Régie des Bâtiments

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BRASSCHAAT LE CENTRE DES FINANCES Régie des Bâtiments Service Public Fédéral FINANCES

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Brasschaat - Le centre des finances

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BRASSCHAAT ■ LE CENTRE DES FINANCES

Régie des Bâtiments

Service PublicFédéralFINANCESL’UNION FAIT LA FORCE

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Depuis des années, le SPF Finances souhaitait rassembler tous les services fi nanciers à l’est de la périphérie de la province d’Anvers. Ces services étaient, en effet, dispersés dans des immeubles vieillots et inadaptés. Un regroupement fonctionnel s’imposait donc pour favoriser, d’une part, l’effi cacité des services et leur interdépendance et, d’autre part, faciliter l’automatisation et la sécurisation.

La Régie des Bâtiments fédérale commence à prospecter et examine les différentes possibilités.

Finalement, il est décidé d’aménager le nouveau centre des Finances dans le complexe pour bureaux et entreprises récemment créé dans la caserne Lt Coppens située à la « Sint Jobsesteenweg » à Brasschaat.

La Régie des Bâtiments y loue une surface d’environ 6 000 m2 pour assurer le logement des services du SPF Finances de Brasschaat, Schoten, Wuustwezel et Kapellen.

Le citoyen peut désormais se rendre à une seule adresse. Le site est aisément accessible par les transports publics.

BRASSCHAAT ■ LE CENTRE DES FINANCES

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Le site de la caserne Lt Coppens a connu une histoire mouvementée. Tout a débuté en 1815 lorsque les Pays-Bas septentrionaux ont annexé les Pays-Bas méridionaux (Belgique). Les villes de garnison sont alors obligées de mettre des champs de manœuvres à la disposition des troupes. Dès 1817, le commandement des armées cherche de vastes terrains d’exercices pour leurs troupes cantonnées en Belgique. Les landes à Brasschaat sont idéalement situées, entre les villes de garnison d’Anvers, Breda et Bergen-op-Zoom. L’A.R. du 25 avril 1820 du Roi Guillaume Ier des Pays-Bas confi rme la destination défi nitive du terrain.er des Pays-Bas confi rme la destination défi nitive du terrain.er

Après la révolution belge et l’indépendance en 1830, l’armée belge est immédiatement intéressée par le « Kamp van Brasschaat ». Dans un premier temps, les terrains sont loués, mais ensuite, ils sont achetés par l’Etat belge. Au début, seules des tentes et des huttes en paille occupaient la place. Ce n’est qu’à partir de 1852 que des bâtiments militaires sont construits et des chemins aménagés, assurant ainsi l’infrastructure nécessaire. Les terrains sont utilisés pour l’artillerie (Klein en Groot Schietveld). Des positions de tir sont aménagées dans le « Groot Schietveld » pour l’artillerie. Des tourelles dont une avec un canon de 75 mm, de nouveaux postes d’observation et des bunkers sont construits. Les vestiges de deux tourelles sont encore visibles à l’arrière de la caserne Lt Coppens.

En 1914, un manège et quatre écuries sont construits sur le « Groot Schietveld » (actuelle-ment la nouvelle zone PME du site). La construction d’une vraie caserne débute en 1920. Le 16 novembre 1921, l’école de cavalerie, venant de Tervueren, occupe la nouvelle caserne. C’est un complexe grand et élégant parsemé de squares très soignés entre lesquels les manèges et les écuries sont répartis. Les cavaliers paradent dans la grande cour intérieure. Ils disposent tous de suffi samment de place pour s’exercer. Vers la fi n de 1929, le 3e régiment de Lanciers vient occuper le site.

A partir de 1932, la situation politique en Europe change. Sur le plan militaire, le cheval doit faire place aux camions et aux tracteurs. Les manèges et les écuries sont transformés en garages et/ou ateliers de réparation pour véhicules.

Pendant la mobilisation de 1939, les Lanciers sont les premiers à évacuer le quartier pour se rendre au front. Les Allemands occupent le quartier à partir de 1940. A la fi n de la deuxième guerre mondiale, deux bombes V2 tombent sur la caserne de cavalerie. Les dégâts sont énormes. A Maria-ter-Heide, située à proximité, 44 V1 et V2 pleuvent sur la localité ; aucune maison, ni construction, n’est épargnée. La reconstruction prendra des années.

De 1954 à 1960, l’école d’artillerie occupe l’école de cavalerie reconstruite pour former ses cadres. La caserne est ensuite inutilisée. En 1965, elle est à nouveau occupée par le 18e régi-ment d’artillerie à cheval. Dès ce moment, la caserne porte le nom du Lt Jean Coppens. Les bâtiments situés au nord de l’école de cavalerie reconstruite, sont employés pour le Centre d’évaluation du matériel.

Le 18e régiment d’artillerie à cheval est dissout en 1994 et quitte la caserne Lt Coppens. Les bâtiments libérés sont alors occupés par la police militaire, une unité de transmission et la batterie para-commando. Lors de réorganisations ultérieures, ces unités quittent aussi la caserne. En 2007, le Centre d’évaluation du matériel, dernière unité restante, déserte le site.

En 2004, il est question de transformer la caserne en une nouvelle prison. Le projet n’aboutit pas et la commune achète le site.pas et la commune achète le site.

Historique

1925 Caserne de cavalerie.

Ecole de cavalerie.

1945 Ecole de cavalerie.

1951 Nouvelle caserne Lt Jean Coppens (St Jobsesteenweg).

1965 Caserne Lt Coppens.

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La durabilité a été l’élément prioritaire lors de la rénovation et de l’adaptation de la caserne en un immeuble de bureaux fonctionnel.

L’espace ouvert existant a été préservé grâce à une utilisation spatiale ingénieuse du bâtiment. Et le cadre verdoyant environnant rend le travail plus agréable.

Une consommation parcimonieuse d’énergie, une isolation poussée et une neutralité Carbone ont été au centre des préoccupations des concepteurs. La ventilation, l’aération et le chauffage sont assurés de manière durable. Dans le cadre d’une gestion durable de l’eau, l’eau de pluie est stockée et récupérée pour les équipements sanitaires. Les déchets sont également gérés de manière durable grâce au tri systématique des ordures.

Projet durable

Les services des Finances

Les services fi nanciers de Brasschaat, Schoten, Wuustwezel, le centre de contrôle Brasschaat-Wijnegem et la section de recherche Anvers périphérie ont été logés dans la caserne Lt Coppens. Ils ont été regroupés de manière fonctionnelle.

Le bâtiment possède un certain nombre d’atouts ainsi que des équipements orientés vers des structures « to-be ».Ainsi, s’est-on efforcé de répartir les surfaces de manière à permettre la fl exibilité. Les locaux ont été meublés avec du mobilier entièrement ergonomique. Le bâtiment a été équipé d’une téléphonie « voice over IP » et d’un système de contrôle d’accès.

En outre, la création d’un front-offi ce permet une séparation complète avec le back-offi ce. Cette séparation offre la possibilité d’un face à face avec le client contribuable tout en le recevant en pleine confi dentialité. De cette manière, les agents sont moins dérangés par les allées et venues du public.

Enfi n, une cellule logistique a été mise en place. Elle se consacre à plein temps à garantir l’accueil (les jours de permanence des bureaux d’enregistre-ment et de perception aussi) et s’occupe de toute la gestion logistique du bâtiment, y compris l’économat.

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Le « Autonoom Gemeentebedrijf Brasschaat » et le « Groep Van Roey » ont uni leurs forces pour rénover la caserne Lt Coppens. Le « Autonoom Gemeentebedrijf Brasschaat » a donné les terrains, la commune de Brasschaat a aménagé le domaine public et la N.V. Van Roey Project est intervenue à titre d’auteur de projet. Les travaux ont débuté en mars 2008 et ont été terminés en mai 2009.

La conception du site est partie d’une vision unique réunissant tant le point de vue architectural, urbanistique et paysager que le durable, la gestion du parc et l’aspect commercial.

Les lignes maîtresses de la conception consistent en :

■ la préservation de la structure de la caserne et son adaptation aux exigences d’un immeuble de bureaux moderne ;

■ la réalisation d’un bâtiment de grande qualité et de belle apparence favorisant l’image et le rayonnement des entreprises et des environs. Et dont le

plan fi xait déjà les lignes maîtresses de l’usage des matériaux, de l’éclairage, des bancs, de la verdure,...

■ l’aménagement de la plaine de parades en tant qu’espace vert agréable au cœur du campus ;

■ l’implantation d’un immeuble de parkings dans la cour intérieure verdoyante de la caserne ;

■ le nettoyage des hangars militaires ;

■ la construction d’un nouvel immeuble pour entreprises avec des possibilités de développement pour les PME locales et les entreprises de la région.

Rénovation de la caserne Lt Coppens

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FICHE TECHNIQUE

Centre des Finances Brasschaat Ruiterijschool 3 (auparavant St Jobsesteenweg)2930 Brasschaat

Propriétaire : commune de BrasschaatAuteur de projet : N.V. Van Roey Project Locataire : Régie des BâtimentsOccupant : SPF FinancesArchitecte : THV Arcadis-PoLoGestion de la caserne : N.V. Campus Lt CoppensGestion des terrains industriels : N.V. Bedrijventerrein BrasschaatSuperfi cie du centre des Finances : environ 6 000 m2

Superfi cie de la caserne :10 000 m2 bruts de superfi cie au sol et 1,5 ha de terrainSuperfi cie des terrains industriels : 21 000 m2 bruts de superfi cie au sol et 2,8 ha de terrain62 places de parkingDurée de la location : 18 ans

La Régie des BâtimentsLa référence de l’immobilier fédéral

Créée en 1971 en tant que parastatal de catégorie A, la Régie des Bâtiments assure l’hébergement des fonctionnaires fédéraux dans une optique qualitative ainsi que la préservation du patrimoine architectural fédéral.Respect du client, fl exibilité et effi cacité sont les trois valeurs-clés.Pour l’hébergement des fonctionnaires fédéraux, soit la Régie des Bâtiments loue des bureaux de qualité, soit elle intervient en tant que maître d’ouvrage. Lors de la location d’espaces de bureaux, les besoins spécifi ques des clients sont au centre de ses préoccupations. Dans le cas d’une construction, la Régie des Bâtiments accorde une attention particulière à la qualité architecturale globale des plans de l’édifi ce. Cette qualité s’évalue, entre autres, en termes de fonctionnalité du bâtiment, de durée de vie envisagée, de qualité esthétique et d’implantation urbanistique au sein de l’environnement existant, de coût, de frais d’entretien et d’utilisation durable de l’énergie.Sur les plans architectural et historique, le patrimoine géré comprend quelques joyaux remarquables. Depuis de nombreuses années, la Régie des Bâtiments ne cesse d’étendre son savoir-faire dans le domaine des techniques de restauration et de préservation. Là où cela est possible, les sites et bâtiments historiques reçoivent une affectation fonctionnelle. Chaque année, quelques édifi ces et monuments de grande valeur retrouvent leur lustre d’antan.La Régie des Bâtiments remplit également les engagements contractés par l’Etat belge en matière d’infrastructure vis-à-vis d’institutions internationales, comme les Ecoles européennes.Le parc immobilier géré en propriété atteint les 1 010 bâtiments (env. 4,9 millions m²) et celui des locations est de 533 bâtiments (env. 2,8 millions m²).La réalisation de chaque projet est toujours le fruit d’une collaboration couronnée de succès entre les différents partenaires.Grâce à la qualité de sa prestation de services et à son savoir-faire unique et spécifi que dans le domaine de la construction, de la restauration et de l’immobilier fédéral, la Régie des Bâtiments est la partenaire de référence de l’État fédéral.

RéalisationEditeur responsable : Régie des Bâtiments - Service de presseAvenue de la Toison d'Or 87 bte 21060 BruxellesTél. : +32(0)2 541 70 66 - Fax : +32(0)2 541 70 [email protected] 2009Dépôt légal : D/2009/10945/9