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18 A RTE Magazine 27 avril > 3 mai 2002 Regards noirs Six visions des mondes noirs d’aujourd’hui Avec Libre, vendredi 3 mai Élisez la femme du président ! Thema, dimanche 28 avril La Flûte enchantée > en direct Mercredi 1 er mai

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  • 18A RTE Magaz ine27 avril > 3 mai 2002

    Regards noirsSix visions des mondes noirs d’aujourd’huiAvec Libre, vendredi 3 mai

    Élisez la femme du président !Thema, dimanche 28 avril

    La Flûteenchantée> en direct Mercredi 1er mai

  • 14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

    18Semaine du 27 avril au 3 mai 2002

    Samedi 27 Dimanche 2 8 Lundi 29 Mardi 30 Mercredi 1er Jeudi 2 Vendredi 3

    4.00n enfant’ailleurs (1)

    4.30e mystère desonstellations

    5.15es Ritaliens

    6.45racks

    7.30 ourt-circuite magazine)

    9.00lash Info

    9.00e forum es Européens

    9.45RTE Info

    0.00e dessous es cartes

    0.10RTE Météo

    0.15oyages vec Turner (6)

    0.45’aventureumainekhenaton t Néfertiti

    1.35 Metropolis

    2.30 ictiona passionchliemann

    3.55 a lucarne e bocal

    0.45 omicileonjugal

    2.20 a quatrièmeimension

    14.00Un enfantd’ailleurs (2)

    14.30Voyages,voyagesMacao

    15.15Tu m’aimes ?

    16.35 Le meilleur des mondes

    17.25Madame mènel’enquête

    19.00Flash Info

    19.00MaestroAlfred Brendeljoue Mozartet Haydn

    19.45ARTE Info /Météo

    20.15DanseLe laveur de vitres

    20.45-00.30ThemaÉlisez la femme du président !

    20.45 Le bon plaisir

    22.35La femme du président

    23.30Hillary Clintonen campagne

    00.30Mic Mac

    01.00Oasis

    02.00Metropolis

    14.00Un enfantd’ailleurs (3)

    14.30Le retour du saumondans le Rhin

    15.15Metropolis

    16.10Ardentejeunesse

    17.25L’ami africain

    19.00Flash Info

    19.00NatureSauvé des eaux

    19.45ARTE Info /Météo

    20.15ARTE ReportageLe docteurMabuse des porcs

    20.45CinémaFargo

    22.20Grand formatLes enfants du bitume

    00.05Court-circuit(le magazine)

    00.50 Fargo

    02.30Tembo

    14.00Un enfantd’ailleurs (4)

    14.30Le gingko,arbre sacré

    15.15Dieu sait quoi

    16.40Moineaux

    16.50Les deuxAnglaises et le continent

    19.00Flash Info

    19.00Archimède

    19.45ARTE Info /Météo

    20.15ARTE ReportageLe peuple John Frum

    20.45-23.00ThemaLes nouveauxterritoires du tourisme

    20.45Chambresd’hôtes dans le Sahel

    21.45Majorque, île cobaye

    22.15Safari polaire

    23.00 Music Planet2NitePee Wee Ellis /Fred Wesley /Saïan SupaCrew

    00.00Die Nacht / La Nuit

    00.55Hammam

    02.30Camouflage

    14.00Un enfantd’ailleurs (5)

    14.30Voyages,voyagesL’Australie-Occidentale

    15.15La princessecéleste

    16.15Un rafiot et des diamants

    17.30La passionSchliemann

    19.00Flash Info

    19.00OpéraLa flûteenchantée – acte I

    20.15ARTE Info /Météo

    20.45Opéra La flûteenchantée – acte II

    22.15Les mercredisde l’histoireCeaucescu

    23.15Ciné-découverteSunday

    00.45L’ami africain

    02.20 Elizabeth, unevie d’éléphant

    14.00Majorque, île cobaye

    14.30L’hommeélectrique

    15.15Shangri-La, la route du paradis

    16.15Cindy rêved’argent

    17.10D’une citél’autre

    17.20Domicileconjugal

    19.00Flash Info

    19.00Voyages,voyagesLa Corée du Sud

    19.45ARTE Info /Météo

    20.15ARTE ReportageLe pari coréen

    20.45-00.45ThemaNietzsche

    20.45 La corde

    22.00 FriedrichNietzsche, un voyagephilosophique

    23.40L’expériencede Nietzsche

    00.45Les deuxAnglaises et le continent

    14.00Voyages avec Turner (5)

    14.30Sauvé des eaux

    15.15Un rêve de Taj Mahal

    16.10Oasis

    17.25Newsman

    19.00Flash Info

    19.00Tracks

    19.45ARTE Info /Météo

    20.15ARTE ReportageLe Japon du jeu

    20.45FictionLibre

    22.20La vie en faceLa chaîne du silence

    23.30ProfilsEdward Bond

    00.45 Exit II : la nuittransfigurée

    02.20 Le dessous des cartes

    02.35Brèverencontre

  • Les grands rendez-vous

    P. 9 Femme (du président)Femme de président : un rôle sur la corde raide, qu’ARTE vouspropose de découvrir avec des portraits de premières dames dumonde entier et un jeu sur Internet.Thema

    Élisez la femme du président !

    Dimanche 28 avril à 20.45

    P. 20 Flûte (enchantée)L’ultime chef-d’œuvre lyrique de Mozart, dans une nouvelleproduction signée Achim Freyer, en direct du 50e Festival deSchwetzingen et de son théâtre rococo.Opéra en direct

    La flûte enchantée

    Mercredi 1er mai à 19.00 et 20.45

    P. 25 Philosophe (maudit)La vie et l’œuvre hors normes de Friedrich Nietzsche, penseur,poète, esprit libre épris de musique : une Thema pour redonnersa véritable dimension au philosophe allemand.Thema

    Nietzsche

    Jeudi 2 mai à 20.45

    P. 29 Fictions (noires)“Regards noirs” est un cycle de six fictions tournées en Afrique et aux Antilles, six visions des mondes noirs contemporains. Il débute par Libre, l’histoire d’un jeune Peul à Dakar…Fiction

    Libre / Cycle “Regards noirs”

    Vendredi 3 mai à 20.45

    Les films de la semaine Domicile conjugal

    de François TruffautSamedi 27 avril à 00.45

    et jeudi 2 mai à 17.20

    Le bon plaisirde Francis GirodDimanche 28 avril à 20.45

    Ardente jeunessede Jack ConwayLundi 29 avril à 16.10

    L’ami africainde Stewart RaffillLundi 29 avril à 17.25

    et mercredi 1er mai à 00.45

    Fargode Joel CohenLundi 29 avril à 20.45 et 00.50

    Les deux Anglaiseset le continent de François TruffautMardi 30 avril à 16.50

    et jeudi 2 mai à 00.45

    Hammamde Ferzan OzpetekMardi 30 avril à 00.55

    Sundayde Jonathan NossiterMercredi 1er mai à 23.15

    La corded’Alfred HitchcockJeudi 2 mai à 20.45

    Exit II : la nuit transfiguréede Franz NovotnyVendredi 3 mai à 00.45

    Fargo, l’histoire d’un enlèvement bidon

    par deux malfrats maladroits.

    Prix de la mise en scène à Cannes en 1996.

    <

    <

    Voyage biographique et intime sur les pas de Nietzsche.

  • 14.00

    Un enfant d’ailleurs (1)Rediffusion du 8 avril)

    14.30

    Le mystèredes constellationsRediffusion du 17 avril)

    15.15

    Les RitaliensRediffusion du 12 avril)

    16.45

    racksRediffusion du 26 avril)

    17.30 (PDC :17.25)

    Court-circuit (le magazine)Dans les règles Court métrage de Dover Kasashvili

    19.00

    Flash Info

    19.00

    Le forum des Européens

    19.45

    ARTE Info

    20.00

    Le dessous des cartes

    20.10

    ARTE Météo

    20.15

    oyages avec Tu rner ( 6 )enise, symphonies

    de lumières et de couleurs

    20.45

    ’aventure humaineAkhenaton et NéfertitiDocumentaire de Michael Gregor

    21.35 (PDC : 21.40)

    Metropolis

    22.30 (PDC : 22.35)

    FictionLa passion SchliemannTéléfilm de Bruno Gantillon

    23.55 (PDC : 00.00)

    La lucarne Le bocal Documentaire de RichardBillingham

    00.45 (PDC : 00.50)

    Domicile conjugalRediffusion du 15 avril)

    02.20 (PDC : 02.25)

    La quatrième dimensionRediffusion du 25 avril)

    19.00Le forum des EuropéensRéalisation : Guy SaguezRédaction en chef : Bruno Le Dref(France, 2002-41mn)Coproduction : Compagnie des Phares et Balises, ARTE FranceARTE FRANCE

    L’invité de la semaine : Georges Charpak,

    physicien, Prix Nobel de physique

    L’Europe peut-elle se passer

    du nucléaire ?

    L’émission de réflexion et de débat sur lesgrands thèmes qui préoccupent lesEuropéens. Cette semaine, Romaine Jeanreçoit Georges Charpak.17 % de l’électricité européenne est aujour-d’hui produite par les centrales nucléairesavec de grandes disparités selon les nationsde l’Union européenne. Au moment où despays européens (tels l’Allemagne et laBelgique) annoncent vouloir se passer decette électricité, demeurant la moins chèresur le marché mondial, où la controversepublique à ce sujet est des plus vives, le Forum des Européens tente de mieuxcomprendre le débat. Romaine Jean reçoitGeorges Charpak sur les questions de la“ d a n g e rosité” des centrales et des déchets,de l’arrêt de la production d’électricité d’origi-ne nucléaire, et propose deux reportages,l’un sur la centrale de Kosloduy (Bulgarie)dont l’état est préoccupant et l’autre sur le sitede stockage de déchets Manche Cotentin.Contact presse :

    Isabelle Courty - 01 55 00 72 90

    20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor Réalisation : Frédéric Lernoud (France, 2002-10mn)ARTE FRANCE

    Mermoz

    L’ouverture de la ligne France - A m é r i q u edu Sud. Ce n’est qu’à l’issue de la Première Guerremondiale que l’aviation devient un moyende transport civil. Commence alorsl’époque des chevaliers du ciel, des raids

    aériens et de la naissance des compagniesaériennes, essentiellement pour acheminerle courrier. L’ouverture des premières lignesrelève souvent de l’exploit, comme celuiaccompli par Jean Mermoz pour la ligneToulouse-Santiago du Chili via Dakar…En partenariat avec

    “Les enjeux internationaux” de

    Rediffusion le 3 mai à 02.20

    20.15Voyages avec Turner (6)Série documentaire (Allemagne, 2002-26mn)HR

    Turner et Venise : cet épisode clôt la sérieconsacrée au peintre, après une exploration deses travaux sur cinq fleuves d’Europe – laTamise, la Seine, la Loire, la Moselle et le Rhin.

    Venise, symphonies de lumières

    et de couleurs

    Réalisation : Éva Maek-Gérard

    William Tu rner fait étape pour la pre m i è refois à Venise en 1819, alors qu’il est enroute pour Rome. Il y reste le temps dep e i n d re quelques aquarelles des lieux lesplus connus et tombe sous le charme de lacité des Doges, où il reviendra pour deuxlongs séjours, en 1833 et 1840. La poly-c h romie des édifices, l’harmonie desvolumes et les jeux de lumière sur l’eau vontorienter Tu rner vers un autre style de pein-ture, qui marquera les œuvres de la maturi-té. Le poète Josef Brodsky a écrit de Venisequ’elle est “la plus grande aquarelle dum o n d e ”. Il était donc naturel que le plusgrand aquarelliste de tous les temps s’at-tache à en représenter les splendeurs touten nuances.Rediffusion le 10 mai à 14.00

    s a m e d i 27 avril

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    Vue de Venise par Turner.

  • d’Aton, le disque solaire. C’est aprèsavoir instauré la nouvelle religion qu’ilabandonna son nom d’Aménophis IVpour celui d’Akhenaton, “serv i t e u rd’Aton”, de même qu’il quitta Thèbespour fonder une nouvelle capitale,Akhetaton, “horizon du disque solai-re”. Des images de synthèse en 3D,réalisées d’après les plus récentes décou-v e rtes en archéologie, permettent dereconstituer la cité des pharaons héré-tiques. Aujourd’hui, les chercheurs essaientde savoir pourquoi la révolution monothéis-te d’Akhenaton fut un échec. Dans desl a b o r a t o i res high-tech, ils tentent de savoirsi toute la dynastie d’Akhenaton ne souffraitpas de maladies héréditaires et si la mys-tique du pharaon n’était pas tout simple-ment l’expression d’un cerveau malade etla marque d’une famille condamnée à dis-paraître par sa pratique de l’inceste.Rediffusion le 4 mai à 15.15

    20.45 Akhenaton et NéfertitiAkhenaton, l’un des plus grands pharaons, et Néfertiti, l’une des plus belles re i n e s ,

    f o rment un couple mythique de l’histoire d’Égypte. Certains chercheurs n’ont pas re n o n c é

    à re t rouver leurs momies, officiellement perdues. Quelles révélations pourr a i e n t - e l l e s

    a p p o rter sur le “pharaon hérétique” et sur sa sublime épouse ?

    Documentaire de Michael GregorDans la collection “Sphinx - Les mystères de l’histoire” (Allemagne, 2000-52mn)ZDF(Rediffusion du 19 août 2000)

    En compagnie d’un célèbre spécialiste desmomies, le film part sur les traces ducouple de souverains égyptiens, à Louxoret dans la Vallée des Rois. C’est là quen o t re chercheur pense identifier la momiede Néfertiti, tandis que celle d’Akhenatonpourrait, selon lui, être demeurée incognitodepuis des dizaines d’années dans le labo-ratoire des momies du musée du Caire. Aucompte rendu de cette expédition semêlent des scènes tournées sur les lieuxmêmes où Akhenaton et Néfertiti vécure n tles moments essentiels de leur vie et bou-l e v e r s è rent les bases de l’empire pharao-nique. Car Akhenaton passe pour avoir été,sept ou huit siècles avant les pro p h è t e sh é b reux, le premier monothéiste. En toutcas, soutenu et aidé par Néfertiti, il abolit leculte des anciens dieux et imposa celui

    Soutenu par Néfertiti, Akhenaton

    abolit le culte des anciens dieux et impose

    celui d’Aton, le disque solaire.

  • 21.35MetropolisMagazine culturel européen de Pierre-André Boutang et Peter WienRédaction : Dominique Rabourdin(France, 2002-52mn)ARTE FRANCE

    Le cercle des poètes reparus

    Réalisation : Olivier WarinEn Afghanistan, sous les taliban, au mêmetitre que le vernis à ongles, la télévision, lesc e rfs-volants ou le football, le ministère de

    la Répression des Vices etde la Promotion de la Vertuavait interdit la poésie. Écri-re et lire des vers était pas-sible d’exécution. Pendantcinq ans, un phalanstèrede poètes kaboulis a bravé

    cet interdit : récitations clandestines etpublication de “samizdats”. Aujourd ’ h u i ,ces auteurs participent à la renaissance deleur culture. L’ONG qu’ils ont fondée scola-rise 10 000 fillettes hier privées d’école.

    Gérard Haddad

    Réalisation : Pierre-André BoutangG é r a rd Haddad, ingénieur agronome, re n-c o n t re Jacques Lacan. S’ensuit une analy-se de onze ans. Devenu psychiatre et psychanalyste, Gérard Haddad publiea u j o u rd’hui Le jour où Lacan m’a adoptéaux éditions Grasset. Pour la pre m i è re foisdepuis Freud, un psychanalyste raconte sapropre analyse : un témoignage sur la pra-tique si controversée de Lacan. GérardHaddad a également publié l’Enfant illégiti-m e, Manger le livre, les Biblioclastes(Grasset) et F reud en Italie (Albin Michel).

    Les années punk

    (sous réserve)

    Réalisation : Alain Guillaume PoirierR e n c o n t re avec Christian Eudeline à l’oc-casion de la sortie de son livre Nos annéespunk, une histoire française 1972-1978, auxéditions Denoël : près de 150 photos et de nombreux témoignages sur l’aventurepunk.Rediffusion le 28 avril à 02.00

    et le 29 avril à 15.15

    Téléfilm de Bruno Gantillon (France, 1999-1h30mn)Scénario : Bruno Gantillon et Jean-François GoyetAvec : Hans-Peter Hallwachs (Heinrich Schliemann), Julie Beres (SophieSchliemann), Frédéric Andrau (Julien Leroux),Mikhael Dontchev (Selim), Denis Braccini(Nicolas), Sophie Gourdin (Eleni)Coproduction : Cinétévé, ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 18 mars 2000)

    Le jeune et brillant journaliste parisienJulien Leroux a accepté l’invitation de l’ar-chéologue allemand Heinrich Schliemann,qui aff i rme avoir découvert le site de l’an-cienne et mythique Troie. Julien est una d v e r s a i re acharné de Schliemann. Il asouvent traîné dans la boue cet arc h é o-logue au passé d’aventurier trouble. Surplace, Julien découvre un homme à la per-

    samedi 27 avril

    22.30 La passion Schliemann

    Hissarlik, Tu rquie,

    fin du XIXe siècle :

    le rêve fou

    de Schliemann,

    aventurier devenu

    a rchéologue,

    va bientôt devenir

    réalité. Il est sur

    le point de découvrir

    le site de l’ancienne

    Troie et de trouver

    le trésor de Priam.

  • sonnalité rude mais étonnante, marié àSophie, une jeune fille grecque de tre n t eans sa cadette…

    La guerre de Troie, deuxième

    Dans la Passion Schliemann, un sitea rchéologique devient le lieu d’un huis clos étouffant où se heurtent violemment les passions de trois personnages.Schliemann, Julien et Sophie sont seuls surune terre éventrée et sauvage, face à unchoix : sombrer dans le vaudeville, jouer lemari, la jeune femme et l’amant, ou s’éleverà la hauteur des mythes qui dormaient sousleurs pieds et qu’ils ont fait surgir à la lumiè-re. Les désirs de chacun contrarient et enmême temps alimentent ceux des deuxa u t res. C’est toute la force potentielle del’intrigue. La lutte est acharnée, indécisejusqu’à la fin, jusqu’à l’épuisement.

    Rediffusion le 1er mai à 17.30

    23.55Le bocal (Fishtank)

    Documentaire de Richard Billingham (Royaume-Uni, 1998-47mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 12 janvier 2000)

    Issu d’une famille de sous-prolétairesanglais, le réalisateur a filmé sa mère, sonpère et son jeune frère, qui semblent avoirdéfinitivement sombré dans le néant quoti-dien d’une misère aussi matérielle qu’exis-tentielle. Un film d’une grande liberté esthé-tique, qui cherche à saisir les affects et lesétats intérieurs.

    R i c h a rd Billingham re g a rde évoluer lesm e m b res de sa famille à l’intérieur de l’ap-p a rtement minable dans lequel ils passentleurs journées. Il re g a rde comment sonp è re, alcoolique, et sa mère, obèse, tententde fuir le vide d’une existence réduite à lasatisfaction compulsive des besoins les plusp r i m a i res en passant leur temps à se dispu-t e r, et comment son frère trompe son ennuien restant rivé à l’écran de ses jeux vidéo.

    Humains, trop humains

    Ce qui frappe le plus dans ce premier filmdu photographe Richard Billingham, c’estque son re g a rd impudique et cru semblep rocéder de l’affection même qu’il porte àses proches. La façon à la fois brutale etaimante qu’il a de filmer sa famille, l’absen-ce de peur et de dégoût avec laquelle ill ’ a p p roche, comme l’attention égale qu’ilp o rte à l’agressivité ou à la tendresse, fontqu’il échappe à tout voyeurisme. Il nousdonne à voir la déchéance, parfois la lai-d e u r, non comme des tares personnellesmais comme des attributs humains en soi.

    Richard Billingham atteint un autre

    niveau de réalisme : celui

    des affects, des états intérieurs

    et de l’indicible que comporte

    la détresse sociale et psychique de

    sa famille (ici, son père et sa mère).

    La lucarne

    La venue de Julien

    est pour Schliemann

    un piège, un danger

    pour les passions

    de sa vie : sa femme

    Sophie et l’archéologie.

  • 14.00

    Un enfant d’ailleurs (2)Rediffusion du 9 avril)

    14.30

    oyages, voyagesMacaoRediffusion du 25 avril)

    15.15

    u m’aimes ?Rediffusion du 26 avril)

    16.35 (PDC : 16.40)

    Le meilleur des mondesRediffusion du 18 avril)

    17.25

    Madame mène ’enquêteRediffusion du 20 avril)

    19.00

    Flash Info

    19.00

    MaestroAlfred Brendel joueMozart et HaydnRéalisation : Mark Kidel

    19.45

    ARTE Info / Météo

    20.15

    DanseLe laveur de vitresChorégraphie : Pina BauschRéalisation : Peter Lindbergh

    20.45-00.30

    Themalisez la femme

    du président !

    20.45

    Le bon plaisirFilm de Francis Girod

    22.35

    La femme du présidentDocumentaire de Marie Mandy

    23.30

    Hillary Clinton en campagneDocumentaire de John Bridcut

    00.30

    Mic MacMagazine de la création

    01.00

    OasisRediffusion du 23 avril)

    02.00

    MetropolisRediffusion du 27 avril)

    19.00Alfred Brendeljoue Mozartet HaydnRéalisation : Mark Kidel (Allemagne, 2000-43mn)ZDF(Rediffusion partielle du 10 janvier et du 22 août 2001)

    Le cycle “piano” se termine avec le grandAlfred Brendel dans deux sonates clas-siques.A l f red Brendel a déclaré récemment, avecune franchise inaccoutumée : “J’ai l’impres-sion que je devrais à présent me consacrerà Mozart, en particulier à ses sonates,même si, comme l’a dit très justementA rthur Schnabel, elles sont ‘trop diff i c i l e spour les artistes, mais trop simples pour lesenfants’. Si je n’arrive pas à en fairequelque chose maintenant, ensuite, il serap e u t - ê t re trop tard.” Dans un enre g i s t re-ment exclusivement destiné à la télévision,le dernier auquel il ait donné son accord ,A l f red Brendel interprète la Sonate en domineur pour piano K. 457 de Wo l f g a n gAmadeus Mozart et la Sonate en mi bémolmajeur Hob. XVI / 49 de Joseph Haydn.

    20.15Le laveur de vitre sChorégraphie : Pina BauschRéalisation : Peter Lindbergh(Allemande/Royaume-Uni, 2001-28 mn)ZDF

    En partenariat avec et

    La troupe de Pina Bausch dans un spec-tacle inspiré par un séjour de la choré-graphe à Hong-Kong.Depuis plus de trente ans, Pina Bausch etsa troupe occupent une place part i c u l i è redans le monde international de la danse.Nées d’un sentiment de révolte à l’égard duballet classique, les chorégraphies de PinaBausch ont pour thème récurrent les re l a-tions entre individus et le rapport entre lessexes. Dans le Laveur de vitres, conçu parla chorégraphe après un séjour à Hong-Kong, Pina Bausch passe en revue lespetits et les grands moments de la coexis-tence de personnes qui ont pour seul pointcommun de vivre dans une grande ville. Lelaveur de vitres qui, armé de son épongeet de son seau, entame chaque matin sontravail de Sisyphe sur fond de circ u l a t i o nurbaine, y occupe un rôle symbolique…

    d i m a n c h e 28 avril

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    Maestro

    Danse

    Film

    Pina Bausch,

    une chorégraphe

    en révolte contre

    le classicisme…

  • ARTE FRANCE

    20.45Le bon plaisirFilm de Francis Girod(France, 1983-1h48mn)Scénario : Francis Girod, Françoise Giroud d’aprèsle roman de Françoise Giroud le Bon plaisirAvec : Catherine Deneuve (Claire), MichelSerrault (ministre de l’Intérieur), Jean-LouisTrintignant (président de la République), Michel Auclair (Herbert), Hippolyte Girardot(Pierre), Claude Winter (la femme du président)Image : Jean PenzerSon : André HervéeMontage : Geneviève WindingMusique : Georges DelerueCoproduction : MK2, SFPC, Films A2Audivision pour aveugles

    et malvoyants

    Claire, le premier amour du président de laRépublique, est-elle à l’origine de la cam-pagne de déstabilisation que le ministre del’Intérieur ne parvient pas à endiguer ?Catherine Deneuve, Jean-Louis Tr i n t i g n a n tet Michel Serrault forment un trio inquiétantdans les plus hautes sphères du pouvoir.D’après un roman de Françoise Giroud.Une jeune femme qui sait ce qu’elle veut,C l a i re. Un homme d’État qui n’écoute queson bon plaisir, le président. Un irr é s i s t i b l epetit garçon franco-américain, Mike, qui ap e rdu son chat. Un jeune voleur sentimen-tal affamé de tendresse, Pierre. Un ministretrès avisé, un journaliste trop bien inform é .L’ h i s t o i re bondissante et rebondissante quise joue entre ces six personnages com-mence parce que Pierre dérobe, un soir, lesac de Claire. Dans celui-ci se trouve unel e t t re qui concerne la naissance de Mike.

    Si elle était rendue publique, un scandaleéclaterait. À jouer avec le feu, c’est-à-direavec les puissants, Pier re va se brûler…

    Le président-roi

    En 1983, la critique avait trouvé l’intrigue duBon Plaisir abracadabrante. La découvert ede Mazarine, la fille longtemps cachée deFrançois Mitterrand, prouva que le scénariode Françoise Giroud ne tenait pas de l’élu-cubration. Le “monarque” du Bon Plaisir –également succès de librairie (le livre estpublié aux éditions… Mazarine !) – “ n ’ e s tévidemment aucun de ceux que lesFrançais ont mis successivement à la têtede leur État, même s’il emprunte à tous unpeu de leur vocabulaire ”, expliquent FrancisG i rod et Françoise Giroud. Cependant, ils’agit d’une critique virulente des accros dupouvoir et d’un tableau somme toute plutôtréaliste – que l’on aurait presque tendancea u j o u rd’hui à trouver optimiste…Le Bon Plaisir sort le 14 mai 2002

    en DVD chez MK2 Éditions.

    Rediffusion le 6 mai à 17.10

    et le 7 mai à 00.55

    20.45-00.30 Élisez la femmedu président !

    Film

    Une soirée proposée

    par Chantal Bernheim (Dune)

    C o u rtisées par les médias et exhibées par leurs maris, elles n’ont pas la tâche facile…

    E n t re les deux tours de l’élection présidentielle, voici des profils de femmes de président,

    de l’épouse humiliée de Jean-Louis Trintignant dans le Bon Plaisir à Hillary Clinton part i e

    en campagne pour son pro p re compte, et découvrez des femmes de président d’Euro p e ,

    d’Amérique latine et d’Afrique.

    Élisez votre femme

    de président sur

    www.arte-tv.com !

    Sur Internet, ARTE vous pro p o s e

    de suivre une campagne prési-

    dentielle imaginaire en endossant

    le rôle de la femme du candidat-

    président. Les joueurs et joueuses

    doivent pre n d re des décisions, et

    selon leurs choix apparaîtra le por-

    trait de celle qu’ils auront choisie

    pour être la femme du président.

    Claire (Catherine Deneuve), mère du

    fils caché d’un président hédoniste

    et accro au pouvoir (Jean-Louis

    Trintignant), est confrontée aux

    pressions d’un ministre de l’Intérieur

    sans états d’âme (Michel Serrault).

  • Avec les témoignages

    d’Adame Ba Konaré (Mali),

    Simone Gbagbo

    (Côte-d’Ivoire),

    Sylviane Agacinski-Jospin,

    Éliane Karp de Toledo

    (Pérou), Danielle Mitterrand,

    Christina Rau (Allemagne),

    et Martha Sahagun de Fox

    (Mexique).

    Avec des images d’archives

    de Cherie Blair, Laura Bush,

    Bernadette Chirac, Claude

    Pompidou (qui ont refusé de

    donner un entretien),

    Hillary Clinton, Evita Peron,

    Eleanor Roosevelt...

    dent sont d’anciennes militantes qui ont lesentiment d’avoir gagné le pouvoir démo -cratique. Elles s’installent donc sans honteaux commandes, à côté de leurs maris,avec le projet de changer le vieux monde…Avec des images d’archives d’EleanorRoosevelt, d’Evita Peron, de JackieKennedy – chacune des pionnières dansleur style –, et d’Hillary Clinton, dont on devi -ne qu’elle est pour toutes une source deréflexion, le documentaire montre quetoutes les femmes de président ont la mêmefoi dans le rôle des femmes dans la sociétéet en politique.

    23.30Hillary Clinton en campagne(Hillary’s New York adventure)

    Documentaire de John Bridcut(Royaume-Uni, 2000-59mn)Coproduction : BBC, TLC

    Le récit captivant de la vie de Hillary Clinton,femme de pouvoir au caractère bien trem-pé, qui a réussi à devenir un personnagepolitique à part entière.Née après-guerre dans une famille républi-caine du Midwest, Hillary Rodham ne lâche

    d i m a n c h e 28 avril

    Élisez la femme du président !

    22.35La femmedu présidentDocumentaire de Marie Mandy(France, 2002-52mn)Coproduction : ARTE France, Dune, Leapfrog,TSR, RTBF, SOKAN

    Quels sont le rôle et le pouvoir de la femmedu président ? Huit femmes tentent derépondre : huit itinéraires qui se ressem-blent mais montrent aussi des désaccords.B e rnadette Chirac, attirée en pleine lu-m i è re par les médias, s’estime avec hu-mour indispensable à son “mari bulldo-zer” . Martha Sahagun de Fox s’estc h a rgée de la communicat ion de sonépoux pendant sa campagne. SylvianeAgacinski-Jospin, femme d’un candidat àla présidence, défend son identité de phi-losophe et l’ombre de son bureau. SimoneGbagbo a créé un véritable cabinet de laprésidente et s’attaque au sida. AdameBa Konaré fait part de ses réflexions – etde ses désaccords ! – à son mari. DanièleM i t t e rrand refuse l’ idée de “pre m i è redame” et revendique la lumière pour lesactions politico-humanitaires qu’elle mènee n c o re aujourd’hui. Christina Rau veut as-sister aux réunions internationales. ÉlianeKarp de Toledo, après avoir mené cam-pagne, gouverne dans les domaines quilui plaisent, – et rien que dans ceux-là...

    Changer le vieux monde

    Dans les pays européens, la femme du pré -sident n’a aucun pouvoir. Mais on lui re c o n -naît de plus en plus un rôle actif, commecomplément d’image de son mari, et on luia c c o rde le droit à l’autonomie. En Afrique eten Amérique du Sud, les femmes de prési -

    “Un couple

    politique, c’est

    un clair-obscur

    comme en

    peinture” (Sylviane

    Agacinski-Jospin)

    “Éliane, c’est à la

    fois ma conseillère ,

    ma compagne,

    ma maîtresse

    et parfois même

    ma femme.”

    ( A l e j a n d ro To l e d o ,

    président du Péro u )

    Danièle Mitterrand

    Adame Ba Konaré

    Sylviane Agacinski-Jospin

    Éliane Karp de Toledo

    Marta Sahagun de Fox

    Christina Rau

  • jamais prise avant d’avoir obtenu satisfac-tion. Elle est réformatrice, pas révolution-naire : étudiante dans les années 60 et 70,elle ne se joint pas aux manifestations deces années mouvementées. Mais elle n’apas eu peur de tourner le dos à la famillepolitique de son père en prononçant un dis-cours féministe radical improvisé le jour de la remise des diplômes à l’universi-té de We l l e s l e y. Devenue avocate-conseildans l’aff a i re du Wa t e rgate, elle quitteWashington pour s’enterrer dans l’Arkansaspar amour pour Bill, jeune démocrate del’Amérique profonde. Elle le soutient et rat-trape ses erreurs. Mais en 1999, elle parten campagne pour son pro p re compte aumoment où la carr i è re de Bill Clinton estentachée par l’affaire Lewinsky…

    Portrait d’une superwoman

    John Bridcut a construit son documentaireà partir d’interviews des proches du coupleClinton et d’archives de télévision retraçantles étapes des carr i è res de Bill et Hillary.

    Celle-ci mène d’abord une vie dévouée à laréussite de son mari, consacrant le tempsqu’il lui reste à l’éducation et à l’humanitai-re. Mais Hillary a mené à bien sa carr i è red’avocate ; elle sait pre n d re les pro b l è m e sà bras le corps, écouter ses adversaires oue n c o re placer une amie comme “conseillè-re” auprès de son mari volage. Bref, c’estune femme intelligente et déterminée. Elle ad é c roché en novembre 2000 le poste desénateur de l’État de New-York alors qu’elleétait o u t s i d e r, qu’elle avait peu de moyenspour sa campagne et que la presse étaitc o n t re elle.Rediffusion le 6 mai à 16.10

    00.30Mic MacMagazine de la création proposé par Claudio Pazienza, Benoît Peeters, GérardPreszow, Jean-François Bastin, Michel Caulea (France/Belgique, 2002-26mn)Coproduction : ARTE, RTBF, Triangle 7ARTE/RTBF

    Nouveau magazine sur la créativité et ladiversité des cultures européennes quimarie l’humour, l’émotion et l’impertinence,Mic Mac porte un regard créateur sur l’ac-tualité.

    L’Harmonie royale des Finances

    À l’occasion du printemps, le 21 mars 2002,l ’ H a rmonie royale des Finances donne unc o n c e rt pour les fonctionnaires du ministè-re des Finances belge…

    Paris-Roller

    Nous, Bruxellois, vivons dans une ville oùl’automobile est reine. Nous sommes fasci-nés de voir qu’à Paris on ferme la voiepublique à la circulation pour l’ouvrir à lafoule qui roule, roule, roule en roller…

    Un beau geste

    Mic Mac a passé commande au peintreMartin Vaughn-James.

    Effets secondaires : Jihad

    Jihad a 17 ans et habite à Bru x e l l e s .Comment vit-il son prénom ?

    Tranche de ville

    Une fanfare composée de musiciens che-vronnés et amateurs – “Yiddish Brisl” – pré-pare la “Zinneke parade” en répétant de lamusique kletzmer (musique traditionnellejuive).

    À la loupe

    Une image passée à la loupe. Il s’agit des ’ i n t e rroger sur certaines formes de com-munication, sur certaines postures, sur cer-tains réflexes conditionnés.

    Ah, vous voilà

    Un invité surprise – enfermé dans une boîte– répond à des questions sur son parcourset ses idéaux. Des images, des sons et desobjets se glissent dans la boîte et sollicitentses six sens (les cinq plus le sens de l’hu-mour).

    Rendez-vous avec

    Mic Mac un dimanche

    sur deux,

    après la Thema

    “Votez pour moi et vous aurez

    deux dirigeants à la Maison-Blanche

    pour le prix d’un.” (Bill Clinton

    lors de sa campagne de 1992)

    “Elle a toujours tout voulu diriger.”

    (une amie d’enfance de Hillary)

  • 14.00

    Un enfant d’ailleurs (3)Rediffusion du 10 avril)

    14.30

    Le retour du saumondans le RhinRediffusion du 22 avril)

    15.15

    MetropolisRediffusion du 27 avril)

    16.10

    Ardente jeunesseRediffusion du 19 avril)

    17.25

    ’ami africainRediffusion du 21 avril)

    19.00

    Flash Info

    19.00

    NatureSauvé des eauxDocumentaire de Thierry Machado

    19.45

    ARTE Info / Météo

    20.15

    ARTE ReportageLe docteur Mabusedes porcsReportage de Michael Loeckx et Hans-Peter Weymar

    20.45

    CinémaFargoFilm de Joel Coen

    22.20

    Grand formatLes enfants du bitumeDocumentaire d’Edet Belzberg

    00.05

    Court-circuit (le magazine) Le rendez-vous du court métrage

    00.50 (PDC : 00.55)

    FargoRediffusion du 29 avril)

    02.30

    emboRediffusion du 21 avril)

    19.00Sauvé des eauxDocumentaire de Thierry Machado(France, 1995-43mn)Production : Gédéon ProgrammesARTE FRANCE(Rediffusion du 18 septembre 2000)

    De jeunes vétérinaires lancent une opéra-tion en Guyane pour sauver des animauxmenacés par un barrage. Une histoire pas-sionnante mêlant écologie et aventure.Guyane française, 1994. La constru c t i o nd’un immense barrage sur le fleuveSinnamary va entraîner le recouvrement parles eaux de larges territoires de la forêt tro-picale. Dans cette zone au biotope particu-l i è rement riche, des espèces pro p res àl ’ e n d roit risquent de disparaître à jamais.Pour tenter d’éviter le pire, une équipe dejeunes vétérinaires lance une opération desauvetage. Il s’agit de récupérer le plusgrand nombre possible d’animaux – 4 224individus seront finalement sauvés –, dep rofiter de l’occasion pour leur faire subirun examen médical complet et de préparerau mieux leur réinsertion dans une zonevoisine. Ce sera également l’occasion decréer la plus grande réserve naturelle deGuyane. Le documentaire donne une belleleçon d’écologie appliquée (inventaire etdéplacement d’un biotope) ; c’est aussi uncaptivant film d’aventures, grâce auxscènes de capture, parfois dangereuses etsouvent cocasses ; enfin, faisant imman-quablement référence à l’Arche de Noé, iltouche au mythe…Rediffusion le 3 mai à 14.30, le 10 mai

    à 14.30 et à 02.00

    20.15Le docteurMabuse des porcsReportage de Michael Loeckx et Hans-Peter Weymar (Allemagne, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, WDR, Video &FilmproduktionARTE G.E.I.E.

    Enquête sur un vétérinaire, jugé pour dopa-ge illégal de porcs en Bavière…Jugé dans les prochains jours en Bavière, ledocteur Roland Fechter, vétérinaire accuséde trafic illégal de médicaments à l’usagedes porcs, proposait aux éleveurs desremèdes “miracles” à base d’hormones, devaccins et d’antibiotiques pour soigner rapi-dement leurs porcs et les engraisser en untemps re c o rd. Sans naturellement s’inquié-ter des conséquences pour les animaux etpour les consommateurs de viande porc i n e .L’équipe d’“ARTE Reportage” a enquêté surce curieux “docteur Mabuse des porc s ”dont les activités se sont développées àgrande échelle auprès des plus gros éle-veurs, non seulement de Bavière mais aussid’Autriche. Un véritable réseau de fourn i t u rede drogues pour animaux, dont 800 porc sont été victimes, d’après le dernier re c e n s e-ment des autorités.

    l u n d i 29 avril

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    Nature

    Un vétérinaire et l’un des 4 224 animaux sauvés du déluge.

    ARTE Reportage

  • (États-Unis, 1996-1h37mn) - VOSTFFilm de Joel CoenScénario : Ethan et Joel CoenAvec : William H. Macy (Jerry Lundegaard),Frances McDormand (Marge Gunderson), Steve Buscemi (Carl Showalter), Peter Stormare(Gaear Grimsrud), Harve Presnell (WadeGustafson), Kristin Rudrud (Jean Lundegaard),John Carroll Lynch (Norm Gunderson), Steven Reevis (Shep Proudfoot), Steve Park(Mike Yanagita).Image : Roger A. DeakinsMusique : Carter BurwellProduction : Ethan CoenARTE FRANCEPrix de la mise en scène, Cannes 1996

    Prix de la meilleure actrice pour Frances

    McDormand et du meilleur scénario

    original, Academy Awards 1997

    J e rry Lundegaard, directeur commerc i a lchargé de la vente de voitures dans l’entre-prise de son beau-père Wade Gustafson,est un homme roublard et veule. Ne parve-nant pas à soutirer à Wade l’argent néces-s a i re pour financer de troubles et mysté-rieuses opérations, il fomente avec deuxhommes de main l’enlèvement de sa proprefemme afin de toucher du beau-père unerançon d’un million de dollars. Avec unem a l a d resse consternante et hautementcomique, les deux malfrats kidnappent

    l’épouse. Sur la route, les compère sG r i m s rud et Showalter sont arrêtés par unpolicier. Ils l’abattent froidement...

    Humour acide

    La nervosité des protagonistes, leur balour-dise et leur amateurisme mèneront l’opéra-tion au fiasco et transform e ront un trivial enlè-vement en une cascade meurt r i è re eta b s u rde. Autour des deux malfrats règneune atmosphère tendue, faite de dialoguesh a rgneux autant que décalés, marq u é ed’actes violents et stupides. Le personnagea b ruti de Grimsrud et l’humour acide desf r è res Coen (qui ont re m p o rté la Palme d’orà Cannes en 1991 pour B a rton Fink) font deces séquences de savoureux moments. Lavie de Jerry baigne dans l’hypocrisie et lemensonge, à l’image du personnage, veuleet retors. Pourtant, sous ses mimiques enfan-tines et sa fragile mollesse, William Macy,ambigu, parvient à attirer la sympathie. Enc o n t repoint, le milieu de la police est d’uner a re humanité ; on y parle peinture, pêche et états d’âme. La commissaire, FrancesM c D o rmand – épouse d’Ethan Coen dans lavie –, cache sous des allures rustiques devrais trésors de finesse et de douceur. Ce quinous vaut de belles scènes d’amour conju-gal et d’émouvantes séquences de fratern i-té. Au chaos des événements répond unef a c t u re classique (fil narratif continu, équi-l i b re des plans, souplesse de la caméra).C e rtains plans, magnifiquement cadrés parRoger Deakins, rappellent les p h o t o g r a p h i e sd’André Kertesz. Le savant mélange de cesd i ff é rentes composantes font de F a rg o u nfilm capital.Rediffusion le 29 avril à 00.50

    20.45 FargoUn enlèvement bidon tourne à la tragédie

    sanglante : le scénario ahurissant

    du sixième film de Joel et Ethan Coen,

    adapté d’un fait divers qui se déro u l a

    durant l’hiver 1987 à Minneapolis,

    met en scène des personnages cocasses

    de balourdise. L’humour décapant

    et subtil des deux frères est mieux

    que jamais à l’œuvre .

    Chez lez tueurs comme

    chez le commun des

    mortels, la susceptibilité

    supporte mal les insultes.

    Mais chez les tueurs,

    cela peut finir très mal.

    En partenariat avec

    Commissaire de l’enquête,

    Frances McDormand, enceinte

    de 7 mois, a un pas lourd

    et traînant, mais son esprit

    est celui d’un fin limier.

  • “Les gens me donnent

    de l’argent pour la

    nourriture, mais j’achète

    de la peinture. Car si j’ai

    une bouteille, je n’ai plus

    faim. C’est comme au

    paradis. Vous rêvez que

    vous mangez. Je ne

    peux pas m’arrêter.”

    (Macarena)

    Documentaire d’Edet Belzberg (États-Unis, 2001-1h43mn)Production : Belzberg Films, ChildhopeInternational, Red Horse Productions, CinemaxReel LifeARTE FRANCE

    Bucarest. Dans les couloirs de la station demétro Piata Victoriei, des enfants abandon-nés, en fugue d’institutions ou orphelinstentent de surv i v re. Sous la houlette de lachef de bande, Cristina, 16 ans, crâne raséet allures de “casseur”, ces jeunes se dis-persent le jour dans les rues de la capitalepour mendier, voler ou acheter de la pein-t u re Aurolac qu’ils “sniffent”, et se re g ro u-pent la nuit dans l’abîme de la station dem é t ro. Entre les violences répétées, lespleurs et les cris, les tentatives de sauveta-ge par des travailleurs sociaux et les pla-cements de quelques jours dans des foyersd’accueil, cinq d’entre eux se distinguent :Cristina, Macarena, jeune fille de 14 ansévadée de l’orphelinat, sans identité etcontinuellement sous l’effet de la dro g u e ,Mihai, un garçon de 12 ans qui a fui la vio-lence de son père, Ana, 10 ans, qui s’estévadée de la misère du foyer en traînantavec elle Marian, son petit frère de 8 ans.Des enfants livrés à eux-mêmes, pour quiles tentatives de retour dans la famille oude réinsertion semblent vouées à l’échec…

    Enfance sacrifiée

    Pendant trois années, Edet Belzberg a suivice groupe de jeunes Roumains livrés à l’en-fer des rues de Bucarest. La violence estmontrée de manière très crue, souvent à lalimite du supportable : gifles, coups depied, matraquages, reviennent sans cesse,que ce soit pour jouer, se disputer un mor-ceau de pain ou imposer son autorité. Unesauvagerie quasi animale, derrière laquellela réalisatrice laisse entrevoir des visagesd’enfants en détresse. Se protégeant der-rière des attitudes de caïd, ils n’en sont pasmoins “en demande d’attention et d’aff e c-t i o n ”, comme le souligne une travailleusesociale. Chacun a souff e rt au sein defamilles qui avouent leur impuissance ouleur recours à la violence. Enfermés dansle refus ou la folie, ces jeunes rêvent mal-gré tout d’une vie meilleure et se laissentp a rfois aller aux jeux de l’enfance. Peun o m b reuses, les mains tendues des assis-tants sociaux ne parviennent pourtant pasà concrétiser cette lueur d’espoir… l’em-p reinte de la rue est devenue trop fort e .Cette vision à la fois réaliste et pessimisted’enfants sacrifiés dans un pays en proie àla misère est adoucie par le destin dequelques-uns – Ana, revenue chez sesparents, Marian, placé dans un centre d’ac-cueil et, à un degré moindre, Cristina, qui ademandé à être internée pour se pro t é g e rd’elle-même et des autres. Mais pour lesa u t res, l’enfer continue : Macarena a som-bré dans la schizophrénie, Mihai continueà errer de squat en squat…Rediffusion le 9 mai à 15.15

    lundi 29 avril

    Fugueurs ou orphelins âgés de 8 à 16 ans, ils survivent dans les rues et le métro

    de Bucarest. Pendant trois ans, Edet Belzberg a suivi ces enfants aculés à la mendicité,

    la violence et à la drogue, et retrace l’itinéraire de quelques-uns d’entre eux.

    Un film dérangeant qui exhibe l’insupportable pour mieux éveiller notre conscience

    à la misère sociale qui ronge la Roumanie.

    22.20 Les enfants du bitume

    “J’aimerais avoir une

    famille, un enfant,

    des amis mais pour

    cela il me faut

    des papiers.” (Mihai)

    “J’ai toujours été une sorte de diable.

    Je me sens seule, mauvaise.

    Je ne sais pas pourquoi je suis malade

    dans ma tête.” (Cristina)

    “Je n’ai jamais été violent

    envers Mihai. Une fois,

    je l’ai juste attaché au

    radiateur à l’aide d’une

    chaîne que je lui avais

    mis autour du cou !”

    (le père de Mihai)

    “Chez nous, nous n’avions

    ni électricité, ni

    vêtements, nous n’avions

    rien…” (Ana et Marian)

  • 00.05Court-circuit

    (le magazine) N°66Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2002-50mn)WDR

    Spécial Festival d’Oberhausen

    À l’occasion de la 48e édition de ce festival,C o u rt - c i rcuit (le magazine) p ropose desi n t e rviews avec Lars Henrik Gass, sondirecteur, avec d’autres acteurs de la mani-festation et avec le réalisateur françaisOlivier Labat, dont le film Zona Oeste portesur la violence au Brésil.Le Festival d’Oberhausen donne à voir desfilms expérimentaux et d’animation, desd o c u m e n t a i res à composante sociale, desc o u rts métrages de fiction, des films d’étu-diants, des pre m i è res œuvres et des pro-ductions étrangères méconnues. Pour cetted e rn i è re édition, 450 courts métrages répar-tis dans cinq sections ont été retenus surplus de 4 700 films proposés – une augmen-tation fulgurante par rapport aux quelque 2 000 des années précédentes – et une pro-grammation spéciale consacrée au traite-ment par l’image des catastrophes, de lag u e rre au désastre écologique.Les Journées internationales du courtmétrage d’Oberhausen ont été créées en1955, mais la ville est également connuepour avoir abrité un événement-clé : en1962, vingt-six réalisateurs et auteursdénonçaient la situation du cinéma alle-mand de l’époque dans le M a n i f e s t ed ’ O b e rh a u s e n. À partir de là naîtra unenouvelle vague – avec des réalisateurs telsque Fassbinder, Schlöndorff, Wenders ouAlexander Kluge –, et les institutions s’en-g a g e ront en faveur de la création cinéma-tographique.

    Camouflage

    Court métrage de Jonathan Hodgson(Royaume-Uni, 2001-8mn) – VOSTFAvec : Lydia Pala, Alice Keane, Tom Wallis,Naomi Seekings, David Benson, Jonny Hannah,Kirsten Peebles, Clare SpencerInédit à la télévision

    Qui est fou, qui est normal ? Le réalisateurde ce court métrage est bien placé pourposer la question, puisque, comme ses

    protagonistes, il a vécu au sein d’une famil-le dont l’un des membres était schizophrè-ne. Autour de cette expérience marquante,Jonathan Hodgson a mélangé ses souve-nirs personnels, des interviews, des des-sins et des séquences d’animation…Camouflage a reçu entre autres le Prix UNI-CEF de la World Animation Celebration2001 à Los Angeles et le Prix du meilleurfilm expérimental au Festival du courtmétrage de Téhéran.

    31

    Court métrage de Miguel Gomes(Portugal, 2001-27mn) – VOSTFAvec : Mariana Ricardo, Nuno OliveiraInédit à la télévision

    Cours de tennis sur un court de tennis : com-ment tenir la raquette, placer le bras, l’épau-le, le pied, etc. Le film de Miguel Gomes sepoursuit par la promenade d’un jeunecouple, sur un mode apparemment toutaussi banal que la séance d’appre n t i s s a g es p o rtif. Mais lentement, de manière subtile,d ’ a u t res rapports, inattendus, se tissent…Miguel Gomes s’est fait connaître avecE n t re t a n t o (1999), court métrage dans lequeljouaient déjà les deux interprètes de 3 1.

    Tous les lundis vers minuit

    Tous les samedis à 17.30

    sur le câble et le satellite

    En liaison avec

    www.arte-tv.com

    Samedi 4 mai sur le câble

    et le satellite : Assis,

    dans une armoire,

    de Tania Detkina et Du

    talent et un peu de chance

    d’Ulrich Schamoni

  • ARTE FRANCE(Déprogrammation du 18 décembre 2001)

    20.45Chambres d’hôtesdans le SahelDocumentaire de Christian Lallier(France, 2001-59mn)Coproduction : Gédéon Programmes, ARTEFrance

    Sur les plateaux arides du Sahel, un petitvillage cherche à tirer profit de la nouvelletendance du “tourisme solidaire”. Chez lesvillageois burkinabé, l’espoir de mieux vivrerenaît malgré quelques craintes. La commu-nauté villageoise ne risque-t-elle pas d’êtreperturbée par les effets du tourisme ?Des jardins potagers, du bétail et un peud ’ o r, voilà les re s s o u rces des habitants deKoïrézena, un village du nord du BurkinaFaso. Avec l’aide de l’association To u r i s m eet développement solidaire (TDS), ils se lan-cent dans le tourisme rural. Leur projet : pro-poser des séjours en pension complète, etutiliser l’argent récolté au profit de la collec-tivité. Cette fois, il ne s’agit pas d’être uneétape éclair d’un parcours fléché conçu parun voyagiste. Les habitants veulent êtreeux-mêmes gestionnaires et animateurs deleur pro p re off re touristique : les vacancierss e ront initiés aux pratiques artisanales, par-t i c i p e ront à la vie quotidienne des villageoiset visiteront les sites touristiques de larégion guidés par les habitants eux-mêmes.

    Un touriste “solidaire” reste un

    touriste

    Un séjour-test d’une dizaine de personnesest programmé par l’association TDS afind’évaluer la capacité des villageois à s’org a-

    14.00

    Un enfant d’ailleurs (4)Rediffusion du 11 avril)

    14.30

    Le gingko, arbre sacréRediffusion du 24 avril)

    15.15

    Dieu sait quoiRediffusion du 21 mars 2000)

    16.40

    MoineauxRediffusion du 22 avril)

    16.50

    Les deux Anglaises et le continentRediffusion du 22 avril)

    19.00

    Flash Info

    19.00

    ArchimèdeMagazine scientifique

    19.45

    ARTE Info / Météo

    20.15

    ARTE ReportageLe peuple John FrumReportage de Prisca Rabenjoro

    Thierry Derouet

    20.45-23.00

    ThemaLes nouveaux territoires du tourisme

    20 45

    Chambres d’hôtesdans le SahelDocumentaire de Christian Lallier

    21.45

    Majorque, île cobayeDocumentaire de Frédéric Brunnquell

    22.15

    Safari polaireDocumentaire de Josh Freed

    23.00

    Music Planet 2NitePee Wee Ellis / Fred Wesley / Saïan Supa CrewRéalisation : Richard Valverde

    00.00

    Die Nacht / La Nuit

    00.55

    HammamRediffusion du 25 avril)

    02.30

    CamouflageRediffusion du 29 avril)

    19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Hervé This,Gero von Boehm (Allemagne, 2002-41mn)BR

    > La seconde vie du cabinet d’ambre

    Le cabinet off e rt par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ie r à Pierre le Grand en 1716 a “dis-paru” en 1945. En cours depuis 1979, sare c o n s t ruction sera bientôt achevée.> Le nouvel art des prothèses

    N o r b e rt Schilling est “anaplastologue” :chaque jour ou presque il remplace uneoreille, un nez, voire une moitié de visage...> Un Allemand au Tibet

    Malgré trois voyages au Tibet entre 1903 et1934, un important travail de cart o g r a p h i eet les pre m i è res mesures géomagnétiquesdu pays, l’Allemand Wilhelm Filchner(1887-1957) reste quasi inconnu.> Neurologie et psychologie :

    enfin réconciliées ?

    Grâce aux dern i è res techniques d’imageriemédicale, des neurophysiologistes ont puo b s e rver les traces laissées dans le cerv e a upar les traumatismes liés au stress. > Pas folle, la puce !Les daphnies ou puces d’eau pondent desœufs auxquels une enveloppe dure permetde survivre plusieurs années…

    20.15Le peuple John FrumReportage de Prisca Rabenjoro et Thierry Derouet (France, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, Bonobo ProductionsARTE G.E.I.E.

    Au milieu du Pacifique, dans l’île de Ta n a ,un rite unique au monde se perpétue sousune forme d’idolâtrie envers l’Amérique…Venus de toutes les communautés environ-nantes, les habitants de cette île de l’archi-pel de Vanuatu convergent vers le villaged’Ipeukel. Visages et torses peints aux cou-leurs des États-Unis, ils vont défiler et dan-ser trois jours et trois nuits, face au mât surlequel flotte un drapeau américain. Vo i l àplus d’un demi-siècle que la population deTana célèbre le culte de “John Frum”, sortede prophète néopaïen. ARTE est part ienquêter sur ce peuple et sa dévotion siparticulière.

    m a rd i 30 avril

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    C o n f rontés aux ravages

    du tourisme de masse – voir

    le bétonnage des Baléares

    dans les années 60 –,

    les voyageurs d’aujourd ’ h u i

    sont en quête de séjours plu

    p roches de la nature et

    des habitants… Report a g e s

    au bout du monde.

    20.45-23.00

    ARTE Reportage

  • niser pour accueillir un groupe de touristes.Pour les deux groupes, les villageois d’unep a rt et les touristes d’autre part, c’est una p p rentissage. Les habitants de Koïre z é n aont du mal à compre n d re l’intérêt que leurp o rtent leurs hôtes. Quand à ceux–ci, mêmesi leurs intentions sont bienveillantes, ils sontconscients que leur seule présence modifieles équilibres dans la communauté. Unebelle re n c o n t re, tout de même, que cetted é c o u v e rte mutuelle de deux cultures si dif-f é rentes, mais qui laisse inquiet quant à l’ave-nir de Koïrézena. La communauté villageoi-se va-t-elle reussir à maîtriser cette nouvelleactivité de valorisation de son patrimoine ouva-t-elle y perd re son âme ? Rediffusion le 7 mai à 15.15

    21.45Majorque, îlecobayeDocumentaire de Frédéric Brunnquell(France, 2001-28mn)Coproduction : Capa, ARTE France

    Dans les années 60, Majorque, île paradi-siaque réputée pour la beauté de ses pay-sages, devient une véritable usine à tou-ristes. Elle échappe à l’étouffement grâce àune prise de conscience collective. Resteune question : comment conserver l’authen-ticité du territoire sans renoncer au chiff r ed’affaires ?

    Dans les années 80, le gouvern e m e n tm a j o rquin décide de mettre un terme à la“baléarisation”, autrement dit à la construc-tion anarchique de complexes hôteliers enf ront de mer. Une série de lois et de plansd’aménagement s’ensuivent, qui ont pourobjectif un “développement durable” : pro-tection du littoral, modern i-sation du complexe hôtelier,embellissement des zonestouristiques. Effet pervers :l’île se fait peu à peu gri-gnoter par de nouvellesc o n s t ructions au cœur dest e rres, qui attirent le touris-me haut de gamme, et les résidences luxueusesp ro l i f è rent en bord u re dezones protégées. Cettea u t re forme de tourismen’en est pas moins dange-reuse pour l’avenir de l’île.Majorque accueille tous les ans 3,5 millionsde touristes, mais aussi des Allemands,Hollandais et Anglais proches de la re t r a i-te, qui s’installent pour profiter du climat etqui s’intègrent difficilement.

    Développement tolérable ?

    Le concept de développement durable acertes sauvé les îles du bétonnage et d’uned é s e rtion pro g ressive de la clientèle mais,avec une croissance de 7 % par an, l’équi-l i b re entre économie, tourisme et sociétén’a toujours pas été trouvé. Le développe-ment social est loin d’avoir suivi le booméconomique. Les jeunes cessent d’étudier

    “J’avais envie d’aller

    à l’essentiel, au cœur

    des choses, dans le vrai.

    Pas d’aborder les choses

    par des tour operators.”

    “Par le fait même qu’on

    entre, on détruit leur

    culture.”

    (paroles de touristes

    solidaires)

    Les nouveaux territoires du tourisme

    Choc des mondes : le village de Koïrézena, dans le nord du Burkina-Faso, accueille son premier groupe de touristes.

    Mer, soleil et béton : Majorque est le

    paradis du tourisme de masse.

    “Le tourisme nous

    a permis de passer

    du Moyen Âge au XXIe

    siècle.” (un Majorquin)

    ●●●

  • à 15 ans pour profiter de l’argent facile. ÀM a j o rque, les inégalités sociales sont lesplus grandes d’Espagne.Rediffusion le 2 mai à 14.00

    et le 7 mai à 16.15

    22.15Safari polaireDocumentaire de Josh Freed(Canada, 2000-42mn)Production : CBC

    “ Vivez une véritable odyssée de l’Arctique” :un slogan accrocheur pour des amateurs dechasse aux bourses bien garnies.20 000 dollars pour partager pendant unedizaine de jours la vie de chasseurs inuit,et peut-être ramener le plus beau des tro-phées : un ours blanc. Randy, millionnairecanadien en quête d’émotions fortes etchasseur invétéré, s’est laissé tenter. Av e cNat, un Inuit, il va faire l’expérience du froidp o l a i re (– 30 °C) et de l’attente dans lesimmenses étendues glacées de l’Arc t i q u e .Peu à peu, il va troquer ses tenues high-tech dernier cri pour une bonne vieille peaude caribou. Au-delà du parcours individuelde Randy, le documentaire expose lescontradictions qui agitent la communautéinuit. Faut-il ou non laisser se développercette forme de tourisme ? Les chasseurs-guides font fructifier leur savoir, mais l’oursp o l a i re risque de devenir une espèce envoie de disparition…Rediffusion le 7 mai à 16.45

    23.00Pee Wee Ellis / Fred Wesley / Saïan Supa CrewSpecial guests : Orlando

    “Cachaito” Lopez et Miguel “Anga” DiazRéalisation : Richard Valverde(France, 2002-1h)Coproduction : ARTE France, KMARTE FRANCE

    Chaude ambiance autour de PatriceBouédibéla pour une “spéciale groove ses-sion” avec The Pee Wee Ellis A s s e m b l y,Fred We s l e y, le Saïan Supa Crew et leursinvités Orlando “Cachaito” Lopez et Miguel“Anga” Diaz. Une rencontre énorme entreles cuivres de James Brown, la section ryth-mique du Buena Vista Social Club et lesvoix des Supa Saïan, sur fond de funk.

    Saïan Supa Cre w, c’est la fusion, en1997, de diverses formations : SimpleSpirit, Explicit Samuraï et OFX. Complicitée n t re les membres du groupe, son tantôtreggae, tantôt funk, R&B ou soul, sujetssérieux traités avec humour… tels sont lesingrédients du succès du Saïan Supa Crew,qui donne un aperçu de son talent avec “laP reuve par trois”, “X Raisons” et “Police”.Dernier album : X Raisons (Source)

    Site officiel : www.saïansupacrew.com

    m a rdi 30 avril

    Les nouveaux territoires du tourisme

    Music Planet 2Nite

    Groupe phare de la nouvelle génération

    hip-hop, les Saïan Supa Crew ont été

    primés aux Victoires de la musique 2002

    pour le meilleur album rap / hip-hop.

    Les nouveaux touristes

    en pays inuit :

    les chasseurs d’ours blanc.

    ●●●

  • 00.00Die Nacht / La NuitUne émission proposée par l’Atelier de Recherche d’ARTE France Imaginée par Paul Ouazan (France, 2002-52mn)ARTE FRANCE

    Tous les derniers mardis du mois à minuit,la nouvelle émission de l’Atelier deRecherche d’ARTE France donne à voir desimages décalées, surprenantes, réjouis-santes. Un régal.Au sommaire de cette quatrième édition : ● Jacques Darras dit des extraits de tro i sde ses poèmes : B e rne, Binche, Bâle. Lelangage est mis à rude épreuve. ● Une chanson du groupe vocal sud-afri-cain Ladysmith Black Mambazo mise enimage par Aurélia Gaud. ● Des mots coulent lentement dans l’eau... :une installation vidéo de Robert Cahen. ● L’habillement du Gilles, par David Guedj :Binche, un matin de carnaval, les pre m i e r stambours grondent, une mère habille songrand garçon…● Tico, Ti c o : des images d’archives deC a rmen Miranda “retravaillées” par RafaëlSpendius.● C a rnet de voyage : deux panoramascinématographiques de Venise, par Serg eMâtho.

    ● Dabe, le bushman,par Thierry Augé.Dabe, bushman duBotswana, racontecomment il chasse lefourmilier…● G e rmain Huby,l’homme de télévi-sion par excellence,est de retour en ver-sion très originale.● L’ É c l u s i è re o ucomment la prise devues d’une séancede soins dans unepiscine peut devenir

    un pur acte poétique. Une installation vidéode Muriel Toulemonde.● Un extrait d’U r s o n a t e dans l’enre g i s t re-ment réalisé par Kurt Schwitters le 5 mai1932 à Francfort dans les studios duSüddeutscher Rundfunk.● Médiations : une voix émise par un haut-parleur, une main jette du sable... Un chef-d’œuvre du vidéaste américain Gary Hill.

    Pee Wee Ellis s’est fait connaître commele sax et l’arrangeur de James Bro w n ,Esther Phillips, Van Morrison, Georg eBenson et The JB Horns. Pour ses 60 ans, il sort un album solo avec son vieux copainF red Wesley (le troisième des JB Horn s ) .Les deux dinosaures de la funk démontrentque leur vitalité n’a rien à envier aux plusjeunes avec “New Moon”, “I Feel Good”,“House Party” et “Cold Sweat”.Dernier album : Ridin’Mighty High (Skip

    Records)

    Site officiel : www.peewee-ellis.com

    Orlando “Cachaito” Lopez est l’un desmeilleurs contrebassistes cubains, le“battement de cœur” de la sectionrythmique du Buena Vista Social Club. Il estaccompagné par Miguel “Anga” Diaz,v i rtuose qui a joué avec Steve Coleman,Ruben Gonzalez, l’Afro Cuban All Stars...Ils interprètent “My Neighborhood” avecThe Pee Wee Ellis Assembly, et “Make itFunky” et “Pass the Peas” avec tous lesmusiciens de cette groove sessionexceptionnelle.Le dernier album de Cachaito est

    disponible chez Night & Day

    Rediffusion le 4 mai à 16.25

    et le 5 mai à 00.45

    es maîtres

    u funk, Pee Wee

    llis et Fred

    esley,

    ettent le feu

    la scène…

    Dabe, le bushman.

    Poésie en piscine.

    “Les mots ne parlent

    aucune des langues que

    nous connaissons : ils

    ont leur pro p re langage.

    Dans la solitude de la

    nuit, ils se re g ro u p e n t ,

    comme des animaux

    a s s o i ffés autour d’un

    point d’eau. Alors,

    brisant la musique du

    silence, ils se livrent à

    d’innocentes quere l l e s ,

    et leurs propos ont pour

    nous le savoureux mérite

    de n’avoir aucun sens.”

  • 14.00

    Un enfant d’ailleurs (5)Rediffusion du 12 avril)

    14.30

    oyages, voyages’ A u s t r a l i e - O c c i d e n t a l e

    Rediffusion du 18 avril)

    15.15

    La princesse célesteRediffusion du 28 mars 2000)

    16.15

    Un rafiot et des diamantsRediffusion du 22 avril)

    17.30

    La passion SchliemannRediffusion du 27 avril)

    19.00

    Flash Info

    19.00

    Opéra La flûte enchantée –acte IOpéra en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart

    20.15

    ARTE Info / Météo

    20.45

    Opéra La flûte enchantée –acte IIOpéra en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart

    22.15

    Les mercredis de l’histoireCeaucescu Les fastes d’un dictateurDocumentaire de Ben Lewis

    23.15

    Ciné-découverteSundayFilm de Jonathan Nossiter

    00.45

    ’ami africainRediffusion du 21 avril)

    02.20 (PDC : 02.25)

    Elizabeth, une vie d’éléphantRediffusion du 21 avril)

    Opéra en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart Livret : Emmanuel SchikanederDirection musicale : Thomas HengelbrockMise en scène, décors et costumes : Achim FreyerAvec : Ron Li-Paz (Sarastro), EkaterinaMorozova (la Reine de la nuit), Henrike Jacob(Papagena), Christian Gerhaher (Papageno),Matthias Klink (Tamino), Hermann Oswald(Monostatos), Bart Driessen (l’orateur), Judith Howarth (Pamina), Vitalija Blinstrubyte,Anna Haase, Elizabeth Batton (les Dames),Stefan Vinke, Thomas Jesatko (prêtres/gardes),les Domsingknaben d’Augsbourg (trois jeunesgarçons)L’Ensemble vocal de la SWRL’Ensemble Balthasar-NeumannRéalisation : Claus Viller(Allemagne, 2002-2h45mn) - VOSTFARD/SWR

    Le prince Tamino et l’oiseleur Papageno doi-vent libérer la princesse Pamina, enlevéepar le sage Sarastro… L’ultime chef-d’œuvre lyrique de Mozart dans une nouvel-le production signée Achim Freyer.Poursuivi par un serpent monstrueux, leprince égyptien Tamino implore les dieux dele délivrer avant de s’évanouir. Les tro i sDames de la Reine de la nuit, alertées parses cris, accourent et tuent le serpent. En seréveillant, Tamino découvre un curieux per-sonnage couvert de plumes : c’est l’oiseleurPapageno, qui dit avoir tué le monstre. LesDames reviennent pour le punir d’avoirmenti et montrent à Tamino un portrait dePamina, fille de la Reine. Il tombe amoure u xs u r-le-champ. Apparaît alors la Reine de lanuit, qui lui dit que sa fille a été enlevée par

    m e rc re d i 1e r m a i

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    19.00 et 20.45 Opéra en direct

    La flûte enchantéeA RTE vous off re un fauteuil d’orc h e s t re au Festival

    de Schwetzingen. Réservez votre soirée pour l a

    Flûte enchantée de Mozart, mis en scène

    par Achim Freyer et dirigé par Thomas Hengelbro c k .

    En direct du Festival de Schwetzingen

    Soirée présentée

    par Annette Gerlach

    Diffusion en simultané sur

    Pour en savoir plus : www.arte-tv.com

  • S a r a s t ro. Pour la sauver, Tamino reçoit uneflûte enchantée, Papageno des clochettesmagiques, et ils se lancent à sa re c h e rc h e .A rrivé au palais de Sarastro, Tamino re n-c o n t re un prêtre qui lui apprend queS a r a s t ro est en vérité un grand sage et quec’est la Reine qui est maléfique. Papagenotente de s’enfuir avec Pamina, après avoirfait fuir le Maure Monostatos qui import u n a i tla jeune fille. Tamino et Pamina se re n c o n-t rent enfin et tombent amoureux. Mais suro rd re de Sarastro, ils sont tous deuxconduits au Temple des Épreuves où ilsd e v ront d’abord prouver qu’ils sont dignesdu bonheur supérieur. . .La flûte enchantée est diffusé en

    deux parties, l’acte I à 19.00 et

    l’acte II à 20.45, après ARTE Info.

    Les très riches heures

    de Schwetzingen

    Le Festival de Schwetzingen ouvre cetteannée sa 50e saison avec la re p r é s e n t a t i o n ,dans le célèbre théâtre rococo, de la Flûtee n c h a n t é e, coproduit avec l’Opéra du Rhinde Strasbourg. C’est à l’initiative duSüddeutscher Rundfunk que le Festival a vule jour en 1952. Il s’est depuis aff i rm écomme l’un des plus riches moments demusique classique en Allemagne. Chaqueprintemps, depuis un demi-siècle, il attiredans cette petite ville près de Heidelberg lesamateurs de musique venus de tous lescoins d’Europe. Le metteur en scène AchimF reyer (qui a déjà signé un re m a rquable Don Giovanni retransmis en direct deSchwetzingen sur ARTE) propose ici sa tro i-sième lecture de la Flûte, avec la complicitédu chef d’orc h e s t re Thomas Hengelbrock etune distribution internationale. Cette mise enscène marque une nouvelle étape dansl’étude de cette œuvre qui allie le gro t e s q u e ,le comique et le populaire à la philosophie.Achim Freyer se rapproche de l’esprit ducompositeur : l’orc h e s t re et le chœur sontréduits, ce qui donne à cette re p r é s e n t a t i o nun cadre intime. Une œuvre d’art complexeet complète dans la langue de Mozart .

    Ô Mozart, mon

    beau Mozart…

  • Le 25 décembre 1989, après un simulacre

    de procès devant un tribunal militaire qui

    les condamne à mort, Nicolae Ceaucescu

    et sa femme Elena sont fusillés par un peloton

    d’exécution. Une fin violente à l’image

    du régime dictatorial imposé pendant plus

    de quarante ans, d’un règne sans partage tenu

    par un mégalomane qui se faisait notamment

    appeler le “génie des Carpates”.

    22.15 Ceaucescu Les fastes d’un dictateur

    Documentaire de Ben Lewis(Royaume-Uni/Danemark, 2002-52mn)NDR

    Dès son accession à la direction du part icommuniste roumain en 1965, Ceaucescune semble avoir d’autre préoccupation quela mise en scène de son pouvoir. Rien n’estlaissé au hasard : toutes ses apparitionspubliques sont accompagnées de foulesqui l’acclament ; à la télévision, dans lesmilieux littéraires et artistiques, il orc h e s t rela célébration de sa personne et se faitappeler selon son humeur “conducator”,“génie des Carpates”, “fils du soleil” etmême “le plus doux baiser de la terre nata-l e ” ! On lui rend les honneurs comme à unsouverain féodal, avec sceptre et arm o i-ries… Mais la réalité ne suit pas ce scéna-rio. Pendant qu’il fait constru i re à Bucare s tle plus grand palais du monde, laRoumanie périclite à vue d’œil : l’industries ’ e ff o n d re, le peuple s’appauvrit, les amisde l’Ouest comme de l’Est se détournent…et le pays devient le parent pauvre del ’ E u rope. Finalement, en 1989, son peuple

    affamé, trop las de ses fastueuses célébra-tions, le chasse ou plutôt l’off re aux ballesdes militaires.

    Image truquée

    Le documentaire retrace les étapes decette folie des grandeurs et peint toute l’ab-surdité de l’univers imaginaire et fantasma-tique dans lequel s’était enferm éCeaucescu. Les nombreux témoignages,du ministre à l’ouvrier en passant par unj o u rnaliste de télévision, montrent en outreà quel point les Roumains eux-mêmes sesont laissés prendre à cette image truquée.

    m e rc redi 1e r m a i

    Présenté par

    Alexandre Adler

    Un vase à la gloire de Ceaucescu.

    Nicolae Ceaucescu en

    compagnie de la reine

    d’Angleterre, lors

    d’une visite officielle

    en Grande-Bretagne.

  • 23.15SundayFilm de Jonathan Nossiter(États-Unis, 1996-1h33mn) - VOSTFScénario : James Lasdun, Jonathan NossiterAvec : David Suchet (Matthew Delacorta/Oliver),Lisa Harrow (Madeleine Vesey), Jared Harris (Ray), Larry Pine (Ben Vesey)Image : Michael Barrow, John FosterMontage : Madeleine GavinSon : David EllinwoodProduction : Goatwork FilmARTE FRANCEGrand Prix et Prix de la critique,

    Deauville 1997

    Meilleur film et meilleur scénario,

    Sundance 1997

    Reportage parmi les classes marginales duQueens, à New York, fiction dont les per-sonnages projettent leurs rêves sur ceux quiles entourent… Un film plein d’humour etd’enthousiasme, à la fois léger et profond.Un dimanche d’hiver dans le quartier duQueens à New York. Au sortir d’une stationde métro, une actrice transportant uneé n o rme plante verte re n c o n t re un hommequi vit dans un foyer pour sans-abri. Ellel’interpelle du nom d’un réalisateur qu’ellea rencontré à Londres. Il ne la contre d i tpas. Après s’être rendus ensemble dans un“dinner”, il l’accompagne chez elle…

    Conte new-yorkais

    Le cinéma new-yorkais est en général asso-cié au jazz et à Manhattan. Jonathan Nossitera voulu sortir de ces clichés. S u n d a y s ’ o u v resur une chanson d’exil interprétée par Fréhelet a pour décor le Queens, “un endroit idéalpour des histoires de gens marginalisés, àl ’ é c a rt des centres de pouvoir”, estime le réa-l i s a t e u r. Les buildings prestigieux sont loin,de l’autre côté de la rivière. Les personnagessont indissociables de ce quartier résidentielb i z a rre, fragile, sans cohérence arc h i t e c t u r a-le. C’est là que tout se lie : la précaritéd ’ O l i v e r, ancien employé d’IBM licencié pourcause de dégraissage, la vie bancale deMadeleine avec Ben, son ex-mari, la pro m i s-cuité du foyer pour sans-abri. De cette appa-rente platitude, le réalisateur, qui cherche à“sentir le réel mais rester dans l’imaginaire ”,t i re un film d’une grande vitalité, où la fro n t i è-re entre réalité et vie rêvée s’estompe. PourMadeleine, Oliver accepte de devenir lefameux réalisateur Matthew Delacorta. Poure ffrayer Oliver, Ben lui fait cro i re que la cica-trice de son opération au cœur est celled’une blessure que Madeleine lui aurait infli-gée avec un sécateur. Chacun y va de sonconte, et ce n’est pas un hasard si Ben re g a r-de sans cesse une vidéo où sa femme jouedu Shakespeare, grand conteur devantl ’Ét e rn e l .Rediffusion le 9 mai à 00.55

    et le 18 mai à 01.20

    “J’en avais marre de

    Manhattan-image

    publicitaire (...). Il y a

    dans le Queens une

    beauté plus directe, plus

    franche qu’à Manhattan.

    Ici on est en prise avec

    le reste des États-Unis.”

    “Une grande par tie

    du plaisir que j’ai pris

    à réaliser Sunday vient

    de l’exploration (...)

    de la fragilité, la terreur

    et l’éphémère beauté

    des relations fondées

    sur une totale ou

    partielle équivoque.”

    (Jonathan Nossiter)

    Ciné-découverte

    “La vraie lumière

    de New York est

    celle d’hiver :

    une clarté

    percutante même

    quand le ciel

    est couvert.”

    (Jonathan Nossiter)

  • 14.00

    Majorque, île cobayeRediffusion du 30 avril)

    14.30

    ’homme électriqueRediffusion du 25 avril)

    15.15

    Shangri-La, la route du paradisRediffusion du 20 avril)

    16.15

    Cindy rêve d’argentRediffusion du 26 avril)

    17.10

    D’une cité l’autreRediffusion du 22 avril)

    17.20

    Domicile conjugalRediffusion du 15 avril)

    19.00

    Flash Info

    19.00

    oyages, voyagesLa Corée du SudDocumentaire de Thomas Radler

    19.45

    ARTE Info / Météo

    20.15

    ARTE ReportageLe pari coréen Reportage de Corinna Volkmann

    20.45-00.45

    ThemaNietzsche

    20.45

    La cordeFilm d’Alfred Hitchcock

    22.00 (PDC : 22.05)

    Friedrich Nietzsche, un voyage philosophiqueDocumentaire d’Alain Jaubert

    23.40 (PDC : 23.45)

    ’expérience de NietzscheDocumentaire de Yann Kassile

    00.45

    Les deux Anglaises et le continentRediffusion du 22 avril)

    19.00La Corée du SudDocumentaire de Thomas Radler(Allemagne, 2002-41mn)ZDF

    De nos jours encore, la Corée du Sud estun pays méconnu qui semble vouloirconserver son mystère...Actualité oblige, le voyage commence avecune visite à la vedette du foot sud-coréen,Cha Bum-kun, qui nous fait pénétrer sur lapelouse sacrée du tout nouveau stade deSéoul et dans l’école où il donne leurs pre-m i è res leçons aux champions de demain.Après une étape culturelle dans un templede l’ancienne province royale deGyeongsangbuk-do, où l’on pratique les o n m u d o, art martial du bouddhisme zenvisant à atteindre l’illumination, direction l’îlede Jeju-do dans le sud du pays. Appeléel’île des dieux, elle est désormais livrée auxtouristes coréens et japonais et aux nou-velles déesses de la plongée, qui, équi-pées de simples masques, vont cherc h e rau fond de la mer poissons, coquillages etoursins… Un monde paradisiaque quipourrait devenir, après la Coupe du mondede football, une destination fétiche pour lesamoureux de l’Asie.Rediffusion le 5 mai à 14.30

    20.15 Le pari coréen Reportage de Corinna Volkmann(Allemagne, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, Känguruh-FilmARTE G.E.I.E.

    À un mois du coup d’envoi de la Coupe dumonde de football, ARTE Reportage propo-se une plongée en Corée du Sud, co-orga-nisatrice avec le Japon de cette grande pre-mière : une coupe du monde en Asie.Accueillir la Coupe du monde de foot estun défi pour la Corée du Sud, qui se pas-sionne davantage pour le base-ball ou letaekwondo que pour le ballon rond, et oùle climat social est tendu – le chômagedéversant chaque jour son lot de manifes-tants dans les ru e s . L’ o rganisation de cetévénement sportif majeur est l’occasionpour le pays de montrer le visage d’unesociété moderne. Surtout face au Japon,pays co-org a n i s a t e u r, avec lequel les re l a-tions sont toujours tendues — on ne saitd’ailleurs pas encore si l’empereur duJapon fera le déplacement en Corée pourle match d’ouverture le 31 mai.

    j e u d i 2 mai

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    Voyages, voyages ARTE Reportage

    Film

    Découvrez l’autre

    pays du football

    2002 avec le Japon

    du jeu dans

    ARTE Reportage,

    vendredi 3 mai

    à 20.15.

    Au pays

    des dix mille

    sommets

    (Corée du Sud).

    À l’aube de la Coupe

    du monde, les Coréens

    préfèrent toujours le

    taekwondo au football…

    Un temple de l’ancienne

    province royale de

    Gyeongsangbuk-do.

  • ARTE FRANCE

    20.45La corde(Rope)

    Film d’Alfred Hitchcock(États-Unis, 1948-1h20mn) – VFScénario : Arthur Laurents et Hume Cronynd’après la pièce de Patrick HamiltonAvec : James Stewart (Robert Cadell), Farley Granger (Philippe) John Dall (Bernard),sir Cedric Hardwicke (M. Kentley), Joan Chandler (Janet Walker),Constance Collier (Mrs Anita Atwater), Douglas Dick (Kenneth Lawrence), Edith Evanson (Mrs Wilson, la gouvernante)Image : Joseph Valentine, William V. SkallDécors : Perry Ferguson, E. KuriConseiller pour la couleur (Technicolor) : Natalie KalmusSon : Al RiggsMusique : David Buttolph, Leo F. Forbstein sur un thème de Francis Poulenc (Mouvement perpétuel n°1)Producteurs : Alfred Hitchcock, Sidney BernsteinProduction : Transatlantic Pictures, WarnerBrothersSous-titrage pour sourds

    et malentendants

    Deux jeunes New-Yorkais homosexuels,B e rn a rd et Philippe, étranglent de sang-f roid leur camarade d’études David pourmettre en pratique la théorie de leur ancienp ro f e s s e u r, Robert Cadell, se référant àNietzsche et selon laquelle les êtres supé-rieurs ont le droit de supprimer un être infé-rieur sans utilité pour la société. Après avoircaché le cadavre dans un coff re, ils dre s-sent sur ce meuble la table pour une cock-tail-partie à laquelle sont invités les parentset la fiancée de la victime ainsi que RobertCadell…

    La corde et le coffre

    “Vous m’avez jeté mes propres paroles à laf i g u re, Bern a rd. (…) Vous les avez traves-ties en une froide et savante excuse pouraccomplir un meurt re … ” La Cord e se ter-mine sur une magistrale tirade de JamesS t e w a rt / R o b e rt Cadell, scandalisé par lem e u rt re que ses élèves ont commis ens’inspirant de son enseignement. Il s’adres-se à Bernard, le plus cynique, capable d’of-frir du champagne à ses invités alors queleur fils et fiancé gît mort à quelques mètresd’eux… Ce film est le premier produit parHitchcock et le premier qu’il tourne en cou-leur. C’est aussi un exploit technique : pourcoller à la pièce, dont l’action se déroule entemps réel, le cinéaste décide de faire unfilm en un seul plan. La Corde est donccomposé de huit bobines de dix minutesr a c c o rdées de façon discrète, et tourn ésans interruption à la prise de vues avecles prouesses que cela implique : murs surrails s’écartant pour dégager le champ,changements d’éclairage pour simuler uncoucher de soleil sur New York…Rediffusion le 4 mai à 01.20, le 7 mai

    à 17.35 et le 20 mai à 01.15

    Le maître nietzschéen Robert Cadell

    (James Stewart) à ses anciens

    élèves : “De quel droit osez-vous

    proclamer qu’il existe une élite

    supérieure dont vous croyez faire

    partie ?”

    “J’ai conçu cette idée

    un peu folle d’un film

    qui ne constituerait

    qu’un seul plan.”

    (Hitchcock, dans ses

    entretiens avec Truffaut)

    20.45-00.45 NietzscheUne mauvaise réputation, fruit d’une série d’ambiguïtés et de falsifications, a fait de

    Nietzsche un penseur maudit. Sa pensée libert a i re, caricaturée – comme dans la Cord e

    de Hitchcock – a servi à justifier les crimes nazis. Deux documentaires contribuent à

    redonner sa véritable dimension au philosophe allemand, joyeux et solitaire, épris de

    musique et de poésie, dont l’œuvre hors normes a laissé une marque indélébile.

    Film

    O

  • 22.00FriedrichNietzsche, un voyage philosophiqueDocumentaire d’Alain Jaubert(France, 2001-1h39mn)Coproduction : ARTE France, Palette Production

    Un voyage en dix étapes biographiques surles traces d’une vie tourmentée et del’œuvre exaltée et ambiguë d’un philosophedont la pensée libertaire, récupérée aussiparfois par les totalitarismes du XXe s i è c l e ,a eu une influence majeure sur la réflexioncontemporaine.Né au presbytère de Roecken, en Thuringe,le 15 octobre 1844, le jeune Nietzsche vitavec sa mère et sa sœur après la mort deson père, un pasteur ambitieux. Très tôt, ilse passionne pour l’écriture, le monde del’esprit et de la musique. Sa mère le desti-ne à la théologie, et il fait de brillantes

    études au collège de Pforta, où il découvreles auteurs antiques et classiques et la librepensée. Peu à peu, il perd la foi et décidede suivre des cours de philologie à Bonn età Leipzig. À 25 ans, il est appelé à la chai-re de philosophie de Bâle, puis s’engagecomme infirmier lors du conflit franco-alle-mand de 1870 – une expérience des atro-cités de la guerre qui aura une influencedécisive sur sa pensée et l’éloignera àjamais de Bismarck. De retour à Bâle, ile n t re en relation avec le milieu intellectuel(notamment l’historien Jacob Burckhardt etl’ethnographe Bachofen) et rend de fré-

    quentes visites à Wa g n e r, avec qui il noueune amitié aussi intense qu’orageuse. Sap re m i è re publication, la Naissance de lat r a g é d i e, suscite de vives polémiques enraison de son approche non conform i s t e .En 1878, affecté de graves troubles ner-veux, il demande à être relevé de ses fonc-tions de professeur. Il commence alors unevie errante pendant laquelle il écrit ses prin-cipales œuvres : à Sils Maria, où il a la révé-lation de “l’éternel retour” et de l’idée deZarathoustra ; à Rome, où Nietzsche et sonami Paul Rée vivent une amitié amoure u s eavec la jeune Russe Lou Salomé ; puis àRapallo et Portofino, où il écrit dans la fièvrela pre m i è re partie de Zarathoustra ; à N i c eet Èze, où il commence à songer à la“volonté de puissance”… En 1889, il s’ef-f o n d re dans une rue de Turin. Ramené enAllemagne, il ne re c o u v re pas la raison etmeurt à Weimar le 25 août 1900.

    Ainsi parlait Nietzsche

    Mouvante, contradictoire, la pensée deNietzsche, méfiante vis-à-vis des systèmeset des dogmatismes, est éclatée, disconti-nue. Une complexité doublée d’une mauvai-se réputation qu’Alain Jaubert tente de mieux

    jeudi 2 mai

    Nietzsche

    “La maturité de

    l’homme, c’est avoir

    retrouvé le sérieux

    que l’on mettait dans

    ses jeux d’enfant.”

    “Sans la musique,

    la vie serait une erreur,

    une besogne éreintante,

    un exil.”

    “Je me méfie

    de tous les faiseurs

    de système et m’écarte

    de leur chemin.”

    (Friedrich Nietzsche)

    Ci-dessus :

    Jean-Pierre Faye,

    Rüdiger Safranski,

    Barbara Cassin,

    à droite :

    Georges Liebert,

    Roberto Calasso et

    Vincent Descombes

  • c o m p re n d re grâce aux témoignages d’écri-vains et de philosophes – Jean-Pierre Faye,Barbara Cassin, Rüdiger Safranski, Robert oCalasso, Vincent Descombes et GeorgesL i e b e rt –, à la lecture d’extraits de Nietzscheet à un voyage biographique aussi passion-nant qu’un roman d’aventures. Étroitementliée à sa vie, à sa maladie, à son amour pourla musique, à ses amitiés, son œuvre est ana-lysée pour elle-même mais aussi à l’aune desa récupération totalitaire future. Sans cher-cher à tout prix à la blanchir de tout soupçon,Alain Jaubert approfondit les thèmes philo-sophiques – l’éternel retour, la volonté depuissance, le surhomme, la mort de Dieu,etc. – et les influences – Schopenhauer, lesprésocratiques, Voltaire, La Bruyère… Ildévoile les diff é rentes facettes d’une person-nalité tourmentée, partagée entre la poésie,la philosophie et la musique.Rediffusion le 10 mai à 15.15

    23.40L’expérience de NietzscheDocumentaire de Yann Kassile(France, 2001-1h)Production : Aber Images

    Yann Kassile a séjourné dans les lieux oùle philosophe a écrit, entre 1879 et 1889,ses ouvrages majeurs. Dans la solitude dece voyage, il s’est plongé dans l’œuvre, qu’ilévoque de façon sensible comme une expé-rience vécue.“Nietzsche n’indique pas le chemin, ilindique la marche, qu’il faut marc h e r ”,explique Yann Kassile. Il a emboîté le pasau penseur et marché sur ses traces, là oùNietzsche a séjourné, souvent à plusieursreprises, pendant les dix années de sone rrance. À Venise, il visite le palais où le phi-losophe séjourna, non loin de l’île aux mort squi lui inspira un chapitre de Ainsi parlaitZ a r a t h o u s t r a. Grimpant une rue pavée, ilimagine la mansarde que Nietzsche occu-

    pa sur les hauteurs de Gênes, la ville natalede Colomb, découvreur de terres nouvellestout comme le philosophe…

    Voyage intérieur

    Deux voix, l’une incarnant le réalisateur quiraconte son “expérience de Nietzsche”,l’autre incarnant et citant le philosophe. Desimages de lieux reliées par des images devoies de chemin de fer, de trains, de gares.Des fragments de textes insérés à l’écran.Le dispositif imaginé par Yann Kassile pourapprocher Nietzsche est efficace : par glis-sements de pensée successifs, par asso-ciations d’idées et d’images, il nous rend lephilosophe proche, presque intime. Il re n dpalpables l’immense solitude et l’immensejoie qui ont caractérisé la vie de Nietzsche,et donne envie de plonger à son tour dansun voyage intérieur en compagnie du phi-losophe et poète.

    “Ce que Nietzsche

    a parcouru, nous

    le parcourons. Notre tête

    n’éclatera pas. Nous

    avancerons comme il

    a avancé, en défrichant,

    en interrogeant, animés

    de pensées jamais

    calmées, inquiètes,

    joyeuses, foisonnantes

    et pures.” (Yann Kassile)

    À visiter : le site

    www.hypernietzsche.org

    /ncc/

    Le lac de Sils Maria où Nietzsche

    eut la révélation de “l’éternel retour”.

    Venise, l’île aux morts.

  • 14.00

    oyages avec Turner (5)Rediffusion du 20 avril)

    14.30

    Sauvé des eauxRediffusion du 29 avril)

    15.15

    Un rêve de Taj MahalRediffusion du 20 avril)

    16.10

    OasisRediffusion du 23 avril)

    17.25

    NewsmanRediffusion du 13 avril)

    19.00

    Flash Info

    19.00

    racksMagazine musical

    19.45

    ARTE Info / Météo

    20.15

    ARTE ReportageLe Japon du jeuReportage de Jürgen Schmidt

    20.45

    FictionLibreTéléfilm de Jean-Pierre Sauné

    22.20

    La vie en faceLa chaîne du silenceDocumentaire d’Agnès Lejeune et Éric Monami

    23.30

    ProfilsEdward BondJe ne suis pas un hommeen colèreDocumentaire de Véronique Aubouy

    00.45 (PDC : 00.50)

    Exit II : la nuit transfiguréeRediffusion du 24 avril)

    02.20 (PDC : 02.25)

    Le dessous des cartesRediffusion du 27 avril)

    02.35

    Brève rencontreRediffusion du 22 avril)

    19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2002-40mn)Coproduction : ARTE France, Program 33 ARTE FRANCE

    > Tribal : Low ridersInventés il y a vingt ans par les Mexicains,les “low riders” s’affichent dans les clips deDr Dre à Ice Cube. Tr a c k s vous emmèneaux sources du phénomène dans les quar-tiers chauds de Los Angeles, du garage oùa été tourné le dernier clip de Cypress Hillà la convention “Car Club United” àFontana (Californie).

    > Dream : Motörhead

    Motörhead ça veut dire, en argot américain,“accro au speed”, et c’est comme ça qu’onappelle les junkies américains bourrés auxamphétamines. Depuis vingt-cinq ans,M o t ö rhead est le groupe le plus dur duheavy metal, avec à sa tête Lemmy, roi desbikers et des headbangers.

    > Backstage : Les nouvelles fusionship-hop

    Le champ musical du hip-hop s’est aujour-d’hui élargi. Avec Kery James, converti à l’is-lam, le hip-hop se trouve épuré de tout ins-t rument �