Regards croisés n°15

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Sommaire p°2_A vos papilles par Jacqueline et Carmen p°3_Le coin des poètes par Marilou, Jacqueline, Elisabeth p°4_Les couleurs du temps / La rétro p°5_Rencontre par Carmen p°6 à 9_Souvenirs par Marilou et Monique p°10_Doigts de Fée par Carmen p°11_Intergénération par Olivier p°12_Rions un peu Regards Croisés Le journal des Seniors de Sallaumines n°15 Novembre 2013 L’Équipe de rédaction Edito - 1 - Quel plaisir de lire ce nouveau numéro de Regards Croisés ! En effet, partout nous entendons, les jeunes ceci, les aînés cela. Les médias voudraient nous faire croire qu’il existe un fossé entre ces générations. Alors, peut-être sommes-nous des privilégiés à Sallaumines, mais nos seniors et nos cadets oeuvrent et avancent main dans la main. En témoigne ce numéro et ceux à venir. Dès le prochain numéro, des rédactrices vivant à la Résidence Jacques Duclos iront à votre rencontre, accompagnées d’adolescents partageant les activités du Club Ados, afin de vous interviewer sur des sujets qui leur sont chers. C’est cela Sallaumines : de la solidarité, de la citoyenneté et de l’intergénérationnalité. Merci au comité de rédaction de Regards Croisés de mettre cette facette de notre commune à la une et bonne lecture à tous. Christian Pedowski, Maire de Sallaumines JCR : Jeunes Citoyens et Responsables Cela fait plus de deux ans que le Service Jeunesse a mis en place un projet visant à promouvoir la citoyenneté et l’engagement des adolescents sallauminois. Il s’agit d’un projet appelé « JCR » Jeunes Citoyens et Responsables porté par le Club Ados/ CAJ (Centre Animation Jeunesse) . Ce projet regroupe en fait plusieurs actions visant à mettre des adolescents au service de nobles causes. Suite page 11...

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Page 1: Regards croisés n°15

Sommairep°2_A vos papilles par Jacqueline et Carmen

p°3_ Le coin des poètes par Marilou, Jacqueline, Elisabeth

p°4_Les couleurs du temps / La rétrop°5_Rencontre par Carmen

p°6 à 9_Souvenirs par Marilou et Monique

p°10_Doigts de Fée par Carmen

p°11_ Intergénération par Olivier

p°12_Rions un peu

Regards Croisés Le journal des Seniors de Sallaumines

n°15Novembre 2013

L’équipe de rédaction

Edito

- 1 -

Quel plaisir de lire ce nouveau numéro de Regards Croisés !En effet, partout nous entendons, les jeunes ceci, les aînés cela. Les médias voudraient nous faire croire qu’il existe un fossé entre ces générations.Alors, peut-être sommes-nous des privilégiés à Sallaumines, mais nos seniors et nos cadets oeuvrent et avancent main dans la main. En témoigne ce numéro et ceux à venir.Dès le prochain numéro, des rédactrices vivant à la Résidence Jacques Duclos iront à votre rencontre, accompagnées d’adolescents partageant les activités du Club Ados, afin de vous interviewer sur des sujets qui leur sont chers.C’est cela Sallaumines : de la solidarité, de la citoyenneté et de l’intergénérationnalité.

Merci au comité de rédaction de Regards Croisés de mettre cette facette de notre commune à la une et bonne lecture à tous.

Christian Pedowski, Maire de Sallaumines

JCR : Jeunes Citoyens et ResponsablesCela fait plus de deux ans que le Service Jeunesse a mis en place un projet visant à promouvoir la citoyenneté et l ’engagement des adolescents sallauminois.Il s’agit d’un projet appelé « JCR » Jeunes Citoyens et Responsables porté par le Club Ados/ CAJ (Centre Animation Jeunesse) .Ce projet regroupe en fait plusieurs actions visant à mettre des adolescents au service de nobles causes.

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Tarte à la rhubarbe

A vos papillesMouclade de l’Ile de Ré

Carmen

étendre dans une tourtière une pâte sablée ou brisée déjà toute prête.Piquer la pâte, mettre par dessus de la rhubarbe préalablement coupée en petits bâtonnets de la grosseur d’une allumette (4 à 5 bâtons de rhubarbe)étendre uniformément les bâtonnets sur la pâte, et par dessus une garniture avec :Mélanger 1 œuf, 6 cuillères à soupe de sucre, 1 cuillère à soupe de flan en sachet, 1 pot de crème fraîche et 1 cuillère à soupe de lait.

Mettre cette garniture sur la pâte puis placer au four Thermostat 6 à 7

Cuisson : 30 minutes

Pour 4 personnesPréparation : 30 minutesCuisson : 10 minutes

Ingrédients : 2 kg de moules de bouchot2 échalotes1 c. à soupe de ciboulette60g de beurre demi-sel15 cl de crème liquide à 30 %2 pincées de curry (ou safran)20 cl de vin blancsel et poivre

Préparation :Gratter, ébarber et laver les moules.éplucher, laver et ciseler l’échalote. Laver, égoutter et couper la ciboulette en morceaux.Dans une grande casserole, faites fondre 30g de beurre, ajouter les échalotes et le curry, faites suer.Verser le vin blanc, ajouter les moules et couvrir.Cuire jusqu’à ce que les moules s’ouvrent. Lorsqu’elles sont ouvertes, les retirer de la cocotte.Filtrer le jus de cuisson, verser-le dans une casserole, faites réduire de moitié, incorporer la crème. Faites réduire de nouveau, saler et poivrer.Incorporer le beurre restant en fouettant et ajouter la ciboulette.Dresser les moules dans les quatre assiettes, napper de sauce bien chaude.

Jacqueline

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La sève du printempsQui coulait dans nos veinesVa rejoindre pour un tempsL’été, nous tenant en haleine.

Le soleil, la mer, les randonnéesRespirer ce bol d’air, iodéSous des vêtements légers, aérés,Blanches épaules dénudées,

Offertes au bronzage de l’étéQui sous le soleil devenues doréesDonnant l’envie aux élégantesQu’elles aussi cela tentent

L’été ne dure hélas guère Profitons de cette ère passagèreDe ce bonheur ! Et d’y croireEt de le garder en mémoire

Le coin des poètes

Jacqueline

Où sont passées les hirondelles? …Elles sont parties à tire d’ailes

Vers d’autres jolis cieux.Vers un climat plus heureux;Je cherche en vain leurs nids.

Mais je ne vois que merles et pies,Bien que je les aime aussi.

Les hirondelles qui annonçaient le printemps, les cigognes, symbole de l’enfant,

Où sont passés ces oiseaux migrateurs,Qui savaient si bien faire battre nos cœurs?Ils sont partis loin des produits chimiques

où l’air et le vent leur chantent une belle musique.Ils sont partis dans un climat de douceur,

pour pouvoir vivre dans le bonheur.

Les migrateurs

Marilou

L’été

Pour tout me reprendre un jourD’abord la naissance par des parents

que j’ai adulés, puis la petite enfance dorée,l’adolescence rêvée, mais strictepuis la jeune fille bien au travail

pendant la guerre 1940 et la rencontre à 19 ansde mon mari aimant et aimé pour en arriver tout

doucement à 87 ans à la fin.Mais je ne me pose plus la question

Comme dit Jean Gabin « Je sais, c’est la vie ».

Pourquoi m’avoir tant donné ?

Elisabeth

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Alfred

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La rétro

A la campagne, les distractions étaient rares, mis à part les grandes fêtes religieuses avec les processions, les noces et les fêtes familiales.L’hiver, pour économiser le feu et la lumière, plusieurs familles à tour de rôle se réunissaient, les femmes tricotaient tandis que les hommes parlaient de leur travail ou bien discutaient sur la politique, après une partie de cartes, c’était la tournée du vin chaud et les gens chantaient ou racontaient des histoires .Voilà une belle façon de passer du bon temps.

La veillée d’époque

Dimitri n’a pas encore vingt ans et déjà un parcours exceptionnel dans le monde de la musique.Enfant précoce et doué, son attirance pour la musique classique le pousse très rapidement à choisir sa voie.Dès l’âge de 4 ans, il commence le piano mais c’est vers l’âge de 6 ans qu’il intègre le club de musique de la MAC de Sallaumines où il rencontrera Norman Flederick un professeur avec qui il entrera en symbiose le propulsant dans les rangs des élèves les plus talentueux du conservatoire de Douai.« C’est mon professeur qui m’a donné l’envie d’apprendre, qui a cru en moi et qui m’a donné confiance » nous dit-il. » Cela fait maintenant 11 ans que je suis au conservatoire de Douai, j’ai déjà des diplômes qui me permettent d’enseigner dans les écoles de musique mais j’apprends encore et toujours car je voudrais intégrer le conservatoire de Genève pour devenir professeur de conservatoire. Si la musique me prends et me donne beaucoup il n’empêche que j’ai la vie d’un jeune homme de mon âge, j’aime regarder le football, j’écoute toutes sortes de musiques et j’aime être avec mes amis. »Son emploi du temps est très précis, entre les cours et ses quatre heures de piano chaque jour sa vie est réglée comme du papier à musique !Dimitri est un jeune homme heureux, cet été il a participé à « Piano folie » au Touquet où il a

assuré seul une représentation d’une heure.Dimitri est un garçon chanceux, il a été accompagné par des personnes qui lui ont fait confiance et lui ont donné les moyens de cultiver son talent, son professeur bien sûr mais aussi et surtout ses parents qui ont su l’écouter et l’ont accompagné dans cette vocation qui n’est pas des plus faciles.Bravo Dimitri nous te souhaitons bonne route et nous te félicitons toi et ta famille pour ta persévérance et ton courage .

Les couleurs du tempsDimitri Czyrka : lumière sur un jeune virtuose sallauminois

Pascale

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Carmen

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Carmen, FormatriCe en Coupe-Couture, interroge Boris, Formateur en méCanique auto :

Carmen : Boris, bonjour, tu es très connu à Sallaumines. Depuis combien de temps habites-tu dans notre commune ?

Boris : J’habite à Sallaumines depuis 1969.

Carmen : Quel a été ton parcours professionnel ?

Boris : Mes principales fonctions étaient patrouilleur, dépannage automobile. Et ensuite aux services techniques de Sallaumines en tant que responsable de garage.

Carmen : Tu es très connu à Sallaumines !

Boris : Dans mon métier, j’ai rencontré beaucoup de monde et particulièrement au CUEEP où Gérard Mlekuz m’avait sollicité pour enseigner la mécanique automobile aux adultes de Sallaumines et Noyelles-sous-Lens. J’ai ainsi pendant plus de 25 ans donné des cours en mécanique auto, ainsi qu’en électricité, en électronique, etc…

Carmen : Quel souvenir gardes-tu de cette période ?

Boris : Un public extraordinaire, très demandeur de formation, des équipes pédagogiques ( de l’université de Lille I), nous ont apporté beaucoup dans la pédagogie d’adultes en formation. C’est ainsi que nous avons mis en place, les premiers CAP par unité capitalisable, développé des outils pédagogiques en électricité, électronique. A ce sujet, je me rappelle avoir travaillé avec Philippe Loosfestd enseignant à l’UST (Université des Sciences et Technique de Lille) sur un outil pédagogique avec des machines à laver.Le but recherché était d’aborder la partie mécanique électrique, transformation d’énergie, initiation à l’informatique. Je garde d’excellents souvenirs de cette période.

Carmen : Je te comprends très bien, j’ai également donné des cours de couture et de coupe pour le CUEEP. Le public était formidable . Nous faisions des expos en fin d’année et je me rappelle que tu en faisais autant en mécanique.

Boris : Des expos oui, des manifestations pour sensibiliser le public et l’amener en formation. La municipalité de Sallaumines nous aidait beaucoup pour ces réalisations. Jules Tell et Gilbert Rolos, pour la réalisation de ces activités en formation. J’ai aussi travaillé avec Ambroise Monod, créateur de Récup’Art à Paris, nous organisions des séances de soudure, sculpture, pour les publics de A.C.F (Action Collective de Formation) et toujours grâce à la municipalité, nous exposions des oeuvres créées, avec des conférences et débats publics sur la culture et la formation.

Carmen : C’est une période très riche de ta vie !

Boris : Oui et je crois que je pourrais donner d’autres exemples d’actions, menées vers les habitants de Sallaumines, et cela grâce à l’aide financière et matérielle de notre ville.

Carmen : Merci beaucoup pour cet entretien. Maintenant que tu es à la retraite, je sais que tu continues certaines activités comme; Récup’Art avec Didier Delbecq. Je te souhaite une excellente retraite, riche en activité, et en ce qui concerne ta notoriété, pas de problèmes, elle ne risque pas de s’éteindre. Merci encore.

Les années CUEEP

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SouvenirsSouvenir de vendanges

J’avais 50 ans, quand j’ai vécu cette expérience pour la première fois, et ce n’était pas voulu !

Un jour, mon fils Laurent rentre à la maison et me dit « Maman au café, on embauche pour les vendanges, tu ne voudrais pas aller demander pour moi ? Il venait de rentrer du service militaire, étant sans travail, je me dis que ce serait une bonne chose pour lui. Je vais donc pour l’inscrire, mais la dame me dit : « Ecoutez Madame, il manque des femmes, alors je veux bien inscrire votre fils, si vous venez aussi » ! Ce qui fut fait !

Je partis pour l’aventure avec mon fils, le jour dit, nous arrivâmes à Epernay. Le patron et sa femme nous attendaient dans la cour, après un petit discours nous eûmes droit à un verre de champagne.

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Nous remontâmes dans le bus pour nous rendre au dortoir qui se trouvait à 200 m de là. Les femmes étaient logées à l’étage, les hommes en bas et les couples dans des chambres particulières. Alors voilà le programme de notre séjour :Réveil à 6 heures, toilette, puis descente de la rue à pieds pour prendre le petit déjeuner (café, lait, confiture beurre), puis en route en bus dans les vignes. Distribution des bottes, imperméable, gants et sécateur. Malheur à celui qui perdait un accessoire, ce serait décompté sur la paye.A 10 heures, le petit déjeuner dans la vigne que le patron nous apportait dans sa camionnette : café chaud, eau, bière, vin, sandwich pâté, jambon beurre, fromage, confiture, il y en avait pour tous les goûts.

Midi : On redescendait en bus au réfectoire jusqu’à 14 heures.14 Heures – 18 Heures : vignes.Puis dortoir pour prendre une bonne douche.

Tout le monde se retrouvait au café tabac du coin, puis l’on redescendait au réfectoire.C’était une ambiance formidable. On chantait dans les vignes en remplissant nos paniers de raisins.L’année suivante, j’y suis retournée avec cette fois, ma fille Sandrine et Eric mon fils. L’ambiance était la même.Et malgré la fatigue, nous avons passé des bons moments.La troisième fois, j’y suis allée avec une amie ! Mes fils travaillaient, Sandrine mariée, attendait un bébé.

Est-ce parce qu’ils n’étaient pas là ? J’avais moins d’entrain ! Mes enfants me manquaient !

Et je ne suis plus jamais retournée en vendanges.Parfois avec mes enfants, on reparle de ces moments-là et on éclate de rire de ces souvenirs là. Et je peux dire que j’ai fait les vendanges de « l’amour », chanson de Marie Laforêt.

J’ai fait les vendanges de l’amour avec mes enfants.

Marilou

Souvenirs (suite)

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Le centre ménager des Houillères en 1964Après avoir obtenu le Certificat d’études Primaires, les filles de mineurs avaient très peu de choix quant à un avenir professionnel.

Certaines, quand les parents pouvaient suivre, entraient en 4ème d’accueil et reprenaient des études scolaires.Certaines entraient au centre ménager, rue de Courrières à Sallaumines.La majorité allait rejoindre les filles de la route, pour fournir les usines de Lille, Roubaix,Tourcoing.

Une minorité restait à la maison , pour aider la mère qui avait une famille nombreuse.Etre élève au centre ménager donnait encore un peu d’insouciance.Trois années pour obtenir un CAP couture et art ménager.J’ai fait partie de ces élèves, pendant un an.A la rentrée, des enseignantes (c’étaient toutes des filles, plus ou moins jeunes) nous faisaient passer des tests pour connaître notre niveau scolaire et culturel, français, calcul, histoire, géographie, travaux manuels.Je me souviens de la question « citez trois présidents de la République », j’ai répondu De Gaulle et Croûte chef (Khrouchtchev), je ne savais pas l’écrire, mais mon père parlait de lui.La première année, nous étions très nombreuses, il devait y avoir trois classes.

Les cours étaient nombreux : Français, mathématiques, histoire, géographie, coupe, couture, broderie, technologie, raccommoder, économie familiale, ménager, cuisine, dessin, sport.Ce règlement était direct : pas de pantalon, pas de bas rayés, pas de maquillage, une tenue irréprochable.Devant l’entrée de l’école, il y avait une épicerie « la coop ». Tous les garçons se mettaient devant pour guetter les filles. Au moment du conseil de révision, la directrice et ses enseignantes faisaient tout pour les faire partir en vain. Les pétards, la joie étaient là.

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Cette année-là, j’ai découvert que je n’avais pas le feu sacré pour les études et je n’ai jamais été la fée du logis.

En septembre, nous devions faire une serviette de table en vichy bleue et blanc. Faire les coins onglets avec l’ourlet. J’ai fini en décembre en rendant un mouchoir de poche. J’avais souffert pour le faire !

Pour les séances de cuisine, il fallait que chacune ramène les ingrédients pour le repas une fois par semaine.

On nous apprenait à faire les repas complets : entrée, plat, dessert. Chez mes parents, c’était un plat ou une grosse soupe, un fruit ou un yaourt et le gâteau : c’était dimanche.

Je ne connaissais pas la béchamel, ce fut une grande découverte !Il fallait calculer le prix du repas par personne. Un jour ma mère n’a pas voulu me donner trois œufs, je les ai volés, mis dans ma popeline, puis je les ai oubliés ;je suis arrivée au centre avec une omelette dans la poche.Pareil pour le repassage, il fallait venir avec un vêtement, je l’ai pris sans demander, je l’ai brûlé (c’était à ma sœur) !

De temps en temps, les enseignants venaient rendre visite aux parents. C’était la fête !J’y suis restée une année, puis heureusement, j’ai été dirigée vers d’autres études.Les filles bien notées allaient pendant les vacances travailler sur la recommandation de la directrice.

Après trois années, elles trouvaient du travail. Quelques unes ont été plus loin, après le CAP, elles sont devenues puéricultrice ou aide-soignante.La majorité était dirigée vers les usines confection, nombreuses encore à cette époque là.La plupart après quelques années de travail se sont mariées et sont devenues mères au foyer.

Après 1968, le centre ménager est devenu un lycée professionnel, les enseignants ont dû repasser un examen ou partir.

L’école est aujourd’hui démolie, mais j’ai toujours un pincement au cœur, lorsque je passe dans la rue de Courrières où toutes les filles avaient rêvé à leur avenir.

Monique

source : andredemarles.skyrock.com

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La robe dos nuDoigts de Fée

Carmen

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JCR, il faut que jeunesse se fasse…Intergénération

De nombreuses actions sont déjà à mettre au crédit des jeunes volontaires inscrits au Club Ados/ CAJ.Ils sont une quinzaine à qui l’on propose des actions basées sur le volontariat et l’entraide.En effet, il s’agit bien d’aider les autres, il n’est nul besoin d’aller à l’autre bout du monde pour aider son prochain, l’action humanitaire commence bien souvent au coin de la rue…

Au début du mouvement, une initiative consista à unir anciens combattants et adolescents autour du défilé commémoratif de la seconde guerre mondiale.En amont de cet événement, les adolescents du Club avaient nettoyé le monument aux morts se trouvant au Rond Point Stalingrad qui avait été dégradé.

Plus tard, ils se sont rendus dans une grande enseigne de supermarché pour emballer des cadeaux de Noël au bénéfice du Téléthon.

Lors du Téléthon 2012, nos jeunes ont proposé leur aide aux personnes qui se rendaient au cimetière pour fleurir les tombes de leurs défunts lors de la Toussaint.

Cet été, des volontaires du groupe Jeunes Citoyens et Responsables se sont occupés du jardin d’un couple de retraités ne pouvant plus l’entretenir.

D’autres sont allés rendre visite à des personnes âgées isolées.

Le 5 octobre, au cours de la journée nationale dédiée aux personnes aveugles, 4 adolescents de JCR ont fait une quête au Supermarché Match de Sallaumines au profit de l’Association Voir Ensemble.

‘’L’idée n’est pas d’imposer une action aux adolescents inscrits dans l’action JCR, nous confie Hassan Mammadi, Directeur du Club Ados. Il s’agit de partir du volontariat de chacun. Ils sont aujourd’hui plus d’une quinzaine à vouloir rendre service. Lorsque l’occasion se présente nous leur présentons un projet d’action et ils s’y inscrivent en fonction de leur envie. Cette année nous renouvelons l’action de la Toussaint au cimetière. L’an dernier nos jeunes ont pris un immense plaisir à se rendre utile en portant les fleurs de celles et ceux qui ne pouvaient le faire jusqu’aux tombes. Des troncs étaient à disposition des personnes qui voulaient gratifier d’une pièce leur geste de solidarité. L’argent collecté a été intégralement reversé au profit du Téléthon 2012. Ce qui motive nos ados c’est d’être utile aux autres…’’.

Propos recueillis par Olivier.

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Rions un peu...

L’équipe de RédactionJacqueline, Olivier, Alfred, Saâdi, Monique, Pascale, Camille, Carmen, Sophie, Monique F. , Marilou, Michèle et les jeunes.

Vous souhaitez témoigner ou faire part d’une passion, d’une expérience... Contactez le comité de rédaction au : 03.21.67.36.61

Un papillon près d’une pie passa, mais la pie ne la happât pasOh, le bel appât, que la pie n’happât pas.

Le train de vos insultes, roule sur les rails de mon indifférence

A qui veut gagner des millions ?

Une blonde sèche dès la 1ère question : « Vous avez à votre disposition le 50/50».L’avis du public ou l’appel d’un ami, lui rappelle Jean-Pierre Foucault.« Je vais appeler mon ami Paul ».L’animateur compose le numéro et laisse parler la jeune femme.« Allo ! Paul ? Dis-moi, je choisis le 50/50 ou l’avis du public ? !!! »

Un pêcheur à pied rencontre un de ses copains « je rentre de la pêche, je suis moulu »

Fais attention demain, dit l’autre, si tu vas pêcher les coques..

En rando ! Le père de Toto lance à son fils « admire cette belle forêt ! « « Je ne vois rien » répond TotoIl y a des arbres qui me la cachent !

En Grèce, un touriste visite un des célèbres monastères perchés.Pour y accéder, il s’installe dans une nacelle tirée par des moines depuis le sommet.

Peu rassuré ! Il les hèle : oh, eh, là-haut, la corde vous la changez souvent ?« Bien sûr à chaque fois qu’elle casse !

Un cow-boy raconte qu’ayant été blessé en tombant de cheval, son animalétait parti au triple galop chercher du secours.Quelle intelligence ton cheval !, s’extasie son ami !Tu parles !!! Il est revenu avec le vétérinaire.

Deux grandes figures Sallauminoises nous ont quittés.Toute l’équipe de Regards Croisés s’associe à la peine de la famille de Marceline et Jaurès Cambray ; Ils resteront à jamais dans nos mémoires.