Régie des Bâtiments

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TOURNAI LES ARCHIVES DE L’ÉTAT Régie des Bâtiments

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Tournai - Les Archives de l'Etat

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TOURNAI ■ LES ARCHIVES DE L’ÉTAT

Régie des Bâtiments

Les Archives de l’État étaient installées depuis 1987 à la place

Paul-Émile Janson. Arrivé à saturation, le

dépôt ne répondait plus aux normes tant au

point de vue du stockage que de

l’accueil du public.

Une concertation étroite s’établit entre

la Ville de Tournai, les Archives de l’État

et la Régie des Bâtiments afin de leur

trouver un nouveau bâtiment.

Le critère principal recherché était la

capacité d’abriter treize kilomètres

d’archives.

La Régie des Bâtiments et le futur

occupant souhaitaient en outre que le

projet se situe au centre ville pour faciliter

l’accès tant du personnel que du public.

Le choix s’est porté sur le site en voie de

reconversion des anciennes usines

Casterman et, plus précisément, sur

l’ancien dépôt de papiers.

Il a été décidé que la Ville procéderait à son

acquisition et à sa rénovation.

La Régie des Bâtiments, quant à elle,

le louerait à la Ville, apporterait son

expertise technique et prendrait à sa charge

les études et le financement de l’aménage-

ment des armoires de rangement mobiles.

Le déménagement depuis la place

Paul-Émile Janson vers le site de l’ancienne

imprimerie Casterman, restructurée en

profondeur, devait asseoir le projet dans

une continuité historique et l’ouvrir au futur

grâce à l’utilisation des nouvelles

technologies.

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TOURNAI ■ LES ARCHIVES DE L’ÉTAT

Le site choisi pour l’implantation du nouveau centre des Archives de l’État à Tournai s’inscrit dans l’ensemble urbain composant le lieu histo-rique des Établissements Casterman. Il est situé dans le quartier Saint-Jacques, à deux pas de la Grand-Place. Ce haut lieu de l’histoire de l’imprimerie belge, et surtout de sa bande dessinée, est composé d’un ensemble de bâtiments qui ont été construits, durant plus de 100 ans, sur près de 13 500 m2 autour d’un couvent du XVIIe siècle.

Ce site a été entièrement réhabilité en un complexe de logements, d’espaces urbains publics et de bureaux par la Ville de Tournai en parte-nariat avec un partenaire privé, la Région wallonne et l’Institut du Patri-moine wallon. Désormais, il comprend également un bâtiment à voca-tion publique, clôturant ainsi cette opération architecturale et urbaine qui a eu, dès l’origine de sa conception, une vocation de mixité architec-turale, sociale et fonctionnelle pour cet îlot situé au cœur historique de la ville de Tournai et relevant du patrimoine immatériel de la ville.Le bâtiment retenu donne sur la rue des Augustins. Il était tout à fait adapté à la nouvelle destination envisagée puisqu’il servait auparavant d’espace de stockage du papier pour une partie et d’atelier de produc-tion pour une autre. La capacité portante des dalles existantes se situant à 1,5 T / m2, la structure en béton de l’édifice et la présence de volumes de grande hauteur permettaient d’envisager l’implantation d’un lieu variant les ambiances pour les salles destinées au public et au personnel de l’établissement tout en optimisant la capacité de stockage du site. Le bâtiment possédait également un quai de déchargement et un monte-charge de dimension importante.Ce lieu permettait donc de concilier les avantages d’une situation en plein centre ville avec une fonctionnalité parfaitement adaptée à un tel programme. Au final, 12,8 km de stockage linéaire, une salle de lecture, une salle d’exposition et les bureaux du personnel se déploient sur cinq niveaux.

Le projet se composait de deux parties distinctes : l’une destinée au public et l’autre à la gestion et au stockage des archives. Il était impé-ratif que ces deux entités soient parfaitement séparées afin de garantir la préservation des documents et d’assurer au public un lieu convivial adapté à la consultation et à la réflexion.Une entrée spécifique a donc été créée en façade, seule intervention architecturale majeure effectuée sur celle-ci. En effet, le caractère affirmé et la qualité architecturale de l’édifice donnant sur la rue des Augustins a amené les architectes à souhaiter en conserver l’identité originale. La difficulté concernant la réalisation de cette nouvelle en-trée a résidé dans la différence importante de niveau entre la rue et le rez-de-chaussée de l’édifice (+/- 1,20 m). Une zone de transition comprenant un équipement motorisé adapté aux personnes à mobilité réduite a donc été aménagée à l’entrée. Par ailleurs, tous les espaces du bâtiment, tant publics que fonctionnels, leur sont accessibles.

L’ensemble des salles destinées au public se concentre au rez-de-chaussée. Le comptoir d’accueil sépare l’espace de détente, situé à l’entrée, de la salle de lecture, laquelle profite de la grande hauteur de l’ancien espace de production. Le public, en s’avançant dans le lieu, découvre un patio lumineux et arboré, sur deux niveaux, qui organise l’implantation des tables de lecture. A l’étage, en mezzanine, les bureaux du personnel se

déploient le long d’une coursive donnant sur la salle de lecture. La volumétrie intérieure est également agrémentée par des contrain-tes fonctionnelles et techniques qui se sont imposées au site. La salle de réunion, qui surplombe la salle de lecture, en est un exemple. Sa position surélevée vient de la nécessité de créer une rampe pour accéder au parking souterrain qui a été aménagé dans les anciennes caves du site.

Parois blanches mettant en valeur les documents et les reproductions des représentations historiques affichées, sol alliant céramique foncée et parquet en bois, mobilier contemporain en chêne massif, châssis en aluminium à haute performance énergétique, éclairage naturel im-portant et sources lumineuses artificielles variées créent une ambiance sereine et lumineuse, au service de la consultation des documents.

Quelques éléments de décoration rappellent l’histoire du site. Les deux luminaires du hall d’entrée, conçus par Atelier 2F, reprennent l’expres-sion des casses à lettres. De même, l’identification des fonctions des différentes pièces a été spécifiquement conçue et réalisée pour les Archives ; elle fait référence aux lettres de typographie. Ces équipe-ments techniques et décoratifs deviennent des symboles discrets de la mémoire du site.

architectural urbanistique

Parti

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“Le nouveau dépôt d’archives répond parfaitement aux objectifs : « Offrir un lieu de consultation des archives accessible à tous, fonctionnel, sobre et accueillant, garantissant la préservation optimale des documents conservés sur place et

témoignant également de l’histoire de la ville par le choix de son implantation au cœur d’un ensemble relevant de la mémoire collective. »

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“Le nouveau dépôt d’archives répond parfaitement aux objectifs : « Offrir un lieu de consultation des archives accessible à tous, fonctionnel, sobre et accueillant, garantissant la préservation optimale des documents conservés sur place et

témoignant également de l’histoire de la ville par le choix de son implantation au cœur d’un ensemble relevant de la mémoire collective. »

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PartitechniqueLa préservation des documents conservés dans le bâtiment constituait le problème principal à résoudre en matière de technique spéciale pour un tel édifi ce. Hygrométrie, température et présence de lumière natu-relle devaient être parfaitement maîtrisées pour assurer les conditions optimales de préservation.

A cet effet, en matière de température et d’hygrométrie, une climatisa-tion générale de l’édifi ce a été installée permettant de garantir le main-tien de la température et du niveau d’humidité imposé. Pour ce qui est de la gestion de la lumière naturelle, la façade existante possédait de grandes surfaces vitrées qui, si elles avaient été obturées partiellement, auraient dénaturé profondément le caractère architectural de cet édifi ce historique de grande qualité. Une solution utilisant des vitrages opacifi ants ne maintenant que des vitrages transparents sur les parties supérieures des châssis a donc été retenue. La partie permettant l’entrée de lumière naturelle est ainsi fortement limitée pour les zones de stockage tout en offrant une façade conservant l’esprit de la façade originelle.

L’éclairage artifi ciel est obtenu par des sources lumineuses variées mais utilisant toutes des technologies de basse consommation.

L’isolation du bâtiment a été particulièrement soignée afi n de limiter au maximum les déperditions thermiques. Par ailleurs, comme il se situe entre mitoyennetés, il bénéfi cie de la présence des édifi ces voisins pour limiter les façades exposées aux intempéries. Dans ce cadre-là aussi, la solution retenue pour l’implantation d’un bâtiment en tissu urbain dense apporte un avantage indéniable en matière de respect de l’environne-ment et de gestion des énergies.

Intervention de laRégie desBâtimentsLa Régie des Bâtiments a apporté son expertise technique en ce qui concerne le suivi du chantier en parachèvement. Elle s’est également occupée des études et de l’installation des armoires de rangement mo-biles (système Compactus®), des colonnes électriques et des caméras de surveillance, de la réception provisoire du bâtiment, des états des lieux d’entrée et de sortie après la pose des armoires de rangement mobiles ainsi que du suivi des remarques formulées lors de la réception provisoire.

Montagefi nancierLa réalisation de ce projet a pu se faire grâce à un montage fi nancier complexe.Les subsides provenant de la Région wallonne dans le cadre de SAED (sites d’activité économique désaffectés), du Feder (objectif 1- Phasing Out), de fi nancement alternatif de la Région wallonne (Sowafi nal) se montent à 815 000 euros. La Ville de Tournai intervient pour un montant de 2 225 000 euros. La Régie des Bâtiments loue le bâtiment à la Ville pour un montant annuel de 225 270,54 euros.

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Installées pour la première fois à Tournai voici 175 ans, les Archives de l’État ont connu un passé parfois tumultueux. Au sein de l’ancienne imprimerie Casterman, totalement rénovée, l’établissement entend aujourd’hui accroître ses collections et se tourner davantage vers les nouvelles tech-nologies, avec la création d’une salle de lecture numérique. Le dépôt des Archives de l’État à Tournai rassemble plus de quatre kilomètres de fonds et collections.

Le dépôt des Archives de l’État à Tournai a vu le jour en 1834. Il rassembla principalement les archives des anciens États du Tournaisis et celles de l’ancien Conseil provincial de Tournai-Tournaisis, conservées jusqu’alors à l’abbaye Saint-Médard puis dans les mansardes de l’hôtel de ville et dans les greniers du Tribunal civil. Établi successivement à la rue Garnier, dans les bâtiments de l’ancien Mont-de-Piété puis dans l’ancien palais de justice, le dépôt fut néanmoins supprimé en 1895, face à l’étatdéplorable des collections. A l’époque, l’archiviste de l’État cumulait, en effet, sa fonction avec celle d’archiviste de la ville, voire, de 1858 à 1879, avec celle de secrétaire du bourgmestre. Les collections sont alors transférées aux Archives de l’État à Mons.

Les Archives de l’État font leur retour à Tournai en 1964 et rouvrent un dépôt à la rue des Carmes, suite à une conven-tion passée avec la Ville. La majorité des documents destinés à constituer le dépôt est extraite des Archives de l’État à Mons où ils étaient conservés depuis la fin du 19e siècle.

Au fil des ans, de nombreux fonds sont rassemblés tandis que d’autres collections sont partiellement reconstituées suite aux pertes subies lors des bombardements de mai 1940. En 1966, le dépôt des Archives de l’État abrite plus de 14 000 registres, cartons, portefeuilles et liasses ainsi qu’un nombre d’actes sur parchemin se chiffrant par milliers. La même année, les Archives de l’État déménagent à la rue du Sondart puis, en 1987, à la place Paul-Émile Janson. Arrivé rapidement à saturation, le dépôt ne répond cependant plus aux normes de capacité de stockage et aux exigences d’accueil du public. En 2009, les Archives de l’État s’installent à la rue desAugustins, sur l’ancien site réaffecté de l’imprimerie Casterman. L’édifice, d’une superficie légèrement supérieure à 2 000 m2, peut abriter près de treize kilomètres linéaires d’archives. Début juillet 2009, plus de quatre kilomètres y étaient déjà entreposés.

TOURNAI ■ LES ARCHIVES DE L’ÉTAT

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DES DOCUMENTS PRÉCIEUX DANS UN LIEU CHARGÉ D’HISTOIRE...

Que conserve-t-on aux

Archives de l’Étatà Tournai ?Les Archives de l’État disposent de deux dépôts en province de Hainaut : Mons et Tournai. Tous deux sont équipés d’une salle de lecture, ouverte au public. Le premier conserve les archives relatives au territoire de l’arron-dissement de Mons et Charleroi, le second abrite les archives relevant du territoire de l’arrondissement judiciaire de Tournai. En 2009, les fonds et collections conservés à Tournai rassemblent les archi-ves de 21 tribunaux, 37 administrations publiques, 72 administrations com-munales, 435 notaires, 74 paroisses, 15 entreprises ainsi que les papiers de 59 familles et personnes.

Outre les archives publiques régionales et locales d’ancien régime, les pas-sionnés d’histoire et de généalogie, les chercheurs ou les étudiants peuvent y consulter les archives des administrations et des juridictions de l’époque contemporaine, les archives des institutions ecclésiastiques, des notaires mais aussi les archives de familles, de particuliers et d’entreprises. Des sources généalogiques sont également disponibles en ligne ou sur micro-films. Une bibliothèque scientifique et administrative permet, par ailleurs, d’affiner ses recherches.

Suite à leur déménagement, les Archives de l’État à Tournai disposent de plus de place pour conserver les archives relatives au Hainaut occidental. Des démarches ont été lancées en vue de l’acquisition d’archives des diffé-rents services de l’État, des tribunaux, des services patrimoniaux, des notaires ou encore des figures marquantes de la Wallonie picarde. Les archives des artistes Edmond Dubrunfaut et Lionel Vinche ont ainsi déjà pu être recueillies. En 2009, les archives des éditions Casterman vont également venir grossir les collections du dépôt. De même, l’écrivain Henri Vernes, créateur du personnage de Bob Morane, a marqué son accord pour faire don de ses archives au dépôt tournaisien.

Signalons, par ailleurs, la publication d’un nouveau guide sur « Les Institu-tions publiques régionales et locales en Hainaut et Tournai-Tournaisis sous l’Ancien Régime », destiné à permettre aux chercheurs de mieux prendre connaissance de l’ampleur des fonds et collections. Y sont étu-diées les institutions politiques et juridiques « classiques » (souverain/com-te, hôtel, chancellerie, conseil et bailliage, châtelains, États, villes, etc.) ainsi que d’autres institutions plus méconnues, liées à l’organisation territoriale (terres de débats, terres franches), financière, économique et domaniale (recettes particulières, intendances, maréchaussée, monnaie) ou encore militaire et notariale.

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Projet de façade pour le Cercle littéraire de Tournai, 1880 (Archives de l’État à Tournai, Urbanisme de la Ville de Tournai, plan 3455)

Dessin d’un monument funéraire, XVIIe siècle (Archives de l’État à Tournai, Errembault de Dudzeele, non numéroté)

Salle numérique

les registres des autres provinces à portée de main !Les Archives de l’État ont entrepris récemment un vaste chantier : la numérisation des archives. Les registres paroissiaux et registres d’état civil des provinces du Brabant wallon et de Namur sont accessibles à Tournai depuis juillet 2009.Accéder à tous les registres paroissiaux et registres d’état civil du pays à partir d’un des différents dépôts, c’est le défi que se sont lancées récem-ment les Archives de l’État. La première salle de lecture numérique a été inaugurée en février 2009 aux Archives de l’État à Louvain-la-Neuve. Y sont actuellement consul-tables, sous forme numérique, les registres paroissiaux et registres d’état civil des provinces du Brabant wallon et de Namur. Tournai est le deuxième dépôt de Belgique à bénéficier de ce nouveau service. Le lecteur peut ainsi y consulter les actes de naissance, baptê-me, mariage et décès de Couvin, Rochefort, Gembloux, Nivelles, Wavre, Quenast, etc. En 2010, les registres paroissiaux et registres d’état civil des arrondisse-ments judiciaires de Liège, Huy et Verviers seront également accessibles aux Archives de l’État à Tournai. A terme, tous les registres paroissiaux et registres d’état civil seront accessibles via les ordinateurs de la salle de lecture, quel que soit le dépôt dans lequel on se trouve. D’autres documents, tels les répertoires de notaires et les registres des greffes scabinaux, seront également pro-gressivement numérisés.

En 2009, les Archives de l’État à Tournai conservent plus de quatre kilomètres linéaires de documents. Le volume des accroissements de ces dernières années se présente comme suit (en mètres linéaires) :

2000-2004 662005 532006 372007 38,52008 88,7

Microfilms de consultation et de sécurité : 1 154 bobines.

Bibliothèque : environ 6 000 ouvrages dont près d’un millier en accès direct ; 300 mètres de capacité totale.

Le bâtiment comporte quatre magasins équipés d’armoires mobiles et un magasin équipé d’armoires fixes le tout réparti sur quatre niveaux. La capacité totale est de 12 827 mètres.

Salles réservées au public : une salle dédiée aux documents originaux, archives numérisées, microfilms et une salle d’exposition.Places assises : 60

Personnel équivalent temps plein de la section « Tournai »au 1er juillet 2009 :- Scientifique : 2- Administratif : 4 - Technique et entretien : 2

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Les Archives en

chiffres

Les missions des Archives de l’État

De l’acquisition d’archives, à leur conservation, en passant par l’ouver-ture à la recherche, les tâches des Archives de l’État sont nombreuses. Établissement scientifique fédéral, les Archives de l’État sont la mémoire de la Nation, d’une institution, d’une commune, d’une entreprise ou d’une famille.

Collecter et conserver

Les Archives de l’État acquièrent et conservent (après tri) les archives de plus de 30 ans des cours et tribunaux, des administrations publiques, des notaires ainsi que du secteur privé et des particuliers (entreprises, hommes politiques, associations et sociétés, familles influentes, etc.), qui ont joué un rôle important dans la vie sociale. Les Archives de l’État conservent essentiellement des archives publiques d’ancien régime et de la période contemporaine.

Classer et élaborer des instruments de recherche

De nombreux outils sont destinés à faciliter le travail du chercheur : instruments de recherche sur support papier (inventaire, etc.), bases de données et moteurs de recherche sur le site internet www.arch.be.

Communiquer et valoriser

Les Archives de l’État ont pour vocation d’être ouvertes à tous. Le personnel de la salle de lecture est à la disposition des lecteurs pour les orienter, les conseiller et leur présenter les différents moyens d’accès aux archives (guides, inventaires, répertoires et bases de données diverses). L’institution met également à disposition du public un maximum d’infor-mations via son site internet.

Surveiller et conseiller

Les Archives de l’État surveillent la conservation et la gestion des archi-ves produites par tous les établissements publics. Les archivistes prodi-guent quotidiennement des conseils en matière de gestion d’archives (conditions de conservation, méthodes de classement, tri, etc.) et effec-tuent, si nécessaire, des visites sur place. Les Archives de l’État exercent également leur mission d’expertise auprès des producteurs d’archives privés (entreprises, associations, particuliers) qui en font la demande.

Les Archives de l’État comprennent dix-huit dépôts à travers le pays. Chaque dépôt dispose d’une salle de lecture, ouverte au public. Une carte d’accès à tous ces dépôts, valable un an, coûte 20 €.Une réduction de 50 % est accordée aux étudiants. Une carte hebdo-madaire, d’une valeur de 5 €, donne accès, pendant une semaine, au dépôt d’archives où elle a été achetée.

Pour en savoir plus■ Les Archives de l’État à Tournai au XIXe siècle (1834-1895). Robert WELLENS, Tournai, 1986 (Mémoires de la Société royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, t.5), pp. 51-68.■ Florian MARIAGE (coord.), Bernard DESMAELE et Jean-Marie CAUCHIES (dir.), Les Institutions publiques régionales et locales en Hai-naut et Tournai-Tournaisis sous l’Ancien Régime, Bruxelles, 2009 (Archi-ves générales du Royaume. Studia, 119), 571 p.■ Bernard DESMAELE, Guide général des fonds et collections des Archives de l’État à Tournai, Bruxelles, 1999 (Guides, 44).■ Les Archives de l’État en Belgique 1796-1996. Histoire de l’institution et répertoire bio-bibliographique des archivistes, éd. H. COPPENS et R. LAURENT, Bruxelles, 1996 (Miscellanea Archivistica. Studia, 86), pp. 43-52.

Louvain-la-Neuve

Bruges

GandBeveren

Anvers

HasseltLouvain

Courtrai

Tournai

MonsNamur

Liège

Eupen

Saint-Hubert

Arlon

Anderlecht

Palais Royal

Archives généralesdu Royaume

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Toujours un dépôt

près de chez vous !

INFORMATIONS PRATIQUES

Les Archives de l’État à Tournai se trouvent à proximité du boulevard périphérique et du parking gratuit de l’Esplanade du Conseil, à 10 minutes à pied de la Grand-Place et à 25 minutes à pied de la gare SNCB. Plusieurs lignes de bus desservent les Archives de l’État (arrêt «Floc à Brebis») depuis la gare ferroviaire. Le dépôt est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Rue des Augustins, 20 - 7500 TournaiTél : 069 22 53 76 - Fax : 069 54 54 [email protected]

Heures d’ouverture : du mardi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30 ; le samedi, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h à 16 h.En juillet et en août : fermé entre 12 h et 13 h et le samedi toute la journée.

FICHE TECHNIQUE

Propriétaire : Ville de TournaiMaître de l’ouvrage : Ville de TournaiLocataire : Régie des BâtimentsOccupant : Archives de l’État

EtudesArchitecture : Atelier 2FTechniques spéciales : T.P.F.Stabilité : Marc RoriveCompactus® : Régie des Bâtiments

EntreprisesGros œuvre et parachèvement : Detrac n.v.Electricité : T.E.I.HVAC : C.F.A. s.a.Ascenseur : Thyssen KruppCoordination sécurité : Ville de TournaiCompactus® : Bajart s.a.Coût des compactus : 520 703,98 eurosSurface brute : 769,68 m2 de bureaux et 1 472,42 m2 de dépôts d’archives et ateliers, soit 2 242,10 m2 + 2 emplacements de parking intérieurs Durée des travaux : 2006-2009

La Régie des BâtimentsLa référence de l’immobilier fédéral

Créée en 1971 en tant que parastatal de catégorie A, la Régie des Bâtiments assure l’hébergement des fonctionnaires fédéraux dans une optique qualitative ainsi que la préservation du patrimoine architectural fédéral.Respect du client, flexibilité et efficacité sont les trois valeurs-clés.Pour l’hébergement des fonctionnaires fédéraux, soit la Régie des Bâtiments loue des bureaux de qualité, soit elle intervient en tant que maître d’ouvrage. Lors de la location d’espaces de bureaux, les besoins spécifiques des clients sont au centre de ses préoccupations. Dans le cas d’une construction, la Régie des Bâtiments accorde une attention particulière à la qualité architecturale globale des plans de l’édifice. Cette qualité s’évalue, entre autres, en termes de fonctionnalité du bâtiment, de durée de vie envisagée, de qualité esthétique et d’implantation urbanistique au sein de l’environnement existant, de coût, de frais d’entretien et d’utilisation durable de l’énergie.Sur les plans architectural et historique, le patrimoine géré comprend quelques joyaux remarquables. Depuis de nombreuses années, la Régie des Bâtiments ne cesse d’étendre son savoir-faire dans le domaine des techniques de restauration et de préservation. Là où cela est possible, les sites et bâtiments historiques reçoivent une affectation fonctionnelle. Chaque année, quelques édifices et monuments de grande valeur retrouvent leur lustre d’antan.La Régie des Bâtiments remplit également les engagements contractés par l’État belge en matière d’infrastructure vis-à-vis d’institutions internationales, comme les Ecoles européennes.Le parc immobilier géré en propriété atteint les 1 026 bâtiments (env. 4,9 millions m²) et celui des locations est de 541 bâtiments (env. 2,8 millions m²).La réalisation de chaque projet est toujours le fruit d’une collaboration couronnée de succès entre les différents partenaires.Grâce à la qualité de sa prestation de services et à son savoir-faire unique et spécifique dans le domaine de la construction, de la restauration et de l’immobilier fédéral, la Régie des Bâtiments est la partenaire de référence de l’État fédéral.

RéalisationEditeur responsable : Régie des Bâtiments - Service de presseAvenue de la Toison d'Or 87 bte 21060 BruxellesTél. : +32(0)2 541 70 66 - Fax : +32(0)2 541 70 [email protected]édaction : Régie des Bâtiments - Atelier 2F - Archives de l’Etat Photos : Régie des Bâtiments - Atelier 2F - Archives de l’EtatJuillet 2009Dépôt légal : D/2009/10945/6