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Etude réalisée sur Juillet- Août 2016 Par Julien GUILHEM RAPPORT SUR L’EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE LIEE A L’ACTIVITE DE LA BANQUE ALIMENTAIRE DE BORDEAUX & DE LA GIRONDE EN 2015

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Etude réalisée sur Juillet- Août 2016 Par Julien GUILHEM

RAPPORT SUR L’EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE LIEE A L’ACTIVITE DE LA BANQUE ALIMENTAIRE DE

BORDEAUX & DE LA GIRONDE EN 2015

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Sommaire

1. CONTEXTE ET ENJEUX DE L’ETUDE .......................... 5

1.1. Contexte de l’étude.............................................................................................. 5

1.2. Enjeux de l’étude .............................................................................................. 6

2. CADRE METHODOLOGIQUE ...................................... 7

2.1. Méthodes de référence employées .................................................................. 7

2.2. Présentation de la méthode Bilan Carbone® ................................................... 7

2.3. Formules de calculs ......................................................................................... 7

3. DEROULEMENT DE L’ETUDE ..................................... 8

3.1. Phase 1 : Observation et mise en contexte ...................................................... 8

3.2. Phase 2 : Définition du champ de l’étude ......................................................... 8

3.2.1. Eléments pris en compte pour les émissions de GES ............................... 8

3.2.2. Eléments exclus de l’étude ........................................................................ 8

3.3. Phase 3 : Collecte des données ....................................................................... 9

3.4. Phase 4 : Analyse des données ..................................................................... 11

3.4.1. Le système « avec action » de la Banque Alimentaire .......................... 11

3.4.1.1. Délimitation du système ........................................................................... 11

3.4.1.2. Application du système : données et hypothèses .................................... 12

3.4.1.3. Restitution des résultats .......................................................................... 14

3.4.2. Le système « sans action » la Banque Alimentaire ................................ 15

3.4.2.1. Frontière du système ............................................................................... 15

3.4.2.2. Application du système : données et hypothèses retenues ..................... 17

4. RESTITUTION DES RESULTATS ............................... 20

4.1. Tableau de synthèse ...................................................................................... 20

4.2. Conclusion et plan d’actions envisagé ........................................................... 21

5. ANNEXES ............................................................. 23

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Lexique

ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie

BA : Banque Alimentaire

BABG : Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde

CFC : Chlorofluorocarbure (gaz utilisé dans l’industrie du froid, des propulseurs ou encore des nettoyant industriels)

CH4 : méthane

CO2 : dioxyde de carbone

CSDU : Centre de Stockage de Déchets Ultimes

DIB : Déchets Industriels Banals

DLC : Date Limite de Consommation

FEAD : Fond Européen Aide aux Démunis

HFC : hydrofluorocarbure (gaz utilisé dans la réfrigération, les aérosols ou les mousses isolantes)

ISDND : Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux

N2O : Protoxyde d’azote

PFC : Perfluorocarbure (gaz utilise dans la réfrigération, les climatiseurs ou les extincteurs)

SF6 : hexafluorure de souffre (gaz utilisé dans la métallurgie, les composants électrique ou dans le médical)

UIOM : Unité d’Incinération d’Ordures Ménagères

UVE : Unité de Valorisation Energétique

VEOLIA RVD : VEOLIA Recyclage et Valorisation des Déchets

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Bibliographie

ADEME - Base de données Bilan Carbone®

ADEME - Base Carbone V11. 2014

ADEME et Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. Information CO2 des prestations de transport. 2012

Département de la Gironde. Plan Département d’Elimination des Déchet Ménagers et Assimilés. 2007

Bordeaux Métropole. Rapport annuel sur le prix et la qualité du service de collecte et de traitement des déchets. 2015.

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Table des illustrations

Tableau 1 - Total des émissions GES - Logistique ............................................................ 14 Tableau 2 - Total des émissions de GES - Ramasse quotidienne ..................................... 14

Tableau 3 - Total des émissions de GES - Entrepôt ......................................................... 14 Tableau 4 - Total des émissions de GES - Déplacement du personnel ............................. 14 Tableau 5 - Total des émissions de GES - Trajets des Associations ................................. 14 Tableau 6 - Total des émissions de GES - Gestion des déchets (émissions émises) ....... 15 Tableau 7 - Total des émissions de GES - Gestion des déchets (émissions évitées) ....... 15

Tableau 8 - Synthèse du système « avec action de la Banque Alimentaire » ................... 15

Tableau 9 - Gestion des denrées non sauvées : Emissions générées de GES ................. 18 Tableau 10 - Gestion des denrées non sauvées : Emissions évitées de GES .................. 18

Tableau 11 - Emissions globales (émises et évitées) du traitement des déchets .............. 19 Tableau 12 - Comparaison des deux systèmes, avec et sans l'action de la BABG ........... 20

Figure 2 - Schématisation des éléments de l’étude ............................................................. 9 Figure 3 - Répartition des quantités de denrées selon les fournisseurs. ........................... 10 Figure 4 - Frontières du système « avec action » de la BABG .......................................... 12

Figure 5 - Frontières du système « sans action » de la BABG .......................................... 16

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1. CONTEXTE ET ENJEUX DE L’ETUDE

1.1. Contexte de l’étude La Banque Alimentaire de Bordeaux & de la Gironde (BABG) agit selon 3 missions principales :

L’insertion sociale qui passe par des contrats de travails divers et variés comme des services civiques, des contrats de réinsertions, des contrats pour des personnes en situations de handicap ou encore par le biais de la formation grâce notamment à un large nombre de stagiaires de tous niveaux d’étude.

L’aide aux démunis : l’activité principale des BA consiste à fournir des denrées aux associations partenaires afin qu’elles-mêmes les redistribuent aux bénéficiaires de l’aide alimentaire. La BABG fourni en moyenne 20kg de nourriture par mois à chaque bénéficiaire soit environ 91 euros de denrées par mois.

Lutte contre le gaspillage alimentaire : la BABG a récolté en 2015 près de 4 880 tonnes de denrées encore consommables auprès des GMS, IAA et des producteurs de fruits et légumes. Une fois collectées gratuitement, les bénévoles et salariés de la BA trient et stockent les denrées, dans les mêmes règles de sécurité sanitaire que les industriels.

La BABG se doit de trouver de plus en plus de partenaires afin de lutter contre le gaspillage alimentaire et répondre aux besoins des plus démunis, eux aussi de plus en plus nombreux. Cependant, la BABG est confrontée à un contexte de plus en plus complexe au niveau international, national, régional et local. D’un point de vue international et national, les quantités de denrées produites non utilisées n’ont jamais été aussi importantes en Europe et en France, notamment à cause de l’embargo russe. Au niveau régional, la « Nouvelle Aquitaine » va devenir la 1ère région agricole d’Europe et par conséquent le gaspillage alimentaire va surement s’accroitre sur le territoire régional. De plus, les mentalités des consommateurs sont difficiles à changer vis-à-vis des DLC plus longues, des fruits moches ou encore sur la facilité pour chacun à valoriser ses propres déchets (compost). Ainsi, en plus de ses actions évidentes sur les piliers du développement durable que sont le social et l’économie, la BABG a souhaité mener une étude sur les effets de son activité sur l’environnement (3ème pilier du développement durable). Pour mener à bien cette étude, la BABG s’est rapprochée de la société VEOLIA RVD afin de déterminer les éléments de son activité qui produisent le plus de gaz à effet de serre. De plus, la BABG souhaite savoir si son action engendre un impact environnemental positif ou négatif.

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1.2. Enjeux de l’étude

Cette étude vise à évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) engendrées par l’activité de la Banque Alimentaire de Bordeaux & de la Gironde (BABG). Pour cela nous allons faire un comparatif entre deux systèmes : un premier « avec l’action de la BABG » et un second « sans l’action de la BABG ».

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2. CADRE METHODOLOGIQUE

2.1. Méthodes de référence employées L’étude que nous avons menée a été inspirée par la méthode Bilan Carbone® de l’ADEME. Cette méthode a permis d’orienter et de donner les grandes lignes directrices pour notre étude sur l’impact environnemental de la BABG. L’ADEME s’appuie elle-même sur le cadre méthodologique défini par la norme internationale ISO 14064-1 :2066 Management Environnemental et ISO 14044 Management Environnemental.

2.2. Présentation de la méthode Bilan Carbone®

L’étude Bilan Carbone® de l’ADEME décrit de manière détaillée la façon de comptabiliser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) par une activité, qu’elles soient produites directement ou indirectement par celle-ci. Les GES pris en compte par cette méthode sont :

Les six GES couverts par le Protocole de Kyoto (CO2, CH4, N2O, PFC, HFC, SF6)

Certains gaz non couverts dans le Protocole de Kyoto, comme certains CFC Un Bilan Carbone® se déroule en 6 phases :

1. Sensibilisation à l’effet de serre, 2. Définition du champ de l’étude, 3. Collecte des données, 4. Analyse des résultats, 5. Etablissement d’un plan d’action de réduction, 6. Suivi du plan d’actions.

Notre étude suivra le même cheminement, hormis le suivi du plan d’action qui restera à la charge de la BABG.

2.3. Formules de calculs Les méthodes de calculs utilisées ont été fournies par l’ADEME et le Ministère de l’écologie, du Développement durable et de l’Energie, parue en octobre 2012 « Information CO2 des prestations de transport », ainsi que sur le site de l’ADEME, proposant une large base de données concernant les émissions de GES.

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3. DEROULEMENT DE L’ETUDE

3.1. Phase 1 : Observation et mise en contexte Dans cette première phase d’approche, il nous a été très important de nous familiariser avec l’organisation et l’activité de la BABG. Pour cela, une immersion dans l’activité en tant que bénévole a été une expérience indispensable afin de comprendre au mieux leur système. L’activité principale de la BABG consiste à ramasser des denrées alimentaires - parfois non alimentaire - pour les fournir aux associations partenaires qui les redistribuent elles-mêmes aux bénéficiaires de l’aide alimentaire. La BABG ne distribue directement des denrées que durant l’été (mi-juillet – fin aout) étant donné que de nombreuses associations ferment.

3.2. Phase 2 : Définition du champ de l’étude

3.2.1. Eléments pris en compte pour les émissions de GES

Au bout de quelques temps d’immersion, nous avons pu distinguer 5 pôles d’émissions de GES :

La ramasse quotidienne des denrées alimentaires

Le fonctionnement de l’entrepôt

Les différents flux logistiques (formation, distribution d’été, transporteurs extérieurs)

Les déplacements des personnels et des bénévoles

La gestion des déchets L’année 2015 est prise en compte comme référence.

3.2.2. Eléments exclus de l’étude

Le schéma ci-après illustre les éléments pris en compte dans notre étude. Les éléments en rouge représentent les divers pôles d’émissions de GES, dus à l’activité de la Banque Alimentaire. Les bénéficiaires doivent préparer et cuisiner les denrées distribuées avant de les consommer. De plus, les denrées préparées et cuisinées génèrent des déchets. Toutes ces étapes émettent des émissions de GES qui sont très difficiles à déterminer et donc à chiffrer. Ces émissions seront donc exclues de l’étude.

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Figure 1 - Schématisation des éléments de l’étude

3.3. Phase 3 : Collecte des données La Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde dispose de 5 sources d’approvisionnement principales :

Grande distribution : 34 %

Région – Autres BA : 33.5%

Retrait d’Etat et Union Européenne : 15.5%

Producteurs et Industrie Agro-Alimentaire : 10 %

Particuliers : 7 %

Banque Alimentaire de

Bordeaux

Bénéficiaires (Préparation, cuisson et

consommation de la denrée)

Logistique Formation

Ramasse quotidienne

Gestion des déchets

Déplacement des bénévoles

Entrepôt

Associations

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L’Union Européenne donne, par l’intermédiaire du Fonds Européen d’Aide aux plus Démunis (FEAD) des produits principalement laitiers. L’Etat donne des surgelés, des fruits et légumes par l’intermédiaire de retrait d’état ou dans le cadre du Programme National d’Aide Alimentaire (PNAA). On peut faire la distinction entre deux types de sources d’approvisionnement. Celles qui mettent à disposition des denrées qui seraient considérées comme des déchets si la BA ne les collectait pas quotidiennement, comme les GMS, IAA et les producteurs. Ensuite, on trouve celles dont les produits sont spécialement achetés à des fins d’aide alimentaire comme les particuliers, l’Etat ou encore l’Union Européenne.

En 2015, la BABG a collecté 4 880 tonnes de denrées ayant les origines suivantes :

Figure 2 - Répartition des quantités de denrées selon les fournisseurs.

L’impact des dons particuliers est difficilement quantifiable car les types de véhicules ou même leurs moyens de transports est inconnu. De plus, dans un système où la BABG n’existerait pas, les particuliers offriraient leurs dons à d’autres associations. C’est pour cela, qu’ils ne sont pas pris en compte dans l’étude. Les produits européens ainsi que ceux donnés par la France pourraient également être exclus de l’étude, pour la même raison, mais les milliers de kilomètres qu’ils font afin de fournir les denrées alimentaires à la Banque Alimentaire doivent être pris en compte. On va également exclure de l’étude les quelques postes émetteurs de GES difficilement quantifiables, très peu polluants et très peu révélateurs de l’activité de la BABG, comme la livraison du courrier et des colis par La Poste ou les maintenances diverses liées à l’entrepôt.

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Par conséquent, cette étude couvre 4 sources d’approvisionnement : les GMS, les producteurs et IAA, les autres BA et les produits d’Etats et Européen, soit 93 % des denrées collectées en 2015 soit environ 4 500 tonnes.

3.4. Phase 4 : Analyse des données

3.4.1. Le système « avec action » de la Banque Alimentaire

3.4.1.1. Délimitation du système

Le système « avec action de la Banque Alimentaire » concerne avant tout, la ramasse quotidienne des denrées alimentaires auprès des GMS, IAA et producteurs (ramasse des refus de production et des invendus). Une fois collectés, ces aliments sont triés et pesés. Ils sont ensuite stockés dans des frigos industriels, tout en respectant les mêmes normes sanitaires que les industriels. Les aliments qui sont impropres à la consommation humaine sont destinés aux éleveurs. Ceux qui sont impropres aux humains et aux animaux sont alors traités comme des déchets. Une partie de ces déchets (les déchets fermentescibles) est envoyée en Unité de Compostage et une autre partie, la majorité, est traitée en Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux ou en Centre de tri (Valorisation/Recyclage). Les denrées propres à la consommation humaine sont alors distribuées aux associations partenaires (132 associations et CCAS) qui les mettent à disposition des bénéficiaires. L’été de nombreuses associations partenaires ferment leurs portes pour la saison estivale. Malgré tout, les bénéficiaires ont besoin de se nourrir durant cette période de deux mois. C’est pour cela que la Banque Alimentaire ouvre, en collaboration avec les communes, quatre centres de distribution sur la région bordelaise. Cette opération de deux mois est lourde d’un point de vue logistique et managérial et représente une partie non négligeable des émissions totales de GES.

Le schéma ci-après illustre les pôles d’émission en GES avec l’action de la banque alimentaire.

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Ramasse quotidienne des denrées

Transport

BABG

Réception Tri

Stockage

Transport

Compostage

Prise en charge par VEOLIA et

ELISE

Transport

Traitement / Valorisation

Distribution

aux associations

Transport

Centre de

distribution

Déchets

Déchets fermentescibles

Autres déchets

Distribution aux éleveurs partenaires

Eté uniquement

Figure 3 - Frontières du système « avec action » de la BABG

3.4.1.2. Application du système : données et hypothèses

Grâce au schéma précédent, on peut observer que la majorité des émissions de GES sera du dioxyde de carbone, du fait d’un large recours aux transports routiers pour la ramasse quotidienne des denrées alimentaires mais également pour les divers flux sortants. Ainsi, pour ce qui est de la méthode de calcul liée aux transports, nous disposons dans le document Information CO2 des prestations de transport du Ministère de l’Ecologie et de l’ADEME, de deux méthodes principales. L’une basée sur les quantités de marchandises transportées et l’autre sur la consommation par véhicule. Afin de rendre les résultats les plus probants possible, nous avons décidé de sélectionner la méthode via la consommation par véhicule. Nous nous sommes appuyés sur la propre consommation

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des camions de collecte de VEOLIA RVD ainsi que sur les chiffres présents dans ce rapport pour évaluer les consommations les plus fiables possibles. Calcul des émissions de GES liées aux transports :

Le facteur d’émission est disponible sur le document cité précédemment et a été calculé par l’ADEME. Il est identique pour chaque type de véhicule suivant son poids et son carburant. Quant à la quantité nous avons décidé de mettre un ratio de 1 étant donné que le poids des marchandises est déjà compris dans les consommations que nous utilisons. Dans le but de ramasser ses denrées, la BABG envoie 5 camions afin de collecter près de 8 tonnes de nourritures par jour. De plus, 1 camion supplémentaire, du même type que ceux de la BABG, est utilisé par la société COMERSO qui ramasse les denrées de GMS plus éloignées que celle de la banlieue bordelaise, comme le Médoc, le Libournais. Pour ce qui est de la partie « Entrepôt » nous avons également pris les méthodes de calculs proposées par l’ADEME pour l’électricité et l’eau. On a alors multiplié la consommation en kWh/h et en M3/h par le facteur d’émission de chacun afin de trouver les émissions dues à leur consommation d’énergie. Pour ce qui est des déplacements des bénévoles, nous avons estimé en collaboration avec la BABG, que les ¾ des bénévoles prenait les transports en commun. Les transports en commun émettent des gaz à effet de serre mais ils sont très faibles et donc non considérés dans l’étude. Pour la part de bénévoles venant avec leur voiture personnelle, nous avons pris le trajet moyen d’un français pour aller au travail et les émissions engendrées par une voiture de taille et de consommation moyenne. Les émissions de GES produites par la gestion des déchets ont été calculées suivant le même calcul que la partie logistique avec un prorata des tonnages de la BABG suivant les tournées de collecte des déchets.

Consommation (L/Km) x nbre de kilomètre x Facteur d’Emission x quantité transportée

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3.4.1.3. Restitution des résultats

Tableau 1 - Total des émissions GES - Logistique

Tableau 2 - Total des émissions de GES - Ramasse quotidienne

Tableau 3 - Total des émissions de GES - Entrepôt

Tableau 4 - Total des émissions de GES - Déplacement du personnel

Tableau 5 - Total des émissions de GES - Trajets des Associations

TCO2

Flux entrant 120,43

Flux sortant 5,83

OTR 5,13

Formation 4,34

Distribution d'été 15,09

150,82

Logistique

Eléments

Transporteur extèrieur

Eléments TCO2

Camion de la BABG 69,00

69,00

Ramasse quotidienne

Eléments TCO2

Electricité 1,90

Eau 0,05

1,95

Entrepôt

Elément TCO2

Trajet AR des bénvoles 21,55

21,55

Déplacements des bénévoles

Eléments TCO2

Déplacements Associations --> BABG 39,10

39,10

Associations Partenaires

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Tableau 6 - Total des émissions de GES - Gestion des déchets (émissions émises)

Tableau 7 - Total des émissions de GES - Gestion des déchets (émissions évitées)

Le détail des calculs est disponible en Annexe 1 à la fin du rapport.

Tableau 8 - Synthèse du système « avec action de la Banque Alimentaire »

Les émissions engendrées par le système « avec action » de la Banque Alimentaire s’élèvent donc à environ 301 tCO2/an.

3.4.2. Le système « sans action » la Banque Alimentaire

3.4.2.1. Frontière du système

Le système « sans l’action » de la Banque Alimentaire pose deux problématiques :

le devenir des denrées non distribuées par les GMS et autres fournisseurs (producteurs notamment) production de déchets

la nécessité pour le bénéficiaire de se nourrir à défaut de l’existence de la BABG production de nouvelles denrées

Eléments TCO2

Biodéchets 10,70

Carton 0,70

DIB 12,70

24,10

Gestion des déchets - Emissions émises

Eléments TCO2

Biodéchets -3,22

Carton -1,52

DIB -0,29

-5,03

Gestion des déchets - Emissions évitées

Eléments TCO2 % sur le total

Ramasse quotidienne 69,00 23%

Logistique 150,82 50%

Entrepôt 1,95 1%

Déplacements des bénévoles 21,55 7%

Associations Partenaires 39,10 13%

Gestion des déchets 19,07 6%

301,49 100%

Emissions globales de GES de la BABG

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Les denrées non collectées vont être gérées, par les GMS, IAA et les producteurs, comme des déchets. Ces déchets vont suivre plusieurs étapes, à savoir : la collecte, le traitement et la valorisation. Les bénéficiaires de l’aide alimentaire ont toutefois besoin de manger et en l’absence de la Banque Alimentaire, il serait donc nécessaire de reproduire les denrées gaspillées afin de nourrir les bénéficiaires. En 2015, la BABG a redistribué aux associations partenaires environ 4 500 tonnes de nourriture. Cette deuxième problématique tient compte de la production, de la distribution, de la consommation et de l’élimination des fractions non consommées de cette nouvelle production.

-

Figure 4 - Frontières du système « sans action » de la BABG

Attention toutefois, l’exactitude des données récoltées repose sur des chiffres obtenus en 2014, publiés dans Rapport Annuel d’activité 2014 de la Direction collecte et traitement des déchets de Bordeaux Métropole. Une grande part de cette partie va reposer sur des hypothèses.

Tri des denrées non sauvées

dans les structures

Collecte

Traitement Valorisation des

déchets

Traitement Valorisation des déchets

issus des repas des bénéficiaires

Consommation par les bénéficiaires

Distribution

Production supplémentaire de denrées pour remplacer les denrées non sauvées

Traitement des denrées non sauvées

Production supplémentaire

de denrées

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RAPPORT SUR L’EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE LIEE A L’ACTIVITE DE LA BANQUE ALIMENTAIRE DE BORDEAUX & DE LA GIRONDE EN 2015

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3.4.2.2. Application du système : données et hypothèses retenues

La gestion des denrées non sauvées

Dans un premier temps nous analyserons les émissions de GES qui sont dues à la gestion des aliments non sauvés. Les différentes structures donnant leurs invendus et leurs refus de production sont éparpillées dans tous le département. Afin de déterminer comment les sources d’approvisionnement de la BABG gèrent leurs déchets, nous utiliserons deux sources : le Rapport annuel d’activité 2014 de la Direction collecte et traitement des déchets ainsi que le service commercial de VEOLIA RVD Nord Aquitaine. Concernant les quantités de denrées fournis par les autres Banque Alimentaire, nous considèrerons que ces denrées sont également perdues car elles n’ont pas été collectées par les autres BA. Or ces denrées proviennent d’autres département ou région de France ce qui est impossible à déterminer. Les données ne seront donc pas prises en comptes. Quant aux produits donnés par les retraits d’Etat et l’Union Européenne, ils ne sont pas du tout pris en compte étant donné qu’ils seront quand même distribués par le biais d’autres associations. On prendra cependant la valeur utilisée dans le premier système, celle du coût du transport. Avec l’aide de ces deux sources nous avons pu mettre en lumière plusieurs éléments : le fait que les GMS, IAA et producteurs s’occupent rarement de leur gestion de déchets et délèguent aux collectivités ou à des prestataires privés, ainsi que les exutoires utilisés par ces acteurs par rapport à leur localisation sur le département. Cependant, le document ne fournit des informations exclusivement que sur la gestion des déchets ménagers et assimilés (DMA) et non des déchets industriels. Nous supposons donc que les exutoires sont les mêmes que ceux utilisés pour des DMA. Les exutoires connus sont aux nombres de 9 : 3 centres de stockage de déchets ultimes (Lapouyade, Naujac et Clérac (17)), 2 Unité de Valorisation Energétique (Astria Bègles et Haut de Garonne Cenon) et de 4 centres de compostage (Lapouyade, Naujac, Touban et La Grande Jaugue les deux à Saint-Médard-en-Jalles). Au vu du rapport, nous avons pu déterminer que les déchets des industries agro-alimentaires et des grandes surfaces étaient principalement traités par incinération. Cela peut s’expliquer par le fait que la gestion des bio-déchets n’est pas encore inscrite totalement dans toutes les stratégies. Les producteurs eux vont choisir plus largement la solution du compostage afin de le réutiliser dans leur exploitation. Les émissions générées liées aux traitements

Le traitement des déchets entraine lui-même des émissions de GES, principalement du méthane, du protoxyde d’azote ainsi que du dioxyde de carbone. Il nous faut calculer l’impact en GES du traitement de ces denrées gaspillées d’après les chiffres fournis par le Rapport annuel d’activité 2014 de la métropole de Bordeaux ainsi que les facteurs

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d’émission des unités de traitement proposés par l’ADEME dans sa base de donnée Bilan Carbone®. Les facteurs d’émission de l’ADEME concernent les gaz à effet de serre émis pour l’entière gestion des déchets : la collecte, le fonctionnement de l’unité de traitement ainsi que les émissions de méthane pour les installations de stockages.

Tableau 9 - Gestion des denrées non sauvées : Emissions générées de GES

Le calcul des émissions générées par le traitement et la valorisation des denrées non sauvées est simple. Les facteurs d’émissions prennent en compte toutes les étapes du processus de gestion des déchets (la collecte, le traitement et la valorisation) par conséquent, une multiplication entre les tonnages par exutoire et le facteur d’émission de la Base Bilan Carbone de l’ADEME, nous permet d’avoir une vision globale de l’impact environnemental qu’auraient les denrées non sauvées des professionnels de l’agroalimentaire.

Les émissions évitées liées aux traitements

Tableau 10 - Gestion des denrées non sauvées : Emissions évitées de GES

Unité de traitement Quantité traitées en Kg TCO2

CSDU Lapouyade 110 630 71,80

CSDU Naujac 110 630 71,80

CSDU Clérac 110 630 71,80

UVE Bègles 2 284 192 106,44

UIOM Cenon 273 321 12,74

Centre de compostage de Lapouyade 260 306 22,57

Centre de compostage de Naujac 52 061 4,51

Centre de compostage de Touban 52 061 4,51

366,17

Gestion des déchets (denrées non sauvées) - Emissions produites

Unité de traitement Quantité traitées en Kg TCO2

CSDU Lapouyade 110 630 -1,64

CSDU Naujac 110 630 -1,64

CSDU Clérac 110 630 -1,64

UVE Bègles 2 284 192 -222,25

UIOM Cenon 273 321 -26,59

Centre de compostage de Lapouyade 260 306 -6,77

Centre de compostage de Naujac 52 061 -1,35

Centre de compostage de Touban 52 061 -1,35

-263,23

Gestion des déchets (denrées non sauvées) - Emissions évitées

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Pour arriver à un résultat juste nous multiplions le pourcentage de déchets traités de chaque exutoire par le facteur d’émission évitée fourni par l’ADEME. Nous n’avons qu’à ajouter le chiffre des émissions de GES lors du traitement ainsi que celle évitée via la valorisation des déchets. Le gaspillage entrainé par l’absence de la Banque Alimentaire représente près de 103 tonnes de CO2 par an pour la partie gestion des denrées non sauvées.

Tableau 11 - Emissions globales (émises et évitées) du traitement des déchets

Le détail des calculs est disponible en Annexe 2 à la fin du rapport. La production supplémentaire de denrée

Une fois la gestion des denrées non sauvées faite, il faut maintenant se tourner vers les bénéficiaires qui ont besoin de se nourrir pour vivre. Il faut alors commencer la deuxième phase du système « sans action » de la BABG, la production de denrées supplémentaires. Afin d’évaluer l’impact environnemental d’une seconde production, due au gaspillage alimentaire, nous utiliserons la base de donnée de l’ADEME V11. Le Guide des facteurs d’émissions de l’ADEME (version 11) propose les facteurs d’émissions par groupe d’aliment comme ils nous ont été fournis par la BABG. Ils couvrent les grandes étapes émettrices d’un produit, la partie agricole, fabrication et/ou transformation du produit et transport jusqu’au lieu de distribution. Dans certains cas il nous a été impossible de trouver des facteurs d’émissions fiables. Ces éléments n’ont donc pas été pris en compte dans les résultats. Nous avons pu trouver un facteur d’émission pour 88% des produits distribués par la BABG en 2015. L’annexe 3 regroupe les denrées distribuées par la Banque Alimentaire par famille de produit comme elle nous a été fournie par cette même organisation. Les quantités des produits en provenance de l’Europe et de l’Etat français n’ont pas été prises en compte. En revanche dans le système « sans action » de la Banque Alimentaire, le coût du transport de ces marchandises est comptabilisé. La production supplémentaire de denrées porte exclusivement sur les produits collectés. Nous avons pu évaluer les émissions pour 88% des denrées redistribuées en 2015. Pour les calculer, il nous a fallu multiplier les tonnages de marchandises réceptionnés par le facteur d’émission de l’ADEME correspondant.

TcO2

366,17

-263,23

102,94

Gestion des déchets (denrées non sauvées) - Emissions évitées

Gestion des déchets (denrées non sauvées) - Emissions globales

Eléments

Gestion des déchets (denrées non sauvées) - Emissions produites

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4. RESTITUTION DES RESULTATS

4.1. Tableau de synthèse Les résultats qui vont suivre, sont issus de plusieurs calculs et regroupent les principales émissions de gaz à effet de serre. Le tableau suivant regroupe les deux systèmes pour une meilleure comparaison.

Tableau 12 - Comparaison des deux systèmes, avec et sans l'action de la BABG

Ces résultats montrent que la prise en charge des invendus ou des retraits de ventes des GMS, producteurs et IAA permet d’économiser près de 9 263 tCO2, ce qui correspond aux émissions :

D’une commune de 1 077 habitants sur une année

De la production de près de 110 000 MWh

D’une voiture parcourant environ 43 000 000 Km Nous avons établi ces ratios à partir des données théoriques suivantes :

1 français génère en moyenne : 8,6 tCO2/an

En France, la production d’électricité génère en moyenne : 0,084 KgCO2/KWh

En France, 1 véhicule génère en moyenne : 0,215 KgCO2/km

Système avec

action de la

BABG

Système sans

action de la

BABG

Remarques

Ramasse quotidienne 69 -

Fret entrant 120 62Flux de marchandises entrantes dont 61 TCO2 de fret pour les

produits européens et les retraits d'état (Voir annexe 1)

Fret sortant 6 -

OTR 5 -

Formation 4 -

Distribution d'été 15 -

Déplacement des bénévoles 22 -

Entrepot Eau et electricité 2 -

Gestion des déchets Emissions émises 24 366 Gestion des denrées non sauvées

Emissions évitées -5 -263

Association partenaires 39 39 AR entre le dépôt de la BA et les associations

Production de denrées

supplémentaires8 122 Voir annexe 3

301 8 325

Coefficient 27,6

Logistique

Poste émetteur de GES

Total

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4.2. Conclusion et plan d’actions envisagé Les GMS et autres sources d’approvisionnement de la BABG émettraient 31 fois plus d’émissions dues à la gestion des denrées non sauvées. L’impact le plus significatif reste la production supplémentaire de denrées. Même si toutes les denrées collectées par la BABG ne seraient pas reproduites, une grande partie le serait et des émissions en découleraient. On peut le voir en annexe 2, la production supplémentaire de denrées engendrerait environ 8 122 tonnes de CO2, majoritairement à cause de la viande, aux yaourt et fromages, ainsi qu’aux plats cuisinés. Cependant, il faut noter que le résultat obtenu pour les émissions émises par la reproduction des denrées repose sur une assez grande incertitude. En effet, les données disponibles pour le calcul des émissions engendrées par la production d’aliments sont peu nombreuses et ainsi, des extrapolations ont dû être faites. Cependant, compte tenu du facteur important entre les deux systèmes, cette incertitude n’est pas de nature à nuire à la conclusion sur l’impact positif du système avec l’action de la BABG. D’un point de vue interne, on peut voir que la logistique est le plus important poste émetteur de CO2, environ ¾ des émissions totales. C’est sur ce poste là que vont se focaliser nos pistes d’amélioration afin de réduire les émissions. Le second poste le plus important est la gestion des déchets mais encore une fois la BABG a pris les devant, en partenariat avec ELISE, pour recycler le plus possible de déchets comme les gobelets en plastique, les canettes ou encore les piles. Chaque année, l’activité de la BABG permet d’éviter l’émission de 8 024 tonnes de CO2 dans notre atmosphère. L’étude menée ici nous prouve que l’activité de la BABG est indispensable en termes de gaspillage alimentaire. Nous avons décidé de comparer deux systèmes afin de démontrer que la BABG est utile dans le système actuel. En effet, de part son action la BABG fait bénéficier des milliers de personnes de denrées alimentaires destinées à la poubelle. Les bénéficiaires ayant quand même besoin de se nourrir, l’Etat ou d’autres associations devraient gérer la reproduction des aliments gaspillés. De ce fait, la BABG, en plus de lutter contre le gaspillage alimentaire, permet de sauvegarder d’avantage les sols et les ressources contre une production agricole plus intensive. Enfin, les 4 500 tonnes de denrées collectées, triées et redistribuées ont un énorme impact social. En effet, elles permettent de nourrir 18 000 personnes par semaine mais offrent également un emploi à une quinzaine d’autres et une activité bénévole à 200. Le personnel de la BABG aide également les personnes à se réinsérer ou à s’insérer dans notre société et joue donc un rôle primordial dans la réduction de la précarité sociale.

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L’association a créé un modèle d’économie sociale et solidaire très important. Comme, dit précédemment, la BABG emploi une quinzaine de personnes à temps plein et crée des emplois indirects. On retrouve dans cette synthèse les trois axes principaux du développement durable, l’écologie, le social et l’économie. On peut difficilement nier que la BABG est un acteur nécessaire au développement d’une économie plus durable, au niveau local, régional et national. L’importance de l’action de la BABG sur le développement durable de la région bordelaise est incontestable. En revanche, on a pu observer que les plus gros postes d’émission de CO2 étaient la logistique et le transport de toutes ces denrées. Il faut alors trouver des pistes d’amélioration dans le but de réduire encore plus sont impact environnemental tout en aidant toujours plus de personnes. Les pistes suivantes pourraient être envisagées :

Formation à l’éco-conduite avec le soutien d’une collectivité ou d’un partenaire privé

Rationalisation/Optimisation des tournées (réduction des km)

Négociation avec les sources d’approvisionnement type GMS (rationalisation/optimisation des tournées)

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5. ANNEXES

ANNEXE 1 - EMISSIONS LIEES A L’ACTIVITE DE LA BABG ANNEXE 2 - EMISSIONS DUES A LA GESTION DES DECHETS DES DENREES NON SAUVEES ANNEXE 3 - EMISSIONS LIEES A LA PRODUCTION DE DENREES SUPPLEMENTAIRES

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ANNEXE 1 – EMISSIONS LIEES A L’ACTIVITE DE LA BABG

Emissions de GES liées à la Logistique

Transporteurs

ELEMENTS Données Commentaires

Distance

parcourue

(km/an)

ConsommationFE

(l/km)KgCo2 TCO2

Satar Scofel 47 - BA33 Semi-remorque de 44 t 13 556 34l/100 0,38 17 469 17,47

Vaquier transport Plusieurs trajets différents Semi-remorque de 44 t 4 515 34l/100 0,38 5 818 5,82

La Route Semi-remorque de 44 t 3 682 34l/100 0,38 4 745 4,74

Fédé Transport Semi-remorque de 44 t 47 750 34l/100 0,38 61 531 61,53

XPO Logistics Semi-remorque de 44 t 8 096 34l/100 0,38 10 432 10,43

Kuhen&Nagel Semi-remorque de 44 t 10 193 34l/100 0,38 13 135 13,13

Guyamier Semi-remorque de 44 t 1 463 34l/100 0,38 1 885 1,89

Autres Semi-remorque de 44 t 4 200 34l/100 0,38 5 411 5,41

120 426 120,43

Vaquier transport Semi-remorque de 44 t 849 34l/100 0,38 1 094 1,09

La Route Semi-remorque de 44 t 1 832 34L/100 0,38 2 361 2,36

XPO Logistics Semi-remorque de 44 t 1 610 34l/100 0,38 2 074 2,07

Autres Semi-remorque de 44 t 235 34l/100 0,38 302 0,30

5 831 5,83

Vaquier transport Semi-remorque de 44 t 2 098 34l/100 0,38 2 703 2,7

La Route Semi-remorque de 44 t 208 34l/100 0,38 268 0,27

XPO Logistics Semi-remorque de 44 t 575 34l/100 0,38 741 0,74

Kuhen&Nagel Semi-remorque de 44 t 758 34l/100 0,38 977 0,98

Autres Semi-remorque de 44 t 339 34l/100 0,38 437 0,44

5 126 5,13

Total GES Fret poids lourd 131 383 131,38

Tran

spo

rte

urs

ext

éri

eu

rs

Flux entrant

Flux sortant

OTR

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Formation

Distribution d’été

Donnée Km/an Consommation

Facteur

d'émission

(kgCO2/l)

kgco2/2015 Tco2/2015

Formation Cours de cuisine mobile (Camion 2,9t) 10 884 13L/100 3,07 4 344 4,34

Total GES Formation 4 344 4,34

Centre de distribution Commentaire

Distance

(BA-Centre de

distribution)

Fréquence

par jourCommentaire

Distance

(km/j

Distance

(km/centre/été)Consommation

Facteur

d'émission

(KgCO2/l)

KgCO2/35j TCO2/35j

Pessac 39,70 2,50 99,25 595,50 13L/100 3,07 2376,64 2,38

Bordeaux 75,60 2,50 189,00 1134,00 13L/100 3,07 4525,79 4,53

Bègles 41,60 2,50 104,00 624,00 13L/100 3,07 2490,38 2,49

Lormont 95,20 2,50 238,00 1428,00 13L/100 3,07 5699,15 5,70

3781,50 15091,97 15,09

15,09

Dis

trib

uti

on

d'é

Total des GES distribution

2,5 est la moyenne d'AR

(BA-centre de

distribution)

6ème camion 3,5t

frigorifique - Plusieurs AR /j

6 jours de distribution

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Emissions de GES liées à la Ramasse quotidienne

ELEMENTS FREQUENCE KM Unité CONSOMMATION Commentaire Emission GES

5 camions frigorifiques

(appartenant à la BA) 1 Tournée/j * 5 13L/100

Facteur d'émission d'un

véhicule utilitaire de

3,5t Gazole (KgCO2/l)

Source = ADEME et

Ministère de l'écologie

KgCo2 TCO2

Camion 1 117 km/j 13,0 3,07 46,69 0,05

Camion 2 70,1 km/j 13,0 3,07 27,98 0,03

Camion 3 106 km/j 13,0 3,07 42,30 0,04

81 km/j (du lundi au jeudi)

72 km/j (le vendredi)

79 km/j (pondéré) 13,0 3,07

Camion 5 291,2 km/j 13,0 3,07 116,22 0,12

663 km/j 264,61 0,3

172 385 km/an 68 799 69

Total GES

Formation68 799 69

Méthode

distance*FE gazoil*consommation*1

(poids du camion pris en compte dans la

consommation donc ratio nul de 1)

Camion 4 31,42 0,03

pour les 5 tournées/j

pour 5 tournée sur 260 jours

Ram

asse

qu

oti

die

nn

e

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Emissions de GES liées à l’Entrepôt

ELEMENT Commentaire CONSOMMATION Unité Facteur d'Emission (donnée

ADEME) (en KgCO2/kWh)Méthodologie de calcul

KWh/an KgCO2/KWh KgCO2 TCO2/an

Electricité

Facture mix moyen (Cf. facture du

09/01/2016 et du 09/06/2015 avec les

historiques sur 12 mois)

23185,75 KWh/an 0,082 1 901,23 1,90 conso moyenne * FE electricité = GES elec

KgCO2/m3

Eau

Donnée moyenne suivant les factures

Consommation entre oct 2014 et oct

2015

358,5 m3/an 0,132 47,32 0,05

Total émission GES (Eau &

Electricité)1 948,55 1,95 pour une année de consommation énergétique

Emission GES

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Emissions de GES liées aux Déplacements des bénévoles

Emissions de GES liées aux Déplacements des Associations partenaires

ELEMENTS

DONNEE

(nombre de

bénévoles)

Commentaire FE

(KgCO2/km)

Nombre de bénévoles 200 - KgCO2/an TCO2/an

Nombre de personne prennant les transports en commun 1503/4 des bénévoles utilisent les transports en commun

(transports en commun peu révélateur de l'activité de la BA)

Nombre de personnne utilisant leurs voitures personnnelles 50

Nombre de personnne utilisant leurs voitures personnnelles

et réellement présent au quotidien20

Trajet moyen d'une français Domicile Travail (en ville) A/R 16,38

Randstad : moyenne 26min en 2015 pour se rendre au travail

Selon la ville de Grenoble : limitation à 50km/h = 18,9 km/h

moyenne

0,253 1077,476 1,077

Total GES 21,55

Emission moyenne

Pour les bénévoles utilisant leur voiture au quotidien

Km des

associations

Consommation

(l/km)Facteur Emission KgCO2 TCO2

Associations

Partenaires65 220 0,16 3,75 39 132 39,13

Total GES 39,13

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Emissions de GES liées à la Gestion des déchets

Type de déchets Commentaire T/anFréquence de

collecteExutoire

Facteur

d'émission

(kgCO2/t)

Facteur

d'émissio

n évitée

(KgCo2/t)

Emissions émises

(en tonnes)

Emissions

évitées

(en tonne)

BiodéchetsBiodéchets conditionnées et déconditionnés

Ramasse tous les vendredi123,91 372 SEDE Cestas - Compost 86,7 26,00 - 10,74 3,22 -

Carton - Plast 97,30 - 0,73 1,52 -

DIB 19,5 65Centre de tri de Bègles

- CSDU Lapouyade649 14,80 - 12,66 0,29 -

24,13 5,03 -

19,10

Carton sous forme de bal et film plastique 15,6 6 Astria Bègles - 46,6

Total GES Gestion des déchets

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RAPPORT SUR L’EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE LIEE A L’ACTIVITE DE LA BANQUE ALIMENTAIRE DE BORDEAUX & DE LA GIRONDE EN 2015

Etude réalisée sur Juillet-Août 2016 Par Julien GUILHEM Page 30

ANNEXE 2 – EMISSIONS (PRODUITES ET EVITEES) DUES A LA GESTION DES DECHETS DES DENREES NON SAUVEES

GMS Denrées traitées Producteurs

IAA Denrées traitées

Facteur

d'émission

(kgco2/t)

Traitement

des déchets

Facteur

d'émission

(kgCO2/kg)

Valorisation

des déchets

Quantité annuelle de denrée non sauvées 2 212 608 1 041 227 KgCO2/t

GMS TCO2/t

KgCO2/t

Producteurs IAA TCO2/t

KgCO2/t

GMS TCO2/t

KgCO2/t

Producteurs IAA TCO2/t

CSDU Lapouyade 5,0% 110 630 - - 649,00 14,80 - 71 799,13 71,80 - - 1 637,33 - 1,64 - - -

CSDU Naujac 5,0% 110 630 0,0% - 649,00 14,80 - 71 799,13 71,80 - - 1 637,33 - 1,64 - - -

CSDU Clérac 5,0% 110 630 0,0% - 649,00 14,80 - 71 799,13 71,80 - - 1 637,33 - 1,64 - - -

UVE Bègles 75,0% 1 659 456 60,0% 624 736 46,60 97,30 - 77 330,65 77,33 29 112,71 29,11 161 465,07 - 161,47 - 60 786,83 - 60,79 -

UIOM Cenon 10,0% 221 261 5,0% 52 061 46,60 97,30 - 10 310,75 10,31 2 426,06 2,43 21 528,68 - 21,53 - 5 065,57 - 5,07 -

Centre de compostage de Lapouyade 0,0% 0 25,0% 260 307 86,70 26,00 - 0,00 0,00 22 568,60 22,57 0,00 - 0,00 - 6 767,98 - 6,77 -

Centre de compostage de Naujac 0,0% 0 5,0% 52 061 86,70 26,00 - 0,00 0,00 4 513,72 4,51 0,00 - 0,00 - 1 353,60 - 1,35 -

Centre de compostage de Touban 0,0% 0 5,0% 52 061 86,70 26,00 - 0,00 0,00 4 513,72 4,51 0,00 - 0,00 - 1 353,60 - 1,35 -

Centre de compostage de La Grande Jaugue 0,0% 0 0,0% -

303 038,79 303,04 63 134,80 63,13 187 905,73 - 187,91 - 75 327,57 - 75,33 -

TCO2 émise TCO2 évitée

TCO2 émise/AN 102,94

% d

es t

on

nag

es t

rait

és

Emission évitée Emission émise

366,17 263,23 -

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ANNEXE 3 – EMISSIONS LIEES A LA PRODUCTION DE DENREES SUPPLEMENTAIRES

CUMUL 2015% de

l'aliment

Facteur

d'EmissionUnité KgCO2/an TCO2/an Commentaires

458,2 13,9% 447 kgCO2/tonne produite 204 794 204,79

680,1 20,7% 447 kgCO2/tonne produite 304 011 304,01

311,8 9,5% 10 395 kgCO2/tonne produite 3 241 107 3 241,11Moyenne très approximative entre différentes

viandes

Autres 352,5 10,7% 4 723 kgCO2/tonne produite 1 664 650 1 664,65Moyenne entre les facteurs d'émission du yaourt

et du fromage

FEAD 17,7

Autres 54,7 1,7% 1 452 kgCO2/tonne produite 79 417 79,42

ES + Don lait 80,8

FEAD 787,9

Autres 73,3 2,2% 580 42 526 42,53

Moyenne entre le FE de la farine et celui des

pommes de terre à but agroalimentaire (étapes de

transformation non prise en compte )

FEAD/PEAD 14,1

Autres 139,4 4,2% 31 kgCO2/tonne produite 4 307 4,31

FEAD/PEAD 41,3

Autres 39,2 1,2% 10Huilhe = moyenne entre huile de colza et de

tournesol les deux plus consommées384 0,38

Moyenne entre les facteurs d'émission du beurre

et de l'huile

ES 10,3

FEAD 33,8

Autres 28,6 0,9% 735 kgCO2/tonne produite 21 027 21,03 Sucre de betterave

ES 5,1

FEAD 18,3

Autres 29,4 0,9% 873 kgCO2/tonne produite 25 625 25,63 FE soupe

FEAD 35,8

Autres 241,1 7,3% 873 210 479 210,48

FEAD/PEAD 16,5

Autres 21,1 0,6% 3 700 kgCO2/tonne produite 77 889 77,89Fe pêche de poisson exotique

Fe thon en boite

FEAD 0,8

Autres 177,0 5,4% 6 780 kgCO2/tonne produite 1 200 243 1 200,24 Basé sur le FE de "plats composés" ADEME V11

FEAD 0,0

Autres 15,0 0,5% 550 kgCO2/tonne produite 8 263 8,26

ES 2,6

39,0 1,2% 2 176 84 929 84,93

2,2 0,1% 10 395 22 641 22,64

77,0 2,3% 2 508 kgCO2/tonne produite 193 231 193,23

25,8 0,8% 2 176 56 076 56,08

25,4 0,8% 2 121 53 850 53,85

15,4 0,5% 1 844 kgCO2/tonne produite 28 316 28,32 FE éclair au chocolat

23,8 0,7% 50

110,5 3,4% 1 734 kgCO2/tonne produite 191 569 191,57 FE pain et chocolatine

2,1 0,1% 235 kgCO2/tonne produite 489 0,49 FE des légumes secs

21,0 0,6% 2 000 41 936 41,94

226,5 6,9% 235 kgCO2/tonne produite 53 234 53,23 Soda et jus d'orange

0,6 0,0% 671 410 0,41

0,5 0,0% 671 357 0,36

7,8 0,2% 2 766 21 475 21,48

Autres 0,3

FEAD 1,7

Autres 19,3 0,6% 2 870 kgCO2/tonne produite 55 419 55,42

Moyenne entre la pêche dites exotique et celle

européenne. Fluide frigorifique non pris en

compte pour le FE,

ES 1,3

FEAD 6,4

Autres 11,2 0,3% 10 395 116 718 116,72

ES 0,9

FEAD 8,5

43,5 1,3% 2 000 86 920 86,92

14,7 0,4% 2 000 29 386 29,39

4 371,6 100,0%

75% 3 287,5 8 121 678 8 122TCO2 émise pour reproduire les denrées

gaspillées

2 831

86%

2 250Moyenne avant ajustement pour combler les 14%

de tonnage

2 471 Moyenne avec 100% de tonnage

Lait

DESIGNATION

Fruits

Légumes

Produits carnés

Yaourts Fromage

Biscuits

Farine Purée Chips

Pâtes Riz Semoule

Huile Beurre

Sucre

Potages

Conserves légumes

Conserves poissons

Plats cuisinés

Café Thé

Cons. fruits / confi./Pâte à tart.

Conserves de pâté

Plats cuisinés

surgelés

Confiseries Chocolat

Petits déjeuners

Entremets Patisserie

Condiments

Pain Viennoiserie

Fruits / Légumes secs

Aliments bébés

Boissons

Fruits surgelés+ Glaces

Légumes surgelés

Pâtis surgelées

Poissons surgelés

Viandes surgelées

Produits d'hygiène

Divers alimentaire

T de denrée reçu hors

produits européens et