Rapport technique de l'UEFA Europa League 2016/17...Panathinaïkos FC Konyaspor AS Saint-Étienne R....

Rapport technique2016/17

Introduction

Résultats

Les plus beaux buts de la saison

Questions disciplinaires

Objectif Stockholm

Points de discussion

L’équipe type de la saison

Tentatives de but

La finale : Manchester United complète sa collection de trophées

Questions techniques

Passes

Conserver l’avantage

Un atelier signé Mourinho

Le chemin des filets

Possession du ballon

Profils des équipes

Sommaire

Analyse

Rétrospective

Statistiques

Matthijs de Ligt (à droite) passe Marouane Felliani lors de la finale, à Stockholm.

Groupe A

Groupe E

Groupe B

Groupe D

Groupe F

Groupe G Groupe H

Groupe I Groupe J

Groupe K Groupe L

Groupe C

Clubs provenant de l’UEFA Champions League

Des pistes de réflexionLe groupe des observateurs techniques de l’UEFA aborde les tendances, les tactiques et les points de discussion de la saison 2016/17 afin de donner des idées et de susciter le débat parmi les entraîneurs en Europe.

Le groupe des observateurs techniques de l’UEFA à Stockholm comprenait (de gauche à droite) Cristian Chivu, Dejan Stanković, Ioan Lupescu, Sir Alex Ferguson, Stefan Majewski et Mixu Paatelainen.

Ce bilan de la saison 2016/17 de l’UEFA Europa League passe en revue les 205 matches de la compétition, du début de la phase de groupe en septembre à la finale à la Friends Arena le 24 mai.

Ce rapport offre des informations factuelles et statistiques utiles sur la huitième édition de l’UEFA Europa League dans sa formule actuelle et a pour objectif de permettre une meilleure compréhension de l’action sur le terrain grâce aux analyses et aux interprétations du groupe des observateurs techniques. Ce petit groupe d’entraîneurs a transmis ses commentaires sur chaque match disputé à partir des huitièmes de finale, constituant une plateforme sur laquelle l’équipe technique de l’UEFA a pu baser ses discussions lors de sa rencontre à Stockholm, au lendemain de la finale ayant opposé l’Ajax et Manchester United.

Sous la direction du directeur technique de l’UEFA, Ioan Lupescu, les experts ont discuté des approches tactiques et des tendances observées. À cette occasion, de grands entraîneurs ont livré des éléments de réflexion fascinants. Sir Alex Ferguson a partagé ses vastes connaissances et sa longue expérience des compétitions interclubs européennes, et, bien entendu, du vainqueur de l’UEFA Europa League de cette saison, Manchester United. De son côté, Cristian Chivu a mis en lumière le fonctionnement de

son ancien club, l’Ajax. Avec le concours de Dejan Stanković, conseiller de l’UEFA pour le développement du football, il a également fourni quelques réflexions sur l’entraîneur vainqueur, José Mourinho, avec lequel ils avaient tous deux travaillé à l’Inter.

Il convient aussi de mentionner les contributions importantes de Mixu Paatelainen, ancien entraîneur de l’équipe nationale de Finlande, et de Stefan Majewski, directeur sportif de la Fédération polonaise de football.

Le fruit du travail de ces experts est un rapport technique qui, nous l’espérons, offrira aux entraîneurs d’Europe de la matière à réflexion pour alimenter leurs débats. Il sera transmis aux membres de la communauté des entraîneurs à travers le continent et leur permettra de rester au courant des nouvelles tendances et des nouvelles approches en matière d’entraînement dans le football interclubs d’élite.

Fenerbahçe SK

AFC Ajax KAA Gand

Feyenoord

Villarreal CF FC Steaua Bucarest

SK Rapid Vienne

FC Viktoria Plzeň

FK Austria Vienne

BSC Young Boys FC Astana

FC Zénith Maccabi Tel-Aviv FC

Dundalk FC

SC Braga

FC Slovan Liberec

FC Internazionale Milano

Panathinaïkos FC Konyaspor

AS Saint-Étienne

R. Standard de Liège

FC Krasnodar

FC Zurich

FC Salzbourg ACF Fiorentina

RC Celta de Vigo

OGC Nice

RSC Anderlecht

Tottenham Hotspur FC

Qarabağ FK

AC Sparta Prague

OsmanlısporSouthampton FC

FC Schalke 04

APOEL FC

Athletic ClubKRC Genk US Sassuolo Calcio

Hapoel Beer-Sheva FC

FC Copenhague Olympique Lyonnais

Beşiktaş JK VfL Borussia Mönchengladbach

Legia Varsovie PFC Ludogorets Razgrad

FC Rostov

AZ Alkmaar1. FSV Mayence 05

PAOK FC

Gabala SC

AS Rome FC Astra Giurgiu

FC Shakhtar Donetsk

FC Zorya Luhansk

Manchester United FC

Olympiacos FC

54 RAPPORT TECHNIQUE DE L’UEFA EUROPA LEAGUE 2016/17

INTRODUCTION

Les 73 063 spectateurs ayant assisté à la victoire de Manchester United contre Fenerbahçe lors de la troisième journée de matches constituent un record d’affluence pour la phase de groupe de l’UEFA Europa League.

En inscrivant le but victorieux de Manchester United contre Zorya Louhansk, Zlatan Ibrahimović est devenu le troisième joueur, après Adrian Mutu et John Carew, à marquer pour sept clubs différents dans une compétition de l’UEFA.

Objectif StockholmDeux des meilleurs et plus prestigieux clubs européens ont émergé d’un peloton de 56 clubs de 24 pays pour atteindre la finale

Objectif Stockholm Si Manchester United a entamé sa campagne par un faux pas (défaite 0-1 à Rotterdam contre Feyenoord), l’autre finaliste, l’Ajax, a négocié avec plus d’assurance la phase de groupe puisqu’à l’instar de Rome, de St-Étienne et du Shakhtar Donetsk, il restera invaincu. Le Shakthar, qui remporta ses six rencontres et termina en tête du groupe H avec 21 buts et en réalisant en l’espace de deux semaines des « cartons » contre Gand (5-0, puis 5-3), fut l’équipe la plus impressionnante.

La phase de groupe avait commencé par des sueurs froides pour Mircea Lucescu, l’ex-entraîneur du Shakhtar désormais à la tête du Zénith, qui se retrouva mené 0-3 après 76 minutes au stade du FC Maccabi Tel-Aviv mais finit par s’imposer 4-3. En tout, 48 équipes de 21 pays ont disputé cette phase, et l’un des intérêts incontestables de l’UEFA Europa League est de permettre à des clubs avec peu d’expérience au niveau européen de se tester face à des grands noms du continent. Parmi les nouveaux venus de cette saison, les Italiens de Sassuolo ont créé la sensation en l’emportant 3-0 lors de la première journée contre l’Athletic Club, avant de se retrouver en bas du classement de leur groupe.

Un nom italien plus familier, celui de Francesco Totti, fit les gros titres lorsque, deux jours après avoir fêté son 40e anniversaire, il fut impliqué dans trois des quatre buts de Rome contre Astra lors de la deuxième journée de matches, avant d’apparaître pour la centième fois dans une compétition interclubs de l’UEFA face à l’Austria Vienne. Dans le même temps, une autre légende du football, Wayne Rooney, marqua son 39e but européen lors de la victoire 4-0 contre Feyenoord, devenant le

Aritz Aduriz est le premier joueur à avoir marqué à cinq reprises dans une rencontre de l’UEFA Europa League, à l’occasion de la victoire 5-3 de l’Athletic contre Genk.

Le Shakhtar a survolé la phase de groupe sans concéder le moindre point à ses adversaires.

Virgil van Dijk ouvre le score pour Southampton face à l’Inter.

meilleur buteur de Manchester United sur la scène continentale.

La deuxième place de l’équipe de José Mourinho dans le groupe A n’a pas vraiment été une contre-performance si l’on songe que seuls deux des douze vainqueurs de groupe, l’Ajax et Schalke, seront encore présents en quarts de finale.


APERÇU DE LA SAISON

Un public record pour la compétition (80 465 spectateurs) a assisté à l’élimination de Tottenham par Gand à Wembley.

Seulement 5 des 12 vainqueurs de groupe ont franchi l’écueil des seizièmes de finale : l’Ajax, APOEL, Genk, Rome et Schalke.

Lars Stindl (Borussia Mönchengladbach), Zlatan Ibrahimović (Manchester United), Nabil Fekir (Lyon) et Edin Džeko (Rome) ont tous étés l’auteur d’un coup du chapeau.

Seizièmes de finale Quatre des cinq dernières éditions de l’UEFA Europa League ont été remportées par une équipe espagnole. Cependant, la présence ibérique fut moins affirmée cette année avec le passage du tenant du titre, Séville, en UEFA Champions League et l’élimination en seizièmes de finale de l’Athletic et de Villarreal.

Le parcours de l’Athletic s’acheva à Nicosie, dans la forteresse de l’APOEL, le GSP Stadium, où l’équipe chypriote, portée par ses deux buts marqués à l’extérieur, dont un superbe de George Efrem, effaça sa défaite 2-3 lors du match aller par une victoire 2-0 à domicile. Et Villarreal, demi-finaliste en 2016, ne trouva pas la parade face à une équipe de

Le but contre son camp de Harry Kane a assuré le nul pour Gand à Wembley.

Florentin ne perd pas de vue son « petit » frère Paul lors de la visite de Manchester United à St-Étienne.

Lars Stindl arme son tir depuis le point de penalty, amorçant du même coup le retour spectaculaire de Mönchengladbach face à la Fiorentina.Rome avec un Edin Džeko inspiré dans ses

rangs et qui a parfaitement contrôlé les opérations en s’imposant 4-0 lors du match aller à El Madrigal.

Il ne resta donc plus que le Celta Vigo, auteur d’un retour à suspense face au Shakthar, pour défendre les couleurs espagnoles. Défait 0-1 à domicile, le Celta ne revint au score qu’à la 91e minute en Ukraine, grâce à un penalty transformé par Iago Aspas, avant d’inscrire le but de la qualification en prolongation.

Dans une compétition qui tient tout autant du test d’endurance que du test d’adresse, le Shakthar a été l’un des sept vainqueurs de groupe à trébucher en seizièmes de finale. Fenerbahçe,

« Tottenham se fit surprendre par Gand, et deux autres équipes belges s’imposèrent elles aussi. »

Osmanlıspor et le Sparta Prague ont subi le même sort en s’inclinant respectivement face à Krasnodar, à l’Olympiacos et à Rostov, et le parcours sans défaite de St-Étienne avant Noël n’a pas pesé lourd face à Manchester United (score cumulé de 0-4) lors d’une confrontation qui a vu le Mancunien Paul Pogba opposé à son frère Florentin.

Lyon, l’éternel rival de St-Étienne, s’imposa quant à lui largement (score cumulé de 11-2) face à l’AZ Alkmaar après avoir été reversé dans la compétition depuis l’UEFA Champions League. Quatre autres nouveaux arrivants, Beşiktaş, Copenhague, Rostov et Borussia Mönchengladbach, auteur d’un sensationnel retour face à la Fiorentina, franchirent eux aussi sans encombre l’obstacle des seizièmes de finale. Les Allemands, qui s’étaient inclinés 0-1 au match aller, commencèrent par concéder deux buts supplémentaires lors de la première mi-temps à Florence ; toutefois, après la pause, Lars Stindl retourna entièrement la situation en réussissant un coup du chapeau en l’espace de douze minutes, et la victoire 4-2 de

Mönchengladbach conclut une soirée que ses supporters ne sont pas près d’oublier.

Par contre, certaines des autres équipes en provenance de l’UEFA Champions League ne garderont pas de grands souvenirs de leur parcours en UEFA Europa League : le Legia Varsovie s’inclina face à l’Ajax, de même que Ludogorets devant Copenhague, un autre club reversé de l’UEFA Champions League. Quant à Tottenham, il se fit surprendre (score cumulé de 2-3) par Gand, pour qui Jérémy

Perbet marqua au match aller comme au match retour. Deux autres équipes belges s’imposèrent elles aussi : Genk face à Astra Giurgiu (score cumulé de 3-2), et Anderlecht à l’issue d’un match retour palpitant face au vainqueur du groupe D, le Zénith. La victoire paraissait acquise pour l’équipe russe, qui avait réussi à effacer la défaite 0-2 du match aller en marquant à trois reprises, mais le but de la tête d’Isaac Kiese Thelin à la 90e minute qualifia Anderlecht grâce à ce but marqué à l’extérieur.

8 RAPPORT TECHNIQUE DE L’UEFA EUROPA LEAGUE 2016/17 9


Huitièmes de finale La confrontation entre les deux pensionnaires de la Bundesliga, qui mettait aux prises le roi du retour gagnant du tour précédent, Mönchengladbach, et Schalke, était une des affiches les plus alléchantes de ces huitièmes de finale. Mönchengladbach se retrouva cette fois-ci dans la peau du chassé puisqu’après un match nul 1-1 à Gelsenkirchen, il menait 2-0 à la mi-temps notamment grâce à une belle frappe de Mahmoud Daoud. Mais Schalke revint au score grâce à un but en force de Leon Goretzka et à un penalty de Nabil Bentaleb, et se qualifia finalement grâce aux buts à l’extérieur.

Une autre confrontation opposait deux clubs d’un même pays, la Belgique en l’occurrence. La décision intervint dès le match aller, avec la victoire 5-2 de Genk face à Gand, pour un score cumulé de 6-3.

Le milieu danois du Celta, Pione Sisto, ne perd pas le ballon des yeux.

La pièce maîtresse d’Anderlecht, Youri Tielemans (à droite), à la lutte pour le

ballon lors de la rencontre contre l’APOEL.

Schalke l’emporta sur Mönchengladbach au cours d’un huitième de finale exclusivement allemand.

L’équipe d’Albert Stuivenberg menait 4-1 à la pause à domicile, et, en dépit d’un nouveau but de Kalifa Coulibaly, auteur de plusieurs frappes spectaculaires lors de la phase de groupe, la parade de Matthew Ryan sur le penalty tiré par Perbet et le deuxième but de la soirée de Mbwana Samatta placèrent Gand face à une mission impossible pour le match retour.

Dans le choc au sommet de ces huitièmes de finale, l’Olympique Lyonnais effaça à domicile un retard de 2-1 à la mi-temps pour finalement l’emporter 4-2 face à Rome. Les Giallorossi allaient regretter amèrement les buts tardifs de Nabil Fekir et d’Alexandre Lacazette concédés en France, eux qui s’imposèrent ensuite à domicile 2-1 mais ne réussirent pas à inscrire le troisième but qui les aurait qualifiés (score cumulé de 4-5).

Les deux futurs finalistes, l’Ajax et

« Mönchengladbach, le roi du retour gagnant, se retrouva dans la peau du chassé face à Schalke. »

Manchester United, se qualifièrent chichement. Le club de l’Eredivisie a retourné un match aller perdu 1-2 en battant Copenhague 2-0 grâce à un but de Bernard Traoré et à un penalty de Kasper Dolberg. Quant aux Red Devils, ils durent attendre un but de Juan Mata à la 70e minute pour passer l’épaule face à Rostov à Old Trafford après un match nul 1-1 en Russie.

La troisième victoire consécutive du Celta Vigo à l’extérieur, 2-0 face à Krasnodar, mit un terme aux espoirs de la seconde équipe russe encore en compétition (score cumulé de 4-1), en offrant du même coup à l’équipe espagnole son premier quart de finale depuis 2001. Anderlecht, qui ne s’était pas non plus retrouvé parmi les huit derniers d’une compétition européenne depuis 1997, se qualifia aux dépens de l’APOEL sur un score cumulé de 2-0. La réussite de Nicolae

Anderlecht n’était plus parvenu à atteindre les quarts de finale d’une compétition européenne depuis 20 ans.

Ryan Babel n’avait plus marqué sur la scène européenne depuis sept ans avant ses deux buts pour Beşiktaş face à l’Olympiacos.

Stanciu lors du match aller à Chypre mit fin à la série de 33 matches sans défaite de l’APOEL à domicile, toutes compétitions confondues, avant que Frank Acheampong ne parachève le travail à Bruxelles.

Enfin, au Pirée, l’Olympiacos ouvrit le score grâce à un magnifique but d’Esteban Cambiasso mais s’essouffla progressivement et finit par concéder le match nul (1-1 ) face à Beşiktaş avant de sombrer à Istanbul (1-4), où Ryan Babel fêta ses premières réussites en compétition européenne depuis août 2010 en inscrivant un doublé.



Quarts de finale Plus tôt au cours de cette compétition 2016/17, Zlatan Ibrahimović avait proclamé qu’il était « comme Indiana Jones ». Malheureusement pour lui, sa quête, ou peut-être faudrait-il parler de sa « dernière croisade » en vue d’une apparition en finale à Stockholm, se termina la nuit du quart de finale retour qui opposait Manchester United à Anderlecht par une rupture des ligaments croisés. Bien que Marcos Rojos fut lui aussi touché aux ligaments croisés, United puisa dans ses réserves et releva le défi d’une équipe d’Anderlecht conquérante pour s’imposer 2-1 à domicile (score cumulé de 3-2) grâce au but en prolongation du jeune Marcus Rashford.

On assista également à une prolongation à Gelsenkirchen, où Schalke marqua à deux reprises pour effacer la défaite 0-2 concédée à l’aller face à l’Ajax. Les Allemands inscrivirent même un troisième but à la 101e minute face à une équipe adverse réduite à dix après l’expulsion de Joël Veltman, mais cela ne fut pas suffisant puisque l’Ajax frappa encore deux fois, grâce à Nick Viergever et à Amin Younes, pour arracher une victoire cumulée 4-3.

La confrontation entre Lyon et Beşiktaş fut encore plus palpitante puisqu’il fallut recourir aux tirs au but. Les deux équipes l’avaient emporté à domicile 2-1, dans le cas de Lyon, grâce à deux réussites tardives, et c’est finalement le pensionnaire de Ligue 1 qui tira les marrons du feu en remportant 7-6 la séance de tirs au but à Istanbul grâce à une dernière réussite du capitaine Maxime Gonalons. Face à Genk, le Celta d’Eduardo Berizzo fut la seule équipe à se qualifier dans le temps réglementaire (score cumulé de 4-3) grâce, notamment, à un but lors de chaque match de Pione Sisto.

Le buteur décisif de l’Ajax, Amin Younes, en pleine action face à Schalke (en haut) ; les joueurs de Lyon se précipitent pour féliciter le capitaine Maxime Gonalons, dont le tir au but transformé a mis fin aux espoirs de Beşiktaş’s (en bas).

Le nombre de buts marqués lors des quarts de finale après la 80e minute.

Le nombre de penalties retenus par le gardien lyonnais Anthony Lopes lors de la séance de tirs au but face à Beşiktaş ; à l’issue de la saison, il sera également le gardien qui aura réussi le plus d’arrêts.

L’attaquant du Celta John Guidetti semble remercier le ciel lors du match aller contre Genk.



Jesse Lingard (à droite) félicite Marouane Fellaini

pour son but lors du match retour contre le Celta, qui vaudra à Manchester sa

place en finale.Demi-finales L’Ajax se qualifia pour sa première finale européenne depuis 1996 grâce à une prestation éblouissante à domicile lors du match aller contre Lyon. Ce 4-1 des plus convaincants, avec deux buts de Bertrand Traoré et des réussites d’Amin Younes et de Kasper Dolberg, était aussi sa septième victoire consécutive dans la compétition dans une ArenA d’Amsterdam gagnée progressivement par la folie, et représentait un grand pas vers la finale. Mathieu Valbuena marqua certes un but superbe, mais cela n’allait pas suffire. Il convient toutefois de mettre au crédit de Lyon l’ardeur avec laquelle il se battit lors du match retour, remporté 3-1 grâce à deux

buts d’Alexandre Lacazette et à une réussite de Rachid Ghezzal en réponse à un premier but inscrit rapidement par Dolberg.

L’autre demi-finale connut une conclusion pleine de suspense à Old Trafford. Pourtant, la tête de Marouane Fellaini avait permis aux Mancuniens de doubler leur avantage au score cumulé après le but sur coup franc de Marcus Rashord lors du match aller. Seulement, Facundo Roncaglia marqua à la 85e minute, et le défenseur d’United Eric Bailly fut expulsé. Et le Celta, présent pour la première fois en demi-finale, aurait pu arracher la victoire si son attaquant John Guidetti n’avait pas manqué la cage vide lors des ultimes secondes du match.

Hakim Ziyech réalise une percée pour l’Ajax lors de la demi-finale aller contre Lyon.



Manchester United complète sa collection de trophéesLes buts de Paul Pogba et d’Henrikh Mkhitaryan ont offert aux Red Devils le seul trophée interclubs européen qui leur manquait.

U ne finale européenne par une belle soirée de printemps est toujours riche de promesses et, pour l’observateur, une certaine impatience

était indubitablement perceptible avant le coup d’envoi, ce 24 mai 2017, chez les supporters des deux camps présents à la Friends Arena. Cette finale de l’UEFA Europa League mettait aux prises deux grands clubs européens, l’Ajax et Manchester United, des clubs au palmarès impressionnant ayant remporté, entre autres, respectivement quatre et trois Coupes des clubs champions/Champions League, et très motivés à la perspective d’épingler un nouveau titre continental à leur tableau d’honneur.

Dans la tribune Nord, les supporters hollandais chantaient à pleins poumons un de leurs hymnes favoris, Leef d’André Hazes, et espéraient voir une prometteuse nouvelle génération de jeunes talents récompensée de ses efforts en remportant la première finale européenne du club depuis 21 ans.

À l’opposé, la tribune Sud était pavoisée de rouge, de blanc et de noir, chacun des drapeaux brandis portant le nom d’un lieu différent et reflétant ainsi l’importance de la diaspora des supporters de Manchester United. Ces derniers avaient probablement préparé leur déplacement avec l’espoir que leur club soit le cinquième à remporter la palette complète des trophées interclubs européens. Mais ils avaient d’autres préoccupations, plus sérieuses, en ce moment.

Les Mancuniens étaient encore sous le choc de l’attaque terroriste survenue deux nuits auparavant, qui avait causé la mort de 22 personnes. Une longue banderole rouge avait été déployée avec le message

LA FINALE

Henrikh Mkhitaryan exulte après avoir marqué le deuxième but de Manchester United.

poignant : « Manchester – a City United – pray for Manchester » et, après l’entrée des joueurs sur le terrain, qui portaient tous un brassard noir, une minute de silence en l’honneur des victimes s’acheva par un chœur de « Manchester, Manchester » scandé sur un air de défi par les fans de United.

Dès le coup d’envoi, l’équipe de José Mourinho annonça la couleur. À la troisième touche de balle, Daley Blind, l’ancien joueur de l’Ajax, adressa une longue diagonale dans le camp adverse pour la tête de Marouane Fellaini. D’emblée, les défenseurs de l’Ajax étaient mis sous pression : Ander Herrera intercepta le ballon, Juan Mata fit un centre et Andre Onana, le gardien de l’Ajax, entra en collision avec Joël Vetmann alors qu’il cherchait à dégager le ballon. Ce dernier retomba dans les pieds de Paul Pogba, dont la reprise de volée ne passa que de peu à côté. L’horloge indiquait seulement 25 secondes de jeu.

Le ton était donné : Manchester United allait projeter rapidement le ballon en avant, presser haut dans le terrain et faire le maximum pour déstabiliser une équipe de l’Ajax dont la moyenne d’âge était de 22 ans et 282 jours, un record pour une finale européenne. Mata et Henrikh Mkhitaryan se mirent à deux pour enfermer Hakim Ziyech vers le poteau de corner, et Pogba imposa lui aussi très rapidement sa présence physique. Il fit étalage de sa puissance en résistant à l’impact de l’épaule de Lasse Schöne et distilla d’excellentes passes à destination du jeune et rapide Marcus Rashford, qui s’engouffrait dans les couloirs. Sur la remise en jeu consécutive à une de ses incursions sur la gauche, Fellaini fut à deux doigts de reprendre de la tête au


premier poteau le centre instantané délivré depuis la ligne de fond par Mata, qui avait repris de volée une aile de pigeon de Pogba.

Sir Alex Ferguson, qui suivait la finale en tant que membre du groupe d’étude technique de l’UEFA, mit en exergue l’impact du départ agressif de Manchester : « Les 20 premières minutes, ils ont procédé par longs ballons pour mettre les défenseurs de l’Ajax sous pression, et cela a fonctionné. »

Si la mainmise sur le jeu des Red Devils posait des problèmes à l’Ajax, les supporters hollandais, qu’on entendait davantage que les anglais, ne s’en laissèrent pas compter pour autant. Sur le terrain, la première séquence de possession significative de l’Ajax donna un avant-goût de ce qu’on allait voir par la suite : Manchester se contenta de reculer dans son camp et de fermer les espaces. Selon Stefan Majewski, l’observateur technique de l’UEFA, l’apport du virevoltant Herrera, un efficace bouclier protecteur pour ses défenseurs centraux, fut déterminant: « Il se trouvait toujours devant sa ligne défensive et bouchait très

rapidement les trous. L’Ajax n’a eu aucune possibilité de s’infiltrer entre les lignes. »

Malgré le manque d’espaces, Amin Younes réussit à se débarrasser d’Herrera et à remettre le ballon en retrait à Bertrand Traoré, qui délivra le premier tir de la soirée pour l’Ajax. Toutefois, sa tentative ne fut pas assez dangereuse pour inquiéter Sergio Romero.

L’ouverture du score survint trois minutes plus tard, de l’autre côté du terrain. À l’origine du but, on trouve une erreur grossière de Jairo Riederwald, le latéral gauche de l’Ajax, dont la remise en jeu près du poteau de corner atterrit sur la tête de Mata. La punition fut immédiate. Après une triangulation avec Rashford, Mata trouva Fellaini, qui remit le ballon au centre pour Pogba. Veltman attiré à droite par la course de Mkhitaryan, un espace s’ouvrit pour Pogba, qu’il exploita en contrôlant du droit avant d’armer un tir du gauche. Sa tentative fut déviée par le tibia de Davinson Sánchez hors de portée d’Onana, qui, trompé, tenta en vain de toucher le ballon.

Pour Pogba, qui venait de perdre son

« Les 20 premières minutes, Manchester United a procédé par longs ballons pour mettre les défenseurs de l’Ajax sous pression, et cela a fonctionné. »

Riedewald et arma un tir au premier poteau qu’Onana put repousser des poings.

Les jeunes joueurs de l’Ajax étaient appelés à passer un examen difficile, mais ce fut pratiquement un sans-faute pour l’arrière central Matthijs De Ligt. Âgé de 17 ans et 285 jours, De Ligt était le plus jeune joueur à disputer une finale européenne. Et, à l’exception de quelques passes manquées, l’adolescent fit preuve d’un sang-froid exceptionnel.

Lorsque Rashford déboula à la demi-heure pour l’affronter balle au pied, De Ligt ne bougea pas, le laissa venir sur lui puis lança sa jambe fermement pour le déposséder du ballon. Il montra également qu’il savait jouer et n’avait rien d’un défenseur central débutant lorsque, après avoir repris une passe de Riedewald à l’intérieur du camp adverse, il passa Fellaini. D’ailleurs, Mourinho révéla plus tard qu’il avait donné pour consigne à ses joueurs de priver De Ligt du ballon autant que possible et d’obliger son partenaire, Sánchez, à faire le jeu.

Les défenseurs de Manchester United firent valoir leur grande expérience. Traoré avait échappé à Fellaini et à Pogba lors d’un jaillissement dans la surface de réparation mais, lorsqu’il dut affronter Blind, ce dernier devina ses intentions et mit le ballon hors de portée. Les supporters de l’Ajax donnèrent une fois de plus de la voix, mais Traoré fut une nouvelle fois frustré du ballon dans les 16 mètres après un une-deux avec Davy Klaassen, Matteo Darmian se plaçant intelligemment entre lui et le ballon.

En bref, bien qu’ayant davantage possédé le ballon lors de la première mi-temps (66 %), l’Ajax ne s’était pas montré assez vif et rapide, et les problèmes de l’équipe de Peter Bosz allaient encore s’aggraver trois minutes après la reprise du jeu. Sur un long coup franc botté par Romero, Fellaini contraignit Sánchez à concéder le corner qui amena le deuxième but.

Chris Smalling reprit l’envoi de Mata devant Kasper Dolberg et, sur son coup de tête, le ballon rebondit sur le sol. Mkhitaryan se montra le plus vif. Bien que placé dos au but, l’Arménien prolongea le ballon dans les filets de son pied droit en extension, inscrivant ainsi d’un magnifique geste réflexe son sixième but de la compétition. C’est sur l’injonction d’Herrera qu’il se trouva si bien placé pour reprendre le ballon : « J’aurais dû rester en couverture à l’orée de la surface », expliqua Mkhitaryan après le match, « mais comme j’avais déjà un carton jaune, Ander Herrera m’a dit que je ferais mieux de m’impliquer activement sur cette phase de jeu et de me placer devant le gardien. » Un conseil assurément judicieux !

Si Herrera sera désigné par la suite Homme du match, un de ses coéquipiers, Fellaini, se mit lui aussi particulièrement en évidence

au cours de cette finale. Mixu Paatelainen, un des observateurs techniques de l’UEFA, releva l’impact du milieu de terrain belge sur le jeu : « Fellaini a réalisé de nombreux tacles victorieux et, dans les airs, il est imbattable. Il est certes longiligne et dégingandé, mais il est terriblement efficace. »

De nombreux exemples illustrent son influence sur le jeu. Sur une action, il récolta d’abord un carton jaune pour avoir retenu Schöne puis, l’instant d’après, il contrôla une balle aérienne et, bloquant deux adversaires au moyen de son corps, il effectua une relance.

Manchester United contrôlait le match même si, de l’autre côté, Ziyech tentait d’entretenir la flamme pour son équipe. Le Marocain plaça en finesse un ballon pour Younes par-dessus la ligne arrière de United mais, malheureusement pour l’ailier, il laissa passer sa chance et, lorsqu’il se retourna, Valencia, l’assurance tous risques des Mancuniens, était là pour lui bloquer le chemin. Puis, sur une nouvelle tentative, c’est

Darmian qui s’interposa, et Ziyech ne put obtenir davantage qu’un corner concédé par Pogba. Sir Alex salua les efforts du joueur de l’Ajax : « La cause paraissait entendue, mais il continua à pousser vers l’avant et ne perdit que très peu de ballons. Je pense que, dans son équipe, il s’est montré aussi agressif que les joueurs de Manchester United. »

Ziyech n’est pas le seul joueur de l’Ajax à avoir été loué par Sir Alex. De Ligt fit montre de son exceptionnelle autorité en écartant Mata alors que ce dernier était entré dans la surface de réparation à la suite d’un une-deux avec Rashford. « Pour un jeune de 17 ans, il sort du lot pour avoir disputé une finale en montrant tant de sang-froid et de qualités défensives », dit Sir Alex.

Ce dernier observa également très sobrement que l’Ajax « n’a tout simplement pas réussi à placer suffisamment d’hommes dans les 16 mètres » adverses. Même si Bosz remplaça Kasper Dolberg, son meilleur buteur, sevré de ballons, par David Neres à la 62e minute, ce changement ne fut pas

père, cet instant était chargé d’émotion, et il pointa un index en direction du ciel. Mourinho, par contre, n’esquissa pas même l’ombre d’un sourire en restant assis sur son siège. Le match n’était de loin pas terminé. À la 24e minute, United faillit doubler la mise. Fellaini récupéra le ballon devant Schöne et adressa une transversale à Antonio Valencia, qui accéléra sur le côté droit, déborda

Paul Pogba ouvre le score pour son équipe.

Chris Smalling (n°12) envoie le ballon de la tête dans la direction d’Henrikh Mkhitaryan, qui double l’avance de Manchester United.


LA FINALE

brillamment Rashford alors que les deux sprintaient en direction du but de l’Ajax et, à la 87e minute, le Colombien se montra une nouvelle fois décisif devant Lingard. L’ailier avait eu le champ libre pour partir seul en direction du but depuis son camp, mais le défenseur central de l’Ajax trouva les ressources nécessaires pour revenir sur lui et le priver du ballon dans les 16 mètres.

Depuis longtemps, la victoire de Manchester United semblait inéluctable, et ce n’est que dans les dernières minutes que l’Ajax menaça à nouveau Romero. Mais l’Argentin réussit un arrêt facile sur la tentative de Donny van de Beek après que le remplaçant eut contourné Smalling et repiqué vers l’intérieur. Lorsque, enfin, Neres put échapper à la défense mancunienne à la suite d’une passe de Ziyech, et lober Romero, sa frappe manqua de puissance et Valencia n’eut aucune peine à dégager.

À cet instant, les hommes du banc de United étaient déjà debout dans la surface technique, s’étreignant et se donnant des tapes dans le dos. Quatre d’entre eux, Zlatan Ibrahimović, Ashley Young, Luke Shaw et Marcos Rojo, avaient des béquilles, et ce fait témoigne du prix à payer pour cette longue saison. Face à ces coups du sort, Mourinho a géré de manière impressionnante ses ressources, pratiquement jusqu’au terme de la finale en procédant à un dernier changement pour faire rentrer Wayne Rooney, pendant longtemps le capitaine emblématique du club, pour que ce dernier ait l’honneur de soulever le trophée lors de la célébration du titre.

décisif : l’Ajax continua de chercher à se frayer un chemin par le milieu du terrain et de se fracasser contre le mur bleu.

De l’autre côté, Manchester continuait à se créer des occasions. À la 66e, Fellaini remporta un nouveau duel aérien (quinze duels aériens remportés, un record pour une rencontre de l’UEFA Europa League !) et, échappant à Klaassen, ouvrit sur la droite avant de se retrouver à la conclusion de l’action, dans les 16 mètres, pour reprendre de la tête un fabuleux centre de Pogba et placer le ballon directement sur Onana.

La main de Mkhitaryan dans le « D » à l’orée de la surface de Manchester United redonna un semblant d’espoir à l’Ajax. Toutefois, le coup franc de Ziyech s’écrasa

contre un joueur de son équipe placé dans le mur et la gestuelle du Marocain, les épaules basses, montrait qu’il savait que ce ne serait pas leur soir.

Jesse Lingard, le premier remplaçant de Manchester, était entré pour Mkhitaryan, et son premier ballon, une déviation subtile, permit à Pogba de partir en rupture. Le Français poursuivit son effort après un une-deux avec Rashford, se retrouva épaule contre épaule avec Sánchez dans la surface et tomba. Mourinho, sur le bord du terrain, protesta en levant les bras, mais Sánchez s’était interposé de manière correcte face à son adversaire et le jeu se poursuivit.

Ce ne fut pas la seule fois que Sánchez sauva son équipe. Il avait déjà neutralisé

« Herrera se trouvait toujours devant sa ligne défensive et bouchait très rapidement les trous. »

Ander Herrera en pleine action pour United.

Poignée de main entre les entraîneurs José Mourinho et Peter Bosz.

Les joueurs de Manchester United célèbrent leur victoire.

Mercredi 24 mai 2017, Friends Arena, Stockholm

Buts0-1 Pogba 18e, 0-2 Mkhitaryan 48e

FormationsAjax : Onana ; Veltman, Sánchez, De Ligt, Riedewald (De Jong 82e) ; Klaassen (C), Schöne (Van de Beek 70e), Ziyech ; Traoré, Dolberg (Neres 62e), YounesManchester United : Romero ; Valencia (C), Smalling, Blind, Darmian ; Herrera; Mata (Rooney 90e), Fellaini, Pogba, Mkhitaryan (Lingard 74e) ; Rashford (Martial 84e)

Cartons jaunesAjax : Veltman 58e, Younes 64e, Riedewald 78e

Manchester United : Mkhitaryan 31e, Fellaini 52e, Mata 78e

Arbitre : Damir Skomina (Slovénie)Affluence : 46 961 spectateurs

Statistiques du match

AFC Ajax Manchester United

0 Buts 2

67 % Possession 33 %

17 Total des tirs au but 6

3 Tirs cadrés 4

5 Corners 2

565 Passes réussies 192

88 % 70 %

107,4 km Distance couverte 104,9 km

0-2AFC Ajax Manchester United

Taux de réussite des passes


LA FINALE

J oueur au sein de l’équipe du FC Internazionale Milano qui a remporté l’UEFA Champions League en 2010, Dejan Stanković est bien placé

pour savoir comment José Mourinho appréhende les grandes occasions. « Pour lui, finale ou pas, seule la victoire est belle. » C’est en ces termes que Dejan Stanković s’est exprimé lors de la réunion du groupe des observateurs techniques de l’UEFA le matin suivant la finale de l’UEFA Europa League. Et de poursuivre : « J’ai observé l’Ajax deux fois cette saison et j’ai vu beaucoup de joueurs de qualité, beaucoup de talent et mais peu d’expérience. José a donc vraiment su tirer le meilleur parti de la situation. »

Un avis partagé par Sir Alex Ferguson, l’homme qui a mené Manchester United cinq fois en finale européenne : « José savait exactement comment ses adversaires allaient manœuvrer, et il a composé son équipe de manière à les empêcher de procéder par longues passes et à les mettre sous pression en les maintenant près de leur but. José a changé de tactique. Car si, toute la saison, l’Ajax s’est distingué par une forte possession du ballon et a joué un très bon football, il avait perçu une ou deux faiblesses, dont un manque d’expérience. »

À la clé, un quatrième trophée européen pour un entraîneur invaincu en finale continentale puisque l’UEFA Europa League 2016/17 est venue s’ajouter à la Coupe UEFA et à l’UEFA Champions League remportées par José Mourinho avec le FC Porto et à son succès en UEFA Champions League avec l’Inter. L’homme âgé de 54 ans est ainsi devenu le troisième entraîneur, après Sir Alex et Sir Matt Busby, à soulever le bouclier d’argent avec Manchester United et aussi le troisième entraîneur à avoir remporté deux fois plusieurs compétitions européennes majeures, aux côtés de l’Italien Nereo Rocco et de Sir Alex, toujours lui.

Si l’expérience nous laissait penser que José Mourinho allait forcément arriver avec le plan parfait, l’homme avait un peu levé le voile lors de l’entretien d’avant match, lorsqu’on lui avait déclaré que « l’Ajax allait effectuer un pressing haut ». Sa réponse – « Je ne sais pas s’ils pourront vraiment faire ce qu’ils prévoient » – laissait entendre que l’Ajax ne pourrait pas développer son jeu habituel.

José Mourinho avait observé l’Ajax huit fois et, voyant à quel point l’équipe parvenait à gagner le ballon haut dans le terrain, il avait en effet décidé de court-circuiter cette zone du jeu. Et de demander : « Si le ballon n’y est pas, qu’auront-ils à presser ? » lors d’une discussion avec une classe d’étudiants internationaux post-grade d’un cours pour entraîneurs de football d’élite à l’Université de Lisbonne, en juin.

Son équipe allait donc adopter une approche pragmatique, et même le choix de sa tenue pour cet événement phare l’indiquait. Alors que le manager de l’Ajax, Peter Bosz, et son staff arboraient costumes bleus assortis, chemises blanches, gilets et cravates gris, José Mourinho est arrivé comme pour une occasion ordinaire, vêtu d’une simple veste à capuchon et d’un sweat marin à fermeture éclair.

Mais pendant la partie, l’image qui aura peut-être le mieux défini sa personnalité aura été le moment où, dans sa zone technique, il s’est levé pour jouer d’un accordéon imaginaire et indiquer ainsi à son équipe de rester compacte. Sans oublier le moment où, en fin de match, lorsque Jesse Lingard s’est effondré dans la surface de réparation de l’Ajax, on a pu le voir crier au remplaçant de se replier immédiatement en défense.

José Mourinho demande certes beaucoup à ses joueurs, mais il manie aussi bien la carotte que le bâton, précise Cristian Chivu, qui a joué à l’Inter dans l’équipe de Dejan Stanković en 2009/10. Comment ainsi ne pas voir de la chaleur dans la façon dont l’entraîneur s’est saisi d’une bouteille pour faire boire Marouane Fellaini durant une interruption du jeu en seconde période ?

Et Cristian Chivu d’ajouter que l’organisation de Manchester lui avait rappelé l’approche adoptée par l’Inter lors de sa réussite en finale de l’UEFA Champions League contre le FC Bayern Munich. « C’était du déjà vu. J’ai assisté à nouveau au match que nous avions joué contre le Bayern, avec une excellente organisation, une équipe déterminée et extrêmement agressive en défense, avec deux rideaux disputant des duels au milieu du terrain. José veut gagner des matches et remporter des trophées. » Mourinho n’aurait pas dit mieux. Et Cristian Chivu de poursuivre : « Pour moi, ce n’est pas dans la beauté du jeu que se trouve l’essentiel. »

Aux yeux de José Mourinho, et cela transparait clairement, seule compte la victoire. Il n’a pas eu la tâche facile lors de sa première saison à Old Trafford, lorsque Manchester United a terminé sixième de la Premier League. Certes, il a remporté une deuxième victoire en finale – après l’English League Cup en février –, avec une qualification pour l’UEFA Champions League à la clé. D’où ces immenses manifestations de joie sur le terrain, lorsque son équipe d’assistants l’a porté en triomphe. Puis José Mourinho s’est dirigé, seul, vers les supporters du club, les bras écartés pour accueillir les acclamations.

Sans oublier cet index solitaire clairement tourné vers les tribunes, pour rappeler la chanson This Is The One du groupe de Manchester The Stone Roses, entonnée à Old Trafford pour annoncer l’entrée des joueurs de United dans l’arène. Lorsqu’il est question de finales européennes, oui, José Mourinho a vraiment quelque chose de spécial. N’a-t-il d’ailleurs pas déclaré, a posteriori : « Il y a beaucoup de poètes dans le football, mais les poètes ne gagnent pas souvent » ?

Un atelier signé Mourinho Après avoir identifié les faiblesses de l’Ajax, José Mourinho a tracé un chemin vers la victoire, et ses protégés l’ont suivi à la perfection.


L’ENTRAÎNEUR VICTORIEUX

Phase de groupe

Jan Sýkora’s (ci-dessus en blanc) a ouvert la marque pour Slovan Liberec en match de groupe contre Qarabağ après seulement 10,69 secondes, soit le but le plus rapide de l’histoire de l’UEFA Europa League.

Treize clubs ont fait leurs débuts dans la phase de groupe, Dundalk devenant le premier club irlandais à gagner un match de groupe lors de sa victoire 1-0 sur le Maccabi Tel-Aviv.

Wayne Rooney est devenu le meilleur buteur de Manchester United dans les compétitions européennes en inscrivant son 39e but au cours de la victoire du club contre Feyenoord lors de la cinquième journée de matches.Pieros Sotiriou fête à sa manière son

but pour l’APOEL contre l’Olympiacos.

Date Éq. recevante Score Éq. visiteuse

15.09 Feyenoord 1-0 Man. United

15.09 Zorya 1-1 Fenerbahçe

29.09 Fenerbahçe 1-0 Feyenoord

29.09 Man. United 1-0 Zorya

20.10 Man. United 4-1 Fenerbahçe

20.10 Feyenoord 1-0 Zorya

03.11 Fenerbahçe 2-1 Man. United

03.11 Zorya 1-1 Feyenoord

24.11 Fenerbahçe 2-0 Zorya

24.11 Man. United 4-0 Feyenoord

08.12 Feyenoord 0-1 Fenerbahçe

08.12 Zorya 0-2 Man. United


15.09 Anderlecht 3-1 Gabala

15.09 Mayence 1-1 St-Étienne

29.09 Gabala 2-3 Mayence

29.09 St-Étienne 1-1 Anderlecht

20.10 St-Étienne 1-0 Gabala

20.10 Mayence 1-1 Anderlecht

03.11 Gabala 1-2 St-Étienne

03.11 Anderlecht 6-1 Mayence

24.11 Gabala 1-3 Anderlecht

24.11 St-Étienne 0-0 Mayence

08.12 Anderlecht 2-3 St-Étienne

08.12 Mayence 2-0 Gabala


15.09 Standard Liège 1-1 Celta

15.09 Panathinaïkos 1-2 Ajax

29.09 Celta 2-0 Panathinaïkos

29.09 Ajax 1-0 Standard Liège

20.10 Standard Liège 2-2 Panathinaïkos

20.10 Celta 2-2 Ajax

03.11 Panathinaïkos 0-3 Standard Liège

03.11 Ajax 3-2 Celta

24.11 Ajax 2-0 Panathinaïkos

24.11 Celta 1-1 Standard Liège

08.12 Panathinaïkos 0-2 Celta

08.12 Standard Liège 1-1 Ajax


15.09 Salzbourg 0-1 Krasnodar

15.09 Nice 0-1 Schalke

29.09 Krasnodar 5-2 Nice

29.09 Schalke 3-1 Salzbourg

20.10 Salzbourg 0-1 Nice

20.10 Krasnodar 0-1 Schalke

03.11 Nice 0-2 Salzbourg

03.11 Schalke 2-0 Krasnodar

24.11 Schalke 2-0 Nice

24.11 Krasnodar 1-1 Salzbourg

08.12 Nice 2-1 Krasnodar

08.12 Salzbourg 2-0 Schalke


15.09 AZ Alkmaar 1-1 Dundalk

15.09 M. Tel-Aviv 3-4 Zénith

29.09 Dundalk 1-0 M. Tel-Aviv

29.09 Zénith 5-0 AZ Alkmaar

20.10 AZ Alkmaar 1-2 M. Tel-Aviv

20.10 Dundalk 1-2 Zénith

03.11 M. Tel-Aviv 0-0 AZ Alkmaar

03.11 Zénith 2-1 Dundalk

24.11 Zénith 2-0 M. Tel-Aviv

24.11 Dundalk 0-1 AZ Alkmaar

08.12 M. Tel-Aviv 2-1 Dundalk

08.12 AZ Alkmaar 3-2 Zénith


15.09 Sassuolo 3-0 Athletic

15.09 Rapid Vienne 3-2 Genk

29.09 Athletic 1-0 Rapid Vienne

29.09 Genk 3-1 Sassuolo

20.10 Genk 2-0 Athletic

20.10 Rapid Vienne 1-1 Sassuolo

03.11 Athletic 5-3 Genk

03.11 Sassuolo 2-2 Rapid Vienne

24.11 Genk 1-0 Rapid Vienne

24.11 Athletic 3-2 Sassuolo

08.12 Rapid Vienne 1-1 Athletic

09.12 Sassuolo 0-2 Genk


15.09 Qarabağ 2-2 Liberec

15.09 PAOK 0-0 Fiorentina

29.09 Fiorentina 5-1 Qarabağ

29.09 Liberec 1-2 PAOK

20.10 Liberec 1-3 Fiorentina

20.10 Qarabağ 2-0 PAOK

03.11 Fiorentina 3-0 Liberec

03.11 PAOK 0-1 Qarabağ

24.11 Fiorentina 2-3 PAOK

24.11 Liberec 3-0 Qarabağ

08.12 Qarabağ 1-2 Fiorentina

08.12 PAOK 2-0 Liberec


15.09 Villarreal 2-1 Zurich

15.09 Osmanlıspor 2-0 Steaua

29.09 Steaua 1-1 Villarreal

29.09 Zurich 2-1 Osmanlıspor

20.10 Steaua 1-1 Zurich

20.10 Osmanlıspor 2-2 Villarreal

03.11 Zurich 0-0 Steaua

03.11 Villarreal 1-2 Osmanlıspor

24.11 Zurich 1-1 Villarreal

24.11 Steaua 2-1 Osmanlıspor

08.12 Osmanlıspor 2-0 Zurich

08.12 Villarreal 2-1 Steaua

Groupe A J V N D DB Pts

Fenerbahçe SK 6 4 1 1 2 13Manchester United FC 6 4 0 2 8 12Feyenoord 6 2 1 3 -4 7FC Zorya Luhansk 6 0 2 4 -6 2

Groupe C J V N D DB Pts

AS Saint-Étienne 6 3 3 0 3 12RSC Anderlecht 6 3 2 1 8 111. FSV Mayence 05 6 2 3 1 -2 9Gabala SC 6 0 0 6 -9 0

Groupe G J V N D DB Pts

AFC Ajax 6 4 2 0 5 14RC Celta de Vigo 6 2 3 1 3 9R. Standard de Liège 6 1 4 1 2 7Panathinaïkos FC 6 0 1 5 -10 1

Groupe I J V N D DB Pts

FC Schalke 04 6 5 0 1 6 15FC Krasnodar 6 2 1 3 0 7FC Salzbourg 6 2 1 3 0 7OGC Nice 6 2 0 4 -6 6

Groupe D J V N D DB Pts

FC Zénith 6 5 0 1 9 15AZ Alkmaar 6 2 2 2 -4 8Maccabi Tel-Aviv 6 2 1 3 -2 7Dundalk FC 6 1 1 4 -3 4

Groupe F J V N D DB Pts

KRC Genk 6 4 0 2 4 12Athletic Club 6 3 1 2 -1 10SK Rapid Vienne 6 1 3 2 -1 6US Sassuolo Calcio 6 1 2 3 -2 5

Groupe J J V N D DB Pts

ACF Fiorentina 6 4 1 1 9 13PAOK FC 6 3 1 2 1 10Qarabağ FK 6 2 1 3 -5 7FC Slovan Liberec 6 1 1 4 -5 4

Groupe L J V N D DB Pts

Osmanlıspor 6 3 1 2 3 10Villarreal CF 6 2 3 1 1 9FC Zurich 6 1 3 2 -2 6FC Steaua Bucarest 6 1 3 2 -2 6

Phase de groupe


15.09 APOEL 2-1 Astana

15.09 Young Boys 0-1 Olympiacos

29.09 Astana 0-0 Young Boys

29.09 Olympiacos 0-1 APOEL

20.10 Olympiacos 4-1 Astana

20.10 Young Boys 3-1 APOEL

03.11 Astana 1-1 Olympiacos

03.11 APOEL 1-0 Young Boys

24.11 Astana 2-1 APOEL

24.11 Olympiacos 1-1 Young Boys

08.12 APOEL 2-0 Olympiacos

08.12 Young Boys 3-0 Astana

Groupe B J V N D DB Pts

APOEL FC 6 4 0 2 2 12Olympiacos FC 6 2 2 2 1 8BSC Young Boys 6 2 2 2 3 8FC Astana 6 1 2 3 -6 5


15.09 Plzeň 1-1 Rome

15.09 Astra 2-3 Austria Vienne

29.09 Rome 4-0 Astra

29.09 Austria Vienne 0-0 Plzeň

20.10 Rome 3-3 Austria Vienne

20.10 Plzeň 1-2 Astra

03.11 Astra 1-1 Plzeň

03.11 Austria Vienne 2-4 Rome

24.11 Austria Vienne 1-2 Astra

24.11 Rome 4-1 Plzeň

08.12 Astra 0-0 Rome

08.12 Plzeň 3-2 Austria Vienne

Groupe E J V N D DB Pts

AS Rome 6 3 3 0 9 12FC Astra Giurgiu 6 2 2 2 -3 8FC Viktoria Plzeň 6 1 3 2 -3 6FK Austria Vienne 6 1 2 3 -3 5


15.09 Braga 1-1 Gand

15.09 Konyaspor 0-1 Shakhtar Donetsk

29.09 Gand 2-0 Konyaspor

29.09 Shakhtar Donetsk 2-0 Braga

20.10 Shakhtar Donetsk 5-0 Gand

20.10 Konyaspor 1-1 Braga

03.11 Gand 3-5 Shakhtar Donetsk

03.11 Braga 3-1 Konyaspor

24.11 Shakhtar Donetsk 4-0 Konyaspor

24.11 Gand 2-2 Braga

08.12 Konyaspor 0-1 Gand

08.12 Braga 2-4 Shakhtar Donetsk

Groupe H J V N D DB Pts

FC Shakhtar Donetsk 6 6 0 0 16 18KAA Gand 6 2 2 2 -4 8SC Braga 6 1 3 2 -2 6Konyaspor 6 0 1 5 -10 1


15.09 Internazionale 0-2 H. Beer-Sheva

15.09 Southampton 3-0 Sparta Prague

29.09 H. Beer-Sheva 0-0 Southampton

29.09 Sparta Prague 3-1 Internazionale

20.10 Internazionale 1-0 Southampton

20.10 H. Beer-Sheva 0-1 Sparta Prague

03.11 Southampton 2-1 Internazionale

03.11 Sparta Prague 2-0 H. Beer-Sheva

24.11 Sparta Prague 1-0 Southampton

24.11 H. Beer-Sheva 3-2 Internazionale

08.12 Southampton 1-1 H. Beer-Sheva

08.12 Internazionale 2-1 Sparta Prague

Groupe K J V N D DB Pts

AC Sparta Prague 6 4 0 2 2 12Hapoel Beer-Sheva FC 6 2 2 2 0 8Southampton FC 6 2 2 2 2 8FC Internazionale Milano 6 2 0 4 -4 6

Septembre 2016 Décembre 2016


RÉSULTATS

Février 2017 Mars 2017

Seizièmes de finale

Krasnodar 1 - 0 Fenerbahçe

Fenerbahçe 1 - 1 Krasnodar

Krasnodar l’emporte sur le score cumulé de 2-1.

Astra 2 - 2 Genk

Genk 1 - 0 Astra

Genk l’emporte sur le score cumulé de 3-2.

Copenhague 2 - 1 Ajax

Ajax 2 - 0 Copenhague

L’Ajax l’emporte sur le score cumulé de 3-2.

AZ Alkmaar 1 - 4 Lyon

Lyon 7 - 1 AZ Alkmaar

Lyon l’emporte sur le score cumulé de 11-2.

PAOK 0 - 3 Schalke

Schalke 1 - 1 PAOK

Schalke l’emporte sur le score cumulé de 4-1.

Rostov 1 - 1 Man. United

Man. United 1 - 0 Rostov

Man. United l’emporte sur le score cumulé de 2-1.

Mönchengladbach 0 - 1 Fiorentina

Fiorentina 2 - 4 Mönchengladbach

Mönchengladbach l’emporte sur le score cumulé de 4-3.

H. Beer-Sheva 1 - 3 Beşiktaş

Beşiktaş 2 - 1 H. Beer-Sheva

Beşiktaş l’emporte sur le score cumulé de 5-2.

APOEL 0 - 1 Anderlecht

Anderlecht 1 - 0 APOEL

Anderlecht l’emporte sur le score cumulé de 2-0.

Rostov 4 - 0 Sparta Prague

Sparta Prague 1 - 1 Rostov

Rostov l’emporte sur le score cumulé de 5-1.

Villarreal 0 - 4 Rome

Rome 0 - 1 Villarreal

Rome l’emporte sur le score cumulé de 4-1.

Gand 2 - 5 Genk

Genk 1 - 1 Gand

Genk l’emporte sur le score cumulé de 6-3.

Gand 1 - 0 Tottenham

Tottenham 2 - 2 Gand

Gand l’emporte sur le score cumulé de 3-2.

Man. United 3 - 0 St-Étienne

St-Étienne 0 - 1 Man. United


Olympiacos 1 - 1 Beşiktaş

Beşiktaş 4 - 1 Olympiacos

Beşiktaş l’emporte sur le score cumulé de 5-2.

Olympiacos 0 - 0 Osmanlıspor

Osmanlıspor 0 - 3 Olympiacos

L’Olympiacos l’emporte sur le score cumulé de 3-0.

Anderlecht 2 - 0 Zénith

Zénith 3 - 1 Anderlecht

Score cumulé : 3-3 ; Anderlecht l’emporte grâce aux buts à l’ext.

Lyon 4 - 2 Rome

Rome 2 - 1 Lyon

Lyon l’emporte sur le score cumulé de 5-4.

Celta 0 - 1 Shakhtar Donetsk

Shakhtar Donetsk 0 - 2 Celta

Le Celta l’emporte sur le score cumulé de 2-1 après prol.

Ludogorets 1 - 2 Copenhague

Copenhague 0 - 0 Ludogorets

Copenhague l’emporte sur le score cumulé de 2-1.

Legia 0 - 0 Ajax

Ajax 1 - 0 Legia


Athletic 3 - 2 APOEL

APOEL 2 - 0 Athletic

L’APOEL l’emporte sur le score cumulé de 4-3.

Schalke 1 - 1 Mönchengladbach

Mönchengladbach 2 - 2 Schalke

Score cumulé : 3-3 ; Schalke l’emporte grâce aux buts à l’ext.

Celta 2 - 1 Krasnodar

Krasnodar 0 - 2 Celta

Le Celta l’emporte sur le score cumulé de 4-1.

Huitièmes de finale 9 et 16 mars16, 22 et 23 février

Paul Pogba et Amin Younes sont les deux seuls joueurs à avoir été alignés lors de chaque match de leur club, de la phase de groupe à la finale.

Lyon est la première équipe qui a marqué à sept reprises dans un match de l’UEFA Europa League (de la phase de groupe à la finale), lors de sa victoire 7-1 contre l’AZ Alkmaar en seizième de finale retour.

Francesco Totti a fait sa 103e et dernière apparition dans une compétition interclubs de l’UEFA pour Rome au cours du match retour contre Lyon, six mois à peine avant son 41e anniversaire.

Phase à élimination directe

0-2 Manchester UnitedAjax

L’Ajax et Manchester United sont alignés avant la finale.

Avril 2017 Mai 2017

Lyon 2 - 1 Beşiktaş

Beşiktaş 2 - 1 Lyon

Score cumulé : 3-3 ; Lyon l’emporte 7-6 aux tirs au but.

Celta 3 - 2 Genk

Genk 1 - 1 Celta

Le Celta l’emporte sur le score cumulé de 4-3.

Ajax 4 - 1 Lyon

Lyon 3 - 1 Ajax


Ajax 2 - 0 Schalke

Schalke 3 - 2 Ajax

Score cumulé : 4-3 ; l’Ajax l’emporte après prol.

Anderlecht 1 - 1 Man. United

Man. United 2 - 1 Anderlecht

Score cumulé : 3-2 ; Man. United l’emporte après prol.

Celta 0 - 1 Man. United

Man. United 1 - 1 Celta


Quarts de finale Demi-finales13 et 20 avril 3, 4 et 11 mai

Finale 24 mai


RÉSULTATS

Le retour du grand AjaxUne génération talentueuse a vu éclore la suivante, qui a replacé l’Ajax sur la grande scène européenne.

« Le nom de l’Ajax est de nouveau sur toutes les lèvres des amateurs de football », a déclaré le jour de la finale de l’UEFA Europa League Edwin van der Sar, le gardien de l’équipe de l’Ajax qui avait remporté en 1995 l’UEFA Champions League. Aux côtés de ses anciens coéquipiers Marc Overmars (directeur technique) et Dennis Bergkamp (entraîneur assistant), Van der Sar, aujourd’hui directeur général du club, a joué un rôle important dans la construction d’une nouvelle équipe de l’Ajax capable

d’atteindre une finale continentale. Le lien entre les deux époques est évident, avec la présence sur le banc à Stockholm de Justin Kluivert (18 ans), le fils de Patrick Kluivert, le héros de 1995.

Cet aspect mérite d’autant plus d’être relevé que la concentration accrue de richesses au sein des ligues les plus importantes en Europe rend très difficile pour des clubs de plus petites nations telles que les Pays-Bas de rester dans la course aux titres européens. Aucun club de l’Eredivisie n’avait plus atteint une finale européenne depuis la victoire de Feyenoord en Coupe UEFA en 2002. L’Ajax a mis fin à cette attente en restant fidèle aux principes qui lui ont

Points de discussionLa jeunesse opposée à l’expérience, le pragmatisme tactique opposé à la fidélité stricte à une philosophie de jeu, tels ont été les sujets de discussion du groupe des observateurs techniques de l’UEFA après la finale.

donné ses lettres de noblesse à l’époque de Rinus Michels et de Johan Cruyff, et qui avaient posé les fondations de trois victoires successives en Coupe des clubs champions européens entre 1971 et 1973.

L’attrait de l’Ajax reste de toute évidence entier, puisqu’il a favorisé le retour dans le giron du club d’hommes du calibre de Van der Sar, d’Overmars et de Bergkamp pour écrire ce nouveau chapitre de son histoire. « C’est une tradition qu’ils ont préservée », a fait remarquer Cristian Chivu, qui connaît le club de l’intérieur pour y avoir joué entre 1999 et 2003. « J’ai toujours dit que pour un jeune joueur, c’est le meilleur club pour apprendre le métier de footballeur. Chaque fois que je vois

jouer l’Ajax, je reconnais ce que nous faisions à l’entraînement et ce qu’ils continuent à pratiquer au niveau des juniors puisque tous appliquent les mêmes principes que la première équipe. De cette manière, chaque joueur, même très jeune, sait exactement ce qu’il a à faire. L’Ajax est toujours resté fidèle au même système, avec quatre ou cinq schémas d’attaques que les joueurs peuvent identifier et appliquer les yeux fermés.

» Il convient de saluer le fait qu’ils ont toujours eu le courage de faire jouer des jeunes. » Dans le même temps, Chivu a relevé que leur réussite lors de cette saison 2016/17 les place devant un nouveau défi, celui de conserver suffisamment de

« J’ai toujours dit que pour un jeune joueur, l’Ajax est le meilleur club pour apprendre le métier de footballeur. »

Souriez, vous êtes filmés ! L’Ajax célèbre sa large victoire à domicile contre Lyon.

membres de leur jeune équipe pour pouvoir continuer à la développer sur ces bases. Et, effectivement, l’entraîneur Peter Bosz et le capitaine Davy Klaassen, entre autres, ont quitté le club le mois qui a suivi la

finale. Mais, pour Chivu, c’est une donnée qu’a intégrée le club amstellodamois : « Sa politique est de préparer des jeunes joueurs et de les vendre. »


ANALYSE

Respecter son plan de jeu envers et contre tout ?Faut-il privilégier la souplesse tactique ou ne pas déroger à ses principes de jeu ?

La saillie d’après match de José Mourinho sur les « poètes » n’a pas vraiment été surprenante puisqu’avec son pragmatisme et son aptitude à mettre en place des stratégies pour faire déjouer l’adversaire, le Portugais se situe aux antipodes de l’Ajax, un club qui prône une philosophie de jeu bien définie. Cette dernière approche a ses avantages et ses inconvénients, comme l’a montré la finale de l’Europa League. Et les observateurs techniques de l’UEFA n’ont pas manqué de débattre de l’opportunité de disposer d’un plan de secours.

Selon Cristian Chivu, son ancien club aurait pu varier son approche et « peut-être mettre plus de pression sur la ligne de défense adverse en tirant quelques longs ballons ». Sir Alex Ferguson s’est rappelé la demi-finale de l’UEFA EURO 2000 entre les Pays-Bas et l’Italie, au cours de laquelle les Oranje s’en étaient strictement tenus à leur plan de jeu et avaient fini par perdre : « On

Manchester United complète sa collection de titresLe club a fait coup double en se couvrant de gloire et en décrochant son billet pour l’UEFA Champions League.

« Un titre européen ! », s’est exclamé un Ander Herrera tout heureux de remporter l’UEFA Europa League. Toutefois, pour le club, ce n’était pas juste un trophée de plus, mais le dernier qui manquait à sa collection, et sa victoire à Stockholm l’a fait rejoindre l’Ajax, le Bayern Munich, Chelsea et la Juventus dans le cercle fermé des clubs qui ont remporté les trois titres européens majeurs. Même si Manchester United peut se targuer d’un passé prestigieux en Coupe des clubs champions européens, le record d’affluence pour un match de la phase de groupe qu’il établit lors de la venue de Fenerbahçe à Old Trafford, de 73 063 spectateurs, révéla tout l’intérêt qu’il porte à la « petite sœur ». À voir la joie d’Herrera, finaliste malheureux en 2012 avec l’Athletic Club, les joueurs de Mourinho voulaient eux aussi vraiment remporter ce titre. Mais, pour Sir Alex Ferguson, cette soif de victoire s’explique aussi par le fait que, depuis 2015, le vainqueur de l’UEFA Europa League est qualifié d’office pour l’UEFA Champions League. À son avis, ce bonus donne encore plus d’attrait à l’UEFA Europa League, « comme en témoigne l’intensité des matches. Accéder à la Champions League, c’est un peu décrocher le Graal. »

aurait pu penser qu’une fois menés 2-0, les joueurs de l’Ajax chercheraient à envoyer le ballon dans la surface de réparation adverse, mais ils n’ont fait qu’un ou peut-être deux centres pendant tout le match. C’est dans la nature des Néerlandais. Pour en revenir à cette demi-finale du Championnat d’Europe 2000, un Italien avait été expulsé tôt dans la rencontre, mais même à onze contre dix, les Pays-Bas ne modifièrent en rien leur système de jeu. Ils ne firent pas

Vive la jeunesse !L’Ajax a montré les avantages et les inconvénients de miser sur la jeunesse.

La politique de l’Ajax de faire éclore les jeunes talents s’est traduite par un record, celui du plus jeune onze aligné en finale d’une compétition interclubs de l’UEFA, avec une moyenne d’âge de 22 ans et 282 jours. Si les atouts de la jeunesse, à savoir l’énergie et l’enthousiasme liés à une habileté technique impressionnante, ont été évidents dans le parcours du club jusqu’en finale, la médaille a aussi son revers quand on considère le fossé entre les performances à domicile et celles à l’extérieur tout au long de la compétition.

L’Ajax a remporté ses sept matches à domicile ; à l’extérieur, toutefois, il n’en a pas gagné un seul et s’est successivement incliné à Copenhague, sur le terrain de Schalke et à Lyon lors des tours à élimination directe. Cristian Chivu a vu à l’extérieur « une équipe timide et sans expérience », comme ce fut aussi le cas lors de la finale de Stockholm. Pour lui, l’erreur grossière de Jairo Riedewald qui a amené l’ouverture du score par Paul Pogba en est l’illustration parfaite : « Ce but découle d’une mauvaise rentrée de touche. Il aurait fallu jouer le ballon le long de la ligne, et non pas vers l’intérieur du terrain. »

Mais, pour Chivu, cette naïveté est compréhensible étant donné que l’Ajax n’est appelé à passer des tests sérieux « que six ou sept fois » par saison en Eredivisie. « On l’a vu lors de la finale : les joueurs n’ont pas été capables de lire certaines situations de jeu, car ils n’avaient pas la connaissance et la compréhension des difficultés qu’un adversaire peut générer dans de telles situations. Ils n’ont pas su réagir parce que, dans leur championnat national, ce sont eux qui dominent. Et il faut avoir l’expérience de ces matches de très haut niveau pour savoir comment les gérer. »

La moyenne d’âge du onze de départ de Manchester United lors de la finale, quant à elle, s’élevait à 27,1 ans, et celle du Real Madrid, vainqueur de l’UEFA Champions League, à 28 ans. Si l’on revient sur les huit

« Sans l’expérience des grands rendez-vous, on risque de se montrer quelque peu hésitant. »

années de l’UEFA Europa League dans son format actuel, il apparaît que la plus jeune équipe à avoir remporté le titre a été Porto (en 2011, moyenne d’âge de 25,4 ans), et la plus âgée le Chelsea FC (en 2013, moyenne d’âge de 27,45 ans). « Une telle moyenne d’âge est un prérequis pour remporter une compétition majeure », juge Ioan Lupescu.

À cet égard, la finale disputée à la Friends Arena aura été une dure leçon pour l’Ajax. Mixu Paatelainen précise : « Manchester United a remporté l’immense majorité des duels, des tacles et des duels aériens, et ce sont des fondamentaux du jeu. L’expérience et l’habitude des grands rendez-vous sont des éléments essentiels. Sans l’expérience de tels matches, on risque de se montrer quelque peu hésitant. »

rentrer d’attaquant supplémentaire et ne cherchèrent à aucun moment à amener du monde dans les 16 mètres. En fait, ils continuèrent à procéder par passes courtes, comme le font les équipes néerlandaises. » Bref, pas de plan B. Mais, pour Ioan Lupescu, cette adhésion stricte à un style de jeu spécifique mérite aussi d’être saluée : « C’est quand même beau de voir comme ils ont développé une philosophie et s’y tiennent envers et contre tout. »

Le défenseur de l’Ajax âgé de 17 ans, Matthijs de Ligt (à gauche), a beaucoup

impressionné les observateurs par sa maturité et son jeu défensif.

L’entraîneur de l’Ajax, Peter Bosz, donne des instructions.

José Mourinho partage la victoire avec les supporters du club.


ANALYSE

L’importance des balles arrêtéesFaudrait-il passer plus de temps à peaufiner cet élément du jeu ?

Avec un premier but découlant d’une mauvaise rentrée de touche de l’Ajax et un second inscrit sur corner, la finale a rappelé l’importance des balles arrêtées. Mais la saison en a offert d’autres exemples. Le huitième de finale entre Lyon et Rome a produit cinq buts sur balles arrêtées, marqués soit directement à la suite d’un tir dans la surface de réparation, soit à la suite d’un centre alors que l’équipe attaquante exploitait le deuxième ballon. La qualité des centres du Lyonnais Mathieu Valbuena et du Romain Daniele De Rossi fut manifeste dans ces circonstances. Toutefois, d’une manière générale, les équipes en lice auraient pu en faire davantage pour se montrer menaçantes sur ce type d’action, selon les observateurs techniques de l’UEFA.

Ainsi, à partir des huitièmes de finale, il n’y a plus eu qu’un seul but marqué de la tête directement sur corner, celui d’Omar Colley pour Genk contre Gand. La tête égalisatrice de Facundo Roncaglia pour le Celta Vigo en demi-finale lors du match retour à Old Trafford se trouvait à la conclusion d’un corner court joué sur Théo Bongonda, qui remit ensuite la balle au centre. Pour l’observateur de l’UEFA Mixu Paatelainen, « les équipes n’ont pas fait preuve de beaucoup d’imagination, ce qui m’a d’autant plus surpris que les matches sont si serrés. Peut-être cela est-il dû au fait que les clubs en lice dans une compétition européenne n’ont pas suffisamment de temps pour répéter ces actions spécifiques et que l’accent est mis sur le jeu en général. »

L’observateur a également noté peu

de blocs de la part de joueurs attaquants tentant de se mettre en travers du chemin d’un défenseur sur une balle arrêtée, et il n’a pas observé d’équipes « cherchant à créer le surnombre dans une zone ou à reproduire un corner court bien répété ».

Sir Alex Ferguson a jugé positif que, lors de la finale, les défenseurs n’aient pas trop cherché à retenir leur adversaire dans la surface de réparation : « En finale, sur les corners et les coups francs, il n’y a pas eu de blocage, ni de tirage de maillot, ce qui montre un bel exemple de la manière dont on devrait jouer. »

Cristian Chivu a suggéré que la présence d’arbitres assistants supplémentaires pour surveiller les 16 mètres n’y a pas été étrangère : « Maintenant que vous avez six arbitres, si vous poussez ou retenez un joueur, il y a de grands risques que l’on siffle

un penalty contre vous. »Et l’ancien défenseur central roumain

d’ajouter qu’il a vu certaines équipes soigner davantage les balles arrêtées que d’autres : « Certains entraîneurs tirent profit de la taille de leurs joueurs, par exemple de bons défenseurs centraux ou des joueurs courageux qui savent comment prendre l’espace en s’élançant dans le bon timing. Mais, selon moi, ils devraient travailler davantage cet aspect. Aujourd’hui, toutes les équipes sont bien organisées et savent défendre. Par conséquent, une balle arrêtée devient un de ces moments clés qui peut décider de l’issue d’un match. La tâche du défenseur est difficile puisqu’il a un temps de retard sur son adversaire : il doit d’abord attendre que celui-ci bouge, puis analyser ce qu’il fait tout en surveillant la trajectoire du ballon. »

Questions techniquesLes observateurs de l’UEFA ont examiné à la loupe les balles arrêtées, les transitions rapides, les diagonales et l’apport offensif des latéraux.

Le Lyonnais Mathieu Valbuena (à droite) s’est

distingué par la qualité de ses centres.

Ricardo Quaresma a apporté l’amplitude de jeu nécessaire à Beşiktaş.

Le danger représenté par les diagonalesLes ballons réceptionnés sur les flancs permettent de créer l’espace nécessaire pour menacer la défense.

Une des caractéristiques de l’approche offensive de Beşiktaş tout au long du parcours qui l’a mené en quart de finale a été l’importance prise par les diagonales adressées à l’ailier portugais Ricardo Quaresma. Ce dernier coulissait le long de la ligne de touche comme un ailier de la vieille école avant d’aller affronter le latéral adverse depuis sa position excentrée. Mixu Paatelainen a parfaitement compris la logique du stratagème : « De nos jours, les équipes ont tendance à s’appuyer sur une défense à quatre très resserrée, ce

qui ne laisse pas beaucoup de place pour passer par le centre du terrain. Quaresma, en gardant la largeur, est à même de recevoir une diagonale et, comme il est bon dribbleur, il a des chances de passer son latéral et d’amener une occasion de but. »

Beşiktaş n’est pas la seule équipe à avoir tiré profit de cette option. Selon Cristian Chivu, d’autres équipes ont opté pour des diagonales à leurs latéraux : « Actuellement, la plupart des joueurs de couloir préfèrent repiquer au centre du terrain et chercher à s’infiltrer à travers la ligne des milieux adverses. Pour bien exploiter ce type de situation, il faut que les latéraux restent très excentrés, ou il faut disposer d’arrières très offensifs. »

Sir Alex Ferguson a fait valoir qu’il y a deux types de diagonales, et que chacune d’entre elles requiert un type spécifique de joueur pour que l’équipe puisse en tirer profit : « Si vous avez deux joueurs excentrés, franchir les milieux adverses sur une diagonale peut se révéler très utile », a-t-il dit de la première option. « Je pensais que l’Ajax le ferait en deuxième mi-temps, mais il n’en fut rien. »

L’autre option est d’adresser une diagonale à l’avant-centre. « Cette option dépend des attaquants dont vous disposez », ajouta-t-il. « Il vaut la peine de chercher à passer par le côté si vous avez un Diego Costa ou un Sergio Agüero à la réception, car un bon attaquant sera suffisamment rapide pour menacer les défenseurs. »


ANALYSE

De l’arrière à l’avantLes latéraux continuent à jouer un rôle décisif en attaque.

L’importance prise par les latéraux dans le jeu offensif est devenue une caractéristique du jeu proposé par les clubs sur la scène européenne, comme on a pu le constater à maintes reprises au cours de la saison 2016/17 de l’UEFA Europa League. Antonio Valencia, par exemple, a disputé une saison exceptionnelle avec Manchester United. Mais les futurs vainqueurs de la compétition ont eux aussi subi les percussions offensives de Timofei Kalachev (Rostov) et d’Ivan Obradović (Anderlecht), qui ont permis à leurs clubs respectifs d’égaliser à domicile. Outre Valencia, le Lyonnais Jérémy Morel est l’autre latéral retenu dans l’équipe type de la saison de l’UEFA Europa League. L’observateur technique de l’UEFA Stefan Majewski a aussi souligné l’apport des deux jeunes latéraux de Genk Jere Uronen et Timoty Castagne, qui ont vu chacun leur contribution offensive récompensée par un but à l’extérieur lors des tours à élimination directe. Pour Majewski, « dans presque tous les matches, un latéral faisait partie des meilleurs joueurs sur le terrain. Il y a toujours eu un latéral pour amorcer le mouvement décisif, soit en marquant lui-même, soit en amenant le but par un centre depuis le côté. À Genk, les deux latéraux ont assumé ce rôle. » Il en a été de même à Copenhague, où le grand attaquant Andreas Cornelius a bénéficié des centres distillés par les latéraux Peter Ankersen et Ludwig Augustinsson.

« Dans presque tous les matches, un latéral faisait partie des meilleurs joueurs sur le terrain. Il y a toujours eu un latéral pour amorcer le mouvement décisif. »

En avant toute !Les transitions rapides et les longs ballons sont de nouveau à la mode

Dans la longue chaîne de cause à effet, chaque nouvelle mode footballistique est une réponse à celle qui l’a précédée, et le tiki-taka a fort logiquement laissé la place aux transitions rapides. L’analyse approfondie, par les observateurs techniques de l’UEFA, des matches de l’UEFA Europa League à partir des huitièmes de finale a confirmé cette tendance, dont le but de Juan Mata sur rupture lors de la victoire de Manchester United à domicile face à Rostov en huitième de finale est un bel exemple : l’horloge du stade marquait 69’46’’ lorsque l’Espagnol récupéra le ballon dans son propre camp et dix secondes plus tard, à 69’56’’, il l’expédiait au fond des filets russes à la conclusion d’un mouvement à neuf touches impliquant trois hommes.

Sur la base des matches qu’il a eu l’occasion de suivre, Mixu Paatelainen

estime que « les équipes qui procèdent par transitions rapides jouent verticalement après avoir récupéré le ballon plutôt que de prendre leur temps. Il n’y a rien de nouveau dans le fait que les équipes sont désormais compactes et bien organisées, mais je pense que ce qui fait la différence aujourd’hui, c’est ce que vous faites une fois que vous avez récupéré le ballon : allez-vous remonter le terrain, allez-vous projeter très vite des hommes vers l’avant ? »

La finale a été exemplaire à cet égard : alors que l’Ajax construisait patiemment pour tenter d’user la défense adverse, Manchester en a profité pour adresser de longs ballons aériens en direction de Marouane Fellaini. Mixu Paatelainen ne serait pas surpris que l’on voie davantage d’équipes opter pour un jeu très direct : « Il est possible qu’il y ait davantage de longs ballons à l’avenir, parce que si vous procédez par passes courtes ou par passes latérales, l’adversaire a le temps de former

Le but inscrit en contre-attaque par Juan Mata contre Rostov était l’un des plus beaux de la saison.

Le latéral de Manchester United Antonio Valencia a été désigné

capitaine pour la finale.un bloc compact, qui est très difficile à briser. »

Quant à savoir si l’on a affaire à quelque chose de nouveau, la question reste posée. La mode, comme l’histoire, a tendance à se répéter. « Alors, est-ce du football moderne ou non ? », demanda Ioan Lupescu. « Je pense qu’il y a 20 ou 30 ans, on voyait déjà des équipes miser sur la défense et la contre-attaque. »


ANALYSE

Le chemin des filetsLes centres et les passes en retrait ont une fois encore été des armes importantes pour vaincre le bloc défensif.

Buts suite à une action de jeuLes centres ont joué un rôle important dans l’arsenal offensif des équipes qui ont participé à la phase à élimination directe, puisqu’ils ont donné lieu à 44 buts, soit plus d’un tiers des buts inscrits suite à une action de jeu (34,38 %). Onze buts ont été amenés par des passes en retrait, ce qui souligne encore plus l’importance d’un bon jeu sur les ailes.

Buts sur balle arrêtéeSur les 168 buts marqués lors de la phase à élimination directe de l’UEFA Europa League, 128 ont résulté d’une action de jeu et 40, soit 23,81 % du total, d’une balle arrêtée.

Nombre de buts réussis sur des tirs de loin dans les rencontres à partir des seizièmes de finale. Parmi les plus beaux, on citera ceux des Lyonnais Corentin Tolisso et Alexandre Lazazette lors du même huitième de finale contre la Roma.

Dix-huit réalisations ont pour origine un ballon incisif qui a pénétré la défense – dans l’axe ou en diagonale – et lancé un attaquant vers l’avant. Un excellent exemple est le but de Jonas Hofmann, du Borussia Mönchengladbach, contre Schalke suite à une passe de Lars Stindl.

Quatre buts ont été marqués sur coup franc direct lors de la phase à élimination directe : deux par les joueurs de Genk Alejandro Pozuelo et Ruslan Malinovskiy, un par Zlatan Ibrahimović, pour Manchester United, et un par Federico Bernardeschi, pour la Fiorentina.

Les corners ont amené exactement le même nombre de buts que l’année précédente, à savoir 16, ce qui représente 40 % du total des buts sur balle arrêtée (contre 47 % en 2015/16).

Buts par tour à élimination directe

Tour Balle arrêtée Action de jeu Total

Seizièmes de finale 20 63 83

Huitièmes de finale 11 35 46

Quarts de finale 4 21 25

Demi-finales 4 8 12

Finale 1 1 2

Total 40 128 168

Buts par saison de l’UEFA Europa League

Saison Buts Matches Moyenne

2016/17 565 205 2,76

2015/16 536 205 2,61

2014/15 548 205 2,67

2013/14 475 205 2,32

2012/13 521 205 2,54

2011/12 585 205 2,85

2010/11 551 205 2,69

2009/10 547 205 2,67

A u total, 565 buts ont été marqués lors de l’UEFA Europa League 2016/17, du premier match de

la phase de groupe jusqu’à la finale, à Stockholm. Ce chiffre représente une hausse de 29 réalisations par rapport à la saison 2015/16 et une moyenne de 2,76 buts par rencontre, à savoir la deuxième moyenne la plus élevée depuis le lancement de la nouvelle compétition, en 2009/10 (dépassé seulement par les 585 buts inscrits en 2011/12).

Cette saison également, les réussites en deuxième mi-temps ont été plus nombreuses (305, contre 255 en première mi-temps),

tandis que la période la plus riche en buts a été la partie centrale de chaque période. Toutefois, si nous ajoutons les buts marqués dans le temps additionnel à ceux inscrits entre la 76e et la 90e minute, le total ainsi obtenu, 125, représente 22,12 % de tous les buts. Sur les cinq buts inscrits pendant des prolongations, quatre se sont produits dans le deuxième quart d’heure, lorsque les joueurs sont le plus fatigués.

L’analyse des buts dans ce rapport se base sur les 168 buts marqués au cours de la phase à élimination directe, dont tous les matches ont été suivis par des observateurs techniques de l’UEFA.

Moment auquel les buts ont étés marqués (saison entière)

Première mi-temps 255

1re-15e minute 76

16e-30e minute 87

31e-45e minute 76

45e+ minutes 16

Deuxième mi-temps 305

46e-60e minute 76

61e-75e minute 104

76e-90e minute 101

90e+ minute 24

Prolongations 5

91e-105e minute 1

106e-120e minute 4

Total 565

Les dernières minutes de jeu de chaque mi-temps ont été très prolifiques, puisque 40 buts, soit 7,1 % du total des buts de la saison, ont été inscrits lors du temps additionnel à la fin d’une mi-temps.

Anderlecht a été l’équipe qui a marqué le plus de buts tardifs, avec sept buts inscrits après la 86e minute.

Trente buts ont été marqués de la tête (soit 17,87 % du total pour la phase à élimination directe), dont 17 suite à des centres en cours de jeu, sans compter les centres suite à des corners mal dégagés.

Federico Bernardeschi a marqué un brillant coup franc pour la Fiorentina

contre Mönchengladbach.

Kasper Dolberg a inscrit six buts pour l’Ajax.

Le coup franc tiré par Zlatan Ibrahimović a percé le mur de St-Étienne.


ANALYSE

Les plus beaux buts de la saisonLe but exceptionnel de Leon Bailey pour Genk arrive en tête, tandis que Kalifa Coulibaly figure deux fois dans le Top 10.

Le groupe des observateurs techniques de l’UEFA avait pour tâche de sélectionner les dix plus beaux buts parmi les 565 inscrits lors de l’UEFA Europa League 2016/17. Son premier choix s’est porté sur la réalisation de l’attaquant de Genk Leon Bailey, dont le tir brossé de loin a trouvé la lucarne du Rapid Vienne – une superbe frappe en première intention distinguée par les observateurs techniques de l’UEFA pour sa « grande difficulté d’exécution, à savoir de loin et en pleine course ».

La deuxième place du classement est revenue au but du Lyonnais Corentin Tolisso en huitième de finale contre l’AS Rome, sur une action collective qui a souligné le brillant jeu de combinaisons de son équipe. Après avoir réalisé une série de passes à proximité de la surface avec Alexandre Lacazette, il a décoché un tir puissant de 20 mètres.

Parmi les huit buts inscrits par le joueur de la Roma Edin Džeko dans la compétition, son tir à bout portant en seizième de finale face à Villarreal a été considéré comme le plus beau, au terme d’un mouvement de dix passes qui a emmené le ballon d’une surface de réparation à l’autre

sans qu’aucun adversaire ne l’intercepte. Les observateurs techniques de l’UEFA ont retenu ce but pour l’« excellente construction de l’action, couronnée par une feinte habile et une finition impeccable ».

Si, dans ce cas, il s’est agi d’un but collectif, la prouesse du joueur de Fenerbahçe Moussa Sow contre Manchester United – un magnifique retourné acrobatique – a plus relevé de l’exploit individuel, tout comme la seule balle arrêtée du classement, à savoir le coup franc millimétré de 25 mètres de Federico Bernadeschi, de la Fiorentina, contre Mönchengladbach.

Le seul joueur figurant deux fois dans le Top 10 est le joueur de Gand Kalifa Coulibaly. Faisant preuve de créativité et d’une maîtrise athlétique, le Malien s’est parfaitement coordonné pour amortir un ballon de la poitrine et envoyer un retourné spectaculaire dans le but de Braga en phase de groupe. Deux semaines plus tard, contre Konyaspor, il a réalisé une autre prouesse technique, contrôlant un long ballon de la poitrine, pivotant et envoyant une volée basse dans le filet adverse depuis l’orée de la surface.

Beñat Etxebarria, de l’Athletic Club,

Leon BaileyRapid Vienne – Genk : 3-2Groupe F

Corentin TolissoLyon – Rome : 4-2Huitième de finale aller

Edin DžekoVillarreal – Rome :0-4Seizième de finale aller

Kalifa CoulibalyKonyaspor – Gand : 0-1Groupe H

Moussa SowFenerbahçe – Manchester United : 2-1Groupe A

Beñat EtxebarriaAthletic Club – Rapid Vienne : 1-0Groupe F

Federico BernadeschiMönchengladbach – Fiorentina : 0-1Seizième de finale aller

Kevin FriesenbichlerAstra – Austria Vienne : 2-3Groupe E

Kalifa CoulibalyGand – Braga : 2-2Groupe H

Alexandre LacazetteLyon – Rome : 4-2Huitième de finale aller

Les dix plus beaux buts

figure également dans ce classement pour sa frappe en première intention contre le Rapid Vienne, une puissante demi-volée sur un ballon perdu. Kevin Friesenbichler, de l’Austria Vienne, s’est quant à lui distingué lors de sa toute première participation à une phase de groupe d’une compétition interclubs de l’UEFA par une belle reprise de volée sur le terrain d’Astra. Sur une longue passe précise d’Alexander Grünwald, il a habilement apprécié la trajectoire du ballon retombant au-dessus de son épaule et l’a repris du gauche, lobant le gardien. « Un ballon difficile à jouer », selon les termes de Sir Alex Ferguson, mais un geste technique parfaitement exécuté.

Enfin, le joueur de Lyon Lacazette aurait pu figurer plus d’une fois dans le Top 10 après son superbe lob en quart de finale contre Beşiktaş ; mais c’est son tir tout en puissance depuis l’orée de la surface qui est allé se loger dans la lucarne du but de la Roma qui a été retenu.

Kalifa Coulibaly marque d’un superbe retourné acrobatique pour

Gand contre Braga.

Corentin Tolisso (à droite) et Alexandre Lacazette ont réussi une combinaison brillante contre Rome.

Leon Bailey (debout) est félicité pour son « but de la saison » contre le Rapid.


ANALYSE

Lorsqu’il s’est réuni à Stockholm le lendemain du triomphe de Manchester United, le groupe des observateurs techniques de l’UEFA a eu pour tâche, entre autres, de sélectionner l’équipe type de l’UEFA Europa League 2016/17 et, sans aucune surprise, de nombreux joueurs du club vainqueur ont été choisis.

Les observateurs techniques ont désigné des joueurs ayant apporté une contribution significative sur l’ensemble de la saison, et la qualité de Manchester United sur le terrain lui a valu de voir huit de ses membres dans l’équipe type de 18 joueurs. Ce nombre comprend les deux joueurs que Sir Alex

remarquable lorsque la formation espagnole a réalisé un retour inespéré à Old Trafford. Un trio de l’Olympique Lyonnais comprenant l’avant-centre Alexandre Lacazette, qui a inscrit six buts dans cette compétition, figure aussi dans la liste.

Anderlecht est le cinquième et dernier club présent dans l’équipe type : il est représenté par le jeune milieu de terrain Youri Tielemans, qui a joué un rôle central dans le plus long parcours européen du club belge en 20 ans.

Sergio Álvarez

Gardiens Défenseurs Milieux de terrain Attaquants

Gustavo Cabral

Jérémy Morel

Matthijs de Ligt

Sergio Romero

Eric Bailly

Daley Blind

Antonio Valencia

Pablo Hernández

Ander Herrera

Paul Pogba

Youri Tielemans

Corentin Tolisso

Henrikh Mkhitaryan

Amin Younes

Zlatan Ibrahimović

Alexandre Lacazette

Bertrand Traoré

Celta Vigo Celta Vigo Celta VigoLyon LyonAjax Ajax AjaxManchester United

Manchester United

Manchester United

Manchester United

Manchester United

Manchester United

Manchester United

Manchester United

Anderlecht Lyon

L’équipe type de la saisonDe la défense à l’attaque, les joueurs de Manchester United dominent l’équipe type 2016/17.

Ferguson considère comme les meilleurs défenseurs de Manchester United durant la saison, Daley Blind et Antonio Valencia, ainsi que leur coéquipier et Homme du match lors de la finale, le milieu de terrain espagnol Ander Herrera.

L’Ajax, finaliste perdant, est représenté par trois joueurs, notamment le très jeune arrière central Matthijs De Ligt, âgé d’à peine 17 ans, qui a impressionné lors de la finale par son sang-froid et sa maturité.

Le Celta Vigo, un des demi-finalistes perdants, compte trois joueurs dans cette sélection, dont le milieu de terrain Pablo Hernández, auteur d’une performance


ANALYSE

Seules deux équipes du Top 10 se sont qualifiées pour les huitièmes de finale.

Rome et Schalke partagent le meilleur taux de passes réussies (89 %) parmi les huitième-de-finalistes.

Ludogorets est en tête du classement aussi bien pour le nombre de passes tentées (563) que pour le taux de possession (61 %), mais ces statistiques proviennent uniquement des deux rencontres disputées contre Copenhague, qui a adopté une approche beaucoup plus directe avec un grand attaquant de pointe.

Le nombre moyen de passes tentées par Manchester United durant la saison contraste fortement avec les statistiques pour la finale : 276 passes réalisées et 70 % de taux de réussite.

Pour la quatrième saison consécutive, la Fiorentina et Tottenham figurent parmi les 10 meilleures équipes en termes de passes, aux côtés du vainqueur de la compétition, Manchester United. Toutefois, la précision des passes n’était pas une garantie de succès, comme l’atteste Nice, qui, malgré le taux de passes réussies le plus élevé (92 %), a été éliminé à l’issue de la phase de groupe.

Top 10 des équipes pour l’ensemble de la compétition

Équipe Passes tentées par match Précision

Ludogorets 563 88 %

Rome 556 89 %

Manchester United 524 85 %

Zénith 517 91 %

Fiorentina 504 90 %

Shakhtar 490 90 %

Qarabağ 483 88 %

Tottenham 472 86 %

Villarreal 467 87 %

Southampton 464 89 %

Comparaison des huitième-de-finalistes

Équipe Passes tentées par match

Précision

Rome 556 89 %

Manchester United 524 85 %

Schalke 452 89 %

Mönchengladbach 445 86 %

Ajax 445 84 %

Celta 441 83 %

Lyon 438 83 %

Gand 432 88 %

Beşiktaş 427 86 %

Krasnodar 421 84 %

Genk 398 82 %

Olympiacos 363 84 %

Rostov 359 75 %

Anderlecht 345 81 %

Copenhague 303 77 %

APOEL 266 84 %

PassesLa compétition en chiffresLes principaux faits et chiffres de la campagne 2016/17, des passes aux buts, en passant par la possession du ballon et les cartons.

Les rivaux allemands Schalke et Mönchengladbach font partie des quatre meilleurs « passeurs » par match.

Comme en 2015/16, alors qu’il figure dans le Top 10 pour les passes tentées, le club azéri Qarabağ n’a pas réussi à passer le cap de la phase de groupe.


STATISTIQUES

Possession du ballon

Seules quatre des dix équipes qui ont le plus conservé le ballon au cours de la saison 2016/17 de l’UEFA Europa League ont atteint les huitièmes de finale de la compétition. Ce chiffre illustre une fois encore le fait que la possession ne garantit pas la réussite, un point également souligné lors de la finale, Manchester United n’ayant eu le ballon que 33 % du temps.

L’Athletic a enregistré son record de la saison en termes de possession (69 %) à domicile contre l’APOEL.

Possession moyenne (sur l’ensemble de la compétition)

Équipe Possession moyenne par match

Ludogorets 61 %

Zénith 60 %

Athletic 60 %

Tottenham 60 %

Southampton 56 %

Manchester United* 55 %

Ajax* 55 %

Rome* 55 %

Shakhtar Donetsk 55 %

Gand* 54 %

Qarabağ 54 %

Maccabi Tel-Aviv 54 %

Mayence 54 %

*Équipe ayant atteint au moins les huitièmes de finale

Le taux de possession de l’Ajax en finale était son taux le plus haut sur 15 matches disputés.

L’Athletic a enregistré la possession du ballon la plus élevée de la phase à élimination directe, à domicile contre l’APOEL.

Manchester United a été l’équipe anglaise qui a le moins conservé le ballon.

Pourcentage des matches à élimination directe remportés par l’équipe qui a compté le plus fort taux de possession, contre 31,15 % pour l’équipe qui a le moins conservé le ballon.

Si l’Ajax a engrangé le plus de cartons rouges, l’Inter et le Panathinaïkos ont reçu chacun trois cartons rouges en six matches. Avec 48 cartons jaunes, l’Ajax se classe également premier dans cette couleur, y compris sept pour le défenseur Joël Veltman. Ce total est exactement le double de celui de l’autre finaliste, Manchester United (24).

Fautes et cartons (huitième-de-finalistes)

Équipe Matches Fautes commises

Fautes subies

Cartons jaunes

Cartons rouges

Ajax 15 251 219 48 4

Manchester United 15 193 190 24 2

Schalke 12 190 154 27 1

Celta 14 182 210 27 2

Krasnodar 10 178 147 27 3

APOEL 10 173 157 26 2

Anderlecht 12 165 159 29 0

Gand 10 161 119 14 1

Genk 12 144 150 17 0

Rome 10 132 164 19 1

Olympiacos 10 129 143 21 1

Lyon 8 121 136 19 0

Beşiktaş 6 82 88 9 1

Copenhague 4 79 50 12 1

Rostov 4 61 54 8 0

Mönchengladbach 4 47 45 9 0

Eric Bailly de Manchester United est le seul joueur à avoir reçu plusieurs cartons rouges, et il a manqué la finale suite à sa deuxième expulsion. Au total, il a pourtant commis seulement 11 fautes en 11 sélections.

Nombre moyen de cartons jaunes par match lors de la saison 2016/17, contre 4,2 l’an dernier.

Pieros Sotiriou, de l’APOEL, est le joueur qui a commis le plus de fautes, à savoir 34 en 755 minutes de jeu (une toutes les 22’21’’). Il a reçu quatre cartons jaunes.

L’équipe de l’Ajax est celle qui a commis le plus de fautes, mais également celle qui a disputé le plus de matches : ses 251 fautes en 15 matches donnent une moyenne de 16,73 fautes par match. Parmi les huitième-de-finalistes, la puissante équipe de Copenhague a compté le plus grand nombre de fautes par match (19,75) et le Borussia Mönchengladbach le moins (11,75). Sur l’ensemble de la compétition, c’est le FC Zurich, avec 129 fautes sur six matches de groupe, qui a enregistré la moyenne la plus élevée (21,5 fautes par match).

Le milieu de terrain du Celta, Pablo Hernández, a subi plus de fautes que tout autre joueur. Son coéquipier Pione Sisto a, lui, été victime de 24 fautes, soit le troisième chiffre le plus élevé.

Junior Kabananga, d’Astana, est le joueur qui a été sifflé le plus souvent hors-jeu, à savoir 18 fois en 496 minutes de jeu (une fois toutes les 26’36’’). Certains joueurs ont néanmoins enregistré des moyennes plus élevées, notamment Cheick Diabaté d’Osmanlıspor (une fois toutes les 13’42’’).

Questions disciplinaires

Zlatan Ibrahimović écoute les instructions de l’arbitre.


STATISTIQUES

Tentatives de butAvec ses attaquants de classe mondiale, Manchester United a fini en tête de la compétition en ce qui concerne le nombre de buts, avec 25 réalisations, un honneur qu’il doit toutefois partager avec le quart-de-finaliste Genk, qui s’est montré le plus efficace devant le but. Les Belges ont en effet marqué 25 buts sur 151 tentatives, soit un but toutes les 6,04 tentatives. La deuxième place de Rome dans cette catégorie s’explique en grande partie par les qualités de finisseur d’Edin Džeko, meilleur buteur ex æquo de l’édition 2016/17 avec huit buts, aux côtés de Giuliano, du Zénith.

Meilleurs buteurs

Joueur Équipe Buts

Giuliano Zénith 8

Edin Džeko Rome 8

Aritz Aduriz Athletic 7

Alexandre Lacazette Lyon 6

Henrikh Mkhitaryan Man. United 6

Kasper Dolberg Ajax 6

Tentatives de but (huitième-de-finaliste)

Équipe Matches Total des tentatives

Tentatives par match (moyenne)

Buts Tentatives par but (moyenne)

Ajax 15 242 16,13 24 10,08

Manchester United 15 214 14,27 25 8,56

Schalke 12 178 14,83 19 9,36

Anderlecht 12 168 14 23 7,3

Celta 14 165 11,79 21 7,85

Rome 10 151 15,1 24 6,29

Genk 12 151 12,58 25 6,04

Lyon 8 147 18,38 23 6,39

Olympiacos 10 139 13,9 12 11,58

Gand 10 115 11,5 15 7,66

Krasnodar 10 101 10,1 11 9,18

APOEL 10 95 9,5 12 7,91

Beşiktaş 6 93 15,5 13 7,16

Mönchengladbach 4 45 11,25 7 6,42

Rostov 4 43 10,75 6 7,16

Copenhague 4 40 10 4 10

L’attaquant de l’Athletic Aritz Aduriz, meilleur buteur de l’édition 2015/16 avec dix buts, figure parmi les meilleurs finisseurs pour la deuxième année consécutive grâce à ses cinq buts marqués lors d’une rencontre de la phase de groupe contre Genk. Un joli exploit pour un joueur qui a fêté ses 36 ans en février.

L’équipe la plus efficace devant le but durant la phase de groupe a été le Shakhtar Donetsk. Elle a inscrit 22 buts lors de ses huit matches, avant d’être éliminée lors des seizièmes de finale par le Celta Vigo, soit une moyenne de 2,75 buts par match, un chiffre qui n’est dépassé que par Lyon (2,88 par match). Rome figure en troisième position dans ce classement (2,4).

Lyon a enregistré en moyenne le plus grand nombre de passes tentées par match, grâce notamment à son attaquant remuant Alexandre Lacazette. Parmi les 11 joueurs à avoir marqué au moins cinq buts lors de la saison 2016/17, il est le seul à n’être entré en lice qu’en février.

L’Ajax a réalisé le plus grand nombre de tirs cadrés, mais il a eu besoin de 10,08 tentatives pour toucher les filets. Parmi les 16 derniers clubs, seul l’Olympiacos a été moins efficace en termes de finition (11,58 tentatives par but).

Edin Džeko s’est classé meilleur buteur ex æquo avec huit réalisations.

L’attaquant brésilien du Zénith, Giuliano, en plein duel contre Dundalk.


STATISTIQUES

Conserver l’avantageLes statistiques suggèrent que marquer le premier but influence considérablement l’issue du match en UEFA Europa League.

Il n’y a aucune certitude dans le football, mais toute équipe ayant pris l’avantage dans un match de l’UEFA Europa League cette saison a augmenté considérablement ses chances de gagner, ou tout au moins d’éviter la défaite. Sur les 59 matches à élimination directe qui ont produit des buts, l’équipe qui a marqué en premier a remporté 40 d’entre eux, soit un taux de réussite de 67,79 %, et a évité la défaite dans 53 matches (89,83 %).

Parmi les exceptions, on trouve l’extraordinaire retour de Mönchengladbach en seizième de finale contre la Fiorentina, lorsque, déjà mené 0-1 au match aller et après avoir concédé deux buts supplémentaires en première mi-temps à Florence, le club est parvenu à s’imposer grâce à quatre buts inscrits en deuxième période. Ironie du sort, l’autre match où l’équipe menée 0-2 est parvenue à revenir a également impliqué Mönchengladbach, qui a cette fois-ci perdu son avance, concédant à domicile contre Schalke un nul qui ne lui a pas permis de poursuivre son parcours.

Comme la saison précédente, seuls six matches à élimination directe ont vu la victoire de l’équipe qui avait concédé le premier but.

On n’a compté que deux nuls blancs sur les 61 matches à élimination directe.

Lyon est parvenu à revenir au score pour remporter son match à domicile contre Beşiktaş en quart de finale et contre l’Ajax en demi-finale.

Sur les 18 finales ayant compté au moins un but depuis que la finale de la compétition se joue en un match, à savoir depuis 1998, l’équipe qui a concédé le premier but n’a soulevé le trophée que trois fois (soit un taux de réussite de 16,66 %). En ce sens, la finale 2017, au cours de laquelle Manchester United a marqué rapidement pour tenir ensuite cet avantage, a constitué un retour à la normale après deux saisons de remontées victorieuses de Séville, contre le Dnipro Dnipropetrovsk et contre Liverpool.

Retours gagnants en 2016/17Athletic – APOEL : 3-2, seizième de finale allerFiorentina – Mönchengladbach : 2-4, seizième de finale retourRome – Lyon : 2-1, huitième de finale retourCelta – Genk : 3-2, quart de finale allerLyon – Beşiktaş : 2-1, quart de finale allerLyon – Ajax : 3-1, demi-finale retour

La performance extraordinaire de Mönchengladbach face à la Fiorentina a été l’une

des six remontées victorieuses de cette édition.


STATISTIQUES

8888

ANDERLECHT

88

30

125 4

37

18

91

11

32

94 31

AJAX

8888

24

3536

20

25

26

11 9

22 10

LEG LEG KOB KOB SCH SCHN 0-0 V 1-0 D 2-1 V 2-0 V 2-0 D 3-2*

PAN STA CEL CEL PAN STAV 1-2 V 1-0 N 2-2 V 3-2 V 2-0 N 1-1

Phase de groupe 16es de finale 8es de finale Quarts de finale Demi-finales Finale

(Minutes)

98242

1re-15e 46e-60e16e-30e 61e-75e31e-45e 76e-90e45e+ 90e+ 91e-105e 106e-120e

Pays-BasAFC AJAX

Entraîneur

Dispositif tactique

Sél. = sélections ; Min. = minutes jouées ; B = buts ; P = passes décisives

CartonsStatistiques de l’équipe

Buts marquésJoueurs utilisés

Remplacements 38/45 (y compris deux doubles remplacements)

Tentatives 48 4

• Système en 4-3-3• Équipe compacte ; bonne possession du ballon ; équilibre entre les lignes • Pressing constant à mi-terrain,

en particulier lors des matches à domicile

• Énergie et enthousiame de cette équipe jeune

• Maîtrise du ballon des arrières centraux Sánchez et De Ligt

• Milieux récupérateurs (Schöne/Van de Beek) contribuant à bloquer les offensives dans l’axe

• Bons milieux actifs d’une surface à l’autre ; bon timing des courses de Klaassen ; dynamisme et puissance de Ziyech

• Formation offensive néerlandaise classique avec deux ailiers et un attaquant de pointe

• Traoré menaçant sur la droite par sa vitesse et son habileté dans les duels

• Bonnes combinaisons de Dolberg avec les joueurs excentrés et les milieux offensifs

CaractéristiquesMoyennes

Minute des buts

Tirs cadrés

55 %

(6,5 par match)(16,1 par match)

445

84 %

24

Remplaçant non utilisé : aucun

(Minutes)

Sél. Min. B P

Gardiens

24 Andre Onana 14 129033 Diederik Boer 1 90

Défenseurs

2 Kenny Tete 8 578 13 Joël Veltman 10 7944 Jairo Riedewald 7 560 15 Davinson Sánchez 12 111016 Heiko Westermann 2 9426 Nick Viergever 11 924 235 Mitchell Dijks 3 27036 Matthijs de Ligt 9 795

Milieux de terrain

6 Riechedly Bazoer 1 137 Anwar El Ghazi 2 95 18 Daley Sinkgraven 7 49910 Davy Klaassen 13 1199 2 211 Amin Younes 15 1287 4 317 Václav Černý 1 9020 Lasse Schöne 12 854 121 Frenkie de Jong 4 4822 Hakim Ziyech 13 998 2 427 Nemanja Gudelj 4 28330 Donny van de Beek 10 545 134 Abdelhak Nouri 3 178

Attaquants9 Bertrand Traoré 13 1106 4 419 Mateo Cassierra 5 22125 Kasper Dolberg 13 933 644 Pelle Clement 1 2845 Justin Kluivert 6 176 177 David Neres 4 59

Expulsés : Joël Veltman, Nick

Viergever, Kenny Tete, Hakim Ziyech

*De la phase de groupe à la finale **Y compris la phase de qualification

Tirs TT TC B1 Bertrand Traoré 28 18 42 Hakim Ziyech 27 13 23 Amin Younes 20 16 4

Statistiques des joueurs

PT = passes tentées ; PR = passes réussies

Passes PT PR %1 Davinson Sánchez 614 548 892 Lasse Schöne 509 453 893 Nick Viergever 483 409 85

TT = total des tirs ; TC = tirs cadrés ; B = buts

0

Peter BoszDate de naissance : 21 novembre 1963, Apeldoorn (NED)Nationalité : néerlandaiseMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 15Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 23Entraîneur principal du 24 mai 2016 au 6 juin 2017

*Après prolongation

0 0 0

75

14 5

2

0 1 0 1 1 15 20 0 0 0

Possession Max. 67 % contre Manchester United (finale)Min. 43 % contre Lyon (e)

Passes tentées Max. 642 contre Manchester United (finale)Min. 311 contre Lyon (e)

Passes réussies Max. 93 % contre le Legia Varsovie (d)Min. 72 % contre Lyon (e)


1re-15e Mi-temps16e-30e 31e-45e 46e-60e 106e-120e61e-75e 76e-90e 90e+ 91e-105e

(Minutes)

65168

BelgiqueRSC ANDERLECHT

Entraîneur

Dispositif tactique





Tentatives 29 0

• Système en 4-3-3• Ligne défensive haute ; pressing haut des attaquants, se repliant pour former un bloc compact• Latéraux offensifs, notamment

Obradović, auteur d’un centre pour le but du match aller contre Manchester United

• Dendoncker comme plaque tournante au centre, avec deux autres milieux plus offensifs

• Joueurs disposant d’une excellente technique, à l’aise avec le ballon même sous pression

• Excellente lecture du jeu au milieu du terrain (Tielemans, Stanciu)

• Joli jeu de passes, avec bonnes liaisons entre les lignes

• Contres directs, avec passes verticales ou courses individuelles pour percer la défense

• Bonne organisation lors des balles arrêtées adverses ; puissance aérienne dans les deux surfaces• Attitude positive, mentalité de

vainqueurs, solide esprit d’équipe• Attaquant de pointe fiable et

percutant : Teodorczyk


Minute des buts

Tirs cadrés

46 %

(5,4 par match)(14 par match)

345

81 %

23

Remplaçants non utilisés : Mile Svilar, Wout Faes, Nathan Kabasele

Vert foncé = à domicile, vert clair = à l’extérieur ; voir noms des clubs p. 5

(Minutes)

Sél. Min. B P

Gardiens

1 Davy Roef 5 45023 Frank Boeckx 1 9030 Martínez Ruben 6 570

Défenseurs

3 Olivier Deschacht 4 3604 Serigne Mbodji 7 6605 Uroš Spajić 9 840 112 Dennis Appiah 4 39014 Bram Nuytinck 8 636 137 Ivan Obradović 6 570 141 Emmanuel Adjey Sowah 4 352

Milieux de terrain

7 Andy Najar 5 3908 Stéphane Badji 5 21417 Diego Capel 6 150 1 222 Idrissa Doumbia 1 131 Youri Tielemans 11 947 332 Leander Dendoncker 12 1110 173 Nicolae Stanciu 12 871 4 394 Sofiane Hanni 11 674 1 4

Attaquants9 Hamdi Harbaoui 2 3110 Massimo Bruno 9 263 211 Alexandru Chipciu 10 666 1 318 Frank Acheampong 12 911 3 324 Isaac Kiese Thelin 6 332 149 Jorn Vancamp 1 6091 Łukasz Teodorczyk 11 673 5 1

Tirs TT TC B1 Nicolae Stanciu 33 12 42 Sofiane Hanni 15 7 13 Łukasz Teodorczyk 14 10 5



Passes PT PR %1 Leander Dendoncker 488 430 882 Youri Tielemans 417 348 833 Frank Acheampong 327 272 83


René WeilerDate de naissance : 13 septembre 1973, Winterthur (SUI)Nationalité : suisseMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 12Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 16Entraîneur principal depuis le 16 juin 2016

**Après prolongation

3

0 0

4

0 1 0 0 8 14 12 1 0 0

Possession Max. 61 % contre Gabala (d)Min. 33 % contre le Zénith (d)

Passes tentées Max. 477 contre St-Étienne (e)Min. 241 contre le Zénith (d)

Passes réussies Max. 88 % contre Gabala (e)Min. 73 % contre l’APOEL (e)

28 25(1 but contre son camp)

5

0 0

54

2


Vert foncé = à domicile, vert clair = à l’extérieur, orange = finale ; voir noms des clubs p. 5

LYO LYO MUNV 4-1 D 3-1 D 0-2

GAB STE MAI MAI GAB STEV 3-1 N 1-1 N 1-1 V 6-1 V 1-3 D 2-3

ZEN ZEN APO APO MUN MUNV 2-0 D 3-1* V 0-1 V 1-0 N 1-1 D 2-1**


1re-15e Mi-temps16e-30e 31e-45e 46e-60e 106e-120e61e-75e 76e-90e 90e+ 91e-105e

*Victoire grâce au but à l’extérieur


APOEL

8888

99

2130

2616

7

920

70

233

BESIKTAS

8888

1

77306

1513

94

23

3

49 7


(Minutes)

2895

ChypreAPOEL FC

Entraîneur

Dispositif tactique




Remplacements 30/30 (aucun double remplacement)

Tentatives 26 2

• Système en 4-2-3-1 à domicile ; variante en 4-4-2 à l’extérieur

• Défense compacte, avec bloc défensif jouant en retrait• Gardien influent (Waterman) ; bon

jeu au pied• Puissance aérienne en défense et

bonne organisation lors des balles arrêtées

• Longues passes/diagonales des arrières centraux à l’attaquant et aux ailiers

• Pressing au milieu du terrain ; efforts pour récupérer le ballon dès sa perte

• Expérience européenne de Nuno Morais, vétéran de l’UEFA Champions League

• Joueurs solides, athlétiques et travailleurs ; esprit positif

• Division des attaquants, avec De Camargo prompt à se replier

• Quelques difficultés dans les transitions de l’attaque à la défence, à l’origine des buts concédés


Minute des buts

Tirs cadrés

47 %


266

84 %

12

Remplaçants non utilisés : Urku Pardo, Christoforou Kypros, Mário Sérgio


(Minutes)

Sél. Min. B P

Gardien99 Boy Waterman 10 900

Défenseurs

3 Roberto Lago 7 590 25 Carlão 6 50011 Nektarios Alexandrou 1 9021 Zhivko Milanov 10 900 123 Iñaki Astiz 8 45430 Giorgos Merkis 7 58044 Nicholas Ioannou 4 36090 Cédric Yambéré 2 123

Milieux de terrain

4 Kostakis Artymatas 4 1886 Lorenzo Ebecilio 3 1437 George Efrem 9 611 3 18 Andrea Orlandi 2 7910 Facundo Bertoglio 7 35316 Vinicius 8 706 1 226 Nuno Morais 10 810 146 Stathis Aloneftis 4 208 177 Vander 7 24288 Renan Bressan 2 71

Attaquants9 Igor De Camargo 8 321 2 117 David Barral 3 22820 Pieros Sotiriou 10 755 3 170 Yannis Gianniotas 10 606 2

Expulsés : Pieros Sotiriou,

Iñaki Astiz

Tirs TT TC B1 Pieros Sotiriou 14 4 32 George Efrem 13 7 33 Yannis Gianniotas 12 6 2



Passes PT PR %1 Vinicius 289 241 832 Boy Waterman 269 230 863 Zhivko Milanov 241 211 88


2

Thomas ChristiansenDate de naissance : 11 mars 1973, Hadsund (DEN)Nationalité : danoiseMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 10Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 18Entraîneur principal du 1er juin 2016 au 25 mai 2017

3

0 01

0 0 2 0 7 12 9 0 0 0

Possession Max. 69 % contre Astana (d)Min. 31 % contre l’Athletic (e)

Passes tentées Max. 465 contre Astana (d)Min. 139 contre l’Athletic (d)

Passes réussies Max. 90 % contre Astana (d) et contre les Young Boys (d)Min. 75 % contre Anderlecht (d)

Phase de groupe (UEFA Champions League) 16es de finale 8es de finale Quarts de finale Demi-finales Finale

(Minutes)

3493

TurquieBEŞIKTAŞ JK

Entraîneur

Dispositif tactique





Tentatives 9 1

• Système en 4-2-3-1, avec variante en 4-3-3 en phase offensive

• Défense sous forme d’unité compacte avec une ligne haute

• Deux milieux récupérateurs, venant tour à tour soutenir les attaques

• Équipe solide, puissante et expérimentée, capable de tirer de l’énergie de ses supporters à domicile

• Recours au pressing haut ; pressing dès la perte du ballon

• Talisca comme meneur de jeu aux qualités techniques, bon dribbleur et à l’instinct du buteur

• Adriano comme latéral offensif à même d’écarter le jeu et de centrer depuis la gauche

• Courses directes de Babel, repi-quant vers l’intérieur afin de libérer de l’espace pour le latéral

• Bons centres et dribbles de l’ailier Quaresma ; permutations des joueurs excentrés permettant l’ouverture du jeu par des diagonales sur la droite

• Puissance aérienne dans les deux surfaces lors des balles arrêtées ; spécialistes des coups de pied arrêtés


Minute des buts

Tirs cadrés

52 %


427

86 %

13

Remplaçants non utilisés : Tolga Zengin, Fatih Aksoy, Caner Erkin


(Minutes)

Sél. Min. B P

Gardien1 Fabri 6 570

Défenseurs

2 Matej Mitrović 4 3643 Adriano 4 347 16 Duško Tošić 6 570 130 Marcelo 5 36032 Andreas Beck 2 13333 Atınç Nukan 1 9077 Gökhan Gönül 5 480

Milieux de terrain

7 Ricardo Quaresma 5 441 113 Atiba Hutchinson 5 480 115 Oguzhan Özyakup 5 290 118 Tolgay Arslan 5 16820 Necip Uysal 5 24480 Gökhan Inler 5 9794 Talisca 6 496 2 4

Attaquants9 Vincent Aboubakar 4 200 317 Ömer Şişmanoğlu 1 123 Cenk Tosun 6 322 3 149 Ryan Babel 6 570 3

Expulsé : Vincent Aboubakar

Tirs TT TC B1 Talisca 24 7 22 Ricardo Quaresma 13 5 03 Cenk Tosun 9 8 3



Passes PT PR %1 Duško Tošić 260 223 862 Atiba Hutchinson 250 232 933 Marcelo 225 204 91


2

Şenol GüneşDate de naissance : 1er juin 1952, Trabzon (TUR)Nationalité : turqueMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 27Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 54Entraîneur principal depuis le 11 juin 2015

*Défaite 6-7 aux tirs au but

0 0 0

3

1

3

1

0 0 0 1 1 5 6 3 1 1

Possession Max. 65 % contre l’Olympiacos (e)Min. 43 % contre Lyon (e)

Passes tentées Max. 584 contre l’Olympiacos (e)Min. 242 contre Lyon (e)

Passes réussies Max. 90 % contre l’Olympiacos (e)Min. 78 % contre Lyon (e)

23 19(1 but contre son camp)

00

2 2 2

(1 but contre son camp)

21



AST OLY YBO YBO AST OLYV 2-1 V 0-1 D 3-1 V 1-0 D 2-1 V 2-0

ATH ATH AND ANDD 3-2 V 2-0 D 0-1 D 1-0

BEN DYN NAP NAP BEN DYNN 1-1 N 1-1 V 2-3 N 1-1 N 3-3 D 6-0

HAP HAP OLY OLY LYO LYOV 1-3 V 2-1 N 1-1 V 4-1 D 2-1 V 2-1*

1re-15e 46e-60e16e-30e 61e-75e31e-45e 76e-90e45e+ 90e+ 91e-105e 106e-120e 1re-15e 46e-60e16e-30e 61e-75e31e-45e 76e-90e45e+ 90e+ 91e-105e 106e-120e

1re-15e Mi-temps16e-30e 31e-45e 46e-60e 106e-120e61e-75e 76e-90e 90e+ 91e-105e 1re-15e Mi-temps16e-30e 31e-45e 46e-60e 106e-120e61e-75e 76e-90e 90e+ 91e-105e


8888

70

414 2

18 27

77

24

21

1914

88 88

1

22224

8

6

18

9

19

11 10


(Minutes)

60165

EspagneRC CELTA DE VIGO

Entraîneur

Dispositif tactique





Tentatives 27 2

• Système en 4-3-3 • Défense disciplinée et bien

organisée, avec des arrières centraux solides (Cabral, Roncaglia)

• Construction assurée depuis l’arrière et dans l’axe

• En phase offensive, latéraux repiquant vers le centre pour créer le surnombre à mi-terrain

• Milieux dynamiques et agressifs, pratiquant un excellent jeu de passes (Hernández, Radoja)

• Le latéral droit Mallo prompt à s’écarter et à se porter vers l’avant

• Solide technique individuelle ; combinaisons rapides et mouvements astucieux

• Équipe dangereuse sur balles arrêtées (tir de Wass contre Krasnodar)

• Esprit d’équipe et mentalité positive à l’origine d’un but lors de chaque match à l’extérieur

• Sisto, un fin dribbleur dangereux


Minute des buts

Tirs cadrés

52 %


441

83 %

21

Remplaçants non utilisés : Ivan Villar, Pape Cheikh


(Minutes)

Sél. Min. B P

Gardiens

1 Sergio Álvarez 10 93013 Rubén Blanco 4 360

Défenseurs

2 Mallo 12 1110 1 23 Andreu Fontàs 8 750 14 David Costas 1 90 119 Jonny 12 110220 Sergi Gómez 5 27921 Carles Planas 2 18022 Gustavo Cabral 12 1110 124 Facundo Roncaglia 9 605 1 1

Milieux de terrain

5 Marcelo Díaz 5 3596 Nemanja Radoja 12 9807 Théo Bongonda 6 308 18 Pablo Hernández 12 109211 Pione Sisto 13 947 212 Claudio Beauvue 6 98 114 Fabián Orellana 2 109 215 Álvaro Lemos 3 207 116 Jozabed 8 197 117 Naranjo 2 13118 Daniel Wass 14 826 2 123 Josep Señé 3 233

Attaquants9 John Guidetti 13 1016 4 210 Iago Aspas 12 865 5 225 Giuseppe Rossi 7 307 1

Expulsés : Iago Aspas,

Facundo Roncaglia

Tirs TT TC B1 Iago Aspas 22 16 52 John Guidetti 19 8 43 Pione Sisto 17 7 2



Passes PT PR %1 Pablo Hernández 637 544 852 Mallo 560 452 813 Jonny 555 471 85


4

Eduardo BerizzoDate de naissance : 13 novembre 1969, Cruz Alta (ARG)Nationalité : argentineMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 14Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 14Entraîneur principal du 20 mai 2014 au 22 mai 2017

9

02

0 0 1 1 4 13 18 1 0 0

Possession Max. 61 % contre Manchester United (e)Min. 44 % contre Krasnodar (e)

Passes tentées Max. 600 contre Krasnodar (d)Min. 265 contre l’Ajax (e)

Passes réussies Max. 90 % contre le Panathinaikos (d et e) et contre Manchester United (e)Min. 75 % contre Krasnodar (e)


(Minutes)

60151

BelgiqueKRC GENK

Entraîneur

Dispositif tactique




Remplacements 36/36 (y compris trois doubles remplacements)

Tentatives 17 0

• Système en 4-2-3-1• Talents techniquement solides

formés localement (Schrijvers, Heynen, Castagne, Trossard)

• Construction patiente lancée par Colley à l’arrière

• Latéraux offensifs (Uronen, Castaigne) auteurs de bons centres et menaçants face au but

• Transitions rapides de la défense à l’attaque, notamment le but d’Uronen contre Gand

• Savoir-faire européen de l’expérimenté Buffel

• Tentatives de pressing à mi-terrain et de récupération du ballon dès sa perte

• Jeu de passes présentant des combinaisons astucieuses et bon timing des passes décisives

• Individualités influentes (le meneur de jeu Pozuelo et l’ailier rapide à l’instinct du buteur Bailey)• Puissance aérienne offensive de l’attaquant de pointe, Samatta


Minute des buts

Tirs cadrés

49 %

(5 par match)(12,58 par match)

398

82 %

25

Remplaçants non utilisés : Dries Wouters, Pierre Desiré Zebli


(Minutes)

Sél. Min. B P

Gardiens

1 Marco Bizot 5 45030 Nordin Jackers 1 9070 Mathew Ryan 6 540

Défenseurs

2 Jakub Brabec 11 981 13 Bojan Nastić 4 3454 Omar Colley 11 990 15 Sandy Walsh 4 2856 Sebastien Dewaest 3 18921 Jere Uronen 7 621 132 Christophe Janssens 1 941 Timoty Castagne 10 900 2

Milieux de terrain

8 Bennard Kumordzi 4 749 Jean-Paul Boëtius 6 232 1 218 Ruslan Malinovskiy 5 423 1 119 Thomas Buffel 12 617 2 220 Paolo Sabak 1 122 Siebe Schrijvers 6 328 124 Alejandro Pozuelo 11 928 1 425 Wilfred Ndidi 6 540 227 Sander Berge 6 47628 Brian Heynen 7 290 1

Attaquants7 Nikos Karelis 6 352 2 110 Tino-Sven Sušić 5 341 1 114 Leandro Trossard 12 506 3 131 Leon Bailey 6 531 4 277 Mbwana Samatta 12 846 2 1

Tirs TT TC B1 Leon Bailey 22 14 42 Mbwana Samatta 18 7 23 Leandro Trossard 12 7 3



Passes PT PR %1 Alejandro Pozuelo 479 421 882 Omar Colley 427 354 833 Timoty Castagne 402 327 81


3

Albert StuivenbergDate de naissance : 5 août 1970, Rotterdam (NED)Nationalité : néerlandaiseMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 6Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 6Entraîneur principal depuis le 27 décembre 2016

1 0 0

6

25

0 0 0 2 1 10 22 1 0 0

Possession Max. 59 % contre Astra (e)Min. 41 % contre Gand (e)

Passes tentées Max. 571 contre Astra (e)Min. 288 contre l’Athletic (d)

Passes réussies Max. 91 % contre Astra (e)Min. 73 % contre Gand (e)

25 26

01

5



MUN MUN MUND 0-1 N 1-1 D 0-2


2 1 1 13

0

STA PAN AJA AJA STA PANN 1-1 V 2-0 N 2-2 D 3-2 N 1-1 V 0-2

SHA SHA KRA KRA GNK GNKD 0-1 V 0-2* V 2-1 V 0-2 V 3-2 N 1-1

RAP SAS ATH ATH RAP SASD 3-2 V 3-1 V 2-0 D 5-3 V 1-0 V 0-2

AST AST GNT GNT CEL CELN 2-2 V 1-0 V 2-5 N 1-1 D 3-2 N 1-1

1re-15e 46e-60e16e-30e 61e-75e31e-45e 76e-90e45e+ 90e+ 91e-105e 106e-120e1re-15e 46e-60e16e-30e 61e-75e31e-45e 76e-90e45e+ 90e+ 91e-105e 106e-120e

1re-15e Mi-temps16e-30e 31e-45e 46e-60e 106e-120e61e-75e 76e-90e 90e+ 91e-105e1re-15e Mi-temps16e-30e 31e-45e 46e-60e 106e-120e61e-75e 76e-90e 90e+ 91e-105e


88 88

31

222553

33886

1911

24

KAA GENT

88 88

91

55 4

3244

77 7 27

1915

13


(Minutes)

39115

BelgiqueKAA GAND

Entraîneur

Dispositif tactique





Tentatives 14 1

• Système en 3-4-3, avec variante en 4-4-2• Bloc défensif jouant en retrait, avec

trois arrières centraux • Mitrović comme leader de la ligne

arrière, relançant le ballon vers l’avant

• Solidarité, résistance, capacité de lutter pour revenir au score, comme face à Tottenham

• Milieux pressant haut• Bon jeu de passes ; diagonales

ouvrant le jeu et finition bien orchestrée

• Équipe solide dans le jeu aérien dans les deux surfaces et dangereuse sur balles arrêtées

• Joueurs rapides et athlétiques ; puissance offensive dans les duels (Saief)

• Rôle prépondérant de Milicevic comme meneur de jeu derrière l’attaquant de pointe ; absence durement ressentie contre Genk

• Équipe dangereuse dans l’axe ; puissance aérienne de Coulibaly (4 buts)


Minute des buts

Tirs cadrés

54 %


432

88 %

15

Remplaçants non utilisés : Jérémy Taravel, Siebe Horemans, Andreas Burssens, Emir Kujović, Elton Kabangu, Date Walen, Yassine Abdelali


(Minutes)

Sél. Min. B P

Gardiens

1 Jacob Rinne 5 45020 Yannick Thoelen 1 9091 Lovre Kalinić 4 360

Défenseurs4 Samuel Gigot 4 3605 Ofir Davidzada 2 2213 Stefan Mitrović 9 810 221 Nana Asare 6 530 123 Lasse Nielsen 4 36029 Thibault De Smet 1 9032 Thomas Foket 9 734 155 Rami Gershon 8 640

Milieux de terrain

8 Thomas Matton 4 20110 Renato Neto 6 519 1 215 Kenneth Saief 9 724 1 117 Hannes Van der Bruggen 3 24419 Brecht Dejaegere 7 36833 Louis Verstraete 3 107 140 Rabiu Ibrahim 3 16144 Anderson Esiti 9 56877 Danijel Milicevic 8 614 3 2

Attaquants7 Kalifa Coulibaly 10 657 4 118 Samuel Kalu 3 196 1 124 Jérémy Perbet 10 475 327 Moses Simon 8 530 188 Dieumerci Ndongala 2 85

Expulsé : Anderson Esiti

Tirs TT TC B1 Kalifa Coulibaly 23 7 42 Jérémy Perbet 16 11 33 Danijel Milicevic 11 5 3



Passes PT PR %1 Stefan Mitrović 504 464 922 Nana Asare 347 317 913 Kenneth Saief 330 285 86


2

Hein VanhaezebrouckDate de naissance : 16 février 1964, Kortrijk (BEL)Nationalité : belgeMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 10Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 24Entraîneur principal depuis le 1er juillet 2014

4

0

3

0 0 1 4 1 14 7 0 0 0


(Minutes)

1440

DanemarkFC COPENHAGUE

Entraîneur

Dispositif tactique




Remplacements 10/12 (y compris un double remplacement)

Tentatives 12 1

• Système en 4-4-2• Alignement selon trois lignes, les

joueurs conservant des postes clairement définis

• Équipe travailleuse, bien organisée et physiquement solide

• Défense sous forme de bloc compact et discipliné jouant en retrait

• Arrière central Johansson faisant preuve de calme et d’initiative

• Utilisation de la largeur du terrain en attaque grâce aux latéraux Ankersen et Augustinsson, auteurs de centres dans la surface • Transitions rapides de l’attaque à

la défense, et vice versa• Puissance aérienne de l’équipe,

dangereuse sur balles arrêtées• Grande taille de l’attaquant

Cornelius, permettant au gardien de jouer long

• Cornelius restant haut dans le terrain pendant que le deuxième attaquant, Santander, contribue à la construction du jeu


Tirs cadrés

39 %

(3,5 par match)(10 par match)

303

77 %

4

Remplaçants non utilisés : Stephan Andersen, Mikael Antonsson, Julian Kristoffersen


Sél. Min. B P

Gardien31 Robin Olsen 4 360

Défenseurs

2 Tom Høgli 1 13 Ludwig Augustinsson 4 3605 Erik Johansson 4 36020 Nicolai Boilesen 2 4622 Peter Ankersen 4 360 125 Mathias Jørgensen 4 270 126 Jores Okore 1 45

Milieux de terrain

6 William Kvist 3 270 17 Benjamin Verbič 1 3316 Ján Greguš 2 7617 Kasper Kusk 2 3724 Youssef Toutouh 4 347 135 Aboubakar Keita 1 6688 Uroš Matić 4 360

Attaquants11 Andreas Cornelius 4 360 119 Federico Santander 4 30423 Andrija Pavlović 3 5633 Rasmus Falk 3 250 1 1

Tirs TT TC B1 Andreas Cornelius 9 3 12 Youssef Toutouh 5 2 13 Federico Santander 4 2 03 Uroš Matić 4 2 0



Passes PT PR %1 Erik Johansson 128 105 822 Ludwig Augustinsson 119 96 813 Uroš Matić 118 99 84


Ståle SolbakkenDate de naissance : 27 février 1968, Kongsvinger (NOR)Nationalité : norvégienneMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 32Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 94Entraîneur principal depuis le 21 août 2013

0 0 0 1 1 4 4 0 0 0

Possession Max. 43 % contre l’Ajax (e)Min. 36 % contre l’Ajax (d)

Passes tentées Max. 339 contre Ludogorets (e)Min. 278 contre Ludogorets (d)

Passes réussies Max. 81 % contre Ludogorets (d)Min. 74 % contre l’Ajax (e)

25 19

0

3



1 10

1

Possession Max. 70 % contre Braga (d)Min. 34 % contre Tottenham (e)

Passes tentées Max. 547 contre Konyaspor (e)Min. 218 contre Tottenham (e)

Passes réussies Max. 93 % contre Braga (e)Min. 75 % contre Tottenham (e)

(1 but contre son camp) Expulsé : Ján Greguš


Minute des buts

(Minutes)

0 002

0 00002

BRA KON SHA SHA BRA KONN 1-1 V 2-0 D 5-0 D 3-5 N 2-2 V 0-1

TTC TTC GNK GNKV 1-0 N 2-2 D 2-5 N 1-1

POR BRU LEI LEI POR BRUN 1-1 V 4-0 D 1-0 N 0-0 N 0-0 V 0-2

LUD LUD AJA AJAV 1-2 N 0-0 V 2-1 D 2-0




88

KRASNODAR

88

1

436

877

98

1116

90

33

LYON

88 88

1

135 3

8 21

28 18

10

27

15


(Minutes)

39101

RussieFC KRASNODAR

Entraîneur

Dispositif tactique





Tentatives 27 3

• Système en 4-3-3 ; variante en 4-2-3-1, évoluant en 4-1-4-1 en phase défensive

• Défense sous la forme d’un bloc jouant en retrait ; bonnes discipline et organisation

• Longues passes du gardien et des défenseurs ; recherche de seconds ballons dans la moitié adverse

• Équipe solide dans le jeu aérien lors des balles arrêtées offensives et défensives (Granqvist)

• Gazinski jouant le rôle de pivot au centre et offrant aux autres milieux la possibilité d’attaquer

• Joueurs athlétiques et travailleurs• Contres dangereux et transitions

rapides de l’attaque à la défense• Bon jeu de passes, avec liaisons entre les lignes• Combinaisons astucieuses de

Wanderson avec les attaquants jouant en retrait

• Stature, capacité de dribble et instinct de buteur de l’attaquant Smolov (4 buts)


Minute des buts

Tirs cadrés

49 %


421

84 %

11

Remplaçants non utilisés : Denis Adamov, Aleksei Tataev, Leo Goglichidze, Daniil Fomin, Dmitri Vorobyev


(Minutes)

Sél. Min. B P

Gardiens

1 Stanislav Kritsyuk 8 72088 Andrei Sinitsin 2 180

Défenseurs3 Naldo 9 8104 Aleksandr Martynovich 5 4506 Andreas Granqvist 9 78112 Cristian Ramirez 3 27017 Vitali Kaleshin 6 326 155 Artur Jędrzejczyk 5 435 298 Sergei Petrov 4 341

Milieux de terrain

2 Marat Izmailov 2 455 Dmitri Torbinski 4 2527 Pavel Mamaev 3 768 Yuri Gazinski 9 589 110 Odil Akhmedov 6 43711 Vyacheslav Podberezkin 8 48115 Ilya Zhigulev 1 8316 Viktor Claesson 4 330 221 Ricardo Laborde 9 262 122 Joãozinho 7 537 3 133 Mauricio Pereyra 6 34038 Kouassi Eboué 6 460 177 Charles Kaboré 9 716

Attaquants9 Ari 2 151 214 Wanderson 4 297 290 Fedor Smolov 6 479 4

Expulsés : Charles Kaboré,

Andreas Granqvist, Sergei Petrov

Tirs TT TC B1 Fedor Smolov 16 8 42 Joãozinho 14 7 33 Odil Akhmedov 11 8 0



Passes PT PR %1 Charles Kaboré 412 358 872 Andreas Granqvist 370 333 903 Naldo 363 325 90


2

Igor ShalimovDate de naissance : 2 février 1969, Moscou (RUS)Nationalité : russeMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 9Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 9Entraîneur principal depuis le 3 octobre 2016

2

01

1 1 0 1 6 14 3 0 0 0


(Minutes)

61147

FranceOLYMPIQUE LYONNAIS

Entraîneur

Dispositif tactique





Tentatives 19 0

• Système en 4-2-3-1, évoluant en 3-4-3 en phase offensive

• Gardien solide, Lopes, bon dans les duels et couvrant l’espace derrière la ligne de défense haute• Bloc défensif jouant en retrait ;

défenseurs disciplinés et bien organisés ; puissance aérienne à l’arrière

• Spécialistes des balles arrêtées ; Diakhaby dangereux lors des coups de pied arrêtés

• Latéraux offensifs (Morel) ; attaquants extérieurs repiquant vers l’intérieur pour libérer des espaces

• Joueurs travailleurs, athlétiques et déterminés ; esprit d’équipe

• Valbuena, un ingrédient essentiel de la construction ; habileté dans les duels et passes ouvrant le jeu

• Qualité des contres, avec transitions rapides de la défense à l’attaque

• Excellent jeu de combinaisons autour de la surface ; passes rapides et courses en profondeur

• Instinct du buteur de Lacazette (6 buts)


Tirs cadrés

51 %


438

83 %

23

Remplaçant non utilisé : Mathieu Gorgelin


Sél. Min. B P

Gardien1 Anthony Lopes 8 750

Défenseurs

2 Mapou Yanga-Mbiwa 2 1023 Nicolas Nkoulou 3 3004 Emanuel Mammana 4 3295 Mouctar Diakhaby 8 750 313 Christophe Jallet 7 541 215 Jérémy Morel 6 556 120 Rafael 6 300 131 Maciej Rybus 3 106

Milieux de terrain

8 Corentin Tolisso 8 669 2 111 Rachid Ghezzal 6 278 1 212 Jordan Ferri 2 113 114 Sergi Darder 2 174 1 121 Maxime Gonalons 6 570 125 Houssem Aouar 2 33 128 Mathieu Valbuena 6 557 1 229 Lucas Tousart 7 596 1 1

Attaquants10 Alexandre Lacazette 8 537 6 118 Nabil Fekir 8 518 4 427 Maxwel Cornet 8 474 1


Bruno GénésioDate de naissance : 1er septembre 1966, Lyon (FRA)Nationalité : françaiseMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 8Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 14Entraîneur principal depuis le 24 décembre 2015

0 0 0 1 4 7 8 1 0 1

Possession Max. 57 % contre Beşiktaş (d) et contre l’Ajax (d)Min. 37 % contre Rome (e)

Passes tentées Max. 609 contre l’AZ Alkmaar (d)Min. 307 contre Rome (e)

Passes réussies Max. 90 % contre l’AZ Alkmaar (d)Min. 75 % contre Rome (e)

25 20

0

2

*De la phase de groupe à la finale **Y compris la phase de qualification*De la phase de groupe à la finale **Y compris la phase de qualification

21

01

Possession Max. 58 % contre Nice (e)Min. 40 % contre Fenerbahce (e) et contre le Celta (e)

Passes tentées Max. 577 contre Nice (e)Min. 297 contre Fenerbahce (e)

Passes réussies Max. 92 % contre Nice (e)Min. 73 % contre Fenerbahce (e)

(Minutes)

0 02 2

6

2234

2

*Victoire 7-6 aux tirs au but

Minute des buts

Tirs TT TC B1 Nabil Fekir 22 14 42 Alexandre Lacazette 17 10 63 Mouctar Diakhaby 11 7 3


Passes PT PR %1 Corentin Tolisso 431 371 862 Mathieu Valbuena 299 261 873 Maxime Gonalons 284 261 92


SAL NIC SCH SCH SAL NICV 0-1 V 5-2 D 0-1 D 2-0 N 1-1 D 2-1

FEN FEN CEL CELV 1-0 N 1-1 D 2-1 D 0-2

DZG SEV JUV JUV DZG SEVV 3-0 D 1-0 D 0-1 N 1-1 V 0-1 N 0-0

AZ AZ ROM ROM BES BESV 1-4 V 7-1 V 4-2 D 2-1 V 2-1 D 2-1*

AJA AJA MUND 4-1 V 3-1 D 0-2




(nomination par intérim le 13 septembre 2016)


88 88

1

2434

8

1311

19 76

17

MANCHESTER UNITED

88 88

20

25317

21

6

19

22 8

27

36

CEL CEL AJAV 0-1 N 1-1 V 2-0


(Minutes)

80214

AngleterreMANCHESTER UNITED FC

Entraîneur

Dispositif tactique




Remplacements 44/45 (y compris trois doubles remplacements et un triple remplacement)

Tentatives 24 2

• Système en 4-2-3-1, avec variantes en 3-4-3 et en 3-5-2

• Gardien solide, Romero, auteur de sauvetages cruciaux et couvrant l’espace derrière la défense

• Défense compacte, disposant de la protection supplémentaire du milieu récupérateur Herrera

• Bonne organisation défensive ; sang-froid et expérience de joueurs clés (Blind)• Pogba se repliant pour commencer à

construire le jeu • Largeur acquise par des courses

directes du latéral offensif Valencia• Bons centres ; équipe dangereuse sur

balles arrêtées grâce à des joueurs de grande taille comme Fellaini

• Transitions rapides vers l’avant ; buts inscrits sur des ballons rapides derrière la défense à destination des ailiers

• Joueurs véloces, bons dribbleurs et solides dans les duels, p. ex. Mkhitaryan

• Rôle prépondérant d’Ibrahimović, pour ses buts et ses combinaisons


Minute des buts

Tirs cadrés

55 %


524

85 %

25

Remplaçant non utilisé : Sam Johnstone

(Minutes)

Sél. Min. B P

Gardiens

1 David de Gea 3 27020 Sergio Romero 12 1110

Défenseurs3 Eric Bailly 12 9914 Phil Jones 3 2065 Marcos Rojo 10 72412 Chris Smalling 10 677 117 Daley Blind 11 97123 Luke Shaw 4 39024 Timothy Fosu-Mensah 4 9525 Antonio Valencia 9 751 136 Matteo Darmian 7 630

Milieux de terrain

6 Paul Pogba 15 1263 3 18 Juan Mata 10 721 2 114 Jesse Lingard 10 526 2 116 Michael Carrick 7 46618 Ashley Young 7 33121 Ander Herrera 9 810 122 Henrikh Mkhitaryan 11 817 627 Marouane Fellaini 11 722 1 228 Morgan Schneiderlin 2 13531 Bastian Schweinsteiger 1 28

Attaquants7 Memphis Depay 3 599 Zlatan Ibrahimović 11 897 5 410 Wayne Rooney 7 359 2 311 Anthony Martial 10 484 119 Marcus Rashford 11 767 2 4

Expulsé : Eric Bailly, 2x

Tirs TT TC B1 Paul Pogba 35 12 32 Zlatan Ibrahimović 26 12 53 Henrikh Mkhitaryan 17 10 6



Passes PT PR %1 Paul Pogba 990 863 872 Ander Herrera 643 583 913 Eric Bailly 541 508 94


2

José MourinhoDate de naissance : 26 janvier 1963, Setúbal (POR)Nationalité : portugaiseMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 28Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 157Entraîneur principal depuis le 27 mai 2016

0

3

0 3 0 4 2 20 12 3 0 0


(Minutes)

1645

Allemagne

VfL BORUSSIA MÖNCHENGLADBACH

Entraîneur

Dispositif tactique





Tentatives 9 0

• Système en 4-2-3-1, avec variantes en 4-4-2 et en 4-3-3

• Gardien expérimenté, Sommer ; bon jeu au pied• Ligne défensive jouant haut, le

gardien couvrant l’espace derrière• Bonne organisation lors des balles

arrêtées défensives• Bon jeu de contres, avec

transitions rapides de la défense à l’attaque

• Variété d’approches ; construction du jeu depuis l’arrière ; change-ments de direction et de rythme

• Capitaine influent, Stindl, auteur de buts et de passes décisives

• Rôle essentiel de Dahoud en milieu de terrain : contrôle de l’action, dribbles et lecture du jeu

• Ouverture du jeu par des diago-nales ; balles à travers la défense, notamment Stindl lors du match aller contre Schalke

• Fonction de pivot de l’attaquant Raffael, capable de subtiliser le ballon en phase offensive


Tirs cadrés

49 %


445

86 %

7

Remplaçants non utilisés : Tobias Sippel, Nico Elvedi, Djibril Sow


Sél. Min. B P

Gardien1 Yann Sommer 4 360

Défenseurs

2 Timothée Kolodziejczak 1 903 Andreas Christensen 3 270 24 Jannik Vestergaard 4 3605 Tobias Strobl 3 14514 Nico Schulz 1 617 Oscar Wendt 4 36024 Tony Jantschke 4 334

Milieux de terrain

6 Christoph Kramer 3 2257 Patrick Herrmann 4 2688 Mahmoud Dahoud 4 350 110 Thorgan Hazard 2 11713 Lars Stindl 3 270 3 119 Fabian Johnson 4 17523 Jonas Hofmann 3 231 1 227 Julian Korb 1 1328 André Hahn 3 45

Attaquants9 Josip Drmic 3 172 111 Raffael 2 169 Statistiques des joueurs

Dieter HeckingDate de naissance : 12 septembre 1964, Castrop-Rauxel (GER)Nationalité : allemandeMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 4Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 4Entraîneur principal depuis le 22 décembre 2016

0 2 0 1 0 3 6 0 0 0

Possession Max. 58 % contre la Fiorentina (d)Min. 45 % contre Schalke (d)

Passes tentées Max. 566 contre la Fiorentina (d)Min. 354 contre Schalke (d)

Passes réussies Max. 90 % contre la Fiorentina (d)Min. 81 % contre Schalke (d)

26 19

1

5


3

6

11

Possession Max. 67 % contre Rostov (d) et contre Zorya (d)Min. 33 % contre l’Ajax (finale)

Passes tentées Max. 719 contre Anderlecht (e)Min. 276 contre l’Ajax (finale)

Passes réussies Max. 94 % contre Feyenoord (e) et contre Fenerbahce (d)Min. 70 % contre l’Ajax (finale) et Rostov (e)

(Minutes)

0 01

3

00111

*Défaite en raison des buts à l’extérieur

Minute des buts



30

Tirs TT TC B1 Lars Stindl 6 4 32 Josip Drmic 6 2 03 Jannik Vestergaard 4 1 03 Mahmoud Dahoud 4 1 1


Passes PT PR %1 Jannik Vestergaard 240 213 892 Mahmoud Dahoud 207 190 923 Christoph Kramer 166 151 91


Vert foncé = à domicile, vert clair = à l’extérieur, orange = finale ; voir noms des clubs p. 5

FEY ZOR FEN FEN FEY ZORD 1-0 V 1-0 V 4-1 D 2-1 V 4-0 V 0-2

STE STE ROS ROS AND ANDV 3-0 V 0-1 N 1-1 V 1-0 N 1-1 V 2-1*

MC BAR CEL CEL MC BARD 4-0 D 1-2 V 0-2 N 1-1 N 1-1 D 4-0

FIO FIO SCH SCHD 0-1 V 2-4 N 1-1 N 2-2*

1re-15e 46e-60e16e-30e 61e-75e31e-45e 76e-90e45e+ 90e+ 91e-105e 106e-120e1re-15e 46e-60e16e-30e 61e-75e31e-45e 76e-90e45e+ 90e+ 91e-105e 106e-120e


*De la phase de groupe à la finale **Y compris la phase de qualificationAndré Schubert a occupé ce poste de la 1re à la 6e journée de matches.


OLYMPIACOS

88 88

31

7722345

194

1892 7

17

GrèceOLYMPIACOS FC

Entraîneur

Dispositif tactique

Vasilis VouzasDate de naissance : 23 mars 1966, Mouzaki (GRE)Nationalité : grecqueMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 2Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 2Entraîneur principal du 6 mars 2017 au 23 mars 2017

*De la phase de groupe à la finale **Y compris la phase de qualificationAS ROMA

88 88

19

44202

114

33 16 6 13

9

Paolo Bento a occupé ce poste de la 1re à la 8e journée de matches.


(Minutes)

50139





Tentatives 21 1

• Système en 4-2-3-1, évoluant en 4-4-2 en phase défensive

• Défense à quatre compacte, la ligne de défense commençant à 35 mètres du but• Capitaine expérimenté,

Cambiasso ; bonne conservation du ballon et soutien aux défenseurs centraux

• Construction patiente ; jeu long suite au pressing de Beşiktaş

• Recours à des diagonales des défenseurs centraux aux joueurs excentrés et aux latéraux

• Pressing haut, commençant dès la perte du ballon• Latéraux offensifs offrant de la

largeur et auteurs de centres • Permutations des joueurs

excentrés, repiquant vers le centre pour trouver des espaces

• Attaquant de pointe prêt à recevoir le ballon et à combiner (d’abord Brown, puis Ansarifard)

• Fortounis au poste de meneur, derrière la ligne d’attaque


Minute des buts

Tirs cadrés

53 %


363

84 %

12

Remplaçants non utilisés : Stefanos Kapino, Lefteris Choutesiotis, Kostas Tsimikas, Dimitris Nikolaou, Juan Carlos Paredes


(Minutes)

Sél. Min. B P

Gardien31 Nicola Leali 10 900

Défenseurs3 Alberto Botía 8 694 16 Manuel da Costa 8 65614 Omar Elabdellaoui 1 9022 Aly Cissokho 4 360 124 Alberto de la Bella 3 25636 Bruno Viana 5 25345 Panagiotis Retsos 7 63077 Diogo Figueiras 9 810 1

Milieux de terrain

4 Alaixys Romao 7 2855 Luka Milivojević 4 343 17 Kostas Fortounis 8 629 1 18 Andreas Bouchalakis 2 10110 Alejandro Domínguez 1 1411 Marko Marin 4 18018 Tarik Elyounoussi 9 646 3 119 Esteban Cambiasso 6 405 228 André Martins 10 56032 Thanasis Androutsos 4 140 152 Giorgos Manthatis 8 278 192 Sebá 9 754 3 1

Attaquants9 Óscar Cardozo 5 276 117 Karim Ansarifard 4 273 2 199 Ideye Brown 4 352 1

Expulsé : Bruno Viana

Tirs TT TC B1 Tarik Elyounoussi 16 11 32 Sebá 15 8 33 Kostas Fortounis 13 4 1



Passes PT PR %1 Manuel da Costa 366 299 822 André Martins 335 301 903 Alberto Botía 322 286 89


0 02

0 0 0 0 1 12 13 2 0 0


(Minutes)

63151

Entraîneur

Dispositif tactique





Tentatives 19 1

• Système en 3-4-2-1 • Bloc défensif en retrait, bien

organisé• Latéraux (Bruno Peres, Mário Rui,

Emerson Palmieri) prêts à venir créer le surnombre à mi-terrain en situation de possession

• De Rossi, le pilier au milieu du terrain, commençant à construire le jeu devant la défense

• Strootman comme milieu courant d’une surface à l’autre, auteur de percées dans la moitié adverse

• Deux attaquants – Salah, Nainggolan – opérant derrière l’attaquant de pointe

• Construction patiente associée à de longs ballons derrière la défense pour le véloce Salah

• Forces mentale et physique : sang-froid, expérience, condition physique et vitesse

• Solidité du jeu aérien mise à profit dans les balles arrêtées offensives

• Attaquant de pointe puissant : Džeko (8 buts)


Tirs cadrés

55 %


556

89 %

24

Remplaçants non utilisés : Wojciech Szczęsny, Eros De Santis, Filippo Franchi, Davide Frattesi, Lorenzo Grossi


Sél. Min. B P

Gardien19 Alisson Becker 10 900

Défenseurs

2 Antonio Rüdiger 5 376 13 Juan 8 649 113 Bruno Peres 9 746 115 Thomas Vermaelen 2 18017 Moustapha Seck 1 9020 Federico Fazio 8 636 221 Mário Rui 2 16633 Emerson Palmieri 5 373 144 Kostas Manolas 7 58691 Riccardo Marchizza 1 1

Milieux de terrain

4 Radja Nainggolan 10 692 1 15 Leandro Paredes 8 5496 Kevin Strootman 7 588 27 Juan Iturbe 6 4018 Diego Perotti 7 400 1 316 Daniele De Rossi 6 429 1 224 Alessandro Florenzi 3 122 130 Gerson 6 267 1

Attaquants9 Edin Džeko 8 524 8 110 Francesco Totti 6 384 511 Mohamed Salah 6 373 2 192 Stephan El Shaarawy 8 461 2


Luciano SpallettiDate de naissance : 7 mars 1959, Certaldo (ITA)Nationalité : italienneMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 37Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 108Entraîneur principal du 14 janvier 2016 au 30 mai 2017

0 0 0 1 3 11 13 1 0 0

Possession Max. 67 % contre Astra (d)Min. 43 % contre Villarreal (d)

Passes tentées Max. 834 contre Astra (d)Min. 454 contre Villarreal (d)

Passes réussies Max. 92 % contre Astra (d)Min. 85 % contre Villarreal (e)

24 23

0

5


2 200

Possession Max. 64 % contre Astana (d)Min. 35 % contre Beşiktaş (d)

Passes tentées Max. 476 contre l’APOEL (d)Min. 265 contre Osmanlıspor (e)

Passes réussies Max. 95 % contre Astana (d)Min. 73 % contre Beşiktaş (d)

(Minutes)

0 013

0

4335

Minute des buts

1

5

ItalieAS ROME

(3 buts contre son camp) Expulsé : Antonio Rüdiger

Tirs TT TC B1 Edin Džeko 27 15 82 Mohamed Salah 17 10 23 Radja Nainggolan 13 5 1


Passes PT PR %1 Leandro Paredes 566 530 942 Kevin Strootman 537 485 903 Bruno Peres 389 338 87


YBO APO AST AST YBO APOV 0-1 D 0-1 V 4-1 N 1-1 N 1-1 D 2-0

OSM OSM BES BESN 0-0 V 0-3 N 1-1 D 4-1

PLZ AST AUS AUS PLZ ASTN 1-1 V 4-0 N 3-3 V 2-4 V 4-1 N 0-0

VIL VIL LYO LYOV 0-4 D 0-1 D 4-2 V 2-1





ROSTOV

88 88

77

234

30 2

44

84 16

11

89

7

SCHALKE

8888 88

1

29 431

1721

8

19 7

106


(Minutes)

1943





Tentatives 8 0

• Système en 5-3-2• Bonne organisation de l’équipe, les

joueurs restant en formation très compacte

• Bloc défensif discipliné, jouant en retrait, près de la ligne des 16 mètres

• Solide formation défensive, soutenue par trois milieux

• Bon travail d’équipe ; joueurs agressifs sur le ballon

• Pressing pour réduire l’espace entre les lignes adverses

• Latéraux offensifs (Kalachev) servant les attaquants

• Noboa comme joueur technique et excellent passeur

• Variété d’approches : quelques passes courtes dans la construction, également des passes moyennes ou de longs ballons à l’avant ; de bonnes liaisons entre les lignes

• L’attaquant Bukharov comme cible des longs dégagements du gardien ; tentative de gagner les seconds ballons


Minute des buts

Tirs cadrés

42 %


359

75 %

6

Remplaçants non utilisés : Evgeni Goshev, Moussa Doumbia


(Minutes)

Sél. Min. B P

Gardien77 Nikita Medvedev 4 360

Défenseurs4 Vladimir Granat 3 1785 Denis Terentyev 3 18223 Miha Mevlja 4 360 130 Fedor Kudryashov 4 36044 César Navas 4 360

Milieux de terrain

2 Timofei Kalachev 4 270 28 Igor Kireev 1 916 Christian Noboa 4 360 119 Khoren Bayramyan 1 8128 Andrei Prepeliţă 3 13184 Aleksandr Gatskan 4 22589 Aleksandr Erokhin 4 353

Attaquants7 Dmitri Poloz 4 344 2 111 Aleksandr Bukharov 4 215 1 120 Sardar Azmoun 4 145 133 Marko Dević 2 27

Tirs TT TC B1 Christian Noboa 9 7 12 Dmitri Poloz 5 3 23 Aleksandr Bukharov 3 0 1



Passes PT PR %1 César Navas 184 149 812 Christian Noboa 159 114 723 Miha Mevlja 158 135 85


2

00

0 1 0 2 0 5 3 0 0 0


(Minutes)

74178

Entraîneur

Dispositif tactique





Tentatives 27 1

• Système en 3-5-2, avec variantes en 4-2-3-1 et en 4-4-2

• Gardien influent, auteur de sauvetages : Fährmann• Qualités de leader de Höwedes,

joueur expérimenté organisant la défense

• Variété de passes : diagonales ouvrant le jeu ou passes verticales en phase de construction

• Équipe solide lors des contres, avec transitions rapides de la défense à l’attaque

• Contribution notable aux offensives du latéral gauche Kolašinac• Rôle de meneur de Goretzka

depuis le milieu du terrain : technique solides et bonnes combinaisons avec les attaquants

• Équipe dangereuse sur balles arrêtées, disposant de spécialistes

• Ailier rapide, Choupo-Moting, dangereux dans les duels

• Attaquant central travailleur, Burgstaller, se repliant en phase défensive


Tirs cadrés

53 %


452

89 %

19

Remplaçants non utilisés : Alexander Nübel, Phil Neumann, Thilo Kehrer



Markus WeinzierlDate de naissance : 28 décembre 1974, Straubing (GER)Nationalité : allemandeMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 19Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 19Entraîneur principal du 2 juin 2016 au 9 juin 2017

0 0 0 3 8 8 13 2 0 1

Possession Max. 64 % contre Salzbourg (e)Min. 44 % contre Krasnodar (e)

Passes tentées Max. 531 contre PAOK (e)Min. 328 contre Krasnodar (d)

Passes réussies Max. 93 % contre Nice (e)Min. 78 % contre l’Ajax (e)

17 30

0


1 100

Possession Max. 57 % contre le Sparta Prague (d)Min. 33 % contre Manchester United (e)

Passes tentées Max. 520 contre le Sparta Prague (d)Min. 295 contre le Sparta Prague (e)

Passes réussies Max. 83 % contre le Sparta Prague (d)Min. 68 % contre Manchester United (d)

(Minutes)

1 002

53

Minute des buts

0

3

AllemagneFC SCHALKE 04

(1 but contre son camp) Expulsé : Bernard Tekpetey

Tirs TT TC B1 Leon Goretzka 21 13 32 Yevhen Konoplyanka 11 7 23 Max Meyer 10 6 1


Passes PT PR %1 Benedikt Höwedes 600 553 922 Matija Nastasić 549 514 943 Nabil Bentaleb 428 366 86


2

00

5

RussieFC ROSTOV

Dispositif tactique

Ivan DaniliantsDate de naissance : 20 février 1953, Ashgabat (TKM)Nationalité : autrichienneMatches en UEFA Europa League/Coupe UEFA :* 4Matches de compétitions inter-clubs européennes :** 10Entraîneur principal du 9 septembre 2016 au 1 juin 2017

BAY PSV ATL ATL BAY PSVD 5-0 N 2-2 D 0-1 D 2-1 V 3-2 N 0-0

SPA SPA MUN MUNV 4-0 N 1-1 N 1-1 D 1-0

*Victoire grâce aux buts à l’extérieur

**Après prolongation

Sél. Min. B P

Gardiens1 Ralf Fährmann 11 102034 Fabian Giefer 1 90

Défenseurs3 Júnior Caiçara 4 360 14 Benedikt Höwedes 11 1020 1 26 Sead Kolašinac 8 582 214 Abdul Baba Rahman 6 439 120 Thilo Kehrer 8 50222 Atsuto Uchida 1 724 Holger Badstuber 1 1827 Sascha Riether 3 28529 Naldo 7 612 131 Matija Nastasić 10 930

Milieux de terrain2 Daniel Caligiuri 5 460 15 Johannes Geis 5 3517 Max Meyer 9 647 1 18 Leon Goretzka 9 667 3 110 Nabil Bentaleb 9 666 213 Eric Maxim Choupo-Moting 5 344 215 Dennis Aogo 5 450 117 Benjamin Stambouli 11 65918 Sidney Sam 1 1521 Alessandro Schöpf 10 486 132 Bernard Tekpetey 1 90

Attaquants9 Franco Di Santo 2 9611 Yevhen Konoplyanka 8 363 2 116 Fabian Reese 2 10319 Guido Burgstaller 5 468 3 125 Klaas-Jan Huntelaar 5 195 133 Donis Avdijaj 3 10736 Breel Embolo 2 180 1

Entraîneur


NIC SAL KRA KRA NIC SALV 0-1 V 3-1 V 0-1 V 2-0 V 2-0 D 2-0

PAO PAO MGB MGB AJA AJAV 0-3 N 1-1 N 1-1 N 2-2* D 2-0 V 3-2**




Palmarès2017 Manchester United FC2016 Séville FC2015 Séville FC2014 Séville FC2013 Chelsea FC2012 Club Atlético de Madrid2011 FC Porto2010 Club Atlético de Madrid2009 FC Shakhtar Donetsk 2008 FC Zénith2007 Séville FC2006 Séville FC2005 PFC CSKA Moscou2004 Valencia CF2003 FC Porto2002 Feyenoord2001 Liverpool FC2000 Galatasaray AŞ1999 Parme FC1998 FC Internazionale Milano1997 FC Schalke 041996 FC Bayern Munich1995 Parme FC1994 FC Internazionale Milano1993 Juventus1992 AFC Ajax1991 FC Internazionale Milano 1990 Juventus1989 SSC Naples1988 Bayer 04 Leverkusen1987 IFK Göteborg1986 Real Madrid CF1985 Real Madrid CF1984 Tottenham Hotspur FC1983 RSC Anderlecht1982 IFK Göteborg1981 Ipswich Town FC1980 Eintracht Francfort1979 VfL Borussia Mönchengladbach1978 PSV Eindhoven1977 Juventus1976 Liverpool FC1975 VfL Borussia Mönchengladbach1974 Feyenoord1973 Liverpool FC1972 Tottenham Hotspur FC

Rédaction Ioan Lupescu, Simon Hart, David Gough

Observateurs techniques de l’UEFA Christian Chivu, Sir Alex Ferguson, Stefan Majewski, Mixu Paatelainen, Dejan Stanković

Rédacteur en chef Michael Harrold

Conception James Willsher, Daniel Nutter, Tom Radford

Production Conrad Leach, Anthony Naughton, Rebecca Hopkins

Photos Getty Images, UEFA

Traduction Zouhair El Fehri, François Jamme, Patrick Pfister, Cécile Pierreclos, Anna Simon

Administration/coordination Stéphanie Tétaz, Emily Meikle, Aleksandra Sersniova

Conception et réalisation par TwelfthMan pour le compte de l’UEFA.

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Rapport technique de l'UEFA Europa League 2016/17...Panathinaïkos FC Konyaspor AS Saint-Étienne R....

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