Réactions et Intervention Face aux Accidents d’Apnée ... · Déroulement Cette formation RIFA...

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R éactions et Intervention F ace aux Accidents d’ Apnée (RIFA A) & de P êche Sous-Marine (RIFA PSM) Version Mars 2015 - CODEP 49 - Olivier BUFFET MEF1 Apnée et PSM

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Réactions et Intervention Face aux Accidents

d’Apnée (RIFA A)&

de Pêche Sous-Marine (RIFA PSM)

Version Mars 2015 - CODEP 49 - Olivier BUFFET MEF1 Apnée et PSM

Introduction

L’apnée et ou la pêche sous marine est un sport de loisir.

Les contraintes liées aux efforts (palmage, apnée, etc.) au milieu marin (froid, courant, stress, mal de mer), au biotope ( animaux urticants, etc.) ou au matériel (arbalète, couteau, etc.) peuvent entraîner la survenue d’incidents ou d’accidents plus ou moins graves que cette formation va vous apprendre à gérer.

Introduction

Nous pratiquons ce sport en piscine comme en mer, sur des sites éventuellement éloignés des services de secours.

Cela oblige les pratiquants, en fonction de leur niveau, à suivre une formation les amenant à être capable d’intervenir efficacement en cas d’accident.

Cette formation prend en compte les spécificités de la pratique de l’apnée et la pêche sous marine.

Ainsi à l’issue, Vous serez capables :

� D’analyser une situation d’accident et mettre en sécurité les victimes.

� De déterminer et prévenir les dangers apparents ou potentiels de cette situation.

� D’effectuer les gestes de 1ers secours et mettre en œuvre l’oxygénothérapie.

� De coordonner et gérer les opérations d’assistance afin d’optimiser l’intervention des services de secours,

� D’utiliser un défibrillateur.

Objectif de cette formation

� nécessaires à la bonne exécution des gestes destinés à préserver l'intégrité physique d'une victime d’accident d’Apnée et/ou de Pêche Sous Marine,

� avant sa prise en charge par les services de secours.

Acquisition des Savoirs et

Savoir-Faire

Conditions

� Être titulaire de la licence fédérale en cours de validité. L’âge minimum requis est de 16 ans.

(Les candidats de moins de 18 ans doivent présenter une autorisation écrite du responsable légal).

� Les acquis peuvent être validés en une ou plusieurs séances.

� Cette formation, essentiellement pratique, est effectuée à partir de démonstrations, de l’apprentissage des gestes et de mises en situations d’accidents simulés.

Exigibilité

� L'acquisition de cette compétence est matérialisée par la délivrance d’une carte plastifiée selon les modalités fédérales au plan national.

� La présentation de cette carte est obligatoire pour le passage d’un diplôme où le RIFA Apnée ou Pêche sous marine est requis.

NIVEAU PSM EXIGIBILITÉ

PSM Niveau I à III FACULTATIF

PSM IEC, MEF 1, MEF2

OBLIGATOIRE

NIVEAU Apnée EXIGIBILITÉ

Apnée Niveau I & II FACULTATIF

Apnée Niveau III & IVIE1, IE2, MEF 1, MEF2

OBLIGATOIRE

…mais procure l’autonomie complète dans l’espace proche (6m) pour le Niveau II

7 capacités

� 1 Communication entre apnéistes ou PSM lors d’un accident de plongée; Application des méthodes de surveillance (théorique)

� 2 Mise en sécurité de l’accidenté apnéistes ou PSM (pratique)� 3 Mise en sécurité du groupe d’ apnéistes ou PSM (théorique)

� 4 Coordination et partage des différentes opérations liées à l’accident (théorique)

� 5 Prise en compte des plaintes et malaises de la victime et évaluation des fonctions vitales (pratique)

� 6 Mise en œuvre des techniques adaptées à l’état de la victime(pratique)

� 7 Appel aux secours. Passation des informations aux urgences et suivi (théorique)

Les capacités 4 à 7 forment le tronc commun, les capacités 1 à 3 sont spécifiques à chaque disciplines de la FFESSM.

7 capacités

Dans tous les cas, l’action du sauveteur va s’appuyer sur 3 piliers :

�PROTEGER (soi, la victime, les autres)

�ALERTER (les témoins, les secours adaptés)

�SECOURIR (la victime)

Les 7 compétences forment un tout dans l’action de prise en charge et de gestion de la victime.

Déroulement

� Cette formation RIFA Apnée et/ou RIFA PSM, est essentiellement pratique.

� Elle est effectuée à partir de démonstrations, de l’apprentissage des gestes et de mises en situations d’accidents simulés.

� L’évaluation, est faite en salle, en milieu naturel et/ou en piscine.

� La délivrance de cette attestation de compétence engage la responsabilité du ou des formateurs qui certifient qu’ils ont eux-mêmes constaté les aptitudes du candidat telles que définies dans les contenus de formation de ce module.

Programme de la journée

� 5 Prise en compte des plaintes et malaises de la victime et évaluation des fonctions vitales (théorie & pratique)

� 6 Mise en œuvre des techniques adaptées à l’état de la victime(théorie & pratique)

� 4 Coordination et partage des différentes opérations liées à l’accident (théorie & pratique)

� 7 Appel aux secours. Passation des informations aux urgences et suivi (théorie & pratique)

Objectifs :

� Reconnaissance des signes liés aux accidents traumatiques, aux accidents en apnée et surveillance

� Reconnaitre les blessures et traumatismes

� Reconnaître un malaise

� Évaluer les fonctions vitales

� Synthèse de la situation

Capacité 5 : Prise en compte des traumatismes, des malaises de la victime et évaluation des fonctions vitales

Ces 2 éléments doivent être considérés comme:

� relevant d’un accident,

� conduire à la mise en œuvre de la procédure adaptée comportant éventuellement la mise immédiate sous oxygène et l’évacuation sanitaire vers un centre spécialisé.

Capacité 5 : Reconnaissance des signes liés aux accidents traumatiques, aux accidents en apnée et surveillance

Observer tout signe anormal après une apnée.

Remarquer toute émission de plainte

Actions du sauveteur

Capacité 5 : Reconnaître une blessure

Évaluer la gravité de la blessure.

� Différencier une plaie simple d’une plaie grave :� coupure après un bris d’obus ou contact avec du métal, une

épave ou un autre matériel.� fichage d’une flèche dans une partie du corps.� possibilité d’hémorragie.

� Savoir suspecter une atteinte traumatique.

� Éviter les gestes inappropriés.

Actions du sauveteur

� Une conduite appropriée permet d’en diminuer la gravité.

� La pointe acérée de la flèche, si elle n’est pas protégée, peut provoquer des blessures lors des transports avant la mise à l’eau et dans l’eau.

� La douleur d’intensité variable peut provoquer des malaises et révéler une situation pouvant à tout moment évoluer vers une détresse fonctionnelle ou vitale.

Capacité 5 : Reconnaître une blessure

La blessure peut être vitale d’emblée:

� Arrêter l’hémorragie immédiatement en comprimant directement l’endroit qui saigne (se protéger si possible)

� Si le sauveteur doit se libérer il met en place un tampon relais

� Le tissus doit être propre et recouvrir toute la plaie

� Le remplacement de la main par le tampon

doit se faire le plus rapidement possible

� Le lien large doit recouvrir entièrement le tampon

et faire au moins 2 tours

� Il doit être suffisamment serré et la compression

permanente

� Allonger la victime en position horizontale et

maintenir le membre élevé si possible.

Capacité 5 : Reconnaître une blessure

La victime présente une plaie qui saigne avec corps étranger:

� La présence du corps étranger contre indique la compression locale.

� Il faut donc alerter immédiatement le SAMU – Centre 15 et appliquer les consignes données dans l’attente de l’arrivée des secours.

� Il ne faut en aucun cas enlever le corps étranger, car il diminue le saignement et son retrait pourrait aggraver la lésion.

En cas de saignement de nez

� Asseoir la victime

� Pencher la victime

� Comprimer avec un doigt la narine qui saigne pendant 10 min

� Arrêter la plongée

Capacité 5 : Reconnaître une blessure

Capacité 5 : Prise en compte des malaises de la victime et évaluation des fonctions vitales

Capacité 5 : Reconnaître un malaise

La victime est consciente, ne se sent pas bien et présente des signes visibles de malaise.

Les causes d’un malaise :

• Traumatismes

• Hypoxie

• Essoufflement

• Substances chimiques (médicaments, alcool, drogues)

• Maladie

• hypoglycémie

Capacité 5 : Reconnaître un malaise

Savoir ce qu’est un malaise

�Un malaise est une sensation pénible traduisant un trouble du fonctionnement de l’organisme, sans que le sujet qui l’éprouve puisse obligatoirement en identifier l’origine. �Il peut être fugace ou durable et/ou de survenue brutale ou progressive.�Il traduit une défaillance temporaire ou durable d’une partie de l’organisme sans que ce trouble entraîne initialement une inconscience, un arrêt respiratoire ou un arrêt cardiaque.�Certaines personnes présentent des malaises répétitifs et souvent identiques (cardiaques, diabétiques ou asthmatiques).

Actions du sauveteur

� Certains malaises liés à l'apnée peuvent être graves car ils peuvent révéler une situation pouvant à tout moment évoluer vers une détresse fonctionnelle ou vitale.

� Ces malaises graves appellent une réponse immédiate et un appel au SAMU-Centre 15.

� Les malaises liés aux traumatismes sont toujours évocateurs d’un trouble grave circulatoire ou respiratoire.

Capacité 5 : Reconnaître un malaise

Capacité 5 : Reconnaître un malaise

Actions du sauveteur

Devant un malaise, le sauveteur doit tout mettre en œuvre pour :

�Mettre au repos la victime ;

� Recueillir les informations nécessaires ;

� Transmettre ces informations lors de l’alerte afin d’obtenir un avis médical.

Capacité 5 : Reconnaître un malaise

Actions du sauveteur

Constater les signes de malaise.Prostration, indifférence, agitation.

Troubles de la conscience.

Pâleur, cyanose, sueurs.

Anomalie de la parole.

Déformation du visage.

Aspect anormal du regard. Mouvements anormaux des yeux.

Toux, gène respiratoire. Distension de l’abdomen.

Difficulté de la station debout. Difficulté de la mobilité.

Tremblements, mouvements anormaux.

Vomissements, saignements.

Hypoacousie, acouphènes

Rechercher les signes ou troubles évoquant un

accident lié à l’apnée par� l’observation, � l’écoute et

� l’interrogatoire

Noter la nature des signes anormaux, lachronologie de leur apparition et leur

évolution.

Capacité 5 : Reconnaître un malaise

Actions du sauveteur

Écouter les troubles exprimés:Sensation pénible, fatigue anormale.

Douleurs exprimées.

Difficultés respiratoires.

Froid ou chaud.

Nausées.

Vertiges et troubles de l’équilibre.

Troubles auditifs.

Troubles de la vision.

Troubles de la sensibilité.

Difficultés de mobilisation.

Difficultés à uriner.

faire préciser les manifestations générales,

la localisation des douleurs, des troubles de la sensibilité et/ou de la

mobilisation.

Noter la chronologie d’apparition des troubles et leurs

évolutions

Capacité 5 : Reconnaître un malaise

Actions du sauveteur

Poser les questions orientées:�Générales :

Quel âge avez-vous?

Qu’est-ce qu’il vous arrive?

Que ressentez-vous?

Avez-vous mal quelque part?

�Spécifiques au malaise :

Depuis combien de temps vous sentez-vous mal?

Est-ce la première fois?

Prenez-vous des médicaments?

Avez-vous une maladie connue?

Avez-vous été hospitalisé récemment?

Faire préciser la nature des troubles ressentis et la

chronologie de leur apparition par rapport aux apnées.

Noter l’existence

d’antécédents du même type,

la notion d’affection connue et

traitée susceptible de s’accompagner de malaise et

dont la prise en charge est déjà

codifiée (administration

de médicaments).

toujours relier ces anomalies à leurs

circonstances d’apparition

(après l’apnée).

Capacité 5 : Reconnaître un malaise

Actions du sauveteur

Poser les questions orientées:�Par rapport au déroulement de l’apnée :

Quelles ont été les fréquences des apnées,

leurs profondeurs,

leurs temps moyens,

les récupérations entre chacune.

Y a-t-il eu un problème pendant les apnées?

Y a-t-il eu la possibilité de respirer au fond? : bouteilles et détendeur immergées, poche d’air, copain en scaphandre, …

Y a-t-il eu un problème de compensation des oreilles? Quels matériels ont été utilisés : gueuse loco plongeur,

remontée au parachute, …Pour les

Apnéistes

Rechercher la notion d’inhalation d’eau en

immersion ou en surface (noyade).

toujours relier ces anomalies à

leurs circonstances d’apparition

(après l’apnée). Faire préciser

toute gêne ressentie au

cours des apnées.

Capacité 5 : Évaluer les fonctions vitales

Actions du sauveteur

� Évaluer l’état de la conscience

� Évaluer la ventilation

� Évaluer la circulation

Capacité 5 : Évaluer les fonctions vitales

Actions du sauveteur

Évaluer l’état de la conscience :

�Ouverture des yeux.

�Réponse aux questions.

�Mouvement à la demande.

Tenter d’établir le contact par la parole et le toucher

Se baisser jusqu’à la victime.Prendre la main;� poser des questions simples : Vous m’entendez ? Ça ne va pas?Quel est votre nom?Quel âge avez-vous?Qu’est-ce qu’il vous arrive?� donner des ordres simples : Ouvrez-les yeux! Serrez-moi la main!

Notions de perte de connaissance.

L’état d’inconscience se traduit par l’absence de réponse

verbale ou motrice à une demande simple.

Capacité 5 : Évaluer les fonctions vitales

Actions du sauveteur

Évaluer la ventilation :� La victime ventile spontanément.

� La ventilation est bruyante.

� La victime ventile après basculement prudent de la tête en arrière.

� La victime ne ventile pas même après basculement prudent de la tête en arrière.

Une main tient le front, l’autre relève le menton vers l’arrière,le sauveteur penche son

visage vers la victime.

La ventilation est reconnue par:- le souffle perçu sur la joue qui se penche sur le visage- les mouvements du ventre et de la poitrine- le bruit de la respiration

10s

Col, Cravate, Ceinture

vérification de liberté des voies aériennes

Capacité 5 : Évaluer les fonctions vitales

Actions du sauveteur

Évaluer la circulation :

�Présence d’hémorragie importante extériorisée ou non.

� Il est facile de constater une hémorragie.

Toutefois, celle-ci peut temporairement être masquée par la position de la victime ou un vêtement particulièrement absorbant (manteau, blouson…).

Capacité 5 : Faire la synthèse de la situation

Actions du sauveteur

Effectuer un bilan complet :

�Bilan circonstanciel

�Bilan vital

�Bilan lésionnel

�Bilan fonctionnel

Évaluation de la nature et de la gravité de l’accident. (QQOQCP)

Recherche et correction d’une détresse vitale.

Présence d’hémorragie, de plaie, de lésion apparente.

Appréciation des signes généraux et des plaintes.

Capacité 5 : Faire la synthèse de la situation

Actions du sauveteur

Exposer le problème au coordinateur

Remplir la fiche d’évacuation

Le coordinateur des secours sur les lieux del’activité gère la centralisation des informations et la coordination des opérations de secours.

Fiche d’évacuation fédérale pour l’ApnéeFiche vivement recommandé pour la PSM

Éléments nécessaires:� Paramètres des apnées.� Premiers signes constatés.� Premières mesures prises.

Capacité 5 : Faire la synthèse de la situation

Actions du sauveteur

Rédiger le message d’alerte

� Nature du problème.� Préciser si l’on suspecte accident de plongée.

(Taravana, une surpression pulmonaire, atteinte de l’oreille interne, œdème aigu du poumon…)

� Nombre de victimes. âge.� État de(s) (la) victime(s).� Premières mesures prises et gestes effectués.

Nécessité ou non de sectionner la flèche.

Voir Module 7

Objectifs :

� Respecter les recommandations de la Commission Médicale et de Prévention Nationale en matière d’accidents en apnée communs avec les accidents de plongée.

� Capacité à utiliser le matériel

� Adapter les gestes à l’état de la victime

� Surveillance de la victime et de l’évolution de son état

Capacité 6 : Mise en œuvre des techniques adaptées à l’état de la victime

Pour le contact avec les liquides organiques et en particulier le sang: gants, insufflation avec embout.

Pour l’utilisation des mannequins de secourisme, en particulier pour l’enseignement du bouche à bouche: Un masque facial par élève, nettoyage et désinfection des masques et changement des voies respiratoires après chaque séance.

Appliquer les précautions lors de la prise en charge d’une victime.Appliquer les précautions lors de l’apprentissage et de l’enseignement

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Respecter les règles d’asepsie et d'hygiène

Mise en position de confort.

� La victime consciente est en position demi-assise en cas de gêne respiratoire, malaise ou hémorragie.

� Inhalation, si nécessaire, d’oxygène au masque à haute concentration.

� Surveillance : parler à la victime, compter ventilation et pouls.

1. Victime consciente :

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Mettre en œuvre les techniques adaptées à l’état de la victime

Nécessite un ballon réservoir :

� soit sur le masque à haute concentration,

� soit sur le Ballon Auto-remplisseur à Valve Unidirectionnelle (B.A.V.U.).

Administration continue d’oxygène pur, 15 litres/minute dans le but d’obtenir une concentration d’oxygène dans

l’air inspiré la plus proche de 100 %.

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Connaître et appliquer les recommandations de la C.M.P.N. en matière d’accidents

d’apnée : Oxygène

� Les agressions du corps humain, d’origine médicale ou traumatique, peuvent avoir pour conséquence de diminuer les apports et/ou d’augmenter le besoin en oxygène de la victime. Pour cette raison, le secouriste administre un supplément d’oxygène à la victime, qui n’est jamais néfaste sur une courte durée.

Pour cela, il augmente la fraction de l’oxygène dans l’air, qui est de 21 % normalement, et l’amène jusqu’à 100% si nécessaire.

� L’oxygène est un gaz comburant qui entretient et active la combustion. Il peut entraîner l’inflammation des corps gras. Bien que ne brûlant pas tout seul, il permet à forte concentration la combustion de tous les matériaux, y compris le métal.

Capacité 6 : Connaître et utiliser le matériel : Oxygène

L’oxygène est stocké en bouteilles sous forme gazeuse.

Les bouteilles d’oxygène médical sont blanches

La pression d’une bouteille est généralement de 200 bars.

Elles ont un volume de 2 ; 2,5 ; 5 ou 15 litres.

Capacité 6 : Connaître et utiliser le matériel : Oxygène

Les bouteilles comportent :

� un manodétendeur qui permet de lire la pression à l’intérieur de la bouteille et de réduire la pression à 1 bar.

� un débitmètre qui permet de régler le volume d’oxygène délivré chaque minute. Il se règle de 0 à 15 L/min.

Lors de la manipulation:

� Éviter les chocs lors du transport et du stockage

� Protéger les bouteilles des chocs et des chutes

� Arrimage solide en position verticale dans les véhicules

� Ne pas traîner ou rouler sur le sol

� Ne pas soulever par le robinet

Capacité 6 : Connaître et utiliser le matériel : Oxygène

Précautions d’utilisation, Consignes de sécurité :

Lors de l’utilisation du robinet détendeur:

� Ouvrir la bouteille en position verticale.

� Ouvrir progressivement le robinet sans forcer.

� Ne pas procéder à plusieurs mises en pression successives rapprochées.

� Toujours ouvrir le robinet avec le débitmètre réglé à zéro litre par minute.

� Passer par les valeurs intermédiaires croissantes avant d’afficher le débit souhaité (ne pas aller directement au maximum).

Précautions d’utilisation, Consignes de sécurité :

Capacité 6 : Connaître et utiliser le matériel : Oxygène

Lors de l’utilisation du robinet détendeur:

� Fermer le robinet sans forcer

� Vérifier l’absence de fuite

� En cas de fuite refermer immédiatement le robinet

� Ne jamais utiliser une bouteille présentant un défaut d’étanchéité

Capacité 6 : Connaître et utiliser le matériel : Oxygène

Précautions d’utilisation, Consignes de sécurité :

Pendant l’utilisation:

� Ne pas fumer ni approcher une flamme.

� Tout corps gras peut s’enflammer : ne pas graisser, ne pas enduire de corps gras le visage des patients, manipuler le matériel avec des mains propres exemptes de graisse.

� Ne jamais se placer face à la sortie du robinet lors de l’ouverture mais toujours du côté opposé au manodétendeur derrière la bouteille et en retrait.

� Ne pas ouvrir avec la victime face à la sortie du robinet.

� Ne pas utiliser d’aérosol, de solvant (alcool, essence…) sur le matériel ou à proximité.

Capacité 6 : Connaître et utiliser le matériel : Oxygène

Précautions d’utilisation, Consignes de sécurité :

Vérification du matériel:

� Vérifier le bon état du matériel et la présence d’oxygène dans la bouteille avant la prise de fonction.

� Vérifier la date limite d’utilisation de l’oxygène figurant sur le conditionnement.

� Conserver l’intégrité de l’étiquetage.

� En cas de phénomène anormal (étincelles, crépitement) immédiatement fermer le robinet si possible.

Capacité 6 : Connaître et utiliser le matériel : Oxygène

Précautions d’utilisation, Consignes de sécurité :

Montage du matériel: � Raccordez la tubulure sur la sortie oliveLe débit est à zéro lors de l'ouverture de la bouteille.� La bouteille sera ouverte en tournant le volant en position I

= ouvert. � On augmente lentement le débit (en passant par les débits

intermédiaire) sans jamais forcer.� Le débit sera réglé avant le raccordement au malade à 15

l/mn (Débit maximum)

AttentionLe positionnement du robinet de réglage du débit entre deux valeurs de débit entraîne l'arrêt de la délivrance du gaz à la sortie.

Capacité 6 : Connaître et utiliser le matériel : Oxygène

Capacité 6 : Inhalation d’oxygène avec un masque à haute concentration

Le masque à haute concentration est un dispositif d’administration d’oxygène sans ré-inspiration (la victime n’inhale pas l’air qu’elle expire)

L’inhalation d’oxygène entraîne une augmentation de la quantité d’oxygène dans les poumons et augmente la quantité d’oxygène transportée par le sang jusqu’aux tissus de l’organisme, et notamment au niveau du cerveau. Un enrichissement en oxygène de l’air inspiré par une victime qui respire est appelé : inhalation d’oxygène. Une inhalation d’oxygène est nécessaire à toute victime qui présente une détresse vitale et dont la respiration est suffisante, c’est-à-dire d’une fréquence supérieure à 6 mouvements par minute.

Capacité 6 : Masque à haute concentration

C'est un masque transparent avec une réserve en dessous.� Il possède 2 valves unidirectionnelles sur le

coté du masque permettant la sortie du gaz carbonique, sans autoriser l'admission d'air extérieur lors de l'inspiration.

� Il n'y a pas de ré-inspiration (la personne n'inhale pas l'air qu'elle expire)

� Il y a une 3 ème valve entre le masque et le ballon.

� Le gaz inspiré provient du ballon et fournit un taux d'oxygène de 100 %.

� Il existe des modèles adultes et enfant.

Chez une victime en ventilation spontanée, l'utilisation d'un masque haute concentration est préférable car il offre moins de résistance à l'inspiration.

Il faut vérifier qu'au préalable le ballon réservoir est plein et qu'il le restera pendant toute la durée de l'inhalation.Attention: Le masque à haute concentration devient dangereux si le débit est trop faible.L'insufflateur manuel (BAVU) peut être utilisé (sans appuyé sur le ballon) pour le même effet.

Capacité 6 : Masque à haute concentration

Pour l'utilisation du masque à haute concentration:

� On relie le tuyau à la bouteille puis après avoir réglé le débit, on obstrue la valve du masque avec le doigt pour permettre au ballon réservoir de se remplir.

� Le masque est placé sur la victime en serrant l'élastique derrière la tête pour maintenir le masque en position.

� Le haut du triangle du masque sur l'arête du nez.Si nécessaire, modeler l'agrafe du nez pour l'ajuster, si elle existe

� Quand le patient inspire, le ballon réservoir ne doit pas s'aplatir complètement. Dans ce cas, vérifier qu'il n'y a pas de fuite entre le masque et le visage et/ou la bouteille n’est pas vide.

� Le réservoir doit rester en permanence au moins à moitié rempli.� Surveiller attentivement la fréquence respiratoire de la victime.

La victime inconsciente et qui ventile est placée en

Position Latérale de Sécurité (P.L.S.)

� Libération des voies aériennes.

� Inhalation d’oxygène au masque à haute concentration.

� Surveillance : Compter ventilation et pouls.

2. Victime inconsciente et qui ventile :

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Mettre en œuvre les techniques adaptées à l’état de la victime

Col, Cravate, Ceinture

Capacité 6 : Mettre en œuvre les techniques adaptées à l’état de la victime

2. La victime inconsciente et qui ventile est placée en

Position Latérale de

Sécurité (P.L.S.)

� Une femme enceinte doit toujours être allongée sur le côté gauche, de façon à éviter le risque d'un écrasement

de la veine cave inférieure par le fœtus.

Un moyen mnémotechnique est de se

dire que la femme est maladroite

(« mal à droite ») et donc

il faut la mettre à gauche. Idem victime obèse.

�Si une personne présente une plaie à la poitrine, elle est tournée du côté de la plaie (la plaie est donc vers le bas)

2. La victime inconsciente et qui ventile est placée en Position Latérale de Sécurité (P.L.S.)

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Mettre en œuvre les techniques adaptées à l’état de la victime

La victime inconsciente et qui ne ventile pas est placée sur le dos :

� Libérer les voies aériennes.

� Insufflations au B.A.V.U.

(bouche à bouche, si B.A.V.U. non disponible immédiatement).

� En l’absence de réaction ou de reprise respiratoire : débuter la réanimation cardio-pulmonaire (R.C.P.) :

- Massage Cardiaque Externe (M.C.E.),

- insufflations au B.A.V.U. avec oxygène et ballon réservoir, fréquence : 100 massages par minute,

rythme : 30 massages pour 2 insufflations.

3. Victime inconsciente et qui ne ventile pas :Actions du sauveteur

Capacité 6 : Mettre en œuvre les techniques adaptées à l’état de la victime

Capacité 6 : Mettre en œuvre les techniques adaptées à l’état de la victime: Massage cardiaque externe

� Il faut commencer par dénuder le torse du patient (couper les vêtements, les arracher, déboutonner…).

� Le talon de la main doit être au centre de la poitrine.

Les compressions thoraciques:Elles ont pour but d’éjecter le sang hors du cœur vers les artères (temps de compression), mais aussi de lui permettre de se remplir de sang (temps de décompression)

� La hauteur de compression doit être située entre 4 et 5 cm.

� Avec le talon de la paume de la main uniquement.

� Les bras doivent être tendus et verrouillés.

Efficacité des compressions thoraciques:

� Installer le patient sur une surface dure.

� comprimer verticalement le sternum pour rendre efficace les compressions et limiter le risque de fractures de côtes.

� relâcher complètement le thorax entre les compressions pour permettre au cœur de bien se remplir.

Capacité 6 : Matériel d’insufflation: B.A.V.U.

Le Ballon Autoremplisseur à Valve Unidirectionnelle (ou insufflateur manuel), est un instrument conçu pour suppléer à la respiration d'un patient en arrêt respiratoire. L’ambu® est une marque de BAVU)

Insufflation: C'est l'action qui fait pénétrer l'air enrichi en O2 (en appuyant sur le ballon) dans les poumons d'une victime à l'aide d'un appareil de ventilation artificielle. On parle de ventilation contrôlée.

� L’utilisation correcte d’un insufflateur manuel permet d’augmenter l’efficacité de la ventilation artificielle et permet aussi l’administration d’oxygène.

� Elle entraîne une fatigue moindre du secouriste.� Elle est utilisée lors d'un arrêt respiratoire ou / et en arrêt cardiaque ou si la

fréquence respiratoire est inférieure ou égale à 6 mouvements par minute. � Si la personne est en arrêt respiratoire, l'insufflation est totale et contrôlée par

le sauveteur.

Capacité 6 : Matériel d’insufflation: B.A.V.U.

DESCRIPTION DES COMPOSANTS DU SYSTÈME:

MASQUES FACIAUX:

� Le masque est destiné à être appliqué sur le visage de la victime autour de la bouche et du nez.

� Ils assurent la jonction entre le BAVU et les voies aériennes du patient. � Il en existe plusieurs modèles et plusieurs tailles adaptés à la morphologie

de la victime : adulte, enfant ou nourrisson� il est équipé d’un bourrelet destiné à assurer l’étanchéité entre le masque et

la face de la victime.

Capacité 6 : Matériel d’insufflation: B.A.V.U.

BALLON AUTO-REMPLISSEUR A VALVE UNIDIRECTIONNELLE (B.A.V.U).

� Un ballon auto-remplisseur souple, élastique d’un volume de 1 à 1,8 litres chez l’adulte et qui reprend automatiquement sa forme quand on cesse d’appuyer sur lui. Il existe en fonction du volume du ballon plusieurs modèles destinés à l’enfant (0,5 litre) et au nourrisson (0,3 litre).

� Une valve d’admission d’air ou d’oxygène, qui empêche le retour du gaz contenu dans le ballon vers l’extérieur,

� Un ballon réserve destiné à accumuler l’oxygène pendant l’insufflation,

� Une valve séparatrice des gaz insufflés et des gaz expirés, contenu dans une pièce en « T », qui oriente les gaz frais du ballon vers la victime quand le secouriste appuie sur le ballon et oriente les gaz expirés par la victime vers l’extérieur quand le secouriste relâche le ballon.

Capacité 6 : Matériel d’insufflation: B.A.V.U.

Pratique de l’insufflation:

� Choisir un masque de taille adaptée,� Se placer dans le prolongement de la tête de la victime,� S’assurer de la bascule de la tête en arrière,� Maintenir d’une main la mâchoire inférieure de la

victime en l’air,� De l’autre main, saisir l’ensemble ballon masque et

placer la partie étroite bien médiane à la racine du nez,� Rabattre le masque vers le menton pour

appliquer son pourtour sur le visage de la victime,

� Placer le pouce de la main qui maintient le masque sur sa partie étroite au dessus du nez de la victime, exercer une pression,

� L’index se place sur la partie large du masque (au-dessus de la lèvre inférieure de la victime) alors que les autres doigts viennent se placer en crochet sous le menton et le tirent vers le haut pour l’appliquer contre le masque et maintenir les voies aériennes de la victime libres.

Capacité 6 : Matériel d’insufflation: B.A.V.U.

� En finalité, le pouce exerce une pression vers le bas alors que les autres doigts exercent une traction du menton vers le haut.

� Cette saisie du masque et du menton de la victime sous forme de « pince » de la main du secouriste est l’élément essentiel qui permet d’assurer l’étanchéité du masque sur le visage de la victime tout en maintenant les voies aériennes libres.

� Regarder la poitrine. Dès qu'elle commence à se soulever, le volume insufflé est suffisant.

� Une insufflation efficace entraîne le soulèvement de la cage thoracique et non pas de l’abdomen. Pour éviter ce phénomène, ne pas comprimer brutalement le BAVU, mais progressivement jusqu’à ce que le thorax se soulève.

� Lâcher le ballon tout en maintenant le masque. La poitrine de la victime s’abaisse alors que l’air sort de ses poumons.

� Appuyer sur le ballon une nouvelle fois et ainsi de suite pour obtenir une ventilation artificielle efficace.

Massage cardiaque à 100 par minute, selon la bonne amplitude.

Alternance massages / ventilations à 1 et 2 sauveteurs : (ce qui permet d’avoir 60 compressions par minute accompagnées de 8 insufflations suivant le cycle 30 compressions thoraciques/2 insufflations))

30 massages pour 2 ventilations.

Simulation de Ranimation Cardio-pulmonaire (R.C.P.)sur mannequin

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Ranimation Cardio-pulmonaire (R.C.P.) sur mannequin

Montage, nettoyage et désinfection du B.A.V.U. et du matériel d’administration d’oxygène.

Prendre les précautions indispensables pour manipuler l’oxygène.

Savoir assembler les éléments du B.A.V.U. entre eux et procéder à l’alimentation en oxygène.

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Monter et entretenir le matériel d’insufflation

La quantité d’oxygène disponible dans la bouteille est fonction de sa pression et de son volume:Exemple de bouteilles:

2 litres , contenu = 400 litres (sous 200 bars 2 L*200= 400 L)

5 litres , contenu = 1000 litres (sous 200 bars 5 L*200= 1000 L ou 1 m3)

Pour le calcul de l’autonomie on divise la quantité disponible par le débit de 15l/mn

Maîtrise de la notion d’autonomie

Capacité 6 : Connaître et utiliser le matériel : Oxygène

Environ une heure à 15 l/mn pour une bouteille de 5 litres à 200 bars.

200 Bars5 litres

15 l/mn

66 mn

Capacité 6 : Défibrillateur Automatique Externe: D.A.E.

Dans de nombreux cas d'arrêt cardiaque, le cœur continue de battre, mais le rythme des battements est tellement anormal que les contractions cardiaques sont inefficaces et que le cœur ne peut plus assumer sa fonction de pompe sanguine : c'est la fibrillation.Cette fibrillation peut être corrigée au moyen d'un Défibrillateur Automatique, qui analyse le rythme cardiaque de la victime, avant de lui administrer, si nécessaire, un choc électrique.

Les chances de survie augmentent si la réanimation cardio-pulmonaire et la défibrillation sont entreprises dans les premières minutes qui suivent l'arrêt cardiaque.La mise en place de défibrillateur automatique améliore la survie des personnes en arrêt cardioventilatoire.

L'analyse du trouble électrique est automatique. Il existe des appareils où� l'opérateur déclenche le choc (Défibrillateur Semi-Automatique [DSA])et d'autres ou � le choc est délivré sans intervention extérieure, après une alerte

audiovisuelle (Défibrillateur Entièrement Automatique [DEA]).

Rôle du Défibrillateur Automatique Externe :� D’analyser l’activité électrique du cœur de la victime ;� De reconnaître une éventuelle anomalie du fonctionnement électrique du

cœur à l’origine de l’arrêt cardiaque ;� De se charger automatiquement ;

� De délivrer : [DEA ou DA]ou � d’inviter l’opérateur à délivrer: [DSA] le choc électrique (information vocale et visuelle), afin de restaurer une activité cardiaque efficace.

Composition du Défibrillateur Automatique Externe :� Un haut-parleur qui donne des messages sonores et guide le sauveteur ;� Un accumulateur d’énergie qui permet de réaliser des

chocs électriques ;� Une paire d’électrodes;� Un rasoir jetable; Une paire de ciseaux; � Des compresses ou du papier absorbant;

Capacité 6 : Défibrillateur Automatique Externe: D.A.E.

COMMENT UTILISER UN Défibrillateur Automatique ?� La victime ne réagit pas, ne respire pas normalement et un DAE est

disponible;� Poursuivez la Réanimation Cardio-Pulmonaire jusqu'à l'arrivée du DAE.� Dès qu'il est disponible, mettez le DAE en marche et suivez les instructions

de l'appareil;

Capacité 6 : Défibrillateur Automatique Externe: D.A.E.

� Dénudez la poitrine de la victime et placez les électrodes selon les instructions figurant sur l'emballage ou sur les électrodes elles-mêmes;

NB : La position des électrodes doit être conforme au schéma visible sur les électrodes ou sur leur emballage. � Connecter les électrodes à

l’appareil;

NB : Si la poitrine de la victime est humide ou mouillée, la sécher en utilisant les compresses ou le papier absorbant. Si la poitrine de la victime est velue, raser la zone où les électrodes seront collées en utilisant le rasoir jetable.

COMMENT UTILISER UN Défibrillateur Automatique ?� Assurez-vous que personne ne touche la victime lorsque le DAE analyse le

rythme cardiaque de la victime, car tout mouvement de la victime pendant cette période peut fausser l’analyse.

Si le choc est nécessaire :indiqué et demande de se tenir à distance de la victime� S’assurer que personne ne touche la victime ; pour cela, le sauveteur

annonce à haute voix : « écartez- vous ! ».� Laisser le DAE déclencher le choc électrique ou appuyer sur le bouton «

choc » clignotant quand l’appareil le demande.� Débuter ou reprendre sans délai les manœuvres de Réanimation Cardio-

Pulmonaire (R.C.P.) en commençant par les compressions thoraciques.� Continuer à suivre les recommandations de l’appareil.

Si le choc n’est pas nécessaire : manœuvres de RCP:� Débuter ou reprendre sans délai les manœuvres de Réanimation Cardio-

Pulmonaire (R.C.P.) en commençant par les compressions thoraciques.� Continuer à suivre les recommandations de l’appareil.

Capacité 6 : Défibrillateur Automatique Externe: D.A.E.

Le DAE annonce qu’un choc est

Le DAE propose de réaliser les

COMMENT UTILISER UN Défibrillateur Automatique ?

� Le défibrillateur peut demander d’arrêter la RCP pour réaliser une nouvelle analyse ou demander de rechercher des signes de vie.

� Continuer à suivre les recommandations du DAE jusqu’à :� L’arrivée des secours ;� L’apparition de signes de vie qui imposeront l’installation de la victime

en PLS et la surveillance permanente de sa respiration.Le défibrillateur automatisé externe doit rester allumé et en place. En aucun cas, le sauveteur ne doit retirer les électrodes de la poitrine de la victime et/ou éteindre le défibrillateur automatisé externe.

Si la victime reste inconsciente mais respire normalement, mettez-la sur le côté, en Position Latérale de Sécurité (P.L.S.)

Capacité 6 : Défibrillateur Automatique Externe: D.A.E.

Éviter le refroidissement de l’accidenté: Mise en place de la couverture isothermique.

4. Prévention de l’hypothermie:

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Mettre en œuvre les techniques adaptées à l’état de la victime

• Face OR à l'extérieur : protège contre le froid et les intempéries.

• Face ARGENT à l'extérieur : protège contre la chaleur et le soleil

Laisser la flèche en place.

� Empêcher le blessé d’enlever, par réflexe, lui même la flèche et lui en expliquer la raison.

� Précaution à prendre pour l’installation du blessé en attendant les secours :

� Si traumatisme : laisser la victime à jeun car possibilité d’une anesthésie générale.

Ne pas faire boire ni donner d’Aspirine.

� En cas d’hémorragie : surélévation des jambes si possible.

5. Blessure perforante par flèche :

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Mettre en œuvre les techniques adaptées à l’état de la victime

En l’absence de noyade, si la victime est consciente et en l’absence de vomissements.

La réhydratation orale est conduite selon la sensation de soif du patient avec de l’eau plate (sur la base d’un litre en une heure).

Réhydratation orale adaptée.

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Connaître et appliquer les recommandations de la C.M.P.N. en matière d’accidents

d’apnée : Réhydratation

En maintenant l’administration continue d’oxygène jusqu’à l’arrivée dans le centre spécialisé

Alerter les services spécialisés pour une prise en charge de la victime vers un milieu hospitalier.

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Connaître et appliquer les recommandations de la C.M.P.N. en matière d’accidents

d’apnée : Évacuation

Noter l’évolution des signes et des troublesNoter l’évolution des fonctions vitales :

� état de la conscience ;� état de la ventilation ;� état de la circulation :

� hémorragie ;� les autres éléments d’évaluation :

pâleur, marbrures, coloration de l’intérieur des lèvres.

Actions du sauveteur

Capacité 6 : Surveiller la victime et l’évolution de son état

La surveillance permet d’adapter la prise en charge à l’évolution de l’état de la victime.

La surveillance continue des fonctions vitales permet d’adapter les gestes et de limiter les conséquences de leur défaillance par une réaction précoce.

Capacité 6 : Surveiller la victime et l’évolution de son état

Objectifs :

� Rôle de chacun en fonction des compétences présentes

� Assurer la liaison entre les divers intervenants

Capacité 4 : Coordination et partage des différentes opérations liées à l’accident

�AVANT LA PLONGEE

�AU MOMENT DE L’ACCIDENT

� LORS DE LA PRISE EN CHARGE DE LA VICTIME

Capacité 4 : Coordination et partage des différentes opérations liées à l’accident

AVANT LA PLONGEE

� Connaître les consignes de rappel des apnéistes.

� Connaître les modalités de récupération des apnéistes en difficultés (déplacement des apnéistesou du bateau).

� Connaître l’emplacement et le fonctionnement du matériel de secours et de communication. S’assurer de la disponibilité

� Connaitre le plan de secours

Capacité 4 : Coordination et partage des différentes opérations liées à l’accident

Il faut :

EN CAS D’ACCIDENT

� Le rôle du coordinateur est en priorité la coordination des opérations de secours et la centralisation des informations.

� Cela n’exclu pas sa participation à certaine(s) tâche(s) particulière(s).

Capacité 4 : Coordination et partage des différentes opérations liées à l’accident

L’un des intervenants doit assurer la coordination dessecours.

EN CAS D’ACCIDENT

�Appliquer la consigne de récupération des apnéistes

� Répartir les différentes tâches dont :� évaluer l’état de la victime;

� l’alerte ;

� la mise en œuvre du matériel de secours (O2, …) ;

� les éventuelles manœuvres de l’embarcation.

Capacité 4 : Coordination et partage des différentes opérations liées à l’accident

Sur l’appel de détresse en surface :

LORS DE LA PRISE EN CHARGE DE LA VICTIME:

� Respect de la procédure de la prise en charge de la victime ;

� Remplir en fonction des circonstances la fiche d’évacuation.

Capacité 4 : Coordination et partage des différentes opérations liées à l’accident

Objectifs :

� Adaptation des procédures d’appel aux conditions de pratique de l’activité.

� En mer : connaissance des procédures d’appel en milieu maritime (VHF)

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

Quand décider d’appeler les secours?

� Lorsque nous sommes en présence d’une situation présentant un risque

� Lorsque l’on suspecte l’apparition d’un accident

� Lorsqu’une vie est en danger.

� Lorsqu’une personne est mis sous O2

L’alerte doit survenir dés que possible mais après une

évaluation rapide et précise de la situation.

L’absence de message d’alerte vers un service de secours d’urgence peut compromettre la vie ou la santé de la victime malgré les premiers secours pratiqués.

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

Les moyens de communication à TERRE

par téléphone (appels gratuits)

� 15 => SAMU (Service d’Aide Médicale d’Urgence)

� 18 => Sapeurs Pompiers

� 112 => Urgences sur le territoire Européen

� 17 => Police ou Gendarmerie

Ces services ont une obligation d’interconnexion

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

Contenu d’un message d’urgence par téléphone:

� Se présenter (identité, numéro de téléphone )

� Nature du problème ( maladie, accident de plongée …)

� Localisation ( adresse exacte )

� Nombre de personnes concernées (palanquée )

� Gravité ( estimation de l’état de la victime, lire la fiche d’évacuation)

� Mesures prises et gestes effectués ( bilan, mise sous O2…)

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

Exemple message d’urgence par téléphone:

� je suis Olivier B, je vous appelle du (mon N° téléphone )

� je suis à…( lieu précis de l’accident )

� je vous signale … ( nature de l’accident, nombre de victimes, risques éventuels …)

� la victime est…( donner le 1er bilan )

� nous lui avons…( gestes d’urgence effectués …)

Répondre aux questions des secours, attendre leurs instructions et leur accord pour raccrocher.

Les moyens de communication en MERAppel du CROSS (Centre Régional Opérationnel de

Surveillance et de Sauvetage)

� Canal 16 VHF (Very High Frequency)

� Canal 70 VHF-ASN (Appel Sélectif Numérique)1616 téléphone cellulaire (supprimé depuis juillet 2011) – Utiliser le 112 ou 196

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

Les canaux essentiels :Canal 9 : pour appeler un port de plaisance (capitainerie)

Canal 16 : pour un appel de détresse, de sécurité, écoute permanente

Canaux 6, 8, 72, 77 : canaux de dégagement et communication entre bateaux

Canal 63 : pour la météo en boucle (zones entre l’île de Groix et la baie de Quiberon, et zone des pertuis entre les îles de Ré et Oléron)

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

CROSS: Il y a 5 CROSS sur les côtes de France métropolitaine et 2 en outre-mer :

CROSS GRIS-NEZ(Manche Est - Pas-de-Calais)

tel: 03 21 87 21 87

CROSS JOBOURG(Manche Centrale)

tel: 02 33 52 16 16

CROSS CORSEN(Manche Ouest)

tel: 02 98 89 31 31

CROSS ATLANTIQUE(Etel)

tel: 02 97 55 35 35

CROSS MEDITERRANEE(La Garde)

tel: 04 94 61 71 10

Centre secondaire: CROSS-MED en Corse Téléphone : 04.95.20.13.63

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

Les différentes missions des CROSSEnviron 50 agents en permanence opérationnelle 24h/24h.

Mission principale :

� Coordination des opérations de sauvetage en mer.

Prêts à faire intervenir les moyens de secours pour aider tout marin en détresse en mer.

Autres Missions:

� Surveillance du trafic maritime,

� Détection des pollutions en mer

� Coordination du contrôle des pêches en mer.

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

Le message d’alerte en Mer : 3 types

Appel de Détresse : MAYDAY, MAYDAY, MAYDAYIl s’adresse aux navires ou personnes sous la menace d’un danger grave et imminent avec un besoin d’aide immédiat.

Appel d'Urgence : PAN PAN, PAN PAN, PAN PAN

Il concerne la sécurité du navire ou d’une personne

Appel de Sécurité : SECURITE, SECURITE, SECURITEIl signale un danger lié à la sécurité de la navigation

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

Contenu d’un message d’urgence par VHF sur le canal 16 :

� PAN PAN (3 fois)

� Nom du navire (3 fois) [+ éventuellement l’indicatif d'appel du navire]

� Localisation de l’embarcation (point GPS, nom du site, relèvements…)

� Nature de la détresse, � Etat de la ou des personnes

� Mesures prises et gestes effectués

� Type d'assistance requise

� Nombre de personnes à bord

� Intentions du responsable de bord & tous renseignements utiles aux secours

� Attendre les instructions du CROSS

� VHF Canal 16

Nb de personnes & Intentions du responsable de bord: (Ex: 4

plongeurs à bord, faisons route vers port Haliguen, attendons instruction, A vous.)

Capacité 7 : Appel aux secours PAN-PAN, PAN-PAN, PAN-PAN

Ici Neptune, Neptune, Neptune,

Position: (Ex: Je suis à l’Est de la pointe du Skeul à

Belle Ile, 48° 45,4’ Nord et 03° 15,2’Est)

Nature de l’urgence & secours demandés: (Ex: le pilote en voulant redémarrer le moteur à la corde, à

eu la main droite ganté entrainé par la corde . Sa main a heurté violement les bords du moteur. Deux ou trois doigts ont été entaillés. La victime est un homme de 55 ans, il est conscient, il a été allongé dans le bateau et recouvert d’une

couverture. Avons laissé le gant en place et effectué un bandage autour des trois doigts, demandons assistance.)

Neptune de CROSS-A passez sur canal 67

� VHF Canal 67 de dégagement Neptune de CROSS-A A vous

PAN-PAN, PAN-PAN, PAN-PANIci Neptune, Neptune, Neptune,

VHF Modalités d’usage dans les eaux nationales

� Pour l’utilisation d’une VHF portative d’une puissance maximale de 6 watts sans ASN: Aucune qualification spécifique n’est exigée (arrêté du 22 février 2011).

� Pour l’utilisation d’une VHF portative ASN ou d’une VHF fixe avec ou sans ASN de plus de 6 watts : Obligation d’être titulaire du permis plaisance ou du Certificat Restreint de Radiotéléphoniste (CRR ).

(Dans les eaux internationales Il est toujours nécessaire d’être titulaire du CRR pour l’utilisation de la VHF)

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

La VHF portable:

� 5 Watts

� 4 à 5 miles de portée

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

La VHF fixe:

� 25 Watts

� 20 à 30 miles de portée

VHF fixe avec ASN (Appel Sélectif Numérique)� L’Appel Sélectif Numérique est un moyen de communication numérique

autorisant une transmission de données sur le canal 70. Il n’interfère pas avec les canaux habituels autorisés (6, 8, 72, 77) et ne peut donc être brouillé par eux. Il peut être couplé à un GPS.

� Il est subordonné à l’existence d’un code MMSI du bateau, demandé et obtenu préalablement auprès de l’Agence Nationale des Fréquences.

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi

Les moyens de communication en MEREn cas d’absence ou de panne de la VHF

alerter les embarcations les plus proches par :

� des fusées de détresse

� un son continu produit par une corne de brume

� des mouvements de bras tendus de chaque

coté du corps de bas en haut lents et répétés

� des pavillons N (oui) & C (non)

� Le message SOS émis par signal lumineux à la lampe torche, en suivant le code morse : 3 signaux brefs, 3 signaux longs, 3 signaux brefs ( )

Capacité 7 : Appel aux secours Passation des informations aux urgences et suivi