REFLETS 2019 - CPCV · REFLETS 2019 Rapport d’activités pour l’année 2018 Nord ouest :...
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REFLETS 2019
www.cpcvidf.fr
Rapport d’activités pour l’année 2018Nord ouest : ile-de-france - Picardie - normandie - loca’rythm
FORMERACCOMPAGNER
ACCUEILLIR
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4. Notre projet
4. Projet associatif
6. Mot du Président
8. Nos implantations
26. Pôle Social
28. Hébergement et logement 95
36. RSA 75
38. Hébergement et logement 75
40. Actions justice
46. Actions insertion
50. Tourisme social et solidaire
52. Accueil social et solidaire
53. Apiculture et biodiversité
54. CPCV
54. Organigramme
56. Projet de construction
58. Nos Partenaires
59. Nos Partenaires et financeurs
60. Réseau nord-ouest
62. Loca’rythm
66. CPCV Picardie
70. CPCV Normandie
73. CPCV Union
10. L’institut de formation
12. BAFA / BAFD
14. Animation professionnelle
18. Actions Insertion
20. Sanitaire et social
PROJET ASSOCIATIFPROJ
ET A
SSOC
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Au CPCV, nous accueillons des personnes d’origines et d’appartenances culturelles, religieuses et sociales différentes. Dans ce cadre, les convictions personnelles de chacun peuvent s’exprimer et entrer en résonance avec un ensemble de valeurs humaines à partager, portant sur le sens de la vie : la recherche et la compréhension de son identité (personnelle ou collec-tive), le « mieux vivre ensemble » (hommes, femmes, intergénérations, opinion, rôle) et la transformation de nos relations pour un monde solidaire et plus juste.
GARDER LE SENS DE NOTRE TRAVAILDans une période difficile, la tendance est de s’enfermer sur nous mêmes, d’ignorer les partenaires, de renoncer à travailler en ré-seaux, de nous désinvestir des appels d’offre, de considérer que toute commande publique étouffe l’imagination et l’expression, et assimile un grand nombre d’associations à des annexes des ser-vices publiques. Même si ces constats et ces remarques sont souvent fondés, seule, l’expression de notre « différence » et de notre « utilité », nous per-mettra de poursuivre demain. Cette différence se trouve dans le « sens » de notre travail, ni le bon technicien, ni le professionnel compétent, ni le formateur expé-rimenté, ni l’assistante de direction, ne pourront se soustraire à la question : « pourquoi et pour qui je travaille ? »
Avoir la conviction qu’aujourd’hui mon travail, ma « participation au-thentique » sont nécessaires et doivent être complétés par l’apport de l’autre à qui je réserve une place, un espace pour qu’il puisse, lui aussi, travailler et vivre ».
Définir l’avenir d’une année future que l’on aimerait entrevoir, en s’appuyant sur un passé qu’on ne peut plus changer.
Cette nécessité d’adaptation engendre inévitablement des moments de satisfaction et des périodes de déception. Mais nous restons convaincus que dans ce monde en panne de sens : offrir des espaces libres, des actions possibles et des paroles fortes qui aident à l’autonomie et à la découverte de l’autre, cela est et reste notre travail.
“Demain ne sera pas comme hier.
Il sera nouveau et il dépendra de nous.
Il est moins à découvrir qu’à inventer
”
gaston berger
Les statuts de notre association
À l’écoute des transformations de la société et des problèmes qu’elles génèrent et ancrée dans l’éducation populaire, l’association CPCV Ile-de-France a pour but de :
a) prendre place dans la lutte contre les inégali-tés et les injustices, en cherchant à privilégier les ac¬tions d’insertion et d’hébergement pour les personnes qui en subissent le plus durement les conséquences.
b) former des personnes qualifiées, notam¬ment au point de vue pédagogique et technique. Ani-mé par une exigence de qualité, le CPCV Ile-de-France s’engage pour que la formation soit un moyen privilégié de développement personnel et d’élaboration de projets de vie qui permettent de dépasser les déterminismes sociaux et culturels.
c) être un lieu ouvert, de rencontres et d’action dans les domaines :
• de l’éducation et de la formation,
• de l’insertion sociale et professionnelle,
• de l’animation socio culturelle…
• des métiers de l’animation, du sanitaire et so-cial, du tourisme…
d) préserver l’éthique originelle de l’association, porteuse de vie, de liberté et de sens, en faveur du lien social.
e) participer activement au développement de l’accueil à caractère social et humanitaire, notam¬ment par la gestion d’un centre.
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En 2008 il fallait sauver les banques, l’immobilier, sauver le bâtiment, la sidérurgie, sauver l’automobile. On trouve beaucoup… beaucoup d’argent pour sauver qui ? Pour sauver quoi ?
Les choses ne sont certes pas faciles, mais savez-vous qu’en Europe, nos gouvernements ont trouvé à cette époque 1.7 milliards d’euros : 340 fois le coût annuel nécessaire pour éradiquer la faim dans le monde.
2008 est derrière nous, mais la crise ?
Onze ans plus tard il faut sauver « Notre Dame » !
Mon propos n’est pas de critiquer l’élan de solidarité : ce joyaux français mérite d’être restauré. Néanmoins à l’occasion de cette catastrophe, j’ai pu constater que l’on trouve encore et toujours beaucoup d’argent.
Je n’ai pu m’empêcher de faire quelques rapprochements et de repenser au printemps 2018, quand nous parlions de logement, d’accueil de l’étranger, de santé, de charges sociales. Il fallait faire un « effort » car les caisses des financeurs étaient fortement entamées.
J’ai également constaté que la « crise » avait souvent bon dos : elle a permis aux différents gouvernements européens de supprimer une bonne partie des subventions, au nôtre de faire avaler la fameuse RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) et d’écraser au passage les derniers symboles de la vie associative.
Depuis plusieurs années, dans le rapport d’activités, nous parlions des personnes de la rue, mendiant la « petite pièce ». Il faut compléter ce tableau par une vision insoutenable de cabanes de migrants bordant le périphérique.
Ce quotidien est le nôtre et REFLETS, n’est pas le lieu où évoquer ces dysfonctionnements mais au travers de ce rapport d’activités de réaffirmer que la « fatalité » ne peut faire partie de notre vocabulaire, et de paraphraser Jacques Salomé «
Chaque fois que j’invoque la fatalité, je fais l’économie de m’interroger sur ma responsabilité personnelle ».
Oui, les peuples les plus pauvres meurent de faim.
Dans notre pays les solidarités ont été sacrifiées en favorisant les inégalités. Nous rencontrons quotidiennement des jeunes et des moins jeunes, des hommes et des femmes souvent avec enfants, qui ne peuvent se loger avec leur revenu. Il y a chaque soir des milliers de personnes dans la rue qui cherchent désespérément un toit et un repas chaud.
Le 115 du Val d’Oise est saturé !
Non, la « crise » des gilets jaunes, des sans voix, n’est pas une fatalité et je vous invite aujourd’hui plus que jamais à « risquer » à le dire, à le proclamer, à le vivre.
Réaffirmer que la « fatalité » ne peut faire partie de notre vocabulaire, nous engage à plusieurs conditions :
• De considérer que seules, l’expression de notre différence et de notre « utilité » nous permettront de vivre demain. Cette différence se trouve dans le « sens » de notre travail, ni le bon technicien, ni le professionnel compétent, ni le formateur expérimenté ne pourront se soustraire à la question :
« pourquoi et pour qui travaillent-ils ? »
• A préparer demain, innover, concevoir, appréhender. Car nous savons tous, que les besoins d’hier ne sont pas les nécessités d’aujourd’hui. Nous le savons et pourtant bien souvent, nous ne sommes pas convaincus qu’il faille journellement innover et anticiper. C’est pourtant un indispensable à engager au sein de toutes entités et services : Institut de formation, pôle social, accueil touristique…
• Avoir la conviction que ma « participation authentique » (celle du soi) est nécessaire mais n’est pas suffisante, elle doit être complétée par l’apport de l’autre à qui je réserve une place, un espace pour qu’il puisse, lui aussi, vivre.
A ces conditions, il faut en rajouter d’autres, je vous laisse le soin de le faire, mais rappelez-vous que tout ce que vous entreprendrez, chez vous en famille, ici au travail ou ailleurs n’est pas sans risque : Trouver un sens à son travail de formateur, de travailleur social, de secrétaire, innover ses pratiques personnelles ou professionnelles, anticiper, participer et vivre authentiquement la rencontre avec l’autre…Tout cela est risqué.
Vous trouverez dans ce rapport d’activité l’essentiel des actions entreprises au CPCV en 2018, permettez-moi de mettre l’accent sur certaines d’entre elles qui ont fortement impacté notre quotidien.
- La nécessité d’une restructuration en profondeur, pour retrouver à la fois le sens de notre travail et une organisation permettant d’assurer une gestion et un suivi optimum de nos actions.
- La « construction » au 7 - 9 rue de Montlignon, qui devait débuter en 2018 a fait l’objet de recours de voisins qui considèrent que l’accueil de l’étranger, de jeunes, la création de logements à loyers modérés, le suivi social de personnes en difficulté, est un excellent travail, mais que ces actions n’ont pas à être développées à Saint Prix. Y aurait-il dans certains endroits de la place pour les uns ? Et dans d’autres des quartiers un refuge pour les laissés-pour-compte ?
- Une association, partenaire historique n’a pu honorer ses engagements et nous a laissé une dette de plus de 450 000 euros.
- En novembre 2018 nous avons fêté la troisième année de l’accueil des migrants. Nous constatons que ces jeunes hommes s’intègrent facilement dans notre société mais quand ils quittent le CPCV, d’autres sont déjà à la porte pour eux aussi demander de l’aide. Une politique d’accueil de l’étranger est absolument nécessaire dans notre pays.
- La somme allouée par le Conseil Départemental pour le suivi de personnes en difficulté a diminué : l’objectif n’a pas été atteint et les fonds publics doivent être gérés de façon scrupuleuse.
«Mais il faut prendre des risques,
Car le plus grand danger dans la vie,
C’est de ne rien risquer du tout.
Celui qui ne risque rien, ne fait rien,...
Il peut éviter la souffrance et la tristesse,
Mais il n’apprend rien, ne ressent rien,
Ne peut ni changer ni se développer,
Ne peut ni aimer ni vivre.
Enchaîné par sa certitude, il devient esclave,
Il abandonne sa liberté.»
Seuls, ceux qui risquent sont libres ! MOT DU PRÉSIDENT
Rainer DOUMONT Président
MOT
DU
prés
iden
tNous avons été surpris de cette décision, mais le financeur a toujours le dernier mot. Nous ferons l’impossible pour réaliser le nombre de mesures demandées tout en gardant notre esprit critique sur les décisions prises.
- Le fonds social européen sur lequel nous sommes engagés depuis plusieurs années par sa complexité est réservé non pas aux associations qui ont besoin de subventions pour accomplir leur mission, mais à une élite qui dicte sa loi.
- Restructurer, construire, accueillir, accompagner, entreprendre pour nous et pour les autres sont des actions risquées.
Seuls ceux qui risquent sont libres!Bonne lecture de ce Reflets 2018
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Nos i
mpl
anta
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s nos Implantations
12, allée des près78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX01 30 51 79 05PLIE (Plan Locale pour l’Insertion et l’Emploi)
Siège social7, rue du Château de la Chasse95390 SAINT-PRIX 01 34 27 46 46Hébergement d’urgence (familles, migrants)Placements extérieursFormation animaton volontaire (BAFA/BAFD)Accueil touristique solidaire et séminaire d’entrepriseAnimation touristique
89 bis, rue du 18 juin95120 ERMONT 01 34 14 62 33SolibailFormation animation volontaire (BAFA/BAFD)
Institut de formation 171, avenue de la Division Leclerc95880 ENGHIEN-LES-BAINS 01 34 12 05 64Formation sanitaire et socialFormation animation professionnelleAccès à la qualification et à l’apprentissage
Espace «Carré Nature»Centre Commercial des Raguenets Square Georegette Agutte95120 SAINT-GRATIEN 01 34 28 14 57Restauration et traiteur solidaireVide-dressing et blanchisserie solidaires
Solibail
Livret d’accueil
Centre Pédagogique pour Construire une Vie act ive
Bienvenue au CPCV !
Villa Vernon10 villa Vernon95160 MONTMORENCY09 71 55 40 89Résidence sociale
Les deux Chênes1, ter rue de l’Union95460 EZANVILLE09 71 55 40 89Résidence sociale
Les Jonquilles129 bis, rue du Maréchal Foch95620 PARMAIN09 71 55 40 89Maison relais
Les Glycines132, rue du Maréchal Foch95620 PARMAIN01 34 73 05 56 09 71 55 40 89Hôtel social
Les Crissets1, rue des Granges95170 DEUIL LA BARRE01 39 84 18 63Hötel social
Maison de Boissy100, rue de Boissy95320 SAINT-LEU-LA-FORÊT01 34 18 59 0401 34 27 46 50Hébergement d’urgence de stabilisation
VAL D’OISE
YVELINES
PARIS
Institut de formation1, rue Charles Bourseul78700 CONFLANS SAINTE HONORINE 01 39 08 06 98Formation sanitaire et socialFormation animation professionnelleAccès à la qualification et à l’apprentissage
36, allée Vivaldi75012 PARIS01 43 47 47 50Accompagnement RSAHébergement d’urgenceLouer solidaireFormation animation professionnelleFormation sanitaire et socialAccès à la qualification
picardie normandie«La ferme de la poste»82, grande Rue60540 PUISSEUX LE HAUBERGER03 44 31 53 51Résidence socialeHébergement d’urgenceAccompagnement social (RSA et logement)
4, passage Évangélique14510 HOULGATE02 31 28 92 80Accueil touristique solidaireLieu de Vie et d’accueil (pour mineurs et jeunes majeurs)
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Ancrée dans l’éducation populaire, notre association se positionne sur le secteur de la formation et de l’accompagnement socioprofessionnel. Nous sommes engagés à former des stagiaires sur différents secteurs :
• L’animation volontaire et professionnelle,• Les métiers du sanitaire et social • L’insertion socioprofessionnelle des 16-25 ans.
Depuis 2017, le CPCV Ile-de-France a été « DATADOCKE » (outil de référencement national auprès des OPCA – financeurs de la formation professionnelles) selon les critères de qualité suivants :• L’information au public• L’accueil, le suivi et les différents outils d’évaluation des stagiaires• La cohérence des objectifs de formation• Les moyens pédagogiques et techniques mis en place• La qualification du personnel
INSTITUT DE FORMATIONIN
STIT
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ANIMATION VOLONTAIRE : BAFA / BAFD
ANIMATION PROFESSIONNELLE
SANITAIRE ET SOCIAL
ÉDUCATIONPOPULAIRE
INSERTION
Institut de formation
UNE EXPÉRIENCE riche et intense à l’ile de la réunionSollicité par ANKRAGE, association porteuse des valeurs de l’Education Populaire de l’Ile de la Réunion, le CPCV Ile de France a encadré plusieurs formations BAFA sur l’Ile de la Réunion dont le directeur témoigne ici...
« Le cadre sécurisant posé par l’équipe a permis de dis-penser une formation riche et intense, mais surtout struc-turante et édifiante pour les stagiaires. J’ai encadré pas mal de BAFA en dehors du CPCV, mais je n’avais encore jamais vu des stagiaires qui ne veulent plus quitter le stage, qui ne se plaignent pas des horaires, voire qui de-mandent des jours en plus. J’aimerai vraiment remercier le CPCV pour la gestion et l’organisation du stage. Je suis heureux que le partage de nos valeurs ait permis cette belle rencontre et ces expériences très riches.
Jean-Michel SORG
Animation volontaire
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LES CHIFFRES de l’animation volontaire
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Anim
atio
n vo
lont
aire BAFA - BAFD
Le projet éducatifS’engager dans l’animation avec et pour les autres...Le CPCV a pour objectif de former les citoyens de demain à comprendre le monde qui les entoure, et à agir sur leur environnement pour construire un monde plus solidaire, plus juste, plus respectueux en développant le mieux vivre ensemble. Ainsi, chacun peut s’affirmer en sujet autonome, et s’engager pour les autres tout en étant à l’écoute de celui qui ne pense pas comme lui.S’engager, comme animateur ou directeur dans cette aventure éducative, c’est se former mais aussi apprendre des autres avec les autres pour donner du sens à son action.
Le parcours citoyen En 2018, la Municipalité d’Auvers sur Oise a mis en place un parcours citoyen. Objectif : donner la possibilité à des jeunes de s’engager au service de la collectivité en réalisant 20 heures de travaux sur un chantier de rénovation et de peinture dans une école par exemple.En échange, la municipalité a pris en charge leur formation BAFA avec le CPCV. Chaque jeune s’engage à suivre la formation dans son intégralité. Cet engagement réciproque leur permet, de travailler en groupe, de s’impliquer dans leur commune et de prendre conscience de l’intérêt général. Nous sommes très satisfaits des résultats de cette expérience. Les candidats concernés s’impliquent fortement durant leur formation. Nous souhaiterions développer le projet du parcours citoyen avec d’autres communes.
297 stagiaires
20 sessions
217 en BAFA base 69 en BAFA approfondissement /qualification 7 en BAFD général 4 enBAFDperfectionnement
DEVELOPPER UN NOUVEAU MODE RELATIONNEL PAR LES JEUX DE COOPÉRATIONEN 2018, les équipes de formateurs ont fait découvrir les jeux de coopération, pour développer le travail en équipe. La prise de conscience a été quasi immédiate : développement des relations de partage, d’entraide et de solidarité. Alors que les jeux de compétition génèrent parfois des attitudes de rivalités compétitives provoquant l’exclusion voire même l’humiliation des plus faibles, avec les jeux de coopération, chaque individu peut se sentir à sa place et arriver à s’épanouir individuellement et collectivement.
Souvent, les stagiaires ne voient pas la contradiction existante entre les valeurs prônées dans le projet éducatif et les jeux de compétition qu’ils proposent. Nous voulons amener à une prise de conscience de l‘impact des jeux sur le comportement des enfants, et permettre ainsi une cohérence globale entre les valeurs affirmées et la pratique.
Animation professionnelle
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LES CHIFFRES DES 2 BPJEPS
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e BPJEPS ANIMATION SOCIALE
Le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du sport, diplôme du Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse prépare au métier d’animateur professionnel dans les centres sociaux, les résidences services sénior, les CCAS, les maisons des solidarités et les maisons de retraite médicalisées.
L’animateur BPJEPS va travailler avec une équipe de professionnels afin de répondre aux besoins et attentes des publics en tenant compte du projet individualisé de chacun tout en mettant en place des actions collectives.
Une orientation de la spécialité vers les ehPadEn 2018, dans le cadre d’un appel d’offre de la mairie de Paris, le CPCV Ile-de-France a mis en place cette spécialité pour les E.H.P.A.D (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) et a ainsi répondu aux attentes de la Ville de Paris.Les équipes de formateurs ont donc adapté le contenu de la formation à cette spécificité tout en veillant à respecter les obligations du référentiel du diplôme. Ainsi sur les 19 candidates accueillies, 18 se sont présentées à l’examen et 16 ont validé le BPJEPS AS. Soit 84,21 % de réussite.
36 stagiaires (2017 -2018)
5880heures de formation
71,5% de réussite
Ce diplôme de niveau identique au précédent et relevant du même ministère permet de répondre au besoin croissant d’animateur de loisirs en capacité d’assurer la direction d’Accueils Collectifs de Mineurs (ACM).Cette année, grâce à l’Appel d’Offre avec la Mairie de Paris, le CPCV Ile-de-France a pu former 19 candidats sur deux périodes de formation.Sur les 19 candidats, 11 ont obtenu l’ensemble des Unités Capitalisables et sont titulaires du BPJEPS LTP.Soit 57,89 % de réussite
BPJEPS LTP - ACM (Loisirs Tous Publics - Accueil Collectif de Mineurs)
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De niveau 3, le Diplôme d’État du ministère de la Jeunesse de l’Éducation Populaire et des Sports est proposé par le CPCV sur la spécialité « animation Socio-Educative ou Culturelle » Mention « Développement de Projet Territoires et Réseaux » Le DEJEPS atteste d’une qualification dans l’exercice d’une activité de coordination et d’encadrement dans le domaine socioéducatif ou culturel. La formation prépare les stagiaires à occuper un emploi tels que coordinateur de projet, agent de développement de la vie associative, adjoint de direction au sein d’associations de jeunesse et d’éducation populaire, de collectivités territoriales...
Tous les candidats que nous avons formés en 2018, ont validé l’ensemble du Diplôme, nous pouvons ainsi nous féliciter de 100% de réussite.
En décembre 2018, un nouveau groupe de 12 stagiaires a intégré la formation sur le site de Paris. Il s’agit de demandeurs d’emploi orientés par Pôle Emploi. Nous sommes réservés quant à notre capacité à atteindre le même taux de réussite, tant les profils adressés sont éloignés des compétences attendues. C’est la limite de répondre aux appels d’offre, qui souvent imposent des dates de début de formation ne permettant pas d’assurer un recrutement ciblé des stagiaires. Cela reste un défi pour nos équipes !
DEJEPS – SPÉCIALITÉ « ANIMATION SOCIO-EDUCA-TIVE OU CULTURELLE » ASEC
Un petit air ultra marin...Cette année nous avons pu accueillir deux jeunes femmes venant de la paroisse protestante de Tahiti. Leur objectif étant de se former au DEJEPS afin de proposer cette formation sur cette île de Polynésie française. Elles ont su apporter de la joie, de la bonne humeur malgré le temps frileux. D’ailleurs, elles n’hésitaient pas à porter une fleur de Tiaré certains jours afin de nous mettre dans l’ambiance de leur île.Sur le site de Paris, nous pouvons admirer les colliers de coquillages offerts au moment de leur départ. Toutes deux ont pu ramener dans leurs valises leur Diplôme d’Etat !
LA CERTIFICATION CLÉA
Le CPCV Ile de France s’est positionné comme centre de formation pouvant accompagner des personnes souhaitant valider une certification interprofessionnelle nationale. Depuis 2017-2018 nous accompagnons des personnes dans le cadre du Socle commun de connaissances et de compétences pro-fessionnelles : Le CléA
Cette certification est recensée à l’inventaire CNCP « Commis-sion Nationale de la Certification Professionnelle ». Le CléA est un certificat reconnu par les employeurs dans tous les secteurs d’activités, et dans toute la France.
Ce dispositif s’adresse à des salariés ou à des demandeurs d’emplois non diplômés.
Les candidat sont accompagnés pendant 6 heures dans le cadre de 3 entretiens individuels afin de faire évaluer leurs connaissances et compétences professionnelles, quel que soit le secteur d’activité. Ce suivi est assuré par un formateur formé et habilité par l’UROF.
Aujourd’hui, le CPCV Ile de France réfléchit à mettre en place des cours adaptés afin que les personnes qui n’ont pas validés le CléA puissent travailler les compétences à acquérir.
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LES CHIFFRES d’avenir jeunes - insertion jeunes passerelles
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AVENIR JEUNES
Du Pôle de Projet Professionnel - PPP au Parcours d’Entrée en Emploi - PEEL’insertion socio-professionnelle a connu en 2018 un changement structurel et pédagogique initié par la Région. Le dispositif appelé PPP a ainsi laissé place au PEE. Ce dispositif permet aux jeunes de 16 à 26 ans non révolu, sur une durée de 6 mois, de construire ou de confirmer leurs projets professionnels avec un objectif cible d’entrée en formation en alternance, notamment par le biais de l’apprentissage.
Sur notre site d’Enghien les Bains, dans le cadre du nouveau dispositif PEE, nous avons accompagné :• En mars 2018, 14 jeunes jusqu’en août 2018• En octobre 2018, 17 jeunes qui finiront leur formation en avril 2019.
accès à l’apprentissage
Ce dispositif, financé par le Conseil Régional Ile-de-France et sur lequel nous sommes positionnés grâce à notre partenariat avec l’ARFA – CFA des métiers du sport et de l’animation, comprend différents types de mesures qui visent l’accès à l’apprentissage et le soutien des jeunes présentant des difficultés dans l’acquisition des savoirs. Il s’adresse à des publics de 14 à 26 ans souhaitant s’engager dans une formation aux métiers de l’animation (BPJEPS ou BAPAAT) Les parcours proposés sont plus ou moins long en fonction de la nature de leur objectif : découverte des métiers (3 jours à une semaine) ; accompagnement vers l’apprentissage (jusque 7 mois) ; accès à un contrat d’apprentissage (3 à 4 mois).
En 2018 nous avons accueillis 29 candidats dans le cadre de ces différents parcours.
30 stagiaires
17stagiaires
GROUPE 1 et 2 GROUPE 3 formation en cours
3 abandons 7 en formation7 en CDD/CDI11 tretours Mission Locale2en contrat d’apprentissage
9792heures de formation
44stagiaires
Nouvelles orientations des financeurs
Sur l’ensemble des mesures d’accompagnement que nous venons de décrire : avenir jeunes et l’apprentissage… les fi-nanceurs fixent désormais des objectifs très précis qui visent spécifiquement l’entrée en formation ou en emploi. L’atteinte de ces objectifs conditionne notre financement. Cela signifierait-il que nous devrions à l’avenir mettre de coté des candidats dont nous n’aurions pas l’assurance qu’ils puissent effectivement entrer en formation qualifiante ou en emploi à l’issu de ces parcours ? Nous savons que pour la plupart des publics que nous sui-vons, ayant parfois quitté le système scolaire depuis long-temps, rencontrant des difficultés sociales ou économiques, sont souvent en défiance avec le système « d’apprentissage » en général. Le travail de pré-qualification que nous leur pro-posons, n’est qu’un premier SAS parmi d’autres, nécessaire pour qu’il retrouve confiance en eux, se réapproprient l’envie d’apprendre. Certes, nous pouvons parfois « les perdre » durant quelques mois voire quelques années mais nous les retrouvons souvent une fois qu’ils ont muri, ou se sont stabili-sés pour reprendre leur accompagnement.Ce constat est partagé par nos partenaires de terrain tels que les Pôles Emplois, Missions Locales, PIJ, BIJ et même les équipes techniques de nos financeurs, qui n’ont hélas pas l’écoute du politique à qui ils reportent…
LES CHIFFRES DEAES SESSION 2018
Sanitaire et socialSani
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DEAES
DIPLÔME D’ÉTAT D’ACCOMPAGNANT ÉDUCATIF ET SOCIAL
219 stagiaires
57771heures de formation
94,97% de réussite
Suite au Décret n°2016-74 du 29 janvier 2016, le Diplôme d’Etat d’Accompagnant Educatif et Social constitue dorénavant, un diplôme unique de Niveau III en Travail Social. Il fusionne les Diplômes d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale, d’Aide Médico Psychologique et de la fonction d’Auxiliaire de Vie Scolaire. Il intègre les dimensions éducatives, sociales et médico-sociales quel que soit le champ d’intervention : domicile, structure et inclusion scolaire.
En 2018, a été entamé la réforme de la formation professionnelle, cette dernière qui a impacté l’ensemble du secteur de la formation a eu notamment pour conséquence, que beaucoup de candidats ont vu leur dossier de prise en charge financière être décalé ou refusé. Les structures et associations du secteur médico-social ont rencontré des difficultés de prise en charge financière qui a paralysé en partie leur possibilité de former leurs salariés.
Toutefois, le plan 500 000 places conclu entre l’Etat, la Région et les partenaires sociaux a permis de réduire l’impact de cette réforme sur notre activité sur le champ du sanitaire et social.. Il a fallu recruter rapidement 12 groupes de demandeurs d’emplois. Ces recrutements ont pu s’effectuer grâce à la réactivité et au professionnalisme des référents du Pôle emploi avec qui nous avons été amenés à travailler en étroite collaboration (Antennes de : Poissy, Conflans Sainte Honorine, Garges les Gonesses, Sarcelles, Domont, Montmorency, Argenteuil, Taverny).
Vers une plus grande précarité des candidatsEn dehors de l’accompagnement pédagogique, il a fallu accompagner et soutenir des stagiaires de plus en plus précarisés.
L’équipe de l’Institut de formation, en relation avec celles du Pôle social du CPCV et avec le soutien de la paroisse d’Enghien les Bains et de ses bénévoles, a veillé à trouver le maximum de réponses aux problématiques rencontrées. Néanmoins, nous devons déplorer plusieurs arrêts de formation pour raisons financières ou personnelles. Nous restons en contact avec ces candidats et essayerons de les ré-intégrer quand leur situation aura pu se stabiliser.
Un diplôme qui a de l’avenir ...Ce diplôme répond aux besoins et aux demandes des partenaires employeurs du secteur médico-social, mais aussi du Pôle Emploi et de la Région. Il contribue à satisfaire l’attente des personnes soutenues à rester à leur domicile et à être pris en charge par des professionnels.
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Sanitaire et socialSani
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al DEAES (SUITE)
98% de réussite, ça se fête !Sur l’année 2017-2018, une centaine de stagiaires répartis sur 7 groupes de Pôle Emploi et 2 groupes de salariés ont été formés dans notre centre de formation d’Enghien Les Bains.Organisé le 13 décembre 2018, dans une ambiance conviviale et festive, tous les diplômés se sont retrouvés autour d’une collation. Ce moment de partage fut propice aux échanges de souvenirs mais aussi d’adresses d’employeurs susceptibles de recruter.Certains stagiaires sont même venus accompagnés de leur chef de service afin de venir recruter quelques personnes en direct pour leurs établissements.C’est à cette occasion également que le CPCV a engagé un partenariat avec une Maison d’Accueil Spécialisée de Bobigny pour leur orienter des apprenants à chaque session de stage organisée.
Remise de diplômes DEAES session 2018-2019 au CPCV d’Enghien Les Bains
Le CSC s’adresse à des candidats diplômés du Diplôme d’Etat Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS), de la Mention Complémentaire d’Aide à Domicile (MCAD) ou du DEAES Spécialité du domicile. Nous avons pu accueillir 9 professionnelles diplômées, exerçant en Etablissement pour Personnes Agées Dépendantes pour qui la spécialité « structure » était essentielle. Grâce à cela, aujourd’hui elles peuvent travailler sur le secteur du soin.En 2018, 2 ont validé le DEAES spécialité de la structure, les 7 autres seront présentées à la certification de mai 2019.• LÔME D’ETAT AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE
LE CSCCertificat de Spécialisation complémentaire
Formation Prépa Qualification des métiers d’aide à la personne
Dans le cadre d’un groupement avec l’AFEC, nous avons monté une formation de 7 semaines, avec un stage de découverte qui permet aux stagiaires de se projeter sur les professions du secteur social ou médico-social et de trouver la voie qui leur correspond. Cette année, le CPCV a accueilli un groupe de 13 personnes aux profils très différents.Les stagiaires n’obtiennent pas en fin de formation un certificat ou un diplôme, mais une attestation concer-nant les compétences qu’ils ont validées au cours de cette formation de 2 mois.
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sanitaire et social
ADVF
ASSISTANT DE VIE AUX FAMILLES DE NIVEAU VCette année le CPCV Ile-de-France a été sollicité dans le cadre d’un appel d’offre afin d’accueillir un groupe de 12 stagiaires. La formation était financée par le Pôle Emploi de Taverny. Ces jeunes femmes passeront la certification sur 2019.Le groupe est constitué de 12 jeunes femmes, de tous âges et de tous horizons. Pendant cette formation elles ont pu travailler sur la capacité à accompagner des personnes dites « fragilisées » par la maladie, le handicap, la vieillesse, dans leur quotidien, en tenant compte des besoins et envies de la personne. Répondre aux besoins de la personne, cela se traduit par des services tels que l’accompagnement pour l’hygiène corporelle, l’alimentation, les déplacements, rompre l’isolement, favoriser la socialisation, mais aussi par l’entretien du cadre de vie.
Avec les membres de l’équipe pédagogique, nous avons pu voir une certaine solidarité entre ces femmes. Nous remercions d’ailleurs les référentes du Pôle Emploi de référence qui ont su répondre à certaines problématiques qui devenaient des freins à la formation.
les axes 2019 -2020 de l’institut de formation
Devant le constat d’une baisse de l’activité de ce secteur au sein de l’association depuis plusieurs années, il apparaît primordial de nous réinterroger sur l’objet de l’institut de formation au sein du CPCV et sur les moyens d’en développer l’activité tout en intégrant les impacts liés à la réforme de la formation professionnelle en cours.
L’urgent est de conforter la place de l’Institut de formation comme outil transversal au service des autres pôles d’activités de notre association. Il doit pouvoir répondre au besoin d’accompagnement des publics que nous suivons et répondre à la démarche d’insertion sociale et professionnelle que nous portons.
Nous recentrerons donc son activité sur :
• Le dispositif CLEA• Le développement des formations de niveau 3 et 4 (nouvelle nomenclature au 1er janvier 2019)• Le développement de formations courtes (CQP et titre professionnel)• L’ouverture à d’autres champs d’action : restauration, justice, service à la personne• Le développement de l’animation volontaire• La modularisation des parcours de formation• La modernisation de nos modalités formatives en intégrant une plus grande part de FOAD – Formation Organisée à Distance
Pôle socialPôle
soci
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Renouer le lien social et accompagner des personnes en grandes difficultés, en leur permettant de réaliser un projet personnel ou professionnel.
C’est le rôle du Pôle Social !Au travers d’actions diverses et variées, d’accompagnement de personnes ou des familles en rupture d’hébergement, rejetées par la société ou en réparation de peine
C’est le rôle du Pôle Social !Donner un nouvel espoir et sens à leur quotidien, les aider à construire un autre présent.
C’est notre rôle.
HÉBERGEMENT D’URGENCE
HÉBERGEMENT TEMPORAIRE
RSA
JUSTICE
TIG
CHANTIER D’INSERTION
PLACEMENTS EXTÉRIEURS
Pôle social
HÉBERGEMENT ET LOGEM
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t 95 HÉBERGEMENT D’URGENCE POUR LES MIGRANTS
Un engagement TOUJOURS D’ACTUALITÉSur l’année 2018, 200 personnes ont été hébergées et prises en charge pour une capacité totale de 120 places. Nos résidents sont uniquement des hommes isolés, à plus de 50% d’origine afghane. Les autres nations les plus représentées sont le Soudan, la Somalie, la Guinée Conakry, l’Erythrée et l’Ethiopie. Nous notons l’augmentation du nombre de demandeurs d’asile d’origine d’Afrique de l’Ouest, et notamment de Guinée Conakry.
Parmi eux, 34% étaient en procédure Dublin, 22% étaient en cours de demande d’asile et 52% étaient bénéficiaires d’une protection internationale
La procédure Dublin : Son principe est qu’un seul Etat Européen est responsable de l’étude d’une demande d’asile. Cela évite qu’un demandeur ne sollicite l’asile sur plusieurs pays européens. Pour autant, cette procédure ne lui donne pas le choix du pays qui examinera sa demande. Ce règlement s’applique sur les 28 Etats Européens, ainsi qu’à quatre pays associés en vertu d’accords. Ainsi un migrant accueilli aujourd’hui par le CPCV, pourrait être transféré vers un autre pays, si celui-ci était retenu comme étant responsable de l’examen de sa demande.
LES CHIFFRES de l’accueil des migrants
200hommes
accompagnés
22 %sont encore en cours de procédure
52 % bénéficiaires d’une
protection internatiionale
34 % ont eu un refus ou sont en procèdure
Dublin
DES ACTIVITÉS POUR DONNER DU SENSNos équipes poursuivent leurs efforts pour dynamiser la vie quotidienne et permettre aux résidents de s’engager dans l’apprentissage du français, des codes culturels, dans des activités d’expression : peinture, photo langage, poterie, durant la longue attente liée à leur procédure de demande d’asile. Les ateliers internes et externes permettent aux résidents, de s’exprimer sur leur parcours, leur souffrance. On ne quitte jamais de gaité de coeur, son pays natal et sa famille. Ces activités crééent également du lien social et facilite leur insertion dans la société française.Au cours de l’année 2018, nous avons notamment collaboré avec l’association « Ça me regarde » qui organise des séminaires solidaires avec les entreprises. L’organisation de ces évènements a permis la rencontre entre des publics d’univers différents mais partageant des valeurs et des espoirs communs. Riches en émotion et en partage, ces évènements, qu’il s’agisse d’ateliers culinaires, de constructions solidaires, de sport, sont exceptionnels et très appréciés par notre public, dont l’intégration sociale n’est pas aisée.L’accompagnement social et socio-professionnel s’est poursuivi avec pour premier objectif le renforcement des compétences et des capacités des personnes accueillies. Nous continuons également d’accompagner les personnes en procédure Dublin dans leurs démarches juridiques.
L’HISTOIRE DES ATELIERS DE PEINTURE - Tout a
commencé par un don... Chacun d’entre nous porte son sac à dos. Il est parfois lourd, très lourd...Et pour continuer la route, il faut savoir faire le tri, le vider un peu ou beaucoup afin de repartir. Car pour certains, la route est encore longue.Ce sac, rempli de souvenirs terribles pour les uns où fuir ne suffit pas toujours pour oublier, et pour d’autres, rempli des souvenirs témoins de l’arrachement à leurs proches, à leur pays, à leurs racines.Tant de souffrance dans ce sac et comment faire pour l’alléger ? L’année dernière, alors que j’accompagnais nos compagnons réfugiés dans leurs démarches liées à leur demande de droit d’asile, une autre mission m’a été confiée : leur proposer une activité le temps d’un après-midi.Et pourquoi pas le dessin ? la peinture ? pour justement évacuer le stress et vider ce sac à dos. Cette idée m’est venue suite à des échanges et au cadeau que m’avait fait un jeune homme afghan appelé Rizwan, dont voici le dessin.”
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Hébergement et logem
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HÉBERGEMENT D’URGENCE
LES CHIFFRES de l’hébergement d’urgence
L’Hébergement d’Urgence (HU) accueille de manière inconditionnelle toute personne en rupture d’hébergement, orientée par le SIAO (Service Intégré d’Accueil et d’Orientation) du Val d’Oise. Ainsi, les personnes seules et les familles peuvent intégrer le dispositif le temps de stabiliser leur situation administrative, sociale et financière. Un accompagnement social global individuel et/ou collectif visant l’accès aux droits sociaux est assuré par nos travailleurs sociaux.
L’ACTION COLLECTIVE « FéE DU LOGIS »L’objectif de cette action est de permettre aux personnes hébergées de se réapproprier son espace de vie pour vivre dans un endroit sain, entretenu, organisé et rangé. Créée en binôme par la stagiaire assistante sociale et la maitresse de maison, ce travail a été mené sur l’ensemble des lieux collectifs gérés par le CPCV. Elle partait du constat d’un défaut d’entretien des lieux collectifs par les personnes hébergées sur nos différents sites.
Cette action a été bénéfique pour la majorité des familles et on observe aujourd’hui encore que l’entretien régulier se poursuit. Notre maitresse de maison poursuit une intervention régulière auprès des familles afin d’assurer une continuité de l’engagement des collectifs.
18places à Saint-Prix
collective / CHU
41ménages
accompagnés
110 places réparties
dans des maisons familiales
25places réparties
dans 6 appartements
soit
114personnes
dont
68enfants
HÉBERGEMENT D’URGENCE D’ALTERNATIVE À L’HÔTEL - ALTHO
LE DISPOSITIF :
Ces places sont dédiées à des ménages ayant des perspectives d’insertion à court terme. Ils sont hébergés à l’hôtel. Ces ménages sont orientés par le SIAO du Val d’Oise pour une durée de 18 mois. Un travailleur social propose un accompagnement social global individuel et collectif visant à l’insertion sociale et professionnelle en vue d’intégrer un logement autonome.
2018 : 25 places supplémentaires sur ce dispositifPour répondre à cet accroissement de places, nous avons du faire fonctionner notre réseau pour la captation de 5 nouveaux logements. Le partenariat avec LOCARYTHM a permis de louer rapidement 1 maison familiale sur la commune d’Eragny et 2 appartements sur la ville de Pontoise (en partage avec l’HU). Les liens avec les propriétaires ont également permis la captation d’1 appartement autonome à Argenteuil et 1 appartement partagé à Eaubonne.
Au total, 9 nouvelles familles ont pu bénéficier de ce dispositif dès janvier 2018.
Repas partagé, fait par nos hébergés de l’HU, logement Eragny et Marcouville (Pontoise)
Une année 2018 qui a rimé avec punaises de lit
Bien connues des hôtels parisiens, les punaises de lit ont malheureusement fait leur apparition dans de nombreux logements du CPCV. En effet, les ménages orientés souvent primo-hébergés dans des hôtels, nous n’avons pas été épargné par l’arrivée de ce nuisible. Bien qu’il n’y ait aucun rapport avec l’hygiène, les ménages par peur ou honte, tardent à nous informer ce qui retarde l’intervention primaire et augmente le degré de propagation. Un important travail de prévention est donc assuré par nos maîtresses de maison auprès des familles.
LES CHIFFRES de l’hébergement - une Alternative à l’hôtel
28ménages
59 places réparties
dans des maisons familiales
6places réparties
dans 5 appartements
soit
87personnes
dont
54enfants
Hébergement et logem
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LES CHIFFRES de l’aide au logement temporaire
Hébe
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AIDE AU LOGEMENT TEMPORAIRE - ALT
LE DISPOSITIF :L’ALT est un dispositif d’hébergement temporaire, d’une durée de six mois renouvelable pour les personnes proches du relogement. L’accompagnement social proposé pour les résidents en ALT est lié au logement et a pour objectif de les accompagner dans l’accès au logement définitif. L’ensemble des places en ALT est réservé par le SIAO hormis l’hôtel social des Crissets dont les places sont réservées à la ville de Deuil-La-Barre.
POUR QUI ? Tout public (isolés, couples avec et sans enfant, familles monoparentales) dont la situation sociale, professionnelle, administrative et financière permet d’envisager un relogement durable en 6 mois.
UN ACCOMPAGNEMENT POSITIFMonsieur E, 57 ans, arrivé en France à 14 ans dans le cadre d’un regroupement familial y poursuit ses études et devient conducteur de bus pendant plus de 30 ans. A la suite d’un grave problème de santé, il est reconnu travailleur handicapé. En 2012, Monsieur E se marie au Maroc et fait venir sa femme en France. Le couple est hébergé chez les parents de ce dernier. A la suite de conflits familiaux liés au décès de son père, le couple se retrouve sans logement.
Le couple a bénéficié alors du soutien du CPCV pour les pre-mières démarches d’accès à un logement pendant 6 mois. Il in-tègre l’hôtel social Les Crissets en juin 2017 et quitte le dispositif ALT en septembre 2018 suite à l’obtention d’un appartement en juin 2018.
MAISON RELAIS RÉSIDENCES SOCIALES
LE DISPOSITIF :Le CPCV gère deux résidences sociales sur les communes d’Ézanville et de Montmorency. Ce dispositif d’hébergement temporaire permet aux personnes de vivre de manière autonome dans un appartement, tout en bénéficiant de la présence d’un travailleur social sur place.
La résidence sociale est conventionnée avec la CAF. Les orientations se font par le SIAO sur les logements réservés ou par les partenaires sociaux du territoire.
une passerelle vers l’autonomieSuite à des violences conjugales, Mme Y a quitté son domicile avec son fils de 2 ans.
A son arrivée en mai 2018 sur la résidence, elle travaillait en tant qu’assistante de copropriété en CDI temps plein. Nous avons donc rapidement pu l’inscrire sur la liste des accords collectifs en vue d’une éventuelle proposition de logement.
Après 7 mois d’hébergement au sein de la résidence, une propo-sition de logement est faite à Mme Y. Elle habite aujourd’hui dans son propre logement avec son fils.
LES CHIFFRES des résidences sociales
LE DISPOSITIF :Il permet de proposer une solution durable pour les personnes dont les difficultés empêchent l’accès au logement autonome. Il offre un cadre d’hébergement avec un accompagnement social de proximité et des actions collectives qui ont pour but de rompre l’isolement social des personnes.Ce dispositif est conventionné par la CAF (Caisse d’Allocations Familiales). Les résidents paient une redevance et peuvent ouvrir des droits aux APL (Aide Pour le Logement).Une deuxième maison relais devrait voir le jour dans le projet de construction. Il est prévu la construction de 26 mini-studios avec le soutien de la mairie de Saint-Prix.
de la régularisation au logementM. M était sans logement, ressources ou couverture sociale. En décembre 2015, après sa régularisation administrative, il intègre notre résidence sociale en Picardie dans laquelle il obtient un emploi à temps partiel en tant qu’agent d’entretien.
En mai 2017, suite à un conflit avec une autre personne héber-gée, il intègre la maison relais, et devient agent d’entretien sur une commune puis sur 6 communes.
Une fois sa stabilisation professionnelle réalisée, il a reçu une proposition de logement en juin 2018 sur la commune de Au-vers-sur-Oise et a quitté le dispositif.
LES CHIFFRES de la maison relais
2hôtels sociaux
117personnes
20 appar tements
autonomes
dont
55enfants
51 ménages accueillis
17 ménages sortis du
dispositif
14 ménages relogés
26 logements
39 personnes accueillies
5 ménages sortis
du dispositif
4 ménages relogés
40 logements
53 ménages accueillis
17 sont sortis
du dispositif
16 ont été relogés
MERCI AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU VAL D’OISE POUR SON SOUTIEN POUR LA MISE EN OEUVRE DE CES 3 DISPOSITIFS
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Hébergement et logem
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LES CHIFFRES solibail dans le val d’oise
SOLIBAIL Plan local pour l’insertion et l’emploi - plie 78Le PLIE permet d’accompagner des personnes les plus en difficulté. Il est donc essentiel de travailler et d’identifier les freins inhérents au retour à l’emploi :
- Le manque de qualification- La disponibilité liée à la vie personnelle- La problématique de garde pour les jeunes enfants - La linguistique- La situation familiale (monoparentale)- Le logement- L’accession au permis et à un véhicule- La fracture numérique
En 2018, suite à un appel d’offre, nous avons pu accueillir 6 fois plus de bénéficiaires que l’année pré-cédente. Nous avons donc dû recruter 6 conseillères supplémentaires pour pouvoir les accompagner.
LEs chiffres du plie 78
LE DISPOSITIF :Depuis 2011, le CPCV gère ce dispositif d’intermédiation locative financé par la DRIHL (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Héberge-ment et du Logement). Il s’adresse en priorité aux familles hébergées à l’hôtel et est financé par l’Etat. Cette année encore ce sont majoritairement les familles monoparentales et plus particulièrement les femmes avec 2 enfants qui sont représentées.
POUR QUI ?Couples avec enfant(s) ou parent isolé avec enfant(s).
Du nouveau sur le dispositifLe CPCV a été retenu sur de nouveaux appels à projet permettant ainsi d’agrandir son parc à 100 logements en 2018. Il s’agit d’appartements loués à des propriétaires privés situés dans le Val d’Oise.
Depuis le 1er juillet 2018, de manière expérimentale, le dispositif est ouvert à un public d’hommes seuls, reconnus réfugiés, ce qui nous a permis d’acquérir de nouvelles compétences.
135 sont sortis du dispositif
444bénéficiaires
71sorties positives
35 ménages
sortis du dispositif
31 ménages relogés
134ménages
accompagnés
100logements
soit
475personnes
dont
295enfants
Un long parcours mais qui a permis une sortie positive « En 2016, nous étions à la rue mon fils et moi-même. Le CPCV nous a logé grâce au dispositif SOLIBAIL et nous a apporté un soutien et un suivi assidu et régulier pour nous permettre une stabilité et un relogement.Les travailleurs sociaux qui nous ont accompagnés sont d’une gentillesse et d’une compréhension exemplaire ainsi que d’un humanisme rare. Je leur dois énormément car grâce à eux, nous avons pu nous en sortir.A ce jour, ma candidature au relogement a été acceptée et nous sommes sur le départ.Merci encore pour tout ce soutien.Mme B.»
RSA 75RSA
75
LES CHIFFRES du revenu de solidarité active à paris
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REVENU SOLIDARITÉ ACTIVE 75 - RSA
Tout pour l’emploiLe CPCV Ile-de-France est mandaté pour l’accompagnement socioprofessionnel de 200 bénéficiaires du RSA isolés.
Pour toutes nos actions d’insertion professionnelle auprès des bénéficiaires, nous avons le soutien du Fond Social Européen, la Caisse d’Allocations familiales et le département de Paris.
Dans le cadre de ce suivi, nous menons avec les équipes tout à la fois un accompagnement individualisé des bénéficiaires et un accompagnement collectif par le biais de la mise en place de différents ateliers. Outre les ateliers de recherche d’emploi classique dans ce type d’accompagnement, nous avons également proposés cette année des ateliers « complémentaires » tels :
Ateliers de confiance en soi :
En 2018, pour dynamiser les personnes accompagnées sur ce dispositif, nous avons mis en place des ateliers de confiance en soi qui ont été suivis par 21 personnes. Ces ateliers permettent d’insuffler une dynamique en s’appuyant sur l’interactivité générée par le groupe. L’objectif : favoriser la prise de conscience de ce qui constitue un frein dans le parcours d’insertion de l’allocataire. Tout est mis en œuvre pour que ce dernier puisse se reconstruire et retrouver la confiance en lui nécessaire pour affronter le marché du travail et briser son isolement.
58 fin de prises en charge
d’allocataires RSA
57nouveaux suivis
en 2017
29 %pour l’emploi
DONT
« Un jour mon assistante sociale me propose et me conseille d’assister à un atelier « Estime de soi » et elle me dit « Faites-le et vous verrez ». Je me dis OK, tout en restant un peu sceptique. Je me souviens du 1er jour. J’étais déjà installée dans la salle où l’atelier allait avoir lieu. On était trois femmes et un homme à être installés en attendant la fameuse personne qui allait nous faire du bien. Et là, je vois arriver une jeune femme au visage souriant et apaisant qui se présente : Nathalie. Là, j’ai senti déjà quelque chose en moi qui me disait qu’il allait y avoir du positif... Des choses ont bougé dans mon quotidien, mon mental se porte mieux grâce à cet atelier. Je dors mieux, j’ai appris à aller vers l’avant, le passé c’est le passé (lâcher prise). Je découvre un autre moi qui a appris à prendre soin d’elle avec plaisir, à faire ses démarches administratives, à avoir confiance en elle, à embellir son petit logement de 12 m2. Je dis Merci à Nathalie et au groupe. Je sens que ma vie va changer et en mieux, et ça j’y crois! ».
OUVERTURES CULTURELLES POUR DYNAMISER LE RETOUR À L’EMPLOICette année encore et dans la continuité des objectifs 2017, nous avons organisé plusieurs sorties culturelles : Spectacle de cirque à la Villette ; Exposition Team Lab – Au-delà des limites à la Villette ; Journée des associations au Quai Branly ; Cirque Plume à la Villette ; Visite guidée « Cités Millénaires » à l’Institut du Monde Arabe. Ces dernières tout comme nos ateliers ont vocation à rompre l’isolement et favoriser le renforcement de la confiance en soi et du lien social.
LES CHIFFRES de l’hébergement d’urgence
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HÉBERGEMENT D’URGENCE À PARIS
38adultes
LOUEZ SOLIDAIRE À PARIS ET SANS RISQUE !
le dispositifAccueilies pour une durée minimale de 18 mois, les familles bénéficient d’un accompagnement aux démarches par deux travailleurs sociaux. Une fois les droits et devoirs acquis par la famille, la Ville de Paris procède au relogement du ménage dans le cadre des accords collectifs départementaux de Paris.Les situations de plus en plus fragilisées nous amènent à adapter notre offre en développant des partenariats institutonnels plus forts pour soutenir les familles.
• LES IS
LE dispositif
Par le SIAO 75, nous accueillons de manière temporaire dans nos logements individuels parisiens, des ménages en rupture d’hébergement. Ces ménages sont accompagnés de manière globale dans l’ensemble de leurs démarches.En fonction du diagnostic du travailleur social référent, aidé par le SIAO 75, nous les réorirentons vers le dispositif d’accueil le plus adapté à leur situation.
LES CHIFFRES de louez solidaire à paris
70familles
accueillies
14familles entrées
dans le dispositif en 2018
Dont
9ménagesrelogés
59personnes
accompagnées
21enfants
dont
6ménagesrelogés
Action justice
LES CHIFFRES du travail d’intérêt général
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Acti
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TRAVAIL D’INTÉRÊT GÉNÉRAL - TIG
Peine alternative à l’incarcération, le « Travail d’Intérêt Général « sanctionne le condamné en lui faisant effectuer une activité au service de la société.Au CPCV Ile-de-France, cette action a été mise en œuvre en collaboration avec le Service Pénitentiaire d’insertion et de Probation (SPIP) du Val d’Oise. Elle a pour but de : - mettre en place des chantiers collectifs de réalisation des peines de travail d’intérêt général, - de permettre aux personnes en activité d’exécuter leur peine sans mettre en difficulté leur emploi ou leurs études,- de permettre aux personnes sans activité d’utiliser ce temps comme tremplin pour une insertion sociale et professionnelle durable.Pour le SPIP du Val d’Oise (service extérieur de l’Administration pénitentiaire) le travail d’intérêt général (TIG) constitue une activité majeure qui est emblématique, car elle associe la société civile à son exécution. Cette peine constitue une alternative d’incarcération sanctionnante mais moins stigmatisante et vécue comme plus constructive.
25 360kilos de déchets
collectés
5 580heures de travaux d’intérêt général
101 personnes orientées 2 réorientations 97 accueillies et suivies 74 TIG 23 TNR (Travail Non Rémunéré)
Remobilisation vers l’emploi, aide à l’insertionUn accompagnement est proposé à tous les tigistes qui le souhaitent quelles que soient leurs difficultés : recherche d’emploi, de formation, projet professionnel, logement, accès aux droits, endettement, justice, etc, ils sont alors mis en relation avec un travailleur social du CPCV qui informe, traite ou oriente vers un service extérieur si nécessaire.
des difficultés de financementsLe CPCV encadre ces chantiers collectifs depuis 18 ans maintenant. Jusqu’alors les financements de ce dispositif étaient variés et complémentaires :
- SPIP du Val d’Oise,- Conseil Départemental du Val d’Oise, - Conseil Régional IDF, - Fond Interministériel de Prévention de la Délinquance - Fond Social Européen.
Or ces dernières années, certains de ces financements ont disparus :
- Le financement alloué par le Conseil Régional dans le cadre de l’Appel à Projet « Médiation, Prévention, Protection » a disparu en 2016.- Le fonds social Européen qui dans le cadre de la nouvelle programmation 2014 – 2020 ne nous a plus permis de répondre à l’appel à projet pour cette action. En effet les projets en direction des publics sous main de justice financés le sont exclusivement dans le cadre de dispositifs de formation, ce qui ne peut être le cas pour ces chantiers.
Nous avons donc alerté nos partenaires et depuis, la Préfecture du Val d’Oise, avec le soutien du SPIP, a dans le cadre du Fond Interministériel de Prévention de la Délinquance augmenté sensiblement son financement.
Par contre, la Direction Régionale de l’Administration Pénitentiaire qui avait soutenu financièrement l’action en 2017 n’a pas pu renouveler son soutien cette année.
Afin d’équilibrer le budget nous avons donc dû aussi réorganiser le planning et l’amputer d’une journée, le nombre de tigistes accueillis a donc diminué d’environ 30% en 2017 et 2018.
Le soutien financier du Conseil Départemental du Val d’Oise, du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance et du SPIP est donc aujourd’hui déterminant pour la poursuite de cette action qui, depuis 2001, a fait la preuve de sa pertinence en terme d’alternative à l’incarcération et de son efficacité sur les plans de l’environnement et de l’insertion professionnelle.
LES CHIFFRES sur les placements extérieurs
ACTI
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42
78,6 %d’accès ou maintien
de l’emploi
82dossiers
instruits en 2018
41personnes détenues
accueillies
ACTION justice
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Cette action a été mise en œuvre avec le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation du Val d’Oise. Elle a pour objectif de permettre à des personnes condamnées à une peine de prison ferme d’effectuer toute ou partie de celle-ci, à l’extérieur d’un établissement pénitentiaire. La peine est réalisée dans un cadre strict, les placés sont tenus de résider au CPCV et de respecter les obligations définies dans leur jugement.
L’action permet Pour les personnes sans activité de définir un projet d’insertion intégrant l’accès aux droits, l’accès aux soins, la recherche d’emploi ou de formation, la recherche d’un hébergement ou d’un logement. Pour les personnes en emploi, de maintenir leur activité ainsi que les autres éléments de stabilité tels que le logement, les relations familiales…
Cet aménagement de peine permet de rendre celle-ci réelle, mais constructive et de lutter efficacement contre la récidive. Les personnes sont sélectionnées selon des critères juridiques, mais aussi en fonction de leur motivation et de leur investissement dans le projet.
Notre mission- Assurer l’encadrement de la mesure.- Accueillir et héberger la personne pendant la durée de sa peine.- Assurer un accompagnement sur le plan socioprofessionnel.
PLACEMENTS EXTÉRIEURS - PE Il n’est jamais trop tard…
Arrivé au CPCV à l’automne 2018, M.L nous est arrivé en urgence par le milieu ouvert du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation.
Agé de plus de 40 ans, M.L se trouvait sans logement et contraint d’exécuter une peine de 12 mois.
Fragilisé par des liens familiaux fortement distendus, M.L a, dès son arrivée, témoigné de sa volonté de tirer un trait sur son long parcours délictuel : source de conflits familiaux et de difficultés financières.
Rapidement positionné sur le chantier d’insertion peinture en bâtiment, M.L a pu mettre à profit son expérience dans le bâtiment et s’assurer ainsi une stabilité financière nous permettant de faire avancer ses démarches d’accès au logement.
La composition familiale de Monsieur ayant évoluée au cours de la mesure, nous avons sollicité pléthore de partenaires parmi lesquels l’agence immobilière à vocation sociale Locarythm.
Cette dernière a pu répondre à l’urgence de la situation en proposant un appartement, permettant ainsi le relogement de M.L et de sa famille. Ces derniers ont également pu bénéficier d’un accompagnement du service Placement Extérieur et de l’agence Locarythm pour entreprendre leurs démarches d’emménagement.
Aujourd’hui locataire et salarié, M.L attend sereinement l’arrivée de son enfant prévu pour l’été 2019.
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LES CHIFFRES
CHANTIERS D’INSERTION
les chantiers d’insertion, c’est quoi ?C’est un dispositif réservé aux personnes ayant des difficultés d’accès à l’emploi. Il permet de favoriser l’insertion sociale et professionnelle par le biais d’un CDDI (Contrat à Durée Déterminé d’Insertion).
Les bénéficiaires sont dirigés vers le CPCV par le Pôle Emploi ou par la Mission Locale.
Chantier d’insertion PeintureCes chantiers ont été réalisés en partenariat avec : • Val Parisis Habitat • ICF La Sablière • Val d’Oise Habitat • Osica • La Ville d’Ermont • Le CPCV
Chantier d’insertion Espaces verts Les travaux ont été effectués essentiellement pour la commune de Saint Prix : 55,3% dans le cadre de l’ENSIL (Entretien de l’Espace Naturel Sensible d’Intérêt Local) -55 hectares- et autres travaux.Les autres travaux ont été réalisés pour l’entretien des espaces verts du siège du CPCV et de ses résidences sociales : 45,7%.
30 personnes accueillies
40% de sorties dynamiques
12personnes sorties
du dispositif en 2018
soit1196d’heures de chantiers effectués en 2018
Acti
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e - a
ciAction justice - aci
PUBLIC SOUS MAIN DE JUSTICE
Ce dispositif est réservé prioritairement aux personnes exécutant une peine de prison aménagée (placement extérieur ou placement sous surveillance électronique).
Il allie une activité professionnelle rémunérée sous la forme d’un contrat de travail à temps partiel de 6 mois renouvelables et une action de mobilisation sur le projet professionnel.
En 2018, le CPCV Ile-de-France a accompagné 30 personnes sur l’année sur les chantiers d’insertion peinture et espace verts.
- Chantier peinture : 17 personnes
- Chantier espaces verts : 13 personnes
- 12 personnes sont sorties du dispositif au 31 décembre 2018
Projet développé en 2018 : le Verger de réserveToujours dans le cadre de l’ENSIL et des actions partenariales avec la commune de Saint-Prix autour de l’environnement, le ver-ger de réserve a été mis en place fin 2017 avec la préparation du terrain.
En février 2018, la plantation de diverses espèces d’arbres frui-tiers a été effectuée avec l’encadrement des bénévoles de l’asso-ciation «Les Croqueurs de pommes» partenaire du projet.
Cette journée de plantation a été un moment important de forma-tion pour l’équipe qui a pu découvrir les règles de la plantation et de la pose des tuteurs.
Au printemps 2019, une seconde journée de formation est prévue pour la taille de mise en forme.
retraite8%
abandon fin de peine
8% Recherche d'emploi
17% Déménagement17%
Emploi25%
Auto entreprise8%
Formation qualifiante
17%
RÉSULTATS SORTIES 2018
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Action INSERTION- aci
L’ESPACE CARRÉ NATURE RESTAURANT ET TRAITEUR SOLIDAIREInstallé dans le quartier prioritaire des Raguenets, le restaurant de l’Espace Carré Nature est ouvert à tous et propose des repas, à partir de produits frais et de saison, sur place ou à emporter, pour le déjeuner ainsi que des prestations traiteur.
Un chantier d’insertion RESTAURATION11 personnes ont été salariées du restaurant dans le cadre d’un Contrat à Durée Déterminée d’Insertion, encadrées par la coordinatrice de la structure. Elles bénéficient toutes d’un accompagnement socio-professionnel par une conseillère emploi.
Au 31 décembre 2018 : 6 d’entre elles sont encore salariées du chantier et 5 en sont sorties : 1 personne a obtenu un CDI agent d’entretien 1 personne est entrée en apprentissage pâtisserie 1 personne a obtenu en CDD en pizzéria 1 est en congé parentale 1 personne, toujours en lien avec le carré nature est encore à la recherche d’un emploi.
Des ateliers animation cuisineLe Carré Nature propose des animations à destination de différents publics. Que vous soyez, jeunes, adultes, séniors, en famille ou entre collègues, vous avez la possibilité d’assister à des ateliers cuisine dont l’objectif est d’allier la préparation de plats thématiques autour d’une cuisine simple et de qualité avec un moment de convivialité et de partage. Des conseils simples à appliquer sur l’équilibre alimentaire et le développement durable sont également prodigués. Ces prestations sont très appréciées et un réel partenariat s’est tissé autour de la structure, avec un effet fortement dynamisant pour le quartier.Différents publics du quartier y participent régulièrement :- les enfants du Centre de loisirs Les Capucines- les enfants du Club d’enfants des Raguenets- les personnes âgées de la résidence les Magnolias
D’autres ateliers sont proposés notamment un atelier hebdomadaire mis en place en 2017 sur le quartier des Noël à Soisy sous Montmorency pour des femmes. 27 animations ont ainsi été proposées pour un total de près de 380 participations, principalement en direction des enfants, mais aussi des femmes et des personnes âgées. Le restaurant est aussi représenté lors de la Fête de la musique sur le quartier ainsi qu’au marché de Noël de la ville.
une formation aux normes d’hygiène et techniques culinaires de baseC’est une formation de courte durée qui a pour objectif de former aux techniques culinaires de base, aux règles d’hygiène et de l’équilibre alimentaire mais aussi de bénéficier d’un accompagnement pour la définition d’un projet professionnel et d’initier un parcours d’insertion. Conformément au projet initial, en plus des éléments techniques et théoriques apportés, cette formation est un outil d’approche permettant de sortir de l’isolement. En 2018 : 8 stagiaires ont effectué ce stage : 5 femmes et 3 hommes
A l’issu du stage :- 2 personnes ont été embauchées sur le chantier d’insertion- 4 ont poursuivi une formation dans un des centres partenaires- 2 poursuivent leur parcours d’insertion professionnelle
Atelier cuisine avec les enfants
8 stagiaires en
formation hygiène et sécurité
11 salariés accompagnés
27 animations
réalisées en 2018
LES CHIFFRES du carré nature - restaurant traiteur
ACTI
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SERT
ION
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ACTION INSERTION - aci
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Un chantier d’insertion technique de vente et entretien du lingELancée en septembre 2017, dans les locaux attenants à ceux du restaurant, l’activité vide-dressing et blanchisserie accueille, accompagne et forme des personnes aux techniques de vente et d’entretien du linge. Ce projet a été mis en place pour des personnes inscrites dans un projet d’insertion profession-nelle. Il crée une dynamique d’animation sociale où chacun peut venir parta-ger, et favorise la diversité, l’interculturel et l’intergénérationnel.
PRESTATIONS PROPOSÉES : accessibles à tousLa vente de vêtements recyclés et customisés ainsi que des accessoires de mode mais aussi des jouets est proposée. L’objectif est de permettre à chacun d’acheter des vêtements et des accessoires de mode rénovés, de qualité, à prix très abordable.Pour la blanchisserie, il s’agit de prestations de lavage, séchage et repassage du linge ainsi que des petits travaux de couture. Objectif en 2018 : Développement de la blanchisserieLes animations et les ateliers créatifs ont été suspendus cette année pour se concentrer davantage sur le développement de l’activité de nettoyage du linge.Suite à l’acquisition de machines grâce à notre partenaire la Fondation Vinci, la blanchisserie proposait principalement un service de proximité. Lavage, repassage et couture pour les habitants du quartier.Afin de compléter l’offre locale et d’assurer la stabilité financière de l’action, nous avons décidé d’ouvrir davantage nos prestations auprès des profession-nels, petites structures d’accueil et d’hébergement notamment.Après la recherche de partenaires, il a fallu s’adapter à cette nouvelle demande.Pour cela, nous avons mis en place un processus de rodage en proposant dans un 1er temps de prendre en charge l’entretien du linge du centre d’héber-gement d’urgence du CPCV de Saint-Prix. Nous avons également proposé ce service à notre partenaire pour l’hébergement : Massabielle, structure Saint Prissienne avec laquelle un projet de contrat est prévu pour 2019.
L’ESPACE CARRÉ NATURE VIDE DRESSING ET BLANCHISSERIE SOLIDAIRE
L’accueil inconditionnel et la disponibilité sont les caractéristiques de l’Espace Carré nature notamment en direction des habitants les plus isolés et les plus en difficulté. La structure pour certains est un espace de chaleur et d’écoute mais aussi de mise en relation avec les partenaires de l’accompagnement social, du soin et de l’emploi.
PERSPECTIVES POUR 2019 :Nous souhaitons concrétiser l’offre entreprise en développant nos relations avec d’autres structures d’hébergement, associations et entreprises locales. Objectif : accompagner davantage de personnes en insertion professionnelle et ainsi passer de 2 à 4 personnes salariés. Parallèlement, nous recherchons des bénévoles afin de pouvoir de nouveau proposer aux habitants du quartier des ateliers.
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Tourisme solidaireTo
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ACCUEILTOURISTIQUE
DÉCOUVERTE
APICULTURE
ATELIERCUISINE
NATURE
Le secteur du Tourisme social et solidaire regroupe à la fois l’accueil touristique et l’engagement écocitoyen.
Le centre de Saint-Prix accueille toute l’année des associations, des entreprises, des services culturels, des groupes privés ou scolaires, en séminaire, séjours découvertes, culturels ou édu-catifs.
Depuis quelques années, une sensibilisation à l’apiculture au travers de visites ou des stages au sein de notre rucher péda-gogique est effectuée.
En 2018, afin de poursuivre nos actions d’écocitoyenneté, nous avons continué notre action pour développer notre potager pédagogique.
Tourisme solidaire
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LES CHIFFRES
Tourisme solidaireTo
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e EN 2018, L’ACCUEIL CONTINUE SA MUTATION
Notre accueil porté sur l’accueil des migrants depuis maintenant plusieurs années, a nécessité depuis 2017 de concentrer notre offre de service auprès des groupes en journée avec les prestations de restauration et de location de salles essentiellement.
Difficulté rencontrée : pouvoir accueillir des groupes sans possibilité d’hébergement sur place Dans la continuité de 2017, cette année, nous avons fait le choix de pouvoir accueillir ces groupes en leur proposant des possibilités d’hébergement à l’extérieur de notre association.Grâce à nos partenaires Massabielle et CDFAS, nous avons pu bénéficier de 159 nuitées. Cette alternative nous a permis progressivement de continuer l’accueil dans des conditions satisfaisantes.
Cette année nous avons reçu essentiellement des associations.La musique, l’insertion professionnelle, le bien être, le sport, le théâtre ont été à l’honneur.L’Armée du Salut, Actualis Versailles, Ostéopathes du Val d’Oise, L’Echo du Moulin, Adam Yoga, Entr’Actes, Notre Rando
Le Comité Régional du Sport en Milieu Rural (CRSMR IDF) a souhaité organiser une formation d’animateur de marche nordique les 10 et 11 février 2018 à Saint-Prix dans le but de faire évoluer la discipline et partager la passion de la marche et de la nature.Cette formation s’est déroulée dans les locaux du CPCV Ile de France.
18 goupes
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L’APICULTURE SENSIBILISONS NOUS À LA BIODIVER-Depuis 10 ans, le CPCV Île-de-France propose des initia-tions à l’apiculture et des séjours découvertes pour faire partager la vie des abeilles au public. Avec ce rucher, nous avons le souhait de sensibiliser les visiteurs au respect de la nature et de l’environnement mais surtout à l’importance de la biodiversité.
ObjectifLe rucher-école est un projet d’insertion dont le but est d’éveiller la curiosité et l’intérêt des petits comme des grands, pour qu’ils deviennent, avec le CPCV, des acteurs de la protection des abeilles.
159Nuitées en délogement
chez notre partenaire
PERSPECTIVES POUR 2019 : REPRENDRE L’ACCUEIL TOURISTIQUE AVEC HÉBERGEMENT SUR PLACE
En 2019, des possibilités de transferts des migrants seront étudiées pour libérer un des 2 hexagones dans un premier temps, effectuer des travaux de réhabilitation pour une mise en service pour le 2nd semestre 2019.Cette restructuration permettra au CPCV Ile de France de redéployer 60 places disponibles à l’accueil touristique.
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IPôle socialLa directionLe conseil d’administration
Le tourisme social et solidaire
L’institut de formation
Appuis logistiques
SANDRA REMY- DirectRICE adjointE
secrétariat Formations animation professionnelle
et insertion
Formations sanitaire et social
Dominique HUINAdjointe de direction
Béatrice HALOUANENatacha LECUYOT
Assistantes
Mokhtar OUADAHFormateur à l’insertion
Julie CHAUMETONPatricia FAUQUET
Sophie LASSAUChristopher YEDE
Formateurs / Formatrices
Rainer DOUMONTPrésident
Mériem KHALDIDirectrice Générale
Cécile TAMBURINIDirectrice Générale adjointe
Mohammed AMINEDirecteur de la gestion et des finances
Amel El HERDMIDirectrice des Ressources Humaines
LE BUREAU EST COMPOSÉ DE : LES MEMBRES : Patrick BOGGIO
Claude CAPRAROPascal COURTOIS
Philippe DE JONGHPhilippe ENGEL
Brigitte LEMAIREJean-Pierre PREVOTET
Inès RIBETMarc-Henri VIDAL
Rainer DOUMONTPrésident
Martin BROUWERVice-Président
César MODOUXTrésorier
Évelyne ROUTIERSecrétaire
gobinath franc - coordinateur hôtellerie restauration
Hôtellerie Restauration
Xavier BROSSEAU-HABERTCaroline TANGUY
Agents d’accueil
Fatima AIT SAIDRose JOINVILFanta SIDIBE
Jalila RAZZOUKFatma TAFAHAM
Femmes de chambre
Hassan KAMELHomme de ménage
Faustin CASTORChef cuisinier
Rafaël GENTILEAli HAMZA
Cuisiniers
Mélanie BENKHALIBadre Edine BRAHIM
C SMOLARSKIServeurs / Serveuses
Mohammed AMINEDirecteur chargé des finances
Jean-Claude POYRAULT-DESPRATComptable
Dalila DERDICHEComptable adjointe
Amel El HERDMIDirectrice des Ressources Humaines
Catherine ALEXANDREElisabeth TEIXEIRA
Assistantes de direction
Pascale FLERIAGChargée de communication
Fanny COLLOMP Assistante de direction
Abdila BENMANSSOURNor-Iddin EL TAIRI
Responsables
Lubomir JURKONVICBakari TRAORÉ
Hommes d’entretien
Daniel BÉRETZKITechnicien Informatique / Formateur
Ressources humaines
communication
Service techniques
loueZ solidaire
Hawa DIBASSY Keltoume IZGZAOUN
Travailleurs sociaux - Formatrices
Fatoumata SOUKOUNAFemme de ménage
HU 75Maéva BENZRIHEM
Marie-Gisèle RAZAFINDRANINY Travailleurs sociaux - Formatrices
Jean-marc evrard Directeur adjoint
Justice - chantiers d’insertion
Justice
Abdelkader BEN MANSOUREncadrant Technique
Laëtitia COSTAAnne LEMOINE
Christelle KHELILEsther GENELAN
Travailleurs sociaux - Formatrices
Chantiers d’insertionLuis GOMEZ
Djamal MILOUDIEncadrants Techniques
Nerlyne PAULTravailleur social - Formatrice
L’ESPACE CARRÉ NATURE Aïcha CHACHOU
Coordinatrice
Martine FERNANDEZ-BILBAOAdjointe de direction
LOGEMENT ET INSERTION
Maria Isabel FORMOSORosa GUESDES
Assistantes
BÉRÉNICE BATCHODirectrice Adjointe
pôle Hébergement et Logement
HU - ALTOIsabelle TERRIER
Coordinatrice
Jennyfer DESSEAUXFouad HAMOUR
Nerlyne PAUL Elissa BABACI
Julien PREVOST Travailleurs sociaux - Formateurs
Nadia METIVIER Maîtresse de maison
accueil migrants
solibail
Adeline GALBOURDINCoordinatrice
Pauline ALVES Don Amila BULATHSINGHALA
Valérie HALABI Travailleurs sociaux-Formateurs
Rucher pédagogique
Apiculteur
service informatique
finances
Secrétariat général
situatiion au 31 avril 2019
Vincent MBALLA KONOCoordinateur
Formations BAFA / BAFD
Florence BARRETResponsable
Brice LUHAKACoordinateur
Agnès SYMOLON Secrétaire
GESTION LOCATIVE
Sabiha HOGGUI Gestionnaire
Sylvie RENAUDAssistante de direction
PLIE 78Valérie BLOCH-CHAMPAGNE
CoordinatriceY.AMMOUR
Virginie BARBADAUX Cira DIALLO
Christelle DIEYEMarie-Paule NOELLydie TCHE TCHE
Travailleurs sociaux/formateurs
Noémie DESPLATS Coordinatrice
Sabah CHERGUINada HASSAN
Chahrazad JRAYDITravailleurs sociaux - Formatrices
Dorothée LEFÉVREMaîtresse de maison
RESIDENCE ALT - MAISONS RELAIS
Aurélie MCHAUX Coordinatrice
Rachida KAMEL Maitresse de maison
Hélène MEESEMACHER Caroline TOMMASI
Travailleurs sociaux - Formatrices
RSA
Nerlyne PAUL Béatrice PONCET
Nicola SOLINO
Travailleurs sociaux-Formateurs
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des nouvelles de notre projet de construction Cependant, nous supprimerons l’hébergement des 120 migrants accueillis actuellement dans les « hexagones ». Ils seront hébergés sur d’autres sites en Ile de France.
Les 120 places libérées dans les « hexagones » permettront de retrouver et développer l’hôtellerie dans le cadre de séminaires d’entreprises, des formations BAFA, des classes de découvertes, des groupes touristiques … selon la vocation traditionnelle du CPCV depuis son existence à Saint Prix.
S’inscrivant totalement dans la dynamique de « Saint-Prix Ville jardin », Le CPCV a également, dans le cadre de ce programme, l’ambition forte de mettre en place des formations et des actions sur la biodiversité, avec les habitants et les associations locales. L’installation d’une serre à orchidées mettra en valeur les variétés locales et le monde fascinant des orchidées complétant ainsi les politiques communales en faveur de la biodiversité comme par exemple le verger conservatoire Louis Augustin Bosc et le rucher pédagogique déjà réalisé avec la commune sur notre site.
Voilà notre programme : il n’est ni « gigantesque, ni expérimental, ni incohérent » puisque depuis les années 1980, nous réalisons une grande partie de ces actions !
Nous avons été touchés par les dires de certains affirmant : - « C’est très bien ce que vous faites, mais, pas ici » sur les coteaux de Saint Prix.- « La dépréciation de la valeur immobilière de nos biens ».
La mixité sociale, le vivre ensemble, ne seraient-ce que des mots ?
- Le public accueilli : des femmes, des hommes et des enfants.• Ils sont français, étrangers,• Ils sont blancs, noirs, jaunes…• Ils ont parcouru quelques kilomètres et parfois des milliers.
Ils ont un point commun : ils ont besoin de vous et de nous.Pourquoi ? Car la pauvreté et les précarités, le chômage, la solitude, l’exclusion et de multiples formes de souffrances ne sont pas des fatalités.
Ces atteintes à la dignité humaine sont en contradiction avec la Déclaration universelle des droits de l’homme et pour les chrétiens en opposition avec l’Évangile. Nous pensons qu’il est inacceptable qu’un être humain soit enfermé dans sa souffrance ou abandonné dans sa douleur.
Il est inacceptable qu’un être humain ne puisse manger à sa faim, reposer sa tête en un lieu sûr et ne soit considéré comme membre à part entière du corps social. Où qu’il soit et quel que soit son itinéraire personnel, il s’agit toujours d’une négation de la dignité humaine.
Nous sommes convaincus que c’est dans l’intérêt de tous d’accueillir ces personnes avec bienveillance, de construire avec elles des relations de partage, d’entraide, de solidarité et de coopération pour un bien vivre ensemble.
En réalisant ce projet [ ] nous souhaitons réaffirmer, avec vous, que chaque être humain a le droit d’être reconnu comme une personne unique et responsable dans son identité, indépendamment de ses qualités, de ses origines, de ses appartenances.
[ ]
notre projet de constructionCe plan immobilier devait nous permettre de résorber les problématiques de vétusté d’un de nos batiments et de nous permettre ainsi d’augmenter notre capacité d’accueil et d’accompagnement de façon satisfaisante et sécurisante, tout en respectant l’environnement privilégié des coteaux de la ville de Saint Prix.L’année dernière, nous vous faisions part des difficultés rencontrées concernant l’acceptation de la réalisation architectural de notre projet. Mais grâce aux concertations effectuées avec l’Architecte des bâtiments de France, la municipalité de Saint Prix et le soutien de la Préfecture du Val d’Oise, nous avions pu résoudre ses problématiques. En 2018, malgré les concertations préalables, une pétition émanant de quelques voisins demandant l’interdiction de construire, est venu ralentir la concrétisation de ce projet. Pour répondre à ce besoin de transparence, en collaboration avec Monsieur le Maire de Saint Prix, notre Président, M.Rainer DOUMONT a invité la population à venir dans nos locaux pour une réunion d’informations autour d’un petit déjeuner en mars 2019.
«Madame, Monsieur, Chers Voisins,Une pétition à l’encontre du projet de construction de notre association circule actuellement. Nous en sommes à la fois très étonnés et très touchés.
Le CPCV est implanté à Saint Prix depuis 1963 !
Nous vivons et nous travaillons dans cette ville depuis cette époque et rares sont les voisins qui ont eu à se plaindre des personnes que nous avons accueillies et aidées durant toutes ces années. Notre « discrétion » a peut-être comme conséquence de ne pas être assez connus de nos voisins.
Selon cette pétition, nous serions en train de planifier « un projet gigantesque, expérimental, incohérent, non concerté » sans protéger les atouts de la ville de Saint Prix.Nous sommes très étonnés de ces affirmations :
- Ce projet a pour but la destruction de plusieurs bâtiments vétustes et la construction de bâtiments nouveaux en bois pour une meilleure insertion dans la zone boisée et en meulière, en résonnance avec le patrimoine architectural local. Plus de 80 arbres nouveaux seront plantés sur cette parcelle. Nous tenons autant que vous à garder la singularité de ce lieu magnifique. Cet environnement est un atout supplémentaire dans la qualité d’accueil et d’accompagnement de nos résidents.
- Le projet a reçu l’aval de l’architecte des bâtiments de France et a obtenu le permis de construire.
- L’ensemble du projet a obtenu les agréments des services de l’État.
- La concertation : Nous l’avons eu avec la municipalité de Saint Prix, l’architecte des bâtiments de France, les services de la préfecture et les riverains du quartier.
Nous avons organisé des réunions publiques au CPCV et 6 réunions ouvertes à tous à la mairie de Saint Prix à l’initiative de Monsieur le Maire. Nous avons tenu compte des remar-ques formulées par les habitants en déposant un permis modificatif qui a été accepté (pour exemple : parking en partie souterrain).
- La configuration : Nous remplacerons le bâtiment « la Forêt » existant de 50 places par un nouveau bâtiment de 60 places pour la même population qu’actuellement, soit des personnes sans abri ou sous « main de justice ».Nous ouvrirons une « pension de familles » dite maison relais, de 26 places, à destination de personnes à faible revenu, en situation d’isolement.
Et par ailleurs, une crèche de 10 places, ouverte à tous les enfants de Saint Prix.
L’association LOCA’RYTHM (agence immobilière à vocation sociale) mettra à la disposition notamment des Saint-Prissiens 34 appartements à loyers modérés répartis en 4 pavillons, soit un potentiel d’hébergement pour 70 à 80 personnes environ.
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nos partenaires
nos partenaires et financeurs
Pôle
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Le réseau nord-ouestDepuis 2011, l’Assemblée Générale de l’Union des CPCV a créé 5 grandes régions : Sud-Est, Nord-Est, Sud-Ouest, Ultra Marin et le Nord-Ouest.
Cette « grande région » Nord-Ouest s’est peu à peu transformée en un réseau comprenant le CPCV Picardie, le CPCV Normandie, le CPCV Île-de-France, l’association Notre Foyer et l’agence immobilière à Vocation Sociale : Loca’Rythm.
Ce réseau a pour but de mutualiser des outils communs : gestion financière, service d’assurance et gestion des ressources humaines; des moyens : locaux, matériels... Mais aussi de travailler sur le sens commun de nos actions.
Voci une présentation de ces différentes associations dans les pages qui suivent.
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LES CHIFFRES de la gestion locative
loca
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hmloca’rytm
AGENCE IMMOBILIÈRE À VOCATION SOCIALE
143 familles accompagnées
en 2018
185 logements gérés
fin 2018
LOCA’RYTHMLoca’Rythm est une association agréée par l’Etat en tant que spécialiste de la gestion locative à caractère social et détient la carte professionnelle d’agent immobilier. En tant qu’AIVS (Agence Immobilière à Vocation Sociale), Loca’Rythm met son savoir-faire au service des propriétaires de biens qu’elle gère (gestion locative) mais aussi auprès des familles rencontrant des difficultés de logement (accompagnement social).
La Gestion LocativeEn 2018, nous avons augmenté notre parc de 20 nouveaux logements : 5 appartiennent à la mairie de Gonesse
12 appartiennent à des propriétaires privés 3 appartiennent à un bailleur social dans le cadre d’un bail glissant.
Sur les trois dernières années, Loca’Rythm a capté 69 nouveaux logements, soit plus d’un tiers des logements gérés aujourd’hui.
Sur la totalité des logements, 34% appartiennent à des propriétaires privés, 46% à des municipalités et 20% à des associations.
Par notre intermédiaire, les propriétaires privés, comme les municipalités, peuvent signer des conventions avec l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat). Cette dernière a pour mission de mettre en œuvre la politique nationale de développement et d’amélioration du parc de logements privés existants. Le propriétaire qui conventionne son logement avec l’ANAH s’engage à louer son logement à un locataire sous conditions de ressources et à un niveau de loyer inférieur à celui du marché.
En échange d’un engagement de 6 ans minimum, le propriétaire bénéficie de déductions fiscales pouvant aller jusqu’à 85% de ses revenus locatifs.
En 2018, nous avons relogé 43 familles soit 2 fois plus que l’année dernière : 20 familles dans les nouveaux logements et 23 familles ont bénéficié du départ d’un locataire et ont accédé à un de nos logements.
Loca’Rythm a développé un partenariat avec les services logements des municipalités et les services sociaux du Conseil Départemental :
47% des familles relogées ont été orientées par les services logements municipaux et 14% par le Conseil Départemental. Les autres logements (39%) ont été attribués aux familles inscrites directement à Loca’Rythm.
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Loca’rytmLo
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L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL LIÉ AU LOGEMENT (ASLL). La pénurie de logements sociaux dans le Val d’Oise oblige les personnes à trouver d’autres solutions et à envisager de se loger dans le parc privé « non social » malgré des revenus modestes. Loca’Rythm est une alternative à ce manque de logements sociaux. Le pôle social de Loca’Rythm, financé par le Conseil Départemental du Val d’Oise, travaille en étroite collaboration avec le service de gestion locative afin de trouver un logement adapté aux familles orientées par le FSL (Fonds de Solidarité logement).
En 2018, sur les 143 familles accompagnées, 85 familles ont été orientées pour les aider à s’installer dans leur nouveau logement, 22 ont été orientées pour les aider à se maintenir dans leur logement et 24 ont été orientées pour les aider à trouver un logement adapté.
le pôle social
Maitre MOT EN 2018 : ADAPTATIONLoca’rythm a accompagné pour la première fois des personnes étrangères ayant vécues plusieurs mois d’errance, vivant dans la rue ou étant hébergées de façon provisoire. Ces per-sonnes accédaient pour la première fois à un logement durable et autonome. Nous avons dû adapter notre intervention non seulement aux difficultés linguistiques, mais aussi insister sur les droits et obligations du locataire et sur l’importance de bien gérer son budget.L’objectif de l’accompagnement social lié au loge-
ment (ASLL) est de soutenir les ménages pour :
• Accéder à un logement autonome et de s’y maintenir • Se maintenir dans un logement autonome, malgré des
impayés de loyer pouvant entrainer l’expulsion• Aider les personnes à partir de leurs propres ressources, à construire et à mettre en œuvre un projet de vie autonome.
En 2018, 143 familles ont été accompagnées dans le cadre d’une mesure d’ASLL.
En comparaison avec les années précédentes, la typologie des bénéficiaires évolue d’année en année. Alors qu’en 2016, la typologie la plus représentée était celle des familles sans enfant, en 2017 il s’agissait des familles avec un enfant à charge.
En 2018, ce sont les familles avec trois enfants et plus, qui ont été principalement orientées à Loca’Rythm à hauteur de 31%.
Pour résoudre les problématiques de logement, l’ASLL doit avoir une approche globale des difficultés rencontrées par la famille telles que :
• la précarité de l’emploi et le chômage
• la gestion budgétaire,
• des problèmes de santé entrainant une suspension de leur activité professionnelle ou une diminution de revenus.
L’intervention auprès des familles est donc à adapter en fonction des difficultés repérées.
L’équipe - organigramme
l’équipe
Pôle social Célia TRONCHET Assistante de Service Social
Samira YOUSSOUFConseillère en Economie Sociale Familial
Pôle GestionYvan DEMILLY
Gestionnaire Locatif
Le conseil d’administration
Florence BARRETPrésidente
Évelyne ROUTIERVice-Présidente
olivier DESTOUCHESTrésorier
Lise THOMANNSecrétaire
Mériem KHALDI
Élie DOMERGUE
Jean-Pierre PREVOTET
Le bureau
Lucie BUTTAZZONICoordinatrice
Les membres
Vanessa NOLORGUESAssistante polyvalente
LES CHIFFRES
CPCV PicardieCPCV
Pic
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LE CPCV PICARDIE
Lutter contre la misèreEn 2018, avec le soutien de la DDCS, nous avons pu proposer des conditions de vie décente et héberger 92 personnes dont 21 enfants.
Parce que la société est de plus en plus source d’exclusion et de fragilisation, le CPCV Picardie veut apporter son concours à sa transformation en contribuant à la construction de relations de coopération, de partage et d’engagement.
Notre mission consiste à développer l’insertion sociale et professionnelle des personnes en rupture d’hébergement, en leur offrant un soutien permettant de développer et réaliser leur projet de vie en terme de logement, vie familiale, emploi/formation …
Nous proposons au sein de notre résidence sociale et de notre centre d’hébergement d’urgence, un lieu de vie en milieu rural, mais proche de toutes les commodités, sous la forme d’une communauté favorisant les conditions d’une meilleure façon de vivre ensemble.
En 2018 l’association s’est engagée dans les actions suivantes :• hébergement en résidence sociale • 35 places en hébergement d’urgence soutenu par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale de l’Oise• accompagnement des personnes bénéficiaires du RSA soutenu par le Conseil Départemental de l’Oise
Hébergement d’urgence et résidence sociale Les orientations au CPCV Picardie sont faites par le SIAO exclusi-vement pour l’hébergement d’urgence et en partie pour la résidence sociale.
La structure accueille toute personne, confrontée à une absence de solution d’hébergement liée à la réalité sociale et économique de notre société. Les personnes accueillies présentent parfois d’importantes fragilités relationnelles, voire psychologiques les conduisant à un pro-cessus d’exclusion avec une perte d’identité sociale et professionnelle en lien souvent avec le chômage de longue durée, la dégradation des ressources, la rupture familiale, les problèmes de santé physique et mental, les problèmes judiciaires. Le dynamisme de la vie sociale dans la résidence est favorisé par la mixité et la diversité des publics accueillis en terme d’origine culturelle, de croyance, de statut social et professionnel.
Soit
92personnes
51 ménages accueillis
en 2018
39 personnes sont sorties du dispositif en 2018
Dont
21enfants
87 % des familles ont été
relogées de façon durable
CPCV PICARDIEUn brassage de générations, de talents, d’histoires de vie, permet une mise en situation d’échanges constructifs, et la création de nouveaux liens sociaux et culturels.
Le CPCV Picardie reçoit des jeunes en errance, des migrants, des chômeurs de longue durée, des femmes victimes de violences conjugales, des familles monoparentales, des per-sonnes sortantes de prison, des retraités surendettés, des personnes sortantes d’hôpital (général ou spécialisé), des salariés en emploi précaire qui dorment dans leur voiture, des personnes expulsées de leur logement pour dettes de loyer, en tout état de cause des personnes disqualifiées des circuits classiques du relogement autonome et stable.
L’accompagnement ll est mis en place à partir d’un contrat d’engagement réciproque travaillé en lien avec le bénéficiaire, l’équipe du CPCV Picardie et les partenaires se basant sur 6 axes :• l’accès et le maintien des droits sociaux et des ressources • l’accès aux soins et la promotion de la santé• l’accompagnement vers et dans le logement• l’accompagnement vers l’emploi• l’accompagnement et le soutien à la parentalité• l’accès aux pratiques culturelles, sportives et de loisirs
Témoignage d’une femme victime de violences conjugales accueillie en hébergement d’urgence avec sa filleMadame et sa fille sont arrivées au CPCV après avoir passé plusieurs nuits en hôtel d’urgence. Elles ont dû quitter l’hôtel précipitamment car l’ex-conjoint avait retrouvé leurs traces.Arrivée au CPCV en août 2018, la famille a bénéficié d’un 2 pièces et de tout le nécessaire lui permettant de se poser et de commencer sa reconstruction.« Coucou Johana, Nous tenions à vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour nous ! Pour votre professionnalisme et surtout votre grand coeur ! Vous êtes gravés en nous à jamais ! Merci merci et encore merci. [ ]Les murs du CPCV vont nous manquer, mais toute l’équipe aussi. [ ] En tous cas, si un jour vous avez besoin de moi et que je suis disponible, je serai là ! N’hésitez surtout pas. Bises. Et mille merci.»
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CPCV Picardie
En 2018, 39 personnes ont quitté le CPCV dont 34 sorties positives soit 87 %
CPCV
PIC
ARDI
E
Des activités sont organisées toute l’année et plusieurs fois par semaine, par le CPCV avec la participation des résidents et/ou des bénévoles.80% des résidents ont participé à des ateliers tels que :
• Le jardin et les espaces verts • L’aménagement et l’entretien des bâtiments : les parties communes sont entretenues par les résidents• L’atelier Communication numérique et Informatique en individuel ou en collectif• L’accueil café expression du vendredi matin• L’atelier linguistique animé par une bénévole : remise à niveau et apprentissage de la langue française• Repas partagés préparés par et pour les résidents. Une à deux fois par trimestre avec parfois l’invitation des voisins• Les actions de sensibilisation à l’usage des produits stupéfiants organisées avec les formateurs relais anti-drogue (FRAD) de la gendarmerie nationale de Beauvais : 1 séance de 40 personnes avec une réelle prise de conscience de la part des résidents.• Promotion de la santé et de lutte contre les addictions, avec l’ANPAA (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie) : 3 séances avec 10 personnes• L’atelier couture-tricot animé par les habitantes du village de Puiseux le Hauberger est ouvert à nos résidents qui y participent de façon ponctuelle.
Pour les enfants :Les enfants ont pu participer les mercredis et pendant les vacances à des ateliers co-animés par le CPCV, les parents et des animateurs bénévoles : dessin, lecture, fabrication de déguisement pour le carnaval et Halloween, cuisine pour les crêpes de la chandeleur, anniversaires, déco de Noël.
Dans le cadre de l’accompagnement global réalisé par le CPCV : 16 personnes dont 2 enfants ont pu accéder à un logement de droit commun avec nos partenaires bailleurs sociaux et privés : Opac, Opal, Val d’Oise habitat, SA HLM du Beauvaisis et Picardie habitat.
Au sein du CPCV, les personnes relogées ont pu être préparées à l’entrée et au maintien dans un logement de droit commun.
Durant l’hébergement, elles ont été sensibilisées au respect des voisins, aux droits et devoirs des locataires, dont la gestion budgétaire, priorisant le paiement du loyer pour éviter tout risque d’expulsion.Chaque ménage relogé, suivant sa situation, a été également accompagné pour trouver un logement durable adapté à sa situation. Nous les accompagnons de l’entrée dans les lieux à la signature du bail, en passant par l’acquisition d’une assurance logement ou la mise en place de l’APL.
LES ACTIVITÉS
Redynamisation sociale des bénéficiaires du RSA conventionné par le Conseil Départemental18 personnes ont été accompagnées sur ce dispositif.17 d’entre elles se sont engagées dans une dynamique positive : 7 personnes ont retrouvé un emploi : • 1 CDI dans la restauration, • 1 CDD de femme de chambre, • 1 CDD de soudeur, • 1 personne effectue plusieurs missions d’intérim en tant que
manœuvre dans le BTP,• 2 personnes ont signé un CDDI dans les métiers du bâtiment, • 1 personne a validé un titre professionnel de soudeur avec l’Afpa et a signé un CDD de 6 mois avec une entreprise locale.
8 bénéficiaires du RSA ont obtenu la certification Cléa (Certificat de connaissances et de compétences professionnelles) avec le CPCV.
Dimanche de Pâques : enfants prêts à aller à la chasse aux oeufs avec des paniers qu‘ils ont fabriqués eux mêmes dans un le cadre d’un atelier enfants-parents
LES CHIFFRES
CPCV
NOR
MAN
DIE
70
10 852nuitées en 2018
Contre 11 339 en 2017
CPCV Normandie
71
LE CPCV NORMANDIE EN QUELQUES MOTS
TYPOLOGIE36 % de tour-opérateurs25 % associations (notamment sociales)21% de familles (dont 8% VACAF)
18 % de groupes scolaires
38%taux d’occupation
en 2018
CPCV NORMANDIE
ORIGINE DE LA CLIENTÈLE69 % Île-de-France17 % autres régions9 % Normandie5 % autres pays
« Pendant mon périple pour rejoindre la France, j’ai dû affronter plusieurs nuits dans le désert et plusieurs heures en pleine mer Méditerranée, avec beaucoup de difficultés et de peur. Aujourd’hui, je sais nager ; je n’ai plus peur ; j’ai réussi à braver la mer. »
Situé à Houlgate, à 50 mètres de la plage, le CPCV Normandie gère plusieurs activités • un centre de vacances (tourisme social) destiné aux groupes, familles et individuels• un Lieu de Vie et d’Accueil pour les enfants mineurs et jeunes majeurs confiés par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE).• des formations BAFA• des ateliers dans le cadre des activités périscolaires
Un centre de vacances toujours plus centré sur le développement durable et la mixité sociale Le centre de vacances, agréé Education Nationale, Education
Populaire, Jeunesse, Sports et Cohésion Sociale, VACAF, accueille toute l’année un public de tous âges venus profiter d’un centre de vacances proche de la mer. Notre centre s’engage à favoriser le départ en vacances de familles et de groupes ayant des ressources modestes.
En 2018, de nombreuses démarches autour du développement durable ont été poursuivies. Nous avons d’ailleurs obtenu le renouvellement de notre label Clé verte.
Lieu de vie et d’accueilEn 2018, nous avons réalisé 2555 jours d’accueil, soit l’équivalent de notre capacité totale d’accueil avec 7 jeunes sur toute l’année.
Ces jeunes sont tous originaires de la région parisienne (Yvelines, Essonne, Seine St Denis). 4 d’entre eux sont des Mineurs Non Accompagnés, et 3 ont une famille sur le territoire.
Ils ont participé à divers animations et sorties durant cette année, dont un projet dans le cadre du festival « Les femmes s’exposent ».
Pendant 2 mois, encadrés par Béatrice Tupin, cheffe du service photo pendant 24 ans à « l’Obs » et Thomas Ruffino, permanent du lieu de vie, chacun d’entre eux a réalisé, grâce à leur boitier prêté par Nikon, un travail sur la mémoire, leurs souvenirs, leur vécu.
14 de leurs photographies ont été exposées en grand format pendant toute la durée du festival, ainsi qu’à la gare Saint Lazare.
Dans la continuité de cette expérience, un film documentaire de 90 min ‘les p’tits d’Houlgate” a été réalisé par Matthieu FIRMIN, rédacteur en chef de SPICEE, 1er prix du meilleur long-métrage documentaire au festival International du Film sur le Handicap en 2016 pour son film « Lève-toi et marche “.
7372
UNION DES CPCVCP
CV n
orm
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e
ULTRA - Marins77 rue du CommandantBP 3995 Papeete00 689 43 83 85
Nord- OuestÎle-de-France7, rue du Château de la Chasse95390 Saint-Prix 01 34 27 46 46
Normandie4, passage Évangélique14510 Houlgate02 31 28 70 80
Picardie82 Grande Rue60540 Puiseux le Hauberger03 44 31 53 51
nord-est21b rue de Neuhof67000 Strasbourg03 88 62 28 28
sud-ouest38 rue Jean Pagès33140 Villenave d’Ornon09 77 62 49 05
Nord -Ouest
UNION
Union nationale des CPCV36 allée Vivaldi75012 Paris01 42 80 06 99
les raisons d’être de l’unionL’union est un lieu d’échanges d’expériences et de bonnes pratiques, de communication des difficultés, de recherche collective de solutions régionales. C’est un lieu où s’exprime la solidarité entre les régions. L’union apporte un appui aux régions les plus en difficulté. C’est un espace de réflexion et d’appropriation de pratiques innovantes qui donne toute sa dimension au projet associatif et à la démarche d’Éducation Populaire du CPCV.Dans chaque région, la nécessité d’évoluer et de ne plus être uniquement reconnu comme organisme de formation d’animateurs fait son chemin. La situation de chaque région est différente et impose des choix différents, mais chaque directeur souhaite tout de même avancer vers des objectifs, autant que possible, communs.
Nord -EST
SUD-OUEST
Ultra marin
LES TRAVAUX EN COURS ET PROJETS DIVERSDe nombreux travaux ont été réalisés en 2017 et se sont poursuivis en 2018. Comme prévu pour 2018, nous avons pu réaliser :
Réalisés :
- Le changement des balcons en fer forgé- La mise aux normes de l’accès au handicap à l’arrière du bâtiment- La réfection de toutes les salles de bain- La rénovation de la laverie dans les locaux de l’ancien camping - La transformation du bâtiment « La Chapelle » en salle polyvalente Jean Joussellin
IL RESTE DÉSORMAIS : - La réhabilitation et la mise aux normes handicapées des toilettes hommes et femmes du rez-de-chaussée - La réhabilitation du bâtiment annexe Béthel destiné actuellement à la clientèle du centre en chambres pour les jeunes du lieu de vie - La construction de chambres supplémentaires
Ces projets de travaux faits et à venir ont été en partie financés par la Région Normande (à hauteur de 20 % du budget) ainsi que par l’ANCV (20 % également). Un partenariat avec l’ANCV a d’ailleurs été mis en place. En contrepartie de ces subventions, le CPCV s’est engagé à participer au programme BSV (Bourse Solidarité Vacances) pour 5 ans et à proposer 4 séjours solidaires durant l’été,
FOCUS SUR LA RENOVATION DE LA SALLE POLYVALENTE JEAN JOUSSELIN
Bâtiment rénové et transformé en salle de réception. Proposé à la location avec une capacité d’accueil de 96 personnes pour tous types d’événements.
CPCV Île-de-FranceSiège social7, rue du Château de la Chasse95390 Saint-Prix
Tél : 01 34 27 46 46
Fax : 01 34 24 46 41
www.cpcvidf.fr
ILE-DE-FRANCE
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