en collaboration avec le service culturel du CROUS, les associations étudiantes et les acteurs régionaux développent une offre variée d’activités (peintures, sorties de tourisme, cinéclub, théâtre, …) mais qui ne sont pas assez centrées sur le campus universitaire.

Autour de la vie de campus – ou des loisirs dans les campus, l’enquête du PRES (2011) montre que les étudiants souhaiteraient vois s’implanter plus de lieux de convivialité sur les campus et notamment qu’il serait intéressant d’accroître l’attractivité des campus vis-à-vis de la population extérieure (non étudiante). La Maison des étudiants joue un rôle important en la matière sur les sites de l'UPPA.

6.4.3 Sport

Selon l’enquête vie de campus, les étudiants jugent primordiale l’existence d’équipements sportifs sur les campus (97% des étudiants). A Bordeaux, 51% des étudiants déclarent pratiquer régulièrement une activité sportive. Parmi ceux-ci, 25% pratiquent au moins une des activités sportives proposées par le SUAPS, les chiffres sont analogues à l’UPPA.

La principale raison de ne pas pratiquer de sport est le manque de temps (65% des étudiants). 43% des étudiants ne les jugent pas adaptés à leur emploi du temps hebdomadaire. 56% des étudiants estiment que le meilleur moment pour pratiquer une activité sportive dans le cadre universitaire est le soir après les cours.

En 2011, la proportion d’étudiants satisfaits par l’état des équipements sportifs est de 29%.

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Pourtant, l’’agglomération de Bordeaux dispose du 3ème potentiel sportif universitaire soit 280 000 m² d’installations sportives avec : 4 piscines (dont une piscine olympique universitaire), 1 plage, 1 golf, 1 vélodrome, 1 centre de voile, 1 club d’aviron, 26 salles, foyers et gymnases 20 stades 10 city-stades 1 des plus grands skate-park de France.

Ces installations nécessitent néanmoins plus de moyens pour leur fonctionnement et leur entretien.

Ce que les étudiants apprécient dans l’offre SUAPS est la large variété des sports proposés (une cinquantaine).

6.5 Les moyens des étudiants

6.5.1 Financement des études

En 2008, l’Aquitaine compte 22 300 étudiants actifs sur 104 700 étudiants. Un étudiant sur cinq est en situation d’emploi en Aquitaine contre un sur quatre au niveau national. Les étudiants aquitains sont donc relativement moins nombreux à travailler qu’au niveau national. L’Aquitaine se positionne au 4ème rang des régions dont la part des étudiants en emploi est la plus faible. Selon l’enquête Vie de Campus, ce taux reste stable : 22% des étudiants interrogés à Bordeaux déclarent avoir une activité rémunéré en 2011 (toutefois,

Recommandations du rapport Auneau – Diagana 2008, « Le développement du Sport à l’Université »

2 points à retenir :

• La nécessité d’occuper les installations sportives au maximum, notamment pendant les périodes creuses, et d’utiliser les infrastructures privées ou hors université pour améliorer l’offre de sport et mutualiser les coûts.

• La prise en compte du sport dans le cursus ne peut se développer sans d’une part une volonté forte en lien avec la formation, d’autre part des moyens adaptés (infrastructure et encadrement).

Les mesures clés proposées :

• Créer une unité d’enseignement (UE) Activités physiques et sportives (APS) obligatoire en licence

• Valider un droit sport obligatoire, contribution solidaire pour l’entretien des Installations sportives

• Mettre en œuvre un plan « Marshall » des installations sportives : Répondre aux besoins immédiats, Concevoir un plan de rénovation et de construction ambitieux d’infrastructures sportives

• Mobiliser toutes les compétences afin de conforter la santé des étudiants par la pratique physique et sportive

• Une nécessaire vulgarisation de la pratique compétitive et un accompagnement renforcé du sportif de haut niveau

• Création d’un département des activités physiques et sportives (DAPS) guichet unique

• Pour une ouverture de l’université vers les acteurs du monde sportif économique et social

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on ne compare pas les mêmes zones géographiques puisque cette enquête ne touche que les étudiants bordelais).

Part des étudiants en emploi en France

source : INSEE 2008

Des aides sont attribuées pour le financement des études sur la base de critères sociaux : les bourses gérées par le CROUS.

Académie Effectif 2009-2010 Etudiants boursiers

Nb d’étudiants boursiers pour 100

étudiants

Bordeaux 106 088 27 640 26,1

Toulouse 113 651 29 879 26,3

Nantes 114 975 29 869 26,0

Strasbourg 67 607 15 002 22,2

France 2 316 103 565 798 24,4

Nombre d’étudiants boursiers vs nombre d’étudiants inscrits (2009–2010)

Source : CNOUS

Au cours de l’année universitaire 2009-2010, 71 393 371 € d’aides financières aux étudiants aquitains ont été versés par le CROUS de Bordeaux dont 67 147 016 € au titre des bourses sur critères sociaux, 4 246 355 € au titre du FNAU (Fond National d’Aide d’Urgence), des aides au mérite et des bourses de mobilité.

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6.5.2 Aide à la mobilité

Etant donné la valorisation croissance des expériences à l’internationale, différents dispositifs existent pour soutenir la mobilité internationale des étudiants. AquiMob a été mis en place par la Région Aquitaine, en partenariat avec l’Université de Bordeaux et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Aquimob rassemble les différentes bourses à la mobilité :

• ERASMUS facilite la mobilité au niveau de l’Europe versées par les Etablissements d’enseignement supérieur,

• les bourses de mobilité du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche versées par le CROUS (1 145 200 € pour l’année 2009-2010),

• les aides Aquitaine Cap Mobilité de la Région Aquitaine versées par l’Université de Bordeaux (plus de 7 000 bénéficiaires depuis 2004 pour un montant cumulé de 12 M€),

• les bourses propres aux Etablissements d'Enseignement Supérieur.

6.5.3 Les étudiants à handicap

Le SIUMPS de Bordeaux permet aux étudiants handicapés de bénéficier de consultations médicales dans le cadre de l’aménagement des études et des examens pour les situations de handicap. De plus, des relais handicap existent dans les différentes universités de Bordeaux, ainsi qu’au CROUS, au CHU, IPB, ENITAB, Sciences Po Bordeaux, BEM, ENSAM Bordeaux-Talence ; CHU de Bordeaux, Institut Bergonié, ISVV Bordeaux Aquitaine, ensapBx.

Une aide aux transports entre le domicile et l’établissement d’enseignement est gérée par la Départementale des Personnes Handicapés (MDPH) pour les élèves et étudiants présentant une incapacité. La MDPH attribue également des financements pour l’accompagnement des étudiants (aides techniques ou humaines) au sein de l’établissement d’enseignement supérieur.

Ces aides doivent être complétées pour répondre à la charte Université / Handicap établie entre le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, le Ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité et la conférence des Présidents d'Universités en septembre 2007.

Les objectifs de la Charte Université / Handicap

• Améliorer la cohérence et la lisibilité du dispositif d’accueil des étudiants handicapés et les responsabilités politiques, techniques et financières, de chacun des partenaires ;

• Encourager l’implication des responsables politiques universitaires dans le dispositif d’accueil des étudiants handicapés, en particulier par la circulation de l’information, la création de services dédiés et la désignation d’un responsable d’accueil, pivot du dispositif ;

• Faciliter l’abondement des moyens individuels ou collectifs nécessaires à la mise en œuvre des objectifs de la loi du 11 février 2005 ;

• Rétablir l’égalité des chances entre étudiants valides et handicapés en renforçant l’autonomie de ces derniers.

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6.5.4 Activités associatives

L’enquête Vie de Campus, souligne un écart très important entre l’implication associative des étudiants des universités et des écoles d’ingénieur.

Les étudiants des universités sont en moyenne près de 17% à s’impliquer dans les actions d’une association étudiante, contre près de 57% des élèves ingénieurs et étudiants de Sciences Po.

En moyenne, seuls 20% des étudiants déclarent s’impliquer dans les activités des associations. La raison la plus citée est la méconnaissance des différentes associations étudiantes et des activités qu’elles proposent (50%). La deuxième raison évoquée est le manque d’intérêt pour les domaines des associations en place.

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7. Les sites

7.1 Synthèse des diagnostics de sites

Les sites observés sont Agen, Communauté d’agglomération de Bayonne-Anglet- Biarritz, Mont-de-Marsan, Pau et Périgueux.

L’état des lieux confirme le déséquilibre constaté par le MNESR entre Bordeaux qui concentre plus de 70% des effectifs étudiants, et le reste de l’Aquitaine, et au sein des territoires, entre le Sud aquitain et les autres départements.

7.1.1 Le Sud aquitain à part

La présence de l’UPPA, établissement de plein exercice, dans les Pyrénées Atlantiques a permis de structurer une offre de formation supérieure sur ce département : 9 DUT, 18 licences professionnelles, 16 licences, 42 spécialités de masters, 3 diplômes d’ingénieurs, 33 DU.

L’UPPA profite également au département des Landes mais dans une moindre mesure avec l’implantation d’une antenne de l’IUT Pays de l’Adour.

Mais l’UPPA est quelque peu marginalisée dans le paysage de l’Enseignement supérieur et de la Recherche aquitain au moins sur son activité de formation. D’une part, elle n’a pas bénéficié du plan Campus restreint au périmètre bordelais. D’autre part, en tant que membre associé, elle n’est pas dans le Bureau du PRES Université de Bordeaux, une situation qui devrait changer prochainement avec son intégration comme membre fondateur. Il n’en demeure pas moins que le rapprochement annoncé des universités bordelaises risque d’amplifier cet isolement. En outre, la mise en place de la LRU a un impact fort sur les dotations en ressources humaines des différentes composantes, notamment les IUT. Paradoxalement, ils font parties des moteurs de la croissance de l’UPPA, et ce sont ceux qui risquent d’être le plus vite paralysés par une dotation de moyens non adaptée. L’UPPA voit ses effectifs diminuer à Pau, siège de l’Université, depuis plus de 10 ans, alors qu’ils sont en hausse sur la côte basque. Hormis dans la filière Droit où le nombre d’inscrits oscille tant à Pau qu’à Bayonne autour de 300, on peut s’interroger sur la duplication des formations en licence au sein même de l’UPPA, sur les deux sites de Bayonne et Pau qui se font donc une concurrence interne et décuplent les coûts de fonctionnement de l’université. Exemples : en Biologie, moins attractive à Bayonne auprès des bacheliers du territoire qu’à Pau – en Economie et gestion – en Lettres : 72 inscrits en 1ère année à Pau et 54 à Bayonne. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le succès de la filière STAPS installée par l’UPPA à Tarbes, la seule sur tout le Sud de Midi-Pyrénées et de l’Aquitaine. On peut également s’interroger sur des formations à faible effectif comme Physique chimie à Anglet. Cette stratégie qui privilégiait un aménagement de l’Enseignement supérieur sur le plus grand nombre de territoires est-elle encore tenable ? Elle oblige à diluer les moyens déjà fortement affectés, et à engendre des surcoûts. Certes elle contribue à faire jouer à l’Université son rôle fondamental de démocratisation de l’Enseignement supérieur. Mais elle facilite l'émergence de filières d’excellence. Cet objectif n’est pas forcément en

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contradiction avec l’éclatement sur les territoires. Il conviendrait de mettre en place une stratégie plus concertée interterritoriale incluant le territoire de Bordeaux et le PRES, comme le demande l'UPPA depuis 2008 en créant un PRES Aquitain.

7.1.2 Des collectivités locales de plus en plus investies

Cette démarche de co-construction territoriale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur la Région est vivement demandée par les collectivités locales.

Celles-ci jouent un rôle important dans le développement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en Aquitaine. Longtemps simples guichets d’enregistrement, elles aspirent désormais à être acteurs du développement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. A Pau, Mont-de-Marsan, Bayonne, Agen, elles ont mis en place des conventions pluriannuelles avec les universités, qui s’adossent de plus en plus à des contrats d’objectifs et de moyens.

A Agen, la communauté d’agglomération est à l’initiative d’une démarche de concertation entre l’ensemble des établissements de formation, les institutionnels et les entreprises visant à élaborer un Schéma local de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui s’inscrive dans le Schéma régional.

Dans les Pyrénées Atlantiques, les collectivités locales sont parvenues à signer une convention cadre avec l’UPPA destinée à harmoniser le développement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur les territoires, à privilégier des pôles de compétences et à mettre en cohérence les moyens qu’ils y mettent. L’UPPA encourage à cet égard des comités de site qui restent dans une logique de relations bilatérales entre l’Université, et ses composantes, et les collectivités. Les comités ou conseils de site inter-établissements ne sont pas encore d’actualité.

7.1.3 Les caractéristiques principales de l’offre de formation sur l’ensemble des sites observés

Hormis dans le Sud aquitain, l’offre se déploie sur les deux autres sites : Agen et Périgueux, à travers des antennes universitaires des universités bordelaises y compris les IUT. Les formations sont cantonnées à un niveau licence pour beaucoup d’entre elles, voire aux 2 premières années seulement telles en Anglais et Espagnol sur Agen, ou en AES sur Périgueux.

13 départements d’IUT maillent l’ESR sur les territoires dont 2 seulement se retrouvent sur deux sites : « Techniques de Commercialisation » à Bayonne et Périgueux, et « Génie biologique » à Mont-de-Marsan et Périgueux qui propose 3 options. Le développement de nouveaux départements est bloqué depuis une dizaine d’années.

L’IUFM Aquitaine, école interne de l’Université Bordeaux 4, est la seule entité universitaire déployée sur les 5 départements. Il décline un master unique de formation des enseignants, avec des parcours spécifiques sur chaque site, dans une recherche de cohérence locale avec les différents partenaires : les inspections académiques notamment, et les autres entités universitaires (projet de campus Périgord avec l’IUT et l’antenne droit de Bordeaux 4 à Périgueux – réflexion en cours à Agen avec les antennes de Bordeaux 1,3 et 4).

La filière santé en dehors des IFSI (présentes sur chacun de ces sites) est inexistante.

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En dehors de l’ITS à Pau, aucun autre établissement de formation aux carrières sociales n’a été identifié.

Le nombre de CPGE est très faible et la répartition déséquilibrée, ainsi aucune CPGE dans le Lot et Garonne.

On dénombre 5 écoles d’ingénieurs toutes installées dans les Pyrénées Atlantiques, dont celle du CESI par apprentissage à Assat, près de Pau.

Deux sont internes à l’UPPA : l’ENSGTI à Pau et l’ISABTP à Anglet, rattachée à l’UFR Sciences Côte basque, dont le statut devrait évoluer afin de les faire gagner en autonomie. Le rôle de l’ESTIA /CCI de Bayonne adossée à Bordeaux 1 et l’UPPA pour la recherche, est majeur. La question de son intégration dans l’Institut polytechnique de Bordeaux est posée par les collectivités. A Pau, l’EISTI, (Ecole Internationale des Sciences du Traitement de l’Information) est un atout pour le territoire, dont le récent déménagement dans l’enceinte du campus universitaire devrait permettre de plus fortes collaborations avec les entités universitaires.

Les CCI jouent un rôle de plus en plus important dans le développement de nouvelles formations : près de 2 000 étudiants dénombrés par la CRCI Aquitaine. Le groupe ESC Pau (plus de 1 000 étudiants) est vital pour l’attractivité de Pau, mais à l’inverse il estime que le site de Pau freine sa propre attractivité. Il souhaite se déployer sur Biarritz plus attractive et connue que Pau, en y implantant sa première année.

Les lycées de l’Education Nationale, avec 4 584 étudiants, apportent un solide maillage de l’Enseignement supérieur, en particulier dans les Pyrénées Atlantiques, 2 202 étudiants, mais cet effectif est proportionnel à la démographie.

L’offre de STS est en revanche très peu développée dans l’enseignement agricole.

7.1.4 Une recherche et une activité de transfert de technologie concentrées sur le Sud Aquitain

L’UPPA a permis d’installer une recherche sur les sites où elle est implantée de très bonne intensité, avec beaucoup d’équipes notées A et A+. Sur la côte basque la présence de l’IFREMER est un atout considérable pour les équipes de l’UPPA.

En revanche sur les autres sites, l’activité de recherche est quasi inexistante ou intermittente (cf. en Dordogne sur le site des Eyzies) : les enseignants chercheurs l’exercent dans leur université de rattachement à Bordeaux.

De même pour les centres technologiques et la valorisation.

A Agen, le transfert de technologie et la recherche appliquée s’exercent au sein de centres privés reconnus par le monde industriel.

7.1.5 Des conditions d’études équilibrées

Chaque site possède les infrastructures indispensables : bibliothèques, environnement numérique, amphithéâtres. Une offre de logement et de restauration du CROUS est implantée sur chacun des sites et répond aux besoins des étudiants.

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7.2 Les fiches de site

Les 5 sites sont détaillés sous forme de fiches ci-après. Les effectifs décrits dans cette section concernent tous l’année universitaire 2010-2011.

Les sites sont présentés dans l’ordre suivant :

- Agen, - Bayonne / Anglet / Biarritz / Bidart, - Mont-de-Marsan, - Pau, - Périgueux.

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Site d’Agen (Lot-et-Garonne)

La communauté d’agglomération d’Agen rassemble 19 communes qui représentent au total une population de près de 77 000 habitants. La compétence Enseignement Supérieur y a été rattachée en 2005.

En 2010 la communauté d’agglomération a décidé de lancer une réflexion concertée pour élaborer un Schéma local d’Enseignement Supérieur et de la Recherche élargi à l’ensemble du département, dont elle a confié l’assistance à maîtrise d’ouvrage à l’INDL (Institut National de Développement Local basé à Agen.1 Ce schéma doit permettre de tracer les grandes orientations de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche localement, tout en s’inscrivant dans le SRESR, et donner un cadre et des habitudes de travail communs à l’ensemble des acteurs non seulement de la formation mais aussi du monde socio-économique.

1. De la formation à l’insertion professionnelle

Le Lot-et-Garonne compte plus de 3 000 étudiants dans l’enseignement supérieur, répartis sur les sites d’Agen, Marmande, Villeneuve-sur-Lot, ainsi que sur Saint-Livrade, et Nérac pour quelques STS agricoles.

A équidistance de deux grandes métropoles universitaires, Bordeaux et Toulouse, dont l’attractivité est forte, Agen peine à trouver sa place. Site d’antennes universitaires délocalisées dans le processus U2000, aucune nouvelle filière n’a été ouverte au cours de la dernière décennie et plusieurs formations sont restées limitées aux deux premières années de licence. Les établissements ont certes saisi l’opportunité des licences professionnelles (7 sur le site) pour compléter les filières universitaires et STS existantes, et les articuler avec le tissu socio-économique. Mais tandis que des activités économiques à fort potentiel se développent dans les domaines suivants santé, pharmacie, éco-construction, environnement, qui peuvent être confortées par la présence de centres de R&D de grande qualité, aucune filière de formation dans le supérieur n’y est associée. Trois masters sont malgré tout proposés : un en Sciences et Technologies, un en Droit, et un en Sciences de l’éducation.

La particularité du site d’Agen réside dans la présence de l’ENAP (Ecole Nationale de l’Administration Pénitentiaire) qui crée un flux annuel de 6 000 stagiaires et étudiants, soit trois fois plus que le nombre total d’étudiants inscrits dans les autres établissements et presque un dixième de la population locale.

Selon que l’on comptabilise ou non l’ensemble des étudiants du supérieur de l’ENAP et l’ensemble des élèves de Sud Management Entreprises, le site oscille entre 2 200 et 2 500 étudiants.

1 Cette fiche a été établie sur la base d’échanges avec des responsables de l’INDL complétés par une recherche

documentaire.

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Trois sites structurent l’ESR agenais : 1- Site du Pin, pôles SHS et Sciences économiques juridiques, au Nord de la cité :

- Université Bordeaux 4 : 2 antennes des deux UFR AES et Droit et sciences politiques,

- Université Bordeaux 3 : UFR Langues et civilisations Anglais et Pays ibérique. A proximité gravitent :

- L’IUFM, Université Bordeaux 4, - Les Lycées Jean Baptiste de Baudre et Bernard Palissy.

2- Campus Michel Serres, pôle sciences, situé au Sud de la cité, un site moderne très bien équipé :

- Université Bordeaux 1 : UFR Sciences et technologies dont IUT, - ENAP, - INDL.

3- Agropole : face au campus Michel Serres, sur l’autre rive de la Garonne, se trouve le site de formation de la CCI du Lot-et-Garonne avec notamment Sup Management, sur le parc d’activités Agropôle.

1.1 Antenne Université Bordeaux 4 494 étudiants sur Agen en 2010, sont répartis dans 3 composantes. Seulement 2 masters y sont préparés.

� Antenne UFR Droit Sciences politiques (262 étudiants) : - Licence de droit Un master 2 « Droit de l’exécution des peines et droits de l’Homme» est préparé conjointement par l’Université Pau Pays de l’Adour qui a une expertise forte dans ce domaine pénal et l’Université de Bordeaux. C’est sur ce master adossé au laboratoire de recherche de l’ENAP, le CIRAP, que l’Université s’est appuyée pour ouvrir la 3ème année de licence de droit. Les étudiants de ce master sont pour la plupart en formation à l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire (ENAP) et déjà titulaires d’un Bac+5, ce qui explique l’absence de 1ère année. Pour les autres étudiants, le cycle d’études sur Agen présente une année de rupture qui est sans doute dommageable à la poursuite d’études post licence.

� Antenne UFR AES (90 étudiants) : - Les deux 1ères années de la Licence AES.

Représentatives de la duplication de formations sur les sites déconcentrés dans les années 80, destinées à faire marcher l’ascenseur social, les formations agenaises sont restées bloquées aux deux premières années de Licence.

� Antenne IUFM (162 étudiants) - Spécialité « enseignement auprès des enfants » du master Sciences pour les

Métiers de l’Enseignement parcours « Développement durable » sur le site d’Agen.

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1.2 Antenne Université Bordeaux 1, Sciences et Technologies

Avec 549 étudiants sur Agen, elle est la plus grosse entité d’Enseignement supérieur localement.

� Les formations du DUSA (Département Universitaire des Sciences d’Agen) ont accueilli 220 étudiants au total en 2010. L’effectif est tombé à 143 au recensement récent de l’année 2011-2012, réalisé par l’Université mère. Cette désaffection, si elle est confirmée, n’est pas encore expliquée. - La MNESS (une année de Mise à Niveau aux Etudes Supérieures en Sciences). Elle existe à Bordeaux. Elle s’adresse à des bacheliers qui n’ont pas fait un bac S et qui souhaitent poursuivre leurs études dans des formations scientifiques. - La licence Sciences et technologies est déclinée en :

- 1ère année mention Sciences du Vivant et de l’Environnement (LST SVE), - 2ème année mention Sciences du Vivant (LST SV), - 3ème année mention Sciences Exactes et Naturelles (LST SEN), - 3ème année mention Sciences des Aliments et Nutrition (LST SAN).

- Un master « Biologie Santé Transformations Industrielles » à la suite de la licence (66 étudiants). - 3 licences professionnelles, en partenariat avec des lycées, ont de faibles effectifs, notamment les deux dernières - ce qui interroge sur leur pérennité - mais qui correspondent au tissu économique local :

o Energie et génie climatique option Service énergétique, avec le lycée Jean de Baudre,

o Gestion technique des installations en industrie nucléaire, avec le même lycée, et la centrale nucléaire de Golfech qui emploie 1500 personnes,

o Industries agroalimentaires, Alimentation Maîtrise des Risques (LP I3AMR), avec le lycée Restat de Sainte-Livrade.

� L’antenne de l’IUT de Bordeaux 1 compte 325 étudiants dont 85 en licence

professionnelle. Cette antenne est très dynamique et voit ses effectifs augmenter. Deux départements sont présents à Agen :

- QLIO (Qualité Logistique Industrielle et Organisation) : o DUT QLIO, o Licence professionnelle Management de Production.

L’IUT comprend des espaces spécifiques réservés aux travaux pratiques de simulation et de manipulation d'appareillages de production, ainsi qu’un hall de productique.

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- GACO (Gestion Administrative et Commerciale des Organisations) o DUT GACO o Licence professionnelle Gestion du Patrimoine immobilier.

Ce département a un projet de licence professionnelle sur les métiers de services à la personne en milieu rural, en lien avec le BTS du lycée agricole privé L’Oustal à Villeneuve. Elle succéderait à la licence de développement local de l’INDL qui a été supprimée. Elle s’inspirerait de la licence de l’Université d’Angers « management territorial des services de proximité » et pourrait être montée avec l’UFR AES. La filière a de nombreux débouchés au niveau interdépartemental car il n’y a pas de formations de niveau bac+3 sur ces métiers sur les sites universitaires périphériques.

1.3 Antenne Université Bordeaux 3 C’est la plus petite composante universitaire locale avec 142 étudiants. Comme pour AES, les formations agenaises ne vont pas au-delà des deux premières années de Licence.

� UFR Pays anglo-saxons (101 étudiants) - Licence d’Anglais : L1 et L2.

� UFR Langues Pays ibériques et d’Amérique latine (41 étudiants) - Licence d’Espagnol : L1 et L2.

1.4 Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire (ENAP)

Seul établissement de formation initiale de tous les personnels pénitentiaires (surveillance, direction, insertion et probation, personnels administratifs et techniques), elle assure également la formation continue des cadres, des acteurs de formation et des différents intervenants en milieu carcéral (chargés d'application informatique, moniteurs de sport, ...). Elle a été délocalisée à Agen en 1994. On dénombre entre 300 et 400 étudiants en formation post bac dans cette école, qui ne sont généralement pas comptabilisés dans les effectifs hormis la trentaine d’inscrits en master avec Bordeaux 4 et l’UPPA. Cette école est une véritable institution dans la ville et un acteur économique de premier plan, les stagiaires rémunérés sont une clientèle supplémentaire pour les commerces, activités culturelles et de loisirs, ...

1.5 Ecole de la CCI du Lot-et-Garonne Sud management

Sur le parc d’activités de l’Agropole, en périphérie, la CCI a construit son pôle de formation très dynamique et en prise avec le monde des entreprises, qui structure bien le territoire. Il forme près de 300 personnes par an dans le supérieur.

� L’EGC : forme à un diplôme de niveau II de Responsable Marketing,

commercialisation et gestion (84 étudiants) qui fait l’objet d’une reconnaissance Bachelor, en cours ;

� Responsables commerciaux pour l’AgroAlimentaire (RC2A), diplôme de niveau II (27 étudiants) ;

� Sud Management Entreprises : l’école forme en alternance aux BTS Assistant de gestion, NRC, MUC (108 élèves d’après l’Inspection académique) ;

� Institut de force de vente (12 étudiants d’après l’Inspection académique) ;

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� Une licence professionnelle « Commerce de produits alimentaires » (22 étudiants d’après l’Inspection académique).

1.6 Chambre des Métiers du Lot-et-Garonne

Elle propose des formations à part, adossées à l’UPPA, qui s’adressent principalement à des personnes en échec scolaire. La communauté d’agglomération et la Région Aquitaine participent à leur financement. 67 étudiants sont recensés par l’Inspection académique, mais beaucoup arrêtent avant la fin des études.

- Licence professionnelle « Métiers de la formation des jeunes et des adultes : métiers de l’apprentissage par alternance » ; - Licence professionnelle « Métiers de la formation des jeunes et des adultes : insertion, illettrisme, compétences professionnelles » ; - DU Connaissance du milieu professionnel de l’entreprise ; - Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires option A.

1.7 L’IFSI rattaché à l’Université Bordeaux 2 Il est situé sur le site de l’Hôpital, au Nord du site du Pin. Il compte 238 étudiants. Au total, 537 étudiants préparent le diplôme d’état infirmier qui est désormais reconnu dans le LMD, au sein des 3 centres du département : Agen, Marmande et Villeneuve-sur-Lot.

1.8 Les lycées de l’Education nationale Leurs effectifs dans l’enseignement supérieur totalisent un quart des effectifs étudiants du site.

� Lycée des métiers Jean Baptiste de Baudre (416 étudiants en 2010-2011)

- 4BTS en production (157 étudiants) : Conception de produit industriel (CPI) – Electrotechnique – Industrialisation Produits Mécaniques (IPM) – Systèmes électroniques ;

- 4 BTS tertiaires (259 étudiants) : Assistant de gestion PME-PMI à référence européenne – Assistant de manager – Comptabilité et Gestion des Organisations (CGO) – Management des Unités Commerciales (MUC).

� Lycée Bernard Palissy

- BTS Communication : 64 étudiants en 2010-2011.

� Lycée privé Saint Caprais sous contrat (64 étudiants en 2010-2011) - 2 BTS tertiaires : Comptabilité et Gestion des Organisations (CGO) et

Négocation Relation Clients (NRC).

� Ecole technique privée Forma Sup hors contrat propose la 2ème année de 3 BTS : MUC, Assistant de gestion PME-PMI, Assistant de manager (5 élèves)

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1.9 Les lycées agricoles Aucun établissement agricole n’est situé dans le périmètre agenais. Mais le pôle technologique de l’agronomie et de l’alimentation de Sainte-Livrade-sur-Lot, a des collaborations avec Agen et le DUSA, et avec l’ENITA de Bordeaux. Les effectifs ne sont pas pris en compte dans le tableau récapitulatif final hormis ceux de la licence professionnelle comptés dans les effectifs du DUSA.

� Lycée Etienne Restat - 3 BTS : Technico commercial – Sciences et technologies des aliments – Analyses

Biologiques biotechnologiques ; - 1 licence professionnelle Industrie agroalimentaire « alimentation Maîtrise des

risques » avec l’Université Bordeaux 1. Les cours se déroulent au DUSA (à Agen).

� CFA du Lot et Garonne :

- 2 BTSA : Analyse et Conduite des Systèmes (ACSE) et Production horticole ; - Formation d’ingénieur cadre dirigeant dans la filière agricole délivrée par

l’ENITA, l’ELP de Sainte-Livrade, accès prioritaire pour les détenteurs d’un BTSA, une expérience intéressante qui raccroche les formations BTS et les lycées acteurs clés de la formation bac +2/3 en milieu rural, aux formations de niveau supérieur.

A signaler : le LEGTA de Nérac axé sur la filière équine avec un BTS ACSE valorisation des systèmes équestres.

L’ensemble de ces formations est présenté sur le site internet dédié à l’Enseignement supérieur commun aux collectivités.

En outre, elles sont présentées au Salon Infosup, chaque début d’année en janvier, avant l’ouverture de site « admissionspostbac », sur deux jours : le vendredi réservé aux visites des classes de 1ère et terminale, et le samedi ouvert au public, ce qui permet aux parents de pouvoir s’y rendre. Organisé par l’agglomération, en partenariat avec le rectorat de l’académie de Bordeaux, la Région et les collectivités locales, et avec le soutien d’entreprises (banque, assurance, …). Ce salon monte en puissance : il a accueilli 132 exposants en 2011, contre 120 en 2010, venant non seulement d’Aquitaine mais aussi de Toulouse, Poitiers, … L’objectif est de donner aux jeunes une information la plus large possible sur les possibilités d’orientation y compris en dehors d’Agen. 2. De la recherche à l’innovation 2.1 Recherche

La recherche universitaire est difficile à structurer sur le site dans la mesure où les laboratoires sont concentrés à Bordeaux/Talence et où les enseignants chercheurs (EC) agenais sont rattachés à leurs équipes. La plupart de ces enseignants chercheurs font le grand écart entre deux logiques : la logique de spatialisation de l’Enseignement supérieur et de la Recherche hors métropole, et la logique de carrière qui nécessite de mener une activité de recherche intense et de qualité.

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Il existe un centre de recherche appliqué à Agen, celui de l’ENAP :

� Le CIRAP (Centre Interdisciplinaire de recherche Appliquée au champ Pénitentiaire)

Une dizaine d’enseignants chercheurs exercent un travail de recherche sur 3 axes principaux :

- Institutions pénales et sens de la peine, - Acteurs et pratiques professionnelles, - Population pénale et institutions.

2.2 Valorisation, transfert de technologie, innovation

Il existe à Agen trois gros centres techniques et de R&D privés qui apportent un appui aux activités industrielles locales et plus largement nationales. Ces centres sont un atout pour le territoire. Ils enrichissent l’environnement industriel. Mais au moins pour les deux premiers d’entre eux, ils n’ont pas eu d’impact sur l’offre de formation initiale.

� Institut de la Filtration et des techniques Séparatives (IFTS)

L’IFTS est un centre d’études indépendant sur les techniques de séparations liquides et solides. Fort d’une équipe constituée de 8 docteurs ingénieurs, 14 techniciens spécialistes de la SLS (Séparation Liquide-Solide), il propose des prestations de quatre natures : Essais de filtration et usure de composants, Analyses et caractérisation (spécialiste des mesures de contamination particulaire), Etudes et R&D, Formations, aux industries des secteurs Pharmacie, Chimie, Agro-alimentaire, Papeterie, Automobile, Mécanique, Industrie minérale, Biotechnologies, Traitement des eaux, ... Il est situé près de l’Hôpital d’Agen et vient de réaliser une extension de ses bâtiments, au profit notamment de son Laboratoire de Mesures et de Caractérisation qui dispose dorénavant d’une salle « blanche » au niveau ISO5, d’une salle à hygrométrie et température contrôlées, d’une salle de bactériologie et d’une salle d’extraction des contaminants.

� Institut de la Garonne, centre technologique des Industries de Santé, Pharmacie,

Cosmétique et Neutraceutique

Fondé par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot-et-Garonne et le Groupement des Industries Pharmaceutiques du Sud Ouest (GIPSO), il propose des prestations de services dans les domaines d’activités suivants la pharmacie, la cosmétique, la neutraceutique, la formulation des produits au conditionnement, en passant par la production. Il dispose d'un plateau technique de 500 m² en zone à atmosphère contrôlée qu’il met à la disposition des industriels pour réaliser des essais pilotes et des préséries industrielles. Il est habilité au crédit impôt recherche (CIR) du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, déclaré à l'Afssaps comme établissement de fabrication et de conditionnement de produits cosmétiques, et il est certifié Ecocert pour la partie cosmétique. Il propose également des formations aux entreprises et des journées technologiques.

L’institut s’appuie notamment sur la présence des laboratoires UPSA du groupe Bristol Myers Squibb qui emploient 1 200 salariés sur Agen.

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� AGROTEC

Centre de Ressources Technologiques (CRT) de l’Agropole d’Agen, il accompagne les entreprises agroalimentaires dans 5 voies : la mise au point des produits (innovation ou optimisation), l’étude des procédés, l’organisation de l’entreprise, la caractérisation des produits (analyses sensorielles et physio-chimiques) et la formation des salariés.

Agropole est une technopole agroalimentaire qui offre des ressources technologiques, un accompagnement aux projets de création d’entreprises et une pépinière d’entreprises.

3. De la Vie étudiante

L’ensemble des informations sont disponibles sur le site internet.

Le site possède un CIO et un Point jeunes en centre ville.

Chaque antenne universitaire est dotée d’un centre de ressources documentaires qui n’est pas systématiquement accessible aux étudiants des autres universités. Cette situation devrait évoluer dans le cadre d’une organisation centralisée proposée par le Schéma d’Enseignement supérieur et de la Recherche. L’ENAP a également un gros centre documentaire international qui n’est pas accessible aux étudiants de licence de droit.

Un seul service de Médecine Universitaire est situé sur le campus du Pin.

3.1 Logement

� Deux Résidences universitaires gérées par le CROUS de Bordeaux offrent 150 hébergements : - Les Tanneries, face à la gare, 73 T1 meublés ; - La Cressonnière, sur le campus Michel de Serres, 77 T1 meublés.

� Une offre privée (chambres et appartement), ainsi que l’offre HLM sont disponibles

auprès du Point Jeunes.

3.2 Restauration

Deux restaurants universitaires sont répartis, chacun sur un site : - La Rapière, sur le Campus Michel Serres, - La Péniche, sur le site du Pin.

3.3 Vie associative, culturelle et sportive

� L’ASIA (Association Sportive Interuniversitaire d’Agen) propose de nombreuses activités sportives et organise des rencontres.

Il existe au moins deux associations étudiantes : � Le DEJA Club est l’association des étudiants de Droit et d’AES, sur le site du Pin. Elle

organise des soirées étudiantes, un gala annuel, mais aussi des manifestations culturelles et pédagogiques (conférences, carrefour des métiers juridiques et économiques, …) ;

� L’ALEA est l’Association de Lettres des Etudiants Agenais qui regroupe les étudiants en espagnol et en anglais du centre universitaire d’Agen. Sa principale mission est d’aider les étudiants à s’intégrer au sein de l’Université. Un tutorat a été instauré pour les étudiants en espagnol.

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Elle facilite également la mobilité étudiante en Espagne et en Angleterre, et veille à rapprocher les deux unités d’enseignement (anglais et espagnol).

4. De l’implication des collectivités locales

La Communauté d’Agglomération d’Agen et le Conseil Général financent par convention les antennes universitaires agenaises.

Ce financement fait l’objet, depuis la mise en place de la dynamique « schéma », du versement d’une subvention d’équilibre et non plus d’une subvention forfaitaire, préparée conjointement par les deux collectivités sur la base des budgets prévisionnels et des budgets réels présentés par les universités bordelaises.

Ces subventions représentent environ un montant annuel de 2 millions d’euros versés à part égale par les deux collectivités. Elles couvrent les divers frais de fonctionnement, d’entretien des locaux, de déplacement des enseignants, de surcoût pédagogique, de personnels administratifs.

Un travail important d’analyse et de compréhension des divers fonctionnements des universités et de leurs antennes est engagé sur le territoire agenais. Ce travail préfigure les prémisses d’une gouvernance de site.

5. De l’avenir du site

Le rapprochement annoncé des universités bordelaises interroge sur le devenir des antennes, tout comme les opérations Campus, Idex, Labex, qui profitent aux structures d’Enseignement supérieur et de la Recherche de la métropole.

Dans ce contexte, il est important pour le territoire d’être force de propositions, et non de se voir imposer des figures nouvelles. C’est l’un des objectifs principaux du schéma local en cours d’élaboration.

Il devrait, en outre, permettre d’élaborer des outils de mesure, statistiques, … transférables sur d’autres sites, qui permettent de comprendre les flux, mesurer l’articulation entre le secondaire et le supérieur, identifier les filières d’évasion des bacheliers, … afin de corriger, conforter des choix.

La Communauté d’Agglomération d’Agen est porteuse d’un projet de Pôle éco-construction dont elle a confié l’étude à un cabinet. C’est sans doute l’occasion de réfléchir à une diversification de la formation dans le supérieur avec le CFAA BTP, la Chambre des métiers, la Fédération compagnonnique, et la CAPEB 47 qui sont les principaux protagonistes du projet.

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Effectifs à Agen

Rentrée 2010-2011

Universités1 1 185

dont Antenne DUSA, UFR Droit Sciences politiques/ Université Bordeaux 4 262

dont Antenne UFR AES/ Université Bordeaux 4 90

dont master avec UPPA NC

dont Antenne UFR Langues Anglais / Université Bordeaux 3 101

dont Antenne UFR Langues Pays ibériques et d’Amérique latine/ Université Bordeaux 3 41

dont Antenne UFR Sciences Technologies / Université Bordeaux 1 220

dont licences pros2 23

dont masters 66

dont Antenne IUT Michel Montaigne/Université Bordeaux 1 329

dont licences pros 85

dont IUFM/Université Bordeaux 4 142

Chambre des Métiers/UPPA3 67

SUD Management4 131

IFSI1 238

CPGE1 0

STS1 549

ENAP3 30

dont Master 30

TOTAL 2 200 1source : Direction des études et de la prospective académie de Bordeaux

2 la licence pro Energie et génie Climatique n’est pas comptabilisée

3 source : Inspection académique- l’ENAP compte en réalité entre 300 et 400 étudiants ; seuls ceux

de masters sont comptabilisés ici. 4

source : CCIR Aquitaine 2010 – hors étudiants licence pro inscrits à UPPA - hors apprentissage et

formation pro continue - hors Sud management Entreprise

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Site de la Côte basque Bayonne / Anglet / Biarritz / Bidart (Pyrénées-Atlantiques)

1. De la Formation à l’insertion professionnelle

L’agglomération de la Côte Basque - Adour (120 000 habitants) est constituée, depuis le 1er janvier 2011, de 5 communes, la BAB initiale : Bayonne-Anglet-Biarritz, rejointe par les communes de Bidart et Boucau. Elle a intégré la compétence Enseignement Supérieur et Recherche dès 1999, preuve de l’importance stratégique qu’elle lui accorde. Elle a aménagé avec ses partenaires des sites d’Enseignement supérieur et de Recherche modernes et attractifs, en recherchant à harmoniser les conditions d’études sur l’ensemble des sites, et en privilégiant une répartition des différentes entités sur ces sites, par pôles thématiques.

3 campus majeurs : - A Bayonne, campus universitaire de La Nive (près de 2 000 étudiants1) : pôle

sciences sociales et humaines ; - A Anglet, campus universitaire de Montaury : pôle sciences et techniques ;

ressources aquatiques et génie côtier, et sur les Landes de Juzan : éco-construction ;

- A Bidart, sur la technopole Izarbel : pôle sciences de l’ingénieur, où est située l’école d’ingénieurs ESTIA.

2 sites sans entité universitaire : - A Biarritz, site des Rocailles, Plateau de l’Image : pôle axé sur l’image, les arts, et les

industries culturelles, où sont réunis le Conservatoire national de Région, l’Ecole supérieure d’arts des Rocailles, le BTS audiovisuel du lycée René Cassin, la médiathèque, et prochainement un BTS photo en projet avec le lycée André Malraux ;

- A Biarritz : pôle hôtellerie et tourisme avec la présence du lycée des métiers ;

1 site émergent : - A Biarritz, le domaine de Saint Crouts : pôle médical et paramédical qui comprend

pour le moment seulement l’IFSI, à proximité immédiate de l’hôpital.

L’enseignement supérieur représente aujourd’hui 5 023 étudiants, un effectif en hausse qui est sans doute appelé à croître, d’une part en raison de la démographie lycéenne, d’autre part en raison de l’attractivité des sites et des formations.

L’UPPA représente plus de 60% de ces effectifs, suivie par les STS qui totalisent un peu moins d’un tiers. Sur les 8 licences professionnelles préparées à l’UPPA, 2 le sont avec deux lycées.

Les masters représentent un peu plus de 8% des effectifs (soit environ 419 étudiants) et les formations ingénieurs 11,5% (avec environ 589 étudiants).

1 Les effectifs concernent l’année universitaire 2010-2011.

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L’IUFM du département se trouve à Pau.

Un seul lycée propose 2 classes préparatoires aux grandes écoles.

1.1 L’UPPA Campus basque

L’UPPA compte 2 900 étudiants soit 26% de l’effectif global de l’UPPA, dont 38% de boursiers, en réalité l’effectif est même plus élevé d’après les statistiques de chaque établissement.

Ses effectifs étudiants ont augmenté de 44%, alors que dans le même temps ils ont diminué à Pau. Les étudiants sont répartis sur deux sites :

A Bayonne, campus de la Nive (2 044 étudiants), sciences sociales et humaines : - UFR pluridisciplinaire du BAB, - IAE, - IUT de Bayonne et du Pays basque, qui a libéré au profit de l’IFSI les bâtiments du

domaine de Saint Crouts devenus trop étroits, départements GEA pôle banque et Techniques de Commercialisation sur un site et département Informatique sur le site d’Anglet.

A Anglet, campus de Montaury (856 étudiants), au sein d’un parc, sciences et techniques : - UFR Sciences et Techniques Côte basque, - ISA BTP, rattachée à l’UFR Sciences et Techniques Côte basque, - IUT de Bayonne et du Pays basque, 2 départements : Informatique, et GIM (génie

industriel et maintenance),

Des équipes de recherche de l’IFREMER, du CNRS et de l’INRA sont présentes sur ce campus.

Les conditions d’études sont plutôt favorables : un service de documentation sur chaque campus et l’accès à l’environnement numérique de travail pour tous les étudiants.

� L’UFR pluridisciplinaire de BAB (Bayonne-Anglet-Biarritz) (1 214 étudiants),

composante de l’UPPA, sur le campus de la Nive à Bayonne

Elle couvre 4 champs disciplinaires : - Droit jusqu’au Master « Affaires et européennes et internationales» (AEI) avec 3

spécialités en master 2, et un master 2 « droit privé », spécialité « droit des mineurs en difficultés » ;

- Economie, gestion niveau licence ; - Lettres modernes niveau licence ; - Etudes basques : jusqu’au master de « basque lettres et civilisation » avec

l’Université Bordeaux 3, et une préparation aux concours de master métiers de l’enseignement.

Une licence professionnelle « adjoint de direction PME-PMI » est montée en partenariat avec le CIFA PME, la CGPME, la Région Aquitaine et le FSE.

Un DU « Sciences de l’inadaptation et de la délinquance juvéniles », le DCG, et un certificat Capacité en droit sont également préparés.

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Outre le programme Erasmus, l’UFR est partie prenante du programme transfrontalier de l’UPPA : UPASS, qui favorise les coopérations transfrontalières, études et stages des étudiants en Espagne ainsi que du programme spécifique avec le Québec : CREPUQ.

� L’IAE sur le site de Bayonne, 2ème site de l’IAE de l’UPPA avec Pau, représente 120

étudiants sur les 519 recensés sur les deux sites.

Il prépare un master Management avec plusieurs spécialités :

- Management Public : avec un parcours Management des Organisations de Santé à Bayonne ; - Management Administration des Entreprises, parcours Ingénierie de projet uniquement en formation continue à Bayonne et un parcours spécifique aux élèves ingénieurs de l’ISABTP ; - Direction Administrative et Financière : Master 2 à Bayonne, Master 1 à Pau ; - Management International au sein d’une mention « Affaires Européennes et internationales (AEI) » offre 2 parcours en master 2 à Bayonne : Commerce International et Amérique Latine.

Un master Recherche en Management peut être réalisé à Bayonne, comme à Pau. En outre, un DU en technique de gestion et un module pour les cadres en entreprises sont proposés.

Une licence professionnelle « Sciences et Techniques de la gestion salariale » est préparée.

� L’UFR sciences et techniques Côte basque à Anglet sur le campus de Montaury

(609 étudiants dont 207 ingénieurs ISA BTP) est à l’origine une antenne délocalisée, devenue une composante de l’UPPA en 2002.

Elle couvre 4 grands champs disciplinaires : - Physique chimie, niveau L, - Sciences du vivant, biologie écologie : Licence, master et licence professionnelle

décrits ci-dessous, - Bâtiments travaux publics (ISA BTP) : licence professionnelle, master et formation

ingénieurs, - Logistique informatique : seuls une 3ème année de licence informatique, et un

master (cf. ci-dessous) sont dispensés qui facilitent une poursuite d’études aux étudiants du DUT informatique.

3 licences professionnelles existent dont 2 en partenariat avec 2 lycées : o Management, reprise et création et création de PME du BTP, en alternance

(en majorité par apprentissage) avec le lycée Cantau ; o Protection de l’environnement : Aménagement des ressources en eau avec

le lycée agricole de Dax ; o Biologie appliquée aux éco-systèmes ;

2 masters professionnels et de recherche complètent les licences : o Logistique activités opérationnelles et systèmes d’information ; o Dynamique des éco-systèmes aquatiques.

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� L’ISA BTP (207 élèves), Institut Supérieur Aquitain du Bâtiment et des Travaux Publics, ouvert en 1996, est une école d'ingénieurs publique en 5 ans rattachée à l'UFR Sciences et Techniques Côte Basque de l’UPPA.

L’ISA BTP est reconnue dans son domaine, mais elle souffre d’un manque d’autonomie que la CTI a sanctionné lors de sa dernière commission en lui accordant une habilitation pour 2 ans seulement. Le Président de l’UPPA en a pris acte et devrait faire prochainement de l’ISA BTP la 10ème composante de l’UPPA et lui permettre d’accéder ainsi à l’autonomie financière et décisionnelle nécessaire à son développement.

Elle a diplômé en 2011 47 ingénieurs (contre 36 les années précédentes) et vise progressivement, d’ici quelques années 80 ingénieurs (objectif réaliste en égard aux 800 candidats chaque année). Pour cela, elle a augmenté son recrutement en 3ème année post DUT, BTS et CPGE afin de pouvoir ouvrir une 3ème option : corps d’état technique, éco-construction, en complément des deux autres : Bâtiments, gros œuvre et Travaux publics, génie civil, routes, assainissement.

Elle forme également à un Master génie civil architecture et construction, parcours ingénieur de travaux.

La spécificité de l’école repose sur 3 piliers :

- la forte proportion d'enseignements technologiques dès la 1ère année ; - l’alternance : 7 stages professionnels sur les 5 ans, dont un stage ouvrier de 2 mois ;

cette alternance fonctionne très bien avec les entreprises si bien que l’école n’a pas développé pour le moment la voie par apprentissage ;

- l’international : depuis sa création, un partenariat avec l’Espagne impose des cours dispensés en espagnol et un stage obligatoire dans le pays ; à cela, s’ajoutent des partenariats en Asie, au Canada, en Ecosse, Irlande, ...

En outre, l’école propose un projet de fin d’études plus original que ceux imposés traditionnellement dans les écoles d’ingénieurs : il s’agit d’un projet collectif solidaire, en partenariat avec une ONG, qui amène la classe entière à construire dans le pays destinataire un ouvrage de 400 m2, en un mois.

Enfin, depuis la rentrée 2010, les étudiants peuvent suivre une double formation avec l'IAE de Bayonne, composante de l’UPPA.

L’école porte également ses efforts sur le développement de son offre en formation continue, VAE, très faible actuellement, et sur le e.learning.

Une enquête sur le devenir des diplômés des promotions 2009 et 2010 (représentant 72 étudiants) fait apparaître de bons résultats. Sur 64 diplômés qui ont répondu :

- 81,3% sont en emploi au 1er janvier 2011, 9,4% poursuivent des études, 7,8% sont en inactivité et 1,6% en recherche d’emploi ;

- 90,4% des élèves en emploi le sont en CDI, 3,8% en CDD et 3,8% dans la fonction publique ;

- 63,5% sont embauchés comme ingénieurs travaux ; - le bâtiment neuf est le premier secteur d’embauche ; - 72,6% des élèves ont un emploi avant la sortie de l’école et 96,8 % moins de 4

mois après l’obtention du diplôme.

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� IUT de Bayonne et du Pays basque se positionne à la 3ème place des IUT de l’Aquitaine en matière d’effectifs (en 2010-2011, 915 étudiants répertoriés par l’UPPA, 978 répertoriés par l’IUT en mars 2011, en comptant les DUT : 733, les licences professionnelles : 155, les DU et C2I : 90)

Il se compose de 4 départements sur deux sites, ce qui va à l’encontre de l’interdisciplinarité et des échanges propres au fonctionnement des IUT mais correspond à la ventilation des formations sur les campus, par grande filière.

- Campus de la Nive à Bayonne :

- département GEA, - département Techniques de Commercialisation.

Ces deux DUT sont attractifs pour les lycéens des Pyrénées Atlantiques et des Landes : pour GEA, ils représentaient 60 inscrits en 1ère année en 2010 et pour Tech de CO, 65 inscrits (source : OVE UPPA).

3 licences professionnelles sont rattachées à ces départements : - « Commerce franco-espagnol » spécialité « logistique de la distribution », - « Assurance banque finance », préparée aussi en alternance, - « Management de l’événementiel » créée afin de répondre aux besoins de

personnel intermédiaire dans les structures locales. Elle a ouvert à la rentrée 2011-2012 avec déjà 29 étudiants, dont la moitié vient d’autres académies.

- Campus Montaury à Anglet :

- Le département Informatique, le premier créé en 1984 reste très attractif pour les jeunes du territoire (50 étudiants inscrits en 2010 en 1ère année venaient d’un lycée des Landes et des Pyrénées Atlantiques dont 34 de bac S - source : OVE UPPA),

- le département GIM (génie industriel et maintenance) est moins attractif localement (seulement 21 étudiants en 2010 étaient des bacheliers des Landes et des Pyrénées Atlantiques - source : OVE UPPA).

2 licences professionnelles permettent une poursuite d’études hors UFR et écoles d’ingénieurs :

- « Système informatique et logiciels, communication multimédia », - « Ecologie industrielle » depuis cette rentrée universitaire 2011.

L’IUT dispense également des DU : systèmes et réseaux, études internationales, techniques d’information et communication et un C2I. Bien ancré dans l’environnement socio-économique, reconnu pour la qualité des formations, l’IUT de Bayonne connaît une forte croissance de 60% en 13 ans (619 étudiants en 1998, 986 en 2011-2012). Une progression qui n’est pas sans poser des difficultés de fonctionnement, car elle s’effectue à moyens constants, tant en ce qui concerne la dotation budgétaire que la dotation RH de la part de l’UPPA. Or l’aménagement récent dans des locaux plus grands engendre des surcoûts, ainsi que l’ouverture de nouvelles formations, que l’IUT parvient pour le moment à compenser grâce à ses ressources propres : TA, contrats professionnels, contrats, ... Mais le risque d’un tassement est envisageable, alors même que la demande est élevée (45% des étudiants sont originaires des Pyrénées Atlantiques et les candidatures sont plus nombreuses que le nombre de places dans

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plusieurs formations) et l’attractivité est forte (30% des étudiants viennent d’autres académies). Il faut cependant noter que les rééquilibrages de site ont été accrus depuis deux ans, notamment en matière de ressources humaines.

1.2 L’ESTIA (Ecole Supérieure des Technologies Avancées)

Cette école d’ingénieurs, gérée par la CCI de Bayonne Pays basque et située sur la technopole d’Izarbel à Bidart, est adossée par des conventions et décrets ministériels, à l’Université de Bordeaux I, et à l’UPPA. Le Campus ESTIA a développé un modèle au service des entreprises articulé autour de 3 composantes : la formation, la recherche, l’entreprenariat. Elle est dotée d’un incubateur et d’une pépinière d’entreprises, au cœur de la technopole.

Membre de la Conférence des Grandes Ecoles, elle a été habilitée par la CTI pour 6 ans en décembre 2010 pour la délivrance du titre sous statut étudiant, et pour 2 ans pour la voie par l’apprentissage, la CTI considérant que la pratique en vigueur n’était pas en conformité avec son référentiel (en particulier le recrutement trop important en 2ème année).

Elle a accueilli, en 2010, 382 élèves en formation initiale (flux de 90 diplômés) et en apprentissage (flux de 40 diplômés). Le nombre d’ingénieurs entrant en 1ère année a augmenté de 130 à 150 et son objectif est de diplômer 200 élèves à l’horizon 2020.

Elle forme en 3 ans des ingénieurs trilingues (originalité de la formation) en génie industriel et mécatronique, concepteurs de produits, responsables de support logistique intégré, de méthodes ou de production, et responsables de grands projets, dans de nombreux secteurs d’activités : automobile, aéronautique, électronique, sports, biens d’équipements, informatique ...

Elle propose en outre :

- un mastère (Bac+6) spécialisé « Conseil et ingénierie logistique et innovation organisationnelles » (CILIO), ouvert en 2010 (16 étudiants) soit en formation continue, soit sous statut étudiant,

- un master Ingénierie de projets, délivré par l’UPPA en formation continue par alternance.

1.3 L’IUP Sport, UFR STAPS, Université Bordeaux Segalen II, campus de la Nive à Bayonne

L’Université de Bordeaux 2 est présente à Bayonne, via un IUP Sport créé en 2001 afin de répondre aux besoins de recrutement sur des métiers émergents, identifiés lors d’un diagnostic territorial sur le Sud aquitain. Il est spécialisé sur le management et la gestion des entreprises dans les domaines des sports de glisse très représentatifs de la côte basque, et des sports de loisirs. L’IUP s’appuie ainsi fortement sur son environnement socio-économique, à travers des partenariats étroits avec l’Association Européenne des Industriels de la Glisse, la CCI, la Fédération française de surf, ... Il encourage l’entreprenariat étudiant grâce à un dispositif de stages en incubateur et la relation au monde professionnel à travers des projets collectifs (intégrés dans le cursus) et des stages obligatoires qui occupent 12 mois sur les 3 années de formations.

Il met en œuvre de façon effective la mobilité internationale et impose des cours délocalisés en Espagne.

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Il représente 140 étudiants par an, dont une centaine en master, ce qui constitue un quart du vivier d’étudiants en master de l’agglomération. Les formations sont d’ailleurs toutes adossées aux activités de recherche et valorisation du groupe Sports Territoires Innovation (Equipe d’accueil 4140 Laboratoire Cultures, Education, Sociétés) :

- L3 STAPS Management du sport, parcours « gestion des entreprises sportives » (39 étudiants),

- Masters 1 & 2 professionnels STAPS (50 étudiants par année), spécialité « Management et Ingénierie du sport » avec à Bayonne deux options : « management et ingénierie des sports de glisse » et « gestion des entreprises sportives ».

L’IUP s’appuie sur les infrastructures de l’UPPA, tout particulièrement de son UFR pluridisciplinaire.

1.4 L’EGC Bayonne

Il s’agit de l’école de la CCI Bayonne Pays Basque, (175 étudiants en 2010 dont une cinquantaine en alternance), centre de formation consulaire, qui propose :

- un diplôme bac +3, de type bachelor, visé par le MESR, accessible en alternance en 2ème année, avec une spécialisation e.business possible en 3ème année,

- un titre national « responsable en marketing, commercialisation et gestion », reconnu par le ministère du travail,

- un titre international Bachelor in business.

40% des étudiants diplômés poursuivent des études. Sur les 60% qui se lancent dans la vie active, 90% trouvent un emploi 6 mois après l’obtention du diplôme.

1.5 L’IFSI

L’IFSI a déménagé il y a un an, dans des locaux qui jouxtent l’hôpital et mis à disposition par la communauté d’agglomération moyennant un loyer modeste. Elle représente 290 étudiants au total (quota par année limité à 96) qui viennent en majorité de la côté basque et de départements limitrophes. Le passage au LMD avec l’Université Bordeaux 2 s’est fait à la demande de la direction de l’IFSI, un an après celui des autres écoles de la région. En dehors de supports de cours sur DVD, il n’y a pas de projet en cours avec l’Université. Les élèves bénéficient à la fois des infrastructures universitaires et hospitalières, notamment la restauration.

1.6 Les Ecoles d’arts

� L’ESA, école supérieure d’arts des Rocailles, créée en 2008 par la communauté d’agglomération qui la finance à 95%, sous tutelle du Ministère de la Culture, forme une cinquantaine d’élèves répartis en 3 promotions. Conçu comme un laboratoire artistique innovant, elle est limitée par sa taille qui ne lui permet pas de passer au statut d’EPCC pour pouvoir proposer le grade de master des écoles d’arts, le DNSP. Elle s’arrête donc au DNAP (niveau II). Son avenir dépendra probablement de son intégration dans un EPCC.

� L’Ecole d’art de la communauté d’agglomération Côte Basque-Adour, à Bayonne, (60 étudiants) prépare aux concours d’écoles supérieures d’arts sous tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication, comme celle des Rocailles avec

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laquelle elle entretient un partenariat, au sein de deux classes préparatoires en un an. Elle propose aussi une mise à niveau post-bac, en Arts Appliqués avec le lycée Cantau.

1.7 Les lycées de l’Education nationale

� Le Lycée René Cassin à Biarritz, est le seul lycée de la côte basque à avoir des classes préparatoires aux grandes écoles :

- 2 CPGE : Economique et commerciale voie scientifique qui alimente, entre autres l’ESC Pau, et Physique, Chimie, Sciences de l’Ingénieur où recrute, entre autres, l’ESTIA. Elles représentent une centaine d’élèves ;

- 1 BTS Audiovisuel implanté sur le plateau Image de Biarritz. Le BTS organisé en 3 options, dispensé également en formation par alternance, constitue un Pôle Image et Son autonome.

� Le Lycée Cantau à Anglet, lycée des métiers du bâtiment et des travaux publics, le principal établissement avec des formations post bac, est un des piliers du pôle construction, éco-construction en émergence. Il propose :

- 7 BTS : Bâtiment, Domotique, Enveloppe du bâtiment, Etudes et économie de la construction (EEC), Fluides-énergies-environnements – option frigorifique, Travaux publics, Design d’espace ;

- 1 BTS en formation initiale ou contrat d’apprentissage 3 ans : Fluides-énergies-environnements – option génie climatique ;

- 1 BTS en alternance 2 ans et en formation continue : Géomètre-topographe ; - 1 Licence professionnelle avec l’UPPA : Management, reprise et création et création

de PME du BTP, en alternance (en majorité par apprentissage) ; - 1 classe de mise à niveau en arts appliquées (MANAA), qui prépare à l’entrée aux

écoles d’art et d’architecture.

Il accueille également le GRETA et le CFA Public de la Côte basque qui prépare, outre ces BTS, le BTS Hôtellerie restauration du lycée hôtelier de Biarritz.

� Le Lycée Louis de Foix à Bayonne compte : - 3 BTS industriels : MAI, IPM, Electrotechnique, - 4 BTS tertiaires : Assistant Manager, CGO, MUC, PME-PMI.

4 BTS sont accessibles en alternance : Banque, MUC, Electrotechnique et IPM proposé également en apprentissage. Ce BTS ouvre des débouchés dans toutes les entreprises de production mécanique très présentes dans le Grand Sud Ouest dans les secteurs aéronautique, espace, automobile, …

� Le Lycée Biarritz Atlantique, lycée des métiers de l’hôtellerie et du tourisme, prépare :

- 5 BTS : Hôtellerie (3 options en 2ème année : Mercatique et gestion hôtelière, Art culinaire, art de la table et du service, Responsable hébergement), AGTL (Animation et Gestion Touristiques), VPT (Ventes et Productions Touristiques) ;

- 1 BTS européen, créé par 9 pays de l’UE : Responsable Hébergement ; - 1 classe de mise à niveau.

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� Le Lycée privé Sainte Anne à Anglet prépare 2 BTS : MUC et ESF (Economie sociale et familiale).

� Lycée privé Saint Joseph à Hasparren propose un BTS CPI (Conception de Produits Industriels).

A noter que la côte basque n’a pas d’établissement agricole.

1.8 L’Ecole d’esthétique de Biarritz

C’est un établissement privé agréé, partenaire du centre de thalassothérapie et dans le même complexe, qui prépare un BTS Esthétique et cosmétique et compte 20 étudiants au total.

2. De la recherche à l’innovation

2.1 Recherche

� L’UPPA privilégie 3 pôles de compétences sur la côte basque : - Questions européennes et internationales, - Ressources aquatiques, - Coopération transfrontalière, trilingusime, un axe transverse important qui

concerne l'ensemble des sites de l'université.

Les enseignants chercheurs se répartissent dans ces thématiques, à travers les laboratoires de l’UPPA. Les 4 premiers cités ci-dessous sont installés sur la côte basque :

1- CDRE (Centre de Documentation et de Recherches Européennes), noté A+ par l’AERES, il est installé sur le campus de Bayonne, adossé au master Affaires européennes et internationales de l’Université pluridisciplinaire BAB ; 2- IKER, centre de recherche sur les langues et les textes basques, UMR CNRS - Bordeaux III - UPPA, adossé à des masters du Département interuniversitaire d’études basques de l’Université pluridisciplinaire BAB, unité limitée à une dizaine de chercheurs, notée A par l’AERES ; 3- ECOBIOP (Ecologie COmportementale de BIOlogie des Populations de Poissons), UMR INRA – UPPA ; 4- Le LASAGEC (regroupé dans le SIAME, laboratoire des Sciences pour l’Ingénieur en Mécanique et génie Electrique, aux côtés du Laboratoire de Génie Electrique et d’une partie du Laboratoire Thermique, Energétique et Procédés, dans le but de mieux valoriser la recherche en sciences de l’ingénieur à l’UPPA) est hébergé à l’ISAB BTP. Il oriente ses travaux sur 3 axes correspondant aux besoins du bassin aquitain (entreprises et collectivités avec lesquels le laboratoire a des contrats) et à l’expertise de 3 professeurs de renom, entourés de 8 maîtres de conférences, 3 PRAG, un ATER et 6 à 7 doctorants :

- Génie civil : géomatériaux et structures (endommagement des matériaux soumis à des situations sévères) ; - Génie côtier : modélisation de la houle – interaction houle/structures ; - Géosciences : stockage profond du CO2, extraction de gaz de schiste, …

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Les 5 laboratoires suivants sont basés à Pau, à l’exception du LFCR qui a un tiers de l’équipe sur la côte basque : 5- Le Laboratoire d’écologie moléculaire, Equipe d’accueil ; 6- Le laboratoire de Chimie Analytique Bio-Inorganique et Environnement (LCABIE) ; 7- Le laboratoire de Chimie Théorique et Physico-chimie Moléculaire (LCTPCM), UMR ; 8- L’IPREM (Institut Pluridisciplinaire de recherche sur l’Environnement et les Matériaux) ; 9- Le laboratoire des Fluides complexes et Réservoirs (LFCR), UMR Total-CNRS-UPPA.

� L’IUT de Bayonne apporte une bonne contribution à la recherche locale avec 27 enseignants chercheurs rattachés principalement aux laboratoires de l’UPPA : informatique (12 EC représentent la moitié des effectifs du labo) et SIAME. L’IUT accueille des doctorants dans un espace qui leur est réservé.

� A l’ESTIA, la recherche s’appuie notamment sur des partenariats formalisés avec l’UPPA (IAE et IUT), Bordeaux 1, et Paris Tech. Ses équipes en SHS et sciences de l’ingénieur facilitent une recherche interdisciplinaire qui s’articule autour de 3 axes :

- La mécatronique : automatique et puissance électronique – systèmes robotisés – microsystèmes ;

- L’ingénierie de la conception : interaction avec les produits – interaction avec les outils ;

- Les SHS – Sciences de la gestion : innovation et changement organisationnel, systèmes humains et informationnels, gestion des connaissances et des compétences.


Les structures se développent en cohérence avec les équipes de recherche, les axes économiques stratégiques du territoire, et avec l’appui des collectivités.

� Compositadour à Bayonne : elle a été structurée à la demande des 3 leaders

industriels (Daher Socata, Dassault, EADS composites d’Aquitaine) et sous l’impulsion des collectivités territoriales : la Région Aquitaine et le Conseil général des Pyrénées Atlantiques et la Communauté d’agglomération Côte Basque Adour, ces deux derniers réunis dans la SEM Cré@ticité. Les trois collectivités participent au financement des investissements et des matériels, aux côtés de l’Etat, le FEDER, la CCI. A leur demande, la plateforme est gérée et exploitée par l’ESTIA qui loue les bâtiments à la SEM, sur le parc Technocité à Bayonne. Inaugurée fin 2010, elle est spécialisée dans les procédés robotisés de mise en œuvre de matériaux composites. C’est une entité différente des deux suivantes. Elle fait partie des équipements structurants du pôle AESE. Le lycée des métiers de l’aéronautique, Jean Taris de Peyrehorade, à 30 km du site, est partenaire sur le volet formation, comme l’AFPI/UIMM. Cet outil a permis à l’ESTIA de monter en compétences sur des technologies composites spécifiques.

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� L’ESTIA a en outre deux plateformes technologiques internes : - Energea : génie électrique et automatique aux services des énergies

renouvelables, sur le campus de l’ESTIA ; - PEPSS : évaluation de prototypage et de tests d’usage.

� CASAGEC (Cellule Aquitaine de Suivi et d’Analyse pour une Gestion intégrée des Environnements Côtiers) née au sein de l’ISA BTP /UFR Sciences Côte basque UPPA, est désormais indépendante, de statut privé.

� La plateforme technologique Eskal Eureka située sur la zone Izarbel àBidart, près de l’ESTIA, a été labellisé en 2008 puis à nouveau en 2010 par le MESR (sur 4 plateformes technologiques en Aquitaine, deux sont labellisées : celle de Dax et celle d’Anglet). Elle est rattachée à l’UFR Sciences et Techniques de la Côte Basque à Montaury. C’est aussi un cluster fort de 70 adhérents qui a pour objectif d’accompagner les entreprises du bâtiment dans l’intégration de nouveaux matériaux et technologies à faible impact environnemental. Une dizaine de personnes y travaillent dont quatre au sein de l’équipe technique.

� NOBATEK a été créé en 2004 et labellisé centre de ressources technologiques dans le domaine de la construction, éco-construction. Il est situé à Anglet sur le même site que l’ESTIA et non loin de l’ISA BTP. Doté d’une équipe pluridisciplinaire composée de près de 30 ingénieurs, docteurs et techniciens, NOBATEK travaille en étroite relation avec les centres technologiques de la Fondation TECNALIA lui donnant une forte ouverture européenne. Depuis qu’il a absorbé la Cellule de Transfert ECOCAMPUS en juillet 2009, il est également implanté à Talence. L’ensemble emploie une cinquantaine de personnes et constitue un des points forts du futur pôle éco-construction de l’agglomération (voir paragraphe 5).

� CERECA (Cellule d'Étude et de Recherche en Environnement estuarien et Côtier en Aquitaine), située sur la technopole Izarbel à Bidart, est une cellule de valorisation spécialisée dans l'étude des écosystèmes aquatiques (aspects biologiques et physiques), la modélisation numérique, le SIG (Système d’Information Géographique) et la mise en œuvre de protocoles d’échantillonnage. Elle s'appuie sur les compétences de l'IFREMER (Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la MER) et de l'université pour mener à bien ses travaux.

� Une antenne de l’IRA (Incubateur Régional Aquitaine) est implantée à Anglet, sur le site de Montaury.

3. De la vie étudiante

La plupart des services universitaires sont implantés à Bayonne, sur le campus de la Nive :

� la Maison de l’Etudiant qui regroupe un ensemble de services :

- le SCUIO, (le CIO est également sur Bayonne mais sur un lieu différent) ;

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- le SUMPPS (Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé) ; - un service d’accompagnement des projets associatifs ; - le service culturel Le Microscope.

� Le SUAPS (Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives).

� Le SCD (Service Commun de Documentation et Bibliothèque). Le campus de Montaury est également doté d’un SCD. En outre, les jeunes ont le choix entre 3 BIJ implantés à Bayonne, Biarritz, et Hasparren.

3.1 Logement

Le CROUS est installé sur la côte basque avec 3 résidences universitaires : - à Bayonne : une résidence universitaire Arancette (209 appartements meublés,

T1 et T2) ; - à Anglet : la résidence Adèle avec 76 T1 et 2 T2. Une nouvelle résidence Pierre

Bidart vient d’ouvrir, près du campus de Montaury, avec 78 logements également.

Les élèves de BTS du lycée hôtelier de Biarritz peuvent être logés à l’internat sur place. Le lycée René Cassin à Biarritz dispose d’un internat dévolu aux étudiants post-bac, ouvert le WE hors vacances et jours fériés. L’offre de logements privés est abondante hors saison estivale, et certaines résidences pratiquent des tarifs étudiants. En outre, des foyers jeunes travailleurs ont un parc de 140 logements de Biarritz à Hendaye.

3.2 Restauration

A Bayonne, sur le campus de la Nive, le Restaurant universitaire et sa Cafétéria fonctionnement en journée seulement. A Anglet, une restauration universitaire est en cours d’installation dans la nouvelle résidence, qui va mettre le campus au même niveau que celui de la Nive. A Bidart, une Cafétéria est installée à l’ESTIA. A Biarritz, le lycée hôtelier de Biarritz est accessible à tous les étudiants, avec des tickets de restaurants universitaires. 3.3 Transports

La communauté d’agglomération porte une attention particulière à l’accessibilité de l’ensemble des sites, via un réseau de bus performant.


La pratique du sport est très développée grâce au SUAPS, à la Fédération universitaire sportive et à de nombreuses associations telles :

� Le BUC (Bayonne Université Club) qui coordonne les activités et les compétitions sportives du campus de Bayonne ;

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� l’association Pulse de l’IUP Sport, qui a pour objectif de faciliter le montage de projets étudiants par le soutien de professionnels ;

� les associations de l’ESTIA : ASSESTIA, BOGA ESTIA (croisière annuelle de voile), ASM ESTIA et ESTIA GLISS …

Le service culturel de l’UPPA sur la côte basque, Le Microscope, donne accès à des spectacles au sein de divers lieux de la ville et est à l’initiative d’ateliers et événements divers. A signaler également à l’ISA BTP, quatre associations : vie étudiante, pelote basque, projets humanitaires et junior entreprises, ou encore à l’ESTIA : le BDE et autres associations. 4. De l’implication des collectivités locales 4.1 La communauté d’agglomération Côte basque – Adour

Forte de 120 000 habitants, la communauté d’agglomération réunit Bayonne-Anglet– Biarritz et depuis janvier 2011, Boucau et Bidart.

Elle joue un rôle déterminant dans le développement de l’ESR sur la côte basque, depuis la fin des années 1990 qu’elle entend renforcer dans les années prochaines.

Grâce aux CPER jusqu’en 2006, les efforts ont d’abord porté sur les investissements qui ont permis d’aménager les deux campus de Montaury à Anglet d’abord, puis de La Nive à Bayonne ensuite.

Depuis 2007, la politique est axée sur le fonctionnement même si l’agglomération contribue (mais pas dans le CPER) à quelques investissements.

Le budget alloué à l’ESR atteint plus ou moins 400 000 € par an ventilés comme suit : - Allocations de recherche pour l’UPPA et l’ESTIA pour 180 000€, - Accompagnement au budget de l’UPPA pour 100 000€, - Accompagnement au budget de l’ESTIA pour 100 000€, - Accompagnement au budget de Bordeaux II pour 22 000€.

L’agglomération a financé du fonctionnement pour Nobatek en 2011.

Depuis la réalisation de l’étude sur l’avenir de l’UPPA, par Armines, commandée par l’ensemble des collectivités territoriales des Pyrénées Atlantiques ayant de l’ESR sur leur site (le conseil général des Pyrénées Atlantiques, le conseil général des Landes, les communautés d’agglomérations de Pau Porte des Pyrénées, Côte Basque Adour, Tarbes, et la communauté de communes de Lacq), la communauté d’agglomération Côte basque – Adour s’est engagée dans une convention cadre entre ces collectivités et l’UPPA qui vise à « mettre en cohérence la stratégie de l’établissement et celle des collectivités qui en sont l’assise ». Cette convention permet d’établir les pôles d’excellence de l’UPPA tant existants qu’émergents et à explorer, et d’identifier les missions de l’université, en veillant à l’équilibre et à la complémentarité entre les territoires. Elle vise également à organiser le partenariat avec l’UPPA par la mise en œuvre d’outils de gouvernance communs : COS, observatoire, et propres à chaque territoire, les schémas locaux du supérieur et de la recherche.

Un projet de contrat cadre avec l’UPPA est à l’étude dans lequel l’agglomération portera une attention particulière à :

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- L’autonomie de l’ISA BTP nécessaire à sa reconnaissance par la CTI et à son développement,

- Le maintien de l’UFR Sciences sur la côte basque, une fois l’ISA BTP détachée.

4.2 Le Conseil général des Pyrénées Atlantiques (64)

Il intervient depuis la création de l’UPPA sur l’ESR, en premier lieu sur les investissements dans le cadre des CPER.

Progressivement, il a élargi son champ d’interventions sur 3 axes : recherche – valorisation – diffusion et animation scientifique.

Le CG 64, comme l’agglomération, a été le premier à signer un contrat quadriennal avec l’UPPA, le 2ème se termine fin 2011. Il consacre un budget de 700 000 €/an à la recherche et valorisation de l’UPPA sur l’ensemble de ses sites, répartis entre :

- 8 à 10 projets scientifiques annuels, sélectionnés par un comité mixte : CG / conseil scientifique de l’université, sur la base d’un appel à projets, selon trois critères prioritaires : projets à visée pluridisciplinaire, enjeux territoriaux, dimension transfrontalière. L’enveloppe varie de 300 à 400 000 € ;

- 3 thèses par an, soutenues pendant 3 ans, et des post doc ; - Innov’Adour, basé à Pau pour un montant de 30 000 €.

Le CG 64 accompagne en outre, soit ponctuellement, soit par convention pluri-annuelle, le développement des écoles d’ingénieurs et le transfert de technologie, à Bayonne :

- l’ESTIA : la prochaine convention portera sur la période 2012-2015 pour un montant à définir compris entre 600 000 € et 1 M€ ;

- Compositadour sur bâtiments.

Enfin, le Conseil général finance des équipements structurants pour la vie étudiante tel le restaurant universitaire à Bayonne.


Le projet principal du territoire concerne la mise en place d’un nouveau pôle d’activités éco-construction / développement durable, adossé à la zone d’activités des Landes de Juzan qui jouxte le site de Montaury, à Bayonne. Les activités de formation, recherche et transfert de technologie en sont un des piliers grâce à :

- l’ISA BTP qui aura prochainement, outre un nouveau bâtiment pédagogique lui permettant d’accueillir des promotions de 80 élèves, une halle technologique ouverte aux professionnels, financée par la Région, l’agglomération Côte Basque Adour, le Conseil général,

- le lycée Cantau, - la Fédération des compagnons du bâtiment, - le CRT Nobatek - La plateforme technologique cluster Euskal Eureka.

Une Maison de l’International est en projet à Bayonne qui permettra d’accueillir des enseignants chercheurs étrangers.

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Effectifs à Bayonne-Anglet-Biarritz-Bidart

Rentrée 2010-2011

UPPA*

UFR Pluridisciplinaire /UPPA 1 214

dont master 128

dont licence pro 31

dont HDR et doctorants 10

IUT Bayonne Côte basque / UPPA** 915

dont licence pro 153

IAE/UPPA (sur 519 au total IAE Pau + Bayonne) 120

dont master NC

dont HDR et doctorants NC

dont licence pro 45

UFR sciences côte basque /UPPA 609

dont ISA BTP/UPPA 207

IUP sport Bordeaux 2 140

dont master 100

ESTIA 382

Ecole supérieure d'arts des Rocailles 50

Ecole d'arts BAB 60

EGC CCI*** 175

IFSI 290

STS**** 943

STS agricoles**** 0

CPGE*** 105

Ecole d'esthétisme de Biarritz 20

TOTAL 5 023

* source / UPPA

**l'effectif communiqué par IUT atteint 978

***source : CRCI aquitaine hors formation continue

**** source : Direction des études et de la prospective Rectorat


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Site de Mont-de-Marsan (Landes)

L’agglomération de Mont-de-Marsan regroupe 18 communes et une population de 53 000 habitants, autour d’un pôle urbain constitué par Mont-de-Marsan et Saint-Pierre-du-Mont de 32 000 personnes.

Malgré la présence d’une antenne de l’IUT des Pays de l’Adour délocalisée dans les années 90 (dans le cadre des grandes politiques publiques U2000), dynamique y compris en recherche, le site reste limité à un millier d’étudiants, enserré par Bordeaux au Nord, Pau au Sud et les sites de la côte basque à l’Ouest.


La ville recense l’ensemble des formations sur son site internet.

1.1 L’UPPA

Mont-de-Marsan représente un petit effectif pour l’UPPA avec 387 étudiants, soit 3% de l’effectif global de l’Université, avec une antenne de l’IUT des Pays de l’Adour et une petite unité de droit.

� L’Antenne IUT Pays de l’Adour de l’UPPA

Très soutenu par les collectivités territoriales, l’IUT dispose d’un site de formation et de recherche, en centre ville, très bien équipé (trois halles technologiques dont une nouvelle pour la biologie est en cours de construction) et très adapté.

Mais il commence à être à l’étroit du fait de sa croissance régulière. Il utilise déjà les quelques salles libérées sur le site par l’Ecole supérieure du bois ainsi que des salles de l’IUFM, son proche voisin de l’autre côté de la rue.

En outre, l’IUT risque de devoir limiter sa croissance en raison d’une allocation de moyens par l’Université, qui sera au mieux constante. Il a pourtant bien tiré parti des deux avantages offerts par la licence professionnelle : élever le niveau d’études à Bac +3, augmenter ses dotations avec les contrats de professionnalisation et l’apprentissage. L’IUT a ouvert 5 licences professionnelles et une 6ème ouvre à la rentrée 2011-2012 avec l’école supérieure du design de la CCI des Landes.

Sur 362 étudiants au total : - 243 sont inscrits en DUT. Il y a peu de pertes d’effectifs entre 1ère et la 2ème année

(124 à 119). La technicité des filières attire davantage les garçons que les filles : 154 contre 8 ;

- 119 sont inscrits en licence professionnelle, en alternance ou formation continue.

3 départements ont été ouverts à Mont-de- Marsan :

- Département Génie biologique, le plus ancien, créé en 1991

- DUT génie bio industries alimentaires et biologiques qui correspond aux besoins des entreprises du territoire (sécurité, traçabilité, biotechnologies) ;

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- Licence professionnelle « Biologie moléculaire appliquée à la sécurité alimentaire ».

- Département Réseaux et Télécommunications : - DUT Réseaux et Télécommunications, certifié « Neticien », norme déposée à l’INPI

par les IUT dans ce domaine ; - 3 Licences professionnelles Réseaux et Télécommunications spécialités :

o Administration et Sécurité des Réseaux (ASUR), o Intégration des Systèmes Voix/Données (ISVD), montée en partenariat avec

Orange, o Chargé d’Affaires en Réseaux et Télécommunications (CART).

- Département Science et génie des matériaux, orientation bois et éco matériaux, le plus récent, créé en 2002, en prise direct avec une problématique et une ressource locales importantes :

- DUT Génie des matériaux ; - Licence professionnelle « Qualité et processus industriels dans les industries du

bois ».

� L’Antenne UFR Droit économie de l’UPPA

Une petite unité prépare la formation Capacité en droit. 24 étudiants sont concernés.

1.2 L’Antenne de l’IUFM Université de Bordeaux 4 (124 étudiants)

Elle prépare la spécialité « enseignement auprès des enfants » du Master Sciences pour les Métiers de l’Enseignement, avec un parcours spécialisé possible, sur le site de Mont-de-Marsan : TICE et animation de réseaux numériques pour l’éducation. Elle est hébergée dans des locaux du Conseil général.

1.3 Les écoles de la CCI des Landes

� L’Ecole Supérieure de Design des Landes

L’Ecole Supérieure de Design de la CCI des Landes a été créée en partenariat avec le Lycée Polyvalent Haroun Tazieff à Dax et le CFA Bois & Habitat, à la demande de l’industrie du surf notamment. Elle a ouvert en 2009 avec deux BTS, et depuis complète son offre au niveau bac +3.

- Année préparatoire aux BTS de mise à niveau ; - Deux BTS design, par apprentissage : design d’espace (17 inscrits) – design de

produits (9 inscrits) ; - Bachelor de Design, ouvert en 2010 ; - Licence professionnelle ouverte à la rentrée 2011 « Design et éco-conception -

Produits et Packaging », adossée à l’IUT des Pays de l'Adour - département Sciences et Génie des Matériaux, en contrat de professionnalisation.

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La première promotion de BTS étant sortie cette année, il est encore trop tôt pour évaluer l’insertion. En revanche, on peut commencer à mesurer son rayonnement puisqu’à la rentrée 2011, 40% des inscrits sont originaires d’autres départements du Sud Ouest et du Sud Est.

� L’Ecole Supérieure de Management des Landes (ESM Landes)

Ouverte à la rentrée 2011, créée en partenariat avec l'IGEC, son objectif est de répondre aux besoins des entreprises sur le management intermédiaire (étude réalisée 5 ans plus tôt) et de densifier l’offre de formation en alternance permettant de concilier formation et activité salariée, et d’éviter ainsi l’exode des jeunes.

Elle propose pour le moment un BTS Management des Unités Commerciales (MUC) en alternance (contrat de professionnalisation) avec 32 places, sur 2 sites à Mont-de-Marsan et à Dax, afin de limiter les coûts pour les jeunes. Dès septembre 2012, la CCI a prévu d’ouvrir un BAC +3 de marketing de type Diplôme européen d’études supérieures. Un BTS Assistant de gestion est également à l’étude.

1.4 L’IFSI

Rattachée à l’Université Bordeaux 2, elle est située dans l’enceinte de l’Hôpital. Elle accueille 292 étudiants.

1.5 CINEMAGIS

Cette école privée a ouvert ses portes à la rentrée 2010. Créée par un professionnel du cinéma, elle forme, en trois ans, à la mise en scène, scénario, production, image cinématographique et vidéo dans des domaines comme le documentaire, la télévision, la publicité, le clip ou le cinéma. Elle compte 10 élèves en 2ème année et 12 en 1ère année. Il faudra attendre que la première promotion sorte dans deux ans pour que le diplôme puisse être inscrit au RNCP et obtienne une reconnaissance auprès de la Région et du Rectorat. Une démarche est en cours pour la faire reconnaître par le Ministère de la Culture et de la communication.


L’offre de STS a une dominante Services sur le site. Les formations orientées Production dans le département se trouvent à l’Ouest et au Sud Ouest :

- à Dax : Lycée des Métiers Haroun Tazieff (5BTS) et Lycée professionnel de Borda ;

- à Aire-sur-Adour : lycée professionnel Gaston Crampe, (6 BTS).

Les STS comptent 239 étudiants, soit 21% de l’effectif total. � Lycée Victor Duruy

- CPGE Maths Sup : 16 élèves, - BTS NRC (Négociation Relation Client).

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� Lycée Charles Despiau - 3 BTS : Compta Gestion des Organisations – MUC (Management des Unités

Commerciales) – Assistant de manager.

� Lycée Jean Cassaigne - Établissement privé sous contrat (37 étudiants) à St-Pierre-

de-Mont - BTS Esthétique Cosmétique s'adresse aux élèves issus d'un BAC S ou STL

(de préférence) ou d'un bac L ou ES et aux élèves titulaires d'un BAC PRO Esthétique.

A noter qu’il existe un seul lycée agricole avec des STS dans le département : à Heugas (100 étudiants). 2. De la recherche à l’innovation 2.1 Recherche

Une équipe de recherche a été créée sur le site par les Enseignants Chercheurs (EC) du Département Sciences et Génie des Matériaux, un an après l’ouverture du département.

� SYLVADOUR

Cette équipe de recherche appliquée est spécialisée dans la protection du bois et les composites à base de bois. Elle dispose d’une halle technologique neuve d’environ 2500 m2 avec de nombreux équipements qui permettent de mener des études de haut niveau.

En 2005, en coordination avec le lycée Haroun Tazieff à Saint-Paul-les-Dax, une structure de transfert de technologie a été créée : la plateforme technologique Aquitaine Bois.

Les EC de cette équipe ont fortement contribué à la labellisation dans le cadre des investissements d’avenir, en tant qu’Equipex, de la plateforme d’innovation, et de recherche multidisciplinaire Xyloforest, (forêt, bois, biomasse, fibres, composites). Elle compte six plateaux techniques dont l’un Xylomat est coordonné par un EC de l’IUT. Xyloforest est coordonnée par l’INRA, elle réunit plus de 40 enseignants-chercheurs et chercheurs répartis dans 6 régions, 2 universités (l'UPPA et Bordeaux 1), 3 écoles d’ingénieurs (ENSTIB, ESB et Arts et Métiers Paris Tech Cluny) et 2 centres techniques (FCBA et Cirad). C’est un réseau d’envergure nationale destiné à répondre aux enjeux de la filière.

L’ensemble des enseignants chercheurs de l’IUT sont rattachés à des laboratoires de recherche de l’UPPA :

� LIUPPA (équipe d’accueil) - Laboratoire d’informatique, � L’IPREM (Institut de Sciences Analytiques et de Physico chimie pour

l’Environnement et les Matériaux), � LaTEP (équipe d’accueil) - Laboratoire de Thermique, Energétique et Procédés, � LMAP (UMR) - Laboratoire de Mathématiques Appliquées de Pau.

Ils sont soutenus par le Conseil général. Huit thèses sont en cours à l’IUT.

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2. 2 Valorisation, Transfert de technologie, Innovation

Il n’existe pas sur Mont-de-Marsan de structure dédiée. En revanche l’IUT participe à :

� La plateforme technologique Aquitaine Bois

Elle fédère les moyens de plusieurs établissements et laboratoires parmi lesquels l’IUT et Sylvadour. Elle peut ainsi intervenir sur des études de R&D, des essais, de la veille, …, dans les domaines de la 1ère transformation, de l’ameublement, de la construction. Le lycée Haroun Tazieff à St-Paul-les-Dax, en est le support. 3. De la Vie étudiante 3.1 Logement

Deux résidences universitaires (155 appartements meublés T1 et T2) sont assez éloignées

de l’IUT. Les étudiants des écoles de la CCI n’y ont pas accès.

3.2 Restauration

L’IUFM dispose d’un self du CROUS, d’une capacité d’accueil de 250 couverts. Ce sont majoritairement les étudiants de l’IUT qui l’utilisent.

Les étudiants des écoles de la CCI n’y ont pas accès. 3.3 Transports

L’IUT et l’IUFM sont desservis par le bus de ville. 3.4 Vie associative, culturelle et sportive

Deux associations sont repérables :

- celle des étudiants en soins infirmiers de Mont De Marsan, - celle des étudiants de l’IUT qui organise des activités, soirées ainsi que des

forums par filière. 4. De l’implication des collectivités locales 4.1 Le Conseil général des Landes C’est un partenaire de longue date de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (depuis la création de l’école normale). Il lui consacre chaque année un budget supérieur à 400 000 €. Son intervention porte exclusivement sur les entités universitaires du site.

� Intervention auprès de l’IUFM Les bâtiments sont mis à disposition par le Conseil général. Il finance en outre : - Equipement : 10 000 €/an, - Fonctionnement : 70 000 €/an.

� Intervention auprès de l’UPPA /IUT Le Conseil général a participé aux investissements lourds dans le cadre du CPER aux côtés de la Région et de l’agglomération : construction du bâtiment du département Génie des

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matériaux - construction des halles technologiques, dont une en cours. Un premier contrat quadriennal avec l’UPPA a été signé en 2007 qui concerne à 95% l’IUT. 2011 est une année intermédiaire de bilan, avant de s’engager sur un nouveau contrat dans lequel le Conseil général souhaite davantage affirmer ses priorités et ses exigences. Une convention d’attribution a été votée pour 2011. Un budget de plus ou moins 350 000 € est fléché vers l’UPPA sur 5 axes : - Fonctionnement :

- Subvention versée aux 3 départements de l’IUT de 10 000 €/an chacun = 30 000 €/an - Subvention versée à l’IUT : 30 000 €, - Equipement : subvention de 50 000 €, - Allocations de recherche : sur appel à projets – financement de 2 300 €/mois par thèse

– enveloppe prévue pour 9 thèses = 248 400 € Les thèses sont sélectionnées par le conseil scientifique de l’UPPA. A partir de cette année, le Conseil général devrait intervenir dans la sélection afin d’orienter les choix vers des thématiques autres que celles de l’IUT, notamment des thématiques que l’UPPA a pointées dans son projet quinquennal, qui pourraient trouver des convergences avec des problématiques locale, telles que «Espaces et sociétés » avec la Direction du Patrimoine du Conseil général.

- Diffusion scientifique : enveloppe de 10 000 € destinée à l’organisation de colloques, peu ou mal utilisée. Le Conseil général souhaite être plus incitatif sur ce sujet.

- Valorisation : une enveloppe de 80 000 € sur 4 ans est prévue dans le contrat, mais elle n’a pas été consommée. En outre, le Conseil général des Landes a un partenariat avec le master Valorisation des patrimoines de l’UPPA, dans le cadre du Centre départemental du patrimoine de l’Abbaye d’Arthous. A signaler que le Conseil général accompagne également le Centre de formation du Thermalisme (pour un montant de 180 000 €/ an) et la plateforme bois à Saint-Paul-les-Dax au lycée Haroun Tazieff (à hauteur de 10 000 €). 4.2 La communauté d’agglomération du Pays de Mont-de-Marsan

Elle vient seulement d’engager une démarche de contractualisation avec l’UPPA.

Jusqu’alors elle est intervenue principalement sur les investissements lourds de l’IUT : dans le cadre du CPER : 400 000 € par halle technologique. Pour la halle agroalimentaire, le Pôle d’excellence rurale sur la filière foie gras porté par l’agglomération a même permis de financer des équipements.

L’agglomération intervient ponctuellement, au coup par coup, sur le fonctionnement. 5. De l’avenir du site

Les perspectives de développement universitaire semblent bloquées avec les acteurs actuels. On ne voit pas un 4ème département de l’IUT venir s’implanter dans le contexte budgétaire actuel, encore moins une antenne d’un UFR de l’UPPA. Il s’agira de consolider l’existant. En formation, l’enjeu sera de maintenir les effectifs. Des projets de recherche

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pourront être soutenus en lien avec les filières socio-économiques du territoire par exemple autour du design et de la création.

La CCI en tout premier, l’école Cinemagis, mais aussi sur des inter-actions entre les différents établissements à l’instar de la licence pro design qui vient conforter un domaine d’excellence du territoire.

De nouveaux champs pourraient être explorés qui sont de vrais enjeux de société et de territoire : la filière paramédicale autre que l’IFSI, et sociale : maintien à domicile, intervention en milieu rural, conservation du patrimoine, ...

Une étape préalable réside dans la mise en synergie des acteurs. Pour cela il faudra dépasser le cadre des relations bilatérales existantes, et il faudra surtout que les deux collectivités travaillent ensemble à la promotion de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sur des axes porteurs pour le territoire, en collaboration avec le tissu économique.

Effectifs à Mont-de-Marsan

Rentrée 2010-2011

Effectifs universitaires 511

UPPA 387

dont antenne IUT Pays de l'Adour* 362

dont post dut 119

dont Antenne UFR droit économie* 24

IUFM Université Bordeaux * 124

Autres 620

Ecole supérieure de design des Landes/CCI ** 51

Ecole supérieure de management des Landes /CCI** ouverte en

2011

IFSI* 292

Cinemagis 22

CPGE* 16

STS* 239

STS agricoles* 0

TOTAL 1 131

* Source : Direction des études et de la prospective Rectorat académie de Bordeaux ** Source : CCIR Aquitaine 2010 - hors apprentissage et formation pro continue

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Site de Pau (Pyrénées Atlantiques)


Le périmètre étudié englobe en plus de Pau les villes voisines, Montardon et Lescar, dans lesquelles des établissements post-bac ont des coopérations avec l’UPPA. Avec 11 715 étudiants en 2010-2011, le site est le plus important d’Aquitaine après Bordeaux, grâce à la présence de l’UPPA. Toutefois, d’après le STRATER, les effectifs de Pau diminuent de 5,65% depuis 3 ans, alors qu’ils restent stables à Bordeaux, qu’ils augmentent à Bayonne et Périgueux, et que le taux de bacheliers dans l’académie est supérieur à la moyenne nationale.

Ce sont les effectifs de l’UPPA sur le site de Pau qui, depuis 1998, accusent une baisse de l’ordre de 32,5%, tandis que ceux des autres sites sont en augmentation comme à Bayonne et Anglet, respectivement de +15,5% et +250%, une augmentation qui est certes liée à l’ouverture de nouvelles formations, mais aussi à l’attractivité des sites. (Source SISE – OVE UPPA). Mais à l’intérieur de l’UPPA, il est important de noter que ce sont les effectifs des composantes UFR et IAE qui chutent, tandis que les IUT sont en progression annuelle soutenue, sur la même période.

L’Enseignement supérieur et la Recherche est pourtant fortement accompagné à Pau, par la Région et par les collectivités locales : Agglomération Pau Pays de l’Adour, Communauté de communes de Lacq et Conseil général des Pyrénées Atlantiques.

Le campus de Pau, situé au cœur du centre ville, en est d’ailleurs une parfaite illustration. Rénové, aménagé au fil des années, il rassemble les établissements de formations et l’ensemble des services aux étudiants : bibliothèques, résidences étudiantes, CLOUS, restaurants universitaires, SCUIO, SCD (Service Commun de Documentation), Maison de l’Etudiant, Service Universitaire de Médecine Préventive, gymnases et terrains de sport, centre de reprographie, … Il regroupe l’Ecole d’ingénieurs ENSGTI, l’UPPA dans le bâtiment d’Alembert et l’ESC de Pau, depuis la rentrée 2011 l’Ecole d’ingénieurs EISTI. A proximité, se trouvent aussi l’IUFM et le lycée St Dominique.

De l’autre côté du boulevard, les établissements et équipes situés sur Hélioparc, parc d’activités technologiques, profitent des services du campus. On y trouve :

- L’IPREM de l’UFR Sciences et techniques de l’UPPA, - Le CNAM, - L’équipe de recherche de l’Ecole des Mines d’Alès.

1.1 L’UPPA (Université de Pau et des Pays de l’Adour)

Créée en 1970 (11 401 étudiants au total répartis sur 4 sites : Bayonne, Anglet, Mont-de-Marsan et Pau), l’UPPA est une université de plein exercice, pluridisciplinaire hors santé, multisite, à cheval sur deux régions et trois départements, sur des territoires avec de fortes identités culturelles :

- 1 campus en région Midi-Pyrénées, dans les Hautes Pyrénées à Tarbes, qui comprend tout de même 595 étudiants, soit un peu plus de 5% des effectifs globaux ;

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- 3 campus en région Aquitaine : o 2 dans les Pyrénées Atlantiques à Pau (site principal avec 7 519 étudiants –

66% des effectifs, et siège de l’université), et Bayonne – Anglet (2 900 étudiants - 26% des effectifs),

o 1 dans les Landes à Mont-de-Marsan (387 étudiants - 26% des effectifs).

Cet éclatement impose une organisation plus compliquée, engendre des surcoûts, mais confère un bon maillage territorial.

Elle est avant tout une université de proximité : 75% des étudiants viennent des départements où elle est implantée (Hautes-Pyrénées – Landes et Pyrénées Atlantiques pour 54%) (Source : OdE UPPA).

Cependant, son attractivité auprès des jeunes de ces territoires s’étiole au fil du temps en licence. En 2003, 26% des inscrits en L1 venaient d’un lycée des Landes ou des Pyrénées Atlantiques, le même pourcentage s’inscrivait dans une autre académie et 16% dans les universités bordelaises. En 2010, la tendance s’est totalement inversée : le % est tombé à 17% pour l’UPPA, montée à 35% pour d’autres académies et resté stable pour les universités bordelaises : 16% (source ODE UPPA). Mais une fois rentrés à l’UPPA, les étudiants ont tendance à y rester : en master1, 72% des étudiants étaient inscrits à l’UPPA l’année d’avant en 2007-2008 (source OdE UPPA).

L’UPPA joue assez bien son rôle d’ascenseur social et de démocratisation de l’éducation : 36% des étudiants sont boursiers, des formations sont dupliquées entre Bayonne et Pau.

Son caractère interrégional est doublé d’une ouverture internationale profondément ancrée dans sa stratégie :

� coopération transfrontalière qui est soulignée par le MNESR, avec les universités hispaniques proches, en Aragon, au Pays basque et en Navarre : Saragosse et Bilbao qui donnent lieu à 6 doubles diplômes, des co-tutelles, des ateliers thématiques, des projets de recherche communs ;

� 56 pays et 164 universités partenaires ; l’UPPA compte 12% d’étudiants étrangers dont une majorité en provenance du continent africain, suivie par l’Europe. Elle a été classée 4ème université française pour le taux de départ de ses étudiants en Erasmus (2% en 2010).

La montée en puissance des deux PRES voisins, Toulouse et Bordeaux, liée à l’évolution nationale récente et rapide de l’Enseignement supérieur et la Recherche (plan campus, investissements d’avenir, …), oblige l’UPPA à se positionner avec une stratégie claire et forte : accélérer la priorisation d’axes complémentaires avec le PRES, favoriser sa structuration en réseau afin de ne pas s’isoler, défendre son entrée en tant que membre fondateur dans le PRES de Bordeaux d’ici la fin 2011, où elle était seulement membre associée.

Son projet d’établissement 2011-2015 s’articule autour de deux objectifs majeurs (cf. extrait du projet ci-dessous) :

1- Accroître son attractivité

o En répondant à la demande sociale et à celle de l’environnement socio-

économique et culturel ;

o En développant des pôles de compétences « formation-recherche » spécifiques

et reconnus (sous formes d’instituts) s’appuyant sur des structures de recherche

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confirmées ou en émergence, en partenariat avec le CNRS, l’INRA et l’INRIA,

générant des filières de niveau masters adaptées, et consolidant la politique

d’innovation et de valorisation de al recherche complémentaires de celle des

pôles bordelais et toulousain ;

o En impulsant une politique volontariste ciblée en matière de coopération

internationale.

2- Adapter son organisation

o En renforçant la concertation par grands secteurs disciplinaires, en tenant

compte des spécificités de sites et de la structuration actuelle ;

o En mettant en place des comités de sites […] ;

o En se dotant d’un comité d’orientation stratégique […] ;

o En pérennisant le comité de pilotage/liaison « UPPA / collectivités

territoriales ».

L’UPPA entend renforcer les synergies en lien avec ses pôles de compétences au sein des centres ou fédérations suivants :

1- Environnement et matériaux à Pau (IPREM) 2- Génie pétrolier à Pau (IPRA) 3- Territoires et sociétés à Pau 4- Questions européennes et internationales à Bayonne 5- Ressources aquatiques à Anglet et Saint-Pée-sur-Nivelle 6- Construction et développement durable à Anglet.

Anglet Bayonne Pau

Mont-de-Marsan

Tarbes

Pôles de compétences spécifiques

Droit Privé et Public de la Personne X XX

Questions Européennes et Internationales

X XX X

Economie et régulation X XX

Génie Pétrolier X XX

Physico-Chimie Analytique pour

l’Environnement et les Matériaux

XX X X

Pôles de compétences en émergence

Collectivités et Territoires X X

Aéronautique et Espace X X

Ressources Aquatiques XX X

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En outre, elle souhaite privilégier 6 axes stratégiques transversaux qui font écho à la fois à sa pluridisciplinarité, à son rôle d’interface avec les autres acteurs de la formation sur les différents territoires où elle est implantée, et à son implication dans la formation professionnelle et continue :

1- Objectifs qualité 2- Aspects transfrontaliers 3- Formation tout au long de la vie 4- Filières technologiques 5- Sanitaire et social 6- Préparation au concours.

L’UPPA mise aussi sur ses formations d’ingénieur comme vitrine de son excellence.

Elle s’efforce de donner aux sites des spécificités propres en matière de contenu, de masters adossés à la recherche, de projets appuyés par les collectivités.

L’UPPA est composée de :

� 5 UFR dont 2 installées à Bayonne, avec 2 écoles doctorales, � l’IAE des Pays de l’Adour, sur 2 sites à Pau et Bayonne, � 2 IUT : IUT des Pays de l’Adour sur 2 sites (Pau et Mont-de-Marsan), et IUT de Bayonne

et du Pays basque (Bayonne et Anglet), � 1 école d’ingénieurs interne à Pau, l’ENSGTI, � 1 formation d’ingénieurs, ISA BTP, portée par l’UFR Sciences et Techniques Côte

basque, basée à Anglet.

Le site de Pau qui représente 66% des effectifs globaux, propose de nombreuses licences qui ouvrent sur plus d’une trentaine de masters puis deux écoles doctorales. 8 licences professionnelles sont également montées en partenariat.

� L’UFR Droit, économie, gestion (2 135 étudiants, 19% des effectifs totaux tous sites confondus)

Elle offre la possibilité à des BTS et des DUT d’intégrer un L3 en économie-gestion et a mis en place avec l’UFR de sciences une L3 spécifique Sciences sanitaires et sociales, ouvert à des diplômés des IFSI, des métiers paramédicaux, DUT et BTS.

2 licences professionnelles sont préparées :

- Gestion des ressources humaines, sciences et techniques de la gestion salariale avec l’IAE ;

- Industries agroalimentaires : alimentation, valorisation des produits du terroir ; possible en apprentissage et formation continue, avec le CDFAA des Pyrénées atlantiques à Montardon, le LEGTA de Montardon et l’AFMR d’Etcharry.

Elle propose une quinzaine de masters professionnels et de recherche dans les domaines du droit privé, droit public, affaires européennes et internationales, économie appliquée, qui représentent 534 étudiants.

Une quinzaine de DU, 1 DAEU, 1 capacité en droit sont également proposés.

L’école doctorale « Sciences sociales et Humanités » (ED 2SH) est née de la fusion de deux écoles doctorales en sciences humaines et sociales, et en sciences juridiques, politiques, économiques et gestion. Elle compte 52 étudiants.

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L’UFR prépare en outre à plusieurs concours de la fonction publique.

� L’UFR Arts, lettres, langues, sciences humaines et sociales, sport (2 928 étudiants dont 1 691 en licence, le plus gros UFR avec 26% des effectifs totaux de l’UPPA tous sites confondus)

La filière sport est installée à Tarbes et représente 595 élèves, mais un master STAPS « Métiers de l’enseignement en éducation physiques et sportive » se déroule à Pau.

L’UFR possède un pôle important en langues, littératures, civilisations étrangères et FLE, jusqu’aux niveaux masters :

- 3 masters avec chacun 3 parcours, et doctorats au sein de l’école doctorale « Sciences sociales et Humanités » (ED 2SH).

L’UFR prépare aussi :

- 3 masters en Géographie, aménagement, sociologie, - 5 masters Cultures, arts et sociétés, - les masters aux métiers de l’enseignement avec en parallèle la préparation

aux concours y compris de l’agrégation en anglais, espagnol, lettres modernes,

- Une licence professionnelle « Intervention sociale : métiers de la formation des jeunes et des adultes », qui forme aux métiers de l’animation. Cette spécialité profite à des formations à Agen.

Des DU « Formation à la lutte contre l’illettrisme » (DUFLI) et « Formation et situation de Handicap » (DUFSH) peuvent compléter cette licence professionnelle. Une dizaine de DU dans les domaines de l’UFR (tourisme, développement durable, FLE, …) est proposée.

� L’UFR Sciences et Techniques Pau (1 752 étudiants, 15% des effectifs totaux)

Les formations couvrent les champs disciplinaires suivants : mathématiques, informatique, physique, chimie, biologie et géosciences depuis la licence jusqu’au doctorat dans le cadre de l’école doctorale des sciences exactes et leurs applications. Les effectifs sont en baisse de 50% depuis 1998.

Dans le département Biologie, à partir de la rentrée 2011-2012, le Master Biologie se décompose en deux spécialités :

- Master Bioprotection et Microbiologie de l'Environnement (BME) à Pau, - Master Dynamique des écosystèmes Aquatiques (DYNEA) à Anglet

Dans le département de chimie, l’UFR propose outre la licence :

- Une année préparatoire aux licences scientifiques APILS destinée à mettre à niveau des bacheliers issus de bac non scientifiques ;

- Le cycle préparatoire aux concours des écoles d’ingénieurs (cf. ENSGTI) ; - Le Master Sciences et Technologies Mention Chimie, se décline en plusieurs

spécialités et parcours : o Spécialité Chimie Analyse et Traitement pour l'Environnement

(CATE),

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� Parcours Sciences Analytiques pour le Vivant et l'Environnement (SAVE),

� Parcours Evaluation, Gestion et Traitement des Pollutions (EGTP) ;

o Spécialité Sciences et Génie des Matériaux (SGM) (possède aussi la Mention Science de l'Ingénieur) :

� Parcours Chimie et Physico-Chimie des Matériaux (CPCM), � Parcours Ingénierie des Matériaux : Elaboration,

Caractérisation, Applications (IMECA), � Parcours Conception de Produits et Procédés de Mise en

œuvre (CPPM), o Spécialité Métiers de l'Enseignement en Physique-Chimie (MEPC)

(possède aussi la Mention Science de l'Ingénieur).

Dans le département de Géosciences, après la licence Sciences de la terre et Environnement :

- Master Génie Pétrolier, spécialité "Géosciences".

Dans le département d’Informatique :

- Master Technologies de l'Internet, - Un DU stage d’informatique en entreprise.

Dans le département de mathématiques :

- Un master Mathématiques, modélisation et simulation, - Un master Méthodes Stochastiques et Informatiques pour la Décision

(MSID) qui apporte des compétences approfondies, d'une part, en statistique et modèles aléatoires et, d'autre part, sur la maîtrise des outils informatiques, pour la résolution de problèmes liés au traitement de données,

- Le master "Mathématiques et Applications" spécialité "Métiers de l'Enseignement en Mathématiques" offre une formation disciplinaire et une formation professionnelle au métier de professeur de mathématiques en collège et en lycée.

Trois licences professionnelles sont préparées dans ces UFR :

- Animateur et systèmes de management de la sécurité, avec Le Lycée Immaculée Conception-Beau-Frêne,

- Pilote de processus de fabrication assistée par ordinateur, - Maintenance des automatismes et de l’instrumentalisation industriels.

� L’ENSGTI (Ecole Nationale Supérieure en Génie des Technologies Industrielles),

créée en 1991, est une école interne de l’UPPA, située sur le campus universitaire (227 étudiants), membre depuis peu de la Conférence des Grandes Ecoles.

Elle forme en 3 ans des ingénieurs dans 2 spécialités :

- génie des procédés selon 2 parcours accessibles en 3ème année : conduite ou conception des procédés – procédés de dépollution,

- énergétique, spécialité créée en 2008, en cohérence avec les besoins des professionnels, et en suite logique du DUT de Pau.

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Depuis 2008, l’école donne également la possibilité d’un double diplôme avec l’IAE, avec des cours intégrés dès la 1ère année. Cette originalité de l’école, facilitée par l’appartenance de l’IAE à la même université, fait l’objet d’une observation attentive par la CTI qui s’inquiète de la charge de travail supplémentaire qu’elle engendre. Les premiers résultats de la première promotion seront connus avant la fin de l’année 2011.

Depuis 2010, l’Université a mis en place un cycle préparatoire intégré sur 2 ans qui permet d’ouvrir les recrutements et d’accéder sur dossier à l’école mais aussi à l’ESTIA, l’ENSCBP, l’ISABTP formation d’ingénieurs de l’UPPA portée par l’UFR sciences et techniques côte basque, à Anglet, et l’ENSIACET à Toulouse. Cette possibilité est de nature à augmenter le recrutement à Pau et dans le Béarn qui était faible.

Le nombre d’étudiants a doublé depuis sa création. Elle a diplômé 40 étudiants l’an passé et va passer à 72 cette année grâce à la spécialité énergétique dont la première promotion de 38 étudiants sortira en 2012. Elle ne forme pas en apprentissage. Ses étudiants sont boursiers pour 40% d’entre eux. Une faible proportion est issue des DUT de Pau, un peu plus depuis l’ouverture de la spécialité énergétique.

Bien articulée avec le monde industriel, ouverte sur l’international, l’école connaît néanmoins des difficultés de recrutement liées à son déficit d’image (classée dans le groupe D des écoles d’ingénieurs), à son rang dans les concours et au manque d’attractivité du territoire relativement enclavé. Le placement des diplômés s’exerce principalement en Ile de France (32%), Aquitaine (16% dont 10% dans le département) et Midi-Pyrénées (11%). Dans la spécialité génie procédés, entre 10 et 25% de diplômés, selon les années, poursuivent en thèse, (le taux de 25% a été estimé trop élevé par la CTI lors de sa commission 2010, il reflèterait d’après elle la difficulté d’employabilité des jeunes ingénieurs diplômés, or c’est le lien à l’UPPA qui favorise cette poursuite d’études et c’est un taux classiquement accepté pour les écoles de chimie).

L’école a été habilitée pour 6 ans par la CTI en septembre 2010. Elle a formulé plusieurs recommandations à l’UPPA visant à améliorer la visibilité et le fonctionnement de l’école :

- une évolution statutaire qui confèrerait davantage d’autonomie à l’ENSGTI et lui permettrait de porter un projet propre, une évolution que l’ENSGTI n’estime pas primordiale tant la relation de confiance avec l’UPPA est forte ;

- un contrat d’objectifs et de moyens visant notamment à renforcer les moyens pédagogiques sur l’enseignement pratique. Ce COM serait souhaitable d’après le directeur mais difficile à tenir par l’UPPA (le MESR communique la dotation de l’année universitaire en janvier).

Le rattachement du laboratoire LaTEP de l’UPPA, directement à l’ENSGTI, depuis le 1er janvier 2011, fait gagner de la visibilité et de la crédibilité à l’école.

� L’IAE des Pays de l’Adour (399 étudiants à Pau où il est implanté depuis 1963, 519 étudiants au total avec le site de Bayonne). Après un triplement de ses effectifs entre 1998 et 2006 (de 206 à 641 étudiants), l’IAE doit faire face, à l’instar des UFR locales, à une baisse régulière depuis 5 ans : 519 élèves en 2010 incluant les doctorants.

� L’IUT des Pays de l’Adour (609 étudiants répartis entre 2 sites : 253 à Pau et 356 à Mont-de-Marsan – 5% des effectifs globaux de l’UPPA)

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Il possède 5 départements dont 2 à Pau qui sont en lien avec les formations de l’UFR Sciences et Technologies :

� Département Génie Thermique et Energie. Ouvert en 1985, il prépare à : o un DUT, o une licence professionnelle « Energie et génie climatique » (EGC) option

« Froid, climatisation et contrôle de service » qui existe aussi en alternance (dont apprentissage) et en formation continue, homologuée par la Commission Nationale de la Certification Professionnelle. 90% des diplômés obtiennent un contrat de travail (enquête ODE 30 mois après obtention du diplôme sur promotion 2007) ;

o un DU « Expertise énergétique de l’habitat » est proposé depuis 2009.

� Département Statistique et Informatique Décisionnelle (STDI), ouvert en 1989, prépare à :

o un DUT, o Une licence professionnelle « Statistique et Informatique Décisionnelle pour le

management de la qualité » (SIDMQ) qui peut être suivie en alternance.

Les DUT ont une faible attractivité locale : 29 étudiants en 2010 venaient des lycées de Landes et Pyrénées Atlantiques pour le génie thermique et seulement 15 inscrits pour le SIDMQ (source OVE UPPA).

� Le CIES (Centre d’Initiation à l’Enseignement Supérieur) a été créé en 1989 pour préparer les doctorants aux métiers d’enseignant chercheur.

� Les écoles doctorales totalisent 268 étudiants dont 246 HDR.

� Le FORCO, le service de formation continue, compte 218 étudiants.

1.2 Le groupe ESC Pau

1 080 étudiants en 2010 en voie scolaire, 1 527 au total incluant la centaine d’étudiants du Campus de Paris XVème, axé sur le management dans l’immobilier avec notamment une chaire d’entreprises, les prévisions sont d’un effectif total de 1 722 étudiants en 2011-2012.

La croissance soutenue des effectifs (+20% en 3 ans), de plus en plus difficile à absorber sur le campus de Pau, conduit l’école à envisager un déploiement sur Biarritz où les collectivités locales et la CCI sont prêtes à l’accueillir, qui pourrait avoir lieu dès la rentrée 2013. La 1ère année du programme Grande école pourrait y être implantée en totalité, et la poursuite en années 2 et 3 resterait à Pau. Il est de surcroît envisagé un rapprochement avec l’EGC de Bayonne, sur le programme Bachelor, dans une optique de mise en cohérence des implantations territoriales de formations voisines.

L’attractivité de l’école se fait principalement dans les 2 régions Aquitaine (28,5% des effectifs) et Midi-Pyrénées (23,85%) et est plus diffuse sur le reste de la France.

En revanche, l’insertion des diplômés se fait sur l’ensemble de l’hexagone et à l’étranger pour 13% de la promotion 2010. 53% des étudiants ont un emploi avant leur sortie (enquête juin 2010 – 69% de réponses) et 90% moins de 3 moins après leur sortie. La poursuite d’études est marginale : 2% des diplômés de 2010.

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L’école, résolument tournée vers le monde de l’entreprise et la professionnalisation, a fortement développé l’apprentissage accessible en 2ème année : 50% des effectifs sont en apprentissage (34 apprentis sont dans des entreprises du CAC 40). 45% des étudiants sont issus de CPGE technologiques. L’apprentissage est également le marqueur d’une politique sociale très ancrée. L’école accueille en moyenne 30% d’étudiants boursiers (33% cette année). A la rentrée 2011, elle expérimente un nouveau dispositif : 10 mois de loyers offerts aux étudiants boursiers la 1ère année, dans la limite de 300 €/mois (financés par des entreprises, la CCI et l’école). Elle met l’accent sur la responsabilité sociétale à travers sa fondation créée en novembre 2009 entre 6 entreprises, qui s’est fixée comme priorité l’accueil d’élèves handicapés.

L’école privilégie le travail en réseau :

- Localement : l’Association « Pyrénées Campus Océane » créée en 2005 entre l’ESTIA, l’UPPA, l’IAE, l’EISTI, l’ENSGTI, l’ENI Tarbes et l’ESC Pau, doit favoriser les échanges et projets entre ces établissements. Peu active, elle a tout de même permis à l’ESC d’enclencher deux actions nouvelles, favorisant le brassage d’étudiants et de contenus pédagogiques : la création d’une filière de spécialisation sur les ERP avec l’EISTI, et un projet de création d’une filière de spécialisation sur le mangement public avec l’IAE ;

- Au niveau national : projet de création avec d’autres écoles de commerce et d’ingénieurs de « Cordées pour l’entrepreneuriat », destinées à faire accompagner par des élèves des grandes écoles, des porteurs de projets de création d’entreprises issus de quartiers difficiles ;

- Au niveau international : elle a noué des accords actifs avec 42 universités qui lui permettent d’envoyer ses étudiants pendant 6 mois (et même un an) dans ces établissements, et inversement d’accueillir des étudiants de ces universités, aussi bien pour le programme Grande école, que pour le Bachelor. En Inde, elle a un partenariat avec la National School of Business à Bengladore (7 millions d’habitants) sur un MBA parrainé par un groupe industriel, ouvert à 20/25 étudiants français et réciproquement.

Très axée sur l’entrepreneuriat, l’école abrite un incubateur réservé à ses étudiants, qui a permis la création d’une trentaine d’entreprises en 7 ans.

1.3 L’IUFM de Pau

L’IUFM (238 étudiants en 2010 – 248 en 2011) résiste assez bien à la réforme. Il prépare deux masters :

- Education Enseignement Formation spécialité Enfance, - Documents et systèmes d’information, en perte de vitesse (7/8 étudiants inscrits

soit en M1, soit en M2), - depuis cette année une option concerne 15 personnes pour la formation auprès

d’enfants handicapés. Situé à 500 m de l’UPPA, dans des bâtiments cédés par le Conseil général à l’Etat, il accueille des étudiants qui ont la double inscription. Les enseignants de l’IUFM peuvent être amenés à donner des cours à l’UPPA.

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1.4 L’EISTI, (Ecole Internationale des Sciences du Traitement de l’Information) C’est un établissement d’enseignement supérieur technique privé associatif, créé à Cergy en banlieue parisienne en 1983, puis implanté à Pau depuis 2003 et habilité par la CTI à diplômer des ingénieurs dans deux spécialités informatique et mathématiques, en 5 ans après le bac ou 3 ans par la voie du concours CCP après les classes préparatoires.

L’école a déménagé à la rentrée 2011 sur le campus universitaire palois, dans un bâtiment neuf, à proximité de l’ENSGTI, ce qui devrait favoriser les coopérations à l’avenir.

Depuis cette rentrée, un étudiant ayant fait son cycle préparatoire à l’EISTI en deux ans, pourra choisir de rester à l’EISTI ou de rentrer dans l’une des deux autres écoles partenaires du collegium IdF : l’ENSEA en électronique et SUPMECA.

Elle offre également la possibilité de préparer un double diplôme avec des écoles et universités avec lesquelles elle a noué des partenariats à plusieurs niveaux à Paris, Grenoble (ESC Management) et Cergy (ESSEC).

L’EISTI compte 4 chaires d’entreprises avec Cap Gemini, ALTI, SOPRA et SOGETI.

1.5 L’IFSI de Pau

292 étudiants en 2010 en formation initiale et continue.

Les quotas sont bloqués à 97 élèves depuis 2002. L’institut profite de la présence de l’UPPA avec laquelle une convention va être signée prochainement pour la dispense des cours généralistes : anglais, droit, … L’Université de Bordeaux 2 à laquelle l’IFSI est rattachée lui procure des cours sur DVD et un accès à une plateforme e.learning. Il n’y a pas pour le moment de réflexion commune sur des masters. Les élèves sont principalement originaires d’Aquitaine et du Languedoc Roussillon.

1.6 L’Ecole supérieure d’Art et de la communication (ESAC)

C’est un établissement public d’enseignement supérieur de la ville de Pau. Son rapprochement récent avec l’ESAC de Tarbes, au travers la création d’un EPCC (établissement public de coopération culturelle) d’enseignement supérieur, a pour but de constituer un pôle de dimension européenne tourné vers l’Espagne, le « Pôle Pyrénéen des écoles supérieures d’art » et d’atteindre ainsi le seuil nécessaire pour pouvoir délivrer des diplômes de grade master dans le cadre du LMD. L’école sera transférée à proximité de la médiathèque intercommunale à dimension régionale, dans un ancien couvent emblème du patrimoine palois et nouveau visage des dimensions artistique, touristique et éducative locales.

1.7 L’ITS (Institut du Travail Social) Pierre Bourdieu

Il intervient dans le domaine de l’ES. Il forme en 3 ans à un DSTS (Diplôme Supérieur en Travail Social), en ES (éducateur spécialisé), ASS (Assistant de Service Social), CESF (Conseiller Economie sociale et familiale) et en 2 ans à un BTS Economie Sociale et Familiale.

1.8 L’E.I.C. CESI

Cette école d’ingénieurs à Assat sur le Pôle Aéropolis, est née en 2002. Elle compte 180 apprentis répartis entre :

- des Formations Ingénieur industriel par apprentissage et en formation continue, - un Mastère spécialisé « Management de la sécurité et des Risques industriels »,

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- un Mastère spécialisé « Responsable amélioration continue, performance industrielle ».

1.9 L’I.E.C.

Cette école privée d’études supérieures de commerce, finance et gestion, forme soit par la voie étudiante, soit en alternance via l’AFSA (ce qui représente 40% des étudiants) à des Bac +2/3 :

- 4 BTS : AGTL, Assistant gestion PME PMI, MUC et Notariat - un DEES (diplômes d’études supérieures) en 3 ans, en communication, gestion,

marketing, ressources humaines, entreprenariat, marketing et management du sport

o un DCG 3 ans, o un master européen « Management et stratégie des entreprises ».

Les diplômes sont soit délivrés par l’Etat, soit au niveau européen par la Fédération européenne des Ecoles (FEDE).

1.10 L’Ecole privée d’esthétique cosmétique propose un BTS. 1.11 Les lycées de l’Education nationale

� Le lycée Louis Barthou est le lycée qui propose le plus de classes préparatoires à Pau :

o Khâgne et Hypokhâgne, o ECS, o Maths sup MPCI, PCI, BCPST, o Maths spé MP, PC, PSI, BCPST.

� Le Lycée Saint-John Perse propose :

4 BTS : BTS SIO (services Informatiques aux Organisation) avec 2 options : Solutions d’infrastructures, systèmes et réseaux et Solutions logicielles et applications métiers, BTS commerce international, BTS CGO (Comptabilité et gestion des organisations) et BTS MUC.

� Le Lycée privé St Dominique propose des formations bac +2, bac +3 (188 élèves en

voie initiale et 230 en alternance): - 4 BTS par la voie initiale : Communication, Assistant gestion PME PMI,

Assistant manager, Analyses de biologie médicale ; - 4 BTS en alternance : Assistant gestion PME PMI, Comptabilité gestion des

organisations, NRC, Immobilier, et SP3S ; les BTS du secteur sanitaire et social sont des suites logiques des bacs de cette filière préparés au lycée ;

- 2 DEES après un BTS: Gestion, Assistant de Ressources Humaines (ARH) ; - Une année préparatoire aux concours du secteur sanitaire et social et IFSI.

� Le Lycée Saint Cricq, lycée public, propose

- 1 classe préparatoire TSI ; - 5 BTS : Technico-commercial, Electrotechnique, Mécanique et

automatismes industriels, Systèmes électroniques, Contrôle industriel et

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régulation automatique par la voie initiale et en apprentissage avec son CFA.

� Le Lycée Immaculée Conception-Beau-Frêne, lycée des Métiers de la Maintenance et de l’Industrie, depuis 2005, propose en alternance au sein de son centre de formation B2F :

- 2 BTS, en partenariat avec le CFAI de l’Adour : MI (Maintenance industrielle), ATI (Assistance technique d’Ingénieur), F.E.E. (Fluides-Energies-Environnements, option maintenance et gestion de systèmes fluidiques et énergétiques),

- 1 licence professionnelle « Animateur de systèmes de management de la sécurité », montée avec l’UPPA.

� Le Lycée Jacques Monod à Lescar, près de Pau, propose :

- 1 BTS Bioanalyses et Contrôles, - la préparation au concours IFSI.

1.12 Les lycées agricoles

� Le Lycée agricole Montardon à Pau prépare : - 4 BTSA : Technico commercial, spécialité agro-fournitures, un an après le

BTS ou autre BAC +2, PA (Productions Animales), AP (Aménagements Paysagers), ACSE (Analyse et conduite des Systèmes d’exploitation).

� Le Centre départemental d’apprentis agricoles des Pyrénées Atlantiques propose

des cycles bac +2/+3 autour de 6 thématiques : agriculture, milieu rural, travaux paysagers, industries agro-alimentaires, laboratoire et arboriste-grimpeur, sur 3 sites :

- Site d’Oloron Sainte-Marie : BTS service en Espace rural et BTS Technico commercial vente de végétaux d’ornements ;

- Site d’Hasparren : BTS ANABIOTEC (Analyses Agricoles Biologiques et Biotechnologiques), BTS Productions animales et un CS Taille et soins des arbres ;

- Site de Pau Montardon (cf. ci-dessus lycée) : BTS PA, BTS Sciences et technologies des aliments, et une licence pro « Valorisation des produits du terroir » avec l’UPPA.

A signaler qu’à une cinquantaine de km de Pau, à Orthez et Mourenx, 200 étudiants sont inscrits dans des formations du supérieur dans des STS, et des écoles sociales.

2. De la recherche à l’innovation 2.1 Recherche � L’UPPA compte 500 chercheurs et 27 unités de recherche reconnues par le Ministère pour la période du contrat quinquennal 2011-2015, et 4 fédérations de recherche dont 1 associée au CNRS.

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D’après le STRATER, entre 2005 et 2009, sur 15 enseignants-chercheurs nommés membres de l’Institut universitaire de France dont 10 en sciences exactes, 1 relevait de l’Université de Pau Pays de l’Adour.

Le CNRS est bien implanté.

L’UPPA apporte une bonne contribution en chimie et en physique où l’Aquitaine obtient son meilleur rang, 5%, au niveau français.

- 8 Unités mixtes avec le CNRS :

- en Lettres, langues, Sciences humaines et sociales, sport : o Société, Environnement et Territoire (SET) – UMR CNRS o Institut de recherche sur l’Architecture Antique (IRAA) – USR CNRS – co-

habilité avec Université Aix Marseille 1 o Centre de recherche sur la langue et les textes basques (IKER) – UMR CNRS

– co-habilité avec Université Bordeaux III - en Droit, économie, gestion

o Les Afriques dans le Monde (LAM) – UMR - cohabilité avec IEP Bordeaux o Droit comparé, droit européen, droit international – UMR CNRS - Equipe

UPPA : Institut d’études ibéro-américaine – droit et politique comparés (I2EA) – co-habilité avec Université Aix Marseille III

- En Sciences et technologies – Chimie, matériaux, environnement, biologie o Institut des Sciences analytiques et de Physico-Chimie pour

l’Environnement et les Matériaux (IPREM) – UMR CNRS - En Sciences et technologies – Mathématiques et leurs interactions

o Laboratoire de Mathématiques et de leurs Applications de Pau (LMAP) – UMR CNRS ; il travaille avec l’INRIA dans l’équipe « Complex flow simulation based on high –order and adaptive methods (CONCHA)

- En Sciences et technologies – Génie pétrolier/Sciences de l’Ingénieur : o Observatoire Aquitain des Sciences de l’Univers - UMS

- 2 Unités mixtes avec le CNRS et associées à TOTAL

- En Sciences et technologies – Génie pétrolier/Sciences de l’Ingénieur o Laboratoire des Fluides Complexes et leurs Réservoirs (LFC – R) – UMR

CNRS o Développement de Méthodologies Expérimentales pour le Génie pétrolier

– UMS.

- 1 Unité mixte de recherche avec l’INRA

- En Sciences et technologies – Sciences agronomiques et écologiques o Ecologie comportementale et Biologie des Poissons (ECOBIOCOP) - UMR

INRA

- Des équipes projets INRIA (MAGIC 3 D, CONCHA, ...)

- 4 fédérations de recherche - En Lettres, langues, Sciences humaines et sociales, sport : Fédération de recherche

« Espace, Frontières, Métissage » composée de : o Centre de Recherche Poétiques et Histoires Littéraires (CRPHL)

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o Institut de Recherche sur l’Architecture Antique (IRAA) o Identités, territoires, Expressions, Mobilités (ITEM) o Langues, Littératures et Civilisations de l’Arc Antique (LLCAA)

- En Droit, économie, gestion : Fédération de recherche « Collectivités Locales et

Territoires » composée de : o Centre d’Analyse Théorique et de Traitement des données économiques

(CATT) o Centre de recherche et d’Etudes de Gestions (CREG) o Pau Droit public o Société, Environnement et Territoire (SET).

- En Sciences et technologies - Sciences agronomiques et écologiques - Fédération de

recherche sur « les Milieux et Ressources Aquatiques » (MIRA) composée de : o ECOBIOCOP (UPPA/INRA) o IPREM (UPPA/CNRS) o LMA (UPPA/CNRS) o LRHA (IFREMER) o NUMEA (INRA)

- En Sciences et technologies – Mathématiques et leurs interactions – Institut

Pluridisciplinaire de recherche Appliquée dans le domaine du Génie Pétrolier (IPRA) : o Laboratoire des Fluides Complexes et leurs Réservoirs (LFC – R) o Laboratoire de Mathématiques et de leurs Applications de Pau (LMAP) o Laboratoire des Sciences de l’Ingénieur Appliquées à la Mécanique et génie

électrique (SIAME).

- Et 13 équipes d’accueil.

Les unités sont rattachées à deux écoles doctorales :

1 Ecole doctorale des sciences exactes et leurs applications (ED 211) 2 Ecole doctorale sciences sociales humanités (ED 481).

L’Institut des Sciences analytiques et de Physico-Chimie pour l’Environnement et les Matériaux (IPREM) participe au réseau de recherche STORE-EX, labellisé Labex sur le stockage électrochimique de l’énergie, aux côtés de 6 autres équipes françaises, réseau qui représente 70% de la recherche sur les batteries au lithium et les supercondensateurs.

� L’ENSGTI a un grand nombre d’enseignants chercheurs rattachés à l’UPPA, afin de ne pas les isoler dans leurs domaines. Une équipe est depuis peu directement rattachée à l’école : le LaTEP (Laboratoire de recherche Thermique, Energétique et Procédés - jeune équipe) qui comprend 24 personnes dont 6 professeurs et 2 ATER, mais certains enseignants chercheurs ont préféré rester à l’UPPA. Avec plus de 600 000 € de contrats, l’ENSGTI souhaite à intensifier sa recherche collaborative tant avec les entreprises qu’avec les équipes de l’UPPA (telles l’IPREM et le LCFR).

� A l’ESC Pau, la recherche s’est structurée depuis 2003 avec la mise en place d’une direction de la recherche. Son conseil scientifique est présidé par un professeur de Bordeaux 4. Elle s’exerce au sein du laboratoire IRMAPE (Institut de Recherche en

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Management et Pays émergents - 29 professeurs), créé en 2007, et s’oriente autour de 3 domaines :

- Gouvernement et Gouvernance ; - Ethique et Authentique : Management durable, RSE / humanisme, Cause co-

branding, Métiers Régionaux et Authentiques - création d’une chaire en 2012 avec l’OMRA (Observatoire des Métiers Régionaux Authentiques), créé en 2009 par l’ESC Pau ;

- Entrepreneuriat et PME : projet de créations d’une chaire ainsi que du « Franchise Knowledge Forum » en 2012, qui a comme ambition d’être un centre international de recherche et d’enseignement sur la franchise, en partenariat avec une Business school du Kansas aux Etats-Unis.

Outre l’ambition d’une production scientifique de premier rang (219 publications depuis 2007 dont 16 dans des revues internationales ou nationales répertoriées par l’AERES), l’école souhaite surtout « favoriser les échanges et la diffusion de la connaissance le plus largement possible, et avoir un impact sur la société », c’est pourquoi elle organise des congrès, colloques, réalise des publications plus vulgarisées et a engagé une coopération avec les Nations Unies sur les pays du Sud.

� A l’EISTI, la recherche est développée dans 2 pôles : - Génie informatique

o Modélisation, conception et vérification formelle des systèmes complexes à base de composants et applications aux systèmes mécatroniques, automobiles, aéronautiques et télécommunications ;

o Ingénierie des connaissances et applications. - Génie mathématique

o Mathématiques appliquées à la finance, dans le cadre d’une collaboration internationale avec les universités d’Austin aux USA, la British Columbia à Vancouver… ;

o Mathématiques appliquées à la physique ; o Recherche en statistiques et méthodes d’optimisation pour la simulation

numérique, sur contrat avec TOTAL à Pau.

L’école monte des programmes de recherches collaboratives avec d’autres écoles en France : ESSEC, Centrale Paris, Polytechnique, Télécom Paris Tech, Paris Dauphine, SUPMECA et l’ENSEA dans le cadre du collegium IdF et à l’étranger (Bulgarie, …), qui l’impliquent dans 5 pôles de compétitivité : AsTech, Cap Digital, Moveo, Aero Space Valley et System@TIC.

� Les enseignants chercheurs de l’IUT sont rattachés aux équipes de l’UPPA. A Pau, il compte une trentaine de personnes dont 2 professeurs, 13 maîtres de conférences, une dizaine de PRAG et des doctorants.

� L’Ecole des Mines d’Alès, dans le cadre de son Centre de recherche Matériaux de Grande Diffusion (CMGD), a ouvert sur la technopole Hélioparc une unité hébergeant l’équipe de recherche sur les propriétés psycho sensorielles des matériaux qui vient renforcer les compétences paloises dans le domaine des matériaux.

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� A l’UPPA, la valorisation de la recherche s’exerce au sein de 4 cellules d’application dont 3 sont basées à Pau et 1 à Anglet.

- Deux cellules étaient coordonnées par l’ADERA (Association pour le Développement de l’Enseignement et des Recherches auprès des universités, des centres de recherche et des entreprises d’Aquitaine) :

o CASAGEC, à Anglet, qui est désormais un centre indépendant ; o CHLOE (open and experimental centre for heavy oil) s’intéresse aux

procédés de récupération des huiles lourdes, créé en 2006 à Pau, adossé au laboratoire LFC-R, en partenariat avec TOTAL. Il y a 7 permanents.

- Les deux autres sont :

o OPERA (Organisme Pétrolier de Recherche Appliquée) unit les chercheurs de l’UPPA des laboratoires LMA et LIUPPA, et de TOTAL au service de l’exploration pétrolière, et la récupération des huiles lourdes ;

o CANBIO : plateau de transfert dans le domaine des composites avancés à base de nanorenforts et biorenfort (bioressources)s, adossé à l’IPREM. Il travaille pour les secteurs de l’automobile, les équipements sportifs.

En outre, l’UPPA a mis en place au sein de sa direction de la recherche et de la valorisation, un dispositif d’accompagnement stratégique des projets de valorisation et transfert, auprès des entreprises, Innov’adour. Installé sur Hélioparc, il possède même un petit plateau de ressources technologiques de 190 m2, doté d’équipements techniques en électronique, mécanique, optique. Il devrait être fondu dans la future SATT Aquitaine.

L’UPPA est membre de la Plateforme technologique Aquitaine bois à Dax, adossée au département Génie des matériaux. Elle met à disposition des entreprises des moyens techniques et humains des membres constitutifs : lycées, universités, écoles d’ingénieurs, recherche.

L’UPPA est impliquée dans 5 pôles de compétitivité : Xylofutur (pin maritime du futur), Prod’Innov (produits et procédés innovants pour la nutrition et la santé), AESE (aéronautique, espace, systèmes embarqués), Moveo, Axelera et est présente dans le jeune pôle de compétitivité palois Avenia (écotechnologies).

L’UPPA s’est renforcée, dans le cadre des investissements d’avenir, d’un Institut Carnot ISIFoR (Institute for Sustainable Engineering of Fossil Resources), qui vient donc s’ajouter aux 4 Instituts Carnot aquitains très bordelais. 8ème force de R&D académique au niveau européen, 32ème mondial sur sa production scientifique, il regroupe 470 chercheurs et techniciens des Universités de Pau Pays de l’Adour - Paul Sabatier à Toulouse - Bordeaux I - INPT, du CNRS et de l’IRD, dans le domaine de l’ingénierie durable des ressources fossiles, couvrant les géosciences, les mathématiques, la chimie et les sciences de l’ingénieur. Il rassemble des industriels situés dans le Grand Sud Ouest (Pau -Toulouse - Bordeaux), et prévoit un budget consolidé de 30 M€. Le projet vise trois défis technologiques : utilisation efficace des ressources conventionnelles, développement des nouvelles ressources, maîtrise de l’empreinte environnementale et transition énergétique.

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L’UPPA est membre fondateur de l’Incubateur Régional Aquitaine (IRA) qui a une antenne sur Helioparc.

� Le Pôle Polymères Sud est un centre de diffusion technologique situé sur Hélioparc, dans le domaine des matériaux composites et polymères. Il est soutenu par la Région, l’Etat, le FEDER, … 5 personnes dont 3 ingénieurs travaillent sur l’ingénierie des projets, la conception de produits jusqu’à l’industrialisation, la formation, le conseil. � L’APESA, est un centre technologique non labellisé par le ministère, dans le domaine de l’environnement et la maîtrise des risques, composé de 3 pôles d’activités : Management Environnement & Sécurité - Technologies Energie Environnement - Eco innovation.

Il est basé sur 3 sites dans les Pyrénées Atlantiques : Pau (siège à Hélioparc et halle d’essais sur le site de la station d'épuration), Lescar et Bidart.

Le centre technique UT2A (Ultra Traces Analyse Aquitaine) géré par l’ADERA est situé sur Hélioparc. Il a développé en collaboration avec le laboratoire de Chimie Analytique Bio-Inorganique et Environnement (LCABIE) une compétence spécifique dans la détection de métaux dans tous types de milieux. Une dizaine d’ingénieurs et techniciens réalisent des analyses, du conseil, des formations auprès d’entreprises de plusieurs domaines d’activités : agroalimentaire, pharmaceutique, procédés industriels, environnement, énergies, biomédical et cosmétiques, … Pau offre des conditions optimales de développement d’activités à forte intensité technologique grâce à sa technopole Hélioparc, créée en 1987, et implantée en face du campus universitaire. Sur son site sont installées plus d’une centaine de structures : environ 80 entreprises innovantes, des laboratoires de recherche dont celui de Chimie Analytique Bio-organique et environnement, l’IPREM, et un laboratoire de l’Ecole des Mines d’Alès, une vingtaine d’organismes de soutien et de centres techniques dont l’IRA, l’APESA, UT2A, le pôle Polymères Sud et le pôle de compétitivité AVENIA.

L’AVENIA a été labellisé pôle de compétitivité par le CIADT du 11 mai 2010, reconnaissance de la filière géosciences en Aquitaine, seul pôle spécialisé dans la gestion du sous-sol (axes stratégiques : géothermie, stockage souterrain des énergies intermittentes, développement responsable des énergies fossiles, stockage géologique du CO2). Il représente un potentiel de 3 550 chercheurs dont 2 050 chez Total et 1 500 dans des centres de recherche publics et privés (BRGM, IPREM, IFP, …), et regroupe 125 entreprises leaders de la pétrochimie et PME régionales. Le pôle est soutenu par la Région Aquitaine, la communauté d’agglomération de Pau, la communauté de communes de Lacq, et la communauté urbaine de Bordeaux, et compte un peu moins d’une cinquantaine d’adhérents. 3. De la vie étudiante

Le campus de Pau regroupe l’ensemble des infrastructures : bibliothèques des UFR lettres et droit et de l’UFR Sciences, SCUIO, SUMPPS (Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé), centre de reprographie. La maison de l’Etudiant présente sur le campus abrite le service culturel et le SUAPS.

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3.1 Logement

Il compte 5 résidences universitaires (560 appartements meublés allant du T1 au T3) et 2 cités universitaires (974 chambres meublées) sont situées sur le campus ou à proximité. De nombreux logements privés sont également disponibles.

3.2 Restauration

Un restau U, une cafétéria, et une brasserie sont présents sur le campus de Pau. L’IFSI y a accès et profite également de la restauration hospitalière.

3.3 Transports

Une ligne de bus spéciale étudiants, STUDIBUS, relie le campus à la gare de Pau.


� La vie sportive est très active grâce à de nombreuses associations étudiantes en plus de la Fédération universitaire sportive telle le Club Universitaire Palois (CUB) créé en 1947 ou encore celle de l’ESC. Le campus est équipé de terrains de sport et de salles de sport.

� En plus du service culturel universitaire La Centrifugeuse, des associations artistiques, et culturelles et environnementales sont très nombreuses : ASPE (Association de sensibilisation aux Problèmes environnementaux) - Image des étudiants de l’IAE.

� A l’ESC les activités du BDE et des associations sont intégrées dans le projet éducatif.

� A l’EISTI : les BDE ET BDS sont très actifs et fédèrent pour ce qui concerne le BDE, les autres associations :

o MICRO EISTI, junior entreprise, partenaire de l’une des juniors de l’ESSEC, o AIR EISTI, informatique et réseau, o DIVAG : vidéo, audio, graphisme.

4. De l’implication des collectivités locales

L’enseignement supérieur et la recherche ont pu se déployer à Pau et plus largement sur le bassin nommé Pays de l’Adour, grâce à un soutien très important des collectivités : outre la Région Aquitaine, le conseil général des Pyrénées Atlantiques (64), celui des Landes (40), celui des Hautes Pyrénées (65), ainsi que les communautés de communes et d’agglomérations de Pau Porte des Pyrénées, Dax, Côte Basque Adour, Tarbes, Lacq et Mont-de-Marsan. Mais malgré cela, le niveau de soutien à l’Enseignement supérieur et la Recherche sur le territoire, proportionnellement au nombre d’étudiants, reste très en deçà de l’intervention régionale sur le pôle de Bordeaux.

L’originalité et l’avance des sites de Pau et de la côte basque résident principalement dans la mise en place, en 2007, de conventions quadriennales entre l’UPPA et les collectivités territoriales.

Ces collectivités sont même allées un cran plus loin et expérimentent une coopération innovante sur le soutien à l’UPPA. Conscientes des mutations en cours dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, et soucieuses de conforter et renforcer la présence d’une

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université structurante sur le Sud aquitain, elles ont d’abord commandé une étude à des experts d’Armines destinée à réaliser un diagnostic de l’UPPA au regard des grandes évolutions de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et à proposer des axes stratégiques. Elles se sont ensuite regroupées à la rentrée 2011 dans une convention cadre avec l’UPPA, afin de « mettre en cohérence la stratégie de l’établissement et celle des collectivités qui en sont l’assise ». Elles souhaitent ainsi défendre la reconnaissance de l’UPPA dans le PRES, soutenir les pôles d’excellence de l’UPPA tant existants qu’émergents et à explorer, et développer les missions de l’université en veillant à l’équilibre et à la complémentarité entre les territoires. Ces collectivités devraient en outre créer des schémas locaux du supérieur et de la recherche, destinés à « accompagner les sites où l’UPPA est présente».

4.1 La communauté d’agglomération Pau Porte des Pyrénées (CDAPP)

La communauté d’agglomération a rattaché l’Enseignement Supérieur à sa compétence obligatoire « développement économique » en 2002, et vient avec l’UPPA de mettre œuvre leur deuxième convention 2011-2014.

Elle met l’accent sur les projets transfrontaliers dans la perspective de créer un pôle européen Aragon, Navarre, Pays basque, Aquitaine.

2,8 millions d’euros sont apportés par la CDAPP sur les 4 années, ventilés dans 4 volets qui se déclinent en plans d’actions qui sont évalués et comprennent un volet spécifique transfrontalier :

1. Attractivité et rayonnement (entre 400 et 500 000 €)

3 axes sont concernés : - Insertion professionnelle : aide au BAIP (3 postes à temps plein pendant 3 ans sont financés depuis la création) porteur des actions (événements entreprises/étudiants, observatoire, accompagnement à l’orientation, accueil et suivi des étudiants, développement d’un réseau des anciens avec un annuaire, …) ; - Mobilité (dans le cadre du programme UPPASS : bourses de stages transfrontaliers d’un montant de 400 €/mois et soutien linguistique) ; - Vie étudiante : culture – maison des étudiants – sport dont infrastructures et activités.

2. Formation (entre 400 et 500 000 €)

4 axes sont concernés : - Développement des usages du numérique : équipements et dispositifs innovants à vocation pédagogique (équipement de chambres universitaires en haut débit – acquisition de tableaux blancs interactifs – prêt d’ordinateurs …) ; - Accompagnement d’étudiants décrocheurs via du parrainage réalisé par d’autres étudiants rémunérés ; - Accueil et intégration d’étudiants et de chercheurs étrangers et mise en place de doubles diplômes ; - Reprise d’études diplômantes et formation tout au long de la vie : d’une manière générale la CDAPP encourage l’UPPA à proposer l’ensemble de ses formations initiales en formation continue au travers un appel à projets.

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3. Recherche (1 million €) 2 grands axes sont concernés :

- Programmes de recherche : projets de recherche (financement jusqu’à 80% pour le fonctionnement et 60% pour les investissements) – allocations doctorales (soutien de 5 à 7 thèses par an) ; - Moyens de calculs scientifiques mutualisés (co-financement des serveurs et du fonctionnement) appel à projets annuel.

4. Valorisation et territoires (800 000 €)

3 axes sont concernés : - Allocations post doc et ingénieurs : co-financement à hauteur de maximum 50% de 5 allocations/an à travers un appel à projets - Colloques - Presses Universitaires Pau Pays de l’Adour.

100 000 € glissants annuels peuvent venir soutenir des projets au fil de l’eau.

300 000 € par an sont fléchés dans le CPER 2007-2013.

Au total le financement annuel en direction de l’UPPA atteint 1 million €.

De plus, la CDAPP s’engage, au travers une convention de site, dans un programme de reconstruction de logements universitaires aux côtés du CROUS, de la Région Aquitaine, du rectorat et de la ville de Pau.

La CDAPP peut apporter des contributions ponctuelles mais dans de moindres proportions, aux autres établissements.

Enfin, la CDAPP appuie financièrement tant le fonctionnement que les investissements, de 3 centres techniques sur 3 axes stratégiques pour le territoire :

- Ultra Traces Analyse Aquitaine dans le domaine de la chimie analytique, - CANBIO dans le domaine des composites, - APESA sur l’environnement.

4.2 Le Conseil général des Pyrénées Atlantiques (64)

Il intervient depuis la création de l’UPPA sur l’Enseignement supérieur et la Recherche, en premier lieu sur les investissements dans le cadre des CPER.

Progressivement, il a élargi son champ d’interventions sur 3 axes : recherche – valorisation – diffusion et animation scientifique.

Le CG 64 s’est engagé avant l’agglomération, dans la contractualisation avec l’UPPA, le 2ème contrat quadriennal se terminant fin 2011, et ce dans le but de mieux maîtriser ses dépenses et de parvenir à des contrats d’objectifs et de moyens.

Il consacre un budget de 700 000 €/an à la recherche et valorisation de l’UPPA sur l’ensemble de ses sites, répartis entre :

- 8 à 10 projets scientifiques annuels, sélectionnés par un comité mixte : agglomération / conseil scientifique de l’université, sur la base d’un appel à projets, selon trois critères prioritaires : projets à visée pluridisciplinaire, enjeux territoriaux, dimension transfrontalière. L’enveloppe varie de 300 à 400 000 € ;

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- 3 thèses par an, soutenues pendant 3 ans, et des post doc ; - Innov’Adour, pour un montant de 30 000 €.

Il intervient plus ponctuellement sur divers projets tels : - l’EISTI : construction d’un nouveau bâtiment ; - Cellule de valorisation CANBIO de l’UPPA, sur projets ; - équipements structurants pour la vie étudiante :

- La Maison de l’Etudiant, - Le Centre culturel du campus, La centrifugeuse, …

4.3 La Communauté de Communes de Lacq

Elle soutient le développement de l’UPPA en orientant son appui dans les domaines de la recherche, de la valorisation et de l’innovation.

Ce soutien vise les projets de recherche dont les thématiques sont liées à l’exploration et l’exploitation du sous-sol, les matériaux pour l’énergie, la chimie fine, les nanotechnologies, l’environnement, au développement et à l’aménagement du territoire. Des aides sont également apportées sous forme d’allocations de thèse et de bourses. Les actions de valorisation soutenues sont en lien avec le développement du bassin de Lacq.

La CCL consacre un budget de 420 000 € sous forme d’appel à projets dans le cadre d’une convention quadriennale avec l’UPPA.

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Effectifs à Pau - Montardon- Lescar

Rentrée 2010-2011

UPPA* 7 520

dont IUT Pays de l'Adour/UPPA 253

dont licences pro 158

dont IAE/UPPA 399

dont master NC

dont licences pro NC

dont ENSGTI/UPPA 227

ESC ** 1 080

IUFM 238

Hors université et post bac*** 2 461

dont ESAC 125

dont EISTI

dont Institut du Travail social

dont EIC CESI apprentissage

dont IEC

dont IFSI 292

CPGE*** 500

STS *** 819

STS agricoles *** 177

TOTAL 11 715

* hors effectifs de la Formation continue

** source : CCIR Aquitaine - hors apprentissage et formation pro continue ***source : Direction des Etudes et de la Prospective Rectorat Académie de Bordeaux

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Site de Périgueux (Dordogne)


Bien qu’étant l’un des plus anciens sites universitaires délocalisés, le site de Périgueux reste inférieur à 3 000 étudiants (2 578 étudiants au total en 2010). Il est suffisamment éloigné de la métropole bordelaise (1h30) pour que les formations traditionnellement délocalisées dans une ville moyenne (IUFM, DUT, droit) s’y soient implantées avec l’objectif de démocratisation de l’accès à l’ES. Mais le choix reste limité : des filières ne sont pas du tout représentées. Ainsi, Bordeaux aspire une grande partie des jeunes bacheliers, sans oublier que Limoges à 1h 40 mn au Nord peut également attirer les jeunes du département.

Le site n’a pas de spécialisation mais les formations s’inscrivent bien dans leur environnement socio-économique, et certaines sont même incroyablement « européennes », au cœur d’un territoire à forte identité culturelle.

Le périmètre étudié englobe les villes voisines de Savignac où se trouve la CCI, de Coulounieix Chamiers où se trouve le CFAA et des Eyzies-de-Taillac-Sireuil, site archéologique où l’Université Bordeaux 1 a une base d’accueil d’étudiants et de chercheurs.

1.1 Campus du Périgord Université Bordeaux 4

C’est le campus universitaire de Périgueux. Il représente avec 1 183 étudiants, presque un tiers des effectifs. Les trois établissements universitaires qui le composent, bien que tous situés sur un même site depuis 2005 - date à laquelle le DJEP a rejoint l’IUFM et l’IUT - avaient peu de pratiques en commun. Depuis que l’IUFM de Périgueux est comme les établissements voisins, rattaché à l’Université Bordeaux 4, dans le cadre de la réforme des IUFM, ces 3 établissements ont décidé de travailler ensemble à la mise en œuvre du projet de « Campus Périgord Université de Bordeaux ».Il s’agit de véritablement de reconquérir le site. Les infrastructures y seront mutualisées avec 2 projets phares : un centre multimédia et une maison des étudiants ; l’occupation des bâtiments sera mieux équilibrée, et les moyens rationalisés. Ils souhaitent ainsi, avec le soutien du Président de l’Université, donner une meilleure visibilité au site et par là même accroitre son attractivité; un projet que les collectivités territoriales devraient apprécier et soutenir.

� IUT/ Université Bordeaux IV (700 à 750 étudiants) a ouvert son 1er département en 1976 et le 2ème, en 1987, sur des spécialités qui n’existaient pas à Bordeaux et n’existent toujours pas. Il s’agissait véritablement d’installer de l’ES sur les territoires. Il enregistre la plus belle progression (10%), en Aquitaine. Il possède désormais :

- 4 départements de DUT : - Techniques de commercialisation, créé en 1976 (160 étudiants) ; - Génie biologique, avec 3 options : industries alimentaires et biologiques (100 étudiants) créé en 1987 – diététique, ouverte en 1995 - agronomie (100 étudiants) ouverte en 1999 ; - Carrières sociales- option gestion urbaine, orientation Développement touristique (axée conception et aménagement),

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- Génie chimique, génie des procédés, option bio-procédés, ouvert en 2003 (110 étudiants) ; en réponse aux besoins de l’industrie locale (armement, cosmétique, agro-alimentaire) ; l’option bio-procédés est peu répandue si bien que ce DUT recrute partout en France et a été à la une des médias durant l’été 2011, pour la mise au point d’un bio-carburant à base de graisse de canard, un produit dont le terroir regorge.

- 3 Licences professionnelles : - « Commercialisation et sécurité des produits alimentaires », depuis 1999 (20 étudiants) ; - « Encadrement et animation des équipes commerciales » par alternance en contrat de professionnalisation, avec le souhait d’ouvrir une section par apprentissage (30 étudiants) ; - « Commercialisation des produits touristiques » en alternance (25 étudiants) ; en fin d’année 2011, elle sera également dispensée en Martinique ;

- 2 DU : « Gérontologie appliquée», « Evaluation – démarche qualité et management des risques dans les établissements sanitaires, médico-sociaux et sociaux » ;

- un DUETI : 60 étudiants étudient à l’étranger ;

- un diplôme de guide interprète national (pas d’étudiants).

L’IUT est bien engagé dans les échanges Erasmus.

� IUFM/Université Bordeaux 4 a été comme l’ensemble des sites IUFM impacté par la réforme : 50% d’étudiants et stagiaires en moins.

Aujourd’hui, il forme moins d’une centaine d’étudiants, à un Master 1&2 « Education Enseignement Formation spécialité Enfance » proposés également dans les autres sites, dans lequel ont été introduits deux modules spécifiques au site de Périgueux : culture et patrimoine – petit enfance. Cette coloration ouvre des débouchés autres que l’Education nationale (le nombre de places au concours est en baisse), dans des structures éducatives et institutionnelles, et est susceptible d’augmenter l’attractivité. Dans cette perspective, ils réfléchissent aussi à l’intégration d’une formation de formateurs qui permettrait de diversifier l’offre et de compenser la baisse des effectifs.

� Le DJEP, Département d’études juridiques de Périgueux, antenne délocalisée de

l’Université Montesquieu Bordeaux 4 (340 étudiants en 2010, 350 en 2011), est le plus ancien site délocalisé d’une faculté de droit, puisqu’il date de 1969. Il prépare :

- 1 Licence en Droit sur les 3 ans ; la plupart des étudiants continuent leurs études sur Bordeaux ;

- 1 Licence AES en L1 (42 étudiants l’an passé, près de 50 cette année) et L2 (20 étudiants) ; tant que les effectifs seront faibles en 2ème année, il sera impossible de faire la 3eme année à Périgueux ;

- Capacité en Droit ;

- 1 Licence pro « Responsables des Structures Sociales et Médico-sociales « (R 2SMS).

La majorité des étudiants sont originaires du département de la Dordogne ; d’autres viennent de Limoges et un grand nombre sont Girondins ; le site accueille aussi quelques

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étudiants étrangers. Les résultats aux examens sont élevés, et les étudiants qui poursuivent leurs études à Bordeaux réussissent très bien.

1.2 IFSI rattaché à Bordeaux 2

Son quota est de 92 étudiants. 82 étudiants terminent leur formation en novembre 2011 (dans le cadre de l’ancien référentiel de formation non inscrite dans le cadre du LMD). Les étudiants, principalement des filles (72), sont en majorité originaires de l’Aquitaine, et de la Dordogne en particulier (62 sur 92) ; 21 viennent d’autres régions dont 15 de départements limitrophes. Près d’un quart sont issus de BAC S : comme dans beaucoup d’IFSI hors grande ville, il constitue pour les filles un débouché aux bacs scientifiques. Dans le cadre de l’universitarisation de la formation, l’IFSI a signé en janvier 2011, une convention avec Bordeaux 2 qui fournit des cours sur DVD. Des intervenants universitaires de Bordeaux 4 sont également sollicités pour les formations. L’IFSI de Périgueux a le projet de développer la formation continue.

Des rapprochements sont à l’étude avec les entités de Bordeaux 4 et la formation au Lycée Jay de Beaufort prépare seulement de Technicien supérieur Imagerie médicale et Radiologie thérapeutique.

1.3 Les écoles rattachées à la CCI de Dordogne Elles sont toutes regroupées sur le site de Savignac proche de Périgueux, mais néanmoins excentrées et à l’écart du pôle universitaire. L’ensemble constitue un pôle de formation significatif de plus de 350 élèves en stock, mais qui sont pour la plupart présents en alternance.

� L’Ecole supérieure internationale de Savignac propose des formations très originales dans le secteur du tourisme, délivrées par des universités britanniques, et bilingues : - un diplôme anglais (Bac +2), Foundation Degree in Hospitality Management, préparé avec Savignac et Stratford upon Avon College, délivré par la Thames Valley University (85 étudiants) ; - un bachelor européen (Bac +3) préparé dans 3 pays différents (44 étudiants) ; - un bachelor « top up » un an après le Foundation degree (52 étudiants); - Un MBA (Bac +5), diplôme anglais délivré par la Thames Valley University et l’Université de Brighton, enregistré au RNCP : Manager des entreprises de l'hôtellerie et de la restauration.

Ce sont près de 200 jeunes qui sont formés chaque année dans cette école et les universités partenaires.

� L’Ecole de commerce Arnaud de Séguy propose des formations en alternance : - 2 BTS : NRC et MUC - 1 diplôme post BTS, de niveau Bac +3, dans le cycle Negoventis : attaché

commercial et responsable développement commercial. � L’Ecole hôtelière du Périgord, lycée technologique et professionnel propose un

cursus complet dans le domaine de l’hôtellerie et la restauration, allant du CAP au BTS : - BTS Hôtellerie restauration avec 2 options : mercatique et gestion hôtelière – arts culinaires, arts de la table et du service (59 étudiants); - 1 Mise à Niveau en 1 an pour les candidats au BTS non titulaires du Bac pro.

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� L’ESAAL (Ecole supérieure privée Achats, Approvisionnements et Logique), prépare au titre homologué niveau II, d’acheteur industriel, accessible à des Bac +2 (2 élèves).


Entre les CPGE et les STS, ils représentent 38% des effectifs du site.

� Le Lycée Bertran- de- Born propose : - une CPGE littéraire : Kâgne et hypokâgne - une CPGE scientifique : PCSI - une B.T.S informatique de gestion Le lycée organise en partenariat avec le lycée St Joseph et avec le soutien de la ville de Périgueux, un forum des Grandes écoles où une cinquantaine d’écoles viennent se présenter à tous les lycéens.

� Le Lycée Saint Joseph, lycée privé, a seulement une Classe préparatoire économique et commerciale : CO.GE.SUP.

� Le Lycée Albert Claveille ; ses formations post bac à dominante industrielle offrent une poursuite d’études aux bacs STI2D préparés dans l’établissement : Electrotechnique (ET), Constructions métalliques (CM), Après vente automobile (AVA), Industrialisation des Produits mécaniques (IPM), Moteur à combustion interne (MCI) voie scolaire et apprentissage. Le lycée est l’établissement support du GRETA Dordogne.

� Lycée Laure Gatet a 4 BTS : - BTS secrétaire assistant trilingue - BTS comptabilité gestion des organisations - BTS assistant de gestion des P.M.E-P.M.I - BTS force de vente

� Lycée Jay de Beaufort prépare seulement : - un Diplôme de technicien supérieur Imagerie médicale et Radiologie

thérapeutique.

1.5 Les lycées agricoles

� EPLEFPA du Périgord est né en Janvier 2010, de la réunion du Lycée Agricole de Bergerac (Lycée et Domaine de la Brie à Monbazillac) et du Lycée Agricole de Périgueux (Lycée, Exploitation Agricole, Domaine des Chaulnes à Grignols, Atelier Agro-Alimentaire, Centre de Formation des Apprentis Agricoles, Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole).

L'ensemble ainsi créé forme par la voie scolaire, l'apprentissage, et la formation continue dans les domaines de l'agriculture, la viticulture, l'environnement, les travaux paysagers, l'agro-alimentaire et la commercialisation des produits alimentaires.

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Le Lycée agricole La Peyrouse à Périgueux prépare :

- 3 BTS : ACSE (analyse et conduite de systèmes d’exploitation) - GPN (Gestion et Production de la nature) option animation de la nature – STA (Sciences et Technologies des Aliments) option aliments et processus technologiques,

- 1 Licence Professionnelle VAMTR (Valorisation, Animation et Médiation des Territoires Ruraux), avec l’ENITA de Bordeaux et l’Université Bordeaux III, accessible également en formation continue.

CFAA de Dordogne réparti sur deux lieux (Bergerac et Coulounieix Chamiers) propose en formation initiale par apprentissage :

- 3 BTS : BTSA technico commercial spécialités vins, spiritueux rattaché au lycée agricole privé le Cluzeau- BTSA TP option aménagement paysage - BTSA VV option viticulture, œnologie.

Le Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole de la Dordogne assure la formation continue des adultes.

� Institut rural du Périgord :

- B.T.S.A technico-commercial produits alimentaires.

� Lycée agricole privé le Cluzeau - BTS ESF en alternance contrat de professionnalisation - préparation aux concours paramédicaux et sociaux.

Les lycéens peuvent mieux appréhender les formations du supérieur grâce au salon Infosup Carrières soutenu par les collectivités territoriales. Après plusieurs éditions sur le pôle universitaire, il est désormais organisé par Studyrama pendant 2 jours fin novembre : les jeudi et vendredi, avec une amplitude horaire plus grande en soirée, qui permet aux parents de pouvoir s’y rendre. Il se tient sur le parc des expositions du Périgord.

Les journées portes ouvertes sont pour beaucoup d’établissements une meilleure présentation de leur formation aux futurs bacheliers.

1.6 A signaler : Université Bordeaux 1, master sciences technologies Le village des Eyzies-de-Taillac est un des hauts lieux nationaux de l’archéologie et de la préhistoire. L’université Bordeaux 1 y possède deux maisons équipées de chambres, cuisine, salles de travail et de stockage. L’une de ces maisons a été abandonnée mais l’autre, la Maison de Bordes continue d’accueillir en résidence 15 à 30 jours par an, des étudiants du master sciences technologies mention Anthropologie biologique – Préhistoire, adossé à l’UMR PACEA, qui viennent étudier sur place les collections du musée national de la préhistoire voisin.

2. De la recherche à l’innovation

Les activités de recherche et transfert de technologie sont de faible intensité sur le site.

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2.1 Recherche � Le campus de Périgueux dispose d’un espace de recherche pour les sciences dures

avec des équipements, et pour le tertiaire.

Les enseignants chercheurs de Périgueux sont tous rattachés à des équipes bordelaises.

La recherche en archéologie, art pariétal paléolithique

� L’UMR CNRS PACEA Bordeaux 1 (de la Préhistoire à l’Actuel : Culture, Environnement, Anthropologie). Membre du LABEX LaScArBX, aux côtés de l’Institut de recherche sur l’Antiquité et le Moyen-âge et de l’IRAMAT (institut de recherche appliquée à l’archéologie), l’UMR PACEA dispose aux Eyzies avec la Maison F de Bordes, d’une base d’expérimentation et d’accueil des chercheurs de son équipe, mais aussi d’équipes scientifiques étrangères. Ils bénéficient des installations et des collections du Musée National de la Préhistoire installé en face, grâce à des contrats de collaboration avec le Ministère de la Culture et de la Communication. En outre, des chercheurs permanents à temps partiel de l’UMR exercent une partie de leur recherche fondamentale dans le château de Campagne, village tout proche des Eyzies, aux côtés de chercheurs de l’Institut National de Recherche en Archéologie Préventive(INRAP).

Créé en 1978, le Centre National de Préhistoire installé à Périgueux, est un établissement de recherche relevant de la Direction de l'Architecture et du Patrimoine, Sous-Direction de l'Archéologie du Ministère de la Culture et de la Communication. Il est dirigé par un chercheur de l’UMR PACEA. L’activité scientifique est orientée conjointement sur des thématiques de l’UMR et des thèmes spécifiques au Centre.


� La plate-forme technologique départementale A.B.C. Périgord

Le transfert de technologie est exercé dans le domaine du génie des procédés industriels, grâce à la plate-forme technologique départementale A.B.C. Périgord, dont le lycée Albert CLAVEILLE est l'établissement support. Ce lycée et les autres membres fondateurs : l’I.U.T. de Périgueux (Université Bordeaux 4), le lycée des métiers de l'Alba (Bergerac), le lycée agricole de Périgueux, le lycée agricole de Bergerac, sont réunis au sein d’un groupement d'intérêt scientifique de transfert de technologie. Ils mutualisent leurs équipements et en mettent en synergie leurs compétences afin d’apporter aux industriels de la Dordogne des réponses concrètes et adaptées dans les domaines du génie industriel, génie alimentaire, génie agro alimentaire, génie biologique, et génie chimique.

3. De la vie étudiante

Même si la vie étudiante ne ressemble pas à celle des métropoles régionales, le site permet aux étudiants d’étudier dans de bonnes conditions (bibliothèques, environnement numérique de travail) et offre des services qui rendent l’ES accessible au plus grand nombre. L’ensemble des informations sont rassemblées sur le site de la ville.

La vie étudiante est animée au DEJEP par l’Amicale des Etudiants de Périgueux, sur le modèle de celle de Bordeaux.

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Pour les étudiants de l’I.U.T. de Périgueux, une assistante sociale du CROUS de Dordogne assure une permanence régulière.

3.1 Logement

L'antenne locale du CROUS gère trois résidences accessibles à pied entre elles et depuis le campus universitaire : Le Musée, Le Patio, Les Grandes Arcades.

Le Centre d’Information Jeunesse tient en outre une liste des logements locatifs.

3.2 Restauration

Plusieurs possibilités sont offertes :

� 2 restaurants universitaires : - L’Entracte situé près du lycée Claveille, - Un restaurant universitaire et une cafétéria sur le site de la résidence des Grandes Arcades.

� Une cafétéria l’Accro’pôle est située sur le campus.

3.3 Transports

Le campus universitaire est desservi par une navette Péribus, mise en service par la ville.


Le SUAPS est très actif dans différentes activités sportives gratuites ou payantes et organisent de nombreuses rencontres. Ces activités peuvent être bonifiées dans le cadre du cursus.

4. De l’implication des collectivités locales 4.1 La ville de Périgueux

Elle a beaucoup contribué à la mise en place de l’IUT et de la DJEP notamment par une mise à disposition de personnel ; aujourd’hui cela ne représente plus que 3 personnes : 2 à IUT et une au DJEP qui bénéficie en outre d’une aide sur les frais de déplacement des enseignants.

4.2 Le Conseil général de Dordogne (24)

Il intervient dans 3 domaines : - Echanges européens : bourse attribuée aux étudiants participant aux échanges inter - universitaires prévus dans le cadre du programme européen Erasmus. - Recherche : bourse pour les jeunes originaires de Dordogne inscrits en thèse de 3ème cycle. - Apprentissage.


La collaboration récente entre les établissements universitaires du campus de Périgueux est de nature à :

- fortifier l’offre de formation (comment dynamiser la L2 d’AES et parvenir à ouvrir la 3ème année qui rendrait cette licence globalement plus attractive) ;

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- amplifier la vie universitaire : les entités universitaires ont dans ce sens approché l’IFSI en lui proposant de venir s’installer sur le campus ; cela permettrait aux étudiants de l’IFSI de bénéficier de toutes les commodités du campus, assurerait un brassage des étudiants, pourrait engendrer des projets inter-disciplinaires ; - améliorer les conditions d’études et l’attractivité.

Un chantier va donc s’ouvrir sur le campus prochainement.

Cette étape est nécessaire avant de réfléchir à la mise en synergie avec les autres entités de formation du site de Périgueux et du site des Eyzies, qui permettrait de travailler à un développement concerté sur des axes stratégiques déterminants localement. L’un des axes serait de renforcer la formation en tourisme de l’IUT de Périgueux de Bordeaux 4, en lui conférant une originalité territoriale liée à la richesse naturelle des sites de Dordogne, et à l’activité scientifique et expérimentale de l’Université Bordeaux 1, qui en découle, dans les domaines de l’archéologie et de l’anthropologie préhistorique, une activité régionale mais aussi internationale facilitée par la présence de bâtiments universitaires mis à disposition dans des conditions tarifaires jusqu’à présent très favorables.

Effectifs à Périgueux- Savignac Rentrée 2010-2011

Université Bordeaux 4 1 183

dont IUT/Université Bordeaux 4 750

dont licences pro NC

dont DJEP/Université Bordeaux 4* 327

dont licences pro 30

dont IUFM* 106

Ecoles consulaires hors Arnaud de Séguy ** 341

IFSI* 263

CPGE* 126

STS* 548

STS agricoles* 117

TOTAL 2 578

* source : Direction des études et de la prospective Rectorat académie de Bordeaux ** Source : CCIR Aquitaine 2010 - hors apprentissage et formation pro continue

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8. ANNEXES

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8.1 Principaux domaines de spécialisation des établissements publics de recherche en Aquitaine

Code CIB

Intitulé

Pourcentage par rapport au

portefeuille total

G01N RECHERCHE OU ANALYSE DES MATÉRIAUX PAR DÉTERMINATION DE LEURS PROPRIÉTÉS CHIMIQUES OU PHYSIQUES

19,3

A61K PRÉPARATIONS À USAGE MÉDICAL, DENTAIRE OU POUR LA TOILETTE 15,7

B01J PROCÉDÉS CHIMIQUES OU PHYSIQUES 13,6

C12N MICRO-ORGANISMES OU ENZYMES 10,5

A61P ACTIVITÉ THÉRAPEUTIQUE SPÉCIFIQUE DE COMPOSÉS CHIMIQUES OU DE PRÉPARATIONS MÉDICINALES

9,8

C07K PEPTIDES 9,0

H01M PROCÉDÉS OU MOYENS POUR LA CONVERSION DIRECTE DE L'ÉNERGIE CHIMIQUE EN ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

8,2

C08F COMPOSÉS MACROMOLÉCULAIRES OBTENUS PAR DES RÉACTIONS FAISANT INTERVENIR UNIQUEMENT DES LIAISONS NON SATURÉES CARBONE-CARBONE

7,8

C12Q PROCÉDÉS DE MESURE, DE RECHERCHE OU D'ANALYSE FAISANT INTERVENIR DES ENZYMES OU DES MICRO-ORGANISMES

7,5

C01B ÉLÉMENTS NON MÉTALLIQUES; LEURS COMPOSÉS 6,7

C08J MISE EN ŒUVRE; PROCÉDÉS GÉNÉRAUX POUR FORMER DES MÉLANGES 6,1

B32B PRODUITS STRATIFIÉS 5,9

C08L COMPOSITIONS CONTENANT DES COMPOSÉS MACROMOLÉCULAIRES 5,9

C07H SUCRES; LEURS DÉRIVÉS; NUCLÉOSIDES; NUCLÉOTIDES; ACIDES NUCLÉIQUES 5,5

C23C REVÊTEMENT DE MATÉRIAUX MÉTALLIQUES 5,5

A61B DIAGNOSTIC; CHIRURGIE; IDENTIFICATION 5,4

G02B ÉLÉMENTS, SYSTÈMES OU APPAREILS OPTIQUES 5,4

C04B CHAUX; MAGNÉSIE; SCORIES; CIMENTS 5,2

B01D PROCÉDÉS OU APPAREILS PHYSIQUES OU CHIMIQUES, SEPARATION 5,0

C07D COMPOSÉS HÉTÉROCYCLIQUES 5,0

Source : Qpat, traitement VIA Inno

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8.2 Principaux domaines de spécialisation des acteurs privés en Aquitaine

Code CIB Intitulé

Pourcentage par rapport au

portefeuille total

A61K PRÉPARATIONS À USAGE MÉDICAL, DENTAIRE OU POUR LA TOILETTE 9,1

C08L COMPOSITIONS CONTENANT DES COMPOSÉS MACROMOLÉCULAIRES 7,0

C08F COMPOSÉS MACROMOLÉCULAIRES OBTENUS PAR DES RÉACTIONS FAISANT INTERVENIR UNIQUEMENT DES LIAISONS NON SATURÉES CARBONE-CARBONE

6,6

A61B DIAGNOSTIC; CHIRURGIE; IDENTIFICATION 5,9

B32B PRODUITS STRATIFIÉS 5,7

B01J PROCÉDÉS CHIMIQUES OU PHYSIQUES 5,7

A61F FILTRES IMPLANTABLES DANS LES VAISSEAUX SANGUINS; PROTHÈSES,,, 5,0

B29C FAÇONNAGE OU ASSEMBLAGE DES MATIÈRES PLASTIQUES 5,0

A61P ACTIVITÉ THÉRAPEUTIQUE SPÉCIFIQUE DE COMPOSÉS CHIMIQUES OU DE PRÉPARATIONS MÉDICINALES

4,7

C04B CHAUX; MAGNÉSIE; SCORIES; CIMENTS 4,5

C07C COMPOSÉS ACYCLIQUES OU CARBOCYCLIQUES 4,5

B65D RÉCEPTACLES POUR L'EMMAGASINAGE OU LE TRANSPORT D'OBJETS OU DE MATÉRIAUX

4,4

G06F TRAITEMENT ÉLECTRIQUE DE DONNÉES NUMÉRIQUES 4,4

G01N RECHERCHE OU ANALYSE DES MATÉRIAUX PAR DÉTERMINATION DE LEURS PROPRIÉTÉS CHIMIQUES OU PHYSIQUES

4,1

C08J MISE EN ŒUVRE; PROCÉDÉS GÉNÉRAUX POUR FORMER DES MÉLANGES 4,0

C01B ÉLÉMENTS NON MÉTALLIQUES 3,9

H01M PROCÉDÉS OU MOYENS POUR LA CONVERSION DIRECTE DE L'ÉNERGIE CHIMIQUE EN ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

3,2

B01D PROCÉDÉS OU APPAREILS PHYSIQUES OU CHIMIQUES, SEPARATION 3,1

C08K EMPLOI COMME ADJUVANTS DE SUBSTANCES NON MACROMOLÉCULAIRES INORGANIQUES OU ORGANIQUES

3,1

C12N MICRO-ORGANISMES OU ENZYMES 2,7

Source : Qpat, traitement VIA Inno

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8.3 Panorama des formations

STS IUT L Professionnelles

Dordogne

Périgueux - Constructions métalliques - Electrotechnique - Industrialisation des produits mécaniques - Av. auto optiques véhicules particuliers - Moteurs à combustion interne - Informatique de gestion - Informatique : Administrateur réseaux locaux des entreprises - Informatique : développeur application - Assistant de gestion PME-PMI - Comptabilité : gestion des organisations - Négociation et relation client - Imagerie médicale radiologie thérapie - Esthétique cosmétique

Périgueux - Génie biologique - Génie chimique – Génie des procédés - Carrières sociales - Techniques de commercialisation

Périgueux - Responsable de structures sociales et médico-sociales - Commercialisation et sécurité des produits alimentaires - Commercialisation des produits touristiques - Encadrement et animation des équipes commerciales

Sarlat-la-Caneda - Mécanique et automatismes industriels - Métiers audiovisuels : Image

Bergerac - Agro équipements - Management des Unités commerciales - Assistant de Manager

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Boulazac - Hôtellerie restauration 1ère année - Hôtellerie restauration : mercatique gestion - Hôtellerie restauration : art culinaire - Mise à niveau hôtellerie restauration


Landes

Dax -Maintenance industrielle -Systèmes électroniques -Assistant de gestion PME-PMI -Métiers de l’eau -Management des Unités commerciales -Négociation et relation client -Services et prestations sanitaires et sociales

Dax (Antenne Bordeaux 2) - Technologies et gestion des eaux de santé - Management des centres de remise en forme et de bien-être par l’eau

Mont-de-Marsan -Négociation et relation client -Comptabilité gestion : gestion des organisations -Management des Unités commerciales -Assistant de Manager

Mont-de-Marsan (antenne IUT Pays de l’Adour) - Génie biologique - Réseaux et télécommunications - Science et génie des matériaux

Mont-de-Marsan (antenne IUT Pays de l’Adour) - Administration et sécurité des réseaux - Biologie moléculaire appliquée à la sécurité alimentaire - Qualité et processus industriels dans les industries du bois - Intégration des systèmes voix-données - Chargé d’affaires en réseaux et télécommunications

Saint-Paul-les-Dax

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-Productique Bois ameublement : développement industriel -Productique Bois ameublement : production gestion -Systèmes constructifs Bois habitat -Technico-commercial -Développement et réalisation Bois

Saint-Pierre-du-Mont -Esthétique cosmétique

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Lot-et-Garonne

Agen -Conception de produits industriels -Electrotechnique -Industrialisation des produits mécaniques -Systèmes électroniques -Communication -Assistant de gestion PME-PMI -Comptabilité gestion des organisations -Management des Unités commerciales -Assistant de Manager -Négociation et relation client

Agen (Antennes IUT Bordeaux 1) - Qualité, logistique industrielle et organisation - Gestion administrative et commerciale

Agen (Antenne UFR Bordeaux 1) - Maîtrise des risques - Gestion technique des interventions en industrie nucléaire Agen (Antenne IUT Bordeaux 1) - Management de production - Gestion du patrimoine immobilier - Services énergétiques

Marmande -Conception fabrication outillage -Industries plastiques europlastic -Technico-commercial -Mécanique et automatismes industriels

Villeneuve-sur-Lot -Comptabilité gestion des organisations

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Anglet -Bâtiment -Design d’espace -Domotique -Enveloppe bâtiment : façades étanches -Etudes et économie construction -Fluides énergies environnement : génie climatique -Fluides énergies environnement : génie frigorifique -Travaux publics -Management des Unités commerciales -Economies sociales et familiales

Anglet (Antenne IUT Bayonne) - Gestion industrielle et maintenance - Informatique

Anglet (UFR UPPA) - Management, reprise et création de PME du BTP - Biologie appliquée aux écosystèmes exploités - Aménagement et gestion des ressources en eau Anglet (IUT BAYONNE) - Communication multimédia

Bayonne -Electrotechnique -Industrialisation produits mécaniques -Mécanique et automatismes industriels -Métiers audiovisuels : ingénierie -Métiers audiovisuels : montage post production -Métiers audiovisuels : son -Assistant de gestion PME-PMI -Comptabilité gestion des organisations -Management des Unités commerciales

Bayonne - Gestion des entreprises et des administrations - Techniques de commercialisation

Bayonne (Antenne IUT UPPA) - Chargé de clientèle professionnelle - Logistique de distribution Bayonne (UFR UPPA) - Adjoint de direction PME/PMI

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-Assistant de manager -Banque : particuliers -Négociation et relation client

Biarritz -Animations gestion touristiques locales -Hôtellerie restauration 1ère année -Responsable de l’hébergement -Ventes productions touristiques -Hôtellerie restauration : mercatique et gestion -Hôtellerie restauration : art culinaire -Responsable hébergement -Mise à niveau hôtellerie restauration

Bizanos -Esthétique cosmétique

Cheraute --Conceptions industrielles microtechniques

Lescar -Bioanalyses et contrôle

Mourenx -Chimiste

Orthez -Management des Unités commerciales

Pau -Contrôle industriel régulation automatique -Mécanique et automatismes industriels -Systèmes électroniques -Technico-commercial

Pau - Génie thermique et énergie - Statistique et informatique décisionnelle

Pau (UFR UPPA) - Valorisation des produits de terroir Pau (UFR UPPA) - Animateur des systèmes de management de la

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-Maintenance industrielle -Commerce international -Comptabilité gestion des organisations -Informatique de gestion -Informatique gestion : administrateur réseaux locaux d’entreprises -Informatique de gestion : développeur d’application -Management des Unités commerciales -Négociation relation client -Economie sociale et familiale -Assistant de Manager -Assistant de gestion PME-PMI -Management des Unités commerciales -Animation et gestion touristiques locales -Notariat -Analyses biologiques et médicales -Communication -Comptabilité et gestion (en 3 ans) -Esthétique cosmétique

sécurité - Pilote de processus de fabrication assistée par ordinateur - Maintenance des automatismes et de l’instrumentalisation industriels Pau (UFR LET UPPA) - Métiers de la formation des jeunes et des adultes Pau (IUT UPPA) - Froid, climatisation et contrôle de service, services énergétiques - Statistiques et informatique décisionnelle pour le management de la qualité Pau (IAE UPPA) - Sciences et techniques de la gestion salariale

Ustaritz

-Négociation et relation client

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8.4 Panorama des licences présentes sur les sites hors Bordeaux

Agen Bayonne

Anglet/UPPA Mont-de-Marsan

Pau /UPPA Périgueux

Lettres, Arts, SHS

Lettres classiques x

Lettres modernes x x

Lettres modernes : langues et cultures littéraires x L3 FLE x

L3 Occitan x

L3 Documentation x

Etudes basques x

Langues, Littératures et civilisations étrangères et régionales

Anglais L1&L2 x

Espagnol L1&L2 x

Basque x

Histoire de l’art, archéologie x

Sociologie L1

Histoire x

Géographie X (3 parcours)

Staps Management des unités sportives x IUP Bordeaux2

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Droit, économie, gestion, sciences politiques

Droit x x x x

AES L1&L2 x L1&L2

Economie, gestion x x

L3 international x

L3 Intégration BTS, DUT x

Sciences et Technologies

Sciences et Technologies x

L1 Sciences physiques/ Chimie / Physique x

L1 et L2 Sciences physiques/ Chimie / Physique x

L2 et L3 Sciences physiques x

L2 et L3 Chimie x

L2 et L3 Physique x

L3 Physique chimie appliquée x

L3 Evaluation gestion Traitement des Pollutions x

L3 génie des matériaux, x

L3 Génie électrique et informatique industrielle x

L1 et L2 Biologie x x

L3 Biologie des organismes x

L3 Biologie générale et sciences de la Terre x

183




Agen Bayonne Anglet/UPPA

Mont-de-Marsan

Pau /UPPA Périgueux

L3 Biologie Micro bio et biologie cellulaire et moléculaire x

Sciences de la terre et de l’environnement x

Informatique L3 x

Mathématiques x

Mathématiques appliquées et sciences sociales x

184




8.5 Panorama des STS (hors agriculture) sur les sites hors Bordeaux

Agen Bayonne Bidart Anglet

Mont-de-Marsan

Pau Périgueux

Savignac

Autres sites

Constructions métalliques x

Electrotechnique x x x

Industrialisation des produits mécaniques x x x

Av. auto optiques véhicules particuliers x

Mécanique et automatismes industriels x x xx

Moteurs à combustion interne x

Conception de produits industriels x

Maintenance industrielle x x

Systèmes électroniques x x x

Conception fabrication outillage x

Conceptions industrielles microtechniques x

Industries plastiques europlastic x

Productique Bois ameublement : développement industriel

x

Productique Bois ameublement : production gestion x

Systèmes constructifs Bois habitat x

Développement et réalisation Bois x

185




Informatique de gestion x x x

Informatique : Administrateur réseaux locaux et des entreprises

x x

Informatique : développeur application x x

Bâtiment x

Design d’espace x

Domotique x

Enveloppe bâtiment : façades étanches x

Etudes et économie construction x

Fluides énergies environnement : génie climatique x

Fluides énergies environnement : génie frigorifique x

Travaux publics x

Contrôle industriel régulation automatique x

Analyses biologiques et médicales x

Bioanalyses et contrôle x

Agro équipements x

Chimie x

Métiers de l’eau x

186




Agen Bayonne Bidart Anglet

Mont-de-Marsan

Pau Périgueux

Savignac

Autres sites

Assistant de gestion PME-PMI x x x x x

Comptabilité gestion des organisations x x x x x x

Comptabilité gestion en 3 ans x

Négociation et relation client (NRC) x x x x x x

Management des unités commerciales (MUC) x xx x x xxx

Imagerie médicale radiologie thérapie x

Assistant de manager x x x x x

Technico commercial x xx

Secrétaire assistante trilingue x

Commerce international x

Banques x

Notariat x

Communication x x

Hôtellerie Restauration 1ère

année x x

Hôtellerie Restauration mercatique gestion x x

Hôtellerie Restauration art culinaire x x

Animation gestion touristiques locales (AGTL) x x

Responsable de l’hébergement x

Ventes productions touristiques x

187




Mise à niveau hôtellerie restauration x x

Esthétique cosmétique x x xx

Services et Prestations Sanitaires et Sociales x

Economie sociale et familiale x x

Métiers audiovisuels : Image x

Métiers audiovisuels : ingénierie x

Métiers audiovisuels : montage post production x

Métiers audiovisuels : son x

Région Aquitaine: Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de...

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