Reconstructiei1

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RECONSTRUCTIEI #1 JANVIER 2015 [ ]

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Petit magazine sur la vie à Bucarest...

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RECONSTRUCTIEI#1

JANVIER 2015[ ]

[L’EDITO]Qui a dit que Bucarest était triste ?

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Déjà quatre mois que je vis à Bucarest ! Le tempspasse mais pas ma curiosité. Les rencontres belles,amusantes ou insolites se poursuivent. Des liens senouent... Comment vous racontez tout ça, sans que cesoit pesant ou pompeux ? Il y eut le blog, puis le carnetde voyage pour finir en décembre 2014 par le webzinede l'appartement. Nouvelle année, nouveaux projets ! Lewebzine devient magazine. Une trentaine de pages pourvous faire découvrir quelques facettes de la vie ici. Biensûr tout démarre du N°2 intrarea Reconstructiei, monbloc, les blocs... le parc, mes cours de roumain,l'actualité, la cuisine, l'appartement... La Vie quoi! Etcomme j'aime bien taquiner la Muse, des petits mots etun invité qui se prête au jeu...Merci à Julien, compatrioterêveur et amoureux de la Roumanie, arrivé juste un moisavant moi. Envie de raconter des tas de choses mais il afallu choisir, alors suite dans le prochain numéro.

Première parution, un peu d'appréhension, ne reste-t-ilpoint de fautes? et la mise en page? et les photos ? et leformat ? et, et, et... Bref, n'hésitez pas à m'envoyer voscritiques, remarques ou conseils je suis preneur ! BonneLecture !

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[Centrul Parc ?]Voyons voir...

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Des blocs, des blocs et... Des parcs!Il y a un nombre impressionnant deparcs à Bucarest, très souvent avecun plan d'eau. Et ils sont trèsfréquentés, aussi bien par lesfamilles avec enfants, il y a toujoursdes aires de jeux (j'en connaiscertaines qui seraient ravies!), quepar des personnes âgées, desamoureux ou des joggers.

Petit havre de paix au milieu de cepost-modernisme, on s'y promène,on s'arrête à une cabane boire unvin chaud ou un café, on fait sesélongations et on essaye de ne passe casser la figure sur les escaliersgelés! On s'étonne d'y trouver uneéglise ou un barbecue muni d'uneparabole.

Et on se dit que la Vie est belle!

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Même,si la bise est venueles activités continuent !

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[Ma Roumanie]«Moi, je vous le dis,

la Roumanie est magique!»Tout commence par : je suis en France, en colo-cation avec Mariana, originaire de Moldavie rou-maine. Elle me fait découvrir son pays loin desclichés omniprésents à la télé française. L’an-née dernière, je décide donc d’appréhendercette Roumanie par moi-même. J’embarquedans le premier avion, on est le 4 décembre2013, 11h00, heure de Paris, aux alentours des12°C et 95% d’humidité. Trois heures plus tard,je suis arrivé à Bucureşti et malgré les tempé-ratures hivernales, le grand soleil semble medire qu’il fait bon. Je suis seul mais ne tardepas à faire connaissance avec des gens ou-verts, sympathiques et généreux et dont cer-tains sont toujours dans mes contacts.Après une semaine trop courte, retour forcé enFrance et à la réalité, mais avec une seule idéeen tête « La prochaine fois, je prends un allersimple ! ». Cette idée a germé dans ma tête etest devenue réalité cette année au mois d’Août.C’est le grand départ, mes 4 valises sont bou-clées et je dis « adieu » à la France.Fini Julien, bine ai venit Iulian (bienvenue, Iu-lian).

Pour commencer, je me mets en relation avecdes expats, histoire de connaître des lieux, despersonnes et bien vite je me retrouve em-barqué dans cette Roumanie vivante et rapide.Premier week-end à Vama Veche – explosif !Vama ne se raconte pas, ça se vit ! Deuxièmeweek-end à Vama, aie ! Il va falloir redevenirsérieux et chercher du taf quand même.De retour à Bucureşti et dans un mardi plein decourage, je me décide ; un CV plus tard, coupde téléphone pour un entretien d’embau-che. Résultat, j’ai trouvé un CDI en moins detemps qu’il me faut pour l’écrire. Je vous l’aidis, la Roumanie est très rapide!Depuis je deviens chaque jour un peu plus rou-main. J’ai mon Ia, mon short de l’équipe natio-nale de football, ma musique n’est plus en fran-çais et mes amis s’appellent Ciprian, Radu, Tu-dor, Sorin, Larrisa, Elena, Sorina …etc.Moi, je vous le dis, la Roumanie est magique !J’ai été accueilli ici comme jamais je n’aurais pul’imaginer. Et c’est sur ces quelques lignes queje vous laisse, car j’ai des potes à allervoir! :) .”

Iulian Villanescu

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Constantin Calinescu est le boulanger du quartier et il neménage pas sa peine car non seulement il alimente saboutique au bas du bloc, mais il fournit également lesépiceries des alentours. Sa femme Ana-Maria, une bellefemme mince à la longue chevelure noire qu'elle tresseélégamment, tient la boutique le matin et Monica, uneplantureuse personne au sourire enjôleur, assure la ventel'après-midi.Autant Monica était agréable avec les clients, les saluant, etétait toujours souriante, autant Ana-Maria restait demarbre quand ce n'était pas carrément de l'impolitesse. Sije m'appliquais à la saluer en roumain, ce qui n'est pastoujours simple quand on débute, rares furent les fois oùelle me répondit. Et plus d'une fois, elle poursuivait cequ'elle était en train de faire au lieu de s'occuper de moi. Atel point que je choisis d'acheter le pain l'après-midi !Cependant, un matin, je dus aller acheter du pain car desamis moldaves arrivaient de bonne heure. Je descendisdonc à la boulangerie et pas de réponse à mon salut, jebredouillais que je voulais deux pains, elle continua àranger des brioches sans un mot, puis me dis le prix enroumain 1, 50 leu, m'encaissa et me donna mes 2 pains, jequittais la boutique en la saluant « la reverdere ! »... Pasde réponse.Sur le trottoir, je me dis que c'était vraiment unedéplaisante (je pensais un autre mot, mais restonscorrect!) et qu'elle n'aurait pas du me traiter ainsi. Etqu'elle allait le regretter !...

[Ana Maria Calinescu]«Comment je suis devenu numismate!»

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Le temps passait doucement, je progressais en roumain, jecontinuais à faire mon marché, je prenais le pain l'après-midi...Seul petit changement dans mon train-train, je vidais toutesmes petites pièces de 10 et 5 bani dans un bol sur leréfrigérateur...Et un jour, je me sentis fin prêt. J'avais remarqué que vers10h il y avait affluence à la boulangerie. Je fis la queuecomme tout le monde. Quand ce fut mon tour, je la saluaid'un puissant « buna ziua ! » et lui demandais treize pains !A ses yeux, je vis qu'elle pressentait des ennuis enperspective. Elle me donna mes pains. 13 x 0,75 leu = 9,75lei. Je vidais mon porte-monnaie sur le comptoir avec lasomme exacte en pièces de 10 et de 5. Là, elle comprit !Elle me dit qu'elle me faisait confiance, la queue grandissaitdevant le magasin. Je lui dis en roumain, que non, il étaithors de question que je parte avant qu'elle ne soit sûre ducompte exact, elle ne m'avait jamais salué jusqu'à présent,elle me traitait comme une personne indigne donc, elledevait compter, je ne tenais à passer en plus pour unmalhonnête. Elle commença donc à faire des petits tas dedix... Dans la file, certains râlaient, mais la donzelle étaitconnue et je vis quelques sourires narquois m'encourageant.Passablement énervée, elle me dit : « c'est bon ! », je luidemandais de répéter, le compte était-il bon ? « Oui, lecompte est bon monsieur. » Je lui répondis avec mon plusgrand sourire, « merci madame ! » Et d'un ton un peu plusfort, je sortis un « la reverdere ! ». Je quittais la boutiqueavec mes 13 pains, rigolant intérieurement...Je n'ai jamais mangé un pain si bon, sans doute avait-il lepetit goût délicieux de la juste revanche. Les douze autres,je les ai donnés à l'association caritative du quartier...

Marcel Le VoraceExtrait de :

«Elles s’appellent toutes Ana-Maria»

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[Apartament 69]Quoi de neuf, au paradis ?18

Vendredi 3 janvier 18 heures, coup de sonnette, j'ouvre...Trois lascars un petit, un moyen, un grand, tous trois vêtus desoutanes noires, coiffés de toques noires et portant delongues barbes... Des popes! Ils m'impressionnent. Le pluspetit commence à chanter. Et m...! Je réalise que j'ai fait lescourses et que je n'ai plus que deux lei en petites piécettes. Sije les laisse continuer ça va être l'incident diplomatique! Jecommence en roumain "je suis désolé je n'ai pas d'argent...",le petit s'arrête de chanter, ils ne comprennent pas. Jecontinue en anglais... "je n'ai pas d'argent, juste ma cartebancaire...". Ils me regardent l’œil sceptique. Et me disentquelque chose en roumain. Grand moment de solitude. Je disque je suis français que je n'ai pas compris... Le grand l’œilsévère s'approche et me dit d'une voix forte quelque chose etme montre le petit panneau "Joyeuses Fêtes" sous macouronne de sapin (vous vous rappelez la couronne!*). Jecomprends plus ou moins que si j'ai mis ça, je dois accepterquelque chose... L'air désolé, j'acquiesce et lui redis que jen'ai pas de sous! Il s'énerve et dit un truc à ses congénèresdu style "on laisse tomber il est trop c..." et ils montent àl'étage... Mon Dieu ! Pourquoi les religieux ne parlent-ils pasde langue étrangère ? Car du coup mon appartement n'a pasété béni!...

* Donc, nous avons été deux dans toute la cage d'escalier àmettre une couronne sur la porte, et personne ne m'a piqué lamienne !

Autres nouvelles, ma petite orchidée a refait des fleurs et d'autresvont sans doute sortir... Trop bien ! Après ma dure séparation avecl'ordi portable de Tudor, un nouveau venu ici, Super Optiplex 740 ! Iln'est pas né de la dernière pluie et du coup on s'entends bien. Bref,on a plein de projets ensemble. Bon c’est vrai, que des coups on al’impression qu’il a une mémoire défaillante. Mais je crois que je vaisremédier à ça avec le responsable de la boutique, je vous reparleraide cet endroit et de mon pote Optiplex une prochaine fois... Et biensur, j'ai rempli l'étagère avec mon petit bazar !... Et mes petitsfossiles de la Croix-Rousse ! Aller, je suis grand seigneur, monséjour en entier...

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Dans les blocs, il y a une choseparticulière par rapport à nosimmeubles en France, tous lesmurs sont en béton. Hors dequestion de planter un clou pouraccrocher un tableau ! Toute ladéco est fixée par adhésif!

[A Table !]Kesse kya au menu ?...

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Beaucoup de Français, ici, sonttrès fiers de leur cuisine (et àjuste titre!), mais ils sont assezméprisants sur la cuisineroumaine. Donc petit voyagegustatif en terre inconnue. A labase, comme dans tous lespays, ce sont des plats paysansréalisés avec les produitslocaux. Puis, elle va évoluer etdevenir une cuisine assezmélangée où on retrouve lestraces des différentsenvahisseurs du pays (lesRomains puis les peuples duNord et de l'Est, puis lesTurcs...). Il va y avoir la périodecommuniste avec ses terriblespénuries qui n'a pas favoriséune évolution de la cuisine maisun "conservatisme vital".Révolution de 1989, entréefracassante de la "junk food"(Mc Donald, KFC et autrespizzas...).

Si l'on parle de plats nationaux,il faudra mentionner la fameuseCiorba, une soupe à base delégumes avec ou sans viande,les Mici, ces petites saucisses àbase de 3 viandes, lesSarmales, des feuilles de choufarcies, des gâteaux à lacrème...

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Partout je retrouvais cet étrange légume àl’allure de radis blanc et souvent à coté ducéleri... Un jour, j’ai franchi le pas, j’en aiacheté et j’ai goûté...Parler de cuisine est intéressant, maisl’essayer est plus «parlant»! Laissez-voustenter par cette recette de Ciorba à latomate...Comment ça c’est en roumain! Mais c’estpour faire couleur locale! En fin de magazineles recettes en français!

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[Mon Bloc !]Il n’est pas blême

mon HLM...

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Bucarest, ses grands boulevards «soviétiques» et... ses blocs! Bâti-ments en béton, plus ou moins décorés, plus ou moins délabrés maisavec des appartements rénovés. Les Bucarestois ont un rapport ambiguavec ces blocs entre rejet et défense. Beaucoup sont propriétaires deleur logement, la gestion de ces immeubles peut-être associative, le de-hors est très différent du dedans... Un peu de couleur pour débuter unerecherche qui est passionnante ! A suivre...

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[Învăț abiaJe suis en train

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Bon quatre mois que je suis ici et je suis loin de parler couramment! Certes, commem'avait dit un Irlandais, on a un problème psychologique, je me sens ridicule quand jeroule les "R " et mon élève roumaine éprouve la même chose quand elle doit prononcerles "R" à la française! Pour vous entraîner le titre de ces pages se prononce : " u-nvetsabya acoum romunéchté" ( l'accent tonique est souligné). Après, il y a tout le reste et cen'est pas gagné...

Les noms, ils peuvent être masculins, féminins ou neutres et ils peuvent être avec ousans article avec à chaque fois une écriture différente. Les verbes aussi tordus qu'enfrançais avec moins de possibilité de variation (j'en ai compté une trentaine alors qu'enfrançais, il y en a environ 80), mais des temps qui n'existent pas chez nous, le génitif etle datif et généralement on n'utilise pas le pronom : je suis français... (eu) sunt francez.

Affaire à suivre... Sur la page de gauche, je vous ai fait un petit nuage de mots avec unarticle de journal, à votre avis de quoi parlait ce texte ? (solution à la fin de votremagazine préféré).

acum romanește]d’apprendre le roumain

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[Attentat à Charlie Hebdo]Stupeur et révolte !

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Bucarest, mercredi 7 janvier midi, la nouvelle tombe :"Attentat à Charlie Hebdo, 12 morts et des blessés...".Glurps! Je n'y crois pas. Et si! la nouvelle se confirme.Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Bernard Maris et d'autreset des policiers, tous assassinés!!! J'avoue que c'est lastupeur. Charlie, si je réfléchis, j'ai toujours connu... Cabu,Duduche, le Beauf, l'Anti-militariste... Wolinski l'obsédétextuel (et sexuel aussi!)... Tignous et ses mouches autourde Sarkozy... Charb et ses caricatures de Mahomet...Bernard Maris mon économiste préféré! Putain! Qui sontles responsables?

Ah d'accord! De sinistres assassins au cerveau gros commeune lentille manipulés par d'autres sinistres... Hey les mecs,vous savez qu'Allah il est pas d'accord avec ça et que vouspourrez vous brosser pour le paradis avec les vierges ettout... Vous me donnez envie de gerber. La journée passe,je donne mon cours, et je vais passer la fin de journée et lasoirée à écouter la radio. Ca me fait chaud au coeur que laFrance réagisse comme ça. Restez unis, que les oiseaux demauvais augure ne gagnent pas!

JE SUIS CHARLIE.33

Jeudi, j'apprends qu'Honoré le dessinateur estégalement victime de ces sinistres. Appel viales réseaux sociaux à se retrouver devantl'ambassade de France vers 18 h. J'y vais,Julien a fait tirer des petits panneaux "Je suisCharlie". Petites bougies, photos et livre d'or. Ilfait -10. Je rentre pas de nouvelles desassassins.

Vendredi, mon premier geste en me levantbrancher la radio sur France-Inter. Toute lajournée je vais suivre sur les ondes cesévénements incroyables. Sur Facebook, lesmessages défilent... Il y aura le dénouementqu'on connaît et cet appel au rassemblementde dimanche. Ici, appel est lancé pour samedi,encore une fois face à l'ambassade de France.

Samedi 14 h on se retrouve là-bas, beaucoupde Français et de télévisions ! Brève allocutionde l'ambassadeur. Il passera nous serrer lamain. On discute entre nous, les gens sontsidérés.

Dimanche je fais ma marmotte et reste àécouter la radio. Ça me réjouit qu'il y ait euautant de monde et que les récupérationspolitiques ou autres n'aient pu se faire... Je vaisterminer en écoutant Cabu puis Bernard Marisdans une rediffusion sur Radio-Nova. Je vaisme coucher l'esprit apaisé !

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[Et la Lumière fut]Réponses aux questions existentielles

Page 25 - CIORBA A LA TOMATE AUX PÂTES ET AL'ESTRAGON

INGRÉDIENTS1 kg de tomates * 3 oignons * 1 bouquet d'estragon (ou 1cuillère à soupe de vinaigre d'estragon) * 1 courgette * 3 à 4cuillères à soupe d'huile * 2 litres de bouillon de légumes *poivre – selPour les pâtes 2 œufs * 150 g environ de farine * SelPRÉPARATION1 Pour les pâtes : battez les œufs et le sel, peser les etajouter le même poids de farine. Mélanger le tout et faire uneboule de pâte. L'étaler sur 1 ou 2 mm d'épaisseur. Découperdes lanières de 5 à 6 mm de large. Laisser les sécher sur dupapier cuisson.2 Éplucher les oignons et les hacher. Couper les tomates encubes. Dans un faitout faire revenir les oignons jusqu'à cequ'ils deviennent transparents, ajouter les tomates faire cuireà feu doux 15/20mn. Ajouter le bouillon de légume bouillantet continuer la cuisson.3 Au bout de 10 mns ajouter la courgette coupée en cubes etles pâtes, laisser encore cuire 10 mn. Saler ajouter l'estragonfinement haché. Servir et déguster.

Page 25 -Vous avez trouvé ?Il s'agit de Panais (ici ils s'appellent păstârnac ).Une petite recette simple pour redécouvrir ce légume un peuoublié par chez nous.

INGRÉDIENTS (pour 2 personnes)1 racine de panais (la mienne faisait 270 g!)2 jolies petites carottes2 jolies petites pommes de terreUn peu de beurre2 cuillères à soupe de crème fraîche (facultatif)

PRÉPARATION1 Lavez et épluchez le panais, découpez-le en dés.Procédez de même avec les carottes et les pommes deterre.2 Faites fondre le beurre dans une grande casserole à fondépais, et faites tranquillement rissoler vos légumes pendantune dizaine de minutes, en remuant régulièrement.3 Couvrez avec de l’eau et laissez mijoter à feu doux et àcouvert pendant une bonne vingtaine de minutes.Pour finir, mixez et servez très chaud, accompagné ou nonde crème fraîche.

Page 30 - Il s'agit d'un concert des musiques d'EnnioMoricone interprété par une chanteuse d'opéra...

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