Recherche d'eau pour la future usine SIPOREX TRESQUES -...
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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIERES
SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL
Boite Postale 6009 - 45 - ORLEANS-la-Source 02 - Téi. (38) 66.06.60
Recherche d'eau pour la future usine SIPOREX
TRESQUES - GARD
Note technique N93
par M. BOURGEOIS et C. SAUVEL
Service géologique régional LANGUEDOC - ROUSSILLON
IVIas Jausserand - rue Jausserand, La Pompignane, 34 iVIONTPELLIER
Tél. : (67) 92.93.31
71SGN422LRO Montpellier le 30 Décembre 1971
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RESUME
A la demande de M. le Directeur de la Société SIPOREX - 91 - MISSE,
qui va créer une nouvelle u.sine de fabrication d'éléments en béton isotherme à
TRESQUES, 5 km au Sud de BAGNOLS sur CEZE (Gard), le Service géologique régio¬
nal Languedoc-Roussillon du Bureau de recherches géologiques et minières a
3
entrepris l'étude du captage de 60 m /h d'eau industrielle.
Après enquête hydrogéologique, divers points de recherche ont été
proposés en juin 1971 et les premiers travaux de reconnaissance sur la nappe
alluviale de la Tave et dans les calcaires turoniens du site de l'usine ont
été exécutés en juillet.
Le présent rapport rend compte de la suite des recherches i
2 . Midages dans les calcaires urgoniens au Nord de St Paul des Fonts mon¬
trent qu'à 3 km de l'usine future, il existe un excellent aquifère dont le
captage demanderait quelques précautions vis à vis des utilisateurs actuels ;
3 km à l'Ouest, le ruisseau de Pépin et la source du M-oulin de Jeanjean
alimentés par la nappe des sables ucétiens donnent respectivement 70 et
3
10 m /h à l'étiage, qui sont partiellement utilisés ;
2,2 km au N-NW, le forage de l'usine Sables et chaux, captant l'aquifère
ucétien, a été testé à 14,9
dans l'avenir par SIPOREX ;
3
ucétien, a été testé à 14,9 m /h qui serviront pour laver le sable utilisé
à l'extrémité septentrionale du terrain de SIPOREX, un forage de 35,40 m
dans les calcaires de Pignères aquifères sur quelques mètres seulement, est
3
capable de fournir 4 à 5 m /h en continu. En recoupant ces calcaires sur 25
à 30 m sous 15 m de couverture sableuse, un forage implanté à 1 km au Nord
Ouest a les meilleures chances de fournir une fraction notable du débit re¬
cherché .
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SOMMAIRE
Pages
RESUME 1
SOMMAIRE 2
LISTE DES ANNEXES 3
INTRODUCT ION 4
CHAPITRE 1
SONDAGES DE RECONNAISSANCE A PROXIMITE DU MOULIN
DES FONTAINES 5
CHAPITRE 2
FORAGE N" 2 AU NORD DU TERRAIN SIPOREX 7
CHAPITRE 3
OBSERVATIONS SUR LE RUISSEAU DE PEPIN ET LA SOURCE
DU MOULIN DE JEANJEAN 11
3.1 - Source du Moulin de Jeanjean 11
3.2 - Jaugeages des "Fontaines de Tresques" 11
3.3 - Jaugeages du ruisseau de Pépin 12
3.4 - Relations possibles entre la source du Moulin
et le ruisseau de Pépin 12
3.4.1 - Alimentation du Moulin de Jeanjean ... 12
3.4.2 - Jaugeage du débit du canal 12
3.4.3 - Mesures de température et de résistivité 13
3.4.4 - Conclusion 13
CHAPITRE 4
POMPAGES D'ESSAI SUR LE FORAGE DE L'USINE SABLES ET CHAUX 14
CHAPITRE 5
TRAVAUX COMPLEMENTAIRES PROPOSES POUR L'USINE SIPOREX . 16
CONCLUSION 18
DOCUMENTS CONSULTES -. 19
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i,¡;.. :!-, !'r.s
1 - 1' 1 rin (l(j ;í i I. i:aí. i T ., : \ ' ? 'j í/ ¡ÍJ
2 - I) i .-ij-.r nniiiiPH de p irip.-i . :ii.r lu puil.s F2
-
1 ?; r i; o d u c r i o i\
Après une étude hydroju'o 1 i);;ique préliminaire faite en juin 1971 des
l i"av.nux ont été entrepris dans les alluvions de la Tave et sur le terrain de
1 'us inc SIPORFX.
Dans son comp te -rend u du 27 juillet 1971, M. POUI. donne les résultats
do la prospection électrique des sc^ndages pênétrométriques, des puits et piézo¬
mètres réalisés entre la Tnve et le Tabion sur la commune de Connaux ; il con-
3
dut que les conditions de captare pour obtenir les 60 m /h nécessaires y sont
peu favorab les .
Au Nord du terrain retenu par SIPOREX, un sondage de reconnaissance
de 30 m dans les calcaires de Pignères (Turonien) a été fait en :
X = 782,25 - y = 204,20 - t. H \ 80,50
Lo 7 juillet 1971, l'e-iu se stabilisait vers 15 m (- 0,25 m) sous la surface
du Sf>l ; lui essai d'absorption de 400 1/h sous 2 m de charge révélait une faible
perméabilité natiirelle, éve?-il ue 1 1 ement améliorable par acidification pour obte¬
nir un débit de l'ordre de 5 m /h, indiquait M. POUL.
Courant septembre el octobre, au cours de divers entretiens et échan¬
ges de correspondance, M. FILilOl,, Directeur de SIPOREX, demandait au B.R.G.M. :
de faire les sondages de reconnaissance proposés antérieurement dans les
calcaires urgoniens alimentant les sources du Moulin des Fontaines ;
de reprendre un nouveau forage sur le site de l'usine, à proximité du son-
3
dage de reconnaissance, en vue de disposer assez rapidement de 5 m /h envi¬
ron ;
d'examiner quelques points d'eau locaux et de faire toutes propositions
3 '
pour aboutir au captage le plus rentable des 60 m /h souhaités.
-
¡::; '^i-: r!.':!)':;;Ai";; ;i- A PKr>Ai:;j-rF w.' :'.¡>n.¡:: dv.'.; foxtaines
L)eu:-; .sondages drs; It's à reconnaître la karstification du calcaire
ur;;onien ont été implanlés ;i une dizaine de mètres de distance sur un terrain
conim in.-i 1 (le St I\'iul lf>s Fonts en
782,22 y = 201,85 + 65 (cf.
annexe 1 ) .
Réalisés à la percuss if)n par l'entreprise ROUDIL les 5 et 6 novembre
1971 ers sonda^'.es ont recoupé essentiellement du calcaire dur :
le premier a traversé 1 m dc remblai, puis du calcaire relativement massif
jusqu'à 3,30 m et du calcaire très karstifié jusqu'au fond, à 19,40 m (15 m
forés en 2 heures) ;
le second forage a été arrêté à notre demande, à 5 m de profondeur.
L'eau se stabilisait dans le n" là 3,37 m sous le sol et les indi¬
cations ci-dessus montrent que le débit potentiel d'un captage exécuté en ce
point devrait être excellent. Mais certaines précautions devraient être prises
car les communications hydrauliques dans les fissures se font très rapidement.
En effet, lorsqLio, sur le sondage n' 1, le trépan a pénétré dans les
cavités karstiques vers 4 à 5 m de profondeur, l'eau des sources qui sourd
au fond du lavoir situé-une quarantaine de mètres au N-NW s'est rapidement trou¬
blée. Le trop-plein de ce lavoir est canalisé vers le petit lac du Moulin des
Fontaines 200 m h l'E-SE ; l'eau du lac a donc été troublée à son tour le 5 no¬
vembre vers 16 h 00, et à 17 h 00, les sources issues du fond du lac apportaient
également des éléments fins et colloîdaux sablo-argileux jaunes et rouges. mis
en mouvement par l'outil de forage. Cet incident a inquiété -momentannément
M. MENIER, qui utilise l'eau du Moulin des Fontaines pour un élevage de truites, .
mais heureusement le 6 novembre 1971 à midi l'eau redevenait limpide et M. MENIER
nous confirmait 48 heures plus tard qu'il n'avait constaté aucune mortalité à
cette occasion.
A titre d'information, MM. MENIER et BENOIT nous ont signalé que le
débit global des résurgences alimentant les bassins d'élevage a été mesuré quel-
-
qaes années plus tôt à partir du Lcmii¡-)s de rempl issai;e du lac dont le volume a
été Crilculé. Ce débit global oscillerait entre 350 l/s à l'étiage et 500 l/s
L'U i'ériode de hautes eaux. Par ailleurs, un abaissement du niveau de l'eau
dans le lac se traduit instantanément par une diminution, puis par l'arrêt,
du débit de la source située en bordure du chemin du Boulidou, à 150 m au S-SE
du Moulin des Fontaines.
3 ,En conclusion, le cnptatie de 60 m /h au niveau du sondage Sl serait
relativement facile, techniquement parlant, soit à partir d'un forage d'une
quinzaine de mètres de profondeur, soit par puits en grand diamètre d'une di¬
zaine de mètres au maximum. Les répercussions sur les points d'eau environnants
devraient être examinées au préalable.
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7 -
rORAGl' X 2 AU ::()RD du TEHHAIX SIPOREX
Le forage a été réalisé h la percussion au marteau de fond, en 120 mm
jusqu'à 35 m, puits alésé au tricône de diamètre 217 mm sur toute la hauteur.
Les calcaires reconnus par carottage dans le sondage n" 1 situé à
13,20 m au Nord-Est sont identiques dans le F2, et comme prévu, ils sont plus
argileux à la base.
Fin novembre, début décembre 1971, l'étiage étant particulièrement-
retardé cette année, le niveau piêzométrique se situe vers 22,40 m sous le sol
dans le Sl et vers 22,80 m dans le F2 en raison d'une légère différence d'alti¬
tude de l 'orifice .
Après lavage du puits et pompage à débit variable, un pompage a été
3
fait le 25 novembre 1971 à la pompe immergée au débit de 2,5 m /h, pendant 3 heu-
3
res, puis à 2,4 m /h pendant 1 h 20' en enchaînement. Corrélativement le niveau
dynamique se situait à :
3
24 , 70 m après 20 minutes de pompage à 2 , 5 m /h
3
24,83 m après 3 heures de pompage à 2,5 m /h
24 , 78 m avec stabilisation assez bonne entre 3 h 00 et 4 h 20 minutes
3 ,au débit de 2,4 m /h
L'évolution du rabattement en fonction du débit est reportée en annexe 2
2
d'où l'on peut déduire une transmissivité de 0,5 m /h de la courbe de remontée.
Une acidification a été effectuée avec une tonne d'acide chlorhydrique du commerce
3à 22" B "poussée" par 5 m d'eau ; faute de tubage cimenté, il n'était pas possi¬
ble d'injecter en pression, mais l'argile rouge et le sable fin extraits du puits
après l'opération montrent que l'acide a amélioré les caractéristiques originel¬
les de l'aquifère.
3
Le 29 novembre 1971, après un premier nettoyage, on pompait 7,8 m /h
avec un rabattement inférieur à celui qui était mesuré à débit 3 fois plus fai¬
ble avant l'acidification.
-
I'lMU" circo liii.-u or p,-ir I n i t. o; :c' lit les fissures uno inimnc plus puissante
3a été in.'Ualléc et des porii;i,-i;',('s , débits variant de 4 à 18 m /h ont été faits
ii'-.irlnnt 4 heures le 2 (léceii;bre 1971 ; des produits solides ont été évacués - y
conipris du .sable fin identique au:< sables ucétiens recouvrant les calcaires au
;'ord-(Uies t , ct finalement l'crui obtenue n'était que légèrement trouble. Après
3 heuri's d'nrrct au cours desquelles la remontée était enregistrée sur le fo¬
rage Fl pris comme piézomètre, la pompe était remise en marche continue pen¬
dant 20 heures les 2 et 3 décembre 1971.
Pour éviter un recyclage, l'eau était évacuée à 150 m environ, dans
le fossé longeant à l'Ouest la R.N. 86, où l'écoulement se faisait vers le Sud,
Le débit contrôlé daiis le temps par remplissage d'un fût diminua pro¬
gressivement .
1 heure 20 minutes après le début du pompage
2 heures 0 minute après le début du pompage
2 heures 30 minutes après le début du pompage
3 heures 40 minutes après le début du pompage
4 heures 20 minutes après le début du pompage
5 heures 0 minute après le début du pompage
6 heures 0 minute après le début du pompage
8 heures 0 minute après le début du pompage
15 heures 0 minute après le début du pompage
19 heures 0 minute après le début du pompage
Q = 10,44 m-^/h
Q = 9,94 n?lh
Q = 11,6 m^/h
Q = 8,7 m-^/h
Q = 8,35 xr?lh.
Q
Q
8,35 m /h
7,73 rn^lh
Q = 8,03 m-^/h
Q = 6,73 m-^/h
Q = 7,2 fí?lh
En annexe 3 le diagramme A montre qu'à partir de 3 heures le rabat¬
tement croît rapidement et que la pompe travaille à la limite du dénoyage.
Ces mauvaises conditions de fonctionnement de la pompe se traduisent
d'ailleurs par une lente remontée sur le piézomètre à partir de la 15ème heure
et jusqu'à la fin (diagramme 3B).
Après l'arrêt de la pompe, le niveau d'eau passe de 31,50 m darts le
forage à 26 m en 11 minutes ct à 25 m en l heure 30 minutes environ (diagram¬
me 3C) . La remontée est parfaitement enregistrée sur le piézomètre qui retrou¬
ve son niveau d'origine en 750 minutes, soit 12 heures 30 minutes après l'ar-
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rêt (diagramme 3D). La pente réguliire de la remontée indique une transmissivité
9 / -?
correspondant à 0,8 m /h = 2.2.10 m /s .
Un po;ii[jage h débit plus réduit est repris du 8 au 10 décembre 1971 pen¬
dant 45 heures. En annexe 4, lo diagramme 4A indique l'évolution du niveau dyna-
3inique en fonction du temps pour un débit stable de 5,5 m /h, pendant les 34 pre-
3 3mières heures de pompage qui passe à 5,1 m /h à 39 heures, 4,95 m /h à 40 et 41
3 3heures, 4,6 m /h à 42 heures et 4,5 m /h à 45 heures.
Comme dans le cas précédent, le niveau dynamique remonte sur le piézo¬
mètre voisin à partir de la quarantième heure.
La transmissivité déduite des diverses courbes de l'annexe 4 est iden-
2
tique à celle qui a été calculée auparavant, soit 0,8 m /h.
La remontée sur le piézomètre montre que la nappe a "récupéré" à 95 %
son niveau initial en 22 heures environ, ce qui donne un débit fictif de "remplls-
3sage" du cône de dépression de 11 m /h, identique à celui calculé après le précé¬
dent essai.
En fait, la réserve n'a pas été totalement reconstituée et l'on doit
considérer ce forage comme susceptible de fournir à l'étiage un appoint d'une
3 3centaine de m /j au débit de 5 m /h pendant 20 heures. Nous savons également qu'à
3l'étiage, après une période de repos, il peut donner 30 m environ en 3 heures.
Le report sur papier semi-log du temps nécessaire au "dénoyage" du ni¬
veau dynamique à - 26 m,, en fonction du débit, indique que l'on devrait rester
au dessus de ce niveau de décrochage en stabilisant le débit continu au voisi-
3
nage de 4 , 5 m /h (cf. annexe 5).
Une prolongation des pompages d'essai à débit variable pour préciser
cette courbe aurait été utile, mais l'opération réalisée à l'entreprise au¬
rait été relativement coûteuse en regard de la valeur du renseignement. Il se¬
rait souhaitable de procéder à cette vérification ultérieurement avec la pompe
d'exploitation.
Après recharge de la nappe par les pluies d'hiver et de printemps, il
est extrÊmement probable que le niveau piêzométrique remontera, comme en juillet
dernier, vers - 15 m sous le sol. Dans ce cas, la tranche productrice actuelle¬
ment limitée à 3 m environ, serait pratiquement triplée et le rendement du puits
-
10
en ser,-i i. I: r\:-:
-
11
3 - OnSERVATlOXS SUR LE RUISSF-' DE PEPIN
ET LA SOURCE DU MOULIN DE JEANJEAN
3.1 - Source du Moulin de .Teanjean
Cette source aurait été déccniverte au début du siècle, lors du creusement
d'une niche destinée à recevoir une deuxième roue à aubes pour le moulin dit
"Moulin de .Jeanjean". L'eau aurait "jailli du rocher"...
A cette époque, une chambre de captage a été aména¬
gée sous le moulin, au niveau du ruisseau de Pépin. De cette chambre, l'eau s'en¬
gage dans une conduite enterrée d'où elle s'écoule par gravité jusqu'au village
de Tresques à 1,5 km au Sud-Est. Des regards et des cheminées d'équilibre jalon¬
nent cette conduite (cf. annexes 1 et 6).
A Tresques, l'eau alimente la fontaine publique dite "Fontaine aux Lions".
Deux conduites pouvant être vannées dérivent une partie de l'eau vers un lavoir
municipal et vers une deuxième fontaine. Depuis quelques années, le village est
alimenté par l'eau du canal du Bas-Rhône et les fontaines sont très peu utilisées,
Au Moulin de Jeanjean, l'accès à la chambre de captage pourrait se faire
par le tunnel de sortie des eaux du moulin mais celui-ci est obstrué par des dé¬
pôts terreux en provenance du ruisseau de Pépin interdisant le jaugeage en ce
point.
3.2 - Jaugeages des "Fontaines de Tresques"
Ces jaugeages ont été effectués les 16 novembre et 22 décembre 1971. Les
conduites allant au lavoir et à la deuxième fontaine publique avaient été van¬
nées et les débits ont été mesurés à la Fontaine aux Lions, ce qui donne donc
sensiblement le débit de la source du Moulin de Jeanjean ; s'il se produit des
pertes au niveau de la canalisation d'amenée celles-ci n'ont pas pu être contrô¬
lées. '
Les débits obtenus sont les suivants :
3 )- 16 novembre 1971 : griffon de droite 7,2 m /h . j .. i c o 3,,
_ ( sott 15,2 m /n
griffon de gauche 8 m /h )
3 )- 22 décembre 1971 : griffon de droite 7,2 m /h , ^^ ^ ^3,^
griffon de gauche 3,2 m /h )
-
12
Les mesures ont été faites au bac taré de 10 l le 16 novembre, au fût de
58 1 le 22 décembre. La baisse de débit constatée est tout à fait compatible avec
la baisse naturelle des nappes dans cette région entre les deux mesures (période
de temps sec avec mistral). En revanche, nous ignorons pour quelle raison un
seul griffon accuse la baisse constatée.
De ces jaugeages, on peut conclure qu'à l'étiage la source du Moulin de
3
Jeanjean débite de 10 à 15 m /h ; pour obtenir une précision supérieure il fau¬
drait aménager le chenal de sortie de la chambre de captage et installer une
gouttière calibrée et horizontale avec lame déversante.
3.3 - Jaugeages du ruisseau de Pépin
Ce ruisseau, affluent de la Tave, est permanent et draine un bassin ver-
2sant d'environ 8 km au niveau du point de jaugeage qui se situe à 70 m en amont
du pont de la ferme de St Loup, et 200 m en aval du Moulin de Jeanjean. Les jau¬
geages ont été effectués au niveau d'une digue maçonnée qui constitue un seuil
déversant imparfait.
3 3Nous avons mesuré 70 m /h le 16 novembre et 74 m /h le 22 décembre
1971 ; ces débits sont pratiquement identiques, la différence étant inférieure
à la marge d'erreur de mesure dans de telles conditions.
3.4 - Relations possibles entre la source du Moulin et le ruisseau de Pépin
3.4.1 - Alimentation du Moulin de Jeanjean
Jadis, les meules étaient actionnées par chute d'eau alimentée
par une prise sur le rui.sseau de Pépin, à 500 m en amont du moulin. L'aqueduc si¬
tué d'abord en rive droite franchit le ruisseau par un tuyau métallique à 4 m en¬
viron au dessus du lit et se poursuit en rive gauche jusqu'au moulin. -Sur les
cents derniers mètres, ce canal a été volontairement très élargi (2 m) pour per¬
mettre l'établissement d'une réserve capable d'assurer la marche continue du mou¬
lin dans la journée. Au niveau du moulin, la dénivellation entre le canal et le
ruisseau est d'environ 12 m.
Aujourd'hui, l'eau de cette réserve n'est plus utilisée que pour
assurer les besoins domestiques des locataires du moulin,
3.4.2 - Jaugeage du débit du canal
3
Le 22 décembre 1971 on a mesuré 1,8 m /h à la sortie du tuyau qui
franchit le ruisseau.
-
13
Ce débit est très faible car le canal n'est plus entretenu de¬
puis que le moulin est arrêté ; le fond est en partie colmaté par des feuilles
et des encroûtements calcaires, les parois sont dégradées et présentent de nom¬
breuses fuites latérales en amont du point de jaugeage.
3.4.3 - Mesures de température et de résistivité
Le tableau ci-dessous regroupe diverses mesures faites le 22 dé¬
cembre 1971, alors que la température de l'air était de 9° 5.
Ruisseau de Pépin
Canal d'amenée au
moulin
Source du moulin
(mesures effectuées
au niveau du 1er
regard sur la cana¬
lisation de fuite)
Température
de l'eau
9" 5
90 5
13° 2
Résistivité à la
température observée
22 200 ohms /cm /cm
2 200 ohms/cm^/cm
2 300 ohms/cm^/cm
Résistivité à 18°
l 778 ohms/cm /cm
21 778 ohms/cm /cm
2
2 047 ohms /cm /cm
3.4.4- Conclusion
Il apparaît bien que l'origine de l'eau de la source du Moulin
de Jeanjean est différente de celle du ruisseau, tant par sa température, qui
implique une circulation à quelques dizaines de mètres de profondeur, ou par sa
résistivité.
Pour confirmation, une coloration à la fluorescéine a été. faite
le 22 décembre 1971 dans le canal d'amenée d'eau à la chute ; des fluocapteurs
placés dans un regard de la conduite issue de la source accusent une très faible
coloration due à quelques infiltrations en provenance du canal en charge par rap¬
port au point d'émergence.
Le débit de la source est évidemment insuffisant pour alimenter
l'usine SIPOREX et le captage direct du ruisseau poserait quelques problèmes de
droits d'eau ; mais il est intéressant de noter que cet écoulement superficiel
d'une vingtaine de litres/seconde constitue pour l'essentiel le débit de base
des sables ucétiens environnants.
-
14
POMPAGES D'ESSAI SUR LE FORAGE
DE L'USINE SABLES ET CHAUX
A Tresques, le Société Sables et chaux dispose d'un forage d'une tren¬
taine de mètres de profondeur situé approximativement en :
781,325 - y = 206,050 - z # + 82 m.
Le forage exécuté en 1965 par les Travaux hydrauliques de Monteux
(Vaucluse) aurait recoupé des sables fins (sables ucétiens) sur toute sa hau¬
teur. Foré en 17" 1/2 = 438 mm, il est tube en 8" ?* 200 mm comportant des élé¬
ments crépines de 16 à 18 m, de 20 à 24 m et de 26 à 30 m.
Les archives sont peu explicites sur les pompages faits en 1965, l'eau3
se stabilisait à 4,80 m sous le sol et l'on obtenait 10 m /h pour 8 m de rabat¬
tement.
Ce puits équipé d'une pompe électrique immergée a été utilisé pour les
besoins de l'usine. Du 30 septembre 1971 au 12 octobre 1971, la pompe a tourné
3 -en continu au régime stable de 12 m /h contrôlé dans le temps en moyenne 2 fois
par jour. Le niveau dynamique n'était pas mesurable sur le forage fermé par une
plaque d'acier, mais un observateur a noté les variations du plan d'eau sur un
puits de 2 m de diamètre recoupant les sables aquifères sur une faible épaisseur
et distant de 80 m du forage exploité.
Les mesures sont très épisodiques : il est noté un abaissement de
6 cm par rapport au niveau normal le 2 octobre 1971, 15,5 cm le 3 octobre, 26,5 cm
le 6 octobre, 34,5 cm le 9 octobre et enfin 37,5 cm le 12 octobre ; la remontée
mieux suivie est de 39,5 cm en 112 heures après l'arrêt de la pompe, puis le ni¬
veau reste stable.
Après perforation de la plaque d'obturation du forage pour y introduire
une sonde électrique, un pompage d'essai a été fait les 8 et 9 décembre 1971 à
o 34,35 m /h pendant 3 heures suivies de 3 heures de remontée, 10,4 m /h pendant
3
3 heures suivies d'une remontée d'égale durée, 14,9 m /h pendant 6 heures avec
observation de la remontée consécutive.
-
15
Les di.-i;!ranimes do descente et remontée sur le forage figurent en
annexes 7 ct 8, mais ceux qui onl été enregistrés sur le puits en grand diamètre
distant de 73 m n'étant pas théoriquement interprétables pour un temps aussi
court n'ont pas été reproduits dans ce rapport.
Dans le forage, une stabilisation s'amorce à la fin de la 3ème descen¬
te, due éventuellement à une réalimentation par l'eau pompée rejetée à 150 m en¬
viron.
Cette réalimentation pourrait être confirmée ou infirmée par un pom¬
page de plus longue durée en canalisant le rejet à distance suffisante du puits
pour exclure tout recyclage.
On pourra cependant constater d'ores et déjà que ce puits est exploita-
3
ble à 15 m /h sans grand risque ; en effet :
les transmissivités calculées à partir des 3 diagrammes de pompage entre 2 000
et 10 800 secondes vont de 1,73 à 2,09 m /h, soit environ 5.10 m /s ;
les transmissivités déduites des 3 diagrammes de remontée aux mêmes temps
2 -4 2,vont de 2,1 à 3,6m /h, soit en moyenne 8.10 m /s . ;
3
la courbe caractéristique très régulière montre que jusqu'à 15 m /h le débit
3
spécifique est de 1,7m /h/m de rabattement (cf. annexe 9) ;
En supposant que la diminution du rabattement après 3 heures de pompage à
3
14,9 m /h soit due au recyclage de l'eau - ce qui reste à prouver - on peut
rechercher à quelle profondeur se situerait le niveau dynamique à ce débit
prélevé en continu et utilisé à 100 %, donc sans aucun recyclage. Dans cette
hypothèse "pessimiste" le niveau dynamique serait voisin de 17 m après 12 jours
et proche de 18,30 m après 4 mois de pompage sans réalimentation par les pluies,
3
L'exploitation du forage de l'usine Sables et chaux au débit dé 15 m /h
est donc parfaitement envisageable.
-
16
5 - TRAVAUX COMPLEMENTAIRES PROPOSES POUR L'USINE SIPOREX
Compte tenu des résultats acquis par le forage n° 2 réalisé sur le
site de l'usine future nous proposons un troisième forage à 1 km environ à
l'W-NW du F2.
Ce troisième forage recouperait les sables ucétiens puis traverserait
les calcaires du Turonien inférieur (calcaires de Pignères) en position favora¬
ble :
les calcaires francs, naturellement mieux fissurés du sommet de la formation
qui sont dénoyés sur le site de l'usine, seraient aquifères sur toute la hau¬
teur ;
ils joueraient le rôle de drain naturel de la nappe des sables ucétiens et
autres dépôts sus-jacents, à distance suffisante de la limite orientale par
faille des calcaires du Serre de Bernon.
Il conviendrait donc de capter les calcaires sur 25 à 30 m d'épaisseur
et sous recouvrement d'une quinzaine de mètres de sables dans lesquels le forage
serait tube et cimenté correctement sur toute la hauteur en vue d'un traitement
des calcaires par acidification sous pression.
Pour déterminer le plongement de la surface structurale des calcaires,
une campagne pénétrométrique dont les résultats figurent en annexe 1 indique la
zone d'implantation du forage n° 3 ; la position exacte sera fixée en fonction
des limites de propriétés, conditions d'accès, etc...
Le forage serait fait selon le schéma suivant :
forage en 380 mm de 0 à 15 m (environ) dans les sables,
tubage en acier ordinaire 261 x 273 mm sur ces 15 m et cimentation sous pres¬
sion dans l'annulaire,
forage en 250 mm sur 25 à 30 m dans les calcaires,
nettoyage sommaire des cavités et pompage d'essai indicatif,
-
- 17 -
acidification sous pression à l'acide chlorhydrique du commerce, prévue
en deux phases, avec 1,5 tonne d'acide à chaque fois,
nettoyage après chaque phase et pompage d'essai.
-
18
CONCLUSION
Avant de décider le transport de l'eau techniquement facile à capter
près du Moulin des Fontaines, ce qui constitue une solution assez coûteuse a
priori, il nous semble opportun de tenter un forage d'une quarantaine de mè¬
tres à 1 km du terrain de l'usine où l'on a les meilleures cahnces d'obtenir
une fraction notable du débit recherché.
-
19 -
DOCUMENTS CONSULTES
- Carte géologique au 1/80 000 ORANGE
- Carte géologique au 1/50 000 UZES
- CHAMPENOIS M. - Contribution à l'étude géologique de la bordure orientale
du massif de la Cèze ^-
Thèse Faculté des sciences Grenoble - 1962
POUL X. Recherche d'eau pour la future usine SIPOREX de Bagnols
sur Cèze (30)
Note BRGM - SGN/LRO - juin 1971
POUL X. Recherche d'eau pour la future usine SIPOREX de Bagnols
sur Cèze (30)
Note technique n" 2 - BRGM - SGN/LRO - 27 juillet 1971
-
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Service régionalLanguedoc - RoussifIon
RECHERCHE D'EAU POUR LA FUTURE USINE SIPOREX
TRESQUES
. •. - G A R D -tî . . :
NOTE TECHNIQUE N° 3 . :i
Plan de situation au 1/25 000
d'après extrait dt carte IGN Pont S* Esprit feuille 7-8 pour le nord,et !
, agrandissement sommaire de la carte au 1/50 000 Uzès au sud .
., r~A\ LEGENDE : '''•'";" . . / > / ; . / / ; • ; — '
. Limite du bassin versant du ruisseau de Pépin en amont de la
source du moulin de Jeanjean
— • — • Faille visible ou supposée affectant tes calcaires de Pignères
O A Forages Fi et F 2 du site de la future usine SIPOREX
O B Forage de l'usine Sable et Chaux
O v* Sondages dans les calcaires urgoniens à S* Paul-les - Fonts
# ' Sondages pénétrométriques
Courbe tsohypse de la surface structurale des calcaires de Pignères' sous recouvrement sableux
||||££&i Zone d'implantation proposée pour le futur forage
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Annexe 2
RECHERCHE D'EAU POUR LA FUTURE USINE SIPOREX
TRESQUES
- GARD -
NOTE TECHNIQUE N» 3
Forage n° 2 au Nord du terrain de l'usine
Diagrammes de pompages
(A) Pompage du 25.11. 1971 > évolution du niveau dynamique sur F2
exploité à 2j5 m'/h de 0 à 3h, et à 2/ mVh ensuite
CED 'Remontée consécutive à la courbe nû^
CÇy) Pompage sur F2 à 7,8 m'/h^ après acidification
N' 631
22
23
24-
25
-^li4H4'Jli"Ti-í|i'*utí-mit-Hf'''l"'
f--: ---r-f ri-H -tuf cir--*- - -M-:-^- i : v
10 100 1000 10 000
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Annexe 3
RECHERCHE D'EAU POUR LA FUTURE USINE SIPOREX
TRESQUES
- GARD -
NOTE TECHNIQUE N« 3
Forage n** 2 au Nord du terrain de l'usine
Diagrammes de pompage du 2 et 3.12.1971
Débit # 10,4 m^/t) de 0 à 3 heures, puis diminution progressive vers 7m^/h de 3 à 20 heures
(A) Evolution du niveou dynamique sur F2 ,en pompage
(^ Evolution du niveau dynamique sur Fi , piézomètre distant de 13 m.
(C) Evolution du niveau dynamique sur F2, en remontée
(^Q) Evolution du niveou dynamique sur Fi , en remontée
10 000
A/» 632
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Annexe 5
RECHERCHE D'EAU POUR LA FUTURE USINE SIPOREX
TRESQUES
-GARD-
NOTE TECHNIQUE N» 3
Forage n° 2 ou Nord du terrain de l'usine
Temps de " décrochage " du niveau dynamique à -26m. en fonction du débit exploité en continu
000
N" 634 I
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Annexe 4
RECHERCHE D'EAU POUR LA FUTURE USINE SIPOREX
TRESQUES
- GARD -
NOTE TECHNIQUE N" 3
Forage n** 2 au Nord du terrain de l'usine
Diagrammes de pompage du 8 au 10.12.1 971
Débit : 5,5 m^/h de 0 à 35 heures; 5,1 m^/h à 39 heures ¡ 4.95 m^/h à 41 heures }
' 4,6 m^/h à 42 heures ; 4,5 m^/h à 45 heures
(A/ Evolution du niveau dynamique sur F2 , en pompage
(g) Evolution du niveau dynamique sur Fi , piézomètre distant de 13 m.
\^J Evolution du niveau dynamique sur F2 , en remontée
(^Q) Evolution du niveou dynamique sur Fi , en remontée
2A
25
26-
10 100 1000 10 000
A/» fijil
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Annexe 6
RECHERCHE D'EAU POUR LA FUTURE USINE SIPOREX
TRESQUES
- GARD -
NOTE TECHNIQUE N*» 3
Croquis de situation des observations faites sur le
ruisseau de Pépin et la source du moulin de Jeanjean
Echelle 1/5 qo
A/» 635
Vers une prise d'eau sur le ruisseau
\
Aqueduc
¿po
Xer
Mesures de température -résistivité points de coloration
Mesure de débit
aptage de la source de Tresques (sous le moulin)
Moulin de Jeanjean
Maison d'habitation
Conduite souterraine
Regard Mesures de température et de résistivité
Mise en place de charbons actifs
Mesure de débit
.t.
Í
A TRESQUES
Lavoir
t
^^ Vanne
2ème fontaine publique
Fontaine publique
//%. (Fontaine aux Lions)
1_\Mesure de débit
Débit s 10,6 m^/h le 22.12.1971
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Annexe 7
RECHERCHE D'EAU POUR LA FUTURE- USINE SIPOREX
TRESQUES
- GARD -
NOTE TECHNIQUE N» 3
Forage de l'usine Sable et Chaux
Diagrammes de pompages les 8 et 9.12. 1971
(§) Pompages 6,35 m'/hjTi s 2 m^/h
Pompage à 10,4 m'/hjT2 = 1,73 m*/h
Pompage à U.9 m'/hjT3 a 2.09 m^/h
A/« 636
li
10-
11-
12-
13-
U
15
16
10 100 1000 10 000
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:+4:4--! L
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WPm
100 000
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Annexe 8
RECHERCHE D'EAU POUR LA FUTURE USINE SIPOREX
TRESQUES
- GARD -
NOTE TECHNIQUE N» 3
Forage de l'usine Sable et Chaux
Diagrammes de remontée
(^ Après pompage à 4.35 m'/h; T » 3.6 m^/h
Après pompage à 10, A nn*/h j T « 2,7 m'/h
Après pompage à U,9 m*/hiT a 3.6m'/h
A/* 637
1 000 000
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Annexe 9
RECHERCHE D'EAU POUR LA FUTURE USINE SIPOREX
TRESQUES
- GARD -
NOTE TECHNIQUE N» 3
Forage de l'usrne Sable et Chaux
Courbe du débit caractéristique
N* 63$
Débit en
mVh
4,35
10,40
14,90
Rabattement
après 3 heures
2,25
6,08
8,70
Débit spécifique
en mVh/m
1,93
1,71
1,71