Reconfinement Résistance et Résilience

Décembre 2020

ReconfinementRésistance et Résilience

La nuit n’est jamais complèteIl y a toujours puisque je le dis

Puisque je l’affirmeAu bout du chagrin une fenêtre ouverte

Une fenêtre éclairéeIl y a toujours un rêve qui veille

Désir à combler faim à satisfaireUn cœur généreux

Une main tendue une main ouverteDes yeux attentifs

Une vie la vie à se partager

Paul Eluard (1895 – 1952)

ÉDITORIAL

Dans cette époque déstabilisante, l’univers Madeleine Daniélou s’attache à être vivant, dynamique, actif !

Dans son article, Dominique Paillard propose de tirer les opportunités de cette situation inédite et d’en saisir les chances pour le projet éducatif des CMD. Pour les 50 ans de la Prépa de Sainte-Marie de Neuilly, une messe d’action de grâce a été célébrée par Monseigneur Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, « occasion de rappeler l’actualité toujours vive de cette formation exigeante par les humanités qu’est l’hypokhâgne ». Le réseau professionnel de l’Association se développe sur LinkedIn et Facebook, notre Association poursuit ses missions,…

La crise sanitaire et ses conséquences nous invitent à réfléchir à nos vies personnelles, familiales, professionnelles, à nos aspirations et à donner du sens à cette période. Elles nous invitent aussi à réfléchir à ce que nous souhaitons pour l’Association afin qu’elle continue d’être au service de chacun. Ces réflexions sont nécessaires pour préparer demain et accompagner les Anciennes et Anciens dans un futur, certes incertain mais porteur d’ouverture et de nouveauté.

Gardons à l’esprit ce qu’écrivait Madeleine Daniélou : « la vie crée inlassablement des formes nouvelles ». Le groupe scolaire Daniélou-Abidjan a fait sa première rentrée des classes le 7 septembre dernier, accueillant déjà un peu plus de 150 élèves. A terme, il accueillera 1500 jeunes filles de diverses origines sociales et religieuses. Début décembre, la Communauté sfx lancera un appel au don auprès des parents d’élèves, des Anciennes et Anciens, des amis des Centres Madeleine-Daniélou et de la Communauté sfx.

Dans le contexte actuel plein d’incertitudes, Daniélou-Abidjan apparaît comme une fenêtre ouverte sur un présent et un futur remplis d’espérance.

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Bérangère Auguste-DormeuilPrésidente

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n La crise sanitaire : une chance pour notre projet éducatif

S’engager n Envoyée par l’Œuvre

d’Orient au Caire

Education et formationn 50 ans des Prépa de Neuillyn Honneur aux maîtres

Professionneln LinkedIn

Matière à réflexion

Evénementn Fratelli Tutti

Avec les Délégué(e)s n Délégations régionalesn Rencontres territorialesn Rencontres de promotionn RMD Juniorsn Déléguées Promotion 2020

Entraiden La magie de Noëln Ateliers culinaires 2020

Rencontres culturelles Communauté sfxn In Memoriam :

Marguerite Cristofolin Changements rentrée 2020

Vie des CMD

Vie de l’Association

Voici la synthèse de sa conférence de rentrée.

Les paradoxes d’une rentrée masquée Quel sens, autre que sanitaire, trouver dans cette rentrée masquée ? A lui seul, cet objet symbolise les paradoxes que nous vivons en ce moment.Il est censé nous protéger, surtout les plus fragiles, mais en même temps, il nous renvoie « à la figure », qu’il y a bien un risque potentiel et que l’autre en face ou à côté de nous, est peut-être un por-teur sain contagieux sans le savoir.

Il fait « écran » dans les deux sens du mot : il filtre, mais cache aussi une grande partie du visage, dissimule les expres-sions et mimiques, si bien que je ne sais pas comment ce qui est dit est reçu. Heureusement il reste les yeux et le regard « parle » à condition de ne pas être trop éloigné et dans une salle de classe, ce n’est pas simple… Levinas, le penseur par excellence du visage écrivait : « Je pense que l’accès au visage est d’emblée éthique ; c’est lorsque vous voyez un nez, une bouche, des yeux, un front, un menton que vous vous tournez vers autrui ; alors le

visage exposé, nu, se révèle à vous sans détours… ainsi ce visage d’autrui n’est pas un phénomène parmi tous les autres phénomènes : il est le signe de l’altérité, il s’impose à moi sans que je puisse res-ter sourd à son appel, sans que je puisse cesser d’en être responsable. » Dans un visage à découvert il y a tout le risque et toute la beauté de la relation. Masqué, ce visage m’échappe en grande partie et c’est une gêne. Autre paradoxe : le port du masque est la condition sine qua non de notre liberté de déplacement et de travail mais il nous est imposé et nous n’avons pas le choix. Certains, sans être « complotistes » mettent en garde sur la dérive toujours possible du masque à la muselière !

Entre vertu de prudence, nouvel ordre sanitaire et sauvegarde des libertés, se pose la juste articulation des moyens et des fins.

La crise sanitaire : une chance pour notre projet éducatif

Comme chaque année, Dominique Paillard, sfx, directrice du collège et du lycée de Charles-Péguy, a réuni, fin août 2020, ses équipes pédagogiques et éducatives avant la rentrée scolaire.

Dans le cadre à la fois contraignant et rassurant du protocole sanitaire, Dominique Paillard les a invitées à réfléchir ensemble : « Comment faire de cette situation inédite, déstabilisante et sans doute durable, une opportunité positive, une occasion de renouvellement, un temps fort de discernement en vue d’évolutions intéressantes et désirables. Entre reprise comme avant, habitudes et incertitudes, quels chemins emprunterons-nous ? Quelles chances saisirons-nous ? »

Le port du masque est la condition sine qua

non de notre liberté de déplacement et de travail mais il nous est imposé et nous n’avons pas le choix.

4 I Coup d’Œil I décembre 2020

Je ne minimise pas, au prétexte que « c’est comme ça, point à la ligne », le caractère insolite, dérangeant, voire pénible de cette situation dont on espère qu’elle n’aura qu’un temps pour nos élèves comme pour nous qui avons beaucoup à parler, et dont l’organe de communication premier est la bouche, et l’outil de travail, la parole et non le cla-vier : il va nous falloir du souffle !C’est sûr, cette rentrée 2020 est bien particulière et n’a pas la même fraîcheur que les autres, elle est plus grave mais à défaut d’être « respirante », essayons de la rendre « inspirante ».

Comment faire pour que cette naviga-tion à vue, non seulement n’entame pas la mobilisation nécessaire de nos éner-gies et talents, mais nous stimule pour déployer le climat de confiance et de mise en projet dont nos élèves ont tant besoin pour se lancer ? Positivement, comment faire du neuf, être intelligents, inventifs, non pas malgré la nouvelle donne mais en raison de son installation dans le pay-sage ? Péguy parlait de « l’évènement comme d’un maître intérieur qui nous rabote ou nous caresse » et le philosophe Jürgen Habermas écrit dans le journal le Monde : « Dans cette crise, il nous faut agir dans le savoir explicite de notre non savoir ». Dans cette prise de conscience de l’impossible maîtrise, de l’incertitude et de la complexité du réel, je veux y voir aussi une chance, un levier et pas seule-ment un frein ; il y a de l’ouvert dans tout ce qui se passe en ce moment !

Trois prioritésPersonnaliser, « incarner » toujours plus la relation pédagogique et éduca-tive, pour discerner, derrière le masque, la vraie personnalité des élèves et la faire émerger. C’est de cela qu’ils ont le plus besoin : être connus, reconnus, pro-mus dans toutes les dimensions de leur être personnel, social et spirituel et pour cela, rien ne remplace l’interaction en vis-à-vis. Nous la savons bien : les apprentis-sages, l’appropriation en profondeur des connaissances, la transmission des valeurs se font dans l’échange et supposent un climat d’attention et de confiance. Nos élèves l’ont perçu dans la période du confinement et de la reprise : ils ont expérimenté la force de l’atten-tion à chacun de la part des adultes mais aussi entre eux, l’importance du « prendre soin », de l’entraide, et de fait, grâce à l’accompagnement des équipes, nous n’en avons perdu aucun et des liens interpersonnels d’un nouveau type ont vu le jour.

Développer la force du collectif et la coopérationNous n’aurions pas traversé la crise seuls, sans entraide et soutien dans les coups durs, sans échanges d’idées et de pratiques, sans encouragements, partage de questions, services mutuels, attentions délicates et communication régulière. Je l’ai vérifié tout au long de ces lon-gues semaines de pilotage à distance : c’est tout un équipage relié par-delà la distance physique qui a tenu mais nous avons vu aussi les risques d’isolement, le besoin accru de concertation, l’adap-tation inégalement aisée face à la nou-veauté, l’importance de veiller les uns sur les autres et de se redire les priorités communes.

Allons plus loin : cette crise révèle la nécessité d’un corps soudé, d’une ins-titution assez solide dans sa visée pour permettre de la souplesse, d’une culture d’établissement capable de s’adapter sans perdre son âme. La coordination en vue d’une mobilisation plus intense à certains moments critiques fait réflé-chir à l’enjeu du « nous commun » où chacun s’avère indispensable et complé-mentaire. L’enjeu de l’environnement familial, du lien avec les parents, s’est révélé décisif et cela doit nous interroger sur la suite. A la faveur de l’enseignement à distance, parents, enseignants et éducateurs se sont rapprochés pour une meilleure coo-pération dans l’intérêt de l’enfant ; les échanges ont été moins formels, beau-coup de parents ont découvert positi-vement l’expertise propre au métier de professeur, les enseignants ont pris en compte la diversité des situations d’ac-compagnement des familles. Cela ne doit pas occulter la réalité d’un certain nombre de parents plus démunis ou plus « intrusifs » et la vigilance à garder pour un juste positionnement sans confusion, ni trop loin ni trop près.

Dans la même veine, la crise a revalorisé l’Ecole comme espace incontournable de socialisation à part entière. Un profes-seur, un éducateur n’assure pas seule-ment la transmission de savoirs acadé-miques, il apprend à des jeunes qui ne se sont pas choisis, à être, agir et vivre ensemble, quels que soient leurs ori-gines, leurs différences, leurs croyances,

« Dans cette crise, il nous faut agir dans le savoir explicite de notre non

savoir ».

L’enjeu de l’environnement familial, du lien avec les parents

s’est révélé décisif et cela doit nous interroger sur

la suite.

Coup d’Œil I décembre 2020 5

leur niveau d’étude. Rien ne remplacera ce lieu et ce temps d’ouverture à l’altéri-té, à la confrontation aux autres en chair et en os.

D’une connexion à une autre : former à la liberté !La crise sanitaire a fait basculer l’éco-nomie et toute l’activité humaine dans la transformation numérique généralisée et l’école est entrée de plain-pied dans l’ère digitale : Espace Numérique de Travail, classe virtuelle, inversée, cours et concertation en audio ou visio, QCM en ligne… Qu’aurions-nous fait sans ces outils et qu’auraient fait les élèves sans eux ? Nous souhaitons continuer à les utiliser en tant que ressources pédagogiques et pour le partage du travail … avec dis-cernement car ces outils captivants sont aussi des outils captateurs. Dans son livre « La civilisation du poisson rouge, petit traité sur l’économie de l’atten-tion », Bruno Patino met en lumière des dérives mercantiles et des asservisse-ments en termes de temps, de capacité d’attention et de liberté. Son point de départ est le calcul, par les algorithmes de Google, de la durée d’attention d’un poisson rouge (8 secondes) et celle des « Millénials » nés avec un écran en appendice de la main. Il explique la « captologie », la science et les méthodes visant la conquête du marché de l’atten-tion, il analyse la nouvelle « ruée vers l’or » qu’est la ruée vers le temps, et le concept d’accélération (cf Harmut Rosa). Son chapitre sur la « fabrique du réel » démontre comment les réseaux sociaux cherchent à emprisonner l’utilisateur « addict » dans une bulle d’information et dans une vision du monde qui l’endoc-trinent dans sa propre opinion. Le chapitre

« Combattre et guérir » ouvre des pers-pectives constructives sur ce que pour-rait être « un nouvel humanisme numé-rique ».

L’Ecole, un lieu où il faut êtreAvec l’espace-temps qui lui est propre, les ressources illimitées que sont les personnes qui la fréquentent, la mission de développement humain, relationnel et spirituel qui est sa raison d’être, l’hori-zon de sens qui la travaille par le biais de la culture et de l’accès à plus grand que soi, je crois que l’école que nous nous efforçons de mettre en œuvre est un lieu de respiration, de liberté, d’éveil de la vie de l’esprit avec un petit « e » et de l’Es-prit avec un grand « E ». Encore faut-il introduire ces jeunes à ces lieux-sources que sont la vie intérieure, l’intelligence du cœur et la générosité de l’esprit, la résistance du réel et la quête de la vérité. Une salle de classe, de sport, d’arts, une classe en étude silencieuse, un labora-toire ou encore une chapelle, sont des « incubateurs » de la vie de l’esprit sous toutes ses formes. C’est en partie là que s’éveillent le goût et la capacité de lire, écrire, raisonner, apprendre, chercher, argumenter, critiquer, débattre, mais aussi d’observer, admirer, imaginer, créer. Seul et ensemble.

A court terme, un chantier qui s’impose Nous devons réinterroger nos façons d’évaluer et de noter : tout le système a été bousculé par la suppression des examens finaux, les changements de règles en cours de route, la prévalence du contrôle continu, les harmonisations des jurys plus que différentes. Nous nous en sommes bien sortis au plan des résultats finaux et nos élèves n’ont pas été bloqués dans leur accès aux études supérieures souhaitées mais le contrôle continu pre-nant de plus en plus de place dans le nouveau bac 2021, nous sommes ren-voyés à notre responsabilité personnelle et institutionnelle à ce sujet. Comment maintenir nos exigences et la formation de qualité à laquelle nous tenons, sans pénaliser nos élèves pour l’accès aux filières post-bac sélectives ? Derrière cette question il y a celle fon-damentale du type de réussite visée, du projet éducatif global, de l’adaptation de l’école aux évolutions en cours et aussi la mise en valeur de nos élèves, la façon dont nous les estimons, encourageons et motivons. En lien et en cohérence avec la vision éducative qui nous porte, par quelle formation y tendons-nous et com-ment y associons-nous nos élèves ? n

Dominique Paillard, sfx Directrice de Charles-Péguy Paris 11e

reseaumadeleinedanielou.com

www.charles-peguy.fr


S’ENGAGER

Envoyée par l’Œuvre d’Orient au Caireprès trois ans d’études littéraires, j’ai intégré un master de management de la solidarité internationale

et de l’action sociale à l’Ircom à Angers. En M2, des anciens du master sont venus témoigner de leur expérience de volontariat de solidarité internationale (VSI) qui cor-respondait à mon désir d’une expérience radicale de détachement et de service dans un environnement dépaysant. Je me suis alors tournée vers l’Œuvre d’Orient qui tisse des liens avec les chrétiens d’Orient depuis le XIXe siècle. Et depuis quatre ans, des volontaires sont envoyés en mission au service des communautés du Proche et Moyen-Orient. Fraîchement diplômée, j’ai donc été envoyée en septembre 2020 par le Pôle jeunes en Egypte, pour enseigner le français dans une école du Caire. L’école francophone Sainte Anne, tenue par quatre religieuses et cent cinquante professeurs, accueille des chrétiennes et des musulmanes de tout niveau social. J’ai trouvé beaucoup de joie à enseigner le français oral et écrit aux primaires, collé-giennes et lycéennes (très dynamiques !). Le matin, j’étudiais des fables de la Fontaine avec les primaires et donnais des cours de prononciation au petit collège. L’après-midi, je préparais les troisièmes et les secondes à l’examen du DELF (diplôme d’Etat de langue française), qui leur per-mettra ensuite d’intégrer des universités francophones. Bien sûr, les jeux de rôle et les débats avaient plus de succès que les tests de grammaire…« Les filles peuvent-elles conduire des scooters en France ? » « Mlle Lili, on peut écouter une chanson de Madame Piaf ? ». L’enseignement m’a vraiment permis de développer des qualités d’écoute, de créati-vité et de pédagogie, que je ne soupçonnais

pas ! Cette immersion m’a aussi fait décou-vrir le rôle de la francophonie en Egypte. En effet, les écoles francophones sont très attachées à l’éducation à la citoyenneté. Des activités telles que le scoutisme et le MEJ étaient d’ailleurs proposées par l’école tous les samedis. Mais ce qui m’a beaucoup nourrie, c’est de vivre au quoti-dien avec quatre religieuses pétillantes, drôles et débordantes de charité. Au fil des mois, je tissais ainsi des liens d’amitié et

d’affection avec les sœurs de la charité de Sainte Anne et les professeurs. Malgré des conditions de vie difficiles, j’ai été étonnée par l’esprit d’humour et de gratitude qui les animait. Pour les Egyptiens, tout était don de Dieu, « elhamdulilah ! ». Une fois par semaine, je retrouvais la SCEP, petit groupe de prière des volontaires avec le frère Adrien Candiard, à l’Institut Dominicain d’Etudes Orientales. Véritable halte spiri-tuelle et fraternelle, ce temps de partage a aussi considérablement nourri ces mois de mission. Et que dire du jardin calme et verdoyant (si rare !) des Dominicains… Je ne peux qu’encourager les jeunes étu-diantes à partir en mission pour vivre des rencontres exceptionnelles, qui nous trans-forment et nous ouvrent à d’autres cultures et d’autres façons de penser. C’est aussi dans cette expérience dépaysante qu’on apprend à se connaître. Abandonne-toi et le ciel t’aidera ! n

Aliénor de Chergé R.2014

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EDUCATION - FORMATION

i la grande journée anniver-saire des 50 ans de la Prépa de Sainte-Marie a dû être reportée en raison de la crise

sanitaire, une messe d’action de grâce a pu être célébrée le samedi 10 octobre à 10h par Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, en présence de Mme Constance Le Grip, députée des Hauts-de-Seine et de nom-breux professeurs, anciens... Occasion de remercier infiniment la Communauté SFX qui porte la Prépa depuis sa fondation, et de rappeler l’actualité toujours aussi vive de cette formation exigeante par les humanités.Les différentes prises de parole pendant cette messe que vous trouverez ici ras-semblées célèbrent cette action de grâce et soulignent l’articulation intime entre le charisme et la mission de la Communauté sfx, et la finalité de la classe préparatoire littéraire : nous sommes dépositaires d’un trésor qu’il s’agit de faire fructifier. « Dans l’attention actuelle envers Celui qui nous rassemble, puissent la mémoire et l’attente s’unir et s’étirer en un même chant de gratitude pour les cinquante années déjà vécues de notre histoire et pour celles que l’Esprit continue d’écrire par la vie de cha-cun » (extrait du message adressé par Mgr Nicolas Lhernould, évêque de Constantine et d’Hippone en Algérie, promotion BL 1994)

1. Textes lus au début de la messe : messages de deux anciens de la Prépa, devenus évêques et empêchés de venir par la crise sanitaire.

« En raison des mesures sanitaires contraignantes, je n’ai pu venir célébrer la messe avec vous aujourd’hui. Mais en ce samedi 10 octobre, ma prière vous accompagne. Je rends grâce avec vous pour ce que j’ai reçu en classes prépa-ratoires à Sainte-Marie de Neuilly ; en particulier de la part de la Communauté Saint-François-Xavier. J’y ai reçu une solide culture classique. Mais j’ai été surtout marqué par la possibilité d’un dialogue fructueux entre la raison et la foi à l’intérieur de cette culture. C’est encore ce qui m’anime maintenant. Que le Seigneur bénisse votre rencontre ! Je vous confie à Notre-Dame de Lourdes. »

« Chers amis,Paix et joie à vous tous ! J’aurais aimé me joindre à vous pour cette belle cérémo-nie, mais les frontières de l’Algérie, fer-mées depuis mi-mars, n’ont pas encore rouvert. C’est donc depuis Constantine et Hippone, la terre de Saint Augustin, que je vous suis proche dans l’action de grâce, en offrant aujourd’hui la messe en communion avec vous. Augustin disait dans les Confessions: « Il y a trois temps, le présent du passé, le présent du présent et le présent de l’avenir. [...] Le présent du passé, c’est la mémoire; le présent du présent, c’est l’attention actuelle; le présent de l’avenir, c’est son attente» (Confessions, XI,26). Alors, dans l’attention actuelle envers Celui qui nous rassemble, puissent la mémoire et l’attente s’unir et s’étirer en un même chant de gratitude pour les cinquante années déjà vécues de notre histoire et pour celles que l’Esprit continue d’écrire par la vie de chacun. Bonne fête et bonne journée à tous ! »

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+ Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes (AL 1982)

+ Nicolas LHERNOULD (BL 1994), évêque de Constantine et Hippone - Algérie



2. Homélie de Mgr Rougé, évêque de Nanterre : la béatitude de l’écoute, de la parole et de la mémoire

« Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » [...] Oui, heureux l’établissement qui a nourri tant de jeunes et les a préparés à trouver, dans l’Eglise et dans le monde, le chemin du don d’eux-mêmes et du service fécond ! Heureux tous ceux qui ont pu profiter de classes préparatoires bienfaisantes, maternelles, constructives pour toute leur existence ! Comme dans l’Evangile, c’est vers la deu-xième béatitude que mène la première : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent ! ». [...] Ainsi le mérite le plus profond des classes prépa-ratoires de Sainte-Marie de Neuilly n’est-il pas [...] surtout d’avoir introduit depuis un demi-siècle, de façon toute mariale, au bonheur d’écouter la Parole de Dieu pour la garder c’est-à-dire pour la transmettre.« Heureux ceux qui écoutent ». Quelle grâce, pour des générations de jeunes d’avoir été invités et formés à une attitude d’écoute, de disponibilité intellectuelle, d’ouverture de la profondeur de l’être à des vérités qui les dépassent et qui les ouvrent à plus grand qu’eux-mêmes ! La grâce d’écouter, c’est aussi la grâce d’avoir des personnes à écouter, des enseignants, des maîtres, dont la richesse et la justesse de l’enseignement dilatent les intelligences et les cœurs...... « Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu ». Cette Parole retentit dans des mots humains. Quelle grâce de pouvoir connaître et aimer les mots – latins, grecs, français, anglais, allemands ou espagnols – les

mots de la littérature et de la philosophie, les mots qui permettent de s’exprimer et d’élaborer un discernement construit et assuré ! Quelle grâce de pouvoir, au- delà des mots eux-mêmes, entrer dans les réa-lités vers lesquelles ils orientent, élaborer une véritable réflexion ! De même que l’écoute la plus profonde, c’est l’écoute du Maître intérieur, de même, tous nos mots humains renvoient au Verbe, au Verbe éter-nel, au Verbe de vie [...] En classes prépa-ratoires, on étudie non seulement les lettres et la philosophie mais aussi l’histoire. Comme il est bon de garder dans notre mémoire personnelle et collective ce qui nous a construits, ce qui a préparé ce que nous avons à accomplir ! Comme il est bon d’entrer aussi et davantage encore dans l’expérience biblique de la mémoire ! [...] L’Ecriture nous apprend à faire mémoire pour vivre intensément le présent et ouvrir le chemin de l’avenir. [...]Béni soit Dieu pour l’œuvre béatifiante qu’il a accomplie pour vous et par vous ! Béni soit Dieu pour cette béatitude de l’avenir qu’il offre et confie à nouveau à votre com-munauté éducative, comme une espérance, une grâce et une responsabilité !Retrouvez l’homélie de Mgr Rougé dans son intégralité sur https://reseaumadeleineda-nielou.com/evenement/50-ans-de-la-pre-pa-de-neuilly-smn-almuni/

3. Action de grâce Laurence Mathias et Christophe Bourgeois

Une inspiration de Madeleine Daniélou toujours actuelle : former une « élite de l’esprit » comprise comme « intel-ligence de l’autre »

Comme Ancienne, comme professeur de philosophie, comme responsable de la Prépa avec Christophe, je voudrais rendre grâce en votre nom à tous pour les 50 ans de la Prépa et adresser notre vive reconnaissance et gratitude à la Communauté sfx. Cette triple expérience de la Prépa selon Madeleine Daniélou m’a permis, je crois, de comprendre ce qu’elle appelle, l’importance d’une « élite de l’esprit » et d’en rendre témoignage. Une élite de l’esprit qui n’est pas une élite sociale ou scolaire à laquelle la Prépa risque toujours de se réduire, mais l’exigence d’une intelligence de l’autre qui nous en rend responsable. S’il fallait pour moi, dans cette action de grâce, ne retenir qu’une formule de Madeleine Daniélou, c’est en effet celle qui définit l’intelli-gence comme « la faculté de l’autre ». Cette faculté, c’est bien celle que doivent apprendre à cultiver les étudiants de classe prépa littéraire, pas seulement eux bien-sûr, mais eux tout particulière-ment : intelligence procurée par l’altérité du temps long, le décentrement opéré par les grandes œuvres de la littérature et de la philosophie, ou par le travail de la traduction, autant d’étrangetés que l’on s’approprie et qui rendent sensible, curieux et ouvert à l’altérité de notre pré-sent. Cette faculté de l’autre, c’est bien aussi celle que nous devons, comme pro-fesseur et responsable, mettre en œuvre pour accompagner ces jeunes, discerner leur spécificité créatrice, déployer leur liberté propre. Faculté de l’autre qui ne s’exerce qu’à l’écoute du Tout Autre, dans une spiri-tualité ignatienne qui accepte de conti-nuellement interroger les certitudes à l’aune de la rencontre. Merci infiniment à la Communauté Saint-François-Xavier d’avoir aidé chacun d’entre nous à culti-ver cet élitisme de l’esprit.

Laurence Mathias, (Rueil 1986, prépa Sainte-Marie de Neuilly BL 1986-1989)

+ Mgr Rougé, évêque de Nanterre



L’urgence aujourd’hui de faire fructifier ce trésor dont nous sommes déposi-taires.

Ce n’est pas un hasard si c’est dans une communauté d’inspiration ignatienne que nos prépas littéraires ont été créées. C’est aux disciples de Saint Ignace, en effet, que nous devons l’une des plus belles synthèses occidentales pour la for-mation intellectuelle, la ratio studiorum, qui a su, au XVIe siècle, intégrer à l’étude des lettres sacrées, celle des lettres pro-fanes, les litterae humaniores comme on disait alors, nos Humanités. C’est bien pour réactualiser cette synthèse que Madeleine Daniélou s’est battue – elle qui fut le témoin douloureux d’un conflit entre science de Dieu et science humaine – et ces classes créées il y a 50 ans ont témoigné auprès de nom-breux jeunes que l’intelligence est une. La présence, ce matin, au-delà du cercle des Anciens, des amis et des soutiens de nos classes, en témoigne aussi. Merci à vous, chères amies de la Communauté Saint-François-Xavier d’avoir eu cette énergie et cette audace et de l’avoir

Christophe Bourgeois, Responsable adjoint des Prépa

Marguerite Léna

communiquée sans relâche à cette Communauté enseignante que vous avez formée. Cette tâche n’a rien perdu de son actualité. Plus que jamais, il faut, pour l’Eglise d’abord, convaincre des jeunes que les raisons de croire – aussi nom-breuses fussent-elles – ne dispensent pas d’approfondir le travail de la raison et engagent au contraire à explorer tous les domaines du savoir humain. Plus que jamais, pour nos sociétés, il faut que des jeunes, croyants ou non, se forment à l’école de ces litterae humaniores : face aux simplifications qui caricaturent le réel, face à nos peurs et nos chimères collectives, qui risquent de paralyser notre élan vital, face à ce qui défigure la liberté et la dignité de l’homme, nous avons besoin de ce que nous apprennent les grands auteurs, cette « faculté de l’autre », cet art des nuances, cette capacité à subordonner nos impératifs techniques ou économiques à la ques-tion des fins et des valeurs, et peut-être plus encore ce goût des vraies beautés qui nourrit l’espérance… Faire mémoire des bienfaits reçus, c’est aussi et toujours prendre conscience de ses responsabilités. Ce trésor ne nous appartient pas ; nous n’en sommes pas les héritiers mais les dépositaires : puissions-nous, Anciens et enseignants, non seulement le garder précieusement mais le faire fructifier. C’est la plus belle marque de gratitude que nous

pouvons vous adresser, chères sœurs de la Communauté Saint-François-Xavier, l’action de grâces la plus juste.

4. D’un cinquantenaire… à l’autre :

Un signet anniversaire a été remis à chacun sur lequel était inscrite cette phrase de Madeleine Daniélou : « Quelle que soit votre vocation, n’oubliez jamais qu’une petite parcelle du Royaume vous est confiée ». Comme nous l’a expliqué Marguerite Léna à la fin de la messe, « c’est la dernière phrase de la dernière distribution des prix que Madeleine Daniélou présida en 1956 (elle meurt en octobre de la même année) ». Cette phrase a été reprise dans l’homélie de la messe solennelle du « Cinquantenaire », au Gaumont Palace, le 2 février 1958, par le P. Laplace sj, et une image conte-nant la partie en gras de la phrase nous a été distribuée à la sortie de la messe. Ce cinquantenaire marquait le 50e anni-versaire de la création, rue Oudinot, de l’Ecole Normale Libre, première «œuvre» de Madeleine Daniélou et ancêtre des Classe Prépa ! » n

< Concélébration par 4 prêtres de gauche à droite

Père Yves Morel, curé de Saint-Pierre de Neuilly

Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre

Père Pierre Chollet, vicaire à Saint-Pierre de Neuilly, ancien professeur de lettres classiques SMN Prépa

Père François-Xavier Colin (Prépa BL 2006), prêtre pour le diocèse de Versailles



Après l’assassinat de Samuel Paty, les Anciennes rendent un hommage spontané à leurs professeurs

L’assassinat du professeur d’histoire, Samuel Paty, a provoqué une émotion nationale et particulièrement vive dans le monde des enseignants. La qualité du projet éducatif faisant partie de l’ADN de l’univers de Madeleine Daniélou, il n’est pas surprenant que ce drame ait suscité chez beaucoup d’Anciennes le besoin de témoigner du rôle déterminant joué par leurs professeurs dans leur vie.

Valérie Pécresse, Présidente de la Région Ile-de-France (N.84) a rendu, dans les colonnes du Figaro, un bel hommage à Marguerite Léna, son professeur de philosophie :« Mon Samuel Paty s’appelait Marguerite Léna. Elle était professeur de philosophie et s’enflammait, dans les années 1980, pour la cause du syndicat Polonais Solidarnosc. Elle militait pour l’abolition de la torture partout dans le monde. La liberté et la dignité humaine guidaient son enseignement. Un jour, à la fin de la classe de terminale, alors que je lui faisais part de mon choix, un peu convenu, de préparer une école de commerce, elle eut cette phrase qui me toucha au cœur : «Un jour il faudra que vous donniez un sens à votre vie».Nous avons tous en mémoire des femmes et des hommes qui nous confièrent l’une des clés de notre existence. Aujourd’hui, face aux fractures d’une société déboussolée, la mission de nos éducateurs est de plus en plus ingrate. (…) Pourtant. Existe-t-il une grande Nation sans grands pédagogues, un grand peuple sans Education ? Ce n’est pas un hasard si les islamistes s’attaquent à l’Ecole de la République, c’est parce qu’elle reste la citadelle d’une civilisation qu’ils maudissent, celles des Lumières ».

D’autres témoignages remplis d’émotion et de reconnaissance nous sont parvenus par Facebook. En voici quelques extraits :

« Ces derniers jours, j’ai beaucoup pensé à celles qui ont éveillé la petite fille que j’étais à la curiosité et à l’envie d’apprendre, et qu’une flamme animait : mes professeurs à Sainte-Marie. Je pourrais citer Mlle Thépault, Isabelle Redier, Odile Thibault, Mlle Virey, Mlle Debuire, mais il y en eut beaucoup d’autres. Adolescentes, nous adorions rester après la classe pour dessiner au tableau noir et parfois - je l’avoue - faire un peu d’humour sur nos professeurs. Parfois l’une d’entre elles passait la tête, et alors le groupe se dispersait comme une volée de moineaux. Mais je voyais bien qu’elle n’était pas fâchée et qu’elle riait sous cape. C’est pour moi un des plus beaux témoignages de l’ouverture d’esprit et de l’esprit critique qui nous furent enseignés dans l’établissement et qui faisaient son originalité. Merci à tous mes professeurs de Sainte-Marie/Madeleine Daniélou, je leur serai éternellement reconnaissante de ce qu’elles ont fait pour nous et pour la cause des femmes » Bénédicte Poinsard R.72

« Merveilleuses professeurs qui m’ont fait aimer la lecture, l’histoire, le raisonnement, etc... captivantes, pendant leurs cours, pas un bavardage. Plus de 40 après, je me souviens de leur nom, de leurs sourires. Merci ! »Bénédicte de Saint-Pierre R.78

« Merveilleux professeurs qui m’ont donné le goût de l’Histoire puisque j’enseigne cette belle matière depuis plus de 32 ans avec toujours autant de passion ..! » Marie-Fleur Fourquet R.77

« Mademoiselle de Fréminville qui m’a accueillie à Sainte-Marie de Neuilly et qui m’a donné le goût du latin et des belles lettres même si j’ai suivi des études scientifiques. Merci chers professeurs ! » Pascale Lotteau N.77

« Melle Peeters qui lisait la Marmite de Plaute en latin en mettant le ton et en rigolant aux bonnes blagues de l’auteur... Elle était si délicate, si fine, pleine d’humour et de bienveillance et tellement cultivée! Grande dame. » Elisabeth de Lassus R.84

« Merci à tous les professeurs qui ont éveillé en moi cette curiosité, cet amour des belles lettres, des arts et des mots avec une pensée spéciale pour Anne Potier et Mesdemoiselles Paillard et de Fréminville. Quels souvenirs extraordinaires vous m’avez lais-sés chers professeurs. » Emmanuelle Desnault N.84


PROFESSIONNEL

RMD sur LinkedIn : Un réseau professionnel en temps de crise

e groupe LinkedIn, créé en septembre 2013, regroupe aujourd’hui 2 383 membres, Anciennes et Anciens de nos

établissements, membres de leur famille et amis proches, parents d’élèves, pro-fesseurs, rejoints de plus en plus par les Anciens des Classes Préparatoires (CPGE).

Un Groupe dynamique Les profils, très variés, sont le reflet de la richesse et de la diversité de notre réseau professionnel : étudiants, professeurs, toutes professions et tous secteurs d’activité, aussi bien dans la fonction publique que dans le privé.L’encart de description sur LinkedIn indique qu’il est dédié aux personnes partageant les valeurs de Madeleine Daniélou. Outre le fait qu’il permet aux membres de RMD de s’entraider dans leur carrière, il est un point de rencontre autour des sujets suivants :> offres et demandes d’emplois et de

stages qui représentent la majorité des publications,

> rappels des prochains Flash-Coaching (le 3e vendredi de chaque mois),

> nouvelles de l’Association,> nouvelles des associations parte-

naires, comme par exemple les 50 ans de la Prépa de Neuilly,

> demandes d’informations et de contacts dans le cadre d’un mémoire, d’un article,

> propositions d’activités de développe-ment personnel...

Un accompagnement renforcé dans la criseNotre groupe LinkedIn a connu une crois-sance de 26% depuis mars 2020, reflet des inquiétudes et préoccupations pro-fessionnelles de nos membres dans le contexte économique et social de la crise sanitaire.

Tous les métiers souffrent aujourd’hui, nos membres recherchent expertise, expérience et contacts pour être accom-pagnés durant toutes les étapes de l’après-baccalauréat et de la vie profes-sionnelle : orientation, études, stages, recherche du premier emploi, gestion de carrière, licenciement, réorientation, fin de contrat, préparation de la retraite, cumul emploi-retraite...Cela nous conduit à orienter notre acti-vité sur LinkedIn pour aider en priorité celles et ceux, membres ou non du groupe LinkedIn, qui ont besoin de conseils, par-tages d’expérience, bonnes pratiques, contacts…Périodiquement, nous inviterons des professionnels de notre réseau à publier des articles, interviews, conseils, témoi-gnages autour des thématiques qui

sont présentes sur le groupe : « Je suis une profession indépendante, je n’ai pas signé de contrat depuis 6 mois, quels conseils pour relancer mon activité ?... J’ai perdu mon job et j’ai 50 ans, com-ment rebondir ?... Je veux quitter Paris et m’installer en province, avez-vous eu cette expérience ? Je suis étudiant, je recherche un professionnel qui exerce le métier que je veux faire et je n’ai pas de réseau… »Et aussi les expériences qui marchent, les trucs et astuces, conseils pratiques… : « Comment j’ai réussi à augmenter mes ventes pendant le confinement… Comment j’ai noué un partenariat… Comment j’ai changé de métier… »Au final, des articles de fond et des infor-mations utiles ainsi que les initiatives et les rebonds professionnels qui réus-sissent, les trucs qui marchent, et des forums pour échanger à partir des publi-cations, le tout relayé par nos autres médias, en particulier notre site Internet et notre groupe Facebook,…). n

Nathalie Fulconis N.1986

L

Orienter notre activité sur LinkedIn pour aider

en priorité ceux qui ont besoin de conseils, partage d’expériences,

bonne pratiques, contacts, ...

Si vous souhaitez participer à votre

mesure à ce projet, si vous avez des questions ou si vous avez besoin de conseils, adressez-nous un message sur le groupe LinkedIn ou à [email protected]


PROFESSIONNEL

Rendre le droit du travail accessible et intelligible

Que veut dire « démocratiser le droit du travail » ? Depuis 15 ans, j’ai constaté que beau-coup trop d’employeurs et de salariés n’avaient aucun accès au droit du tra-vail. Notre corpus juridique est de plus en plus lourd et complexe avec un jargon incompréhensible et notre système judi-ciaire n’est pas lisible non plus.La crise sanitaire a renforcé ces dysfonc-tionnements : une avalanche de textes qui a jeté employeurs et salariés dans la perplexité et un système judiciaire à l’arrêt qui peine à répondre.Parallèlement, notre monde et nos modes de consommation ont été révolution-nés par le digital. Les consommateurs exigent dorénavant de la simplicité, de l’instantanéité et la possibilité d’intera-gir avec le produit ou le service acheté. Le droit ne satisfait aucune de ces trois exigences. En conséquence, les employeurs et les salariés se détournent du droit. C’est la pire des réponses, de mon point de vue d’avocate, de citoyen et de femme aussi, car les femmes subissent tout particuliè-rement cette inaccessibilité du droit.

Comment facilitez-vous l’accès au droit ? Nous concevons des infographies juri-diques qui permettent de comprendre en un coup d’œil des notions clés du droit du travail, le licenciement pour faute, le détail d’une procédure de licenciement, le déroulé d’un contentieux devant le Conseil des prud’hommes.

Ces infographies, attractives, sont plus ludiques qu’un texte de loi, simples à comprendre et faciles à mémoriser. Nous en avons créé une centaine, toutes libre-ment accessibles.

Notre démarche vise ainsi à améliorer l’expérience juridique de nos clients pour répondre à leurs besoins sur le fond et la forme et pour qu’ils soient plus impli-qués dans la résolution de leur litige. Nous travaillons aussi à l’automatisa-tion de certaines prestations juridiques pour permettre aux employeurs et sala-riés d’obtenir des premières réponses de façon autonome, rapide et à un coût modéré. n

Alexandra Sabbe Ferri, N.1994

Avocate au barreau de Paris, fondatrice du cabinet SAGAN Avocats

et de la legaltech mesindemnités.com.

Parallèlement, notre monde et nos modes de consommation ont été révolutionnés par

le digital.



e mot confinement contient l’adverbe finement. Le confinement pourrait donc signifier « être ensemble

finement », voire « vivre ensemble fine-ment ». Inutile de consulter un diction-naire : qui dit finement veut dire penser ou faire des choses avec finesse. Quelles sont les choses que l’on peut et doit faire avec plus de finesse ? Notre réponse : mais tout ! Nous n’oublions pas que nous sommes venus au monde en parfait ignorant et que nous avons dû apprendre les usages terrestres à partir de zéro. A commencer par apprendre à nous tenir debout, puis à avancer pas à pas vers l’espace qui s’ouvre devant nous. Sauf chez les plus doués d’entre nous, d’une façon générale, nos postures et nos com-portements, autrement dit notre manière d’être, sont empreints de gaucherie et de maladresse ; il y manque trop de la grâce pour que nous soyons à même d’entrer en résonance avec l’invisible Souffle ryth-mique qui anime l’univers vivant. Nous sommes en quelque sorte d’éternels apprentis, d’éternels amateurs. Il y a toujours lieu d’améliorer notre approche de la vie, avec plus de lucidité et de finesse. Le confinement obligatoire nous en donne l’occasion.

D’abord, dans notre rapport avec les choses qui nous entourent. Il fut un temps où l’humanité était plus humble, plus patiente. Elle chérissait les choses qui étaient à son service. Elle en connaissait le prix, éprouvait à leur égard de la gra-titude. Il s’établissait entre les humains et les choses un lien de sympathie, pour ne pas dire de connivence. On gardait les choses le plus longtemps possible, même quand elles étaient rongées d’usure. On rapiéçait les chaussettes, on ravaudait les chemises, on réparait les porcelaines fêlées, on entretenait avec vénération les meubles légués par les aïeux. Ainsi traitées, les choses prenaient un aspect personnel, revêtaient un coloris intime.

Confinement, occasion de réapprendre la valeur des choses qui nous entourent

Depuis une ou deux générations, nous assistons à l’avènement du jetable. Du coup, nous n’entretenons plus le même rapport avec les choses. Les traitant de haut, nous ne leur portons ni atta-chement ni affection. Elles sont usées par nous, dans l’indifférence. Arrive le moment où elles se montrent moins

efficaces, nous les fourrons sans ména-gement dans le sac-poubelle. Hop là, un bon débarras ! Ni vu, ni connu. Tout cela ne nous éduque pas dans le sens de l’attention, du respect, encore moins de la douceur et de l’harmonie. Il arrive bien souvent qu’inconsciemment, aux heures de désœuvrements, nous nous agacions de la présence des choses, parce qu’elles nous renvoient l’image de nos propres désarrois.Le confinement est l’occasion de réap-prendre la valeur des choses qui nous entourent. Celles-ci, nous le savons, ont une âme, même un bout de ruban, même une épingle. Elles ont acquis une âme, pour avoir été les témoins de notre vie. Elles conservent précieusement nos souvenirs, que nous avons relégués aux oubliettes. Elles peuvent nous être d’un soutien secourable si nous consentons à en faire des interlocuteurs valables. Elles sont là pour nous rappeler que la vie n’est pas forcément un gâchis total. Elles sont là pour nous appeler à la fidélité.

« Face au confinement, nos objets familiers peuvent être un soutien et un réconfort »

MATIÈRE À RÉFLEXION

François Cheng, écrivain, membre de l’Académie française

L


Confinement, occasion de retrouver le sens de l’essentiel

Après notre rapport avec les choses, venons-en à celui, plus complexe, que nous entretenons avec les êtres. Le confi-nement crée des conditions pour vivre en compagnie des êtres qui nous sont chers, nuit et jour, sans une seconde de sépa-ration. Au lieu de nous en réjouir, nous voilà paniqués. Jusqu’ici en effet, nous n’avons pas conçu la vie ainsi ; chacun a ses occupations, jouit des possibilités d’évasion. On découvre, effarés, qu’un tête-à-tête permanent est un casse-tête, que trop de promiscuité tue la vraie intimité. On en vient à avoir la nostalgie d’une certaine distanciation. Or, juste-ment, en même temps que le confine-ment, on nous recommande de garder une « distance sociale », et si possible de ne pas se toucher.Cette situation, apparemment contradic-toire, nous incite à une réflexion plus fine. Dans notre société, les sentiments d’af-fection s’expriment par un ensemble de paroles et de gestes très démonstratifs, une effusion ignorant les barrières. On s’adore, on s’embrasse, on baigne sans répit dans une mare de sentimentalité. C’est certes tout ce qu’il y a de positif. Sauf qu’en vase clos, pour peu que sur-vienne un accroc, ces mêmes paroles et gestes, prononcées, effectués machina-lement, ou devenus trop envahissants, étouffants, dégénèrent en chamailleries, quand ce n’est pas en violence.Me revient alors en mémoire l’injonction de Confucius qui prônait dans les rela-tions humaines, le « li », terme qu’on peut traduire par « le rituel du respect mutuel », un rituel fondé sur le principe de la distance juste. Selon le sage, seul ce principe permet de rendre durable l’attachement le plus profond. A partir de ce principe d’ailleurs, ses disciples conseillaient d’introduire dans le lien

conjugal une forme d’amour courtois où chaque conjoint traite l’autre en hôte d’honneur. Les circonstances actuelles, pleines de paradoxe, me poussent ici à rappeler ce que Confucius avait proposé, 2500 ans auparavant ; mais je mesure parfaitement ce qu’il peut y avoir d’in-concevable pour les gens d’aujourd’hui.

Confinement, occasion de se retrouver soi-même

Après le rapport avec les choses et les êtres, comment ne pas aborder enfin le rapport avec soi-même. Dans le confi-nement, le sentiment qui domine chez chacun est la peur de se retrouver seul à seul avec son ombre. Inévitablement, nous pensons à notre cher Pascal qui déplore que l’homme ne sache pas demeurer dans une chambre ; en proie au divertissement, il cherche à fuir pour ne pas dévisager le destin, le sien. Entre quatre murs où rien d’inespéré ne peut advenir, quel mortel ennui ! Pourtant, la chambre peut contenir plus de présence et de richesse qu’on imagine. Il y a la mémoire de notre passé chargé d’orages, de remords, mais également de moments de félicité, il y a le présent à méditer et à métamorphoser, un présent bouleversé cette fois-ci par les actes héroïques des soignants et de tous ceux qui aident ; par les SMS reçus, qui donnent lieu à un authentique partage dans l’épreuve ; il y a le futur à préparer, un futur ouvert qui ne sera plus comme avant.A ce point de réflexion, l’idée me vient d’évoquer un épisode dans la vie de Jakob Böhme, le grand mystique du XVIIe siècle. Un après-midi de solitude dans son sombre logis, il voit un rayon de lumière qui entre par la fenêtre et qui s’attarde sur un ustensile en étain. Soudain, il est ému jusqu’aux larmes, et empli de gratitude, il tombe à genoux.

Un matérialiste pur et dur viendrait nous expliquer doctement que tout cela relève de la loi physique, qu’il n’y a vraiment pas de quoi s’émouvoir là-dessus. Mais Böhme voit autre chose, il voit qu’au sein de l’éternité, en ce coin perdu de l’immense univers apparemment muet et indifférent, un instant de miracle a lieu, ce rayon de lumière qui vient iriser l’après-midi terrestre où un humain ano-nyme, poussière d’entre les poussières, a pu capter la scène et, avec son œil ouvert et son cœur battant, être submergé par l’émotion. Qui peut expliquer cet insou-tenable mystère ? Il n’y a peut-être rien à expliquer.Il y a la vie qui est là, miraculeuse-ment là, à recevoir comme un don inouï. Chacun dans sa chambre, à sa manière unique, doit se tenir prêt à accueillir le rayon de vie qui se donne là, comme un ange annonciateur, comme un hôte d’honneur. n

Paru dans FigaroVox 27 avril 2020

MATIÈRE À RÉFLEXION

« La Jeune femme à l’aiguière » de Vermeer



ÉVÉNEMENT

5 clefs pour comprendre Fratelli Tutti du pape François

n signant cette encyclique à Assise, sur la tombe du Poverello, le 3 octobre, le pape François propose avec

force une boussole à une humanité déso-rientée : la fraternité n’est pas seulement un sentiment ou un impératif moral ; elle se vit dans tous les domaines de l’existence.

1. Un constat sombreLe nouveau document magistériel du pape François s’ouvre sur une sorte de bilan particulièrement peu réjouissant de l’état actuel du monde. Le pape ne s’en cache d’ailleurs pas, son premier chapitre étant intitulé « Les ombres d’un monde fermé » et son premier titre de section « Des rêves qui se brisent en morceaux ». « L’histoire est en train de donner des signes de recul », s’alarme le pape qui s’interroge : « Que signifient aujourd’hui des termes comme démocratie, liberté, justice, unité ? Ils ont été dénaturés et déformés pour être utilisés comme des instruments de domination. » Selon lui, le monde actuel connaît une période de repli sur soi et de xénophobie, dont les premières victimes sont les pauvres.

2. Un cri d’alarme contre le populisme démagogique

« Les groupes populistes fermés défigurent le terme « peuple » puisqu’en réalité ce dont il parle n’est pas le vrai peuple », tance l’en-cyclique qui dénonce un « populisme malsain » et « irresponsable ». « Parfois on cherche à gagner en popularité en exacerbant les pen-chants les plus bas et égoïstes de certains secteurs de la population », redoute le pape. Ce n’est pas pour autant que François, adepte de la « théologie du peuple », disqualifie le peuple, mot qui revient à 95 reprises dans la nouvelle ency-clique. Au numéro 185, le pape affirme ainsi que « chacun n’est pleinement une personne qu’en appartenant à un peuple ».

3. L’amitié socialeSelon son sous-titre, Fratelli Tutti porte non seulement sur la fraternité, mais aussi sur « l’amitié sociale », un concept forgé dans les années 2000 par celui qui était encore le cardinal Jorge Mario Bergoglio, archevêque de Buenos Aires (Argentine). « L’amour qui s’étend au-delà des frontières a pour fondement ce que nous appelons « l’amitié sociale » dans chaque ville ou dans chaque pays. Lorsqu’elle est authentique, cette amitié sociale au sein d’une commu-nauté est la condition de la possibilité d’une ouverture universelle vraie ».Pour le pape François, c’est cette « amitié sociale » qui a permis au bon Samaritain de la parabole (Luc 10.25-37) d’inter-rompre son voyage, de changer de projet, d’être disponible pour s’ouvrir à la surprise de l’homme blessé qui avait besoin de lui ».

4. La dignité inaliénable de chacunPour parvenir à « l’amitié sociale et la fraternité universelle », explique François, il faut « réaliser combien vaut un être humain, combien vaut une personne, tou-jours et en toutes circonstances ». Tout homme « a le droit de vivre dans la dignité » et si « ce principe élémentaire n’est pas préservé, il n’y a d’avenir ni pour la fraterni-té ni pour la survie de l’humanité ». Ce rap-pel est l’occasion pour le pape de dénoncer ceux, y compris parmi les chrétiens, dont

l’attitude revient à considérer certains, à commencer par les migrants, comme étant « dotés de moins d’humanité ».Source de la fraternité, venue de Dieu selon les chrétiens, cette dignité inaliénable per-met également au pape d’affirmer à nou-veau que la peine de mort est « inadmis-sible » et de mettre fortement en doute la possibilité d’une « guerre juste ».

5. L’artisanat de la paixLa construction de la paix, affirme l’ency-clique, est un « artisanat » qui « nous concerne tous » et « une tâche sans répit ». « La paix n’est pas seulement l’absence de guerre, mais l’engagement inlassable – surtout de la part de nous autres qui exer-çons une charge liée à une plus grande res-ponsabilité- de reconnaître, de garantir et de reconstruire concrètement la dignité bien des fois oubliée ou ignorée, de nos frères ». Autre condition de la paix : le pardon, auquel le pape consacre de très belles lignes. « Ceux qui pardonnent en vérité n’oublient pas, mais renoncent à être possédés par cette même force destructrice dont ils ont été victimes », salue François avant de poursuivre : « Le pardon, c’est précisément ce qui permet de rechercher la justice sans tomber dans le cercle vicieux de la ven-geance, ni dans l’injustice de l’oubli ». n

Paru dans la Croix.com le 4 octobre 2020

E


AVEC LES DÉLÉGUÉ(E)S

Rencontres de promotion

Passy 1946

La vie d’une promotion pendant le confinement

La Promotion Passy 1967 face au Virus !

Evidemment, au temps du Covid, très peu de promotions ont pu se réunir et les « dîners d’automne » initiés chaque année par RMD ont été annulés.Toutefois, une autre forme de rencontre a vu le jour sur les réseaux sociaux et a même suscité de nouveaux liens d’amitié.Voici ces témoignages parmi d’autres.

A défaut de pouvoir se réunir comme à l’habitude 2 fois par an chez l’une d’entre elles, la délé-guée, Colette Guilmoto a proposé de faire un petit tour d’horizon après l’été et de recueillir les nouvelles qu’elles pouvaient avoir les unes des autres.

Le 20 mars 2020, un mail « à la mer » est envoyé à notre réseau Passy 63 : un appel à se donner des nouvelles pendant cette période inédite. Les réactions sont immédiates et chaleureuses entre celles qui sont seules dans leur appartement parisien et celles dont la maison de campagne déborde d’enfants et petits-enfants. Certaines Anciennes disparues depuis le collège reviennent dans la ronde : c’est bon de les retrouver.Que de créativité ! Toutes participent aux échanges nourris par six ou sept Anciennes : envoi de pensées affectueuses, de canulars littéraires, de concours de fleurs, de vidéo de gymnastique, de références de sites de conférences d’art ou d’opéras, de souvenirs attendris et nostalgiques sur nos professeurs de Sainte-Marie etc…Quelques malentendus éclatent aussi entre nous, suivis d’excuses et de réconciliations : une vraie dynamique d’amitié s’est ré-enclenchée. Maintenant, nous sommes dans l’attente de nous revoir « en chair et en os »… n

Annick Deblaye P.1963, Mme Saint-Sauveur

Que pouvions-nous faire, sans aucune activité extérieure et privées de nos petits enfants ? Soit déprimer, soit contacter les amies dans la même situation. Nous avons donc choisi cette dernière option plus « conviviale » et fait circuler dans la pro-motion un courriel rassembleur destiné à chasser la morosité qui commençait à s’insinuer et à réactiver les liens parfois forts qui nous unissent depuis plus de 50 ans.Et surprise, les réactions en retour furent nombreuses, chaleureuses et enjouées.Par internet ou par téléphone, les échanges se révélèrent précieux. Certaines, hébergeant leurs parents âgés privés subitement d’aides à domicile, ont pu se conseiller mutuellement sur les soins et les comportements à adopter au quotidien face au grand âge. Les chan-ceuses confinées dans les champs apportèrent une bouffée d’air frais aux « prisonnières » des villes. L’une d’entre nous, médecin, nous informa sur le virus, ainsi que sur la façon d’expliquer éventuellement cette crise sanitaire aux petits-enfants sans les traumatiser. Notre chère Marguerite Léna nous assura profiter pleinement du printemps dans le parc du collège de Neuilly. Ce furent donc deux mois d’échanges bienveillants et amicaux dans notre Promotion 1967, qui ont contribué au maintien de notre bonne humeur. n

Antoinette Balandra, Mme Cantat



Notre Réseau dans les Régions et à l’étrangerPlus de la moitié des Anciennes habitent en dehors de l’Ile-de-France, dans les régions ou à l’étranger pour des installations durables ou temporaires. Beaucoup souhaitent retrouver dans leurs relations sociales la complicité des valeurs communes acquises dans les établissements.

A la différence des réunions de promotion, les rencontres régionales réunissent des Anciennes toutes promotions confondues et de tous les établissements.Ce qui les réunit ? Leur passage plus ou moins long dans les CMD avec cette constatation : « Entre Anciennes, les mots ont le même sens : nous nous comprenons tout de suite… ».A l’initiative de l’une ou de l’autre, par affinités ou par proximité, des réunions peuvent s’organiser et déboucher sur la joie de nouvelles amitiés. Les affinités peuvent être intellectuelles, spirituelles, tout simplement basées sur un hobby partagé (jardinage, marche, musique, vieilles pierres…) ou un engagement humanitaire ou paroissial.Un lien d’amitié peut se créer qui se traduira de façon naturelle par une entraide spontanée mais efficace grâce à l’attention portée les unes aux autres.Chaque groupe s’organise selon son inspiration. Etre déléguée régionale, c’est accepter d’être en lien avec toutes celles qui habitent le même territoire, et aussi avec l’équipe RMD du « 7 », rue de Poitiers.

RMD recrute des équipes pour les délégations régionales.

La coordination entre les Anciennes de votre territoire vous motive ?Prenez contact avec Annick Saint-Sauveur : Responsable de la Commission des déléguées à RMD [email protected] avec Marie-Philippe de Beauregard, déléguée pour la Région Rhône-Alpes : elle partagera avec vous son expérience [email protected]

Un appel tout particulier est lancé pour les métropoles de Toulouse et Strasbourg qui regroupent de nombreuses Anciennes et sont sans délégation régionale.

La Commission des déléguées

Pourquoi des délégations territoriales ?



1. Les délégations régionales de RMD

LyonMarie-Philippe de BEAUREGARD

[email protected]

NantesOrianne [email protected]

Le HavreJoëlle VAILLANT

[email protected]

RouenAnne DINELLI

[email protected]

R.M.D.7, rue de Poitiers - 75007 Paris

[email protected]

Besançon Isabelle SCHIFFMANN

[email protected]

Bordeaux Noémie PIERART

[email protected]

Toulon Bénédicte LATOURRETTE

[email protected]

Salon-de-ProvenceMarie-Pascale van [email protected]

LilleDelphine LHOMME

[email protected]

Béatrice [email protected]



2. Contacts à l’étranger

Six déléguées régionales ont participé à une télé conférence le 15 octobre pour échanger sur leurs bonnes pratiques, s’informer sur les enjeux de RMD en 2021 et définir des actions concrètes d’entraide et d’animation de leur réseau.Pendant le confinement, elles ont largement relayé les « Pépites », dossiers pilotés par Orianne Duflos (cf Coup d’Œil de juin 20), ont fait vivre le groupe Whatsapp qui regroupe les Anciennes de leur région et ont passé de nombreux coups de téléphone.

Voici quelques ressources d’animation proposées par les déléguées régionales :

- Ouvrir les activités aux non membres (maris, grands enfants ou amis)- Créer un groupe de quartier dans les métropoles- Créer un réseau d’entraide amicale par téléphone : constituer un vivier d’Anciennes prêtes à assurer une visite téléphonique

hebdomadaire pour les Anciennes isolées- Faire remonter au Bureau les besoins financiers ponctuels ou pérennes, notamment le financement des études des jeunes- Utiliser les dossiers du parcours « Croissance » mis à disposition par Orianne Duflos pour animer des réunions- Constituer un vivier de volontaires pour l’aide aux devoirs par téléphone : par exemple pour les élèves d’origine étrangère de

Charles-Péguy Bobigny- Identifier les compétences et expériences professionnelles pour constituer un réseau d’aide (par téléphone) à la recherche

d’emploi ou de changement d’orientation.

Et puis, quand la situation sanitaire sera redevenue normale :- Organiser une rencontre avec les déléguées de promotion qui sont sur le même territoire- Demander à chaque Ancienne de proposer à tour de rôle une activité selon ses talents et ses envies pour assurer une

animation par an.

Le réseau RMD à l’étranger est volatile. Les déléguées volontaires assurent en priorité un rôle d’accueil des nouvelles arrivantes et de mise en relation avec d’autres Anciennes.Certaines ont toutefois organisé des rencontres de forme variée (pique-nique, afterwork…), par exemple en Grande-Bretagne, en Belgique et aux USA.

Pays - Région Contact MailBelgique Astrid GUIFFARD [email protected]

SuisseDelphine BRENNAN-POMMELDiane CUILLERET-LABRUYERE

[email protected]@cuilleret.com

USA : Washington Isabelle de ZAMAROCZY-THIBAULT [email protected] : Chicago Annie ERGAS - BOURDEL [email protected] USA : La Nouvelle Orléans Dauphine SLOAN - de MONTLAUR [email protected] : New York Pascale RICHARD [email protected] USA : Palo Alto Florence de BRETAGNE-de LAGUICHE [email protected] : Berlin Mahaut DUNOYER de SEGONZAC [email protected] : Madrid Françoise MARTINEZ de VELASCO-HELAIN [email protected] Italie : Rome Marine VINCEY [email protected]

Grande Bretagne : Londres La déléguée a démissionné : poste à pourvoir

Chine Poste à pourvoir

La vie d’un réseau territorial au temps de la Covid




Réunions territoriales 3 octobre 2020 : Journée de la Délégation lyonnaise dans le Géo Parc du Beaujolais

26 septembre 2020 : réunion des Anciennes de Louveciennes (78)

Nous étions huit Anciennes et six maris. Nous avons commencé par visiter des carrières impressionnantes où nous avons tout appris sur l’extraction et le tra-vail de la pierre, puis nous avons déjeuné chez Carole dans deux salles à manger séparées pour nous per-mettre de préserver les « distanciations sociales ». Nous avons donc mis nos maris dans l’une et nous sommes retrouvées dans l’autre où nous avons énor-mément ri en nous rappelant nos jeunes années !L’après-midi, une guide du « Géoparc » du Beaujolais nous a expliqué l’intérêt de ce parc classé par l’UNESCO puis nous a fait déguster son « Côte de Brouilly ».Nous nous sommes retrouvées très heureuses de dis-cuter ensemble du fameux « esprit de Sainte-Marie ». Un point commun à noter : nous étions presque toutes septuagénaires et nous disions toutes que nous n’avions eu aucun besoin de nous rapprocher des Anciennes pendant 40 ans mais que cela nous avait « rattra-pées » par des chemins différents et que finalement c’était très agréable.Donc ce fut une belle journée, extrêmement conviviale, sans grands enjeux si ce n’est une envie commune que ce lien un peu ténu se renforce. n

Marie-Philippe de Beauregard, N.1963 - Déléguée Régionale Rhône-Alpes

Les Anciennes de Daniélou et de Sainte-Marie habitant ou ayant habité Louveciennes dans les Yvelines se sont retrouvées le 26 septembre.Entre le bouche à oreille, le groupe Facebook et l’annuaire transmis par l’Association, j’ai pu identifier une cinquantaine de noms. A cause de la Covid nous étions limitées à 12 de Daniélou ou de Sainte-Marie, des pro-mos 1977 à 1996. Certaines avaient gardé des liens depuis leur sortie, d’autres s’étaient retrouvées par hasard ou se côtoyaient sans connaître leurs attaches communes.Tout au long de la soirée, nous avons échangé beaucoup d’anecdotes drôles, de souvenirs de professeurs ou de religieuses de la Communauté.C’était frappant de voir à travers l’échange de nos parcours, comment chacune d’entre nous a conscience de ce «quelque chose de plus» qui

nous a structurées pour notre vie d’adulte.Cet héritage s’apprécie avec le temps, et encore plus en étant confrontées au monde professionnel ou à l’éducation de nos propres enfants. n

Anne-Catherine Becquey - Duveau, N.1991



Lancement de RMD Juniors : quels projets pour 2020-2021 ?

La promotion 2019 des 4 établissements Madeleine Daniélou de la région parisienne a créé RMD Juniors en janvier 2020.

Comment lancer les activités du groupe dans le contexte de la COVID ?

C’était l’objectif de la télé-conférence du 28 septembre à laquelle étaient invité(e)s les délégué(e)s. La Présidente de RMD a rappelé les différentes aides que l’Association des Anciennes peut apporter aux étudiants : aide financière, accompagnement à l’orientation etc...Puis les déléguées ont fait de nombreuses propositions pour animer leur promotion et accueillir la promotion 2020. Las ! La situation sanitaire ne permet pas de les réaliser cet automne.

L’objectif principal de ces initiatives est l’ouverture en mixant immédiatement les établissements et les deux promotions 2019-2020 dans des actions communes.Pendant le confinement, les déléguées de 2019 ont conçu un diaporama chaleureux pour accueillir la promotion 2020 au sein de RMD Juniors: il a été diffusé aux terminales avant les vacances. Pour prolonger ce premier contact, un mail de bienvenue sera envoyé aux déléguées de 2020 pour préparer une rencontre dès que cela sera de nouveau possible. Une réunion « zoom » est également envisagée.

Les délégués de 2019 communiquent activement par leur groupe Whatsapp.

Chaque délégué va inviter les Anciens de sa promo à s’inscrire à la page Facebook de la classe pour maintenir les liens au sein de la promo. n

Annick Saint-Sauveur Responsable de la Commission des Délégué(e)s




Charles-Péguy BobignyMichèle Bouzitou [email protected]

Marine Denée [email protected]

Nithursha Jekakumar [email protected]

Maylis Martin [email protected]

Jihanne Oulhaj [email protected]

Marlyne Steve Mcqeen [email protected]

Aliya YDJEDD [email protected]

Charles-Péguy ParisLeeloo Bernard [email protected]

Jeanne Bouilloud [email protected]

Pauline Bouilloud [email protected]

Violette Calleux [email protected]

Louis Chalmandrier [email protected]

Soline du Crest [email protected]

Lina Fessi [email protected]

Salomé Le Provost [email protected]

Lucie Penot [email protected]

Mathilde Pinçon [email protected]

Nora Rebaa [email protected]

DÉLÉGUÉES DE PROMOTION 2020Marina Vicentijevic [email protected]

Sainte-Marie de NeuillyClotilde Boutellier 149, rue Louis Rouquier 92300 Levallois-Perret [email protected]

Raphaëlle Brière 42 rue H-G Fontaine 92600 Asnières-sur-Seine [email protected]

Alix Brisset 97, rue de Prony 75017 Paris [email protected]

Elvire Da Cruz 40, boulevard Gouvion St Cyr 75017 Paris [email protected]

Louise Duplaix 72 ter, rue de Longchamp 92200 Neuilly-sur-Seine [email protected]

Clotilde Gagneux 34, boulevard Victor Hugo 92200 Neuilly-sur-Seine [email protected]

Pauline Gallon 14, avenue de Charlebourg 92250 La Garenne-Colombes [email protected]

Domitille Guilleux 21, rue Pierre Joigneaux 92600 Asnières-sur-Seine [email protected]

Philippine Le Clère 22, rue Berteaux Dumas 92200 Neuilly-sur-Seine [email protected]

Lucie Le Roux 8, passage des Brunettes 92250 La Garenne-Colombes [email protected]

Maylis de MENTQUE 3, rue Auguste Mayet 92600 Asnières-sur-Seine [email protected]

Jeanne Rousseau 10, rue Le Sueur 75116 Paris [email protected]

CMD de Rueil Clémence Avignon [email protected]

Judith Brodin [email protected]

Manon Darsy [email protected]

Priscille de la Hougue [email protected]

Manon Gomes [email protected]

Louise Lacroix [email protected]

Marie Raymond [email protected]

Aurélie Sabatier [email protected]

I.1967 Elisabeth Le Normand, Mme Lang 68, place du Carrousel et des Etournelles 60840 Breuïl-le-Sec

N.1990 Florence Le Guelinel, Mme Mwemerabugabo 10, rue du Lieutenant Pierre Bochin 37540 Saint Cyr-sur-Loire

N.2008 Maÿlis Lockhart, 9, rue Vergnette de la Motte - 21200 Beaune

R.2001 Sophie Hennequin, Mme de Gastinne 26, rue Maurice Berteaux 78150 Vernouillet

CHANGEMENTS CHEZ LES DÉLÉGUÉES


Noël 2020

ENTRAIDE

Une marche vers… l’étoile de Noël Un jaillissement vers la Lumière… L’élan créateur…

Qu’avons-nous appris qui nous a fait grandir pendant les mois que nous venons de vivre ?● La création de liens plus forts avec l’autre● La perception de la force d’être deux sur la terre comme au ciel● La découverte nouvelle des rapports enfants-petits-enfants● Une plus grande sensibilité aux belles choses de la vie :

◗ le sourire ◗ la disponibilité ◗ l’écoute d’une voix● Des chemins inattendus pour rencontrer l’autre :

Ex : les gâteaux de la gardienne aux habitants de son immeuble… La demande de sel d’une voisine pour rompre la solitude…

● La recherche de l’eau du Petit Prince « les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur »

● Le discernement de l’Essentiel sous l’apparence … « Si j’avais 53 minutes à dépenser, je marcherai tout doucement vers une fontaine »

● A chacun de se poser la question du véritable sens de l’existence…◗ à la recherche réactivée du temps perdu :

Le langage des fleurs Une nouvelle vie pour les photos La réalisation de talents pour les métiers passés

Ex : brodeuses de t-shirts, confection de braceletsUne nouvelle compagnie : les animaux

◗ à la recherche d’une vie simple selon les talents :◗ La musique ◗ Le plaisir de revoir un vieux film ◗ L’ouverture d’un livre ◗ Cuisiner avec Cyril Lignac

L’Entraide : un plongeon dans nos sources les plus profondes…

Notre présence auprès des Anciennes nous a permis de les conforter dans cette nouvelle approche de la vie qui, au premier abord, pouvait paraître à certaines, pauvre ou sans intérêt mais qui, grâce à « l’élan créateur » laissait entrevoir les rencontres et le vrai sens de la vie…


Témoignage de routes partagées

ENTRAIDE

Un accompagnement harmonieux…depuis l’hôpital jusqu’au columbarium du Père Lachaise…

ATELIERS CULINAIRES 2021

Jeudi 7 et mardi 12 janvier 2021

Mardi 2 et jeudi 4 février 2021

Jeudi 11 et mardi 16 mars 2021

Mardi 13 et jeudi 15 avril 2021

Mardi 18 et jeudi 20 mai 2021

Jeudi 10 et mardi 15 juin 2021

à 9h30 chez Béatrice Bazin de Jessey 25 avenue de Lamballe 75016 Paris 06 85 53 43 43 [email protected] Coût : 50 €, incluant le déjeuner sur place

Merci de noter que les inscriptions ne sont définitives qu’à réception du règlement. Pour des raisons d’organisation, le groupe ne pourra pas dépasser 10 personnes.Aucun remboursement ne sera consenti plus de 15 jours avant la date de l’atelier.


Nous avions connu P.R. à la Collégiale, dépendante de l’hôpital Cochin, grâce à une SFX hospitalisée dans

la même chambre qu’elle.

P. n’était pas une Ancienne mais sa grande solitude a rallié auprès d’elle un trio « Esculape » à personnalités très différentes d’elle, mais qui se sont rejointes pour

l’accompagner ces dernières années.

L’harmonie qui existait à 4 s’est prolongée au-delà de son départ vers le ciel : depuis l’annonce de son décès

à l’une d’entre nous par le médecin de la Collégiale, l’entrée en contact avec la Chambre mortuaire de Cochin,

au véritable accueil, puis, avec le Service des Pompes funèbres de Paris qui a fait preuve d’une particulière délicatesse pour organiser avec nous, en l’absence

de toute famille, le déroulement des obsèques, dans le souci de répondre à nos différents désirs.

Les routes de ces différents services divergeaient …mais il existait entre eux et nous une COMMUNION :

Le vécu de ces derniers moments partagés ensemble, les employés des pompes funèbres, l’infirmière-chef et le personnel de la chambre mortuaire, la police …

jusqu’au dernier au revoir.

La « bonne journée » qui nous a été souhaitée par tous pouvait paraître troublante mais elle a pris alors un tout autre sens : celui d’une NOUVELLE VIE que partage

maintenant P., là où elle est, et nous, là où nous sommes, porteuses d’un nouvel élan à propager.

Béatrice Bazin de Jessey et Monique Renault

Coup d’Œil I décembre 2020 I 25

RENCONTRES CULTURELLES

Les circonstances, malheureusement, rendent difficile tout projet de visites en groupes, et vous êtes nombreuses à le regretter.Vous avez sans doute su profiter, pendant le confinement, des nombreuses propositions offertes par les musées, l’Opéra, par exemple. Voici quelques stimulations culturelles, au sein des CMD « pour nous tenir penchés sur la face du monde » (Madeleine Daniélou)

Pôles culturelsMardi 12 janvier 2021 - 20h aux Bernardins - en partenariat avec les mardis des Bernardins« Y-a-t’il encore une place pour une élite de l’esprit », avec Marcel Gauchet, philosophe et historien Répondants : Laurence Mathias et P. Florent Urfels

Jeudi 4 février 2021 - 20h à Sainte-Marie de Neuilly« Matisse, sculpter dans la couleur » - Paul Guillon, professeur agrégé d’histoire et d’histoire de l’art.

L’homme en toutes lettresComprendre les œuvres littéraires pour mieux comprendre l’homme : telle est l’ambition de ce cycle qui s’adresse à tous les amoureux des lettres.

Vertus de l’oisiveté (2) : la raison du flâneuravec Christophe Bourgeois à Sainte-Marie de Neuilly de 20h30 à 22h.

Lundi 25 janvier 2021 Baudelaire, « Le rôdeur parisien » : le regard corrosif d’un flâneur moderne (Tableaux parisiens, 1857 ; Le Spleen de Paris, 1867)

Lundi 22 mars 2021 Proust, « Cet humble passant » : au hasard des impressions : quand percevoir, c’est rêver (A la recherche du temps perdu, 1913-1927)

Lundi 31 mai 2021 Jean-Pierre Lemaire, « Comme un badaud » : l’art du désœuvrement : portrait du poète en jeune retraité (Faire place, 2013)

Matinées philosophiquesConférence suivie d’échanges et de questions – de 9h30 à 12h

Samedi 5 décembre 2020 au CMD de Rueil Voulons-nous encore nous gouverner nous-mêmes ? Le déclin de la légitimité démocratiqueavec Pierre Manent, philosophe, historien et directeur d’études honoraire à l’EHESS

Samedi 13 mars 2020 à Sainte-Marie de NeuillyChanger le monde en évitant la guerre civile avec Antoine Mars, professeur en hypokhâgne à Sainte-Marie et à Daniélou

Interviews de Fabienne Servan Schreiber (I .1967) Emission de France-Culture en cinq épisodes de 30’Dans le 1er épisode, Fabienne parle de Sainte-Marie des Invalides avec une certaine tendresse. Même avec des choix de vie et des engagements professionnels tout à fait personnels, on retrouve dans ce parcours une sorte de « tronc commun » qui vient certainement en partie d’une éducation commune reçue à Sainte-Marie.Lien transmis par une déléguée régionale : https://www.franceculture.fr/emissions/series/fabienne-servan-schreiber-une-grande-vivante

Plus d’informations et inscriptions sur la page d’accueil du site https://www.saintemariedeneuilly.fr/ ou auprès de Sainte-Marie de Neuilly : 01 47 57 58 58


COMMUNAUTÉ sfxCommunauté apostolique

Saint-François-Xavier24, boulevard Victor Hugo

92200 Neuilly-sur-SeineTel : 01 47 57 58 58

http://communaute-sfx.catholique.fr

Bien chère Marguerite, Aujourd’hui, le Seigneur vous accueille. Il a dû patienter longtemps ! Quelques mots me viennent en mémoire quand je pense à vous : Votre élégance. Vous êtes une grande dame, dans tous les sens du terme, mais vous n’impressionnez jamais ceux qui vous

écoutent car vous savez être proche de tous. La vie. Certains parleraient de dynamisme ou de vitalité. Votre extraordinaire amour de la vie, la vie sous toutes ses formes et la beauté. Je crois que c’est le secret de votre longévité. La vérité. Vous êtes une femme vraie, une digne fille de Charles Péguy. Vous aimez le travail bien fait, précis. Vous avez aussi votre franc-parler. Vous ne passez pas par quatre chemins pour dire ce que vous avez à dire. Votre sens de la vérité est lié à votre fidélité. Tous en témoignent. La poésie. Comme Péguy, vous êtes aussi poète. Merci pour votre créativité et les nombreux textes et poèmes si ajustés, si savoureux et si profonds que vous nous laissez. Pour fêter vos 100 ans, vous aviez prévu de nous offrir il y a deux mois un très beau livret de textes et de poèmes.

Marguerite Cristofoli (1920-2020)

Votre humour. Vous aimez jouer la comé-die. Vous êtes d’ailleurs montée plusieurs fois sur les planches à Bobigny, pour la joie de tous ! Vous vous sortiez souvent d’une situation un peu délicate, qui vous mettait mal à l’aise, par un trait d’humour et avec un beau sourire.Je termine par l’essentiel : votre amour de Jésus-Christ qui est l’axe et le cœur de toute votre vie. Merci Marguerite pour votre offrande et votre consécration à Saint-François-Xavier pour toujours. Vous avez suivi le Christ Serviteur. C’est ce don de vous-même, votre offrande, jusqu’au bout, que nous célé-brons aujourd’hui avec reconnaissance. n

Caroline Nicolle, Supérieure de la Communauté sfx

Rueil, le 19 mai 2020

In Memoriam

Changements dans la CommunautéOnt rejoint la Communauté de Neuilly, au Petit Collège Sainte-Marie :

q Marie-José Baduel d’Oustrac venant de Garges-lès-Gonesse,

q Hélène Lebrun, après une mission de quarante ans en Corée où elle a fondé la Communauté Saint-François-Xavier de Séoul et le Lycée International Xavier,

q Françoise Lemort après de longues années passées à Charles-Péguy de Paris XIe,

Romana Park, après une année de formation passée à Neuilly, a rejoint la Communauté Saint-François-Xavier de Séoul.

Françoise Bonnaire est décédée le 11 novembre 2020Le prochain Coup d’Œil l’évoquera dans sa longue mission dans les CMD Péguy-Montreuil et Péguy-Paris.


VIE DES CMD

ébut février, plusieurs classes de primaire ont participé au grand concours « Dessine-moi Notre-Dame »

lancé par Mgr Aupetit, archevêque de Paris. 6000 dessins ont été réalisés par des enfants de toute la France et même de l’étranger. Une cinquantaine ont été retenus et décorent la palissade du chantier sur le parvis de la cathédrale, « le plus merveilleux lieu d’exposition du monde », précise Mgr Aupetit. Parmi les tableaux sélectionnés, six ont été réalisés par des élèves du CM1 B de Frédéric Dupont à Charles-Péguy Paris, et six autres par des enfants du Petit Collège de Sainte-Marie de Neuilly sous l’impulsion de Mme Brun, leur professeur de dessin.

Le 16 juin, une partie des élèves a pu assister, en présence de Mgr Aupetit, à l’inauguration de cette exposition qui s’est achevée avec une bénédiction de la statue de la Vierge et un temps de prière.Neuf autres dessins de la classe de CM1 B à Charles-Péguy-Paris ont été exposés jusqu’au 4 juillet dernier au Collège des

Bernardins. Bravo les enfants et merci à Marie-Christine Dollé, directrice du Petit-Collège de Neuilly et Corinne Rocher, directrice du Primaire à Charles-Péguy d’avoir permis aux élèves de se lancer dans cette belle aventure !Si vos pas vous mènent jusqu’à Notre-Dame, ne manquez pas cette occasion. n

D

Charles-Péguy Paris et Neuilly « Dessine-moi Notre-Dame »

ous attendions avec impatience le témoignage vivant qui allait nous être offert ce mercredi matin,

pleines de respect et de curiosité devant cette ancienne résistante. Elle nous a d’abord observées, tandis que nous nous asseyions, son regard s’arrêtant sur chacune d’entre nous avec une intensité surprenante. Et puis, elle a commencé à parler, ne s’arrêtant plus pendant les deux heures qui ont suivi, fascinante dans un silence complet.

Elle nous a décrit le puissant sentiment de patriotisme qui l’avait entraînée, le 18 juin 1940, à parcourir la France de Paris à Toulouse, de nuit, puis à traverser la

frontière belge, d’abord pour des services de renseignement puis pour le réseau Comète. Cette femme dont l’âge différait tant du nôtre nous a toutes entraînées dans un véritable roman d’aventures que nous n’oublierons jamais. Nous retiendrons particulièrement le courage et la détermination dont elle a fait preuve, à peine plus âgée que nous, sa joie de vivre et son message : « Ne jamais baisser les bras ». n

Yseult Studer – 1ère

N

Neuilly

Sainte-Marie de Neuilly

Odile de Vasselot, sfx

Charles-Péguy Paris 11e


VIE DES CMD

Chères Véronique et Marie-France,C’est ensemble que je souhaite vous remercier car vous formez une paire vraiment inséparable et complémentaire et l’une ne va pas sans l’autre ; c’est tellement vrai que vous partez ensemble après avoir donné tant d’années de votre vie au Pavillon, et après avoir pris le temps de passer le relais à Jeannette Londadjim qui continuera la mission avec ardeur et compétence. Le « Pavillon », mot « magique » qui parle à tout le monde au sein de notre établissement tant il est vrai que Charles-Péguy sans le Pavillon ne serait pas Charles-Péguy ; depuis plus de 40 ans, après Louise-Marie Epron et Annette Chapon, le Pavillon a tracé sa route en se renouvelant au fil des ans, et désormais il accueille aussi des élèves du collège Charles-Péguy qui ont besoin d’aide et que les professeurs y envoient. Vous aimez dire que le Pavillon est ce petit bateau-abeille qui accompagne le gros paquebot du lycée ; c’est vrai, mais si chaque année, plus de 150 jeunes lycéens s’engagent comme moniteurs à donner après leurs cours, une heure par semaine de leur temps en soutien scolaire, c‘est parce que vous savez les sensibiliser, mobiliser, et les soutenir avec toute la flamme et l’expertise qui vous habitent ! Ce partage du savoir, ce pont entre l’école publique et l’école privée, ce lien entre les plus jeunes et les aînés, cet apprentissage des responsabilités qui engagent, nous y tenons comme à la prunelle de nos yeux : merci d’offrir aux jeunes et aux adultes ce terrain d’apprentissage de la générosité et de la fraternité, au creuset des diversités sociales, culturelles et religieuses, et de leur permettre de goûter aux joies du service gratuit.

Véronique et Marie-France, Merci d’être venues à chaque rentrée présenter « le Pavillon » aux aînés et en particulier aux Secondes. C’était toujours un grand moment : ils vous écoutaient avec une grande attention et à chaque fois, vous aviez des dizaines d’inscriptions. Mais au–delà, vous saviez partager votre enthousiasme, et c’était pour eux l’occasion de rencontrer des adultes passionnés, passionnés par leur engagement pour aider les plus fragiles. Merci pour votre présence quotidienne. Vous étiez là quand il fallait pour réexpliquer une règle de grammaire ou situer une ville sur une carte en Géographie. Merci pour votre bienveillance envers chacun. Et quand en fin d’année, l’heure des bilans arrivait, il n’était pas rare d’entendre : « J’arrivais fatigué au Pavillon et j’en ressortais en pleine forme. Les enfants me faisaient du bien » ou alors « Cette expérience hebdomadaire d’aider un enfant chaque semaine m’a fait grandir. »Un immense merci à chacune ! n

Dominique Derivery, sfx(Responsable des Secondes)

Cette petite maison au milieu de l’enceinte de Charles-Péguy a du charme, beaucoup de charme, elle a aussi une âme et c’est vous qui l’entretenez par votre fermeté bienveillante, votre amour des enfants et de leurs parents, votre ouverture de cœur et d’esprit. Chaque enfant reçu, accompagné, soutenu, repart le soir plus vaillant, plus équipé, et quelle joie quand nous apprenons les progrès réalisés, progrès scolaires mais aussi progrès humains ! C’est comme une graine semée et qui a poussé et donné son fruit de promesse.Voilà pourquoi nous vous offrons à chacune un bon pour un arbre à planter dans votre jardin ; nous ne pouvions décider nous-mêmes quel arbre choisir car, nous le savons tous, pour qu’un arbre pousse bien, cela dépend du climat, du terrain et de l’entretien du jardinier ; aussi vous choisirez l‘arbre qui convient le mieux pour votre jardin ; la seule chose que nous vous demandons, c’est de l’appeler « l’arbre du Pavillon », de bien veiller sur sa croissance et de nous envoyer des photos d’anniversaire !Avec toute la reconnaissance et l’amitié de la Communauté SFX et du Lycée Charles-Péguy de Paris 11e. n

Dominique Paillard, sfx directrice

Charles-Péguy Paris Changement au Pavillon


VIE DES CMD

Charles-Péguy BobignyLa promotion 2020 des terminales de Charles-Péguy Bobigny porte le

nom de promotion « Rosa Parks »

CMD de RueilCPGE Economique et Commerciale - ECE2HEC : 28 admisESSEC : 3 admisESCP Europe : 8 admisEM Lyon : 2 admisSKEMA : 1 admisCGPE Lettres - Kh LSHENS - LYON : 4 admis

31 sous-admissibles

Ecoles de Commerce voie littéraire

HEC : 2 admisESSEC : 2 admisESCP Europe : 2 admisEM Lyon : 5 admisEDHEC : 4 admis AUDENCIA : 4 admis GRENOBLE : 1 admisSKEMA : 2 admisNEOMA : 1 admisTBS : 1 admis

Autres cursus

Saint-Cyr : 1 admisUniversité : 10 admis

ULM AL : 3 admis 27 sous-admissibles

ULM BL : 1 admis 12 sous-admissibles

ENS Lyon : 1 admisENS Paris-Saclay : 2 admisMaster ENS : 2 admis

Sainte-Marie de Neuilly

Les Rencontres de Sainte-MarieParcours pour échanger et se formerRencontres spirituelles : Communion Xavier et Parcours de Vie spirituelle-Retraite dans la ville Rencontres éducativesRetrouvez toutes les informations sur le site www.saintemariedeneuilly.com ou directement auprès de Sainte-Marie de Neuilly - Tél. : 01 47 57 58 58

Les Grandes CONFERENCES à RueilStage de découverte et d’expérimentation du métier d’enseignantLes Conférences-débats - Les Matinées philosophiquesRetrouvez toutes les propositions spirituelles, culturelles et éducatives sur le site www.danielou.org ou directement auprès du Centre Madeleine Daniélou - Tél. : 01 41 39 25 80

Ecole des Chartes : 1 admisENSAE (BL) : 1 admisENSAI : 2 admisENSG : 1 admisHEC : 3 admisESSEC : 1 admisESCP : 2 admis

EM Lyon : 1 admisEDHEC : 1 admisAUDENCIA : 6 admisMaster EHESS : 3 admisDauphine (BL) : 3 admisEcole du Louvre : 1 admisNéoma : 5 admisSkema : 1 admis

Résultats Classes Préparatoires

Résultats Classes Préparatoires


VOTRE ASSOCIATION ET VOUS

Vendredi 18 décembre 2020 Flash Coaching

Jeudi 7 janvier 2021 Atelier culinaire

Mardi 12 janvier 2021 Atelier culinaire

Vendredi 15 janvier 2021 Flash Coaching

Mardi 2 février 2021 Atelier culinaire

Jeudi 4 février 2021 Atelier culinaire

Vendredi 19 février 2021 Flash Coaching

Jeudi 11 mars 2021 Atelier culinaire

Mardi 16 mars 2021 Atelier culinaire

Jeudi 18 mars 2021 Halte spirituelle

Vendredi 19 mars 2021 Flash Coaching

Samedi 20 mars 2021 Halte spirituelle

Mardi 13 avril 2021 Atelier culinaire

Jeudi 15 avril 2021 Atelier culinaire

Vendredi 16 avril 2021 Flash Coaching

Mardi 18 mai 2021 Atelier culinaire

Jeudi 20 mai 2021 Atelier culinaire

Jeudi 10 juin 2021 Atelier culinaire

Mardi 15 juin 2021 Atelier culinaire

AGENDA 2020-2021 sous réserve de la situation sanitaire


Messe pour les Anciennes et leur famille

En raison du contexte sanitaire nous ne sommes pas en mesure de confirmer la date de notre

traditionnelle messe.Nous vous donnerons plus de précisions en janvier.

Monastère de l’InvisibleLe premier mercredi de chaque mois, les

2 décembre 2020, 6 janvier, 3 février, 3 mars et 7 avril 2021

Que chacun d’entre nous, là où il se trouve, porte les joies, les peines et les intentions de tous, Anciennes, Anciens, amis des CMD.

Courrier des lecteurs« … Votre Association est précieuse ! »

« Merci pour tout ce que vous faites pour nous garder dans « Sainte-Marie de l’invisible » reliées aux plus actives ! »

« … Merci du message d’espoir que vous donnez en cette période difficile pour de nombreuses personnes »

Haltes spirituelles 2021 Les jeudi 18 samedi 20 mars 2021,

Mary Abgrall, sfx,vous proposera une halte spirituelle

sous réserve bien sûr de la situation sanitaire

Un bulletin d’inscription vous sera adressé en début d’année 2021.

Coup d’Œil I décembre 2020 I 31

VOS ANNONCES

Pour passer une annonce : Soyez à jour de votre cotisation.Indiquez votre nom actuel, nom de jeune fille le cas échéant, votre CMD et promotion.Envoyez le texte le plus tôt possible, de préférence par courriel. ➜ merci de nous faire parvenir,

au minimum

50 € pour les annonces immobilières

15 € pour les autres annonces

Le Bureau se réserve le droit de ne pas publier une annonce ou de la modifier s’il l’estime non conforme à l’objet de l’Association.

Les annonces d’offres et de publications sont communiquées à titre informatif, RMD déclinant toute responsabilité sur leur contenu.

Si votre annonce est un succès...

pensez à l’Association


Cotisation 2020

Vous avez jusqu’au 31 décembre pour verser votre cotisation 2020Possibilité de paiement par carte bancaire

en ligne avec Lyf Pay http://lyf.apayer.fr/AAECMD/Collecte2020

Le montant de la cotisation minimale souhaitée est de 50 €, la cotisation étudiante est de 20 €.

Nous comptons sur votre générosité et vous en remercions.

L’appel à cotisation pour 2021 sera envoyé en janvier

I.1965 Elisabeth Vitry, Mme de Baynastloue à Vanves (92210), studio 25 m², calme, meublé, lumineux, vue parc Lycée Michelet, 5 min M° Corentin Celton, bus au pied de l’immeuble, 6e ascenseur.Salon, SdB baignoire, LL, W.C. ind., cuisine équipée : cuisinière, four, réfrigérateur, micro-ondes. Disponible de suite.Contact : 06 88 99 68 91 / [email protected]

Immobilier

1951-2021 : LES ÉQUIPES ONT 70 ANS

Les Equipes d’accueil et d’amitiéJacqueline Birée, présidente

Vous invitent, toutes et tous, à célébrer cet anniversaire le samedi 27 mars 2021

à partir de 14h30 rue de PoitiersInterventions de Jacqueline d’Ussel sfx

et d’Anne Tallineau Secrétaire générale de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse Expositions - Musique brésilienne - Intermède théâtral - Buffet du monde

Les Equipes d’accueil et d’amitié pour les étudiants étrangers, fondées en 1951 par Marie-Madeleine Renand, sfx, proposent aux étudiants étrangers en séjour à Paris d’améliorer leur pratique orale et écrite du français et de découvrir la richesse de notre patrimoine. Initialement destinées à rapprocher les étudiantes françaises et allemandes, elles accueillent aujourd’hui des étudiants du monde entier (voir Coup d’œil juin 2020).

Equipes d’accueil et d’amitié pour les étudiants étrangers7 rue de Poitiers 75007 Paris - Lundi de 11h à 19h30 - mercredi de 14h30 à 18h3001 45 44 78 20 - [email protected] – http://www.eaaee.fr/ https ://www.facebook.com/EAAEES

Information



Flash CoachingEn recherche d’emploi, en poste ou étudiants ?

(CV - évolution - réseaux) En questionnement sur votre parcours ?

Une coach professionnelle vous offre un entretien individuel d’une heure

Si la situation sanitaire le permet, nous pourrons vous proposer les dates ci-dessous :les 18 décembre 2020, 15 janvier, 19 février, 19 mars et 16 avril 2021

Prenez rendez-vous à 9h, 10h30 ou 12 h > Par mail RMD : [email protected]

> Par tél au RMD : 01 45 48 23 74Venez !

> Au « 7 », RMD, 7 rue de Poitiers 75007

Publications

HK et KH N.1992 Paul Guillon, « Sous une meule de pierre » Unicité – 86 p. -13 €

R.1988 Raphaëlle Olphe-Gaillard, Mme Simon, « Couples de feu et de foi » Editions Emmanuel – 259 p. 19,90 €

Michel Barbier Le Mans de Chalais, époux de Camille Gravelin P.1958, Présidente de l’AAECMD de 2007 à 2010 (+)« Voici venir le temps »

P.1969 Sabine Laplane, sfx, Traduction en néerlandais de sa biographie de Frère Roger de Taizé

P.1968 Martine Miraschi, Mme Digard « Grenouille entre en oraison » Saint-Léger Editions – 184 p. - 16 €

R.1993 Kikka « Je ne te pensais pas si fragile » Ed. Eyrolles – 268 p. – 16 € A paraître le 14 janvier

Prépa Rueil Cédric de la Serre ordonné prêtre en 2016 « Les Chrétiens sont-ils responsables de la crise écologique ? » Salvator – 160 p. – 16 €

N.1970 France Burghelle-Vernet, Mme Rey « Lieu en trois temps suivi de L’Un contre l’autre : Gegenüber » Ed. Unicité 240 p. 16 €



MariagesSainte-Marie de NeuillyN.2005 Blanche Mirieu de Labarre avec Damien Bongibault

N.2008 Camille Rouquayrol d’Arc, fille de Patricia Labadens d’Arc N.1981, arrière-petite-fille de Solange d’Alayer de Costemore d’Arc (+) N.1938, avec Grégoire Bayvet, fils de Maylis Laurans N.1982

N.2008 Eléonore de Gasté, fille de Catherine de Goursac N.1975, avec Joseph de Longeaux

N.2012 Victoire Linel, fille de Hélène Brouchot N.1980, avec Alexandre Muel

N.2014 Adélaïde Saunier fille de Lorraine-Luce Durand N.1974, avec Pierre-Louis Michon

N.2015 Solène de Boisgrollier, fille de Delphine de Boisgrollier, professeur d’anglais à Neuilly, avec Tugdual Lécuyer

Passy-Rueil R. et Prépa Aliénor de Villepin avec Thibault de Chalus, fils de Sylvie Desjardins P.1968

R.2010 Lauriane Billette, avec Kayvan Dauvergne

R.2014 Floriane de la Hougue, fille de Christel Riaud R.1986, avec Thomas Clerc

R.2015 Aliénor de Loynes, fille de Patricia Roche N.1987, petite-fille de Christine de Rotalier, avec Alphonse de Tanoüarn

NaissancesSainte-Marie de Neuilly N.2001 Rose Balavoine 2e enfant de Clothilde Morgan de Rivery

N.2001 Inès 1er enfant de Fleur Billecocq

N.2003 Andéol Drouin 4e enfant d’Amélie Grzybowski

N.2009 Olivia de Rauglaudre 1er enfant d’Eugénie Pastré

N.2010 Etienne Le Conte 2e enfant de Philippine Apra, petit-fils de Françoise Levame N.1977

Passy-Rueil R.2002 Céleste de la Boulaye, 3e enfant de Dorothée Bertiaux, 7e petit-enfant d’Isabelle Lorcy R.1974, 19e arrière-petit-enfant de Brigitte Gringoire P.1947

Prépar R.2006 Octave Labeyrie 3e enfant d’Adrien Labeyrie, petit-fils de Bénédicte Sabatier I & R.1972 et de Bernadette de La Tour R.1974

OrdinationsGrégoire Laurent-Huyghues-Beaufond, prépa SMN 2005, dominicain, a été ordonné prêtre le 5 septembre 2020 au Couvent Sainte-Marie de la Tourette à Lyon par Mgr Dubost.

Théophile Bonnasse, prépa SMN 2009, fils de Stéphanie Quennouëlle R.1982, a été ordonné prêtre par Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval, le 27 juin 2020, dans la Communauté Saint-Martin, en la Basilique Notre-Dame de l’Epine à Evron.

Coup de projecteur« Un petit coup de projecteur, en guise d’encouragement, sur une Ancienne de Daniélou promotion 2007 qui est partie le 8 novembre pour se confronter au Vendée Globe, la plus grande course à la voile actuelle, une course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance pendant plus de 75 jours !!Notre magazine Coup d’Œil l’avait mise à l’honneur en novembre 2018 après son arrivée 2e de la mini Transat 2017. Nous lui souhaitons bon vent pour ce nouveau magnifique défi et pour affronter les quarantièmes rugissants ! Lien vers sa page facebook « Clarisse sur l’Atlantique »



Grégoire Sabatié-Garat, prépa Daniélou 2009 a été ordonné prêtre, le 28 juin 2020, par Mgr Eric Aumônier, évêque de Versailles, en la cathédrale Saint-Louis.

Arnaud de Chaisemartin, frère d’Odile de Chaisemartin N.1970, de Bénédicte de Chaisemartin, N.1977, sfx, et de Guillaume de Chaisemartin HK KH R.1990 (+) époux de Sophie Chavanne R.1988 & HK KH R.1990, a été ordonné diacre permanent le 17 octobre 2020, par Mgr Rougé, évêque de Nanterre.

DécèsCharles-Péguy ParisAgathe Renault, Mme Peaucelle, mère d’Eulalie Peaucelle, élève de CM1

Sainte-Marie des Invalides I.1962 Elisabeth de Roquancourt, Mme François de Jenlis

Sainte-Marie de Neuilly N.1949 Andrée Combastet, veuve de Bertrand Deloison

N.1950 Geneviève Frant

N.1969 Martine Grosdemouge, Mme Damecour, sœur de Monique Grosdemouge N.1954 (+) et de Catherine Grosdemouge N.1960, Mme Jean-Louis Garnier

Passy-Rueil P.1944 Michelle Kempf, veuve d’Emmanuel de la Sayette, sœur de Françoise Kempf P.1949 (+), mère de Patricia de la Sayette N.1969, Mme Jérôme Cornuau, grand-mère de Séverine Cornuau N.1995, Mme Antoine Grouès et d’Anne-Laure Cornuau N.1997, Mme Vincent d’Artemare, arrière-grand-mère de Gabrielle d’Artemare (en 2nde) et de Fanny d’Artemare (en 5e) à Charles-Péguy République

P.1950 Guilhéme Soudée, Mme Michel Pélissier

P.1954 Jacqueline Albarède, Mme Jean-Luc Alain

P.1958 France Ruzé

I. et P.1958 Hèlène de Sayve, Mme Hubert Jacquinot de Presle, mère d’Olivia Jacquinot de Presle, N.1990, Mme Philippe d’Orgeval

P.1959 Marie-Hèlène Maury, Mme Jean-Pierre Pedrazzini

Décès d’un conjointBruno de Montalembert, mari d’Anne Delouvrier I.1965

Jean-René Faure, mari de Marie-José Bernard N.1952

Philippe Caillaud, mari de Martine Moundlic N.1953

Michel de La Bretesche, mari de Magdeleine d’Andigné N.1953, père de Cécile de La Bretesche N.1985, Mme Stanislas Le Grand de Mercey

François de Courcy, mari de Geneviève Lys N.1955

Michel Tron, mari de Thérèse Laflèche N.1956

Francis Beaufour, mari de Michèle Longuève N.1957

Henri Hazan, mari de Maryvonne Marcognet N.1958

Armand de Ladoucette, mari de Bertrande d’Ussel P.1957

Christian de Longevialle, mari d’Armelle de la Grandière P.1957, père de Delphine de Longevialle N.1982, Mme Antoine de Ménibus

Robert de Laguiche, mari d’Isabelle Walewska P.1959, père de Cécile R.1984, Mme François d’Alverny, d’Ariane R.1988, Mme Benoît Mandosse et de Florence R.1989, Mme Thibaut de Bretagne

Décès d’un enfant Charles Cassy fils de Danielle Mériot N.1961

Juliette Le Liepvre fille de Bénédicte Mazodier P.1967

Nouvelles des équipes éducatives Charles-Péguy Paris 11e Départ

Véronique Lepel-Cointet P.1964, et de Marie-France Alexandre co-responsables du Pavillon

Sainte-Marie de NeuillyDépart en retraite

Catherine Bisson, après de longues années comme éducatrice à Sainte-Marie

Décès

Yvette Formery, professeur de philosophie pendant de très nombreuses années, mère de Pétronille Formery N.1969, Mme Labreuil

Geneviève Cronier, longtemps à l’accueil à Sainte-Marie de Neuilly, mère de Claire Cronier, R.1990, Mme Alémi



RMD7, rue de Poitiers75007 ParisTél. : 01 45 48 23 [email protected]

COUP D’ŒIL DÉCEMBRE 2020

Ont participé à ce numéro

Directeur de la publicationBérangère Auguste-Dormeuil N.1977

Bénédicte Dufournier P.1966Isabelle Philibert N.1974Clémence Pontuer N.2001Monique Renault P.1957Annick Saint-Sauveur P.1963Jacqueline d’Ussel sfx

CréationAntoine Tavares

© Crédits photos : RMD - DR - iStock

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