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Regards sur l’apprentissage et le e-learning

B E Y O N D K N O W L E D G E

cegos.fr

Jamais

notre manière d’apprendre, de former, de transmettre et partager le savoir n’a autant été questionnée ni bou-leversée que durant les dix dernières années. Les nouvelles techno-logies font bouger toutes les frontières : elles favorisent la mobilité, la collaboration et le fonctionnement en réseaux, la mise en situa-tion dans des environnements virtuels, l’apprentissage par le jeu, la co-production et le partage des informations, l’apprentissage à son propre rythme… Les entreprises ont quant à elles la possibilité de former mieux, plus vite et à un juste coût davantage de personnes, dans le monde entier.En un mot, les nouvelles technologies ouvrent un formidable champ des possibles en matière d’apprentissage.

Cette nouvelle donne bouscule l’existant et pose de nombreuses questions : comment répondre à des comportements d’apprentissage individuels et collectifs qui évoluent sans cesse ? Comment guider chacun dans l’océan d’informations auquel il a désormais accès ? Quel partage des rôles entre le formateur et l’apprenant ? Quels nou-veaux dispositifs et outils de formation mettre en place pour coller aux attentes des individus ?

Bien sûr, le Groupe Cegos, qui forme chaque année 200 000 personnes dans le monde, est au cœur de cette révolution. Nos équipes sont aux premières loges pour la comprendre et l’accompagner.

Mais pour relever le défi de la formation demain, nous avons souhaité aborder cette question de manière ouverte et collec-tive en invitant des personnalités de la communauté scienti-

JacquEs coquErEl, Président du Groupe Cegos

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Les grands témoins

Quelles évolutions des méthodes d’apprentissage depuis 10 ans ?

Quel a été l’impact des technologies?

Comment apprendrons-nous demain ?

Quelle place pour l’apprentissage à distance ?

Quel sera l’impact sur les personnes et sur les entreprises ?

Cegos, la formation dans toutes ses dimensions

Sommaire

fique, du monde académique, de l’entreprise, de l’univers des technologies… à nous livrer leurs « Regards sur l’apprentissage et le e-learning ».

Je remercie chaleureusement les témoins qui ont accepté avec un intérêt et enthousiasme de partager avec nous leurs observations, leurs expériences, leurs convictions et parfois même leurs prédictions, avec une totale liberté de ton.

Je vous invite à découvrir la richesse et la singularité de leurs témoignages dans cette brochure et à regarder l’intégralité de leurs interviews vidéos sur le site www.elearning-cegos.fr.

Sans nul doute, le questionnement sur l’apprentissage et le e-learning ne fait que commencer et d’autres « regards » viendront au fil du temps enrichir cette démarche aux côtés de Cegos. Animer cette réflexion, c’est une manière d’illustrer notre vocation en vous apportant « Bien plus que des Savoirs ».si vous pensez comme nous que la formation de demain s’inventera collectivement, rejoignez le débat sur la page Facebook cegos !

Les grands

témoins

Anne-LAure Brun-Buisson Link designer, Médiatrice, Fondatrice de shareLex

eric de LA Gueronnièrecompetencies development and Training director, suez environnement

chrisTophe JeunesseMaître de conférences en sciences de l’education, université paris ouest nanterre La défense

JeAn-phiLippe LAchAux neurobiologiste, directeur de recherches à l’inserm, auteur du livre « Le cerveau attentif »

oLivier LAs verGnAscréateur de la cité des Métiers, président de l’Association Française d’Astronomie

MArceL LeBrunprofesseur en Technologies de l’education, université catholique de Louvain

BArT schuTTedirecteur digital Learning and new Technology, compagnie de saint-Gobain

serGe soudopLAToFFexpert internet, cofondateur de sooyoos et Familia Games

cATherine GouTTedirectrice du développement, Groupe cegos

eric BerGdirecteur exécutif de LinGos (Learning in nGos)

Annee BAYeuxhead of instructional TechnologyAlstom university

sTeve WheeLerprofesseur Associé en technologie de l’éducation, université de plymouth

Retrouvez l’intégralité des interviews en flashant les QR Codes ci-dessous, ou sur www.elearning-cegos.fr/

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On ne peut plus se permettre aujourd’hui de faire de la formation récompense. Le business est au cœur de la stratégie de formation, on est dans la logique de strategic partner, business partner avec les managers et avec les organisations. De ce fait, cela redonne aussi du sens aux notions de ROI de la formation, on peut aussi parler de ROE (Return On Expectations): au-delà de l’investisse-ment, ai-je répondu à une attente en matière de formation ?”

De mon point de vue de médiatrice et d’observatrice de la relation, je pense qu’il y a une transformation assez nette de la relation entre celui qui enseigne et celui qui apprend, avec un lien qui se développe sans doute de manière plus horizontale : l’enseignant devient facilitateur et l’apprenant devient très acteur de sa formation.”

Nous sommes passés d’un monde où l’information, donc le savoir et la connaissance étaient rares, à un monde où ceux-ci sont hyper-abon-dants. Eric Schmidt disait bien en 2010 que, chaque jour, nous produi-sons autant de données que depuis la naissance de l’univers jusqu’en 2003. Et donc aujourd’hui, le rôle de l’enseignant n’est plus tellement de diffuser du savoir, mais au contraire d’aider les gens à naviguer dans ces océans de savoir.”

Nous sommes passés de la dimension « salle de classe » traditionnelle où l’instructeur est au centre de l’attention à un format plus focalisé sur l’apprenant. Ce qui signifie que désormais les individus sont beaucoup plus responsables de leur apprentissage.”

On a vu apparaître une génération qui a grandi avec l’informatique, avec les jeux vidéo aussi et j’ai l’impression que les modes d’apprentissage ont dû s’adapter à cette génération-là. Ce qui me frappe particulièrement c’est leur soif d’information, cette demande étant de plus en plus générée par l’individu lui-même. Il se trouve alors dans une situation de plus grande motivation, et forcément de plus grande attention à l’information qu’il reçoit, ce qui engendre une meilleure intégration des informations.”

JeAn-phiLippe LAchAux neurobiologiste, directeur de recherches à l’inserm, auteur du livre« Le cerveau attentif »


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Je vois deux tendances intéressantes qui ont marqué ces 10 dernières années : d’un côté l’explosion des technologies mobiles, de l’autre celle des médias sociaux. En combinant les deux, on obtient des moyens très puissants de créer des contenus, de les partager, de les réviser et d’en discuter à plusieurs en ligne, c’est-à-dire des opportunités de social learning pour tous !”

eric de LA Guéronnière competencies development and Training director, suez environnement

Quelles évolutions des méthodes d’apprentissage depuis 10 ans ?

retrouvez l’intégralité de ces interviews sur www.elearning-cegos.fr/

serGe soudopLAToFFexpert internet, cofondateur de sooyoos et Familia Games

Annee BAYeuxhead of instructional Technology, Alstom university

sTeve WheeLerprofesseur Associé en Technologie de l’éducation, université de plymouth

Le reGArd ceGos On constate une nette réduction des durées de formation couplée a l’émergence d’un besoin très fort : les personnes veulent des outils prêts à l’emploi, directement applicables sur leur lieu de travail, pour résoudre un problème donné et améliorer leur performance.Il s’agit désormais pour elles de développer leur propre « capital compétences ». Les entreprises souhaitent quant à elles optimiser leurs systèmes de formation en adoptant des solutions moins coûteuses, plus individualisées, dont elles doivent pouvoir mesurer l’efficacité.

cATherine GouTTe, directrice du développement, Groupe cegos

Auparavant, le système d’apprentissage classique voulait que le savoir soit transmis aux étudiants en classe, puis ils retournaient chez eux pour s’exercer, et donc « faire leurs devoirs ». Aujourd’hui les individus sont capables d’apprendre seuls et l’instructeur est beaucoup plus capable d’aider les apprenants sur la partie applicative et pas nécessairement sur la transmission des savoirs en eux-mêmes.”

Lorsque les individus prennent en charge eux-mêmes leur formation, ils ont effectivement recours au foisonne-ment d’informations dont ils disposent sur le web, dans le cadre des réseauxou celui des outils de recherche qui sont mis à leur disposition. Ils prennent le contrôle de leur appren-tissage et de fait, parviennent à construire des compétences qu’autre-fois il leur était difficile de développer avec les moyens dont ils disposaient.”

Avec Internet, nous passons d’un design expert à un design collaboratif. Autrement dit, auparavant, seul le designer - c’est-à-dire l’expert - avait le droit de dire ou de faire quelque chose. Aujourd’hui, la foule peut très bien réaliser une œuvre collaborative.”

Ce qui me paraît vraiment intéressant, c’est que les technologies collent de plus en plus à la façon dont le cerveau aime fonctionner et aime apprendre. Le fait de pouvoir créer des environnements virtuels de type simulateur ou serious game, dans lesquels la personne est dans le contexte et va devoir agir de la bonne façon me paraît extrêmement important au niveau de l’apprentissage.”

JeAn-phiLippe LAchAux neurobiologiste, directeur de recherches à l’inserm, auteur du livre« Le cerveau attentif »

chrisTophe Jeunesse,Maître de conférences en sciences de l’education, université paris ouest nanterre La défense

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Les technologies ont toujours eu un impact-clé sur les modes d’apprentissage. Cela a commencé avec le livre qui a révolutionné l’accès au savoir, puis l’imprimerie a permis de dupliquer des connaissances. Aujourd’hui, les outils technologiques changent la façon d’apprendre : on facilite la transmission, on la rend plus conviviale.”

eric BerG, directeur exécutif de LinGos (Learning in nGos)

Quel a été l’impact

des technologies?


Il y a une énorme transformation parce que les choses sont instantanées sur Internet. Mais vous avez deux problèmes : tout d’abord je ne connais pas l’exac-titude de ce que je lis, il y a là un vrai problème de qualification de l’information. Ensuite, j’ai une information complètement parcellisée. Je peux donc tout savoir sur les pharaons sans savoir où est l’Egypte, ni à quelle époque ils vivaient, et finalement ne rien connaître du contexte. Les nouvelles technologies permettent cette instantanéité d’accès à l’information, mais elles ont beaucoup de mal à constituer les cadres de référence. C’est une vraie question de savoir comment le e-learning ou les autres outils peuvent nous permettre de partager des cadres.”

oLivier LAs verGnAs, créateur de la cité des Métiers, président de l’Association Française d’Astronomie

serGe soudopLAToFF, expert internet, cofondateur de sooyoos et Familia Games


Le reGArd ceGos Les technologies de l’information et de la communication ont bousculé toutes les frontières. Nous sommes dans un monde de connaissances ouvert où la frontière entre formation et information est de plus en plus poreuse. Autre évolution : le rapport au savoir a modifié le rapport au sachant. Autrefois, le sachant faisait figure d’autorité. Aujourd’hui, un formateurest -il celui qui délivre du savoir ou celui qui guide ? Enfin, on observe un impact des technologies sur le vivant : les travaux des nombreux chercheurs montrent que les structures mentales bougent ; Les zones de la mémorisation, les zones de l’attention, les connexions neuronales se font différemment.

On va « flipper » les rôles : l’enseignant restera toujours, je l’espère pour lui, un expert, un maître, un sherpa, un coach, que sais-je. Il va trouver des situations intéressantes dans lesquelles les élèves vont pouvoir apprendre, puis il va réunir ces étudiants qui ont des idées et on se rendra compte tout de suite que les rôles changent : le professeur devient donc apprenant et ses étudiants deviennent des enseignants.”

Aujourd’hui, on a un système scolaire,secondaire et universitaire complètement décalé par rapport aux possibilités de l’apprentissage. On apprend d’une façon très frontale et on n’apprend pas du tout à apprendre. De plus en plus, au fur et à mesure que vont se développer les accès instantanés à l’information, à la connaissance et aux outils pour acquérir des savoir-faire, on va avoir besoin de les mobiliser au bon moment, d’assembler les éléments appris de manière disparate. L’enjeu aujourd’hui c’est que la formation initiale prépare à l’apprentissage tout au long de la vie.”

Le formateur va être un facilitateur davantage qu’un transmetteur. Aujourd’hui, être apprenant au sein d’un environnement aussi foisonnant et finalement aussi insécurisant que le web, demande de la part des apprenants des compétences méthodologiques, une autonomie, des capacités d’autodirection, qui ne sont pas spontanées mais qui doivent être développées, ceci en partenariat avec un formateur.”

Une grande tendance actuelle est le mobile learning qui permet à chacun de se former via son Smartphone ou sa tablette exactement au moment où il en a besoin. L’autre phénomène estcelui de la simulation qui devrait prendre de l’ampleur, à travers la « réalité augmentée ».”

On voit se profiler l’arrivée du social learning, avec des entreprises comme Saint-Gobain où des plateformes collaboratives sont instaurées pour favoriser les échanges et les discussions au sein de l’entreprise. Ces outils jouent un rôle important dans le processus d’apprentissage et l’individu prend vraiment le contrôle.”

BArT schuTTe, directeur digital Learning and new Technology, compagnie de saint-Gobain

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Nous commençons à entrevoir des tendances comme l’analyse de l’apprenant et le Big Data qui vont se répandre largement dans les universités et les entreprises. Ce que je pressens également, c’est que les tablettes et combinés tactiles d’aujourd’hui sont des technologies de transition entre l’ancien clavier-souris et la technologie gestuelle où l’on utilise uniquement ses mains ou sa voix pour commander la machine.”

sTeve WheeLerprofesseur Associé en Technologie de l’éducation, université de plymouth

MArceL LeBrun, professeur en Technologies de l’education, université catholique de Louvain

Comment apprendrons-nous

demain ?


Le reGArd ceGos L’offre d’objets d’apprentissage virtuels va permettre à un plus grand nombre de se former à son rythme, sur ses propres devices, au moment choisi et pour un budget raisonnable.Les technologies favorisent aussi la multiplication des réseaux sociaux et plateformes collaboratives qui vont devenir des lieux d’échange, de partage et d’éveil incontournables pour l’apprentissage formel et informel. Le troc de savoir est en marche ! Enfin, nous allons nous orienter vers plus de ludicité, de mobilité et de motricité via des web séries apprenantes, des serious games encore plus immersifs, l’utilisation des capteurs de mouvements… sans oublier l’holographie et la réalité augmentée qui font déjà leur apparition en formation.

chrisTophe Jeunesse,Maître de conférences en sciences de l’education université paris ouest nanterre La défense



Il est beaucoup plus efficace d’aider à structurer les connaissances, à les comprendre, à les mettre en relation sur un cerveau qui s’est échauffé plutôt que sur un cerveau froid. C’est pourquoi je crois beaucoup au jeu pour apprendre, non pas sous la forme du serious game mais plutôt sous celle de ce que nous appelons le « smart play », c’est-à-dire autour d’une activité libre et créatrice. Il s’agit de partir d’un objectif de divertissement avant de penser à l’outil pédagogique.”

On m’a souvent demandé : « Monsieur Lebrun, pensez-vous qu’un jour les ordinateurs vont remplacer les enseignants ? » Et je répondais immanquablement : « oui, si vous pensez que ces machines-là peuvent vous remplacer, vous devez être remplacé ». N’oublions pas que ces technologies sont un potentiel mais que pouvoir activer ce potentiel, c’est l’affaire des humains.”

L’apprentissage à distance deviendra un terme du passé. Les personnes se demanderont juste où se trouvent les ressources et les informations potentiellement utiles à leur développement. La notion de distance sera intégrée à toutes nos actions, sans que nous nous en rendions compte, à mesure que nous progresserons.”

Je ne crois pas que la technologie peut remplacer l’importance des relations humaines. Je suis convaincue qu’il y a un temps et un lieu pour le face-à-face. En formation, Alstom utilise la technologie pour optimiser le temps ensemble. Nous concevons de plus en plus de solutions mixtes où le temps en présentiel est dédié à des actions à forte valeur ajoutée, à la résolution de problèmes concrets ou de situations sensibles.”

Ce que je propose dans mon entreprise est que chaque collaborateur puisse consacrer chaque semaine 15 minutes à sa formation. Premièrement, c’est une véritable démarche individuelle que de s’interroger chaque semaine sur ce qu’on a appris. Deuxièmement, cela signifie que les contenus ne peuvent plus être des modules d’une heure, ils doivent être plus courts, faciles à assimiler. Troisièmement, la démarche doit répondre aux ambitions de développement professionnel de chacun et pas se centrer sur les messages que le Corporate souhaite faire passer aux équipes.”


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Il va falloir que l’information soit délivrée au moment où la personne en a besoin, dans le contexte où elle en a besoin. Car c’est de cette manière qu’elle sera mieux intégrée. Après, il y a aussi un effort d’autodiscipline à effectuer pour ne pas se laisser complétement submerger par cette information désormais disponible à tout moment. C’est aussi quelque chose qu’il faudra apprendre.”

Quelle place pour l’apprentissage

à distance ?


Le reGArd ceGos La formation à distance, c’est évidemment pouvoir accéder aux contenus et aux savoirs dont on a besoin, au moment et au rythme où on le souhaite. La clé pour que ce savoir se transforme en compétence, c’est une pédagogie parfaitement adaptée, propre au e-learning ou blended learning. Enfin, l’expérience montre que la formation distancielle trouve toute sa place et toute sa valeur ajoutée aux côtés du face à face pédagogique, dans des parcours de formation mixtes et individualisés.

serGe soudopLAToFF, expert internet, cofondateur de sooyoos et Familia Games

JeAn-phiLippe LAchAux neurobiologiste, directeur de recherches à l’inserm, auteur du livre « Le cerveau attentif »

eric BerG, directeur exécutif de LinGos (Learning in nGos)



Je pense que les individus vont y trouver leur compte dans la mesure où ils seront finalement les co-constructeurs de leur parcours de formation. Ils vont y trouver plus de flexibilité pour aménager leur propre parcours de formation avec leur vie personnelle, ils vont être en mesure de s’adapter beaucoup plus facilement au sein de leur activité professionnelle elle-même.”

L’apprentissage, c’est apprendre toute la vie durant. Andreas Schleicher, Directeur à l’OCDE pour l’éducation, a dit cette phrase qui a été traduite dans tous les sens : « les étudiants que nous formons maintenant vont travailler avec des savoirs et des outils qui ne sont pas encore là, vont exercer des métiers qui n’existent pas encore, et résoudre des problèmes qui ne sont pas encore apparus.”

Si on imagine un système dans lequel on ne se forme plus que par projets en allant chercher les connaissances liées au projet, il y a un vrai risque de ne plus partager de cadre commun et que l’on aille chercher des connaissances atomisées. Le problème c’est qu’ainsi on n’acquiert pas les cadres de référence partagés par tous.”

Le rôle d’un professionnel de la formation comme moi-même se rapproche de plus en plus de celui de « curateur ». Ceci consiste à collecter et aller chercher le meilleur du Web et à assembler le tout sur une seule et même page de notre plateforme de formation pour répondre à un besoin spécifique.”

Est-ce que demain on aura toujours un poste et une mission bien définis ? Est-ce que l’on n’aura pas plutôt un set de compétences à mettre en œuvre à différents moments de sa vie professionnelle ? On évoluera alors en mode matriciel, en mode projet. En fait, ce ne sera pas la fonction qui sera importante, mais les compétences que l’on porte et les compétences que l’on doit maintenir.”

eric de LA Gueronnière,competencies development and Training director, suez environnement

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“La technologie est souvent perçue par les organisations comme bénéfique pour les processus et la productivité, mais elles doivent faire le lien avec la formation. Certaines grandes entreprises considèrent la formation comme un centre de coûts. Je leur citerai Derek Bok : Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez donc l’ignorance.”

Quel sera l’impact sur les personnes et sur les entreprises ?


Le reGArd ceGos Au sein des organisations, la formation deviendra une œuvre toujours plus collective, mobilisant non plus seulement les directions de la formation et des ressources humaines, mais des personnes et des équipes directement impliquées dans la construction et le partage de savoirs et de compétences. Concernant les personnes, les nouvelles technologies permettent aux laissés pour compte du système traditionnel d’accéder à la formation. Elles donnent aussi à chacun la liberté et la responsabilité de se former à son propre rythme, à l’aide de supports souvent ludiques et intuitifs. Prenons donc le pari que tout ceci renforcera l’envie et le plaisir d’apprendre !

chrisTophe Jeunesse,Maître de conférences en sciences de l’education, université paris ouest nanterre La défense

sTeve WheeLerprofesseur Associa à l’université de plymouth, spécialisé en en technologies de l’éducation et en psychologie




Cegos, la formation dans toutes ses dimensions

Le Groupe Cegos figure parmi les leaders mondiaux de la formation professionnelle. Ses équipes de consultants, dotées d’une triple expertise pédagogique, multimédia et métiers, interviennent dans tous les domaines du management et du développement des compétences.Cegos conçoit et propose des solutions et parcours de formation clé-en-main ou sur-mesure, dans toutes les modalités pédagogiques possibles : présentiel, mixte ou 100% e-learning. L’étendue de cette offre permet de guider chaque personne et chaque organisation dans le choix de d’une solution de formation parfaitement adaptée à ses besoins..

cegos, leader international de la formation professionnelle, c’est : Une présence dans 30 pays à travers le monde - 200 000 personnes formées chaque année - 20 000 entreprises clientes - Plus de 1 000 collaborateurs - 12 000 missions sur mesure par an

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Modules E-learningFormation en ligne scénarisée, courte et interactive, sur-étagère (plus de 230 modules)ou sur-mesure, en mode auto-nome ou en complément de présentiel.

VidéocastsPlus d’une centaine de témoignages d’experts en format vidéo d’environ 5 minutes, accessibles en ligne pour sensibiliser, informer ou former

Visio formationsUne formation de courte durée réunis-sant en ligne et à distance le formateur et lesparticipants. Disponible sur des parcours mixtes ou 100 % à distance.

serious GameSolutions multi-joueurs avec apprentis-sage scénarisé, comportemental et im-mersif. Le jeu au service de la formation.

Mobile learningIdéal pour un apprentissage nomade. Des activités de formation sur votre mobile ou votre tablette.

social learningDes outils collaboratifs issus du web 2.0 (wiki, chat, forum, blog,…) ou des réseaux sociaux d’entreprises, pour partager, construire et collaborer avec d’autres à distance..

Parcours 100 % à distance30 parcours e-Learning 100% à dis-tance dans les principaux domaines de l’entreprise qui alternent : visio forma-tions, évaluations, modules e-Learning, vidéocasts.

Parcours MixtesPlus de 400 formations mixtes (asso-ciant formation en salle et modalités à distance) dans tous les domaines de l’entreprise.

Parcours multilingues26 programmes mixtes clé en main : Global Learning by Cegos, disponibles en 12 langues, déployables partout dans le monde.

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