RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique)...

20
Le Bonjour du «Soir» Trêve de critique des télévisions des autres. Ici, c'est l'anarchie ! Sorti par la porte, l'intégrisme le plus virulent s'invite par la ... lucarne audiovisuelle privée ! Et il y a pire : on parle d'argent étranger ... Il faut le prouver et ce n'est pas notre rôle. Certains peuvent nous en dire plus ... Ne doit-on pas aussi blâmer la télévision publique qui a tardé à lancer son bouquet thématique et sa fameuse TNT ! Où en sont les chaînes d'info, sportives, pour enfants, musicales, etc ? La télé étatique, c'est fini ! nous répond-on. Ce n'est pas vrai. En Europe, par exemple, les télévisions allemandes ARD et ZDF, le groupe français France Télévisions, l’italienne RAI et l’espagnole RTVE, ainsi que l’UER avaient clairement laissé entendre qu’une TNT de qualité ne pouvait pas se faire sans eux. A la veille de la révolution numérique, ces grandes chaînes publiques s’étaient présentées comme «une alternative à de croissants processus de concentration dans les secteurs audiovisuels et multimédias et face à l’homogénéisation et à la perte de qualité des contenus». L'ouverture ne veut pas dire donc abandonner le terrain aux images intégristes ! Regardez par vous-mêmes ! Les chaînes de pub «algériennes» sont inondées de prêches dits par des cheikhs pas ... très catholiques ! Et le comble, l'insulte suprême à la religion, c'est le Coran accompagnant des réclames pour agrandir les seins des dames ! Le Coran en fond sonore d'une pub pour le ... Viagra ! Arrêtez ça, s'il vous plaît ! Vite ! Très vite ! [email protected] Les écrans de la honte DIMANCHE 22 FÉVRIER 2015 - 3 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N° 7413 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l NORDINE AÏT HAMOUDA À TIZI-OUZOU : «Oui, Messali Hadj est l’un des plus grands traîtres que l’Algérie ait connu» PAGE 4 l SUPERCOUPE D’AFRIQUE ES SÉTIF 1 - AL-AHLY DU CAIRE 1 (ESS AUX TAB 6-5) L’Entente super championne PAGE 14 Anep n° 307 621 - Le Soir d’Algérie du 22/02/2015 l CONTRIBUTION Assia Djebar : le vol d’Icare Par Zineb Ali-Benali (P.10) l RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU MOUVEMENT ANTI-GAZ DE SCHISTE L’opposition déterminée l L’Instance de concertation et de suivi de l’opposition tient, aujourd’hui dimanche dans l’après-midi, au siège national du mouvement Islah, l’ultime réunion pour mettre les dernières retouches aux sit-in de solidarité avec le mouvement anti-gaz de schiste dans le sud du pays, prévus après-demain mardi. PAGE 3 Photo : Newpress

Transcript of RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique)...

Page 1: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Le Bonjour du «Soir»

Trêve de critique des télévisions des autres.Ici, c'est l'anarchie ! Sorti par la porte,l'intégrisme le plus virulent s'invite par la ...lucarne audiovisuelle privée ! Et il y a pire :on parle d'argent étranger ... Il faut leprouver et ce n'est pas notre rôle. Certainspeuvent nous en dire plus ...Ne doit-on pas aussi blâmer la télévisionpublique qui a tardé à lancer son bouquetthématique et sa fameuse TNT ! Où en sontles chaînes d'info, sportives, pour enfants,musicales, etc ? La télé étatique, c'est fini !nous répond-on. Ce n'est pas vrai. EnEurope, par exemple, les télévisionsallemandes ARD et ZDF, le groupe françaisFrance Télévisions, l’italienne RAI etl’espagnole RTVE, ainsi que l’UER avaientclairement laissé entendre qu’une TNT dequalité ne pouvait pas se faire sans eux. A laveille de la révolution numérique, cesgrandes chaînes publiques s’étaientprésentées comme «une alternative à decroissants processus de concentrationdans les secteurs audiovisuels etmultimédias et face à l’homogénéisation età la perte de qualité des contenus». L'ouverture ne veut pas dire doncabandonner le terrain aux imagesintégristes ! Regardez par vous-mêmes !Les chaînes de pub «algériennes» sontinondées de prêches dits par des cheikhspas ... très catholiques ! Et le comble,l'insulte suprême à la religion, c'est le Coranaccompagnant des réclames pour agrandirles seins des dames !Le Coran en fond sonore d'une pub pour le... Viagra ! Arrêtez ça, s'il vous plaît ! Vite !Très vite !

[email protected]

Les écrans dela honte

DIMANCHE 22 FÉVRIER 2015 - 3 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N° 7413 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII

- 0074

l NORDINE AÏT HAMOUDAÀ TIZI-OUZOU :

«Oui, Messali Hadj estl’un des plus grandstraîtres que l’Algérie

ait connu» PAGE 4

l SUPERCOUPE D’AFRIQUEES SÉTIF 1 - AL-AHLY DU CAIRE 1 (ESS AUX TAB 6-5)

L’Entente superchampionne PAGE 14

Anep n° 307 621 - Le Soir d’Algérie du 22/02/2015

l CONTRIBUTION

Assia Djebar : le vol d’IcarePar Zineb Ali-Benali (P.10)

l RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUMOUVEMENT ANTI-GAZ DE SCHISTE

L’oppositiondéterminéel L’Instance de concertation et de suivi de l ’opposition tient,aujourd’hui dimanche dans l ’après-midi, au siège national dumouvement Islah, l’ultime réunion pour mettre les dernières

retouches aux sit-in de solidarité avec le mouvement anti-gaz deschiste dans le sud du pays, prévus après-demain mardi.

PAGE 3

Phot

o : N

ewpr

ess

Page 2: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui : 62,86%

Non : 30,44%

S. Opinion : 6,7%

Estimez-vous que la victoire de l’Entente de Sétif enSupercoupe d’Alfrique reflète le niveau réel du

Championnat national de football ?

Résultat sondage

Approuvez-vous la position de la ministre del’Education par rapport à la grève des syndicats ?

Selon des indiscrétions, les directions de wilaya duSelon des indiscrétions, les directions de wilaya duRND (Rassemblement national démocratique) vontRND (Rassemblement national démocratique) vontconnaître de profonds changements.connaître de profonds changements.On évoque , en t re au t res , A lge r oùOn évoque , en t re au t res , A lge r où

Seddik Chihab est annoncé commeSeddik Chihab est annoncé commepartant.partant.

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPDimanche 22 février 2015 - Page 2

Changements au RNDÉtudes

de marchéL’Autorité de régulaL’Autorité de régula--

tion de la poste et destion de la poste et desté lécommunicat ionsté lécommunicat ions(ARPT) va lancer une(ARPT) va lancer uneé t u d e p o r t a n t s u ré t u d e p o r t a n t s u rl’analyse des marchésl’analyse des marchésdes services de télédes services de télé --c o m m u n i c a t i o n s d ec o m m u n i c a t i o n s d egros e t de déta i l engros e t de déta i l enAlgérie.Algérie.

On ignore s i cet teOn ignore s i cet teétude concernera ouétude concernera ounon le commerce denon le commerce degros et de détail desgros et de détail desopérateurs de téléphoopérateurs de télépho--nie mobile.nie mobile.

Le contrôle de l’AgerfaL’Agence de gestion et de

régulation foncières de la wilayad’Alger (Agerfa) vient d’adresserdes convocations à des per-sonnes et des entreprises ayantbénéficié de terrains dans les dif-férentes zonesd’activité de lacapitale. Cesconvocationsont pourobjet de véri-fier la concréti-sation desp r o j e t sd’investis-sement.

Le logementau plus offrant

L’OPGI d’Oran met en vente110 logements promotionnelsimplantés à Aïn Turck. Lavente se fera sous forme d’ad-

judication au plusoffrant.

A u t a n tdire que las p é c u l a -tion immo-bilière a

g a g n émême le

secteurpublic.

Une affaire insolitechez Tebboune

Abdelmadjid Tebboune se penche-ra, aujourd’hui dimanche, sur uneaffaire vraiment insolite. En août 2012,en effet, l’OPGI de Tizi-Ouzou avaitsigné un contrat de gré à gré avecGESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour laconstruction de 1200 logements dansla commune de Abi Youcef, à Tizi-Ouzou. Rien d’anormal jusque-là, latransaction s’étant conclue entredeux organismes étatiques.Seulement et malgré une ... avancede 40 milliards de centimes débour-sés par l’OPGI, aucune trace dumoindre de ces logements àAbi Youcef, à nos jours !

Page 3: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Le Soird’Algérie Dimanche 22 février 2015 - PAGE 3Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Manière de faire le bilan des prépa-ratifs menés depuis quelques joursau niveau de l’ensemble des wilayasdu pays et même à l’étranger.

En effet, les prolongementslocaux des membres de l’Icso sesont attelés ces derniers temps à sepréparer, chacun dans sa wilaya,pour réussir cette toute premièremanifestation de rue de l’opposition.

Des sit-in qui se tiendront tous àla mi-journée, entre 12h et 13h,devant les chefs-lieux de wilaya,alors que celui d’Alger aura pourarène l’esplanade attenant à laGrande Poste et concernera lesdirections des partis et les staffs despersonnalités composant cette ins-tance. Trois autres rassemblementsse tiendront à l’étranger le mêmejour, à Paris, Londres et Hambourget probablement un autre à Génève,en Suisse.

Ces manifestations de rueretiennent l’attention de par «l’en-jeu» réel ou démesuré que chacunveut leur conférer. Mais pour les

membres de l’Icso, les sit-in de cemardi sont loin de constituer unquelconque «test majeur», commeles présentent certains cercles.«C’est le début de quelque chose»,résumera d’emblée le président deJil Jadid pour qui «l’opposition a misdu temps pour se regrouper autourd’une plate-forme et s’entendre surle fond de la problématique dupays», expliquera Soufiane Djillali.

Répliquant à ceux qui accusentl’opposition d’exploiter le mouve-ment anti-gaz de schiste au sud dupays, notre interlocuteur usera deson ironie traditionnelle en s’interro-geant : «A quoi sert un parti si cen’est, entre autres de ses missions,à accompagner les populationsdans leurs préoccupations, leursaspirations ?»

Quant aux «dangers» que susci-tent ces sorties non autorisées dansla rue, le président de Jil Jadid diraque l’Etat aurait dû donnerl’exemple en faisant l’économie dela participation de notre ministre desAffaires étrangères à la marche de

Paris de janvier dernier contre leterrorisme. Pour sa part, le chargéde la communication au RCD ferapart d’une «attente citoyenne». Cecinon sans faire remarquer que «lesAlgériens ont perdu le réflexe demarcher, au vu des interdictions quifrappent depuis des années lesmanifestations de rue», même sipour lui, «le nombre importe peu».Car, pour Atmane Mazouz, «c’est làun début», estimant que l’opposition«n’a pas d’autre choix que la rue»,indépendamment de tout avis dupouvoir, le premier, selon lui, à «vio-

ler la légalité». «C’est le pouvoir quidétient le monopole en matière deviol de la légalité. Ce qui, d’ailleurs,ne laisse pas trop d’options à l’op-position qui n’a d’autre choix que larue, rejetant dans le même temps laresponsabilité au pouvoir.»

Une réponse à peine voilée aupremier responsable du Front duchangement qui vient de tournerle dos à l’Icso dont il est membre,en décidant de faire l’impasse surles manifestations de ce mardiavançant son souci de ne pasprendre part à toute activité

«interdite qui pourrait mener à uneconfrontation».

De son côté, le secrétaire géné-ral de l’UFDS dira qu’il s’agit «niplus ni moins que d’une manifesta-tion de soutien aux populations dusud du pays. C’est un appel auxAlgériens et nous ne forçons per-sonne à nous rejoindre».

Pour ce qui est du patron du FC,Noureddine Bahbouh, il se conten-tera de dire que «l’Histoire retiendrales positions des uns et desautres». Et de refuser que «person-ne ne nous responsabilise», esti-mant que la «responsabilité estailleurs», dans le camp qui «necesse de nous mettre les bâtonsdans les roues».

Mais c’est le président de JilJadid qui va plus loin dans cette«indiscipline» du patron du FC.«Visiblement, Menasra voudraitbien reprendre sa place dans l’exé-cutif. Qu’il le fasse sans jeter despierres à l’opposition car la légalitéderrière laquelle il se voile pour jus-tifier son retrait de cette action netient pas la route. Car la loi, laConstitution, c’est le pouvoir enplace qui les piétine. Preuve en estla dernière interdiction de notreconférence thématique, samedi der-nier, autour de la transparence desélections», dira Soufiane Djillali.

M. K.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU MOUVEMENT ANTI-GAZ DE SCHISTE

L’opposition déterminéeL’Instance de concertation et de suivi de l’opposition

tient, aujourd’hui dimanche dans l’après-midi, au siègenational du mouvement Islah, l’ultime réunion pour mettreles dernières retouches aux sit-in de solidarité avec lemouvement anti-gaz de schiste dans le sud du pays, pré-vus après-demain mardi.

Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Orancompte parmi les wilayas qui ont décidé de fairede la journée du 24 février une journée pour sesolidariser avec les citoyens de la ville de InSalah contre l’exploitation du gaz de schiste etafin de soutenir les militants de la ville deLaghouat pour les droits des chômeurs et lesdroits des personnes emprisonnées qui vontêtre jugées en appel le 11 mars prochain.

Raison pour laquelle ce jeudi ils ont mis unterme à leur grève de la faim, explique unmembre de la LADDH et de poursuivre : «Laquestion de l’exploitation du gaz de schiste apermis de poser la problématique de la gestiondémocratique en Algérie qui perdure. Car faceà tout problème économique, le pouvoir a tou-jours eu recours à la rente. Nous soutenonsentièrement la revendication de la population

de In Salah d’entériner la demande de moratoi-re pour l’arrêt de l’exploitation du gaz de schisteen Algérie par la technique de fracturationhydraulique. On n’a pas le droit de se taire !»

Abordant le cas des 9 militants de la ville deLaghouat des droits des chômeurs et des droitsdes hommes emprisonnés, l’intervenant décla-re «nous entendons et lisons tous que AmarSaâdani est condamné à un an de prisonferme, où se trouve-t-il ? Libre ! Son fils seraitdétenteur d’une grande somme en devises, est-il inquiété ? Non ! Tout simplement parce quenous avons à faire à une justice des classes, situ as beaucoup d’argent tu ne seras pas inquié-té par la justice. Mais ces jeunes, ce sont deschômeurs, ils appartiennent à la catégorie laplus faible, pendant ce temps les vrais délin-

quants sont en liberté». L’intervenant estconscient que la solidarité citoyenne n’est paschose aisée, car dit-il, on ne naît pas militant,c’est tout un apprentissage. Concernant le ras-semblement du 24 février, le fait qu’il se tiennedans plusieurs wilayas du pays, est, dit-il, unepremière : même jour, même but, ce sera unepremière expérience.

Enfin le membre de la Ligue algérienne desdroits de l’Homme a tenu à préciser : «Les gensdu Sud ne sont pas des assistés ou desincultes, ils ne veulent plus du mépris».

Le rassemblement de protestation et desolidarité qui aura lieu à Oran ce mardi 24février 2015 se tiendra à partir de 16h au squa-re Port-Saïd (Front de mer).

A. B.

Soufiane Djillali, président de Jil Jadid.

RASSEMBLEMENT DU 24 FÉVRIER EN SOLIDARITÉ AVEC IN SALAH À ORAN

«On n’a pas le droit de se taire»

AMAR GHOUL TIRE À BOULETS ROUGES SUR LA CNLTD :

«Il faut barrer la route à ces aventuriers»

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) -Une intervention entièrement consa-crée à cette question, à savoir lesmarches auxquelles ont appelé lesmembres de la CNLTD pour mardi 24février prochain. Cela, après avoirlonguement évoqué la situation dansle monde arabe, islamique et, toutprès de nous encore, en Libye et auSahel. «Après avoir épuisé la carte AlQaïda, puis ce printemps sanglant,voilà qu'ils nous sortent, aujourd'hui,la toute dernière carte, Daesh. Unecarte qu'ils (les pays occidentaux,ndlr) veulent utiliser pour diaboliserl'Islam et les musulmans. Mais aussipour poursuivre l’œuvre diaboliquede fractionnement des pays arabes.»

Ghoul citera comme exemplel'Irak, la Syrie, mais aussi le Yémenet, surtout, la Libye. «Que desLibyens, jadis fiers et jaloux de leurstabilité en arrivent à exhorter uneintervention militaire chez eux, c'estdésespérant !» Pour l'actuel ministredes Transports, certains, qu'il nenomme pas toutefois, tentent depousser l'Algérie vers de tels scéna-rios apocalyptiques.

«Nous nous félicitons du dernieraccord signé par les belligérantsmalien, à Alger (...)», dira-t-il encore,pour mieux préparer son offensive àvenir. «La stabilité et la sécurité cheznous en Algérie, sont un grandacquis. Nul n'a le droit d'y toucher.

C'est une ligne rouge. Aussi, lePrésident Bouteflika prépare d'autresréformes politiques encore, à la têtedesquelles, la révision de laConstitution». Cela, avant deconseiller ses vis-à-vis de l'opposi-tion : «Voici une bonne opportunitépour ceux qui veulent faire des pro-positions. Oui ! Nous ne voulons pas,par contre, de ceux qui cherchent àexploiter de légitimes revendicationssociales pour assouvir des ambitionspersonnelles ou partisanes étroites.»

Le patron de TAJ insiste encorepour asséner des coups à l'opposi-tion : «Dans un contexte régionalaussi précaire, aussi tendu, il seraitvraiment indécent de surfer sur desrevendications sociales légitimesdans l'espoir d'entraîner la rue dansune spirale de violence. Il est certsfacile de provoquer l'explosion maisattention ! Si une explosion advienten Algérie, elle emportera tout surson passage. Or, j'ai le regret de ledire, ceux qui veulent entraîner la ruedans leur aventure, veulent provo-quer cette explosion justement.»

Amar Ghoul ne mâche vraimentpas ses mots à l'égard de la CNLTDdont fait partie son ex-parti et pireadversaire politique, le MSP.«Franchement, quand certains disentvouloir se solidariser avec les gensdu Sud, je tombe des nues. Et pour-quoi, donc ? Ceux qui manifestentdans le Sud sont-ils des citoyens d'unpays étranger ? C'est une grave déri-ve. C'est ce genre de discours qui ali-mente le régionalisme. Il y a des pro-

blèmes certes au Sud, mais aussi auNord, dans les Hauts-Plateaux».

Le ministre des Transports dansl'actuel gouvernement Sellal conclurason discours avec cet appel : «Il fautbarrer la route à tous ceux qui veu-lent entraîner la rue dans leur aventu-risme.» Il faut s’attendre à des salvessimilaires de la part des autres partisdu pouvoir durant les quarante-huitheures à venir ...

K. A.

Le président du parti TAJ, Amar Ghoul, s'en prend,sans ménagement, à l'opposition, plus particulièrement legroupe de la CNLTD. «Je ne comprends pas que certainesparties tentent de faire de cette date qui nous est si chère,celle du 24 Février, une occasion pour s'en prendre à lastabilité du pays», accusait-il en effet, hier samedi, aucours d'une longue intervention à l'ouverture des travauxdu bureau national du parti, à Dely Ibrahim.

Phot

o : S

amir

Sid

Voilà presque 50 jours que les habitants de In Salah mènent un mou-vement de contestation pacifique pour dire non à l’exploitation du gaz deschiste. «Il est plus que temps aujourd’hui d’exprimer notre soutien etnotre adhésion à leur combat qui est celui de toute l’Algérie.» Tels sontles contours de l’intervention hier de M. Kaddour Chouicha, membre dela section d’Oran de la LADDH.

Amar Ghoul, ministre des Transports.

Phot

o : S

amir

Sid

Page 4: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Le Soird’Algérie Dimanche 22 février 2015 - PAge 4Actualité

Nordine Aït Hamouda n’estpas homme à faillir à sa répu-tation d’amateur endurci dediscours genre «fonce dansle tas», surtout que, comme ille disait au tout début de sonlaïus d’hier dans une sallecomble du centre-ville deTizi-Ouzou, il est libéré desobligations du devoir deréserve que lui commandaitson statut de responsable auRCD. En sa qualité de militantde base, il s’est dit plus librede dire ce qu’il pense, et il nes’en est pas privé.Après avoir rappelé les fonde-

ments de l’idéologie de son parti,de la laïcité qui lui a valu d’être pra-tiquement voué aux gémoniesd’une société qui ne comprenaitpas qu’il faille séparer le politiquedu religieux, au combat identitaireen passant par les droits del’Homme, Nordine Aït Hamoudas’est fait un plaisir, comme il en raf-fole, de mordre dans l’actualité, àcommencer par le tout récentdéplacement ayant mené leministre des Moudjahidine dans lawilaya de Tizi-Ouzou. En termes crus, le fils du colonel

Amirouche a pratiquement renvoyél’invité de Tizi-Ouzou à ses études,pour ne pas dire autre chose. Ceci,pour avoir voulu donner une leçonsur l’implication de la région dansla lutte de libération, d’une part, etpour avoir conseillé à Saïd Sadi dene pas toucher à l’Histoire, d’autrepart. En fait, pour Nordine Aït-Hamouda, l’entrée sur scène duministre n’était finalement qu’àajouter à l’anti-kabylisme ambiant

et à ceux qui jugent que l’ex-prési-dent du RCD est parti trop loindans ses recherches sur l’histoirerécente du pays. Là, le désormaissimple militant du RCD, pourappuyer son compagnon et ancien-ne tête pensante du parti, balance-ra comme un défi aux initiateurs dela plainte contre Sadi : «Oui,Messali est un des plus grandstraîtres que l’Algérie ait connu. Ilest responsable de la mort de cen-taines d’Algériens aussi bien enAlgérie qu’en France !»Il pouvait difficilement faire plus

fort dans la provocation, NordineAït Hamouda qui ne s’arrêtera paslà, puisque Ben Bella, lui aussi,aura droit à une salve pour lemoins détonante. Dans son intervention, l’ancien

député du RCD tentera d’apporterde nombreux arguments pour finirpar convaincre son auditoire quel’ex-président de la République està mettre dans la même rubriqueque Messali et même l’émirAbdelkader dont il a lu le contenu

d’une lettre à travers laquelle ilexprimait sa soumission au roi deFrance.

Lecture du P-V dressé aprèsl’arrestation et le passage auxaveux de Ben Bella en 1950, lahaine viscérale qu’éprouvait cedernier à l’encontre de AbaneRamdane, le premier coup d’Etatde 1962, et la crise de 1963 quiopposait le clan de Tizi-Ouzou àcelui de Tlemcen, tout cela confor-te la conviction de Nordine AïtHamouda selon laquelle les traîtresne sont pas ceux que l’on croit. «Ilne restera plus qu’à baptiser deslycées ou autre infrastructure dunom de Belounis», s’est écrié AïtHamouda, visiblement emporté parl’acquiescement de la foule mas-sée dans la salle bondée qui n’a pus’empêcher d’applaudir à toutrompre lorsque l’inénarrable mili-tant du RCD a conclu son interven-tion en lançant : «Si votre référen-ce, c’est Messali, la nôtre c’est BenM’hidi !»

M. Azedine

NORDINE AÏT HAMOUDA À TIZI-OUZOU :

«Oui, Messali Hadj est l’un des plusgrands traîtres que l’Algérie ait connu»

LEUR MÉMOIRE A ÉTÉRESSUSCITÉE HIER

Ces Européens quisont morts pour l’AlgérieDes moudjahidine déplorent que nombre des

Européens ayant épousé la cause algérienne soienttombés dans l’anonymat. Ils appellent ainsi à «res-susciter» leur mémoire.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «Il y a une chape de plombsur la mémoire de Fernand Yveton et sur celle de tous cesEuropéens qui ont pris part à la Révolution algérienne», adéclaré Chertout Merzak hier, à l’occasion du dépôt d’unegerbe de fleurs à la mémoire du martyr Fernand Yveton et dumoudjahid George Acompora au cimetière chrétien deBologhine, à Alger. Il regrette aussi la disparition en «silence» de tous ces

acteurs de la guerre de Libération qui «ont vécu très modes-tement». Pour l’auteur de cette initiative, il est temps de «res-susciter ces Algériens européens qui ont pris part à laRévolution». Soulignant leur mérite, Chertout Merzak rappelle la

célèbre phrase du chahid Fernand Yveton qui, avant d’êtreexécuté, a dit : «Que vaut la vie d’un homme surtout la mien-ne, ce qui compte c’est l’Algérie et son avenir et l’Algérie seralibre et indépendante demain.»Des moudjahidine notamment Annie Steiner ont plaidé

pour que le chahid Fernand Yveton soit associé à ses deuxcompagnons Mohamed Enouri et Mohamed Lakhnar, exécu-tés également. L’hommage a été aussi rendu à George Acompora, fidaï et

ancien condamné à mort, décédé le 11 février 2012.L’initiateur estime que le moment est venu pour que la géné-ration d’aujourd’hui sache que la libération de l’Algérie a étéplurielle. «Cette lutte n’a été ni de race ni de religion commele prétendent certains. Henri Maillot l’a bien dit dans sa lettrede désertion adressée à la presse : c’est une lutte d’oppriméscontre les oppresseurs», rapporte-t-il.Il déplore que leurs noms ne soient pas attribués à des

lieux publics. Il cite ainsi l’exemple Henri Maillot dont, selonlui, aucune rue ne porte son nom. Un chahid tombé en martyrle 5 juin 1956 à Ben Boudouane à Chlef en compagnie deMaurice Labon et trois Algériens. «Le 4 avril 1956, HenriMaillot a ramené un camion d’armes de Miliana jusqu’à laforêt de Baïnem», rapportent des moudjahidine présents à lacérémonie de commémoration. Des armes qui, précisent-ils,«ont servi à trois compagnies de l’ALN». Même sa sœurYvette ne cache pas son souhait de voir un lieu baptisé aunom de son frère Henri.

Ry. N.

J'ai lu attentivement et jusqu'àla fin l'entrevue de LouisaHanoune. Et je pense à LaFontaine, non pas en raison d'unquelconque génie littéraire que«posséderait hypothétiquement»(ouf !) la SG du PT mais à unefable dont la morale est toujoursactuelle : Le Renard et les rai-sins, dont voici les derniers vers :« Mais comme il n’y pouvaitatteindre :“Ils sont trop verts, dit-il, et

bons pour des goujats.”»Après avoir soutenu «mordi-

cus» toutes les décisions du pou-voir, Madame Hanoune tente dese refaire une virginité (politique)qui a définitivement pris la clédes champs pétrolifères.Le gaz de schiste est un

exemple patent de l’inconscienceirresponsable de cette dame quise porte à la défense des intérêtsdu peuple ! Même Zorro connais-sait les limites de son ambition !Nous savons tous à quoi ont

servi la recherche et l’exploitationdes hydrocarbures dans notrepays. Vache à lait devenue pro-priété exclusive d’une caste plus

fermée qu’en Inde, le pétrole, aulieu de contribuer au développe-ment social, économique, poli-tique et culturel, a déstabilisé lesocle psychologique de l’AlgérieFaut-il rire ou pleurer lorsque

Madame Hanoune parle dedémocratie, de gaz de schiste,de liberté d’expression, deParlement croupion, dont elleperçoit un salaire, qui ne seraitqu’une chambre d’enregistre-ment, des critiques adressées auPrésident Bouteflika qui «n’auraitpas tenu ses engagements» ?Oui, j’ai bien envie de rire !

Mais je ne le peux pas ! Car ceque nous dit Madame Hanouneest tragique et révèle l’état dedécomposition du système poli-tique algérien qui, en faisantappel aux services d’une inter-mediaire, persiste à s’accrocheraux mamelles des ressourcesnaturelles, sans pour autant per-mettre au citoyen d’atteindre leniveau de développement auquelil aspirait.Est-il concevable que nos

dignitaires soient contraints,aujourd’hui (!), de se rendre à

Paris, Genève ou Grenoble pourse faire soigner alors que lecitoyen lambda doit apporter sespansements et médicamentsdans des hôpitaux qui ne brillentpas par leur salubrité ?Est-il concevable de ne pas

pouvoir circuler à cause desembouteillages inextricables quiparalysent la vie économique ?Est-il concevable de ne pou-

voir voyager librement alors quele monde est devenu «un villageglobal» ?Est-il concevable de museler

la liberté d’expression alors quenotre pays est «bombardé» dechaînes satellitaires qui diffusentdes messages de haine et d’en-doctrinement à une idéologiecontraire aux valeurs humanistesles plus élémentaires ?Est-il concevable que l’école

algérienne continue de produiredes esprits robotisés qui ne maî-trisent aucune langue ?Est-il concevable que la tech-

nologie informatique se limite àdes jeux vidéo et des chatts alorsque les mairies, les ministères,les entreprises, les banques sont

encore à la traîne ?Même l’Arabie Saoudite, loin

d’être pour moi un modèle dedémocratie et de liberté, a suinvestir dans d’autres ressources(eau, agriculture, soleil…) arri-vant à exporter fruits et légumes.Et je passe sur l’effort d’Israëlqui, sans pétrole, possède unearme autrement plus performan-te. Mais cela est un autre débat.Le gaz de schiste dont Louisa

Hanoune préconise l’exploitation,non seulement ne servira qu’àenrichir davantage les plusriches mais, et cela sera irrépa-rable pendant 100 000 ans,détruira un environnement qui, ilsuffit de le constater, n’a jamaisété la préoccupation des déci-deurs. Ce réquisitoire s’appliqueà tous les décideurs qui depuisun demi-siècle n’ont jamaispensé une seule seconde qu’ilsétaient eux-mêmes manipulés etont au contraire accusé tout lepeuple algérien d’être «contre-révolutionnaire, hizb franssa, ouignare !»C’est faire insulte au peuple,

Louisa Hanoune, que de le

considérer comme mineur. Nosvaillants aînés, seulement âgésde 18 ans, parfois moins, ont toutabandonné pour que vivel’Algérie libre. Une liberté quevous souhaitez lui enlever en luipromettant le rêve d’une viemeilleure dont chacun sait qu’ellefut un cauchemar qui ressemble,à s’y méprendre, au paradis auxmille vierges.

A. F.azizfareslesoir @gmail.com

LES RAISINS DE LA COLÈRE

Je me suis fait violence !

Par Aziz Fares

Nordine Aït Hamouda très virulent.

Phot

o : S

amir

Sid

Page 5: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Le Soird’Algérie Dimanche 22 février 2015 - PAGe 5Actualité

Salah Benreguia - Alger (LeSoir) - Dans la petite salle à moitiévide de l’hôtel Safir d’Alger, le pre-mier responsable de ce parti fondépar Abdellah Djaballah a passé enrevue les différentes et doulou-reuses étapes qu’a vécues le peuplealgérien depuis l’indépendance.

Pour l’ex-candidat aux élec-tions présidentielles de 2009,aucune réelle volonté de change-ment de la part des tenants dupouvoir n’est affichée depuis l’in-dépendance. D’ailleurs, expliqueM. Younsi, un demi-siècle aprèsl’indépendance, le pouvoir s’entêteà refuser de faire partie d’un véri-

table dialogue qui mettrait fin à lacrise de façon consensuelle, loindes politiques dictées et des pro-jets imposés.

«En 2011, dans le sillage duprintemps arabe, le pouvoir a pro-mis des réformes notamment cellequi concerne la loi fondamentale.Mais quatre ans après, le peuplealgérien ne connaît pas encore lescontours de la nouvelleConstitution», s’est interrogé leconférencier. «Au lieu de lepencher sur les vraies questions etrésoudre les vrais problèmessocio-économiques de la popula-tion, le pouvoir a choisi la fuite en

avant.» Présent à cette rencontre,le porte-parole de l’Union démo-cratique et sociale (UDS), Karim

Tabbou, a encore une fois affichéson mécontentement quant auretard pris par les autorités compé-

tentes dans le traitement du dos-sier relatif à l’agrément de sa for-mation politique. Pis, il s’interrogesur le fait que le gouvernementinvite l’ancien président de l’AIS,Madani Mezrag, à donner son avissur la révision constitutionnelle.Pour lui, le pouvoir offre une virgi-nité politique à l’ancien «émir».

Par ailleurs, l’ancien cadre duFront des forces socialistes (FFS)s’est félicité de la «coordination»et du travail entrepris par les partisd’opposition dans le cadre de laCNLTD, d’autant que, rappelle-t-il,les partis de l’opposition n’avaientpas pris l’habitude de discuterensemble, de se parler et de pro-poser une alternative crédible,capable surtout d’avoir l’adhésiondu peuple.

S. B.

AU COURS D’UNE RENCONTRE AVEC LES MILITANTS DE SON PARTI

Le constat d’échec de Djahid Younsi

TENTATIVE D’ARRESTATIONMOUVEMENTÉE D’UN ANCIEN

MEMBRE DES AROUCH

Rassemblement desoutien à Tizi-Ouzou C’est une tournure à laquelle les

autorités judiciaires de Tizi-Ouzou nedevaient sans doute pas s’attendre enordonnant que soit arrêté T. Kamal,dont le domicile, au centre-ville, s’estretrouvé cerné de toutes parts dans lamatinée de mercredi par les élémentsde la Brigade de recherche et d’inves-tigation de la Sûreté de wilaya.

Il se trouve que T. Kamal n’est pas un banalpersonnage, puisqu’il a été un acteur des plusactifs du mouvement né après les tragiques évé-nements de 2001. La mouvementée tentative deson arrestation, mercredi donc, a induit la créa-tion d’un comité de soutien qui a, en guise depremière action, appelé à la tenue d’un rassem-blement sur l’esplanade du musée de la ville, aucœur de Tizi, jeudi en milieu de matinée.

Ce qui fut fait, et ce, en présence d’une fouleà laquelle ne s’attendaient pas les organisateursparmi lesquels on retrouvait d’anciennes figuresdu mouvement des Arouch, dont MustaphaMazouzi qui, lors de la prise de parole sur le par-vis du musée, a affirmé que le mandat d’amenerauquel devait répondre T. Kamal n’a pas lieud’être pour la simple et bonne raison que lespoursuites dont fait l’objet ce dernier ont étéabandonnées, parce que incluses dans lesaccords Gouvernement-Arouch, à l’issue des-quels d’ailleurs ont été libérés les détenus dumouvement de 2001.

Usant d’un langage d’une extrême virulence,l’orateur s’en prendra surtout au procureur géné-ral de Tizi-Ouzou, à ceux qu’il a désignéscomme «les tenants du pourrissement qui neveulent pas de retour à la sérénité en Kabylie»avant de livrer le fond de sa pensée sur «le com-plot» ou encore «les tentatives de normalisa-tion» dont est la cible la Kabylie. Puis, àMustapha Mazouzi de se montrer plus menaçanten assurant que le rassemblement de jeudi n’estqu’une première action, pour ensuite céder laparole au premier concerné par cette mobilisa-tion pour une explication avec la presse, au seuild’entrée du domicile familial.

Point de presse un peu surréaliste, lorsduquel T. Kamal a conforté les propos tenus parMazouzi d’abord pour, ensuite, affirmer qu’ilaurait été prêt à répondre à une convocation enbonne et due forme comme n’importe qui, maiseu égard à la méthode employée, il a décidé dene pas se laisser faire tout en rappelant la genè-se de toute cette histoire depuis son arrestationaprès les événements de 2001 et les accordsentérinés avec le chef de gouvernement d’alors,Ahmed Ouyahia.

M. Azedine

Le secrétaire général du mouvement Islah a animé, hier,une rencontre avec les militants et cadres de son parti.Lors de son intervention, Djahid Younsi a dressé untableau peu reluisant de la situation politico-économiquenationale.

MEETING DU FORUM SOCIALISTE À BÉJAÏA

Virulent réquisitoire à l’endroitdes parlementaires du FFS

IL ÉTAIT EN MEETING À MASCARA

Bensalah ne croit pas en la réussite de la conférence nationale sur le consensus

Notre parti a été à l’avant-garde de la lutte anti-terroristeet nous avons relevé le défialors que le pays était menacédans sa stabilité. Elle n’a pasde prix et nous en faisons notreleitmotiv ajoutera-t-il. Puis ilreviendra sur les bienfaits de laréconciliation nationale prou-vée par le président de laRépublique.

Des citoyens de tous bordsont payé un lourd tribut durant

cette période, et il évoquera lesenseignantes de la proximitéde Sfisaf qui véhiculaient lesavoir et qui furent assassinéespar ces semeurs de la mort.Aux militants et élus, il deman-dera davantage de mobilisationet de démarches pour être àl’écoute du citoyen pour assu-rer la continuité évoquant lascène nationale, il écorcheraau passage l’opposition qui,dira-t-il, est en rupture avec la

scène politique. Au sein denotre parti, nous nous suffisonsde l’initiative du président de laRépublique relative à l’amen-dement et la Constitution fera-t-il savoir, tenant à préciserensuite que le RND était attentifau dialogue en ouvrant uneparenthèse sur la Conférencenationale du consensus initiéepar le FFS. Nous avons eudeux rencontres avec celui-ci,déclarera Bensalah, et sur sademande. Au cours de nos dis-cussions, beaucoup de ques-tions sont restées sans répon-se et voilà donc pourquoi nousne croyons pas en la réussitede cette conférence.

Les conditions de réussitene seraient pas réunies selon lesecrétaire général du RND.

A propos de l’exploitation du gazde schiste et s’adressant auxpopulations du Sud, il s’interro-ge, l’Etat peut-il prendre desdécisions susceptibles de nuireaux citoyens ? Nous soutenonsla démarche du gouvernement»,dit-il pour clore ce chapitre. Enappelant à une conférencescientifique et technique regrou-pant toutes les parties en ayantpris soin de faire savoir que ladécision d’exploitation n’étaitpas encore définitive. Puis ilavertira sur les dangers et lesglissements que peut engendrerle recours à la rue et toute formede récupération quels qu’ensoient les motifs. Après sonintervention, devrait suivre undébat avec les élus du RND.

M. Meddeber

Invités à un débat pour lecompte d’un forum hebdomadai-re qu’organise la RadioSoummam tous les jeudis, lesdeux députés FFS, en l’occurren-ce Rachid Chabati et YahiaBoukellal, ont accusé les élus duForum socialiste d’escrocs poli-tiques pour leur dissidence ausein de leur famille politique,notamment dans leur position ausein de l’APW de Béjaïa, quidéfraye la chronique depuisdécembre dernier et qui ne cessede se battre pour sa survie.

La réponse de ces derniers a été fra-cassante à l’endroit des ex-camarades,lors d’un meeting tenu hier devant le siègede la Wilaya. Les élus du Forum socialisteaffiliés à l’APW ont attaqué les députés duFFS de manière virulente, sans compterles jugements portés à chacun des parle-mentaires qui «se targuent», selon eux, dese refaire une «virginité politique».

Le Forum socialiste, en toute logique

et à la lecture des interventions succes-sives de ses militants, a profité de l’occa-sion, également, pour lancer un appel à lahiérarchie du parti socialiste d’éviter «l’ef-fondrement» de l’icône de l’oppositionnationale «respectée par son glorieuxpassé».

«Le FFS ne mérite pas cette déconfiturepolitique, c’est une légende qui mérite tousles respects et toutes les compétences etpas de tels pseudo-élus, qui jouent lesmarionnettes du pouvoir», avait lancéKarim Bouraï, un élu de l’APW de Béjaïa,lors de ce rassemblement, avant d’enchaî-ner sur la situation dramatique que vitl’Assemblée populaire de la wilaya depuis25 mois, qu’il a qualifiée d’apocalypse poli-tique. «Je pèse mes mots, ces députésn’ont aucun mérite citoyen si l’on se réfèreà leur crédibilité et leur compétence poli-tique. A chacun d’eux un passé peuenviable. Aujourd’hui, et comme ils sont engrand manque d’arguments devant leurcuisant échec, ils basculent dans l’insulte,preuve ultime de leur désarroi.»

Pour Khaled Tazaghart, figure emblé-matique du Forum, le rassemblementd’hier était à la fois l’occasion de donner

toutes les explications à la population,concernant le blocage de l’APW et alerterles autorités compétentes pour passer àl’application des règlements et des lois dela République régissant le code de wilayapour débloquer les ressources de la régionet aussi pour réitérer les revendicationsdes citoyens pour officialiser la langueamazighe et la reconnaissance deYennayer ainsi que celle du chahid.

«Notre démarche n’est autre qu’unealternative pour faire renaître l’espoir d’unconsensus national pour garantir la stabili-té pour notre pays. La reconstruction de cedernier est une exigence historique etnous pensons que personne ne peut laréaliser si le pouvoir n’est pas associé et àcet effet, nous lançons un appel solennelau président de la République à œuvrerpour cette logique afin d’enclencher unvéritable processus de concertation per-manente avec tous les partenaires poli-tiques représentatifs et aller vers uneConstitution claire qui respecte toutes lesrevendications citoyennes du pays et quiouvre ensuite les portes pour une deuxiè-me république», avait lancé Tazaghart.

Kamel Gaci

Abdelkader Bensalah, le secrétaire général duRND, a tenu une rencontre samedi matin à la salleEmir-Abdelkader de Bou Hanifia devant une assistan-ce très nombreuse composée d’élus - militants etcadres du parti venus des neuf wilayas de l’ouest dupays ; intervenant une heure durant, l’orateur, encette circonstance de 18 ans d’existence de son parti,rappela dans quelles circonstances il a été créé.

Phot

o : N

ewpr

ess

Djahid Younsi, président de islah.

Page 6: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Nawal Imès - Alger(Le Soir) - Ce n’est ni plus nimoins qu’un engagement écrit enfaveur de la stabilité du secteurque demande Benghebrit auxsyndicats. Un point de désaccordqui a été à l’origine du clash entreles deux parties. Hier, la ministrede l’Education a tenté de clarifierun peu plus sa démarche.Benghebrit explique que cettecharte n’a pas encore été rédi-gée et que son département pro-posait aux syndicats d’en écrirele contenu en commun.

Face à la résistance des syn-dicats, Benghebrit estime queson département ne peut aller endeçà de cette exigence pourassurer la stabilité du secteur.C’est une trêve, dit-elle, néces-

saire, un temps d’arrêt qui per-mettra de rompre avec le recoursintempestif à la grève.

Les syndicats, estimeBenghebrit, doivent faire l’effortnécessaire pour accepter quel’ouverture du statut particuliersoit conditionnée par la signatured’un pacte d’éthique et de stabili-té.

La ministre de l’Education ditfaire confiance aux enseignantsqui, dit-elle, ont souvent fait preu-ve de responsabilité. La ministrede l’Education s’exprimait enmarge de la signature d’uneconvention avec le Haut-Commissariat à l’amazighité(HCA) portant sur l’enseigne-ment de tamazight.

Pour la ministre de

l’Education, tamazight fait partieintégrante de l’algérianité. Sondépartement, assure-t-elle, met-tra tous les moyens humains etpédagogiques pour répondre auxbesoins en matière d’enseigne-ment de ladite langue.

La commission mixte installéehier et composée de représen-tants du ministère de l’Educationet de ceux du HCA aura pourmission de relancer l’enseigne-ment de tamazight.

Pour Si L’hachemi Assad,secrétaire général du HCA, il esttemps de «dégeler» la situationavec une feuille de route précise.Il a reconnu, hier, qu’à un certainmoment, entre le ministère del’Education et le HCA, les pontsavaient été rompus.

Les équivoques, dit-il, sont àprésent levées et il y a grandespoir que l’enseignement detamazight soit relancé à l’occa-sion de l’installation de la com-mission mixte.

N. I.

Le Soird’Algérie Dimanche 22 février 2015 - PAGE7Actualité

BENGHEBRIT RÉPOND AUX SYNDICATS :

«La charte de stabilité est un minima»

Phot

o : N

ewPr

ess

La charte de l’éthique proposée aux syndicats de l’édu-cation est un «minima», selon la ministre de l’Education.Benghebrit dit ne pas perdre espoir de voir les syndicatsadhérer à sa démarche. Après l’échec de la rencontre demercredi, d’autres réunions avec les syndicats sont pré-vues.

SANTÉ

Soixante cadres sélectionnéspour une formation continue

Le ministre de la Santé,de la Population et de laRéforme hospitalière,Abdelmalek Boudiaf, aannoncé hier samedi que«60 cadres ont été sélec-tionnés pour bénéficierd'une formation continueconforme aux standardsinternationaux».

Il s’agit en effet, de cadresdiplômés de l'Ecole nationalede management et de l'admi-nistration de la santé, sis à ElMarsa, à l’est de la capitale oùle ministre a présidé une céré-monie de sortie de la troisièmepromotion de la formation post-graduée pour l'accès au statutd'administrateur principal.

Une cérémonie durantlaquelle le ministre a insisté sur

la nécessité de renouveler àchaque fois et développer lesconnaissances des cadres deson secteur. C’est à cet effetque Abdelmalek Boudiaf a faitsavoir que dorénavant «touteformation académique doit êtreaccompagnée d'une formationcontinue pour répondre auxbesoins de la société et aux exi-gences de notre époque».

Il a d’ailleurs indiqué quetout un programme a été élabo-ré dans ce sens, et qu’il est déjàmis en application. Même siAbdelkmalek Boudiaf avouequ’il reste beaucoup d’efforts àfaire, il se félicite toutefois de laqualité de la formation en courset surtout du niveau des nou-velles promotions.

Autre secteur de la santédont le volet formation pose

sérieusement problème estcelui du paramédical.

Le déficit enregistré est,selon le ministre, dû «à la sus-pension de la formation dans cedomaine pendant sept ans».

Même s’il annonce la sortiecette année de plus de 7 000agents paramédicaux, toutesspécialités confondues, le pre-mier responsable de la santéaffirme qu’il faut attendrejusqu’à 2017 pour y remédier.

Enfin, il est à signaler que latroisième promotion de la for-mation post-graduée pour l'ac-cès au grade d'administrateurprincipal des services de santéa été baptisée du nom du grandchahid Larbi Ben M'hidi. Ellecomprend 83 cadres qui ontsuivi deux ans de formation.

M. M.

Benghebrit veut la stabilité du secteur.

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Une certaine académie nationale veut mobiliser le peuple

La mobilisation du peuple, de la société civile dans la lutte contre lacorruption. C’est le crédo qui guide une certaine Académie nationale delutte contre la corruption (ANLC), considérait hier son président, KhoutirZermane, qui était l’invité du quotidien DK News.

Lancée voilà une année, et en cours de «structuration», l’ANLC estune association à but lucratif, indépendante de toute obédience ou acti-visme politique et présente à travers l’ensemble du territoire national,indiquera-t-on.

Une association de la société civile qui œuvre, selon son président,à mobiliser les intellectuels, les chercheurs algériens notamment ceuxrésidant à l’étranger ainsi que toutes les forces vives du pays pourcontrer le phénomène de la corruption. Mais aussi à développer la for-mation, la vulgarisation et la recherche scientifique dans ce domaine,l’ANLC ayant lancé dans ce but le Centre de recherches et d’étudesstratégiques. Néanmoins, le président de cette académie n’a pas étéassez clair concernant le rôle, la place de l’ANLC dans le dispositifréglementaire et institutionnel de lutte contre la corruption et commenton évalue le phénomène, les moyens de lutte ainsi que les affaires encours. Khoutir Zermane évoquera, ce faisant, la tenue d’un séminairenational consacré à sa problématique et dont la date reste incertaine,faute d’autorisation.

C. B.

HAUSSE DE LA FACTURE D’IMPORTATION DES MÉDICAMENTS

Des spécialistes alertent sur la prescription abusive «La prescription abusive

des médicaments est parmiles causes essentielles dela hausse de la facture d’im-portation des médica-ments». C’est le constatétabli par deux spécialistesintervenant hier lors d’uneconférence de presse orga-nisée par l’UGCAA (Uniongénérale des commerçantset artisans algériens).

Abdelaziz Belherkat, profes-seur, chef de service de médeci-ne légale au CHU deConstantine et Ahmed Tchico,expert en cryogénie, estimentqu’il y a une prescription abusivede médicaments. «Une ordon-nance ne doit pas dépasserdeux ou trois médicaments»,

estime le professeur Belherkatqui alerte aussi sur l’automédi-cation. «Il y a trop de gaspillageen médicament», estime-t-il.

Selon lui, les insuffisantsrénaux, à travers le recours àl’hémodialyse, coûtent aussitrès cher aux caisses de la sécu-rité sociale.

Les greffes rénales, dit-il,sont la seule solution face aurecours à ces machines qui coû-tent cher. En France, cite-t-il, lesgreffes rénales ont fait économi-ser 9,9 milliards de dollars à lasécurité sociale.

En Algérie, poursuit-il, «nousavons 12 000 personnes quinécessitent une greffe rénale etqui pourraient faire baisser lafacture des médicaments si ellespouvaient être greffées».

La facture d’importation desmédicaments a atteint 2,6 mil-liards de dollars en 2014. Unchiffre qui n’est pas énormeselon L’Unop (Union nationaledes opérateurs en pharmacie).

Cette organisation estimequ’en 2014, l’Algérie a dépensé100 dollars par habitant enmédicament, or la norme est de127 dollars par habitant.

L’Unop appelle, cependant, àdévelopper la production localepour faire baisser la facture d’im-portation.

Le taux de consommationdes médicaments en Algérieatteindra, selon les prévisionsde l’International MedicalStudies, 5,7 milliards de dollarsen 2018.

S. A.En 2018 le taux de consommation atteindra 5,7 milliards de dollars.

Phot

o : D

R

Page 7: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Bien que les élus de l’APW aientrejeté le projet de la ZET Chatt El-Hillel (Zone d’extension touristique)dressé par l’Agence nationale dedéveloppement touristique (ANDT),dans la commune de Sidi-Ben-Addalors de la dernière session extraordi-naire de l’APW, le maire de cettecommune, en l'occurrence M.Damou Rabeh, ne l'entend pas decette oreille et persiste et signe en

déclarant devant un parterre dejournalistes : «Pour un développe-ment durable en matière de touris-me et la création de richesses,d’emplois et embellissement de lacôte, les élus de l’APC de Sidi- Ben-Adda sont favorables à ce pland’aménagement touristique portantsur l’extension de la zone touristiqueérigée sur la plage de Chatt El-Hillelsi seulement le groupe d’habitations

de l’ex-ferme de Régina (anciendomaine agricole KhoualedAbdelhakem) est exclu de cetteZET.»

Plus explicite, le maire appuyantla position des élus de son APC pard'autres arguments socioécono-miques dira : «La terre entourantcette ZET est fertile et la plupartdes habitants de cette aggloméra-tion secondaire de Régina sont desexploitants agricoles et par consé-quent, ils pourront bénéficier du pro-gramme spécial de l’habitat ruralpour se sédentariser et bloquer

l’exode rural vers le chef-lieu decommune. Une enveloppe financiè-re évaluée à 4 milliards de centimesa été délibérée pour réaliser desopérations inscrites concernant lesréseaux d’assainissement et de voi-rie.

Au sujet du sort des familles quirésident de façon permanente sur laplage de Chatt El-Hillel au nombrede 40,elles feront objet de délocali-sation et bénéficieront d’habitationsdans l’agglomération secondaire deRégina une fois la position de l’APCsera acceptée.» De son côté, le pré-

sident de l’APW de Aïn-TémouchentM. Ahmed Belgherras a rassurél’ensemble des élus de l’APW : «LaZET s’étend sur une superficie de22 hectares et non 250 hectarescomme prévu précédemment dansle premier plan. La ferme de Réginan’est pas incluse dans cette ZET.»

Il est à noter que la plage deChatt El-Hillel est la convoitise denombreuses personnes opportu-nistes. Le maire conclura : «Jedéfendrai ce plan même au niveaudu ministère du Tourisme.»

S. B.

Le Soird’Algérie Dimanche 22 février 2015 - PAGE 8Régions

La plage de Chatt-El-Hillel, très connue par son ancien-ne appellation Oued-ElHallouf durant l’ère coloniale, est laconvoitise de nombreuses personnes.

La situation ne date pas d’hieret rien ne semble apparemmententrepris pour que les chosess’améliorent. Une simple virée surles lieux dénote parfaitement del’ampleur de l’anarchie qui yrègne.

Déjà à l’entrée, un amas d’or-dures fait de restes de nourriture,de papier, de carton et de sachetsen plastique jetés à même le solfait partie du décor. Les lieux sontquotidiennement pris d’assaut pardes ruminants qui y affluent pourtout engloutir, devant les yeuxmédusés des passants. Lefameux endroit n’est qu’àquelques pas de l’hôpital Youssef-Damardji de la ville, faut-il le préci-

ser. Plus loin encore, l’état de l’ar-tère principale menant au fond dela cité est à la limite du praticable,du moins pour les automobilistes.Certains chauffeurs de taxi refu-sent tout bonnement de conduireleurs clients au-delà de certaineslimites, par peur d’y laisser desparechocs ou carrément une par-tie de leurs véhicules.

Le projet de revêtement lancéil y a des mois par l’APC de Tiaretest loin de voir le jour, si l’on tientcompte de la cadence des tra-vaux. Les intempéries, incrimi-nées par l’entreprise pour justifierl’arrêt du chantier, ne sont qu’unprétexte aux yeux d’un habitantde ladite cité, déplorant l’absence

de suivi par les services tech-niques concernés.

Les piétons ne sont pas épar-gnés pour autant car confrontésau calvaire suscité par la boue etles flaques d’eau.

Au cœur de la cité, c’est unautre problème qui surgit pourlaisser perplexe plus d’un.Certains habitants s’adonnentimpunément à l’élevage bovin àdomicile, bafouant ainsi les règlesen vigueur.

L’odeur suffocante, voire sou-vent irrespirable qui s’en dégage,cause de sérieux désagrémentsaux voisins qui ne daignent mêmepas dénoncer, voisinage oblige !

Ces éleveurs ne sont pas clan-destins dans la mesure où ils sontidentifiés par les services concer-nés, nous dit-on. Ces derniers secontentent tout juste de leuradresser de simples avertisse-ments, sans plus, alors qu’ils

devaient sévir avec sévérité etrigueur contre les contrevenantstant que les risques sanitaire etenvironnemental sont omnipré-sents.

D’autres signes incarnantl’anarchie et le désordre relevantde l’urbanisme sont aussi à déplo-rer parmi ces défaillances, surtoutlorsque l’on sait que certains pro-priétaires de maison sont allésdéfier la police d’urbanisme enconstruisant des escaliers surdes trottoirs.

En somme, les scènes degabegie décelées sur place nepeuvent passer inaperçues auniveau de cette cité qui mérite uneattention des autorités et des élus,du comité de quartier, ponctuéepar l’indispensable implication deses propres habitants dont cer-tains sont appelés, plus quejamais, à faire preuve de civisme.

Mourad Benameur

CITÉ BOUHENNI À TIARET

Défaillances, élevage clandestin et dégradation des routes

Considérée comme l’une des plus populeuses dela partie nord de la ville, la cité Bouhenni à Tiaretn’arrive toujours pas à se débarrasser de certainesscènes aussi désolantes que regrettables, face ausilence des uns et des autres.

Le quartier populaire deBermadia, situé en plein cœur duchef-lieu de la wilaya de Relizane,s’enfonce de plus en plus dans laspirale infernale de l’insalubrité etde l’insécurité.

Ce quartier, qui semble être délaissé etabandonné par les pouvoirs publics, sedégrade de jour en jour.

Ses habitants ne savent plus à quelsaint se vouer, ils se sentent désabusés etmarginalisés, comme en témoignera unrésidant : «Ce quartier est livré à lui-même! Insalubrité et délabrement sont les maîtresmots de Bermadia. C’est regrettable !»Effectivement, de bout en bout de ce quar-

tier, les immondices jonchant le sol, lachaussée détériorée et la route cabossée,font partie du paysage.

Le marché de fruits et légumes est unevéritable décharge à ciel ouvert. Lesordures côtoient les étals de marchandisesoù mouches et moustiques font tout autantleurs “emplettes’’ que les citoyens, le tout,dans l’indifférence générale. «C’est inac-ceptable ! Un quartier qui se trouve à deuxpas de la Wilaya, sombre ainsi dans l’insa-lubrité la plus totale, c’est franchementincompréhensible», lancera Baya, unecitoyenne, excédée par ce qui l’entoure.

Un peu plus loin, c’est la grande mos-quée de Bermadia, ce lieu sacré pour

chaque citoyen est encerclé par toutessortes de déchets, au grand dam des habi-tants. «On s’est maintes fois organisé pournettoyer les alentours de ce lieu de culte,on a demandé à la commune de mettre ànotre disposition un camion à ordures, afinde rendre un semblant de propreté à celieu, mais en vain», a confié un habitant. Etd’ajouter : «Cependant, les services com-munaux ne sont pas les seuls responsablesde cette situation. Les résidants doiventprendre conscience que si leur quartier estaussi sale et dégradé, c’est aussi le résultatd’un manque de civisme de leur part, il fautêtre juste et honnête avec soi-même.»

A. Rahmane

RELIZANE

Bermadia, un quartier délaissé

ASSASSINAT D’UN CHINOISÀ ANNABA

Arrestation de cinqsuspects

Cinq suspects dans l’assassinat d’un ouvrierchinois d’une société chargée de la réalisation d’unensemble de logements à Chaïba, commune deSid Amar (Annaba), ont été arrêtés par les élé-ments de la police judiciaire de la Sûreté de cettewilaya.

Le corps de ce Chinois, âgé de 57ans, avait étédécouvert dans la matinée de vendredi dernier bai-gnant dans son sang près du chantier de cettesociété. Son corps portait plusieurs coups de cou-teau dont certains au niveau du cœur, qui ont pro-bablement provoqué son décès. Après le transfertdu corps vers la morgue de l’hôpital Ibn-Rochdpour les besoins d’une autopsie, une enquête a étéimmédiatement entamée par la police judiciaire.Cinq individus de cette localité, âgés de 32 à 42ans, connus des services de police pour les anté-cédents judicaires de certains d’entre eux sontsoupçonnés d’être derrière ce crime.

Les cinq présumés auteurs de cet assassinatarrêtés sont également originaires de la localité deChaïba où se réalise l’ensemble de logements. Enattendant les conclusions de l’enquête, le vol seraitle principal motif du crime.

A. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

Le maire de Sidi-Ben-Adda défend la ZET de Chatt-El-Hillel

NAÂMA

Trois délinquants sous les verrousAgissant sur une plainte déposée par le directeur d’un éta-

blissement scolaire, faisant état de vol par effraction, les élé-ments de la police relevant de la Sûreté de daïra de Mécheria,qui ont aussitôt diligenté une enquête, ont procédé à l’arres-tation de deux délinquants dont un mineur. II s’agit de H. M.,âgé de 18 ans et de T. M., âgé de 16 ans.

Après un avis de perquisition effectué aux domiciles deces derniers, il a été découvert, chez le premier cité, un micro-ordinateur et le tableau des clés, alors que chez le second, unPC avec souris appartenant à l’établissement. Les mis encause ont été présentés devant le procureur qui les a écroués.

Par ailleurs, les éléments de la BRI, relevant de la Sûretéde daïra de Aïn-Sefra, ont procédé à l’arrestation de Y. N. enpossession de 50 comprimés psychotropes de marqueRivotril, destinés à être écoulés dans les milieux juvéniles.Présenté devant le procureur, le narcotrafiquant a été missous mandat de dépôt.

B. Henine

Page 8: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Les avocats de la région de Béjaïaentendent exprimer, par cette action,leur colère contre la dégradation deleur situation professionnelle. Dansson communiqué, l’Ordre régional desavocats de Béjaïa s’élève contre le«retard incompréhensible accusé dans

le réaménagement des tribunaux sac-cagés lors de évènements de janvier2011, dont ceux de Kherrata, Amizour,Sidi Aïch, l’annexe Tazmalt et lemanque flagrant de l’encadrement auniveau des juridictions dépendantesde la cour de Béjaïa (déficit en magis-

trats et greffiers)». Les rédacteurs ducommuniqué s’insurgent aussi contrela non-prise en considération des pré-occupations soulevées par la défensepar le passé», tout en accusant lesautorités locales «d’indifférence»quant à la prise en charge de leursdoléances. A ce sujet, Me Larbi Lazizi,avocat à Sidi Aïch, citera à titred’exemple celle portant notammentsur «la mise à leur disposition d’uneparcelle de terrain pour la construction

d’une Maison de l’avocat de Béjaïa aumême titre que d’autres organisationsau niveau national».

Il convient de signaler que la grèvedes avocats de Béjaïa interviendra laveille de l’ouverture de la premièresession criminelle ordinaire pourl’exercice 2015. Etalée jusqu’au 26mars, celle-ci aura à traiter, avec unemoyenne de deux affaires par jour etparfois trois, 57 affaires liées à diversdélits. Le trafic de drogue, l’homicide

volontaire avec préméditation, la tenta-tive de meurtre, l’agression et les bles-sures ayant entraîné la mort sansintention de la donner, le vol, la consti-tution de bandes de malfaiteurs, l’in-cendie volontaire, la falsification debillets de banque, la falsification et l’uti-lisation frauduleuse de sceaux etdocuments officiels et d’autres affairesliées au terrorisme sont autant degriefs retenus contre les inculpés.

A. Kersani

Le Soird’Algérie Dimanche 22 février 2015 - PAge 9Régions

L’APW de Béjaïa, gérée par legroupe FFS, n’en finit décidémentpas de défrayer la chronique.

Après le blocage de l’institution élue dewilaya par la nouvelle majorité constituée par leRCD, le FLN et le Forum socialiste (FS) quiréclament le renouvellement de l’exécutif et laréorganisation des commissions, un autre épi-sode vient allonger la longue série noire qui sejoue depuis quelques mois déjà entre l’opposi-tion et le bloc FFS pour le contrôle de ladite

assemblée. C’est ainsi que le gel des indemni-tés des élus, et des salaires de l’exécutif et duprésident de l’APW vient d’être prononcé par ledirecteur de la réglementation et de l’adminis-tration générale (Drag) suite à la demande de lanouvelle majorité, et ce, jusqu’au déblocage dela situation au sein de ladite institution élue dewilaya. L’information du gel des indemnités etdes salaires du président et de son exécutif,ainsi que l’ensemble des présidents des com-missions permanentes, nous a été confirmé parle chef du groupe du RCD, Mouloud Deboub,

contacté hier par Le Soir d’Algérie. Le chef dugroupe du RCD, membre du bloc constituant lanouvelle majorité au sein de l’APW, précise àl’occasion que l’exécutif et les autres respon-sables des commissions ont été aussi invitéspar l’administration à restituer les cartes griseset les clefs des véhicules de service mis à leurdisposition dans le cadre de leur mission àl’APW. Un nouveau coup de théâtre qui prometde chauds rebondissements au sein de cetteinstitution.

A. K.

ÉNIÈME COUP DE THÉÂTRE À L’APW

Gel des salaires et indemnités des élus de l’ensemble de l’exécutif

C’est ainsi que le récent sit-inqu’ont observé plusieurs tra-vailleurs de ce marché de gros defruits et légumes face au siège dela Direction du commerce deTipasa pour exiger le départ duprésident-directeur général d’au-jourd’hui marché de gros, avec lamenace de paralyser l'activité dumarché à compter d’aujourd’huidimanche n’a pas laissé insen-sible la hiérarchie de ce marché etles responsables locaux.

C’est ainsi que des membresdu syndicat UGTA du marché de

gros de la ville de Hatatba vien-nent de nous informer du probabledépart de ce président-directeurgénéral en titre de ce marché degros qui selon ces mêmessources, aurait déposé sa démis-sion auprès du conseil d’adminis-tration de l’entreprise mère Magro.

Ce P-dg fut impossible àjoindre en vue de confirmer lesallégations syndicales.

M. Benissad, le responsablesyndical de cette entreprise a étéplus prudent, «nous avons enten-du des rumeurs concernant cette

démission, mais je n’ai été desti-nataire d’aucun document. Mêmela tutelle n’a pas pu nous confir-mer cette nouvelle, malgré qu’unintérimaire vient d’être désigné. Leblack-out total a été observé surce départ».

M. Boualem, le n°2 du syndi-cat, est formel «nous avons déci-dé de surseoir à la grève prévuepour aujourd’hui et nous envisa-geons de reprendre le dialogue enexposant la plateforme de reven-dications initiale en restant àl’écoute de toutes les proposi-tions». Il convient de rappeler quece fut à l’issue de plusieurs coupsde boutoir de ce syndicat contre«une gestion décriée de ce P-dg»en menaçant de lancer d’abord«de simples protestations pourdénoncer nos conditions de travailet le mépris du directeur à notreencontre, mêlé de hogra et d’in-justice et traduite par une absen-ce de dialogue, ni réunion de tra-

vail avec la direction, ni aucuneconcertation avec les représen-tants des travailleurs, aucuneapplication de la convention col-lective». Le P-dg de ce marché degros, qui avait à l’origine rejetétoutes ces accusations syndicalesen révélant alors que «ces arrêtsde travail sont illégaux», auraitdécidé selon ces rumeurs de jeterl’éponge en persistant que «cesarrêts de travail ont induit desmanques à gagner importants etdes préjudices collatéraux».

M. Benissad, le responsablesyndical de cette entreprise estconfiant «ce P-dg a géré cetteentreprise à sa façon en mépri-sant les travailleurs et leurs droitsélémentaires. C’est un retraitédépassé par la réalité, qui se croitau temps de la féodalité, et de cefait, il entrave le développementde notre entreprise et son départest salutaire».

Houari Larbi

HATATBA (TIPASA)

Turbulence et effervescence au marché de grosSur les 43 marchés nationaux dédiés au commerce de gros

de fruits et légumes, celui de Hatatba est l’un des plus impor-tants, c’est un mastodonte en mesure de desservir plusieursdes 654 marchés de détail de fruits et légumes avec notam-ment certains des 623 marchés hebdomadaires disséminés auniveau national. Son incontournable immensité lui permetd’approvisionner cet ensemble de marchés et tout le centrealgérien et les régions reculées. Ce sont toutes ces raisons quifont que tout évènement qui affecte son fonctionnement estressenti comme un sursaut avec un problème majeur.

OUM-EL-BOUAGHIDeux jeunes arrêtés en possession d'unequantité de drogue

De sources concordantes, nous avons apprisque les éléments de la police judiciaire de laSûreté de wilaya ont arrêté, durant les deux der-niers jours, deux jeunes originaires de Bir-El-Ater, dans la wilaya de Tébessa en possessiond'une quantité de drogue.

Les faits de cette histoire remontent auxdeux derniers jours lorsque les éléments de lapolice, dans un point de contrôle routinier auniveau de la RN 32 reliant la wilaya d'Oum-El-Bouaghi et la wilaya de Khenchela, ont intercep-té deux jeunes à bord d'un véhicule de typeRenault 25, après une fouille minutieuse, lespoliciers ont découvert une quantité de kif traitéestimée à 500 grammes bien dissimulée dans levéhicule. Les deux jeunes originaires de la villede Bir-El-Ater ainsi que le véhicule ont étéconduits au commissariat de police pour desprocédures avant que les deux jeunes ne soientprésentés devant la justice.

Moussa C.

SIDI-BEL-ABBÈSLe cadavre retrouvé sur la voie ferrée n’était pas

celui de la victime du trainLe cadavre retrouvé dans la nuit de vendredi

à samedi sur la voie ferrée du quartier proche dumarabout Sidi-Bel-Abbès par une patrouille depolice, alors qu’elle effectuait une ronde de rou-tine, n’était pas celui de la victime du train. Ils’agit du cadavre d’un jeune homme âgé de 32ans, victime d’un homicide.

Selon nos sources, la victime et son présumémeurtrier veillaient dans le quartier Adim-Fatiha,autour de quelques verres, lorsque le drames’est produit. La victime a été poignardée.

Son cadavre a été déposé sur la voie ferréeest c’est la police qui a aperçu une forme humai-ne allongée sur les rails du chemin de fer. Lejeune homme a été assassiné à l’arme blanche.Plus loin, les policiers ont interpellé trois per-sonnes dont le présumé meurtrier. Ce dernier aété arrêté et sera déféré devant le procureur dela République.

A. M.AÏN-SEFRA

L’armée plante 5 000 arbres

A l’instar des autres régions du pays, leséléments de l’ANP opérant à travers des diffé-rentes brigades de la IIe Région militaire ont, encollaboration avec les services des forêts, lesSMA (scouts), la société civile et plusieursautres citoyens, procédé hier, à la plantation de5 000 arbres de différentes espèces sur la zonedite M’hisrate (aérodrome sis à 2 km de la villede Aïn-Sefra). Initiée sous le thème, «un arbrepour chaque citoyen», cette campagne sepoursuivra à travers d’autres sites, a affirmél’un des commandants des forces chargé del’opération de reboisement.

B. Henine

EN SIGNE DE PROTESTATION CONTRE LA DÉGRADATION DE LEURSITUATION PROFESSIONNELLE

Les avocats en grève de trois jours à partir de ce lundi à Béjaïa

Pour la circonstance, le clubEureka que préside Lyès Macef afait un choix judicieux sur l’anima-teur de ce débat en l’occurrenceIhsane El Kadi, chroniqueur depresse.

On a noté la présence de laprésidente du club scientifiquePetrolium, Amel Boucetta à lasalle de conférence de la biblio-

thèque centrale de l’UMBB oùs’est déroulé ce débat. Maîtrisantparfaitement le sujet, l’animateura donné beaucoup d’informationsà son auditoire. Il a distinctementsitué les enjeux énergétiques,économiques et financiers quiconcernent notre pays sur le longterme. Il n’a pas, pour autant,omis de rappeler que des pays

comme la Pologne, la France etmême une partie de l’intelligentsiaUS ont rejeté l’exploitation de cegaz pour des problèmes de risqueécologique.

D’une part, il a affirmé quel’Algérie aura besoin, à l’horizon2030, de 75 milliards de mètrescubes de gaz rien que pour pro-duire son électricité, c’est-à-direde toutes les capacités de HassiR’Mel et il a, d’autre part soulignéle fait que la production baisse auniveau des gisements existants.Selon lui une autre voie existepour atténuer la crise à venir.Cette voie se rapporte au secteur

de l’amélioration de l’exploitation,les nouvelles découvertes et lesénergies renouvelables. En fait,l’orateur a donné à chacun deséléments de réflexion pour pou-voir se forger une idée plus clairesur le problème.

D’ailleurs, le débat a été assezintéressant. Et l’inquiétude desjeunes est réelle.

De tels débats sont néces-saires pour éclairer l’opinionpublique déboussolée par la criseéconomique qui s’annonce et lesrisques divers qu’encourel’Algérie.

Abachi L.

UNIVERSITÉ DE BOUMERDÈS

Les étudiants débattent sereinement du gaz de schiste

Même si l’acuité du problème du gaz de schiste a rendu l’or-ganisation d’un débat, du point de vue de certains responsablespolitiques, quelque peu risqué, des étudiants de l’UniversitéM’hamed-Bougara de Boumerdès (UMBB), structurés dans leurclub scientifique Eureka, ont fait abstraction de cette appréhen-sion pour en débattre sereinement. Et ce fut une réussite.

Les avocats de la wilaya de Béjaïa ont décidé, au terme de leursession ordinaire tenue samedi dernier, d’une grève de troisjours à partir de lundi prochain, annonce l’Ordre régional desavocats de Béjaïa dans une déclaration transmise à la presse.

Page 9: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

ContributionLe Soird’Algérie Dimanche 22 février 2015 - Page 10

Ainsi donc, elle est morte. Je nepeux écrire la chose directement etje commence par ces deux mots delien, qui inscrivent une continuité.Ainsi donc, comme une déduction,avec un avant : toute une vie plei-ne, dense, matière d’écriture, etune œuvre poétique, cinématogra-phique, romanesque et de réflexionsur le geste d’écrire, sur sa sociétéet le monde alentour, sur lesfemmes, toujours guettées par lapesanteur d’une société qui chan-ge et rêve d’ancrage dans untemps sans début ni fin.Ainsi donc, Assia Djebar. Elle est entrée

en écriture par un geste de sédition : elle, lalycéenne brillante, fille d’un instituteur quichoisit, enveloppé dans la réprobation muettede sa communauté, de mener sa fille sur lemême chemin qu’il a parcouru, lui le fils depauvres, et de la lancer plus loin encore. Lepère la lance pour un vol d’Icare, mais lesailes entravées, comme elle le raconte dansson dernier roman, Nulle part dans la maisonde mon père. Elle suit la grève des étudiantsalgériens, dont l’appel est lancé le 19 mai1956, et doit quitter l’ENS où elle entrait, elle,la première Algérienne. Son premier roman,La soif, est publié l’année suivante. Elle avingt ans et son engagement politique estclair. Elle écrit l’attente et les rêves de femme,leur difficulté à vivre dans un monde étriqué,doublement étriqué par la colonisation et parla loi patriarcale. Dans le champ des possiblesde l’époque, un seul discours était attendu :

celui en faveur du monde dominé (son inverseétant quasiment inaudible, même s’il passaitpar des circuits parallèles). Le roman d’AssiaDjebar ouvre sur autre chose : la voie du fémi-nin. Ce n’est pas un roman d’apprentissage etle second, Les impatients, publié l’année sui-vante, réaffirme le choix de la jeune écrivaine :elle sera du côté de celles qui sont commeoubliées. Elle dira plus tard qu’elle a choisi defaire de l’histoire des siens – sa région, safamille tribale, elle-même aussi – la matière deson écriture. Elle ira donc en quête de mémoi-re sur les territoires de l’oubli. Elle ouvrira les grottes des enfumés du

Dahra au début de la conquête française. Elleaccompagnera les premières migrantes quitraversèrent la mer, déportées alors que leshommes continuaient la résistance. Elle écri-ra le silence qui enveloppera les exactionscontre les femmes et surtout le viol. Elle, l’his-torienne, parcourra ce qu’elle appelle lesguerres d’Algérie, la première étant laconquête française et la seconde la guerre deLibération algérienne. Elle sera confrontée àce qu’on peut appeler la troisième guerre d’Al-gérie, celle qui commence au début desannées 1990 et qui semble terminée. Cetautre conflit, elle l’avait annoncé à la fin deL’Amour, la fantasia (1985), qui s’est voulu untressage de plusieurs récits, celui des débutsde son itinéraire icarien, et celui de fragmentsdes deux guerres. L’ultime énoncé du texteest une terrible annonce :Dans la gerbe des rumeurs qui s'épar-

pillent, j'attends, je pressens l'instant imman-quable où le coup de sabot à la face renverse-ra toute femme dressée libre, toute vie surgis-sant au soleil pour danser ! Oui, malgré letumulte des miens alentour, j'entends déjà,avant même qu'il s'élève et transperce le cieldur, j'entends le cri de la mort dans la fanta-sia. Il est en écho de l’analyse de sa sociétéque fait Assia Djebar dans la postface àFemmes d’Alger dans leur appartement(1980) à partir du tableau de Delacroix (quidonne son titre à son recueil de nouvelles) : le

voleur de vision, qui double l’interdiction devoir et de laisser voir, qui tourne autour ducorps des femmes, n’est pas seulementl’Autre mais aussi le père, le frère ou le fils. Les années 1980, une vingtaine d’années

après ses débuts en littérature, après quatreromans, un recueil de poèmes, une pièce dethéâtre (en collaboration avec Walid Carn), etaprès le passage par le cinéma, marquent ledébut de l’écriture djebarienne : une écriturede soi (de soie lira-t-on dans l’ultime roman),en écho d’une histoire plus large, celle dessiens, ceux dont les voix sont ensevelies etque l’ombre mange déjà mais dont le cri, desouffrance et de refus, résonne encore d’uneattente. Assia Djebar a comparé son travaild’écriture à une architecture, avec des voies

de liaison innombrables. A la fin du premierfragment de L’amour, la fantasia, on peut lire :«J'ai fait éclater l'espace en moi, un espa-

ce éperdu de cris sans voix, figés depuis long-temps dans une préhistoire de l'amour. Lesmots une fois éclairés — ceux-là mêmes quele corps dévoilé découvre —, j'ai coupé lesamarres. Ma fillette me tenant la main, je suispartie à l'aube.Voyageuse, nomade… Le départ est une

nécessité, car rester c’est voir la mort appro-cher. Mais il ne peut être oubli. Et l’écriture estl’autre nécessité, alors même qu’elle estmenacée de disparition. Tant d’intellectuels etd’artistes ont disparu, assassinés.» Commen-ce le cycle de l’écriture du désastre : Le blancde l’Algérie (1996), Oran langue morte(1997), La disparition de la langue française(2003)… Et enfin, le dernier roman publié,Nulle part dans la maison de mon père(2007). On y retrouve la même imbrication«d’une histoire individuelle dont l’ombre proje-tée n’est autre que cette de son peuple», qua-trième de couverture, et le même élan quiporte l’écriture : «Ecrire tantôt avec les larmes (de rage, de

défaite, de gel, de stupeur…) tantôt pour cap-ter un rythme, depuis ce jour d’automne 1953jusqu’… jusqu’en 2007, plus d’un demi-siècleaprès» (NP, p. 393).Le livre raconte la période qui va de la

petite enfance à l’adolescence (17 ans), maisavec des projections sur la suite (la suite del’aventure avec le fiancé, l’âge mûr…). Toutel’histoire, comme la vie d’Assia Djebar, s’orga-nise autour d’un épisode, la tentative de suici-de à 17 ans, un jour d’octobre 1953, un anavant 1954.La figure des cercles concentriques per-

met de rendre compte de l’architecture d’untexte rétrospectif. Mais cercles brisés, cou-pés, à l’image de ce corps projeté sur les railsdu tramway qui aurait pu, n’était la main fermedu conducteur, être «coupé en morceaux».Corps de femme tronqué, le thème court dansl’œuvre djabarienne (La femme en morceaux,

Oran langue morte, qui reprend un conte des1001 nuits). Dans cet ultime texte, la fragmen-tation du corps menace Assia Djebar et, der-rière le masque de la pseudonymie, FatmaZohra Imalayène elle-même. Un ordre proféré par un homme, le

«même-pas-fiancé, va provoquer un boule-versement radical du monde que la jeune fillecroyait offert par le père, que le père offrait,mais pas totalement, car le père «malgré sesidées et sa foi en la Révolution française,assuré qu’il est des bienfaits évidents del’instruction pour lui comme pour les siens,malgré cette stature, en qualité de ‘’père’’ —en particulier vis-à-vis de la première fille –, ilredevient malgré lui ou sans le savoir ‘’gar-dien du gynécée’’. Comme époux, il évolueraprogressivement, rapidement même, pourl’époque. Comme père, c’est sa fille qui vad’abord le devancer, certes, ‘’sa main dans lamain du père’’. Mais une fois adolescente,elle continuera de chercher à embrasser l’es-pace libre, la mutation, l’élargissement del’horizon. Elle ne peut le faire alors que horsdes yeux du père. Elle craint son jugement ?Non, même pas ! Plutôt des doutes qu’il pour-rait risquer d’avoir, lui, le père, sur son intégri-té, sa virginité…» (PP. 381-382).L’ombre du père se dresse, ombre de tous

les pères de ce monde où les femmes ont dumal à être, et couvre la jeune fille. Commedans la tragédie méditerranéenne, c’est unequestion de vie et de mort, surtout de mort carnulle issue, qui se pose. «Si mon père le sait,je me tue», la voix dont le ululement accom-pagne la course de la jeune fille finit par diresa vérité : «Mon père me tue.» Car la boucle semble bouclée : le père qui

a offert à sa fille l’Autre langue et la liberté de

dire et de penser qu’elle permet ne peutaccepter que le corps s’échappe. En ce jourd’octobre 1953, elle fait une multiple décou-verte : la figure du fiancé vient recouvrir etdéborder la figure du père, qui déjà barre labaie d’Alger et empêche l’accès à la mer ; elleest encore plus limitative. Pour elle se rejoi-gnent les deux figures, dans cette lucidité quedonne l’écriture : «Moi qui écris aujourd’hui (…) oui, moi,

aujourd’hui, qui reconstitue par les mots de lalangue française ces secondes et cesminutes d’un trou béant (béant entre quoi etquoi ? entre l’amour du père et celui du«voleur de mariée» qui approche), moi,aujourd’hui, face à cette béance, ce fauxdrame» (… PP. 374-375).Le constat est repris :«Les deux responsables de l’échec : le

père, victime de son ignorance rigoriste etdes préjugés de son groupe, et surtout ledit«fiancé», faux chevalier en proie aux ombresde sorcières ou d’envieuses, femmes angeset putains qui l’avaient entouré, adulé, anni-hilé» (P.376).

Assia Djebar livre de secret de tout l’élanqui la portait à l’écriture.– «Tu écrivais, tu inventais – avec des

rires, avec des larmes –, mais, pour ainsi dire,«en attendant !»… Et quelquefois, tu auraispu te rappeler que cette liberté, cette inventi-vité – qui n’étaient en somme que légèreté ducorps et de la tête – tu les devais désormaisà ce conducteur de tramway corse, ou sici-lien, ou maltais, ou émigré de Provence, pour-quoi pas de Bretagne, bref, un ‘‘pied-noir’’,mais doté d’une poigne vigoureuse, celle qui,en deux ou trois secondes, te sauva» (PP.395-396).La langue française a été donnée par le

père. L’écriture, qui finira en écriture de soi,naît de ce vol d’Icare, dont on ne sait s’il estdésir de mort ou rêve de liberté. Peut-être lesdeux. Toute l’œuvre d’Assia Djebar est ainsiune écriture d’attente, pout tenir au loin etpour tourner autour du Texte. Les person-nages sont comme des doubles, une autreombre de soi, projetée, hors de portée dupère et son/ses doubles.«(…) tel ou tel personnage de femme sor-

tie de ta main finissait – vers la fin du récit, dela nouvelle ou du roman – par t’échapper, pardévier de la trajectoire prévue à l’horizon,soudain, tu la voyais courir, quelquefois sansbut, à l’aveugle, riant mais désespérée, enpleine foule mais seule, ivre à la fois de soli-tude et de violence mortifère, mais parfoisjoyeuse… Le livre est devenu possible à lamort du père, le père juge, quoique libérateurest juge forcément étroit»(P. 384). La liberté enfin – est-elle conquête totale ?

– est exclusion des filles de l’héritage paternelpar les frères. «Je n’ai plus de ‘‘maison demon père’’. Je suis sans lieu, là-bas, non pointseulement parce que le père est mort, affaibli,dans un pays dit libéré où toutes les filles sontimpunément déshéritées par les fils de leurspères. Je suis sans lieu là-bas, depuis ce jourd’octobre – un an et quelques jours avantqu’une autre explosion ne se soit déclenchéesur cette même terre : en mille morceaux ceterritoire où se succèderont expulsions,meurtres, morts héroïques ou barbares,espoirs piétinés et toujours renaissants…»(P. 386). Dans les textes de réflexions ras-semblés dans Ces voix qui m’assiègent(1999), Assia Djebar réfléchissait à son itiné-raire comme un itinéraire de nomadisme, depérégrination, entre territoires, langues et cul-tures. L’ultime étape serait ainsi la perte, avecla disparition du père, du point de départ. Anti-gone menant son père ne peut revenir enarrière, ne peut plus savoir d’où elle est partiequand elle se retourne. La rêverie se poursuitau-delà du récit, dans la postface !

«Dans mon modeste cas, la nécessité quia animé cet «écrit sur soi» — cette trajectoireéclatée, livrée par brisures — ne s’était pasvraiment imposée, du moins dans l’urgence…Serait-elle, comme le définissait HannahArendt, une «impatience d’autoreconnaissan-ce» ? Un premier cercle de souvenirs – enfan-ce, puis adolescence culminant dans un sou-dain «acte gratuit» lors de ma dix-septièmeannée-éclair — éclair, acte fou, jailli d’uneconcentration de quelques minutes, par unmatin d’octobre, impulsion violente, déflagra-tion improvisée, pourtant obscurément pré-méditée sur plus d’une année (p. 402).L’aventure de l’écriture est itinéraire de

toute une vie. En face de toute l’œuvre d’As-sia Djebar, qui court sur cinquante ans, untexte, Le Texte, le récit de soi, arraché nonpas tant à l’oubli qu’au silence.

«Enfin toi seule et ta mémoire ouverte. Ettu te purifies par des mots de poussière et debraise. Tatouée, tu marches sans savoir où,l’horizon droit devant.» (P 397).

Z. A.-B.Université Paris 8

Par Zineb Ali-Benali

Assia Djebar était en quête de mémoire sur les teritoires de l’oubli.

Assia Djebar : le vol d’Icare

Phot

o : D

R

L’ombre du père se dresse, ombre de tous les pères de ce monde où lesfemmes ont du mal à être, et couvre la jeune fille. Comme dans la tragédieméditerranéenne, c’est une question de vie et de mort, surtout de mort car

nulle issue, qui se pose. «Si mon père le sait, je me tue», la voix dont leululement accompagne la course de la jeune fille finit par

dire sa vérité : «Mon père me tue.»

Dans les textes de réflexions rassemblés dans Ces voix qui m’assiègent(1999), Assia Djebar réfléchissait à son itinéraire comme un itinéraire de

nomadisme, de pérégrination, entre territoires, langues et cultures.L’ultime étape serait ainsi la perte, avec la disparition du père,

du point de départ.

Page 10: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Le Soird’Algérie Culture

[email protected]

BRÈVE RENCONTRE AVEC ANDRÉ BRINK

Les turbulences d’une conscience

Dimanche 22 février 2015 - PAGE 11

André Brink, le romanciersud-africain, vient de nousquitter le 6 février dernier(quelques heures après,nous parvenait le décèsd’Assia Djebar). Au hasardde la fortune littéraire,nous eûmes la chance d’al-ler à sa rencontre.

La littérature africaine, et plus sin-gulièrement celle du pays de Nel-son Mandela, était à l’honneur du

festival littéraire «Marathon des mots»de Toulouse. Pouvait-il en être autre-ment à la veille d’une Coupe du mondede football se déroulant en Afrique duSud en 2010 ? Parmi tant de ren-contres avec des écrivains du conti-nent noir et du monde, celle avecl’écrivain sud-africain André Brink a euune ample résonance. La salle deconférences de La Renaissance —une librairie fondée au lendemain dela Libération qui eut à accueillir lesgrands écrivains engagés, tel Aragonet qui reste l’une des rares dans unquartier polaire — arrivait à peine àcontenir le public nombreux venuentendre l’écrivain anti-apartheid l’en-tretenir de «l’engagement de l’écri-vain».«Savoir, ce n’est pas assez. On

doit essayer de comprendre», fait direAndré Brink à l’un de ses personnagesdans son roman Une saison blancheet sèche. Le roman obtint le prix Médi-cis 1980, et Martin Luther King Memo-rial Prize pour la version anglaise duroman. Au départ, Ben Du Toit ne sepose pas de questions superflues,dérangeantes. Comme la majorité, ilse satisfaisait de la place qui lui étaitassignée dans la société sud-africai-ne. Pas de doute, pas d’incursion horsdu cercle familier. Ben Du Toit, un nom aussi banal

que l’homme qui le porte. Un hommesans qualités exceptionnelles, se suffi-sant à lui-même et se délectant mêmede sa propre solitude. En somme, unbon père de famille, s’adonnant au bri-colage, tenant à jour ses journauxintimes avec l’efficacité d’un comp-table. Un homme barricadé derrière lasurface d’une image. Mais la cinquan-taine venue, tout bascule. Si Ben DuToit n’est pas un homme singulier, lepays qu’il habite n’est pas ordinaire.C’est un communiqué laconique quil’arrachera à sa léthargie : un certainGordon détenu selon les termes del’acte sur le terrorisme a été retrouvémort dans sa cellule… C’est la gouttequi va entraîner l’Afrikaner discipliné

dans un courant irrépressible etbalayer au passage sa vie ordinaire.Jusqu’ici, il avait accepté «tout cequ’on a l’habitude de prendre pourargent comptant, avec tant d’assuran-ce qu’on ne cherchait même pas àvérifier». Mais la mort de cet autrehomme tranquille, Gordon, «honnête,décent, qui se rend régulièrement àl’église» mais qui avait juste le tort oula malchance d’avoir une peau noire lefera sortir de sa maison aux mursblancs et découvrir un «paysmythique, ce pays plus vrai que levrai»... Il fera d’amères connaissances: la loi n’est qu’un visage derrièrelequel il n’y a plus de tête : elle couvreautre que la chose qu’elle nomme touten n’ayant pas changé de sens. Toutn’est que vernis, masque pour donnerbonne conscience au diktat blanc... Etle cynisme n’est pas on reste quand àpropos de savoir s’il s’agissait d’uncrime ou d’un suicide, le ministre affir-me avec le sourire : «Chaque hommea le droit démocratique de mourir» !Avec Au plus noir de la nuit, AndréBrink nous accule à une véritable des-cente aux enfers. Roman aprèsroman, il n’aura de cesse de démonterméticuleusement les apparences del’édifice raciste. Littérature engagéeou engagement de la littérature ? Laquestion semblait oiseuse car «dansce pays d’enterrement multicoloreamer et triste, tout discours est poli-tique. André Brink est né dans une famil-

le afrikaner, descendant de colonsboers arrivés en Afrique depuis trois

siècles et fervente adepte de l’apar-theid. Dans un français impeccable,André Brink reviendra sur son itinérai-re personnel sans fard ni prétention. Ilavoue sans ambages que jusqu’à sonséjour en France à la fin des annéescinquante, en pleine guerre d’Algérie,il ne connaissait pas d’autre réalitéque l’apartheid, n’ayant aucun échan-ge avec les Noirs. C’est donc à cetteoccasion qu’il rencontrera pour la pre-mière fois de sa vie des étudiantsnoirs et prend conscience des effetsdévastateurs de l’apartheid sur sesconcitoyens noirs... Homme à prin-cipes, André Brink, tout en disant savérité, reste d’une grande courtoisie.Ecrivain d’engagement, il ne cachepas pour autant les doutes qui l’ontsaisi quand il écrivait justement sonroman.Au moment où il écrivait depuis six

mois son manuscrit sur l’horreur del’oppression raciale eut lieu dans laville où il vivait et enseignait l’assassi-nat de Stève Biko, l’une des figures dela lutte anti-apartheid. Pour lui, la réa-lité dépassait la fiction et il devenaitvain de la transcrire dans un récit. Lesfaits étaient plus «parlants» et la litté-rature un inutile exercice. Il a fallutoute la force de persuasion de sesamis pour qu’il achève le roman. Sesdoutes disparaîtront définitivementquand il rencontrera Nelson Mandelaqui lui confiera que ses œuvres l’ontaidé dans sa captivité et ses médita-tions. Sur Mandela, André Brink, quilui voue admiration et amitié, est inta-rissable. Il en parle comme une sortede saint qui n’arrête pas d’étonner sonentourage. A ce propos, il raconte latendresse particulière que voue Man-dela aux enfants. Parmi les privations qu’il a eu à

subir, Brink note que ce dernier n’a puvoir durant 27 ans des enfants ! Aussi,à chaque fois qu’il en rencontre, il semet littéralement à genoux pourconverser avec eux, car ils sont l’ave-nir d’un monde meilleur, précise l’écri-vain.De là à évoquer les réalités et les

enjeux de l’après-apartheid, il ne fallaitqu’une question à propos de l’ANCactuelle. André Brink rappela le cou-rage et les sacrifices des leaders etdes militants de l’ANC qu’il avaitconnus pour la plupart en exil. Enmajorité des hommes cultivés et quiavaient connu la ségrégation. Avec detelles données, André Brink étaitconvaincu que le nouvelle Afrique duSud serait meilleure sous leur direc-tion. Or, entre ces élites qui constituentl’appareil politique et le peuple, lefossé s’est creusé et la gangrène dela corruption a fait son apparition. «Jene reconnais plus certains de mes

amis», dit-il avec tristesse et un peude colère. Il en appelle surtout au par-cours exemplaire de Nelson Mandelaet de Mgr Desmond Tutu.Sa prise de conscience il la place

aussi sous le signe de sa fréquenta-tion intellectuelle de l’œuvre deCamus pour lequel il nourrit une admi-ration durable. Dans la foulée, ilévoque son voyage en Algérie où il apu aller sur les traces algériennes del’écrivain. Une telle évocation ne pou-vait passer inaperçue, sans se soule-ver des remarques. Dans le débat qui suivit la causerie

d’André Brink, un intervenant luidemanda tout de go quelle lecture fai-sait-il de la position de Camus durantla guerre d’Algérie, lui André Brink quiavait osé aller courageusement àcontre-courant de sa communauté ?L’auteur d’Une saison blanche etsèche s’employa à décrire la com-plexité de la pensée camusienne àpropos de la violence et du terrorisme,tout en relevant «la malheureusephrase» qui avait schématisé le rap-port du prix Nobel à l’Algérie et à sonpeuple auquel il n’avait pas manquéde marquer très tôt sa solidarité. Onsentait qu’André Brink était conscientqu’il ne levait pas «le parallèle para-doxal» pointé par l’intervenant. Aussi,finement, conclura-t-il que Camusaprès tout n’était qu’un être humain… De l’Algérie, il en sera aussi ques-

tion, en aparté ; en dédicaçant à unecompatriote, Leïla Boutaleb, son livre,il aura ces mots : «L’Algérie est unbeau pays.» La salve finale, pourainsi dire, de l’écrivain sera réservée àl’oppression subie par les Palesti-niens. Au lendemain de l’abordagesanglant contre la flottille pour la liber-té de Ghaza, pouvait-on ne pas «bifur-quer» (une notion chère à l’auteur quivenait de publier ses mémoires sousle titre Mes bifurcations, Actes Sud(2010) sur la question palestinienne ?Il ne s’agissait pas bien entendu d’unmeeting politique mais d’une ren-contre littéraire mais ayant pourthème «L’engagement de l’écrivain».André Brink parla donc en écrivainengagé. En ayant recours à la parabo-le. Il rappela d’abord que les campsd’extermination de la Deuxième Guer-re mondiale restent des réalités desplus «stupéfiantes, ahurissantes» deshorreurs commises contre les juifs. Ilfit état des échanges et des témoi-gnages qu’il tint à suivre. A cet égard,il relata un voyage qu’il effectua enTchécoslovaquie et la visite qu’il fit àun camp d’extermination où les bour-reaux nazis avaient poussé le cynismejusqu’ à demander à des enfants derelater les impressions de leur vécu.L’un d’eux écrivit qu’il n’y avait pas depapillons dans le camp... Sans élever la voix, André Brink

s’écria : «Je ne comprends pas com-ment les Israéliens peuvent-ils faireaux Palestiniens ce qu’ils ont subi…Les Israéliens assassinent aujourd’huiles papillons !» Une salve d’applaudis-sements lui fit écho. André Brink avaitparlé en poète. En retournant par l’image aux vic-

times d’hier leurs responsabilités d’au-jourd’hui. Debout, la salle lui faisait untriomphe. J’ai cru voir des rougeursmonter au visage d’André Brink. DansUn instant dans le vent (Stock), AndréBrink écrit : «Quand tous les instru-ments ont été détruits par le vent,quand tous les journaux de bord ontété abandonnés au vent, quand plusaucune alternative ne subsiste quecelle de poursuivre sa route. Ce n’est pas une question d’imagi-

nation mais de foi.» Cela se passe decommentaire.

A. K.

Ce «musulman prati-quant» fait ses cinqprières quotidiennes obli-gatoires et les prières sur-érogatoires en directionde la «Qibla», c’est-à-direvers la Kaâba et la GrandeMosquée de La Mecque. Un jour, il entend dire qu’ily a des gens qui se consi-dèrent musulmans, maisqui font leurs prières versune direction opposée à lasienne. Alors, il a concluque leurs prières ne sontpas valables, et ce, sansdiscuter avec eux et sanschercher à connaître leursraisons. Pour lui, c’estévident que ces «égarés»ont tort, car La Mecqueest à l’est, pas à l’ouest. Cet homme, qui habite enAfrique du Nord, fait sesprières vers La Mecque,située au sud-est de sonpays. Celui qui fait sa priè-re vers une directionopposée à la sienne estun habitant de l’Indoné-sie, un pays situé à l’estde l’Arabie Saoudite. Unhabitant du Yémenaccomplit sa prière endirection du nord. Unmusulman de Russie, lui,fait sa prière vers le sud.Tous ces musulmans desdifférentes régions duglobe accomplissentleurs prières vers quatredirections différentes etparfois opposées. Maisdu point de vue religieux,ils ont tous raison, cartous convergent vers la«Qibla», La Mecque. Mal-gré sa bonne foi, cemusulman d’Afrique duNord se trompe, par igno-rance de données géogra-phiques et autres. Ainsi,au-delà des apparences,la vérité, au fond, est dansl’intention. C’est valableaussi en politique. Nuln’est sûr de détenir à luiseul la vérité. Le dialoguepeut aplanir des diver-gences qui paraissentinsurmontables.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Quatre véritésPar Kader Bakou

GALERIE EZZOU’ART DU CENTRECOMMERCIAL & DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 12 mars : Exposition depeinture «Shadi madi quali rassi » del’artiste Princesse Zazou.

CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER) Jusqu’au 12 mars : Exposition collective«Le Signe», avec les artistes SalihaKhelifi, Zola Djenane, Zahia Kaci,Noureddine Chegrane, AbdelmadjidGuemroud, Mustapha Ghedjati,Noureddine Hammouche, Omar Kheiter,Ahmed Stambouli et Karim Sergoua.

SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Lundi 26 février à 19h : Concert del’artiste jordanienne Macadi Nahhas. Prix du billet : 500 DA

GALERIE D’ARTS ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition depeinture de l’artiste Chafa Ouzzani.

TNA GALLERY (RUE BOUZRINA, EX-RUE DE LA LYRE, CASBAH, ALGER)Jusqu'à la fin du mois de mars :

Exposition collective d’arts plastiques etde photographies «Hors Champ» parMustapha Nedjai, Hellal Zoubir, KarimSergoua, Rachi Djemai, Rachid Nacib,Malek Salah, Adlène Samet et NasserMedjekane.

ESPACE LA BAIGNOIRE (3, RUE DES FRÈRES-OUKID, SQUARE PORT-SAÏD, ALGER)Jusqu'à la fin du mois de février :Exposition collective de photographies«Chawari3 10x10».

GALERIE BOUFFÉE D’ART(RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUXBASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition del’artiste Mustapha Adane.

BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA BACHIR-MENTOURI (5, RUE BACHIR-MENTOURI, ALGER)Jusqu’au 28 février : L’établissement Artset Culture de la wilaya d’Alger, enpartenariat avec la maison d’éditionSynopsis, organise une exposition de livres.

MUSÉE PUBLIC NATIONAL DU BARDO (3, RUE FRANKLIN-D.ROOSEVELT, ALGER)Jusqu’au mois de mars : Exposition

«Pouvoirs des perles d’Afrique»(collection de Tonia Marek).

ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTEPOUR ENFANTS KIDZLAND(CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

MUSÉE D'ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D'ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’au 28 février : 6e Festivalinternational d'art contemporain.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN Cours de langue italienne, inscriptionsouvertes : session janvier, février, mars2015. Pour toute information :Tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition depeinture «Emotion Plurielle» de l’artisteFatiha Bisker.

GALERIE D’ARTS AICHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition del’artiste Ahmed Mebarki.

Phot

o : D

R

Par Abdelmadjid Kaouah

Page 11: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Alors que les responsables et les sup-porters du MCA attendaient avec impatien-ce la tenue du bureau fédéral de la FAFjeudi dernier et espéraient un dénouementà l’affaire du joueur brésilien Roberson,voilà que le dossier du joueur du MCAn’avait pas été à l’ordre du jour de laréunion des membres du BF.

Considérant que le Mouloudia d’Alger«est lésé», le comité directeur du vieuxclub algérois a tenu un point de pressedurant lequel le président Raïssi et sondirecteur général Rafik Hadj Ahmed,accompagnés de Zenir, le manager géné-ral, sont revenus sur les détails du transfertdu joueur Roberson de Arruda Alves, prêtéjusqu’à la fin de l’actuelle saison parl'Esporte Clube Juventude, et qui n’a pasété qualifié pour porter les couleurs duMCA sur ordre de la FIFA.

Pour le président Raïssi, qui incombel’erreur à la FAF, le Mouloudia n’a rien à sereprocher dans cette affaire du momentque «nous avons envoyé à temps toutesles pièces justificatives pour la qualificationdu joueur (…) Nous avons en notre pos-session tous les documents qui prouventque nous avons suivi la démarche».

Abdelkrim Raïssi, qui exige une solutionpour faire qualifier son joueur, interpelle ànouveau la Fédération algérienne de foot-ball : «On a envoyé la première lettre à laFAF en date du 16 février et j’ai moi-mêmeappelé Raouraoua lorsqu’il était en Guinéeéquatoriale et qui m’avait assuré deprendre en charge le dossier de Robersondès son retour. Aujourd’hui, il n’en est rien.On va relancer la FAF en envoyant unenouvelle lettre et on va faire un recours partoutes les voies légales».

Le premier responsable du MCA ainsisté sur la qualification du joueur recru-té pour qu’il joue sur le terrain.

«Roberson est venu en Algérie pourjouer, pas pour faire du tourisme. La FAFdoit trouver une solution et vite ! »

Pour sa part, Rafik Hadj Ahmed, direc-teur général du MCA, est revenu dans ledétail sur la procédure du recrutementjoueur, en affirmant que c’est lui-mêmequi avait déposé le dossier au secrétariatgénéral de la FAF.

«Nadir Bouznad, le secrétaire généralde la FAF, nous avait assuré que le dos-sier est entre de bonnes mains et que lejoueur aura sa qualification, puis il étaitinjoignable. A la FAF, on nous avait ditqu’il était en congé (…) Aujourd’hui onexige toute la vérité. La FAF, qui doitassumer sa responsabilité, doit trouverune solut ion pour la qual i f icat ion du joueur ».

Ahmed A.

L’attaquant mouloudéen MustaphaDjalit est motivé à l’instar de ses coéqui-piers, pour le déplacement que va effec-tuer son équipe à Oran. L’enfant deBéchar ne jure que par les points de larencontre. «C’est un rendez-vous décisifface à une équipe qui développe un beaufootball. Nous avons besoin de trois pointsde mise en jeu, on compte vraiment yaller pour gagner et on va tout faire pourbattre l’ASMO, une victoire nous permet-

tra d’augmenter notre solde de points». LeDoyen, qui patauge au bas du classe-ment, cherche toujours à récolter le maxi-mum de points pour quitter la zone desrelégables. «Tous les matches qui nousrestent sont à élimination directe, doncnous devons veiller à ne pas être distan-cés par les clubs qui nous devancent, ni àêtre rattrapés par nos concurrentsdirects», dira Djalit.

A. A.

Initialement prévu à huisclos à cause des sanctionsinfligées au club kabyle depuisaoût 2014 suite au décès dujoueur camerounais, AlbertEbossé, la FAF a décidé, lorsde la réunion de son bureaufédéral tenue jeudi, de la levéede la sanction (huis clos) etpermettre aux Canaris d’évo-luer devant les supporters.Une nouvelle annoncée laveille du match et qui s’estrépandue comme une trainéede poudre, notamment enKabylie et dans la capitale.

Vendredi tôt le matin, lesquelque 8 000 tickets mis envente ont été écoulés commedes petits-pains et les gradinsdu stade Bologhine s’étaientornés de vert et jaune dès lespremières heures. «Du jamaisvu à Bologhine », ont affirméles présents. «Le retour dupublic me réjouit beaucoup etje suis très content pour nossupporters et pour notre JSKqui évolue beaucoup mieuxdevant ses fidèles supporters»,a déclaré le président Moh-Chérif Hannachi.

La fin du huis clos imposé àla JSK depuis août 2014 devaitprendre fin initialement le 26février, selon les sanctionsinfligées par la LFP en sep-tembre dernier.

«La fête sera totale au stade de Tizi»

Les milliers de supporters,venus soutenir leur équipevendredi, attendent avec impa-

tience l’assemblée généraleordinaire de la FAF prévue le 5mars prochain, pour étudier larequête de la JSK sur la levéedes sanctions avec un retourde l’équipe au stade de Tizi-Ouzou.

Le bureau fédéral de laFAF, réuni jeudi dernier, aannoncé que «la demande degrâce de la JS Kabylie» serasoumise aux membres del’AGO.

Une décision qui fait suiteaux directives du Premierministre qui, après avoir reçules membres du comité desupporters, avait promis detransmettre les doléances dela JSK aux autorités compé-tentes pour une éventuellelevée de sanctions.

Les supporters attendentavec impatience la décisiondes membres de l’assembléegénérale de la FAF pourretourner au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou quicoïncidera avec la rencontreJSK-MCEE comptant pour la22e journée du championnatnational de Ligue 1.

Ahmed Ammour

USMBA-USMHavancé à vendredi Prévu initialement samedi 28février, le match USMBA-USMH comptant pour la 21e

journée du championnat deLigue 1 a été avancé de 24heures par la commissiondes compétitions de la Liguede football professionnel(LFP).La confrontation entre lesBelabbessiens (13e avec 22points), menacés par larelégation, et les Harrachis(7e avec 29 points) serainédite dans la mesure oùl’entraîneur Boualem Charef,qui vient de quitter sonposte à l’USMBA, pourrait seretrouver sur le banc del’USMH alors qu’il y aquelques jours, personne nepensait que l’ex-coach duMCA allait quitter laformation de Bel-Abbès.

Ah. A.

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 22 février 2015 - PAGE13

SIX MOIS APRÈS…

La JSK retrouve son public FOOTBALL

La JS Kabylie a retrouvé son public à l’occasiondu match disputé vendredi dernier contre le CSC austade Omar-Hamadi de Bologhine comptant pour les8es de finale de la Coupe d’Algérie.

Phot

os : 

DR

MUSTAPHA DJALIT, ATTAQUANT DU MCA :

«À Oran, en conquérants»

AFFAIRE ROBERSON

Le Mouloudia exige une solution de la FAF

Auteur de l’unique réalisation du match des1/8es de finale de la Coupe d’Algérie, qui a per-mis à son team de passer au second tour, lejeune attaquant Malik Ihadjadène, des Canariskabyle a dédié cette qualification au publickabyle.

«C’était un match avec plein de défis, à l’oc-casion du retour de notre public, on n’avait pasle droit de le décevoir. L’équipe était étincelantesur le terrain, nous avons fourni le match qu’ilfaut pour composter notre billet au prochain

tour», dira l’heureux attaquant.«En vérité, on s’attendait à ce retour massif

de notre public dans les gradins. Il nous a man-qué. Si nous avons gagné aujourd’hui, c’est engrande partie grâce à lui», a précisé Malik,avant d’enchaîner : «Désormais, on doit fairecap sur le championnat, notre classement estpeu confortant, de ce fait nous devons enchaî-ner le maximum de victoires dans les pro-chaines sorties», a-t-il confié.

A. A.

MALIK IHADJADENE, ATTAQUANT DE LA JSK :

«Notre force, c’est notre public »

USMA

Koudri toujourssouffrantLe mil ieu défensif de

l’USMA, Hamza Koudri esttoujours en soins, victimed’une sérieuse blessure augenou, contractée lors duderby qui a opposé son équi-pe à l’USMH.

Le joueur n’a toujours pasobtenu le feu vert du staffmédical pour retrouver lesentraînements. 

A ce rythme, Koudri raterasans aucun doute la prochai-ne sortie avec son équipe quidevra croiser le fer avec le CSConstantine, un coup dur pourDziri Bilel qui devra puiserdans son groupe pour com-bler cette défection. A. A.

Page 12: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Le Soird’Algérie Sports dimanche 22 février 2015 - PaGE14

Le match qui a mis aux prises hierl’Entente de Sétif et son homologued’Égypte Al Ahly, au stade Mustapha-Tchaker de Blida pour le compte de laSupercoupe d’Afrique, s’est déroulésous haute surveillance puisque pasmoins de 1 400 policiers et 500 gen-darmes ont été déployés sur le péri-mètre du stade ainsi qu’à la sortie de laville pour assurer la sécurité aussi bienaux joueurs des deux équipes qu’auxsupporters.

Ce sont là les directives données par lesautorités concernées aux fins d’éviter tout

dérapage avant et après le match. Parmi lesdirectives reçues par les stadiers, celle d’inter-dire aux mineurs de moins de 16 ans l’accèsau stade. Pour ce faire, il a été exigé auxjeunes supporters de présenter une cartenationale d’identité. Tout comme, il leur a étéinterdit de faire entrer les bouteilles d’eau etautres produits de consommation. Les élé-ments de la Protection civile ont été égale-ment réquisitionnés pour cet évènement.

Un grand nombre de véhicules de secoursa été déployé sur les principaux axes routiersde la ville, notamment l’autoroute Est-Ouest età l’intérieur du stade pour intervenir en urgen-ce en cas d’accident. Par ailleurs, un hélico-

ptère a sillonné le ciel durant toute la matinéede la journée d’hier.Il importe de soulignerque des contrôles ont été effectués hier auniveau des barrages fixes de la police dressésà l’entrée de Blida.

Ce sont principalement les usagers desvéhicules immatriculés à Sétif qui ont fait l’ob-jet de vérification de papiers.

Il faut dire qu’à chaque évènement sportifde cette envergure, Blida et surtout la commu-ne de Ouled Yaïch vivent une journée pascomme les autres où l’excitation des suppor-ters et les klaxons des voitures dérangentquelque peu leur train-train quotidien.

M. Belarbi

Un match sous haute surveillance

MC ORAN - MO BÉJAIA(MOB QUALIFIÉAUX TAB 4-1)

Le MOB plus adroitsMcO : Belarbi, Belabès, Merbah,Hamdadou,

Bourzama, Nessakh, Larbi, Heriat, Cherif,Berradja, Nekkach. Ent : Cavalli

MOB : Mansouri, Aguid, Benali, Mebarakou,Messaoudi, Ferhat, Sidibé, Dehouche, Zerdab,Yaya, Hamzaoui. Ent: Amrani

En clôture de la 8e de finale de la Couped’Algérie qui s’est déroulée hier, le MCO, mal-chanceux lors de la série fatidique des tirs aubut ayant souri aux visiteurs, le MCO rejoint lewagon des éliminés. Les regards étaient bra-qués sur le stade de Zabana plein comme unœuf qui abritait le choc ayant mis aux prises leMouloudia d’Oran au MO Béjaïa dans un matchtrès emballant sur les plans de l’engagement etla volonté. Les deux pensionnaires de la L1 sesont neutralisés pendant tout le temps régle-mentaire, les prolongations n’ont rien changé, leMCO et le MOB se sont distingués par une gran-de stéri l i té dans le compartiment avant.L’épreuve populaire a fait son choix puisque cesont les capés de Amrani, plus adroits dans lasérie des tirs au but, qui ont réussi à composterleur billet pour la 1/8e de finale alors que lesHamraoua ont plus que déçu leurs supporters.

a. a.

Résultats des 8es de finaleMC Oran – MO Bejaïa 0 – 0 (MOB aux TAB 4-1) NA Hussein-Dey – DRB Tadjenant 2 – 1 (AP)CRB Aïn Fekroun – RC Arbaa 0 – 1 JS Kabylie – CS Constantine 1 – 0 ASM Oran – US Chaouïa 1 – 1 (ASMO aux TAB3-1)ES Sétif – l’ESM Koléa 1 – 0 USM Alger – ASO Chlef (reportée)NRB Achir – CA Kouba 0 – 0 (NRBA aux TAB 4-3)

Rencontres des quarts de finaleNRB Achir – vainqueur USMA-ASONA Hussein-Dey – RC ArbaaES Sétif – JS KabylieASM Oran – MO Béjaïa

SUPERCOUPE D’AFRIQUEES SÉTIF – AL-AHLY DU CAIRE 1 - 1 (ESS AUX TAB 6-5)

L’Entente super championneFOOTBALL

Stade Mustapha-Tchaker de Blida, tempspluvieux, assistance moyenne, arbitrage M.Noumandiez désiré doué assisté de MM.Songuifolo Yeo et Jean-claude Birumushahu(côte d’Ivoire).

Buts : Ziaya (70’) – ESS. Moteab (90’+2) –al-ahly. averts. : Ziaya (45’) ESS. hossamachour (18’) et ahmed abd Edaher (36’) al-ahly.

ESS : Khedaïria, Megateli, aroussi,Mellouli, Ze Ondo, Zerara, djahnit (dagoulou,69′), delhoum, Gasmi (Benyettou, 53′),Belameiri, Ziaya. Ent. : Madoui.

al-ahly : Kramy, al Sayed, Soliman(Moteab 76′), Ghaly (Zakaria, 60′), El Said,Samir, abdul Zaher, Naguib, ali, ashour,Trezeguet. Entr. : Garrido.

Il a fallu attendre la séance des tirs au butpour départager les deux formations et voirl’Entente de Sétif (6-5) décrocher sa premièreSupercoupe d’Afrique devant Al-Ahly du Caire.

Alors que les Sétifiens menaient au scoregrâce à la réalisation du buteur-maison Ziaya àla 70’, les Égyptiens ont réussi à remettre lespendules à l’heure grâce à Moteab dans letemps additionnel. La Supercoupe choisit ainsil’ES Sétif, championne d’Afrique qui remporte

pour la première fois de son histoire ce trophéeet rejoint la JS Kabylie, jusqu’ici seule équipealgérienne à avoir remporté le trophée (1982).

L’ESS met un terme à la suprématie desÉgyptiens d’Al-Ahly, sept fois vainqueurs de laSupercoupe dont les deux dernières éditions.C’est le 23e titre pour l’ESS, toutes compétitionsconfondues, qui règne désormais sur le toit del’Afrique.

Les milliers de supporters sétifiens qui ontfait le déplacement à Blida n’ont pas cessé d’ex-primer leur joie au moment où le président de laCAF, Aïssa Hayatou, remettait le trophée aucapitaine de l’Entente.

ahmed a.

À chaud... À chaud... À chaud... À chaud... Ziaya : «Je dédie le trophée

à tous les Sétifiens»Abdelmalek Ziaya, auteur du but de l’ESS,

dédie le trophée à tous les Sétifiens : «On a jouécontre une équipe de renommée internationale,on a réussi à remporter cette Supercoupe auxtirs au but. Al-Ahly est revenu au score durant lesderniers moments de la rencontre. Dieu merci,on a décroché la Coupe.»

Phot

o : N

ew P

ress

.

Page 13: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

CHAMPIONNAT NATIONAL,EXCELLENCE MESSIEURS (10e JOURNÉE)

La question des qualifiés sur le point d’être réglée

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 22 février 2015 - PAGE15HANDBALL

C’est ce qui est mis enexergue par les observa-teurs au soir de cette 10e

étape du championnat de ladivision Excellence mes-sieurs. Avant-hier, cettejournée, où seules les ren-contres du groupe A et unemise à jour dans l’autrepoule, à moitié, a donnélieu à une consolidationdes positions des poten-tiels candidats au play off.Pour le premier groupe, le

match tant attendu entre ElOued et Skikda, considérécomme un rendez-vous à risque,s’est finalement déroulé dans debonnes conditions. Il faut dire que toutes les dis-

positions prises par la directionfédérale de l’organisation sporti-ve ont été appliquées dans lasalle par M. Stambouli, déléguéfédéral. Il faut mettre en exerguela présence en force des élé-ments de la DGSN qui a sécuri-sé les acteurs et dissuadé leséventuels fauteurs de trouble.Une fois la partie entamée, lesdeux équipes ont fourni uneprestation acceptable. Forts de leur expérience, les

Skikdis ont su construire un suc-cès très important pour la suitede ce championnat.De leur côté, les Pétroliers et

Saïdis n’ont pas raté leurs jour-nées puisqu’ils sont revenussouriants de leurs virées respec-tives. D’un côté, la formation du

Mouloudia de Saïda n’a pasconnu trop de soucis à El Biarpour s’y imposer malgré toute lavolonté de l’ensemble algéroisde s’y opposer. A Mila, les locaux n’ont pas

été impressionnés par lesPétroliers et ont tenté l’impos-sible, c'est-à-dire la victoire.Mais en face, les protégés deHasni Achour ont dû se défoncerpour reprendre le dessus et sor-tir vainqueurs.Dans la poule B, la journée a

connu la mise à jour du calen-drier avec le déroulement de larencontre retard entre Aïn Toutaet Chelghoum Laïd. En effet, cette importante

confrontation comptant pour laprécédente étape n’a pas eulieu en raison de l’absence inex-

pliquée des arbitres désignés àcet effet. Le comble est qu’au niveau

de la commission nationale d’ar-bitrage, aucune justification decette absence n’a été déposée,engendrant par là même la miseau frigo de cette paire.Reprogrammé pour ne pas sus-citer des spéculatations, cematch s’est enfin déroulé à AïnTouta et a été bien négocié parles locaux. Officié par une jeune paire

d’arbitres qui s’est plus ou moinsdébrouillée malgré quelqueserreurs provoquant des protesta-tions des deux staffs mais sansaucun dépassement. Pour revenir à cette partie, il

faut dire que les Auressiens, dri-vés actuellement par Habib

Kheraïfia, ont attendu la deuxiè-me mi-temps pour prendre unascendant et construire un fortlogique succès. Cette victoirepermet à cette équipe dereprendre la deuxième place ets’approcher un peu plus du playoff.

H. C.

ÉLIMINATOIRESAFROBASKET/

JA 2015

Le Camerouns'imposeà domicile

La sélection camerounaisede basket-ball s'est imposéedevant son homologue congo-laise (81-69), en match comp-tant pour les éliminatoires com-binées de l'Afrobasket et desJeux Africains 2015 de la zone4, disputé vendredi à Yaoundé. Après un début de match

poussif, les Camerounais vontse ressaisir et revenir au scoreen remportant le premier quart-temps (20-19), mais lesCongolais sont parvenus àreprendre l'avantage avant lapause (42-36). En deuxième mi-temps, les

Camerounais en réussite dansles tirs extérieurs reviennentrapidement dans le match etparviennent à remporter lematch sur le score de 81 à 69. Le match retour des élimina-

toires de la zone 4 est prévudimanche à Brazzaville. Sept équipes ont déjà décro-

ché leur qualif ication pourl'Afrobasket-2015, prévu fin aoûten Tunisie. Il s'agit de la Tunisie(pays organisateur), de l'Angola(tenant du titre), du Maroc, del'Égypte, de l'Ouganda, du CapVert et de la Côte d'Ivoire.

SUPER-DIVISION B(17e JOURNÉE)

Résultats complets

et classement Résultats complets et classe-

ment à l'issue de la 17e journéedu championnat d'Algérie debasket-ball, Super-Division "B"(messieurs), disputée vendrediet samedi : CSC Gué de Constantine -OM Bel Abbès 59-57 COBB Oran - MS Cherchell 69-60 MC Saïda - PS El Eulma 64-59 USM Alger - JSB M'sila 86-61 O. Médéa - MOO Ouargla 73-72

ClassementPts J

1. COBB Oran 32 17 2. USM Alger 31 17 3. MS Cherchell 26 17 --. PS El Eulma 26 17 --.CSC Gué de Const.26 17 --. MC Saïda 26 17 7. OM Bel Abbès 24 17 8. MOO Ouargla 21 17 9. O. Médéa 20 17 10. JSB M'sila 18 17

Résultats techniques :

GROUPE A CRB Mila - GS Pétroliers 27 - 28 HBC El-Biar - MC Saïda 20 - 26 O. El Oued - JSE Skikda 27 - 29 Exempt : MB Tadjenanet Pts J 1 .GS Pétroliers 16 8 2 .MC Saïda 14 9 - JSE Skikda 14 8 4 .O. El Oued 8 8 5 .CRB Mila 4 9 6 .MB Tadjenanet 2 8 7 .HBC El Biar 0 9

GROUPE BES Aïn Touta - C.Chelghoum-Laïd 25 – 18Classement : Pts J 1 .CRB Baraki 14 7 2 .ES Aïn Touta 12 8 3 .CR Bordj-Bou-Arr. 11 8 4 .C. Chelghoum Laïd 8 8 5 .GS Boufarik 4 7 6 .O. Maghnia 3 8 7 . MC Oran 2 8

Entamée le 15 de ce mois, la12e Coupe méditerranéenne U17,c’est-à-dire les cadets garçonss’est achevée, hier, positivementpour notre équipe nationale qui aterminé à la 7e place au classe-ment final après sa victoire à lasalle «Giovanni Paolo II», audépens du Monténégro (26-19).Les protégés de Tahmi Abdenour

ont remporté les trois périodes de15 mn (7-5 , 8-4 et 11- 10).D’ailleurs, l’EN a décroché le

trophée de meilleur joueur dumatch. De leurs côtés, Gasmi Issam

et le joueur du MonténégroDrazen Mandic sont les buteursde cette partie avec 8 buts cha-cun. Pour rappel, notre EN a

concédé sept défaites respective-ment face à l'Egypte (40-12), leMonténégro (20-15) l'Espagne(26-11), la Turquie (18-16), laFrance (14-28), l'Italie (13-23) etla Tunisie (15-13) et deux vic-toires contre le septième reversaprès ceux concédés face àChypre (30-12) et celle d’hierdevant le Monténégro (26-11).

Pour les autres matches de clas-sement disputés hier, l’Italie a prisla 5e place après sa victoire face àla Tunisie alors que l’Égypte et laTurquie devaient s’affronter enaprès-midi pour les 3e et 4e

places.En fin de journée, la grande

finale devait opposer la France àl’Espagne.

12e COUPE MÉDITERRANÉENNE U17 À PESCARA

L'Algérie termine à la 7e place

Phot

os : 

NewP

ress

JEUNESSE ET SPORTS

Réception de neuf projetsavant la fin 2015

Neuf projets du secteur dela jeunesse et des sportsseront réceptionnés, à traversla wilaya d’Ouargla, avant lafin de l’année en cours, a-t-onappris du directeur de wilayadu secteur.

Ces projets concernentune maison de jeunes dans lacommune d’El-Borma et 8 pis-cines semi olympiques (bas-sin de 25 mètres) dans lescommune d’Ouargla, Sidi-Khouiled, N’goussa, El-Hedjira, Témacine, Taibet,Touggourt et Hassi-

Messaoud, a indiquéBoubekeur Chethouna. Cesinstallations viendront s’ajou-ter à une opération, à lancercette année, de pose depelouse synthétique pour cinqstades de proximité, implan-tés dans les quartiers deMekhadma (Ouargla) et El-Moustakbel (Touggourt) et lescommunes de Taibet, ZaouiaEl-Abidia et Mégarine, a-t-ilsignalé. Un financement a étéprévu aussi pour l’acquisitiond’un terrain destiné àaccueil l ir un camp de

vacances, dans la wilaya, quiservira aussi aux différentesactivités de jeunesse, descamps d’hiver et autres. Enplus d’un complexe sportif deproximité en cours de réalisa-tion dans le quartier Saïd-Otba (Ouargla), le secteur adégagé une assiette de 20hectares destinée à la réalisa-tion du premier village de loi-sirs fixe, dans le Sud, appeléà offrir des espaces de jeux etde loisirs pour les jeunes etles familles, selon la mêmesource.

Au moins 573 coureurs, issus de 38 wilayas dupays, ont pris part hier à la 4e édition du semi-marathon «Oasis» de Ouargla. Initiée conjointement par la Direction de la jeu-

nesse et des sports (DJS) et la ligue d’athlétismede la wilaya, cette manifestation sportive s’estdéroulée sur un parcours de 15 km, au départ dela commune de Sidi Khouiled vers celle deOuargla, et une participation ouverte à toutes lescatégories d’âges, dont le plus âgé Gheribi Ghazi(73 ans). Cette compétition a été sanctionnée parune cérémonie de remise des prix, totalisant uneenveloppe de 700 000 DA, aux vainqueurs.

4e SEMI-MARATHON«OASIS» DE OUARGLA

Plus de 570 participants

Page 14: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : [email protected]

CHEVEUX FRISÉSCHEVEUX FRISÉS

Dimanche 22 février 2015 - Page 16

Sirop de fleurs de pêcherLes fleurs de pêcher ont plusieurs vertus : elles peuvent être

utilisées en cas de toux, mais sont surtout connues pour leurspropriétés laxatives (constipation).

Ingrédients :- 20 g de fleurs de pêcher.- 300 ml d'eau.- 500 g de sucre en poudre.Préparation :Après avoir récolté les fleurs de pêcher, les laisser infuser

toute la journée dans l'eau bouillante. Filtrer la préparation et faire fondre le sucre en poudre avant

de l'y ajouter.Posologie :Prendre 2 cuillères à soupe avant le coucher.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Soins pour les lisser naturellement

Une tisane de fenouilpour mieux digérerLa tisane de fenouil est un

bon remède pour soigner lestroubles digestifs (brûlures d'es-tomac, éructations, flatulences,nausée). Elle est aussi recom-mandée lors de l'allaitementpour favoriser la lactation.

Verser 20 cl d'eau bouillan-te sur 1 cuillère à café degraines de fenouil. Laisser infu-ser 2 à 3 minutes. Filtrer éven-tuellement. En cas de troublesdigestifs: boire une tasse detisane de fenouil, trois fois parjour. Ou mastiquer une cuillèreà café de graines de fenouilaprès le repas (à utiliser surtouten prévention des renvois, desflatulences, des nausées).

Pour stimuler la lactation :boire une tasse de tisane defenouil le matin.

Les graines de lin pourtraiter la migraineCes graines (zeriâte el ket-

tane) sont idéales pour lesrégimes amincissants, pourcontrôler son cholestérol et sesniveaux de sucre dans le sang.Mais, sont-elles efficaces pourtraiter les migraines ? Ajoutez-les régulièrement à vossalades, et vous trouverez laréponse vous-même ! Deuxcuillerées par jour et vous serezen parfaite santé.

Comment éliminerles mucosités des poumons ?

Il vous suffit juste de couperun oignon en deux, et d’en lais-ser une moitié sur votre tablede nuit durant la nuit. Durantvotre sommeil, vous allez respi-rer les composants volatiles del’oignon qui nettoieront vosvoies respiratoires. Changezl’oignon chaque nuit. Si lamucosité est déjà très épaisse,ce remède ne fonctionnera pas.

Pour lutter contreles champignonsSi vous souffrez d’un cham-

pignon appelé Candida Albican,vous pouvez utiliser du vinaigrede pomme pour l’éliminer devotre peau et éviter les infec-tions. Ce champignon se formele plus souvent dans les plis dela peau, par exemple entre lesdoigts de pied (il est connusous le nom de pied d’athlète).L’acide acétique du vinaigre éli-mine le champignon et aide lesdifférents traitements appliqués.Remplissez une bassine avecde l’eau tiède et ajoutez deuxou trois tasses de vinaigre.Immergez ensuite vos piedsdurant 15 minutes.

Une autre alternativeconsiste à mélanger une cuille-rée d’eau et une cuillerée devinaigre, et à appliquer le toutsur la zone touchée au moyend’un coton propre. Faites atten-tion avec ce remède maisoncar le vinaigre peut irriter votrepeau si elle est très sensible.

De la camomille contreles boutons de fièvreLa camomille calme,

détend, apaise. L'herpès labialest souvent associé au stress.L'utilisation de la fleur pourraitainsi favoriser la guérison desboutons de fièvre et prévenirleur réapparition.

Préparer un cataplasme decamomille : couper les fleursde camomille séchées enpetits morceaux puis les fairechauffer dans une casseroled'eau chaude. Mélanger le toutjusqu'à obtenir une pâte velou-tée puis laisser refroidir.

Appliquer la préparationsur le bouton de fièvre plu-sieurs fois jusqu'à ce qu'il dis-paraisse.

Un sirop de chou contrela toux

Riche en vitamines, lechou est connu pour ses ver-tus désinfectantes, tonifianteset reminéralisantes. C'est unantiseptique pulmonaire, toutcomme le miel dont on connaîtles bienfaits sur la gorge.

Passer un chou à la centri-fugeuse pour en extraire le jus.Ajouter le même poids en miel.

Faire chauffer jusqu'à obte-nir un sirop bien mélangé. Leconserver dans un bocal ferméet hermétique. Prendre 2 à 3cuillères à café de sirop pen-dant la journée, jusqu'à l'amé-lioration des symptômes.

Pour soulagerles douleurs

rhumatismalesParce qu’il contient de l’aci-

de phénolique, le romarin dis-pose de propriétés anti-inflam-matoires permettant dediminuer les douleurs des rhu-matismes.

Faire bouillir 50 g de fleursdans 1 l i tre d’eau pendant 2 minutes, laisser infuser horsdu feu 10 minutes puis filtrer.Appliquer la lotion sur les arti-culations douloureuses, 2 à 3fois par jour pendant 1 semai-ne.

Lotion aux clous degirofle anti-boutonsLes Indiens (de l’Inde) utili-

saient les clous de girofle pourassainir et rendre leur peaulumineuse : ils contiennent eneffet une huile essentiel ledésinfectante. Mettre 10 clous

de girofle dans 100 ml d'eau.Faire refroidir, f i l trer, puismettre dans un flacon.Conserver au réfrigérateur.Appliquer sur les petits bou-tons de la peau.

Goutte : prenez de l'ortie

L'ortie (horeïque) aiderait àdiminuer le taux d'acide uriquedans le sang et favoriseraitson élimination. C'est pourcela qu'elle peut être utile encas de goutte, maladie méta-bolique due à une trop grandequantité d'acide urique dans lesang.

Préparer une infusion defeuilles d'ortie en faisant infu-ser 5 g de feuilles dans del'eau bouillante pendant 15minutes. Filtrer puis imbiber unlinge propre de la préparation.

Appliquer le linge sur l'arti-culation douloureuse.

Mesdames va-t-il falloirvous raser pour avoir

moins de rides ?Des experts britanniques

expliquent que la peau duvisage masculin vieillit mieuxque celle des femmes parcequ'ils se rasent et conseillentaux femmes de faire pareil.

En vieillissant, la peau duvisage masculin subit moinsles affres du temps que lesfemmes. Un avantage beautédont les femmes pourraientbénéficier si, comme eux, ellesaussi se rasaient le visage.«Le rasage est une sorte dedermabrasion. En réaction àcette agression, la peau pro-duit du collagène pour se régé-nérer, ce qui réduit l'apparitiondes rides», explique le Dr

Michael Prager, chirurgienesthétique interrogé sur le sitebritannique du Dailymail.

Avoir moins de rides c'estbien, sauf si elles sont rempla-cées par une barbe de troisjours. Pourtant, le dermato-logue anglais Neal Schultzaffirme sur le site anglais queles poils ne deviennent pasplus épais à cause du rasoir.«C'est juste une impression.En réalité, ils repoussent avecun angle et une texture diffé-rente.» Pour éviter cet effet età la demande croissante desfemmes, de nombreusesmarques ont mis en vente desrasoirs spéciaux pour le visageavec des lames très fines etinclinées à 45°C.

Pour pouvoir obtenir des che-veux lisses, longs, brillants etforts, n’hésitez pas à utiliser lesrecettes de masques suivantes.

• Masque de coco pour lis-ser les cheveux : vous avezbesoin d’une demi-noix de cocofraîche, d’une cuillerée d’avoine(khortal) moulu, d’une cuilleréed’amidon et d’une demi-tasse delait. Mettez tout cela (sauf l’ami-don) dans un mixeur et filtrez àl’aide d’un tamis. Diluez un peud’eau à l’amidon, faites-le bouilliren ajoutant petit à petit les autresingrédients mélangés. Tournezjusqu’à l’obtention d’une crème.Appliquez cela sur les cheveux dela pointe à la racine et couvrezavec du papier aluminium ou unsac en plastique (cela peut aussiêtre un bonnet). Laissez agir pen-dant 25 à 30 minutes et ensuite,rincez vos cheveux comme vousle faites habituellement.

• Masque à l’huile d’olivepour lisser les cheveux : pourréaliser cette recette, vous avezbesoin de 30 grammes de cettehuile, une capsule d’huile de jas-min (ou une cuillerée d’huileessentielle) et 30 grammesd’après-shampoing sans ammo-niaque ou de préférence neutre etnaturel. Mélangez ces ingrédientsjusqu’à ce qu’il se forme unecrème bien homogène.Appliquez-la sur les cheveux

après les avoir lavés avec dushampoing mais avant d’utiliserl’après-shampoing. Brossez-lesnormalement, sans utiliser desèche-cheveux.

• Masque au miel et auxfruits pour lisser les cheveux :le miel apporte humidification etprotection au corps face à lacruauté des climats difficiles(soleil, froid, vent) et des produitschimiques et thermiques (chlore,fer à lisser, sèche-cheveux, tein-tures). Les fruits sont antioxy-dants, apportent de bonnes dosesde vitamines et de minéraux,nourrissent les cheveux, évitentl’assèchement et par conséquent,éloignent les frisettes. Pour réali-ser cette recette, vous avezbesoin de cinq cuillerées de mielpur d’abeilles, d’une banane etdemie et de deux oranges.Épluchez et écrasez les bananes,pressez les oranges et mettez toutcela dans le mixeur. Mixez jusqu’àl’obtention d’une pâte homogène.Lavez-vous les cheveux, séchez-les et apposez ce masque surtoute leur longueur. Laissez agirune heure et lavez à nouveauavec vos shampoings et après-shampoing habituels.

• Traitement au céleri pourlisser les cheveux : vous avezbesoin de quelques petites feuillesde céleri (krafess). Broyez-lesdans de l’eau froide dans unmixeur et filtrez le liquide. Gardez-le dans une bouteille de verretoute la nuit. Au matin, appliquezle mélange sur tous les cheveuxen faisant un massage jusqu’à ceque les cheveux soient bienhumides. Rincez et lavez commed’habitude.

• Traitement au lait pour lis-ser les cheveux : mélangez toutsimplement une tasse de lait avecune demi-tasse d’eau. Mettez celadans un vaporisateur et appli-quez-le de manière uniforme surtous les cheveux. Laissez agirpendant 25 minutes environ et

séchez-les avec une serviette.Brossez, lavez et rincez vos che-veux. Vous pouvez recommencercette opération trois fois parsemaine pour obtenir de meilleursrésultats.

• Traitement au miel etcitron : mélangez un verre demiel avec deux cuillerées de jusde citron et mettez-le au réfrigéra-teur. Lorsque le mélange com-mence à s’épaissir, appliquez-lesur vos cheveux de manière uni-forme et massez bien. Brossez etcouvrez la tête avec un bonnet debain. Laissez sécher pendantenviron 30 minutes. Rincez voscheveux en les brossant à l’aided’un peigne. Si vous faites celadeux ou trois fois par semaine,vous obtiendrez également descheveux brillants.

• Crème à la noix de coco etau citron fait maison : si elle nevous donne pas les cheveux bienlisses, cette crème vous aidera aumoins à éliminer les frisettes et lesrendra doux et moins «spon-gieux». Mélangez une tasse delait de coco avec le jus d’un citronet mettez au réfrigérateur pendantquelques heures. Appliquez surles cheveux et laissez agir entre45 minutes et une heure. Ensuite,rincez et lavez comme d’habitude.Cela vous servira pour diminuerles ondulations des cheveux.

• Crème au lait et au miel faitmaison : mélangez quelquescuillerées de lait et quelquesautres de miel ainsi que quelquesfraises écrasées. mettez cela surles cheveux et laissez agir deuxheures avant de rincer.

• Crème à l’huile maisonpour lisser les cheveux très fri-sés : mettez à chauffer quelquescuillerées d’huile d’amandes jus-qu’à ce qu’elle soit tiède, puisappliquez-la sur les cheveux etenveloppez-les avec une serviettependant 20 minutes. Démêleztous les nœuds et couvrez avec laserviette pendant une demi-heurede plus. Au moment d’enlever laserviette pour la seconde fois,vous remarquerez que vos che-veux seront beaucoup plus raides.Et même si vous avez encorebesoin d’utiliser le fer à lisser, voscheveux ne souffriront pas autant.

Sachez que...L'anchois salé estdéconseillé en cas

d'hypertension. Riche enacide urique, ce poisson ne

doit pas non plus êtreconsommé par les

personnes atteintes degoutte.

Pour prévenir et réduire la chute des cheveux

Le traitement suivant combine toutes les propriétés duromarin (iklil) pour combattre et prévenir la chute anormaledes cheveux, en plus de permettre d’éliminer les pellicules.

Faites chauffer ¼ d’huile d’olive et mélangez-la par lasuite avec 5 gouttes d’huile essentielle de romarin et 2branches de romarin séché dans un récipient opaque enverre. Laissez reposer le mélange jusqu’à ce qu’il soit tiède,puis appliquez-le sur le cuir chevelu et les cheveux.

Enveloppez par la suite vos cheveux dans une serviettechaude. Laissez agir pendant une demi-heure et rincez àl’eau froide.

ÊTRE ARRÊTÉ AUX FEUX ROUGES EST MAUVAIS POUR LA SANTÉ

Saviez-vousque...?

Les épinards sontextrêmement riches en

vitamines A et C qui, seloncertaines études, peuvent

prévenir l’oxydation ducholestérol et l’apparition

de maladies commel’artériosclérose.

Le rêve de beaucoup de femmes est sans aucun douted’avoir les cheveux lisses et soyeux… Cependant, les pro-cédés utilisés aujourd’hui endommagent le cuir chevelu etles cheveux car ils les brûlent. Découvrez quels sont lesmeilleurs masques pour lisser naturellement les cheveux etainsi, dire adieu au fer à lisser ou aux produits chimiques.

Vous êtes chauve ? Voici une bonneraison de s'en réjouir

Les hommes au crâne dégarni ou complètement chauve don-nent une impression de puissance, révèle une étude américaine.Vous ne verrez plus la calvitie de la même manière. AlbertMannes, chercheur américain, montre dans une étude que lesgens considèrent inconsciemment les hommes chauves commedes personnes puissantes et autoritaires. Pour en arriver à cetteconclusion, il a demandé à des volontaires d'évaluer à partir dephotos le charisme de plusieurs hommes coiffés différemment.

Les hommes chevelus plus convaincants une fois rasés… Achaque fois, les hommes avec peu de cheveux sur la tête ont étéconsidérés comme plus dominants, plus forts et plus grands queles hommes avec un brushing parfait.

Au cours d'une seconde expérience, le chercheur a retouchéles photos des hommes avec des cheveux pour les rendre com-plètement chauves. Résultat ? Ils ont été jugés plus convain-cants que la fois précédente. En conclusion, Albert Mannesconseille aux hommes complexés par une calvitie naturelle de seraser complètement la tête pour retrouver pleinement confianceen eux à travers le regard des autres.

C'est paradoxal mais si s'arrêter aux feux rougesest obligatoire pour éviter l'accident, le fait d'y resterlongtemps peut être néfaste pour la santé comme lemontre une étude menée au Royaume-Uni. En plusde vous énerver, patienter plusieurs minutes à unfeu rouge pourrait à la longue s'avérer toxique pourvotre corps.

Une étude menée à l'Université de Surrey auRoyaume-Uni montre que passer seulement 2% deson temps quotidien à conduire dans des carrefoursdont la circulation est gérée par des feux représente25% de l'exposition totale aux particules nocives dela pollution atmosphérique.

Selon les observations des auteurs, la concen-tration des particules polluantes où il y a des feux designalisation est 29 fois supérieure à celle relevéedans une circulation fluide, sans feux. En cause : les

changements fréquents dans la conduite (décéléra-tion, arrêt, accélération des véhicules). De plus, laproximité des voitures aux feux augmente de façonsignificative l'exposition aux émissions. Le Dr

Prashant Kumar, auteur de l'étude, conçoit que «cen'est pas toujours possible de modifier son itinérairepour éviter les intersections» mais explique que «lesconducteurs doivent être conscients des risquesaccrus quand les feux sont au rouge».

Aux feux, laissez les fenêtres fermées… Pourlimiter son exposition aux particules polluantesquand on est arrêté à un feu tricolore, le chercheurconseille de garder les fenêtres fermées, d'éteindreles ventilations et d'augmenter la distance qui sépareson véhicule de celui qui est devant. Il recommandeaussi aux piétons de traverser, si possible, dans desrues non dépendantes des feux de circulation.

Pomme-poirecontre l’anémieLes pommes sont saines,

savoureuses, polyvalentes etcuratives. Rappelez-vous levieux dicton «une pommechaque matin chasse le méde-cin». Quant aux poires, nouspouvons en dire tout autant.Vous avez donc une petiteidée des bienfaits qu’apporteun bon smoothie à la pommeet à la poire !

Il est idéal au petit-déjeu-ner. Il vous suffit de peler unepomme et une poire, de lesmettre dans un mixeur en yajoutant un verre d’eau. Cesmoothie est délicieux, et per-mettra d’augmenter votre tauxd’hémoglobine.

Du lierre terrestrecontre la celluliteFesses, cuisses,

hanches... Contre la cellulite,le lierre terrestre (lewaye) peuts’avérer extrêmement efficace.Dans un litre d’eau, portez àébullition 100g de lierre ter-restre. Eteignez le feu et lais-sez reposer 10 minutes.Imbibez ensuite des lingespropres avec l’infusion.

Appliquez les linges sur leszones à traiter et laissez agir15 minutes.

Page 15: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 22 février 2015 - PAGE 17

[email protected]

Petits f lanspomme-chocolat

1 pomme (moyenne), 1 œuf, 18 cl de lait, 20 g defarine, 20 g de sucre, 1/2 c. à s. de cacao

Préchauffervotre four à180°C. Peleret épépiner lapomme. Ladétailler enfines lamelleset lesdisposerdans despetitsramequins(beurrés ounon). Dansun saladier,verser lafarine, lesucre et lecacao.

Ajouter l'œuf et mélanger jusqu'à l'incorporationcomplète des ingrédients secs. Ajouter le lait et fouettervigoureusement. Verser dans les petits moules, etenfourner pour 25 mn à 180°C.

Tajine au fromageViande de mouton désossée : 600 g, œufs : 8,

fromage râpé : 4 c. à soupe, oignons : 2, purée de tomates : 2 c. à soupe, haricots blancs secs :2 poignées, pain de mie (rassis) : 2 tranches, huile

d'olive : 1 verre, beurre salé : 2 noix, poudre de pimentrouge, sel fin, poivre noir du moulin

La veille, faites trempertoute la nuit lesharicots blancs secsdans de l’eau froide.Coupez la viande demouton en dés de 4cm et frottez-les depoivre et de sel. Faitesdorer les dés de viandeavec de l’huile dansune casserole sur feuvif. Ajoutez-y 2 grosoignons finementémincés. Ajoutez ensuite la purée de tomates, le pimentrouge et les haricots blancs. Recouvrez d’eau l’ensembledes ingrédients. Augmentez le feu jusqu’à ébullition, puislaissez mijoter pendant encore 1 heure 15 minutes àcouvert. Prélevez l’équivalent d’un grand bol de jus etmettez-le de côté. Râpez ensuite la mie de pain rassis ;elle doit être très fine. Ajoutez-la dans la casserole avec leparmesan et une noix de beurre salé. Rectifiezl’assaisonnement selon votre goût. Battez les œufs etmélangez-les au reste de la préparation. Versez le mélangeobtenu dans un tajine huilé. Egalisez bien et placez à feudoux pendant 25 minutes. Surveillez la cuisson ; dès que letajine est cuit, la lame d’un couteau que vous enfoncezdedans doit ressortir sèche. Faites fondre le reste debeurre. Enlevez ensuite le plat du four. Coupez le tajine entranches et arrosez celles-ci avec le beurre fondu.Réchauffez rapidement le jus réservé et présentez-le dansune saucière. Servez chauds le tajine et sa sauce.

Vous essayez désespérémentde faire partir vos capitons surles cuisses, et ce sont vosseins qui partent en fumée ! Sivous perdez plus facilement duhaut du corps que du bas, il ya des raisons physiologiques !On vous dévoile où se cachentles kilos récalcitrants etpourquoi ils ne veulent pasdisparaître ! Haut et bas inégaux face auxrégimes On perd plus facilement duhaut du corps que du bas. Lestissus adipeux sont différentsselon leur localisation : lesgraisses accumulées dans lapartie supérieure du corps,notamment la régionabdominale, sont les premièresà disparaître lors d’un régimeamaigrissant. C’est une bonnenouvelle car plus les kiloss’accumulent dans la région duventre, plus les risques pour lasanté augmentent.Hanches et cuisses : lesplus difficiles à faire fondre Les dépôts graisseux auniveau des hanches et descuisses ne gênent pas lefonctionnement du corps ; aucontraire, chez la femme ils ontun rôle important. Ilsconstituent une réserve quipermet de faire face auxexigences énergétiques de la

grossesse et de l’allaitement.Spontanément les femmesvont stocker les graisses depréférence dans la partieinférieure du corps (hanches,cuisses) et comme ces dépôtsont un rôle déterminé, ils sonttrès difficiles à éliminer. Cetterépartition de la graisse,différente chez les hommes etles femmes, expliqueégalement que ceux-ci, qui,naturellement, ont davantage

de masse musculaire,maigrissent plus facilement.Quand elles font un régime, lesfemmes peuvent gagner unetaille et rentrer dans le jean oula jupe qu’elles neréussissaient pas à fermermais elles risquent égalementde perdre un peu de poitrine.En effet, les seins sontessentiellement constitués degraisse, la glande mammaireétant très petite.

Le café a mauvaise réputation. Il estvrai que le café peut légèrementaugmenter la pression artérielle àcourt terme. Cependant, des études àlong terme montrent que le café peutréduire le risque de certainesmaladies graves. En effet, boire ducafé diminue de 67% le diabète detype II. Il réduit le risque de maladiesd’Alzheimer et de Parkinson. Il réduitde 80% le risque de maladies du foiecomme la cirrhose. Enfin, la caféinemobilise les acides gras des tissus

adipeux, et stimule le métabolisme.De nombreuses études ont examinéles effets de la caféine sur le cerveau,montrant qu’il peut améliorer

l’humeur, la mémoire, le temps deréaction, la vigilance et la fonctioncérébrale globale. Enfin, sachez quele café est bourré d’antioxydants. Enfait, c’est la plus grande sourced’antioxydants dans l’alimentation,bien au-delà de ce que peuvent offrirles fruits et les légumes. Si vous êtessensible à la caféine et que celaperturbe votre sommeil, alors le thévert est une excellente alternative. Iloffre les même avantages que le caféavec un taux de caféine plus faible.

Est-ce vrai que... le café est mauvais pour la santé ?

BeautéPourquoi on ne perdjamais là où il faut ?

Info Pour un bonsommeil, étirez-vousavant d’aller au lit

Des étirements légers avantd’aller au lit peuvent aider votrecorps et votre esprit. Essayezde toucher vos orteils ou bienallongez-vous par terre et levezvos jambes contre le mur à 90degrés ou toute autre positionde yoga pour vous détendre.

BON À SAVOIR L’eau de Javel, oui mais avec modération

Devenus tous ou presqueaccros à l’eau de Javel, onestime, à tort, que tout à lamaison doit briller, voireétinceler… L’eau de Javelest une solution aqueused’hypochlorite de sodium etde potassium. Les servicesde nettoyage desentreprises, hôpitaux, barset restaurants (…) ne

savent plus s’en passer. Ladéviance hygiéniste devouloir tout désinfecter estpourtant illusoire dans nosintérieurs, où le risqued’une contaminationmortelle est illusoire.Quoi que l’on fasse, il yaura toujours des germes,qui ne sont pas forcémenttoxiques et nocifs (sans

germes, pas de systèmeimmunitaire !). Une fois lesgermes éradiqués dans lacuisine, il suffit à peine defaire quelques pas dansune pièce voisine pour la«recontaminer». Lescolonies de bactéries serétablissent rapidement !On peut donc dire que pourun usage domestique, l’eaude Javel a une action tropimportante et destructricedont on doit se passer.Mauvaise pour la santé etpour l’environnementPour vous en convaincre,sachez d’abord qu’il s’agitd’un produit toxique (c’estmarqué sur l’emballage !)qui provoque des brûluressur la peau, les yeux etdont les émanationspeuvent susciter des mauxde tête et nausées. Outreson action corrosive, l’eaude Javel ne contient aucun

tensio-actif, et donc nenettoie pas. Elle désinfecteet décolore mais rien nesert de l’utiliser commedétergent sur une surfacebien crasseuse.De plus, ce produit a unimpact sur l’environnementcar il libère du chlore toutau long de son existence(lors de sa production, deson utilisation puis de sonrejet avec les eauxdomestiques). Une foislibéré, le chlore peut alorss’associer avec d’autresmolécules organiques et seconvertir en organochlorés,particulièrement toxiques etpersistants. Enfin, enperturbant l’équilibrebactérien des habitations,l’usage excessif de Javelpeut au contraire favoriserle développement et larésistance de certainsgermes pathogènes.

Phot

os: D

R

Attention !Du gluten dans votreshampooing

Saviez-vous que legluten était égalementtrès présent dans lesproduits cosmétiques, eten particulier tous ceuxque vous appliquez survos cheveux ? Il n’y apas, à l’heure actuelle,de preuve scientifiqueque le gluten, lorsqu’ilest appliqué localement,puisse avoir des effetsnuisible sur la santé despersonnes intolérantesou atteintes de lamaladie cœliaque.Certains produits,comme le rouge à lèvresou le savon pour lesmains peuventcependant êtreaccidentellementingérés, mais trèsrarement et dans desquantités insignifiantes.En revanche, c’est déjàplus embêtant pour lesenfants intolérants augluten, qui sont bien plussusceptibles d’avaler destraces de votreshampooing ou de votrecrème de jour aprèsavoir touché votre peauou vos cheveux.

Page 16: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde dix films tournés en séries.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«C’est Colombo»

1- L’ARME FATA-LE2- RAMBO3- TRANSPOR-TER

4- HARRY POT-TER5- ROCKY6- TERMINATOR

7- BAD BOYS8- JAMES BOND9- LE PARRAIN10- SPIDERMAN

MOT RESTANT = PETER FALKSA

A R L P E T E R F A L KN T A O N D L E P A R NS O R B S E M A J S R AP B M Y A MO M E O I RR A F B N ET R A D S DE E T N A T O R B A P IR L A I M R E T Y K C OH A R R Y P O T T E R R

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

M A L O T R U - R E P O S E R AE D I T A I - P I L E R - G A MD O S A - C O I - U T - M A - BI R E - S O T T E S - P A R A IT E - L E - E R E - M E N A I TA - M E S U R E - P E R I - L I- E S S A Y A - L A N C E R - EB C - A M E - M O N T E R - R UO R G I E - R A T I O S - D E SN I E T - D E N I E R - D O M ES E L - T A N G E R - G A - I S- R - P I N T E S - D A M E S -I - T U E - E E - R E T - T - BN A V I R E S - C O L E R E - AF I A S C O - B A T I R A - C SO D - S E - M E R I T A - P U TR A M E - H O R D E S - C R - IM I E - B O R N E S - S E O U L

E T - A R - T E S - R A - B E LR - A B I M E E - C A P T E - EI L L E G A L - M E L E E - S -O O - T U S - S U - E R - M E TN U B I E - M I E N S - R A M IS E C S - C I R T A - M A R I N- R A - L O T E S - F U S E - DM A - P O U - S - R A T E - S OA - R U B A N - D I T E - C O UT E L E S C O P E E - R E C I F

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M U S T A P H A R E D A - P JB I S E - M A - M I N E R A - IE R E - F A R C E - T R - V I TN E - B E N I E - L I M E E - NT - G A R D E - N I E E S - P SB L A G U E - - - - R S - S U AL A I N E - - - - - E - S I L YA C N E - D - - - - - G O - L E

D E E - H A U T E - G A N T - DI R - T A N T E - T O I S E R -- E P R I S E - S E N S - R U TT R A I R E - F E N D - A M E RI - R - A - N E - I - L I E R AR O U H I W A R W A H I - S A C

LETTRES DELETTRES DEMALINESMALINES

- - - - - - M A R G U E R I T E- A R T I S A N A T - - - - - -- - - - B E L G I Q U E - - - -- - - T A P I S S E R I E - - -L O U V A I N - - - - - - - - -- - - D Y L E - - - - - - - - -- A N V E R S - - - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 22 février 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Roche----------------Tentative

Célébra----------------Poisson----------------Elevée

Pénurie----------------Apprendra

Possessif----------------Villeengloutie----------------Gâteau

Iridium----------------Hahnium----------------Cube

Article----------------Germanium----------------Praséodyme

Nordmarocain

----------------Césium

Enleva----------------Période----------------Terre cuite

Ferment----------------Sans relief----------------Traîne

Colère (inv)----------------

Appris

Néant----------------

EspionPlante

----------------Roche

Confiante----------------Possessif----------------TresseTellure

----------------Lésé

Brève----------------Contourne

Etain (inv)----------------Possessif

Un deses films

Crasseux----------------Entrée----------------Souffrez

Tribus----------------

Rusée

Compagnie----------------Plaques

Mort latine----------------Dissimula

Précieux----------------Hutte (inv)

Halte----------------Licenciée----------------Coiffure

Voyelledouble

----------------Géra

Fin desoirée

----------------Plante

Institut----------------Accepta

Liaison----------------Groggy

Note----------------Cérium

Meitnerium----------------Confiant

Sudiste----------------tableau

Cloîtrée----------------Manche

Organes----------------

Un deses films

Un à BerlinCouleur

----------------Lettre

Oblige----------------Boisson

Sable----------------

Rayon

1- PAYS

2- RÉGION

3- QUARTIER

4- BANLIEUE

5- CENTRE-

VILLE

6- MONUMENT

SCANIE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Malmô

Page 17: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 22 février 2015 - PAGE 19

Près deCherchell----------------Palladium

Alliée----------------Tableau

Hardie----------------Déteinte

Personnel----------------Précis----------------Avale

Tantale----------------Sodium----------------Colère

Précieux----------------Institut----------------Plante

Fin de nuit----------------Pour rire

Exprime----------------Diplôme----------------Gourmand

Dévêtus----------------Tuyau----------------TrempéEsprits

----------------Dans levent

Volonté----------------Tête blonde

Joua àBenfica

----------------Prescription

Nuit----------------Récipient----------------FlatteurCrème----------------Peuple----------------Capitale

Sanction----------------Attachées

Continent----------------Pots----------------Odeur

Impôt----------------Note----------------ArbrisseauObsession----------------Attenants

Economise----------------Asséché----------------Allée

Serpent----------------Rigole----------------Sélénium

Préposition----------------Crétin----------------PossessifTournoi----------------Eculé----------------Grecque

Suffoque----------------Dompta

Suffixe----------------

FouHôtel

----------------Prendre

Concept----------------Détresse

Dans lemois

----------------Fuite

Pronom----------------Alarme----------------PeinesEspiègles----------------Cérium

Théâtre----------------Lettres deSuisse

Cachas----------------Poissons

Bandai----------------Préfixe----------------DuréePassage

----------------Plis

Tamis----------------Hurlement----------------Crack

Arsenic----------------

Roche

Relit----------------Piétiner

Fruit ----------------A payer

Résolution----------------Hésitants

Figure----------------

CobaltForger

----------------Ultime

Joua auCosmos

----------------Envoyé

Infinitif----------------Fendre----------------GlacéSiffle

----------------Rompre

Mollusques----------------

ArmeDémonstratif----------------Erbium

Infinitif----------------

Doux

Cérium----------------Fleur----------------Roche

Mettre----------------

Lianes

Idéaliste----------------Récipients

Apaisera----------------Habitée

Filer----------------Près d’Alger

Interjection----------------Support

Article----------------Titre (dés)

Assagi

Pays----------------Tellement

Meitnerium----------------

MiserAseptisée----------------Quartier àNew York

Pousser----------------Raser----------------ChangeaFoncer----------------Elevées----------------Mer

Soudée----------------Mise----------------ImpiePossessif----------------Est utile

Roues----------------

BêtePrécieux

----------------Tabloïdelondonien

Nobelfrançais

----------------Interjection

Blêmir----------------Magicien----------------SingulierPerforer

----------------Dans l’œil

Isolé----------------Entrée deRome

Gouttelette----------------Scandium

Viril

Virer----------------

TerniFeuille

Césium----------------Calcium

Wilaya----------------

Appris

Page 18: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Le Soird’Algérie Publicité Dimanche 22 février 2015 - PAGE 20

SOIR DE LA FORMATION

DEMANDES D’EMPLOIJeune femme, 34 ans, célibataire, diplômée

DEuA + CMTC + DESSFC, expérience 6 ansdans des cabinets de comptabilité et

entreprises publiques, cherche emploi dansune entreprise sérieuse. Contacter le

0552 29 43 64 F133730/B17

–––––––––––––––JH, lic. en mathématiques et master enrecherche opérationnelle + formations :

informat. bureaut. + anglais + gestion desRH + stage en navigation web + expérience,

cherche emploi à Alger et environs.Tél.: 0550 360 046 nS

–––––––––––––––JH, 22 ans, dégagé du Sce national, cherche

emploi comme agent de sécurité.Tél.: 0552 82 21 16 nS

–––––––––––––––Père de famille cherche emploi comme

chauffeur, sect. privé ou étatique.Tél.: 0792 58 41 69 nS

–––––––––––––––Père de famille cherche emploi comme chef deparc ou mécanicien, permis de conduire toutes

catégories, exp. de plus de 30 ans.Tél.: 0558 70 48 37 nS

–––––––––––––––Homme, 55 ans, père de famille, retraité,

sérieux, cherche place comme chauffeur. Etu -die toutes propositions. Tél.: 0553 96 23 80 nS

–––––––––––––––Père de famille cherche emploi comme agentde sécurité ou autre. Tél.: 0557 00 55 02 nS

–––––––––––––––Jeune homme cherche emploi comme

chauffeur ou agent de sécurité, disponible desuite. Tél.: 0554 76 11 81 - 0772 66 76 19 nS

–––––––––––––––J. dame, dynamique, niv. bac, longue exp.

administ., polyvalente, cherche emploi,secrétaire de direction. Tél.: 0551 67 39 87 nS

–––––––––––––––Jeune homme âgé de 32 ans cherche emploicomme chef de cuisine (diplômé), expérience

de 10 ans. Tél.: 0665 76 24 00 nS

–––––––––––––––Père de famille, possède véhicule neuf,

cherche emploi. Tél.: 0657 15 46 13 F139513

–––––––––––––––JH, 38 ans, cherche emploi comme chauffeur

avec sa voiture (Alger). - 0550 17 92 64 F139519

–––––––––––––––Dame, 43 ans, 20 ans d’expérience en gestiondes entreprises, management pour certification

ISO, cherche poste stable. Appeler le0557 91 65 48 nS

–––––––––––––––JH, 27 ans, ing. électronique, superviseurHSE, cherche emploi. Tél.: 0555 55 00 20

–––––––––––––––H., 52 ans, région est, ing. app. BTPH, longue

exp. prof. dom. conducteur travaux dansmultinationale, métreur-vérif., ex-chef de Sce

suivi, contrôle chantier, EPB, cherche poste enrapport. Tél.: 0661 62 11 86

–––––––––––––––H., 60 ans, retraité, universitaire, sérieux,

dynamique, ch. emploi dans le dom. analyse etétude de marchés, ou correcteur de françaisou agent administ., maîtrise Excel et Word.

Tél.: 0772 46 90 49–––––––––––––––

JH, 30 ans, hab. Alger, ing. d’Etat en génie desprocédés, 2 mois d’exp. (téléconseiller),

maîtrise l’outil informatique, projet fin d’études :«Elimination des phosphates contenus dansun rejet laitier sur support», dégagé du Sn,

cherche emploi. Tél.: 0552 39 30 02 - e-mail :[email protected]

–––––––––––––––Cherche emploi comme prof. Patch Work, la

pâte chimique. Tél.: 00561 75 87 83 -0667 19 46 64

–––––––––––––––H., retraité, chef magasinier, longue

expérience, cherche emploi.Tél.: 0775 13 80 40–––––––––––––––

JH, désireux de travailler avec sérieux,expérimenté en informatique de gestion, TS en

informat. de gestion + ingénieur d’affaires,maintenance informat., cherche emploi, axe

Alger-Boumerdès. Contacter au :0551 34 50 24

–––––––––––––––JH, 33 ans, habit. Bab-Ezzouar, comptable deformation (CMTC + CED) chargé de la paie,plus de 200 emploiyés, RH, administration,

cherche emploi. Tél.: 0550 69 58 72–––––––––––––––

Prof. broderie main et machine (africaine)cherche emploi. Tél.: 0551 78 70 91

–––––––––––––––

TIZI-OUZOU - IST lance formations de : chauffagiste (chaud. murale et sur socle)(45 h) ; Instal. panneaux solaires (45 h) ; Automates progr. (30 h) ; Télésurveillance

(30 h) ; Optique-lunetterie (6 mois). - Adresse : IST imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid,Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13

TIZI-OUZOU - IST lance formations diplômantes : – BTS arch. d’intérieur (3e AS) –BT topographie (2e AS) – CAP instal. sanitaire et gaz (4e AM). – CAP électr.

industrielle (4e AM). - Adresse : IST imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. -Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13

TIZI-OUZOU - IST lance formations qualifiantes : Bâtiment : arch. d’intérieur, chef deprojet, plomberie, électr. bât., topographie. — Gestion : déclarant en douane, gest.

stocks — Médical : délégué médical, vendeur pharm., optique-lunetterie - prothésistedentaire amovible et fixa, secrét. médicale, assist. maternelle. - Adresse : IST imm.

Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 -Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13

COURS ANGLAIS, FRANÇAIS, ARABE, ESPAGNOL. - Contactez-nous : 0793 97 88 20 F139549

PROCENTER / Cité 300-Villas, villa 21, à côté de la daïra de Boumerdès (face écoleprimaire), formations : informatique, infographie, photo, caméra,

cours de français, anglais. - Tél.: 0772 02 65 36 - 0778 49 54 48 F138851/B17

NON AU CHÔMAGEÉCHOTELLERIE s’engage à former et assurer un poste de travail en hôtellerie

(cuisine, restaurant), Tizi-Ouzou. Tél.: 026 11 44 80 - Mobile : 0799 56 75 05 F119513/B13

SMATECH (SCHOOL OF MAnAGEMEnT & TECHnOLOGy), école agréée par l’Etat,spécialisée en HSE, et en partenariat avec OSHA Academy des uSA,

assure la formation en : • QHSE (qualité, hygiène, sécurité et environnement) pour :

Manager - Superviseur - Inspecteur.• Agent de sécurité et de prévention.

Les attestations HSE sont délivrées par OSHA Academy des USA.• Cours de langues. • Initiation à l’informatique.

Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951

Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou. — e-mail : [email protected] — Visitez notre site web :

www.smatech-tiziouzou.com F119521/B13

L’éCOLE PARAMéDICALE «SI MHIDINE» ET «IFP SI MHIDINE» vous garantissentun avenir meilleur en vous offrant les formations suivantes : aide-soignant, auxiliairepuériculture, assistant fauteuil dentaire, délégué médical et vendeur en pharmacie,

ainsi que les formations professionnelles en administration, bâtiment, languesétrangères, informatique, déclarant en douane, magasinier, gaz et pétrole… -Régime internat/externat. - Pour plus de renseignements et inscriptions, nous

contacter aux numéros suivants : 026 11 31 75 ou 0556 441 387. - 3, rue des frères Beggaz, nouvelle-Ville (La tour), Tizi-Ouzou -

Site internet : www.ifpsm-dz.com F119474/B13

L’ÉCOLE TECHNIQUE lance la formation GRATuITE BTS MARKETInG sur étudede dossier. n’hésitez pas à nous contacter aux : 026 18 60 11 - 0550 23 03 03 -

0560 97 09 68 - Dossier d’inscription : 2 extraits de naissance - 2 fiches individuelles -2 copies de certificat de scolarité 3e AS ou bac - 6 photos d’identité - 1 fiche de

résidence. F119490/B13

IMA, AVEC TARIFS INTÉRESSANTS ET HORAIRES AU CHOIX, forme envidéosurveillance, électricité bâtiment, maintenance (photocopieurs, micros,

électronique, smartphones et tablettes), installation et administration des réseaux,configurations routeurs. Tél.: 021 27 59 36/73 - Mob.: 0551 959 000 IMA/B1

ÉCOLE MAYA lance formation coiffure hommes. - 021 73 42 42 - 0552 97 87 94 - 0555 37 56 25 F139534

ÉCOLE MAYA lance formation coloriste dernière technique.- 021 73 42 42 - 0552 97 87 94 - 0555 37 56 25 F139534

TIZI-OUZOU - IST lance des formations à distance : Licence professionnelle :Management - Finance/fiscalité et comptabilité - GRH - Marketing. } Master

professionnel : Management des entreprises - Management en QHSE - GRH -Marketing, — HSE : Manager - Inspecteur - Agent de sécurité - HACCP -

Adresse : IST imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. -Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13

Déjà une année, le22/02/2014 que nous aquittés notre cher etregretté

BENMOHAMMED Khemaïs

laissant derrière lui un vide immense. Il étaitd’une rare noblesse et d’une gentillesse sanslimite.En ce douloureux souvenir, les famillesManaâ d’Alger et Benmohammed de Tunisieprient tous ceux qui l’ont connu et aiméd’avoir une pieuse pensée en sa mémoire.Puisse Dieu le Tout-Puissant lui accorder Sa

Sainte Miséricorde et l’accueillir en SonVaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.»

Son épouse qui ne l’oubliera jamais.

PENSÉE

10 ans que tu esparti pour unmonde meilleur, le21 février 2005. Ta femme El hadjanée Kherfallah ettes enfants Nedjimadite Zahia, Rebiha,Abdelnasser, Samia, Abdelmadjid,Abdelmalek, tes petits-enfants etarrière-petits-enfants demandent àtout ceux qui t’ont connu et aiméd’avoir une pieuse pensée pour toi etque Dieu t’accueille dans Son VasteParadis.

R143745/B4

PENSÉEEl hadj OUAR Larbi Cela fait 4 mois, le 22

octobre, que nous a quit-tés notre cher et regrettépère

Kimoun Alilaissant un vide immenseque nul ne peut combler.En ce douloureux souve-nir, toute la familleKimoun, ta femme Saliha, tes fils et tes fillesFarida, Youcef, Houria, Wahiba, Samir,Mourad et Djazia, les petits-enfants MouhamedEl Mahdi, Alina, Amel, ISHK, Yousra,Yassmine, Lyna, Zyna, Mouhamed Anis,demandent à tous ceux qui t’ont connu et aiméd’avoir une pieuse pensée en ta mémoire.Repose en paix, cher père et que le Paradis soitta demeure éternelle.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.»

F138/B1

PENSÉEDÉCORATION + JARDINS➦ Tous travaux d’espaces verts

➦ Gazon en plaques pour pelouses➦ Réalisation des parcs et jardins

➦ Décoration intérieure et extérieure➦ Conception de cascades.

Devis et plans gratuitsTél. : 0770 884 901 - 021 603 659

Nous contacter par : e-mail : [email protected]

Page 19: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

APPARTEMENTS––––––––––––––––––––

Dans résidence calme et clôturée à Aïn-Taya, vends superbe duplex 7 piècestransformé en 6 pièces, 245 m2, entréeindividuelle, terrasse, cour et garage.

Toutes commodités. Eau H24. Bâche àeau 7 000 litres. Chauffage central.Téléphone. Trois façades expositionplein sud. Intermédiaires et curieux

s’abstenir.Tél : 0668 01 47 43 NS

––––––––––––––––––––Vends des F3, 100 m2, dans une

résidence neuve, acte et parking, àSaoula-Ville. - 0661 84 01 41 F139581

––––––––––––––––––––Particulier vend un duplex, 128 m2,

Blida-Centre, 1,5 milliard.Tél.: 0557 72 84 47 F138/B1

––––––––––––––––––––Prom. imm. vend des logts F2, F3, F4,

promotionnels, standing, dans unepromotion à Aghribs, daïra d’Azeffoun,

début travaux mois de mars.Tél.: 026 20 28 68 - 026 20 27 45 F119488/B13

––––––––––––––––––––Vds F4 Fouka, F2 Kouba, F3 p/burx,Alger-C., F3 Chéraga, Les Dunes. -

0559 29 54 49 F139557

––––––––––––––––––––Espace immob. Aït-Mouloud -

Tél.: 0553 47 12 44 - 0771 851 281 -026 20 91 81 (en dérangement) - LoueF4 simple, F3 meublé, Nlle-Ville Tizi-

Ouzou. F119529/B13

––––––––––––––––––––VILLAS

––––––––––––––––––––Vends carcasse à Bouzaréah,à proximité du lycée Petit-Bois,

surface 590 m2, 7 niveaux.Tél.: 0771 65 27 20 NS

––––––––––––––––––––TERRAINS

––––––––––––––––––––Vends terrain 16 500 m2 au bord de

route à Sidi-Rached, avec acte et livretfoncier. Tél.: 0551 10 89 70 ––––––––––––––––––––

Tizi-Ouzou, banlieue : vends terrain plat,urbanisé, en R+2+ comble ou

implantation unité économique.Superficie : 16 280 m2.

Tél.: 0549 15 44 17 F119522/B13

––––––––––––––––––––

LOCAUX COMMERCIAUX––––––––––––––––––––

Particulier vend local 150 m2 avecsurface commerciale de 400 m2, sur axe

très fréquenté à Tizi-Ouzou.Tél.: 0667 58 02 44 F115530/B13

––––––––––––––––––––Pro. imm. vd, à Boumerdès centre-ville,

locaux. - 0553 58 07 63 -0560 250 210 HB. F090

––––––––––––––––––––PROSPECTIONS––––––––––––––––––––

Cherche appt, villa, locaux, pourétranger. - 021 60 90 87 F139529

Le Soird’Algérie Publicité Dimanche 22 février 2015 - PAGE 21

LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Vous voulez réussir la tessdira de votrefille ? Vous voulez que ce jour soit le plusbeau jour de sa vie ? Faites appel à une

profession nelle au : 0554 92 23 08 NS

––––––––––––––––A vendre 01 centrale à béton de marque

ELBA, 30 m3/h, sans silo, en parfait état demarche, 01 parpaineuse semi-automatiqueENTP avec 03 moules, en parfait état de

marche, 02 bétonnières ENTP, parfait état demarche. Tél.: 0778 21 84 83 F119526/B13

––––––––––––––––

Pour travaux étanchéité, peinture. -0550 392 781 F139579

––––––––––––––––Sarl minoterie industrielle El-Fayçal - Nous

informons notre aimable clientèle desnouveaux numéros de tél. et fax :

Tél.: 024 71 03 04 - Fax : 024 71 03 05 F119520/B13

––––––––––––––––Meubles & électroménager ! Tout à crédit. -Enlèvement sans paiement. - 24 mois crédit

sans intérêts. - Livraison immédiate. -Expo : Ô MARKET/SOLI - 16, rue H-B-

Bouali. - Tél.: 0560 93 94 80/81 F96

OFFRES D’EMPLOI

AVIS DIVERS

• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers,post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats• Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux

d’Alger • Garde-malades • Circoncision.Appelez-nous au : 0550 40 14 14

CYLKA - Soins à domicileA votre disposition et assurés

par une équipe médicale et para médicale qualifiée

Rec. homme et femme de ménage.Tél.: 0560 09 98 75

- CV au : 021 63 27 18 NS

––––––––––––––––Zh.architectes recrute : architectes et TS

architecture. Envoyer CV : [email protected]

––––––––––––––––

Recrutons à Alger-Centre une secrétairecommerciale. Veuillez faxer CV au

n° tél.: 021 73 68 86 F119531/B13

––––––––––––––––Cherche CONSEIL FISCAL. Env. fax :

021 746 915 F139571

––––––––––––––––Atelier cherche piqueuse qualifiée, El-Biar.

Tél.: 0550 61 10 70 F

––––––––––––––––Hôtel Alger recrute réceptionniste, chef de rang,

cuisinier, femme de chambre.Tél.: 0661 26 45 50 - 0668 35 16 31 - Fax :

021 53 30 37 F139569

––––––––––––––––

Sarl minoterie industrielle El-Fayçal, installée àSi-Mustapha, recrute dans l’immédiat un

meunier. Conditions exigées : 5 ansd’expérience minimum. - Résidant dans la

région de Boumerdès. Envoyez votre CV aunuméro de fax suivant : 024 71 03 04 F119520/B13

Restaurant à Alger cherche serveuses, serveurs. Tél.: 0554 62 86 45 NS

Maghreb-Location-Auto.— Tél.: 021 23 56 52 - 0555 62 61 30 F139362

––––––––––––––––––––

SOIR AUTO

Réparation TV à domicile,toutes marques.

Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS

RÉPARATIONmachines à laver, réfrigérateurs, climatiseurs, à domicile.Tél.: 0553 00 07 48 - 0770 10 41 36 NS

DÉCÈS––––––––––––––––––––La famille Hamouti, parents et alliés, a

la douleur de faire part du décès de soncher et regretté

Hamouti Mohamed-Amezianesurvenu à l’âge de 79 ans.

L’enterrement aura lieu aujourd’huidimanche 22 février 2015 à 12 h, aucimetière M’douha (Tizi-Ouzou).

––––––––––––––––––––Les familles Deffane et Djeddal,

parents et alliés, d’Alger et de Béni-Yenni ont la douleur de faire part dudécès de leur chère et regrettée mère,grand-père, belle-mère et tante

Deffane Torkia née Djeddal,dite «Ouiza»

à l’âge de 86 ans. L’enterrement aura lieuaujourd’hui dimanche 22 février 2015 àAït-Lahcen, Beni-Yenni, à 13 h 30.

Puisse Dieu le Tout-Puissant accorderà la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis. A Dieunous appartenons et à Lui nous retour-nons.

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

SOSFamille démunie, ayant des membres, 3, atteints de maladies chroniques,

est dans le besoin pressant de couches pour adultes. Contacts : 0661 15 99 09 - 0561 24 50 64

SOSMalade cherche médicament :

SOMACOLINE® (Citicoline), gttes buvables -Tél.: 0552 57 05 26 - Dieu vous rendra.

SOSJeune homme, handicapé à 100 %, demande à toute âme charitable

de lui procurer un fauteil roulant. Tél.: 0550 35 72 16

Créateur de saveursPâtissiers-traiteurs nous serons

le compagnon idéal pour vos fêtes et réceptions.

Avec raffinement et délicatesse, nous vous proposons une palette

illimitée de :* Mignardises (orientales et occidentales)

* Gâteaux artistiques* Gastronomie (tout genre de cuisine).

Cité du 11-Décembre-1960n°54, Dély-Ibrahim, Alger

0555 85 63 20Email : [email protected]

Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

SIÈGE :DIRECTION-RÉDACTION :

Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai

- Alger - Tél. : 021 67.06.58 -

021 67.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRES FONDA-TEURS :

Maâmar FARAHDjamel SAÏFI

Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSIMohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉLe Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

BUREAUX REGIONAUX :BOUMERDÈS

«Résidence Badi», bt 3, 2e étage,

RN n° 24, Boumerdès-villeTél./fax : (024) 79 40 72

Email : [email protected]

19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76Télex : 81095

BLIDA103, Avenue Ben-Boulaïd

Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 - Tél. : 025 40.20.20

CONSTANTINE9, rue Bouderbala(ex, rue petit), Constantine

Tél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif.

Tél. : 036 84 48 00

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

Tél./Fax : 026 12 87 04Tél. : 026 12 87 01

MASCARARue Senouci Habib

Maison de la presse.Tél.Fax : 045 80.28.43

TLEMCENCité R’hiba Bt n°2 RDC.Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82

BOUIRAGare Routière. Lot N°1.

3e étage - Tél. : 026 94 29 19

E-Mail :[email protected]

m

BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

BORDJ-BOU-ARRERIDJ

2, rue Cherifi Mohamed(près du cinéma Vox)

Tél./Fax : (035) 68-10-52IMPRESSION

Centre : S.I.A AlgerEst : S.I.E Constantine

Ouest : S.I.O OranDIFFUSION

Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : MPS

Tél.: 0550 17 26 03

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

AANNNNIIVVEERRSSAAIIRREE

Le 21/02/2014, unbout de chou,prénomméMAYSSEM

est venu égayerle foyer deSyah Fathi etMeriem Aïchour.En cette heureuse occasion,Samia, ta mamy, te souhaite

une longue et heureuse vie pleinede joie, bonheur et de réussite.Joyeux anniversaire Mayssem !

Ta mamy qui t’adore.R136073/B11

Page 20: RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU Edition du Centre - ISSN …RND (Rassemblement national démocratique) vont ... signé un contrat de gré à gré avec GESI-TR, l’ex-Génie Sider, pour

Litote. ça part de là. L’Unioneuropéenne, Allemagne en têtede file, veut absolument étran-

gler davantage la Grèce exsangueen lui faisant payer sa dette. Cemoyen létal s’appelle l’austérité.Mais Syriza, qui a raflé les dernièresélections, n’a pas tort de rappeler ladette de l’Allemagne elle-même àl’égard de la Grèce. Elle s’élèverait à162 milliards d’euros, soit la moitiéde ce que la Grèce doit aujourd’hui.Deux poids, deux mesures ? C’est laloi du plus fort, toujours la meilleu-re, d’après ce brave La Fontaine,redevable lui-même du suc de sonpropos, et deux fois plutôt qu’une,au fabuliste grec Esope.

L’autre litote, c’est qu’on nemesure jamais assez ce que lemonde occidental doit à la Grèce.Tiens, on parle à satiété de la dettegrecque, ces vulgaires empruntsmesurables en numéraires, maisjamais de l’inestimable dette philo-sophique et même politique que cemême Occident, et l’humanité entiè-re, a à l’égard d’Athènes. Résuméeen quelques mots, cette dette a pournom démocratie (de demos, peuple,et kratos, pouvoir), citoyen (politis),république (res publica), et autreséléments fondamentaux, constitutifsde la civilisation occidentale.

Mais que vient donc faire cetteincartade dans le mentir-vrai ? C’estquoi, cette intrusion ?

Eh bien, c’est à cause de cet écri-vain franco-grec, Vassilis Alexakis.Invité l’autre jour sur une radio fran-çaise, il présentait son dernierroman, La Clarinette. Je l’écoutais àvrai dire mollement, avec la distrac-tion amusée qu’on met à écouter untype en train de te vendre son bou-quin, lorsque soudain j’eus la sen-

sation d’une parenté. Mais oui, c’estça : nous puisions nos mots à lamême source du mentir-vrai. Unesource qui part de la Méditerranée etfatalement y revient.

Il disait à propos du rôle del’écrivain qu’il était consubstantiel àla culture grecque, la Grèce étant«un pays qui vit sur la mémoire, onse raconte des histoires. Quand onest grec, par sa tradition culturelle,on a le droit de mentir». Eh bien oui,la Grèce n’est-ce pas le lieu de nais-sance du mythe ? Par extension, onpeut le dire de toutes les régions dela Méditerranée où on a le culte de laparole.

Et Vassilis Alexakis raconte que,lorsqu’il était enfant, il disait à samère que son rêve était de devenirun grand… menteur. Menteur, oui ! Ilajoute : «Et j’ai réussi.» C’est-à-direqu’il est devenu écrivain.

Alerté par cette déclaration quitient a priori de l’esbroufe, je prêtail’oreille à la suite de ses propos. Ilen vint à l’actualité de la Grèceenthousiaste à porter au pouvoir unmouvement de gauche. Abordantl’actualité, il mentionnait les titresde la presse grecque qui proclamaiten «Une» ce refus unanime : non àla litote ! Bien lire : non à la litote !Mais, bon sang, qu’est-ce que la lito-te vient faire dans cette histoire denégociations entre le gouvernementde Tzipras et les instances del’Union européenne ? Que vient fairelà-dedans cette figure de style, étantentendu que la litote consiste à diremoins pour entendre davantage.Vassilis Alexakis explique qu’il nes’agit nullement d’un manifeste litté-raire, mais plus prosaïquement decrise politique car en grec, litotesignifie tout simplement austérité.

Donc, en passant d’une langue àl’autre, on change de continentsémantique. On traverse le fleuve, lamer, les sables.

On reste dans la continuité. Litoteégale austérité. Tout est dit dans lemélange avec jubilation desregistres. On entremêle les ins-tances, on confond les étapes. C’estla manière du menteur et l’art del’écrivain.

Enième litote et autre écrivain. Ouplutôt écrivaine. Grecque. Commequoi la crise accouche d’œuvresd’art. Elle s’appelle ErsiSotiropoulos. Romancière et poétes-se de 60 ans, elle a bourlingué à tra-vers le monde à la recherche de ceGraal qui a pour nom l’écriture.«Ecrire pas publier», dit-elle. Elle asillonné le monde, de New York oùelle participe à l’InternationalWriting Program, à Rome où ellerencontre Alberto Moravia vieillis-sant en passant par Paris, les Pays-Bas. Et la voilà aujourd’hui tenue,avec Eva (Stock), un roman qui vientde sortir, pour n’avoir pas «sonpareil pour raconter ce que viventses compatriotes», selon Le Monde.Petit morceau de lucidité littéraire,et de talent à verser au débat – infi-ni, inépuisable tonneau desDanaïdes — sur ce que doit être lalittérature : «La littérature n’est pasla sociologie. Les réflexions poli-tiques doivent surgir indirectementde la narration. Pas d’un copier-collé de ce que les journaux et latélévision nous déversent tous lesjours.»

Ultime litote ? Ou peut-être pre-mière parabole. Elle s’appelleOrthodoxie. Elle est grecque aussi,et c’est une femme. Victime — elleaussi — de la crise, elle est joueuse

de foot dans une équipe de SDFmixte d’Athènes. Comme dansbeaucoup de villes d’Europe étran-glée par la crise du capitalismefinancier qui n’en finit plus deprendre aux plus pauvres, il s’estcréé dans la capitale grecque uneéquipe de foot composée d’hommeset de femmes qui ont en commun lefait de vivre dans la rue.

Ce sont des gens vaillants et cou-rageux, comme des personnagesd’Ersi Sotiropoulos, qui combattentla sinistrose provoquée par l’austé-rité – litote, en grec, souviens t’en !– en tapant dans un ballon, ce quiéquivaut à recouvrir un peu de cettedignité que le pro0fit capitaliste leura honteusement confisquée. Il y acomme une ironie à ce que le pivotd’une équipe de SDF d’Athèness’appelle Orthodoxie qui vient duGrec et qui veut dire droit et opi-nion. Une opinion droite.

A. M.

Par Arezki [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Avocat du grand banditisme français, KarimAchoui s’inscrit au barreau d’Alger. Pas con !Pourquoi se priver de…

… doubler, voire de tripler sa clientèle, hein ?

Je ris doucement. Pour ne pas déranger, biensûr. Parce que même si j’aime rire à gorgedéployée comme c’est le cas depuis que j’ai prisconnaissance de ces articles-là précisément, jereste tout de même respectueux de mon environ-nement et des gens qui m’entourent. Donc je risdoucement lorsque j’entends et que je lis les réac-tions offusquées devant le montant vrai ou suppo-sé que va débourser Mobilis pour faire venir leReal de Madrid en Algérie. A pleines pelletées, deseffarouchés, vierges ou pas — ça je ne peux pasvous le certifier — crient leur indignation de voirMobilis se payer le Real en prestation foot ici, enAlgérie même. D’abord, faudrait que ces mêmes«offusqués» mettent à jour leur logiciel en termesde marketing sportif et de contrats de prestations.Yal’ khawa, pour adorer le foot, pour avoir été àmes premières heures journaliste sportif, et poursuivre régulièrement le beau ballon, je vous faisrespectueusement remarquer que 5 millions d’eu-ros pour avoir le Real à la maison, c’est une affai-re, c’est une bonne affaire, c’est carrément du pipide chat, et pas d’un gros chat, juste un matou

rachitique à la vessie capricieuse. Monter sur sesgrands chevaux en voulant faire croire que c’estl’escroquerie du siècle cette prestation facturée à5 millions d’euros, c’est faire preuve d’une mécon-naissance crade des cours réels des stars et deleur cote sur le marché du spectacle sportif. Jevais même plus loin, Mobilis devrait être félicitépour avoir réussi cette opération-là à un tel tarif.Rien que l’espace où sont entreposés les titres etcoupes remportés par le club espagnol, c’estl’équivalent d’un grand musée à étages. Mais y aplus grave. J’ai lu et relu les articles vitupérant lavenue prochaine du Real en Algérie et son ticketd’entrée à 5 millions d’euros, et en lisant attentive-ment, c’est-à-dire en mettant en contexte la viru-lence de ces réactions avec les supports sur les-quels elles se sont déchaînées, j’ai aisémentreconstitué une sorte de cartographie des «frus-trations». Une réaction n’ayant rien à voir avecl’aspect sportif de cette affaire, encore moins avecson côté «veille et vigilance économique».Vraiment rien à voir. Le Real de Madrid commeexutoire à une frustration, je savais les cheminsgalactiques pouvant mener à tout, mais là, noussommes en pleins sentiers tordus. Allez ! Unepage de pub et on revient sur le plateau pourfumer du thé et rester éveillés à ce cauchemar quicontinue.

H. L.

Des galactiques, du reste, et des restes !

Balade dans le mentir/vrai (45)

Tête de litote !