Regard sur le bassin de vie d’Amboise - Bienvenue · Le bassin de vie d’Amboise se partage...

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Le bassin de vie d’Amboise se partage entre le Val de Loire, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, la Gâtine tourangelle au nord aux terres de grandes cul- tures, et la Champagne au sud. La Loire et le Cher structurent un territoire dont une très grande partie se situe dans l’aire d’influence de l’aggloméra- tion tourangelle. Le bassin est bien irrigué par les in- frastructures routières et ferroviaires : deux auto- routes (l’A10 au Nord et l’A85 au Sud), trois dépar- tementales structurantes (D31, D952 et D976) et autant de voies ferrées relient Château-Renault, Amboise et Bléré à Tours. Regroupant 16,5 % de la population du territoire (12 850 habitants) et 25 % des emplois (6 560 em- plois), la ville d’Amboise constitue le pôle le plus important du bassin. Châ- teau-Renault (5 180 hab.), Bléré (5 210 hab.), et Mon- trichard (3 430 hab.) com- plètent le maillage relative- ment équilibré du territoire. Signe tangible de dyna- misme, le bassin d’Amboise a connu le taux de croissance de la popula- tion le plus important de la région Centre entre 1999 et 2010. Cette forte hausse du nombre d’habi- tants s’explique principale- ment par le solde migra- toire très élevé, témoignant d’une attractivité résiden- tielle qui s’est amplifiée entre les décennies 1990 et 2000. Un héritage historique ex- Un héritage historique ex- Un héritage historique ex- Un héritage historique ex- ceptionnel ceptionnel ceptionnel ceptionnel L’oppidum des Châtelliers, à Amboise, est envisagé comme un site majeur d’occupation des Turones, l’un des peuples constitu- tifs de la Gaule, dont la Touraine serait la déclinai- son. Si cette suggestion est plus archéologique qu’his- torique, ce territoire entre dans les chroniques par les rivalités entre les maisons d’Anjou et de Blois au XI è siècle. Le rattachement à la couronne, en 1434, fait d’Amboise un lieu de villé- giature royale. Charles VII, Louis XI puis Charles VIII feront prospérer l’édifice et la cité attenante. François 1 er y grandit et invita, en 1516, Léonard de Vinci à s’installer tout près de là, au Clos-Lucé. Pendant près de deux siècles, Amboise vécut donc au rythme royal avant de retourner à un relatif anonymat. Les femmes (dont Diane de Poitiers et Catherine de Médicis) modelèrent pour leur part Chenonceau, l’élé- gant château-pont enjam- bant le Cher, une des pé- pites de la Renaissance. Le deuxième pôle industriel Le deuxième pôle industriel Le deuxième pôle industriel Le deuxième pôle industriel de Touraine de Touraine de Touraine de Touraine La présence royale a per- mis à Château-Renault de développer une importante activité de tannerie qui s’éteindra en 1985. Si cet héritage historique a doté le bassin d’un formidable patrimoine, la Loire a aussi été un corridor important du commerce et du déve- loppement. Au milieu du XIX è siècle, l’arrivée du chemin de fer fait entrer Amboise dans l’ère indus- trielle grâce aux frères Ma- bille dont la renommée est associée aux pressoirs. Un siècle plus tard, le mou- vement de déconcentration dote largement le Centre par sa proximité avec la région parisienne. Ainsi, en 1966, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) s’installe à Nouzilly ; il emploie aujourd’hui plus de 600 personnes. Des fleurons de l’industrie font souche, singulièrement sur le Val d’Amboise second pôle industriel du départe- Présentation générale du bassin de vie d’Amboise Sources : Population : Insee, RP 2010 Chômage : Insee, Taux de chômage localisés Emploi total : Insee, RP Emploi salarié : Insee, CLAP Note : le nombre d’emplois total et le nombre d’emplois salariés provenant de sources différentes, les 2 chiffres ne sont pas comparables. Date de publication : juillet 2014 Sommaire : Présentation générale (p. 1) Caractéristiques sociodémogra- phiques (p. 2) Priorités du SRADDT à l’échelle du bassin de vie : - Une société de la connaissance porteuse d’emplois (p. 4) - Des territoires attractifs organisés en réseau (p. 10) - Une mobilité et une accessibilité favorisées (p. 14) Regard sur le bassin de vie d’Amboise ment, derrière Tours : Mecachrome (mécanique de précision) avec 480 salariés sur son site d’Amboise ; dans le proche péri- mètre de Pocé-sur-Cisse et de Nazelles- Négron, le laboratoire pharmaceutique Pfizer (repris par le groupe Favera) ou l’équipe- mentier TI Group Automotiv Systems ras- semblent respectivement 540 et 380 sala- riés. A Château-Renault, la société Radiall est l’un des dix sites mondiaux du leader des connecteurs pour l’aéronautique. Tourisme et viticulture Tourisme et viticulture Tourisme et viticulture Tourisme et viticulture : un socle solide : un socle solide : un socle solide : un socle solide Le bassin d’Amboise est aussi associé à un certain art de vivre illustré par la viticulture et le tourisme, deux activités qui ne crai- gnent pas la délocalisation. Mais la seule qualité du patrimoine n’est plus, aujourd’hui, une rente de situation face à un tourisme versatile. Le grand défi à venir est de propo- ser une offre diversifiée pour accroître la durée des séjours. Plusieurs grands enjeux conditionnent l’ave- nir du bassin de vie d’Amboise : - La consolidation de la dynamique écono- mique avec notamment la pérennisation d’un tissu industriel diversifié, le développe- ment de l’économie résidentielle, des activi- tés agricole et touristique à conforter ; - La consolidation des fonctions urbaines d’Amboise et des pôles d’appui (Bléré, Châ- teau Renault, Montrichard) et une meilleure irrigation du bassin en matière de services et équipements - La prise en compte du risque inondation et la préservation d’un patrimoine naturel et paysager remarquable. Chiffres clés Bassin de vie Région Centre Population (2010) 78 418 2 548 065 Evolution an- nuelle moyenne 1999-2010 + 1,1% + 0,4 % Poids dans la région 3% //// Actifs résidents (2010) 36 300 1 173 130 Superficie (km 2 ) 1 149 39 151 Densité (2010) (habitants/km 2 ) 68,2 65,1 Nombre de communes 55 1 841 Nombre d'em- plois total (2010) 26 247 1 001 086 Nombre d'em- plois salariés (2011) 19 988 813 341 Taux de chô- mage Tours (3T 2013) 9,5 % 10 % Zone d’em- ploi Région Centre Taux de chô- mage Blois (3T 2013) 9,2 % 10 %

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Le bassin de vie d’Amboise se partage entre le Val de Loire, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, la Gâtine tourangelle au nord aux terres de grandes cul-tures, et la Champagne au sud. La Loire et le Cher structurent un territoire dont une très grande partie se situe dans l’aire d’influence de l’aggloméra-tion tourangelle. Le bassin est bien irrigué par les in-frastructures routières et ferroviaires : deux auto-routes (l’A10 au Nord et l’A85 au Sud), trois dépar-tementales structurantes (D31, D952 et D976) et autant de voies ferrées relient Château-Renault, Amboise et Bléré à Tours. Regroupant 16,5 % de la population du territoire (12 850 habitants) et 25 % des emplois (6 560 em-plois), la ville d’Amboise constitue le pôle le plus important du bassin. Châ-teau-Renault (5 180 hab.), Bléré (5 210 hab.), et Mon-trichard (3 430 hab.) com-plètent le maillage relative-ment équilibré du territoire. Signe tangible de dyna-m i s m e , l e b a s s i n d’Amboise a connu le taux de croissance de la popula-tion le plus important de la région Centre entre 1999 et 2010. Cette forte hausse du nombre d’habi-tants s’explique principale-ment par le solde migra-toire très élevé, témoignant d’une attractivité résiden-tielle qui s’est amplifiée entre les décennies 1990

et 2000.

Un héritage historique ex-Un héritage historique ex-Un héritage historique ex-Un héritage historique ex-ceptionnel ceptionnel ceptionnel ceptionnel L’oppidum des Châtelliers, à Amboise, est envisagé comme un site majeur d’occupation des Turones, l’un des peuples constitu-tifs de la Gaule, dont la Touraine serait la déclinai-son. Si cette suggestion est

plus archéologique qu’his-torique, ce territoire entre dans les chroniques par les rivalités entre les maisons d’Anjou et de Blois au XIè siècle. Le rattachement à la couronne, en 1434, fait d’Amboise un lieu de villé-giature royale. Charles VII, Louis XI puis Charles VIII feront prospérer l’édifice et la cité attenante. François 1er y grandit et invita, en 1516, Léonard de Vinci à s’installer tout près de là, au Clos-Lucé. Pendant près de deux siècles, Amboise vécut donc au rythme royal avant de retourner à un relatif anonymat. Les femmes (dont Diane de Poitiers et Catherine de Médicis) modelèrent pour leur part Chenonceau, l’élé-gant château-pont enjam-bant le Cher, une des pé-

pites de la Renaissance.

Le deuxième pôle industriel Le deuxième pôle industriel Le deuxième pôle industriel Le deuxième pôle industriel de Tourainede Tourainede Tourainede Touraine La présence royale a per-mis à Château-Renault de développer une importante activité de tannerie qui s’éteindra en 1985. Si cet héritage historique a doté le bassin d’un formidable patrimoine, la Loire a aussi été un corridor important du commerce et du déve-loppement. Au milieu du XIXè siècle, l’arrivée du chemin de fer fait entrer Amboise dans l’ère indus-trielle grâce aux frères Ma-bille dont la renommée est associée aux pressoirs. Un siècle plus tard, le mou-vement de déconcentration dote largement le Centre par sa proximité avec la région parisienne. Ainsi, en 1966, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) s’installe à Nouzilly ; il emploie aujourd’hui plus de 600 personnes. Des fleurons de l’industrie font souche, singulièrement sur le Val d’Amboise second pôle industriel du départe-

Présentation générale du bassin de vie d’Amboise

Sources : Population : Insee, RP 2010 Chômage : Insee, Taux de chômage localisés Emploi total : Insee, RP Emploi salarié : Insee, CLAP Note : le nombre d’emplois total et le nombre d’emplois salariés provenant de sources différentes, les 2 chiffres ne sont pas comparables.

Date de publication : juillet 2014

Sommaire :

Présentation générale (p. 1)

Caractéristiques sociodémogra-

phiques (p. 2)

Priorités du SRADDT à l’échelle du

bassin de vie :

- Une société de la connaissance

porteuse d’emplois (p. 4)

- Des territoires attractifs organisés en

réseau (p. 10)

- Une mobilité et une accessibilité

favorisées (p. 14)

Regard sur le bassin de vie d’Amboise

ment, derrière Tours : Mecachrome (mécanique de précision) avec 480 salariés sur son site d’Amboise ; dans le proche péri-mètre de Pocé-sur-Cisse et de Nazelles-Négron, le laboratoire pharmaceutique Pfizer (repris par le groupe Favera) ou l’équipe-mentier TI Group Automotiv Systems ras-semblent respectivement 540 et 380 sala-riés. A Château-Renault, la société Radiall est l’un des dix sites mondiaux du leader

des connecteurs pour l’aéronautique.

Tourisme et viticultureTourisme et viticultureTourisme et viticultureTourisme et viticulture : un socle solide: un socle solide: un socle solide: un socle solide

Le bassin d’Amboise est aussi associé à un certain art de vivre illustré par la viticulture et le tourisme, deux activités qui ne crai-gnent pas la délocalisation. Mais la seule qualité du patrimoine n’est plus, aujourd’hui, une rente de situation face à un tourisme versatile. Le grand défi à venir est de propo-ser une offre diversifiée pour accroître la

durée des séjours.

Plusieurs grands enjeux conditionnent l’ave-nir du bassin de vie d’Amboise : - La consolidation de la dynamique écono-mique avec notamment la pérennisation d’un tissu industriel diversifié, le développe-ment de l’économie résidentielle, des activi-tés agricole et touristique à conforter ; - La consolidation des fonctions urbaines d’Amboise et des pôles d’appui (Bléré, Châ-teau Renault, Montrichard) et une meilleure irrigation du bassin en matière de services et équipements - La prise en compte du risque inondation et la préservation d’un patrimoine naturel et paysager remarquable.

Chiffres clés Bassin de vie

Région Centre

Population (2010) 78 418 2 548 065

Evolution an-nuelle moyenne 1999-2010

+ 1,1% + 0,4 %

Poids dans la région 3% ////

Actifs résidents (2010) 36 300 1 173 130

Superficie (km2) 1 149 39 151

Densité (2010)(habitants/km2) 68,2 65,1

Nombre de communes

55 1 841

Nombre d'em-plois total (2010) 26 247 1 001 086

Nombre d'em-plois salariés (2011)

19 988 813 341

Taux de chô-mage Tours (3T 2013)

9,5 % 10 %

Zone d’em-ploi

Région Centre

Taux de chô-mage Blois (3T 2013)

9,2 % 10 %

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Page 2 Regard sur le bassin de vie d’Amboise / I. Caractéristiques sociodémographiques

I. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES I. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES I. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES I. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES

Un territoire caractérisé par une forte croissance démographique liée à une attractivité grandissante

Les bassins de vie du SRADDT

Le Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT) de la Région Centre, adopté en 2011, propose de structurer l’espace régional à partir de 8 agglomérations et 16 pôles de centralité. Un partenariat avec l’INSEE a permis de définir les périmètres d’influence de ces pôles régionaux, à partir du rayonnement de leurs équipements de gamme supérieure (lycée, hôpital, hypermarché…) et des trajets domicile-travail, fixant ainsi les contours des bassins de vie. Ces derniers correspondent à l’espace vécu des habitants et constituent le périmètre adapté de réflexion et de décli-naison opérationnelle du SRADDT permettant de mettre en tension les orientations stratégiques régionales avec le quotidien des habitants.

Le bassin de vie d’Amboise compte Le bassin de vie d’Amboise compte Le bassin de vie d’Amboise compte Le bassin de vie d’Amboise compte

78 420 habitants en 2010, ce qui 78 420 habitants en 2010, ce qui 78 420 habitants en 2010, ce qui 78 420 habitants en 2010, ce qui

représente 3,1 % de la population de représente 3,1 % de la population de représente 3,1 % de la population de représente 3,1 % de la population de

la région Centre.la région Centre.la région Centre.la région Centre.

La ville d’Amboise La ville d’Amboise La ville d’Amboise La ville d’Amboise constitue le pôle le

plus important du bassin. Elle ac-ac-ac-ac-

cueille 16,5% de la population cueille 16,5% de la population cueille 16,5% de la population cueille 16,5% de la population (soit

12 850 hab.) et 25% des emplois du et 25% des emplois du et 25% des emplois du et 25% des emplois du

territoire territoire territoire territoire (soit 6 560 emplois). Elle

fait partie de l’unité urbaine touran-

gelle1, qui s’est considérablement

agrandie ces dernières années en

raison de l’extension de l’urbanisa-

tion notamment le long des axes

routiers. L’unité urbaine de Tours-

Amboise composée de 36 com-

munes regroupe désormais 346 100

habitants (soit 59% de la population

du département) et 169 840 emplois

(70% des emplois du département).

Le bassin d’Amboise comprend,

quant-à-lui, 13 communes de l’unité 13 communes de l’unité 13 communes de l’unité 13 communes de l’unité

urbaine de Tours. Ces dernières ac-urbaine de Tours. Ces dernières ac-urbaine de Tours. Ces dernières ac-urbaine de Tours. Ces dernières ac-

cueillent 36 320 habitants, soit 46% cueillent 36 320 habitants, soit 46% cueillent 36 320 habitants, soit 46% cueillent 36 320 habitants, soit 46%

de la population du bassinde la population du bassinde la population du bassinde la population du bassin.

Excepté la commune d’Amboise, trois

pôles de moindre importance structu-

rent le bassin :

---- Bléré (5 210 hab.), Bléré (5 210 hab.), Bléré (5 210 hab.), Bléré (5 210 hab.), située au Sud

du bassin dans la vallée du Cher ;

- ChâteauChâteauChâteauChâteau----Renault (5 180 hab.)Renault (5 180 hab.)Renault (5 180 hab.)Renault (5 180 hab.), au

Nord du territoire ;

---- Montrichard (3 430 hab.)Montrichard (3 430 hab.)Montrichard (3 430 hab.)Montrichard (3 430 hab.), au Sud

dans la vallée du Cher.

L’Ouest du bassin est sous

l’influence du pôle tourangeau. Le

Sud du territoire, structuré par un

chapelet de petits pôles situés le

long de la vallée du Cher présente

des densités de population plutôt

élevées (>50 hab./km²). Le Nord

caractérisé par la gâtine tourangelle,

affiche des densités moyennes nette-

ment plus faibles (<50 hab./km²).

Une forte croissance démogra-Une forte croissance démogra-Une forte croissance démogra-Une forte croissance démogra-

phique liée à un solde migratoire phique liée à un solde migratoire phique liée à un solde migratoire phique liée à un solde migratoire

très élevétrès élevétrès élevétrès élevé

Entre 1999 et 2010, le bassin de vie

d’Amboise affiche un taux d’évolution

de + 1%/an en moyenne (0,4% en

région). Il s’agit du taux le plus élevé

de la région. Cette croissance est

principalement portée par un solde

migratoire très élevé (0,9%/an en

moyenne), signe de l’attractivité rési-

dentielle du bassin. Entre 1999 et

2010, le territoire a accueilli 8 590

habitants supplémentaires soit 3 fois

plus qu’entre 1990 et 1999.

Au sein du bassin, les communes les

plus dynamiques sur le plan démo-

graphique se situent notamment au

Nord, autour de Château-Renault.

Ces communes enregistrent des

soldes naturels (naissance-décès) et

migratoires très élevés. Quelques

communes structurantes perdent

des habitants, à l’instar de Château-

Renault (- 0,5%/an) qui présente des

soldes naturel et migratoire négatifs,

et la commune de Montrichard (-

0,5%/an), qui accuse un solde natu-

rel très négatif (- 1,5%), non compen-

sé par un solde migratoire pourtant

élevé (0,9%/an). La commune

d’Amboise demeure attractive, avec

un taux de croissance de 1%/an lié

EPCI (au 01-01-2014) Population

(2010)

CC Val d'Amboise 27 443 CC de Bléré Val de Cher 20 641 CC du Castelrenaudais 16 333 CC du Cher à la Loire 13 184

en grande partie à son solde migratoire (0,9%).

Une structure par âge comparable à la région, et un Une structure par âge comparable à la région, et un Une structure par âge comparable à la région, et un Une structure par âge comparable à la région, et un

vieillissement de la population dans les prochaines vieillissement de la population dans les prochaines vieillissement de la population dans les prochaines vieillissement de la population dans les prochaines

annéesannéesannéesannées

Actuellement, la part des moins de 20 ans est équiva-

lente à la moyenne régionale (24,2%), tandis que celle

des 60 ans et plus (26,7%) est supérieure (23,5%). A

l’horizon 2030, selon les projections de l’INSEE2, le terri-

toire connaitrait un vieillissement important de sa popula-

tion. Ainsi, les moins de 20 ans ne représenteraient plus

que 23,5% de la population du bassin

(22,8% en région), et les 60 ans et plus

représenteraient 32% de la population,

un taux identique à celui de la région.

1 : Au sens de l’INSEE, une unité urbaine est un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu, qui compte au moins 2 000 habitants. 2 : Projection de population Omphale, Scénario central, 2010.

Evolution de la population du bassin de vie d’Amboi se

1975 1982 1990 1999 2010

Population 59 145 63 200 67 005 69 826 78 418

1968 à 1975

1975 à 1982

1982 à 1990

1990 à 1999

1999 à 2010

Variation de la population en nombre 4 605 4 055 3 805 2 821 8 592

- due au solde naturel + 704 - 75 + 78 - 474 + 1 068

- due au solde migratoire + 3 901 + 4 130 + 3 727 + 3 295 + 7 524

Variation annuelle moyenne de la population en % + 1,2% + 1,0% + 0,7% + 0,5% + 1,06%

- due au solde naturel en % + 0,2% 0,0% 0,0% - 0,1% + 0,13%

- due au solde migratoire en % + 1,0% + 1,0% + 0,7% + 0,5% +0,93%

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Page 3 Regard sur le bassin de vie d'Amboise / I. Caractéristiques sociodémographiques

2011 BV Amboise

Région Centre

Revenu fiscal médian par unité de consommation 19 277 € 19 211 €

Structure des revenus déclarés des mé-nages (part en %)

Revenus salariaux 59,9 % 60,5 %

Pensions, retraites, rentes 29,1 % 28 %

Revenus des professions non salariées 5,5 % 5,9 %

Autres revenus 5,4 % 5,6 % Source : Insee-DGFiP, Revenus fiscaux localisés des ménages Note : L’unité de consommation est un système de pondération qui attribue un coefficient à chaque membre du ménage pour permettre la comparaison des niveaux de vie des ménages de tailles ou de compositions différentes.

En 2011, le revenu fiscal mé-En 2011, le revenu fiscal mé-En 2011, le revenu fiscal mé-En 2011, le revenu fiscal mé-dian par unité de consommation dian par unité de consommation dian par unité de consommation dian par unité de consommation du bassin de vie d'Amboise du bassin de vie d'Amboise du bassin de vie d'Amboise du bassin de vie d'Amboise s’établit environ à 19 280 eu-s’établit environ à 19 280 eu-s’établit environ à 19 280 eu-s’établit environ à 19 280 eu-ros, soit 66 euros de plus qu’en ros, soit 66 euros de plus qu’en ros, soit 66 euros de plus qu’en ros, soit 66 euros de plus qu’en région Centrerégion Centrerégion Centrerégion Centre. Autrement dit, la moitié des habitants du bassin appartient à un ménage qui déclare un revenu par unité de consommation supérieur à

19 280 euros.

La répartition des revenus sur le La répartition des revenus sur le La répartition des revenus sur le La répartition des revenus sur le

bassin met en exergue une forte bassin met en exergue une forte bassin met en exergue une forte bassin met en exergue une forte

disparité entre les communesdisparité entre les communesdisparité entre les communesdisparité entre les communes,

avec un revenu médian par uni-

té de consommation allant de

15 270 euros pour la commune

ayant le plus faible niveau de vie

à 23 420 euros pour celle ayant

le plus élevé, soit 1,5 fois plus

important.

Avec un revenu médian par uni-

té de consommation de 18 540

euros, Amboise se situe parmi

les communes dont le niveau de

vie est le plus faible (46ème rang

sur 55 communes du bassin).

Les communes présentant les

niveaux de revenus les plus

élevés se trouvent dans la

frange Ouest du bassin, en péri-

phérie du bassin de Tours, tan-

dis que celles ayant les niveaux

de vie les plus faibles se situent

à l’Est du territoire.

S’agissant du type de revenus, S’agissant du type de revenus, S’agissant du type de revenus, S’agissant du type de revenus,

on constate que le bassin de vie on constate que le bassin de vie on constate que le bassin de vie on constate que le bassin de vie

d’Amboise a une structure assez d’Amboise a une structure assez d’Amboise a une structure assez d’Amboise a une structure assez

similaire de celle de la région similaire de celle de la région similaire de celle de la région similaire de celle de la région

Centre. Centre. Centre. Centre. En effet, la part des re-

venus salariaux (59,9%) est

légèrement inférieure à la

moyenne régionale (60,5%), tout

comme la part des revenus des

professions non salariées

(5,5% contre 6% en région). A

l’inverse, la part des pensions

et retraites est plus importante

dans le bassin (29%) qu'en

région (28%), en lien avec la

forte proportion de retraités : ils

représentent 31,4% de la popu-

lation contre 30% à l’échelle

régionale.

Un revenu médian proche de la moyenne régionale mais des inégalités territoriales

Une population active en forte hausse, composée essentiellement d'ouvriers et d'employés

Le nombre d’actifs habitant Le nombre d’actifs habitant Le nombre d’actifs habitant Le nombre d’actifs habitant dans le bassin de vie d’Amboise dans le bassin de vie d’Amboise dans le bassin de vie d’Amboise dans le bassin de vie d’Amboise est passé de 31est passé de 31est passé de 31est passé de 31 030 à 36030 à 36030 à 36030 à 36 300 300 300 300 entre 1999 et 2010entre 1999 et 2010entre 1999 et 2010entre 1999 et 2010, soit une hausse de 1,4% par an en moyenne (+0,5% en région

Centre).

Reflet du caractère industriel du bassin, la population active la population active la population active la population active résidente se caractérise par résidente se caractérise par résidente se caractérise par résidente se caractérise par une part d’ouvriers plus élevée une part d’ouvriers plus élevée une part d’ouvriers plus élevée une part d’ouvriers plus élevée qu’en moyenne régionalequ’en moyenne régionalequ’en moyenne régionalequ’en moyenne régionale : ils représentent 29,6% des actifs du bassin contre 27,3% en région. Leur poids a fortement diminué ces dernières années puisqu’ils perdent 6 points

entre 1999 et 2010.

De même, les artisans, les artisans, les artisans, les artisans----commerçants sont, en propor-commerçants sont, en propor-commerçants sont, en propor-commerçants sont, en propor-tion légèrement plus nombreux tion légèrement plus nombreux tion légèrement plus nombreux tion légèrement plus nombreux qu’en régionqu’en régionqu’en régionqu’en région : ils occupent 6% de la population active (5,3% en région), une proportion légè-rement en baisse entre 1999 et

2010 (-0,8 point).

Les employés sont assez bien Les employés sont assez bien Les employés sont assez bien Les employés sont assez bien représentés dans le bassin représentés dans le bassin représentés dans le bassin représentés dans le bassin comparativement à la moyenne comparativement à la moyenne comparativement à la moyenne comparativement à la moyenne régionalerégionalerégionalerégionale, de même que les agriculteurs. Ils présentent des poids assez proches du niveau régional, regroupant respective-ment 29,3% et 2% des actifs du bassin. Si les employés sont proportionnellement plus nom-

breux (1,6 point entre 1999 et 2010), les agriculteurs, en re-vanche, voient leur poids dimi-

nuer (1,4 point).

A l’inverse, les cadres et les les cadres et les les cadres et les les cadres et les professions intermédiaires sont professions intermédiaires sont professions intermédiaires sont professions intermédiaires sont moins présents dans le bassinmoins présents dans le bassinmoins présents dans le bassinmoins présents dans le bassin : ils occupent respectivement 9,6% et 22,8% de la population active (11,6% et 23,7% en ré-gion). Cependant, leurs poids ont particulièrement progressé : +5,3 points pour les profes-sions intermédiaires et +1,7

pour les cadres.

La répartition de la population La répartition de la population La répartition de la population La répartition de la population du bassin d’Amboise selon le du bassin d’Amboise selon le du bassin d’Amboise selon le du bassin d’Amboise selon le niveau de diplôme est assez niveau de diplôme est assez niveau de diplôme est assez niveau de diplôme est assez comparable à celle observée comparable à celle observée comparable à celle observée comparable à celle observée

pour la population régionale. pour la population régionale. pour la population régionale. pour la population régionale.

La part des non diplômés dans le bassin (17%) est en retrait par rapport à la moyenne régio-nale (18%) et la proportion d’un CEP, brevet, CAP ou BEP y est supérieure (48% contre 47% en région). Comme à l’échelle de la région, 26% des habitants, ont

un niveau Bac ou Bac +2.

En revanche, le poids des diplô-més de l’enseignement supé-rieur long est légèrement infé-

rieur.

0 5 10 15 20 25 30

Aucun diplôme

Certificat d'études primaires

BEPC, brevet des collègues

CAP ou BEP

BAC ou brevet professionnel

Diplôme d'enseignement supérieurcourt

Diplôme d'enseignement supérieurlong

%

Diplôme le plus élevé de la population non scolari sée de 15 ans ou plus en 2010 (Source : Insee, RP 2010)

BV Amboise

Région Centre

0 5 10 15 20 25 30 35

Agriculteurs exploitants

Artisans, commerçants, chefsd'ent.

Cadres, professions intellectuellessup.

Professions intermédiaires

Employés

Ouvriers

%

Répartition de la population active par catégorie socioprofessionnelle en 2010

(Source : Insee, RP 2010)

BV Amnoise

Région Centre

Page 4: Regard sur le bassin de vie d’Amboise - Bienvenue · Le bassin de vie d’Amboise se partage entre le Val de ... leur part Chenonceau, l’élé- ... toire connaitrait un vieillissement

Page 4 Regard sur le bassin de vie d'Amboise / II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d’emplois

Note : Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes. Les activités non-présentielles sont les activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entre-prises de cette sphère. Les activités du domaine public sont partagées entre la sphère présentielle et la sphère non présentielle. Un établissement appartient à ce domaine s’il fait partie d’une entreprise de catégo-rie juridique 7 (Personne morale ou organisme soumis au droit administratif) ou si plus de la moitié de son effectif fait partie de la fonction publique d’état.

II. PRIORITE DU SRADDT : UNE SOCIETE DE LA CONNAISSANCE PORTEUSE D’EMPLOIS II. PRIORITE DU SRADDT : UNE SOCIETE DE LA CONNAISSANCE PORTEUSE D’EMPLOIS II. PRIORITE DU SRADDT : UNE SOCIETE DE LA CONNAISSANCE PORTEUSE D’EMPLOIS II. PRIORITE DU SRADDT : UNE SOCIETE DE LA CONNAISSANCE PORTEUSE D’EMPLOIS Un bassin de vie très industriel, avec des activités touristiques et agricoles développées

Une sphère présentielle en Une sphère présentielle en Une sphère présentielle en Une sphère présentielle en

retraitretraitretraitretrait

Si la sphère présentielle-regroupant les activités répon-dant aux besoins des habitants et usagers du territoire- du bas-sin d'Amboise regroupe près de 58 % des emplois, son poids reste nettement moins important qu'en région (65,6 %). Cepen-dant, la part des effectifs dans le la part des effectifs dans le la part des effectifs dans le la part des effectifs dans le domaine de la "santé, action domaine de la "santé, action domaine de la "santé, action domaine de la "santé, action sociale" y est plus importante sociale" y est plus importante sociale" y est plus importante sociale" y est plus importante (15,4 % contre 13,9 % en ré-gion). L’implantation du Centre hospitalier intercommunal Am-boise/Château-Renault, le plus gros employeur du territoire, ainsi que du Centre de Soins de Suite et de Réadaptation "La Menaudière", de l'Institut Médico-Educatif "La Boisnière" et de l'EHPAD de Montrichard expli-quent pour partie la place de ce secteur. "L'administration pu-blique" est faiblement représen-tée, malgré la présence de la commune d'Amboise parmi les principaux employeurs. Le tissu économique du bassin d'Amboise se caractérise par le poids relativement important de sa sphère non présentielle-couvrant les activités de produc-tion ou contribuant à la produc-tion de biens consommés hors du territoire- : elle regroupe

42,1 % des emplois salariés du bassin (contre 34,4 % en région). L'industrie y est particulièrement importante, avec 30 % des effec-

tifs (contre 19,4 % en région).

Une industrie diversifiée, avec Une industrie diversifiée, avec Une industrie diversifiée, avec Une industrie diversifiée, avec des filières moteurs : aéronau-des filières moteurs : aéronau-des filières moteurs : aéronau-des filières moteurs : aéronau-tique, pharmacie...tique, pharmacie...tique, pharmacie...tique, pharmacie... Le travail des cuirs et des peaux, notamment le tannage des gros cuirs pour semelles, compte parmi les industries les plus anciennes de la Touraine. De-puis le 16ème siècle, les cuirs de Château-Renault ont une réputa-tion et un savoir-faire de qualité que l'on retrouve encore aujour-d'hui avec le fabricant de cein-tures Boinet (40 salariés) et les chaussures Arche (170 sal.). Assez diversifiée, l'industrie tex-tile accueille d'autres grandes entreprises telles que les articles de voyages Commercial de Maro-quinerie (370 sal.) ou les literies Lestra (200 sal.). Les industries Les industries Les industries Les industries du textiledu textiledu textiledu textile----habillement font partie habillement font partie habillement font partie habillement font partie des secteurs les mieux représen-des secteurs les mieux représen-des secteurs les mieux représen-des secteurs les mieux représen-tés dans le bassin tés dans le bassin tés dans le bassin tés dans le bassin : elles em-ploient 3,3 % des effectifs

(contre 0,5 % en région).

La "métallurgie" reste le premier La "métallurgie" reste le premier La "métallurgie" reste le premier La "métallurgie" reste le premier secteur industriel du territoire, secteur industriel du territoire, secteur industriel du territoire, secteur industriel du territoire, avec 7,6 % des effectifs du bas-sin (contre 2,5 % région). On y trouve de nombreuses PME et des filiales de groupes internatio-

naux, dont le fabricant Humery (90 sal.) et les principaux sous-traitants de l’industrie automo-bile : les constructions métal-liques Phénix Metal (90 sal.); TI Group Automotive System (380 sal.), spécialisé dans les tubes pour freins et réfrigération; Me-cachrome (480 sal.), fabricant de pièces mécaniques pour l’aéronautique et l'automobile. Ce dernier appartient au pôle de pôle de pôle de pôle de compétitivité "Viaméca" compétitivité "Viaméca" compétitivité "Viaméca" compétitivité "Viaméca" qui a pour mission de faire émerger des projets collaboratifs et inno-

vants dans la filière mécanique.

Le secteur du "caoutchoucLe secteur du "caoutchoucLe secteur du "caoutchoucLe secteur du "caoutchouc----plastique et autres produits plastique et autres produits plastique et autres produits plastique et autres produits minéraux" est très présent dans minéraux" est très présent dans minéraux" est très présent dans minéraux" est très présent dans le bassinle bassinle bassinle bassin, regroupant 5 % des effectifs (contre 2,4 % en ré-gion). Ce poids s'explique, entre autres, par la présence des emballages spéciaux pour l’aé-ronautique et la défense Daher (570 sal. sur 2 sites), de l'équi-pementier automobile Pullflex (90 sal.), du fabricant de meules abrasives Saint-Gobain Abrasifs (60 sal.) et des revêtements de

sols Forbo (50 sal.).

"L'industrie pharmaceutique" "L'industrie pharmaceutique" "L'industrie pharmaceutique" "L'industrie pharmaceutique" fait aussi partie des principaux fait aussi partie des principaux fait aussi partie des principaux fait aussi partie des principaux secteurs, secteurs, secteurs, secteurs, regroupant 3,5 % des effectifs (contre 1 % en région). L'implantation de l’entreprise Pfizer repris par le groupe Fare-va (540 sal.), la plus importante du bassin, et de Boiron (100

sal.) explique en partie ce poids.

A ces secteurs, ajoutons "la A ces secteurs, ajoutons "la A ces secteurs, ajoutons "la A ces secteurs, ajoutons "la fabrication d'équipements fabrication d'équipements fabrication d'équipements fabrication d'équipements élec-élec-élec-élec-triques et électroniques" triques et électroniques" triques et électroniques" triques et électroniques" qui emploie 2,9 % des effectifs (contre 1,6 % en région). Dans ce domaine, le bassin accueille des entreprises aujourd'hui présentes sur les marchés inter-nationaux, telles que la société Radiall (310 sal.) qui travaille notamment pour le secteur aé-ronautique et Jaybeam (210 sal.), spécialisée dans la trans-mission et les réseaux multimé-dia. De plus, des entreprises du territoire appartiennent au pôle pôle pôle pôle de compétitivité interrégional de compétitivité interrégional de compétitivité interrégional de compétitivité interrégional "Sciences et Systèmes de l'Ener-"Sciences et Systèmes de l'Ener-"Sciences et Systèmes de l'Ener-"Sciences et Systèmes de l'Ener-gie Electrique" gie Electrique" gie Electrique" gie Electrique" (Centre et Limou-sin) qui rassemble au total plus

d'une centaine d'entreprises et organismes dans les domaines des technologies de l’énergie

électrique.

La culture industrielle du bassin d'Amboise reste très diversifiée, suite à l'implantation de nom-breuses entreprises dans les années 1960, à l’exemple de la société Arch Water Product (100 sal.), venue de la région pari-sienne pour exploiter un produit dérivé du chlore pour traiter l’eau des piscines. A ce panora-ma, on doit ajouter l’imprimerie de liasses NCR (85 sal.), l’entre-prise Synthron (110 sal.), spé-cialisée dans les produits chi-miques, le fabricant de mobilier pour laboratoire Equip Labo (70

sal.)... Un bassin touristique et agri-Un bassin touristique et agri-Un bassin touristique et agri-Un bassin touristique et agri-

cole cole cole cole

Son patrimoine gastronomique et culturel font d'Amboise un territoire très agricole et touris-tique. Ainsi, grâce à son offre d'hébergements et de restau-rants de qualité, "l'hébergement "l'hébergement "l'hébergement "l'hébergement et restauration" est l'un des et restauration" est l'un des et restauration" est l'un des et restauration" est l'un des principaux secteurs du tertiaire, principaux secteurs du tertiaire, principaux secteurs du tertiaire, principaux secteurs du tertiaire, regroupant 5,2 % des effectifs du bassin (contre 3,3 % en ré-gion). De même, lesleslesles industries industries industries industries agroalimentaires et l'agriculture agroalimentaires et l'agriculture agroalimentaires et l'agriculture agroalimentaires et l'agriculture sont surreprésentées dans le sont surreprésentées dans le sont surreprésentées dans le sont surreprésentées dans le bassin, bassin, bassin, bassin, avec 5,4 % des effectifs (contre 3,8 % en région). Des entreprises du bassin sont m e m b r e s d u c l u s t e r c l u s t e r c l u s t e r c l u s t e r "Association Régionale des In-"Association Régionale des In-"Association Régionale des In-"Association Régionale des In-dustries Alimentaires du Centre" dustries Alimentaires du Centre" dustries Alimentaires du Centre" dustries Alimentaires du Centre" qui compte en tout plus de 70 adhérents et dont le but est d'accompagner la structuration et le développement du secteur agroalimentaire en région

Centre.

Une importante activité de Une importante activité de Une importante activité de Une importante activité de

"recherche et développement" "recherche et développement" "recherche et développement" "recherche et développement"

Le secteur de la recherche et du développement scientifique emploie 2,8 % des effectifs du bassin contre 0,6 % en région. Ce poids s'explique principale-ment par la présence du centre INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) de Tours. Situé à Nouzilly, il se con-

Effectif salarié des établissements en 2011 (Source : Insee, CLAP)

Bassin de vie région

Nombre Structure (%)

Structure (%)

Agriculture, sylviculture, pêche 498 2,5 1,4

Industrie 5 992 30,0 19,4

dont Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution

151 0,8 2,3

Industrie agroalimentaire 579 2,9 2,4

Fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines

702 3,5 3,2

Fabrication de matériels de transport 23 0,1 1,4

Fabrication d'autres produits industriels 4 537 22,7 10,1

Construction 1 486 7,4 7,5

Commerce, transports et services divers 6 463 32,3 40,3

dont Commerce ; réparation automobiles 2 187 10,9 13,6

Transports et entreposage 568 2,8 6,2

Hébergement et restauration 1 031 5,2 3,3

Information et communication 53 0,3 1,7

Activités financières et d'assurance 303 1,5 3,3

Activités immobilières 108 0,5 0,9

Activités scientifiques et techniques ;

services administratifs et de soutien 1 681 8,4 8,1

Autres activités de services 532 2,7 3,2

Administration publique, enseignement, santé et action sociale

5 549 27,8 31,4

dont Administration publique 1 003 5,0 9,7

Enseignement 1 462 7,3 7,9

Santé, action sociale 3 084 15,4 13,9

Ensemble 19 988 100 100

(Source : Insee, CLAP) Postes salariés % BV % région

Ensemble 19 988 100 100

Sphère non présentielle 8 405 42,1 34,4

dont domaine public 589 7,0 0,7

dont domaine public 3 835 33,1 35,8

Effectif salarié selon les sphères de l’économie en 2011

Sphère présentielle 11 583 57,9 65,6

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Page 5 Regard sur le bassin de vie d'Amboise / II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d’emplois

Note : Certaines variations d'effectifs dans "l'administration publique, enseignement, santé et action sociale" sont liées à des changements méthodologiques. En effet, à partir de 2009, CLAP prend en compte les agents des trois fonctions publiques ayant un statut à caractère privé et à partir de 2010, suite à la RGPP, les salariés dépendant de certaines collectivités (conseil général, DDT…) sont le plus souvent regroupés au siège dont ils dépendent, alors qu'antérieurement ils étaient comptabilisés à leur lieu de travail.

sacre aux recherches sur la dyna-sur la dyna-sur la dyna-sur la dyna-mique des sols et la santé ani-mique des sols et la santé ani-mique des sols et la santé ani-mique des sols et la santé ani-male notamment, male notamment, male notamment, male notamment, et emploie plus de 600 personnels perma-

nents.

Un pôle de compétences viti-vinicole devrait être créé d’ici 2015. Il est le fruit du regroupe-ment de l'Institut Français de la Vigne et du vin (seul organisme de recherche en viticulture et œnologie de la région), du Comi-té d'Inspection des Vins de Tou-raine et du bureau régional des Vignerons Indépendants du Centre Val de Loire. Situé sur une parcelle du lycée agricole et viti-

cole, le pôle permettra aux diffé-rents acteurs de la filière de tra-vailler en synergie autour de la recherche, de l'expérimentation

et de la formation.

470 entreprises ont été créées en 2012 sur le bassin, soit un taux de création (14,1 %) un peu inférieur à la moyenne régionale

(14,6 %).

L’artisanatL’artisanatL’artisanatL’artisanat est particulièrement bien développé : 1 670 entre-prises artisanales emploient plus de 3 000 salariés, soit 15,1 % de l'effectif du bassin

(11,4 % en région).

L’économie sociale L’économie sociale L’économie sociale L’économie sociale et solidaire

représente un poids supérieur à la moyenne régionale : 11 % des salariés travaillent dans ce sec-teur (10,2 % à l’échelle régio-nale). Près de 260 établisse-ments employeurs de l’économie sociale et solidaire sont recensés

sur le bassin.

Le bassin compte deux réseaux deux réseaux deux réseaux deux réseaux d’entreprises d’entreprises d’entreprises d’entreprises : le Groupement des Entreprises du Val d’Amboise (GEIDA) et l'Association des In-dustriels du Castelrenaudais (AICR), regroupant chacun plus

de 70 entreprises.

Une pépinière d'entreprises, la première sur le territoire, vient

d'être créée sur la zone d'activité du Prieuré à Pocé-sur-Cisse. Elle devrait permettre d'accueillir une dizaine d'entreprises de service, d'artisanat et de petit industriel. On observe une forte demande d'installation des entreprises. Sur 800 hectares viabilisés à l'échelle du Pays Loire Touraine, 198 ha restent disponibles. Le SCOT ABC valorise 3 zones d'acti-vités comme étant des sites structurants du développement économique : la Boitardière, Porte de touraine à Autrèche, et Sublaines-Bois Gaulpied.

De fortes disparitions d’emplois dans l’industrie, le tertiaire non marchand et la construction En 2011, le bassin de vie En 2011, le bassin de vie En 2011, le bassin de vie En 2011, le bassin de vie d’Amboise compte 19 990 sala-d’Amboise compte 19 990 sala-d’Amboise compte 19 990 sala-d’Amboise compte 19 990 sala-riés, soit 2,5% de l’effectif régio-riés, soit 2,5% de l’effectif régio-riés, soit 2,5% de l’effectif régio-riés, soit 2,5% de l’effectif régio-

nal.nal.nal.nal.

Entre 2007 et 2011, l’effectif Entre 2007 et 2011, l’effectif Entre 2007 et 2011, l’effectif Entre 2007 et 2011, l’effectif salarié total travaillant sur le salarié total travaillant sur le salarié total travaillant sur le salarié total travaillant sur le bassin de vie d'Amboise dimi-bassin de vie d'Amboise dimi-bassin de vie d'Amboise dimi-bassin de vie d'Amboise dimi-nue de 2,4% nue de 2,4% nue de 2,4% nue de 2,4% par an en moyenne contre -0,9 % en moyenne régionale. Ainsi, ce sont 1 470 postes qui ont dis-

paru en 4 ans.

L’industrie est le secteur qui L’industrie est le secteur qui L’industrie est le secteur qui L’industrie est le secteur qui enregistre la plus forte perte enregistre la plus forte perte enregistre la plus forte perte enregistre la plus forte perte d’effectifs d’effectifs d’effectifs d’effectifs : -1 000 postes sala-riés entre 2007 et 2011. Ce secteur reste très caractéris-tique du bassin puisqu'il re-groupe 30% des effectifs du territoire (contre 19,6% en ré-

gion).

"L’administration publique, "L’administration publique, "L’administration publique, "L’administration publique, enseignement, enseignement, enseignement, enseignement, santé et action santé et action santé et action santé et action sociale" sociale" sociale" sociale" subit également d'im-subit également d'im-subit également d'im-subit également d'im-

portantes pertes d'emploisportantes pertes d'emploisportantes pertes d'emploisportantes pertes d'emplois, avec une baisse de 345 postes entre 2007 et 2011. Le secteur a une proportion nettement plus faible qu'en moyenne ré-gionale puisqu'il occupe 27,8% des emplois salariés (contre

31,2% en région).

La construction perd également La construction perd également La construction perd également La construction perd également des emplois : des emplois : des emplois : des emplois : -295 postes. Le secteur a un poids comparable

à la moyenne régionale (7,4%).

A l'inverse, deux secteurs A l'inverse, deux secteurs A l'inverse, deux secteurs A l'inverse, deux secteurs créent des emplois entre 2007 créent des emplois entre 2007 créent des emplois entre 2007 créent des emplois entre 2007 et 2011 : l'agriculture et 2011 : l'agriculture et 2011 : l'agriculture et 2011 : l'agriculture avec +50 postes et le et le et le et le "commerce, trans-"commerce, trans-"commerce, trans-"commerce, trans-port, services divers" port, services divers" port, services divers" port, services divers" avec +120 postes. Le poids de l'agriculture est plus élevé dans le bassin, (2,5%) qu’en région (1,4%). En revanche, le "commerce, trans-ports, services divers" est sous-représenté (31,9 % des effectifs

contre 40,3 % en région).

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45

Agriculture

Industrie

Construction

Commerce, transports etservices divers

Administration Publique,enseignement,

Santé et action sociale

%

Structure de l'effectif salarié en 2011Comparaison BV d'Amboise- région Centre

(Source : Insee, CLAP)

BV Amboise

Région Centre

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

2007 2008 2009 2010 2011

Effectif salarié du BV d'Amboise par secteur(Source : Insee, CLAP)

2007 2008 2009 2010AgricultureIndustrieConstructionCommerce, transport et services diversAdministration publique, enseignement, santé et action sociale

Liste des plus grands établissements publics et privés du bassin de vie d'Amboise (2011 actualisée) Raison sociale Taille Activité

CENTRE HOSPITALIER INTERCOM AMBOISE CHATEAURENAULT 750-1 000 salariés Activités pour la santé humaine

PFIZER PGM � 500-749 salariés Industrie pharmaceutique

INSTITUT NATIONAL RECHERCHE AGRONOMIQUE 500-749 salariés Recherche-développement scientifique

MECACHROME FRANCE 250-499 salariés Métallurgie et fabrication de produits métalliques

TI GROUP AUTOMOTIVE SYSTEMS � 250-499 salariés Métallurgie et fabrication de produits métalliques

DAHER AEROSPACE - Saint Julien de Chédon 250-499 salariés Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique

RADIALL 250-499 salariés Fabrication d'équipements électriques

SOGAREP 250-499 salariés Activités de services administratifs et de soutien

COMMERCIALE DE MAROQUINERIE 250-499 salariés Fabric. textiles, industries habillement, cuir et chaussures

JAYBEAM WIRELESS SAS 200-249 salariés Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques

DAHER CSI - Montrichard 200-249 salariés Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique

LESTRA 200-249 salariés Fabric. textiles, industries habillement, cuir et chaussures

LA MONTGOLFIERE - E.LECLERC 150-199 salariés Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles

ARCHE SAS 150-199 salariés Fabric. textiles, industries habillement, cuir et chaussures

COMMUNE D'AMBOISE 150-199 salariés Administration publique

MGEN - CENTRE DE SOINS DE SUITE ET DE READAPTATION LA MENAUDIERE

100-149 salariés Activités pour la santé humaine

INSTITUT MEDICO-EDUCATIF LA BOISNIERE 100-149 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale

CENTRE HOSPITALIER DE MONTRICHARD - EHPAD 100-149 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale

SYNTHRON 100-149 salariés Industrie chimique

BOIRON 100-149 salariés Industrie pharmaceutique

Source : INSEE - CLAP 2011 / � : entreprises à capitaux internationaux / Il convient de ne pas confondre entreprise et établissement. L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'entreprise. Ainsi, une même entreprise peut très bien avoir plusieurs établissements, si elle exerce son activité de façon permanente dans plusieurs lieux distincts.

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Page 6 Regard sur le bassin de vie d'Amboise / II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d’emplois

2 000 jeunes en formation initiale sur le bassin de vie

Répartition des effectifs par niveau de formation Sources : Conseil régional du Centre, Rectorat

terme « euro » dans l’intitulé de ce dernier diplôme n’est pas anodine : le BTS EuroPlastic est une certification commune à plusieurs pays européens, ce qui est inédit dans le secteur industriel. En outre, le lycée est ratta-ché à la plateforme technologique régionale Plasticom-po, qui a pour but d’assurer une veille technologique, de conseiller les entreprises et d’accentuer l’innovation et la recherche à travers la mise à disposition de maté-riel performant. Au sein du lycée Chaptal mais sous statut d’apprentis, et rattachés au CFA Académique Orléans Tours, 17 jeunes préparent un Brevet Tech-nique des Métiers (niveau 3), « Industrie Plastique Euro-

plastic ».

Dans le domaine de la santé, on peut noter que l’Insti-tut de Formation de Soins Infirmiers (IFSI) a également placé le bassin de vie d’Amboise dans une position innovante, à travers la mise en place expérimentale de formations d’aides-soignants en « cursus partiels », qui permettent de ne suivre qu’une partie des enseigne-ments à la suite d’une validation des acquis de l’expé-

Une hausse de la demande d'emploi, toutefois plus faible qu'en moyenne régionale

Sur le bassin de vie d'Amboise, Sur le bassin de vie d'Amboise, Sur le bassin de vie d'Amboise, Sur le bassin de vie d'Amboise, le nombre de demandeurs le nombre de demandeurs le nombre de demandeurs le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C d’emploi de catégorie A, B, C d’emploi de catégorie A, B, C d’emploi de catégorie A, B, C (demandeurs d’emploi ayant ou non exercé une activité réduite) s’établit à 5 530 personnes fin s’établit à 5 530 personnes fin s’établit à 5 530 personnes fin s’établit à 5 530 personnes fin 2012201220122012, soit 1 630 de plus qu’en

2001.

Alors que la demande d'emploi de catégorie A, B, C était en baisse de 3,9 % par an en moyenne sur la période 2003-2007 (-5,1 % en moyenne régio-nale), la tendance s'inverse les années suivantes, avec une une une une progression de 6,9 % en progression de 6,9 % en progression de 6,9 % en progression de 6,9 % en moyenne annuelle sur la pé-moyenne annuelle sur la pé-moyenne annuelle sur la pé-moyenne annuelle sur la pé-riode 2007riode 2007riode 2007riode 2007----2012201220122012, une hausse qui reste toutefois plus faible

qu'au niveau régional (+9,1 %).

La demande d’emploi de caté-La demande d’emploi de caté-La demande d’emploi de caté-La demande d’emploi de caté-gorie A gorie A gorie A gorie A (n’ayant pas exercé d’activité réduite) suit les suit les suit les suit les mêmes tendances que celle de mêmes tendances que celle de mêmes tendances que celle de mêmes tendances que celle de

catégorie A, B, C mais avec une catégorie A, B, C mais avec une catégorie A, B, C mais avec une catégorie A, B, C mais avec une progression plus forte sur la progression plus forte sur la progression plus forte sur la progression plus forte sur la période 2007période 2007période 2007période 2007----2012 2012 2012 2012 : elle s’est accrue de 8,2 % par an en moyenne (+10,6 % en région) pour atteindre 3 300 deman-

deurs d'emploi.

Le nombre de demandeurs Le nombre de demandeurs Le nombre de demandeurs Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée d’emploi de longue durée d’emploi de longue durée d’emploi de longue durée (catégorie A, B, C) est égale-ment en progression sur la pé-riode 2007-2012 : il évolue de 8,7 % en moyenne annuelle, une hausse également plus faible qu'en moyenne régionale (+12,2 %). En 2012, 1 990 demandeurs d’emploi de caté-gorie A, B, C sont inscrits à Pôle Emploi depuis un an ou plus. Ils représentent 37,3 % de l’en-représentent 37,3 % de l’en-représentent 37,3 % de l’en-représentent 37,3 % de l’en-semble des demandeurs d’em-semble des demandeurs d’em-semble des demandeurs d’em-semble des demandeurs d’em-ploi A, B, C, un poids plus faible ploi A, B, C, un poids plus faible ploi A, B, C, un poids plus faible ploi A, B, C, un poids plus faible

que celui de la région (38,2 %).que celui de la région (38,2 %).que celui de la région (38,2 %).que celui de la région (38,2 %).

Note : Demandeurs d’emploi de catégorie A : Demandeurs tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi Demandeurs d’emploi de catégorie B : Demandeurs tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) Demandeurs d’emploi de catégorie C : Demandeurs tenus de faire des actes positifs des recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois)

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

4 500

5 000

5 500

6 000

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Demandeurs d'emploi sur le bassin de vie d'Amboise (Source : Pôle Emploi)

Demandeurs d'emploi de catégorie ABC

Demandeurs d'emploi de catégorie A

Effectifs 2013

Nom de l’établissement

86 Lycée technologique agricole d’Amboise

214 Lycée professionnel Beauregard

369 dont 17

Lycée professionnel Chaptal liés au Centre de formation d’apprentis de l’Académie d’Orléans-Tours

920 Lycée Léonard De Vinci

63 Maison familiale rurale de la Croix en Touraine

200 Centre de formation d’apprentis de l’industrie en Région Centre (CFAI)

15 Centre de formation d’apprentis d’Indre-et-Loire

134 Institut de formation de soins infirmiers

2 001 Total des effectifs du bassin de vie

Le bassin de vie d’Amboise compte quatre Le bassin de vie d’Amboise compte quatre Le bassin de vie d’Amboise compte quatre Le bassin de vie d’Amboise compte quatre

lycées, une maison familiale rurale, trois sites lycées, une maison familiale rurale, trois sites lycées, une maison familiale rurale, trois sites lycées, une maison familiale rurale, trois sites

de centres de formation d’apprentis et un de centres de formation d’apprentis et un de centres de formation d’apprentis et un de centres de formation d’apprentis et un

institut de formation sanitaire et sociale, pour institut de formation sanitaire et sociale, pour institut de formation sanitaire et sociale, pour institut de formation sanitaire et sociale, pour

un effectif total de 2un effectif total de 2un effectif total de 2un effectif total de 2 000 jeunes en 2013.000 jeunes en 2013.000 jeunes en 2013.000 jeunes en 2013.

En matière de formation, outre la surreprésen-tation des domaines de la santé, de l’électrici-té et de l’électronique, du travail des métaux ou de commerce/vente, le bassin de vie d’Amboise se caractérise par la présence no-table de la filière du plastique : 46 jeunes en formation au lycée Chaptal et 17 apprentis du

CFA académique au sein du même lycée.

Le lycée professionnel Chaptal prépare ainsi 46 jeunes au baccalauréat professionnel « plastiques et composites » (niveau 4) ou au b r e v e t d e t e c h n i c i e n s u p é r i e u r « EuroPlastic » (BTS, niveau 3). La présence du

Effectifs de 2nd degré* :

Réparti-

tion des

effectifs

de 2nd

degré*

* 2nd degré : Formations de niveau bac et infra-bac, à l’exception des formations dispensées dans les établissements sanitaires et sociaux

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Page 7 Regard sur le bassin de vie d'Amboise / II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d’emplois

Une offre de formation professionnelle adaptée aux enjeux du bassin

L’offre de formation du Conseil régional sur le bassin de vie d’Amboise correspond à 300 places. Cette offre se compose de formations qualifiantes qui représentent 100 places et 200 places sur des actions d’orienta-tion et d’élaboration de projet. Les formations « Visa » corres-pondant aux Savoirs de base représentent 1 016 places. L’ensemble de ces actions con-tribue à favoriser l’insertion pro-

fessionnelle des bénéficiaires.

L’offre de formation est concen-trée pour la majeure partie sur la commune d’Amboise. Des actions de formation se dérou-lent également à Château-

Renault.

L’offre de formation est calibrée en fonction des besoins des entreprises locales. Les secteurs

ciblés sont les services à la per-sonne, le commerce, le bâtiment

et la logistique.

Les publics sur ce bassin ren-contrent des difficultés diffé-

rentes selon le territoire.

La mobilité des publics pour l’accès à la formation s’avère difficile notamment sur les petits

territoires comme Bléré.

A Amboise, et notamment dans les quartiers prioritaires, l’enjeu de formation se situe davantage sur la montée en qualification et une adaptation aux compé-

tences.

Par ailleurs, le bassin de vie d’Amboise est fortement lié à celui de Tours, par la proximité géographique et surtout par l’existence d’une offre de trans-port qui facilite l’accès à la for-

mation et à l’emploi vers Tours.

Certaines actions de formation ont intégré cette proximité no-tamment la plateforme départe-mentale de l’AFTEC sur les mé-tiers de la comptabilité et du commerce. Cette plateforme permet de valider un Certificat de Compétences Profession-nelles (partie du titre profes-sionnel) à Amboise et si besoin d’aller sur Tours pour compléter le parcours nécessaire pour

l’obtention du titre complet.

Concernant les savoirs de base, l’offre est assez dense et pour partie, accessible en Formation Ouverte à Distance. Cette moda-lité permet de mailler le terri-toire. A ce titre, des expérimen-tations sont en cours afin d’adapter des visas aux problé-matiques locales : création d’un Visa adapté à la mobilité pour

un public en insertion et d’un Visa Tourisme pour former des professionnels du secteur. Le Greta d’Amboise propose les

deux Visas.

Le projet de GPECT « Territoire Ressources » est en cours de réalisation et doit permettre de diagnostiquer les besoins des entreprises et de mettre en place des réponses appropriées. La Région Centre mobilise son Fonds RéActif Emploi et Forma-tion afin d’apporter des solu-tions complémentaires sur le territoire. Cette démarche in-tègre aussi la prospective et devra nourrir nos actions sur l’évolution de notre offre de

formation structurelle.

Des effectifs en diminution sur la période 2011/2013, Des effectifs en diminution sur la période 2011/2013, Des effectifs en diminution sur la période 2011/2013, Des effectifs en diminution sur la période 2011/2013,

mais à la hausse depuis la rentrée 2012 mais à la hausse depuis la rentrée 2012 mais à la hausse depuis la rentrée 2012 mais à la hausse depuis la rentrée 2012

Tous niveaux confondus, les effectifs ont diminué de 78 jeunes entre 2011 et 2013 dans le bassin de vie d’Amboise même si les évolutions, entre les niveaux de formation, sont contrastées. Alors que les effectifs de niveau CAP/BEP régressent fortement (-98 jeunes), ceux de baccalauréat professionnel augmentent conti-nuellement (53 apprenants supplémentaires), ce qui peut s’expliquer en partie par la mise en place du nou-veau parcours de formation dans les lycées profession-nels, qui ont vu disparaître les traditionnels BEP au profit de nouveaux baccalauréats professionnels en trois ans (au lieu de deux).

rience. Ce dispositif de cursus partiel accueille 35 personnes par an avec un taux de réussite au diplôme d’environ 90%. Les personnes sont à deux tiers des demandeurs d’emploi et le tiers restant sont des sala-riés. La particularité de ce dispositif est qu’il associe autour de l’IFSI d’Amboise – coordonnateur, les autres Instituts de Formation d’Aides-Soignants (IFAS) du département de l’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher : la section d’aide-soignant du lycée Sonia Delaunay à Blois, les IFAS rattachés aux Centres Hospitaliers de Blois, Romorantin, Tours et l’IFAS de la Croix rouge de Tours. Chaque organisme de formation se répartit les modules à réaliser, aux côtés de l’IFAS d’Amboise. Ce dernier accueille ainsi 75% de public de l’Indre-et-Loir, d’autres venant du Loir-et-Cher. Le CFAI Centre, plus généralement, forme une part importante des effectifs du bassin de vie, dans le do-maine de l’électrotechnique (125 jeunes sur un effec-tif total de 200 au CFAI), là aussi via différents niveaux de diplômes : baccalauréat professionnel « électrotechnique, énergie et équipements communi-cants » (niveau 4) ou brevet de technicien supérieur « électrotechnique » (niveau 3), notamment.

Effectifs par domaine professionnel de formation dans le bassin de vie (hors domaine de formation générale)

Sources : Conseil régional du Centre, Rectorat

Évolution des effectifs par niveau de formation cumulés sur le bassin (Sources : Conseil régional du Centre, Rectorat)

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Page 8 Regard sur le bassin de vie d'Amboise / II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d’emplois

Une agriculture diversifiée, marquée par la viticulture

Le bassin de vie d’Amboise, qui Le bassin de vie d’Amboise, qui Le bassin de vie d’Amboise, qui Le bassin de vie d’Amboise, qui correspond à la section centrale correspond à la section centrale correspond à la section centrale correspond à la section centrale du Val de Loire, classé au patri-du Val de Loire, classé au patri-du Val de Loire, classé au patri-du Val de Loire, classé au patri-moine mondial de l’UNESCO, est moine mondial de l’UNESCO, est moine mondial de l’UNESCO, est moine mondial de l’UNESCO, est l’un des plus fréquentés par les l’un des plus fréquentés par les l’un des plus fréquentés par les l’un des plus fréquentés par les touristes de la région Centre.touristes de la région Centre.touristes de la région Centre.touristes de la région Centre. L’année Anne de Bretagneannée Anne de Bretagneannée Anne de Bretagneannée Anne de Bretagne, en 2014 (commémoration du cin-quième centenaire de sa mort) est l’occasion de mettre en va-leur son empreinte dans deux sites touristiques majeurs du bassin de vie d’Amboise, par des animations particulières :

♦ le château d’Amboisechâteau d’Amboisechâteau d’Amboisechâteau d’Amboise

♦ le Clos LucéClos LucéClos LucéClos Lucé Le château de Chenonceauchâteau de Chenonceauchâteau de Chenonceauchâteau de Chenonceau, sur le Cher, et la pagode de Chante-pagode de Chante-pagode de Chante-pagode de Chante-louplouplouploup, à Amboise, constituent les autres sites de visite principaux du bassin de vie. La fréquentation de ces sites constitue une donnée confiden-tielle, mais on peut estimer à près de 900 000 entrées la fréquentation annuelle du châ-teau de Chenonceau et à plus de 450 000 entrées par an celle

des trois sites d’Amboise cités. Le patrimoine culturel est aussi représenté par des sites présen-tant un intérêt particulier, sur le plan architectural, et également par leur propriété familiale :

♦ château de Montpoupon et château de Montpoupon et château de Montpoupon et château de Montpoupon et musée du Veneurmusée du Veneurmusée du Veneurmusée du Veneur, à Céré-la-Ronde : 20 085 visiteurs en 2012 ;

♦ château de Nitraychâteau de Nitraychâteau de Nitraychâteau de Nitray, à Athée-sur-Cher : 5 775 visiteurs en 2012 ;

♦ château de Gué Péanchâteau de Gué Péanchâteau de Gué Péanchâteau de Gué Péan, à Mon-thou-sur-Cher

Les parcs et jardins sont repré-sentés par le château de Valmer château de Valmer château de Valmer château de Valmer (label « Jardin remarquable »), à Chançay, qui a accueilli les 13 et 14 juin 2014 l’événement «««« di’VINes&SENSdi’VINes&SENSdi’VINes&SENSdi’VINes&SENS »»»», valorisant les Appellations d’Origine Contrôlée (AOC) des destinations labelli-destinations labelli-destinations labelli-destinations labelli-sées «sées «sées «sées « Vignobles et Décou-Vignobles et Décou-Vignobles et Décou-Vignobles et Décou-vertesvertesvertesvertes », en 2011, «», en 2011, «», en 2011, «», en 2011, « Val de Loire Val de Loire Val de Loire Val de Loire AmboiseAmboiseAmboiseAmboise » et «» et «» et «» et « Val de Loire Che-Val de Loire Che-Val de Loire Che-Val de Loire Che-nonceaunonceaunonceaunonceau »»»» : Montlouis, Vouvray, les appellations génériques Cré-

mant de Loire et Touraine (et ses déclinaisons géogra-phiques : Touraine –Amboise, Touraine-Mesland, Touraine-Oisly et Touraine-Chenonceau). Le lycée viticole d’Amboiselycée viticole d’Amboiselycée viticole d’Amboiselycée viticole d’Amboise (Domaine de la Gabillière) et le VinopôleVinopôleVinopôleVinopôle associé au site, par la recherche, la formation et la production, contribuent à la promotion des vins du Val de Loire, de même que les restau-rants gastronomiques (dont deux établissements étoilés au deux établissements étoilés au deux établissements étoilés au deux établissements étoilés au guide Michelin 2014guide Michelin 2014guide Michelin 2014guide Michelin 2014). La pratique des itinérances douces est favorisée par deux itinéraires majeurs :

♦ la Loire à VéloLoire à VéloLoire à VéloLoire à Vélo : itinéraire principal entre Montlouis-sur-Loire (bassin de vie de Tours) e t Ch au mont - su r - Lo i re (bassin de vie de Blois) ; « antenne » reliant Chenon-ceaux à Amboise ;

♦ le sentier de Grande Randon-née (GR 3GR 3GR 3GR 3) longeant la Loire.

L’offre de tourisme à vélo est complétée par :

♦ l’aménagement de l’itinéraire SaintSaintSaintSaint----Jacques à véloJacques à véloJacques à véloJacques à vélo (voie de Chartres), qui reliera Tours en passant par Château-Renault et Vouvray (commune classée « station verte »), également points de passage du sentier jacquaire de Grande Randon-née GRGRGRGR 655655655655) ;

♦ deux boucles cyclablesboucles cyclablesboucles cyclablesboucles cyclables : entre Nazelles-Négron et Noizay ; entre Francueil, Epeigné, Montpoupon et Luzillé.

A terme, le projet de véloroute le projet de véloroute le projet de véloroute le projet de véloroute le long du Cher canalisélong du Cher canalisélong du Cher canalisélong du Cher canalisé, entre Tours et Chenonceaux (itinéraire prolongé par l’aménagement du chemin de halage le long du canal de Berry), fournira un mail-lage d’itinérances douces au nord, au centre et au sud du bassin de vie (avec le sentier de Grande Randonnée GR 41GR 41GR 41GR 41 lon-geant le Cher). Le tourisme équestre est propo-sé entre les châteaux du Val de Loire, avec une offre de produits «««« Cheval et ChâteauxCheval et ChâteauxCheval et ChâteauxCheval et Châteaux »»»».

Le bassin de vie d’Amboise est Le bassin de vie d’Amboise est Le bassin de vie d’Amboise est Le bassin de vie d’Amboise est riche de son patrimoine culturel riche de son patrimoine culturel riche de son patrimoine culturel riche de son patrimoine culturel mais aussi de son patrimoine gas-mais aussi de son patrimoine gas-mais aussi de son patrimoine gas-mais aussi de son patrimoine gas-

tronomique.tronomique.tronomique.tronomique.

En effet, le bassin est au cœur des le bassin est au cœur des le bassin est au cœur des le bassin est au cœur des vignobles de l’Appellation d’Origine vignobles de l’Appellation d’Origine vignobles de l’Appellation d’Origine vignobles de l’Appellation d’Origine TouraineTouraineTouraineTouraine, dont les spécificités se déclinent également en AOP com-munales avec notamment les ap-pellations Touraine-Amboise, Tou-raine-Chenonceaux et Touraine Oisly. De nombreuses coopératives viticoles ont permis pendant long-temps de valoriser ces productions. Aujourd’hui, suite à d’importantes crises, les coopératives se sont regroupées sur le plan local (ex. : le Cellier de Beaujardin, fruit du re-groupement entre les coopératives de Bléré, Athée et Mosne) et adhè-rent pour la plupart à des unions de coopératives au périmètre bien plus large. Le développement de la notoriété et de son appellation locale est également un élément important pour valoriser le vin à

l’export.

La présence du lycée Viticole sur Amboise et son exploitation possé-dant des installations de qualité (vignes et chais) est un élément important pour l’avenir. Le lycée va accueillir d’ici 2015 un pôle de compétences viti-vinicole. Ce pôle a vocation à devenir un point de con-

vergence et d'accueil pour les structures scientifiques et d'anima-tion de cette filière économique, un site d'accueil d'étudiants en forma-tion supérieure (avec l'aide des structures éducatives du lycée), ainsi qu’un lieu de recherche et d'expérimentations sur la vigne et

le vin.

Dans le domaine de l’élevage, le territoire est aussi situé dans le périmètre de l’AOP caprine Sainte-

Maure-de-Touraine.

On dénombre également des ex-ploitations de production de lait de vache mais aucune structure de

transformation importante.

Signalons la présence du centre technique permanent des Haras Nationaux à proximité du lycée

agricole.

Enfin, la forêt est très présente sur le territoire. Elle permet de mainte-nir des activités de 1ère transforma-

tion notamment.

En conclusion, si la taille moyenne des exploitations est fortement inférieure à celle de la région, la vigne et les céréales attendent une

forte restructuration.

Il est probable que les prochaines années voient ainsi une importante évolution de la structure foncière

du territoire.

Destination touristique d’excellence du Val de Loire

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Page 9 Regard sur le bassin de vie d'Amboise / II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d’emplois

PRIORITE DU SRADDT : UNE SOCIETE DE LA CONNAISSANCE PORTEUSE D’EMPLOIS

Les enjeux à l’échelle du bassin de vieLes enjeux à l’échelle du bassin de vieLes enjeux à l’échelle du bassin de vieLes enjeux à l’échelle du bassin de vie

► La consolidation de la dynamique économique • En pérennisant un tissu industriel diversifié (aéronautique, textile/habillement, pharmacie, caoutchouc/plastique, métallurgie,

électricité-électronique….) • En entretenant une dynamique entrepreneuriale par la consolidation des synergies interentreprises, notamment des dyna-

miques d’innovation, en prenant appui sur les pôles de compétitivité (Viaméca, Sciences et Systèmes de l’Energie Elec-trique...), les clusters (ARIAC…), les réseaux d’entreprises (GEIDA, AICR…)

• En organisant une prospection économique coordonnée et en valorisant les atouts du territoire auprès des entreprises exté-rieures

• En développant une dynamique autour de l’INRA (pépinière technologique, pôle Biotech…) • En valorisant l’économie présentielle : services à la population, activités sociales et solidaires, artisanat et commerces de

proximité, hôtellerie-restauration • En soutenant et en structurant le secteur de l’économie sociale et solidaire • En améliorant l’offre foncière et immobilière, et en développant des services aux entreprises (garde d’enfants, etc.) ► La recherche d’un meilleur ajustement entre les compétences des actifs du bassin de vie et les besoins des entreprises • Par le développement d’une offre de formation réactive en articulation avec le travail de prospective conduit sur le bassin • Par la consolidation de l’offre de formation sur les secteurs porteurs (tourisme, hôtellerie-restauration, viticulture...) • En accompagnant les jeunes dans leur projet d’apprentissage et / ou professionnel

• En améliorant les conditions d’accueil des lycéens, étudiants, élèves du sanitaire et social

• En valorisant les compétences des séniors et en favorisant l’aide à la reconversion des adultes

► Une activité agricole à conforter • En préservant le foncier agricole et viticole, notamment en zones soumises à de fortes pressions (agriculture périurbaine) • En soutenant le développement des filières (ex : la filière viticole avec notamment Vinopôle Centre Val de Loire), des circuits

courts, et de l’agriculture biologique • En valorisant les produits labellisés AOP / AOC • En veillant à la préservation de la biodiversité • En développant la filière bois ►►►► La pérennisation d’une destination touristique majeure pour la région : Le Val de Loire • Par l’affirmation de la filière Art de vivre (oenotourisme, gastronomie, produits du terroir…) et de la destination « Nature et

Culture » • Par la valorisation de l’histoire, du patrimoine culturel et paysager • Par la modernisation des hébergements touristiques en les adaptant aux besoins (accueil de groupes, clientèle itinérante, etc.) • Par la diversification des publics cibles (tourisme d’affaires, tourisme social, tourisme scolaire…) • Par la mutualisation au sein du réseau d’accueil et d’information touristique

Le classement du Val de Loire classement du Val de Loire classement du Val de Loire classement du Val de Loire au patrimoine mondial de au patrimoine mondial de au patrimoine mondial de au patrimoine mondial de l’UNESCO, en 2000l’UNESCO, en 2000l’UNESCO, en 2000l’UNESCO, en 2000, a renforcé l’intérêt de la découverte de la faune (sternes de Loire en parti-culier), de la flore et des pay-sages ligériens ;

♦ à partir du site de la Maison Maison Maison Maison de Loire de Montlouisde Loire de Montlouisde Loire de Montlouisde Loire de Montlouis----sursursursur----LoireLoireLoireLoire (commune située dans le bassin de vie de Tours mais rattachée au Pays Loire-Touraine, dont le territoire couvre la majeure partie du bassin de vie d’Amboise) ;

♦ de deux sites du Conserva-Conserva-Conserva-Conserva-toire d’Espaces Naturelstoire d’Espaces Naturelstoire d’Espaces Naturelstoire d’Espaces Naturels de la région Centre : île de Bon-désir, à Montlouis-sur-Loire ; pelouses de Bléré.

Plusieurs sites répondent à la demande de la clientèle fami-liale (en plus des sites patrimo-niaux s’associant à la démarche démarche démarche démarche

«««« Entrez dans la cour des Entrez dans la cour des Entrez dans la cour des Entrez dans la cour des grandsgrandsgrandsgrands », animée par l’Agence », animée par l’Agence », animée par l’Agence », animée par l’Agence Départementale du Tourisme de Départementale du Tourisme de Départementale du Tourisme de Départementale du Tourisme de TouraineTouraineTouraineTouraine) :

♦ Parc des miniParc des miniParc des miniParc des mini----châteauxchâteauxchâteauxchâteaux et mini-golf, à Amboise ;

♦ Aquarium du Val de LoireAquarium du Val de LoireAquarium du Val de LoireAquarium du Val de Loire, à Lussault-sur-Loire ;

♦ Réserve de Beaumarchais Réserve de Beaumarchais Réserve de Beaumarchais Réserve de Beaumarchais (safari-train dans un parc animalier), à Autrèche (39 704 visiteurs en 2012) ;

♦ cave champignonnière des cave champignonnière des cave champignonnière des cave champignonnière des RochesRochesRochesRoches, à Bourré…

♦ Patrimoine industriel de Châ-teau-Renault (anciennes tanneries et musée du cuir)

♦ Moulin de Bléré

♦ ... Par sa richesse architecturale et paysagère, le territoire se prête à des formes originales de dé-couverte : vols en hélicoptèrehélicoptèrehélicoptèrehélicoptère,

en montgolfièremontgolfièremontgolfièremontgolfière ou en ULMULMULMULM ; promenades en bateaubateaubateaubateau ou en canoëcanoëcanoëcanoë----kayakkayakkayakkayak, sur la Loire ou le Cher ; balades en segwaysegwaysegwaysegway (gyropode) à Amboise… Pour le tourisme d’affaires, 4 4 4 4 établissements sont membres établissements sont membres établissements sont membres établissements sont membres du club «du club «du club «du club « Destination sémi-Destination sémi-Destination sémi-Destination sémi-nairesnairesnairesnaires »»»», animé par le Comité Régional du Tourisme Centre-Val de Loire. Si l’ensemble des formes d’hé-bergement sont bien représen-tées (hormis les gîtes d’étapes et de groupes), l’hôtellerie de plein air représente 47 % des capacités d’accueil (le camping de l’Ile d’Or, à Amboise, repré-sente une capacité de 1 260 lits touristiques) et l’hôtellerie 24 % (dont 8 établissements classés 4 étoiles). Plus que la création (le bassin

de vie totalise 8 867 lits), les les les les objectifs de rénovation et de objectifs de rénovation et de objectifs de rénovation et de objectifs de rénovation et de modernisation devraient guider modernisation devraient guider modernisation devraient guider modernisation devraient guider la mise à niveau d’un parc d’hé-la mise à niveau d’un parc d’hé-la mise à niveau d’un parc d’hé-la mise à niveau d’un parc d’hé-bergement qui, globalement, bergement qui, globalement, bergement qui, globalement, bergement qui, globalement, n’est pas à la hauteur de la n’est pas à la hauteur de la n’est pas à la hauteur de la n’est pas à la hauteur de la renommée et d’une destination renommée et d’une destination renommée et d’une destination renommée et d’une destination touristique d’excellencetouristique d’excellencetouristique d’excellencetouristique d’excellence : reclas-sement aux nouvelles normes et montée en gamme, en particu-lier, des campings ; renforce-ment de la gamme 3 étoiles en hôtellerie. Le développement de la pra-tique des itinérances douces devrait par ailleurs susciter de nouvelles demandes de séjours, d’équipements et de services (labels Accueil Vélo et Cheval labels Accueil Vélo et Cheval labels Accueil Vélo et Cheval labels Accueil Vélo et Cheval EtapeEtapeEtapeEtape).

Page 10: Regard sur le bassin de vie d’Amboise - Bienvenue · Le bassin de vie d’Amboise se partage entre le Val de ... leur part Chenonceau, l’élé- ... toire connaitrait un vieillissement

Page 10 Regard sur le bassin de vie d’Amboise / III. Priorité du SRADDT : des territoires attractifs organisés en réseau

Une offre d’équipements et services relativement satisfaisante

III. PRIORITE DU SRADDT : DES TERRITOIRES ATTRACTIFS ORGANISES EN RESEAU III. PRIORITE DU SRADDT : DES TERRITOIRES ATTRACTIFS ORGANISES EN RESEAU III. PRIORITE DU SRADDT : DES TERRITOIRES ATTRACTIFS ORGANISES EN RESEAU III. PRIORITE DU SRADDT : DES TERRITOIRES ATTRACTIFS ORGANISES EN RESEAU

1 : L’INSEE définit les pôles de services pôles de services pôles de services pôles de services (supérieurs, intermédiaires, proximité) en se référant à la nomenclature de la Base Permanente des Equipements (BPE). Une commune est considérée comme pôle de service si elle concentre au moins la moitié des équipements de la gamme. Ainsi, la gamme de proximité comporte 29 équipements (services et commerces) nécessaires à la vie quotidienne : épicerie, bureau de poste, école maternelle…La gamme intermédiaire comporte 32 équipements : supermarché, gendarmerie, collège, etc…La gamme supérieure comporte 36 équipements : hypermarché, lycée, maternité… 2 : Le périmètre du SCOT des communautés de l’Amboisie, du Blérois et du Castelrenaudais (ABC) 3 : Source : Etude pour la réalisation d’un schéma des installations sportives en région Centre. CR centre. 2012.

Avec un taux de croissance de la population le plus élevé de la région, le bassin d’Amboise est très attractif. Ses atouts sont en effet nombreux : la proxi-mité de l’agglomération tourangelle, un cadre de vie de qualité entre ville et campagne, un patrimoine d’exception lié au Val de Loire inscrit au « patrimoine mondial de l’UNESCO », la vallée du Cher, un réseau de pôles de services dense, etc. Néanmoins des menaces pèsent sur ce territoire no-tamment en termes de banalisation des paysages liée à une urbanisation peu ou mal maîtrisée et de risque inondation. Les acteurs locaux se sont enga-gés à travers le SCOT ABC approuvé en 2008. Une charte de développement durable valant Agenda21 a été signée en 2011 par le pays Loire Touraine.

Au sein du bassin, la ville de d’Amboise (12 850 habitants), con-centrant 16% de la population du territoire, constitue un pôle de ser-pôle de ser-pôle de ser-pôle de ser-vices supérieurvices supérieurvices supérieurvices supérieur1111. . . . Elle offre 23 équi-pements de gamme supérieure sur 36 et 30 équipements de gamme intermédiaire sur 32. Un centre hospitalier, quatre lycées, deux formations d’enseignement supé-rieur (BTS, école d’infirmières), un cinéma, une médiathèque partici-pent au rayonnement de la ville. Trois communes disposent des services et équipements de la gamme intermédiairegamme intermédiairegamme intermédiairegamme intermédiaire (collège, hé-bergement pour personnes âgées…) : Château-Renault situé au Nord du bassin, Bléré et Montri-chard au Sud. Le maillage du terri-toire se complète par 21 pôles de 21 pôles de 21 pôles de 21 pôles de proximité, proximité, proximité, proximité, notamment répartis le long de la vallée du Cher et de l’axe

Tours-Amboise-Blois.

Une offre commerciale de proximi-Une offre commerciale de proximi-Une offre commerciale de proximi-Une offre commerciale de proximi-

té plutôt bien développéeté plutôt bien développéeté plutôt bien développéeté plutôt bien développée

Grâce à un maillage fin en pôles de services, la densité des petits com-merces paraît satisfaisante au re-gard des niveaux départementaux et régionaux. Le bassin compte 3,4 épiceries pour 10 000 habitants contre 2,7 en Indre-et-Loire (3,3 au niveau régional). La densité des boucheries (5,1 équipements pour 10 000 hab.) est nettement supé-rieure à la moyenne départemen-tale (3,8) et régionale (3,9). Celle des boulangeries est légèrement supérieure (6,9 contre 6,7 dans le département). Néanmoins, d’impor-tantes disparités existent entre les pôles urbains et les communes rurales. Le secteur du petit com-merce alimentaire est le plus affec-té par la baisse du nombre d’éta-blissements. Pour y pallier, des réhabilitations et constructions de locaux ont été effectuées dans les petits villages (Civray-en-Touraine,

Nouzilly…).

Les grandes surfaces commerciales sont un peu moins bien représen-tées. Le bassin compte en effet un seul hypermarché soit une densité de 0,1 (contre 0,3 en région et en Indre-et-Loire) mais 13 supermar-chés soit une densité de 1,7 (contre 1,8 en région et 1,6 dans le département). L’offre en matière de magasins d’ameublement et d’ha-billement est en dessous des moyennes régionale et départemen-

tale. Elle s’explique notamment par la forte attractivité exercée par l’ag-

glomération tourangelle.

Une amélioration de l’offre en Une amélioration de l’offre en Une amélioration de l’offre en Une amélioration de l’offre en matière d’accueil de la petite en-matière d’accueil de la petite en-matière d’accueil de la petite en-matière d’accueil de la petite en-fance et un bon niveau d’accueil fance et un bon niveau d’accueil fance et un bon niveau d’accueil fance et un bon niveau d’accueil

pour les personnes âgées pour les personnes âgées pour les personnes âgées pour les personnes âgées

En 2007, 2,9 enfants pour une place d’accueil étaient recensés sur le bassin de vie, un ratio équivalent à la moyenne régionale (2,8). Face à l’attractivité résidentielle crois-sante du territoire pour les jeunes couples, les acteurs locaux se sont investis dans le champs de la petite enfance. Désormais, plusieurs structures d’accueil existent notam-ment à Amboise, Nazelle-Négron, Château-Renault, Bléré, Athée-sur-Cher, et Montrichard. Aujourd’hui, même si le niveau quantitatif de l’offre est satisfaisant sur l’en-semble du territoire, il semble tou-jours nécessaire de soutenir le dé-veloppement de structures d’ac-cueil collectives, notamment sur Château-Renault et Bléré. De plus, l’ouverture des structures à des horaires adaptés aux actifs paraît essentielle pour répondre aux be-soins des parents. En 2012, la densité de structures d’hébergement pour les personnes âgées est un peu supérieure à celle de la région avec 1,8 établisse-ments pour 10 000 habitants contre 1,6 en région. A l’échelle du SCOT2, l’accueil des personnes âgées en maisons spécialisées est globalement dense et reconnu de qualité. Le territoire dispose aussi d’un bon maillage du service de maintien à domicile. Néanmoins le vieillissement de la population né-cessite une adaptation de l’offre résidentielle, le développement de l’accueil en hébergement tempo-raire, et des maisons d’accueil spé-cialisées pour personnes dépen-

dantes.

Des disparités en termes d’équi-Des disparités en termes d’équi-Des disparités en termes d’équi-Des disparités en termes d’équi-pements sportifs, un niveau pements sportifs, un niveau pements sportifs, un niveau pements sportifs, un niveau d’équipement culturel globale-d’équipement culturel globale-d’équipement culturel globale-d’équipement culturel globale-

ment correct ment correct ment correct ment correct

Globalement, le bassin présente une densité d’équipements sportifs légèrement inférieure à la moyenne. Ainsi, le bassin dénombre 5 équipe-ments pour 1 000 habitants contre 5,9 en moyenne pour les bassins de la région. Des disparités existent au sein du bassin. En termes d’équipe-

ments structurants, le bassin affiche un niveau proche de la moyenne : la part d’équipe-ments structurants est de 33,1% (contre 33,5% en moyenne). Parmi les équipe-ments structurants, on peut citer le centre aquatique Val de Loire situé à Faverolles-sur-Cher, dans le Sud-Est du bas-sin. On recense deux projets de construction de piscines (Amboise et Château Renault) et un projet de rénovation de piscine (Bléré). En matière culturelle, le bassin est globalement bien pourvu, même s’il existe des déséqui-libres entre les territoires. Les grandes manifestations et équipements sont plutôt cen-trés sur l’agglomération tou-rangelle (centre dramatique régional, opéra...) mais la pro-g r a m m a t i o n c u l t u r e l l e d’Amboise attire aussi les Tourangeaux. Le territoire

complète son offre par un maillage de proximité d’un bon niveau. Il comprend deux salles de spectacles ma-jeures : le théâtre Beaumar-chais à Amboise (450 places) et le centre socio-culturel la Tannerie à Château-Renault (490 places). Le bassin dis-pose également de 3 cinémas à Amboise, Château-Renault et Montrichard, d’un réseau dense de structures de lecture publique organisées par un Schéma départemental des Bibliothèques, et des établis-sements d’enseignement ar-tistique et culturel. Des PACT (Projet Artistique et Culturel Territorial) sont recensés sur le territoire, dont à Amboise. De nombreux festivals ani-ment le bassin, comme le festival « les Courants » à Am-boise, le festival du Cirque à Château-Renault, le festival de rue à Bléré...

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Page 11 Regard sur le bassin de vie d’Amboise / III. Priorité du SRADDT : des territoires attractifs organisés en réseau

Un fort développement des constructions neuves de maisons individuelles

Une présence médicale dense mais des fragilités au Sud-Ouest

En 2013, 39,5% des habitants du 39,5% des habitants du 39,5% des habitants du 39,5% des habitants du bassin résident dans une commune bassin résident dans une commune bassin résident dans une commune bassin résident dans une commune ne disposant pas de médecin généra-ne disposant pas de médecin généra-ne disposant pas de médecin généra-ne disposant pas de médecin généra-liste libéral liste libéral liste libéral liste libéral (contre 24% au niveau régional). La densité médicale (8,9 médecins pour 10 000 habitants) est légèrement supérieure à celle de la légèrement supérieure à celle de la légèrement supérieure à celle de la légèrement supérieure à celle de la région région région région qui reste peu élevée par rap-port à la moyenne nationale (8,7 mé-decins pour 10 000 habitants en région Centre et 10,4 pour 10 000 habitants en France métropolitaine. Source : ARS Centre, 2013 ; champs :

médecins généralistes hors remplaçants).

Les médecins spécialistes se concen-Les médecins spécialistes se concen-Les médecins spécialistes se concen-Les médecins spécialistes se concen-trent essentiellement dans la ville trent essentiellement dans la ville trent essentiellement dans la ville trent essentiellement dans la ville d’Amboised’Amboised’Amboised’Amboise. Malgré une présence si-gnificative de spécialistes dans la ville-centre, le territoire est fortement dépendant de Tours où sont installés la majorité des spécialistes d’Indre-et-Loire.

Le bassin est également confronté au problème de vieillissement des prati-ciens posant la question de leur re-nouvellement au moment de leur départ en retraite : un tiers des méde-cins du territoire ont plus de 55 ans.

La partie SudLa partie SudLa partie SudLa partie Sud----Ouest du bassin est Ouest du bassin est Ouest du bassin est Ouest du bassin est située en zone carencéesituée en zone carencéesituée en zone carencéesituée en zone carencée. Ce péri-mètre correspond à des zones de mise en œuvre des mesures desti-nées à favoriser une meilleure réparti-

tion géographique des professionnels de santé, des maisons de santé, des pôles de santé et des centres de san-té.

En termes de structures, l’hôpital l’hôpital l’hôpital l’hôpital Intercommunal AmboiseIntercommunal AmboiseIntercommunal AmboiseIntercommunal Amboise----ChâteauChâteauChâteauChâteau-RenaultRenaultRenaultRenault (700 lits et 120 places) , est un élément important de l’offre de un élément important de l’offre de un élément important de l’offre de un élément important de l’offre de soinssoinssoinssoins du bassin de vie. Il vient de renouveler l’ensemble de son plateau technique et dispose d’un scanner. Le bassin dispose aussi d’un hôpital local à Montrichard, orienté principa-lement vers les personnes âgées dépendantes (137 places).

La commune de Montrichard ac-cueille depuis 2012, une Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP). Des réflexions sont en cours pour créer une maison de santé pluridisciplinaire sur le secteur de Château-Renault. Une Plateforme Alternative d’Innova-tion en Santé (PAIS), pilotée par le centre hospitalier de Blois, fonctionne expérimentalement depuis 2009 sur le secteur de la vallée du Cher (Montrichard, Pontlevoy, St-Georges-sur-Cher, et Bourré). Cette plateforme vise à développer le travail en réseau des praticiens pour une meilleure prise en charge des patients.

En 2011, le bassin d’Amboise compte 40 800 logements, soit 3% du parc de logements de la région. La croissance du parc est nette-ment supérieure à la moyenne ré-gionale : +12,6% entre 2001 et 2011, contre + 8,6% en région. La part des logements sociaux est de 12,5%1 à l’échelle du bassin.

Une diminution des résidences Une diminution des résidences Une diminution des résidences Une diminution des résidences secondaires et une forte hausse secondaires et une forte hausse secondaires et une forte hausse secondaires et une forte hausse des résidences principalesdes résidences principalesdes résidences principalesdes résidences principales La part des résidences secondaires (7,7%) est proche de la moyenne régionale (7,1%), avec toutefois des disparités puisque le sud-est du bassin en comporte proportionnelle-ment davantage. Globalement, leur nombre a diminué entre 2001 et 2011 (-7% contre –4,4% en ré-gion), au profit notamment d’une hausse des résidences principales. Ainsi, le nombre de résidences prin-cipales a augmenté de 4 155 loge-ments soit +14% entre 2001 et 2011 (contre +9% en région).

Plus de la moitié des logements Plus de la moitié des logements Plus de la moitié des logements Plus de la moitié des logements construits avant 1975construits avant 1975construits avant 1975construits avant 1975 64% des logements du territoire, soit 25 860 logements, ont été construits avant 1975, date de la première réglementation thermique. Ce taux est supérieur à celui de la

région (62%). Les logements indivi-duels construits avant 1975 repré-sentent 52% du parc de logements (soit 21 200 logements).

Un nombre de logements vacants Un nombre de logements vacants Un nombre de logements vacants Un nombre de logements vacants en augmentation notamment en augmentation notamment en augmentation notamment en augmentation notamment dans le Suddans le Suddans le Suddans le Sud----Est du bassinEst du bassinEst du bassinEst du bassin En 2011, 2 340 logements soit 5,7% du parc, est vacant depuis plus d’un an (contre 5,2% en ré-gion). Entre 2001 et 2011, le nombre de logements vacants a augmenté de 19% (+380 loge-ments), un taux plus élevé qu’en région (+11%). Cette hausse est particulièrement marquée dans les communes du Sud-Est du bassin. Ainsi, Montrichard a connu un dou-blement de son nombre de loge-ments vacants, passant de 170 à 350 logements (soit 14% de son parc de logements actuellement). A Saint-Georges-sur-Cher, située à proximité de Montrichard, le nombre de logements vacants a été multiplié par 2,5, passant de 50 à 130 logements vacants.

Une grande majorité de loge-Une grande majorité de loge-Une grande majorité de loge-Une grande majorité de loge-ments individuelsments individuelsments individuelsments individuels 84% du parc (soit 34 155 loge-ments) est constitué de logements individuels, un taux nettement su-périeur à la région (72% en région).

1 : sources : RPLS 2012 / FILOCOM 2011 MEDDE d’après DGFiP (résidences principales).

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Page 12 Regard sur le bassin de vie d’Amboise / III. Priorité du SRADDT : des territoires attractifs organisés en réseau

Le bassin compte 6 670 logements collectifs répartis essentiellement dans les com-munes d’Amboise, Château-Renault, Montrichard et Bléré.

Un fort dynamisme des cons-Un fort dynamisme des cons-Un fort dynamisme des cons-Un fort dynamisme des cons-tructions neuves individuellestructions neuves individuellestructions neuves individuellestructions neuves individuelles Entre 1999 et 2011, le taux de construction moyen du bassin de 17,7%, est le plus élevé de la région. Il se situe nettement au dessus de la moyenne régionale (13,3%). Les communes les plus dynamiques en termes de cons-truction neuves se situent en particulier au Nord du bassin (ex : Auzouer-en-Touraine avec un taux de 56%), mais aussi et dans une moindre mesure dans la commune d’Amboise (taux : 29%) et sa banlieue. Entre 1999 et 2011, 420 logements indivi-duels/an, et 64 logements col-lectifs/an en moyenne ont été

construits. Nombre de lotisse-ments se sont développés dans de petites communes rurales. On constate néanmoins un ra-lentissement du rythme des constructions depuis 2007.

Logements sociaux : des ten-Logements sociaux : des ten-Logements sociaux : des ten-Logements sociaux : des ten-sions dans certains secteurs sions dans certains secteurs sions dans certains secteurs sions dans certains secteurs du bassindu bassindu bassindu bassin En 2012, le bassin d’Amboise compte 4 270 logements so-ciaux (soit 2% du parc social de la région). 74% de ces loge-ments se concentrent dans les principaux pôles : Amboise (1 600 logements), Château-Renault (820), Montrichard (380) et Bléré (360). La vacance des logements sociaux, au 1er janvier 2012, se situe dans la moyenne régionale (4,4%), avec des taux plus faibles notamment sur Amboise, Bléré, associés à un taux de mobilité plus élevé

(14% contre 12,7% en région). et des demandes de logement social plus fortes sur ces sec-teurs également même si en moyenne la pression est faible 1,2 contre (1,8 en région). On enregistre également des ten-sions, notamment sur les franges Ouest du bassin (ex : Noisay, Villedômer...)

Une performance énergétique Une performance énergétique Une performance énergétique Une performance énergétique des logements sociaux faibledes logements sociaux faibledes logements sociaux faibledes logements sociaux faible En 2010, 49% des logements sociaux affichaient une perfor-mance énergétique très faible (classe énergétique E, F ou G). Ce taux est supérieur à la moyenne régionale (43%). Seuls 17% des logements offraient une performance énergétique satisfaisante (classe A, B ou C) contre 23% au niveau régional.

L’hébergement pour les jeunes L’hébergement pour les jeunes L’hébergement pour les jeunes L’hébergement pour les jeunes actifsactifsactifsactifs Pour faciliter le parcours des jeunes et améliorer leurs condi-tions d’hébergement, plusieurs dispositifs ont été déployés : parmi eux, le foyer des jeunes travailleurs d’Amboise offrant 89 logements, et le foyer de Châ-teau-Renault (15 places) ouvert depuis 2011. Une « bourse au logement » à l’échelle départe-mentale permet de sécuriser les rapports locatifs entre proprié-taires bailleurs et les jeunes locataires, via l’association Jeu-nesse et Habitat de Tours.

Notons que la plupart des com-munautés de communes sont engagées ou couvertes par un PLH.

Un patrimoine naturel réparti entre les cinq entités paysagères Le bassin de vie d’Amboise est marqué par la Loire où se con-par la Loire où se con-par la Loire où se con-par la Loire où se con-centrent des enjeux écologiques centrent des enjeux écologiques centrent des enjeux écologiques centrent des enjeux écologiques importants pour les oiseaux importants pour les oiseaux importants pour les oiseaux importants pour les oiseaux (nidification des sternes sur les îles de Loire, Hirondelles de rivage sur les falaises d’érosion) et les poissons et les poissons et les poissons et les poissons (zones de frais pour le brochet). L’ensemble du lit est inscrit au titre du réseau Natura 2000, tant pour les di-rectives « Habitats » que « Oiseaux ». Mais ce secteur comporte d’autres enjeux avec : - Le plateau de Gâtine touran-Le plateau de Gâtine touran-Le plateau de Gâtine touran-Le plateau de Gâtine touran-gelle gelle gelle gelle au Nord avec les cours d’eau de la Cisse et de la Brenne, et des petits boise-ments qui assurent un maillage fonctionnel pour la faune. - La forêt d’AmboiseLa forêt d’AmboiseLa forêt d’AmboiseLa forêt d’Amboise, un des massifs forestiers majeurs d’Indre et Loire où la variété des boisements présente un fort intérêt. La vallée du Cher qui, bien que canalisée, comporte des zones humides d’intérêt notamment en aval de Bléré. - Le plateau de Champeigne au Le plateau de Champeigne au Le plateau de Champeigne au Le plateau de Champeigne au SuSuSuSud où la reproduction d’oi-seaux rares comme l’Outarde canepetière ou l’Oedicnème criard a justifié de l’inscription du plateau en site Natura 2000.

Ce secteur se caractérise égale-ment par un patrimoine paysa-patrimoine paysa-patrimoine paysa-patrimoine paysa-ger remarquableger remarquableger remarquableger remarquable, notamment marqué par Amboise, cité royale et terre d’accueil de Léonard de

Vinci.

Il convient de noter que le terri-toire a engagé une démarche de cartographie de sa trame verte

et bleue (identification de réser-voirs de biodiversité et de corri-dors permettant le déplacement

des espèces).

Concernant le Cher canalisé, une étude, conduite entre 2013 et 2014, par les Conseils géné-raux du Loir-et-Cher et de l’Indre-et-Loire définit un projet de gestion durable de la vallée du Cher conciliant l’atteinte des objectifs écologiques et le déve-loppement d’activités socioéco-nomiques. La Loire est aussi un fleuve sau-vage, et le risque d’inondation risque d’inondation risque d’inondation risque d’inondation reste importantreste importantreste importantreste important, obligeant les riverains, particuliers, collectivi-tés locales, entreprises à pren-dre les mesures de prévention indispensables. Le risque inondation est lié aux crues de la Loire, l’Amasse et du Cher, l’Indre ne traversant ce bassin de vie qu’en son extrémi-té sud-ouest. De nombreux en-jeux humains et économiques se situent en zone inondable, par exemple, pour la crue de référence, les centres d’Amboise, Bléré et Noizay, des entreprises, écoles, maisons de retraite, gendarmerie et centre de première intervention. De nombreux enjeux potentielle-ment inondables se situent sur les communes d’Amboise, Pocé-sur-Cisse, Nazelles-Négron et Bléré. La préservation des personnes, des biens, des services et des activités économiques doit ame-

ner au déploiement des démarches de prévention et de protection, et ce en cohérence avec les démarches réglementaires exis-tantes : les PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation) du Val de Cisse (approuvé en 2009 et concernant 9 communes du bassin de vie) et du Val du Cher (approuvé en 2009 et concernant 9 communes du bassin de vie), les PCS (Plans Communaux de Sauvegarde) et les DICRIM (Documents d’Information Communal sur les RIsques Majeurs). L’aménagement du territoire doit pren-dre en compte ce risque inondation. En termes de risque industriel, la commune d’Amboise comporte une zone classée SEVESO, ce qui nécessite des dispositifs de pré-vention et de sécurité spécifiques.

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Page 13 Regard sur le bassin de vie d’Amboise / III. Priorité du SRADDT : des territoires attractifs organisés en réseau

Focus sur la thématique Energie-Climat La consommation totale an-La consommation totale an-La consommation totale an-La consommation totale an-nuelle d’énergie finale sur le nuelle d’énergie finale sur le nuelle d’énergie finale sur le nuelle d’énergie finale sur le bassin de vie d’Amboise est de 2 bassin de vie d’Amboise est de 2 bassin de vie d’Amboise est de 2 bassin de vie d’Amboise est de 2 TWh TWh TWh TWh (3% de la consommation régionale pour 3% de la popula-tion régionale). Les deux secteurs les plus con-sommateurs d’énergie sont le bâtiment (0,9 TWh répartis à 78 % pour le résidentiel et 22% pour le tertiaire) et le transport de voyageurs (0,6 TWh). Le poids du transport de voya-Le poids du transport de voya-Le poids du transport de voya-Le poids du transport de voya-geurs dans les consommations geurs dans les consommations geurs dans les consommations geurs dans les consommations d’énergie (29%) est largement d’énergie (29%) est largement d’énergie (29%) est largement d’énergie (29%) est largement supérieur à la moyenne régio-supérieur à la moyenne régio-supérieur à la moyenne régio-supérieur à la moyenne régio-nale nale nale nale (20%). Le secteur du bâti-Le secteur du bâti-Le secteur du bâti-Le secteur du bâti-ment représente quant à lui ment représente quant à lui ment représente quant à lui ment représente quant à lui 43% des consommations43% des consommations43% des consommations43% des consommations, contre 46% en moyenne régionale. Le secteur industriel consomme moins qu’au niveau régional (14% contre 18%). En termes d’émissions de Gaz à En termes d’émissions de Gaz à En termes d’émissions de Gaz à En termes d’émissions de Gaz à Effet de Serre, c’est le secteur Effet de Serre, c’est le secteur Effet de Serre, c’est le secteur Effet de Serre, c’est le secteur de l’industrie qui émet le plusde l’industrie qui émet le plusde l’industrie qui émet le plusde l’industrie qui émet le plus, avec 26% des émissions du bassin de vie d’Amboise (contre 16% à l’échelle régionale). Le deuxième secteur, le transport de voyageurs, émet quant à lui 23% des émissions (contre 18% au niveau régional). Les sec-

teurs du bâtiment et de l’agricul-ture émettent moins, en propor-

tion, qu’au niveau régional.

Cinq chaufferies bois sont recen-Cinq chaufferies bois sont recen-Cinq chaufferies bois sont recen-Cinq chaufferies bois sont recen-sées sées sées sées sur le bassin. Il existe une seule pompe à cha-leur géothermique dans les acti-vités tertiaires identifié sur ce bassin de vie. Le potentiel de Le potentiel de Le potentiel de Le potentiel de géothermie sur sondes géother-géothermie sur sondes géother-géothermie sur sondes géother-géothermie sur sondes géother-miques verticales est important miques verticales est important miques verticales est important miques verticales est important (niveau 4 sur échelle de 5). Le potentiel sur nappes est très faible (niveau 1 sur une échelle de 8). Le potentiel sur l’aquifère du Dogger n’est pas complète-ment défavorable. Le bassin de vie ne dispose pas de parc éolien. Il existe deux parcs éoliens limitrophes et une zone identifiée comme favorable au développement de l’éolien qui couvre très légèrement quelques communes située à l’est du bassin de vie. Une unité de méthanisation (300 kw) est en cours de cons-

truction à Nouzilly.

PRIORITE DU SRADDT : DES TERRITOIRES ATTRACTIFS ORGANISES EN RESEAU

Les enjeux à l’échelle du bassin de vieLes enjeux à l’échelle du bassin de vieLes enjeux à l’échelle du bassin de vieLes enjeux à l’échelle du bassin de vie

► La consolidation des fonctions de centralité d’Amboise et des pôles d’appui (Bléré, Château-Renault, Montrichard) et une meilleure irrigation du bassin de vie en matière de services • En renforçant l’offre de soins • En développant des structures d’accueil collectives pour la petite enfance, notamment à Château-Renault et Bléré, et en adap-

tant leur offre aux besoins spécifiques (horaires atypiques) • En développant l’offre d’accueil pour la jeunesse pour répondre aux besoins évalués à l’échelle intercommunale • En développant des services pour les personnes dépendantes et les séniors et des modes résidentiels alternatifs (accueil fami-

lial, etc.) • En maintenant les commerces de proximité et en les développant notamment dans le Castelrenaudais

• En valorisant les dynamiques culturelle et sportive

►►►► Un développement urbain maîtrisé, équilibré et une offre de logements adaptée • En favorisant une réflexion partagée sur l’habitat et l’urbanisme • Par la densification des pôles urbains et la reconquête des centralités, et un maillage avec les villages • Par le développement de parcours résidentiels au sein des pôles urbains avec notamment la création de logements sociaux

notamment à Bléré et Amboise ►►►► Une gestion durable des ressources environnementales et énergétiques • Par la prise en compte du risque inondation (Cher, Loire, Cisse, Brenne, Amasse…) • Par une gestion durable du Cher et de la nappe du Cénomanien et en améliorant la qualité de l’eau • Par le maintien d’une mosaïque de milieux afin d’assurer une libre circulation des espèces • Par la réhabilitation énergétique des bâtiments et des équipements • Par le développement des énergies renouvelables

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Le réseau routier et autoroutier (A10, RD 952 et A85) principal est organisé de façon radiale autour de l’agglomération touran-gelle1. La RD 31, méridienne, joint les trois pôles de Château-Renault, Amboise et Blé-

ré.

Quatre lignes ferroviaires traversent le terri-toire et convergent également vers Tours à l’Ouest. Elles relient Vendôme-Châteaudun-Paris, Blois-Orléans-Paris, Vierzon-Bourges et Loches. Ce réseau est desservi essentiel-lement par le TER, avec quelques Intercités en complément à Amboise. Dix gares ponc-tuent le territoire : Amboise, Bléré, Château-Renault, Chenonceaux, Chissay, Courçay, Limeray, Montrichard, Noizay, Saint-Martin-le-Beau. Ces dessertes sont principalement prévues pour être au service d’actifs travail-lant dans l’agglomération tourangelle. L’étude prospective de l’étoile ferroviaire tourangelle a conclu à un potentiel impor-tant de développement de la fréquentation entre Tours et Amboise ainsi qu’entre Tours

et Loches. Le territoire est également traversé, sans être desservi directement, par la ligne à grande vitesse Paris-Saint-Pierre-des-Corps-Tours, en cours de prolongement vers Bor-deaux. Les usagers peuvent rejoindre les gares TGV par les lignes ferroviaires clas-siques à Saint-Pierre-des-Corps ou Tours ou par un car TER dédié Château-Renault-

Vendôme TGV.

Les lignes routières du réseau Fil Vert, régu-lières ou à la demande, permettent de re-joindre Tours et les pôles du territoire entre-eux. Une ligne du réseau Route 41 con-

necte Montrichard à Blois.

Le service Le Bus à Amboise permet de se rendre de la gare à la zone d’activités de la Boitardière. Amboise se situe sur le par-

cours de la Loire à Vélo.

La gare d’Amboise fait l’objet d’un projet de pôle d’échanges multimodal, à l’interface

de ces différents réseaux.

Page 14 Regard sur le bassin de vie d’Amboise/ IV. Priorité du SRADDT : Une mobilité et une accessibilité favorisées

IV. PRIORITE DU SRADDT : UNE MOBILITE ET UNE ACCESSIBILITE FAVORISEES IV. PRIORITE DU SRADDT : UNE MOBILITE ET UNE ACCESSIBILITE FAVORISEES IV. PRIORITE DU SRADDT : UNE MOBILITE ET UNE ACCESSIBILITE FAVORISEES IV. PRIORITE DU SRADDT : UNE MOBILITE ET UNE ACCESSIBILITE FAVORISEES

1 En 2009, on recensait : - 34 100 véhicules par jour sur l’A10 au niveau de Neuillé-le-Lierre, - 12 800 véhicules par jour sur la D910 au niveau de Villedômer, - 11 080 véhicules par jour sur l’A85 au niveau d’Athée-sur-Cher, - 8 530 véhicules par jour sur la D952 au niveau de Nazelles-Négron, - 4 420 véhicules par jour sur la D976 au niveau d’Athée-sur-Cher. Source : DREAL Centre, 2009.

Un maillage dense d’infrastructures organisé à partir de Tours

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Regard sur le bassin de vie d’Amboise / IV. Priorité du SRADDT : Une mobilité et une accessibilité favorisées Page 15

En 2010, 60% des actifs rési-En 2010, 60% des actifs rési-En 2010, 60% des actifs rési-En 2010, 60% des actifs rési-

dant dans le bassin d’Amboise dant dans le bassin d’Amboise dant dans le bassin d’Amboise dant dans le bassin d’Amboise

(soit 19 480 actifs) travaillent au (soit 19 480 actifs) travaillent au (soit 19 480 actifs) travaillent au (soit 19 480 actifs) travaillent au

sein même de ce territoire sein même de ce territoire sein même de ce territoire sein même de ce territoire

(graphique 1). Ce taux est l’un

des plus faibles des bassins de

la région, traduisant un marché

du travail très ouvert vers l’exté-

rieur, en particulier vers le bas-

sin de Tours. S’agissant des flux

internes au territoire, près d’un

tiers sont polarisés par le pôle

Amboise - Nazelles-Négron qui

attire 6 540 actifs du territoire.

Parmi les actifs résidant et tra-

vaillant dans le bassin, 77%

utilisent leur voiture quotidien-

nement pour se rendre à leur

travail.

S’agissant des flux externes,

13 260 actifs résidents vont

travailler hors du bassin de vie

d’Amboise et 6 960 actifs exté-

rieurs viennent travailler. Le Le Le Le

bassin d’Amboise est donc mar-bassin d’Amboise est donc mar-bassin d’Amboise est donc mar-bassin d’Amboise est donc mar-

qué par un fort déséquilibre des qué par un fort déséquilibre des qué par un fort déséquilibre des qué par un fort déséquilibre des

migrations domicilemigrations domicilemigrations domicilemigrations domicile----travail : les travail : les travail : les travail : les

sorties d’actifs sont 1,9 fois plus sorties d’actifs sont 1,9 fois plus sorties d’actifs sont 1,9 fois plus sorties d’actifs sont 1,9 fois plus

nombreuses que les entrées. nombreuses que les entrées. nombreuses que les entrées. nombreuses que les entrées.

Ainsi le solde des entrants-

sortants s’élève à - 6 300 actifs

en 2010.

Cette situation s’explique princi-Cette situation s’explique princi-Cette situation s’explique princi-Cette situation s’explique princi-

palement par l’attractivité et la palement par l’attractivité et la palement par l’attractivité et la palement par l’attractivité et la

proximité de l’agglomération proximité de l’agglomération proximité de l’agglomération proximité de l’agglomération

tourangelletourangelletourangelletourangelle. Ainsi, 9 000 actifs

résidents vont travailler dans le

bassin de Tours contre 3 700

entrants, soit 2,4 fois plus de

sortants que d’entrants. Parmi

les actifs sortant vers le bassin

tourangeau, 91% utilisent princi-

palement leur voiture pour se

rendre à leur travail (soit 8 170

actifs). Dans une moindre me-

sure, les échanges sont égale-

ment déficitaires avec le bassin

de Blois où on recense 1 720

sortants contre 900 entrants,

soit 1,9 fois plus de sortants que

d’entrants. Un fort déficit avec Un fort déficit avec Un fort déficit avec Un fort déficit avec

l’Ilel’Ilel’Ilel’Ile----dededede----France France France France est également

constaté puisque 505 actifs

sortants sont recensés contre

60 entrants, soit 8,4 fois plus de

sortants que d’entrants. Parmi

les actifs sortants vers l’Ile-de-

France, 50% utilisent quotidien-

nement les transports en com-

mun (soit 255 actifs). Les

échanges sont également néga-

tifs avec le bassin d’Orléans

(180 sortants contre 44 en-

trants).

En revanche les échanges sont les échanges sont les échanges sont les échanges sont

positifs avec le bassin de positifs avec le bassin de positifs avec le bassin de positifs avec le bassin de

Romorantin Romorantin Romorantin Romorantin avec 350 sortants

contre 860 entrants soit 2,4 fois

plus d’entrants que de sortants.

Les relations domicileLes relations domicileLes relations domicileLes relations domicile----travail travail travail travail

sont équilibrées sont équilibrées sont équilibrées sont équilibrées avec les bas-

sins de vie de Vendôme où en

compte 430 sortants et 490

entrants, et celui de Loches

(530 sortants contre 520 en-

trants).

La part des résidents ayant un La part des résidents ayant un La part des résidents ayant un La part des résidents ayant un

emploi hors du bassin de vie emploi hors du bassin de vie emploi hors du bassin de vie emploi hors du bassin de vie

d’Amboise est de 41 % d’Amboise est de 41 % d’Amboise est de 41 % d’Amboise est de 41 %

(graphique 1). (graphique 1). (graphique 1). (graphique 1). Ces actifs vont

principalement travailler dans le

bassin de Tours (9 000 soit 27%

des actifs résidents). Dans une

moindre mesure, les actifs tra-

vaillent également dans le bas-

sin de Blois (1 720 soit 5% des

actifs résidents), et dans ceux

de Loches (530 soit 2%) et Ven-

dôme (430 soit 1% des actifs).

2% des actifs résidents (soit 505

personnes) travaillent en Ile-de-

France.

26% des emplois du bassin sont 26% des emplois du bassin sont 26% des emplois du bassin sont 26% des emplois du bassin sont

occupés par des actifs non rési-occupés par des actifs non rési-occupés par des actifs non rési-occupés par des actifs non rési-

dents (graphique 2). dents (graphique 2). dents (graphique 2). dents (graphique 2). Ces actifs

résident principalement dans le

bassin de Tours (3 710 soit 14%

des actifs travaillant dans le

bassin), dans le bassin de Blois

(900 soit 3%), de Romorantin

(860 soit 3%), de Loches (520

soit 2%) et de Vendôme (480

soit 2%).

Un fort déséquilibre des relations domicile-travail lié à l’attractivité et la proximité de l’agglomération tourangelle

BV Amboise 19

483; 59%

BV Tours 9 002;

27%

BV Blois 1 723; 5%

BV Loches 533; 2%

BV Vendôme

426; 1%

Ile-de-France

505; 2%

Autres 1498;

4%

Graphique 1 : Lieux de travail des actifs vivant dans le bassin de vie

d'Amboise

BV = Bassin de vie Source : INSEE,RP2010

Note de lecture :

ex : 9 002 actifs

travaillent dans le

bassin de vie de

Tours et vivent

dans le bassin de

vie d'Amboise

(soit 27% des

actifs travaillant

dans le bassin

d'Amboise)

Bv Amboise

19 483; 74%

BV Tours

3 708; 14%

BV Blois 902; 3%

BV Loches 521; 2%

BV Vendôme 482;

2%

BV Romorantin 858;

3%

Autres; 492; 2%

Graphique 2 : Lieux de résidence des actifs qui travaillent dans le

bassin de vie d'Amboise

BV = Bassin de vie Source : INSEE,RP2010

Note de lecture :

ex : 3 708 actifs

habitent à Tours

et travaillent

dans le bassin de

vie d'Amboise

(soit 14% des

actifs travaillant

dans le bassin

d'Amboise)

Page 16: Regard sur le bassin de vie d’Amboise - Bienvenue · Le bassin de vie d’Amboise se partage entre le Val de ... leur part Chenonceau, l’élé- ... toire connaitrait un vieillissement

Regard sur le bassin de vie d’Amboise / IV. Priorité du SRADDT : Une mobilité et une accessibilité favorisées

PRIORITE DU SRADDT : UNE MOBILITE ET UNE ACCESSIBILITE FAVORISEES

Les enjeux à l’échelle du bassin de vieLes enjeux à l’échelle du bassin de vieLes enjeux à l’échelle du bassin de vieLes enjeux à l’échelle du bassin de vie ►►►► Une meilleure attractivité grâce à une accessibilité renforcée • Par la promotion du ferroviaire pour les déplacements pendulaires • Par le renforcement du rôle multimodal des gares, en particulier à Amboise et Château-Renault • Par le soutien aux initiatives facilitant l’accessibilité et la mobilité douce ou collective • En développant les liaisons cyclables utilitaires en lien avec le réseau touristique ► Le développement des infrastructures numériques et des usages associés • En déployant le haut débit pour l’ensemble des habitants et en connectant 70 % des lignes au Très Haut Débit d’ici 2020 • En diversifiant les utilisations du très haut débit : économie, santé, culture, etc.

Page 16

En matière de communications électroniques, le bassin de vie d’Amboise est desservi en haut débit notamment par l’opérateur historique et par des solutions satel-litaires. Tous les sous-répartiteurs ne sont pas encore dégroupés ni opticalisés. Le Conseil général de l’Indre-et-Loire a élaboré un Schéma Direc-teur Territorial d’Aménagement Numérique (SDTAN). Validé le 25 novembre 2011, le SDAN fixe les orientations pour les prochaines années pour le déploiement de réseaux de communication électro-nique de nouvelle génération. Parmi ces orientations : - le déploiement FTTH (Fiber To The Home) sur 50 communes réparties autour des pôles d’équilibre du dé-partement (’Amboise, Château-Renault et hors bassin de vie Loches et Chinon) sur la période 2015-2020, - le déploiement d’un réseau de collecte reliant les Nœuds de Rac-cordements Optique (NRO), - la montée en débit sur les com-munes déficitaires en haut débit et éligibles à l’offre PRM (Point de Raccordement Mutualisé). La mon-tée en débit sur certaines d’entre elles est déjà en cours de réalisa-tion à travers un marché passé par le Conseil Général.

Le Conseil général du Loir-et-Cher a également adopté un SDAN (validé le 25 juin 2012). Il s’engage

compte----tenu des particularités terri-toriales du Loir-et-Cher et notam-ment de son caractère rural, à dé-ployer le THD pour tous à horizon 2030 sans préjuger aujourd’hui de la technologie utilisée. L’équipe-ment de toutes les communes de Loir-et-Cher d’au moins un point de présence optique est un des objec-

tifs du département.

Comme partout ailleurs en France, ces nouveaux réseaux seront dé-ployés en articulation entre l’initia-tive privée et l’initiative publique.

En termes de déploiement de la fibre optique, le bassin d’Amboise sera couvert uniquement par l’initia-tive publique.

La trajectoire de moyen terme des départements vise à l’horizon de 10 ans le déploiement massif du très haut débit, avec une couverture à hauteur de 70% des lignes en FttH complétée par le déploiement de solutions de montée en débit DSL, la couverture 4G des opérateurs mobiles (sous réserve du respect de leurs obligations contractuelles) ou toute autre technologie alternative, pour assurer à tous un accès d’au

moins 10 Mbit/s.

Pour porter le déploiement de ces infrastructures numériques, les Conseils Généraux envisagent la constitution de Syndicat Mixte Ou-vert regroupant le Conseil Régional ainsi que les EPCI concernés.

Réseaux de télécommunication

Document réalisé par les services du Conseil Régio-nal.