Realahune79 bd

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LE JOURNAL GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ R é Hune à la 12 DÉC. 2012 79 C’était à quelques jours de Noël, nous étions réunis, Tous autour de la table, pour une belle naissance Dès ses premiers dessins et ses premiers écrits, Il affirmait sa personnalité, son aventure prenait du sens. Parrainé par des annonceurs fidèles, encouragé par des lecteurs curieux, Ses premiers pas médiatiques furent suivis du regard. Pour relever les défis, une équipe soudée lui montra le chemin (de fer) Fier de son territoire, de sa proximité, il grandira ici, sur le sol rétais, Suivant la ligne éditoriale que la rédaction lui traça. S’il a beaucoup grandit, c’est grâce à l’exigence de tous, Ses parrains annonceurs, ses rédacteurs et lecteurs. Pour mériter votre confiance, il progressera encore. En soufflant ses cinq bougies, votre journal a le sourire, Avec tous ceux qui le parrainent, le lisent et l’apprécient, Fêtons avec plaisir, cinq années d’existence de Ré à la Hune ! Bon anniversaire et Joyeux Noël à tous. Michel Lardeux UN CONTE DE NOëL ... PAS COMME LES AUTRES !

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Ré à la Hune n° 79

Transcript of Realahune79 bd

L e J o u r n a L G r at u i t d e L’ î L e d e r é

RéHuneà la

12 DÉC.2 0 1 2n° 79

C’était à quelques jours de Noël, nous étions réunis,Tous autour de la table, pour une belle naissanceDès ses premiers dessins et ses premiers écrits,Il affirmait sa personnalité, son aventure prenait du sens. Parrainé par des annonceurs fidèles, encouragé par des lecteurs curieux, Ses premiers pas médiatiques furent suivis du regard.Pour relever les défis, une équipe soudée lui montra le chemin (de fer)Fier de son territoire, de sa proximité, il grandira ici, sur le sol rétais, Suivant la ligne éditoriale que la rédaction lui traça.S’il a beaucoup grandit, c’est grâce à l’exigence de tous,Ses parrains annonceurs, ses rédacteurs et lecteurs. Pour mériter votre confiance, il progressera encore.En soufflant ses cinq bougies, votre journal a le sourire,Avec tous ceux qui le parrainent, le lisent et l’apprécient, Fêtons avec plaisir, cinq années d’existence de Ré à la Hune !

Bon anniversaire et Joyeux Noël à tous.Michel Lardeux

Un conte de noël ... pas comme les aUtres !

actualité

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. écolo et rigolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-RéTél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : [email protected]

Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication ... Nathalie Vauchez

Maquette, mise en page ........... Peggy Landon

Rédaction, photos ........................... Catherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux Nathalie Vauchez - Lolita Prieur - DR

Dessins ..................................................... Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy

Régie publicitaire .......................... Tél : 05 46 00 09 19 - [email protected]

Imprimeur ............................................ Imprimerie Mingot

Dépôt légal initial .......................... Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147

PEFC/10-31-1236

Toutes nos publications sont sur www.rheamarketing.fr

Les temps forts d’une semaine animéeLe composteur : une initiative bien comprise

Patrick Rayton, vice président en charge des activités primaires et des déchets à la Communauté de Com-munes de l’île de Ré, affichait l’objectif réaliste de 2000 composteurs à distribuer sur l’année : « Cette première séquence de distribution est très satisfai-sante et montre la prise de conscience des Rétais, leur réelle volonté de travailler ensemble à la réduction de nos déchets. Les trois animations sur le fonction-nement des composteurs ont été très suivies et nous recommencerons l’opération en février et avril 2013 . Nous souhaitons atteindre l’objectif départemental de 30 à 40 % des foyers permanents équipés. »

des effets avantageux

Avec l’effort collectif engagé, ce sera moins de déchets à livrer à l’ incinération, donc, fiscalement, nous pou-

vons espérer à terme une réduction de notre taxe. « Nous installons une relation “gagnant-gagnant”, entre la population et l’environnement. La Communauté de Communes de l’île de Ré est la courroie de trans-mission de cette mécanique de réduction de nos déchets. » pour-suit Patrick Rayton. D’ailleurs, le Service des déchets de la CdC, avec Françoise, Eglantine, Sandrine et Lise, viendra bientôt s’installer au Centre de transfert pour apporter encore plus d’infor-mations, et former les utilisateurs de composteurs.

Miss-terre : un spectacle qui a touché le public

« Le ministère du désastre » multiplie les initiatives pour soigner la terre malade, qui ne tourne plus rond. Véritable réquisitoire de nos comportements, bien écrit,

bien joué et chanté, avec des cou-leurs, un décor et une sonorisation impeccables, la comédie musicale Miss-Terre a conquis petits et grands lors des représentations à la salle des fêtes de Saint-Martin. Bravo à la Compagnie du 4 pour ce spectacle rare, plein de sens, d’humour et de talents, qui argumente avec pédago-gie la défense de l’environnement. Objectif atteint pour « le ministère

des poubelles pour aller danser » : nous faire prendre conscience de l’importance de nos gestes quotidiens. « La Patcha-Mama » est bien atteinte ! Redoublons tous d’attention et d’efforts au quotidien. Trions, recyclons et réduisons nos déchets. Des gestes simples qui nous sauveront peut-être du désastre annoncé. ■

michel lardeux

patrick rayton et son équipe du service déchets de la communauté de communes de l’île de ré pouvaient tirer un bilan positif de cette semaine de sensibilisation de la population rétaise à la réduction des déchets. avec plus de 470 composteurs distribués pendant 7 jours, sur les 950 réservés pour cette première vague de distribution, les rétais ont montré leur intérêt pour la réduction des déchets domestiques et leur attachement à la protection de l’environnement.

semaine de rédUction des décHets : les rétais appliqUés et participatifs

patrick rayton et son équipe présentent le composteur

Les meilleurs étudiants des métiers récompensés Avec 80,74 % de taux de réussite aux examens, 74 % des apprentis trouvent un emploi à la fin de leur formation. Plus de soixante dix jeunes, meilleurs étudiants des métiers de cette année, recevaient trophées et dota-tions financières remis par la CMA et ses partenaires, dans six catégories.« Les dix meilleurs apprentis du bâtiment » du CFA de la CMA 17 recevaient un trophée et une dotation de la part de la Caisse de Congés Payés du Bâtiment, des mains de Sylvain Babeau, d’Ars-en-Ré. Les parcours atypiques de personnes demandeurs d’emploi ayant suivi une for-mation professionnelle au sein du CFA, dans le cadre de divers dispositifs régionaux étaient remarqués dans la catégorie « Destination Avenir ». « L’Apprentissage Citoyen » distinguait les apprentis du CFA de la Cha-rente-Maritime engagés de manière citoyenne comme Jeunes Sapeurs Pompiers et Pompiers Volontaires, dans le cadre d’une convention signée entre le SDIS 17 et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, qui porte ses fruits depuis plusieurs années de coopération. « Les plus beaux

parcours », récompensait les lauréats de cette catégorie aux parcours professionnels particulièrement réussis grâce à leur formation par l’apprentissage réalisée au CFA de la CMA17. « Esprit d’entreprendre », mettait en avant d’anciens apprentis du Centre de Formation qui ont créé leur entreprise après avoir obtenu leur diplôme. Les apprentis du CFA lauréats des concours profession-nels (Meilleurs Apprentis de France, Les Olympiades des Métiers, Coupe Georges Baptiste...)recevaient les trophées « Graines de champion ». Le président de la CMA 17 Jean Doignon, adressait à tous compliments et félicitations, sous les applaudis-sements d’un public convaincu des valeurs portées par ces jeunes, brillants, simples et travailleurs.

Signature d’une convention de partenariat avec l’université de La rochelleTemps fort au cours de cette soirée le Président de la CMA 17 et le Président de l’Université de La Rochelle ont officialisé le lancement d’un partenariat par la signature d’une importante convention. Le monde de l’Apprentis-sage et de l’Université se rapprochent pour permettre la construction de parcours professionnels et univer-

sitaires à leurs étudiants. Une d é m a r c h e intelligente et exemplaire qui fût saluée par des applaudis-sements nour-ris de l’assis-tance, déjà impressionnée par les réussites remarquées d’étudiants des métiers issus de l’université. Cette convention ouvre des possibilités nouvelles de cursus de formation adaptés aux réalités économiques modernes.La plus grande Entreprise de France, l’Artisanat, ouvre des passerelles nouvelles avec l’Université et d’autres filières de formation. Bientôt, le Campus des Métiers rejoindra le site Atlantech à Lagord et aura pour voisin l’Université de La Rochelle. Quand maîtres d’appren-tissage et maîtres de conférence se rencontrent avec l’esprit d’entreprendre ensemble, ce sont des perspec-tives d’avenir offertes à tous les jeunes qui s’orientent vers l’artisanat. ■

michel lardeux

la 16ème édition de la soirée de l’excellence organisée par la chambre des métiers et de l’artisanat de la charente-maritime affichait complet jeudi 22 novembre 2012. pour leurs parcours et leurs réussites, les meilleurs étudiants des métiers étaient honorés devant de nombreuses personnalités professionnelles et universitaires.

soirée de l’excellence : les meilleUrs étUdiants des métiers à l’HonneUr !

actualité

R é À l a H u N E - 1 2 d é c E m b R E 2 0 1 2 - N ° 7 9 33

Avec la pose de la première pierre de la nouvelle gendarmerie de Saint-Martin-de-Ré suivie des signatures des conventions du label Pays d’art

et d’histoire et du PAPI de l’île de Ré, représentants de l’État et élus connurent mardi 27 novembre dernier, un après-midi marathon.

Modernisation du parc immobilier de la Gendarmerie nationale

Pour Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin, comme pour le Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, Lionel Quillet, « Après la rue Carnot et l’avenue de la Plage, ce déplacement sur un troisième site correspond à la volonté de l’État, du Conseil général et de la Communauté de Communes de l’île de Ré de moderniser le parc immobilier de la Gendarmerie Nationale en offrant à ses gen-darmes, ici à Saint-Martin, 600 m² de bâtiments techniques répondant aux nouvelles normes en vigueur,

et permet d’offrir à leurs familles d’agréables condi-tions de vie dans 17 logements (du studio au T5) dotés des normes BBC (bâtiment basse consommation) ».

Les gendarmes, acteurs de la vie permanente

« Quatre millions d’euros à la charge de la CdC, c’est lourd, mais ça les vaut. D’une part du point de vue de la sécurité publique, mais également au regard de la vie permanente dans l’île. 17 gendarmes, ce sont 17 familles avec enfants. C’est bon entre autres pour

nos écoles » précise Lionel Quillet.Des dires que confirmèrent tout aussi bien Jean-Louis Frot, Président de la SEMDAS, le député Olivier Falorni et la Préfète pour qui « cette nouvelle gendarmerie se justifie à plus d’un titre. Déjà du fait de la présence à Saint-Martin d’une Maison centrale, mais également en raison du grand

nombre de gendarmes présents dans l’île en période estivale (près de 80). Offrir de bonnes conditions de

travail dans un environnement soigné et agréable ne peut qu’améliorer les bonnes statistiques de la Gendarmerie dans le département comme l’a rappelé le Colonel Hubert Alliant avec la baisse de 24,29 % des cambriolages, tous types confondus (résidences prin-cipales, locaux industriels, commerciaux et financiers). Mais il était urgent de penser aux conditions de vie des familles et au moral de celles-ci, car quand une femme épouse un gendarme, elle épouse également la Gendarmerie ! Il était donc impératif que soit prise en considération cette dimension du cadre de vie ».

Coût d’investissement et montage financier

Le montant global de l’opération réalisée avec le concours financier de l’État et du Conseil géné-ral s’élève à 5 080 850 € TTC. La part de l’État étant de 555 348 € TTC, celle du Conseil général de 627 244, 59 € TTC. Il en coûtera donc 3 898 257,41 € TTC à la Communauté de communes qui, propriétaire des lieux percevra de la part de la Gendarmerie Nationale un loyer annuel de 189 000 €. ■

Jean-pierre pichot

Après trois années de travail, la

signature mardi 27 novembre dernier de la Convention « Pays d’art et d’histoire » entre l’État représenté par Béatrice Abollivier, Préfète de la Charente-Maritime et la Communauté de Communes de l’île de Ré représentée par son Président Lionel Quillet, marque une nouvelle étape dans le pro-cessus de labellisation. Cela va ainsi permettre à la CdC de développer un programme d’actions visant à favori-ser la connaissance, la protection et la valorisation de l’architecture et du patrimoine sur l’ensemble du territoire

rétais. Lionel Quillet de rappeler que « ce projet n’a pas été créé dans une optique de développement touristique mais bien dans l’objectif d’une réappropriation du patri-moine insulaire par les habitants de l’île ».

Trois emplois créés

Entrant désormais dans la phase opérationnelle et concrète du projet, la première tâche de la CdC sera de constituer l’équipe en charge du label. Pour cela, un Animateur de l’architecture et du patrimoine sera prochainement recruté afin d’animer, de coordonner et de mettre en œuvre les actions définies dans le cadre du projet patrimonial de l’île de Ré.

Un responsable des actions éducatives auprès des diffé-rents publics et un chercheur en charge de l’inventaire viendront épauler l’Animateur dans cette gestion du label. Dès 2013, avec un budget annuel de plus de 200 000 €, l’équipe pourra mettre en œuvre les premières actions du projet, à savoir, la mise à jour de l’inventaire géné-rale du patrimoine culturel, le lancement d’un projet de signalétique patrimoniale, la coordination du réseau patrimonial local, la mise en place de visites guidées, l’organisation et la coordination des manifestations à caractère patrimonial, la création d’un livret pédagogique à destination des scolaires, etc. ■

Jean-pierre pichot

Afin de bénéficier de financements dans le cadre des travaux dits de Niveau 3 (Plan « Digues ») post Xynthia, l’île de Ré se devait de disposer

d’un PAPI (Programme d’Actions et de Prévention des Inondations). C’est désormais chose acquise depuis la labellisation du programme rétais le 12 juillet dernier par la Commission Mixte Inondations (CMI). L’obtention de ce label permet d’une part de garantir le respect des orientations définies dans le cahier des charges des PAPI et d’engager la signature d’une convention cadre avec les différents partenaires financiers qui autorise le déblocage des financements afin de pouvoir lancer les actions et de démarrer les travaux.

Possibilité d’engager les travaux de niveau 3

Avec la signature de cette convention mardi 27 novembre dernier par Béatrice Abollivier, Préfète de la Charente-Maritime, Lionel Quillet, Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, et les représentants des

Conseil géné-ral et régional, les deux volets (l’un de préven-tion, permettant d’améliorer la connaissance du risque et de la gestion de crise ; et l’autre de pro-tection afférant au confortement des digues existantes et à la réalisation de digues de second rideau) du pro-gramme d’actions de Niveau 3 vont pouvoir être lancés.

Le PAPI rétais, un budget de 45 121 000 E

Prévu sur les cinq années à venir le budget du PAPI (45 121 000 €) se répartit comme suit, entre :- Actions de prévention : 526 000 € (État : 226 500 € ;

CdC : 226 000 € ; communes : 33 000 €),- Financement des travaux de protection : 44 595 000 €

(État : 17 838 000 €, soit 40 % ; Région : 8 919 000 €, soit 20 % ; Conseil général : 8 919 000 €, soit 20 % et CdC : 8 919 000 €, soit 20 %). ■

Jean-pierre pichot

« qUand on époUse Un gendarme, on époUse la gendarmerie » !

avec la signatUre de la convention pays d’art et d’Histoire, le label devient opérationnel

le niveaU 3 dU « plan digUes » peUt démarrer

travaux réalisés par la Brigade des digues (Maîtrise d’ouvrage CdC)> Montant total des travaux réalisés en 2010 : 62 000 €

> Montant total des travaux réalisés 2011 : 52 000 €

> Montant total des travaux 2012 : 71 000 €

Linéaire total de digues concernées par ces travaux : environ 3 km et 3 épis. Environ 10 % du linéaire total des digues est entretenu par la Brigade chaque année.

Répartitions des travaux par communes : > La Flotte : 4 % des travaux effectués> La Couarde-sur-Mer : 12 % des travaux effectués> Loix : 23 % des travaux effectués> Ars en Ré : 23 % des travaux effectués> Saint-Clément-des-Baleines : 19 % des travaux effectués> Les Portes-en-Ré : 19 % des travaux effectués> Estimation prévisionnelle des interventions pour 2013 :

Environ 75 000 €.Les travaux seront répartis de manière équitable au prorata du linéaire de digues maçonnées par communes et en fonction de leur état d’usure et de dégradation.

Travaux réalisés sous Maîtrise d’Ouvrage du Conseil général :> Montant total des travaux réalisés en 2010 : 2 290 000 €

(Participation CDC : 687 000 €)> Montant total des travaux réalisés en 2011 : 107 000 €

(Participation CDC : 32 000 €)> Montant total des travaux réalisés en 2012 : 435 000 €

(Participation CDC : 127 000 €)> Prévisions 2013 : Budget du Conseil Général alloué pour l’en-

tretien des digues pour l’ensemble du département : 200 000 €

signature de la convention cadre du papi de l’île de ré

à madame la préfète la truelle...

béatrice abollivier et lionel quillet signant la convention

R é À l a H u N E - 1 2 d é c E m b R E 2 0 1 2 - N ° 7 94

actualité

sur l’ensemble du territoire rétais les friches sont devenues un problème environnemental doublé d’un problème économique car elles représentent une réelle menace pour certaines activités primaires.

créée en 1997 au sein de l’association ai 17 (association pour l’insertion en charente-maritime) la « brigade des digues » est jusqu’en 2006 intervenue ponctuellement sur les ouvrages de protection de l’ile de ré à la demande des communes.

Haro sUr le lapin !

la brigade des digUes

Si bon nombre de parcelles non entretenues appartiennent à des propriétaires privés, il en est d’autres qui, préemptées et donc propriétés

du Conservatoire du Littoral ou du Conseil Général sont aujourd’hui dans le même état d’abandon. Et dans l’île de Ré, qui dit friche dit obligatoirement colonisation du milieu par le lapin.Une population à croissance exponentielle que, seuls, les chasseurs ne peuvent endiguer, d’où l’urgence de mettre en place à l’échelle intercommunale un Plan de gestions des friches incluant tous les acteurs du milieu.« C’est une action qui est assez complexe à mener et sur laquelle les écogardes de la Communauté de Communes travaillent depuis bientôt un an. Bien que d’envergure intercommunale, il ne s’agit pas d’intervenir d’emblée tout azimut. Il convient de définir, en accord avec les propriétaires (Conservatoire du Littoral, Conseil général, agriculteurs et privés), les terrains à traiter en priorité. Le budget de l’écotaxe servira à financer les divers travaux et aménagements à effectuer sur le secteur concerné et subventionnera les ACCA (asso-ciations communales de chasse agréées) qui auront la responsabilité des actions de chasse. L’objectif n’étant pas d’éradiquer le lapin dans l’île, mais de pouvoir le contrôler » précise Lionel Quillet.

Aménager, gérer, protéger

Pour Anaïs Caron, écogarde, « Parallèlement aux actions nécessaires de chasse, nous envisageons

de travailler sur plusieurs axes. Un premier est relatif à l’aménagement de secteurs par-ticulièrement touchés par le fléau où l’idée serait de les circonscrire dans un certain périmètre en créant des bandes enherbées d’essences appréciées du lapin. Un second axe, de gestion, consisterait à déstabiliser la garenne, et un troisième dit de protection rési-derait en un accompagnement des agriculteurs par le biais de subventions afin de les aider à se doter de systèmes de clôture performants ou de filets de

protection aux ceps de vigne, jeunes ou vieux ».Et Jean-Jacques Enet, président de la Coopérative des vignerons, de rappeler que « la cave est un peu à l’initiative de cette levée de bou-cliers contre le lapin. Les adhérents se plaignant du fait que ceux-ci s’at-

taquent de plus en plus aux ceps durant l’hiver avant de s’attaquer ensuite aux cultures céréalières ».

Aujourd’hui, c’est le lapin qui décide et non plus l’agriculteur !

Agriculteur au Bois-Plage, Régis Henry avoue que « c’est le lapin qui finalement va décider de la culture qui sera mise en place à proximité de la garenne. Ainsi, au lieu-dit des Deux Moulins, je ne peux faire ni vigne, ni céréale, mais uniquement de la pomme de terre que le lapin ne mange pas. Ce site sera très prochainement réaménagé et servira de test pour le Plan de gestion à mettre en place. Et ce qu’il faut

savoir, c’est que le périmètre de vie d’un lapin est de l’ordre de 500 mètres. Certes, le renard est un prédateur du lapin, mais pas que du lapin ! Alors, ignorant l’impact qu’une telle réintroduction pourrait avoir sur le milieu, on se passera du renard ».Selon le président de l’ACCA du Bois-Plage, Claude Astié, « Il est grand temps d’intervenir. En 2012, rien que sur les zones de chasse autorisées du ter-ritoire boitais nous avons tué plus de 1 800 lapins, et dieu sait s’il en reste ! Et malgré cela, le tri-bunal a cru bon de nous infliger une pénalité de 22 000 € ! Ce qu’il nous faut : des troupes, d’autant plus qu’aujourd’hui tous les agriculteurs ne sont pas chasseurs. Au total, nous ne serions dans toute l’île que 800 chasseurs à pouvoir intervenir dans le cadre du plan de gestion ».Et Lionel Quillet de conclure que « L’action Lapin est l’une des 20 actions financées par l’écotaxe en matière environnementale. Ainsi, le budget alloué en 2012/2013 pour le lapin est selon la nouvelle façon de compter dans l’île d’un dixième d’unité de préemption Sainte-Marie/Les Grenettes, soit 80 000 € ». ■

Jean-pierre pichot

Depuis la prise de compétence « Entretien et défense des côtes après remise en état des digues pérennes par le Conseil général de

la Charente-Maritime » par la Communauté de Communes de l’Ile de Ré (CdC) le 30 mars 2006 et la signature d’une convention avec l’AI 17, la Brigade des digues composée d’un encadrant technique d’inser-tion et de six salariés en contrat unique d’insertion, intervient à l’année sur les ouvrages de protection de l’île de Ré, soit pour des petits travaux d’entretien manuel et interventions d’urgence, des interventions définies en fonction des nécessités et des désordres

observés ou bien encore des interventions sur l’en-semble du linéaire de digues et épis maçonnés de l’île, en complémentarité avec les travaux de plus grande importance réalisés par le Conseil général.

Travaux en cours à Saint-Clément-des-Baleines et aux Portes-en-Ré

Le financement des inter-ventions réalisées sous la Maîtrise d’Ouvrage de la CdC par la brigade des digues, tel le chantier actuel de la digue de la Mardelle à Saint-Clément-des-Baleines qui consiste en un rejointoiement, une reprise des plaques béton, une remise en état de

parement (comblement de trous, reprise de fissures, désherbage), des reprises d’escaliers, des nettoyages

de parapets, etc., se répartit à hauteur de 50 % pour la CdC et de 50 % pour le Conseil général. Les prochaines interventions de la bri-gade étant prévues aux Portes-en-Ré sur l’épi de la Redoute. Quant à ceux réalisés sous Maitrise d’Ouvrage du Conseil général,

30 % sont à la charge de la CdC et 70 % à celle du Conseil général. ■

Jean-pierre pichot

ils ont déclaré la guerre au lapin

garenne en coupe

digue de beauregard à ars

digue de la mardelle à st-clément-des-baleines

des « rencontres associatives » poUr partager ses expériences

En cette année 2012, c’est l’île de Ré qui, en la salle des Oyats au Bois-Plage, a eu l’honneur d’accueillir pour le département de la Charente-

Maritime les deuxièmes « Rencontres Associatives » organisées par le Crédit Mutuel Océan.« Il s’agit là d’un rendez-vous qui n’est pas spéci-fiquement réservé à nos seuls clients, mais d’un rendez-vous auquel nous avons convié toutes les

associations rétaises » a précisé Joël Bouillaud, directeur des agences de l’île.

Partage, échanges, conseils, écoute

Après les mots de bienvenue du Président du Conseil d’administration Jean-Pierre Flahaut, il a été présenté aux nombreux représentants d’association le site inter-net du Crédit Mutuel : http://www.associatheque.fr. « Un site pour accompagner vos associations qui propose outre des guides pratiques rédigés par des experts reconnus du monde associatif ; une boîte à outils contenant des centaines de modèles de docu-ments, de fiches pratiques, de textes de lois, etc. ; ainsi que des services tels un annuaire d’associations, des petites annonces, un service juridique et fiscal avec l’avocat conseil de la banque, etc. ».

Trois ateliers de travail

Cette rencontre s’est ensuite poursuivie sous forme de 3 ateliers animés par des collaborateurs du siège du Crédit Mutuel Océan de La Roche-sur-Yon : gérer une association au quotidien ; communiquer, organi-ser des évènements et rechercher des partenariats ; quels besoins « assurances » pour une association ?Des ateliers qui ont permis d’approfondir les thé-matiques en question mais qui favorisèrent aussi les échanges en petits groupes et qui permirent à certains d’évoquer la situation de leur association.Un travail qui s’est achevé par une synthèse des échanges au sein de chaque atelier, avant d’être « récompensé » par le traditionnel pot de convivialité. ■

Jean-pierre pichot

nettoyer la natUre

Après les opérations lapins et ailante, la Communauté de Communes de l’île de Ré, toujours dans le cadre du CRE-ZB (contrat de

restauration et d’entretien des zones boisées), s’est lancée dans un autre volet de sa politique environnementale avec une première opération de traitement de dépôts sauvages anciens qui s’est déroulée vendredi 7 décembre dernier sur la commune du Bois-Plage.

234 dépôts sauvages à faire disparaître

D’après la réactualisation de l’inventaire de ces dépôts menée par l’équipe des écogardes, 234 dépôts allant d’un simple objet abandonné à un tas de plusieurs m3, ont été recensés sur l’ensemble du territoire insulaire. Toutefois, dans un premier temps, suite à la signature de conventions passées avec le Conservatoire du Littoral, l’Office National des Forêts, le département et les communes de l’île, ce sont 16 dépôts anciens, souvent plus ou moins enfouis et situés sur des parcelles du domaine public qui seront trai-tés. Ainsi au Bois-Plage entre Gros Jonc et les Gouillauds, c’est sur un terrain du Conservatoire que l’entreprise Natu’ Ré Jardin est intervenue pour le débarrasser d’un dépôt couvrant plus d’une trentaine de m². D’autres dépôts anciens (dont un avec présence d’amiante (fibrociment)

situés dans d’autres communes le seront par la même entreprise et par l’association La Verdinière.

Protection, valorisation et non sanction

« Cette gestion des dépôts en zones boisées le sera en quatre temps, avec en premier lieu l’inventaire, en second l’action menée actuellement sur le domaine public ; sui-vront la phase communication et une action menée en direction des propriétaires privés. Cette gestion entrant également dans l’enveloppe des 500 000 € allouée au CRE-ZB » précise Lionel Quillet, Président de la CdC.« Il ne s’agit pas là » rappelle Jean-Pierre Gaillard, maire du Bois-Plage, « d’une politique environnemen-tale sanction mais bien d’une politique de protection et de valorisation du milieu naturel ». ■

Jean-pierre pichot

travail en ateliers

l’ailante, Une essence à oUblier

Dans le cadre du CRE-ZB (Contrat de Restauration et d’Entretien des Zones Boisées) la Communauté de Communes de l’île de Ré, en partenariat avec

la commune de Rivedoux-Plage, a mené avec l’aide de bénévoles une action d’arrachage de l’ailante (espèce végétale invasive plus connue sous le nom de Vernis du Japon) sur une zone test bien délimitée de 1100 m² appartenant au Conservatoire du Littoral située aux Conches, à proximité de la ferme du Défend.

L’ailante présente sur plus de 15 hectares

« Dans le pré-inventaire réalisé par les écogardes » rappelle le Président de la CdC Lionel Quillet, « on signale la présence de l’ailante sur une quinzaine

d’hectare. Une essence qui est hélas toujours pro-posée à la vente dans les jardineries et qui possède cette qualité, à savoir que plus on la coupe, plus elle drageonne. D’où son qualificatif de plante invasive. La lutte contre l’ailante fait donc partie au même titre que la lutte contre les lapins de notre politique environnementale et figure donc dans le budget glo-bal du CRE-ZB qui, pour l’année 2013, s’élèvera à 500 000 € ».

D’abord les méthodes doucesPour Philippe Sabarthez, écogarde, « les pelouses calcaires très bien représentées dans l’île de Ré sont un milieu favorable à la croissance et à la prolifération de l’ailante. Aujourd’hui, ce qui nous manque encore, c’est une bonne connaissance de la plante. Sur cette zone test, nous avons décidé de pri-vilégier les méthodes douces plutôt que l’utilisation immédiate de pro-duits phytosanitaires qui risqueraient de polluer le sol et qui s’avèreraient inefficaces à cette période de

l’année, d’où le choix de l’arrachage. Un arrachage qu’il faudra renouveler au printemps avec si besoin est l’emploi de certains produits ».

Quand on arrache, on replante

Parallèlement aux actions sur le terrain qui vont se multiplier dans l’île avec des méthodes de lutte dif-férentiées et combinées, la CdC va lancer dès janvier 2013 une campagne de sensibilisation à destination des professionnels pour les inciter à ne plus vendre d’ailante, mais également envers le grand public qui souhaiterait se débarrasser des ailantes qu’il a peut-

être chez lui en lui proposant des essences locales de substitution (la nature ayant horreur du vide) comme le charme ou bien encore le frêne.Fin 2013, la CdC prévoit également la publication d’un fascicule tech-nique et pédagogique sur l’ensemble des plantes qualifiées d’invasives

dans l’île et sur les essences de substitution. ■

Jean-pierre pichot

Une essence colonisatrice, l’ailante

Un chantier test ouvert à rivedoux

voilà ce que l’on peut trouver sous le sable

actualité

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jEux À la HuNE

HumouR À la HuNE

Solutions mots croisés - n° 53

Le jeu des 7 erreurs, par Rémy GriLLE Sudoku 9 x 9 calculé par L.M.

MotS CroiSéS de JPP - N° 54

Horizontalement : 1. Doctrine religieuse du Moyen Âge. 2. Courriel. Arrive. 3. Guetteur. 4. Berge. Développement. 5. Intérimaire royal. 6. Évocation de l’amour physique. 7. Enfoncer dans un sol sans consistance. Pronom. 8. Enfin là. En rouge et noir. 9. Manifeste de l’émotion. Après 15 heures. 10. Ecossais. Écrivain suédois engagé.Verticalement : 1. Supplée le naturel. 2. Courtois. Arrivé. 3. Produit de l’écorce du chêne. Frigorifiées. 4. Doctrine à rejeter. 5. Gendre de Mahomet. Sont à nous. 6. Sans aucune contestation. 7. Héroïne espagnole. Cétone de l’iris. 8. On danse dessus. Monarque. 9. Une des Cyclades. À moi. 10. Pas près d’en voir la fin.

le bistrot du port a pris un air de fête : Janine a mis les guirlandes et les boules au dessus du zinc ! dans quelques heures c’est noël, et les conversations sont animées autour du traditionnel vin chaud.

– Dis donc Robert, d’après toi, malgré la loi sur la parité entre homme et femme, pourquoi le père Noël est-il toujours un homme ? lance Aldo, toujours pertinent. – C’est vrai ! Mais je ne me suis jamais posé la question, dit Robert. – Réfléchis un peu, dit Aldo dans un éclat de rire : t’en connais, toi, une femme qui accepterait de remettre les mêmes habits d’une année à l’autre !!! – Puisque vous faites les malins, s’exclame Robert accoudé au zinc, je suis sûr que vous ne connaissez

même pas la différence entre le repas de Noël et l’élection d’une Miss de beauté ? – Silence au comptoir, on cherche ! dit la bande de copains. – Eh bien... aucune!!! La dinde est toujours accompagnée de ses pommes dauphines ! – Allez, on rigole, on picole avec modération, dit Roger, mais moi, avec mon âme d’enfant, j’ai toujours la nostalgie des Noël d’antan : les histoires remplies d’étoiles, de rennes et d’enfants sages, les bonnes odeurs d’orange et de cannelle, la décoration du sapin, les souliers au pied de la cheminée, la nuit passée à guetter le père Noël et le matin tôt levé pour trouver les cadeaux... ! Maintenant, tout est dans le virtuel : mon petit-fils décore le sapin sur son iPad et le père Noël le livre par internet ! – Les temps changent, dit Monsieur Alcide, toujours philosophe, devant son Berger blanc du soir. Mais

nous aussi nous changeons ! Petits, le père Noël, on y croit ! À l’adolescence, la magie s’estompe, le rêve s’évanouit. Adultes, pour nos enfants, on endosse l’habit de père Noël ! Et aujourd’hui, à nos âges avancés, avec nos cheveux blancs et nos barbes blanches, nous ressemblons au père Noël ! – C’est la vie qui passe ! dit le père Denis. Mais néanmoins chaque année, nous attendons tous avec bonheur le petit cadeau, le simple geste, qui nous témoigne de l’amour et de l’amitié ! Un ange passe... et Robert fait entendre sa grosse voix : – Janine, ne te laisse pas envahir par l’émotion! Remets nous, s’il te plait, une tournée de vin chaud et fais nous notre « conte »... de Noël ! La « mère Noël » m’attend et va m’enguirlander : “Tu rentres pour le souper ou pour le réveillon !!!” J’entends déjà les cloches sonner.Joyeux Noël et Bonnes fêtes à tous !

michel lardeux

noël aU bistrot dU port !

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lEs EssENtiEllEs : fêtEs

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des sUggestions poUr des fÊtes magiqUesrouge, vert argent et or, les codes couleurs de noël restent identiques au fil des années malgré les modes et vous êtes surs de ne pas vous tromper en les utilisant. les économistes s’entendent pour déclarer que malgré la crise, les français ont décidé de passer de joyeuses fêtes de noël et de nouvel an avec cadeaux à l’appui.pour que ces réveillons restent des moments de plaisir dont tous se souviendront, organisez-vous à l’avance. si vous faites vos achats dès maintenant vous aurez plus de choix, de même passez vos commandes chez les traiteurs et commerçants d’ici le 15 décembre et pour ceux qui souhaitent sortir faites vos réservations. il semblerait que les restaurants ouverts pour le réveillon du 24 décembre soient pris d’assaut.nous avons réalisé pour vous une sélection de bonnes adresses à partir de nos coups de cœur de l’année écoulée. nous espérons qu’elle vous sera utile.

dossier réalisé par catherine bréjat, accompagnée de lolita prieur

ré fÊte noël

l’institUtionnel marcHé de noël de saint-martin

En cette période de fêtes, Ré se pare de ses plus beaux atours. Les boutiques et les rues s’illuminent pour faire rayonner la magie de

Noël, pour le plus grand plaisir de nos yeux. Mais ils ne seront pas les seuls privilégiés avec toutes les animations proposées par les divers acteurs de la vie rétaise.

Au programme pour les petites mains, décorations de Noël et de cartes de vœux à Loix, ateliers d’art au musée Ernest-Cognacq, et, moulage de fossile, reconnais-sance de roches et enluminures sont prévus à la maison du Platin. La période des fêtes est aussi pro-pice aux jeux en tout genres. L’Île de

Ré ne déroge pas à ce principe, et entre le concours de tarot de Rivedoux, celui de belote spécial « dindes » de la Couarde, et le concours de soupe de Loix orga-nisé en l’honneur de « la nouvelle résidente »…, vous aurez de quoi faire. Pensez à réserver vos places pour les spectacles de Noël, le 19 à Saint-Martin, et le 15 à la Médiathèque. Pour les cinéphiles, l’Atalante

projettera La fille du puisatier l’après-midi du 18. Si vous rêvez de festivités aquatiques, la piscine vous accueille pour des animations le 19 de 15 à 17h. Et pour ceux qui savent prendre la vie au second degré, rendez-vous à la Fête de la fin du monde, organisée à la salle des fêtes de Loix, pour partager, déguisé, un délicieux pot au feu. Fêtes est synonyme de cham-pagne, alors brillez lors de vos réceptions, après avoir suivi le cours d’œnologie, donné à La Couarde par un sommelier hors pair. N’oubliez pas d’aller faire un tour aux traditionnels marchés de fin d’année, et de donner votre liste au Père Noël quand il passera dans votre commune ! Et pour rester dans la magie du moment, offrez-vous une balade en calèche dans Saint-Martin. ■

lolita prieur

La commune martinaise verra cette année son traditionnel marché de Noël s’allonger de quatre jours, pour la plus grande joie des

Rétais. Le chaland déambulera sur la Place de la République entre les stands de produits de bouche, particu-lièrement mis à l’honneur, et ceux des artisans et créateurs. Et entre deux achats de Noël, il décou-vrira la fameuse crèche vivante. Les enfants, dont

Noël est la fête par excellence, pourront écouter les 24 et 26 les Contes de Noël et Histoires d’ici et d’ailleurs de Justine Devin, et assister au spectacle musical de Donin Un animal, des animômes, les 28 et 30 décembre. Sans oublier le petit train et le manège présents sur le site. Mais les grands aussi auront leur spectacle, le 28 au soir, avec l’opérette légère Phi-Phi, succès des années folles. Rires et bonne humeur garantis. Faisant honneur à l’esprit

convivial et familial de Noël, le comité organisateur vous invite tous à venir chanter avec la Chorale des Hautes Raises le jour de l’inauguration. ■

lolita prieur

vitrine du magasin les filles à la flotte

Marché de noël de Saint-Martin du samedi 22 au lundi 31 décembre, de 11h00 à 19h30, place de la république à saint-martin-de-ré

renseignements à l’office de tourisme : 05 46 09 20 06 http://www.saint-martin-de-re.net

doUceUrs et cHocolats fins

Nous avons la très grande chance d’avoir dans

l’île, Éric Vallégeas, artisan chocolatier, qui fabrique dans son laboratoire de Saint-Martin avec savoir-faire et à partir de produits de première qualité, toutes sortes de créa-tions dont une extraor-dinaire gamme de bon-bons en chocolat ainsi que des caramels et dernière innovation de la maison, le Régal des

Sauniers, un caramel à la fleur de sel enrobé de cho-colat. Ses créations mêlent technicité et poésie et fondent divinement en bouche. Parmi les nouveau-tés de cette fin d’année une ganache déclinée en

trois « pure origine » : Vénézuela, Saint-Domingue et Tanzanie, un praliné pistache et une ganache en pur moka d’Éthiopie. Les incontournables sont tou-jours présents : Fort Boyard, Ré à la Blanche… ainsi que des pâtes de fruits, 100 % fruits faites maison, des pâtes d’amande et de succulents marrons gla-cés. D’élégantes présentations, des coffrets rouges et des barbotins remplis de ces friandises feront des cadeaux appréciés. Déjà très primé, Éric Vallégeas a reçu en octobre dernier un nouveau diplôme, il est « Expert du Chocolat ».

À La Flotte, La Chocolatière, rue du marché, séduit la clien-tèle avec sa gamme de chocolats : guignettes, ganache, truffes, pra-liné, gianduja ainsi qu’avec ses chocolats noir en tablette à forte teneur en cacao sans

lécithine de soja, ni conservateur. À découvrir les pâtes de fruits 100 % fruits, les macarons, les fruits confits fondants et les caramels qui ne collent pas aux dents. À déguster sans modération pour les fêtes des marrons glacés nature ou au cognac. Pour les cadeaux, de jolies préparations enrubannées sont effectuées en paniers et des ballotins à l’image de la maison peuvent être remplis selon votre choix.Une nouvelle enseigne est apparue cette année « Kabosse et cacao » à côté du Bistrot Marin. Magaly, en partenariat avec la maison Kim’s Chocolate N.V. pro-pose des chocolats haut de gamme, 100 % pur beurre de cacao de fabri-cation belge ainsi que du nougat et des pâtes de fruits. À découvrir de nom-breuses friandises pour les fêtes. ■

île de ré Chocolats15 av. de philippsburgsaint-martin-de-ré 05 46 09 22 09

Kabosse et Cacaoquai nicolas baudin sur l’îlot - st-martin-de-ré 05 46 46 00 69La Chocolatière

1 rue du marché – la flotte05 46 09 56 15

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lEs EssENtiEllEs : fêtEs

Installés depuis un an dans l’île de Ré, Éric VIgnot et son épouse Nelly, traiteurs gastronomiques prépa-

rent leur premier réveillon parmi nous. Ils ont concocté pour cette fin d’année quatre menus (2 à 35 € et 2 à 45 €), tous plus délicieux les uns que les autres et qui présentent leurs dernières créations, dont cette bûche de Noël « Pont de Ré » qui en fera rêver plus d’un. Ils proposent également des plateaux de fruits de mer avec huîtres Gillardeau, du homard choisi dans leur vivier ainsi que du caviar d’Aquitaine aux étonnantes saveurs boisées. Côté pâtisserie vous dégusterez en avant-première leur galette des Rois

en forme d’étoile de Vauban, à la frangipane et au caramel à la fleur de sel, ou bien les petites merveilles qu’ils élaborent quotidiennement dans leur joli magasin. Côté douceurs, leurs pâtes de fruits et chocolats feront merveille pour les cadeaux de fin d’année, en particulier leur « Chocolat Blond » à base de chocolat blanc caramélisé. Un jolie carte des vins, du Champagne accompagneront judicieusement les mets choisis avec les conseils de Nelly. L’excellence est la culture de l’entreprise qui ne travaille que des produits frais. Il est donc préférable de commander le plus tôt possible. Ils seront ouverts le 24 décembre et le matin du 25 ainsi que le 31 et le matin du 1er janvier 2013. ■

Un traiteUr gastronomiqUe à votre service

Nous avons dans notre région d’exception-nels fromagers. Il ne faut donc pas hésiter à les consulter pour composer votre pla-

teau de fromages des réveillons. La Case Bleue, installée sous la halle du marché du Bois-Plage a fêté cet été les 15 ans de sa marque « Fleur de Ré » dont le dernier-né est le « Fleur de Ré Bio ». Elle offre à sa clientèle une gamme de produits laitiers issus de la région dont un tiers de fromages de chèvre.David Boisseuil a développé dans son magasin La Cailletière, sur la place de La Noue, un beau rayon de fromages avec un large choix de chèvres, dont il est à juste titre fier.

À la Crémerie Marianne, à La Flotte, Patrice Mihura recommande de consommer les fromages traditionnels parmi lesquels le Vacherin Mont d’Or, le Saint Nectaire et le fromage d’Abondance. À compter du 15 décembre, il offrira au choix à sa clientèle de grands fromages de brebis

(15 et 17 mois d’affinage), un Brie truffé, le Gruyère l’Étivaz, le Beaufort d’Alpage, de vieux Comté et des Époisses ainsi qu’un vaste rayon de chèvres. Et pour accompagner ces délices du pain Poîlane et des pains spéciaux Poîlane au raisin et aux noix. À La Rochelle, à deux pas du marché central, Frédéric Parent a ouvert L’Épicurium, où il propose une importante sélection de fromages soigneusement affinés dans ses caves ainsi que des préparations fromagères tels le Brie aux truffes ou le petit chèvre à l’huile. Il réalise des assortiments de fromages pour la fin des repas et des cocktails de fromages pour apéritifs. ■

Un plateaU de fromages digne des fÊtes

La Case Bleue, Halle couverte du marché du bois-plageLa Cailletière, place des tilleuls, la noueCrèmerie Marianne, 1 rue du marché, la flotteL’épicurium, 2 rue des cloutiers, la rochelle

Éric Vignot – Traiteur-Pâtissier23 av du général de gaulle – saint-martin-de-ré05 46 35 60 44

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C’est un restaurant avec une vue imprenable sur le port de Saint-Martin. C’est aussi une

authentique ambiance de bord de mer, chaleureuse et conviviale où l’on vous accueille comme un ami pour vous faire passer un bon moment. C’est surtout une cuisine « bistronomique », ni gas-tronomique, ni brasserie, mais recher-chée et goûteuse. Le chef réalise une cuisine inventive, à base de produits frais, qui sait réveiller les produits du terroir et fait la part belle aux poissons et fruits de mer (les plateaux sont en présentation et en fraicheur fidéles à leur réputation), avec dans certains

plats une légère influence « cuisines du monde ». Un personnel agréable et disponible saura vous entourer avec compétence durant votre repas. Le Skipper qui est ouvert toute l’année sera fermé les 24 et 25 décembre, car Catherine Moro, la nouvelle « skippeuse » depuis janvier 2012, une forte personnalité sensible aux valeurs humaines, veut que son personnel puisse passer Noël en famille. Par contre, ils seront tous là pour vous recevoir lors du réveillon du 31 janvier avec un menu exceptionnel et une véritable ambiance de fêtes. Réservation indispensable. ■

Une adresse à ne pas rater

Le Skipper 27 quai de la poithevilière saint-martin-de-ré05 46 09 02 35

Découvreurs de la Fleur de sel, Michèle et Jean-Michel Pelin, res-ponsables d’Esprit du Sel sont aussi

les premiers à avoir aromatisé le sel dans les années 80. Chaque année Jean-Michel Pelin concocte de nouvelles saveurs. Fleur de sel, sel gris marin, sel fin, sels aromatisés, sali-cornes des marais salants, condiments et autres mélanges marins : autant de produits que s’arrachent les gourmets sans oublier le Sel Fou et les désormais

célèbres caramels à la Fleur de sel ! On en achète pour sa propre consomma-tion mais aussi pour faire des cadeaux et dans cet ordre d’idée les produits de la ligne Bio crée en 2009 et certifiée par Écocert font un tabac. « Les Jardins Salés », proposent toute une série de mélanges d’épices et de sel aux herbes Bio particulièrement réussis. Notre coup de cœur va à L’Ensoleillade qui cen-sée s’utiliser pour la mouclade, les viandes blanches et les sauces sera aussi succulente selon nous sur les salades et légumes leur donnant du peps. Esprit du Sel a étudié de jolis contenants pour ses produits qui feront de charmants petits cadeaux pour les maîtresses de maison lors d’un dîner ou à l’occasion de ces fêtes de fin d’année. ■

dU goÛt et des saveUrs

Esprit du Sel 13 rue de sully – saint-martin-de-ré1 chemin des gâtines Za – ars-en-ré05 46 29 64 89 – www.espritdusel.com

de sUccUlentes doUceUrs

Les Confitures du Clocher proposent toutes sortes de douceurs pour cette fin d’année, à commencer par les succulentes pâtes de fruits de Bertrand Héraudeau, mais aussi des chutneys dont un aux figues qui accompagne

divinement le foie gras que vous pourrez également poêler avec le confit de pineau de la maison. Vous découvrirez aussi des plantes aromatiques pour réveil-ler vos plats, sans oublier les confitures et gelées pour lesquelles Françoise Héraudeau est si souvent primée.Cette année c’est sa confiture d’abricot 100 % fruit avec du fructose de fruits qui vient de remporter une médaille d’argent au concours Saveurs Poitou-Charentes 2012. Sa confiture poire-bleuet au thé vert a reçu quant à elle une médaille de bronze. Ce concours régional organisé annuellement soumet environ 700 produits à l’appréciation d’un large panel de jurés. À noter que 82 récompenses ont distingué la Charente-Martime mais aucune « Saveur d’Or » n’a été attribuée. ■

Les Confitures du Clocher1 chemin des palissiats – ars-en-ré05 46 29 41 35

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lEs EssENtiEllEs : fêtEs e. leclerc voUs cHoUcHoUte poUr les fetes

La boutique du Moulin du Puits Salé regorge d’idées cadeaux pour

cette fin d’année. Les pro-duits de l’épicerie fine sont à l’honneur : huiles d’olives soi-gneusement sélectionnées, sels aromatisés de l’île de Ré, condiments divers et goûteux

et une spécialité le vinaigre au pineau de l’île seront très appréciés sur les tables de fête. Côté beauté, les soins du corps « Collines de Provence » et Tadé, ainsi que les savons artisanaux de Loix séduiront par leurs senteurs raffinées. De beaux objets de décoration, des lanternes anciennes et des petites tables d’appoint feront également des cadeaux originaux. En vedette et tout nouveau en ce mois de décembre, de joyeuses guirlandes de Noël en savon artisanal, de

succulents coffrets de préparations culinaires au basilic, à la truffe et à toute une série de saveurs, un diffuseur de parfum en forme d’encrier ancien avec une plume de bois d’ébène et des cale-portes en cuir en forme d’éléphant, de lapin ou tortue. ■

Le rayon traiteur du magasin E. Leclerc propose cette année quatre menus pour les fêtes de fin d’année allant de 9,90 € à 26,90 € pour le menu Impérial avec deux menus à des prix intermédiaires : le Sensation à 14,90 € et le

Sublime à 19,90 € et un menu enfant à 5,70 €. Si vous préférez composer votre menu vous-même, sachez qu’une carte exceptionnelle a été élaborée pour la période des fêtes avec des suggestions pour l’apéritif, des entrées froides et chaudes, des viandes et volailles, des pois-sons, trois sortes de plateaux de fromages et de superbes plateaux de fruits de mer comportant différentes formules avec ou sans huîtres ainsi que de la pâtisserie et des bûches pour clore dignement un repas de réveillon. Vous trouverez dans le magasin un pôle de prise des commandes avec le détail des menus et la carte pour cette fin d’année. C’est également là que vous seront préci-sées les modalités techniques. ■

Une épicerie fine en fÊte

Le Moulin du Puits Salé 3 cours bailli des écotais – saint-martin-de-ré

05 46 67 87 56

Magasin e. Leclerc Za route de la flotte

saint-martin- de-ré 05 46 09 42 80

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irrésistibles tentations

La boutique a l’ambiance chaleureuse des pubs irlandais, mais au-delà du typiquement Irlandais on retrouve ici tous les produits celtes, écossais

et d’une manière plus générale, anglo-saxons. À commencer par une cave à whiskys et whiskeys de plus de 180 cols qui, avec de grands noms incon-tournables tels Bushmills ou Jameson, fait honneur aux différentes distilleries de cette région du monde.

Immédiatement suivie par un large rayon de bières blondes, brunes ou rousses et en cette saison, à découvrir absolument, la célèbre Christmas Ale, bière de Noël, plus forte en alcool avec des saveurs fruitées et épicées. Côté vêtements tout ce dont on peut rêver d’élégance classique et indémodable pour hommes et femmes. L’Île Verte réalise des produits authentiques, à base de matières nobles comme la laine et le tweed. Les superbes et traditionnels pulls en pure laine d’Aran feront des cadeaux très appréciés pour l’hiver. Ces pièces originales avec des motifs historiques qui se transmettent de mère en fille sont d’une qualité exceptionnelle et vous réchaufferont chaque hiver votre vie durant car ils sont très résis-tants ! Pour les accompagner des bonnets coordon-

nés, des écharpes douillettes ainsi que des plaids aux couleurs de la lande. Des kilts bien sûr, des cabans, duffle-coats et vestes en coton huilé complètent l’offre vestimentaire.Au fond de la bou-tique une épicerie

fine propose tous les chutneys et curry possible, les sauces typiques dont la mint sauce, des confitures, de la véritable marmelade d’oranges et autres douceurs comme ces ginger ou butter biscuits Campbell, cakes aux fruits et Christmas pudding. Un assortiment de thés extraordinaires avoisine une charmante vaisselle pour le tea-time.En ces fêtes de fin d’année, tout ici est susceptible de faire un cadeau original. Il y en a pour tous les âges et pour toutes les bourses. Une visite s’impose. ■

Le Comptoir irlandais15 rue du pas du minageprès du marché central - la rochelle05 46 28 27 25

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lEs EssENtiEllEs : fêtEs

Beaucoup se posent la question, en voyant sur les étals le prix de ce produit phare des fêtes de fin d’année. Le prix des huîtres

a effectivement connu depuis ces dernières années une hausse, passant de 2,60 € /2,80 € à presque 4 € le kg. Revenons sur les raisons de cette évolution.La première des causes est sans conteste la flambée du cours de l’huître engendrée par la surmortalité due aux divers virus et bac-téries qui attaquent l’espèce. L’hécatombe a mis à mal la production, estimée pour 2012 à 50 % d’une année normale. Et les stocks, sur

lesquels se reposaient les professionnels sont à l’heure actuelle en voie d’épui-sement. Comme le dit le proverbe : « ce qui est rare est cher ». La deuxième raison serait selon A. Porsain, président du syndicat des ostréiculteurs rétais, la marge pratiquée par certains commerçants, qui aurait presque doublé.

Un produit de qualité

La qualité du produit est en outre en hausse constante. Effectivement le nombre d’individus de ces organismes étant en baisse, ceux restant bénéficient de meil-leures conditions de vie, et également d’une plus grande quantité de nourriture, et cela se répercute dans l’assiette, comme nous l’apprend J.-F. Beynaud, pré-sident du syndicat des producteurs d’huîtres du territoire rétais. Vous n’aurez peut-être pas des huîtres à foison cette année, mais ne vous privez pas et privi-légiez la qualité à la quantité. Alors tous à vos fourchettes, à huîtres bien sur ! ■

lolita prieur

Le 7 décembre a eu lieu, à la Maison de la Charente-Maritime, le lancement d’une nouvelle marque d’huîtres ayant pour but de promouvoir la valori-sation de ce patrimoine départemental unique au monde.

Le projet fut initié en 2011 par la commission « Enjeux et perspectives » du CRC (Comité régional de la conchyliculture) de Poitou-Charentes, composée d’élus professionnels. Daniel Poirier son président explique que la feuille de route consistait « à créer une identité nouvelle forte et suffisamment fédératrice pour que les ostréiculteurs du département s’y reconnaissent ». L’objectif est la revendication de l’appartenance à un terroir qui fait la fierté de ses acteurs économiques et permettre leur affirmation à un niveau national et européen. La finalité est de réunir toutes les entreprises de Charente-Maritime sous cette ban-nière qui ne requiert aucun engagement financier et aucun cahier des charges.Venez retirer au CRC, la banderole, la bâche et des affiches gratuitement, et rejoignez les 300 entreprises déjà dépositaire de la marque HCM. ■

lolita prieur

des HUÎtres poUr noël ? des HUÎtres, oUi, mais de cHarente-maritime !

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lEs EssENtiEllEs : fêtEs

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Célestine a le charme des lieux qui nous font retomber en enfance. L’offre de cette boutique, qu’il

s’agisse des mini moules à gâteaux, verres et assiettes aux couleurs claquantes pour anniversaires d’en-fants et repas de fêtes

ou des poupées Petit Colin de fabrication européenne, évoque l’ambiance des contes de fées d’autrefois toujours avec goût. Notre imaginaire s’emballe avec les maisons de poupées et châteaux fort Toy Van ainsi qu’avec les jouets en tissu d’Oskar & Ellen avec un coup de cœur pour le bateau des pirates. Les peluches Déglingos et Sigikid séduisent les petits avant de les apaiser pour s’endormir. Des loisirs créatifs Djeco, bien sûr et des jouets en bois.Des tas d’idées cadeaux à mettre au pied du sapin et pour attendre dignement le père Noël, de ravissants vêtements de créateurs pour les garçons et des tenues de princesse pour les filles avec un choix de petits bijoux raffinés. Tout nouveau cette saison, les bonnets Happyeti représentant un pirate ou un animal (renne, ours blanc, etc.) rencontrent un grand succès auprès des enfants. Ils protègent même très bien du froid ! ■

Un JoyeUx monde encHanteUr

Célestine – 18 rue de sully – saint-martin-de-ré – 05 16 19 21 86

les trésors de sopHie

C’est une boutique très gaie, aux cou-leurs acidulées dans laquelle vous découvrirez une mine de cadeaux

amusants et originaux à des prix raisonnables. Plusieurs domaines sont abordés ici, celui du bien-être, des senteurs et de la salle de bains, avec beaucoup d’humour s’exprimant à tra-vers les rideaux de douche, tapis de bains et autres accessoires de beauté. Des miroirs, des mini-trousses de beauté, des brosses et des peignes colorés feront des cadeaux très appré-ciés. Côté cuisine des marques renommées

pour leur qualité comme les cocottes en fonte Le Creuset, les couteaux et usten-siles en inox de Rösle, les moulins à poivre Peugeot, les moules en silicone Mastrad, les cafetières Bodum et d’autres italiennes comme celles de Bialetti, une sélection de verres Chef et Sommelier, la vaisselle et tout l’univers coloré de Pylones raviront les

adultes. Des bijoux colorés, toutes sortes de gadgets qui séduiront les adultes ainsi que des objets adorables pour les enfants qui ne résisteront pas à cet univers ludique et inventif. ■

osez ! Sophie – La Kitchen attitude1 rue baron de chantal – saint-martin-de-ré – 05 46 68 88 87

biJoUx : la rUée vers l’or

Pour répondre à la tendance dorée de cet hiver, Nina propose une petite gamme en plaqué or à prix doux. L’argent, métal noble, est toujours présent dans les col-

lections sous forme de petites bagues très mode, de colliers et de bracelets. Les it bijoux de cet hiver : la grande croix camarguaise façon Christian Lacroix et la tête de mort dans toutes ses déclinaisons. De ravissantes boucles d’oreilles, certaines aériennes, d’autres beaucoup plus femmes fatales, des foulards, des écharpes de couleurs, pas cher du tout, de merveilleuses étoles de soie dans lesquelles se cocooner et des paillettes un peu partout sur les écharpes en laine et les mitaines. De la petite maroquinerie, des chaussures, des sacs dont une ligne en simili cuir de très bonne qualité. Pour les fêtes Clo & Nina a rassemblé une gamme de sau-toirs et appliquera une réduction de 20 % sur une sélection

de sacs en cuir. Plein de bonnes idées pour des cadeaux plaisir à un prix abordable.La boutique sera ouverte le dimanche 23 décembre. ■

Clo & ninales boutiques de saint-martin – 19 av de philippsburg saint-martin-de-ré – 05 46 68 22 81

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Une HarmonieUse élégance

Durant le mois de décembre exclusivement le centre de thalasso et institut Le

Richelieu offre en avant première des soins cocooning pour se réchauffer et se détendre à prix tout doux. Parmi ceux-ci, les soins corps « gourmand au chocolat », hydratant et revitalisant : 52 € au lieu de 75 €, ou « tropical mangue passion » avec effet anti-âge et fermeté : 56 € au lieu de 80 €. « La cérémonie de l’or » : un soin complet du visage accompagné d’un modelage du corps vous fera totalement lâcher prise (120 € au lieu de 180 €). Traits tirés ? Au bout du rouleau ? Deux soins visages d’exception sont proposés : le Lumafirm, avec lifting révolutionnaire : 60 € au lieu de 79 € et le soin excellence au caviar atténuant les marques du temps : 64 € au lieu de 80 €.

Les coffrets thalgo associés à des soins

Neuf coffrets Thalgo contenant des produits pour le visage et le corps feront des cadeaux originaux, encore plus appréciés si vous les associez à des soins. Le package étudié par le spa comprend :

• Une parenthèse hors du temps de deux heures trente de soins et le coffret collagène (160 € au lieu de 243 €),

• Une autre parenthèse intemporelle de soins avecle coffret silicium (180 € au lieu de 273 €),

• Une journée d’exception de 6 heures de soins et le coffret d’exception (380 € au lieu de 588 €).

• Pour les messieurs une évasion au cœur de la savane avec deux heures de soins et le coffret Thalgomen (119 € au lieu de 169 €),

• Pour décrocher du quotidien, des soins et coffrets qui font voyage : Bali avec deux heures de soins et le coffret Indocéane (130 € au lieu de 195 €) ou Bora Bora et ses plages de sable fin avec deux heures de soins et le coffret Polynésia (160 € au lieu de 185 €).

Lors de votre visite au spa, vous pourrez participer au jeu de Noël et gagner l’un des nombreux cadeaux. ■

Vous découvrirez dans ce vaste show-room de 400 m2 des univers différents allant de

la salle de bain à cette nouvelle conception d’un mobilier qui s’in-tègre aussi bien au jardin qu’à l’in-térieur de la maison. Pour illustrer cette tendance les meubles de Van de Castelle, des tables, des chaises, des fauteuils aux lignes sobres et racées, ou bien encore le mobilier de la marque Todus au graphisme élégant et à base d’inox. Tout ce qui est présenté ici est de fabrica-tion européenne, de bonne qualité et s’oriente vers le moyen haut de gamme. Les canapés de Cocoon Sofa aux silhouettes modernes sont ultra confortables et les lumi-naires et beaux objets de décora-tion feront de superbes cadeaux de Noël. Actuellement des tables de fêtes ont été dressées avec la vaisselle et la verrerie de Bruno Evrard et décorées avec les bougies et fleurs artificielles de SIA, une marque appréciée des Rétais. Ainsi mises en scène vous vous rendrez mieux compte de l’atmosphère de fête, que vous pourrez recréer chez vous. À visiter absolument avant les fêtes. Livraison gratuite sur l’île de Ré et pour La Rochelle. ■

Le richelieu – Centre de thalassothérapie44 avenue de la plage – la flotte 05 46 09 49 40

La Cabane – Meubl’et vous24 rue des salières – saint-martin-de-ré – 05 46 35 85 61

des cadeaUxde bien-Être et de santé

lEs EssENtiEllEs : fêtEs

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lEs EssENtiEllEs : fêtEs

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des compositions florales poUr embellir votre maison

Pas de Noël sans décoration florale, ni sans sapin. Fleurs d’Acanthe en plus des fleurs coupées qui ornent habituellement sa bou-

tique, réalise de charmants bouquets, des petites compositions, des centres de tables, des cou-ronnes de l’avent et des décors de cheminée. Ces créations sont faites à base de fleurs fraîches où plus judicieusement pour qu’elles puissent être utilisées pour les deux réveillons, avec des feuillages et des plantes comme les jacinthes par exemple. Vous pourrez indiquer à la commande les couleurs ou dominantes que vous souhai-tez obtenir pour harmoniser avec la décoration

de votre table. Pour les sapins, il est vivement conseillé de ne pas attendre trop tard si vous souhaitez choisir la taille de votre arbre. Le magasin est ouvert tous les jours de la semaine y compris le lundi, et le dimanche matin de 10h à 13h. ■

Fleurs d’acanthe22 av du général de gaulle – saint-martin-de-ré05 46 09 21 87

dU sUperflU à l’indispensable

Cette boutique a recentré son offre ces derniers mois sur le cadeau utile, haut de gamme et esthé-tique. Caroline propose ainsi de la vaisselle Zak

en mélanine incassable aux couleurs fuchsia, vert anis ou rouge pour vitaminer votre hiver, les accessoires de cuisine ultra sophistiqués de la marque Joseph Joseph depuis les planches à découper modulables jusqu’à une étonnante série de balances de cuisine en passant par des cuillères doseuses, presse-ail et des plats à four de fabrication française. Des plateaux coordonnés aux tasses à petit-déjeuner feront des cadeaux bienvenus pour débuter harmonieusement la journée. Côté cuisine toujours, une gamme alimentaire d’huiles et de vinaigres aromatisés présentés en beaux flacons fera des heu-reux. Caroline n’a pas abandonné pour autant l’univers des senteurs et elle suggère de créer des ambiances chaleureuses et raffinées avec ses bougies, de l’encens et des brûle-parfums. Les enfants ne sont pas oubliés : ravissantes petites boîtes pour conserver les dents de lait, des tire-lire toutes mignonnes et des plateaux repas avec vaisselle assortie auxquels on ne résiste pas. Le tout à des prix très raisonnables. ■

C’tendance5 venelle de la cristallerie – saint-martin-de-ré – 05 46 01 44 85

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lEs EssENtiEllEs : fêtEs

- Vente et maintenance informatique- Vente de consommables- Conseil informatique

ZA la Croix Michaud | 17630 LA FLOTTE | 05 46 66 05 29 | [email protected]

Un vrai noel d’expert

Spécialiste incontesté en TV, HiFi, électroménager et multi-média, Expert Perrain expose

les plus grandes marques sur plus de 500m2 à La Croix Michaud. En ces périodes de fêtes, les tablettes multimédia et les iPad arrivent en première ligne pour les cadeaux, sui-vis par les documents iPod c’est-à-dire tout ce qui permet d’écouter de la musique depuis son iPhone. Le choix est large et la fourchette de prix de 50 € à 700 € permet de trouver son bonheur. Les téléviseurs dont les grands formats sont de moins en moins cher permettent de faire de très beaux présents ou... de se faire plaisir ! La maison propose une gamme intéressante d’appa-reils photos allant du plus simple

comme ces Olympus à 79,90 € et 99,90 € aux plus sophistiqués tels ces Canon (649 €) et Nikon (519 €). Dans le secteur du petit électroménager, les cafetières Nespresso marchent très fort ainsi que les robots qualitatifs. Quinze collabo-rateurs vous attendent pour vous conseiller et vous aider dans votre choix. ■

Une noUvelle enseigne de telepHonie

Cédric Genty, dans la téléphonie depuis dix ans vient de reprendre le magasin situé dans la zone des Boutiques de Saint-Martin. Cela fait longtemps qu’il

souhaitait pouvoir s’installer dans l’île, d’abord parce que c’est un amoureux de Ré, ensuite parce que cela entrait dans la logique de son développement géographique, il est en effet déjà installé à Dolus d’Oléron et à Surgères.Multi-opérateur en téléphonie mobile, Avelis Telecom travaille avec les grands opérateurs classiques (Orange, SFR, Bouyghes Telecom) ainsi qu’avec les nouveaux opérateurs (Énergie Mobile, Virgin Mobile). Au-delà de la téléphonie mobile, Avelis Telecom propose des packs globaux, des téléphones fixes sans fil pour la maison ainsi que des téléphones « nus », de l’ADSL et assure tout ce qui est service après-vente et réparations. Cédric Genty souhaite se concen-trer sur son cœur de métier, mais vendra néanmoins des tablettes informatiques qui feront de sympathiques cadeaux de fin d’année.Par ailleurs, Avelis Telecom propose des imprimantes de toutes marques et recharge toutes les cartouches d’encre qui sont remplissables. Remplir sa cartouche d’encre est un geste écologique appréciable et qui permet une économie substantielle allant jusqu’à 60 % sur certaines marques. De même la maison fournit du Toner compatible. Il faut entendre par « compatible », le fait que la cartouche n’est pas une cartouche d’origine mais « compatible » avec l’imprimante du constructeur. Toute la jeune équipe d’Avelis Telecom est à l’écoute de la clientèle de façon à bien répondre à ses attentes et à la conseiller utilement. ■

avelis telecomles boutiques de saint-martin – saint-martin-de-ré05 46 69 30 70

expert Perrainva la croix michaud – la flotte

05 46 09 62 30

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lEs EssENtiEllEs : fêtEs

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et si poUr noël voUs voUs faisieZ plaisir toUt en protégeant la natUre ?

L’année 2012 aura été l’occasion pour la Ligue pour la Protection des 0iseaux (LPO) de célébrer son centenaire. Sur l’île de Ré, les équipes de la

LPO ont réalisé de nombreuses animations exception-nelles : la Fête de l’Oiseau avec un spectacle musical de Donin, les sorties au cœur de la Réserve Naturelle de Lilleau des Niges, le rallye vélo spécial 100 ans… Tout un programme qui se clôturera, jumelles en bandoulière, par une sortie oiseaux et plantes aux abords de la Réserve Naturelle, le 28 décembre à 14h30 aux Portes en Ré.

Et si cette sortie était l’occasion pour vous de faire un joli cadeau à vos proches et également à la nature ? En effet, en soutenant ou en partici-pant aux actions de la LPO, asso-ciation loi de 1901 recon-nue d’utilité publique, vous contribuez directement à la connaissance, la protection et la valorisation pédagogique de la nature qui nous entoure. Alors pour vos cadeaux des fêtes de fin d’année, pensez aux idées LPO ! Pourquoi ne pas offrir une adhé-sion à l’association accompagnée des revues « l’Oiseau mag » et « L’oiseau mag junior » pour les jeunes amoureux de la Nature ? Ou alors, par-tez à la recherche de cadeaux originaux via la boutique en ligne de la LPO sur www.lpo-boutique.com. Vous y trouverez tout un univers dédié à la Nature pour petits et grands : le jeu de société Robin des jardins, des paires de

jumelles, des nichoirs, de beaux livres ou encore des T-shirts… Plus une seconde à perdre pour vous

gâter et gâter la Nature !Cet article est aussi, pour les équipes de la LPO, l’occasion de vous souhaiter une bonne et heureuse année naturaliste 2013,

que l’on espère pour vous, riche de découvertes en forêt, en bords de mer, en montagne ou sur Ré, notre petit paradis de biodiversité ! Nous vous invitons et vous attendons également nombreux en 2013 pour participer à nos sorties oiseaux, fleurs et papillons, dunes… et découvrir la

nouveauté majeure de cette année : le lancement de notre tout nouveau musée qui ouvrira courant avril et vous présentera la nature rétaise sous un nouveau jour ! ■

Julien Jean

pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous contacter au 05 46 29 50 74, à vous rendre sur le site internet de la lpo de l’île de ré : ile-de-re.lpo.fr ou sur le site de la lpo nationale : www.lpo.fr

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ça bougE À saiNtE-maRiE...

pour tenter de comprendre cette affaire de maison préemptée à sainte-marie, il n’est pas inutile de remonter quelques années en arrière.

maison préemptée à sainte-marie : Une affaire qUi est loin d’Être terminée

L éon Gendre fut le premier à comprendre que les pre-miers vacanciers venus dans l’île dans les années 47/48 ne seraient pas un phénomène passager.

L’État mettra un peu plus longtemps à réagir, mais en 1974 alors que le Conseil Général de Charente-Maritime votait à l’unanimité la construction d’un pont entre le continent et l’île, le Préfet de l’époque, Henry Coury, déclarait : « Il faut que nous affirmions qu’en aucun cas la construction de ce pont ne doit se traduire par un changement de nature de l’île de Ré et que notamment pour tout ce qui concerne les opérations foncières et l’urbanisation de l’île, votre oui s’accompagne de cette réserve extrêment importante, à savoir que tout sera fait sur le plan administratif pour que ceux qui pour-raient voir dans cette solution positive une question de spéculation, qu’elle soit foncière ou immobilière, n’y trouvent pas à gagner quelque chose ». En réponse, le Conseil Général accompagnait son vote de la résolu-tion suivante : « la première commission demande aux autorités locales et administratives de mettre en place le plus rapidement possible, pour décourager tout mouve-ment spéculatif, les mesures de toute nature destinées à préserver le caractère de l’île de Ré. » Il y a donc depuis plus d’une trentaine d’années une réelle protection des espaces naturels dans l’île, qui doit perdurer. Dominique Bussereau, Président du Conseil général exprime clai-rement sa position à ce sujet : il faut que cela continue.

Que représentent 810 000 E ?

Tout le monde s’émeut à l’énonciation du chiffre de 810 000 €, oubliant un peu rapidement que des pré-emptions plus onéreuses ont déjà eu lieu dans l’île : la dernière en date, le Mont-Jousseaume au Bois-Plage s’élevait à 840 000 €, même montant d’ailleurs que pour les Grands Bois à La Flotte en 2009. Quant au Préau de Saint-Martin en 2004, il représentait 1,375 million €. Pour ne citer que les préemptions réalisées dans l’île, car cer-taines dans le département ont fait l’objet de montants nettement supérieurs.La magie des chiffres est telle qu’avec un bon argument, on leur fait dire à peu près ce que l’on veut. 810 000 € pour cette préemption (auxquels il faut rajouter les frais de l’agence immobilière Accord de Sainte-Marie d’environ 45 000 € et le coût de la destruction, soit une enve-loppe globale de près d’un million d’euros), montant que certains qualifient de choquant ou d’inadmissible, peut paraître effectivement élevé, mais encore faudrait-il savoir par rapport à quoi. Si c’est au salaire moyen d’un employé dans l’île, c’est effectivement exorbitant, mais l’est-ce encore par rapport à l’écotaxe ou plus exactement à la partie de l’écotaxe qui revient à l’île de Ré, censée couvrir un certain nombre d’opérations dont les préemp-tions ? Oui, à n'en pas douter. Lorsque l'on dit écotaxe, le chiffre qui vient immédiatement à l'esprit des touristes ou des Charentais qui nous rendent visite est 12 millions d'euros. Avec pour idée pré-conçue souvent que le pont déverse une manne sur les Rétais, qui, riches, n'utilisent pas toujours à bon escient l'argent de l'écotaxe.Ce chiffre mérite d'être décortiqué pour bien comprendre ce que représentent les 810 000 € en question et leur impact sur le budget écotaxe. Sur ces 12 millions, la moitié, soient 6 millions, dont 2 millions pour les frais de fonctionnement du pont, reviennent au Conseil général.

La seconde tranche de 6 millions est partagée entre le Conseil général (45 %) et la CdC de l'île de Ré (55 %). Sur les 3,3 millions d'€ qui reviennent à la CdC, 660 000 € sont reversés aux 10 communes de l'île de Ré, 700 000 € sont consacrés au développement d'une offre de transport en énergie propre, tandis que 1,94 million d’€ sont consacrés à la politique de préservation et de gestion des espaces naturels au travers notamment du Contrat de restaura-tion et d'entretien des zones humides (CRE-ZH) sur le nord de l'île, du Contrat de restauration et d'entretien des zones boisées (CRE-ZB) sur le sud de l'île, la protection de l'estran, les écogardes et autres frais de fonction-nement de la CdC pour sa politique environnementale.Le poids du montant de la préemption de Sainte-Marie dans la part de 45 % du Conseil général soit 1 million sur 2,7 millions d'€ (37 %) est donc très important. Tout comme il l'est au regard du budget écotaxe qui revient à la CdC et aux Communes. À un moment où les particu-liers, les entreprises, les mairies et le Conseil Général font des coupes sombres dans leur budget 2013, on peut se demander si le million d’euros de l’opération Sainte-Marie est un investissement pertinent et il ne suffira pas, pour retourner l’opinion, que le président Bussereau indique comme il l’a fait à notre confrère Sud Ouest « Ce n’est pas une affaire d’argent mais de reconquête et de mise en valeurs des espaces naturels bâtis ou non. »

Le différend CdC île de Ré – Conseil Général

Lorsque Lionel Quillet arrive à la présidence de la CdC en 2008, il a dans ses cartons « un projet environnemental, dont la préemption fait partie, mais qui s’accompagne également d’une gestion des espaces préemptés sinon les problèmes sont nombreux à surgir derrière : plantes invasives, prolifération des lapins… » Une gestion des zones humides et boisées a été mise progressivement en place dans l’île, nécessitant une politique de l’utili-sation de l’écotaxe centralisée à la CdC avec laquelle le Conseil Général finit par tomber d’accord. En avril 2012, un avenant est signé entre la CdC et le Conseil général indiquant entre autres que si ce dernier pos-sède la compétence l’autorisant à préempter, cela ne se fera pas sans l’avis de la CdC. Ce qui n’a pas été le cas lors de la dernière opération concernant la maison de Sainte-Marie, qui s’est faite contre l’avis des maires, y compris, finalement, celui de Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie qui explique son revirement par le fait que Léon Gendre lui avait annoncé initialement un montant de 300 000 € pour cette préemption. Ce que Léon Gendre dément formellement, maintenant que le prix est de 800 000 € depuis l’origine.

Préempter oui si il y a un interêt majeur

Si Lionel Quillet est en faveur des préemptions pour protéger les espaces naturels dans l’île, il estime que celles-ci doivent être étudiées, au cas par cas, et repré-senter un intérêt majeur.En ce qui concerne la maison de Lili Narodowiec, construite en 1967 en toute légalité avec un permis de construire dans une partie de l’île qui n’était pas proté-gée à l’époque et dont la façade a été modifiée en 1987 avec les autorisations nécessaires, elle se trouve déjà en situation d’urbanisme avec quelques maisons autour

d’elle et selon Lionel Quillet « les deux grands critères de la préemption ne sont plus présents ».

Une préemption politiquement sensible

Dominique Bussereau a parfaitement réalisé tout ce que cette acquisition pouvait avoir de sensible dans la conjonc-ture économique actuelle et au sein du maelström créé par Jérôme et Alexia Brochay, notaires parisiens et ache-teurs. Ceux-ci ayant vendu leur maison de La Couarde pour réaliser cet achat se trouvent désormais sans rési-dence secondaire dans l’île et ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont adressé au président Bussereau, à tous les Conseillers généraux ainsi qu’à certains ministres un courrier très argumenté et ont rendu visite à Léon Gendre en sa mairie de La Flotte pour faire entendre leur point de vue. Dominique Bussereau, craignant peut-être de se retrouver minoritaire, a donc retiré du programme de la session d’automne devant se tenir le 22 octobre, le vote de la préemption et l’a reporté à la session permanente du 16 novembre. Dans l’intervalle mission est confiée à Léon Gendre d’expliquer et de convaincre les Conseillers généraux. On sait que lorsque Léon Gendre est motivé, il met tout en œuvre pour faire aboutir ses idées et c’est une véritable force de frappe que rien ne peut arrêter. Toujours est-il que le 16 novembre dernier, la délibération a été votée à 20 voix, 28 abstentions (dont l’opposition de gauche) et 3 voix contre : Lionel Quillet, Robert Chatelier (Saint-Agnant) et Bernard Louis-Joseph (Mirambeau).

Un recours en référé : verdict le 19 décembre

On a appris il y a quelques jours qu’Alexia et Jérôme Brochais avaient fait un recours en référé au Tribunal Administratif de Poitiers. Verdict le 19 décembre qui ren-verra probablement au fond, ce genre de contentieux ne se traitant pas en référé. S’ensuivra une bataille juridique d’au moins trois ans pendant laquelle tout sera bloqué. Cependant le problème soulevé par les acquéreurs est intéressant. Il s’agit de l’utilisation du produit de l’écotaxe pour financer les préemptions. Les avocats des ache-teurs s’appuient sur la question d’un sénateur posée au ministre de l’Écologie de l’époque figurant avec sa réponse dans le JO du 4 janvier 2001 : « Il convient de s’en tenir à la lettre des dispositions de l’article L 321-11 du code de l’environnement. Les acquisitions doivent être effectuées exclusivement avec les fonds issus de la taxe sur les espaces naturels sensibles du Département ».Les avocats des deux parties vont pouvoir ressortir tous les articles de lois en leur faveur, car le problème posé est sérieux, mais cela va prendre du temps.Quant au Président Bussereau, interrogé le 7 décembre lors d’une conférence de presse, il confirmait sa posi-tion : « Il y a vingt ans que le Département mène une politique de protection des espaces naturels. On ne va pas maintenant céder au lobby des notaires parisiens. Il n’y a aucune raison que l’on cède au fric ! » ■

catherine bréjat

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Dans cette affaire, deux conceptions s’opposent qui ne sont pas seulement deux points de vue politiques différents : celui de la majorité et de

l’opposition du Conseil municipal de Sainte-Marie. Ce qui nous change un peu des autres différends. Ce site se trouvant à quelques centaines de mètres de la maison préemptée par le Conseil général, séduit par sa nature sauvage. Peggy Landon, une Rochelaise qui fréquente l’endroit nous a récemment écrit, s’inquiétant de son devenir : « Depuis douze ans que je suis à La Rochelle, dès que je vais dans l’île, que ce soit en hiver ou en été, je passe quasiment tou-jours par Les Grenettes. C’est un endroit magique et c’est en grande partie parce qu’il a conservé son côté sauvage ». Quant aux surfeurs qui aiment les mers démontées, sinon ils fréquenteraient les bords de la Méditerranée, ils n’apprécient pas une nature domestiquée au point de disposer de toilettes et clament qu’ils n’ont pas besoin d’un aménagement périur-bain. Arnaud Guémas, qui s’est exprimé par ailleurs, nous a également contactés pour nous faire part de son souhait de se faire entendre. Gisèle Vergnon, interrogée par nos soins, nous a fait savoir qu’elle était tout à fait prête à recevoir Arnaud Guemas dans le cadre de sa permanence du mercredi après-midi à la mairie et nous a précisé que le projet n’était pas encore finalisé et ne le serait pas avant le premier trimestre 2013. Dont acte.

Un projet non encore finalisé

Lancé en 2009 ce projet a déjà subi pas mal d’amen-dements réalisés à la suite des demandes de sur-feurs. Ainsi l’idée d’un poste de secours a été

abandonnée. Par rapport à ce qu’il reste à faire, les surfeurs et utilisateurs de ce site souhaiteraient s’exprimer dans le cadre d’une réunion publique à laquelle assisteraient probablement une bonne partie des signataires de la pétition de 2009. Ils ne veulent pas que l’on touche au massif de tamaris et souhaitent que l’on revégétalise la dune. Lors de notre entretien avec Gisèle Vergnon, il nous a sem-

blé que la revégétalisation de la dune était prévue et qu’il n’était pas question de toucher aux tamaris, les toilettes devant être installées dans un endroit où il n’y en avait pas. Ils souhaitent que le parking déjà aménagé et apparemment à la satisfaction d’un bon nombre d’usagers, soit laissé en l’état et que sa capacité d’accueil ne soit pas réduite. Ils estiment nécessaire d’y rajouter une ou deux poubelles dont une jaune ce qui peut paraître contradictoire avec l’opposition aux toilettes. Aux dernières nouvelles le parking devrait rester en l’état et accueillir tou-jours autant de voitures. Ils ne veulent pas non plus d’une cuvette engazonnée où la pousse du gazon,

qu’il faudrait ultérieurement couper, nécessiterait un arrosage, de même qu’ils s’opposent à la sup-pression des cheminements anarchiques.

Une réunion publique est souhaitée par les surfeurs

Parmi les sujets suscitant leur ire : le problème de l’ins-tallation de toilettes qu’ils n’estiment pas nécessaires

craignant de plus qu’elles ne soient pas entretenues et soient plutôt un repoussoir qu’autre chose. En tout cas il faut abso-lument qu’elle soient sèches. Par ailleurs si entretien régulier il y avait, ils redoutent que cela ne représente un emploi sup-plémentaire à la Mairie et que cela ne grève le budget. Gisèle Vergnon quant à elle explique que pour que les toilettes soient entretenues tous les jours en juillet et août et une à deux fois par semaine d’octobre à juin, il n’est pas nécessaire d’avoir plus de personnel, il suffit de s’or-ganiser. Plus grave apparem-ment selon Arnaud Guemas et

ses amis, le traitement de la cale avec la présence d’une structure en béton aux arrêtes vives qui serait dangereuse pour les surfeurs à marée haute et qui ne pourrait être pérenne car installée sur du calcaire s’érodant plus vite que le béton. Gisèle Vergnon rap-pelle « Nous avons la chance d’avoir Olivier Tourillon au sein de notre Conseil municipal, qui a accepté de voir avec nous le projet. On peut penser qu’il est à même d’apprécier ce qu’il faut pour les surfeurs ». Olivier Tourillon de son côté est en faveur d’une réu-nion publique où tous, surfeurs comme non surfeurs pourraient s’exprimer. ■

catherine bréjat

aménagement dU spot des grenettes : encore et toUJoUrsle projet d’aménagement du spot des grenettes à sainte-marie ne satisfait ni les surfeurs, ni les rétais, ni les visiteurs rochelais épris de nature sauvage qui fréquentent cet endroit.

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Suite au suc-cès rencontré lors de la jour-

née découverte du 30 mars dernier, le centre AquaRé de Saint-Martin propose

depuis septembre du Water-Polo à sa clientèle rétaise. L’activité, ouverte à tous, quels que soient l’âge, le niveau et le sexe, remporte un succès notable avec déjà une douzaine d’inscrits. Le but de ces cours est avant tout de proposer une initiation à ce sport. Le créneau d’une heure le jeudi soir se décompose en quatre parties. Il commence par le travail des techniques de natation propres à la discipline, puis continue par l’apprentissage du déplacement avec le ballon avant de poursuivre par une séance d’entraînement aux passes et aux tirs. Le cours se termine par un mini-match permettant de mettre en pratique en situation réelle les compétences acquises.

Le Water Polo est pour l’instant proposé en tant que loisir, mais le centre aquatique envisage, si la demande est présente, de participer à des compétitions sportives dans les années à venir. La bonne humeur est en tout cas au rendez-vous, alors n’hésitez pas à les rejoindre. ■

Initié en 1995 par le Conseil général de la Charente-

M a r i t i m e , ce concours encourage chaque année la création contempo-raine dans la diver-sité de ses talents.

L’année 2012 marque un record de participation avec 214 envois contre 150 habituellement. Les deux jurys, constitués d’élus du Conseil général, de personnali-tés et de professionnels du monde culturel ont sélec-tionné 38 œuvres dont 4 œuvres de Rétais : Véronique Bélanger (2e Prix de peinture), Alain Vrignaud, Annabelle Joussaume et Chantal Gousseau.

Les œuvres primées et sélectionnées sont exposées dans l’atrium de la Maison de la Charente-Maritime jusqu’au 28 décembre 2012. Entrée libre. ■

Michel Parent a rendu un vibrant hommage à Sébastien Boutin… Le jury a souhaité mettre à l’honneur ce jeune charentais-maritime, pour son ouvrage « Un simple sourire » écrit avec les yeux et ce, à l’insu de sa famille, pour leur en faire la surprise. Atteint depuis neuf ans de la S.L.A. (Sclérose latérale amyotrophique), dite maladie de Charcot, Sébastien se bat courageusement contre cette maladie neurologique, malgré le caractère irréversible de celle-ci. Son ouvrage relate les différentes étapes de sa maladie et témoigne de son courage et de son opiniâtreté à vouloir rester acteur de sa vie. ■

le Water-polo, la noUveaUté dU centre aqUaré

Un prix des moUettes qUantitatif mais sUrtoUt qUalitatif

expositionpeintUres / pHotos

samedi 22 décembre - 14h :« alaska Yukon, entre rêve et nature »

un film de Jacques ducoin avec connaissance du monde

dimanche 23 décembre - 16h :Un concert «Les Zèbres en pyjama »Un spectacle à l’humour décalé, à l’imagination piquante et tendre.Nous accueillons Les Zèbres avec leurs troisième spec-tacle dont l’humour décalé et incisif ne laissera sûrement pas passer « Un après-midi sans histoire » ! Si l’humeur est légère, les textes pleins d’esprit et les mélodies chan-tantes, les deux chanteurs ne ratent pas une occasion de mettre l’accent sur des problèmes de société et d’actualité avec un certain mordant et une simplicité désarmante.Ils provoquent l’imaginaire et se baladent dans des mondes insolites peuplés de personnages étonnants.

Un goûter offert à l’entracte

Un film d’animation : « Lili a la découverte du monde sauvage »

Lili, petite poule d’élevage, s’enfuit de la ferme pour échapper à sa vie en cage. Protégée par Boiteux, courageux canard sauvage, elle

couve son œuf avec amour et une fois celui-ci éclos, devient la maman adoptive du caneton : Tivert ! Bravant les lois de la nature, ils vont vivre ensemble d’extraordinaires aventures ! À partir de 3 ans.Adhérent : 8 € / Plein tarif : 13 €

vendredi 28 décembre - 20h30 :«CoLorature, Mrs Jenkins et son pianiste »avec agnès bove et gregori baquetDans les années 30, la cantatrice Florence Foster Jen-kins devient célèbre malgré l’épouvantable fausseté de sa voix. Cosme Mac Moon, son pianiste, évoque ce destin aussi hilarant que bouleversant.

Un festival de drôlerie et de talent délicatement mis en scène par Agnès Boury. Deux excellents comédiens mènent avec panache cette histoire de diva ratée qui s’équilibre à merveille entre humour et tendresse. Une incontestable réussite.

« La Castafiore new-yor-kaise : force comique et romanesque, une grande drôlerie (...) une réalisa-tion française parfaite-ment au point. » G. Cos-taz - Le Point« C’est fin, c’est drôle, c’est touchant en même temps : impossible de ne pas rire... jusqu’aux larmes. À ne pas man-quer ! » V. Behaghel - La Provence

« Un spectacle exceptionnel d’où l’on ressort grandi (...) Des larmes de bonheur. » J.L Chasles La Marseillaise

Durée : 1h20

Adhérent : 15 € / Adh. – 16 ans : 10 €Plein tarif : 20 € / - 26 ans : 15 €

programmation à la maline

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icha

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rotto

> Cours le jeudi de 19h à 20h sur inscription> Possibilité de faire une séance d’essai avant de

s’inscrire à l’année (prix d’un accès bassin à 4,80 e)> Tarif de décembre à juin : 170 € (inscription

cours 75,90€ + 22 entrées à la piscine pour les 22 séances 95,04 €)

informations : Aquaré, Chemin du Vieux Marais, 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 66 10 95http://www.vert-marine.com/aquare-saint- martin-de-re-17/

LES LAUREATS DES PRIX DES MOUETTES 2012> Peinture : 1er Prix de peinture à Jackie Groisard pour « Au bord du monde ». 2e Prix de peinture à Véronique Bélanger pour « Cordages ».> Sculpture : 1er Prix de sculpture à Florence Joanny André pour « Arborum cartoon ». 2e Prix de sculpture à Dominique Rudelle pour « Gatsby Nimbus ».> Prix de la Création littéraire à Jeanne Benameur pour « Les insurrections singulières » – Ed. Actes Sud> Ouvrage à caractère Histoire ou Documentaire : Alain Quella-Villeger pour « Évadées du harem » - André Versaille Editeur> Prix d’encouragement à la création artistique (Destiné aux moins de 30 ans). Nicolas CHUILLET pour « Homo Spiritualis » (sculpture).> Prix du Conseil général des jeunes (2ème édition de ce Prix)Remis par deux élèves du Collège Fromentin et M. Alain Galteau, Conseiller général, à Sêma LAO pour « I will ».

cordages de véronique bélanger (2e prix de peinture)

spoRts

restos dU cœUr : dUr, dUr, d’Être bébé !

C’est au rez-de-chaussée d’un petit immeuble situé derrière la salle des fêtes de Villeneuve-les-Salines à La Rochelle que se tient chaque

jeudi la permanence des Restos Bébés du Cœur. Chantal Royer, ancienne infirmière puéricultrice et animatrice de l’antenne a bien voulu répondre à nos questions. Sensibilisée par la détresse dans laquelle se trouvaient beaucoup de jeunes femmes élevant seules leurs enfants, Chantal s’est rappro-chée des Restos du Cœur pour créer une des pre-mières antennes en France des restos bébés dans son quartier il y a 17 ans de cela. Notre pays compte aujourd’hui 70 Restos Bébés du Cœur dont trois dans

notre département, Saintes, La Rochelle – Mireuil et Villeneuve-les-Salines. 10 bénévoles qualifiées dans le domaine de la pédiatrie et de la petite enfance sont mobilisées pour accompagner les 65 familles inscrites aux restos bébés de Villeneuve. Ce local fournit et loué par la mairie aux restos bébés fut entièrement res-tauré par la population bénévole et par le collectif de Villeneuve pour ressembler aujourd’hui à une véritable crèche : le début d’une belle histoire !

Humanité avant tout

« L’aide aux mamans ne se limite pas à la fourniture d’une nourriture adaptée à l’enfant, à une poussette ou un paquet de couches, cela ne servirait à rien si nous n’apportions pas un soutien moral essentiel à la revalorisation et la réhabilitation de la personne. Notre action se traduit parfois par l’alphabétisation, des conseils pédiatriques grâce au très présent docteur Duchêne, des conseils financiers et juridiques, et toujours par une présence humaine et attentive autours d’un thé ou d’un café par exemple… »

L’épée (EAD) de Damoclès…

En évoquant le problème du P.E.A.D (Programme Européen d’Aide pour les plus Démunis) menacé de disparaître puis récemment prolongé pour deux ans, Chantal est catastrophée : « C’est de l’inconscience,

de la non-assistance à personnes en danger ! Que ces décideurs aillent sur le terrain voir la réa-lité en face, constater la détresse humaine, cer-taines familles n’ont même pas de matelas pour dormir ! Obliger les grandes enseignes à jeter certains produits

qui pourraient servir aux plus démunis plutôt que de leur donner est indécent ! Même les animaux sont plus solidaires entre eux ! » En revanche l’animatrice des Restos Bébés évoque le succès imprévisible et inespéré de la dernière collecte rochelaise, très pro-bablement généré par la crise ambiante. « Les gens ont été très généreux et nous avons maintenant un stock impressionnant de nourriture mais aussi de jouets, et nécessaires pour les mamans, cela est très réconfortant ! »Avec un grand sourire plein de tendresse, Chantal Royer émet trois vœux pour l’an prochain : agran-dir le local, une intervention des espaces verts pour planter des fleurs et des légumes devant la perma-nence, mais aussi peut-être un jour organiser un concert des enfoirés rochelais au profit des Restos Bébés ! ■

Jean-louis rémy

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social

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LeS reStoS du CœurCréés pour une durée de vie limitée il y a 27 ans, les Restos du Cœur sont toujours actifs et indispensables. La crise contraint de plus en plus de personnes, touchées par le chômage ou ayant de trop faibles revenus, à venir chercher de quoi se nourrir aux Restos du Cœur.

Sur la dernière campagne, 63 000 bénévoles ont distribué 115 millions de repas équilibrés, aidé 32 000 bébés, accueilli 870 000 personnes et abrité 2284 personnes.

Même sur l’île de ré, la misère n’a pas de saison

L’antenne rétaise de l’association départementale des Restos du Coeur est installée 5 rue du Père Ignace à Saint-Martin de Ré, à côté du siège de la Communauté de Communes.

Les jours d’activités sont le mercredi et jeudi après-midi. Martine Omédes et l’équipe de bénévoles des restos vous y accueilleront chaleureusement. C’est le début de la campagne et les inscriptions des personnes ayant besoin d’aide, de nourriture, de vêtements… sont en cours. Côté accompagnement bébé : une maman et son bébé sont actuellement suivis par l’antenne rétaise.

Jean-louis rémy

À l’attention des professionnels fréquentant le centre de classe iii

« le Haut de turpine »

Dans le cadre de sa politique de protection de l’environnement

et suite à la demande de la préfecture de la charente-Maritime,

le Centre de Classe III, « le Haut de turpine », fermera

définitivement ses portes le jeudi 28 février 2013 au soir.

Les dépôts de gravats sur le site ne seront plus acceptés après le 21 décembre 2012.

En raison des fêtes de fin d’année, le site sera fermé entre le 24 décembre 2012 au soir et le 7 janvier 2013 au matin.

il rouvrira le lundi 7 janvier uniquement pour la vente de matériaux recyclés à l’exception de la terre végétale.

pour tout renseigneMent : 05 46 09 00 97

Le Coin de la Communauté de Communes

FERMETURE DU SITE DU HAUT DE TURPINE

avec tendresse, les restos bébés du cœur accueillent 65 familles en détresse de villeneuve-les-salines

Comme chacun sait la production de sel sur l’île passe par deux circuits différents. D’un côté les sauniers adhèrent à la Coopérative des

Sauniers de l’Île de Ré qui se charge de conditionner et vendre leur production. Un certain nombre de leurs frais sont pris en charge et ils bénéficient d’un soutien de la CdC pour participer à des opérations de communication. Ou bien, les sauniers restent indépendants et s’occupent eux-mêmes de toute la chaîne de production, du conditionnement et de la vente. La coopérative regroupe en son sein 70 sauniers alors que les sauniers indépendants sont au nombre de 16 regroupés au sein de l’Association des Producteurs de sel marin de l’île de Ré, dont Jean-Michel Pelin, directeur d’Esprit du Sel, est le président.

Une indication géographique protégée

Les sauniers adhérents à la coopérative ont entrepris depuis deux ans avec les sauniers indépendants, une démarche commune afin d’obtenir l’IGP (Indication géographique protégée). L’IGP est un sigle d’identification européen créé en 1992 et « attribué aux produits alimentaires spécifiques portant un nom géographique lié à leur origine géographique. » Les noms d’IGP sont protégés dans toute l’Union Européenne. Cette procédure qui vise à asseoir la filière sur un sigle de qualité peut durer de deux à cinq ans. Les sauniers ont élaboré avec l’aide de l’Institut Régional de la Qualité

Agroalimentaires (IRQUA) un dossier sur leur métier depuis l’historique jusqu’aux conditions techniques d’exploitation qui ne prend cependant pas en compte l’aspect commercialisation. Ce cahier des charges devrait être finalisé d’ici la fin 2012 puis transmis à l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) avant d’être approuvé par la Commission européenne et finalisé en 2013. Jean-Michel Pelin explique que « cette démarche est essentielle car le sel de Guérande a déjà son IGP, Salies-de- Béarn en a fait la demande et Gruissant, à Narbonne, prépare actuellement son dossier. D’autre part cela nous permettra de protéger la fleur de sel de l’île que l’on réussit désormais à produire en Méditerranée avec des méthodes que nous autres Rétais qualifions de discutables. »

Un même produit, deux prix différents

Jusqu’à l’obtention de ce sigle, tout le monde, indépendants comme adhérents à la coopérative, tire dans la même direction. Cela pourrait changer une fois l’IGP acquise. En effet, « D’après l’IRQUA le chiffre d’affaires annuel du sel dans l’île de Ré est d’environ 6 millions d’euros qui se répartissent en à peine 50 % réalisés par la coopérative et le reste par les sauniers indépendan ts » indique Jean-Michel Pelin, qui poursuit « On ne peut donc plus ignorer l’importance des sauniers indépendants, qui ne sont pas invités à siéger dans les commissions et instances de la profession prenant des décisions. »

Les sauniers indépendants estiment que le prix de vente du sel de la coopérative est inférieur au leur, parfois de 30 % . Jean-Michel Pelin pose la question : « quel sel choisira un consommateur face, en grande distribution, à deux sels bénéficiant de la même IGP mais à des prix différents ? Il n’y a aucun doute, il choisira le moins cher. » Il rappelle que « leur situation est compliquée. Ils ne se sont pas remis des effets dévastateurs de Xynthia et 2010, 2011 et 2012 ont été des années de faible production. Les sauniers indépendants ne souhaitent pas quémander, ce n’est pas dans leurs habitudes, mais ils ne peuvent tirer les prix vers le bas sans bloquer le développement de leur entreprise. » Le maintien des prix à la production ainsi qu’à la vente, sont les garanties de maintenir les marais salants et les sauniers dans un avenir durable. Toutes les formes de discount sont de nature à anéantir tout le travail mené depuis vingt-cinq ans par les sauniers indépendants, visant à maintenir et à revaloriser ces sites de production. ■

catherine bréjat

Ces belles grappes de fruits de phytolaque, lesquelles ressemblent à des grappes de raisin, lui ont valu le surnom de raisin d’Amérique.

Bien que ces fruits contiennent un jus très sombre ressemblant à du vin, il est fortement déconseillé de s’en abreuver car il se révèle très toxique avec des effets digestifs et neurologiques pouvant être mortels, non seulement pour les humains mais également pour les porcins, équins et bovins.

Sans exigence particulière en ce qui concerne le sol, cette plante, phytolacca decandra ou phytolacca americana en latin, affectionne les expositions ensoleillées et a la particularité de se ressemer avec une grande facilité à tel point qu’elle devient vite envahissante. Avec entre autres essences la baccharis halimifolia, la phytolaque figure au tableau des espèces invasives dans l’île de Ré.

C’est pourquoi l’association « Ré Nature Environnement » qui bénéficie d’une délégation du Conservatoire du Littoral a récemment mené sur un site très littoral appartenant à l’État, entre la pointe de Chauveau et le marais des Grands Près en limite Sainte-Marie/Rivedoux, une opération de gestion des espaces naturels en « fauchant » plusieurs centaines de grappes de fruits et de graines mûres et en arrachant une vingtaine de pieds avec un maximum de leurs racines. Tous ces prélèvements ayant été ensuite envoyés vers un poste d’incinération.Malgré ce travail d’arrachage qui s’est par ailleurs révélé relativement compliqué du fait que la base des tiges se trouvait à une cinquantaine de centimètres de profondeur en raison du sable transporté par les vents durant l’été dernier (or, pour lutter efficacement contre le raisin d’Amérique, il faut absolument pouvoir en extraire la racine), il sera nécessaire au printemps prochain de poursuivre un travail d’entretien et de surveillance, ce afin de supprimer les éventuels jeunes plants apparus à partir des graines dispersées dans les sols. ■

Jean-pierre pichot

le malaise des saUniers indépendants

« vendanges tardives » en réarrachage délicat des racines de phytolaque

vendange de raisins d’amérique

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tERRoiR

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lEs gENs d’ici – poRtRait

Né à Saint-Georges-de-Didonne d’une famille de commerçants, Even Lemoine passera une vingtaine d’années dans la région auvergnate de Clermont-

Ferrand avant de revenir se fixer dans l’île de Ré. Deux frères l’ont précédé au sein de la fratrie avec qui il fera beaucoup de sport, individuel et collectif, avant de se spécialiser dans le basket. La pratique d’activités sportives lui apporte des valeurs fondamentales à travers lesquelles, il se structure ainsi que de nombreuses rencontres, qui l’enrichissent. Il en apprécie également « l’esprit famille ». Il lui en reste que rien ne s’obtient facilement, que la discipline et le travail sont indispensables pour réussir à titre personnel ou professionnel.Son parcours scolaire est classique et il oriente ses études supérieures vers le commerce. À la suite de stages dans des magasins de sport, il intègre l’enseigne Décathlon Clermont-Ferrand en qualité de conseiller de vente, puis responsable de « formation technicité produits ». Jeune, dynamique, ouvert à tout ce que cette grande enseigne peut lui apporter, il est rapidement repéré par un chasseur de têtes pour le compte de la société Reebok France. Il assure au sein d’une équipe spécialisée des missions de formations techniques sur l’ensemble du territoire pour les futurs responsables et équipes de vente des magasins. Dans le cadre d’un développement stratégique de la société, il évolue par la suite vers les responsabilités commerciales d’une large zone géographique : Lyon-Strasbourg. Après une dizaine d’années chez Reebok France, il complètera ses

connaissances dans le groupe Editor, leader européen de la carterie où il aura la charge de développer le chiffre d’affaires d’une zone géographique centre-ouest. Autant dire qu’il a fait le tour de la plupart des problèmes qu’un commercial peut rencontrer dans de grands groupes internationaux tel Décathlon, Reebok ou Editor.

Depuis 12 ans, Even s’est fixé à Saint-Martin de Ré

Cela fait maintenant douze ans qu’il s’est fixé à Saint-Martin-de-Ré où depuis avril 2007, il dirige la boutique « Osez! Sophie... la kitchen attitude » sur le port. Ces années formatrices lui ont permis d’apprécier et de bien cerner les besoins des commerçants indépen-dants. C’est pourquoi il a accepté la présidence de l’ASSCOMM pour partager son expérience et se nourrir de celle des autres. Les échanges doivent pour lui se situer à deux niveaux : contact direct et utilisation des nouvelles technologies pour communiquer rapidement et efficacement. Fédérer les forces vives pour que les commerçants fassent front collectivement aux difficul-tés économiques actuelles, tel est l’objectif d’Even. Il constate que les saisons ne se ressemblent plus et qu’il n’y a donc plus de point de référence si bien que chaque année une analyse profonde doit être effectuée pour mieux appréhender la saison suivante. Pérenniser les activités, fidéliser la clientèle, animer et dynamiser la vie de commune autant de dossiers difficiles mais pas insurmontables Il suffit que la volonté d’échanger soit présente et d’y consacrer beaucoup de temps.

Valoriser le professionalisme des commerçants

L’activité de l’association se déroule toute l’année, cependant échanges, contacts, réunions, etc. restent inconnus du grand public. Si certaines avancées ont été obtenues, beaucoup reste à faire et passe par une col-laboration respectueuse avec les membres de la muni-cipalité. Travailler avec la « commission animations et fêtes » pour étudier la programmation de la saison 2013 en est un exemple parfait. Analyser, prévoir, échanger

avant d’agir, tel est le principe de l’ASSCOMM et de ses membres. « Tout cela est possible, si l’information circule dans les deux sens, aller-retour, municipalité – commerçants » déclare le président qui poursuit ; « Cela nécessite aussi l’adhésion de tous les commer-çants sans aucune arrière-pensée afin que l’action de l’association soit efficace et comprise. L’action n’est pas réservée à une partie d’entre eux. Pour réussir, il faut qu’elle soit centralisée et non individuelle. »Concernant le site de l’association des commerçants, l’idée maîtresse du président et de son bureau est d’uti-liser se support technique comme un outil de commu-nication entre les commerçants pour qu’ils connaissent bien les caractéristiques professionnelles de chacun : activité, services, horaires d’ouvertures, etc. Cela per-met de promouvoir les points de vente et de mieux faire circuler l’information avec le grand public. « Il faut se mettre à la place du consommateur, du visiteur, de l’étranger, du résident... qui vient sur la commune et faire en sorte qu’il retienne le professionnalisme, les compétences, les offres diverses et variées de nos commerces. C’est la base de tout ce que l’on doit garder à l’esprit pour pérenniser nos activités » dit-il. Pour ce faire Even Lemoine souhaite associer tous les opérateurs économiques autour des manifestations existantes et réfléchir à de nouvelles, dans le respect de tous et en gardant présent à l’esprit que rien ne se fait du jour au lendemain. ■

catherine bréjat

even lemoinedepuis un peu plus d’une année, even lemoine est le président de l’association des commerçants de saint-martin, le moment de faire le point sur son parcours, ses activités et ses projets.

even lemoine, sur le pas de porte de «osez ! sophie... »