RAPPORT SUR LE COMMERCE EXTERIEUR DE L'UNION EN 2009 - …

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RAPPORT SUR LE COMMERCE EXTERIEUR DE L'UNION EN 2009

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Août 2010

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RAPPORT SUR LE COMMERCE EXTERIEUR DE L'UNION EN 2009

Département des Etudes Economiques et de la MonnaieDirection de la Recherche et de la StatistiqueService de la Balance des Paiements

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SOMMAIRE

Page

Liste des tableaux, des graphiques et des encadrés......................................................3

Sigles et abréviations utilisés..........................................................................................4

Avant-propos..................................................................................................................5

Résumé...........................................................................................................................6

Introduction....................................................................................................................7

I. EVOLUTION DU COMMERCE EXTERIEUR ENTRE 2000 ET 2009.......................8

1.1. Evolution des exportations de l'Union sur la période 2000-2009.....................8

1.1.1. Structure des exportations de l'Union.............................................................8

1.1.2. Destinations des exportations de l'Union......................................................11

1.2. Evolution des importations de l'Union sur la période 2000-2009....................11

1.2.1. Structure des importations de l'Union..........................................................12

1.2.2. Principaux fournisseurs de l'Union................................................................13

1.3. Evolution du solde des échanges commerciaux entre 2000 et 2009.............16

1.3.1. Evolution globale...........................................................................................16

1.3.2. Solde commercial vis-à-vis des principaux partenaires................................18

II. ANALYSE DES FACTEURS A L'ORIGINE DES FLUCTUATIONS DU SOLDE COMMERCIAL...........................................................................................................19

2.1. Facteurs à l'origine du solde commercial excédentaire entre 2000 et 2004...19

2.1.1. Bonne tenue des cours des principaux produits de base.............................19

2.1.2. Hausse des exportations de produits pétroliers............................................19

2.2. Eléments ayant contribué au déficit de la balance commerciale entre 2005 et 2009.....................................................................................................................20

2.2.1. La crise alimentaire de 2007..........................................................................20

2.2.2. La crise énergétique de 2008........................................................................21

2.2.3. Les contre-performances enregistrées dans certaines filières.....................23

CONCLUSION ...............................................................................................................26

ANNEXES ......................................................................................................................27

Rapport 2009 - Commerce extérieur de l'UEMOA

3

LISTE DES TABLEAUX, GRAPHIQUES ET ENCADRES

Page

TABLEAUX

1 Evolution des échanges entre l'UEMOA et les autres pays de CEDEAO 15

2 Evolution du solde commercial des pays de l'Union 17

3 Evolution du solde commercial par partenaire 18

GRAPHIQUES

1 Exportations, importations et solde commercial de l'Union 8

2 Evolution de la structure des exportations de l'Union 9

3 Evolution de la structure des importations de l'Union 12

4 Evolution de la balance commerciale de l'Union 16

5 Evolution de la variation des termes de l'échange 17

6 Variation des prix de quelques produits alimentaires 20

7 Evolution comparée du solde commercial de l'Union 22

8 Production de cacao en milliers de tonnes 23

9 Evolution prix du cacao en FCFA/Kg 24

ENCADRES

Encadré 1 : Echanges commerciaux entre l'UEMOA et les autres pays de la CEDEAO 14

Encadré 2 : Mesures prises dans l'Union visant à accroître l'offre interne de produits alimentaires

21

Encadré 3 : Impact de la crise financière internationale sur le commerce extérieur de l'Union

22


4

SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES

ACP Afrique, Caraïbes et Pacifique

AEN Avoirs Extérieurs Nets

BCEAO ou "Banque Centrale" Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest

CAF Coût Assurance Fret

CEI Communauté d'Etats Indépendants de l'Union soviétique

CNUCED Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement

FCFA Franc de la Communauté Financière Africaine

FMI Fonds Monétaire International

FOB Franco A Bord

M Importation

OMC Organisation Mondiale du Commerce

PIB Produit Intérieur Brut

PPTE Pays Pauvre Très Endetté

UE Union Européenne

UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

UMOA Union Monétaire Ouest Africaine

Union L'ensemble des Etats membres de l'UEMOA

X Exportation


5

AVANT-PROPOS

L'élaboration d'un rapport sur le commerce extérieur s'inscrit dans le cadre de l'approfondissement de l'analyse des comptes extérieurs des Etats membres de l'UEMOA. Les échanges extérieurs de biens constituent, en effet, l'une des principales composantes de la balance des paiements et sont, à cet égard, déterminants dans l'évolution de la position extérieure des Etats de l'Union. Ils représentent, en effet, environ 65% des flux de transactions courantes.

Ce rapport met en exergue les principales caractéristiques des échanges extérieurs de biens des pays de l'Union, à travers une analyse des structures par produits et par partenaire commercial.

Les données analysées portent, sauf indication contraire, sur les statistiques douanières. Les données douanières nationales ont été agrégées, afin d'obtenir les agrégats à l'échelle régionale. En conséquence, les montants des échanges commerciaux pour l'ensemble des pays de l'UEMOA incluent le commerce intra-communautaire.

Les statistiques douanières diffèrent des montants inscrits en balance des paiements. Elles font en effet l'objet de divers ajustements, avant d'être prises en compte dans la balance des paiements, notamment la déduction du fret et de l'assurance de la valeur CAF et la prise en compte des statistiques sur le commerce non contrôlé ou informel.


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RESUME

– L'évolution du commerce extérieur de l'Union depuis 2000 est marquée par deux périodes. La première (2000-2004) est caractérisée par un prolongement du profil favorable du solde commercial ressorti positif depuis la dévaluation, renforcé, par ailleurs, par la hausse des cours du cacao, au lendemain du déclenchement de la crise ivoirienne.

– La deuxième période, couvrant les années 2005 à 2009 a, en revanche, vu apparaître un solde déficitaire en aggravation jusqu'en 2008. Les facteurs à l'origine de cette orientation sont l'accélération des importations, en liaison avec la hausse des prix des principaux produits importés dans le sillage des crises alimentaire (2007) et énergétique (2008), ainsi que la mise en œuvre de programmes d'investissement importants dans certains pays de l'Union. Ce déficit a également été accentué par les contre-performances de certaines filières d'exportation.

– Le solde déficitaire s'est toutefois atténué en 2009, en liaison avec la chute des cours de produits de base, tels que le pétrole, le blé, le riz, sur le marché international, consécutive à la crise financière et économique internationale.

– La structure des exportations par produit a été modifiée entre 2005 et 2009, en rapport avec le dynamisme des industries extractives. Les parts du pétrole brut, de l'or et de l'uranium dans les ventes extérieures de l'Union se sont sensiblement accrues au détriment des produits agricoles.

– La part des exportations de l'Union en direction de l'Afrique s'est régulièrement accrue, passant de 29,2% en moyenne sur la période 2000-2004 à 38,0% en moyenne entre 2005 et 2009, en liaison avec le renforcement des échanges avec les pays de la CEDEAO et le dynamisme du commerce avec l'Afrique du Sud.

– La structure des importations s'est également modifiée entre 2005 et 2009 au profit des produits pétroliers, dont la part dans les achats est passée de 18,7% en moyenne entre 2000 et 2004 à 30,5% en moyenne sur la période 2005-2009.

– L'Union Européenne est restée au premier rang des fournisseurs de l'UEMOA avec une part dans les importations totales estimée, en moyenne, à 35,0% entre 2005 et 2009, nonobstant le recul de 11,6 points de pourcentage par rapport à 2000-2004 au profit des partenaires africains et asiatiques.

– Le solde des échanges commerciaux de l'Union est ressorti excédentaire, en moyenne sur la période 2000-2004, vis-à-vis de l'ensemble des principaux groupes de pays partenaires, à l'exception de ceux du continent asiatique.

– En revanche, un déficit a été enregistré entre 2005 et 2009 par rapport à l'ensemble des principaux groupes de pays partenaires, à l'exception du continent africain. Le déficit le plus important a été enregistré vis-à-vis de l'Asie, en particulier la Chine.


7

INTRODUCTION

Le présent rapport indique les principales caractéristiques et les grandes tendances du commerce extérieur de marchandises des Etats membres de l'UEMOA au cours des dix dernières années. Il s'inscrit dans le cadre de l'approfondissement de l'analyse des comptes extérieurs des Etats membres de l'UEMOA. Les échanges extérieurs de biens constituent, en effet, l'une des principales composantes de la balance des paiements et sont, à cet égard, déterminants dans l'évolution de la position extérieure des Etats de l'Union.

Ce document met en exergue les caractéristiques du commerce extérieur de l'Union à travers notamment la description des principaux produits échangés et leur orientation géographique. Pour le rapport de l'année 2009, l'option a été retenue de faire un bilan global de l'évolution du commerce extérieur de l'Union au cours de la première décennie du millénaire. Les principaux faits marquants de l'orientation des échanges extérieurs sur cette période ont été mis en évidence, ainsi que les facteurs à l'origine de cette dynamique.

Le commerce extérieur de l'Union demeure dominé par l'exportation de matières premières (produits agricoles et miniers) et est soumis à la persistance de contraintes structurelles internes, ainsi qu'à des fluctuations importantes, en liaison avec l'orientation de la conjoncture internationale. Au cours des années récentes, les performances commerciales des pays membres de l'Union n'ont pas été à la hauteur des attentes. Avec un taux de croissance annuel moyen de 6,7% entre 2000 et 2009, la progression des exportations des pays de l'Union est ressortie en net retrait par rapport aux performances mondiales, en général, et des pays en développement en particulier. La balance commerciale excédentaire depuis 2000, n'a guère cessé de se dégrader depuis 2003 pour se solder par un déficit à partir de 2005. Ce déficit s'est fortement creusé en 2007 et en 2008, en rapport avec les crises alimentaire et énergétique.

Le présent rapport est articulé autour de deux grandes parties : la première décrit l'évolution et la structure des exportations et des importations entre 2000 et 2009 et la seconde partie met en exergue les principaux facteurs explicatifs d'ordre interne et externe à l'origine des fluctuations de la balance commerciale des Etats membres de l'UEMOA sur cette période.


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I. EVOLUTION DU COMMERCE EXTERIEUR ENTRE 2000 ET 2009

L'évolution des échanges commerciaux de l'Union sur la période 2000-2009 fait ressortir une rupture entre la période 2000-2004, marquée par un solde excédentaire et celle de 2005-2009, caractérisée par un déficit et une accélération des importations (voir graphique 1). L'option a été retenue, pour la suite, de procéder à une analyse de l'évolution des échanges extérieurs de biens globalement sur ces deux périodes.

Sources : Statistiques douanières et BCEAO.

1.1. Evolution des exportations de l'Union sur la période 2000-2009

Les exportations totales de biens des pays de l'UEMOA, en valeur, se sont accrues en moyenne de 8,3% par an entre 2005 et 2009 contre 6,7% sur la période 2000-2004, pour atteindre 8.252,4 milliards en 2009. Cette performance est essentiellement imputable à la hausse des cours des principaux produits de base exportés par les pays de l'Union. En effet, les prix unitaires à l'exportation se sont accrus de 4,9% en moyenne par an entre 2005 et 2009 contre 3,3% sur la période 2000-2004, les volumes exportés ayant augmenté d'environ 3,3% en moyenne sur chacune des deux sous-périodes considérées.

Entre 2000 et 2004, l'augmentation de la valeur des exportations de l'UEMOA a été induite par la progression des ventes à l'extérieur du cacao (+2,5%)1, du coton (+0,7%), des produits pétroliers (+0,7%) et de l'or (+0,5%). En revanche, la hausse des recettes tirées des exportations de l'Union sur la période 2005-2009 est due au dynamisme des ventes à l'étranger de produits pétroliers (+4,0%), de l'or (+2,4%), du cacao (+1,6%) et des produits chimiques (+0,7%).

1.1.1. Structure des exportations de l'UEMOA

La structure des exportations a subi une modification au cours des dix (10) dernières années, en raison notamment de l'importance de plus en plus croissante des activités extractives dans l'espace UEMOA et des contre-performances de certaines cultures d'exportation.

1 Dans ce paragraphe, les chiffres entre parenthèses représentent les contributions à la croissance moyenne sur la période considérée.


Evolution de la structure des exportations induite par un dynamisme des industries extractives ( pétrole brut, or et uranium)

Nette hausse des exportations en valeur

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009-4000

-2000

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

Graphique 1 : Exportations, importations et solde commercial de l'Union (en milliards de FCFA)

Exportations Importations Solde commercial

9

Le cacao qui était au premier rang des produits exportés au début des années 2000 a cédé sa place au pétrole, en rapport avec la découverte et la mise en production de nouveaux champs pétroliers en Côte d'Ivoire. Par ailleurs, le coton a été progressivement évincé de la troisième place par l'or, du fait des difficultés financières et organisationnelles de la filière cotonnière d'une part, et de la hausse de la production d'or en Côte d'Ivoire, au Burkina et au Mali, d'autre part.

Les produits chimiques ont également vu leur poids se renforcer, du fait de la hausse, ces dernière années, de la production de phosphate et de l'acide phosphorique destiné majoritairement aux marchés indien et intra-UEMOA.


• Produits pétroliers

Les exportations des produits pétroliers de l'Union ont fortement progressé, sous l'effet de la hausse des cours sur le marché mondial et de l'augmentation de la production en Côte d'Ivoire, en relation avec l'exploitation et la mise en production de nouveaux puits. En effet, Les recettes tirées de la vente de produits pétroliers ont affiché une croissance, en moyenne annuelle, de 11,8% sur la période 2005-2009, contre 6,6% entre 2000 et 2004. Ces recettes sont évaluées à 1.929,3 milliards en 2009 contre un niveau de 601,2 milliards en 2000. Cette performance a permis aux produits pétroliers d'occuper la position de premier rang parmi les principaux produits exportés par l'Union à partir de 2005 et de la consolider, avec une part de 23,4% en 2009 contre 13,1% en 2000.

Les exportations de pétrole brut sont destinées essentiellement à la France, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et à l'Allemagne, tandis que les ventes de pétrole raffiné sont orientées principalement vers le commerce intra-communautaire (environ 30,0%) et les autres pays de la CEDEAO (43,0%), en l'occurrence le Nigeria.


Moyenne 2000-2004 Moyenne 2005-20090%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

11%

25%

21%

18%9%

6%6%

10%2%

4%

5%

3%

46%

34%

Graphique 2 : Evolution de la structure des exportations de l'Union

AutresProduits de la pêcheProduits chimiquesOr et métaux précieuxProduits du cotonProduits du cacaoProduits pétroliers

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• Produits du cacao

Les exportations de cacao se sont accrues, en moyenne annuelle, de 12,5% sur la période 2005-2009, après une progression de 11,8% en moyenne entre 2000 et 2004, en liaison avec la hausse des quantités exportées par la Côte d'Ivoire et la bonne tenue des cours sur le marché international. Ces exportations ont été valorisées à 1.761,7 milliards en 2009 contre 741,6 milliards en 2000. Les ventes de cacao et de ses dérivés à l'extérieur de l'Union ont été orientées à plus de 60% vers l'Union Européenne, en particulier les Pays-Bas et la France, et aussi vers les Etats-Unis. Les produits du cacao se maintiennent au deuxième rang des principaux produits exportés depuis l'année 2005, avec une part estimée à 21,3% du total des ventes de l'Union en 2009.

• Or

Les exportations d'or ont fortement progressé, en moyenne annuelle, de 26,3% entre 2005 et 2009 contre 6,9% sur la période 2000-2004, en raison de la croissance de la production au Burkina et en Côte d'Ivoire. Les quantités exportées se sont établies à 81,6 tonnes en 2009 contre 57,3 tonnes en 2005. La découverte et la mise en production de nouveaux gisements d'or au Burkina (Burkina Mining Company à Youga, SEMAFO à Mana, Kalsaka Mining SA à Kalsaka) et en Côte d'Ivoire a plus que compensé le déclin de la productivité observé dans les mines du Mali et du Niger, du fait de l'épuisement des réserves. Sous l'effet de cette progression des quantités, conjuguée à la hausse de 14,3% des prix internationaux, en moyenne par an entre 2000 et 2009, les recettes d'exportations de l'or sont ressorties à 1.075,4 milliards en 2009, en hausse de 851,8 milliards par rapport à 2000. L'or occupe la troisième place dans les exportations de l'Union depuis 2006, avec une part représentant 13,0% des exportations totales en 2009 contre 4,9% en 2000.

Les exportations d'or de l'Union sont orientées, en grande partie, vers l'Afrique du Sud, principal acquéreur de l'or malien depuis 2004. L'Europe constitue la seconde destination des expéditions d'or.

• Produits du coton

Les exportations du coton ont, en moyenne annuelle, chuté de 5,7% entre 2005 et 2009, après une progression sur la période 2000-2004 (+8,4%), en raison de la baisse progressive des tonnages exportés, induite notamment par les difficultés d'ordre organisationnel dans la filière et le désintérêt des producteurs pour la culture. La valeur des exportations des produits du coton est ressortie à 385,2 milliards en 2009 contre 434,2 milliards en 2000, soit un repli de 1,3% par an en moyenne sur la période 2000-2009. La tendance baissière de la production de coton a entraîné un recul de la part des produits du coton dans le total des exportations de l'Union. Celle-ci est passée de 9,4% en 2000 à 4,7% en 2009, soit une perte de 4,7 points de pourcentage en neuf (9) ans.

Les ventes de coton sont orientées vers l'Asie, en particulier à destination de la Chine et vers l'Europe, majoritairement en direction de la France et de l'Allemagne.


11

1.1.2. Destinations des exportations de l'UEMOA

Les ventes extérieures vers l'Europe se sont accrues, en moyenne annelle, de 4,5% entre 2000 et 2009. Rapportées aux exportations totales de l'UEMOA, ces ventes ont représenté une part moyenne de 39,3% entre 2005 et 2009 contre 53,7% entre 2000 et 2004, soit une baisse de 14,4 points de pourcentage. Elles sont, pour l'essentiel, orientées au cours de la période 2000-2009 vers l'Union Européenne (41,7%), en particulier la France (15,1%) et les Pays-Bas (10,6%). La France est restée le premier partenaire commercial de l'Union, nonobstant la baisse observée de la part des exportations de l'Union vers cette destination (9,7% en 2009 contre 15,2% en 2000). Les expéditions de biens vers l'Europe sont principalement constituées de produits du cacao, de produits pétroliers, du caoutchouc, de produits de la pêche et de l'or.

La part des exportations de l'Union en direction de l'Afrique s'est accrue de 8,8 points, passant de 29,2% en moyenne sur la période 2000-2004 à 38,0% en moyenne entre 2005 et 2009. Cette évolution est le reflet du renforcement du commerce intra-UEMOA et des échanges commerciaux avec les autres pays de la CEDEAO, ainsi que du dynamisme du commerce avec l'Afrique du Sud. Les exportations de l'Union vers les pays du continent sont dominées par les produits pétroliers, l'or, les produits chimiques et les animaux vivants. Le Nigeria, l'Afrique du Sud, et le Ghana sont restés les trois premiers partenaires commerciaux africains de l'Union, avec des parts moyennes entre 2000 et 2009 représentant respectivement 5,7%, 3,7% et 3,0% des exportations totales de la Zone.

Les exportations de marchandises en direction de l'Asie se sont accrues de 12,4% en moyenne par an au cours de la période 2000-2009, sous l'effet d'une hausse des ventes extérieures de noix de cajou et de produits chimiques. La part des exportations vers ce continent dans les exportations totales de l'Union est apparue, en moyenne annuelle, en nette hausse sur la période 2005-2009 (10,5%) par rapport à celle de 2000-2004 (5,8%). Cette orientation des exportations s'explique par le dynamisme des échanges avec l'Inde et la Chine depuis quelques années. La progression des exportations vers l'Inde est en rapport avec l'orientation favorable des expéditions d'acide phosphorique et de noix de cajou, dont il est le principal acquéreur, ainsi que de bois. Les ventes vers la Chine, constituées essentiellement de coton, se sont toutefois ressenties des difficultés de la filière sur la période 2005-2009.

Les exportations vers l'Amérique ont connu, en moyenne annuelle, une baisse de 6,0% entre 2005-2009, après la hausse enregistrée sur la période 2000-2004 (+5,8%). La baisse tendancielle, depuis 2005, de la part des exportations vers le continent américain dans le total des exportations de l'Union, est imputable essentiellement à la diminution des expéditions de cacao, de pétrole brut et de bois en destination des Etats-Unis.

1.2. Evolution des importations de l'Union sur la période 2000-2009

Après une progression de 7,0% en moyenne annuelle entre 2000 et 2004, les importations en valeur CAF de l'Union se sont accélérées sur la période 2005-2008 (+10,7% en moyenne par an), sous l'effet de la hausse des prix et des quantités achetées à l'étranger. Elles se sont toutefois repliées entre 2008 et 2009 (-6,1%), en rapport avec la chute des cours du pétrole et des céréales sur les marchés internationaux, consécutive à la crise financière et économique internationale.


Maintien de la dynamique haussière des importations jusqu'en 2008

Intensification du commerce intra-UEMOA et du commerce avec les autres pays africains

La France demeure le premier client de l'UEMOA

Hausse des exportations de l'Union vers le continent asiatique

12

La hausse des achats à l'extérieur entre 2000 et 2008 a concerné tous les groupes de produits. Elle provient notamment de la progression des importations de biens alimentaires, des biens intermédiaires, des produits énergétiques, ainsi que des biens d'équipement en rapport avec la poursuite des programmes d'investissement dans certains pays de l'Union.

1.2.1. Structure des importations de l'UEMOA

La structure des importations de l'Union a subi une mutation entre les périodes 2000-2004 et 2005-2009. En effet, au cours de la première sous-période, elle était composée dans l'ordre des biens d'équipement (21,4%), des autres biens de consommation (21,3%), des biens intermédiaires (20,0%), des produits énergétiques (18,7%) et des biens alimentaires (18,6%). Au cours de la seconde sous-période, les produits énergiques sont passés largement en tête du classement des groupes de produits importés par l'Union, avec une part moyenne estimée à 30,5%. Ils sont suivis des biens d'équipement (20,8%), des produits alimentaires (17,9%), des biens intermédiaires (16,8%) et des autres biens de consommation (14,1%).


• Produits énergétiques

Les achats à l'étranger de produits énergétiques se sont régulièrement inscrits en hausse entre 2000 et 2008, avant de se replier en 2009 en liaison avec la chute des cours du pétrole sur le marché international induite par les effets de la crise financière internationale. Les importations de produits énergétiques ont progressé, en moyenne par an, entre 2000 et 2004 de 3,6%, puis de 10,1% entre 2005 et 2008, pour baisser de 16,6% en 2009. La part des achats de produits énergétiques à l'étranger dans les importations totales de biens dans l'Union a subi une augmentation significative, passant de 18,7%, en moyenne entre 2000 et 2004 à 30,5% en moyenne sur la période 2005-2009, soit une hausse de 11,8 points de pourcentage.

Le Nigeria a constitué le principal fournisseur de l'Union en pétrole brut avec une part estimée à plus de 80% en moyenne entre 2000 et 2009. L'approvisionnement en produits pétroliers raffinés est principalement assuré par les pays de l'Union Européenne.


Moyenne 2000-2004 Moyenne 2005-20090%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

21%14%

20%

17%

21%

21%

19%

18%

19%30%

Graphique 3 : Structure des importations de l'Union

produits énergétiquesProduits alimentairesbiens d'équipementbiens intermédiairesAutres biens

Modification de la structure des importations induite par l'expansion des achats de produits pétroliers

13

• Biens d'équipement

Les importations de biens d'équipement ont également progressé sur la période 2000-2009. En effet, les acquisitions de biens d’équipement ont subi une hausse de 6,4% en moyenne par an entre 2005 et 2009 contre une progression de 12,0% en moyenne annuelle sur la période 2000-2004. Nonobstant la décélération enregistrée sur la période, ces biens occupent le deuxième rang dans le classement des importations avec une part moyenne estimée à 20,8% entre 2005 et 2009 contre 21,4% sur la période 2000-2004. Le dynamisme des acquisitions de ces biens est lié à l'exécution des programmes de construction d'infrastructures publiques dans certains Etats, ainsi qu'aux investissements massifs notés dans le secteur minier.

Les biens d'équipement sont importés traditionnellement du continent européen, particulièrement des pays de l'Union Européenne. Cependant, il est noté depuis 2005 une baisse des importations de l'Union en provenance de l'Union Européenne, en rapport avec la réorientation des échanges vers le continent asiatique. En effet, l'Asie, qui constitue le second fournisseur de l'Union en biens d'équipement, voit sa part de marché se consolider sous l'impulsion de la Chine. La part des approvisionnements de biens d'équipement et particulièrement de matériel de transport en provenance de la Chine a quasiment triplé en cinq ans. Cette part est passée de 5,5% en 2005 à 15,2% en 2009.

• Produits alimentaires

Les importations de produits alimentaires de l'UEMOA ont augmenté de 7,1%, en moyenne par an, dans l'Union entre 2005 et 2009, par rapport à la période 2000-2004 où elles se sont accrues de 5,8%. Les achats de céréales, constituées essentiellement du riz et du blé, représentent le premier poste des produits alimentaires, du fait de la baisse de la part de la production locale face à la concurrence du riz asiatique provenant, en particulier, de la Thaïlande.

La hausse de plus en plus forte des importations de produits alimentaires, au cours des cinq dernières années, met en évidence la nécessité d'une redynamisation de la production vivrière dans l'Union, afin de réduire sa dépendance vis-à-vis de l'extérieur.

• Biens intermédiaires

Les acquisitions de biens intermédiaires, composés en grande partie de matériaux de construction et de produits chimiques, sont ressorties en nette progression. En effet, les importations de biens intermédiaires se sont accrues de 9,0% en moyenne par an entre 2005 et 2009, après une hausse à un rythme annuel moyen de 5,9% sur la période 2000-2004. Cette orientation est en rapport notamment avec le dynamisme du secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP), noté dans les Etats membres de l'Union en liaison avec l'exécution de projets d'investissements publics. Elle reflète également l'essor de la téléphonie mobile et fixe, dont le marché est en croissance rapide.

1.2.2. Principaux fournisseurs de l'Union

L'Union Européenne est restée au premier rang des fournisseurs de l'UEMOA, nonobstant le recul de sa part dans les importations totales au profit des partenaires africains et asiatiques. Cette part est estimée, en moyenne, à 35,0% entre 2005 et 2009


L'Union Européenne, en particulier la France, premier fournisseur

14

contre 46,6% sur la période 2000-2004. Les importations de l'Union en provenance de cette région sont effectuées principalement dans la Zone euro, spécifiquement la France qui demeure le premier pays fournisseur de l'UEMOA avec une part dans les importations totales de la Zone estimée à 21,5% en moyenne sur la période 2000-2009.

Les importations en provenance de l'Union Européenne sont constituées, pour la plupart, de biens d'équipement, de produits pétroliers raffinés, de produits alimentaires, en particulier le blé et le lait, ainsi que de produits pharmaceutiques.

Le commerce entre l'Union et le reste de l'Afrique, bien qu'en constante consolidation, a connu une croissance moins élevée sur la période 2005-2009 (+0,8%) que sur celle de 2000-2004 (+1,7%). Les achats de biens de l'Union dans le continent sont soutenus par la vigueur des échanges intra-communautaires et ceux avec les autres pays de la CEDEAO. Le Nigeria reste le premier partenaire africain de l'UEMOA et le second au plan international après la France, avec une part de 15,0% en moyenne sur la période 2000-2009. La part moyenne des importations en provenance de l'Afrique dans les importations totales de l'Union s'est située à 30,4% sur la période 2005-2009, après un niveau moyen de 25,0% sur la période 2000-2004.

Les biens acquis par les pays de l'Union sur le continent africain sont dominés par le pétrole brut provenant du Nigeria, ainsi que par le pétrole raffiné et les biens alimentaires échangés sur le marché intra-communautaire (voir encadré 1).

Encadré 1 : Echanges commerciaux entre l'UEMOA et les autres pays de la CEDEAO

Les échanges extérieurs entre les pays de l'Union et les autres pays de la CEDEAO sont restés globalement bien orientés sur la période 2005 - 2009. Ils ont progressé de 4,1% en moyenne par an, sur la base des données officielles. La part de ces échanges dans le total du commerce extérieur de l'UEMOA s'est établie à 12,8% en moyenne au cours de la période sous revue. Du reste, ces statistiques ne prennent pas en compte une importante partie des échanges entre les pays de l'UEMOA et les autres pays de la CEDEAO qui passe par des canaux informels, en raison de l'étendue et de la porosité des frontières communes.

Les exportations de biens des pays de l'UEMOA à destination des autres pays de la CEDEAO, se sont accrues entre 2005 et 2009, à un rythme annuel moyen de 9,9%, en rapport avec la hausse soutenue de leur demande en produits pétroliers raffinés, en produits chimiques et animaux vivants. Elles se sont établies à 1.114,2 milliards en 2009 contre 763,1 milliards en 2005. La Côte d'Ivoire, le Togo, le Sénégal, le Bénin et le Niger ont réalisé l'essentiel des ventes vers la CEDEAO avec des parts moyennes respectives, au cours de la période, de 64,2%, 12,5%, 8,9%, 5,2% et 4,5%.

La structure des exportations de l'Union vers les autres pays de la CEDEAO est dominée par les produits pétroliers raffinés, les produits chimiques, les animaux vivants et le ciment, avec des parts moyennes respectives de 60,5%, 7,9%, 3,5% et 2,9% sur la période 2005 – 2009.


15

Les importations en provenance des autres pays de la CEDEAO ont progressé, en moyenne annuelle, de 13,1% entre 2005 et 2008, avant de baisser de 31,9% entre 2008 et 2009, en liaison avec la chute des cours du pétrole enregistrée en 2009 à la suite de la crise financière et économique internationale.

Les principaux pays fournisseurs de l'Union sont le Nigeria et le Ghana, avec des parts respectives estimées, en moyenne entre 2005 et 2009, à 86,4% et 10,8%. La structure des importations de l'Union en provenance des autres pays de la CEDEAO reste, quant à elle, dominée par les produits énergétiques, notamment le pétrole brut du Nigeria dont la part avoisine 80,0% en moyenne sur la période sous revue.

Le solde commercial entre l'Union et les autres pays de la CEDEAO est passé de -210,9 milliards en 2005 à -339,8 milliards en 2008, avant de ressortir excédentaire à 153,9 milliards en 2009, sous l'effet de la chute de la valeur des achats de pétrole brut en provenance du Nigeria. Le solde des échanges commerciaux de l'Union est resté déficitaire vis-à-vis du Nigeria au cours de la période sous revue. En revanche, il est ressorti excédentaire avec les autres pays partenaires de la CEDEAO, notamment le Ghana, la Guinée et la Gambie.

Tableau 1 : Evolution des échanges commerciaux entre l'UEMOA et les autres pays de la CEDEAO

Les acquisitions de biens en provenance du continent asiatique ont connu une nette accélération, en liaison notamment avec la hausse des importations de riz, de biens d'équipement et de produits chimiques. En effet, les importations en provenance d'Asie ont progressé de 14,0% en moyenne par an sur la période 2005-2009, sous l'impulsion de la Chine, contre une croissance de 3,8% en moyenne par an entre 2000 et 2004. Ces acquisitions ont représenté, en moyenne, 20,9% des importations totales sur la période 2005-2009 contre 16,2% en moyenne entre 2000 et 2004. La Chine a, quant à elle, consolidé sa


2005 2006 2007 2008 2009

13,7 12,6 12,2 14,6 10,6

763,1 802,8 819,2

12,7 11,9 12,8 14,2 13,5

13,3 12,3 12,4 14,4 11,8

Importations en provenance des autres pays de la CEDEAO (en milliards FCFA) 1 145,9 1 118,1 1 225,0 1 659,4 1 129,7Importations totales de l'UEMOA(en milliards FCFA) 8 390,6 8 899,8 10 052,2 11 386,5 10 692,9Part dans les importations totales(en %)

Exportations vers les autres pays de la CEDEAO (en milliards FCFA) 1 070,7 1 114,2Exportations totales de l'UEMOA (en milliards FCFA) 6 009,6 6 761,1 6 421,0 7 539,7 8 252,4Part dans les exportations totales ( en %)

Part des autres pays de la CEDEAO dans le total des échanges commerciaux de l'UEMOA (en %)Source : BCEAO et Statistiques douanières

16

place de troisième fournisseur de l'Union acquise depuis 2003, avec une part des importations qui est passée de 2,9% en 2000 à 10,2% en 2009.

Les importations de biens en provenance de l'Asie sont dominées par le riz fourni en particulier par la Thaïlande, l'Inde et le Pakistan, ainsi que les biens d'équipement et intermédiaires expédiés essentiellement par la Chine, l'Inde et le Japon.

Le rythme de progression des achats en provenance du continent américain s'est légèrement accéléré sur la période 2005-2009 (+12,6%), après une croissance de 11,2% en moyenne par an entre 2000 et 2004. Cette dynamique des importations est liée aux acquisitions de produits énergétiques, de matériels de transport et de machines mécaniques en provenance des Etats-Unis. Ce pays demeure le premier partenaire de l'Union dans le continent américain et le cinquième au plan mondial, avec une part dans les importations totales de l'Union estimée à 3,4% en moyenne sur la période 2000-2009.

Les Etats-Unis sont suivis, au niveau du continent américain, par le Brésil dont les ventes sont dominées essentiellement par le sucre.

1.3. Evolution du solde des échanges commerciaux de l'Union entre 2000 et 2009

1.3.1. Evolution globale

La balance commerciale2 de l'Union qui était excédentaire depuis le changement de parité de 1994, s'est dégradée à partir de 2003 pour ressortir déficitaire entre 2005 et 2009. Pour l'ensemble de l'Union, le solde commercial est ressorti, en moyenne, à -1.045,0 milliards FCFA sur la période 2005-2009 contre un excédent de 480,5 milliards FCFA entre 2000 et 2004. Hormis la Côte d'Ivoire, seul pays où la balance commerciale est structurellement excédentaire, le déficit moyen enregistré entre 2005 et 2009 s'est aggravé, pour s'établir à 2.489,4 milliards FCFA. En pourcentage du PIB, il représente en moyenne 4,9%.


2 Ce solde est calculé en base FOB-FOB.


Balance commerciale déficitaire depuis 2005

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

-3600

-3200

-2800

-2400

-2000

-1600

-1200

-800

-400

0

400

800

1200

1600

Graphique 4 : Evolution de la balance commerciale de l'Union (en milliards de FCFA)

Union Union (hors Côte d'Ivoire)

17

La dégradation du profil de la balance commerciale, nonobstant l'évolution globalement favorable des termes de l'échange en 2005 et 2009, est liée à l'accroissement de la demande de biens alimentaires, intermédiaires et d'équipement. Il a été toutefois observé une réduction nette du déficit commercial en 2009, en rapport avec la chute des prix des biens importés, notamment le pétrole brut.


La déclinaison du solde des échanges commerciaux par pays indique que le Sénégal, le Burkina, le Togo et le Bénin ont le plus contribué aux déficits enregistrés sur la période 2000-2009. L'impact négatif du solde des échanges est atténué par l'excédent engrangé structurellement par la Côte d'Ivoire, en liaison notamment avec la hausse des exportations de cacao et de produits pétroliers.

Tableau 2 : Evolution du solde commercial des pays de l'Union (en milliards de FCFA)


2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009-20

-15

-10

-5

0

5

10

15

20

25

Graphique 5 : Evolution de la variation des termes de l'échange

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Bénin -88,1 -131,5 -161,0 -161,6 -144,5 -249,6 -331,2 -487,3 -493,6 -592,1

Burkina -222,2 -209,5 -210,9 -212,0 -244,7 -361,3 -401,1 -424,2 -559,6 -426,7

958,5 715,9

Guinée-Bissau 4,2 0,9 -2,9 -0,1 -3,8 -28,9 -32,5 16,1 -35,2 -28,3

Mali -33,4 -7,0 113,4 -35,1 -61,5 -119,8 -15,8 -143,8 -403,7 -156,4

Niger -28,9 -43,1 -63,9 -79,4 -80,8 -70,6 -128,9 -156,9 -144,8 -371,7

Sénégal -296,7 -311,8 -374,5 -469,9 -521,1 -827,1 -861,5 -929,7

Togo* -87,4 -116,4 -105,5 -133,2 -133,3 -270,2 -166,6 -189,4 -203,6 -164,8

Union 305,7 301,8 436,6 198,6 -803,7 -836,5

-752,5 -818,4 -805,4

*Les données proviennent de la balance des paiements, en raison des faiblesses relevées sur les données douanières.

Côte d'Ivoire 1 058,2 1 120,2 1 965,0 1 485,8 1 388,3 1 380,1 1 185,9 2 023,1

-1 222,1 -1 545,7

1 159,6 -1 122,5 -2 123,3 -2 138,8

Union (hors Côte d'Ivoire) -1 049,2 -1 189,7 -2 080,9 -2 183,8 -2 839,3 -3 324,7 -2 018,3Source : BCEAO, statistiques douanières

18

1.3.2. Solde commercial vis-à-vis des principaux partenaires

Le solde des flux commerciaux des pays de l'Union est ressorti excédentaire, en moyenne sur la période 2000-2004, vis-à-vis de l'ensemble des principaux groupes de pays partenaires, à l'exception de ceux du continent asiatique. En revanche, il est resté déficitaire vis-à-vis de tous les groupes de pays en moyenne entre 2005 et 2009, exceptés ceux du continent africain. Au niveau de l'Afrique, hormis le Nigeria, le solde des échanges commerciaux est ressorti excédentaire avec les principaux partenaires, notamment avec les autres pays de la CEDEAO et de la CEMAC, ainsi que l'Afrique du Sud.

Les déficits les plus importants ont été enregistrés vis-à-vis des pays asiatiques et, en particulier, de la Chine et de la Thaïlande, en liaison avec l'importance accrue des achats de riz, de biens d'équipement, ainsi que de biens intermédiaires en provenance desdits pays. Le déficit vis-à-vis de la Chine en 2009 est ressorti pour la deuxième fois le plus important, devant celui enregistré par rapport à la France.

Tableau 3 : Evolution du solde commercial par partenaire (en milliards de FCFA)



Déficit important vis-à-vis du continent asiatique, de la Chine en particulier

2000 2004 2005 2009 EUROPE 273,8 267,3 -464,4 10,3 -1,6 118,7 89,1 33,2

274,1 225,5 -629,5 -276,7 -12,1 88,2 80,5 39,8France -168,9 -471,0 -492,7 -469,7 -75,5 5,8 -111,0 43,3Allemagne -13,3 -72,2 -62,8 75,9 -14,7 34,7 -7,3 -1,4Italie 61,6 127,6 9,4 69,2 16,5 15,0 18,4 -4,0Pays-Bas 319,8 500,9 239,3 228,5 45,3 -2,7 159,3 -16,8Royaume-Uni 19,0 -10,0 -170,1 -43,3 -7,2 31,7 -10,6 7,0

AFRIQUE 122,3 155,7 -508,6 779,0 8,4 321,9 76,3 -16,5-752,0 -536,3 -210,9 153,9 53,9 91,2 -148,3 9,0

Nigeria -717,9 -486,0 -264,5 83,3 55,4 -222,7 35,3Ghana 170,2 131,2 62,4 249,3 -9,7 46,7 45,1 -9,7

Afrique du Sud -53,2 -42,5 105,1 377,7 2,7 68,1 -15,7 -29,696,5 97,2 24,5 128,9 0,2 26,1 31,4 -7,5

Cameroun 39,8 29,8 -45,5 32,0 -2,5 19,4 10,9 -0,4231,6 195,4 294,8 -169,6 -9,0 -116,1 52,8 1,7

USA 234,6 415,6 368,4 160,6 45,2 -52,0 80,9 -15,8Canada -2,1 -99,6 -15,7 36,2 -24,4 13,0 -11,4 -1,7

ASIE -370,8 -417,3 -682,5 -11,6 -199,1 -127,9 85,7Chine -81,9 -110,0 -62,5 -787,0 -7,0 -181,1 -30,9 31,3Japon -112,1 -123,4 -104,7 -195,5 -2,8 -22,7 -31,2 13,2Inde 89,5 38,1 64,7 48,5 -12,9 -4,1 12,1 -1,1

-81,8 -155,4 -160,1 -300,2 -18,4 -35,0 -34,6 19,2 Autres pays 48,9 -2,5 238,2 22,5 -12,8 -53,9 9,7 -3,5 TOTAL REGION 305,7 198,6 -836,5 -26,8 71,5 100,0 100,0

ZONES GEOGRAPHIQUES

Var moyenne 2000-2004

Var moyenne 2005-2009

Part moyenne 2000-2004 ( %)

Part moyenne 2005-2009( %)

UNION EUROPEENNE

CEDEAO (hors UEMOA)-1 051,0

CEMAC

AMERIQUE

-1 478,8

Thaillande

-1 122,5

19

II. ANALYSE DES FACTEURS A L'ORIGINE DES FLUCTUATIONS DU SOLDE COMMERCIAL

2.1. Facteurs à l'origine du solde commercial excédentaire entre 2000 et 2004

Le solde commercial excédentaire enregistré sur la période 2000-2004 est imputable à une conjoncture internationale favorable, avec une bonne tenue des cours de certains produits de base sur le marché international qui a induit la hausse des exportations de cacao, de coton, de produits chimiques, ainsi que des produits pétroliers.

2.1.1. Bonne tenue des cours des principaux produits de base

Sur la période 2000-2004, les cours du cacao, de l'or et du coton se sont situés sur une dynamique haussière, avec des taux de croissance annuels moyens respectifs de 14,9%, 10,1% et 2,2%. Cette embellie des cours a contribué à la hausse des exportations de cacao, d'or et de coton dans l'Union.

En particulier, en 2002, se fondant sur les effets probables de la crise qui a éclaté en Côte d'Ivoire au dernier trimestre, le marché international avait anticipé une baisse de l'offre mondiale de cacao. Ces anticipations ont entraîné de fortes spéculations sur le marché du cacao qui se sont traduites par une augmentation de 63,3% des prix à l'exportation de ce produit en 2002, après la hausse de 22,7% enregistrée en 2001.

2.1.2. Hausse des exportations de produits pétroliers

L'accroissement des exportations de produits pétroliers de l'Union entre 2000 et 2004, sous l'impulsion de la Côte d'Ivoire en liaison avec la découverte de plusieurs champs pétrolifères, a également favorisé le maintien d'un solde commercial positif sur la période.

Initialement fondée sur le raffinage de pétrole brut importé par la Société Ivoirienne de Raffinerie (SIR), la politique pétrolière en Côte d'Ivoire s'est avérée plus volontariste au lendemain de la dévaluation du franc CFA, à travers notamment l'attribution de permis de recherche et l'exploitation de champs pétrolifères, en vue de faire du secteur pétrolier le second pilier de l'économie ivoirienne après le duo café-cacao. A ce titre, plus d'une quarantaine de permis de recherche ont été attribués à divers opérateurs essentiellement nord-américains entre 1993 et 1996, et sept nouveaux champs pétrolifères ont été découverts.

La production de pétrole brut s'est inscrite en hausse constante depuis 2001, passant ainsi de 2,1 millions de barils en 2001 à environ 5,6 millions de barils en 2004. Cette production est essentiellement destinée à l'exportation, du fait de la bonne qualité du pétrole brut ivoirien.

Les exportations de l'Union, en valeur, de produits finis pétroliers ont également progressé de 29,0% sur la période 2000-2004, pour se situer à 775,0 milliards en 2004. L'évolution des exportations n'a pas été linéaire sur la période. Les quantités exportées de produits finis ont accusé une baisse, en moyenne annuelle, de 19,0% entre 2001 et 2003, en relation avec la situation socio-politique de la Côte d'Ivoire qui a induit, par ailleurs, le recul des ventes à destination des pays voisins. Elles se sont cependant redressées en 2003 et 2004, en raison de la hausse de la demande en provenance du Nigeria et des Etats-Unis.


20

2.2. Eléments ayant contribué au déficit de la balance commerciale entre 2005 et 2009

Le déficit commercial de l'Union sur la période 2005-2009 est dû à l'accélération des importations, en liaison avec la hausse des prix des principaux produits importés dans le sillage des crises alimentaire (2007) et énergétique (2008). Ce déficit a également été accentué par les contre-performances de certaines filières d'exportation.

2.2.1. La crise alimentaire de 2007

Le solde négatif de la balance commerciale entre 2005 et 2009 est en rapport avec l'accélération des importations de biens alimentaires, en liaison avec la crise alimentaire de 2007. Cette crise est la résultante, d'une part, de la hausse de la demande, du fait de l’accroissement de la population mondiale, de l'extension des villes et du développement des biocarburants, et d'autre part, de la baisse de l'offre induite par les facteurs climatiques et la réduction des surfaces agricoles. Cette inadéquation entre l'offre et la demande s'est traduite par un renchérissement des matières premières agricoles, des céréales en particulier. La rareté des denrées alimentaires a affecté plus durement les pays en développement, notamment ceux de l'UEMOA, en raison de la part plus importante de l'alimentation dans les budgets des ménages.

Ainsi, le taux d'accroissement des importations de produits alimentaires est ressorti à 7,1% en moyenne par an entre 2005 et 2009 contre 5,8% sur la période 2000-2004. En 2007, la facture alimentaire a progressé de 14,0% contre 1,8% en 2006, sous l'effet d'une hausse jamais égalée, depuis 2000, des prix des biens alimentaires de l'ordre de 15,2%. La variation des prix des produits alimentaires sur le marché international est passée de 5,3%, en moyenne par an, entre 2000 et 2004 à 7,6% sur la période 2005-2009.

Sources : CNUCED, BCEAO.

Pour faire face à la crise alimentaire, les Autorités de l'Union ont adopté un certain nombre de mesures visant à contenir les prix à court terme et accroître l'offre alimentaire à moyen terme (voir encadré 2).


2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009-40

-20

0

20

40

60

80

100

120

Graphique 6 : Variation des prix de quelques produits alimentaires

Maïs Riz Blé

21

Encadre 2 : Mesures prises dans l'Union visant à accroître l'offre interne de produits alimentaires

Des initiatives communautaires et nationales ont été entreprises dans l'UEMOA, pour augmenter l'offre agricole, notamment vivrière face aux répercussions de la crise alimentaire. Ainsi une stratégie d'action a été définie à l'échelle sous-régionale au cours du séminaire ministériel sur « la définition d'un cadre stratégique pour la maîtrise de l'inflation et la relance de la production agricole », tenu à Dakar le 27 juin 2008 . Les principales mesures ci-après ont été retenues à cet égard :

– le maintien à un niveau incitatif des prix des céréales locales ;

– la mutualisation des achats d'intrants agricoles de qualité au niveau de l'Union (engrais chimiques, semences améliorées, pesticides) ;

– la réhabilitation de périmètres irrigués existants et le développement de la petite irrigation ;

– le développement des unités locales de développement d’engrais ;

– la création de filières de production vivrières intégrées et rentables.

Des avancées sont enregistrées aux plans institutionnel et règlementaire pour l'exécution de cette stratégie, notamment la mutualisation des achats des intrants agricoles.

Au niveau des Etats, des mesures de distribution gratuite de semences ont été mises en œuvre au Burkina, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo. En outre, des périmètres irrigués ont été aménagés au Burkina et au Mali pour accroître la production de riz. Au Sénégal, le démarrage de la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l'Abondance (GOANA) a permis d'augmenter sensiblement les superficies emblavées depuis la campagne agricole 2008/2009.

2.2.2. La crise énergétique de 2008

Dans la plupart des pays de l'UEMOA, la quasi-totalité des approvisionnements en produits pétroliers sont d'origine extérieure. La facture pétrolière y représente environ 25% des importations totales. Ainsi, la tendance haussière des cours du pétrole depuis 2002 a grandement contribué à la dégradation de la balance commerciale dans l'UEMOA à partir de 2003.

La crise énergétique de 2008 a été la principale source de l'accentuation du déficit de la balance commerciale, après les effets négatifs de la crise alimentaire de 2007. Ce déficit s'est établi à 2.138,8 milliards en 2008 contre 2.123,3 milliards en 2007 et 1.122,5 milliards en 2005. Hors produits pétroliers, le solde commercial s'améliore de façon significative. Le déficit hors produits pétroliers se situe en effet, en moyenne entre 2005 et 2009, à 630,2 milliards contre 1.405,0 milliards tous biens inclus.


22


Conscientes de la forte dépendance de l'Union vis-à-vis des produits énergétiques, les Autorités ont proposé des mesures visant à accroître les capacités énergétiques de l'Union. A cet égard, pour juguler la crise du secteur de l’énergie, que vivent la plupart des Etats membres de l’UEMOA, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l'Union ont décidé, lors de leur session tenue le 17 mars 2009 à Ouagadougou, de la mise sur pied de l'Initiative Régionale pour l'Energie Durable (IRED). L'IRED se veut un cadre institutionnel de dimension sous-régionale destiné à promouvoir l'offre énergétique suffisante dans les pays de l'UEMOA. L’Initiative propose des solutions à court terme tout en s’inscrivant dans une optique de résolution durable de la crise. L'acte fondateur de l'IRED prévoit un dispositif financier articulé autour d'un Fonds de Développement Energie (FDE) assurant, à des conditions concessionnelles, le financement des projets et programmes éligibles à l'IRED. Les financements du volet d'urgence de l'IRED qui relèvent des institutions communautaires (250 milliards) ont commencé à être mis en place. En effet, la BCEAO et la Commission de l'UEMOA ont libéré respectivement 46,4 milliards et 15,0 milliards au titre de l'année 2010. Par ailleurs, les premiers projets susceptibles d'être financés ont déjà été identifiés par le Comité Technique de suivi de l'Initiative.

Encadré 3 : Impact de la crise financière internationale sur le commerce extérieur de l'Union

Les effets de la crise financière internationale sur le solde des échanges commerciaux de l'Union ont été globalement positifs. En effet, le ralentissement de la demande mondiale consécutive à la crise financière et économique s'est traduite par une forte baisse des cours internationaux des produits de base en 2009, notamment les produits alimentaires et les produits pétroliers.

Eu égard à leur forte sensibilité par rapport à ces biens, les importations de l'Union se sont repliées pour la première fois depuis 1992. Ce recul est imputable essentiellement à celui de 4,9% des achats de produits alimentaires, ainsi qu'à la baisse de 16,2% de la facture pétrolière.

Ce recul des importations, ainsi que l'augmentation des volumes exportés de cacao et d'or en 2009 ont permis de compenser largement les incidences négatives de la baisse des cours internationaux sur les ventes extérieures de l'Union de produits pétroliers et de coton notamment.

La balance commerciale s'est améliorée dans tous les pays de l'Union, à l'exception du Bénin du fait de la forte chute des réexportations, et du Niger en relation avec l'augmentation sensible des achats de biens d'équipement induite par la mise en œuvre des projets d'infrastructures et miniers.


2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009-2500-2000-1500-1000

-5000

500100015002000

Graphique 7 : Evolution comparée du solde commercial de l'Union

Hors produits pétroliers Ensemble

23

2.2.4. Les contre-performances enregistrées dans certaines filières

La filière café

Le café qui formait avec le cacao le moteur de l'économie ivoirienne a vu sa production subir une baisse tendancielle, en raison du recul progressif de l'intérêt des paysans pour le café au profit du palmier à huile, compte tenu de la hausse des cours de ce produit sur le marché international. Cette situation a entraîné une baisse des tonnages exportés d'environ 72,5% entre 2000 et 2009. La contre-performance enregistrée dans la filière café a conduit à un repli des recettes issues de la vente des produits de café de 52,7% entre 2000 et 2009.

La filière cacao

Après avoir enregistré un pic en 2006 (1.407,8 milliers de tonnes), la production de cacao provenant de la Côte d'Ivoire a amorcé une tendance baissière pour s'établir autour de 1.137,5 milles tonnes en 2009, soit un repli de 19,2%. Ce recul est en rapport avec le vieillissement des vergers et l'apparition de la maladie « brune » en 2007. Il résulte également des tensions survenues entre les acteurs de la filière.


En effet, la libéralisation de la filière en Côte d'Ivoire, devant favoriser la fixation des prix par le marché, a entraîné parallèlement une hausse des coûts intermédiaires (notamment du transport) et une baisse importante des revenus des producteurs, en rapport avec la multiplication des structures intervenant dans la filière.

Ainsi, l'écart entre le prix CAF et le prix d'achat bord-champ du kilogramme de cacao qui était de 487 FCFA en 2005 est passé à 610 FCFA en 2009, soit un accroissement des coûts intermédiaires de 5,8%, en moyenne par an, sur chaque kilogramme de cacao produit entre 2005 et 2009. Le prix bord-champ annoncé par le PRIMAC3 qui sert de référence au calcul des revenus bruts des producteurs, a connu une baisse de 54,0% entre 2003 et 2005, avant de renouer avec la croissance sur la période 2006-2009 (Cf. graphique 9).

3 Les prix bord-champs sont estimés par le PRIMAC (Programme d'Information sur les Marchés du Café et du Cacao) en Côte d'Ivoire à partir des prix CAF, par déduction des coûts intermédiaires.


1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 20091000

1100

1200

1300

1400

1500

Graphique 8 : Production de cacao en milliers de tonnes

Tendance

24

Sources : Données nationales, PRIMAC.

La filière coton

Deux facteurs importants, à savoir les coûts de production unitaires relativement plus élevés et un déficit de valorisation de la qualité intrinsèque, ainsi que les insuffisances d'ordre organisationnel peuvent être relevés pour expliquer la baisse de la rentabilité de la filière.

En effet, bien que disposant d'avantages sur les coûts de production à l'hectare, du fait d'un coût de la main-d'œuvre moindre, les pays de l'Union affichent des coûts de production unitaires de la fibre de coton au-dessus de la moyenne mondiale et de ceux des concurrents des pays d'Asie et d'Amérique latine, en raison notamment de la faiblesse des rendements consécutive à une faible mécanisation. Les rendements ont en effet stagné autour de 450 kilogrammes de fibres à l'hectare contre une moyenne mondiale de 723 kilogrammes à l'hectare en 2005/2006. Ces écarts de rendements entre les Etats de l'Union et le reste du monde sont également imputables au faible niveau d'investissement des Etats dans la recherche et l'utilisation des variétés transgéniques et au fait que la production y est exclusivement pluviale, alors que plus de 60% du coton mondial est irrigué.

Les coûts de revient du coton graine relativement plus élevés et les faiblesses des pays de l'Union en termes de coûts de mise en FOB sont également liées aux charges en aval de la production (transport, égrenage, frais administratifs et d’encadrement), plus importantes, notamment du fait de l’éloignement relatif des zones de production par rapport aux principaux ports d’embarquement, du mauvais état des pistes et de la dispersion des zones de production.

Ces insuffisances, d'ordre structurel, ont été exacerbées par des contraintes externes relatives notamment à la faiblesse des cours internationaux. Ceux-ci se sont repliés en moyenne annuelle de 1,2%, passant de 650,7 FCFA/Kg en 2004 à 611,5 FCFA/Kg en 2009, en liaison essentiellement avec la forte progression de l'offre mondiale, le ralentissement de la demande de coton, du fait de la concurrence accrue de la fibre synthétique, et les distorsions induites par les subventions accordées aux producteurs américains et européens.


1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009150

350

550

750

950

1150

1350

1550

Graphique 9 : Evolution prix du cacao en FCFA/Kg

Prix CAF Prix bord champ Coûts intermédiaires

25

Les difficultés financières de la filière se sont aggravées dans l'Union, se traduisant par des déficits récurrents depuis l'année 2000 et une accumulation d'arriérés de paiement aux producteurs et un désintérêt de ceux-ci pour la culture du coton. Cette situation a entraîné une baisse importante de la production et une chute des ventes de coton de l'Union de 5,7% en moyenne par an entre 2005 et 2009.

Autres filières

Des contre-performances ont été également relevées dans d'autres branches d'exportation, certes moins prédominantes que le cacao et le coton à l'échelle régionale, mais qui sont relativement importantes dans certains pays. Il s'agit notamment des filières de la noix de cajou, de la pêche et des industries chimiques.

La filière de la noix de cajou en Guinée-Bissau, principal secteur d'exportation du pays a été confrontée en 2006 à des difficultés dans la commercialisation qui se sont traduites par une baisse de moitié des quantités exportées. Ces difficultés ont été induites par la prise de certaines décisions par les Autorités qui ont eu pour conséquence d'alourdir les charges des exportateurs dans un contexte de baisse des cours internationaux. Il s'agit de la hausse de 40% des prix d'achat aux producteurs, de l'accroissement de la base d'imposition des exportations et de l'imposition d'une autorisation d'exportation d'un coût de 500.000 FCFA. La réduction de la marge des exportateurs découlant de ces facteurs a eu pour corollaire une décélération des ventes et une baisse des revenus des paysans.

Le secteur de la pêche est confronté à la rareté de la ressource, notamment au Sénégal, premier exportateur de produits halieutiques de la région où environ 20% des recettes d'exportation proviennent de la pêche. A ce facteur, s’ajoutent les effets de la hausse des cours du pétrole qui se sont traduits par la fermeture de plusieurs entreprises du secteur. En dépit de mesures administratives prises, notamment l’observation d'une pause dans la distribution des licences de pêche, le repos biologique et la mise en place d'aires maritimes protégées, la raréfaction de la ressource continue d’entretenir des inquiétudes. Les ventes extérieures de produits halieutiques de l'Union se sont ainsi repliées de 3,3%, en moyenne annuelle, entre 2005 et 2009.

Le secteur des produits chimiques se ressent des difficultés rencontrées par la principale unité productrice d'engrais et d'acide phosphorique. En effet, à partir de l'année 2003, la baisse des cours sur le marché international a contribué à réduire ses recettes d'exportation et dégrader son compte d'exploitation. La crise a abouti au quasi-arrêt de la production en 2006. Nonobstant la reprise de l'activité de ladite unité en 2008, les exportations de produits des industries chimiques n'ont progressé que de 0,1% en moyenne par an entre 2005 et 2009.

Au total, les contraintes des filières sont, pour une bonne partie, liées à des coûts de production relativement élevés et à des insuffisances d'ordre organisationnel, dans un contexte marqué par la faiblesse des cours internationaux des produits agricoles exportés. Les difficultés financières et les défauts de paiements se sont accrus rendant la culture de ces produits moins attrayante.


26

CONCLUSION

L'analyse de l'évolution des échanges extérieurs depuis 2000 met en évidence la vulnérabilité des économies de l'Union. En effet, nonobstant l'évolution globalement positive des termes de l'échange, la balance commerciale a affiché un profil défavorable sur la période. Elle s'est inscrite sur une tendance à la dégradation depuis 2003 pour ressortir déficitaire à compter de 2005. Cette orientation reflète les faiblesses de l'appareil de production dans les pays de l'UEMOA.

Elle traduit, d'une part, la forte dépendance des économies de l'Union vis-à-vis de l'extérieur en ce qui concerne leurs approvisionnements tant en produits alimentaires et énergétiques qu'en biens d'équipement nécessaires pour leur développement et constitue, d'autre part, une résultante des contre-performances enregistrées par la plupart des filières d'exportation, liées pour l'essentiel à des difficultés d'ordre organisationnel.

Aussi, la consolidation de la viabilité externe de l'UEMOA requiert-elle des mesures vigoureuses pour renforcer sensiblement l'appareil de production dans les pays de l'Union, à l'instar de celles déjà prises pour soutenir les productions vivrière et énergétique, ainsi qu'une exploitation optimale des opportunités offertes par l'intégration régionale.


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LISTE DES ANNEXES

Tableau 1 : Exportations par produits vers les principales destinations en 2009

Tableau 2 : Exportations par produits vers les principales destinations en 2008

Tableau 3 : Importations par produits en provenance des principaux partenaires en 2009

Tableau 4 : Importations par produits en provenance des principaux partenaires en 2008

Tableau 5 : Principaux produits échangés par le Bénin

Tableau 6 : Principaux produits échangés par le Burkina

Tableau 7 : Principaux produits échangés par la Côte d'Ivoire

Tableau 8 : Principaux produits échangés par la Guinée-Bissau

Tableau 9 : Principaux produits échangés par le Mali

Tableau 10 : Principaux produits échangés par le Niger

Tableau 11 : Principaux produits échangés par le Sénégal

Tableau 12 : Principaux produits échangés par le Togo

Tableau 13 : Principaux produits échangés par l'UEMOA

Tableau 14 : Part des principaux produits dans les échanges commerciaux de l'UEMOA

Tableau 15 : Contribution des principaux produits à la croissance des échanges de l'UEMOA

Tableau 16 : Principales destinations des exportations de l'Union

Tableau 17 : Principales provenances des importations de l'Union


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Tableau 1 : Exportations par produits vers les principales destinations en 2009 (en millions fcfa)

Source : Statistiques douanières.

Rapport 2009 - commerce extérieur de l'UEMOA

EUROPE Zone euro FRANCE AFRIQUE NIGERIA GAMBIE USA ASIE CHINE JAPON INDE TOTALEXPORTATIONS TOTALESProduits du cacao 787 681 280 163 260Produits du café 0 555 42 504 0 0 161Produits du coton 19Produits de l'arachide 168 462 3 0 1 61 2 0 6 0

693 192 970 123 21 0 0 44 135 0Or et métaux précieux 318 0 0 2 0 0Phosphate 898 345 755 543 202 0 0 0 0 0 0 0 0Uranium 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Produits pétroliers 316 158Produits de la pêche 330 5 9 550 471 0Produits chimiques 932 791 550 2Huile de palme 20 0 15 15 784 11 0 0Tabacs et cigarettes 239 846 0 222 214 0 0 0Animaux vivants 589 577 523 136 0 3 29 77 55 620 77 14 0Amande de karité et autres oléagineux 437 0 39 60 498Caoutchouc 811 35 22 1 3 0Bois et ouvrages en bois 64 788 23 492 875 149Banane 1 0 0 2 0 5 0 0 0 0 0Ananas 816 58 394 102 0 41 0 73 23 33 3 0 18Oignons 52 52 21 2 129 0 0 0 4 3 8 5 2 0Ciment et Clinker 193 193 193 193 0 314 0 0 0 44 0 0 3

UE UEMOA

CEDEAO(hors UEMOA) CEMAC

AFRIQUE DU SUD AMERIQUE

3 351 947 2 784 033 1 778 590 803 774 3 175 548 1 071 153 1 114 180 592 043 50 978 190 221 591 956 606 978 466 375 807 449 138 621 11 605 267 239 8 252 4331 221 901 1 142 596 440 386 191 438 24 477 4 703 7 037 417 426 334 910 90 553 4 729 2 370 1 761 709

35 158 34 256 34 157 3 853 69 127 14 126 7 625 3 065 2 471 2 202 105 35776 997 57 791 45 105 23 118 59 144 27 704 4 102 2 290 14 784 1 661 7 734 6 915 238 039 96 649 5 688 4 019 385 2426 274 6 274 2 299 2 006 2 117 13 485 6 368 21 886

Produits de l'anarcade 2 345 1 639 1 317 1 211 1 082 130 378 69 890 135 274461 712 56 906 54 047 44 131 577 523 4 683 572 512 12 209 8 282 22 090 8 368 1 075 425

1 036 1 036 38 805 38 805 40 597127 230 127 230 127 230 127 230 67 906 67 906 195 136501 812 482 446 314 793 108 960 1 086 057 280 113 664 468 402 866 19 145 92 942 1 940 63 536 22 989 52 397 50 678 1 929 302159 001 156 677 154 863 61 873 28 430 15 329 3 436 4 148 1 151 6 223 1 386 196 171

8 429 7 461 6 681 5 654 238 753 117 362 95 672 41 512 3 277 10 289 1 450 71 320 69 954 321 75621 823 21 795 10 329 1 120 45 632 31 800 11 620 10 078 1 704 68 2581 490 1 374 1 172 73 228 38 642 16 761 3 208 17 825 1 076 77 403

65 926 46 228 18 295 17 551 67 21310 374 9 866 8 974 5 908 11 607 1 922 9 125 2 169 1 286 9 936 2 118 1 361 34 087

143 426 135 229 113 919 9 541 5 364 4 018 13 332 10 584 43 910 4 376 1 302 259 12453 433 50 297 42 791 5 505 20 578 13 760 1 276 4 189 3 209 28 222 19 847 106 52847 244 39 681 29 192 28 281 5 671 4 149 53 05918 494 11 431 9 678 8 725 19 421

4 903 1 308 3 579 4 972155 961 126 416 26 656 3 672 156 428

29

Tableau 2 : Exportations par produits vers les principales destinations en 2008 (en millions fcfa)



EUROPE Zone euro FRANCE AFRIQUE NIGERIA USA ASIE CHINE JAPON INDE TOTALEXPORTATIONS TOTALESProduits du cacao 619 38 106 229Produits du café 0 331 0 0 829Produits du coton 3 167Produits de l'arachide 678 18 14 0 1 0 87 0 0 0

92 765 414 15 0 24 751 29 0Or et métaux précieux 233 0 1 0 0 69Phosphate 580 555 547 7 0 0 0 153 0 1 0 0 0Uranium 0 0 0 0 0 0 0 0Produits pétroliers 188 2Produits de la pêche 306 86 999 20 402 0Produits chimiques 387 695 0Huile de palme 529 0 9 6 265 71 0 0Tabacs et cigarettes 566 390 366 37 0 83 67 977 0 0 0Animaux vivants 56 28 24 14 51 2 122 82 36 5 15 0Amande de karité et autres oléagineux 568 368 42 0 621 0 961 607 83Caoutchouc 29 25 2 0 69Bois et ouvrages en bois 22 60 21Banane 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Ananas 819 221 119 4 1 16 0 4 0 1 0Oignons 13 13 4 1 316 2 0 0 0 1 1 0 0Ciment et Clinker 620 620 607 0 13 467 0 0 0 203 0 0 0Produits divers

UE UEMOACEDEAO (hors UEMOA) CEMAC

AFRIQUE DU SUD AMERIQUE

2 726 808 2 540 310 1 689 986 832 698 3 293 213 1 193 204 1 070 680 577 890 231 815 649 554 582 929 486 620 731 139 84 807 43 525 255 923 7 539 720839 954 828 713 307 181 143 689 19 378 2 588 5 742 318 880 266 067 84 116 9 956 2 562 1 270 37530 761 30 760 30 715 4 478 61 440 10 644 6 098 2 751 1 328 1 436 1 264 95 11680 876 44 127 33 524 19 708 71 097 38 229 5 806 3 649 11 107 4 002 228 281 61 517 2 250 10 732 386 0389 022 9 022 8 658 8 586 4 103 3 158 13 236

Produits de l'anacarde 2 539 2 464 1 151 1 392 3 566 110 016 87 080 117 513122 939 3 934 3 757 2 081 627 619 3 376 623 970 6 463 6 275 9 232 766 258

2 963 2 963 2 030 3 672120 900 120 900 120 900 113 369 44 632 44 632 32 632 32 632 198 164738 209 733 167 535 604 241 152 1 180 707 391 472 637 838 401 907 137 224 4 616 148 504 134 766 7 847 6 121 2 243 672146 654 146 051 144 058 71 277 23 398 13 676 1 787 4 281 7 391 2 991 185 62712 568 9 690 8 999 6 880 223 831 113 332 83 043 31 287 10 277 3 585 2 674 115 084 111 530 357 4446 326 6 326 6 324 2 140 48 324 42 099 5 675 2 815 54 925

68 378 36 164 12 549 3 820 19 625 70 588137 223 60 472 75 469 74 620 137 450

8 970 8 635 4 472 7 827 1 251 6 390 8 537 26 275185 401 182 087 136 774 30 033 9 289 1 063 6 626 17 997 11 054 11 508 1 672 224 195103 114 102 680 89 453 9 573 28 796 18 566 1 817 1 370 11 170 10 049 32 077 1 094 16 917 175 28547 701 47 701 39 231 16 947 5 492 5 039 53 19421 668 21 589 18 771 9 003 1 162 22 851

13 747 5 392 8 305 13 765130 303 121 782 5 688 131 127

244 987 238 449 197 383 152 491 629 151 327 883 212 902 55 803 46 696 3 529 21 600 11 965 81 580 8 216 2 444 22 262 992 950

30

Tableau 3 : Importations par produits en provenance des principaux partenaires en 2009 (en millions fcfa)



IMPORTATIONS EUROPE Zone euro FRANCE AFRIQUE NIGERIA USA ASIE CHINE INDE TOTALProduits alimentaires dont:

818 617 71 Riz 205 29 0 0 Blé;froment 43 4 5 5 1 0 955 9 1 0 0 Autres céréales 181 608 584 70 130 7 0

Lait et produits de laiterie 39 0 63 234 156 56 Sucres et sucreries 657 487 20 909 497 33 Boissons 411 165 796 354 106

Tabacs 552 480 19Produits pharmaceutiques 15 19 36Produits énergétiques 4

Pétrole brut 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 04

Gaz (de pétrole, butane, propane..) 1 5 121 69 0 0Biens intermédiaires dont :

Produits chimiques 832Ciments 285 0 16 384 12 24

Biens d'équipement dont :524

Machines et appareils électriques 484 789Matériel de transport 240

Produits diversTOTAL

UE UEMOA

CEDEAO (hors UEMOA) CEMAC

AFRIQUE DU SUD AMERIQUE THAILANDE

648 222 599 894 483 245 313 589 321 307 140 619 38 935 3 939 3 695 19 606 262 102 29 958 671 306 72 014 20 459 310 766 1 966 545Ceréales 158 807 133 458 133 188 131 309 5 458 2 931 1 036 82 397 12 069 488 727 11 668 5 812 309 836 771 509

24 439 1 632 1 500 1 088 3 589 2 745 50 721 10 984 487 375 11 659 4 483 309 836 602 239132 355 129 816 129 684 128 222 17 505 149 9172 013 2 010 2 003 1 998 1 826 1 036 14 171 1 343 1 329 19 35376 096 74 174 46 341 27 723 8 885 1 898 3 779 30 057 11 966 2 773 140 80220 771 20 155 19 513 16 539 6 515 3 413 61 266 9 217 5 011 1 774 98 02566 526 65 627 57 648 24 175 18 293 6 813 2 486 4 415 1 237 9 788 1 274 102 31428 460 27 832 24 268 13 557 61 364 31 378 16 169 16 242 12 483 12 399 14 009 4 972 4 450 125 544256 819 248 976 219 952 195 530 21 765 7 121 1 179 2 949 21 413 20 909 64 492 12 458 38 614 400 444854 898 810 076 280 284 93 065 1 666 411 518 825 969 785 951 511 45 085 61 162 246 755 39 468 77 434 2 890 47 921 2 860 402

859 112 846 035 846 035 13 076 92 443 951 556 Huiles de petrole, gazoil et essences 813 380 783 879 257 202 87 280 674 852 459 960 88 122 70 642 41 051 40 258 141 884 38 383 71 182 1 366 46 441 1 713 242

14 642 14 642 13 549 5 166 50 186 6 449 27 443 26 671 5 287 9 536 75 646769 497 594 377 487 332 218 293 440 001 266 591 56 171 21 824 13 916 55 278 96 132 41 763 614 348 309 975 80 890 22 851 2 005 992231 123 153 558 118 702 69 953 79 838 41 407 15 272 11 915 8 121 18 915 13 477 105 815 53 641 11 841 2 140 466 65755 152 43 695 39 784 141 808 137 080 2 392 1 803 61 849 1 371 15 373 265 980

1 032 862 1 000 369 889 601 506 629 172 011 27 166 31 113 9 128 3 558 79 214 198 946 170 420 890 947 488 781 51 538 23 430 2 394 961Machines et appareils mecaniques 318 220 306 100 269 659 136 221 41 889 2 166 9 511 2 259 20 457 80 851 66 100 204 791 127 022 15 393 2 646 677 465

173 536 164 069 133 233 100 369 13 707 2 121 1 710 5 167 11 891 10 528 207 025 156 192 10 095 3 139 417 465236 325 233 872 216 608 88 991 61 399 17 635 16 175 5 383 24 552 73 729 66 239 330 805 111 888 10 596 17 198 735 704340 538 319 339 265 130 157 553 136 555 63 798 16 349 5 043 5 300 21 425 75 887 56 768 357 224 197 837 13 489 16 736 939 002

3 931 295 3 600 862 2 649 811 1 498 217 2 819 413 1 055 499 1 129 702 1 007 702 72 126 252 117 913 633 359 766 2 689 761 1 088 927 ### 373 844 10 692 890

31

Tableau 4 : Importations par produits en provenance des principaux partenaires en 2008 (en millions fcfa)



IMPORTATIONS EUROPE FRANCE AFRIQUE NIGERIA USA ASIE CHINE INDE TOTALProduits alimentaires dont: 92

Céréales 191 49 0 Riz 601 132 9 0 0 Blé;froment 967 956 1 1 0 0 254 5 0 0 0 Autres céréales 556 894 57 40 0 44 0

Lait et produits de laiterie 243 8 56 95 21 Sucres et sucreries 807 283 4 478 108 Boissons 817 123 539 511 822 270 24

Tabacs 877 0Produits pharmaceutiques 106 111 208Produits énergétiques 8

Pétrole brut 14 14 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 Huiles de pétrole, gasoil et essences 933 8Gaz (de pétrole, butane, propane..) 1 1 125 91 0 0

Biens intermédiaires dont :Produits chimiques 491 647Ciments 9 38 0

Biens d'équipement dont : 629Machines et appareils mécaniques 435Machines et appareils électriques 51Matériel de transport 45

Produits diversTOTAL

UEZone euro UEMOA

CEDEAO hors UEMOA CEMAC

AFRIQUE DU SUD AMERIQUE THAILANDE

647 576 615 507 510 771 323 782 311 530 135 557 43 872 2 905 18 419 321 597 37 620 800 475 73 187 45 393 412 364 2 084 409148 795 128 665 128 366 120 474 9 638 3 447 1 864 118 218 17 983 606 809 16 745 28 375 410 691 896 03021 365 1 410 1 221 5 851 1 598 73 662 15 416 602 856 16 700 24 481 410 691 716 259

126 283 126 108 126 088 119 290 26 291 153 5461 109 1 108 1 018 2 204 1 252 17 354 2 313 3 948 3 893 26 226

86 787 84 760 51 957 31 499 9 650 2 817 4 266 41 090 16 794 4 259 1 166 159 61810 841 8 675 8 292 5 385 5 016 2 321 50 925 1 006 10 696 3 994 2 135 77 52349 326 48 273 40 868 20 052 12 038 5 571 1 626 1 736 4 386 68 51836 464 30 947 25 515 10 661 61 335 29 785 17 582 17 552 1 872 11 142 17 152 15 477 7 001 4 850 131 126

293 000 286 066 247 830 217 044 24 605 7 985 7 102 2 344 38 445 33 985 54 765 11 595 32 571 418 895764 667 681 802 212 013 99 811 2 295 656 628 937 1 508 101 1 453 925 64 320 52 883 239 797 39 833 74 952 1 389 39 042 3 430 541

1 368 233 1 368 211 1 368 211 168 435 1 536 683715 173 644 051 184 086 87 239 813 771 578 801 116 205 63 688 46 329 34 222 64 936 39 005 66 742 37 844 1 711 98029 862 29 852 21 763 11 482 51 693 14 891 15 836 14 184 17 990 5 390 88 558

858 101 639 457 530 628 235 447 409 715 247 795 41 679 11 872 7 407 50 685 112 342 53 815 619 887 303 920 72 857 27 988 1 985 424260 409 184 316 147 472 80 934 61 204 29 617 8 366 3 660 8 742 16 268 12 586 74 494 36 338 9 833 404 84753 941 52 040 52 018 6 270 135 354 125 190 2 886 2 267 6 960 62 185 5 825 1 928 19 065 258 526

1 127 914 1 093 323 956 505 529 197 160 702 31 391 27 101 6 816 62 156 189 552 161 251 752 499 353 688 46 998 26 602 2 285 047361 371 351 261 300 299 139 095 32 649 4 052 3 739 1 072 15 824 76 840 62 769 131 108 76 335 9 961 2 231 623 655220 321 203 934 168 151 117 799 13 239 2 415 1 529 1 121 4 460 14 871 13 661 161 921 128 752 3 085 2 756 417 435242 418 238 600 220 461 92 980 59 091 19 166 19 794 3 908 16 374 55 348 48 126 330 261 82 876 13 918 21 088 681 609400 989 382 739 322 005 205 930 143 119 68 920 13 947 5 174 5 368 27 502 90 875 63 084 337 375 170 624 20 009 23 660 1 051 057

4 128 710 3 729 840 2 805 267 1 621 872 3 406 662 1 150 370 1 659 385 1 498 350 79 798 225 130 1 009 760 390 466 2 655 429 921 403 261 719 490 831 11 386 499

32


2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009EXPORTATION FOB 134,1 133,9 167,5 157,8 158,7 153,2 116,7 162,0 334,9 259,9Produits du cacao 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Produits du café 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Produits du coton 103,6 96,0 100,3 117,3 114,4 90,3 49,4 64,2 75,2 63,4Produits de l'arachide 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

12,4 8,2 11,9 8,2 8,8 10,5 8,6 8,4 12,5 13,8Or et métaux précieux 4,2 7,5 9,3 3,2 0,4 3,7 3,6 3,8 3,4 6,1Phosphate 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Uranium 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Produits pétroliers 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,0 0,4 12,2 138,6 50,4Produits de la pêche 1,0 1,8 2,2 1,1 0,3 0,7 0,6 0,2 0,0 0,1Produits chimiques 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,4 0,9 0,7 0,6 1,3Huile de palme 0,0 0,0 0,1 1,7 1,2 0,2 1,7 2,0 4,6 7,4Tabacs et cigarettes 0,0 0,0 2,5 5,7 10,3 10,3 18,4 14,6 6,3 7,1Animaux vivants 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Amande de karité et autres oléagineux 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 3,2 3,5 2,7 1,2 1,0Caoutchouc 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Bois et ouvrages en bois 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,3 2,8 2,2 2,2 2,1Banane 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Ananas 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,1 0,1 0,0Oignons 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Ciment et Clinker 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 6,2 5,1 2,1 0,0 0,0

385,8 440,7 502,4 515,0 469,9 474,0 526,9 763,9 974,6Biens de consommation 151,8 168,3 216,7 208,2 190,2 220,8 257,8 386,6 386,5 351,8

dont produits alimentaires 84,6 89,8 120,1 124,9 115,8 137,7 155,1 253,8 251,9 223,4Produits énergétiques 73,2 76,2 87,5 104,9 108,3 96,9 113,6 160,0 330,5 386,0Biens intermédiaires 98,1 120,2 126,3 111,3 91,1 96,3 92,3 122,8 130,2 144,6Biens d'équipement 61,3 75,0 71,1 89,7 79,6 60,0 63,3 94,4 127,5 119,9



368,9 404,4 402,2 462,0 562,7 655,1 778,5 804,3 955,5Biens de consommation 92,8 130,4 122,2 121,6 209,0 244,6 258,5 327,6 365,5 287,5


Tableau 5 : Principaux produits échangés par le Bénin (en milliards de FCFA)

Produits de l'anarcade

IMPORTATION CAF 1 002,4

Sources : Statistiques douanières, BCEAO

Tableau 6 : Principaux produits échangés par le Burkina (en milliards de FCFA)


IMPORTATION CAF 1 046,0


33


2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009EXPORTATION FOB Produits du cacao 738,3 958,9Produits du café 214,4 104,1 83,1 82,6 68,7 59,7 70,3 120,7 92,0 102,4Produits du coton 105,0 91,0 93,4 103,1 81,5 82,3 67,5 55,5 44,2 41,3Produits de l'arachide 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0

31,0 27,0 34,5 22,0 36,0 55,7 50,4 51,4 79,8 83,9Or et métaux précieux 24,0 23,0 22,0 8,5 8,7 11,1 13,3 14,1 33,2 99,3Phosphate 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Uranium 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Produits pétroliers 522,9 396,1 405,8 408,4 640,4Produits de la pêche 85,2 73,8 94,7 79,1 81,1 54,3 65,5 82,2 88,4 80,3Produits chimiques 4,5 4,4 3,3 3,3 2,4 133,1 141,9 138,4 158,6 161,6Huile de palme 25,2 26,2 24,7 30,5 37,2 36,2 33,6 35,5 48,5 58,5Tabacs et cigarettes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 15,6 17,1 18,6 21,5 22,1Animaux vivants 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,1 0,0 0,3Amande de karité et autres oléagineux 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 5,7 4,4 2,2 4,6 1,3Caoutchouc 55,9 52,3 61,7 72,6 87,9 105,4 162,8 172,0 224,1 259,1Bois et ouvrages en bois 197,0 203,0 176,4 156,2 181,5 179,2 160,2 170,2 170,8 102,8Banane 48,6 51,5 51,4 51,0 53,6 49,7 40,1 60,5 53,2 53,1Ananas 34,0 34,0 31,2 29,6 29,3 27,8 40,6 22,4 16,1 13,4Oignons 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Ciment et Clinker 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 28,1 27,1 37,8 33,3 26,2

Biens de consommation 605,6 738,8 773,9 787,0 844,4 816,7 870,4 998,2dont produits alimentaires 397,8 361,9 414,4 450,2 432,8 426,4 490,5 513,3 628,7 727,4

Produits énergétiques 597,6 490,9 370,8 350,5 576,5Biens intermédiaires 302,3 359,8 338,6 287,1 319,3 369,0 418,5 471,8 542,8 524,2Biens d'équipement 266,0 277,7 332,9 624,2 746,9 750,3 867,7 699,9 793,1

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009EXPORTATION FOB 42,7 46,1 37,9 37,8 40,0 35,0 30,3 61,8 25,6 40,6Produits du cacao 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Produits du café 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Produits du coton 0,6 0,8 0,9 0,1 - 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Produits de l'arachide 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0


42,4 54,8 49,4 46,0 50,8 75,2 73,9 53,7 71,5 81,1Biens de consommation 23,0 19,8 18,4 21,0 17,2 40,2 34,6 24,1 26,9 33,8


Tableau 7 : Principaux produits échangés par la Côte d'Ivoire (en milliards de FCFA)

2 654,9 2 770,5 3 561,3 3 264,2 3 539,9 3 809,2 4 206,7 3 865,6 4 410,0 5 077,21 573,3 1 372,5 1 146,8 1 086,8 1 058,1 1 053,8 1 263,2 1 753,6


1 062,2 1 574,6 1 271,5 1 635,9 1 559,4

IMPORTATION CAF 1 979,5 1 968,8 1 980,1 2 169,9 2 620,7 3 353,9 3 325,4 3 705,5 3 793,0 3 593,01 184,6 1 268,9

1 162,6 1 286,2 1 367,7 1 365,6 1 006,7

1 005,6Sources : Statistiques douanières, BCEAO

Tableau 8 : Principaux produits échangés par la Guinée-Bissau (en milliards de FCFA)


IMPORTATION CAF


34




34,0573,5 715,6 639,9 728,0 732,8 813,9 951,9 1042,9 1488,1 1173,8

Biens de consommation 125,9 175,6 166,8 177,8 186,9 222,6 272,5 302,0 383,0 322,6dont produits alimentaires 75,1 87,9 83,8 124,8 98,1 120,6 153,4 139,4 168,1 165,7

Produits énergétiques 120,6 138,0 112,9 130,3 152,2 196,5 227,9 232,6 318,0 256,7Biens intermédiaires 138,0 189,5 208,8 231,5 219,4 234,3 230,5 244,6 400,0 328,3Biens d'équipement 189,0 221,9 158,3 199,5 157,9 160,4 220,9 263,6 387,0 266,2



22,4279,8 294,2 314,2 341,9 375,7 388,6 446,5 453,4 568,7 758,1

Biens de consommation 141,4 178,2 172,6 180,6 178,8 185,6 195,3 189,4 254,5 245,8dont produits alimentaires 74,3 92,7 100,2 96,1 90,6 123,7 114,0 94,9 126,7 102,1


Tableau 9 : Principaux produits échangés par le Mali (en milliards de FCFA)


IMPORTATION CAF


Tableau 10 : Principaux produits échangés par le Niger (en milliards de FCFA)


IMPORTATION CAF


35


EXPORTATION FOB 635,3 724,0 733,9 722,3 786,2 745,3 768,5 757,1 926,9 890,7Produits du cacao 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,3 1,0 0,8 0,9 1,1Produits du café 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,5 2,6 0,8 0,6 0,4Produits du coton 4,4 5,9 9,7 12,4 15,3 12,7 14,0 14,7 10,9 6,7Produits de l'arachide 58,7 66,1 48,2 25,2 17,4 16,5 32,0 39,3 9,1 20,4


Biens de consommation 324,1 469,5 551,7 472,5 518,7 742,1 676,5 847,7 821,8dont produits alimentaires 209,7 289,7 308,9 316,5 326,9 511,9 433,8 560,3 708,0 524,2


EXPORTATION FOB 152,3 198,4 251,1 301,9 259,5 239,6 334,4 344,0 389,9 407,7Produits du cacao 3,3 3,4 4,9 6,4 13,0 10,7 7,9 2,6 6,1 6,9Produits du café 8,2 3,5 2,2 1,0 1,7 2,3 1,6 1,8 2,5 2,5Produits du coton 30,1 16,4 42,7 56,9 44,4 25,1 23,3 21,1 68,0 78,8Produits de l'arachide 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,5 0,6

0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Or et métaux précieux 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,8 2,2Phosphate 34,4 32,1 28,7 20,3 25,4 18,4 16,6 15,0 0,0 38,8Uranium 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Produits pétroliers 15,1 23,4 44,5 44,0 15,0 32,7 87,3 107,3 113,4 52,7Produits de la pêche 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,3 0,8 0,1 4,6 1,8Produits chimiques 0,0 4,1 3,2 9,4 3,6 9,7 11,4 13,9 19,7 30,5Huile de palme 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,1 0,2 0,6 1,6 1,1Tabacs et cigarettes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0 0,7 0,2Animaux vivants 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Amande de karité et autres oléagineux 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,7 0,2 0,0 0,0 0,0Caoutchouc 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Bois et ouvrages en bois 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,3 0,8 0,8 0,6 0,5Banane 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Ananas 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Oignons 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Ciment et Clinker - - 47,2 70,5 61,7 54,0 105,5 98,5 42,6 56,0



Tableau 11 : Principaux produits échangés par le Sénégal (en milliards de FCFA)2 000 2 001 2 002 2 003 2 004 2 005 2 006 2 007 2 008 2 009


IMPORTATION CAF 1 081,3 1 188,4 1 253,2 1 354,8 1 488,0 1 849,9 1 917,8 2 328,5 2 908,9 2 141,71 033,3


Tableau 12 : Principaux produits échangés par le Togo (en milliards de FCFA)2 000 2 001 2 002 2 003 2 004 2 005 2 006 2 007 2 008 2 009


IMPORTATION CAF


36


EXPORTATION FOB Produits du cacao 741,6 962,3Produits du café 222,6 107,6 85,3 83,6 70,4 63,5 74,6 123,2 95,1 105,4Produits du coton 434,2 358,5 450,4 565,8 598,6 487,6 455,6 397,8 386,0 385,2Produits de l'arachide 58,7 66,1 48,2 25,2 17,4 16,8 32,7 40,0 13,2 21,9

86,0 79,6 80,2 60,1 83,0 102,5 89,2 93,0 117,5 135,3Or et métaux précieux 223,7 385,3 434,6 339,8 291,5 422,0 640,7 570,8 766,3Phosphate 49,1 45,8 40,9 25,6 33,3 19,2 17,2 15,7 3,7 40,6Uranium 64,0 63,0 62,5 65,5 70,1 124,8 135,6 136,4 198,2 195,1Produits pétroliers 601,2 520,3 553,6 567,0 775,0Produits de la pêche 248,7 251,3 278,4 244,2 244,8 224,0 223,3 233,9 185,6 196,2Produits chimiques 61,5 77,9 151,9 110,9 123,1 320,0 258,1 271,8 357,4 321,8Huile de palme 25,2 26,2 24,8 32,2 38,4 39,8 39,2 39,4 54,9 68,3Tabacs et cigarettes 37,7 46,1 27,3 24,5 22,9 41,1 52,4 62,2 70,6 77,4Animaux vivants 46,8 55,7 33,2 28,0 26,1 51,6 53,0 47,9 137,4 67,2Amande de karité et autres oléagineux 5,9 5,8 8,5 7,5 12,5 20,8 25,4 36,5 26,3 34,1Caoutchouc 55,9 52,3 61,7 72,6 87,9 105,4 162,8 172,2 224,2 259,1Bois et ouvrages en bois 197,0 203,0 176,4 156,2 181,5 185,4 166,3 175,6 175,3 106,5Banane 48,6 51,5 51,4 51,0 53,6 49,7 40,1 60,5 53,2 53,1Ananas 34,0 34,0 31,2 29,6 29,3 30,7 46,2 28,8 22,9 19,4Oignons 10,2 3,9 4,9 12,6 14,5 13,8 11,9 12,9 13,8 5,0Ciment et Clinker - - 47,2 70,5 61,7 115,5 178,9 182,1 131,1 156,4

Biens de consommationdont produits alimentaires 935,3

Produits énergétiques 913,8Biens intermédiairesBiens d'équipement

Tableau 13 : Principaux produits échangés par l'UEMOA (en milliards de FCFA)2 000 2 001 2 002 2 003 2 004 2 005 2 006 2 007 2 008 2 009

4 595,3 4 962,6 5 906,8 5 602,1 5 952,0 6 009,6 6 761,1 6 421,0 7 539,7 8 252,41 578,2 1 378,9 1 159,8 1 099,3 1 067,4 1 057,5 1 270,4 1 761,7

Produits de l'anarcade1 075,4

1 235,2 1 892,3 1 581,1 2 243,7 1 929,3

IMPORTATION CAF 5 226,9 5 595,2 5 717,6 6 200,8 6 845,5 8 390,6 8 899,9 10 052,2 11 386,5 10 692,92 046,1 2 269,8 2 438,5 2 406,0 2 645,3 2 594,0 2 718,3 3 235,9 3 776,2 3 524,5

1 040,4 1 135,8 1 220,8 1 169,7 1 505,2 1 532,3 1 746,7 2 084,4 1 981,81 154,5 1 073,5 1 028,5 1 331,8 2 572,5 2 977,0 3 166,3 3 430,5 2 860,41 004,9 1 177,0 1 232,6 1 229,3 1 262,4 1 353,9 1 427,0 1 640,7 1 985,4 1 913,01 021,4 1 075,0 1 132,7 1 537,1 1 605,9 1 870,2 1 777,6 2 009,3 2 194,3 2 395,0



1,9 1,6 1,4 1,1 1,4 1,7 1,3 1,4 1,6 1,6Or et métaux précieux 4,9 7,8 7,4 6,1 4,9 7,0 9,5 8,9 10,2 13,0Phosphate 1,1 0,9 0,7 0,5 0,6 0,3 0,3 0,2 0,0 0,5Uranium 1,4 1,3 1,1 1,2 1,2 2,1 2,0 2,1 2,6 2,4Produits pétroliers 13,1 10,5 9,4 10,1 13,0 20,6 28,0 24,6 29,8 23,4Produits de la pêche 5,4 5,1 4,7 4,4 4,1 3,7 3,3 3,6 2,5 2,4Produits chimiques 1,3 1,6 2,6 2,0 2,1 5,3 3,8 4,2 4,7 3,9Huile de palme 0,5 0,5 0,4 0,6 0,6 0,7 0,6 0,6 0,7 0,8Animaux vivants 1,0 1,1 0,6 0,5 0,4 0,9 0,8 0,7 1,8 0,8Caoutchouc 1,2 1,1 1,0 1,3 1,5 1,8 2,4 2,7 3,0 3,1Bois 4,3 4,1 3,0 2,8 3,0 3,1 2,5 2,7 2,3 1,3Banane 1,1 1,0 0,9 0,9 0,9 0,8 0,6 0,9 0,7 0,6Ananas 0,7 0,7 0,5 0,5 0,5 0,5 0,7 0,4 0,3 0,2



Tableau 14 : Part des principaux produits dans les échanges commerciaux de l'UEMOA (en %)


IMPORTATION CAF

Sources : Statistiques douanières, BCEAO.

37


2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009EXPORTATION FOB 8,0 19,0 -5,2 6,2 1,0 12,5 -5,0 17,4 9,5Produits du cacao 4,8 12,4 -3,4 -3,9 -1,0 -0,5 -0,1 3,3 6,5Produits du café -2,5 -0,4 0,0 -0,2 -0,1 0,2 0,7 -0,4 0,1Produits du coton -1,6 1,9 2,0 0,6 -1,9 -0,5 -0,9 -0,2 0,0Produits de l'arachide 0,2 -0,4 -0,4 -0,1 0,0 0,3 0,1 -0,4 0,1

-0,1 0,0 -0,3 0,4 0,3 -0,2 0,1 0,4 0,2Or et métaux précieux 3,5 1,0 -1,6 -0,9 2,2 3,6 -1,0 3,0 4,1Phosphate -0,1 -0,1 -0,3 0,1 -0,2 0,0 0,0 -0,2 0,5Uranium 0,0 0,0 0,1 0,1 0,9 0,2 0,0 1,0 0,0Produits pétroliers -1,8 0,7 0,2 3,7 7,7 10,9 -4,6 10,3 -4,2Produits de la pêche 0,1 0,5 -0,6 0,0 -0,3 0,0 0,2 -0,8 0,1Produits chimiques 0,4 1,5 -0,7 0,2 3,3 -1,0 0,2 1,3 -0,5Huile de palme 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,2 0,2Animaux vivants 0,2 -0,5 -0,1 0,0 0,4 0,0 -0,1 1,4 -0,9Caoutchouc -0,1 0,2 0,2 0,3 0,3 1,0 0,1 0,8 0,5Bois 0,1 -0,5 -0,3 0,5 0,1 -0,3 0,1 0,0 -0,9Banane 0,1 0,0 0,0 0,0 -0,1 -0,2 0,3 -0,1 0,0Ananas 0,0 -0,1 0,0 0,0 0,0 0,3 -0,3 -0,1 0,0

7,0 2,2 8,4 10,4 22,6 6,1 12,9 13,3 -6,1Biens de consommation 4,3 3,0 -0,6 3,9 -0,7 1,5 5,8 5,4 -2,2

dont produits alimentaires 2,0 1,7 1,5 -0,8 4,9 0,3 2,4 3,4 -0,9Produits énergétiques -1,6 -2,9 2,0 4,9 18,1 4,8 2,1 2,6 -5,0Biens intermédiaires 3,3 1,0 -0,1 0,5 1,3 0,9 2,4 3,4 -0,6Biens d'équipement 1,0 1,0 7,1 1,1 3,9 -1,1 2,6 1,8 1,8

Tableau 15 : Contribution des principaux produits à la croissance des échanges de l'UEMOA (en %)


IMPORTATION CAF

Sources : Statistiques douanières, BCEAO.

38

Tableau 16 : Principales destinations des exportations de l'Union (en milliards fcfa)



2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 EUROPE 2253,9 2527,0 3201,8 3328,3 3260,9 2401,0 2664,7 2581,7 2726,8 3351,9 9,7 8,7 53,7 39,3

2072,0 2296,4 2898,1 3067,0 2983,5 1959,5 2419,2 2318,3 2540,3 2784,0 9,5 9,2 49,1 34,4France 700,4 690,7 736,3 1067,0 1408,7 933,2 995,8 979,1 832,7 803,8 19,1 -3,7 16,9 13,3Allemagne 141,5 197,8 163,4 122,3 79,9 65,3 184,9 126,1 339,6 359,8 -13,3 53,2 2,7 2,9Italie 220,3 212,3 223,5 192,1 284,2 160,2 210,3 180,3 193,4 237,4 6,6 10,3 4,2 2,8Pays-Bas 451,9 698,3 1121,3 993,6 645,2 433,8 424,2 368,0 534,7 700,2 9,3 12,7 14,3 7,0Royaume-Uni 116,6 108,4 156,8 172,4 125,8 61,9 183,6 175,7 166,0 180,4 1,9 30,6 2,5 2,2

AFRIQUE 1471,7 1527,7 1823,4 1398,8 1631,9 1809,0 2580,0 2532,7 3293,2 3175,5 2,6 15,1 29,2 38,0411,9 467,0 824,7 419,8 730,5 763,1 802,8 819,2 1070,7 1114,2 15,4 9,9 10,4 13,0

Nigeria 88,5 69,4 555,7 167,6 449,2 370,3 419,6 448,4 577,9 592,0 50,1 12,4 4,7 6,8Ghana 173,5 224,3 126,2 126,8 146,4 165,0 143,6 167,5 266,8 343,5 -4,2 20,1 3,0 3,0

Afrique du Sud 12,7 16,3 16,7 15,9 13,8 211,4 581,3 477,7 649,6 592,0 2,3 29,4 0,3 7,1

110,6 107,9 146,9 250,3 133,1 134,6 159,5 169,4 231,8 190,2 4,7 9,0 2,8 2,5Cameroun 43,9 41,2 49,0 60,8 50,7 29,8 44,9 47,7 28,7 65,6 3,7 21,9 0,9 0,6

534,1 580,5 489,9 468,5 669,0 777,7 606,1 400,1 582,9 607,0 5,8 -6,0 10,2 8,6USA 387,6 370,8 446,7 397,0 578,7 557,8 403,4 282,5 486,6 466,4 10,5 -4,4 8,1 6,4Canada 13,9 3,8 3,5 13,2 27,2 11,3 67,3 57,3 18,6 74,2 18,3 60,1 0,2 0,6

ASIE 283,1 275,4 300,4 341,9 361,3 669,7 714,0 715,1 731,1 807,4 6,3 4,8 5,8 10,5Chine 44,0 45,7 40,7 78,5 61,8 217,0 323,8 206,3 84,8 138,6 8,9 -10,6 1,0 2,9Japon 12,9 7,4 9,1 12,8 9,2 11,8 18,1 43,8 43,5 11,6 -8,1 -0,3 0,2 0,4Inde 120,0 105,5 102,3 76,8 104,8 220,1 140,2 207,2 255,9 267,2 -3,3 5,0 1,9 3,1Thaïlande 12,6 12,9 12,7 17,2 8,1 25,2 36,8 26,5 34,8 17,6 -10,5 -8,6 0,2 0,4

Autres pays 52,5 52,0 91,3 64,7 29,0 352,2 196,2 122,9 205,6 310,5 -13,8 -3,1 1,1 3,4 TOTAL REGION 4595,3 4962,6 5906,8 5602,1 5952,0 6009,6 6761,1 6421,0 7539,7 8252,4 6,7 8,3 100,0 100,0

ZONES GEOGRAPHIQUESVar moy par an 2000-2004 (%)

Var moy par an 2005-2009 (%)

Part moyenne 2000-2004 ( %)

Part m oyenne 2005-2009 ( %)

UNION EUROPEENNE

CEDEAO (hors UEM OA)

CEM AC

AMERIQUE

39

Tableau 17 : Principales provenances des importations de l'Union (en milliards fcfa)



2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 EUROPE 2412,7 2735,3 2805,3 3661,1 3561,8 3371,0 3632,4 3954,9 4128,7 3931,3 10,2 3,9 51,0 38,7

2190,7 2469,4 2491,4 3427,0 3281,5 3045,8 3283,2 3580,9 3729,8 3600,9 10,6 4,3 46,6 35,0France 1059,2 1180,6 1225,7 2020,6 2236,5 1677,6 1771,4 1835,0 1621,9 1498,2 20,5 -2,8 25,6 17,3Allemagne 188,7 199,0 204,8 177,0 180,9 150,6 194,9 236,3 284,0 334,0 -1,0 22,0 3,2 2,4Italie 193,3 252,9 266,0 194,9 186,3 177,4 175,1 168,8 194,1 198,0 -0,9 2,8 3,7 1,9Pays-Bas 161,0 224,6 203,5 206,7 171,7 228,9 283,8 303,7 442,1 554,9 1,6 24,8 3,3 3,6Royaume-Uni 119,0 181,8 141,6 434,0 161,5 273,0 289,9 218,5 351,3 263,2 7,9 -0,9 3,5 2,8

AFRIQUE 1644,3 1410,4 1296,6 1251,0 1756,5 2726,6 2822,2 3143,9 3406,4 2819,4 1,7 0,8 25,0 30,41418,3 1094,1 851,1 967,8 1507,2 1145,9 1118,1 1225,0 1659,4 1129,7 1,5 -0,4 19,8 12,7

Nigeria 1388,5 1050,9 801,2 892,7 1388,7 1007,4 955,9 1032,5 1498,4 1007,7 0,0 0,0 18,8 11,1Ghana 4,1 16,6 35,4 16,3 18,0 120,8 121,8 153,4 148,3 110,8 45,1 -2,1 0,3 1,3

Afrique du Sud 80,2 89,4 106,0 93,1 67,1 125,0 152,0 167,8 225,1 252,1 -4,4 19,2 1,5 1,8

17,2 58,5 76,5 38,9 42,7 129,5 107,6 100,8 79,8 72,1 25,6 -13,6 0,8 1,0Cameroun 4,9 6,4 33,2 5,2 24,9 88,6 43,7 29,3 28,9 39,6 49,9 -18,2 0,2 0,5

368,7 569,5 347,6 365,4 563,5 568,1 624,9 744,5 1009,8 913,6 11,2 12,6 7,5 7,7USA 186,3 294,0 198,5 200,3 194,1 222,8 303,0 295,3 390,5 359,8 1,0 12,7 3,7 3,2Canada 19,4 23,9 23,7 13,2 150,9 31,8 26,5 30,2 58,6 44,7 67,0 8,9 0,7 0,4

ASIE 796,8 872,5 1252,1 907,3 926,3 1590,8 1550,1 1956,3 2655,4 2689,8 3,8 14,0 16,2 20,9Chine 153,4 189,5 168,9 232,9 204,5 328,9 462,4 629,9 921,4 1088,9 7,4 34,9 3,2 6,7Japon 152,3 119,2 155,3 102,0 157,7 137,0 196,9 197,8 270,4 243,6 0,9 15,5 2,3 2,1Inde 37,2 53,1 159,3 123,0 79,4 182,8 215,2 299,2 261,7 257,4 20,9 8,9 1,5 2,5Thaïlande 115,0 154,6 141,1 129,8 194,5 218,0 209,2 295,4 490,8 373,8 14,0 14,4 2,5 3,1

Autres pays 4,4 7,5 16,2 15,9 37,4 134,2 270,3 252,7 186,2 338,8 70,9 26,1 0,3 2,4 TOTAL REGION 5226,9 5595,2 5717,6 6200,8 6845,5 8390,6 8899,8 10052,2 11386,5 10692,9 7,0 6,2 100,0 100,0

ZONES GEOGRAPHIQUESVar moy par an 2000-2004 (%)

Var m oy par an 2005-2009 (%)

Part m oyenne 2000-2004 ( %)

Part m oyenne 2005-2009 ( %)

UNION EUROPEENNE

CEDEAO (hors UEM OA)

CEM AC

AMERIQUE

RAPPORT SUR LE COMMERCE EXTERIEUR DE L'UNION EN 2009 - …

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