Refonte magazine Avant Première - HEAD Geneve - Benoit Ecoiffier

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RESIDENT EVILRetribution

Paul W.S. Anderson peut avoir à tout instant une nouvelle idée de scénario, par le biais

d’un rêve ou d’une info télévisée, et il se trouve que le concept de « Resident Evil – Retribution

» lui est venu à ce moment-là.» Entre le cinéaste et sa vedette, la complicité relève de la fusion

: il y a pile 10 ans, c’est une passion commune pour le jeu vidéo du même nom qui les a réunis

(« J’y jouais avec mon frère quand j’étais ado ! », se souvient la comédienne), et elle n’a jamais

cessé de grandir. Au menu de ce nouvel opus : encore plus de zombies, d’effets spéciaux et de

3D. Sans oublier la promesse d’un sixième volet...

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« Encore plus de zombies,d’effet spéciaux et de 3D ! »

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Privée de Matt Damon, la saga «Jason Bourne» permet à Jeremy Renner de gagner ses ga-

lons de star. Préféré à des pointures comme Michael Fassbender, Tobey Maguire et autre Josh

Hartnett, il y déploie tout son talent d’acteur de composition adéjà cité deux fois à l’Oscar pour

« Démineurs » et « The Town ».

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Bernard Achour

Si Daniel Craig avait refusé «Casi-

no Royale», c’est à lui que serait

revenu l’honneur d’incarner 007.

Dans « Mission : Impossible Pro-

tocole fantôme », son charisme

et son énergie reléguaient Tom

Cruise au rang de figurant. Après

une appari- tion subliminale dans

« Thor », son super archer Hawkeye

a explosé parmi les «Avengers».

Tout ça pour dire que Jeremy Ren-

ner a depuis longtemps l’étoffe

d’un héros, et que son accession

en tête d’affiche à « The Bourne

Legacy » (où il remplace un Matt

Damon démissionnaire après la

défection du réali- sateur des trois

premiers volets de la franchise) est

on ne peut plus logique. « On m’a

fait lire le scénario, et trois jours

après, j’ai signé mon contrat ! », dit-

il. Adieu donc l’amnésique Jason

Bourne, et bonjour Aaron Cross,

agent secret dont le destin ultra

mouvementé est étroitement lié à

celui de son prédécesseur.

« C’est un tout autre personnage,

peut-être plus humain, notamment

grâce à son sens de l’humour»,

enchaîne-t-il. Satellisé par « Démi-

neurs », qui lui avait valu une nomi-

nation à l’Oscar, ce Californien de

41 ans a longtemps navigué dans

le cinéma indépendant avant de

connaître la consécration. Égale-

ment cité à l’Oscar pour le fabuleux

polar de Ben Affleck « The Town »,

il porte au- jourd’hui sur ses épaules

un des projets les plus ex- citants

et attendus de l’année. Électrisé

par une course-pour- suite en moto

qu’il qualifie de « totalement hallu-

cinante », « The Bourne Legacy »

ne lui fait pro- noncer son premier

mot qu’au bout de 12 minutes, ce

qui le met en joie. « Communiquer

sans parler est la plus difficile des

cascades », affirme-t-il.

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Mathieu Kassovitz

En quoi « Le Guetteur » est-il autre chose

qu’un thriller de plus ?

Le style de cinéma qu’il propose ne se voit

plus beaucoup sur les écrans. En France,

il y a encore Olivier Marchal qui s’in- téresse

aux flics, mais les films romantiques sur les

criminels se font rares. Esthétiquement,

le réalisateur Michele Placido voulait une

œuvre élégante, mais on peut aussi y trou-

ver un côté glacé, intemporel. Moi, j’y vois

quelque chose de chirur- gical qui offre

la distance nécessaire pour sublimer, et

non retranscrire, la réalité.

Comment abordez-vous votre statut

d’acteur ?

Je m’efforce de mettre de côté mon expérience

de réalisateur. Je me tiens le plus possible

à l’écart et j’essaye de ne pas mé-langer les

choses...

Que retiendrez-vous du tournage ?

La folie douce de Michele Placido. Il n’a pas

eu peur de tenter des choses, de s’aventurer

sur d’autres pistes, en se reposant sur son

équipe et ses acteurs. C’est du cinéma typi-

quement italien, au regard des «traditions»

de fabrication : dans les an- nées 60 et 70, les

gars n’avaient quasiment pas de dialogues, on

tournait, et le résultat pouvait être incroyable.

Daviel Auteuil

Qu’est-ce qui vous a le plus attiré dans

votre personnage ?

Sa dualité entre son rôle de flic inébran-

lable et son statut de père à la dérive,

Mathieu kassovitz /Daniel AuteuilLE GUETTEUR

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Mathieu kassovitz /Daniel AuteuilLE GUETTEUR

à cause de la contre-enquête menée sur

la mort de son fils. C’est un commissaire

irréprochable, calme, posé mais qui est

sur le fil du rasoir. Comme chez Melville ou

dans certains films de taulards, on trouve

souvent un Mattei qui traîne quelque part,

au-delà du cinéma de genre. Il y a beau-

coup de tragédie humaine dans ce rôle-là.

Comment s’est passé le travail avec Ma-

thieu Kassovitz ?

J’adore être spectateur des autres comé-

diens. J’étais ravi de croiser Mathieu, dont

j’apprécie par ailleurs les mises en scène.

Son talent d’acteur m’interpelle, notam-

ment dans la distance qu’il sait entretenir

entre ses personnages et lui. En fait, je ne

réfléchis pas vraiment en termes de «tra-

vail». À partir du mo- ment où j’ai aimé voir un

acteur au cinéma, je suis curieux de le rencon-

trer, humainement, passer quelques jours en-

semble, le connaître un peu mieux. Ça corres-

pond à un plaisir simple qui rejoint l’essence

de mon métier : échanger.

Que-ce qui fait selon vous la particulari-

té du «Guetteur» ?

Le fait qu’il s’intéresse à la frontière très

perméable qui existe entre le Bien et

le Mal, et qu’il analyse très intelligem-

ment la fascination que peuvent exercer

les voyous. Ils transgressent des tabous,

passent à l’acte et interpellent le regard

de la société. Selon les méthodes em-

ployées, certains deviennent des héros,

et d’autres des salauds.

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Catherine FrotLES SAVEURS DU PALAIS

Comment êtes-vous « devenue » la

cuisinière du Président de la République

Française ?

En allant rencontrer celle qui l’a inspiré,

Danièle Delpeuch. Au moment de pré-

parer le repas, elle m’a mis d’autorité un

grand tablier et a commencé à m’initier

à son travail : les gestes, la connaissance

de la cuisine. Et comme je ne suis pas une

très bonne cuisinière, j’ai dû apprendre

à faire illusion.

On sent que vous partagez le même souci

d’excellence...

Sa rigueur m’a fascinée et j’avoue que je

me suis un peu identifiée à elle : j’aime

faire mon travail d’actrice avec sérieux.

J’ai incarné cette femme en absorbant à

la fois toutes les émo- tions que j’avais

perçues chez elle et en restant finale-

ment assez près de moi.

De quoi êtes vous la plus fière ?

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Votre film évoque le suicide assisté, une

pra- tique interdite en France mais pos-

sible en Suisse. Comment vous est venue

l’idée ?

En 2004, j’ai vu un documentaire extraor-

dinaire à la télévision : « Le Choix de Jean ».

Ce film montrait les derniers mois de

la vie d’un homme atteint d’une mala-

die incurable, qui avait décidé de mourir

avant d’arriver en phase terminale. Il m’a

bouleversé. Et puis, en 2009, j’ai ressenti

le besoin de le revoir. Avec ma coscéna-

riste Florence Vignon, il nous a donné

l’idée d’utiliser le suicide assisté comme

un élément dramaturgique fort. J’ai en-

suite contacté les réalisateurs du docu-

mentaire et, plus tard, des membres des

associations d’aide à l’auto-délivrance

en Suisse afin d’être le plus juste possible.

Tout ce que nous voyons sur l’euthanasie

est donc rigoureusement exact.

Oui, concernant le protocole, tout se dé-

roule en Suisse exactement comme je le

montre. Mais il ne s’agit pas d’euthana-

sie, il s’agit de suicide assisté. En Suisse,

comme en France, l’euthanasie, la pra-

tique visant à provoquer par un médecin

ou sous son contrôle le décès d’un individu

atteint d’une maladie incurable – est inter-

dite. En revanche, ce qui est autorisé dans

ce pays, c’est d’aider une personne qui

désire se suicider s’il n’y a pas de mobile

égoïste. C’est à dire le legs, d’une somme

d’argent par exemple, à celui ou celle qui

organise cette mort assistée. C’est dans

l’espace de cette tolérance que des asso-

ciations d’aide au suicide se sont créées.

Et vous avez p ensé à Vincent Lindon pour

interpréter le rôle principal ?

Comment penser à quelqu’un d’autre?

Vincent est plein d’une mélancolie qui

me touche profondément et dans laquelle

je projette la mienne. Nous sommes nés

sur des planètes différentes et pour- tant

nous sommes cousins. Cousins de mé-

lanco- lie. Cousins de colère. Cousins de

doute. Cousins d’enthousiasme. Je com-

prends ce qu’il ressent et il comprend

ce que je ressens. Et il le traduit à l’écran

avec une justesse et une puissance boule-

versantes.

« Quelques heures de printemps» est-il un

film militant ? »

Je ne défends aucune thèse. Je ne me sens

aucune légitimité pour émettre un avis sur

un sujet comme celui-là. C’est une décision

qui appartient à chacun. C’est une question

infiniment intime qui va toucher au plus pro-

fond de l’individu.

Stéphane BrizéQUELQUES HEURES DE PRINTEMPS

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Sauf votre respect, nous faisons partie de l’infime minorité de ceux qui ne considèrent pas «Drive»

comme le chef-d’œuvre post- moderne et métaphysique qu’une intoxication quasi générale a

propulsé l’année dernière au rang d’accomplissement cosmique. Polar stylé, divertissement vi-

ril, d’accord. « Citizen Kane » du thriller contemporain, faut pas pousser.

Tout ça pour dire que « Lawless », malgré l’accueil tiédasse que lui a réservé le dernier Festival

de Cannes, réussit à nos yeux l’essentiel de ce que « Drive » a raté : à savoir la création d’une vé-

ritable mythologie autour d’un genre intimement lié à l’Histoire des États-Unis, en l’occurrence

la fresque sur le gangstérisme. Pas une saga fleuve façon « Le Parrain » ni un monument nostal-

gique comme «Il était une fois en Amérique», mais une tranche d’épopée aux personnages plus

grands que nature, aux enjeux quasi bibliques et à l’atmosphère subtilement caressée par l’aile

du fantastique. Soit le parcours de trois frères, contrebandiers d’alcool durant la Prohibition,

auxquels un très méchant garçon veut faire mordre la poussière.

«Je n’ai pas voulu faire un film réaliste», dit son réalisateur John Hillcoat. Ça se voit, et c’est tant mieux.

Héros invin- cibles, sentiments qu’on dirait issus des légendes grecques, mise en scène aux élans lyriques

inattendus, images enlu- minées come des vitraux de cathédrale...

« Lawless » est un spectacle à la fois simple, brutal et souvent grandiose qui mérite déjà d’être

réhabilité.

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CAMILLE REDOUBLE

Les Américains ont inventé la délicieuse expression de « feel good movie ». Traduction : un film

où on se sent bien, dont les personnages dégagent un écho qui semble correspondre à notre

propre musique et dans lequel on aimerait se pelotonner bien après le mot « fin ».

Après « Intouchables », le chef-d’œuvre français du genre, voici aujourd’hui « Camille redouble »,

sorte de « Peggy Sue s’est mariée » version hexagonale, où une quadra mal dans sa peau se voit

propulsée 25 ans en arrière pour tenter de comprendre ce qui a bien pu déraper dans son exis-

tence. «Nous sommes comme les arbres», dit sa magnifique réalisatrice / scénariste / interprète

principale Nomélie Lvovsky. « De la même manière que leur évolution est inscrite à jamais dans

leur tronc, nous avons tous les âges ». Cette façon de voir l’être humain comme un assemblage

inaltérable et sans cesse renouvelé de souvenirs constitue un des grands bonheurs de ce film

tour à tour cocasse et déchirant, un peu «fantastique » mais surtout universel.

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Si on doit répertorier les films consacrés au football, on constate avec ébahissement que ce sport

ultra populaire n’a fait l’objet que d’un nombre ridicule de vraies réussites. « À nous la victoire

» de John Huston (sur un match entre prisonniers de guerre et nazis), « Coup de tête» de Jean-

Jacques Annaud (sur la délicieuse vengeance d’un joueur mis sur la touche), « Goal » (sur l’as-

cension d’un jeune prodige du ballon rond), « The Damned United » (sur l’éphémère et décisive

carrière d’un coach anglais)... Et c’est à peu près tout. D’où notre sur- prise et notre joie de voir

« Les Seigneurs » rejoindre ce club très fermé.

Capitaine de cette équipe gagnante, Olivier Dahan, le réalisateur de «La Môme», qu’on n’imagi-

nait pas aussi à l’aise dans le registre de la comédie populaire, où une ex-star du foot à la dérive

(José Garcia) se retrouve entraîneur d’une obscure formation bretonne. Soit, entre autres, un

toxico (Ramzy), un bagarreur (Joeystarr) et un cardiaque (Omar Sy) sur fond de crise sociale, de

rédemption individuelle et de mis- sion quasi impossible vu qu’il s’agit de transformer ces losers

en champions. Qu’on ajoute au casting un Gad Elmaleh aux cheveux longs et un Frank Dubosc

plus mesuré que d’habitude, et on obtiendra la formule gagnante de ce spectacle habilement

fédérateur, sainement optimiste, cocasse quand il le faut, qui s’achève sur un morceau de bra-

voure sportif où le plaisir du jeu se double d’une montée d’émotion assez irrésistible.

LES SEIGNEURS

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Au dernier Festival de Cannes, nous avons

été nombreux, journalistes et public confon-

dus, à nous demander pourquoi « À perdre

la raison » avait été écarté de la Compéti-

tion pour se retrouver dans la section

« Un Certain regard », certes prestigieuse

mais nettement moins exposée au retentis-

sement médiatique et privée par nature du

rayonnement mondial qu’assure une pré-

sence au palmarès officiel.

Quels prix auraient pu obtenir le nouveau

film du jeune prodige belge Joachim La-

fosse ? Sans al- ler jusqu’à la Palme d’Or,

le jury de Nanni Moretti (dont le verdict

final s’est vu copieusement – et à juste

titre – conspué par l’écrasante majorité de

la presse internationale) n’aurait eu que

l’embarras du choix.

Prix du scénario...

Développée sous la forme d’une tragédie

an- noncée (la première séquence, à la fois

terrible et mystérieuse, donne le top dé-

part à un immense flash-back), l’intrigue

raconte comment une jeune femme lu-

mineuse et pleine de vie est peu à peu

détruite par la complicité fusionnelle qui

unit son mari au père adoptif de ce der-

nier. À l’état de grâce des premiers mois

succède une foule de petits incidents de

plus en plus vénéneux et explicites, où

l’héroïne se voit tour à tour dépossédée

de son intimité, de son espace vital, de

son libre-arbitre et de son statut de mère.

S’installe alors une sorte de suspense do-

mestique chauffé à blanc, parabole im-

pitoyable sur la tyrannie de la famille qui

se re- ferme sur elle et sur le spectateur

avec une cruauté émotionnelle à vriller les

tripes.

Prix d’interprétation féminine...

Révélée voilà 13 ans par les Palmes sur-

prises at- tribuées à « Rosetta » des frères

Dardenne et à sa propre performance,

Émilie Dequenne n’avait jamais vraiment

transformé son fulgurant coup d’essai/

coup de maître. Devenue une comédienne

solide à défaut d’être géniale, elle trouve

enfin ici le rôle qui la fait passer dans la caté-

gorie supérieure. Déchirante dans le bonheur

comme dans le cau- chemar, elle se montre

proprement extraordinaire.

Prix du jury...

Destinée à mettre en lumière un talent

original et prometteur, cette récompense

aurait salué la personnalité de cinéaste

hors norme de Joachim Lafosse, mélange

sans équivalent de rigueur clinique, d’au-

dace et d’humanisme dont le pré- cédent

film, « Élève libre », avait déjà donné un

traumatisant avant-goût.

En l’état, « À perdre la raison » restera

comme un des chocs les plus viscéraux de

l’année.

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Page 22: Refonte magazine Avant Première - HEAD Geneve - Benoit Ecoiffier

Sans doublure !

H é r o s d e « Tr a n s f o r m e r s » e t d e

« Lawless », Shia LaBeouf tournera de vraies

séquences pornographiques dans « Nym-

phomaniac », le prochain film de l’ingé-

rable réalisateur de « Melancholia » Lars

Von Trier.

Malheureuse...

Quelques mois après l’explosion de

son idylle de 14 années avec Johnny

Depp, Vanessa Paradis reconnaît avec

émotion dans le magazine « Harper’s Ba-

zaar » qu’elle était à la fois « amoureuse et

malheureuse ».

Reprise difficile

Autre couple mythique, le tandem de

« Twilight » Kristen Stewart / Robert

Pattinson se remet difficilement de l’adul-

tère de la miss avec Rupert Sanders, le ré-

alisateur (marié) de « Blanche-Neige et le

chasseur ».

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CamilleRedouble

Un Amor Lawless Hit & Run

The Watch Lol USA Like Someone In Love

Cherchez Hortense

Le Guetteur

A Cœur Ouvert Vous n’Avez Encore Rien Vu

Les Seigneurs Sâdhu Atmen

Resident Evil :Resurection

Noces Les Saveurs Du Palais

Robot & Frank Nez dans le Ruisseau

Eine Ruhige Jacke

Quelques Heures de printemps

Bourne Legacy A Perdre La Raison

Wrong

29 août

5 septembre 12 septembre

19 septembre 26 septembre

26 septembre

12 septembre

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Page 28: Refonte magazine Avant Première - HEAD Geneve - Benoit Ecoiffier

Quatre hommes d’une banlieue tranquille

décident de former un comité de surveil-

lance de quartier. Ils vont faire une décou-

verte incroyable: leur paisible petite ville

a été envahie par des extraterrestres qui

se font passer pour d’honnêtes citoyens.

Face à la menace, le sort de leur quartier

- et du monde - est désormais entre leurs

mains.

A 48 ans, Alain Evrard est obligé de retour-

ner habiter chez sa mère. Cohabitation

forcée qui fait ressurgir toute la violence

de leur relation passée. Il découvre alors

que sa mère est condamnée par la ma-

ladie. Dans ces derniers mois de vie, se-

ront-ils enfin capables de faire un pas l’un

Frank est un ancien cambrioleur klepto-

mane, qui s’ennuie ferme et passe son

temps à dévaliser les boutiques de sou-

venirs. Ses enfants, inquiets de ses pertes

de mémoire, lui achètent un robot huma-

noïde supérieurement intelligent, pro-

grammé pour veiller sur lui et améliorer

sa santé mentale. Ce n’est pas du goût de

Frank de se faire materner par un tas de

ferraille... Mais lorsque la librairie du coin

est menacée de disparaître, il entrevoit

l’occasion de la sauver en complotant,

avec l’aide du Robot, ce qui pourrait bien

être son tout dernier casse...

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Quatre hommes d’une banlieue tranquille

décident de former un comité de surveil-

lance de quartier. Ils vont faire une décou-

verte incroyable: leur paisible petite ville

a été envahie par des extraterrestres qui

se font passer pour d’honnêtes citoyens.

Face à la menace, le sort de leur quartier

- et du monde - est désormais entre leurs

mains.

A 48 ans, Alain Evrard est obligé de retour-

ner habiter chez sa mère. Cohabitation

forcée qui fait ressurgir toute la violence

de leur relation passée. Il découvre alors

que sa mère est condamnée par la ma-

ladie. Dans ces derniers mois de vie, se-

ront-ils enfin capables de faire un pas l’un

A 48 ans, Alain Evrard est obligé de retour-

ner habiter chez sa mère. Cohabitation for-

cée qui fait ressurgir toute la violence de

leur relation passée. Il découvre alors que

sa mère est condamnée par la maladie.

Dans ces derniers mois de vie, seront-ils

enfin capables de faire un pas l’un vers

l’autre ?

Frank est un ancien cambrioleur klepto-

mane, qui s’ennuie ferme et passe son

temps à dévaliser les boutiques de sou-

venirs. Ses enfants, inquiets de ses pertes

de mémoire, lui achètent un robot huma-

noïde supérieurement intelligent, pro-

grammé pour veiller sur lui et améliorer

sa santé mentale. Ce n’est pas du goût de

Frank de se faire materner par un tas de

ferraille... Mais lorsque la librairie du coin

est menacée de disparaître, il entrevoit

l’occasion de la sauver en complotant,

avec l’aide du Robot, ce qui pourrait bien

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Page 30: Refonte magazine Avant Première - HEAD Geneve - Benoit Ecoiffier

Damien, professeur de civilisation

chinoise, vit avec sa femme, Iva, metteur

en scène de théâtre, et leur fils Noé. Leur

histoire d’amour s’est enlisée dans une

routine empreinte de lassitude. Pour évi-

ter à une certaine Zorica d’être expulsée,

Damien se trouve un jour piégé par Iva, qui

le somme de demander l’aide de son père,

conseiller d’Etat, avec lequel il entretient

Quatre hommes d’une banlieue tranquille

décident de former un comité de surveil-

lance de quartier. Ils vont faire une décou-

verte incroyable: leur paisible petite ville

a été envahie par des extraterrestres qui

se font passer pour d’honnêtes citoyens.

Face à la menace, le sort de leur quartier

- et du monde - est désormais entre leurs

mains.

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ront-ils enfin capables de faire un pas l’un

Frank est un ancien cambrioleur klepto-

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Damien, professeur de civilisation

chinoise, vit avec sa femme, Iva, metteur

en scène de théâtre, et leur fils Noé. Leur

histoire d’amour s’est enlisée dans une

routine empreinte de lassitude. Pour évi-

ter à une certaine Zorica d’être expulsée,

Damien se trouve un jour piégé par Iva, qui

le somme de demander l’aide de son père,

conseiller d’Etat, avec lequel il entretient

Quatre hommes d’une banlieue tranquille

décident de former un comité de surveil-

lance de quartier. Ils vont faire une décou-

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