recueil des synthèses « hub logistique et commercial
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Schéma Régional de Développement Economique d’Innovation et d’Internationalisation
Contrat de Plan Régional de Développement des Formations et d’Orientation Professionnelles
Réunion de Concertation Thématique
27 octobre - Valenciennes
LES HAUTS-DE-FRANCE,
UN HUB LOGISTIQUE ET
COMMERCIAL A AMBITION
EUROPEENNE
Synthèse des échanges
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I. PREAMBULE
Ce document contient la synthèse des travaux de la rencontre territoriale autour du
thème « Les Hauts-de-France, un hub logistique et commercial à ambition européenne» qui s’est tenue le 27 octobre 2016 dans le cadre de la démarche de concertation thématique mise en place pour l’élaboration du Schéma Régional de Développement Economique,
d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII).
La conférence a réuni 140 participants
Le programme de la matinée était le suivant :
9h00 à 9h30 Plénière d’ouverture 10h à 12h Ateliers 12h30 à 13h Plénière de restitution
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ATELIER 1
« Logistique et grands équipements : lier grands
investissements et création d’emploi »
Animateur
Laurent DESPREZ
Expert
Alain LEFEBVRE
Rapporteurs
Jean-Pierre DEBUICHE
Justine DECOTTIGNIES
EXPOSE DE l’EXPERT
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COMPTE RENDU DE L’ATELIER
Interventions
Alain LEFEBVRE (expert)
Toutes les infrastructures ne sont que des outils pour le développement économique.
Exemple : arrivée du Canal Seine Nord, dont la finalité est le développement économique.
Particularité des Hauts de France : forte concurrence de toute la vallée du Rhin et du
BENELUX. Donc nécessité de se positionner dans une logique européenne. Avoir une
ambition européenne.
Besoin de sortir de cette logique de transport=manutention. Il faut entrer dans une logique de
supply chain management, avec des gens capable d’accompagner les entreprises jusque
dans les lignes de production.
Problématique : l’emploi. Il faut autant travailler sur l’aspect quantitatif que qualitatif.
1. Création d’une « agence régionale de développement et d’urbanisme »
Constat : concentration et développement de la logistique autour de l’A1 qui est aujourd’hui
saturée alors que des terrains principalement industriels sont disponibles sur d’autres
territoires de la Région.
Nicolas SLOWIK (Porte du Hainaut Développement) : Pourquoi prendre des terrains agricoles
non disponibles aujourd’hui alors que des hectares (notamment friches industrielles) sont
disponibles autour de l’Escaut ?
Préconisations :
- Replacer les besoins des entreprises au centre des réflexions et adopter une approche
plus collaborative entre tous les acteurs (territoires, consulaires, agences de
développement, Région…) sur le sujet de l’implantation d’entreprises.
Gaultier HOTTE (CCI Grand Hainaut) : il faut être pragmatique et ne pas oublier le client.
Besoin de services, d’espace d’implantation qui répondent aux besoins des entreprises. Il faut
savoir écouter le besoin des entreprises. Tous ensembles, on peut réussir à faire des choses
dans la continuité de ce qui a déjà été fait. Prendre l’exemple de la Belgique qui a une
approche très collaborative des sujets.
Hubert Flandre (Amiens Métropole) : Il faut donc s’organiser entre structures et améliorer les
coopérations entre territoires pour « gagner » les implantations et répondre au mieux aux
besoins des entreprises. Il faut réfléchir à l’échelle régionale.
- Besoin d’une « agence de développement et d’urbanisme régionale » pour harmoniser
et favoriser l’égalité des territoires dans leur attractivité et compétitivité.
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Yves-Pascal RENOUARD (CA Cambrai) : Attend de la Région d’être « juge de paix »,
aménageur du territoire dans sa globalité. Peut-être trop de plateformes aujourd’hui résultant
des volontés des politiques locales mais qui ne sont pas forcément en phase avec la réalité
des besoins. La Région doit être juge de paix et faire des priorisation. Besoin d’une agence
de développement et d’urbanisme régionale pour harmoniser et favoriser l’égalité des
territoires.
2. Besoin d’une réflexion globale sur la fiscalité et la réglementation pouvant freiner
certaines implantations d’entreprises
Constat : les pays limitrophes, notamment la Belgique, sont beaucoup plus attractifs en termes
de fiscalité d’entreprise et de réglementation (du travail, d’urbanisme…).
Hubert Flandre (DGA Amiens Métropole) : réflexions en court sur la fiscalité sur le foncier et
sur la méthode d’évaluation des taxes foncières qui peuvent avoir des conséquences. Grandes
différences avec la Belgique qui est plus attractive en termes de fiscalité. Problème également
de certaines conventions collectives. Ex d’Amazon = Conventions collectives du commerce
de gros qui empêche de travailler la nuit. Le Groupe a indiqué que ce sujet était un frein à
d’autres implantations de plateformes en France.
Préconisation : poursuivre la logique de Xavier Bertrand qui souhaite faire de la Région Hauts
de France un territoire d’expérimentation, notamment en termes de réglementation, pour
favoriser le développement des entreprises.
3. Les problématiques liées à l’emploi : formation, logistique pour les travailleurs…
Constats :
- Canal Seine Nord et transport fluvial : il existe des formations mais pas d’entreprises
aujourd’hui pour accueillir les étudiants en stage ou apprentissage
- En parallèle, désamour du public pour les métiers logistique et de manutention
- Secteur qui évolue vite
Alain LEFEBVRE : l’automatisation et le numérique vont redistribuer le type d’emplois nécessaire dans ce secteur.
Préconisations :
- Articuler les politiques de formations professionnelles aux politiques d’accueil des
entreprises
- Anticiper en amont l’évolution du secteur car les formations sont longue
Alice LEROUGE (Région Hauts de France) : Besoin d’un volontarisme de la Région de former des jeunes pour anticiper les besoins des entreprises à venir.
- Ne pas négliger la logistique pour les travailleurs
Guillaume LEBLOND (Conseil Départemental du Nord) : ces métiers sont souvent postés. Il faut donc penser à toute la logique pour les familles (transports, garde d’enfants…). Ex de l’agglomération de Calais lors de l’implantation d’Armatis : adaptation des horaires des transports publics pour les salariés.
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4. Redynamiser des filières
Le Canal Seine Nord et plus généralement le développement du transport fluvial pourrait
permettre de redynamiser certaines filières historiquement fortes sur le territoire régional.
- Nicolas SLOWIK (Porte du Hainaut Développement) : la filière de la construction de
barges (bateaux à fond plat dépourvus de moteur) pourrait ré-émergée. Bien qu’on
peut en importer d’Asie, pourquoi on ne serait pas capable de les produire en région
Hauts de France ? Certaines infrastructures mériteraient d’être rénovées. La
méthodologie et la main d’œuvre sont toujours là.
- Gaultier HOTTE (CCI Grand Hainaut) : Le consortium fluvial Hauts de France
(association pour le redéveloppement de la voie d’eau et écosystème fluvial) a
développé un plan stratégique avec construction d’un chantier fluvial en Hauts de
France assez dimensionné pour répondre aux besoins de demain. Infrastructures
nécessaires pour l’entretien et la réparation, et pourquoi pas la construction d’unité
fluvial. Logique d’intégration de nouvelles motorisations, nouvelles techniques de
construction de bateaux en respect de l’écologie…
5. Emergence du tourisme vert
Le développement des réseaux fluviaux peuvent faire émerger de nouveaux modes de
transport de personne plus doux (moins polluants) et un nouveau « tourisme vert de
proximité ».
De nouvelles activités et structures peuvent être développées autour des voies d’eau
aménagées ou ré-aménagées : bases de loisirs, stations de vélo…
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ATELIER 2
«Pour une synergie développement économique, transports,
multi et éco-mobilité»
Animateur Expert Rapporteurs
Quentin VALCKE Guillaume USTER Claire PECQUEUX
Frédéric SINGER
EXPOSE DE L’EXPERT
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COMPTE RENDU DE L’ATELIER
Les idées exposées :,
1. Le numérique :
Le numérique change les choses. Le numérique est une opportunité à saisir. La région
a un rôle à jouer sur les thèmes de : cyber sécurité et des bases de données. (Cf.
rapport compétitivité des ports, SMIRT). L’idée est de porter des initiatives
structurantes en région dans ce domaine pour porter des projets.
La question du numérique va modifier des pans entiers de l’économie régionale,
notamment dans le secteur de la logistique sur l’internet physique. Le véhicule de
demain sera un véhicule partagé et connecté. Il existe de gros enjeux sur les émissions
et la consommation d’énergie où la dimension du numérique est fondamentale. (ex : la
vague des transactions financières par internet avec la technologie block chain sur les
transactions monétiques ou de services). La région doit être au RDV de ce
changement.
L’internet physique est un sujet d’innovation. Comment mettre le mettre en œuvre ?
Pour l’instant, il s’agit d’un concept. Il faut désormais développer des projets concrets
en mettant en réseau du monde académique et en l’incitant à développer des
applications avec l’aide d’un appel à projets pour des projets innovants.
L’optimisation des flux est une priorité au niveau européen. La priorité est de faire un
cas concret de l’internet de la logistique. (ex : projet Alice)
Utiliser la carte pass pass à l’échelle des HdFrance pour assurer l’interconnexion des
réseaux et développer les services. Développer cette carte pass pass pour développer
de nouveaux usages. La carte pass pass est un lien avec le territoire. Pour ce faire la
Région a la chance d’avoir la présence sur son territoire d’acteurs tels : l’INIRA,
EURARFID….
Le numérique peut proposer des solutions pour mieux appréhender et connaitre les
flux des déplacements réels, en temps réels, aussi bien des biens que des personnes,
de faire remonter les besoins de mobilité et d’infrastructure des territoires. (Exemple :
utiliser les portiques pour suivre les plaques d’immatriculation).
Importance de l’open data pour nouer des partenariats et développer des projets avec
les entreprises.
2. Conseil régional pilote d’un démonstrateur de dimension transfrontalière sur
la logistique
Fort besoin d’expérimentation
La création du contournement ferroviaire sud ouest de Lille ont une bonne chose pour
développer l’axe Est-Ouest de la Région en s’affranchissent du passage dans Lille. Les
flux doivent encore être développés ainsi que les projets pour concurrencer l’axe
Rhénan. Un projet de train long à Somain existe. Il permet de réduire de 30% les coûts
de transport ferroviaire.
Un appel à projets sur les systèmes de transport intelligent collaboratif fret a été lancé.
Il serait intéressant de réfléchir sur un projet le long du corridor transeuropéen routier,
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pour offrir une offre de service et améliorer les flux. (Ex : projet SCOOP pour les
passagers).
Deux projets importants à inscrire : le lien transmanche et canal Seine Nord.
Ne pas négliger la partie mutimodale dans laquelle euralogistics est fortement
impliquée et dispose désormais d’un positionnement nationale et européenne. La
multimodalité est une priorité au niveau européen car elle répond à la logistique du
dernier km, à la congestion, et favorise l’économie circulaire.
L’internet physique est encore très conceptuel pour les entreprises. Pour notre région :
il faut viser des projets et des expérimentations sur le fret transfontalier, car il se situe
entre le local et l’international. Pilotage de la région d’un démonstrateur de dimension
transfrontalière sur la logistique pour développer la fonction de corridor et pour
concurrencer le développement de la ligne Rotterdam - Hambourg qui représente des
flux importants.
3. Quelle énergie pour quelle mobilité ?
Le sujet de la mobilité gaz n’est pas forcément mis en avant en Région. Pourtant, la
région vient de commander d’une cartographie pour localiser les stations de
ravitaillement en gaz pour les véhicules de fret. L’objectif est de développer ce moyen
de propulsion. La France est en retard. Italie par exemple dispose d’un parc à 60 - 70%
au gaz. Or, la Région est un carrefour de transite. Il y a à la fois un enjeu économique
puisque le gaz est actuellement moins cher que le gasoil pour les entreprises et
environnemental en raison des faibles émissions du GNV. GRDF a une mission
d’implantation des stations de compression, avec dès aujourd’hui des travaux
d’implantation. Ces stations pourraient également être utilisées pour la mobilité
individuelle et des TC. GRDF trouve des investisseurs privés à la condition de trouver
un flux minimal et régulier de 20 véhicules par jour. Certains transporteurs investissent
déjà.
L’avantage du GNV par rapport à l’électricité est la possibilité de répondre à la
demande pour les gros véhicules et poids lourds. La poste, qui s’est équipé de
véhicules électriques pour ses tournées, réfléchit désormais au GNV pour ses gros
véhicules.
Des aides ont été délivrées par l’ADEME en matière de méthanisation. L’ADEME va
renouveler son cadre. Une délibération est en cours et pilotée par Philippe Rapeneau
à la Région.
En Allemagne, les michelines(trains) roulent à l’hydrogène.
4. Nouveaux usages et changement de comportement (voiture autonome et
partagée)
Fort besoin d’accompagnement aux changements (aussi bien pour le transport de
passagers ou de marchandises).
Problème des pendulaires qui vont sur Paris. Comment gère-on ces situations
d’engorgement des TC et de congestion des routes, sachant que seules les
infrastructures ne pourront pas résoudre les problèmes.
Associer le monde de l’assurance, de l’économie collaborative, etc… aux discussions
sur les nouvelles mobilités pour trouver des solutions concrètes aux difficultés
concrètes des utilisateurs.
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80% de la pollution est engendré par 20 % des véhicules et l’âge moyen des
voitures augmente. Pourquoi ne pas développer des garages « innovants » pour
trouver des solutions concrètes à moindre coûts pour ces véhicules.
La robotisation est une absolue nécessité pour l’avenir du secteur de l’automobile et
de ses emplois.
Plus d’expérimentation.
Il existe dans la région un terreau fertile de PME et de pôles de compétitivité capables
de trouver des solutions innovantes pour moins polluer (ex : textile intelligent pour agir
sur l’allégement des grosses voitures pour agir sur la pollution). L’innovation
notamment en matière de véhicule intelligent sur tous types de véhicules (voiture,
matériel roulant) peut trouver des solutions aux problématiques du transport.
Véhicule au gaz, électrique, hydrogène.
Le prix du routier est trop intéressant par rapport au fluvial, comment utiliser les
péniches de petits gabarits ? Les véhicules intelligents peuvent être source de réponse
sur les véhicules de marchandises.
Pollution, santé et temps perdu. L’automobile est ciblée. Il s’agit d’un sujet de
préoccupation. L’industrie auto s’en préoccupe et travaille sur les usages. La voiture
va plus vite que les usages. Comment moins utiliser la voiture (ex :: télétravail),
comment utiliser d’avantage les TC ; comment développer l’autopartage ; comment
faire pour accélérer et encourager l’utilisation du train.
Pouvoir expérimenter les véhicules autonomes sur des portions route de courte
distance. Pouvoir expérimenter sur des navettes autonomes sur des axes très
fréquentés ou pour relier les gares aux entreprises/entrepôts.
Développer l’autopartage, l’utilisation du vélo (et pas qu’en ville).
La région est capable de fabriquer ses propres voitures. 6 000 personnes travaillent en
région à la fabrication de véhicules.
Pourquoi les lignes de chemin de fer en Allemagne ont une conception plus simple
qu’en France et moins coûteuse ?
Pourquoi le rapport entre les coûts des travaux ferroviaires en France et en Belgique
est de 1 à 7 voire 10 ?
Attention à ne pas séparer les réflexions sur les flux de personnes de celles sur les
marchandises, au risque de créer des conflits et perdre des opportunités. Ces flux ne
sont pas concurrents mais complémentaires. Il est important que la Région conserve
une vision systémique et une certaine neutralité par rapport au débat sur la priorisation
entre les passagers et le fret. C’est une chance en Région. Des synergies sont
possibles et vecteur de développement.
Comment développer le fluvial avec le projet Seine nord, et sortir les camions des
routes de l’ile de France, et libérer des sillons pour le fer.
Ne pas oublier que la région a des labos de référence nationale en logistique et des
formations à la pointe. Les mentalités changeront également par le biais de la
formation.
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5. Propositions d’actions:
Comment simplifie-t-on le lien entre start up et des grands acteurs et opérateurs
régionaux
Comment fait-on travailler les acteurs privés avec acteurs public / Expérimentation.
Logique de vitrine.
à quelle porte frapper ? où dois-je m’adresser ? Comment faire connaitre les dispositifs,
politiques et acteurs existant et mettre en relation les acteurs. Sur le sujet de la
méthanisation, au niveau de la région, un comité (CORBI) traite tous les sujets de
méthanisation et répond à toutes les réponses concernant la méthanisation sur tous
les champs de compétences.
HdF doit devenir un territoire d’accueil d’expérimentation
Besoin d’écoute
Besoin de mise en relation
Besoin d’appels à projet (fret, déchets, gaz, nouvelles mobilités..). L’appel à projet est
un outil concret pour faire avancer les sujets.
Besoin de cartographie des acteurs. Pouvoir cartographier les flux
Donner des lieux de concertation des acteurs
Besoin de zone d’expérimentation ;
La liaison de l’axe Est-Ouest est mal assurée en TC : pb pour aller de dunkerque à St
Quentin, obligation de prendre sa voiture. Ceci a un impact sur le citoyen et l’entreprise
sur le territoire. C’est une contrainte si la région souhaite développer l’ensemble de son
territoire : Une cartographie des besoins réels permettrait d’identifier ces besoins.
Voir bonnes pratiques chez nos voisins et via la plateforme du comité des régions
Développer les liens avec le projet du grand Paris et profiter des régionaux installés
désormais à Paris pour développer du lobbying
Un appel à projet : sur la carte pass pass : faire un accélérateur de cette nouvelle offre :
(ex : télé-déclaration pour gérer le prix de son assurance ou transférer les risques),
Développement de nouveaux services liés à la carte pass pass construits sur le
territoire.
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ATELIER 3
«Mieux accompagner les entreprises vers le commerce de
demain et les mutations de la grande distribution»
Animateur Expert
Rapporteurs
Yann KERVAREC Patrick BRUNIER Cécile STREIFF
Laurent MATUSZACK
EXPOSE DE L’EXPERT
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ANNEXE PRESENTATION EXPERT
Des comportements de consommation en évolution :
Observatoire des consommations émergentes PICOM/OBSOCO sept 2015)
L’intensification des nouvelles pratiques : le résultat d’une combinaison complexe de facteurs
économiques, sociétaux et technologiques consommaion :
26% déclarent vouloir moins consommer et 27% déclarent vouloir consommer plus
Près de 1 français sur 2 déclarent vouloir consommer mieux
Les pratiques émergentes :
Des nouvelles technologies pour le commerce
Les grands enjeux stratégiques :
TIC permettent d’augmenter le temps de contact et les points de contacts avec le client mais
désynchronisent l’acte d’achat et le lieu de vente.
Forte valeur ajoutée des TIC pour le commerce - principaux domaines d’usage :
Interaction client/enseigne : géolocalisation – comportements/émotion - informatique
portée
Interaction produit/consommateur : reconnaissance d’image - réalité augmentée et
réalité virtuelle 3D ( simuler le contexte d’usage du produit)
Fonctions avancées : recommandation-agents conversationnels-conseil/coaching -
Personnalisation : fabrication additive sur le point de vente – communication …
Systèmes et nouveaux moyens de paiement : paiement internet et paiement sans
contact – monnaies locales et nouveaux mode transactionnels…
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Logistique urbaine : livraison collaborative – dernier km - diversification des points de
livraison sur le parcours d’achat
La DATA : un enjeu transversal
Le « parcours d’achat » devient le nouveau centre de gravité de la relation client.
Les fonctions du point de vente physique à redéfinir
Eléments complémentaires présentés à l’oral :
Pratique du PICOM : mettre en relation un distributeur qui donne le sens/usage et des
entreprises numériques qui elles proposent des évolutions technologiques.
Evolutions de nombreux facteurs impactant le commerce notamment sociétaux,
technologiques, économiques.
Complexification du monde de commerce en réponses ces variations nombreuses.
De plus de plus du C to C et non plus simplement du B to C. Par exemple : le marché
de l'occasion. Il faut s'y intéresser sinon un nouvel acteur le fera.
Le secteur de la distribution est en développement au niveau mondial.
Les technologies sont une opportunité pour augmenter le temps et les points de
contact avec le client.
comment calculer la rentabilité d'un magasin dans un contexte multicanal ? La
rentabilité est désormais au niveau d'un client en effet, tous les canaux visent le même
client à des moments différents.
émergence du commerce ubiquitaire = en cours de concrétisation. C’est une
opportunité pour la région d'imaginer de nouvelles expériences de vente, de relation
clients, ......
Les grands enjeux opérationnels :
Pour les organisations et les process : Garantir une continuité de services au client
quel que soit le lieu, le moment et le canal de communication.
Pour le marketing : Redéfinir la valeur contributive du point de vente et la valeur
ajoutée du vendeur.
Pour les gestionnaires : Calculer la rentabilité au niveau du client et non plus en
fonction du canal (tous les canaux se partagent le même client mais à des moments
différents).
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L’émergence du commerce ubiquitaire scénario 2005 en cours de concrétisation
Ouvrir la voie vers de nouveaux modèles économiques
Le Commerçant majordome de la vie quotidienne( trajectoire 2015-2030)
Un exemple de chaîne de valeurs
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Les objets connectés : levier pour le développement de services innovants
Les « objets connectés » s’annoncent comme le support d’une nouvelle façon de consommer
dans les années futur (50 milliards d’objets en 2020 dans notre environnement quotidien) :
Ces objets véhiculent de la « données d’usage »
Pris Individuellement ces objets sont pauvres en « données d’usage »
Agréger les « donnés d’usage » c’est se donner la capacité de proposer en retour des
services innovants et de segmenter les marchés
Au-delà des objets eux-mêmes un nouvel enjeu technologique et stratégique :
Le développement des plateformes logicielles doivent permettre de connecter les objets,
remonter les données d’usage et en retour monitorer ces services innovants.
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COMPTE RENDU DE L’ATELIER
Présentation :
Monsieur Patrick BRUNIER a présenté rapidement à l’ensemble des acteurs concernés :
des évolutions sociétales qui impactent le commerce et la distribution,
l’évolution du comportement des consommateurs,
en prospective des nouvelles technologies en capacité de modifier profondément la
relation clients.
Les échanges de l’atelier ont porté sur les éléments suivants :
Contexte en forte évolution reposant sur les facteurs suivants :
Eléments sociétaux (économie collaborative)
Evolution du comportement des consommateurs
Numérique comme opportunité d’une relation étendue
Accord pour dire que l’ensemble de la filière commerce est concernée, les petites comme les
grandes entreprises doivent intégrer ces changements.
Principaux enjeux évoqués :
1) Emploi :
Importance de la filière en région et mutations profondes en cours. C’est une filière en
développement dans le monde entier. Des enseignes régionales se déploient rapidement à
l’étranger.
Présence de nombreux sièges sociaux :
Les centres de décision sont en région,
Les évolutions sur l’emploi sont traitées en région, elles ne dépendent pas
principalement d’une entreprise étrangère,
Le salaire moyen est plus important du fait de la présence de nombreuses fonctions
supports du commerce,
7,5 % de l’emploi dans le commerce contre 5,5 en moyenne au niveau national,
De nombreux emplois indirects comme la logistique, la communication et l’imprimerie
dépendent de la filière distribution.
2) Nouvelles formes de commerce :
Le numérique permet l’enrichissement de la relation clients, il favorise et personnalise la
relation
La personnalisation est rendue possible. Les données et les algorithmes (agents intelligents,
majordome, …) favorisent une réponse adaptée aux besoins.
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Il a été souligné que l’enjeu de la personnalisation pouvait se réaliser à différents endroits de
la chaine des acteurs économiques :
Lors de la production : mass customisation (le client en ligne agit en amont de la ligne
de fabrication pour choisir la couleur de son produit, …).
Par le distributeur qui personnalise le produit (mettre le nom de la personne, ajout de
fonctionnalités, …).
Par des tiers, par exemple un tiers lieu comme TECHSHOP qui va ouvrir
prochainement à Lille (FABLAB géant).
Pour rendre un service personnalisé, il y a une redéfinition des chaînes de valeur (lieu de
production et lieu de distribution). Par ailleurs, il y a une multiplication des intervenants dans
la chaine logistique, ce qui nécessite d’optimiser chaque maillon de la chaine. Il a été noté
l’augmentation de la complexité des schémas logistiques car le parcours d'achat est de plus
en plus variable ainsi que les modes de livraison.
3) Numérique :
Le numérique permet de créer de nouveaux services et de nouveaux parcours d’achats :
développement d'interactions riches entre l'enseigne et le consommateur, de
nombreuses technologies potentielles associées permettent de développer de
nouveaux usages (ex : simulation pour aménagement d'une salle de bain. Il est
possible de le faire à domicile, en magasin et d’échanger avec le distributeur et sa
famille),
comment calculer la rentabilité d'un magasin dans un contexte multicanal = la
rentabilité se calcule au niveau d'un client car tous les canaux visent le même client à
des moments différents.
les parcours d'achat sont multiples = émergence du commerce ubiquitaire, il est en
cours de concrétisation actuellement.
C’est un outil qui modifie les relations distribution, logistique, communication……Les fonctions
sont de plus en plus imbriquées dans des services proposés aux clients, d’où la nécessité de
travailler en commun pour être précurseur de nouveautés.
Il ne faut pas qu’un fossé se creuse entre les petites entreprises et les distributeurs. Beaucoup
d'installations se font désormais en statut d’auto-entrepreneur et donc avec peu de moyens.
C’est à dire sans la capacité d'acheter du référencement et de déployer des services
innovants. Les charges et les normes compliquent aussi la capacité de ces entreprises à
grandir.
Les fondamentaux du commerce ne changent pas, le numérique n’est qu’un ensemble d’outils.
Enjeu de la DATA : il a été souligné l’importance de la donnée notamment de la possibilité
pour une marque, un commerçant, d’être tiers de confiance, de ne traiter les données
personnes que pour un usage particulier, sans revente ou autres tentatives de monétiser des
données personnelles.
Attention, le rôle du distributeur est d’organiser une offre cohérente, si au travers le traitement
automatisé de données des start-up peuvent le faire alors la notion de « commerçant »
disparaîtrait.
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C’est une opportunité pour la région d'imaginer de nouvelles expériences de vente, de relation
clients, ......
4) Territoires :
Le territoire connait des mutations en relation avec les évolutions dans le commerce et la
distribution. Le magasin en centre ville est touché mais également les zones commerciales :
question des mutations des espaces d'aujourd'hui.
Comme le ferait un groupe détenant une zone commerciale, il faut développer en centre ville
une offre diversifiée et adaptée au nouveau contexte. Les petites entreprises et les grandes
entreprises sont toutes impactées par les évolutions dans la filière.
Le problème de l’accessibilité des centres villes a été souligné. De nouvelles formes de
logistique devront se déployer pour laisser au client le choix de la livraison des produits.
Il y aura nécessité de mutualisation des petites entreprises et de mettre en œuvre des
démarches collectives afin de :
Définir une offre globale qui donne envie de venir en centre ville,
De créer une plateforme numérique permettant d’accéder à une offre agrégée et des
services (par exemple la livraison en magasin),
D’améliorer la relation clients.
En région, nous avons l’ensemble des atouts pour imaginer le commerce de demain :
Présence de grands acteurs mondiaux dans la distribution,
Présence d’acteurs les représentant comme le PICOM ou le Shopping Innovation Lab,
Présence de nombreux acteurs dans l’ensemble de la filière : le textile, la
communication, les PME numériques, les Pôles d’Excellence (Pôle textile, Pôle
logistique, Pôle ubiquitaire/Euratechnologies, …), des clusters, les chambres
consulaires….
Question des nouvelles formes de commerce : quels seront les impacts sur les espaces
commerciaux ?
Il a été indiqué que la MEL et le PICOM menaient une étude mais qu’il y avait certaines
évolutions où personne n’avait la réponse.
Avec le numérique la notion de proximité n'est pas que physique. De nouveaux lieux peuvent
avoir un intérêt par exemple pourquoi ne pas se faire livrer un colis en gare, sur un parking,
….
L’enjeu territorial ne concerne pas que le centre ville, il faut aussi considérer la ruralité, la
périphérie des villes, ….
Le coût du foncier en centre ville a été souligné, il rend plus difficile le développement du
commerce.
5) Nécessité d’une veille active et partenariale sur le sujet
Exemple de la logistique : « l’ubérisation de l'économie » notamment la logistique délivre
beaucoup de services de la filière commerce. Les évolutions dans la filière distribution ont un
impact sur beaucoup de secteurs, d’où l’importance d’anticiper pour développer l’emploi
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Il a été envisagé le statut de Coopérative pour les TPE qui permet de s'associer pour être plus
fort et accéder à des nouveaux marchés.
Le Schéma qui a été présenté (voir annexe) montrait de nombreuses pratiques émergentes.
La complexification du monde de commerce est une réponse à cette variété de
comportements.
Dans l’atelier du SRDEEII sur la silver économie : la filière textile se pose la question de ce
marché mais aussi la problématique de leur commercialisation notamment de l'accès des
magasins en centre ville. D’autres formes de commerce et de logistique vont devoir se
déployer pour pallier à la fermeture de magasins en centre ville.
Il a été souligné l’importance grandissante des abonnements internet des particuliers amenant
les consommateurs à chercher un prix bas pour le textile, l’alimentation, ….
Si on ne suit pas les évolutions en cours, on perd la valeur ajoutée sur le territoire. Il faut se
projeter dans ces évolutions sinon perte de nombreux emplois.
6) Enjeu prospectif : objets connectés et plateforme de services
Enjeu du déploiement massif d’objets permettant de remonter des données contextualisées et
personnalisées sur des plateformes.
Aussi, il a été présenté le scénario de développement d’offres adaptées au travers de la
remontée de données sur une plateforme à un tiers de confiance qui proposera, en relation
avec des partenaires, un ensemble de biens et services.
Dans le scénario du développement de la silver économie, il a été explicité que l’enjeu n’était
pas de créer un espace produits adaptés en magasin pour les séniors mais de déployer une
plateforme mixant produits et services adaptés au contexte de la personne.
De nombreux acteurs y réfléchissent comme les assurances et les mutuelles car la notion de
confiance est majeure. Des start up vont déployer des objets connectés pour déployer leurs
services ou vendre les données.
Dans le textile (objets connectés), l’enjeu est également important :
C’est l’émergence d'une nouvelle filière (le sujet d'éthique serait à aborder pour le traitement
des données). On a un rôle à jouer sur ce sujet car on a des atouts :
production = projet de textile connecté (Centre Européen du Textile Innovant et
INNOTEX).
Dans le numérique de nombreuses structures interfaces existent comme
Euratechnologies, le Centre d’Innovation des Technologies sans Contact, …
Les distributeurs sont organisés avec le PICOM,
Les laboratoires sont nombreux notamment l’INRIA et le CLARIS.
Risque souligné par le PICOM de l’entrée de nouveaux intermédiaires comme les start-up, il y
a une opportunité de travailler en réseau pour déployer de nouveaux modèles économiques
en région.
Le SRDEII est l’occasion de partager une problématique et de mobiliser les moyens pour y
répondre (groupes de travail, veille, projets collectifs, …).
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ATELIER 4
«Vers un hub logistique et commercial :
quelle évolution des métiers et des compétences ?
Quelles pistes opérationnelles pour le développement
des formations pirofessionnelles ?
Animateur Experts Rapporteurs
Jacques FONTAINE Thierry VANDAMME
Frédérique
VANBEVERSLUYS
Patrick AUBIN
Franck VIOT
EXPOSE DE L’EXPERT
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COMPTE RENDU DE L’ATELIER
Interventions :
1. Evolutions des métiers du commerce et de la distribution Mme Frédérique VANBEVERSLUYS – FORCO Observatoire prospectif du commerce (13 branches Professionnelles) : Pour la France :
1.05 million de salariés/46 000 Ets (80 % de TPE)/25 000 Contrats de Professionnalisation
Un secteur jeune, d’insertion, offrant des possibilités d’évolution
Les employés commerciaux, les vendeurs, les hôtes de caisse représentent plus de la moitié des effectifs.
Tendances d’évolution structurelles : montée du numérique, digitalisation des points de vente, commerce connecté, cross et multicanal, shopping collaboratif… Le cross canal bouscule les organisations (relation entre e-commerce et point de vente)
Evolution des attentes des clients (Un client individualiste et volatile, Un client
exigeant et en recherche d’émotion, Un client surinformé sur le produit et la
concurrence)
Métiers en forte mutation : Responsable de rayon, Hôte(esse) de caisse,
Vendeur(euse) / conseil en magasin.
Des besoins en compétences ciblés sur Les aptitudes relationnelles pour faire
évoluer la posture des vendeurs vis-à-vis des clients, à la fois : Ambassadeur de la
marque, « Community manager », animateur d’un réseau de clients (« clienteling »),
bons techniciens
2. Métiers du Transport et de la logistique M. Thierry VANDAMME – ISTELI Présentation du secteur du transport et de la logistique (supply chain…)
Eléments déterminants (contexte économique, développement des flux liés notamment au e-commerce, contexte juridique, problématiques environnementales, transformations énergétique et numérique…) Evolution des métiers et des compétences: au-delà de la technique, l’humain -
prestation de service – travail en équipe - adaptation permanente à des complexités
croissantes - Capacité d’analyse, de synthèse, de compréhension de son
environnement – la technicité vient après - Aptitude aux langues
Typologie d’acteurs (coexistence de 4 générations au sein des entreprises)
Pédagogie de l’alternance, pédagogie innovante pour l’OF : problème de sourcing (difficulté à trouver des publics pour répondre aux offres de contrats en alternance) – Problème de visibilité de la filière – enjeu de « médiation » (préparation de l’alternant à intégrer l’entreprise et de l’entreprise dans l’accueil des alternants) ;
Alternance – les entreprises commencent à s’y mettre – vérifier que véritable besoin
de l’entreprise, accompagner les entreprises, identifier les individus, les tuteurs – l’OF
dot pouvoir suivre la personne en formation
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La place du diplôme décroit – adapter les formations aux besoins de l’entreprise –
sélection, tutorat, façon d’aborder la pédagogie qui favorise des mises en situation
professionnelle, pédagogie intégrée dans l’entreprise – partir du cas d’entreprise –
faire du sur-mesure pour coller au terrain de manière active et interactive
Echanges avec la salle :
Conditions du développement de l’alternance :
Alternance mal considérée – à revaloriser, y compris dans le supérieur Dans le commerce 80% de l’alternance est réalisée par les grosses entreprises ( qui
ont une obligation de faire de l’alternance )– Nécessité de rentrer dans une autre dimension – utiliser ces entreprises comme des lieux d’ascension sociale – Travailler sur la question de l’avenir du jeune. Question de la fidélisation des alternants – les entreprises se posent des questions sur l’image que véhiculent les sortants. Des formations mises en place sur le tutorat – les tuteurs sont souvent de bon techniciens mais il faut leur apporter les compétences pour l’accompagnement des jeunes – difficultés à trouver suffisamment de candidats. Les OPCA financent aussi les formations de tuteurs – importance de la valorisation interne des rôles de tutorat.
Dans l’artisanat, 12 000 contrats d’apprentissage – importance de la valorisation du rôle du tuteur – les aider à progresser dans leur rôle d’encadrement pédagogique –mettre en valeur les « transmetteurs des métiers », de leurs valeurs, d’amour de leurs métiers
Existe de l’alternance en statut scolaire (périodes de formation en milieu professionnel) – comment avoir des interlocuteurs formés en entreprise pour l’accueil des stagiaires ? Comment donner de l’ambition aux projets des jeunes à travers les entreprises qui les accueillent ?
Impliquer les acteurs de l’économie dans la pédagogie - les préparer et les accompagner dans ce rôle.
Attractivité, difficultés de « sourcing »
Cycles dans l’activité – Horaires décalés hors des centres villes – difficultés
d’attractivité et de mobilité - Incapacité pratique ou financière pour assumer le
transport – problème de capacité économique pour l’accès au permis de conduire.
Image portée par certains métiers répulsifs – image à travailler – féminisation –La
pénibilité est en train d’évoluer sur certains métiers – Travail à mener avec la
Branche
Commerce FORCO – les Branches travaillent sur le déficit d’image – éviter que cela
se fasse par défaut – sécurisation des parcours – Paradoxe de la forte attractivité des
formations scolaires bac et infrabacs, qui ne répondent pas aux besoins en
recrutement des entreprises (recherche de « profils » plus que de diplômes)-
importance de travailler le sourcing en amont et de renforcer le lien avec les
entreprises pour permettre l’acquisition les compétences requises
Question de la féminisation sur les métiers de la logistique, qui pourtant supposent
des qualités d’organisation
Décrocheurs de l’université ? Possibilités de réorientation sur ces métiers ? -
Question de la communication – CIO – APB –
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Immersion professionnelle, relation à l’entreprise, pré-requis… :
Inciter les jeunes à aller sur le terrain avant de s’inscrire dans les secteurs
Rechercher les finalités des uns et des autres (entreprises et publics)
Problèmes dans la qualité du sourcing dans un système d’OF en concurrence – la
politique du court terme n’est pas payante – ne pas mettre les gens en contre-emploi
Importance du premier accueil du jeune – comment on travaille l’immersion pour
aider les jeunes à monter leur projet professionnel
Plus des parcours linéaires – importance de sécuriser les parcours de manière
intermédiaire – utiliser les moyens de passerelles - pour répondre à des opportunités
de marché
Aider les gens à se repositionner (jeunes et personnes en reconversion) -
développer des structures de repositionnement avec le terrain
Expériences, dispositifs :
Pôle d’excellence Euralogistic – label « compagnons de la logistique » – valeurs
mises en place – travail autour formations innovantes – supply chain – promotion des
métiers - Log and Play – entretiens de recrutement en live – entreprises qui se
mettent en compétition pour présenter leurs métiers
Maison de l’emploi – Valenciennes – Projet sur les métiers de la logistique, en lien
avec l’Interim et les acteurs du secteur- Iimportance des aptitudes – Travail avec le
Pôle Euralogistic sur la base du label « Compagnons de la logistique » - travail sur
les valeurs, avec l’idée du « compagnonnage»
Besoin de valoriser les métiers (Pop school) – développer une application pour
amener des jeunes sur les métiers
Outil Cléa ? Au-delà de l’outil, ce qui importe c’est mettre en relation la Culture de
l’entreprise / aptitudes du jeune
AGEFOS-PME – négoce de l’habillement, chaussure… Appel à des groupements
d’employeurs qui proposent une pré-formation sur les aptitudes (compagnonnage) –
Dans le cadre d’une POE – avec des gens d’horizons très différents
Vis ma vie - (Cambrai) – Guide la mobilité – avec les aides qui peuvent être
développées – repositionnement – espaces information /formation – Cambrai – Canal
Seine Nord- E-vallée – préparation des demandeurs d’emploi
En conclusion :
Des organismes de formation, des dispositifs, des jeunes ou moins jeunes motivés :
tous les outils existent. Le problème est celui du cloisonnement, de la communication
- Réinventer la communication
Importance de mutualiser et de faire connaître les initiatives des uns et des autres
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SYNTHESE Dans le domaine du commerce (FORCO) :
25% des salariés du commerce de Gros, Automobile et détails sont sans qualification mais progressent en interne.
13 branches dans le commerce (grande distribution, habillement,sport, chaussure, VAD...)
46 000 Ets dont 80% TPE
Evolutions structurelles (numérique, e-commerce, digitalisation des points de vente, cross et multicanal,shopping collaboratif)
Progression des livraisons à domicile et drive et donc logistique à repenser
Le vendeur devient plus technique car le client est plus individualiste, volatile, exigeant surinformé.
Le magasin reste incontournable même si le numérique prend plus de place ; les showroom, l'expérience sociale et habitudes d'achat sont incontournables;
Les forces du vendeur: relationnel, ambassadeur, animateur et bon technicien dans son produit.
Dans le domaine du transport et de la logistique (ISTELI):
8 millions d'habitants en HdF
Transports de proximité // consommateurs toujours plus exigeants et un marché qui évolue très vite
L'enjeu dans le domaine du TL est le repérage des publics ayant un bon potentiel
240 métiers dans le TL et besoin de donner à voir sur les métiers de demain car mauvaise connaissance des métiers (pénibilité, peu de femmes...)
Pas besoin d'avoir une formation en TL pour y travailler.( progression possible en interne jusque ingénieur)
Besoin de vrai tutorat et d'un suivi, c'est l'entreprise qui forme.
L'OF doit être innovant, avec des mises en situation professionnelle dans l'entreprise
L’apprentissage est un vrai moyen pour accéder aux emplois du Transport et de la Logistique
Le savoir être et l'implication plus que la technique sont les prérequis pour intégrer le TL.
Besoin d'une aide au permis de conduire pour des questions de mobilité en plus de la motivation.
Dispositifs existants à valoriser /mobiliser :
Expériences en Cambrésis " vis ma vie ", guide de la mobilité,les EIF de Cambrai et Valenciennes accompagnent les publics dans le domaine du TL : e.vallée+CSNE et préparation des publics.
Besoin de la formation de tuteurs - La CMAR HdF forme ses tuteurs La MDE de Valenciennes mène un action en TL, elle a fait un diagnostic avec les
acteurs du territoire et entreprises.Une expérimentation avec Popschool qui développe une application pour valoriser les vocations , qui serait intéressante à décliner au niveau régional.
CLEA peut être le premier niveau de base pour commencer un parcours dans les TL Expérimentation Boulanger avec l'AGEFOS PME a abouti sur des contrats. Euralogistique avec le projet la cité de la logistique ( mise en compétition des
entreprises entr'elles pour faire la promotion des métiers ) - Les « compagnons de la logistique » forment aux aptitudes dans ce domaine avec un label des savoirs être