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RÉGIE RÉGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX ABITIBI- TÉMISCAMINGUE

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RÉGIE RÉGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX A B I T I B I -T É M I S C A M I N G U E

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Institut national de santé publique du Québec 4835, avenue Christophe-Colomb, bureau 200

Montréal (Québec) H2J3G8 Tél.: (514) 597-0606

RÉGIE RÉGIONALE DE LA SANTÉ ET

DES SERVICES SOCIAUX DE L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

SUIVI DE LA TRANSFORMATION DES SERVICES DE SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

INDICATEURS

SOMMAIRE

Comité indicateurs de suivi pour la transformation du réseau

Le 5 décembre1997 DOCUMENT FINAL /lp

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SUIVIDELA TRANSFORMATION DES SERVICES DE SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

Indicateurs

SOMMAIRE

Rédaction

Direction des relations avec la population et des ressources humaines Suzan McKenzie et Normand Mongeau

Direction des programmes et des services André Bélanger et Nicole Berthiaume

Direction de la santé publique Gaétane Cormier,Chantai Girard et Marie-Claire Laçasse

Direction des ressources financières et matérielles Cynthia De Champlain

Sous la coordination de

Daniel Fortin, directeur des programmes et des services Michel Dessureault, directeur adjoint des programmes et des services

© Régie régionale de la santô et des services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue, 1997

Reproduction autorisée à des fins non commerciales avec mention de la source. Toute reproduction totale ou partielle doit être fidèle au texte utilisé.

ISBN : 2-89391-110-2

D É P Ô T LÉGAL - BIBLIOTHÈQUE NATIONALE D U QUÉBEC, 1997 D É P Ô T LÉGAL - BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU C A N A D A 1997

Prix : 7,00 $ + frais de manutention

N.B. Dans ce document, le générique masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d'alléger le texte.

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Suivi de la transformation des services de santé

TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES iii LISTE DES SIGLES iv INTRODUCTION 1

1. SERVICES À LA POPULATION 3

1.1 Santé physique 3 1.1.1 Comparaisons intrarégionales 3 1.1.2 Comparaisons avec l'ensemble de la province 5

1.2 Personnes âgées en perte d'autonomie 5 1.3 Déficience physique 7 1.4 Santé mentale 8

1.4.1 Lits hospitaliers de courte durée psychiatrique dans les MRC 8 1.4.2 Lits psychiatriques régionaux 9

1.5 Déficience intellectuelle ; 10 1.6 Jeunesse 10

1.6.1 Sen/ices de réadaptation 10 1.6.2 Services de protection 11

1.7 Alcoolisme et autres toxicomanies 12 1.8 Interprogrammes 13

1. 8.1 Violence conjugale . 13 1.8.2 Autisme 13 1.8.3 Ressources de type familial pour enfants handicapés, adultes et

personnes âgées 14 1.8.4 Allocations directes aux personnes handicapées 14

2. RELATIONS AVEC LA POPULATION ET RESSOURCES HUMAINES 16

2.1 Évolution des plaintes 16 2.2 Ressources humaines 16

3. RESSOURCES FINANCIÈRES ET MATÉRIELLES 19

3.1 Pourcentage des surplus ou déficits 19 3.2 Autorisations d'emprunts temporaires reliées au plan de transformation du

réseau et au programme d'incitatifs au départ 19 3.3 Proportion et évolution des heures travaillées 20

4. SANTÉ PUBLIQUE 21

4.1 Organisation des services 21 4.2 Dispensation des services 21

4.2.1 Comment évolue la dispensation des services relatifs à l'immunisation? . . 21 4.2.2 Comment évolue la dispensation des services relatifs aux maladies

transmissibles sexuellement? 23 4.3 État de santé de la population 23 4.4 Suivi budgétaire du virage promotion-prévention 27

CONCLUSION 28

RÉFÉRENCES 30

iii

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LISTE DES SIGLES

CH Centre hospitalier

CHSGS Centre hospitalier de soins généraux et spécialisés

CHSLD Centre d'hébergement et de soins de longue durée

CLSC Centre local de services communautaires

CR Centre de réadaptation

CS Centre de santé

ETP Équivalent temps plein

MRC Municipalité régionale de comté

MSSS Ministère de la Santé et des Services Sociaux

RTF Ressource de type familial

SIGP Système d'information de Gestion des Plaintes

USLD Unité de soins de longue durée

iv

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INTRODUCTION

Ce document présente la synthèse des premiers résultats des travaux du Comité sur les

indicateurs de suivi pour la transformation du réseau en Abitibi-Témiscamingue. Ce comité a

d'abord rédigé un cadre de référence à l'automne 1996 afin, par la suite, de sélectionner les

informations les plus pertinentes et d'en assurer la mise en commun. En janvier 1997, des

représentants des établissements ont participé à la bonification des indicateurs choisis en

fonction des objectifs de la transformation du réseau ainsi que des définitions et des critères

énoncés dans le cadre de référence. En février 1997, les directions générales des

établissements et les représentants de la concertation régionale des organismes

communautaires ont été informés et consultés quant aux indicateurs proposés.

La transformation des services de santé et des services sociaux en Abitibi-Témiscamingue est

planifiée en tenant compte des ressources requises pour répondre aux besoins de la population

et des clientèles en fonction des objectifs, des normes et des standards reconnus. Elle prend

forme à travers des offres de service par municipalité régionale de comté (MRC) et par

programme. Les résultats des mesures implantées visent tant la production et l'accès aux

services que la santé et le bien-être des populations. Pour ces trois cibles, il peut y avoir des

répercussions inattendues. Tout ce processus est lui-même influencé par des facteurs

environnementaux que ce soit sur le pian politique, économique ou social.

Le suivi de la transformation fait donc appel à des besoins variés d'information à partir du suivi

de gestion, de la recherche évaluative et du suivi par indicateurs. II faut une surveillance

continue des répercussions (signaux d'alerte) sur les services à la clientèle ainsi que sur la santé

et le bien-être de la population.

Les indicateurs, constitués de données quantitatives, font alors office de points de repère dans

l'appréciation de l'évolution de la transformation du réseau. Le suivi par indicateurs consiste à

recueillir des données et à mesurer leur variation dans le temps et dans l'espace. Les

indicateurs retenus sont reliés à des objectifs du plan de transformation et sont disponibles

chaque année, dans le cadre d'un système d'information ou du moins de données compilées de

façon uniforme et constante dans le temps.

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Chaque indicateur a fait l'objet d'une fiche précisant sa définition, son mode de calcul, les

sources des données, etc. Pour leur analyse, on a procédé à des comparaisons dans le temps

(avant et pendant la transformation) ainsi qu'entre MRC lorsque possible et pertinent. On a, de

plus, fait allusion à la position de l'Abitibi-Témiscamingue face aux autres régions et à l'ensemble

du Québec quand cela s'est avéré possible. Parce que le réseau était déjà soumis à des

compressions budgétaires en 1994-1995, le comité a choisi l'année 1993-1994 comme année

de référence. Soulignons que la transformation du réseau a véritablement débuté en 1996-1997

dans la région.

Dans le présent sommaire, les résultats les plus marquants sont répartis dans quatre sections :

services à la population, relations avec la population et ressources humaines, ressources

financières et matérielles, santé publique. Le recueil complet des tableaux et des faits saillants

relevés pour chacun des indicateurs à partir des données les plus récentes est disponible à la

Régie régionale de la santé et des services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue (Régie

régionale).

Nous tenons à remercier pour leur précieuse collaboration toutes les personnes à la Régie

régionale, dans les établissements et au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)

qui ont participé aux diverses étapes de conception, de production et de validation des

indicateurs.

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1. SERVICES À LA POPULATION

f. 1 Santé physique

1.1.1 Comparaisons intrarégionales

À l'automne 1996, le conseil d'administration de la Régie régionale s'est donné des objectifs

concernant le nombre de lits en courte durée physique ainsi que leur répartition selon le type

de lits (spécialisés ou de base) et selon les MRC. Ces objectifs, soit 381 lits au permis dont 81

lits de spécialités et 300 lits de base, doivent être atteints en 1998.

Divers moyens sont suggérés pour atteindre ces objectifs, entre autres, l'augmentation du taux

d'occupation à 85 %, l'augmentation des chirurgies d'un jour et des chirurgies le jour même de

l'admission ainsi que la diminution des durées de séjour.

> En 1995-1996, le nombre d'équivalents-lits1 de courte durée consommés était de 414, soit 33 lits de plus que l'objectif de-381 lits. En ce qui a trait aux lits de spécialités, l'objectif est déjà atteint. Le chemin à parcourir d'ici 1998 se situe donc essentiellement au niveau des lits de base.

> Cependant, en 1995-1996, il faut noter que 43 équivalents-lits de courte durée ont été consommés par des patients de longue durée en attente d'orientation contre 29,2 équivalents-lits en 1994-1995 (voir section 1.2 : personnes âgées en perte d'autonomie).

> En ce qui a trait aux usagers posthospitalisés, leur prise en charge par les services de maintien à domicile a entraîné, en 1996-1997, une augmentation de 44,3 % de leur nombre par rapport à 1994-1995.

> Entre 1993-1994 et 1995-1996, le nombre de jours d'hospitalisation en courte durée physique a diminué de 11,4 % et le nombre de cas admis de 8,5 %.

> Malgré ces diminutions, la durée moyenne de séjour n'a pratiquement pas bougé depuis 1993-1994 parmi les patients admis dans des lits de courte durée physique. Cette durée était de 7,2 jours par cas en 1995-1996. Elle a cependant légèrement diminué chez les

f. Les équivalents-lits sont calculés à un taux d'occupation de 85 % (jours d'hospitalisation / 365 jours / 0,85).

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non-résidents hospitalisés en Abitibi-Témiscamingue, ainsi que pour les clientèles en néonatalogie et les nouveau-nés.

> En 1995-1996, les non-résidents de l'Abitibi-Témiscamingue hospitalisés dans les établissements de la région ont occupé l'équivalent de 18,8 lits alors que les résidents de l'Abitibi-Témiscamingue ont consommé 65,3 équivalents-lits dans des établissements situés hors région dont 56,4 dans la région de Montréal seulement.

> En 1995-1996, le nombre de cas traités en soins d'un jour (médecine et chirurgie) s'élevait à 7337, ce qui représente 26,7 % des cas totaux (soins d'un jour et hospitalisations)2.

> En 1995-1996, une chirurgie sur deux effectuées en Abitibi-Témiscamingue était une chirurgie d'un jour (excluant la chirurgie ambulatoire externe).

> En 1993-1994,16,8 % des chirurgies étaient effectuées le jour même de l'hospitalisation contre 22,9 % en 1995-1996, ce qui constitue une nette amélioration.

Lits au permis en 1998 et équivalents-lits selon le type de lits, variation des Jours et des cas d'hospitalisation par rapport à 1993-1994 ainsi que les taux de chirurgie d'un Jour et le jour môme de l'admission, MRC, 1995-1996

MRC DE TRAITEMENT

LITS TOTAUX UTS DE SPÉCIALITÉS UTS DE BASE HOSPITALISATIONS TAUX OE CHIRURGIE

MRC DE TRAITEMENT

lits au permis en 1998

équivalents lits 1995-1996

lits au permis en 1998

équivalents lits 199^1996

lits au permis en 1998

équivalents lits 199^1996

variation

1993-1994 à 1995-1996

un jour 1995-1996

le jour da l'admission 1995-1996

MRC DE TRAITEMENT

lits au permis en 1998

équivalents lits 1995-1996

lits au permis en 1998

équivalents lits 199^1996

lits au permis en 1998

équivalents lits 199^1996

jours cas

un jour 1995-1996

le jour da l'admission 1995-1996

TÉMISCAMINGUE 35 53.1 0 6,8 35 46,3 +6.8% -0.4% 43.0% 31.3%

ROUYN-NORANDA

104 91,8 25 13,2 79 78,8 -22,0% -16,7 % 50,2% 13,3%

ABITIBHOUEST 48 59,6 0 6.2 48 53.4 -5.7% -12.3 % 43.0% 25,1 %

ABITIBÏ 86 108,0 38 32,5 48 75.6 -7,3 % -4,1 % 44.4% 29,7%

VALLÉE-DE-L'OR 108 101,4 18 12,5 90 88,9 -14,8 % -1,3% 62.1 % 24.5%

ABITIBI-TÉMISCAMINGUE 381 414,0 81 71.2 300 342,7 -11,4% -8,5% 51.0% 22.9%

2. En 1995, le ministère de la Santé et des Services sociaux a exclu certains actes (scopies, etc.) des catégories soins d'un jour et chimrgie d'un jour, ce qui rend difficiles les comparaisons avec les années précédentes.

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1.1.2 Comparaisons avec l'ensemble de la province

Selon les indicateurs3 calculés par le MSSS pour fins de comparaison interrégionale, en 1995-

1996, le taux d'hospitalisation en région serait plus élevé que celui de l'ensemble de la province,

surtout en ce qui concerne les cas de médecine. Cependant, l'Abitibi-Témiscamingue est la

troisième région la plus performante après les régions Nord-du-Québec et Laval en ce qui a trait à

la durée moyenne de séjour (excluant la longue durée dans les lits de courte durée), soit 6,14

jours (en baisse par rapport à l'année précédente) contre 7,35 jours pour l'ensemble de la

province. Le chemin à parcourir se situe donc davantage par rapport à la pertinence des

admissions que par rapport à celle des jours d'hospitalisation.

En 1995-1996, plus de la moitié (51,7 %) des chirurgies sont faites en chirurgie d'un jour en

Abitibi-Témiscamingue contre 47,9 % pour l'ensemble de la province. La région la plus

performante dans ce domaine est la Mauricie-Bois-Francs avec un taux de 58,6 %.

En conclusion, les efforts entrepris avant 1996-1997 par les centres hospitaliers (CH) et les

centres de santé (CS) de la région afin de réduire leur durée moyenne de séjour dans les lits de

courte durée ont été bien supportés par les services de maintien à domicile. Cependant, les

modestes gains obtenus ont été en partie annulés par une augmentation du nombre de jours

d'hospitalisation consommés par des usagers de longue durée dans des lits de courte durée, ce

qui a eu pour conséquence de maintenir les durées moyennes de séjour entre 6,9 et 7,3 jours

entre 1993-1994 et 1995-1996.

1.2 Personnes âgées en perte d'autonomie

Les objectifs que s'est donné le conseil d'administration de la Régie régionale sont, entre autres,

de réduire à 612 le nombre de lits d'hébergement au permis et d'augmenter à 153 le nombre.de i

places en pavillon, en 1998.

3. COMITÉ MSSS-RÉGIES RÉGIONALES SUR LE SUIVI DE LA TRANSFORMATION DU RÉSEAU, Indicateurs, suivi des résultats de la transformation du réseau, MSSS, mal 1997.

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La diminution du nombre de lits d'hébergement devrait se faire sans débordement de la clientèle

de longue durée dans les lits de courte durée physique. Ainsi, une hausse substantielle des

budgets de maintien à domicile a été consentie par la Régie régionale.

> En 1996-1997, la clientèle de longue durée hébergée en centre d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou en unité de soins de longue durée (USLD) dans les CH et les CS de la région a consommé l'équivalent de 741,7 lits. Par rapport à l'objectif visé, il restait donc encore 130 lits en surplus dans la région à ce moment.

> Cependant, il faut noter qu'un nombre non négligeable de lits de courte durée ont servi à l'hébergement temporaire pour des soins de longue durée. Ainsi en 1995-1996, déjà 43 équivalents-lits de courte durée servaient à cette fin contre 29,2 l'année précédente. La clientèle occupant ces lits peut être en attente de stabilisation de son état de santé, en attente d'évaluation ou en attente d'hébergement ou de prise en charge.

> Cette augmentation de la clientèle de longue durée dans les lits de courte durée s'est produite malgré une hausse substantielle du nombre d'usagers de 65 ans et plus desservis par les services de maintien à domicile. En effet, par rapport à 1994-1995, cette clientèle a augmenté de 18,9 % en 1995-1996 et de 28,4 %, en 1996-1997.

> En 1998, le nombre de places en pavillon devrait atteindre 153 pour l'ensemble de la région. En 1996-1997, l'équivalent de 113 places ont été consommées en Abitibi-Témiscamingue.

> En 1996-1997, 18,6 équivalents-lits en gériatrie active ont été occupés. Ce service n'est pas encore offert dans la MRC de Rouyn-Noranda. La gériatrie active consiste en l'évaluation, le traitement et la réadaptation d'une personne âgée souffrant d'une maladie avec complications pluripathologiques, psychologiques ou sociales.

Selon les indicateurs4 calculés par le MSSS, en 1995-1996, l'Abitibi-Témiscamingue avait un

taux d'hébergement par 1000 personnes âgées de 65 ans et plus nettement supérieur à

l'ensemble de la province, soit 57,72s pour la région contre 48,01 pour la province (incluant les

centres privés conventionnés). Pour la même période, la proportion des jours d'hospitalisation

4. COMITÉ MSSS-RÉGIES RÉGIONALES SUR LE SUIVI DE LA TRANSFORMATION DU RÉSEAU, op. cit.

5. Ce nombre est cependant surévalué car le nombre de jours-présence attribués par le MSSS à la clientèle âgée en perte d'autonomie inclut d'autres clientèles. Après ajustement, le taux de 57,72 devrait être réduit à environ 54,2 lits par 1000 personnes âgées de 65 ans et plus.

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de médecine et de chirurgie attribuée à des usagers de longue durée dans des lits de courte

durée était de 9,6 % contre 7,7 % pour l'ensemble de la province.

En conclusion, au fur et à mesure que le nombre de lits d'hébergement disponibles diminue en

région, le nombre de lits de courte durée occupés par des personnes en attente de prise en

charge augmente et ce, malgré une hausse importante du nombre d'usagers de 65 ans et plus

èn maintien à domicile.

Lits et places au permis en 1998, équivalents-lits selon le type de ressources et variation par rapport à 1994-1995 de la clientèle âgée de 65 ans et plus prise en charge par la maintien à domicile, MRC, 1996-1997

CKSLD/USLD PAVILLON

MRC UTS AU

PERMIS

EN 1998

ÉQUIVALENTS-UTS

1996-1997

PLACES AU

PERMIS

EN 1998

ÉQUIVALENTS-

PLACES

1996-1997

LONGUE DURÉE DANS UTS '

DE COURTE DURÉE

ÉQUIVALENTS-LITS

1995-1996

VARIATION

MAINTIEN A DOMICILE (MAD) 65 ANS ET PLUS

1994-1995 A 1996-1997

COURTE DURÉE

GÉRIATRIQUE

ÉQUIVALENTS-UTS

1996-1997

TEMISCAMINGUE 83 91,4 21 23,6 12,7 +9,3 % - 0,6

ROUYN-NORANDA 153 184.4 39 25,6 3.8 +54,3 % NA

"ABITIBJ-OUEST 127 194.0 29 10,9 4,4 + 5 4 . 2 % 2.5

ABITIBÏ 9 3 104.7 24 . 2 6 7 15.6 +9,0 % 4,4

VALLÊE-DE-L'OR 156 167,2 40 26.1 6.5 +40.6 % 11.1

ABITIBJ-

TÉMISCAMINGUE

612 741.7 153 113,0 43,0 +28.4 % 18.6.

Note : Les équivalents-lits ou places en hébergement et en pavillon sont calculés à 100 % de taux d'occupation alors que ceux de la longue durée en courte durée et ceux en courte durée gérlatrique sont calculés à 85 % de taux d'occupation.

NA = non applicable

1.3 Déficience physique

L'utilisation des 8 places au permis en ressources intermédiaires est relativement stable depuis

1993-1994. En 1996-1997, le nombre d'équivalents-places occupés était de 5 (calculé à un taux

d'occupation de 100 %) alors qu'en 1995-1996, il était de 5,7; en 1993-1994 et 1994-1995, ce

nombre était de 5,4. Rappelons que les deux ressources intermédiaires situées à Rouyn-

Noranda sont présentement gérées par le centre de réadaptation (CR) La Maison. Dans les

années futures, le CR La Maison prévoit développer environ 14 nouvelles places en ressources

intermédiaires. La répartition serait alors de 3 à 4 places par MRC.

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À la fin de l'année financière 1997-1998, un nouvel indicateur sera introduit. Ce dernier servira

au suivi de la consommation dans les lits d'adaptation et de réadaptation, présentement en

implantation dans les établissements.

1.4 Santé mentale

Le plan de transformation du réseau cible l'objectif de réduire le nombre d'hospitalisations

psychiatriques et leur durée. Les sept indicateurs disponibles pour les services en santé mentale

concernent cet objectif.

1.4.1 Lits hospitaliers de courte durée psychiatrique dans les MRC

La réduction visée pour la courte durée psychiatrique au 1er avril 1996 fait passer le nombre de

lits de 57 à 46, soit de 22 à 14 au CH Rouyn-Noranda, 12 à 8 au CH d'Amos, 15 à 14 au CH

Malartic. On maintient 8 lits au CH La Sarre et on reconnaît 2 lits au CH Rouyn-Noranda pour

la clientèle du Témiscamingue. Les données dont nous disposons (celles des années 1993-1994

à 1995-1996) ne rendent pas compte des changements amorcés en 1996-1997 mais permettent

de bien cerner le point de départ.

> En 1995-1996, le nombre d'équivalents-lits0 occupés en courte durée pour un diagnostic psychiatrique est de 98, soit 52 de plus que l'objectif visé en 1996 (46 lits de courte durée psychiatrique).

> Le nombre de jours d'hospitalisation en courte durée pour un diagnostic psychiatrique a augmenté en 1995-1996 par rapport à 1993-1994 au CH Rouyn-Noranda (9 %), au CH La Sarre (19 %) et au CH Val-d'Or (11 %). La comparaison n'était pas possible pour le CH Malartic'

> La durée moyenne de séjour en courte durée pour un diagnostic psychiatrique est de 26 jours dans la région en 1995-1996, atteignant 109 jours au CH Malartic, 26 jours au CH Rouyn-Noranda, 15 jours au CH La Sarre et seulement 11 jours au CH d'Amos.

6. Les équivalents-lits sont calculés à un taux d'occupation de 85 %. Les jours-présence sont divisés par 365 jours et par 0,85.

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Suivi de la transformation des services de santé et des services sociaux en Abitibi-Témiscamingue Régie régionale (08)

> En 1995-1996, la grande majorité des jours d'hospitalisation pour un diagnostic psychiatrique dans la région (88 %) sont attribués à des résidents de la MRC où est situé l'établissement traitant. Cette proportion baisse à 86 % au CH Malartic à cause de sa vocation régionale et à 83 % au CH Rouyn-Noranda qui dessert la clientèle du Témiscamingue et de l'Abitibi-Ouest Ousqu'en septembre 1995).

> Plus spécifiquement, la clientèle hors région a utilisé seulement 2 % des jours d'hospitalisation dévolus à la psychiatrie en 1995-1996.

> Les résidents de l'Abitibi-Témiscamingue sont presqu'exclusivement desservis dans la région, leur hospitalisation hors région ayant nécessité à peine 2 % de l'ensemble des jours enregistrés pour la clientèle psychiatrique témiscabitibienne.

1.4.2 Lits psychiatriques régionaux

En 1996-1997, le CH Malartic répartit les 27 lits régionaux en trois unités : 12 lits pour les soins

actifs de moyenne ou longue durée, 7 lits pour la réadaptation, 8 lits pour la psychiatrie légale.

II est à noter que 8 lits au permis ne sont pas dressés, afin de financer les services internes et

externes de réadaptation. Cette utilisation sera à revoir à la suite de l'évaluation clinique des

services requis en 1997-1998.

Hospitalisations prolongées Au 31 mars 1997, la région compte 12 hospitalisations psychiatriques de plus d'un an, toutes

au CH Malartic. Leur séjour dure en moyenne depuis plus de cinq ans. La majorité des usagers

(8) sont considérés comme des résidents de la MRC Vallée-de-l'Or.

Lits pour la psychiatrie légale En 1996-1997, la psychiatrie légale a nécessité 10 équivalents-lits, soit 2 de plus que les lits

réservés à cet effet (8). La plupart des usagers proviennent de la région et à l'intérieur de celle-

ci, la majorité des équivalents-lits (7) sont occupés par des résidents de la MRC Vallée-de-l'Or.

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Suivi de la transformation des services de santé et des services sociaux en Abitibi-Témiscamingue Régie régionale (08)

1.5 Déficience intellectuelle

Le plan de transformation du réseau recommande d'éliminer tout nouveau placement en

institution pour seule cause de déficience intellectuelle, de réduire progressivement

l'institutionnalisation actuelle et de consolider dans chaque MRC les ressources substituts au

placement en institution répondant aux besoins de la clientèle. L'indicateur disponible concerne

ces objectifs.

En 1996-1997, les 70 places internes, 31 au CR Clair Foyer et 39 au CHSLD Macamic, sont

occupées à 100 % tout au long de l'année. Quant aux 30 places en résidences de groupe, le

CR Clair Foyer les a fermées entre septembre 1996 et mars 1997, la clientèle étant

graduellement transférée vers d'autres milieux de vie dont en ressources de type familial

« spéciales » dans chaque MRC. L'implantation de ressources intermédiaires autres que les

résidences de groupe représente l'un des moyens envisagés pour réaliser les objectifs énoncés.

1.6 Jeunesse

Les indicateurs retenus pour la clientèle des jeunes en difficulté se réfèrent aux objectifs ciblés

dans le cadre de la transformation du réseau pour les services de réadaptation et pour les

services de protection.

1.6.1 Sen/ices de réadaptation

Le plan de transformation du réseau recommande de réduire l'institutionnalisation de 30 % et

de développer des mesures substituts au placement. Les trois indicateurs qui suivent rendent

compte de la situation en 1996-1997 par rapport à l'année de référence (1993-1994).

> En 1996-1997, le nombre d'équivalents-places7 occupés à l'interne est de 103, soit 19 de plus que les 84 places disponibles (36 au CR La Maison, 36 pour la clientèle régionale et 12 pour la clientèle inuit au centre jeunesse). Cet écart est dû au fait que les

7. Les équivalents-places sont calculés à un taux d'occupation de 85 %. Les jours-présence sont divisés par 365 jours et par 0,85.

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Suivi de la transformation des services de santé et des services sociaux en Abitibi-Témiscamingue Régie régionale (08)

centres ont fonctionné avec un total de 118 places environ la moitié de l'année, 34 places ayant été fermées à l'automne 1996. II est prévu de réduire le nombre de places disponibles à 60 en 1997-1998, soit 12 .de moins au CR La Maison et 12 de moins au centre jeunesse. De plus, les 12 places inuits seraient transférées dans la région 17 en décembre 1998. En 1998-1999, il devrait donc rester un total de 48 places internes, comme le prévoit le plan de transformation.

> Le nombre d'équivalents-places occupés (taux de 85 %) dans les ressources intermédiaires en 1996-1997 est de 44, soit 12 de moins que les 56 places disponibles (32 au centre jeunesse et 24 au CR La Maison). Malgré une occupation peu élevée, l'utilisation de ces ressources s'est accrue de 8 équivalents-places par rapport à 1993-1994. On en retrouve dans trois MRC (Rouyn-Noranda, Vallée-de-l'Or et Abitibi). II est prévu de transformer les ressources actuelles et d'en implanter en Abitibi-Ouest et au Témiscamingue en maintenant un total régional de 57 places.

> On recense 13 usagers de moins de 12 ans à l'interne, tous au CR La Maison, quand il est recommandé de ne plus en admettre. En réalité, depuis la fermeture de l'unité Junior à l'automne 1996, il est resté 4 usagers de moins de 12 ans provenant de la région pour la dernière partie de l'année. Dans l'avenir, on devrait voir s'inverser la tendance à la baisse quant aux admissions en ressources intermédiaires pour ce groupe d'âge (11 en 1994-1995 à 6 en 1996-1997).

> Un total de 17 usagers à l'interne sont placés en vertu de la Loi sur les services de santé et les services sociaux en 1996-1997, dont 14 au CR La Maison. Or, on vise à éliminer ce genre de placement. Toutefois, la tendance est nettement à la baisse depuis 1994-1995 (de 52 à 17).

1.6.2 Services de protection

Le plan de transformation préconise de réduire la liste d'attente à zéro et d'amener les délais

de traitement des signalements en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse à 14 jours.

Deux indicateurs illustrent cet objectif selon les MRC.

> Au 31 mars 1996, 38 signalements sont en attente d'évaluation dont la grande majorité (32) pour des Amérindiens avec statut. À l'avenir, il faudra compléter cet indicateur par l'analyse des variations hebdomadaires de la liste d'attente.

> En 1995-1996, 575 signalements ont été traités après 14 jours, dont 20 % pour des Amérindiens avec statut. Les autres (460) signalements se répartissent dans toutes les MRC, dont plus du tiers (161) dans la Vallée-de-l'Or. On observe une hausse des

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signalements traités en retard par rapport à 1993-1994 dans trois MRC (Abitibi-Ouest, Rouyn-Noranda, Vallée-de-l'Or).

L'intensification des mesures de rechange pour les jeunes contrevenants (probation intensive,

garde discontinue, travaux compensatoires, etc.) est ciblée parmi les mesures substituts au

placement. En 1995-1996, prés de 60 % des évaluations réalisées dans le cadre de la Loi sur

les jeunes contrevenants sont orientées vers des mesures.de rechange (271). Cette proportion

varie beaucoup d'une MRC à l'autre (81 % dans les MRC Vallée-de-l'Or et Abitibi à 20 % dans

celle de Rouyn-Noranda). Elle a augmenté de 9 % depuis 1994-1995.

La réduction du nombre de places internes de réadaptation pour les jeunes en difficulté ne

semble pas avoir fait augmenter l'utilisation des familles d'accueil. Au 31 mars 1997, le nombre

d'usagers autres qu'amérindiens avec statut (155) est moindre qu'à la même date les trois

années précédentes. Quant au nombre d'usagers autochtones (113), il est plus élevé qu'au 31

mars 1996 (80). Ces données ne rendent pas compte de l'utilisation annuelle de ces ressources.

Les changements effectués à l'organisation des services aux jeunes dans le contexte des

compressions et de la transformation du réseau pourraient avoir une influence sur les

signalements en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse. Un indicateur a été retenu pour

en suivre l'évolution. En 1995-1996, on a reçu 3,0 signalements pour 100 jeunes de moins de

18 ans, soit à peine plus qu'en 1993-1994 (2,7). La MRC de la Vallée-de-l'Or enregistre le taux

le plus élevé (4,0 en 1995-1996). Parmi les 1272 signalements reçus, 43 % sont retenus pour

évaluation. Plus du tiers des signalements retenus concernent des autochtones.

1.7 Alcoolisme et autres toxicomanies

Le plan de transformation recommande de développer des alternatives aux services internes de

réadaptation et pour ce faire, notamment d'implanter des ressources intermédiaires et de

consolider l'hébergement en organismes communautaires dans les MRC.

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En 1996-1997, 9 équivalents-places sont occupés (à un taux de 75 %)B dans la ressource

interne de réadaptation, soit une de moins que les places au permis. L'occupation des places

internes s'est maintenue en deçà de 75 % depuis 1993-1994, sauf en 1994-1995. Aucune

ressource intermédiaire n'était encore implantéé au 31 mars 1997.

Dans les organismes communautaires hébergeant des personnes toxicomanes, 24 équivalents-

places sont occupés (à un taux de 100 %), soit moins de la moitié des places déclarées (63):

L'utilisation des places en milieu communautaire pour cette problématique, en incluant les sans-

abri, varie beaucoup dans le temps (fins de semaine, fins de mois, etc.).

1.8 Interprogrammes

1.8.1 Violence conjugale

Le plan de transformation préconise de développer et de consolider des modes d'intervention

efficaces pour contrer la violence envers les clientèles vulnérables dont les femmes victimes de

violence conjugale.

En 1996-1997, les 40 places disponibles dans les trois maisons d'hébergement pour femmes

victimes de violence conjugale sont occupées à 100 %. L'occupation de ces places a augmenté

depuis 1993-1994 (29 équivalents-places). Les trois maisons actuelles sont localisées dans les

MRC de Rouyn-Noranda (20 places), Vallée-de-l'Or (10 places) et Abitibi (10 places). Une autre

est en voie d'implantation au Témiscamingue (6 places en 1997-1998).

1.8.2 Autisme

Le plan de transformation recommande de réduire progressivement l'institutionnalisation des

personnes autistes et de consolider les ressources substituts au placement dans les MRC, dont

des ressources intermédiaires.

8. Le nombre de jours-présence est divisé par 365 jours et par 0,75.

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Suivi de la transformation des services de santé et des services sociaux en Abitibi-Témiscamingue Régie régionale (08)

En 1996-1997, le nombre d'équivalents-places occupés à l'interne du CR La Maison a diminué

de 11 à d, soit deux de moins que les places au permis (10). C'est que certains usagers ont été

transférés dans des ressources de type familial au cours de l'année. II est prévu d'implanter des

ressources intermédiaires à partir de 1997-1998.

1.8.3 Ressources de type familial pour enfants handicapés, adultes et personnes âgées

Les ressources de type familial (RTF) pour enfants handicapés, adultes et personnes âgées font

partie des ressources substituts au placement en institution envisagées dans le cadre de la

transformation du réseau. Ces ressources font l'objet d'un financement additionnel provenant de

la réallocation interprogrammes afin de consolider les services aux personnes âgées en perte

d'autonomie, en déficience physique, en santé physique, en autisme et de façon non récurrente

en santé mentale.

Sur les 480 usagers des RTF en 1996-1997,45 % présentent une déficience intellectuelle, 24 %

sont des personnes âgées en perte d'autonomie, 19 % ont un problème de santé mentale, 6 %

une déficience physique, 3 % un problème de toxicomanie, 2 % un problème de santé physique

et 1 % sont des personnes autistes. Depuis 1993-1994, le nombre d'usagers desservis a

constamment augmenté et ce, pour toutes les clientèles.

. Dans les MRC à population comparable, le nombre d'usagers apparaît plus élevé dans celle de

Rouyn-Noranda (152) que dans la Vallée-de-l'Or (130); c'est aussi le cas dans la MRC d'Abitibi

(83) comparativement à l'Abitibi-Ouest (71 ). Le Témiscamingue, à population plus petite, compte

le moins d'usagers (44) en 1996-1997.

1.8.4 Allocations directes aux personnes handicapées

Les allocations directes pour les personnes handicapées se subdivisent en trois volets.: le

maintien à domicile, le soutien à la famille et le transport/hébergement. Chacun de ces volets

s'adresse à la fois à la clientèle en déficience physique, déficience intellectuelle et autisme.

Entre 1994-1995 et 1996-1997, ce sont surtout les volets maintien à domicile et

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transport/hébergement qui ont connu une hausse importante du nombre de cas actifs ayant reçu

des remboursements.

De plus, il faut noter que la clientèle en déficience intellectuelle a tendance à utiliser surtout le

volet soutien à la famille alors que les clientèles en déficience physique et en autisme utilisent

dans une plus grande proportion les volets maintien à domicile et transport/hébergement.

En 1996-1997, l'utilisation des sen/ices remboursés par les allocations directes est surtout le fait

de la clientèle en déficience physique alors que les clientèles en déficience intellectuelle et en

autisme consomment moins de sen/ices étant donné leur nombre plus restreint.

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2. RELATIONS AVEC LA POPULATION ET RESSOURCES HUMAINES

2.1 Évolution des plaintes

Au plan régional, on observe une diminution du nombre total d'objets de plaintes1 au cours des

trois exercices suivant l'année de référence 1993-1994, soit 288 objets de plaintes en 1993-1994

par rapport à 247 en 1996-1997.

Malgré qu'il semble y avoir une diminution du nombre d'objets de plaintes, il faut souligner que

le changement législatif en matière des droits et des plaintes des usagers a eu un impact sur

la gestion des plaintes et a pu influer sur le nombre d'objets de plaintes. Il apparaît également

qu'il y a un manque de standardisation quant à la gestion des plaintes. Cette même observation

s'applique au niveau provincial, ce qui fait en sorte qu'il est impossible de se comparer aux

autres régions de la province.

De façon générale, nous pouvons remarquer que la répartition des objets de plaintes a fluctué.

Ainsi, deux objets se démarquent de la tendance générale, soit « Soins et services dispensés »

ainsi que « Acte médical, dentaire et pharmaceutique ».

L'implantation du Système d'Information de Gestion des Plaintes (SIGP) nous permettra de

mieux suivre l'évolution des tendances afin de prendre les mesures pour corriger fa situation.

2.2 Ressources humaines

Les compressions budgétaires et la transformation du réseau ont modifié la structure des

ressources humaines. En effet, le nombre de salariés a diminué de 3,47 % en 1996-1997 par

rapport à 1993-1994.

1. Une plainte déposée dans un établissement ou à la Régie régionale peut comporter plus d'un objet. Les données retenues pour décrire les objets de plaintes traduisent principalement les droits et obligations prévus à la loi ainsi que diverses dimensions du concept de qualité des services au regard des usagers qui sont en situation de bénéficier directement des soins et services ou qui en bénéficient effectivement. À cet égard, huit catégories d'objets ont été identifiées.

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Abitibi-Témiscamingue 1993-1994 1996-1997 Variation

N""* de salariés en ETP1 3718,94 3590 -3,47 %

N"* de salariés par cadre 12,55 15,41 22,79 %

1 ETP (équivalent temps plein) inclut les salariés à temps partiel et les occasionnels.

Quels ont été les impacts quant aux catégories d'établissements?

Catégories d'établissements 1993-1994 1996-1997 Variation

N1*8 de salariés en ETP1 - CHSGS 1856,23 1653 -11,0%

N"™ de salariés en ETP1 - établissements ayant le volet CLSC 760,49 831 9,3 %

1 ETP (équivalent temps plein) inclut les salariés à temps partiel et les occasionnels.

La catégorie d'établissements des centres hospitaliers de soins généraux et spécialisés

(CHSGS) a commencé à diminuer ses effectifs dès l'année financière 1995-1996 et a poursuivi sa

réduction l'année suivante, ce qui fait une diminution totale de 11 % en 1996-1997 par rapport à

1993-1994. Pour ce qui est des établissements ayant le volet CLSC, ces derniers ont augmenté

leurs effectifs de 9,3 % en 1996-1997 par rapport à 1993-1994. Cela est dû à la transformation du

réseau dans le cadre de laquelle les services de maintien à domicile ont connu une croissance.

Parmi les MRC, celle d'Abitibi-Ouest a été la plus touchée avec une perte en 1996-1997 de

16,39% de ses salariés excluant les cadres par rapport à 1993-1994, la moyenne de la région

étant de 3,47 %.

Quels ont été les impacts en regard des catégories d'employés?

Les cadres ont été les premiers touchés par cette transformation car le nombre de salariés par

cadre a constamment augmenté depuis 1993-1994, passant de 12,55 en 1993-1994 à 15,41 en

1996-1997. Les cadres en transition de carrière devront développer leur employabilité à partir des

compétences qui leur sont propres et aussi envisager la mobilité.

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Le nombre de salariés sécuritaires a fortement augmenté, passant de 39 en 1995-1996 à 133

en 1996-1997 à cause des compressions budgétaires. La transformation du réseau a généré des

salariés sécuritaires, surtout parmi les infirmières et les infirmières auxiliaires qui représentent

47 % des salariés sécuritaires en 1996-1997. Les employés professionnels, techniques, de

métier, de travail social et d'éducation ont été peu touchés. Les employés ciblés tels les

infirmières auxiliaires, ceux des services auxiliaires et de bureau représentent près de 49 % du

nombre de salariés sécuritaires en 1996-1997.

Les salariés les plus affectés sont les infirmières auxiliaires qui ont de la difficulté à .se replacer.

Par ailleurs, la majorité des infirmières réussissent à travailler parmi l'équipe de remplacement.

i

Les salariés occasionnels ont plutôt augmenté leur nombre d'heures rémunérées de près de

1 % en 1996-1997 par rapport à 1995-1996. On peut déduire comme hypothèse que les

remplacements effectués par les salariés sécuritaires n'ont pas suffi à combler la demande de

travail. Il a fallu faire travailler des salariés occasionnels. N'ayant pas de structure

conventionnée d'une équipe régionale de remplacement, on ne peut pas gérer les salariés

sécuritaires entre les établissements.

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3. RESSOURCES FINANCIÈRES ET MATÉRIELLES

3.1 Pourcentage des surplus ou déficits

La situation en 1996-1997 (déficit représentant 1,5 % des revenus des activités principales)

diffère de celle des deux années antérieures (où l'on enregistrait des surplus de 0,17 % en 1994-

1995 et 0,29 % en 1995-1996) et semble suivre la tendance québécoise, si l'on s'en tient aux

projections.

La détérioration financière observée (surplus devenu déficit ou accroissement du déficit) en

1996-1997 se situe surtout dans les centrés hospitaliers (à l'exception du CH Hôtel-Dieu d'Amos)

et au CHSLD St-Jean de Macamic. Cette détérioration s'explique par le fait que l'effort

budgétaire net (compressions déduites des réallocations) qui leur a été signifié dans le cadre

de l'approbation des enveloppes régionales de crédits est plus élevé que pour les autres

établissements.

Pour ces établissements, à l'exception des CH Rouyn-Noranda et de Val-d'Or, leur solde de

fonds a réussi à absorber le déficit rencontré.

Le centre jeunesse fait aussi l'objet d'une détérioration financière principalement due au

rapatriement de la clientèle crie, laissant des coûts fixes importants à l'établissement.

3.2 Autorisations d'emprunts temporaires reliées au plan de transformation du réseau et au programme d'incitatifs au départ

Deux nouvelles catégories d'emprunts ont été créées en 1996-1997 pour pallier au manque de

liquidité relativement au plan de transformation du réseau et au programme d'incitatifs au départ.

Aucun emprunt n'a été attribué directement pour le plan de transformation du réseau; toutefois,

deux centres hospitaliers (Rouyn-Noranda et Val-d'Or) ont eu recours à des emprunts pour

équilibre budgétaire découlant de la transformation du réseau.

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Suivi de la transformation des services de santé et des services sociaux en Abitibi-Témiscamingue Régie régionale (08)

Quant aux emprunts temporaires pour le programme d'incitatifs au départ, des autorisations ont

été accordées à cinq établissements pour un montant total de 3 898 000 $.

3.3 Proportion et évolution des heures travaillées

Au cours des quatre derniers exercices financiers (1993-1994 à 1996-1997), on constate une

réduction du nombre d'heures travaillées dans toutes les MRC (incluant le volet régional) et ce,

pour toutes les catégories de services (cliniques, administratifs, de fonctionnement).

Pour les heures travaillées en services cliniques, nous constatons, à peu d'exceptions près,

une augmentation dans les CLSC-CS et une diminution dans les autres catégories

d'établissements. Le même phénomène se présente dans l'ensemble de la province.

Quant à la proportion des heures travaillées dans chacune des catégories de services, on

remarque, à l'instar de la province, une légère augmentation en ce qui a trait aux sen/ices

cliniques, dans toutes les MRC, sauf pour le volet régional où il y a une légère baisse.

Nous pouvons conclure qu'en 1996-1997, les ressources consacrées aux sen/ices directs sont

maintenues et que les ressources affectées à l'administration et au fonctionnement n'ont connu

qu'une légère baisse en proportion.

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Suivi de ia transformation des services de santé et des services sociaux en Abitibi-Témiscamingue

4. SANTÉ PUBLIQUE

Régie régionale (08)

4.1 Organisation des services

Les résultats pour les deux indicateurs retenus dans cette section, le taux de mortalité pour

causes évitables (4.1.1) et le taux de morbidité hospitalière1 pour conditions évitables (4.1.2),

ne peuvent malheureusement pas être présentés dans le cadre de cet exercice de suivi. En

effet, l'état actuel des connaissances ne permet pas d'obtenir de résultats significatifs à

l'échelle de l'Abitibi-Témiscamingue. Des travaux plus poussés sont actuellement en cours à

l'échelle provinciale pour documenter les concepts de mortalité et de morbidité hospitalière

évitables. Ces travaux visent à mieux définir les causes à retenir et l'interprétation à donner aux

résultats. Les modes de calcul et d'interprétation de ces indicateurs seront revus à la lumière

de ces travaux.

4.2 Dispensation des services

4.2.1 Comment évolue la dispensation des services relatifs à l'immunisation?

Taux de couverture vaccinale de l'influenza en milieu fermé2

Entre 1993-1994 et 1996-1997, peu de changements du taux de couverture vaccinale pour

l'influenza des personnes vivant en milieu fermé dans la région ont été enregistrés. Le taux

observé en 1993-1994 est de 82,4 % et de 79,9 % en 1996-1997. L'objectif de la Régie

régionale de maintenir le taux de couverture vaccinale à 80 % est respecté.

L'évolution de ce taux entre 1993-1994 et 1996-1997 n'est pas uniforme d'une MRC à l'autre.

Certaines MRC montrent une diminution importante, tandis que d'autres présentent une

augmentation.

1.

2.

Morbidité hospitalière : caractère relatif à la maladie nécessitant une hospitalisation.

Milieu fermé : personne vivant dans un établissement du réseau de la santé et des services sociaux (USLD, CHSLD, CR).

21

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Suivi de la transformation des services de santé et des services sociaux en Abitibi-Témiscamingue Régie régionale (08)

Le peu de changements enregistrés pour la région dans son ensemble et le caractère non

uniforme des tendances entre les MRC suggèrent que la transformation du réseau n'a pas eu

d'influence sur les services offerts pour ce vaccin. C'est le degré d'acceptation du programme

par le personnel soignant et la population qui serait l'un des principaux facteurs explicatifs de

la variabilité d'une MRC à l'autre.

Taux de couverture vaccinale en milieu ouvert3

Peu de changements ont été observés quant au taux de couverture vaccinale pour l'influenza

chez les personnes âgées de 65 ans et plus vivant en milieu ouvert entre 1994-1995 et 1996-

1997.

De faibles taux sont notés pour la région dans son ensemble et pour chacune des MRC (moins

de 50 %). L'objectif du Ministère d'augmenter le taux à 60 % n'a pas encore été atteint pour la

région.

Le peu de changements des taux de couverture vaccinale pour l'influenza chez les personnes

âgées de 65 ans et plus vivant en milieu ouvert laissent supposer que la transformation du

réseau n'a pas eu d'influence sur les sen/ices offerts pour ce vaccin.

Taux de couverture vaccinale pour l'hépatite B Le taux de couverture vaccinale pour l'hépatite B chez les enfants de quatrième année est à la

hausse entre 1994-1995 et 1996-1997 pour la région de l'Abitibi-Témiscamingue et la plupart

des MRC. Le taux pour la région dans son ensemble est passé de 84,6 % en 1994-1995 à

94,0% en 1996-1997. Cependant, il faudra assurer une surveillance accrue des résultats

attendus à plus long ternie par d'autres interventions de promotion et prévention en milieu

scolaire primaire, puisque les ressources humaines et financières sont quasi exclusivement

consacrées à l'immunisation depuis 1994-1995.

3. Milieu ouvert : personne vivant dans un environnement naturel (à domicile ou en résidence de groupe, résidence d'accueil, pavillon, résidence privée pour personnes retraitées, etc.).

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Taux de couverture vaccinale pour les enfants âgés de 2 ans L'indicateur 4.2.1 (taux de couverture vaccinale pour les enfants âgés de 2 ans) n'a pas été

calculé puisque les données n'étaient pas disponibles. Ces dernières devraient être disponibles ,

pour le prochain rapport annuel.

4.2.2 Comment évolue la dispensation des services relatifs aux maladies transmissibles sexuellement?

Taux d'infection à chlamydia chez les hommes et les femmes de 15 à 24 ans

Entre 1993 et 1996, les taux d'infection à chlamydia ont diminué chez les hommes et les

femmes de 15 à 24 ans en Abitibi-Témiscamingue et dans la plupart des MRC.

Entré 1993 et 1996, les taux d'infection à chlamydia ont été plus importants chez les femmes

que chez les hommes. Cependant, les diminutions ont été plus importantes chez les femmes,

pour la région dans son ensemble et la plupart des MRC.

La transformation du réseau ne semble pas avoir eu d'impact négatif sur les résultats puisque

l'accessibilité aux services n'a pas été modifiée. La diminution observée pour la région dans son

ensemble et pour la plupart des MRC est explicable en partie par la plus grande accessibilité

aux moyens de contraception (condoms) et à une population de jeunes de plus en plus

sensibilisée (milieu scolaire, maisons des jeunes, etc.).

4.3 État de santé de la population

Comment évolue l'état de santé de la population dans le contexte de la transformation du réseau?

Proportion de naissances vivantes dont la durée de gestation est inférieure à 37 semaines

D'ici l'an 2002, la Politique de la santé et du bien-être souhaite réduire à moins de 5 % les

naissances prématurées, c'est-à-dire dont la durée de gestation est inférieure à 37 semaines.

En Abitibi-Témiscamingue, la tendance actuelle ne laisse pas présager l'atteinte de cet objectif

au tournant du siècle. En effet, cette proportion a à peine diminué, passant de 7,5 % en

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1991-1993 à 7,2 % en 1993-1995. C'est très légèrement au-dessus de la moyenne provinciale

qui apparaît stable (6,8 % en 1991-1993 et 6,9 % en 1993-1995).

La MRC de Rouyn-Noranda présente la proportion de naissances prématurées la plus élevée

en région. Fait encourageant, on note une nette amélioration dans cette MRC de telle sorte

qu'elle ne présente plus d'écart significatif avec la moyenne régionale en 1993-1995. Bien qu'elle

ne se distingue pas de la moyenne régionale, mentionnons le cas de la MRC d'Abitibi où la

situation semble s'être un peu détériorée.

Cet indicateur est à suivre en lien avec le projet-pilote en périnatalité « Naître égaux - Grandir

en santé » et avec son déploiement dans la région.

Proportion de naissances vivantes de faible poids

La Politique de la santé et du bien-être a aussi pour objectif de réduire à moins de 4 % les

naissances de faible poids, c'est-à-dire de moins de 2500 grammes. Cette fois encore, la

tendance actuelle ne laisse pas présager l'atteinte de l'objectif au tournant du siècle. En effet,

la proportion de bébés de faible poids est stable à environ 5,6 % en Abitibi-Témiscamingue.

C'est un peu mieux que la moyenne provinciale qui est de 5,9 % en 1993-1995.

La MRC de Rouyn-Noranda enregistre une proportion significativement supérieure à la moyenne

régionale pour les trois périodes à l'étude. En 1993-1995, la proportion est de 6,8 %

comparativement à 5,6 % pour la région. Toutefois, l'analyse des résultats année par année

laisse voir une très nette tendance à l'amélioration pour la période la plus récente. Bien qu'elle

ne se distingue pas de la moyenne régionale, mentionnons le cas de la MRC d'Abitibi où la

situation semble s'être un peu détériorée. À l'opposé, notons l'amélioration observée dans la

MRC d'Abitibi-Ouest.

Comme le précédent, cet indicateur est à suivre en lien avec le projet-pilote en périnatalité

« Naître égaux - Grandir en santé » et avec son déploiement dans la région.

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Taux de mortalité par maladies respiratoires Entre 1991 -1993 et 1993-1995, l'Abitibi-Témiscamingue a enregistré une augmentation de 10 %

de la mortalité par maladies respiratoires. Un taux de 56,2 par 100 000 est enregistré en 1991-

1993 et de 62,1 par 100 000 en 1993-1995.

Entre 1991-1993 et 1993-1995, quatre MRC sur cinq ont connu une hausse de la mortalité par

maladies respiratoires.

L'augmentation de la mortalité par maladies respiratoires n'est pas reliée à la transformation du

réseau puisque celle-ci n'a débuté qu'en 1996-1997. De plus, plusieurs autres facteurs doivent

être considérés lors des analyses. Une période de temps plus longue de surveillance donnera

plus d'informations quant aux tendances observées.

Taux d'hospitalisation de courte durée pour maladies respiratoires

Entre 1992-1994 et 1994-1996, le taux d'hospitalisation de courte durée pour maladies

respiratoires a diminué de 32 %. D'un taux de 2129,4 par 100 000 en 1992-1994, il passe à

1447,2 par 100 000 en 1994-1996.

Les taux d'hospitalisation de courte durée pour maladies respiratoires dans les cinq MRC ont

diminué entre 1992-1994 et 1994-1996.

Cette diminution, en région, peut être attribuable en grande partie aux changements des

pratiques d'hospitalisation associés au virage ambulatoire. Certains effets des activités

préventives (tabagisme) renforcés dans le cadre de la transformation du réseau ne pourront être

mesurés qu'à plus long terme.

Taux d'hospitalisation de courte durée pour tumeurs de l'appareil respiratoire Entre 1992-1994 et 1994-1996, une réduction de 39 % du taux d'hospitalisation de courte durée

pour tumeurs de l'appareil respiratoire a été enregistrée en Abitibi-Témiscamingue. Le taux est

passé de 249,3 par 100 000 en 1992-1994 à 152,9 par 100 000 en 1994-1996.

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Les cinq MRC de la région ont vu diminuer leur taux d'hospitalisation de courte durée pour

tumeurs de l'appareil respiratoire entre 1992-1994 et 1994-1996.

Cette baisse du taux d'hospitalisation de courte durée pour tumeurs de l'appareil respiratoire

peut être attribuable à des changements quant aux pratiques d'hospitalisation et aux traitements.

Les effets positifs des activités préventives (tabagisme) renforcées dans le cadre de la

transformation du réseau ne pourront être mesurés qu'à plus long terme. De fait, le temps de

latence entre la réduction d'un facteur causal de tumeur et la réduction du taux pour ce type de

tumeur est de plusieurs années.

Taux de mortalité par suicide L'Abitibi-Témiscamingue enregistre l'un des taux de mortalité par suicide les plus élevés au

Québec. Pour la période 1993-1995, ce taux est de 24,9 pour 100 000 en Abitibi-

Témiscamingue, soit presque 40 % de plus que le taux québécois. Le taux régional a légèrement

augmenté par rapport à 1991-1993. Cette augmentation va dans le sens contraire de l'objectif

de réduction de 15 % du nombre de suicides d'ici l'an 2002 visé par la Politique de la santé

et du bien-être.

Bien que légère, cette augmentation est très préoccupante puisqu'elle s'est notamment produite

chez les jeunes. Ceci fait en sorte que les hommes de 15-24 ans ont maintenant les taux de

mortalité par suicide les plus élevés, devant les hommes de 45-64 ans.

Pour la période 1993-1995, la MRC de la Vallée-de-l'Or présente un taux de mortalité par

suicide significativement supérieur à la moyenne régionale. À l'opposé, la MRC du

Témiscamingue présente une meilleure situation que la moyenne.

Comme la problématique du suicide semble s'aggraver, il faudra être particulièrement vigilant

lors des actions posées dans le cadre de la transformation du réseau en ce qui a trait aux

interventions pouvant toucher cette problématique.

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Taux d'hospitalisation pour tentative de suicide

On compte 94,0 hospitalisations pour tentative de suicide par 100 000 personnes en Abitibi-

Témiscamingue durant la période 1993-1995. Il s'agit d'une légère diminution par rapport à

1991-1993. Ce sont les femmes de 15-24 ans qui sont les plus susceptibles d'être hospitalisées

pour une tentative de suicide.

Pour la période 1993-1995, les MRC de la Vallée-de-l'Or et de Rouyn-Noranda présentent des

taux d'hospitalisation pour tentative de suicide supérieurs à la moyenne régionale. À l'opposé,

la MRC d'Abitibi présente une meilleure situation que la moyenne.

Même si l'on observe une légère diminution du taux d'hospitalisation pour tentative de suicide,

on ne peut l'associer directement à une amélioration du bien-être psychologique de la

population. En effet, les taux d'hospitalisation ne sont pas une mesure des tentatives de suicide

(puisque toutes les personnes qui font une tentative ne sont pas nécessairement hospitalisées),

mais plutôt une mesure de consommation dé services.

Ainsi, des changements dans les pratiques d'hospitalisation (affectant l'offre) ou encore des

changements dans les moyens utilisés lors des tentatives de suicides (affectant la demande)

pourraient expliquer cette diminution du taux. L'augmentation de la mortalité par suicide rend

d'autant plus improbable l'hypothèse d'une amélioration de la situation en ce qui a trait à cette

problématique (voir indicateur précédent).

4.4 Suivi budgétaire du virage promotion-prévention

L'indicateur 4.4.1 (Proportion des dépenses du réseau sociosanitaire pour des activités en santé

publique) n'a pas été calculé puisque les données pour l'année de référence (1996-1997) ne

sont pas encore disponibles. Des instruments de cueillette de données, validés par une année

d'expérimentation, seront utilisés pour le prochain rapport annuel.

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CONCLUSION

Ces premiers résultats du suivi de la transformation du réseau à l'aide d'indicateurs constituent

un point de départ, un portrait dynamique qui se complétera en fonction des informations dont

nous disposerons d'une année à l'autre. Ce portrait est à animer avec les informations tirées du

suivi de gestion effectué à la Régie régionale et dans les organismes du réseau, en ce qui a trait

à l'implantation des mesures préconisées comme la mise en place de mécanismes d'accès, de

services de répit et de dépannage, etc.

La majorité des données analysées se réfèrent à la situation avant l'amorce de la transformation

du réseau dans la région, c'est-à-dire avant 1996-1997. Parmi les informations recueillies,

notons :

> les lits de courte durée occupés par la clientèle de longue durée dans les centres hospitaliers;

> les hospitalisations prolongées en psychiatrie et les lits occupés par la clientèle de psychiatrie légale;

> les signalements en attente d'évaluation et traités après 14 jours dans fe cadre de la Loi sur la protection de la jeunesse;

> les ressources en santé publique consacrées presqu'exclusivement à l'immunisation dans les écoles primaires;

> la diminution des taux d'hospitalisation pour les maladies respiratoires et les tentatives de suicide ainsi que la hausse du taux de suicide particulièrement chez les jeunes.

Les informations disponibles pour l'année 1996-1997 permettent de constater que :

> la désinstitutionnalisation, le développement de ressources intermédiaires ou le virage ambulatoire ont débuté pour la clientèle en santé physique, les personnes âgées en perte d'autonomie, les jeunes en difficulté, les personnes autistes mais pas encore en

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déficience intellectuelle, en déficience physique ainsi qu'en alcoolisme et autres toxicomanies;

> le nombre de jours-présence en hébergement de longue durée (CHSLD et USLD) a particulièrement diminué à la suite de la réduction du nombre de lits;

> les ressources humaines des centres hospitaliers ont diminué et celles des établissements ayant un volet CLSC ont augmenté pour le maintien à domicile;

> le replacement des salariés sécuritaires est difficile en particulier pour les infirmières auxiliaires;

> la situation financière est déficitaire dans des établissements surtout dans la catégorie des centres hospitaliers;

> Le nombre d'heures travaillées a diminué pour toutes les catégories de services et ce, de façon un peu plus importante pour les services administratifs et de fonctionnement que pour les services cliniques.

Somme toute, l'étude de la cinquantaine d'indicateurs retenus permet d'observer que, souvent,

les résultats avant la transformation du réseau et au début de celle-ci vont dans le sens des

objectifs ciblés. Cependant, la situation est loin d'être uniforme d'une clientèle à l'autre, d'une

MRC à l'autre et d'un organisme à l'autre.

Le suivi par indicateurs et le suivi de gestion ne suffiront pas à eux seuls à cerner les résultats

prévus et non prévus de la transformation du réseau. Il faudra utiliser la recherche évaluative,

c'est-à-dire des études particulières, pour analyser des situations préoccupantes exigeant une

réflexion approfondie.

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RÉFÉRENCES

COMITÉ INDICATEURS DE SUIVI POUR LA TRANSFORMATION DU RÉSEAU, Cadre de référence pour la surveillance des répercussions sur les sen/ices, la santé et le bien-être de la population, Suivi de la transformation des services de santé et des services sociaux en Abitibi-Témiscamingue, Régie régionale de la santé et des services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue, 25 octobre 1996.

, Fiches techniques 1.1.1 à 4.4.1, Indicateurs de suivi des résultats, Transformation des services de santé et des sen/ices sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue, Régie régionale de la santé et des sen/ices sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue, février à mai 1997.

, Indicateurs, Tableaux et faits saillants, Suivi de la transformation des services de santé et des sen/ices sociaux en Abitibi-Témiscamingue, Régie régionale de la santé et des services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue, novembre 1997.

COMITÉ MSSS-RÉGIES RÉGIONALES SUR LE SUIVI DE LA TRANSFORMATION DU RÉSEAU, Sommaire, Indicateurs, Suivi des résultats de la transformation du réseau, mai 1997.

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0 12 ,571 E-2589 Vol. 1 RRSSS de 11 Abitibi-Tânis ex.2 camlngue^ Suivi de la transformation des "services de santé et des services sociaux en Abitibi-T^scamincrue : i ^ ^ J c a t î u r s T v o l . ^ S a n i t a i r e

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