Regards croisés n° 18

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Sommaire Page 2 : Manger-Bouger Page 3 : Le coin des poètes Page 4: La rétro (1/2) Page 5 : Réflexion - A vos papilles Page 6 : A vos papilles (suite) - Souvenirs Page 7 : Doigts de fée Page 8 : Doigts de fée (suite) Page 9 : La rétro (2/2) Page 10 : Les couleurs du temps Page 11 : Papinage-Maminage Page 12 : Rions un peu - Citation Regards Croisés Le journal intergénérationnel de Sallaumines n°18 Juin 2014 L’Équipe de rédaction Edito - 1 - L’été est arrivé ! Cette période ne rime pas toujours avec repos et far- niente… En effet, parfois l’angoisse prend la place du quotidien. Médecin en congés, familles en vacances, aide à domicile remplacée… Bref un quotidien bouleversé. C’est pourquoi l’équipe de Regards Croisés souhaite chaque année sortir un numéro en période estivale. De ce fait, l’habitude de lire votre journal ne changera pas. Vos services municipaux seront également durant tout l’été à votre service, alors n’hésitez pas à contacter la Mairie en cas de besoin. A Sallaumines, la vie ne s’arrête pas en juillet-août. Alors à tous un bon été et une bonne lecture. Christian Pedowski, Maire de Sallaumines Il y a quelques temps, nous som- mes allés sur le marché de Sallau- mines avec notre petit groupe de Papinage-Maminage. Accompagnés de leur cheftaine, (appelons là comme cela) Émeline, les enfants étaient bien heureux de nous accompagner pour cette sortie. Côté résidents, il y avait Jac- queline, Élisabeth, Émile et moi- même, Marilou. Côté enfants il y avait Mariline, Anaïs, Florine, Émilie, Laura, Amé- lie et mes 2 filleules : Sofian et Ve- neéslas que j’aime beaucoup, ils sont timides mais très attachants. Nous avons fait le tour du marché et j’en ai profité pour interroger quelques commerçants qui ont bien voulu répondre à mes questions entre 2 clients… Suite page 11 Papinage - Maminage ville d'échanges et de communication

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SommairePage 2 : Manger-Bouger Page 3 : Le coin des poètesPage 4: La rétro (1/2)Page 5 : Réflexion - A vos papilles Page 6 : A vos papilles (suite) - SouvenirsPage 7 : Doigts de fée

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Regards Croisés Le journal intergénérationnel de Sallaumines

n°18Juin 2014

L’équipe de rédaction

Edito

- 1 -

L’été est arrivé ! Cette période ne rime pas toujours avec repos et far-niente… En effet, parfois l’angoisse prend la place du quotidien. Médecin en congés, familles en vacances, aide à domicile remplacée… Bref un quotidien bouleversé.C’est pourquoi l’équipe de Regards Croisés souhaite chaque année sortir un numéro en période estivale. De ce fait, l’habitude de lire votre journal ne changera pas.Vos services municipaux seront également durant tout l’été à votre service, alors n’hésitez pas à contacter la Mairie en cas de besoin. A Sallaumines, la vie ne s’arrête pas en juillet-août. Alors à tous un bon été et une bonne lecture.

Christian Pedowski, Maire de Sallaumines

Il y a quelques temps, nous som-mes allés sur le marché de Sallau-mines avec notre petit groupe de Papinage-Maminage.Accompagnés de leur cheftaine, (appelons là comme cela) émeline, les enfants étaient bien heureux de nous accompagner pour cette sortie.

Côté résidents, il y avait Jac-queline, élisabeth, émile et moi-même, Marilou.Côté enfants il y avait Mariline, Anaïs, Florine, émilie, Laura, Amé-lie et mes 2 filleules : Sofian et Ve-neéslas que j’aime beaucoup, ils sont timides mais très attachants.

Nous avons fait le tour du marché et j’en ai profité pour interroger quelques commerçants qui ont bien voulu répondre à mes questions entre 2 clients…

Suite page 11

Papinage - Maminage

ville d'échanges et de communication

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Manger-BougerHaltérophilie Surprise !

Quel ne fut pas mon étonnement en découvrant le journal du 13 avril 2014, rubrique Sallaumines :

La photo de 4 costauds concourant pour les championnats de France d’haltérophilie.

Je connais bien Logan Lamblin, 62kg avec 18 et 20kg à l’arrachée et 27kg à l’épaulé jeté. Ils sont qualifiés tous les 4 pour la finale à Rosendaël du 4 Juin.Logan vient tous les 15 jours du collège Paul Langevin au foyer Jacques Duclos pour s’entraîner à lire avec moi et d’autres résidents. Quand je l’ai eu à ma table, il ne voulait pas lire ! « Moi je suis le caïd !». Je l’ai regardé et je lui ai dit : « Je compte jusqu’à 3, si tu persistes dans ton refus je préviens le maître ». Il s’est exécuté gentiment.Je lui fais remarquer que quoi qu’il fasse dans la vie, il faut une base d’instruction.Il ne m’avait pas dit qu’il faisait ce sport, aussi je comprends mieux le mot « caïd ».Je lui ai demandé ce qu’il aimerait faire comme métier : être boulanger. Ça tombe bien, il pourra porter les sacs de farine.

J’ai eu hâte de le revoir pour le féliciter pour sa performance.

Elisabeth

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Le coin des poètesOn ditOn dit que la terre n’est plus tout à fait ronde,On dit que des tyrans gouvernent encore le monde,On dit que les Américains n’ont pas vraiment marché sur la lune,On dit que Nostradamus avait tout prédit dans ses runes.On dit que la terre se mettra un jour en colère,Et qu’il y aura inondations et tremblements de terre,On dit que des grands déclarent encore des guerresMais ce sont nos petits qui doivent aller la faire !On dit aussi que dans les bois, Des loups guettent encore leurs proies,On dit même que certains parents Tuent leurs propres enfants.A quoi ça sert de leur donner la vie, Si c’est pour les jeter dans la mer ou dans un puits.On dit que l’argent ne fait pas le bonheur,Mais quand tu n’en as pas, tu deviens un voleur,On dit que la rose est la plus belle des fleurs,Oublions ses épines, ne pensons qu’à la fleur.Rien qu’un sourire peut nous rendre la journée plus belle,Pour nous faire oublier ce monde cruel.On dit que pour comprendre la jeunesse,Il faut oublier un peu sa vieillesse.Vivons la vie comme l’on peut,Oublions les soucis, essayons d’être heureux.On dit que le bonheur est contagieux si l’on s’entoure de gens heureux.On dit, on dit, on dit, Et toi ! De tout ça, qu’est que t’en dis ?…

La fête des mèresMaman ? Quand c’est ta fête,Petit bonhomme enquête,La maîtresse d’école, avec gentillesse,A prévu pour ce jour, un geste,Super cadeau pour les mamans,Un dessin fait, par leurs petites mains,Un joli cœur « je t’aime tant »,Une larme perle aux yeux des mamans,En recevant ce précieux présent,Son cœur bat tendrement,La vie nous envoie des joies, Qui nous enchantent parfois,Fêtons gaiement cette journée d’amour ,de bonheur, de tendresse,Gravée pour toujours.

Jacqueline

Marilou

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Hommage aux mineurs La rétro (1/2)

Adolphe Brasseur

Catastrophe du 4 février 1970

Ancien mineur de fond,La silicose ayant atteint mes poumons,C’est pour y faire face,Qu’on me remonta à la surface,J’ai dû apprendre, le métier de chaudronnier,Et c’est aux ateliers centraux de Billy-Montigny que je me suis retrouvé,Avec d’autres mineurs comme moi reconvertis,à cause de cette maladie.Peut-être parce que nous venions du fond, nous étions tous affectés à la réparation des wagons.Je me souviendrai toujours de ce 4 février 1970.Ce jour là j’étais en train de souder,Lorsque que je vis venir vers nous notre chef d’atelier,Et c’est d’une voix tremblante et pleine d’émotion qu’il nous dit :

« Les gars, une catastrophe vient d’arriver à la fosse 6, tout près d’ici ».

Un coup de grisou a fait des morts au fond du trou.Bon sang, autour de nous ce fut le silence, Plus personne ne parlait.De l’atelier, où l’on était, on entendait hurler les ambulances.Chacun, voyait dans sa pensée, Peut-être un copain, un parent, un ami, Calciné au fond du puits.Le malheur avait encore frappé, la grande famille des mineurs.Rentré chez moi, il me fut difficile d’avaler mon repas.Et c’est la larme à l’œil que je me suis mis dans mon fauteuil,Et croyez-moi j’ai chialé, chialé, comme un gosse, en pensant, Qu’encore une fois, la mine avait tué, et que c’était le lourd tribut qu’il nous fallait payer.Ce jour là, le 4 février 1970, à la fosse 6 de Fouquières les Lens il y a eu 28 victimes, 16 morts et 12 gravement brûlés.

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Les personnes âgées ont du mal à s’intégrer parmi les jeunesAvec tous les changements qui se produisentLes ordinateurs, les tablettes ! Nous sommes dépassées par toutes ces nouveautésCertaines personnes âgéesn’ont jamais vu d’ordinateurEt nous ne savons même pas nous en servirLes jeunes trouvent ça bizarre.

On se sent diminué, mais ça n’existait pas à notre époque!Et quand ils viennent nous rendre visitePas de conversation intéressanteCar la tablette est dans leur main qui fait barrage, On a l’impression de n’être plus présent Qu’ils n’apprécient plus notre compagnieEnfin c’est normal, c’est la vie actuelleEt nous sommes l’ancienne génération.

La génération actuelle

Clafoutis aux fraises

Réflexion

A vos papilles

Sophie

Carmen

Prenez 250g de fraises. ›Mélanger 2 œufs avec 2 tasses de sucre fin + 1 ›

paquet de sucre vanillé .Ajouter petit à petit ( 4 tasses de farine) puis 1 tasse ›

de lait et 1 tasse d’huile et en dernier ¾ d’un paquet de levure chimique.

Ajouter à la pâte quelques fraises coupées en ›morceaux.

Mettre en tourtière beurrée et par dessus le reste ›de fraises.

Mettre au four 180°C (T5/6) pendant 25 minutes ›

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A vos papilles (suite)

Souvenirs

Petits clafoutis aux framboises

La retraite

25 › 0g de framboises125g de farine ›50g de sucre glace ›3 œufs ›300ml de lait demi-écrémé ›Beurrer 6 petits ramequins ou un plat haut. ›Répartir les framboises dans une terrine ›

mélanger la farine + le sucre glace + les œufs battus, ajouter le lait.

Verser sur les framboises ›

Il y a bientôt cinq ans que je suis en retraite. J’ai l’impression que c’était hier. Pourtant, il s’en est passé des choses sur ces années-là. J’avais un métier qui me passionnait, des relations sociales qui enrichissaient ma vie. Du jour au lendemain plus rien, ce n’était pas possible.Mon mari était gravement malade. Il est parti. Je n’ai pas d’enfant. Je ne suis pas non plus la fée des logis. Alors passer tout mon temps à nettoyer, ce n’était pas une solution.Ma vie c’est donner, m’occuper des autres, rendre service.

Avec l’aide du C.C.A.S., j’ai pu animer un groupe composé de personnes en grandes difficul-tés sociales. Elles étaient seules, ne sortaient pratiquement pas.Cette action se nommait « vie quotidienne ». On se rencontrait, discutait, partageait les ex-périences. Beaucoup avaient des problèmes de santé. Nous avons eu la chance d’avoir pen-dant une semaine le bus de l’Institut Pasteur qui proposait à 40 personnes un bilan de santé complet. Ce fut un succès. Cela a permis au groupe déjà constitué d’aller de l’avant, de se prendre en charge.

Chacun prenait de l’assurance, était content de venir. Tout doucement les personnes fidè-les au groupe prenaient conscience de leurs valeurs, de leurs connaissances. A partir de questionnaires réguliers sur la culture générale, elles sont arrivées à chanter, à revivre des souvenirs d’enfance à travers les avis d’autrefois.

Elles ont pris du plaisir à chanter, à découvrir les chansons.Pour Noël, tout le monde était d’accord pour organiser une fête et c’est ainsi qu’est né le Théâtre Des Blocs. Grâce à la Municipalité et au CCAS qui ont permis de travailler avec des professionnels du Théâtre de l’Aventure, chacun pro-gresse de manière surprenante.Tout le monde accepte sans problème les règles, parfois dures du théâtre, sa rigueur, les scènes rejouées plusieurs fois, l’écoute des répétitions. Ce théâtre à la Maison de la Citoyenneté, c’est la joie de vivre. Chacun est reconnu et participe à la vie de la communauté.

Certains sont devenus bénévoles pour ESA, Halte Répit, alphabétisation, qui aurait pu croire en cela, il y a cinq ans ?

Monique

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Doigts de féeEnfou › rner à 180°C (Th6) pendant 30 MinutesRobe dos nu

Carmen

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Doigts de fée (suite)

Je grandis, je grandis, je grandis 1914 1970 2014Rappelez-vous ces expressions : « que cet homme est bien taillé », « que cette femme est bien faite ». Ce qui signifiait que ces personnes avaient un corps bien proportionné. La taille du corps depuis les épaules jusqu’à la ceinture.En 1872, le minimum de la taille pour l’admission dans l’armée de terre était de 1.54m.Qu’en est-il aujourd’hui ?L’expression actuelle quand vous parlez de vos enfants « ils poussent comme des asperges » se confirme.Et bien oui les êtres humains s’allongent et nos « petits » sont tous très grands. En effet en un siècle, les hommes ont grandi de 11 cm et les femmes de 8 ! Quelles en sont les raisons ?De nombreuses hypothèses sont formulées et semblent expliquer l’évolution constatée de la taille.A mon humble avis, on les nourrit trop bien !Mais ne tombons pas dans l’excès et n’en faisons pas des obèses, plus grand ne rime pas obligatoirement avec plus gros !L’homme le plus grand du monde, l’Ukrainien Léonid Stadnik, contemple ses semblables du haut de ses 2.55m, non sans soucis… Car trop c’est trop ! Il est difficile de concevoir la vie de cet homme pour se loger, s’habiller, se chausser.Et imaginez-vous cet homme à côté de vous dans un avion ? Ces évolutions physiques ne sont pas sans conséquence, les tailles standards changent d’échelle et on en tient compte.Par exemple les constructeurs automobiles révisent leurs modèles dont les pédales de freins et d’accélérateur adaptée aux nouvelles longueurs de jambes. Dans l’habillement les tailles sont revues également... Mais pour vous rendre compte de ces changements de morphologie, examinez de plus près vos enfants et petits-enfants.Pour ma part j’ai 4 petits-fils qui mesurent tous entre 1.87m et 1.93m.Je suis fière de poser en photo entre ces gaillards, rassurée d’être bien encadrée avec la taille qui est la mienne : 1m62.

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Les tailles

Carmen

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Mineur un jour, mineur toujours !La rétro (2/2)

Alfred

Pendant de longues années, avec courage et fierté, nombre d’hommes et de femmes ont contribué à l’essor de la France, permis au pays de se chauffer mais aussi aux industries de prospérer.

Ils en ont bien souvent payé le prix ; perte d’un parent, d’un ami, maladie, blessure. Mais ils n’ont jamais baissé les bras après chaque coup, il se sont relevés et sont repartis à l’assaut.De retour à la maison, les yeux rougis, le corps noirci, beaucoup s’adonnaient à une passion qui leur changeait la tête et l’esprit leur permettant de vivre une seconde vie.

Notamment dans le sport : joueurs, entraîneurs, encadrants, parfois Présidents, ils se sont investis bénévolement dans le milieu associatif.

D’autres ont laissé libre cours à leur créativité réalisant maquettes ou collectionnant des ob-jets jusqu’à en faire un musée personnel. D’autre encore se livraient à leur art en peignant, dessinant ou en jouant d’un instrument.

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La vie dans notre halte-répit Dans ce monde où tout va si vite, dans ce monde du chacun pour soi, les anges existent en-core.Discrets et humbles ils ne demandent rien en retour, ni argent, ni merci.Ils offrent du temps comme on offre des fleurs, ils sont riches d’amour et ce qu’ils nous of-frent n’a pas de prix.Ils sont nos bénévoles.

Elles sont nombreuses nos bénévoles et si dans notre halte-répit il fait toujours beau c’est qu’elles viennent illuminer nos vies.

Elles s’appellent Ingrid, Marie-Françoise, Khira , Annick , Jacqueline, Patricia, Alida, Herma-nie, Monique, Maria, Geneviève, Nassera, Claudine, Evelyne, et pour nous, elles laissent à la porte leurs propres soucis, leur propre histoire n’affichant qu’un chaleureux sourire dès qu’elles entrent chez nous.Travaux manuels, sorties, apprentissage de la lecture, chants, elles nous donnent ce qu’il y a de meilleur en elles pour que nos personnes handicapées partagent ces moments si précieux qui font que l’on se sent heureux. Notre petit bâtiment ne paye pas de mine, entre la voie ferrée et les cités minières, il ne s’im-pose pas.Pourtant il suffit d’en franchir le seuil pour être envahi par sa douce chaleur, ses rires qui raisonnent, sa convivialité. C’est en grande partie par les aides que nous percevons que nous pouvons exister comme le FDVA (Fonds pour le Développement de la Vie Associative) , les aides du Conseil Général, des fondations et les mises à disposition des locaux par les muni-cipalités.

Grâce à cela, depuis presque deux années nous en avons traversé des vies, rencontré des hommes et des femmes, qui touchés par le handicap, se sentaient isolés voire même exclus. Pourtant ici tout prend une autre dimension, les sourires s’échangent, les regards se posent, s’interpellent ici il n’y a pas de faux semblants, il n’y a que des hommes et des femmes qui se font confiance, qui apprennent à se connaître, s’apprivoisent et qui nous prouvent à chaque instant que la différence est une richesse.Ici le temps s’arrête, le temps de prendre le temps, le temps de se connaître, le temps de s’apprécier, le temps de vivre ensemble, le temps de vivre tout simplement. Nous sommes admiratifs et remercions avec tout notre cœur nos bénévoles et nous savons ô combien cette citation de Sherry Anderson est vraie :

« Les bénévoles ne sont pas payés, pas parce qu’ils n’ont aucune valeur, mais parce qu’ils sont inestimables ».

Merci à nos bénévoles ! Et à tous ceux qui prennent de leur temps pour s’occuper des autres.

Les couleurs du temps

Pascale

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Sur le marché

Mugette

Papinage - Maminage (suite)

Hommage

Il y a donc eu édouard, boucherie charcuterie polonaise qui vient à Sallaumines depuis 40 ans. Il trouve la clientèle très souriante et agréable, et comme il a dit « sinon cela ferait long-temps que je ne viendrais plus » Puis Jean, légumier maraîcher qui vient depuis 1966.Lui aussi aime beaucoup sa clientèle.Le bijoutier Gérard, lui vient depuis 25 ans en alternance avec sa femme.Et puis François le marchand de tapis, lui aussi vient depuis 25 ans, toujours souriant der-rière sa moustache à la Georges Brassens.Dans l’ensemble ils aiment venir à Sallaumines et leurs clients sont satisfaits de génération en génération.Après avoir gâté nos filleuls avec des bonbons achetés sur le marché, nous avons repris le chemin du Foyer, tous contents de ce bon moment passé ensemble.Parfois ils viennent nous rejoindre pour des après-midis récréatives et nous nous échan-geons des cadeaux, des friandises, nous avons droit à un petit goûter offert par la direction. Et si parfois il y en a un ou une qui manque à l’appel cela fait un vide dans notre petit groupe. émeline prend très à cœur la mission qui lui est confiée. Toujours le sourire, toujours prête à rendre service, elle sait mettre à l’aise aussi bien les anciens que les enfants.Alors je dis haut les cœurs et longue vie au Papinage - Maminage.

J’ai mis 80 ans à rajeunir disait Picasso...Être née un 1er mai, le jour de la Fête du Travail, ce n’est pas banal, s’appeler Muguette c’est aussi particulier.Il faut croire que les bonnes fées qui se sont penchées sur son berceau, avaient tout pensé. Muguette était faite pour le travail ! Elle est arrivée à Sallaumines dans les années 60 lorsque les mines ont commencé à fermer du côté de Bruay.Toute la famille, s’est installée à la Cité d’Artois de Sallaumines. Jolie cité pour l’époque, jardin et salle de bain. Muguette, malgré sa nombreuse famille, a toujours travaillé, elle savait coudre et cuisiner.Le destin l’a amené à la fosse 23 de Noyelles / Lens pour faire la cuisine aux cadres et aux ingénieurs. L’arrivée des mineurs marocains lui a permis de confectionner la cuisine orientale. Il faut goûter son succulent Tajine ! Le 11 mai, toute la famille était réunie aux Délices de Stéphane pour fêter les 80 ans de Muguette. Journée joyeuse, pleine de tendresse devant un bon repas, 4 générations étaient là. Les plus jeunes accueillaient les invités sur le pas de la porte, Il y avait des gens de tous milieux, tous là pour Muguette.A 80 ans, malgré les gros chagrins que nous apportent parfois la vie, Muguette est là disponible, serviable, prête à aider tout le monde. Elle suit avec attention, ses arrières petits-enfants, participe à la vie locale, aux banquets. Elle fait des voyages, elle sait prendre du plaisir mais aussi être attentive aux gens qui souffrent. Elle habite toujours dans sa jolie maison, rend service à ses voisins. Donne des coups de main pour la couture.Vraiment le 1er mai 1934, n’était pas un présage de journée chômée pour Muguette. Nous souhaitons que cela dure encore longtemps.

Monique

Marilou

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L’équipe de RédactionJacqueline, Olivier, Alfred, Monique, Pascale, Camille, Carmen, Sophie, Marilou, Michèle et les jeunes JCR.

Vous souhaitez témoigner ou faire part d’une passion, d’une expérience... Contactez le comité de rédaction au : 03.21.67.36.61

Rions un peu !

Citation

Une explosion vient de se produire dans un restaurant. Un policier interroge un client « Monsieur ! Avez-vous vu quelque chose ?» Le client – «Non je venais juste de commander au serveur un steak-frites et un café et j’ai ajouté et que ça saute !»

Une dame au visage ingrat se promène avec son mari, elle dit :« c’est fou comme j’aime la nature »Le mari en grommelant «et bien, au moins, tu n’espas rancunière »

Deux amies se rencontrent « tiens tu as mis ta robe à damier ?» «J’ai rendez vous avec mon fiancé» «et alors !» «Il est pion dans un lycée ».

Toto est assis sous la fenêtre de son voisin. «Mais qu’est-ce que tu fais là toto ?»«C’est à cause de papa, il a dit que vous jetez l’argent par la fenêtre, j’attends »

Madame fait remarquer à son mari « le voisin a l’air très amoureux de sa femme.Il l’embrasse, la prend dans ses bras. Pourquoi ne fais-tu pas la même chose ? »« Parce que je ne connais pas la voisine »

Il ne faut pas de tout pour faire un monde Il faut du bonheur Et rien d'autreD'être content sans vouloir davantage C'est un trésor qu'on ne peut estimer.

Jacqueline

Marie-Françoise