Réforme de l'imposition des entreprises III Le rendez … · ( aérien-maritime et rail-route )...

n° 196 - Janvier 2017Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

P. 5 Les entreprisess’engagent pour l’intégration professionnelle

Réforme de l'imposition des entreprises III

Le rendez-vous à nepas manquer !

repères n° 196 - Janvier 2017

Agenda-fictionA l’approche de chaque nouvelle année, j’aime feuilleter mon agen-da et repérer les dates qui marqueront les 365 jours de l’année qui va s’écouler. Cette année, je ne déroge pas à la tradition. En voici quelques flashes.

15 janvier : déjà 2 ans que la BNS a supprimé le taux plancher avec l’euro. Depuis lors, les entreprises exportatrices redoublent d’intel-ligence pour vendre leurs marchandises avec un rabais constant de 15%. Et si les importateurs se sucraient moins au passage pour sou-tenir les exportateurs…

12 février : ça y est, les résultats des votations fédérales sont tombés. Sur la carte suisse RIE III, Neuchâtel est vert clair ; sur celle de FORTA, vert foncé. Le défi, maintenant ? Adapter intelligemment la fiscalité neu-châteloise des personnes morales au moyen de la boîte à outils RIE III.

23 mars : malgré les verres de champagne qui s’entrechoquent, la tension à Baselworld est perceptible. Je me demande une énième fois si les raisons officiellement invoquées ( jusqu’ici conjoncturelles ) pour les baisses des exportations horlogères ne cachent pas un réel problème structurel ? Je sais que je me répète, mais j’aimerais tant me tromper.

2 avril: plus de 45% des Neuchâtelois se sont déplacés aux urnes. La droite renforce sa majorité au Grand Conseil, encore en version OLD LOOK : 115 ( et pas encore 100 ) députés issus de 6 circonscriptions électorales ( et toujours pas d’une seule ). Des candidats proches des idées de la CNCI sont élus et réélus.

5 mai : c’est le soir du grand débat télévisé Fillon-Le Pen. Pourvu que les Français ne se « trumpent » pas dans leur choix.

23 juin : Brexit : An +1. Pour un des grands pays d’exportation du Canton de Neuchâtel, l’incertitude règne. But the show must go on !

15 juillet: c’est la reprise ; du business ? Non, c’est le début des vacances !

25 août : rendez-vous à Genève pour la journée 2017 de l’économie, organisée par economiesuisse. Je rêve que la manifestation ait lieu un jour à Neuchâtel, au Centre de Congrès « Aux tours du Temps », situé à la Baie de l’Evole. Comme carte de visite de l’économie du canton auprès de la Suisse, nous ne pourrions pas imaginer mieux.

28 septembre : juste avant les vacances scolaires, le Conseil d’Etat présente son budget : CHF 66 millions de déficit. Quand je pense que certains s’opposent encore à réduire le train de vie de l’Etat…

17 octobre: pour le RER neuchâtelois, les choses pourraient être en train de se préciser. Faudra-t-il encore des conducteurs pour transpor-ter les passagers entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds en 2030 ? Une liaison ferroviaire innovante sur 16 km et sur 609 mètres de dénivelé, dans un canton qui vit l’innovation. YES we can ! YES we must !

15 novembre: si les instituteurs organisent une manifestation, les patrons, peut-être, organiseront la leur avec comme slogans : « Moins de paperasse. Moins de tourisme d’achat. Des importations aux prix coûtants. Mais surtout moins de manifestations à Neuchâtel ! ».

4 décembre: alors que les députés s’apprêtent à entamer leur session sur le budget, je cherche de l’inspiration pour préparer mon édito 2018. Mais d’ici-là, 11 mois vont s’écouler, émaillés de bonnes et moins bonnes surprises. Je vous souhaite à vous tous, membres CNCI et lecteurs assidus de repères, d’intéressantes perspectives, dont quelques prémisses plus ou moins encourageantes ont été dévoilées dans notre dernière enquête conjoncturelle. Bonne année et bonne santé ( économique ) au Canton de Neuchâtel.

Et 2017 alors !? Allez, on y va !

> Alain Marietta - Président CNCI

éditorial

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agenda

>178h45-17h00

>1916h00-18h00

>2317h00-19h00

>258h00-9h15

>319h00-17h00

>79h00-17h00

>1413h00-17h00

>2020h00-22h00

>1617h00-19h00

>1413h30-16h30

>178h15-17h00

>2113h00-17h00

>259h00-17h00

Janvier 2017 CNCI/HR Neuchâtel/HEG : Séminaire droit du travail - Les absencesHEG, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI Export : Séance information« Déclaration d’origine du fournisseur suisse » CNCI, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI-UNAM-FNE : Comment se faire voir et se faire entendre à Berne ?Avec Max Friedli, ancien Directeur de l’Office fédéral des transports, Bernard Wuthrich, journaliste au Temps et Patrick Eperon, délégué transports et énergie au Centre patronal. Participation de Laurent Favre à la table rondeEspace Facchinetti, Neuchâtel ( [email protected] )

Matinales CNCI : L’ubérisation des rapports de travail CNCI, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI Export : Cours export : 1ère journée du Cours export des Chambres de commerce romandes ( Introduction aux diverses techniques du commerce international)Hôtel Beaulac, Neuchâtel ( [email protected] )

Février 2017 CNCI Export : Cours export : 2e journée du Cours export des Chambres de commerce romandes ( Introduction aux diverses techniques du commerce international)Hôtel Beaulac, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI Export : Cours La fonction de logistique dans l’entreprise CNCI, Neuchâtel ([email protected])

CNCI/PWC :Résultats de la seconde étude Finances et fiscalité : NE et JU vs BL, BE, FR et SOEspace Facchinetti, Neuchâtel ([email protected])

CNCI/Trans’N : Générations XYZ et plusConférence d’Emmanuelle Duez

Mars 2017 CNCI Export : Cours « Le Carnet A.T.A. »CNCI, Neuchâtel, ( [email protected] )

CNCI/CERT/UNINE :La protection des données en droit du travail.Les nouveautés en droit du travail 2016 Aula des Jeunes-Rives, Neuchâtel ([email protected])

CNCI Export : Cours Transports ( aérien-maritime et rail-route ) CNCI, Neuchâtel ([email protected])

Avril 2017CNCI Export : L’origine préférentielle, accords de libre-échange et statut d’exportateur agrééHôtel Beaulac, Neuchâtel ([email protected] )

2017


actualité

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Les entreprises s’engagentpour l’intégration professionnelleLa remise du « Label Intégration 2016 » du Centre Neuchâtelois d’Intégration Pro-fessionnelle ( CNIP ) a eu lieu le mercredi 30 novembre 2016 au CNIP à Couvet, en présence de Jean-Nathanaël Karakash, Président du Conseil d’Etat et chef du Dépar-tement de l’économie et des affaires sociales du Canton de Neuchâtel. Cette remise de prix récompense et met à l’honneur les entreprises qui donnent leur chance à des personnes en réinsertion. Cette démarche bénéficie du soutien de l’Office de l’assu-rance invalidité du Canton de Neuchâtel ( OAI-NE ).

Lors de cette édition 2016, trente-trois entreprises - essentiellement neuchâteloises mais aussi d’ailleurs en Suisse romande - ont été nommées et labélisées. Parmi elles, trois ont été récompensées d’une distinction ( voir encadré ). Celles-ci sont attribuées selon des critères quantitatifs et qualitatifs validés par un jury formé d’un représentant de l’OAI-NE, d’un membre du Conseil du CNIP et du directeur de la CNCI. De plus, cette année un prix spécial du jury a été

attribué à une entreprise ayant réalisé une action particulière méritant des remercie-ments et des encouragements.

Les démarches d’intégration profession-nelle dans les entreprises reposent notam-ment sur un coaching effectué par le CNIP. Celui-ci assure un accompagnement pro-fessionnel qui permet une consolidation de la formation acquise au CNIP en milieu in-dustriel, ainsi qu’un suivi social par rapport

Les lauréats 2016

Dixi Services SA, Le Locle - médaille d’orPX Group SA, La Chaux-de-Fonds - médaille d’argent Lauener & Cie SA, Boudry - médaille de bronzeInterprox SA, Delémont - prix spécial

Les entreprises labellisées en 2016

Akor Polissage Sàrl, La Chaux-de-Fonds Barben et Augsburger Sàrl , La Chaux-de-Fonds Baud Industries Suisse SA, Les Verrières BBN SA, Bôle Bise et Chevalier, Ballaigues Bourquin SA, Couvet Centre logistique de l’armée, Grolley Romont Cloos Electronic Sàrl, Le Locle Comadur SA, Le Locle Comptoir du Feutre Waser SA, Saignelégier

Cornu & Cie SA, La Chaux-de-Fonds ETA SA, Fontainemelon Felco SA , Les Geneveys-sur-Coffrane Hôpital Neuchâtelois, La Chaux-de-Fonds JM. Leutwiler Sàrl, St-Blaise Kif Parechoc SA, Le Sentier Mifroma SA, Ursy MJH SA, Cernier Nivarox-Far SA, Le Locle Officine Panerai, Neuchâtel Oréade SA, La Chaux-de-Fonds Polyor SA, Le Locle R and C, La Sagne Ruetschi Technology SA, Yverdon-les-Bains Softeca SA, Marin-Epagnier Systronic-EMS SA, Ste-Croix Tabelco SA, Givisiez TEP & Cie, Neuchâtel ZENITH, Branch of LVMH Swiss Manufacture SALa Chaux-de-Fonds

La CNCI remercie et félicite chaleureusement toutes les entreprises ci-dessous ainsi que le CNIP pour leur engagement dans le processus d’intégration professionnelle. Elle tient à saluer leurs efforts, tout comme leur partenariat, en relevant que cette liste compte à la fois des grandes sociétés et un bon nombre de PME, parfois de très petite taille.

au déroulement des stages. Depuis 2013, 119 stagiaires ont passé en entreprise. 42 d’entre eux ont été engagés à la suite du stage, ce qui représente près de 36% de taux de placement.

Dans une période économique très difficile, notamment sur le front de l’emploi, ces résultats sont encourageants et montrent que les entreprises continuent par ailleurs de faire des efforts en faveur de celles et ceux qui cherchent à réintégrer le marché du travail.

>Florian Németi Directeur CNCI

forum

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Le 12 février 2017, la Suisse a rendez-vous avec les urnes pour sceller le sort de la réforme de l’imposition des entreprises III ( RIE III ). Les challenges à relever seront l’instauration de l’équité fiscale entre les entreprises actives au niveau local et les sociétés dont les activi-tés sont essentiellement déployées à l’étranger, le renforcement de la compétitivité des entreprises présentes en Suisse ainsi que la stimulation de l’emploi, de la recherche et de l’investissement. Passage au scanner de l’enjeu de la votation et explications des raisons pour lesquelles Neuchâtel ne doit pas faire faux bond, le 2e dimanche de février.

et sociétés de domicile ), remise en cause par l’UE et l’OCDE. Toutes les entreprises devront être taxées sur pied d’égalité. Les sociétés qui bénéficient desdits statuts, principalement actives à l’international, emploient directe-ment 150’000 personnes et, indirectement, un nombre au moins équivalent de places de travail dans les PME. Ces sociétés contribuent à l’impôt fédéral direct pour un montant de CHF 5 milliards ( 50% de la totalité de l’impôt

fédéral sur le bénéfice) et leur poids fiscal dif-fère fortement d’un canton à l’autre.

Pour rendre acceptable le système fiscal à l’international, le Parlement a développé une boîte à outils RIE III. Les cantons peuvent l’uti-liser pour façonner leur fiscalité, en fonction de leur profil : la super déduction, la patent box, la déduction des intérêts notionnels consti-

tuent les outils que les cantons devraient le plus utiliser ; tous les instruments proposés sont euro-compatibles ; enfin, l’abaissement du taux, outil pourtant pas proposé dans le paquet RIE III, sera celui auquel les cantons recourront le plus. A remarquer que les allé-gements aux entreprises ne sont pas discutés dans le cadre de la RIE III et qu’ils resteront possibles, quelle que soit l’issue du vote. Suite à l’acceptation de la RIE III par le Parlement

fédéral en juin 2016, le Parti socialiste a aus-sitôt lancé un referendum, sur lequel nous voterons le dimanche 12 février 2017.

Neuchâtel a réussi sa réformefiscale des entreprises

En janvier 2016, le Conseil d’Etat a tiré un bilan positif de la réforme fiscale neuchâ-teloise des personnes morales : la réduction du nombre d’allégements aux entreprises, la réalisation d’importants investissements et la création de places de travail ont été constatées. Encore en décembre 2016, Jean-Nathanaël Karakash a réaffirmé tout le bien qu’il pensait de la réforme précitée. Dans les colonnes de l’Express / Impartial, il a déclaré : « Il faut tordre le cou à l’idée que la réforme de l’imposition des entreprises aurait privé l’Etat de recettes. [...] La nouvelle imposition est plus équitable, conforme aux standards internationaux, et elle a permis à des bénéfices importants relativement mobiles d’être impo-sés ici. La conséquence, c’est qu’aujourd’hui, en période de crise, les volumes perçus restent supérieurs à ce qu’ils étaient lors des périodes de croissance. »

L’analyse de notre Ministre de l’économie se décrypte en partie dans le tableau (Fig.2) : la croissance régulière des recettes des per-sonnes morales ( PM ) depuis 2010 a large-ment contribué à une augmentation des re-cettes totales des personnes physiques ( PP )et morales par habitant de 30% en 10 ans. La tant décriée RIE II n’a pas freiné la progression des recettes fiscales dans notre canton.

En 2015, à Neuchâtel, nous dénombrerions plus de 300 entreprises à statut fiscal spécial qui généreraient 225 millions de recettes fis-cales pour l’Etat et les communes.

En cas d’acceptation de la RIE III, le Canton de Neuchâtel disposera alors de 23 mois pour adapter sa législation fiscale pour les per-sonnes morales. Son taux d’imposition effec-

Suppression des statuts fiscauximposée par l’UE et l’OCDE

La RIE III vise à mettre en place un système fiscal accepté à l’international tout en main-tenant l’attractivité fiscale de la Suisse. En 2019, la Suisse devrait en avoir fini avec l’imposition privilégiée des 24’000 sociétés à statut fiscal spécial ( holdings, sociétés mixtes


Le rendez-vousà ne pas manquer !

Fig. 1 : Part des sociétés à statut dans l’impôt cantonal sur le bénéfice

Source : Administration fédérale des finances ; 2015

VS JU BE CH GE FR NE VD7%

25%32%

50%

66% 67%78% 82%

repères n° 196 - Janvier 2017 7


Le rendez-vousà ne pas manquer !

tif de 15.61 % est supérieur aux taux annon-cés par les cantons romands voisins. Affichant le nombre de brevets par habitant le plus élevé au monde ( Neuchâtel est le premier de Suisse et la Suisse est la première au monde ), le canton est tout particulièrement concerné par la fiscalité de l’innovation. Pour aménager de potentiels changements dans sa fiscalité aux entreprises, le canton recevra annuelle-ment CHF 20 millions de la Confédération ( retour supplémentaire de l’impôt fédéral direct ) et profitera d’un accroissement des recettes des entreprises dont le statut spécial sera supprimé.

Le Conseil d’Etat ni pour, ni contre la RIE III

De nombreux Exécutifs cantonaux ont pré-senté et chiffré leurs stratégies RIE III ; de ce fait, ils approuvent implicitement la RIE III. En Suisse romande, Vaud, Fribourg, Genève et le Valais ont dévoilé leurs plans. Le Grand argentier jurassien, également Président de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des finances, est au front pour défendre la RIE III au niveau suisse. Lors d’une manifestation organisée par la CNCI et le Cre-dit Suisse en décembre 2016, Laurent Kurth a laissé entendre que le canton ne prendrait pas position sur la RIE III. Dans les grandes lignes,

il a délivré les messages suivants : « Le Conseil d’Etat approuve la décision de supprimer les statuts fiscaux, mais n’arrive pas à chiffrer les impacts de la RIE III pour le Canton de Neuchâ-tel. Il craint la multiplication des outils fiscaux qui accroîtraient la concurrence fiscale inter-cantonale. Cependant, le Conseil d’Etat est déjà en contact avec les acteurs économiques pour aborder la RIE III. Il est conscient, qu’en cas d’acceptation de la RIE III, il devra adapter le régime fiscal actuel pour les entreprises. Le Conseil d’Etat souhaite un débat serein pour aménager une fiscalité des entreprises compé-titive et responsable, qui devra être mise sous toit d’ici janvier 2019 ». Que faut-il lire entre

les lignes de ces déclarations ? Opposants et partisans à la RIE III devraient y trouver leur compte. La CNCI prend le parti de ne voir que le verre à moitié-plein.

Alors pourquoi dire OUI à Neuchâtel ?

Le soutien à la RIE III s’impose pour trois rai-sons essentielles. Premièrement, pour main-tenir sur sol neuchâtelois plus de 300 entre-prises qui perdront leur statut fiscal spécial. Ces entreprises représentent des places de travail et renforcent le tissu économique local. Deuxièmement, pour booster les activités de R&D, créatrices d’emplois. Troisièmement, pour une question d’image. Un canton qui attend CHF 2.2 milliards de la Confédération pour ses infrastructures de transports ne doit pas se singulariser dans des scrutins fédéraux d’importance majeure. Un canton qui veut conserver et attirer des emplois ainsi que de substantielles recettes fiscales doit envoyer un message univoque aux entreprises concernées.

Le 12 février 2017, Neuchâtel a rendez-vous avec la RIE III. Le canton serait bien mal ins-piré de lui poser un lapin.

>Charles Constantin Membre de la Direction CNCI

Fig. 2 : Recettes PP et PM (Etat et communes) en CHF (par habitant)

10’000

9’000

8’000

7’000

6’000

5’000

4’000

3’000

2’000

1’000

02004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Source : Statistique financière de la Suisse, Administration fédérale des financesRecettes PP Recettes PM

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Les indépendants, salariés de leur entreprise, doivent s’affilier auprès d’une institution de pré-voyance, soit à celle qui assure leurs employés, soit à celle dont relève leur profession ( archi-tectes, avocats, médecins, par exemple ) ou encore auprès de l’institution supplétive. Arrivé à la retraite, le chef d’entreprise est confronté à trois alternatives quant à son avoir de prévoyance : le retrait de son capital, la prestation en rente ou un mixe des deux. Plusieurs éléments peuvent intervenir dans son choix.

Rencontre avec Pascal Schlaeppi,Agent général d’Allianz Suisse Neuchâtel.

De prime à bord peut-on suggérer plutôt l’une ou l’autre alternative ?

Tout d’abord, je dirais que la question du retrait du capital ou de la prestation en rente dépend pour beaucoup d’un choix de vie. La réponse a évidemment une partie rationnelle et une partie irrationnelle.

Chaque dossier est différent et doit donc être analysé individuellement. Il faut examiner l’ensemble des biens, le revenu et les investis-sements éventuels hors caisse de pension de la personne. Un examen de la caisse de pension elle-même est aussi utile.

Trois éléments sont déterminants dans le choix de la rente, du capital ou d’un mixe, à savoir un élément successoral, la santé et un élément fiscal. Pour le premier, si la prestation de pré-voyance est prise en capital, lors du décès, il restera un patrimoine pour les enfants, alors qu’en cas de rente, elle se transforme en rente de veuve ( 60% de la rente de couple ) et si les époux décèdent alors il ne reste plus rien pour les enfants.

Quant à l’élément « santé », la solution de prendre le capital permet davantage de souplesse. La per-sonne peut ainsi utiliser son capital en fonction de son âge (tranches 65-75 / 75-85 /85 et plus) et de ses besoins y relatifs. Pour la rente, on dit que si la personne touche sa rente pendant 15 ans, elle a récupéré son avoir.

Le troisième élément est l’élément fiscal. En cas de retrait du capital, mis à part l’impôt à payer au moment de la perception du capital, il n’y a que les intérêts de celui-ci et la fortune qui sont

fiscalisés ; la rente, elle, est fiscalisée à 100% mais il n’y a pas d’impôt sur la fortune.

D’une manière générale, on peut affirmer que chaque alternative a ses avantages et ses incon-vénients. La rente permet aussi de connaître le rendement, d’avoir une certaine sécurité, mais par contre elle ne bouge pas. La capacité de gé-rer son argent à un certain âge peut aussi entrer en ligne de compte. Le capital, lui, permet de laisser un patrimoine à ses enfants. Le montant de la prestation de prévoyance joue également un rôle. Il est souvent conseiller de prendre ½ rente et ½ capital.

Quand le chef d’entreprise devrait-il se poser la question de sa prévoyance ?

La planification se fait fréquemment aux envi-rons de 55 ans, même si les taux d’intérêts ne sont pas encore connus. Les circonstances changent au fil des ans et font que la vision du montant change aussi.

Pour bien choisir, il est primordial que la per-sonne se renseigne et se livre complétement aux personnes qui la conseillent, afin de considérer tous les éléments dans la balance ( enfants, fis-calité, santé, projets divers, voyages, etc. ). Le fait de continuer ou d’envisager une continuation de l’activité professionnelle doit évidemment être pris en compte.

La personne doit bien transmettre ses valeurs, ses attentes et ses ressources à ses conseillers.

Qu'en est-il si l’entreprise cesse ou est remise ?

La remise de l’entreprise est un élément qui intervient en sus de la question du capital de prévoyance. Les éléments à prendre en considé-

ration restent les mêmes qu’il y ait vente ou non de l’entreprise.

La transmission peut se faire à ses enfants, à une personne externe ou à un seul des enfants. Il faut donc se retrouver autour d’une table avec son banquier, son assureur, un conseiller.

Souvent le père reçoit un salaire des enfants repreneurs ; personnellement, je pense que cela n’est pas la bonne solution, car la personne est imposée en plein et si l’entreprise a des difficul-tés financières la personne percevant le salaire peut être prétéritée.

Par contre, avec une rente, le père a toujours cette prestation en cas de faillite de l’entreprise par exemple.

Mot de la fin ?

En résumé, je dirais que le capital équivaut à la souplesse et la rente, elle, à une autoroute sans avis de sortie, sans péage.

Le choix de l’option rente / capital est un choix de vie souvent plus important que le montant lui-même. Souvent, on constate que c’est LA dé-cision de sa vie, car c’est un des capitaux les plus conséquents que l’on peut palper dans sa vie.

Le choix est très personnel ; il n’y a pas de solu-tion idéale. Je pense que dès que la personne assume son choix, on peut dire qu’elle a fait le bon choix.

Propos recueillis par

>Sandrine Rousseil Secrétaire patronale UNAM

La prévoyance du chefd’entreprise : capital ou rente ?

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Créée en décembre 2014, l’Association Femmes PME Suisse romande a structuré et développé un réseau qui permet de valoriser le statut de toutes les femmes actives dans la gestion de PME. A ce jour, les membres et membres-sympathisants sont au nombre de 238 pour les six cantons romands.

Les membres se composent de femmesactives, responsables dans la gestion :- de l’entreprise familiale- de leur propre entreprise- d’une petite ou moyenne entreprise

Les membres-sympathisants :- organismes, associations, entreprises, etc.- hommes, femmes, donateurs, etc.

Le constat de départ a démontré que beau-coup de ces femmes ont peu d’occasions de se retrouver, qu’elles sont souvent seules à gérer les aspects administratifs au sein de leurs entre-prises et que tout ce qui permet d’enrichir leurs connaissances, de partager leurs expériences et d’élargir leur vision, favorise leur épanouisse-ment professionnel et personnel.

L’Association a organisé une vingtaine d’événe-ments en 2016, tels que : Assemblée générale, conférences, visites d’entreprises, rendez-vous pour des moments de rencontre et de réseau-tage autour d’un apéritif ou présentations de l’Association.

Lors de ces rencontres, en se confrontant à des domaines d’activités différents, les membres constatent que les préoccupations spécifiques aux PME sont identiques et que leurs compé-tences sont transposables, qu’elles soient de gestion générale, de comptabilité et de finances, de communication et de ressources humaines ou encore de relations clients-fournisseurs.

Les Unions patronales des six cantons romands - dont l’UNAM - soutiennent le développement de l’Association en relayant les informations des événements, en mettant des locaux à disposi-tion ou en offrant des apéritifs ou des événe-ments complets.

Afin de pérenniser cette organisation, des par-tenaires ont été trouvés et ceci découle sur de belles collaborations avec des sociétés ou orga-nismes partageant les mêmes valeurs. L’image

professionnelle de l’Association est mise en avant, également grâce aux avantages que ces partenaires proposent par des offres spécifiques aux membres.

Le Comité est ravi de constater que la visibilité et l’intérêt pour l’Association s’accroissent régu-lièrement, également auprès des médias et, no-tamment à la RTS dans le cadre du TJ du 19.30 le 11 octobre dernier.

Pour le Canton de Neuchâtel, Mme Claudia Grivel, Olivier Grivel Entretien bâtiments, à Bevaix, et Mme Miriam Rossier-Falchini, Carros-serie des Draizes - C. Rossier S.A., à Neuchâtel, font partie du Comité fondateur et s’occupent d’organiser des événements tout au long de l’année. En cette fin 2016, la section neuchâte-loise compte près de 100 membres et membres-sympathisants.

Pour Mme Miriam Rossier-Falchini, ce nombre est une belle preuve que l’Association répond à un besoin, faisant elle-même partie du profil des membres.

En effet, la gestion de la Carrosserie des Draizes se fait conjointement avec son mari, M. Claude Rossier. Celle-ci a été fondée en 1996 et compte 8 collaborateurs, dont certains y travaillent depuis plus de 18 ans. C’est dans un esprit d’équipe et une ambiance familiale que M. et Mme Rossier tiennent à offrir un travail de qua-lité, sérieux, organisé et précis dans le temps. La volonté et l’enthousiasme sont toujours intacts et les 20 ans de l’entreprise ont été célébrés en mai dernier.

Forte de cette expérience en gestion d’entre-prise familiale, s’occupant de la partie adminis-trative, la création et le développement de cette Association tiennent à cœur de Mme Miriam Rossier-Falchini, tant la richesse des contacts est importante.

Au sein de l’Association Femmes PME Suisse romande, l’ambiance conviviale, les rencontres, les partages, le réseautage, sont des ingrédients qui font qu’elle grandit et que différents corps de métiers la composent.

>Christine Charmey - Présidente Miriam Rossier-Falchini - Membre du Comité

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actualité

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Les nouveautés en matière d’assurancessociales au 1er janvier 2017

Cotisations (AVS/AI/APG/AC)Le montant des cotisations sociales ne subit aucune modification par rapport à l’année dernière.

Contribution CINALFALa contribution des affiliés à CINALFA du Canton de Neuchâtel passera de 1.75% à 1.9% dès le 1er janvier 2017.

RentesIl n’y aura pas d’adaptation du montant des rentes du 1er ou du 2e pilier en 2017.

Taux d’intérêt minimal LPPIl passera de 1.25% à 1% au 1er janvier 2017.

Modifications de la LAA Désormais, l’assurance-accidents produira ses effets dès le 1er jour du rapport de travail, même s’il tombe durant un week-end et prendra fin le 31e jour suivant la fin du rapport de travail.

Simplifications administratives dans l’AVSDès janvier 2017, les assurés ne recevront plus systématique-ment le certificat d’assurance (petite carte indiquant les nom et prénom de l’employé, date de naissance et n° AVS). Il leur sera toutefois possible de la commander en cas de nécessité, notam-ment si l’employé n’a pas encore de n° AVS.

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revue de presse

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>09.11.2016 L’entreprise neuchâteloise Solaxess a été récompen-sée par un « Prix climatique » attribué par la Zurich Assurance, dans la catégorie « Construction et logement ». Solaxess a développé et mis sur le marché les panneaux solaires dotés d’un film nanotechnologique conçu au sein de la section des technologies photovolaïques du CSEM. Ce film permet d’obtenir des panneaux blancs ou colorés, ce qui facilite leur intégration dans la construction.

>24.11.2016 Fermé depuis début octobre après 30 années d’acti-vité, Vinyl va renaître au 32 de la rue du Seyon, à Neuchâtel. Pas sous son ancienne forme puisque Thierry Ayer a définitivement tiré un trait sur son activité de disquaires. Mais grâce à deux jeunes successeurs motivés et pleins d’entrain, qui ne crachent surtout pas sur les... vinyles. La nouvelle enseigne s’appelle L’Espace 032. Le concept de ces deux collectionneurs ( de disques et d’autres curiosités ) repose sur deux axes distincts et complémentaires. D’un côté, le commerce de disques. Le second sera dédié au « coworking » créatif. Ce bureau collectif com-posé de six postes de travail pourra être loué ( au mois ) par des créa-teurs culturels. Les deux compères imaginent accueillir des graphistes, designers et autres acteurs culturels indépendants de la région.

L’assureur Generali ne prévoit pas de supprimer 8’000 emplois dans le cadre de ses efforts pour gonfler son bénéfice et son bilan. « Ce chiffre n’existe pas, il n’y a pas de plan de licenciement ou de restructuration », a déclaré l’administrateur délégué, Philippe Donnet, à la presse. Gene-rali a toutefois l’intention de lever au moins un milliard d’euros ( 1,07 milliard de francs ) via des cessions d’actifs sur ses marchés non ren-tables et des réductions de coûts. Confirmant ses objectifs pour 2018, l’assureur italien a déclaré qu’il réfléchissait à sa présence dans 13 à 15 pays et qu’il comptait réduire ses coûts d’exploitation de 200 millions d’euros sur la période 2016-2019 sur ses marchés parvenus à maturité.

>25.11.2016 Une page se tourne dans le paysage horloger. Le fabri-cant de mouvements neuchâtelois Technotime a fait officiellement faillite. L’entreprise, autrefois basée à La Chaux-de-Fonds mais qui ne subsistait plus que sur son site des Brenets, comptait une vingtaine d’employés. En proie à des problèmes de rentabilité, Technotime comptait construire un nouveau calibre d’entrée de gamme. Mais l’ac-tionnaire principal, le groupe hongkongais Chung Nam, entré dans le capital en 2004, n’a plus voulu soutenir la société. Celle-ci a cherché de nouveaux investisseurs, mais n’a pas réussi dans le délai requis.

>25.11.2016 Les licenciements chez Dixi Cylindre au Locle vont être moins importants que prévu. On ne parle plus d’une suppression de vingt postes, comme annoncé au début de ce mois, mais de quinze. Le directeur de l’entreprise locloise, Pierre Castella, affirme vouloir laisser « une chance à la société locloise de rebondir ». Selon cette source, la réduction d’effectif comporte un départ à la retraite, alors que plusieurs employés ont accepté des postes à l’interne. Le nombre de licenciements ne devrait pas dépasser la douzaine, finalement. Le patron loclois n’affiche pas un gros optimisme concernant l’avenir de Dixi Cylindre. Selon lui, la concurrence internationale est très vive pour la division décolletage de son entreprise.

Le projet de halle commerciale derrière Espacité, à La Chaux-de-Fonds, avance sûrement, mais lentement. Plus lentement que ce qu’avaient imaginé au départ la demi-douzaine de commerçants associés dans l’aventure. Parmi eux, le fromager chaux-de-fonnier Pierre-Alain Sterchi est particulièrement dans l’expectative. Il devrait en principe quitter sa boutique de la place de la Carmagnole en mars, suite à la mise en vente de l’immeuble. Immeuble qu’il n’a jamais pu acquérir, malgré son souhait. Toujours est-il qu’il espère trouver une solution pour faire le pont entre la fin de son bail, en mars, et l’ouverture de la nouvelle halle, à la fin de l’été, si tout va bien.

Quelque 400 personnes ont participé à un rassemblement de solida-rité au Sentier ( VD ) pour protester contre la vague de licenciements annoncée par le groupe genevois Richemont chez Vacheron Constan-tin et Piaget. Une résolution adoptée sur plusieurs sites de l’entreprise exige le retrait du plan de restructuration. Les participants, réunis sous le slogan « nos vies valent plus que leurs profits », ont adopté une résolution exigeant le retrait du plan de restructuration, vu le bénéfice de 2,23 milliards d’euros ( 2,4 milliards de francs ) réalisé par le groupe sur l’exercice 2015/2016.

>29.11.2016 Propriété du groupe américain Movado, Ebel est pré-sidée par Flavio Pellegrini, du Locle, qui n’a pas 40 ans. Il s’est attelé depuis deux ans à « repositionner » la marque en s’appuyant sur des morceaux de son histoire: un attrait pour l’architecture, une attirance précoce pour la tendance sport chic, et un élément clé de son design qu’il est un des rares à mettre en avant… le bracelet. Fondée en 1911 à La Chaux-de-Fonds, Ebel a quitté la métropole horlogère en 2012 pour Bienne. Mais elle conserve dans son berceau d’origine un joyau signé Le Corbusier : la Villa turque.


Durant les 2 mois écoulés, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

15repères n° 196 - Janvier 2017

>30.11.2016 C’est confirmé, le premier magasin Lidl du canton ouvre ses portes au rez-de-chaussée du complexe City-Centre, rue de l’Ecluse, à Neuchâtel. « Notre succursale utilisera une surface de vente d’environ mille mètres carrés », précise le service médias de Lidl Suisse. La surface totale du magasin inaugurée le 15 décembre 2016 se monte à 1800 mètres carrés.

Sunrise a dépassé Swisscom. Selon un récent test du magazine alle-mand spécialisé « Connect », l’opérateur propose le meilleur réseau mobile de Suisse. Après avoir été abonné à la première place, sept fois de suite, Swisscom doit donc se contenter de la médaille d’argent. Salt occupe toujours la troisième place. Connect évoque un écart « éton-namment net » entre les deux premiers. Sur 1000 points possibles, Sunrise en remporte 951, Swisscom 933 et Salt 878. Le magazine sou-ligne toutefois que les trois opérateurs ont enregistré « d’excellents » ou de « très bons » résultats.

>01.12.2016 Philip Morris veut convertir le monde à ses clopes « propres ». La cigarette serait le passé, les inhalateurs de tabac l’ave-nir ? C’est en tout cas la tendance que semble vouloir suivre le direc-teur général du groupe Philip Morris International ( PMI ). PMI, comme d’autres cigarettiers qui développent des produits similaires, doit faire face à un recul mondial du marché des cigarettes de 2 à 3% par an.

>02.12.2016 Un vent de renouveau économique souffle sur la plaine d’Areuse, à Boudry. L’Areuse Business Center doit ouvrir les feux. Il est prévu que ce bâtiment, mis à l’enquête publique jusqu’au 2 janvier 2017, abrite notamment la société éditrice de « L’Express » et « L’Impartial ». La société Egima, une société du groupe Zuttion est à la fois propriétaire, développeur et réalisateur du projet.

>06.12.2016 A La Chaux-de-Fonds, BeLean Consulting est une toute petite start-up comptant trois collaborateurs, active depuis 2010 dans la performance industrielle. Son patron est un ingénieur lyonnais qui s’est formé à La Rochelle dans le génie des systèmes industriels: Pierre-Emmanuel Saurais. La particularité de sa petite entreprise, c’est qu’elle ne se contente pas de faire du conseil ou de la formation. Elle agit aussi, avec les collaborateurs de la boîte qui fait appel à ses ser-vices. Qui, soit dit en passant, doit être convaincue du bien-fondé de la démarche. Or, au démarrage, il faut agir sur des problèmes qui ont été décelés et identifiés et se situer dans une démarche d’amélioration continue. Ce sont les collaborateurs d’une entreprise, les gens qui pro-duisent, qui sont les acteurs du changement.

>08.12.2016 L’entreprise Vulcain, au Locle, a licencié sept employés pour fin janvier sur les 12 qu’elle compte encore aujourd’hui. Confronté à la crise de la branche horlogère, Excellence Holding, le groupe de Rap-perswil ( SG ) propriétaire de la marque, cherche un investisseur. Il pré-cise aussi que, bien que de manière réduite, la production de montres Vulcain se poursuit, de même que les activités de service après-vente.

>10.12.2016 Après s’être opposée à l’arrivée de la Fnac à la Mala-dière centre, à Neuchâtel, la libraire indépendante du Mot de passe perd une manche judiciaire décisive. Le Tribunal fédéral ( TF ) n’entre pas en matière sur sa demande provisionnelle d’interdiction de l’instal-lation de la Fnac. Il considère que les jeux sont faits, puisque la Fnac a inauguré sa nouvelle succursale mi-novembre.

>12.12.2016 Bientôt, il ne sera plus nécessaire de sortir de sa bou-tique de mode préférée pour s’assurer de la couleur d’un slip à la lu-mière du jour avant de l’acheter. Un projet européen piloté par le CSEM planche sur de nouvelles manières d’éclairer des espaces professionnels et des commerces en combinant pour la première fois plusieurs tech-nologies en cours de développement. Derrière une ambition qui peut sembler modeste, c’est le monde de la lumière artificielle qui se révèle, car les LED transforment notre usage de l’éclairage.

>13.12.2016 Isa Swiss, qui compte une cinquantaine de collabo-rateurs aux Brenets, respire un peu. Car son partenaire fort, Isa France, à Villers-le-Lac, firme avec laquelle les liens sont étroits, pourrait bien avoir trouvé des repreneurs « sérieux ». Ancien actionnaire principal: le groupe hongkongais Chung Nam. Pour rappel, il y a quelque temps déjà, ce dernier avait annoncé son retrait de Technotime, dont ne res-tait plus que le site des Brenets, après qu’il y en ait eu un, autrefois, à La Chaux-de-Fonds. Sa faillite a été prononcée le 17 novembre dernier. Ensuite, Chung Nam avait lâché Isa Swiss, puis Isa France, entreprise qui avait été du coup mise en redressement judiciaire le 5 octobre dernier par le Tribunal de commerce de Besançon.


La société Kaufmann & Fils SA a été créée en 1864 et emploie une quarantaine de collaborateurs à La Chaux-de-Fonds. Bertrand Kaufmann ( représentant de la 4e génération ) est secondé depuis 1999 pour toutes les tâches directives et administratives, les décisions stratégiques ainsi que pour la partie art de la table par sa fille aînée, Stéphanie Dellandrea-Kaufmann, 5e génération à travailler au sein de l’entreprise familiale ainsi que par le mari de celle-ci, Fabrice Dellandrea, depuis 2003, Directeur. Dans le cadre du projet de redéploiement des activités de la maison, Delphine Marti-Kaufmann, sa deuxième fille, a rejoint l’équipe diri-geante et est désormais la responsable de la quincaillerie.

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le patron du mois

important pour une livraison rapide ou immé-diate et surtout des contacts humains basés sur la confiance. En conclusion, le magasin du futur doit combiner proximité et technologies et faire preuve d’originalité pour transformer les clients potentiels en acheteurs réels.

Qu’est-ce qui a permis le succès de votre entreprise ?

Les choix stratégiques des générations précé-dentes et l’engagement et la fidélité de nos colla-borateurs ( durée moyenne d’ancienneté : 19 ans ) qui connaissent parfaitement nos clients ainsi que leurs besoins. Mais aussi une réactivité et une flexibilité reconnues notamment dans la capacité à faire tourner rapidement les stocks sans toute-fois risquer la rupture d’approvisionnement ou de livraison. A cela il faut ajouter une très bonne col-laboration avec les nombreux fournisseurs avec qui nous travaillons. Finalement, une ambiance familiale avec peu de niveaux hiérarchiques. Cet environnement est non seulement un gage de succès mais surtout de pérennité de l’entreprise.

Quels sont les défis à relever pour assurer le succès à l’avenir ?

• Optimisation et automatisation de certains processus.

• Développement du e-commerce : un tournant à ne pas manquer.

• Formation des apprentis ( nous avons 4 apprentis sur 46 collaborateurs).

• Formation continue pour nos collaborateurs internes en partenariat avec nos fournisseurs.

• Communication et marketing : notamment avec l’organisation d’événements promo- tionnels ciblés pour entretenir une relation de confiance et de proximité avec les clients.

Quels sont les points forts/faibles de l’environ-nement économique et politique du Canton de Neuchâtel ?

Dans les points forts qui concernent l’écono-mie, un savoir-faire industriel d’exception et très pointu reconnu mondialement ainsi qu’une très bonne complémentarité entre les différentes entreprises industrielles. Le point faible réside dans le fait que les entreprises neuchâteloises ne savent pas se mettre en valeur et commu-niquent malheureusement peu sur leur réussite et leurs innovations. D’un point de vue politique, on se sent souvent seul en tant qu’entrepreneur. On a surtout l’impression de subir de l’inaction, de l’immobilisme, de l’incompréhension, voire même de l’incompétence. Le Canton de Neuchâ-tel jouit d’une mauvaise image depuis plusieurs années et l’on ressent un certain pessimisme ambiant alors qu’il suffirait de très peu de choses pour le valoriser. Comme des politiciens coura-geux avec une approche pragmatique pour amé-liorer les conditions-cadres et faire revenir les bons contribuables. Malheureusement, au lieu de ça, nous assistons à une politique purement indi-vidualiste et électoraliste !

Si vous pouviez changer quelque chose au niveau du canton, que feriez-vous ?

Si j’avais une baguette magique, je rapprocherais les gens du canton. Cette scission entre le Haut et le Bas est destructrice et ne fait pas avancer les choses dans le bon sens. Autre changement nécessaire au développement du canton : que les conditions-cadres soient favorables à l’implanta-tion de nouvelles entreprises et l’arrivée de bons contribuables. Finalement, une solution efficace et valable pour une politique sanitaire digne de ce nom. Mais avons-nous vraiment besoin d’un hôpital dans ce canton ?

Avez-vous un message particulier à adresser aux acteurs de l’économie en général ?

Notre canton a des richesses, il ne reste qu’à les découvrir et à les promouvoir. Pour ce faire, il est important de communiquer, d’échanger et de mieux connaître l’autre.

Propos recueillis par

> Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI Relations membres CNCI

Selon vous, au cours des dix prochaines années, quelle sera l’ampleur des changements que devrait connaître votre secteur d’activités ?

La vague du commerce électronique a balayé les habitudes des consommateurs de tous âges. Un simple clic leur ouvre de manière immédiate les réserves entières de millions de magasins à tra-vers la planète et cela sept jours sur sept. Une concurrence féroce et accrue qui nous a obligés à gentiment ( car cela représente des investisse-ments importants en termes de finances, de pro-cédures et d’efforts en communication ) mettre en place un logiciel de vente en ligne. Il y a trois ans, nous nous demandions s’il était nécessaire de se lancer dans le e-commerce ; aujourd’hui, nous travaillons sur la meilleure façon de lancer et placer une boutique en ligne. A ce stade, il est évident que le consommateur a parfaitement associé internet à son quotidien. Alors qu’en sera-t-il demain ? Allons-nous assister à la déser-tification de nos surfaces de vente ? Comment pourrons-nous optimiser la gestion de nos stocks tout en continuant de répondre aux besoins de nos clients dans un délai très court ? A cela il faut encore ajouter le fait que la Suisse reste un îlot de cherté et qu’il est temps que Monsieur Prix com-batte ceux qui abusent de notre pouvoir d’achat en appliquant artificiellement un « supplément suisse » aux produits importés. Malgré ce grand chamboulement qui frappe le commerce de détail aujourd’hui, nous sommes convaincus que notre force réside dans notre capacité à fournir des conseils personnalisés, un service à la clien-tèle professionnel, un accompagnement dans les actes d’achat surtout lorsque le prix est consé-quent, un stock de produits ( 45’000 références )

Fabrice DellandreaDirecteur de Kaufmann & Fils SA

La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la communauté des affaires neuchâteloises.portraits

18 repères n° 196 - Janvier 2017

HK Citernes Sàrl HK Citernes Sàrl est la société qui a repris les couleurs et l’activité de Haefliger & Kaeser SA actif dans le domaine de la chaleur dans le Canton de Neuchâtel depuis 1909. Notre nouvelle entité poursuit ce savoir-faire centenaire tout en apportant un renouveau à ce patrimoine neuchâtelois.

En partenariat entre deux employés de la précédente activité, notre nouvelle entreprise, forte de ses compétences acquises, s’engage à fournir un service de qualité. Nous proposons la révi-sion de citernes, de nouvelles installations mais aussi des mises hors service.

Nos prestations:• Révision de citernes de mazout, diesel, essence, produits chimiques• Assainissements de citernes selon la loi en vigueur• Installations de citernes en acier et PVC pour tout genre de produits• Mise hors service et découpage de citernes en acier et PVC

HK Citernes SàrlChemin des Mulets 52000 NeuchâtelTél. 032 727 72 20Fax 032 727 72 [email protected] www.hkciternes.ch

Qui est RBA SA?1968 création du bureau par Charles Grossenbacher ingénieur civil EPFL, de Neuchâtel.1986 fusion avec le groupe Realini + Bader et Associés ingénieurs-Conseils à Lausanne + Genève + Neuchâtel + Sion + Fribourg + Verbier.2002 Realini + Bader et Associés ingénieurs-Conseils Neuchâtel de-vient RBA SA Ingénieurs-Conseils. Le capital-actions est détenu par deux associés MM. Etienne Grossenbacher et Bernard Friedli. RBA oc-cupe huit personnes, la société est située à Cernier et elle est active principalement dans le Canton de Neuchâtel.

Sa mission?RBA est spécialisée dans l’ingénierie des structures de la conception à l’exécution. Son domaine d’activité est principalement le bâtiment qu’il soit public ou privé.

Les réalisations les plus représentatives réalisées par RBA, sont:• la Faculté des Sciences de l’Université de Neuchâtel• Le nouvel Hôpital Pourtalès• Le stade de Pierre-à-Bot• La Patinoire de Neuchâtel• Le Service Cantonal des Automobiles et de la Navigation à Malvilliers

RBA SA est également active dans la direction des travaux du bâtiment, soit le suivi technique et la gestion financière de chantiers ainsi que les améliorations énergétiques et les assainissements des bâtiments.

Depuis sa création, la société RBA SA est impliquée dans la formation des dessinateurs en Génie Civil.

RBA SABois-du-Pâquier 3 / CP 1092053 CernierTél. +41 (32) 853.55.53Fax. +41 (32) [email protected]

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Réforme de l'imposition des entreprises III Le rendez … · ( aérien-maritime et rail-route )...

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