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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015 A MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT *********** SECRETARIAT GENERAL ********** DIRECTION GENERALE DU BUDGET BURKINA FASO Unité – Progrès – Justice ******** Rapport sur la situation Rapport sur la situation Rapport sur la situation Rapport sur la situation d’exécution du d’exécution du d’exécution du d’exécution du budget et de la budget et de la budget et de la budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, trésorerie de l’Etat, gestion 2015, trésorerie de l’Etat, gestion 2015, trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au au au au 31 décembre 31 décembre 31 décembre 31 décembre JUILLET 2016

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

A

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT *********** SECRETARIAT GENERAL ********** DIRECTION GENERALE DU BUDGET

BURKINA FASO Unité – Progrès – Justice

********

Rapport sur la situation Rapport sur la situation Rapport sur la situation Rapport sur la situation

d’exécution dud’exécution dud’exécution dud’exécution du budget et de la budget et de la budget et de la budget et de la

trésorerie de l’Etat, gestion 2015, trésorerie de l’Etat, gestion 2015, trésorerie de l’Etat, gestion 2015, trésorerie de l’Etat, gestion 2015,

au au au au 31 décembre31 décembre31 décembre31 décembre

JUILLET 2016

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A

NOTE NOTE NOTE NOTE SYNTHETIQUESYNTHETIQUESYNTHETIQUESYNTHETIQUE

Le budget de l’Etat, gestion 2015 s’exécute dans un contexte de reprise progressive de

l’activité économique marqué cependant par un ralentissement de celle-ci au niveau

régional. Au niveau national, l’activité économique nationale a été marquée le contexte

socio-politique et une campagne agricole préoccupante doublé de la baisse des prix des

matières premières.

C’est dans ce contexte, que le niveau de mobilisation des ressources de l’Etat à fin

décembre 2015 se situe à 1 519,84 milliards de francs CFA contre 1 456,29 milliards de francs

CFA à la même période en 2014, soit une hausse de 63,55 milliards de francs CFA (+4,36%)

essentiellement imputable à une hausse des recettes extraordinaires (+78,28 milliards

FCFA) contrairement aux recettes propres (-14,73 milliards FCFA).

L’exécution des dépenses à fin décembre 2015 s’élève à 1539,92 milliards de francs CFA

contre 1557,89milliards de francs CFA en 2014, soit une baisse de 17,97 milliards de FCFA

imputable notamment à une baisse des dépenses en capital (-82,33 milliards FCFA) plus que

proportionnelle aux dépenses courantes (+64,35 milliards FCFA).

Dans le cadre de la mise en œuvre des priorités du Gouvernement selon la loi de Finances

Initiale 2016, les secteurs retenus ont porté sur des dépenses exécutées au 31 décembre

2015 à 269 milliards FCFA sur des prévisions de 271,43 milliards FCFA, soit un taux

d’exécution de 99,16%. .

Dans la perspective de l’adoption du nouveau référentiel en matière de développement

économique et sociale, les dépenses relatives aux secteurs prioritaires identifiées dans la

SCADD se chiffrent à 431,21 milliards sur une dotation définitive de 424,09 milliards FCFA,

soit un taux de liquidation de 101,68%.

L’analyse de la trésorerie au 31 décembre 2015 fait ressortir des encaissements d’un

montant total de 1514,75 milliards de francs CFA contre des décaissements se chiffrant à

1105,48milliards de francs CFA.

La situation de mise en œuvre du plan de passation des marchés à fin mars 2016 fait

ressortir un niveau de traitement de 820 dossiers (correspondant à 277 milliards de francs

CFA) sur 1073 dossiers prévus pour être traités pour un montant de 322,78 milliards de

francs CFA.

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B

L’analyse du plan de déblocage des fonds au 31 décembre 2015 fait ressortir un montant

exécuté de 255,15 milliards de francs CFA pour une dotation prévisionnelle annuelle de

40,12 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 57,97%.

Le volume des crédits délégués se situe à 13,35 milliard de francs CFA pour un montant

exécuté au 31 décembre 2015 de 12,75 milliard de francs CFA, soit un taux d’exécution de

95,51% contre un taux de 91,94%.

502 mandats fournisseurs ont fait l’objet de prise en charge au niveau central pour un

montant de 19,15 milliards de FCFA à la date du 31 décembre 2015, contre 3144 mandats

(correspondant à 6,39 milliards FCFA) payés au niveau déconcentré.

Le solde budgétaire global se trouve de déficitaire 11,74 milliards de francs CFA au 31

décembre 2015 contre un déficit constaté aussi en 2014 à la même période de 101,65

milliards de francs CFA.

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C

TABLE DES MATIERESTABLE DES MATIERESTABLE DES MATIERESTABLE DES MATIERES

NOTE SYNTHETIQUE ................................................................................................................................... A

TABLE DES MATIERES ................................................................................................................................ C

TABLEAUX ......................................................................................................................................................... E

LISTES DES GRAPHIQUES ....................................................................................................................... E

LISTES DES ANNEXES ................................................................................................................................ G

SIGLES ET ABBREVIATIONS .................................................................................................................. H

INTRODUCTION .............................................................................................................................................. 1

I. CONTEXTE ECONOMIQUE MONDIAL, SOUS-REGIONAL ET NATIONAL ....................2

I.1. CONTEXTE ECONOMIQUE INTERNATIONAL, REGIONAL ET SOUS REGIONAL .......................................... 2

I.2. CONJONCTURE ECONOMIQUE NATIONALE ................................................................................................ 4

I.3. PRIORITES ET MESURES POUR L’EXECUTION DU BUDGET 2016 ........................................................... 5

II. SITUATION DE MOBILISATION DES RECETTES BUDGETAIRES .................................. 7

II.1. ANALYSE DE L’EVOLUTION DES RECETTES ORDINAIRES ....................................................................... 7

II.1.1. Analyse de l’évolution par nature de recettes ................................................................ 8 II.1.1.1. Les recettes fiscales .................................................................................................................. 8 II.1.1.2 Les recettes non fiscales ......................................................................................................... 12 II.1.1.3 Les recettes en capital ............................................................................................................. 13

II.1.2. . Analyse par structure de recouvrement ...................................................................... 14 II.1.2.1. La Direction Générale des Impôts...................................................................................... 14 II.1.2.2. La Direction Générale des Douanes .................................................................................. 17 II.1.2.3 La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique ............................. 20

II.2. ANALYSE DES RECETTES EXTRAORDINAIRES ....................................................................................... 21

II.2.1. Les dons ...................................................................................................................................... 21

II.2.2. Les emprunts ............................................................................................................................ 22

III. SITUATION D’EXECUTION DES DEPENSES BUDGETAIRES ........................................ 23

III.1. ANALYSE DES DEPENSES PAR TITRE BUDGETAIRE ............................................................................. 23

III.1.1 Les dépenses courantes..................................................................................................... 25 III.1.1.1 Les dépenses liées à l’amortissement, charge de la dette publique et dépenses en atténuation de recettes ..................................................................................................................... 25 III.1.1.2 Les dépenses de personnel .................................................................................................. 26 III.1.1.3 Les dépenses de fonctionnement ....................................................................................... 26 III.1.1.4 Les dépenses de transferts courants ................................................................................ 27

III.1.2 Les dépenses en capital ........................................................................................................ 27 III.1.2.1 Les dépenses d’investissements ....................................................................................... 27 III.1.2 2. Les transferts en capital....................................................................................................... 28

III.2. ANALYSE DES DEPENSES SPECIFIQUES .............................................................................................. 29

III.2.1. Dépenses inhérentes à la mise en œuvre des priorités du Gouvernement selon la Loi de Finances Initiale ....................................................................................................... 29

III.2.1.1 Le renforcement des piliers de la croissance ................................................................. 29 III.2.1.2 La consolidation des acquis sociaux.................................................................................. 30 III.2.1.3 Le renforcement de la défense du territoire et de la sécurité intérieure ............ 31 III.2.1.4 Le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruption .................... 31 III.2.1.5 Analyse des autres priorités ................................................................................................ 32

III.3.1 Analyse des dépenses sociales de réduction de la pauvrété .................................. 32

III.2.2. Les secteurs prioritaires identifiés dans la SCADD ................................................... 33 III.2.2.1. Les secteurs sociaux.............................................................................................................. 33 III.2.2.2. Les secteurs de croissances définis au niveau de la SCADD ................................ 34

IV. DE LA GESTION DE LA TRESORERIE........................................................................................ 39

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D

IV.1. DE LA SITUATION DES ENCAISSEMENTS AU 31 DECEMBRE 2015 ................................................... 39

IV.2. DE LA SITUATION DES PAIEMENTS AU TRESOR AU 31 MARS 2016 ................................................. 40

IV.3. DU SOLDE DES OPERATIONS D’ENCAISSEMENTS ET DE DECAISSEMENTS ........................................ 40

IV.4. DE LA SITUATION DES DISPONIBILITES DE TRESORERIE ................................................................... 40

IV.5. DE L’EVOLUTION DES INSTANCES DE PAIEMENT AU TRESOR PUBLIC DU 31 DECEMBRE 2014 AU

31 DECEMBRE 2015 ....................................................................................................................................... 41

IV.5.1. Des enseignements ............................................................................................................... 42

IV.5.2. Des mesures ............................................................................................................................. 42

V. SITUATION D’EXECUTION DU PLAN DE PASSATION DES MARCHES ..................... 43

V.2. SITUATION DES REMISES DE PENALITES ET DES INTERETS MORATOIRES. ........................................ 46

V.2.1. Situation des remises de pénalités .................................................................................... 46

V.2.2. Situation des intérêts moratoires ...................................................................................... 47

VI. SITUATION D’EXECUTION DES DEBLOCAGES DE FONDS ........................................... 48

VI.1. EXECUTION DU PLAN DE DEBLOCAGE DE FONDS PAR MINISTERE ET INSTITUTION .......................... 48

VI.2. DIFFICULTES RENCONTREES DANS LA MISE EN ŒUVRE DES PLANS DE DEBLOCAGE DES FONDS. . 49

VII. SITUATION D’EXECUTION DES DEPENSES NON ABOUTIES DE 2015 A REENGAGER SUR LA GESTION 2016 ............................................................................................... 50

VIII. EVOLUTION DES DELAIS DE PAIEMENT DE LA DEPENSE PUBLIQUE ................ 52

VII.1.VII.1.VII.1.VII.1. LLLLES ÉVOLUTIONS DE LA ES ÉVOLUTIONS DE LA ES ÉVOLUTIONS DE LA ES ÉVOLUTIONS DE LA PHASE ADMINISTRATIVEPHASE ADMINISTRATIVEPHASE ADMINISTRATIVEPHASE ADMINISTRATIVE ............................................................. 52

VII.2.VII.2.VII.2.VII.2. LLLLES ÉVOLUTIONS DE LA ES ÉVOLUTIONS DE LA ES ÉVOLUTIONS DE LA ES ÉVOLUTIONS DE LA PHASE COMPTABLEPHASE COMPTABLEPHASE COMPTABLEPHASE COMPTABLE ....................................................................... 54

VII.3.VII.3.VII.3.VII.3. LLLLES ÉVOLUTIONS DE LA ES ÉVOLUTIONS DE LA ES ÉVOLUTIONS DE LA ES ÉVOLUTIONS DE LA PHASE CONSOLIDÉEPHASE CONSOLIDÉEPHASE CONSOLIDÉEPHASE CONSOLIDÉE ..................................................................... 54

IX. ANALYSE DES PRINCIPAUX SOLDES ET INDICATEURS DE PERFORMANCES DE LA GESTION BUDGETAIRE ..................................................................................................................... 55

IX.1. LES SOLDES BUDGETAIRES .................................................................................................................. 56

IX.1.1. L’épargne budgétaire ............................................................................................................ 56

IX.1.2. .Le solde budgétaire global................................................................................................. 57

IX.2. LES PRINCIPAUX INDICATEURS DE PERFORMANCES DE LA GESTION BUDGETAIRE .......................... 57

IX.2.1. La Facilité Elargie de Crédit du FMI ................................................................................. 57

IX.2.2. . La Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable ............. 59 IX.2.2.1. Le taux de réalisation des recettes fiscales ................................................................... 60 IX.2.2.2. La part du budget transférée aux collectivités territoriales au titre de la gouvernance locale .................................................................................................................................... 60 IX.2.2.3. Les dépenses budgétaire des secteurs prioritaires de la SCADD .......................... 60 IX.2.2.4. La part des dépenses d’investissement allouées aux secteurs de croissance .. 61 IX.2.2.5. . La part des dépenses allouées aux secteurs sociaux dans le budget de l’Etat 61 IX.2.2.6. la répartition des marchés publics par procédures de passation au titre de la gouvernance économique ....................................................................................................................... 61

X. RECOMMANDATIONS .......................................................................................................................... 63

X.1. AU TITRE DES DEPENSES DE PERSONNEL ............................................................................................. 63

X.1.1. Le constat .................................................................................................................................... 63

X.1.2. Mesures correctives ................................................................................................................. 63

CONCLUSION ................................................................................................................................................ 64

ANNEXES ............................................................................................................................................................ I

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E

TABLEAUXTABLEAUXTABLEAUXTABLEAUX Tableau 1: Taux de croissance des valeurs ajoutées sectorielles et du PIB sur la période 2011-2015 (en %) .................................................................................................................... 4

Tableau 2: Etat de recouvrement des recettes au 31 Décembre 2014 et 2015 (en milliards FCFA) ................................................................................................................................................... 7

Tableau 3: Situation des recettes ordinaires par régie en fin décembre 2014 et 2015 (en milliards FCFA) ................................................................................................................................................. 21

Tableau 4: Situation des recettes extraordinaires au 31 Décembre 2014 et 2015 (en milliards francs CFA) ...................................................................................................................................... 21

Tableau 5 : Situation d’exécution des dépenses par titre (base engagée visée) au 31 décembre 2014 et 2015 (en milliards de francs CFA) ...................................................................... 23

Tableau 6: Situation des paiements effectués au titre du service de la dette au 31 décembre 2014 et 2015 (en milliards de francs CFA) ................................................................................................................................ 26

Tableau 7: Evolution de la consommation d’électricité à fin décembre sur la période 2013 à 2015................................................................................................................................................................. 36

Tableau 8: Evolution de la consommation d’eau à fin décembre sur la période 2013 à 2015 .................................................................................................................................................................... 36

Tableau 9: Evolution des dépenses de communications téléphoniques à fin décembre sur la période 2013 à 2015 ................................................................................................................................. 37

Tableau 10 : Situation des encaissements au 31 décembre 2015, en milliards de FCFA .. 39

Tableau 11 : Situation récapitulative des paiements mensuels au 31 décembre 2015 en milliards de FCFA ............................................................................................................................................ 40

Tableau 12 : Situation des disponibilités de trésorerie au 31 décembre 2015 ...................... 40

Tableau 13 : Evolution des mandats en instance de paiement du 31 décembre 2014 au 31 décembre 2015 .... 41

Tableau 14 : Dossiers en cours d’exécution dans le CID en milliards de francs CFA .......... 42

Tableau 15: Situation d'exécution du PPM de 20 ministères et institution à fin décembre 2015. ................................................................................................................................................................... 45

Tableau 16: Situation d’exécution par titre budgétaire, au 31 décembre 2015 (en milliers

de Francs CFA) ................................................................................................................................................ 49

Tableau 17 : Situation des dépenses non abouties de 2015 par titre au 31/12/215 (en FCFA). ................................................................................................................................................................. 50

Tableau 18: Situation des soldes budgétaires de 2014 et de 2015 au 31 décembre (en milliards de francs CFA) ......................................................................................... 56

Tableau 19: Indicateurs de performance de la FEC (En milliards de FCFA) ............ 58

Tableau 20: Indicateurs de performance dans le cadre de la SCADD au 31 décembre 2015 .................................................................................................................................................................... 59

LISTES DES GRAPHIQUESLISTES DES GRAPHIQUESLISTES DES GRAPHIQUESLISTES DES GRAPHIQUES Graphique 1: Evolutions et perspectives de croissance économique (en %) dans les différentes zones 3

Graphique 2 : Evolution des recouvrements de recettes en 2014 et en 2015 au 31 décembre (en milliard FCFA) 8

Graphique 3 : Evolution des recettes non fiscales entre 2014 et 2015 au 31 décembre (en Milliard FCFA) 13

Graphique 4 : Evolution des recouvrements de la DGI entre 2014 et 2015 au 31 décembre (en milliard FCFA) 15

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F

Graphique 5 : Evolution des recouvrements de la DGD entre 2014 et 2015 au 31 décembre (en milliard FCFA) 18

Graphique 6 : Evolution des recouvrements de la DGTCP entre 2014 et 2015 au 31 décembre (en milliard FCFA) 20

Graphique 7 : Evolution des dépenses exécutées par titre au 31 décembre 2014 et 2015 (en milliards de francs CFA) 24

Graphique 8 : Taux d'exécution comparés des budgets 2014 et 2015 au 31 décembre (Base engagée visée) 24

Graphique 9 : Situation d’exécution des marchés publics de 20 ministères et institutions, au 31 décembre 2015. 44

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G

LISTES DES ANNEXESLISTES DES ANNEXESLISTES DES ANNEXESLISTES DES ANNEXES Annexe 1 : Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses dites « amortissement, charge de la dette et dépenses en atténuation des recettes des gestions antérieures» au 31 décembre 2015 (en FCFA) ....................................................................................................................................................................... I

Annexe 2 : Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses de personnel au 31 décembre 2015 (En FCFA) ......................................................................................................................................................... I

Annexe 3: Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses de fonctionnement au 31 décembre 2015 (En FCFA) ..................................................................................................................................... III

Annexe 4: Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses de transferts courants au 31 décembre 2015 (En FCFA) ..................................................................................................................................... IV

Annexe 5: Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses d’investissements « part Etat » au 31 décembre 2015 (En FCFA) ............................................................................................................................ VI

Annexe 6: Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses de transferts en capital au 31 décembre 2015 (En FCFA) .................................................................................................................................... VII

Annexe 7 : Situation des dépenses consacrées au renforcement des piliers de la croissance au 31 décembre 2015 (En FCFA) ...................................................................................................................................................... XV

Annexe 8 : Situation des dépenses consacrées à la consolidation des acquis sociaux 31 décembre 2015 (En FCFA) .................................................................................................................................................................. XVII

Annexe 9 : Situation des dépenses consacrées à la sécurité 31 décembre 2015 (En FCFA) ............................ XV

Annexe 10 : Situation des dépenses consacrées à la gouvernance et à la lutte contre la corruption au 31 décembre 2015 (En FCFA) ................................................................................................................................... XVI

Annexe 11 : Situation des dépenses consacrées aux autres priorités du Gouvernement au 31 décembre 2015 (En FCFA) ............................................................................................................................................................ XVII

Annexe 12 : situation d’exécution des dépenses sociales de réduction de la pauvreté au 31 décembre 2015 (En FCFA) ............................................................................................................................................................ XVII

Annexe 13 : situation d’exécution des secteurs sociaux identifiés dans la SCADD au 31 décembre 2015 (En FCFA) ................................................................................................................................................................... XIX

Annexe 14 : situation d’exécution des secteurs de croissance identifiés dans la SCADD au 31 décembre 2015 (En FCFA) .............................................................................................................................................................. XX

Annexe 15 :situation d’exécution des crédits délégués par section au 31 décembre 2015 (En F CFA) ....................................................................................................................................................... XXII

Annexe 16: Etat d’exécution du plan de déblocage des fonds au 31 décembre 2015 (en milliers de Francs CFA) ......................................................................................... Erreur ! Signet non défini.

Annexe 17: Situation des consommations d'électricité, de 2014 et 2015 au 31 décembre. .......................... XXIII

Annexe 18: Situation des consommations d'eau, de 201 et 2015 au 31 décembre. ........................................ XXV

Annexe 19: Situation des consommations de téléphone de 2014 et 2015 au 31 décembre. ....................... XXVII

Annexe 20: Situation des des dépenses non abouties de 2015 par ministère ou institution au 31/12/215 ( en F CFA) ......................................................................................................................XXVIII

Annexe 21: Etat d’exécution par ministère du plan de déblocage des fonds au 31 décembre 2015 (en milliers de Francs CFA) ...................................................................................XXVIII

Annexe 22 : Situation des délais de paiement des dossiers fournisseurs, au 31 décembre 2015 au niveau central ............................................................................................................................. XXXI

Annexe 23 : Situation des délais de paiement des dossiers fournisseurs, au 31 décembre 2015 au niveau deconcentré .................................................................................................................. XXXII

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H

SIGLES ET ABBREVIATIONSSIGLES ET ABBREVIATIONSSIGLES ET ABBREVIATIONSSIGLES ET ABBREVIATIONS

ABS : Appuis Budgétaires Sectoriels

BA-BF : Banque Atlantique du Burkina Faso

BCE : Banque Centrale Européenne

BCEAO : Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest

CF : Contrôleur Financier

CID : Circuit Informatisé de la Dépense

CODEP-MP : Comité de Suivi des délais d'Exécution des Dépenses Publics et des Marchés Publics

CRD : Commission de Règlement des Différends

CSLP : Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté

DA : Droit d’Accise

DAF : Direction de l'Administration et des Finances

DC-BR : Dépositaire Central/Banque de Règlement

DCIM : Dépenses Communes Interministérielles

DD : Droit de Douane

DGB : Direction Générale du Budget

DGCMEF : Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics et des Engagements Financiers

DGD : Direction Générale des Douanes

DGI : Direction Générale des Impôts

DGTCP : Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique

DOC : Direction de l'Ordonnancement et de la Comptabilité

FBDES : Fonds Burkinabé pour le Développement Economique et Social

FEC : Facilité Elargie de crédits

FMI : Fonds Monétaire International

IP : Indicateur de Performance

IPC : Indice Prix Consommation

IS : Impôt sur les Sociétés

IUTS : Impôt Unique sur les Traitements et Salaires

LFI : Loi de finances Initiale

LFR : Loi de finances rectificative

MCA : Millenium Challenge Account

MINEFID : Ministère de l'Economie, des Finances et du Développement

MOD : Maîtrise d'Ouvrage Déléguée

OCDE : Organisation de Coopération et de Développement en Europe

ONATEL : Office National des Télécommunications

ONEA : Office National de l'Eau et de l'Assainissement

PAGEDD : Programme d'Actions du Gouvernement pour l'Emergence et le Développement Durable

PAP : Programme d’Actions Prioritaires

PCS : Prélèvement Communautaire de Solidarité

PDF : Plan de Déblocage des Fonds

PIB : Produit Intérieur Brut

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I

PNDES Programme National du Développement Economique et Sociale

PPM : Plan de Passation des Marchés

PRM/DMP : Personne responsable des Marchés/Directeur des marchés Publics

PSCE : Programme Spécial de Création d'Emplois

PSUT Programme Spécial d’Urgence de la Transition

PTBA : Plan de Travail du Budget Annuel

RAR : Reste à recouvrer

SCADD : Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable

SIGASPE : Système Intégré de Gestion Administrative et Salariale du personnel de l'Etat

SIGEET : Système Intégré de gestion de l'Eau, de l'Electricité et du Téléphone

SIMP : Système d'Information Intégré des marchés Publics

SONABEL : Société Nationale d'Electricité du Burkina

SONABHY : Société Nationale des Hydrocarbures du Burkina

SYDONIA : Système Douanier Automatisé

TOFE : Tableau des Opérations Financières de l'Etat

TPP : Taxe sur les Produits Pétroliers

TVA : Taxe sur la valeur Ajoutée

UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine

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1

INTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTION

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’obligation de rendre compte de sa mission

d’exécution de la loi de finances, le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF) produit

périodiquement un rapport sur la situation d’exécution du budget.

Le présent rapport fait la synthèse de l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015 au 31

décembre 2015 tant en recettes qu’en dépenses.

Il comprend les points suivants :

� le contexte économique mondial, sous régional et national ;

� la situation de mobilisation des recettes ;

� la situation d’exécution des dépenses budgétaires ;

� la situation d’exécution des dépenses liées à la mise en œuvre des priorités en

matière d’exécution du budget ;

� la situation d’exécution des dépenses liées aux secteurs identifiés dans la SCADD ;

� la situation d’exécution des crédits délégués ;

� la situation de la gestion de la trésorerie de l’Etat ;

� la situation d’exécution du plan de passation des marchés ;

� la situation d’exécution du plan de déblocage des fonds ;

� les délais d’exécution de la dépense publique ;

� les principaux soldes et indicateurs de performance de la gestion budgétaire ;

� les recommandations générales.

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

2

I. CONTEXTE ECONOMIQUE CONTEXTE ECONOMIQUE CONTEXTE ECONOMIQUE CONTEXTE ECONOMIQUE MONDIAL, SOUSMONDIAL, SOUSMONDIAL, SOUSMONDIAL, SOUS----REGIONAL ET NATIONALREGIONAL ET NATIONALREGIONAL ET NATIONALREGIONAL ET NATIONAL

L’activité économique mondiale reste sur une trajectoire de reprise progressive et inégale. La

croissance a été estimée à 3,1% en 2015, en retrait de 0,3 point par rapport à 2014.

En Afrique subsaharienne, le ralentissement de l’activité économique en 2015 semble

perceptible. Cette situation serait expliquée principalement par les répercussions de la

baisse des prix des produits de base (pétrole), le recul de la demande de la Chine et des

conditions extérieures défavorables. La croissance économique est projetée à 3,8% en 2015

et 4,3% en 2016 contre 5,0% en 2014

Au plan national, l’activité économique s’est déroulée dans un contexte sociopolitique

tendu qui s’est encore fragilisé par le coup d’Etat de septembre 2015, de la campagne

agricole préoccupante et de la baisse des cours des matières premières exportées.

Le PIB en volume aurait reculé de 3,4% au troisième trimestre 2015 après une hausse de 3,0%

au deuxième trimestre. Cette contre-performance est essentiellement imputable au recul

du secteur tertiaire (-6,4%).

Le taux de croissance du PIB est a été estimé à 4,1% en 2015 contre 4,0% en 2014.

I.1. Contexte économique international, régional et sous régionalContexte économique international, régional et sous régionalContexte économique international, régional et sous régionalContexte économique international, régional et sous régional

Au niveau mondial1, l’activité économique a connu un ralentissement en 2015. Les

estimations du Fonds monétaire international de janvier 2016, affichent une croissance de

3,1% en 2015, en retrait de 0,3 point par rapport à 2014. Cette évolution est due au

ralentissement de l’activité économique dans les pays émergents et en développement qui

ont subi la pression de la chute des cours des matières premières et du durcissement des

conditions de financement et à un affaiblissement de la reprise dans les pays avancés.

S’agissant de l’inflation, elle a globalement fléchi dans les pays avancés, du fait

principalement de la baisse des prix du pétrole et d’autres produits de base. Hors produits

alimentaires et énergie, l’inflation est restée plus stable, mais elle se situe généralement

au-dessous des objectifs fixés par les banques centrales. Dans les pays émergents et en

développement, le recul des prix du pétrole et des produits de base a contribué aussi à un

fléchissement de l’inflation globale, sauf dans les pays dont la monnaie s’est dépréciée

considérablement, comme la Russie. Pour l’année 2015, l’inflation s’afficherait à 0,3% pour

1Perspectives de l’économie mondiale (PEM) FMI (janvier 2016), Bulletin BCE (novembre 2015)

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

3

les pays avancés et à 5,6% pour les pays émergents et en développement. En rappel,

l’inflation mondiale s’est située à 3,0% en 2014.

En Afrique subsaharienne, le ralentissement de l’activité économique en 2015 serait

expliqué principalement par les répercussions de la baisse des prix des produits de base

(pétrole), le recul de la demande de la Chine (principal partenaire commercial de la zone),

le durcissement des conditions financières mondiales ainsi que les troubles géopolitiques

et internes dans certains pays. La croissance économique est estimée à 3,5% en 2015 contre

5,0% en 2014.

Concernant le taux d’inflation, il serait de 6,9% en 2015 contre 6,4% en 2014.

Dans l’UEMOA2, l’activité économique est restée soutenue au troisième trimestre 2015, en

rapport avec la vigueur du secteur secondaire et la bonne tenue des secteurs primaire et

tertiaire. Le taux de croissance s’est situé à 7,0% après 7,1% enregistré au deuxième

trimestre 2015. Sur l’ensemble de l’année 2015, la progression du Produit intérieur brut de

l’Union ressortirait à 6,6% en 2015 comme en 2014 et serait soutenue par la vigueur et le

dynamisme de l’ensemble des secteurs d’activités

S’agissant de l’inflation, elle est ressortie, comparée à l’année 2014, à 1,3% à fin décembre

2015 contre 1,4% un mois plus tôt, imputable à la composante « alimentation ». Pour l’année

2015, le taux d'inflation s’est situé à 1,0% contre -0,1% en 2014.

Graphique 1: Evolutions et perspectives de croissance économique (en %) dans les différentes zones

Source: DGEP, août2015

2Communiqué de presse de la réunion ordinaire du Conseil des Ministres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) tenue à Niamey, le 17

décembre 2015.

0,0%

1,0%

2,0%

3,0%

4,0%

5,0%

6,0%

7,0%

8,0%

Monde Afrique Subsaharienne UEMOA Pays avancés Pays emergent et pays

en développement

2013 2014 2015

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4

I.2. Conjoncture économique nationaleConjoncture économique nationaleConjoncture économique nationaleConjoncture économique nationale

Le contexte économique national à fin décembre 2015 reste marqué par la consolidation

de l’Etat de droit avec l’organisation des élections couplées présidentielle et législatives de

novembre 2015, le renforcement de la sécurité intérieure, la mise en œuvre du Programme

socioéconomique d’urgence de la transition (PSUT) et la réalisation des actions phares,

dans le but de réaliser une croissance forte. Dans cette optique, le Gouvernement s’est

attelé à la mise en œuvre de projets phares tels que le Projet « Pôle de Croissance de

Bagré » dont l’objectif global est de contribuer à accroître l’activité économique dans la

zone de Bagré et le Programme de « Construction de l’Aéroport de Donsin et de ses voies

d’accès »dont l’objet est de contribuer à améliorer la compétitivité du transport aérien

burkinabè, tout en développant les zones d’influence du projet.

A cela, s’ajoute la consolidation des mesures sociales adoptées en mars 2014 portant sur la

revalorisation de la rémunération des travailleurs, la consolidation des filets sociaux en

faveur des couches vulnérables et des mesures spécifiques pour les retraités, la création

d’emplois et de revenus, l’accès aux financements, l’accès aux produits de première

nécessité et les mesures en faveur des universités.

Ces nouvelles mesures sociales qui s’inscrivent dans la vision du Gouvernement de

promouvoir une croissance inclusive et partagée devant contribuer à améliorer le bien-être

et les conditions de vie des populations.

Au quatrième trimestre de 2015, le PIB a augmenté de 3,0% après un recul de 2,2% au

troisième trimestre. Cette situation est imputable aux bonnes performances de l’activité

économique dans l’extraction minière (17,6%) et l’administration publique (7,5%). En outre,

les impôts et taxes nets des subventions sur les produits ont augmenté de 14,5%.

Tableau 1: Taux de croissance des valeurs ajoutées sectorielles et du PIB sur la période 2011-2015 (en %)

Secteurs 2012 2013 2014 2015 Moy. 11-15 Primaire 7,9% 3,5% 2,0% -1,0% 3,10%

Secondaire -8,0% 8,3% 5,2% 4,0% 2,38% Tertiaire 10,1% 7,3% 5,6% 6,5% 7,38%

PIB 6,5% 6,6% 4,0% 4,0% 5,28% Source : DGEP, IAP décembre2015

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5

Tableau 2 : Evolution du taux de croissance du PIB trimestriel

Période Secteur primaire

Secteur secondaire

Secteur tertiaire

Impôts et taxes PIB

PIB valeur (millions de

FCFA)

4T14 245,6 201,8 487,3 108,2 1042,8

3T15 237,8 226,4 505,1 114,9 1084,1

4T15 238,2 218,3 528,6 131,6 1116,7

PIB volume (millions de

FCFA)

4T14 511,1 288,8 598,3 145,2 1543,3

3T15 507,8 323,2 625,2 160,5 1616,7

4T15 508,2 326,6 656,8 181,0 1672,6

Taux de croissance (%)

4T14 -0,6 -4,4 -2,0 -8,8 -2,9

3T15 -0,6 3,6 -5,3 -1,7 -2,2

4T15 0,2 -3,6 4,7 14,5 3,0

Source : DGEP et INSD, janvier2016

I.3. Priorités et mesures pour l’exécution du budget 2016Priorités et mesures pour l’exécution du budget 2016Priorités et mesures pour l’exécution du budget 2016Priorités et mesures pour l’exécution du budget 2016

Au cours de l’élaboration du budget de l’Etat, gestion 2015, le Gouvernement a mis l’accent

sur quatre (04) axes prioritaires. Il s’agit :

� du renforcement de la défense du territoire national et de la sécurité intérieure ;

� de l’amélioration de la justice ;

� de l’affirmation de la Gouvernance ;

� de la consolidation des acquis sociaux.

L’exécution du budget en ressource vise l’augmentation des ressources propres de l’Etat.

A cet effet, Il s’agit essentiellement de réaliser les actions suivantes :

� le renforcement de l’approche dite « unité de recouvrement »,

� la mise en place d’un dispositif performant de gestion et de suivi rigoureux des

exonérations pour amélioration le recouvrement des recettes fiscales

� et la mise en œuvre de nouvelles mesures dans les régies de recettes.

En matière de dépenses, l’objectif est d’assurer une efficience dans l’exécution du budget

de l’Etat et de réduire le train de vie de l’Etat. Pour ce faire, les principales mesrures

envisagées se résument comme suit :

� la poursuite de l’opérationnalisation et de l’extension des unités de vérification des

dépenses dans les départements ministériels ;

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

6

� le transfert effectif de la gestion des crédits de consommation d’eau aux ministères

et institutions ;

� la poursuite de la mise en œuvre de la réforme sur la rationalisation du circuit de la

dépense ;

� la mise en place d’une politique de maitrise d’eau, d’électricité et de téléphone des

ministères et institutions en vue de maitriser les dépenses y relatives, etc.

Page 17: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

7

II. SITUATION DE MOBILISATION DES RECETTES SITUATION DE MOBILISATION DES RECETTES SITUATION DE MOBILISATION DES RECETTES SITUATION DE MOBILISATION DES RECETTES BUDGETAIRESBUDGETAIRESBUDGETAIRESBUDGETAIRES

L’analyse de la situation de mobilisation des recettes budgétaires à fin décembre est faite

essentiellement sur la base des données fournies par les structures en charge de la

mobilisation desdites recettes. Les prévisions prises en compte sont celles de la loi de

finances rectificative de 2015.

Les recettes budgétaires ont été mobilisées à fin décembre 2015 à hauteur de 1 519,84

milliards de francs CFA contre 1 456,29 milliards de francs CFA à la même période en 2014,

soit une hausse de 63,55 milliards de francs CFA (+4,36%). Cette hausse est essentiellement

portée par les recettes extraordinaires.

Par rapport à la prévision annuelle (prévision révisée) de 1 741,63 milliards de francs CFA, le

taux d’exécution s’est établit à 87,27%.

Tableau 2: Etat de recouvrement des recettes au 31 Décembre 2014 et 2015 (en milliards FCFA)

Absolue Relative

Montant Taux (%) Montant Taux (%) Montant Taux (%)

RECETTES ORDINAIRES 1 242,30 1 066,66 85,86 1 062,85 1051,93 98,97 -14,73 -1,38Recettes fiscales 1130,12 940,68 83,24 944,93 929,28 98,34 -11,40 -1,21Recettes non fiscales 108,01 124,00 114,80 114,13 118,66 103,96 -5,34 -4,31Recettes en capital 4,16 1,98 47,47 3,78 4,00 105,83 2,02 102,16

RECETTES EXTRAORDINAIRES 613,85 389,63 63,47 678,79 467,90 68,93 78,28 20,09Dons 388,22 261,95 67,48 350,79 230,04 65,58 -31,91 -12,18 Dons programmes 127,71 98,94 77,47 126,53 124,83 98,65 25,89 26,17

Dons projets 260,51 163,01 62,57 224,25 105,21 46,92 -57,80 -35,46Emprunts 225,63 127,67 56,58 328,00 237,86 72,52 110,19 86,31

Emprunt projet 109,68 58,19 53,06 144,20 46,36 32,15 -11,83 -20,34Emprunts programmes 60,03 27,81 46,32 87,79 94,64 107,79 66,83 240,34Autres emprunts(Emprunt 55,92 41,68 74,52 96,00 96,87 100,91 55,19 132,44

TOTAL 1 856,15 1 456,29 78,46 1 741,63 1 519,84 87,27 63,55 4,36

Nature de recettes

2014 2015 Variation 2014/2015

Prévision Définitives

Recouvrement au 31 Déc.

Prévision Définitives

Recouvrement au 31 Déc.

Source : MEF/SG/DGB

II.1. Analyse de l’évolution des recettes ordinairesAnalyse de l’évolution des recettes ordinairesAnalyse de l’évolution des recettes ordinairesAnalyse de l’évolution des recettes ordinaires

Les prévisions des recettes ordinaires au titre du budget de l’Etat, gestion 2015 s’élevaient

à 1 062, 85 milliards de francs CFA.

A fin décembre 2015, le montant extracomptable des recouvrements de l’ensemble des

régies de recettes se chiffre à 1 051,93 milliards de francs CFA contre 1 066,66 milliards de

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

8

francs CFA à la même période en 2014, soit une baisse de 14,73 milliards de francs (-1,38%).

Nonobstant la hausse de 2,02 milliards de francs CFA enregistrées au niveau des recettes

en capital, les recettes fiscales et les recettes non fiscales sont en baisse respectivement

de 11,40 milliards de francs et de 5,34 milliards de francs.

Le graphique suivant compare les recouvrements des recettes ordinaires entre fin

décembre 2014 et 2015 par nature.

Graphique 2 : Evolution des recouvrements de recettes en 2014 et en 2015 au 31 décembre (en milliard FCFA)

Source : MEF/SG/DGB

L’analyse de la situation des recettes ordinaires à fin décembre 2015 sera faite par nature

de recettes et par structure de recouvrement.

II.1.1.II.1.1.II.1.1.II.1.1. Analyse Analyse Analyse Analyse de de de de l’évolution par nature de recettesl’évolution par nature de recettesl’évolution par nature de recettesl’évolution par nature de recettes

Elle portera successivement sur les recettes fiscales, les recettes non fiscales et sur les

recettes en capital.

II.1.1.1. Les recettes fiscalesLes recettes fiscalesLes recettes fiscalesLes recettes fiscales

A fin décembre 2015, les recettes fiscales recouvrées par l’ensemble des structures en

charge du recouvrement se sont établies à 929,28 milliards de francs CFA pour une

prévision de 944,93 milliards de francs CFA, soit un taux de recouvrement de 98,34%.

En variation annuelle, les recettes fiscales ont replié de 11, 40 milliards de francs CFA

(--1,21%). Cette baisse est essentiellement portée par l’IS (-30,62 milliards de francs CFA),

0,00

200,00

400,00

600,00

800,00

1 000,00

Recettes FiscalesRecettes non

Fiscales Recettes en capital

940,68

124,00

1,98

929,28

118,66

4,00

déc-14

déc-16

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

9

l’IRVM (-2,45 milliards de francs CFA), les ADE (-3,38 milliards de francs CFA) et les DD

(-2,06 milliards de francs CFA).

Le graphique suivant compare les recouvrements de quelques impôts et taxes leaders à fin

décembre 2014 et 2015.

Source : MEF/SG/DGB

���� Les impôts sur les revenus et bénéfices

L’analyse portera sur quelques impôts leader tels que l’impôt sur les sociétés (IS), l’impôt

unique sur les traitements et salaires (IUTS), l’Impôt sur le Revenu des Valeurs Mobilières

(IRVM).

L’impôt sur les sociétés (IS)

Sur une prévision annuelle de 143,84 milliards de francs CFA, le montant recouvré de l’IS

s’est établi à 132,05 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 91,80%. En 2014, le

recouvrement de l’impôt sur les sociétés s’était établit à 162,67 milliards de francs CFA. De

ce qui précède, il ressort une baisse du niveau de recouvrement de l’IS de 30,62 milliards

de francs CFA (soit un taux de régression de 18,82%). Cette baisse est principalement

0,00

50,00

100,00

150,00

200,00

250,00

300,00

350,00

400,00

TVA IUTS ISD A IRVM ADE

DD TPP RSARF

386,89

63,48

162,67

30,7721,38

24,69

112,87

50,37

13,64

73,92

388,48

65,65

132,05

35,66

18,93 21,31

110,82

63,61

14,22

78,56

déc-15

déc-16

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

10

expliquée par la baisse de la contribution des sociétés et prestataires miniers consécutive

à la baisse du cours de l’or.

L’impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS)

Prévu à hauteur de 64,58 milliards de francs CFA, le recouvrement de l’IUTS s’est établi à

65,64 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 101,65%. Comparativement à

l’année 2014 où l’IUTS a été recouvré à hauteur de 63,48 milliards de francs CFA, il ressort

une hausse du niveau de recouvrement de cet impôt en valeur absolue de 2,16 milliards de

francs CFA correspondant à un taux de progression de 3,41%. Il convient de noter que le

recouvrement de l’IUTS s’est accru nonobstant des réductions d’effectifs dans certaines

sociétés minières consécutives à la baisse du cours de l’once d’or qui ont impacté

négativement le recouvrement de cet impôt.

L’Impôt sur le Revenu des Valeurs Mobilières (IRVM)

Pour un objectif annuel de 19,14 milliards de francs CFA, le recouvrement de l’IRVM s’est

chiffré à 18,93 milliards de francs CFA au cours de l’année 2015 correspondant à un taux

d’exécution de 98,89%. Comparé à son niveau de recouvrement de 2014 qui était de 21,38

milliards de francs CFA, il ressort une régression en valeur absolue de 2,45 milliards de

francs CFA correspondant à une valeur relative de 11,45%.

���� Les impôts et taxes intérieures sur les biens et services

Cette catégorie de recettes fiscales est essentiellement composée de la taxe sur la valeur

ajoutée (TVA), de la taxe sur les produits pétroliers (TPP) et les autres droits

d’enregistrement.

La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

La taxe sur la valeur ajoutée est l’une des principales composantes des recettes fiscales du

fait de l’étendue de son champ d’application (les biens et les services).

Au 31 décembre 2015, le cumul des recouvrements se chiffre à 388,48 milliards de francs

CFA contre 386,89 milliards de francs CFA à la même période 2014, soit une amélioration

de 1,59 milliards de francs CFA.

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

11

Par rapport à la prévision annuelle qui était de 393,66 milliards de francs CFA, le taux

d’exécution s’est établi à 98,68%.

Taxe sur les produits pétroliers (TPP)

Sur une prévision initiale de 49,20 milliards de francs CFA, la taxe sur les produits pétroliers

(TPP) a été recouvrée à hauteur de 63,61 milliards de francs CFA, soit un taux de réalisation

de 129,29 %. Comparativement à l’année 2014 où le recouvrement était de 50,37 milliards

de francs CFA, il est observé une progression de 26,27 % correspondant à un montant de

13,23 milliards de francs CFA. Il convient de signaler que l’accroissement du recouvrement

de la TPP s’explique par le fait que cette taxe d’accise est fonction du volume importé des

hydrocarbures notamment le super 91 et le gas-oil.

Les Autres Droits d’Enregistrement (ADE)

Pour l’exercice budgétaire 2015, il était prévu un montant de 22,24 milliards de FCFA au titre

des ADE. Sur la période de janvier à décembre 2015, les recouvrements se sont chiffrés à

21,31 milliards de francs CFA qui représentent 95,82% de l’objectif annuel. Comparativement

à fin décembre 2014 où les recouvrements étaient de 24,69 milliards de francs CFA, le

niveau de recouvrement des ADE s’est décru en 2015 de 3,38 milliards de francs CFA

correspondant à un taux de régression 13,69%. Cette régression résulte en partie de la

baisse du volume des marchés publics qui a impacté négativement sur les droits

d’enregistrement et les droits de timbre.

���� Droits et taxes à l’importation et à l’exportation

Les droits de douane

Les recouvrements des droits de douane sont passés de 112,87 milliards de francs CFA à

110,82 milliards de francs CFA respectivement à fin décembre 2014 et 2015, soit une baisse

de 01,82%. Cette situation pourrait s’expliquer par la baisse du volume global des

importations observée au cours de l’année 2015 et consécutive à la situation sociopolitique

nationale.

La redevance statistique

Le niveau de réalisation de la redevance statistique est passé de 13,64 milliards de francs

CFA au 31 décembre 2014 à 14,22 milliards de francs CFA au 31 décembre 2015, soit une

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

12

hausse de 0,59 milliard de francs CFA. Relativement à la prévision, le taux de recouvrement

se situe à 93,68%.

Les droits d’accises

Les droits d’accises regroupent la taxe sur les boissons (TSB), la taxe sur les tabacs (TST),

la taxe sur les produits de parfumerie et de cosmétique, la taxe sur la cola et la taxe sur les

café et thé perçus en régime intérieur et de porte.

Pour la gestion budgétaire 2015, il était prévu 36,01 milliards de francs CFA. A fin décembre

2015, le recouvrement de ces droits s’est chiffré à 35,66 milliards de francs CFA laissant

ressortir un taux d’exécution de 99,01%. À fin décembre de l’année 2014, le recouvrement

des droits d’accises s’était établit à 30,77 milliards de francs CFA. En comparant les

recouvrements des droits d’accises entre les années 2015 et 2014, il ressort une hausse de

4,88 milliards de francs CFA correspondant à un taux de progression de 15,86%.

II.1.1.2II.1.1.2II.1.1.2II.1.1.2 Les recettes non fiscalesLes recettes non fiscalesLes recettes non fiscalesLes recettes non fiscales

Le niveau de recouvrement des recettes non fiscales a connu une baisse de 4,31% en 2015

pour s’établir à 118,66 milliards de francs CFA, contre un niveau de 124,00 milliards de francs

CFA en 2014.

���� Droits et frais administratifs

Les Droits et Frais relatifs à l’achat/vente et exportation de l’or

Les recettes liées aux frais de dossiers d’agrément d’achat/vente et d’exportation de l’or

ont été recouvrées à hauteur de 39,59 milliards de francs CFA au 31 décembre 2015 sur une

prévision de 51,24 milliards de francs CFA, affichant un taux de réalisation de 77,26%.

Comparativement à l’année 2014 où le recouvrement se situait à 36,32 milliards de francs

CFA, on observe une hausse de 3,27 milliards correspondant à une hausse de 9,01%.

Le péage sur les routes bitumées

Les recettes du péage ont enregistré une baisse de 3,02% passant de 6,63 milliards de

francs CFA en 2014 à 6,43 milliards de francs CFA en 2015. Cette baisse s’explique en partie

par le refus de certains usagers qui contournent les postes de péage, mais surtout des

grèves observés par les préposés.

���� Amendes et condamnations pécuniaires

Page 23: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

13

Le reversement des recettes de l’ARCEP

Au 31 décembre 2015 sur une prévision annuelle de 3,07 milliards, le recouvrement était de

5 ,03 milliards; comparé à 2014 à la même période, sur une prévision de 3,10 milliards, le

montant recouvré était 8,54 milliards de francs CFA, soit une baisse de -3,50 milliards ; cette

baisse représente -41,03%.

���� Produits Financiers

Les revenus du portefeuille de l’Etat (Les dividendes)

Les revenus du portefeuille de l’Etat ont été mobilisés à hauteur de 19,44 milliards de francs

CFA pour un objectif annuel de 11,87 milliards de francs CFA, soit un taux de 163,78%.

Comparé à 2014 à la même période, le recouvrement se situait à 29,81 milliards et un taux

de réalisation de 298,13% ; on observe donc une forte baisse de -10,37 milliards, soit -34,78%.

Le graphique suivant compare les recouvrements de quelques impôts et taxes leaders

entre fin décembre 2014 et 2015.

Graphique 3 : Evolution des recettes non fiscales entre 2014 et 2015 au 31 décembre (en Milliard FCFA)

Source : MEF/SG/DGB

II.1.1.3 Les recettes en capitalII.1.1.3 Les recettes en capitalII.1.1.3 Les recettes en capitalII.1.1.3 Les recettes en capital

Constituées essentiellement des recettes des privatisations et des remboursements de

prêts et avances, les recettes en capital se sont établies à 4,00 milliards de francs CFA en

2015 contre 1,98 milliards de francs CFA en 2014.

0,0010,0020,0030,0040,00

8,23

36,32

6,63 8,54

29,81 34,48

8,77

39,59

6,435,03

19,44

39,39

déc-14

déc-15

Page 24: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

14

II.1.2.II.1.2.II.1.2.II.1.2. . Analyse par structure de recouvrement. Analyse par structure de recouvrement. Analyse par structure de recouvrement. Analyse par structure de recouvrement

Les structures chargées du recouvrement des recettes ordinaires sont la Direction

Générale des Impôts, la Direction Générale des Douanes et la Direction Générale du Trésor

et de la Comptabilité Publique. L’analyse est faite sur la base des prévisions de la Loi de

finances rectificative (LFR).

II.1.2.1. La Direction Générale des Impôts La Direction Générale des Impôts La Direction Générale des Impôts La Direction Générale des Impôts

Sur une prévision annuelle révisée de 520,85 milliards de francs CFA, l’ensemble des

services de recouvrement de la Direction Générale des Impôts (DGI) a mobilisé 503,54

milliards de francs CFA au cours de l’année 2015. En rapportant les réalisations enregistrées

aux prévisions de l’année, il se dégage soit un taux d’exécution de 98,68%.

De janvier à décembre 2014, le niveau global des recettes mobilisées par la DGI était de

521,89 milliards de francs CFA. En comparant les recettes mobilisées par la DGI au cours de

l’année 2015 à celles de l’année 2014, on note une baisse du niveau de recouvrement entre

ces deux années de l’ordre 18,35 milliards de francs CFA, correspondant à un taux de

régression de 3,52%.

Cette régression globale résulte principalement de l’importante baisse observée au niveau

du recouvrement de l’impôt sur les sociétés (IS). En effet, le recouvrement de l’IS est passé

de 162,67 milliards de francs CFA en 2014 à 132,05 milliards de francs CFA. De ce qui précède,

il ressort une baisse du niveau de recouvrement de l’IS de 30,62 milliards de francs CFA

correspondant à un taux de régression de 18,82% entre 2014 et 2015. Cette baisse provient

principalement de la chute de la contribution du secteur minier aux performances de la DGI

consécutive à la baisse du cours de l’once d’or et de la baisse du volume des importations

taxables dû en partie à l’attentisme des investisseurs consécutif à la situation socio-

politique qui prévalait. À cela s’ajoutent les régressions de recettes enregistrées dans le

recouvrement de l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières (IRVM) et les autres droits

d’enregistrement (ADE). Elles se sont chiffrées respectivement à 2,45 milliards de francs

CFA correspondant à une valeur relative de 11,45% et à 3,38 milliards de francs CFA

correspondant à un taux de régression 13,65%. La baisse du recouvrement des ADE résulte

en partie de la baisse du volume des marchés publics dont ils sont tributaires. En somme,

l’IS, l’IRVM et les ADE enregistrent ensemble une baisse 36,44 milliards de franc CFA dans

leur recouvrement.

Page 25: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

15

Cependant, cette régression a été contrebalancée, dans une moindre mesure, par

l’amélioration du niveau de recouvrement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), des droits

d’accises et de l’impôt unique sur les traitements et salaire (IUTS). En outre,

comparativement à l’exercice 2014, les niveaux de recouvrement de ces impôts se sont

accrus respectivement de 9,24 milliards de francs CFA (5,46%), 4,54 milliards de francs CFA

(16,63%) et 2,16 milliards de francs CFA (3,41%). L’augmentation totale de recettes sur ces

trois éléments est de 15,95 milliards de francs CFA.

Pour ce qui concerne spécifiquement la contribution des sociétés et prestataires miniers

aux performances de la DGI, il faut noter que la tendance baissière observée depuis l’année

2012 s’est poursuivie au cours de l’année 2015. En effet, les recettes recouvrées sur le

secteur minier se sont établies à 61,51 milliards de FCFA à fin décembre 2015, laissant ainsi

ressortir une régression de 16,37% par rapport à l’année 2014 où elles s’élevaient à 73,46

milliards de FCFA. Cette baisse des recettes perçues sur le secteur minier est probablement

due à la baisse du cours de l’once d’or et de la teneur en or de certaines mines.

Le graphique suivant compare les recouvrements de quelques impôts et taxes leaders à

fin décembre 2014 et 2015.

Graphique 4 : Evolution des recouvrements de la DGI entre 2014 et 2015 au 31 décembre (en milliard FCFA)

Source : MEF/SG/DGB

La mise en œuvre des stratégies de recouvrement de la DGI sur la période de janvier à

décembre 2015 s’est heurtée à de nombreuses difficultés qui ont entaché ses performances

en termes de recouvrement. En effet, le contexte de mise en œuvre des activités de

recouvrement de l’année 2015 est caractérisé, en interne, par le ralentissement de l’activité

économique en raison de la crise socio politique que le pays a traversée et, à l’international,

par la fluctuation des cours de l’or, du coton et du dollar. Aussi, l’insécurité à laquelle se

0,00

50,00

100,00

150,00

200,00

TVA IS IUTS DA

IRVMADE

ARF

169,24162,67

63,48

27,30 21,3824,69

53,12

178,48

132,05

65,65

31,8418,93 21,31

55,28

déc-14

déc-15

Page 26: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

16

sont confrontés les services des impôts dans l’exercice de leurs fonctions, la fraude fiscale

ainsi que l’incivisme sont autant de facteurs majeurs qui n’ont pas favorisé la mobilisation

des recettes. À cela, on peut ajouter :

� l’insuffisance des moyens financiers destinés au financement des actions ;

� l’inadaptation des locaux qui abritent les services des impôts ;

� l’insuffisance et/ou la vétusté du matériel roulant et informatique ;

� la non perception ou le manque d’avis de crédit sur les marchés exonérés ;

� le non-respect des délais de traitement des dossiers par les maires et certains

services techniques ;

� l’insuffisance de l’implication des élus locaux dans les actions de sensibilisation et

de promotion du civisme fiscal ;

� la réticence des contribuables redressés à s’acquitter des droits éludés ;

� la grande mobilité des contribuables rendant caduque leur adresse ;

� la difficulté de recouvrement des Restes à Recouvrer (RAR) en raison parfois de leur

ancienneté ;

� l’inefficacité du mode de recouvrement par ATD émis auprès des banques et des

particuliers ;

� l’indisponibilité/instabilité du RESINA et/ou du SINTAX dans certaines structures de

recettes ;

� l’application difficile des sanctions prévues en matière de recouvrement compte

tenu du climat social.

Malgré ces facteurs qui ont eu tendance à rabaisser le niveau de recouvrement de la DGI,

la structure n’a pas manqué d’initiatives pour exécuter sa mission de mobilisation des

ressources internes. Ainsi, la régie a atteint le niveau de recouvrement qu’elle a enregistré

grâce :

� aux actions entreprises dans le sens de l’élargissement de l’assiette fiscale ;

� à l’intensification aussi bien des actions de contrôles que des actions de

recouvrement ;

� à l’adoption d’une stratégie d’optimisation de la communication et de la

sensibilisation des contribuables au civisme fiscal ;

� à la poursuite de la segmentation qui permet une bonne maitrise des couches

fiscales et l’amélioration de leur contribution.

Page 27: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

17

Pour la gestion budgétaire 2016, les perspectives d’actions de la DGI résideront dans la

consolidation des acquis engrangés au cours des années antérieures et la poursuite de

certaines actions déjà entreprises. De façon résumée, les mesures phares consisteront

essentiellement au renforcement de l’encadrement des structures de base, le suivi

rapproché des opérations d’assiette et de recouvrement. Il s’agira de poursuivre

l’élargissement de l’assiette fiscale et le renforcement des actions de contrôle. Dans le

premier cas, la réorganisation de certaines structures de recouvrement, notamment la DRI-

C et la DRI-HBS à travers la création de nouvelles DCI, la mise en place de nouvelles

structures en adéquation avec le nouvel organigramme de la DGI et la mise en place de

nouvelles antennes fiscales semblent être des atouts pour répondre à cette inquiétude.

Dans le second cas, un accent particulier sera mis sur l’amélioration des performances en

TVA à travers des contrôles approfondis, notamment sur les déclarations TVA et les

marchés publics, l’exploitation des résultats de la nouvelle direction des enquêtes et de la

recherche fiscale et en la limitation des pertes éventuelles de recettes par une maîtrise du

mécanisme de remboursement des crédits TVA. En outre, la DGI continuera de renforcer

sa collaboration avec les autres structures détentrices d’informations pouvant lui être

utiles (DGD, CNSS, etc.) et exploitera au mieux les informations issues des recoupements.

Les actions consisteront également en l’amélioration de la gestion des restes à recouvrer

(RAR) et en l’intensification des actions de lutte contre la fraude fiscale à travers un

toilettage du fichier des contribuables. Par ailleurs, le renforcement des actions de

contrôle, notamment, de l’Inspection Technique des Impôts (ITI) en vue d’enrayer les

éventuels comportements indélicats que pourraient avoir certains agents est un autre

atout.

Avec la mise en œuvre de ces actions et mesures et l’espoir d’une réelle reprise de l’activité

économique, la Direction Générale des Impôts entend relever significativement le niveau

du recouvrement des impôts au cours de l’année 2016.

II.1.2.2. La Direction Générale des Douanes La Direction Générale des Douanes La Direction Générale des Douanes La Direction Générale des Douanes

L’objectif annuel de recouvrement assigné à la Direction Générale des Douanes (DGD)

s’élevait à 482 milliards de francs CFA selon la loi de finances initiale. Cet objectif a été

ramené à 430 milliards dans la loi de finances rectificative.

Au 31 décembre 2015, la DGD a recouvré 431,67 milliards de francs CFA, soit un taux de

recouvrement de 100,39 %.

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

18

A fin décembre 2014, la DGD avait recouvré 425,52 milliards de francs CFA. Il ressort de

l’analyse comparative du niveau des recouvrements entre 2014 et 2015 une augmentation

de 06,14 milliards de francs CFA soit un taux d’accroissement de 01,44%.

Le graphique suivant compare les recouvrements de quelques droits et taxes leaders de la

Direction Générale des Douanes à fin décembre 2014 et 2015.

Graphique 5 : Evolution des recouvrements de la DGD entre 2014 et 2015 au 31 décembre (en milliard FCFA)

Source : MEF/SG/DGB

Les réalisations en matière de recouvrements de recettes de la Direction Générale des

Douanes seraient beaucoup plus performantes si celles-ci s’opéraient en l’absence de

contraintes dont les plus importantes sont :

� le fléchissement du volume global des importations qui est la conséquence directe

et la plus visible de la situation sociopolitique qu’a vécu le Burkina Faso.

En effet, il s’est manifesté par le comportement attentiste des opérateurs

économiques de façon générale et plus particulièrement de ceux qui ont été

touchés par les actes de vandalisme suite à l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 ;

� la baisse de l’investissement au niveau du secteur minier suite à la baisse du cours

de l’or, l’arrêt des activités de certaines sociétés minières par suite d’actes de

vandalisme ou de difficultés diverses. En outre, il convient de noter également que

la quasi-totalité des grandes sociétés minières opérant, sont déjà en phase

0,00

50,00

100,00

150,00

200,00

250,00

TVADD

TPPRed.Stat.

Droits

d'accisesCPVI

217,65

112,87

50,37

13,643,47 8,23

210,00

110,82

63,61

14,223,82 19,59

déc-14

déc-15

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

19

d’exploitation depuis un certain temps et n’importent donc plus de biens

d’installations ou d’équipements pouvant générés des droits et taxes importants ;

� les mesures sociales prises par le gouvernement notamment la baisse du prix des

hydrocarbures. En effet, cette baisse des prix du super 91 et du gasoil a été rendue

possible par la baisse opérée sur les bases taxables de ces deux produits. Cette

variation à la baisse des bases taxables a contribué à la baisse du niveau des recettes

sur ces hydrocarbures importées ;

� le putsch manqué du 17 septembre 2015 qui a été suivi de la grève lancée par l’Unité

d’Action Syndicale. En effet, la période d’inactivité a occasionné une perte de

recettes estimée à environ douze milliards neuf cent millions (12 900 000 000) de

francs CFA ;

� l’entrée en vigueur du Tarif Extérieur Commun (TEC) de la CEDEAO qui a déclassé le

gaz butane de la catégorie I du Tarif des douanes au taux de 5% à la catégorie 0 au

taux de 0% de droit de douane. Cette situation a eu pour effet une perte de recette

de 5% de la valeur taxable totale du gaz importé au Burkina Faso durant toute

l’année 2015 ;

� La fraude douanière est un grand fléau qui limite considérablement le

recouvrement des recettes. Ainsi, la contrebande (notamment de motocycles), les

fausses déclarations de quantités et de valeur et l’usage de faux et la contrefaçon

entravent les efforts consentis par l’Administration des douanes dans le

recouvrement des recettes.

� les services des douanes sont confrontés à des difficultés liées à l’insécurité dans

l’exercice de leurs fonctions. En effet, certains agents des douanes sont tués ou

blessés, d’autres sont victimes de menaces de toutes sortes ;

� le vandalisme dans les lieux de service. L’Administration des douanes fait face à des

actes de vandalisme dans le cadre de l’exécution du service et à l’occasion de

certains événements ;

� l’incivisme fiscal ne cesse de prendre de l’ampleur. En effet, de nombreuses saisies

de marchandises de fraude sont reprises aux mains des douaniers et remises aux

fraudeurs aux lieux où ont été opérées les saisies. Dans la plupart des cas, les

douaniers sont violentés et dépossédés de leurs armes et motos.

Page 30: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

20

II.1.2II.1.2II.1.2II.1.2.3.3.3.3 La Direction Générale du Trésor et de la La Direction Générale du Trésor et de la La Direction Générale du Trésor et de la La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique Comptabilité Publique Comptabilité Publique Comptabilité Publique

A fin décembre 2015, la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique a

recouvré au total 116,73 milliards de FCFA sur des prévisions annuelles de 112,00 milliards

de FCFA, soit un taux de réalisation de 104,22%.

Comparé aux réalisations à la même période de 2014 qui étaient de 119,25 milliards de francs

CFA, on constate une régression du niveau de recouvrement de l’ordre de 2,52 milliards,

soit un taux de régression de -2,11%.

Le graphique suivant compare les recouvrements de quelques impôts leaders à fin

décembre 2014 et fin décembre 2015.

Graphique 6 : Evolution des recouvrements de la DGTCP entre 2014 et 2015 au 31 décembre (en milliard FCFA)

Cette situation s’explique en partie par la baisse du cours de l’once d’or, ayant occasionné

le ralentissement de l’activité minière.

Cette forte baisse est liée à l’environnement socio politique, doublée par la tentative de

coup d’état, ayant entrainé une contre-performance de certaines sociétés.

Les remous constatés dans certains ministères pourvoyeurs de recettes (justice).

Il convient de signaler que des difficultés spécifiques aux unités de recouvrement

persistent.

A ces difficultés spécifiques s’ajoutent la mise en place tardive des moyens financiers

nécessaires au démarrage des activités de recouvrement et le retard dans la mise en œuvre

du projet de sécurisation des titres de transport et de ré immatriculation des véhicules.

0,00

10,00

20,00

30,00

40,00

Recettes

minièresrecettes de

péage Reversements

ARCEPDividendes

36,32

6,63 8,54

29,81

39,59

6,435,03

19,44déc-14

déc-15

Page 31: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

21

Tableau 3: Situation des recettes ordinaires par régie en fin décembre 2014 et 2015 (en milliards FCFA)

Absolue Relative

Montant Taux (%) Montant Taux (%) Montant Taux(%)

DGTCP 103,79 119,25 114,89 112,00 116,73 104,22 -2,52 -2,11 Recettes Fiscales 5,54 1,94 35,10 5,55 3,69 66,46 1,75 89,78 Recettes non Fiscales 94,25 115,34 122,37 103,52 109,04 105,34 -6,30 -5,46 Recettes en capital 4,00 1,97 49,14 2,93 4,00 136,34 2,03 103,35 DGD 548,38 425,52 77,60 430,00 431,67 100,39 6,14 1,44 Recettes Fiscales 534,62 416,86 77,97 419,38 422,05 100,64 5,19 1,24 Recettes non Fiscales 13,76 8,66 62,97 10,62 9,62 90,58 0,95 11,00 Recettes en capital DGI 590,13 521,89 88,44 520,85 503,54 96,68 -18,35 -3,52 Recettes Fiscales 589,96 521,88 88,46 520,00 503,54 96,83 -18,34 -3,51 Recettes non Fiscales 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 -66,26Recettes en capital 0,16 0,01 0,85 0,00

TOTAL 1 242,30 1 066,66 85,86 1 062,85 1 051,93 98,97 -14,73 -1,38 Recettes Fiscales 1 130,12 940,68 83,24 944,93 929,28 98,34 -11,40 -1,21 Recettes non Fiscales 108,01 124,00 114,80 114,13 118,66 103,96 -5,34 -4,31 Recettes en capital 4,16 1,98 47,47 3,78 4,00 105,83 -0,27 -13,42

Nature de recettes

2014 2015 Variations 2015-2016

Prévisions Définitives

Recouvrements au 31 Déc.

Prévisions Définitives

Recouvrement au 31 Déc.

Source : MEF/SG/DGB

II.2. Analyse des recettes extraordinairesAnalyse des recettes extraordinairesAnalyse des recettes extraordinairesAnalyse des recettes extraordinaires

Les prévisions des recettes extraordinaires au titre de la gestion 2015, se sont chiffrées à

678,79 milliards de FCFA. Au 31 décembre, les recettes mobilisées s’élèvent à 467,90

milliards de francs FCFA contre 389,63 milliards de francs FCFA, soit une hausse de 78,28

milliards de francs FCFA (+20,09%) imputable surtout aux emprunts programmes.

Tableau 4: Situation des recettes extraordinaires au 31 Décembre 2014 et 2015 (en milliards francs CFA)

Absolue Relative

Montant Taux (%) Montant Taux (%) Montant Taux (%)

RECETTES EXTRAORDINAIRES 613,85 389,63 63,47 678,79 467,90 68,93 78,28 20,09Dons 388,22 261,95 67,48 350,79 230,04 65,58 -31,91 -12,18 Dons programmes 127,71 98,94 77,47 126,53 124,83 98,65 25,89 26,17

Dons projets 260,51 163,01 62,57 224,25 105,21 46,92 -57,80 -35,46Emprunts 225,63 127,67 56,58 328,00 237,86 72,52 110,19 86,31

Emprunt projet 109,68 58,19 53,06 144,20 46,36 32,15 -11,83 -20,34Emprunts programmes 60,03 27,81 46,32 87,79 94,64 107,79 66,83 240,34Autres emprunts(Emprunt 55,92 41,68 74,52 96,00 96,87 100,91 55,19 132,44

Nature de recettes

2014 2015 Variation 2014/2015

Prévision Définitives

Recouvrement au 31 Déc.

Prévision Définitives

Recouvrement au 31 Déc.

Source : MEF/SG/DGB

II.2.1.II.2.1.II.2.1.II.2.1. Les donsLes donsLes donsLes dons

Les dons sont constitués des dons programmes et de dons projets mobilisés par l’Etat.

Page 32: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

22

Au 31 décembre 2015, un montant de 230,04 milliards de francs CFA a été encaissé contre

261,95 milliards de francs CFA à la même période en 2014, soit une baisse de -12,18 milliards

de francs CFA.

Il est à signaler qu’à la date du 31 décembre 2015, la baisse en termes de mobilisation est

imputable aux dons projets qui ont enregistrés une baisse de 57,80 milliards de francs CFA

(-35,46%).

II.2.2.II.2.2.II.2.2.II.2.2. Les empruntsLes empruntsLes empruntsLes emprunts

Le montant total des emprunts mobilisés à la fin de l’année 2015 s’élève à 237,86 milliards

de francs CFA pour une prévision annuelle de 328 milliards de francs CFA, soit un taux

d’exécution de 72,52 %.

Par rapport à la mobilisation 2014 (127,67 milliards de francs CFA), la mobilisation des

emprunts est en hausse de 110,19 milliards de francs CFA. Les emprunts projets sont en

baisse de -11,83 milliards de francs CFA. Quant aux emprunts programmes, il est en hausse

de 66,83 milliards au 31 décembre 2015.

Page 33: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

23

III. SITUATION D’EXECUTION DES DEPENSES SITUATION D’EXECUTION DES DEPENSES SITUATION D’EXECUTION DES DEPENSES SITUATION D’EXECUTION DES DEPENSES BUDGETAIRESBUDGETAIRESBUDGETAIRESBUDGETAIRES

A fin décembre 2015, l’analyse de la situation d’exécution des dépenses budgétaires porte

essentiellement sur les dépenses par titre et les dépenses spécifiques, notamment celles

relatives à la mise en œuvre des priorités du gouvernement en 2015, des dépenses sociales de

réduction de la pauvreté, des dépenses des secteurs prioritaires et des crédits délégués.

La synthèse de l’exécution budgétaire par titre est consignée dans le tableau n°6 ci-après.

Tableau 5 : Situation d’exécution des dépenses par titre (base engagée visée) au 31 décembre 2014 et 2015 (en milliards de francs CFA)

Source : DGB, mars 2016

III.1. Analyse des dépenses par titre budgétaireAnalyse des dépenses par titre budgétaireAnalyse des dépenses par titre budgétaireAnalyse des dépenses par titre budgétaire

Au 31 décembre 2015, la situation d’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015 affiche un niveau

d’exécution base « ordonnancement » de 1 539,92 milliards de francs CFA contre 1557,89 milliards

de francs CFA à la même période en 2014. Par rapport à fin décembre 2014, il ressort une baisse

des dépenses ordonnancées de 17,97 milliards de francs CFA, soit un taux de régression de 1,15%.

Cette baisse est imputable à l’effet conjugué de l’augmentation des dépenses courantes (64,35

milliards de francs CFA) et de la baisse des dépenses en capital (-82,33 milliards de francs CFA).

Dotation définitive

ExécutionTaux

exécution (%)

Dotation définitive

ExécutionTaux

exécution (%)

en montant

en %

DEPENSES COURANTES 1 046,75 1 037,43 99,11 1 079,75 1 101,78 102,04 64,35 6,20

Amortissement, charges de la dette et dépenses en attenuation des recettes

112,94 159,55 141,27 164,34 194,17 118,15 34,62 21,70

Dépenses de personnel 437,52 436,08 99,67 469,53 468,92 99,87 32,85 7,53

Dépenses de fonctionnement 121,17 101,68 83,92 122,74 117,79 95,97 16,11 15,84

Dépenses de transferts courants 375,12 340,12 90,67 323,15 320,90 99,30 -19,22 -5,65

DEPENSES EN CAPITAL 809,40 520,46 64,30 661,88 438,14 66,20 -82,33 -15,82

Investissements exécutés par l'Etat 799,60 511,34 63,95 654,22 433,46 66,26 -77,88 -15,23

Etat 429,40 290,13 67,57 285,76 281,89 98,64 -8,25 -2,84

Subventions 260,51 163,01 62,57 224,25 105,21 46,92 -57,80 -35,46

Prêts 109,68 58,19 53,06 144,20 46,36 32,15 -11,83 -20,34

Transferts en capital 9,80 9,12 93,08 7,66 4,68 61,08 -4,44 -48,71

DEPENSES TOTALES 1 856,15 1 557,89 83,93 1 741,63 1 539,92 88,42 -17,97 -1,15

Variation Exéc. 2015/2014

TITRE

2014 2015

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

24

L’analyse du taux d’exécution global fait ressortir une amélioration de cet indicateur de 4,49

points, passant de 83,93% en 2014 à 88,42% en 2015. Cette performance est imputable aux

dépenses courantes (2,93 points) et celles en capital (-1,9 point).

Comparé à l’objectif annuel (100%), il ressort que le taux d’exécution global est en deçà de cet

objectif avec un écart de -11,58 points. Cet écart est essentiellement attribuable aux dépenses en

capital (-33,80 points).

Les graphiques n° 8 et n°9 renseignent respectivement sur l’évolution des dépenses exécutées

par titre et les taux d’exécution comparés des budgets entre 2014 et 2015 au 31 décembre.

Graphique 7 : Evolution des dépenses exécutées par titre au 31 décembre 2014 et 2015 (en milliards de francs CFA)

Source : DGB, décembre 2015.

Graphique 8 : Taux d'exécution comparés des budgets 2014 et 2015 au 31 décembre (Base engagée visée)

Source : DGB, décembre 2015.

159,55

436,08

101,68

340,12

511,34

9,12

194,17

468,92

117,79

320,90

433,46

4,68

0

100

200

300

400

500

600

Titre 1 Titre 2 Titre 3 Titre 4 Titre 5 Titre 6

2014 2015

141,27%

99,67%83,92% 90,67%

63,95%

93,08%

118,15%99,87% 95,97% 99,30%

66,26% 61,08%

-40%

10%

60%

110%

160%

Titre 1 Titre 2 Titre 3 Titre 4 Titre 5 Titre 6

2014 2015

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

25

III.1.1 III.1.1 III.1.1 III.1.1 Les dépenses courantesLes dépenses courantesLes dépenses courantesLes dépenses courantes

A fin décembre 2015, le montant des dépenses ordonnancées se chiffre à 1 101,78 milliards de

francs CFA sur une dotation de 1 079,75 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de

102,04% contre 99,11% à la même période en 2014. Le taux d’exécution des dépenses courantes a

donc subi une hausse de 2,93 points essentiellement portée par les dépenses de fonctionnement

(+12,05 points) et celles de transferts courants (+8,64 points).

Comparé à son niveau d’exécution en 2014, le volume des dépenses ordonnancées au titre des

dépenses courantes affiche une hausse de 64,35 milliards de francs CFA, soit un taux de

progression de 6,20%.Cette hausse est imputable à l’ensemble des dépenses courantes à

l’exception des dépenses de transferts courants qui observent une contraction de 19,22 milliards

de francs CFA.

Par composante, la situation des dépenses courantes se présente comme suit:

III.1.1.1 Les dépenses liées à III.1.1.1 Les dépenses liées à III.1.1.1 Les dépenses liées à III.1.1.1 Les dépenses liées à l’amortissement, charge de la l’amortissement, charge de la l’amortissement, charge de la l’amortissement, charge de la

dette publique et dépenses en atténuation de recettesdette publique et dépenses en atténuation de recettesdette publique et dépenses en atténuation de recettesdette publique et dépenses en atténuation de recettes

Au titre des dépenses relatives à l’amortissement, charge de la dette publique et dépenses en

atténuation de recettes, le montant des dépenses ordonnancées à la date du 31 décembre 2015

est de 194,17 milliards de francs CFA sur une dotation de 164,34 milliards de francs CFA, soit un

taux d’exécution de 118,15% contre 141,27% en 2014 à la même date. Il ressort donc une régression

de 23,12 points du taux d’exécution desdites dépenses entre les deux exercices budgétaires.

Le détail desdites dépenses au 31 décembre 2015 est joint en annexe 1.

Au titre des paiements réels effectués par la Direction de la Dette Publique (DDP) en 2015, le

montant du service de la dette s’élève à 175,95 milliards de francs CFA contre 156,75 milliards de

francs CFA en 2014 à la même période , soit une hausse de 19,20 milliards de francs CFA.

Relativement au service de la dette intérieure, il est passé de 111,29 milliards de francs CFA à la

date du 31 décembre 2014 à 127,20milliards de francs CFA en 2015 à la même date, soit une hausse

de 15,91 milliards de francs CFA. Cette hausse est due à l’augmentation des paiements effectués

au profit des Institutions Financières entre les deux périodes. En effet, les paiements effectués

au profit des Institutions Financières sont passés de 93,97 milliards de francs CFA en 2014 à 112,03

milliards de francs CFA en 2015, soit une hausse de 18,06 milliards de francs CFA.

Il s’agit pour l’essentiel des règlements des échéances des emprunts obligataires et des

remboursements des allocations de droits de tirage spéciaux(DTS).

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

26

Quant au service de la dette extérieure, il est passé de 45,46 milliards de francs CFA à fin

décembre 2014 à 48,75 milliards de francs CFA en 2015 à la même date, soit une hausse de 3,29

milliards de francs CFA.

Tableau 6: Situation des paiements effectués au titre du service de la dette au 31 décembre 2014 et 2015 (en milliards de francs CFA)

Intitulé Montant Variation

2014 2015 Absolue Relative

Dette extérieure 45,46 48,75 3,29 7,24%

Principal 30,77 32,88 2,11 6,86%

Charges 14,69 15,87 1,18 8,03%

Dette intérieure 111,29 127,20 15,91 14,30%

Principal 81,47 97,59 16,12 19,79%

Charges 29,82 29,61 -0,21 -0,70%

Total général 156,75 175,95 19,20 12,25%

Source : DGB, décembre 2015.

III.1.1.2 Les dépenses de personnelIII.1.1.2 Les dépenses de personnelIII.1.1.2 Les dépenses de personnelIII.1.1.2 Les dépenses de personnel

Les dépenses de personnel au 31 décembre 2015 se chiffrent à 468,92 milliards de francs CFA sur

une dotation de 469,53 milliards de francs CFA, soit un taux d’ordonnancement de 99,87% contre

99,67% à la même date en 2014.Il ressort donc une amélioration du taux d’exécution de 0,20 point

entre 2014 et 2015.

Comparé à son niveau en 2014, le volume des dépenses de personnel a augmenté de 32,85

milliards de francs CFA. Cette hausse résulterait essentiellement de l’effet conjugué des effectifs

additionnels des agents publics de l’Etat (intégration et engagement statutaire, mesures

nouvelles), des régularisations des situations administratives, des avancements et des autres

promotions statutaires.

Le détail des dépenses de personnel au 31 décembre 2015 est joint en annexe 2.

IIIIIIIII.1.1.3 Les dépenses de fonctionnementI.1.1.3 Les dépenses de fonctionnementI.1.1.3 Les dépenses de fonctionnementI.1.1.3 Les dépenses de fonctionnement

Le montant ordonnancé des dépenses de fonctionnement à fin décembre 2015 s’élève à 117,79

milliards de francs CFA sur une dotation de 122,74 milliards de francs CFA, soit un taux

d’exécution de 95,97% contre 83,92% à la même période en 2014.

Il apparaît donc une amélioration du taux d’exécution de 12,05 points entre 2014 et 2015.

Page 37: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

27

Le volume des dépenses de fonctionnement, base ordonnancement, a enregistré une hausse de

16,11 milliards de francs CFA, passant de 101,68 milliards de francs CFA en 2014 à 117,79 milliards

de francs CFA en 2015.

Le détail est illustré dans l’annexe 3.

III.1.1.4 Les dépenses de transferts courantsIII.1.1.4 Les dépenses de transferts courantsIII.1.1.4 Les dépenses de transferts courantsIII.1.1.4 Les dépenses de transferts courants

A fin décembre 2015, les dépenses de transferts courants exécutées base « ordonnancement »

se chiffrent à 320,90 milliards de francs CFA sur une dotation de 323,15 milliards de francs CFA,

soit un taux d’exécution de 99,30% contre 90,67% en 2014. Le taux d’exécution des dépenses de

transferts courants affiche donc une hausse de 8,64 points, qui se traduit toutefois par un

fléchissement des dépenses ordonnancées de 19,22 milliards de francs CFA par rapport à 2014 à

la même période.

Le niveau d’exécution de l’article 64 « Autres transferts courants » explique essentiellement la

baisse observée dans l’exécution des dépenses visées de transferts courants. En effet, à fin

décembre 2015, les dépenses ordonnancées de cet article ont baissé de 23,58 milliards de francs

CFA, passant de 233,37 milliards de francs CFA en 2014 à 209,79 milliards de francs CFA en 2015.

Le détail est consigné dans l’annexe 4.

III.1.2 Les dépenses en capitalIII.1.2 Les dépenses en capitalIII.1.2 Les dépenses en capitalIII.1.2 Les dépenses en capital

A la date du 31 décembre 2015, les dépenses en capital, base ordonnancement, se chiffrent à

438,14 milliards de francs CFA sur une dotation définitive de 661,88 milliards de francs CFA, soit

un taux d’exécution de 66,20% contre 64,30% en 2014 à la même date. Il ressort donc une

amélioration de 1,9 point du taux d’exécution de ces dépenses entre 2014 et 2015.

Par rapport à 2014, le montant des dépenses ordonnancées desdites dépenses a subi une baisse

de 82,33 milliards de francs CFA, essentiellement imputable aux dépenses d’investissements (-

77,88 milliards de francs CFA).

III.1.2.1 Les dépenses d’investissements III.1.2.1 Les dépenses d’investissements III.1.2.1 Les dépenses d’investissements III.1.2.1 Les dépenses d’investissements

Sur une dotation définitive de 654,22 milliards de francs CFA, le volume des dépenses

d’investissements, base ordonnancement, s’élève à 433,46 milliards de francs CFA au 31

décembre 2015, soit un taux d’exécution de 66,26% contre 63,95% en 2014 pour la même période.

Il se dégage une amélioration du taux d’exécution de 2,31 points.

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

28

Par rapport à 2014, le montant des dépenses ordonnancées a enregistré une baisse de 77,88

milliards de francs CFA imputable principalement aux « subventions et prêts» (-69,64 milliards de

francs CFA).

���� Les dépenses d’investissement « part Etat »

Les dépenses d’investissements « part Etat » présentent un niveau d’exécution de 281,89

milliards de francs CFA sur une dotation de 285,76 milliards de francs CFA, soit un taux

d’exécution de 98,64% contre 67,57% à la même date en 2014. Il ressort donc une amélioration de

31,07 points du taux d’exécution entre les deux exercices budgétaires.

Le volume des dépenses d’investissements « part Etat » a enregistré une baisse de 8,25 milliards

de francs CFA, passant de 290,13 milliards de francs CFA en 2014 à 281,89 milliards de francs CFA

en 2015. Cette régression est essentiellement imputable à l’effet conjugué de la baisse des

dépenses ordonnancées de l’article 23 «Immeubles» (-17,42 milliards de francs CFA) et de la

hausse de celles de l’article 62 «Achats de biens et services» (+10,15 milliards de francs CFA).

Le détail de l’exécution des investissements exécutés sur la « part Etat » est illustré dans l’annexe

n°5.

���� les dépenses d’investissement financées sur prêts et subventions

Les dépenses d’investissements « subventions et prêts » affichent un niveau de décaissement de

151,57 milliards de francs CFA (105,21 milliards de francs CFA pour les subventions et 46,36

milliards de francs CFA pour les prêts) sur une dotation de 368,46 milliards de francs CFA (224,25

milliards de francs CFA pour les subventions et 144,20 milliards de francs CFA pour les prêts), soit

un taux de décaissement de 41,14% (46,92% pour les subventions et 32,15% pour les prêts).

De l’analyse comparative du niveau d’exécution entre les deux exercices budgétaires, il ressort

une baisse du niveau de décaissements des « subventions et prêts » de 69,64 milliards de francs

CFA correspondant à une baisse des subventions de 57,80 milliards de francs CFA et des prêts de

11,83 milliards de francs CFA.

III.1.2 2. Les transferts en capitalIII.1.2 2. Les transferts en capitalIII.1.2 2. Les transferts en capitalIII.1.2 2. Les transferts en capital

Au 31 décembre 2015, le volume des dépenses ordonnancées au titre des transferts en capital se

chiffre à 4,68 milliards de francs CFA sur une dotation de 7,66 milliards de francs CFA, soit un

taux d’exécution de 61,08%.Ce taux enregistre une baisse de 32,00 points par rapport à 2014 à la

même date, où il était de 93,08%.

Page 39: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

29

L’analyse comparative du niveau d’exécution fait ressortir une baisse des dépenses

ordonnancées de 4,44 milliards de francs CFA entre les deux exercices budgétaires.

Le détail de l’exécution des dépenses en capital est consigné dans l’annexe 6.

III.2. Analyse des dépenses spécifiquesAnalyse des dépenses spécifiquesAnalyse des dépenses spécifiquesAnalyse des dépenses spécifiques

III.2.1.III.2.1.III.2.1.III.2.1. Dépenses inhérentes à la mise en œuvre des priorités du Dépenses inhérentes à la mise en œuvre des priorités du Dépenses inhérentes à la mise en œuvre des priorités du Dépenses inhérentes à la mise en œuvre des priorités du Gouvernement selon la LoGouvernement selon la LoGouvernement selon la LoGouvernement selon la Loi de Finances Initiale i de Finances Initiale i de Finances Initiale i de Finances Initiale

Les inscriptions budgétaires au titre de la mise en œuvre des priorités du Gouvernement de la

transition en 2015 s’élèvent à 271,43 milliards de CFA.

Pour ce qui est de l’exécution, le montant des dépenses ordonnancées à fin décembre s’élève à

269,16 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 99,16%. Ce niveau d’exécution est

imputable aux niveaux d’exécution de l’ensemble des dépenses « prioritaires ».

L’exécution par type de priorité se présente comme suit :

III.2III.2III.2III.2.1.1 L.1.1 L.1.1 L.1.1 Le renforcement des piliers de la croissancee renforcement des piliers de la croissancee renforcement des piliers de la croissancee renforcement des piliers de la croissance

Sur une dotation définitive de 72,26 milliards de francs CFA consacrée aux secteurs de la

production et de soutien à la production, un montant de 71,28 milliards de francs CFA a été

ordonnancé à fin décembre 2015, soit un taux d’exécution de 98,65%. Le secteur de la production

enregistre des dépenses ordonnancées de 51,31 milliards de francs CFA contre 19,98 milliards de

francs CFA pour celui de soutien à la production avec des taux d’exécution respectifs de 98,14%

et 100,00%.

Le détail est consigné dans l’annexe 7.

���� Les secteurs de production

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

30

Trois (03) ministères ont été identifiés. Il s’agit notamment du Ministère de l'Agriculture, des

Ressources Hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité Alimentaire, le Ministère des

Ressources Animales et celui de l’Environnement et des Ressources Halieutiques.

A fin décembre 2015, sur une dotation définitive de 52,28 milliards de francs CFA, un montant de

51,31 milliards de francs CFA a été ordonnancé, soit un taux d’exécution de 98,14%.

Les projets identifiés au niveau du Ministère de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques, de

l’Assainissement et de la Sécurité Alimentaire dans le cadre du renforcement des piliers de la

croissance ont été exécutés à hauteur de 50,22 milliards de francs CFA (base ordonnancée) sur

une dotation définitive de 51,14 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 98,19%.

Pour le Ministère des Ressources Animales, sur une dotation définitive de 0,90 milliard de francs

CFA, les projets ont été exécutés, base ordonnancement, à hauteur de 0,89 milliard de francs

CFA, soit un taux d’exécution de 99,12%.

Quant au Ministère de l’Environnement et des Ressources Halieutiques, sur une dotation de

0,24 milliard de francs CFA au profit du projet « promotion de l’aquaculture », un montant de 0,20

milliard de francs CFA a été exécuté, soit un taux d’exécution de 83,60%.

���� Les secteurs de soutien à la production

Deux (02) ministères sont concernés : le Ministère des Mines et de l’Energie et celui des

Infrastructures, du Désenclavement et du Transport.

A la date du 31 décembre 2015, sur une dotation définitive de 19,98 milliards de francs CFA, un

taux d’exécution de 100,00% a été enregistré (base ordonnancement).

III.2III.2III.2III.2.1.2 La consolidation des acquis sociaux.1.2 La consolidation des acquis sociaux.1.2 La consolidation des acquis sociaux.1.2 La consolidation des acquis sociaux

Les dépenses relatives à la consolidation des acquis sociaux concernent les secteurs de la santé,

de l’éducation, de l’habitat social, de la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage. A la

date du 31 décembre 2015, sur une dotation définitive de 98,16 milliards de francs CFA, les

dépenses ordonnancées s’élèvent à 97,47 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de

99,29%.

Pour le Ministère de la Santé, sur une dotation définitive de 29,48 milliards de francs CFA allouée

pour le plan riposte aux épidémies, à l’aménagement, aux constructions d’infrastructures

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

31

sanitaires et l’acquisition d’équipements hospitaliers, un montant de 29,05 milliards de francs

CFA a été ordonnancé, soit un taux d’exécution de 98,54%.

Pour le ministère chargé de l’Education, sur une dotation définitive de 45,55 milliards de francs

CFA, un montant de 45,32 milliards de francs CFA a été ordonnancé à la date du 31 décembre

2015, soit un taux d’exécution de 99,48%.

Pour ce qui concerne l’habitat social, sur une dotation définitive de 5,55 milliards de francs CFA,

un montant de 5,54 milliards de francs CFA a été ordonnancé à la date du 31 décembre 2015, soit

un taux d’exécution de 99,84%.

Quant à la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage, sur une dotation définitive de

17,59 milliards de francs CFA, un montant de 17,57 milliards de francs CFA a été ordonnancé à la

date du 31 décembre 2015, soit un taux d’exécution de 99,90%.

III.2III.2III.2III.2.1.3 Le renforcement de la défense du territoire et de .1.3 Le renforcement de la défense du territoire et de .1.3 Le renforcement de la défense du territoire et de .1.3 Le renforcement de la défense du territoire et de

la sécurité intérieurela sécurité intérieurela sécurité intérieurela sécurité intérieure

Pour le fonctionnement opérationnel de certaines structures du Ministère de l’Administration

Territoriale et de la Sécurité, des allocations budgétaires ont été accordées.

Au 31 décembre 2015, le volume des dépenses ordonnancées se chiffre à 24,58 milliards de francs

CFA sur une dotation définitive de 24,68 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de

99,60%. Les taux d’exécution par titre s’élèvent à 98,56%, 99,19% et 99,89% respectivement pour

les titres 3, 4 et 5.

III.III.III.III.2222.1.4 Le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la .1.4 Le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la .1.4 Le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la .1.4 Le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruptioncorruptioncorruptioncorruption

Les inscriptions budgétaires relatives au renforcement de la gouvernance et la lutte contre la

corruption sont regroupées en dépenses au profit de la justice, de la décentralisation et de la

déconcentration et concernent les départements de la justice, de l’administration du territoire,

de la décentralisation et de la sécurité, de l’habitat et de l’urbanisme et des transferts de

ressources aux collectivités territoriales. Ces inscriptions budgétaires intègrent celles liées à

l’organisation des élections.

Les dépenses ordonnancées à la date du 31 décembre 2015 se chiffrent à 51,98 milliards de francs

CFA sur une dotation de 52,17 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 99,63%.

Page 42: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

32

III.2III.2III.2III.2.1.5 Analyse d.1.5 Analyse d.1.5 Analyse d.1.5 Analyse des autres prioritéses autres prioritéses autres prioritéses autres priorités

A la date du 31 décembre 2015, sur une dotation définitive de 24,15 milliards de francs CFA, les

dépenses ordonnancées se chiffrent à 23,85 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de

98,73%.

L’exécution de ces priorités se résume comme suit:

les dépenses consacrées au renforcement des piliers de la croissance (98,65%) ;

les dépenses consacrées à la consolidation des acquis sociaux (99,29%) ;

les dépenses liées au renforcement de la défense du territoire et de la sécurité intérieure

(99,60%) ;

les dépenses relatives au renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruption

(99,63%) ;

les dépenses relatives aux autres priorités du gouvernement (98,73%).

Les annexes 7 à 11 fournissent le détail du niveau d’exécution pour chaque secteur de dépenses

mise en œuvre dans le cadre des priorités du Gouvernement.

III.3.1III.3.1III.3.1III.3.1 Analyse des dépenses sociales de réduction de la pauvrétéAnalyse des dépenses sociales de réduction de la pauvrétéAnalyse des dépenses sociales de réduction de la pauvrétéAnalyse des dépenses sociales de réduction de la pauvrété

Les dépenses sociales de réduction de la pauvreté sont définies comme les dépenses à caractère

social et/ou de réduction de la pauvreté. De façon spécifique, elles sont relatives aux :

• secteurs sociaux de réduction de la pauvreté depuis le CSLP et traduits dans la SCADD

comme secteurs de défis;

• mesures sociales dans le budget 2015 ayant un impact probable sur la pauvreté (emploi,

revenu, accessibilité aux services sociaux de base) ;

• programmes sociaux ayant un impact probable sur la pauvreté.

Le montant des dépenses ordonnancées au titre desdites dépenses à la date du 31 décembre

2015 s’élève à 431,21 milliards de francs CFA, sur une dotation définitive de 424,09 milliards de

francs CFA, soit un taux d’exécution de 101,68% supérieur à l’objectif de 100,0% à la fin de

l’exercice budgétaire.

Page 43: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

33

Le dépassement constaté est imputable aux dépenses de personnel du Ministère de l’Education

Nationale (113,86%) et celui de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire (108,02%). Sur les treize

(13) ministères, onze (11) ont réalisé des taux d’exécution supérieurs à 95%.

Les détails sont consignés dans l’annexe 12.

III.2.2.III.2.2.III.2.2.III.2.2. Les secteurs prioritaires identLes secteurs prioritaires identLes secteurs prioritaires identLes secteurs prioritaires identifiés dans la SCADDifiés dans la SCADDifiés dans la SCADDifiés dans la SCADD

Les secteurs prioritaires identifiés dans la SCADD comprennent deux (02) volets. Il s’agit des

secteurs sociaux et les secteurs de croissance.

III.2.2.1. Les secteurs sociauxLes secteurs sociauxLes secteurs sociauxLes secteurs sociaux

Dans le cadre du dialogue avec les Partenaires Techniques et Financiers, le Gouvernement s’est

engagé à allouer une certaine proportion du budget de l’Etat aux secteurs de la Santé (12,50%)

et de l’Education Nationale (15,60%). Au titre du budget de l’Etat, gestion 2015, les allocations

budgétaires accordées aux Ministères de la Santé et de l’Education Nationale et Alphabétisation

sont respectivement de 11,88% et 16,64%.

En rappel, l’indicateur relatif aux allocations budgétaires des secteurs prioritaires est calculé sur

la base du budget total consacré aux Ministères de la Santé et de l’Education Nationale et de

l’Alphabétisation rapporté au budget total de l’Etat (hors dette, financement extérieur,

contrepartie de l’Etat aux projets, surcoût sur investissement, transferts en capital,

exonérations, contrepartie aux nouveaux projets DCIM).

A fin décembre 2015, le volume des dépenses engagées liquidées 3se chiffre à 312,83 milliards de

francs CFA sur une dotation de 299,48 milliards de francs CFA, soit un taux de liquidation de

104,46%. Il ressort donc une atteinte de l’objectif « plancher » de 90% à la fin de l’exercice

budgétaire.

Le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation enregistre le plus fort taux

d’exécution (110,75%) avec un volume de dépenses liquidées de 195,32 milliards francs CFA contre

117,51 milliards de francs CFA pour le Ministère de la Santé qui réalise un taux d’exécution de

95,44%.

Le détail est consigné dans l’annexe 13.

3 La cible annuelle de 90% est évaluée sur la base des dépenses liquidées.

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

34

III.2.2.2. Les secteurs de Les secteurs de Les secteurs de Les secteurs de croissancescroissancescroissancescroissances dédédédéfinifinifinifinissss au niveau de la au niveau de la au niveau de la au niveau de la SCADDSCADDSCADDSCADD

A la date du 31 décembre 2015, le montant total des dépenses ordonnancées au titre de ces

secteurs se chiffre à 109,26 milliards de francs CFA sur une dotation définitive de 121,07 milliards

de francs CFA, soit un taux d’exécution de 90,24%.

L’analyse par secteur se présente comme suit :

���� Secteur de soutien à l’économie

Les dépenses ordonnancées se chiffrent à 38,54 milliards de francs CFA sur une dotation

définitive de 38,78 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 99,37%. Les taux

d’exécution par ministère affichent des niveaux supérieurs à 99%.

���� Secteur du développement rural

Ce secteur a connu un taux d’exécution de 75,39% correspondant à des dépenses ordonnancées

de 34,89 milliards de francs CFA sur une dotation définitive de 46,28 milliards de francs CFA. Le

Ministère des Ressources Animales réalise le plus fort taux d’exécution (97,62%) tandis que celui

de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité Alimentaire

affiche le plus faible niveau d’exécution (74,01%).

���� Secteur des infrastructures et des routes

Les dépenses ordonnancées au titre de ce secteur s’élèvent à 35,83 milliards de francs CFA pour

une dotation définitive de 36,01 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 99,50%.

Le plus fort taux d’exécution est réalisé par le Ministère des Infrastructures, du Désenclavement

et des Transports (99,88%) tandis que celui de l’Habitat et de l’Urbanisme affiche le plus faible

taux d’exécution (96,80%).

La situation d’exécution des secteurs de croissance identifiés dans la SCADD est consignée dans

l’annexe 14.

III.3.5. Analyse des crédits déléguésIII.3.5. Analyse des crédits déléguésIII.3.5. Analyse des crédits déléguésIII.3.5. Analyse des crédits délégués

Sur une dotation définitive de 13,35 milliards de francs CFA, les dépenses ordonnancées à fin

décembre 2015 s’élèvent à 12,75 milliards de francs CFA correspondant à un taux d’absorption de

95,51%.

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

35

A la même période en 2014, ce taux était de 91,94% correspondant à un montant ordonnancé de

13,18 milliards de francs CFA. Il ressort donc une amélioration du taux d’exécution des crédits

délégués de 3,57 points entre les deux exercices budgétaires.

L’analyse par ministère montre que sur les vingt-deux (22) ministères et institutions appliquant

la délégation de crédit, seulement trois (13,63%) enregistrent des taux d’exécution inférieurs à

80%. Il s’agit du :

• Ministère de la Recherche Scientifique et des Innovations (37,33%) ;

• Ministère de la Communication, chargé des Relations avec le CNT (58,78%) ;

• Conseil Supérieur de la Communication (68,62%) ;

L’analyse par région fait ressortir des taux d’exécution supérieurs à 90% pour l’ensemble des

régions.

III.3.4. Analyse des Dépenses de consommation d’eau, d’électricité et de téléphone III.3.4. Analyse des Dépenses de consommation d’eau, d’électricité et de téléphone III.3.4. Analyse des Dépenses de consommation d’eau, d’électricité et de téléphone III.3.4. Analyse des Dépenses de consommation d’eau, d’électricité et de téléphone

Dans le cadre de la décongestion des Dépenses Communes Interministérielles, le Gouvernement

a autorisé le 28 décembre 2012 le transfert progressif de la gestion des crédits d’eau, d’électricité

et de téléphone aux ministères et institutions. Le transfert de la gestion de ces crédits obéit non

seulement à une recommandation du Gouvernement, mais aussi à un souci de bonne

gouvernance dans la gestion des finances publiques.

Aussi, avec l’adoption du budget programme qui devrait être effectif en 2017 dans tous les

Ministères et Institutions, il est nécessaire que la gestion des crédits relatifs aux charges

récurrentes d’eau, d’électricité et de téléphone soit transférée aux Ministères et Institutions

dans lesquels les consommations ont effectivement lieu.

Après le transfert de la gestion des crédits du téléphone et de l’électricité respectivement en

2013 et 2014, celui des crédits liés à l’eau s’est effectué en 2015. Les mesures de rationalisation

des consommations se sont poursuivies par le suivi des consommations d’eau, d’électricité et de

téléphone des Ministères et Institutions à travers notamment la mise en application des textes

encadrant l’utilisation des abonnements publics.

III.3.4.1III.3.4.1III.3.4.1III.3.4.1. Analyse des dépenses de consommation d’électricitéAnalyse des dépenses de consommation d’électricitéAnalyse des dépenses de consommation d’électricitéAnalyse des dépenses de consommation d’électricité

Page 46: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

36

Les dépenses de consommation d’électricité se sont établies à fin décembre 2015 à 16,87 milliards

de francs CFA contre 16,60 milliards de francs CFA à la même période en 2014, soit une hausse de

1,60%. Ce taux d’accroissement était de 3,82% entre 2013 et 2014.

Tableau 7: Evolution de la consommation d’électricité à fin décembre sur la période 2013 à 2015

Rubrique A fin décembre 2013 A fin décembre 2014 A fin décembre 2015

Consommation d'électricité 15 987 573 466 16 597 780 921 16 864 070 006

Ecart (%) - 3,82% 1,60%

Source : DGAIE

Entre décembre 2014 et décembre 2015, le taux d’accroissement est passé de 3,82% à 1,60%, soit

une baisse de 2,22 points. Cette baisse s’explique entre autre par le suivi exercé sur les

consommations d’électricité et l’assainissement des abonnements électriques conjugués avec

les effets des nombreuses mesures de rationalisation mises en œuvre. Aussi, les remous socio-

politiques de fin octobre 2014 qui ont entrainé une mutation institutionnelle constituent une

raison de cette baisse.

En termes de baisse, des pics peuvent être identifiés auprès de l’Autorité Supérieur du Contrôle

d'Etat (-66,23%), du Ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (-54,73%) et du

Premier Ministère (-41,57%).

Par ailleurs, d’autres Ministères et Institutions ont enregistré des hausses relativement

importantes. Il s’agit des hôtels administratifs (102,28%), du Ministère des Mines et de l’Energie

(33,33%) et du Ministère des Sports et des Loisirs (22,07%).

III.3.4.2. Analyse des dépenses de consommation d’eauIII.3.4.2. Analyse des dépenses de consommation d’eauIII.3.4.2. Analyse des dépenses de consommation d’eauIII.3.4.2. Analyse des dépenses de consommation d’eau

Les dépenses de consommation d’eau se sont établies à fin décembre 2015 à 7,04 milliards de

francs CFA contre 7,30 milliards de francs CFA à la même période en 2014, soit une baisse de

3,52%. Ce taux d’accroissement était de -0,32% entre 2013 et 2014.

Tableau 8: Evolution de la consommation d’eau à fin décembre sur la période 2013 à 2015

Rubrique A fin décembre 2013 A fin décembre 2014 A fin décembre 2015

Consommation d'eau 7 322 263 162 7 298 791 523 7 042 145 057

Ecart (%) - -0,32% -3,52%Source : DGAIE

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

37

Entre fin décembre 2014 et 2015, pour la même période, le taux d’accroissement des

consommations d’eau est passé de -0,32% à -3,52%, soit une contraction du taux de progression

de 3,2 points expliquée par les effets continus des mesures mises en œuvre dans le cadre des

actions de maîtrise des dépenses y relatives.

Cette baisse est imputable principalement à la baisse des consommations d’eau de certains

Ministères et Institutions.

Il s’agit entre autres du Médiateur du Faso (-99,52%), du Ministère du Développement de

l'Economie Numérique et des Postes (-97,94%) et du Ministère des Ressources Animales (-

97,29%) ;

D’autres Ministères et Institutions ont en revanche connu une tendance haussière de leurs

consommations. Il s’agit notamment de la Présidence du Faso (37,87%), du Ministère des

Enseignements Secondaire et Supérieur (15,59%) et du Ministère de la Défense Nationale et des

Anciens Combattants (14,30%).

III.3.4.3.III.3.4.3.III.3.4.3.III.3.4.3. Analyse des dépenses de consommation de téléphoneAnalyse des dépenses de consommation de téléphoneAnalyse des dépenses de consommation de téléphoneAnalyse des dépenses de consommation de téléphone

A fin décembre 2015, les dépenses de communications téléphoniques se sont élevées à 4,50

milliards de francs CFA contre 4,38 milliards de francs CFA à la même période en 2014, soit une

hausse de 2,74%. Par ailleurs, une hausse de 3,21% avait été constatée à la même période entre

2013 et 2014.

Tableau 9: Evolution des dépenses de communications téléphoniques à fin décembre sur la période 2013 à 2015

Rubrique A fin Décembre 2013 A fin Décembre 2014 A fin Décembre 2015

Consommation de téléphone 4 245 991 677 4 382 181 586 4 502 278 559

Ecart (%) - 3,21% 2,74%

Source : DGAIE

Entre fin décembre 2014 et 2015, pour la même période, le taux d’accroissement est passé de

3,21% à 2,74%, soit une baisse du taux de progression de 0,47 point.

En partie due aux mesures de maîtrise des dépenses de fonctionnement, cette baisse est plus

remarquable du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité sociale (-

55,84%), du Conseil Constitutionnel (-34,08%) et de la Grande Chancellerie (-33,54%).

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

38

Par ailleurs, les Ministères et Institutions ci-dessous ont enregistré des hausses significatives de

leurs consommations téléphoniques. Il s’agit de l’Autorité Supérieure du Contrôle

d'Etat (365,00%), du Secrétariat Général du Gouvernement et du Conseil des

Ministres (137,50%) et du Ministère de l’Economie et des Finances (50,35%).

Page 49: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

39

IV. DE LA GESTION DE LA TRESORERIEDE LA GESTION DE LA TRESORERIEDE LA GESTION DE LA TRESORERIEDE LA GESTION DE LA TRESORERIE

L’objectif en matière de gestion de la trésorerie est d’assurer un ajustement permanent entre les

disponibilités de trésorerie et les engagements financiers de l’Etat et de ses démembrements.

Au 31 décembre 2015, le niveau des encaissements reste inférieur à celui des besoins de

décaissement.

IV.1. De lDe lDe lDe la situation des encaissements au 31 a situation des encaissements au 31 a situation des encaissements au 31 a situation des encaissements au 31 décembre 2015décembre 2015décembre 2015décembre 2015

Les encaissements sont constitués des recouvrements des différentes régies (DGI, DGD, DGTCP,

DG-COOP) (hors les chèques Trésor et les opérations d’ordre), des ressources des Emprunts

obligataires et des bons du Trésor ainsi que les tirages sur les ressources extérieurs (Appuis

budgétaires).

Au 31 décembre 2015, au total 1 514,75 milliards de FCFA ont été encaissés, sur l’ensemble du

réseau du Trésor Public, contre 1 105,48 milliards de FCFA au 31 octobre 2015, soit un taux de

progression 37,02%. Le détail de ces encaissements est consigné dans le tableau ci-après :

Tableau 10 : Situation des encaissements au 31 décembre 2015, en milliards de FCFA

Encaissements 2015 1er

Trimestre 2èm

Trimestre 3èm

Trimestre 4ème

trimestre Total

DGI 110,7 124,87 83,5 130,430

449,50

DGD 78,77 99,37 91,35 103,056

372,55

DGTCP & DGCOOP 101,68 158,84 256,4 175,780

692,70 Dont Appuis Budgétaires 12,59 20,57 139,15 47,162

219,47

Emprunts d'Etat 0 66,2 0 30,670

96,87

Bons du Trésor 55,99 34,16 74,21 43,030

207,39 Autres(correspondants,…) 33,1 37,91 43,04 54,918

168,97

TOTAL 291,15 383,08 431,25 409,267 1 514,75

Sources : DGTCP/ACCT/ST

Sur la période, l’Etat a eu recours aux émissions de titres publics pour financer la trésorerie à

hauteur de 304,26 milliards de FCFA dont 207,39 milliards de FCFA au titre des bons du Trésor et

96,87 milliards de FCFA pour ce qui concerne les obligations du Trésor. Cela représente environ

20,09% des encaissements total de la période sous revue et traduit l’apport appréciable dans le

financement de la trésorerie de l’Etat.

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

40

Au titre des financements extérieurs, les décaissements des appuis budgétaires se situent au 31

décembre 2015 à 219,47 milliards de FCFA soit 14,49% des encaissements effectifs de la période.

IV.2. De la situation des paiements au Trésor au 31 mars 2016De la situation des paiements au Trésor au 31 mars 2016De la situation des paiements au Trésor au 31 mars 2016De la situation des paiements au Trésor au 31 mars 2016

Du 1erjanvier au 31 décembre 2015, le montant total des paiements effectués par le Trésor Public

se chiffre à 1 706,99 milliards de FCFA contre 1 217,47 milliards de FCFA à fin octobre 2015, soit

une progression de 40,21%. Le détail des paiements est consigné dans le tableau suivant :

Tableau 11 : Situation récapitulative des paiements mensuels au 31 décembre 2015 en milliards de FCFA

Rubriques 1er

Trimestre 2ème

trimestre 3ème

trimestre 4ème

trimestre Total Paierie Générale 115,12 144,26 165,8 205,65 630,83

Agence Comptable Centrale du Trésor 248,65 206,43 246,11 230,86 932,05

Dt remb BT 71,42 58,97 30,81 35,00 196,20

Trésoreries Régionales 26,04 37,6 27,46 53,00 144,10

Cumul des Paiements 389,81 388,29 439,37 489,52 1 706,99

Source : DGTCP/ACCT/ST

IV.3. Du solde des opérations d’encaissements et de décaissementsDu solde des opérations d’encaissements et de décaissementsDu solde des opérations d’encaissements et de décaissementsDu solde des opérations d’encaissements et de décaissements

Sur la période sous revue, en rapportant les décaissements aux encaissements, il se dégage un

solde déficitaire de 192,24 milliards de FCFA.

Ce solde a été couvert par les disponibilités du Trésor à fin décembre 2014. Ce déficit de trésorerie

se situerait à 411,17 milliards de FCFA sans les appuis budgétaires et à 715,97 milliards de FCFA

sans le recours aux ressources des appuis budgétaires ainsi que les ressources trésorerie

adossées aux titres publics.

IV.4. De la situation des disponibilités de trésorerieDe la situation des disponibilités de trésorerieDe la situation des disponibilités de trésorerieDe la situation des disponibilités de trésorerie

Au 31 décembre 2015, les disponibilités totales au Trésor se chiffrent à 226,16 milliards de FCFA

contre 288,75 milliards de FCFA au 31 décembre 2014. En prenant en compte la spécificité du

compte CCP et des comptes d’affectation spéciale (CAS), les disponibilités totales utilisables au

Trésor s’élèvent à 151,15 milliards de FCFA et à 87,42 milliards de FCFA respectivement au 31

décembre 2014 et au 31 décembre 2015.

Tableau 12 : Situation des disponibilités de trésorerie au 31 décembre 2015

Page 51: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

41

Comptes Disponibilités Totales

au 31/12/2015 Disponibilités Utilisables

au 31/12/2015

Caisse 6,18 6,18 BCEAO 43,89 43,89 Banques (BCB, UBA, CBI) 8,09 8,09 CFP 21,85 21,85 FEC 4,92 4,92 Fds dettes multilatérales 2,49 2,49 Chèques en encaissements 6,16 0,00 Chèques en portefeuilles 5,48 0,00 FSDEB 18,03 0,00 CCP 108,54 0,00 UTE-PASNMF-CAS 0,10 0,00 Fds de garantie 0,42 0,00

Total 226,16 87,42

Source : DGTCP janvier 2016

IV.5. De l’évolution des instances de paieDe l’évolution des instances de paieDe l’évolution des instances de paieDe l’évolution des instances de paiement au Trésor public ment au Trésor public ment au Trésor public ment au Trésor public du du du du 31 décembre 201431 décembre 201431 décembre 201431 décembre 2014 au au au au 31 décembre31 décembre31 décembre31 décembre 2012012012015555

En rappel, les dépenses en instance de paiement sur l’ensemble du réseau du Trésor Public au 31

décembre 2014, se chiffraient à 152,45 milliards de FCFA. Au 31 décembre 2015, le montant total

des paiements en instance est estimé à 33,67 milliards de FCFA. Le tableau suivant présente

l’évolution des paiements en instance de paiement du 31 décembre 2014 au 31 décembre 2015,

en milliards de FCFA :

Tableau 13 : Evolution des mandats en instance de paiement du 31 décembre 2014 au 31 décembre 2015

Rubriques

Décembre 2014

Juin 2015 31 décembre 2015 Dossiers

2015 Dossiers

2014 Dossiers

2015 Dossiers

2014

Paierie Générale 79,04 39,24 14,6 11,08 0 Agence Comptable Centrale du Trésor

68,72 42,42 1,17 18,03 0

Trésoreries Régionales 4,69 1,93 4,56 0

Cumul des instances de Paiements

152,45 83,59 15,77 33,67 0

Source : DGTCP/ACCT/ST janvier 2016

Aux instances de paiements pourraient s’ajouter les dépenses budgétaires en cours d’exécution

dans le CID et qui se décomposent comme suit dans les tableaux suivants en milliards de francs

de CFA°:

Page 52: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

42

Tableau 14 : Dossiers en cours d’exécution dans le CID en milliards de francs CFA

TITRE Liquidations Ordonnancements Total

Titre 3 2,24 1,72 3,96 Titre 4 2,24 1,82 4,06 Titre 5 (Etat) 4,46 3,55 8,01 Total 8,94 7,09 16,03

Source : CID 14/01/2016

Le montant total des dossiers au stade de liquidation à la date du 14/01/2015 se chiffre à 8,94

milliards de francs CFA.

En considérant les dossiers au stage d’ordonnancement dans le CID, le montant total est estimé

à 7,09 milliards de francs CFA.

IV.5.1.IV.5.1.IV.5.1.IV.5.1. Des enseignementsDes enseignementsDes enseignementsDes enseignements

� La qualité et la maitrise des prévisions budgétaires. La non maitrise des prévisions se

traduit au niveau budgétaire par un manque de réalisme du budget de l'Etat et les effets

sur la trésorerie sont énormes (besoins de décaissements plus que proportionnels que les

marges de trésorerie) ;

� L’importance des déblocages de fonds. Le recours de plus en plus fréquent aux déblocages

de fonds conduit à exécuter une bonne partie du budget de l'Etat par la procédure

simplifiée à travers les comptes de dépôt ouverts au profit de certains services

administratifs ;

� Le montant des instances de paiement de 2015 : Le montant des instances de 2015 a eu un

impact sur le plan de trésorerie en 2016 s’élève à 50,05 milliards de FCFA.

IV.5.2.IV.5.2.IV.5.2.IV.5.2. Des mesuresDes mesuresDes mesuresDes mesures

Au regard des contraintes de trésorerie et des fortes attentes des structures publiques disposant

de compte de dépôt au Trésor Public, sur le plan social et les enjeux politiques, il convient de

mettre en œuvre une stratégie de mobilisation des ressources de trésorerie : elle portera

notamment sur la poursuite des efforts de mobilisation des ressources de trésorerie à travers

des actions de recouvrement par les régies de recettes ainsi que la mobilisation des ressources

extérieures.

En somme, les mesures entrant dans le cadre d’un renforcement de la gestion de la trésorerie

pourraient s’opérer à travers la mise en œuvre de certaines activités spécifiques :

Page 53: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

43

� Prospecter des financements auprès des partenaires techniques et financiers à des

conditionnalités acceptables tout en respectant les ratios de soutenabilité et/ou de viabilité

de la dette;

� Orienter les ressources sur emprunt au financement de projets et/ou programmes

productifs à court et moyen terme afin d’accroître les ressources qui garantissent les

chances de leur remboursement ;

� Renforcer la conciliation entre l’exécution des dépenses et la trésorerie disponible (indexer

les dépenses sur les possibilités réelles des ressources propres, …) ;

� Encadrer davantage l’exécution du budget à travers des comptes de dépôts en définissant

les dépenses éligibles, le rôle des acteurs et la nomenclature de pièces justificatives,

l’opportunité de reconduire les soldes à fin d’année en année suivante.

V. SITUATION D’EXECUTION DU PLAN DE PASSATION DES SITUATION D’EXECUTION DU PLAN DE PASSATION DES SITUATION D’EXECUTION DU PLAN DE PASSATION DES SITUATION D’EXECUTION DU PLAN DE PASSATION DES MARCHESMARCHESMARCHESMARCHES

Conformément à la réglementation générale des marchés publics et des délégations de service

public, la nature et l’étendue des besoins de l’Etat, au titre de la gestion budgétaire 2015 ont été

déterminées à travers un plan annuel de passation des marchés (PPM) qui a été examiné par un

comité avant son approbation en Conseil des ministres le 11 février 2015.

Page 54: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

44

Le lancement par anticipation des marchés publics au titre du budget de l’Etat, gestion 2015 qui

devrait avoir lieu dès le mois de novembre 2014 n’a pas été effectif compte tenu des événements

qu’ont connu le pays en fin octobre 2014. Le lundi 19 janvier 2015 a été retenu comme date de

démarrage de l’exécution des PPM gestion 2015.

Au 31 décembre 2015, 321 dossiers ont été saisis en prévision sur le SIMP 2 d’un montant total de

25,37 milliards de francs CFA, contre 2277 dossiers pour un montant total de 253,44 milliards de

francs CFA sur la même période en 2014 soit une diminution de 1956 dossiers en nombre et de

228,06 milliards de francs CFA en valeur.

Cependant, la situation d’exécution des Plans de Passation des Marchés au 31 décembre 2015

transmis par les Directeurs des marchés publics, présente les données de seulement vingt (20)

ministères et institutions sur un total de quarante (40). Il s’agit du MESS, MJDHPC, MATDS, MICA,

MCCRCNT, MCT, MIDT, MS, MFPTSS, MJFPE, MRA, MSL, MASSN, MDNAC, CONSEIL D’ETAT, C.

CASSATION, C. COMPTES, ASCE, CES et CSC. Cet état de fait s’explique par la non transmission

des situations d’exécution par les DMP/PRM et les DAF de certains ministères et institutions.

Ainsi , sur un total de 1073 dossiers d’un montant de 322,78 milliards de francs CFA prévus pour

être lancés, 820 dossiers d’un montant de 277 milliards de francs CFA ont été lancés soit un taux

d’exécution de 76,42% selon le nombre et 85,82% selon la valeur.

Par ailleurs, des 1073 dossiers prévus, 253 d’un montant de 45,78 milliards de francs CFA n’ont

pas connu de début d’exécution soit un taux de 23,58% selon le nombre et 14,18% selon la valeur.

Toutefois, ces taux ne permettent pas d’émettre une appréciation objective et exhaustive sur la

situation d’exécution des PPM au 31 décembre 2015, dans la mesure où la moitié des ministères

et institutions (20 ministères et institutions sur 40) n’ont pas transmis la situation d’exécution de

leur PPM.

Le graphique n°7 illustre l’état d’exécution du PPM.

Graphique 9 : Situation d’exécution des marchés publics de 20 ministères et institutions, au 31 décembre 2015.

Page 55: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

45

Source : DG-CMEF/DPSECP, décembre 2015

Les difficultés relevées à cet effet portent sur :

la mise en œuvre tardive des plans de passation des marchés au niveau des projets et

programmes relevant de certains ministères eu égard à l’adoption tardive du plan de

travail du budget annuel (PTBA) et à la nécessité de faire approuver les dossiers d’appel

à concurrence par les bailleurs de fonds;

la révision des PPM suite à la réaffectation de crédits budgétaires à d’autres besoins ;

la non maturité des dossiers techniques ne permettant pas le lancement à bonne date

des dossiers d’appel à concurrence y relatifs ;

l’adoption tardive du budget de l’Etat, gestion 2015 ;

les difficultés liées à l’opérationnalisation de SIMP 2 ainsi que la non maitrise dudit logiciel

par certains acteurs.

De façon globale, la situation d’exécution du PPM des vingt (20) ministères et institutions à fin

décembre 2015 est présentée dans le tableau n°10 :

Tableau 15: Situation d'exécution du PPM de 20 ministères et institution à fin décembre 2015.

Désignation

Dossiers Dossiers

Nombre Part (%) Valeur (milliers

FCFA) Part (%)

Dossiers non encore exécutés 253 23,58 45 775 886 14,18

Dossiers d'appel à concurrence non encore lancés 253 23,58 45 775 886 14,18

Dossiers en cours d'exécution 820 76,42 277 002 877 85,82

Dossiers non encore exécutés

Dossiers en cours d'exécution

76,42

23,58

Page 56: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

46

Dossiers d'appels à concurrence en attente de délai

réglementaire en vue de l'ouverture, de l'évaluation et de

l'attribution)

155 14,45 33 348 692 10,33

Examen des offres (en traitement par les Commissions

d'Attribution des Marchés) 95 08,85 62 283 780 19,30

Dossiers au niveau de l’Organe de Règlement Amiable des

Différents (ORAD) 3 0,28 964 000 0,30

Projets de contrats en cours d'approbation 62 05,78 20 310 790 06,29

Contrats approuvés sans émission d’OS 01 0,09 98 000 0,03

Contrats en cours d'exécution 190 17,71 140 225 624 43,44

Contrats dont l'exécution est achevée 314 29,26 19 771 991 06,13

Total Général 1073 100,00 322 778 763 100,00

Source : DG-CMEF, décembre 2015.

V.2. V.2. V.2. V.2. Situation des remises de pénalités et des intérêts moratoires.Situation des remises de pénalités et des intérêts moratoires.Situation des remises de pénalités et des intérêts moratoires.Situation des remises de pénalités et des intérêts moratoires.

V.2.1. V.2.1. V.2.1. V.2.1. Situation des remises de pénalitésSituation des remises de pénalitésSituation des remises de pénalitésSituation des remises de pénalités

En fin décembre 2015, il a été accordé des remises de pénalités de retard d’un montant total de

200 790 752 de francs CFA pour 24 dossiers, contre un montant de 116 782 812 francs CFA pour 16

dossiers au 31 décembre 2014.

Ces dossiers relèvent du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, du Ministère

de l’Enseignement Secondaire et Supérieur, du MARHASA, du MIDT, du MJDHPC, du MATDS, du

SP/CNLS-IST, du MHU, du MEF et du MRA.

Cette situation résulte du non respect des clauses contractuelles par les prestataires,

notamment les délais d’exécution contenus dans les contrats. Elle peut s’expliquer par un

manque de rigueur des autorités contractantes dans le suivi de l’exécution des contrats.

Pour pallier à cette situation, il sied donc :

de former davantage dans le domaine des marchés publics et de responsabiliser les différents

acteurs de la chaine d’exécution des marchés publics ;

d’interpeler les autorités contractantes pour assurer une programmation à bonne date des

réceptions des prestations après la requête des entreprises et veiller à ne pas émettre d’ordre

de service sans tenir compte du degré de maturité des dossiers, notamment sur

l’identification des sites et la disponibilité de plan des travaux.

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

47

V.2.2. V.2.2. V.2.2. V.2.2. Situation des intérêts moratoiresSituation des intérêts moratoiresSituation des intérêts moratoiresSituation des intérêts moratoires

Au 31 décembre 2015, six (06) dossiers de demande d’intérêts moratoires ont fait l’objet

d’examen pour un montant de 31 106 904 F CFA contre cinq (05) dossiers pour un montant de

29 724 887 F CFA à la même période en 2014. Cette situation résulte des paiements hors délais

des prestataires de l’Etat.

Ces dossiers ont concerné le Ministère de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques, de

l’Assainissement et de la Sécurité Alimentaire, du Ministère de la Culture et du Tourisme, du

Ministère de l’Economie et des Finances, du Ministère du Développement de l’Economie

Numérique et des Postes, du Ministère des Ressources Animales, du Ministère de l’Education

Nationale et de l’Alphabétisation. Il conviendrait de prendre les dispositions utiles afin d’éviter

les paiements hors délai des prestataires de l’Etat.

Page 58: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

48

VI. SITUATION D’EXECUTION DES DEBLOCAGES DE FONDSSITUATION D’EXECUTION DES DEBLOCAGES DE FONDSSITUATION D’EXECUTION DES DEBLOCAGES DE FONDSSITUATION D’EXECUTION DES DEBLOCAGES DE FONDS

A la date du 31 décembre 2015, le montant exécuté s’élève à 255,15 milliards de francs CFA pour

une prévision annuelle ajustée de 440,12 milliards de francs CFA, soit un niveau d’exécution

faible de 57,97%. Cette prévision annuelle ajustée trouve son explication par l’exécution de

certaines dépenses sous forme de déblocage en cours d’année et non contenues dans le plan de

déblocage de fonds initiale. Au 31 décembre 2015, le montant des fonds débloqués hors plan de

déblocage de fonds est assez significatif et se chiffre à 43,39 milliards de francs CFA soit un taux

de 9,86%. Cette situation pourrait s’expliquer par la non maitrise des dépenses devant être régies

par des déblocages par certains ministères ou institutions.

VI.1. Exécution du plan de déblocage de fonds par ministère et Exécution du plan de déblocage de fonds par ministère et Exécution du plan de déblocage de fonds par ministère et Exécution du plan de déblocage de fonds par ministère et institutioninstitutioninstitutioninstitution

La situation d’exécution globale au 31 décembre 2015 du Plan de déblocage de fonds se traduit

par des taux inférieurs à 100% pour l’ensemble des titres budgétaires.

Les taux de déblocage de fonds sont de façon générale moyenne et aucun titre budgétaire n’a

pu atteindre l’intégralité des fonds prévus en fin décembre 2015. Exceptées les dépenses de

personnel (titre 2) qui enregistre un niveau d’exécution faible (13,47%), les autres titres de

dépense connaissent des niveaux d’exécution assez appréciables soit respectivement 68,03% ;

69,92% et 69,77% pour les titres 3 ; 4 et 5.

Le tableau n°11 donne la situation des déblocages de fonds au 31 décembre 2015 par titre

budgétaire.

L’analyse des niveaux de déblocage de fonds par ministères et institutions montre que les taux

sont compris entre 21 et 119% et se présente comme suit:

- Taux d’exécution strictement inférieur à 25% : un (01) ministère;

- Taux d’exécution compris entre 25% et 50% : six (06) ministères et institutions ;

- Taux d’exécution supérieur ou égal à 50% et inférieur à 100% : vingt quatre (24) ministères

et institutions ;

- Taux d’exécution égal à 100% : deux (02) ministères et institutions ;

- Taux d’exécution strictement supérieur 100% : cinq (05) ministères et institutions.

Page 59: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

49

L’annexe 16 donne le détail des taux d’exécution des crédits exécutés par voie de déblocage de

fonds par ministère ou institution et par tranche, au 31 décembre 2015.

Tableau 16: Situation d’exécution par titre budgétaire, au 31 décembre 2015 (en milliers de Francs CFA)

Titres Budgétaires Prévisions annuelles initiale (1)

Objectif 4ème Trimestre 2015

Prévisions ajustée au 4ème

Trimestre (2)

Réalisations au 4ème Trimestre

(3)

Taux au 4ème Trim

(4=3/2)

Titre 2 : dépenses de Personnel 74 238 863 91 854 943 12 375 258 13,47%

Titre 3 : dépenses de Fonctionnement 22 733 433 26 202 494 17 824 378 68,03%

Titre 4 : dépenses de Transferts courants 148 288 908 161 147 621 112 681 988 69,92%

Titre 5 : dépenses d’Investissements exécutés, (Part Etat)

151 464 465 160 912 061 112 266 592 69,77%

TOTAL 396 725 669 440 117 119 255 148 216 57,97%

Source : DG-CMEF, décembre 2015

VI.2. Difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des plans de Difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des plans de Difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des plans de Difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des plans de déblocage des fonds.déblocage des fonds.déblocage des fonds.déblocage des fonds.

Les difficultés liées à la non justification des précédents déblocages de fonds constituent un

véritable problème quant au respect de la mise en œuvre du plan de déblocage de fonds.

Le retard accusé par les structures bénéficiaires dans le transfert des pièces justificatives influent

négativement sur la production diligente des rapports de vérification indispensables aux

déblocages suivants.

Il est également constaté un problème de qualité des pièces justificatives présentées pour

l’obtention du rapport de vérification. Cet état de fait engendre la formulation de réserves dans

les rapports de vérification.

Il ressort également la persistance des déblocages hors plan (c’est-à-dire ceux non contenus

dans le plan de déblocage de fonds) et le non-respect des échéances prévues pour les prochains

déblocages.

Page 60: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

50

VII. SITUATION D’EXECUTION DES DEPENSES NON SITUATION D’EXECUTION DES DEPENSES NON SITUATION D’EXECUTION DES DEPENSES NON SITUATION D’EXECUTION DES DEPENSES NON ABOUTIES DE 201ABOUTIES DE 201ABOUTIES DE 201ABOUTIES DE 2015 5 5 5 A REENGAGER SUR LA GESTION 201A REENGAGER SUR LA GESTION 201A REENGAGER SUR LA GESTION 201A REENGAGER SUR LA GESTION 2016666

A la date du 31 décembre 2015, le montant des dépenses non abouties (DNA) du budget de l’Etat,

gestion 2015 s’élève à 14,71 milliards de francs CFA et concerne 29 ministères et institutions. A

l’analyse , il ressort que quatre (04) ministères cumulent 85,59% des DNA avec un montant de

12,58 milliards de francs CFA, il s’agit du :

� Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme (1,09 milliards de francs CFA) ;

� Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur (1,43 milliards de francs CFA) ;

� Ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports (4,06 milliards de

francs CFA) ;

� Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (5,99 milliards de francs CFA).

La situation globale des dépenses non abouties de 2015, se présente dans le tableau ci-dessous.

Tableau 17 : Situation des dépenses non abouties de 2015 par titre au 31/12/215 (en FCFA).

Titre budgétaire Montant engagé Montant ordonnancé

Montant des DNA 2015 au 31/12/2015

Titre 2:dépenses de personnel 127 418 000 74 158 050 53 259 950

Titre 3: dépenses Fonctionnement 1 757 687 505 234 570 947 1 523 116 558

Titre 4: dépenses de transferts courants 1 923 278 068 36 377 166 1 886 900 902

Titre 5: Investissements exécutés par l'Etat 16 288 751 387 5 046 508 475 11 242 242 912

Total général 20 097 134 960 5 391 614 638 14 705 520 322

Source : DG-CMEF

Conformément aux dispositions de l’article 46 de la loi N°106-2015/CNT du 26 décembre 2015,

portant loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2016, lesdites dépenses

devront faire l’objet d’annulation ou de dégagement sur le circuit informatisé de la dépense (CID)

et de réengagement sur le budget 2016.

Page 61: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

51

A cet effet, obligation est faite aux ministères et institutions qui ne disposeraient pas de lignes

budgétaires appropriées pour le réengagement de ces dépenses sur le budget 2016, de proposer

des réaménagements de leurs crédits budgétaires en vue de leur prise en charge.

La situation des ministères et institutions concernés par les dépenses non abouties de 2015 à la date du 31 décembre 2015 se présente à l’annexe 12.

Page 62: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

52

VIII. EVOLUTION DEVOLUTION DEVOLUTION DEVOLUTION DES ES ES ES DELAIS DE PAIEMENT DE LA DELAIS DE PAIEMENT DE LA DELAIS DE PAIEMENT DE LA DELAIS DE PAIEMENT DE LA DEPENSE PUBLIQUEDEPENSE PUBLIQUEDEPENSE PUBLIQUEDEPENSE PUBLIQUE

Le budget de l’Etat s’exécute dans un contexte marqué par la mise en œuvre des réformes des

procédures et des responsabilités des intervenants dans la chaine d’exécution de la dépense

publique.

En rappel, cette réforme a induit le transfert de la liquidation de la Direction Générale du Contrôle

des Marchés Publics et des Engagements Financiers à la Direction Générale du Budget. Cela a

entrainé une redéfinition du référentiel des délais de paiement en matière d’exécution des

dépenses publics (circulaire n°2014-0129/MEF/SG/DGTCP/SG du 21 Janvier 2014).

Au niveau central dans l’ensemble des ministères doté d’une Unité de Vérification, 345 mandats

fournisseurs de l’année 2015 ont été payés pour un montant total de seize milliards huit cent

quatre-vingt-huit millions cinq cent soixante-neuf mille quatre-vingt-sept (16 888 569 087) FCFA

au 31 décembre 2015.

Dans les ministères et institutions ne disposant pas d’Unité de Vérification, 157 mandats

fournisseurs ont été payés pour un montant total de deux milliards deux cent soixante-trois

millions quatre-vingt-dix mille neuf cent soixante-onze (2 263 090 971) FCFA au 31 décembre 2015.

En somme, du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2015, 502 mandats fournisseurs de l’exercice

budgétaire 2015 ont été payés pour un montant total de dix-neuf milliards cent cinquante un

millions six cent soixante mille cinquante-huit (19 151 660 058) FCFA dans le contexte de la

réforme des procédures et des responsabilités des intervenants dans la chaine d’exécution de la

dépense publique.

Au niveau régional, 3144 mandats fournisseurs de l’année 2015 ont été payés sur les crédits

délégués pour un montant de six milliards trois cent quatre-vingt-dix millions neuf cent seize

mille sept cent quatre-vingt (6 390 916 780) FCFA.

L’analyse de la situation détaillée des délais de paiement des dépenses sera faite selon les phases

administrative et comptable. Aussi, les délais moyens ont été calculés avec déduction des jours

non ouvrables.

VII.1.VII.1.VII.1.VII.1. Les évolutions de la phase administrativeLes évolutions de la phase administrativeLes évolutions de la phase administrativeLes évolutions de la phase administrative

A la phase administrative, quatre (4) indicateurs ont été calculés, ce sont :

Page 63: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

53

� du délai moyen de traitement au niveau de l’administrateur de crédits

La norme de référence fixée pour ce délai est de cinq (05) jours. Au 31 décembre 2015, cette

norme a été respectée aussi bien au niveau central que déconcentré car le délai moyen a été de

zéro (0) jour.

� du délai moyen de transmission physique de l’administrateur de crédits à

l’ordonnateur délégué (DGB).

La norme référentielle étant fixée à deux (02) jours, les délais moyens de transmission physique

dans les ministères à Unité de vérification, les ministères sans Unité de vérification sont

respectivement de treize (13) jours et vingt (21) jours. Il se dégage un délai moyen global de

quinze (15) jours. Ce délai ne respecte pas la norme du référentiel.

Au niveau déconcentré, ce délai a été de vingt-sept (27) jours pour une norme référentielle de

deux (02) jours, d’où son non-respect.

� du délai moyen de traitement au niveau de l’ordonnateur délégué (DGB)

Pour une norme référentielle de cinq (05) jours, les délais moyens de traitement au niveau de

l’Ordonnateur ont été de : trois (03) jours dans les ministères à Unité de vérification, neuf (09)

jours dans les ministères sans Unité de vérification, d’où un délai moyen global de cinq (05) jours.

Ce délai respecte la norme référentielle.

Au niveau régional, ce délai a été de un (01) jour, donc respecte la norme de deux (02) jours.

� du délai moyen de transmission physique de l’ordonnateur délégué (DGB) au

comptable

La norme référentielle étant définie à deux (02) jours, il est à relever un non-respect de ladite

norme avec un délai de traitement de trois (03) jours au niveau central avec deux (02) et trois

(03) jours respectivement dans les ministères à Unité de vérification et les ministères sans Unité

de vérification au 31 décembre 2015.

Au niveau déconcentré, ce délai n’a pas été respecté, avec un délai global de neuf (09) jours pour

une norme référentielle de deux (02) jours.

Page 64: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

54

VII.VII.VII.VII.2.2.2.2. Les évolutions de la phase comptableLes évolutions de la phase comptableLes évolutions de la phase comptableLes évolutions de la phase comptable

A la phase comptable, trois (03) indicateurs ont été calculés ; ce sont :

� du délai moyen de vérification au Trésor (DGTCP)

Pour une cible fixée à trois (03) jours, il est à noter un respect de ladite cible avec un délai moyen

global de traitement de deux (02) jours, au niveau central [un (01) jour dans les ministères avec

Unité de vérification et trois (03) jours dans les ministères sans Unité de vérification] et un non-

respect de la cible au niveau déconcentré [quatre (04) jours].

� du délai moyen de règlement au Trésor après visa

La norme moyenne de règlement au Trésor, après visa est fixée à trente (30) jours. Celle-ci a été

respectée au niveau des ministères ayant des Unités de vérification vingt-neuf (29) jours tandis

que dans ceux n’ayant pas d’Unités de vérification elle n’a pas été respectée quarante-six (46)

jours. Le délai moyen global étant de trente-quatre (34) jours, il n’a pas respecté la norme.

Au niveau déconcentré, ce délai est de trois (03) jours.

� du délai moyen de traitement au niveau du comptable

Il est également constaté à ce niveau un non-respect de la norme référentielle fixée à trente-trois

(33) jours, avec des délais moyens de trente (30) jours et quarante-neuf (49) jours

respectivement au niveau des ministères ayant des Unités de vérification et de ceux sans unités

de vérification, faisant ainsi ressortir un délai moyen global de trente-six (36) jours.

Au niveau déconcentré, ce délai est de six (06) jours et respecte également ladite norme.

VII.VII.VII.VII.3.3.3.3. Les évolutions de la phase consolidéeLes évolutions de la phase consolidéeLes évolutions de la phase consolidéeLes évolutions de la phase consolidée

Cette phase procède de l’agrégation des délais administratif et comptable.

� du délai moyen entre l’émission du reçu de demande de liquidation et la mise en

paiement

Les délais moyens observés sont de dix-neuf (19) jours et trente-six (36) jours respectivement

pour les ministères dotés d’unités de vérification et les ministères sans unités de vérification. Il

se dégage un délai moyen global de vingt-cinq (25) jours d’où un non-respect dudit délai dont la

norme est fixée à dix-sept (17) jours.

Page 65: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

55

Au niveau déconcentré, la norme n’a pas également été respecté car le délai moyen est de

quarante un (41) jours.

� du délai moyen entre l’émission du reçu de demande de liquidation et le règlement.

Cette norme fixée à quarante-sept (47) jours n’a pas été respectée, avec des délais respectifs de

quarante-huit (48) jours et quatre-vingt-deux (82) jours, selon qu’il s’agisse des ministères à

Unité de vérification ou de ceux sans Unité de vérification. Le délai moyen dans tous les

ministères est de cinquante-neuf (59) jours.

Au niveau déconcentré, la norme a été respectée car le délai est de quarante-quatre (44) jours.

Dans l’ensemble, les délais moyens de paiement de la dépense publique n’ont pas respecté la

norme du référentiel.

Cette détérioration des délais de paiement est imputable à la crise socio-politique qu’a connu le

pays. Il s’avère donc nécessaire de poursuivre la mise en œuvre de certaines actions déjà

entreprises en vue de permettre un respect des différents délais pris séparément et partant une

réduction encore plus significative du délai global. Il s’agit notamment de :

la formation des acteurs sur la nouvelle nomenclature des pièces justificatives en vue

d’améliorer la qualité des dossiers ;

la sensibilisation des fournisseurs par rapport à la composition des dossiers conformement à

l’arrêté n°2014-021/MEF/SG/DGTCP/CODEP-MP portant nomenclature des pièces justificatives

des dépenses de l’Etat et sur les procédures ;

la disponibilité et la stabilité du Circuit Informatisé des Dépenses (CID) dans sa version 3/3

surtout en région.

La mise à disposition des manuels de procédures des DAF et des DMP permettra aux acteurs

concernés d’améliorer la mise en œuvre de leur budget.

IX. AAAANALYSE DES PRINCIPAUX SOLDES ET NALYSE DES PRINCIPAUX SOLDES ET NALYSE DES PRINCIPAUX SOLDES ET NALYSE DES PRINCIPAUX SOLDES ET INDICATEURSINDICATEURSINDICATEURSINDICATEURS DE PERFORMANCES DE LA GESTION BUDGETAIREDE PERFORMANCES DE LA GESTION BUDGETAIREDE PERFORMANCES DE LA GESTION BUDGETAIREDE PERFORMANCES DE LA GESTION BUDGETAIRE

Les principaux soldes et indicateurs de performances permettent d’apprécier la performance de

la gouvernance budgétaire et économique durant une période donnée. L’analyse de ces soldes

et indicateurs à fin décembre 2015 permettra sans doute de donner la mesure d’une gestion

Page 66: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

56

budgétaire qui s’est faite dans un contexte de transition politique marquée par de multiples

crises. Le bilan des indicateurs de performances de la gestion budgétaire pour l’année 2015 est

mitigé.

IX.1. Les Soldes budgétaires Les Soldes budgétaires Les Soldes budgétaires Les Soldes budgétaires

Le solde budgétaire global4 et l’épargne budgétaire5 sont les deux (02) soldes caractéristiques

de gestion budgétaire examinés dans ce cadre. La situation des soldes est illustrée dans le

tableau n°15

Tableau 18: Situation des soldes budgétaires de 2014 et de 2015 au 31 décembre (en milliards de francs CFA)

Source : DGB, décembre 2015.

IX.1.1.IX.1.1.IX.1.1.IX.1.1. L’épargne budgétaire L’épargne budgétaire L’épargne budgétaire L’épargne budgétaire

Au 31 décembre 2015, l’exécution du budget général de l’Etat a été marquée par une épargne

budgétaire négative. Elle s’est située à -41,51 milliards de francs CFA contre une épargne de +29,19

milliards de francs CFA à la même période en 2014, soit une détérioration de 70,70 milliards de

francs CFA. Cette détérioration s’explique par une contre-performance dans la mobilisation des

ressources propres (-6,35 milliards de francs CFA) et par une hausse des dépenses courantes

(+64,35 milliards de francs CFA). La situation sociopolitique et économique en 2015 n’a pas

4 Le solde budgétaire global est la différence entre les ressources totales et les charges totales de l’Etat. 5 L’épargne budgétaire est la différence entre les ressources ordinaires et les dépenses courantes de l’Etat.

Dotation Exécution Taux

exécutionDotation Exécution

Taux exécution

Absolue Relative

RESSOURCES TOTALES 1856,15 1456,24 78,45% 1741,63 1528,17 87,74% 71,93 4,94%

RECETTES ORDINAIRES 1242,30 1066,61 85,86% 1062,85 1060,27 99,76% -6,35 -0,59%

RECETTE EXTRAORDINAIRE 613,85 389,63 63,47% 678,79 467,90 68,93% 78,28 20,09%

DEPENSES TOTALES 1856,15 1557,89 83,93% 1741,63 1539,92 88,42% -17,97 -1,15%

DEPENSES COURANTES 1046,75 1037,43 99,11% 1079,75 1101,78 102,04% 64,35 6,20%

DEPENSES EN CAPITAL 809,40 520,46 64,30% 661,88 438,14 66 ,20% -82,33 -15,82%

EPARGNE BUDGETAIRE 195,54 29,19 -16,91 -41,51 -70,70 -242 ,23%

solde Budgetaire Global 0,00 -101,65 0,00 -11,74 89,91 -8 8,45%

2014 2015 Variation

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

57

seulement engendré une perte au niveau des ressources propres de l’Etat, elle a aussi induit une

augmentation des charges courantes.

IX.1.2.IX.1.2.IX.1.2.IX.1.2. .Le solde budgétaire global.Le solde budgétaire global.Le solde budgétaire global.Le solde budgétaire global

L’exécution globale du budget, gestion 2015, comparée à celle de 2014, a été marquée par une

hausse des ressources totales de 71,93 milliards de francs CFA, due seulement à la rubrique des

ressources extraordinaires. Les dépenses totales ont globalement baissé de 17,93 milliards de

francs CFA. Le solde budgétaire global est ressorti à -11,74 milliards de francs CFA au 31 décembre

2015 contre -101,65 milliards de francs CFA au 31 décembre 2014

IX.2. Les principaux indicateurs de performances de la gestion Les principaux indicateurs de performances de la gestion Les principaux indicateurs de performances de la gestion Les principaux indicateurs de performances de la gestion budgétairebudgétairebudgétairebudgétaire

Les principaux indicateurs de performances de la gestion budgétaire sont de deux ordres : (i) les

indicateurs de suivi du programme de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et (ii) ceux de la Stratégie

de Croissance Accéléré et de Développement Durable.

IX.2.1.IX.2.1.IX.2.1.IX.2.1. La Facilité Elargie de Crédit du FMILa Facilité Elargie de Crédit du FMILa Facilité Elargie de Crédit du FMILa Facilité Elargie de Crédit du FMI

Le programme de la Facilité Elargie de Crédit du FMI est un programme conclut d’accords parties

entre le Burkina et le FMI pour la période 2014-2016. La mise en œuvre du programme reste

satisfaisante malgré le contexte difficile en 2015. Dans le cadre de ce programme, trois critères

quantitatifs sont suivis en infra-annuel et annuel.

� Le niveau de mobilisation des ressources ordinaires

Ce critère est un plancher défini pour les ressources ordinaires mobilisées par l’administration

centrale. Il montre l’effort consenti au plan interne pour la mise en œuvre de la politique du

gouvernement.

La mobilisation des recettes s’est faite en 2015 dans un contexte de morosité de l’économie qui

a été ébranlée par les multiples crises socio-politiques et des conséquences de l’insurrection du

31 octobre 2014 sur l’économie. Ces crises ont fortement marqué la mobilisation des ressources

internes qui ont baissé de 1,38 % par rapport à fin décembre 2014, pour se situer 1051,93 milliards

de francs CFA. Par rapport au plancher révisé, du programme FEC-FM, de 1137, milliards de francs

CFA, l’exécution s’est située à 92,26%. La situation des recouvrements par régies au 31 décembre

2015 s’est présentée comme suit :

Page 68: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

58

- DGTCP : 116,73 milliards de francs CFA contre une cible (FEC) révisé de 104,68 milliards de

francs CFA, soit un taux de réalisation de 111,51% ;

- DGD : 476,73 milliards de francs CFA contre une cible de 427,74 milliards de francs CFA, soit

un taux de réalisation de plus de 90,55% ;

- DGI : 558,80 milliards de francs CFA contre une cible de 502,58 milliards de francs CFA, soit

un taux de réalisation de 90,11%.

� Le niveau des dépenses sociales de réduction de la pauvreté

Le plancher des dépenses sociales de réduction de la pauvreté arrêté de commun accord entre

l’autorité budgétaire et le FMI pour l’année 2015 s’est situé en termes de projection à 436,40

milliards de francs CFA.

A fin décembre 2015, ces dépenses ont été exécutées à 410,46 milliards francs CFA, soit un taux

d’exécution de 94,06%. A fin décembre 2014, l’exécution s’est située à 440,74 milliards francs

CFA.

� Le niveau de déficit global base engagement du TOFE

La prévision révisée annuelle du plafond du solde global base engagement (dons compris) selon

le protocole technique du FMI s’est située à 163,70 milliards francs CFA.

A fin décembre 2015, ce solde global est ressorti déficitaire à 133,62 milliards francs CFA contre

un déficit de 113,48 milliards francs CFA à fin décembre 2014, soit une aggravation de 20,14

milliards francs CFA.

Tableau 19: Indicateurs de performance de la FEC (En milliards de FCFA)

Page 69: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

59

Source : DGTCP, DGI, DGD, DGB, décembre 2015.

IX.2.2.IX.2.2.IX.2.2.IX.2.2. . La Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement . La Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement . La Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement . La Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable Durable Durable Durable

Les indicateurs définis dans la matrice de la SCADD ont permis de suivre et d’évaluer les

différentes politiques entreprises dans les domaines de la gouvernance locale et de la

gouvernance économique. A compter de l’année 2016, un nouveau référentiel dénommé Plan

National de Développement Economique et Social (PNDS) remplacera la SCADD pour prendre en

compte la vision des nouvelles autorités.

Ces indicateurs qui ont servi de suivre les différentes politiques sont :

le taux de réalisation des recettes ;

la part du budget transférée aux collectivités territoriales au titre de la gouvernance

locale ;

l’allocation budgétaire des secteurs prioritaires de la SCADD ;

la répartition des marchés publics par procédures de passation au titre de la gouvernance

économique.

La situation d’exécution de ces indicateurs au 31 décembre 2015 est résumée dans le tableau

suivant :

Tableau 20: Indicateurs de performance dans le cadre de la SCADD au 31 décembre 2015

IndicateursNorme du

programme 2015 révisé

Objectifs au 31 décembre 2015 (a)

Réalisations au 31 décembre 2015 (b)

Ecart =(a)-(b)

Niveau de mobilisation des ressources par régie (en milliards)

1 140,21 1 140,21 1 051,93 -88,28

DGTCP 104,68 104,68 116,73 12,05

DGD 476,73 476,73 431,67 -45,07

DGI 558,80 558,80 503,54 -55,26

Dépenses Sociales de réduction de la pauvreté (base engagé-visé) (B)

436,40 436,40 410,46 -25,94

Déficit (C)

Solde global base engagement (dons inclus) -163,70 -163,70 -133,62 30,08

Plafonds du financement intérieur du gouvernement central

149,20 149,20 131,66 -17,54

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

60

Norme Réalisation Norme Réalisation

≥94% 65,16% ≥94% 94,22%≥94% 81,68% ≥94% 98,34%

≥94% 75,60% ≥94% 75,60%≥94% 93,26% ≥94% 107,97%

Appel d'offre ouvert >85% 72,61% >85% 76,49%

procedure exceptionnelle >15% 27,39% >15% 23,51%Appel d'offre ouvert >85% 86,39% >85% 69,10%

procedure exceptionnelle <15% 13,61% <15% 30,90%

5,10% 5,62% 5,10% 4,62

20,00% 22,63% 20,00% 22,72%16,57% 13,14% 16,57% 15,00%11,35% 11,58% 11,35% 10,00%

15,60% 15,98% 15,60% 16,64%12,50% 12,78% 12,50% 11,88%

Loi de finances

Part des dépenses d'investissement allouées aux secteurs de croissance

Part du budget allouée aux secteurs sociaux

Indicateurs

Répartion des marchés public par procédures de passation (%)

Programme

Loi de finances

selon le nombre

2015

Taux de réalisation des recettes

Secteur de soutien à l'Economie

Part du budget transferée aux collectivités

locales

MENA

Santé

Part du budget transferée aux collectivités locales

Secteur du Developpement rural

Secteur des Infrastructures et des Routes

2014

Recettes fiscales

Recettes non fiscales

selon la valeur

Programme

Source : DGB, DG-CMEF, DGTCP

IX.2.2.1. Le taux de réalisation des recettes fiscalesLe taux de réalisation des recettes fiscalesLe taux de réalisation des recettes fiscalesLe taux de réalisation des recettes fiscales

Le taux de réalisation des recettes fiscales et non fiscales au 31 décembre 2015 ressort

respectivement à 94,22% et 107,94% par rapport à une cible de 94%. A fin décembre 2014, les

réalisations se sont situées respectivement à 81,68 et 93,26 pour la même cible.

IX.2.2.2. La part du budget transférée aux collectivités La part du budget transférée aux collectivités La part du budget transférée aux collectivités La part du budget transférée aux collectivités territoriales au titre de la gouvernance locale territoriales au titre de la gouvernance locale territoriales au titre de la gouvernance locale territoriales au titre de la gouvernance locale

La part du budget transférée aux collectivités territoriales en 2015 s’est située à hauteur de 4,62%

pour une cible de 5,10%. Pour l’année 2014, l’exécution s’est située à 5,62% pour la même cible.

IX.2.2.3. Les dépenses budgétaire des secteurs prioritaires de la Les dépenses budgétaire des secteurs prioritaires de la Les dépenses budgétaire des secteurs prioritaires de la Les dépenses budgétaire des secteurs prioritaires de la SCADDSCADDSCADDSCADD

La SCADD a été jusqu'à la fin de l’année 2015, le référentiel en matière de planification du

développement au plan national. Un nouveau référentiel dénommé Plan national de

développement économique et social est en cours de finalisation pour le remplacer.

Dans la SCADD les dépenses relatives aux secteurs prioritaires qui y sont identifiés et mis en

exergue comprennent deux volets. Il s’agit des dépenses relatives aux secteurs de croissance et

celles relatives aux secteurs sociaux.

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

61

IX.2.2.4. La part des dépenses d’investissement allouées aLa part des dépenses d’investissement allouées aLa part des dépenses d’investissement allouées aLa part des dépenses d’investissement allouées aux ux ux ux secteurs de croissancesecteurs de croissancesecteurs de croissancesecteurs de croissance

Dans le but d’atteindre les objectifs définis dans la matrice de la SCADD, des parts du budget ont

été fixés pour chaque secteur de développement. L’analyse de la situation par secteur se

présente comme suit :

� Secteur du développement rural

Il a été enregistré dans ce secteur un taux de réalisation de 22,72% en 2015 contre une réalisation

de 22,63% pour l’année 2014, pour une cible de 20%.

� Secteur des infrastructures et des routes

A fin décembre 2015, le secteur des infrastructures et des routes ont enregistré un taux de réalisation de

15,00% des dépenses budgétaires contre un taux de 13,14% en 2014, pour une cible de 16,57.

� Secteur de soutien à l’économie

Pour l’année 2015, le taux de réalisation des dépenses budgétaires au profit du secteur de soutien

à l’économie se sont situées à 10,00% contre un taux de 11,58% en 2014 de réalisation, pour une

cible de 11,35%.

.

IX.2.2.5. . La part des dépenses allouées aux secteurs sociaux dans . La part des dépenses allouées aux secteurs sociaux dans . La part des dépenses allouées aux secteurs sociaux dans . La part des dépenses allouées aux secteurs sociaux dans le budget de l’Etatle budget de l’Etatle budget de l’Etatle budget de l’Etat

Le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a enregistré un taux d’exécution

16,64% en 2015 contre un taux de 15,98 en 2014, pour une cible de 15,60%.

Au niveau du ministère de la santé, la réalisation a été de 11,88% pour l’année 2015 contre 12,78%

en 2014, pour une cible de 12,50%.

IX.2.2.6. la répartition des marchés publics par procédures de la répartition des marchés publics par procédures de la répartition des marchés publics par procédures de la répartition des marchés publics par procédures de

passation au titre de la gouvernance économiquepassation au titre de la gouvernance économiquepassation au titre de la gouvernance économiquepassation au titre de la gouvernance économique

L’analyse de la situation d’exécution au 31 décembre 2015 des plans de passation des marchés

publics et de délégation de services publics révèle, au titre de la répartition des marchés selon

les procédures, une relative contreperformance. Le détail des marchés pour les Ministères et

Institutions approuvés à fin décembre 2015 suivant le type de procédure (IP19) se présente

comme suit :

� Appel à concurrence ouverte

Page 72: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

62

Le taux des appels à concurrence ouverte, à fin décembre 2015 ressort à 69,10% selon la valeur et

76,49% selon le nombre pour une norme en 2015 d’au moins 85% dans les deux cas. Ce taux était

de 86,39% selon la valeur et de 72,61% selon le nombre à fin décembre 2014.

� Procédures exceptionnelles

Cent dix-huit (118) marchés passés par les procédures exceptionnelles ont été approuvés à fin

décembre 2015 représentant des taux de 30,90% selon la valeur et de 23,55% selon le nombre pour

une cible prévisionnelle inférieure à 15% en 2015 dans les deux cas. Ce taux était de 13,61% selon

la valeur et de 27,39% selon le nombre à fin décembre 2014.

A fin décembre 2015, on constate un non-respect de la situation des procédures exceptionnelles

en valeur et en nombre comparativement à la cible de 15% dans les deux cas.

Il ressort un non-respect dudit indicateur (IP19) à fin décembre 2015

Page 73: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

63

X. RECOMMANDATIONSRECOMMANDATIONSRECOMMANDATIONSRECOMMANDATIONS

L’examen des différentes difficultés relevées a permis de proposer des mesures correctives et

de formuler quelques recommandations au titre des postes suivants :

X.1. Au titre des dépenses de personnelAu titre des dépenses de personnelAu titre des dépenses de personnelAu titre des dépenses de personnel

X.1.1.X.1.1.X.1.1.X.1.1. Le constatLe constatLe constatLe constat

Entamée depuis 2013, la déconcentration effective du traitement des salaires au niveau régional

et dans les ministères reste tributaire de la fluidité du réseau informatique et de l’inadéquation

relative des capacités des acteurs.

Par ailleurs, il importe de renforcer le dispositif d’assainissement du fichier de paie et de

poursuivre les réformes en matière de gestion salariale, en vue de débusquer, d’arrêter les

doubles paiements et de contrôler les effectifs.

Aussi, il convient de relever le non-paiement des cotisations patronales des mois d’octobre,

novembre et décembre 2015 à hauteur de 6 304 115 672 F CFA ainsi que les dépenses échues non

prises en charge en 2015 en occurrence les régularisations des Missions Diplomatiques et

Consulaires.

X.1.2.X.1.2.X.1.2.X.1.2. Mesures correctiveMesures correctiveMesures correctiveMesures correctivessss

La bonne marche de la déconcentration du traitement des salaires au niveau régional, nécessite

impérativement l’accompagnement des acteurs de la chaine de traitement des salaires par une

formation continue, un renforcement des effectifs et une amélioration de la fluidité du réseau

informatique.

Concernant l’assainissement du fichier, il s’agit de poursuivre l’opération d’enrôlement

biométrique, de consolider les acquis de l’opération billetage 2015 et d’adopter des textes

rendant obligatoire les mentions de l’identité et du matricule dans les actes de nomination pour

assurer la mise à jour concomitante de la situation salariale des responsables entrant et sortant.

Au titre des arriérés de cotisation CARFO et des régularisations des Missions Diplomatiques et

Consulaires, il convient d’envisager l’apurement sur le budget de l’Etat, gestion 2016.

Page 74: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

64

CONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSION

Malgré le contexte difficile de l’année 2015, marqué par les remous socio politique et le putsch

manqué du 16 septembre, le budget de l’Etat a enregistré un niveau d’exécution satisfaisant tant

en recettes qu’en dépenses.

Une attention particulière devra être portée sur les mesures correctives proposées au titre des

recommandations pour améliorer l’exécution du budget.

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015

Page I

ANNEXESANNEXESANNEXESANNEXES

Annexe 1 : Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses dites « amortissement, charge de la dette et dépenses en atténuation des recettes des gestions antérieures» au 31 décembre 2015 (en FCFA)

MINISTERE DOTATIONS DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

14 Ministère de l'Economie et des Finances 163 688 251 000 177 201 529 136 108,26

99 Dépenses Communes Interministérielles 649 998 000 16 966 958 144 2 610,31

TOTAL 164 338 249 000 194 168 487 280 118,15

Source : CID ET Solde

Annexe 2 : Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses de personnel au 31 décembre 2015 (En FCFA)

MINISTERE DOTATIONS

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

99 Dépenses Communes Interministérielles 32 621 509 000 19 854 349 508 60,86

12 Minist. Aff. Etrangères et Coop. Région 17 109 797 000 13 934 114 700 81,44

57 Cour de Cassation 511 057 000 430 805 547 84,30

09 Min. Admin.Territoriale et Sécurité 40 269 837 000 34 838 709 024 86,51

01 Présidence du Faso 1 426 711 000 1 253 032 366 87,83

17 Min. Fonct Publ Trav. et Sécu. Sociale 3 029 934 000 2 679 983 806 88,45

21 Ministère de la Santé 56 608 391 000 51 902 888 807 91,69

31 Min. Dév. Eco. Numérique et des Postes 556 943 000 511 581 548 91,86

56 Cour des Comptes 509 033 000 474 971 231 93,31

55 Conseil d'Etat 307 367 000 291 358 165 94,79

28 Ministère des Ressources Animales 3 915 789 000 3 752 946 263 95,84

22 Min Action Sociale et Solidarité Nationale 6 239 369 000 6 080 992 433 97,46

29 Min. Environnement & Ress. Halieutiques 4 994 775 000 4 944 729 161 99,00

19 Minisière de la Promotion de la Femme et du Genre

732 926 000 727 581 120 99,27

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page II

MINISTERE DOTATIONS

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

11 Ministère de la Defense et Anc. Comb 70 265 968 000 70 302 428 455 100,05

20 Ministère des Sports et des Loisirs 1 334 307 000 1 355 319 556 101,57

24 Min Enseign Secondaire et Supérieur 44 539 193 000 45 845 672 956 102,93

38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 807 184 000 832 232 679 103,10

02 SGG-CM 312 079 000 326 820 862 104,72

14 Ministère de l'Economie et des Finances 19 830 033 000 21 057 192 800 106,19

26 Ministère des Mines et Energie 477 046 000 511 214 372 107,16

10 Ministère de la Justice, Droits Humains Prom. Civique

8 785 454 000 9 462 869 735 107,71

30 Min Infrastructures, Désenclavement et des Transports

2 118 165 000 2 295 605 445 108,38

25 Min. de l'Industrie Commerce & Artisanat 1 069 606 000 1 161 091 581 108,55

27 Min Agri Ress Hydr Ass & Séc Alimentaire 8 056 348 000 8 746 230 790 108,56

50 Grande chancellerie 53 411 000 58 326 363 109,20

54 Conseil Constitutionnel 365 827 000 407 752 105 111,46

15 Minist. Culture et du Tourisme 1 699 332 000 1 920 570 264 113,02

23 Min de l'Education Ntle et Alphabétisation 136 406 643 000 156 656 123 839 114,84

52 Autorité Spérieure de Contrôle d'Etat 290 663 000 342 248 688 117,75

18 Ministère de la Communication, chargé Relat° avec CNT

1 417 625 000 1 783 483 816 125,81

03 Premier Ministère 538 109 000 691 593 340 128,52

37 Min Jeunesse Form. Profession. et Emploi 1 287 636 000 1 661 637 650 129,05

51 Conseil Supérieur de la Comunication 156 768 000 210 964 678 134,57

05 Conseil Economique et Social 121 189 000 169 742 250 140,06

40 Ministère Rech Scientifiq et Innovation 765 049 000 1 446 866 571 189,12

TOTAL 469 531 073 000 468 924 032 474 99,87

Source : CID ET Solde

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page III

Annexe 3: Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses de fonctionnement au 31 décembre 2015 (En FCFA)

MINISTERE DOTATIONS DEFINITIVES

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

54 Conseil Constitutionnel 796 429 000 483 612 734 60,72

51 Conseil Supérieur de la Comunication 643 253 000 535 508 238 83,25

40 Ministère Rech Scientifiq et Innovation 581 317 000 484 809 924 83,40

57 Cour de Cassation 238 738 000 202 655 285 84,89

03 Premier Ministère 739 678 000 655 885 790 88,67

19 Minisière de la Promotion de la Femme et du Genre

392 911 000 348 754 339 88,76

22 Min Action Sociale et Solidarité Nationale 758 368 000 683 889 392 90,18

37 Min Jeunesse Form. Profession. et Emploi 303 575 000 276 089 275 90,95

15 Minist. Culture et du Tourisme 524 270 000 479 868 809 91,53

28 Ministère des Ressources Animales 783 952 000 717 796 069 91,56

38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 542 744 000 498 493 610 91,85

29 Min. Environnement & Ress. Halieutiques 1 014 102 000 946 912 742 93,37

31 Min. Dév. Eco. Numérique et des Postes 1 314 834 000 1 228 371 202 93,42

05 Conseil Economique et Social 507 050 000 474 070 499 93,50

18 Ministère de la Communication, chargé Relat° avec CNT

1 128 889 000 1 056 253 747 93,57

23 Min de l'Education Ntle et Alphabétisation 7 403 945 000 6 947 576 749 93,84

25 Min. de l'Industrie Commerce & Artisanat 468 310 000 439 973 280 93,95

10 Ministère de la Justice, Droits Humains Prom. Civique

3 780 643 000 3 555 808 847 94,05

20 Ministère des Sports et des Loisirs 694 438 000 653 968 378 94,17

26 Ministère des Mines et Energie 298 718 000 282 892 580 94,70

17 Min. Fonct Publ Trav. et Sécu. Sociale 2 145 529 000 2 047 564 633 95,43

27 Min Agri Ress Hydr Ass & Séc Alimentaire 1 722 624 000 1 644 483 367 95,46

01 Présidence du Faso 5 898 056 000 5 644 675 677 95,70

55 Conseil d'Etat 288 858 000 277 135 729 95,94

12 Minist. Aff. Etrangères et Coop. Région 12 224 799 000 11 744 177 956 96,07

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page IV

MINISTERE DOTATIONS DEFINITIVES

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

52 Autorité Spérieure de Contrôle d'Etat 433 829 000 417 634 641 96,27

99 Dépenses Communes Interministérielles 30 581 232 000 29 475 424 045 96,38

09 Min. Admin.Territoriale et Sécurité 7 682 804 000 7 406 849 828 96,41

21 Ministère de la Santé 12 834 391 000 12 442 203 434 96,94

30 Min Infrastructures, Désenclavement et des Transports

2 115 979 000 2 052 813 285 97,01

02 SGG-CM 274 113 000 266 493 716 97,22

14 Ministère de l'Economie et des Finances 5 617 095 000 5 469 678 464 97,38

24 Min Enseign Secondaire et Supérieur 2 629 741 000 2 575 972 515 97,96

50 Grande chancellerie 289 702 000 288 702 000 99,65

11 Ministère de la Defense et Anc. Comb 10 601 679 000 10 601 677 945 100,00

56 Cour des Comptes 350 216 000 350 216 000 100,00

98 Transferts Ressources Collectivités T. 4 130 747 000 4 130 747 000 100,00

TOTAL 122 737 558 000 117 789 641 724 95,97

Source : CID ET Solde

Annexe 4: Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses de transferts courants au 31 décembre 2015 (En FCFA)

MINISTERE DOTATIONS DEFINITIVES

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 25 000 000 10 000 000 40,00

55 Conseil d'Etat 1 220 000 1 000 000 81,97

30 Min Infrastructures, Désenclavement et des Transports

786 604 000 716 255 883 91,06

12 Minist. Aff. Etrangères et Coop. Région 737 966 000 690 159 681 93,52

27 Min Agri Ress Hydr Ass & Séc Alimentaire 2 506 689 000 2 350 189 108 93,76

01 Présidence du Faso 626 004 000 587 101 628 93,79

20 Ministère des Sports et des Loisirs 726 797 000 683 549 940 94,05

17 Min. Fonct Publ Trav. et Sécu. Sociale 2 829 579 000 2 664 026 600 94,15

22 Min Action Sociale et Solidarité Nationale 2 224 291 000 2 130 170 279 95,77

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page V

MINISTERE DOTATIONS DEFINITIVES

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

23 Min de l'Education Ntle et Alphabétisation 12 519 447 000 12 028 251 948 96,08

28 Ministère des Ressources Animales 1 076 472 000 1 034 374 126 96,09

25 Min. de l'Industrie Commerce & Artisanat 1 244 913 000 1 197 601 391 96,20

52 Autorité Spérieure de Contrôle d'Etat 3 500 000 3 384 350 96,70

19 Minisière de la Promotion de la Femme et du Genre

265 250 000 259 248 748 97,74

58 Commiss Electorale Nationale Indépdte 166 014 000 163 302 813 98,37

14 Ministère de l'Economie et des Finances 14 153 220 000 13 943 947 442 98,52

09 Min. Admin.Territoriale et Sécurité 15 015 220 000 14 802 660 765 98,58

03 Premier Ministère 2 319 752 000 2 307 907 961 99,49

10 Ministère de la Justice, Droits Humains Prom. Civique

1 142 965 000 1 137 964 735 99,56

15 Minist. Culture et du Tourisme 1 587 618 000 1 582 343 244 99,67

99 Dépenses Communes Interministérielles 166 435 359 000 165 883 690 660 99,67

37 Min Jeunesse Form. Profession. et Emploi 3 335 622 000 3 325 079 526 99,68

40 Ministère Rech Scientifiq et Innovation 4 068 864 000 4 057 766 827 99,73

29 Min. Environnement & Ress. Halieutiques 954 064 000 952 363 234 99,82

18 Ministère de la Communication, chargé Relat° avec CNT

1 814 996 000 1 814 206 324 99,96

26 Ministère des Mines et Energie 3 043 253 000 3 042 176 435 99,96

21 Ministère de la Santé 29 490 676 000 29 484 012 552 99,98

51 Conseil Supérieur de la Comunication 111 479 000 111 478 500 100,00

24 Min Enseign Secondaire et Supérieur 42 024 332 000 42 024 173 908 100,00

04 Assemblée Nationale 8 164 041 000 8 164 041 000 100,00

05 Conseil Economique et Social 4 640 000 4 640 000 100,00

11 Ministère de la Defense et Anc. Comb 2 628 130 000 2 628 130 000 100,00

31 Min. Dév. Eco. Numérique et des Postes 337 000 000 337 000 000 100,00

54 Conseil Constitutionnel 2 824 000 2 824 000 100,00

56 Cour des Comptes 4 916 000 4 916 000 100,00

Page 80: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page VI

MINISTERE DOTATIONS DEFINITIVES

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

57 Cour de Cassation 3 000 000 3 000 000 100,00

59 Commiss Informatique et des Libertés 286 403 000 286 403 000 100,00

60 Médiateur du Faso 478 881 000 478 881 000 100,00

TOTAL 323 147 001 000 320 898 223 608 99,30

Source : CID ET Solde

Annexe 5: Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses d’investissements « part Etat » au 31 décembre 2015 (En FCFA)

MINISTERE DOTATIONS DEFINITIVES

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

12 Minist. Aff. Etrangères et Coop. Région 13 171 531 000 12 028 267 200 91,32

29 Min. Environnement & Ress. Halieutiques 2 111 233 000 1 980 689 648 93,82

23 Min de l'Education Ntle et Alphabétisation 8 096 673 000 7 809 158 444 96,45

38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 4 140 892 000 4 008 421 421 96,80

28 Ministère des Ressources Animales 2 187 860 000 2 123 947 014 97,08

21 Ministère de la Santé 17 581 794 000 17 140 649 712 97,49

31 Min. Dév. Eco. Numérique et des Postes 397 979 000 388 733 246 97,68

10 Ministère de la Justice, Droits Humains Prom. Civique

1 686 622 000 1 647 529 017 97,68

27 Min Agri Ress Hydr Ass & Séc Alimentaire 58 818 459 000 57 798 653 382 98,27

99 Dépenses Communes Interministérielles 18 171 179 000 17 931 481 233 98,68

25 Min. de l'Industrie Commerce & Artisanat 479 914 000 475 931 987 99,17

14 Ministère de l'Economie et des Finances 32 981 872 000 32 722 774 053 99,21

37 Min Jeunesse Form. Profession. et Emploi 6 076 253 000 6 053 776 545 99,63

24 Min Enseign Secondaire et Supérieur 1 006 500 000 1 005 174 914 99,87

15 Minist. Culture et du Tourisme 1 197 743 000 1 196 223 520 99,87

30 Min Infrastructures, Désenclavement et des Transports

32 206 394 000 32 167 256 375 99,88

01 Présidence du Faso 7 819 232 000 7 809 789 988 99,88

20 Ministère des Sports et des Loisirs 390 516 000 390 148 102 99,91

Page 81: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page VII

MINISTERE DOTATIONS DEFINITIVES

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

09 Min. Admin.Territoriale et Sécurité 31 125 094 000 31 099 185 266 99,92

26 Ministère des Mines et Energie 5 258 635 000 5 256 640 295 99,96

22 Min Action Sociale et Solidarité Nationale 2 488 665 000 2 488 439 997 99,99

40 Ministère Rech Scientifiq et Innovation 363 733 000 363 730 183 100,00

52 Autorité Spérieure de Contrôle d'Etat 31 174 000 31 173 908 100,00

17 Min. Fonct Publ Trav. et Sécu. Sociale 974 484 000 974 482 103 100,00

98 Transferts Ressources Collectivités T. 7 084 954 000 7 084 953 450 100,00

03 Premier Ministère 21 255 551 000 21 255 550 016 100,00

11 Ministère de la Defense et Anc. Comb 4 000 000 000 4 000 000 000 100,00

18 Ministère de la Communication, chargé Relat° avec CNT

4 500 000 000 4 500 000 000 100,00

50 Grande chancellerie 100 000 000 100 000 000 100,00

57 Cour de Cassation 55 000 000 55 000 000 100,00

TOTAL 285 759 936 000 281 887 761 019 98,64

Source : CID ET Solde

Annexe 6: Situation d'exécution budgétaire par section pour les dépenses de transferts en capital au 31 décembre 2015 (En FCFA)

MINISTERE DOTATION

DEFINITIVES

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

99 Dépenses Communes Interministérielles 7 660 000 000 4 678 839 073 61,08

TOTAL 7 660 000 000 4 678 839 073 61,08

Source : CID ET Solde

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

XV

Annexe 7 : Situation des dépenses consacrées au renforcement des piliers de la croissance au 31 décembre 2015 (En FCFA)

CHAPITRE INTITULE DOTATION DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX

SECTEUR DE PRODUCTION 52 284 527 000 51 309 465 482 98,14%

Min Agri Ress Hydr Ass & Séc Alimentaire 51 143 829 000 50 216 033 469 98,19%

740286100 Projet Barrage Samandeni 6 966 523 000 6 966 520 641 100,00%

741117100 Barrages sinistrés 2 023 246 000 2 017 246 000 99,70%

741130100 Barrage de Guitti 3 137 064 000 3 137 064 000 100,00%

741130300 Barrage de Bion 100 000 000 100 000 000 100,00%

741358100 Forages divers 69 095 000 69 094 504 100,00%

741358200 Barrages divers & petites retenues d'eau 726 090 000 726 090 000 100,00%

741358500 Qualité eaux brutes/pts d'eau milieu ru. 50 000 000 50 000 000 100,00%

741358700 Inventaire Nle Ouvrages Hydrauliques 30 000 000 30 000 000 100,00%

742104100 Dir. Générale Ress. en Eau 154 034 000 106 605 730 69,21%

742104200 DGAEUE 100 000 000 98 062 835 98,06%

742104300 ONEA 2 650 780 000 2 650 780 000 100,00%

742105100 DRAH Mouhoun 815 325 000 733 751 901 90,00%

742105200 DRAH du Centre 498 342 000 495 420 960 99,41%

742105300 DRAH du Centre Est 765 563 000 716 964 967 93,65%

742105400 DRAH des Hauts-Bassins 753 050 000 707 853 826 94,00%

742105500 DRAH du Nord 526 853 000 486 720 654 92,38%

742105600 DRAH du Sud Ouest 354 060 000 347 816 130 98,24%

742105700 DRAH de l'Est 862 656 000 833 119 408 96,58%

742105800 DRAH de Centre-Ouest 376 533 000 367 237 564 97,53%

742105900 DRAH du Centre-Sud 217 540 000 183 966 400 84,57%

742117100 Projet Developpement Hydro agricole Soum 3 705 698 000 3 699 876 376 99,84%

742143100 DRAH Plateau Central 334 909 000 295 664 794 88,28%

742143200 DRAH Sahel 573 268 000 550 157 106 95,97%

Page 83: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page XVI

CHAPITRE INTITULE DOTATION DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX

742143300 DRAH Cascades 440 169 000 303 670 792 68,99%

742143400 DRAH Centre Nord 615 161 000 534 544 998 86,90%

742152000 ABS-DAF 21 850 000 21 850 000 100,00%

742154100 Restructurat° Plaine Nionfila-Douna 215 424 000 210 134 050 97,54%

742156000 Prjt Aménagmt Plaine de Bagré 20 000 000 20 000 000 100,00%

742157000 Programme natl des aménagemt hydrolique 165 564 000 165 563 528 100,00%

742159000 Prjt Réha Digue Moussodougou ds la Comoé 0 0 #DIV/0!

742161100 Appui acroissement taux d'accès EPA 308 570 000 304 976 770 98,84%

742163100 Aménagement, réhab périmètre de Di 15 000 000 15 000 000 100,00%

742165100 Appui assainiss petite & moy ville du BF 0 0 #DIV/0!

747074000 AEP des centres semi - urbains 139 810 000 129 817 691 92,85%

817075300 Stock sécurité aliment. et intervention 9 500 000 000 9 500 000 000 100,00%

831101100 Développement Petite Irrigation Villageoise 944 358 000 880 359 956 93,22%

831110300 Projet d'Intensification de la Productivité Agricole 4 095 735 000 4 095 734 002 100,00%

831176100 Plan d'action AMVS 278 100 000 278 100 000 100,00%

831187100 Opération 100 mille charrues 3 218 592 000 3 072 785 036 95,47%

831187200 Dynamisat° Centre de Promot° Rurale 323 716 000 300 427 445 92,81%

831187300 Dynamisat° Organisat° Producteurs 44 680 000 43 680 000 97,76%

831187400 Opération spéciale semences 3 239 927 000 3 239 925 150 100,00%

831305000 Réalisation d'ouvrages d'assainissement 117 673 000 117 629 980 99,96%

831358600 Suivi ress eau,usages & risques liés eau 30 000 000 30 000 000 100,00%

832128100 Projet d'aménagement hydroagricule dans la région du LiptakoGourma 211 723 000 202 806 499 95,79%

832132100 Projet d'appui au développement de l'Irrigation 54 800 000 54 689 316 99,80%

837073000 statistiques agricoles et du système d'alerte précoce 1 023 355 000 1 012 044 583 98,89%

837075100 Sécurisation foncière en milieu rural 149 825 000 139 745 445 93,27%

837075700 Projet de contre les fléaux 179 168 000 172 534 432 96,30%

MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES 900 621 000 892 719 885 99,12%

851201000 Travaux d'aménagement zones pastorales 7 900 000 0 0,00%

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page XVII

CHAPITRE INTITULE DOTATION DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX

851213000 Prog. de réalisation de forages 200 000 000 200 000 000 100,00%

851886200 Equipement des Producteurs 498 834 000 498 833 200 100,00%

851886500 Sécurité alimentaire bétail 193 887 000 193 886 685 100,00%

Min. Environnement & Ress. Halieutiques 240 077 000 200 712 128 83,60%

851318100 Promotion de l'aquaculture 240 077 000 200 712 128 83,60%

SECTEUR DE SOUTIEN A LA PRODUCTION 19 975 525 000 19 975 523 376 100,00%

MINISTERE DES MINES ET DE L'ENERGIE 4 867 451 000 4 867 450 500 100,00%

761501200 Extens° Réseau Zones Nouvellemnt Loties 295 909 000 295 908 500 100,00%

762214200 Electrificat° syst solaire photovoltaïq (Infrast. Sanit. & Scolaires milieu rural)

124 875 000 124 875 000 100,00%

762222000 Prog. électrif° 87 chefs lieux departmt 4 446 667 000 4 446 667 000 100,00%

MINISTERE DES INFRASTRUCTURES,DEVELOPPEMENT ET DU TRANSPORT 15 108 074 000 15 108 072 876 100,00%

732320300 Entretien Courant Pistes Rurales 350 000 000 350 000 000 100,00%

732320500 Bitum Voie Parallèle Babanguida 1 666 471 000 1 666 471 000 100,00%

774262100 Butumage route Ouahigouya -Thiou fr Mali 573 727 000 573 726 351 100,00%

774578100 Bitumage de Voirie Commune de Kaya 6 859 727 000 6 859 726 525 100,00%

772365400 Entretien courant reseau routier classé 5 658 149 000 5 658 149 000 100,00%

TOTAL SECTEUR RENFORCEMENT DES PILIERS DE LA CROISSANCE 72 260 052 000 71 284 988 858 98,65%

Source :CID

Annexe 8 : Situation des dépenses consacrées à la consolidation des acquis sociaux 31 décembre 2015 (En FCFA)

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page XVIII

CHAPITRE INTITULE DOTATION DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX

SANTE 29 478 804 000 29 047 697 095 98,54%

Titre 4 6 905 535 000 6 905 534 101 100,00%

61139 Accouchements et soins obstétricaux 2 415 743 000 2 415 742 916 100,00%

65143 Gratuité des soins préventifs 487 500 000 487 500 000 100,00%

69137 Centre national de transfusion sanguine 2 031 895 000 2 031 895 000 100,00%

99127 Médecins en spécialisation 1 970 397 000 1 970 396 185 100,00%

TITRE 5 22 573 269 000 22 142 162 994 98,09%

613217100 Consolidation filet social 1 170 743 000 1 170 742 026 100,00%

613217200 Unité de dialyse 1 000 000 000 1 000 000 000 100,00%

613217400 Plan de riposte aux épidemies 3 638 779 000 3 638 778 031 100,00%

613217500 Promot° Santé dans les Communes 1 000 000 000 1 000 000 000 100,00%

613239100 Reconstruction unité hémodialyse Bobo 371 248 000 368 667 467 99,30%

613240100 Reconstruction et équipement CHR/Fada 50 000 000 50 000 000 100,00%

613240200 Reconstruction et équipement CHR/Dédougou 0 0 #DIV/0!

613240300 Reconstruction et équipement CHR/Gaoua 0 0 #DIV/0!

613519100 programme d'appui à la mise en œuvre du CSLS 7 000 000 000 7 000 000 000 100,00%

614182200 Aménagement CHU-YO 905 816 000 905 816 000 100,00%

617055000 CMA 4 718 839 000 4 290 315 760 90,92%

617056400 CSPS 0 0 #DIV/0!

653168400 Transformat° CSPS en CM (dans communes) 2 717 844 000 2 717 843 710 100,00%

EDUCATION 45 551 361 000 45 315 181 750 99,48%

Titre 4 39 646 188 000 39 610 428 999 99,91%

32122 ECOLES CATHOLIQUES 1 145 000 000 1 145 000 000 100,00%

41112 CENOU/Alimentation 3 617 818 000 3 617 818 000 100,00%

41114 FONER/APPUI DIVERS 4 139 850 000 4 139 850 000 100,00%

41115 ECOLES FÉDÉ EGLISES & MISSIONS EVANGÉLIQ 200 000 000 200 000 000 100,00%

41116 ECOLES FÉDÉ ASSOC ISLAMIQUES DU BURKINA 200 000 000 200 000 000 100,00%

41120 OCECOS/Frais Org examens et concours 3 176 009 000 3 176 009 000 100,00%

Page 86: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page XIX

CHAPITRE INTITULE DOTATION DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX

43107 Tout établissement d'enseignement secondaire/Alimentation 1 140 486 000 1 140 485 548 100,00%

43108 Tout établissement d'enseignement secondaire Privé/Frais scolaires autres 1 035 000 000 1 034 845 000 99,99%

43109 UNE-Enseignement privé laics 250 000 000 250 000 000 100,00%

45123

Institut des Sciences/Salaire 402 870 000 402 870 000 100,00%

Institut des Sciences/Frais de vacations et heures supplémentaires 85 000 000 85 000 000 100,00%

Institut des Sciences/Bourses 1 137 780 000 1 137 780 000 100,00%

Institut des Sciences/Alimentation 521 909 000 521 909 000 100,00%

46102 Enseignement Supérieur en Afrique/Bourses 2 792 146 000 2 792 146 000 100,00%

46103 Enseignement Supérieur hors Afrique/ Bourses 1 804 382 000 1 804 382 000 100,00%

46111

Université de Ouagadougou/Salaire 4 958 523 000 4 958 522 920 100,00%

Université de Ouagadougou/frais de vacations et heures supplémentaires 1 014 631 000 1 014 631 000 100,00%

Université de Ouagadougou/Frais Org examens et concours 2 041 369 000 2 041 369 000 100,00%

46115 Université de Bobo/Salaire 1 398 788 000 1 398 788 000 100,00%

Université de Bobo/Frais de vacations et heures supplémentaires 389 906 000 389 906 000 100,00%

48101 Tout établissement d'enseignement primaire/Alimentation 2 834 079 000 2 798 475 531 98,74%

48115 Université Ouaga 2/Salaire 1 674 121 000 1 674 121 000 100,00%

Université Ouaga 2/Frais de vacations et heures supplémentaires 195 000 000 195 000 000 100,00%

48116

Université de Koudougou/Salaire 914 677 000 914 677 000 100,00%

Université de Koudougou/Frais de vacations et heures supplémentaires 291 000 000 291 000 000 100,00%

Université de Koudougou/Bourses 1 217 094 000 1 217 094 000 100,00%

95504 FONAENF 1 068 750 000 1 068 750 000 100,00%

TITRE 5 5 905 173 000 5 704 752 751 96,61%

421856200 Infrastructures scolaires / Réalisation de forages 388 495 000 388 494 843 100,00%

421856300 Infrastructures scolaires / Construction de latrines scolaires 397 430 000 397 429 738 100,00%

421856600 Infrastructures scolaires / Réfection écoles et logements 8 445 000 0 0,00%

421856800 Infrastructures scolaires / Complexes scolaires 2 295 562 000 2 295 562 000 100,00%

424510100 Infrastructures Scolaires/Construction de CEG 746 501 000 710 325 191 95,15%

424510600 Construct° Salle Classe Post Primaire 282 828 000 282 827 750 100,00%

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page XX

CHAPITRE INTITULE DOTATION DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX

443162100 Alphabétisation de masse 1 000 000 000 844 201 971 84,42%

447062000 Equipement Salle de classes 785 912 000 785 911 258 100,00%

HABITAT SOCIAL 5 545 511 000 5 536 466 657 99,84%

TITRE 5 5 545 511 000 5 536 466 657 99,84%

673330000 Protection sociale 109 529 000 109 528 016 100,00%

674428300 Appui groupe vulnérable et action à caractère social 2 000 000 000 2 000 000 000 100,00%

733409000 Progr de Construct° Logements Sociaux 960 425 000 951 382 244 99,06%

734576100 Réalisat° Infrast. 11 Décembre (Kaya) 2 475 557 000 2 475 556 397 100,00%

PROMOTION DE L’EMPLOI ET LA LUTTE CONTRE LE CHOMAGE 17 587 449 000 17 570 428 045 99,90%

TITRE 5 17 587 449 000 17 570 428 045 99,90%

324574100 Fonds Burkinabè Dev. Eco & Social (FBDES) 5 600 000 000 5 600 000 000 100,00%

483125100 Formation de 50000 jeunes aux métiers 428 710 000 427 751 547 99,78%

483125200 Format° 25000 jeunes à l'entrepreunariat 141 019 000 124 957 000 88,61%

483125300 Appui aux Initiatiatives des Jeunes 4 817 720 000 4 817 719 498 100,00%

483125600 Volontariat National/GIP 300 000 000 300 000 000 100,00%

483302000 Insertion Socioprof. des Jeunes Diplômés 250 000 000 250 000 000 100,00%

483308100 Suivi Evaluation Programme Jeunes 50 000 000 50 000 000 100,00%

774433300 Travaux à haute intensité de main d'œuvre 6 000 000 000 6 000 000 000 100,00%

TOTAL GENERAL ACQUIS SOCIAUX 98 163 125 000 97 469 773 547 99,29%

Source : CID

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

XV

Annexe 9 : Situation des dépenses consacrées à la sécurité 31 décembre 2015 (En FCFA)

CHAPITRE INTITULE DOTATION

DEFINITIVES

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX

TITRE 3 3 401 790 000 3 352 663 176 98,56%

25105 Appui à la securite 1 625 000 000 1 625 000 000 100,00%

25108 DG de la police nationale 688 400 000 665 957 291 96,74%

2510801 CCRS 524 000 000 524 000 000 100,00%

2810701 Brigade nationale des sapeurs pompiers 321 500 000 314 000 000 97,67%

29140 Coordination des forces de sécurité 175 000 000 175 000 000 100,00%

29153 Coord nationale lutte contre la drogue 35 550 000 30 066 420 84,58%

31106 DG des circons admin et des frontieres 20 000 000 7 500 000 37,50%

86107 DG des Eaux et forêts 12 340 000 11 139 465 90,27%

TITRE 4 3 527 068 000 3 498 563 359 99,19%

25106 Renforcement de la Sécurité 304 000 000 304 000 000 100,00%

48101 ECOLE NATIONALE DE POLICE 2 611 832 000 2 588 327 998 99,10%

48102 Ecole Nationale des Sapeurs Pompiers 248 500 000 243 500 000 97,99%

48104 Comités Locaux de Sécurité 301 416 000 301 415 361 100,00%

48105 OFFICE NATIONAL D'IDENTIFICATION 61 320 000 61 320 000 100,00%

TITRE 5 17 748 299 000 17 728 220 946 99,89%

194008100 Coordination force de sécurité intérieure 825 546 000 821 464 886 99,51%

354519100 Résidence haut commisariat et SG de province 64 063 000 64 063 000 100,00%

354519300 bureau haut commissariat 66 000 000 66 000 000 100,00%

354519400 Construction Bureau préfecture 160 637 000 159 610 209 99,36%

354519500 Construction résidence préfets 168 000 000 153 029 941 91,09%

354521400 Rehabilitation ,Bureau préfecture 25 000 000 25 000 000 100,00%

354521500 Résidence de préfets 25 000 000 25 000 000 100,00%

357012100 Bureau gouvernorats 213 442 000 213 441 910 100,00%

357012200 Résidence SG des régions 31 250 000 31 250 000 100,00%

484469400 Appui sécurité intérieure (Ouaga-Bobo) 2 000 000 000 2 000 000 000 100,00%

484469500 Appui sécurité intérieure autres région 3 000 000 000 3 000 000 000 100,00%

724219100 Fonds Dév. Collectivités 9 000 000 000 9 000 000 000 100,00%

772348200 Construction de la base militaire 2 169 361 000 2 169 361 000 100,00%

TOTAL RENFORCEMENT DEFENSE DU TERRITOIRE NATIONAL ET DE LA SECURITE INTERIEURE

24 677 157 000 24 579 447 481 99,60%

Source : CID

Page 89: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page XVI

Annexe 10 : Situation des dépenses consacrées à la gouvernance et à la lutte contre la corruption au 31 décembre 2015 (En FCFA)

CHAPITRE INTITULES DOTATION

DEFINITIVES

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX

DEPENSES PRIORITATAIRES CONSACREES A LA JUSTICE 1 922 941 000 1 891 827 877 98,38%

TITRE 3 514 943 000 514 923 480 100,00%

32120 Frais de session (Organisation états généraux) 230 000 000 230 000 000 100,00%

Produit d'entretient palais de justice BOBO 6 815 000 6 814 680 100,00%

27122 Effet d'abillement 147 000 000 146 980 800 99,99%

31105 Fourniture de bureau et mallettes juridiques 131 128 000 131 128 000 100,00%

TITRE 4 182 000 000 182 000 000 100,00%

14103 Commission Nationale de Codification(Jugement des crimes économiques et financiers)

150 000 000 150 000 000 100,00%

48110 Ecole nationale de la GSP (alimentation) 32 000 000 32 000 000 100,00%

TITRE 5 1 225 998 000 1 194 904 397 97,46%

274107600 Constr & normalisat° tribu & étblst péni 540 207 000 513 990 625 95,15%

274221200 Construction de cour d'appel Fada 588 087 000 583 211 068 99,17%

274273100 Humanisat° établissements pénitentiaire 97 704 000 97 702 704 100,00%

DEPENSES PRIORITATAIRES CONSACREES A LA DECENTRALISATION 22 904 945 000 22 904 944 450 100,00%

MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

15 819 991 000 15 819 991 000 100,00%

TITRE 4 6 819 991 000 6 819 991 000 100,00%

35106 Régions 1 227 591 000 1 227 591 000 100,00%

35108 Communes 5 592 400 000 5 592 400 000 100,00%

TITRE 5 9 000 000 000 9 000 000 000 100,00%

724219100 Investiss/Collectivités 9 000 000 000 9 000 000 000 100,00%

TRANSFERTS DES RESSOURCES AUX COLLECTIVITES TERRITORIALES 7 084 954 000 7 084 953 450 100,00%

423138100 Education (Cartable minimum) 2 047 080 000 2 047 080 000 100,00%

423138200 Education (Réfect° & Réhabilitat° écoles scolaires) 163 472 000 163 472 000 100,00%

423138400 Education (Nouvelles infrastructures scolaires) 1 782 870 000 1 782 870 000 100,00%

483339100 Jeun. Format° Emploi (Promotion de la Jeunesse) 45 000 000 45 000 000 100,00%

543807100 Sport & Loisir (Construct° Plateau Omnisport (Ctre nord)) 47 500 000 47 500 000 100,00%

613219100 Santé (Constructions nouvelles) 2 332 365 000 2 332 364 450 100,00%

742140100 Eau Potable/Assain (Transferts Sect. Eau Potable/Assain). 666 667 000 666 667 000 100,00%

DEPENSES PRIORITATAIRES CONSACREES A LA DECONCENTRATION 27 345 420 000 27 182 036 547 99,40%

DCIM 25 000 000 000 24 836 616 925 99,35%

TITRE 4 25 000 000 000 24 836 616 925 99,35%

99109 ELECTIONS 25 000 000 000 24 836 616 925 99,35%

MINISTERE DE L'ECONOMIE DES FINANCES 2 345 420 000 2 345 419 622 100,00%

TITRE 5 2 345 420 000 2 345 419 622 100,00%

324244600 Appui aux structures de contrôle MEF 2 345 420 000 2 345 419 622 100,00%

TOTAL RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE ET LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

52 173 306 000 51 978 808 874 99,63%

Source : CID

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Annexe 11 : Situation des dépenses consacrées aux autres priorités du Gouvernement au 31 décembre 2015 (En FCFA)

CHAPITRE INTITULES DOTATION

DEFINITIVES

DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX

TITRE 4 12 016 705 000 12 016 704 131 100,00%

11903 Conseil National de la Transition 8 164 041 000 8 164 041 001 100,00%

99199 Grille indemnitaire EPE et fonds nationaux 3 852 664 000 3 852 663 130 100,00%

TITRE 5 12 136 001 000 11 829 000 000 97,47%

167019800 Construction de la maison du BURKINA à Abidjan 12 136 001 000 11 829 000 000 97,47%

TOTAL AUTRES PRIORITES 24 152 706 000 23 845 704 131 98,73%

Source : CID

Annexe 12 : situation d’exécution des dépenses sociales de réduction de la pauvreté au 31 décembre 2015 (En FCFA)

SECTIONS/NATURES DE DEPENSES DOTATIONS DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

Minis Promotion de la Femme et du Genre 1 443 408 000 1 386 632 569 96,07

Dépenses de personnel 785 247 000 778 629 482 99,16

Dépenses de fonctionnement 392 911 000 348 754 339 88,76

Dépenses de transfert courant 265 250 000 259 248 748 97,74

Dépenses d'investissement - - -

Ministère de la Santé 124 044 318 000 118 423 842 322 95,47

Dépenses de personnel 59 651 094 000 54 871 582 174 91,99

Dépenses de fonctionnement 14 987 421 000 14 595 233 434 97,38

Dépenses de transfert courant 29 490 676 000 29 484 012 552 99,98

Dépenses d'investissement 19 915 127 000 19 473 014 162 97,78

Min Action Sociale et Solidarité Nationale 12 181 060 000 11 842 418 060 97,22

Dépenses de personnel 6 709 736 000 6 539 918 392 97,47

Dépenses de fonctionnement 758 368 000 683 889 392 90,18

Dépenses de transfert courant 2 224 291 000 2 130 170 279 95,77

Dépenses d'investissement 2 488 665 000 2 488 439 997 99,99

Min de l'Education Nationale et Alphabétisation 178 546 570 000 193 367 047 779 108,30

Dépenses de personnel 144 649 782 000 164 698 759 638 113,86

Dépenses de fonctionnement 9 287 246 000 8 830 877 749 95,09

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SECTIONS/NATURES DE DEPENSES DOTATIONS DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

Dépenses de transfert courant 12 519 447 000 12 028 251 948 96,08

Dépenses d'investissement 12 090 095 000 7 809 158 444 64,59

Ministère de l' Agriculture et de la Sécurité Alimentaire

71 523 076 000 71 614 989 109 100,13

Dépenses de personnel 8 475 304 000 9 154 996 252 108,02

Dépenses de fonctionnement 1 722 624 000 1 644 483 367 95,46

Dépenses de transfert courant 2 506 689 000 2 350 189 108 93,76

Dépenses d'investissement 58 818 459 000 58 465 320 382 99,40

Ministère Ressources Animales et Halieutiques 8 221 373 000 7 880 104 998 95,85

Dépenses de personnel 4 173 089 000 4 003 987 789 95,95

Dépenses de fonctionnement 783 952 000 717 796 069 91,56

Dépenses de transfert courant 1 076 472 000 1 034 374 126 96,09

Dépenses d'investissement 2 187 860 000 2 123 947 014 97,08

Ministère Environnement et Dev Durable 8 256 763 000 7 888 124 429 95,54

Dépenses de personnel 4 177 364 000 4 008 158 805 95,95

Dépenses de fonctionnement 1 014 102 000 946 912 742 93,37

Dépenses de transfert courant 954 064 000 952 363 234 99,82

Dépenses d'investissement 2 111 233 000 1 980 689 648 93,82

Min Jeunesse Form. Profession. et Emploi y compris travail

13 409 358 000 12 861 248 079 95,91

Dépenses de personnel 2 131 202 000 1 823 364 938 85,56

Dépenses de fonctionnement 495 374 000 453 670 967 91,58

Dépenses de transfert courant 3 850 472 000 3 674 379 526 95,43

Dépenses d'investissement 6 932 310 000 6 909 832 648 99,68

Min Infrastructures et Désenclavement 869 557 000 752 916 108 86,59

Dépenses de personnel 259 812 000 143 675 108 55,30

Dépenses de fonctionnement 21 600 000 21 096 000 97,67

Dépenses de transfert courant - - -

Dépenses d'investissement 588 145 000 588 145 000 100,00

Ministère de la Communication 93 786 000 91 504 782 97,57

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Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page XIX

SECTIONS/NATURES DE DEPENSES DOTATIONS DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

MONTANT TAUX (%)

Dépenses de personnel 93 786 000 91 504 782 97,57

Dépenses de fonctionnement - - -

Dépenses de transfert courant - - -

Dépenses d'investissement - - -

Ministère de la Justice 2 542 971 000 2 185 687 022 85,95

Dépenses de personnel 479 573 000 467 908 036 97,57

Dépenses de fonctionnement 56 500 000 49 499 969 87,61

Dépenses de transfert courant 20 750 000 20 750 000 100,00

Dépenses d'investissement 1 986 148 000 1 647 529 017 82,95

Ministère de l'Economie et des Finances 1 877 327 000 1 838 290 860 97,92

Dépenses de personnel 1 306 763 000 1 274 977 758 97,57

Dépenses de fonctionnement - - -

Dépenses de transfert courant - - -

Dépenses d'investissement 570 564 000 563 313 102 98,73

Ministère des Mines et Energie 1 078 800 000 1 077 965 552 99,92

Dépenses de personnel 34 306 000 33 471 553 97,57

Dépenses de fonctionnement - - -

Dépenses de transfert courant 1 044 494 000 1 044 493 999 100,00

Dépenses d'investissement - - -

TOTAL 424 088 367 000 431 210 771 671 101,68

Source : CID ET Solde

Annexe 13 : situation d’exécution des secteurs sociaux identifiés dans la SCADD au 31 décembre 2015 (En FCFA)

Page 93: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

Rapport trimestriel de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015, au 31 décembre 2015

MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page XX

SECTIONS/NATURES DE DEPENSES DOTATIONS DEFINITIVES DEPENSES LIQUIDEES

MONTANT TAUX (%)

Ministère de la Santé 123 121 620 000 117 508 144 822 95,44

Dépenses de personnel 59 651 094 000 54 871 582 174 91,99

Dépenses de fonctionnement 14 987 421 000 14 600 232 434 97,42

Dépenses de transfert courant 29 490 676 000 29 484 012 552 99,98

Dépenses d'investissement 18 992 429 000 18 552 317 662 97,68

Min de l'Education Ntle et Alphabétisation 176 355 070 000 195 319 387 586 110,75

Dépenses de personnel 144 649 782 000 164 698 759 638 113,86

Dépenses de fonctionnement 9 287 246 000 8 831 274 249 95,09

Dépenses de transfert courant 12 519 447 000 12 091 178 948 96,58

Dépenses d'investissement 9 898 595 000 9 698 174 751 97,98

TOTAL 299 476 690 000 312 827 532 409 104,46

Cette situation intègre la situation d'exécution de la section 98 (au titre 3 et 5 du MENA et de la Santé et des lignes relatives à l'eau

et aux cotisations sociales gérées en DCIM)

Source : CID ET Solde

Annexe 14 : situation d’exécution des secteurs de croissance identifiés dans la SCADD au 31 décembre 2015 (En FCFA)

INTITULE DOTATION DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

Montant Taux (%)

Secteur de soutien à l'Economie 38 784 419 000 38 539 540 471 99,37

14 Ministère de l'Economie et des Finances 32 354 141 000 32 110 803 451 99,25

15 Minist. Culture et du Tourisme 1 147 743 000 1 146 223 520 99,87

25 Min. de l'Industrie Commerce & Artisanat 400 001 000 400 000 000 100,00

26 Ministère des Mines et Energie 4 882 534 000 4 882 513 500 100,00

Secteur du Développement rural 46 276 533 000 34 889 447 911 75,39

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INTITULE DOTATION DEFINITIVES DEPENSES ORDONNANCEES

Montant Taux (%)

27 Min Agri Ress Hydr Ass & Séc Alimentaire 43 371 920 000 32 098 733 524 74,01

28 Ministère des Ressources Animales 1 939 496 000 1 893 309 785 97,62

29 Min. Environnement & Ress. Halieutiques 965 117 000 897 404 602 92,98

Secteur des Infrastructures et des Routes 36 010 074 000 35 829 221 191 99,50

30 Min Infrastructures, Désenclavement et des Transports

31 471 203 000 31 432 066 524 99,88

31 Min. Dév. Eco. Numérique et des Postes 397 979 000 388 733 246 97,68

38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 4 140 892 000 4 008 421 421 96,80

Total 121 071 026 000 109 258 209 573 90,24

Source :CID

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Annexe 15 :situation d’exécution des crédits délégués par section au 31 décembre 2015 (En F CFA)

N° SECTION INTITULE DOTATION MT_ORDONNE Taux (en %)

40 Ministère Rech Scientifiq et Innovation 37 125 000 13 859 979 37,33

18 Ministère de la Communication, chargé Relat° avec CNT

13 250 000 7 788 628 58,78

51 Conseil Supérieur de la Comunication 18 600 000 12 763 231 68,62 37 Min Jeunesse Form. Profession. et Emploi 61 150 000 51 367 097 84,00 20 Ministère des Sports et des Loisirs 32 868 000 28 526 981 86,79 38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 27 335 000 23 821 918 87,15 17 Min. Fonct Publ Trav. et Sécu. Sociale 196 149 000 171 077 433 87,22 25 Min. de l'Industrie Commerce & Artisanat 54 775 000 47 928 649 87,50 10 Ministère de la Justice, Droits Humains Prom. Civique 921 399 000 832 531 914 90,36 29 Min. Environnement & Ress. Halieutiques 105 322 000 96 461 020 91,59 30 Min Infrastructures, Désenclavement et des Transports 301 734 000 278 460 897 92,29 28 Ministère des Ressources Animales 122 755 000 114 753 125 93,48 27 Min Agri Ress Hydr Ass & Séc Alimentaire 398 773 000 375 469 940 94,16 9 Min. Admin.Territoriale et Sécurité 1 159 189 000 1 094 303 254 94,40 19 Minisière de la Promotion de la Femme et du Genre 73 043 000 69 030 661 94,51 15 Minist. Culture et du Tourisme 24 550 000 23 500 589 95,73 24 Min Enseign Secondaire et Supérieur 629 102 000 604 305 836 96,06 21 Ministère de la Santé 3 748 045 000 3 607 125 024 96,24 14 Ministère de l'Economie et des Finances 99 722 000 96 716 221 96,99 22 Min Action Sociale et Solidarité Nationale 157 323 000 153 576 825 97,62 23 Min de l'Education Ntle et Alphabétisation 5 164 494 000 5 043 960 019 97,67 26 Ministère des Mines et Energie 6 000 000 5 999 496 99,99

Total général 13 352 703

000 12 753 328 737 95,51

Source : CID

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XXIII

Annexe 16: Situation des consommations d'électricité, de 2014 et 2015 au 31 décembre.

Page 97: rapport sur la situation d'exécution du budget et la ...

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MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page XXIV

SECTION MINISTERES ET INSTITUTIONS A FIN DECEMBRE

2014 A FIN DECEMBRE 2015

1 Présidence du Faso 1 030 460 535 894 778 736

50 Grande Chancellerie 7 173 349 7 731 218

2 Sécrét Gral Gouvernement 36 195 091 34 006 901

9 Ministère Administ. Territoriale et de la Sécurité 893 181 202 930 834 605

12 Minist Affaires Etrangères et de Coopération Régionale 105 274 424 111 956 835

5 Conseil Eco. & Social 41 296 501 43 162 188

19 Minist. Promotion Femme et du Genre 86 531 358 85 105 093

10 Ministère Justice 504 978 522 516 591 737

51 Conseil Sup communication 32 965 087 34 462 821

27Ministère Agriculture des Resso Hydrauliq de l'Assaini et de la Sécu Alim

634 550 358 666 069 867

28 Minist Ressourc Animales et Halieutiques 267 342 821 264 845 989

29 Ministère Environ et du Developpement Durable 220 832 674 229 091 392

17 Ministère fonction Pub, du Travail et de Sécurité Sociale 109 660 249 117 696 818

18 Ministère de la Communication 584 398 263 542 262 244

15 Ministère de la Culture,du Tourisme 178 260 554 185 517 597

31Minist. Du Developpement de l'Economie Numérique et des Postes

56 867 342 60 082 484

24 Min, des Enseignements Sécondaire et Superieur 798 606 024 846 483 096

40 Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation 34 507 289 41 933 755

21 Ministère de la Santé 3 982 099 482 4 192 405 011

22 Ministère Action . Sociale 170 545 176 172 353 705

23 Min, de l'Education Nationale et de l'Alphabétisation 584 531 546 598 206 963

3 Premier Ministère 127 711 274 74 617 117

52 Autorité Superieur du Contrôle d'Etat 60 463 695 20 420 277

11 Ministère de la Défense et des Anciens Combatants 2 083 456 546 2 273 572 130

30 Minist. Infras.& Désenclavm et des Transports 641 028 289 646 940 528

38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 347 335 944 325 183 037

25 Minist. De l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat 198 824 862 90 000 935

14 Ministère de l'Economie et des Finances 2 294 101 103 2 321 449 284

99 HOTELS ADMINISTRATIFS 68 348 194 138 252 972

20 Ministère sports et Loisirs 114 443 403 139 696 319

37Ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l'Emploi

41 092 411 45 173 042

4 Assemblée Nationale (CNT) 142 129 651 86 882 394

56 Cour des Comptes 28 582 190 25 914 822

57 Cour de cassation 40 443 987 39 424 910

54 Conseil Constitutionnel 23 147 162 25 746 224

26 Minist. Mines Carrièr Ener. 26 414 363 35 216 960

16 597 780 921 16 864 070 006 Source : DGAIE

TOTAUX

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Annexe 17: Situation des consommations d'eau, de 201 et 2015 au 31 décembre.

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SECTION MINISTERES ET INSTITUTIONS A FIN DECEMBRE

2014 A FIN DECEMBRE

2015

1 Présidence du Faso 767 237 850 1 057 779 209 2 Sécrétariat Général du gouvernement 53 590 780 5 636 354 3 Premier Ministère 71 301 961 46 070 841 5 Conseil Economique et Social 54 193 364 32 206 869 9 Minist. Administ. Territoriale et de la Sécurité 333 381 912 261 839 075 10 Ministère de la Justice 376 284 673 347 146 768

11Minstère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants

1 912 723 873 2 186 180 200

12 Ministère des Affaires Etrang. & Coop. Rég. 46 093 912 16 228 134 14 Ministère de l'Economie et des Finances 339 758 791 328 103 299 15 Ministère de la Culture du Tourisme 77 590 261 72 249 363

17Minist. Fonction Pub. du Tavail et de la Sécurité Sociale

61 780 290 40 420 112

19 Ministère de la promotion de la Femme et du Genre 51 628 317 22 013 327

20 Ministère des Sports et des Loisirs 95 157 480 24 882 716 21 Ministère de la Santé 1 425 453 199 1 407 806 005 22 Ministère de l'Action Sociale & Solidarité 101 836 749 60 923 833

23Ministère de l' Education Nationale et de l'Alphabétisation

161 319 867 160 955 558

24Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur

266 541 555 308 084 323

25 Ministère de l'Industrie Commerce et de l'Artisanat 4 004 613

26 Ministère des Mines et de l' Energie 62 891 914 40 558 070

27Ministère de l'Agriculture et de la Sécurité Alimentaire

219 242 300 185 643 770

29Ministère. de l'Environ. Et des Resssources Halieutiques

135 218 399 129 708 544

30Ministère des Infrastructures du Désenclavement et des Transports

273 662 724 211 419 007

18 Ministère de la Communication 77 631 919 54 786 323 28 Ministère des Ressources Animales 40 807 259 1 107 010 51 Conseil Supérieur de la Communication 49 085 870 15 756 014 54 Conseil Constitutionnel 41 033 455 7 324 103 57 Cour de Cassation 44 716 744 7 992 049 58 Commission Ntle Independante (CENI) 40 659 406 2 162 362

37Ministère de la Jeunesse de la Formation Professionnelle et de l'Emploi

38 440 354 1 567 175

38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme - 582 920

31Ministère du Developpement de l'Economie Numérique et des Postes

39 644 910 816 046

60 Médiateur du Faso 39 881 439 191 065

7 298 791 523 7 042 145 057 Source : DGAIE

TOTAUX

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Annexe 18: Situation des consommations de téléphone de 2014 et 2015 au 31 décembre.

SECTION MINISTERES OU INSTITUTIONS A FIN DECEMBRE

2014 A FIN DECEMBRE

2015

1 Présidence du Faso 489 191 898 493 888 162

2Secrétariat Général du Gouvernement et du Conseil des Ministres 874 013 2 075 772

3 Premier Ministère 51 554 874 57 032 6954 Assemblée Nationale 39 154 217 38 550 975

5 Conseil Economique et Social 3 390 700 2 955 245

9Ministère de l'Administration Territoriale de la Décentralisation et de la Sécurité 278 056 370 260 179 601

10Ministère de la Justice des Droits Humains et de la Promotion Civique 105 650 319 96 123 362

11Ministère de la Défense et des Anciens Combattants 749 727 798 751 893 401

12Ministère des Affaires Etrangèreset de la Coopération Régionale 39 007 433 38 079 136

14 Ministère de l'Economie et des Finances 726 722 545 1 092 648 40715 Ministère de la Culture et du Tourisme 15 901 316 13 550 074

17Ministère de la Fonction Publique du Travail et de la Sécurité Sociale 51 778 178 22 866 575

19Ministère de la Promotion de la Femme et du Genre 20 785 663 16 537 508

20 Ministère des Sports et des Loisirs 9 937 907 6 914 24021 Ministère de la Santé 109 634 790 110 483 399

22Ministère de l'Action Sociale et de la Solidarité Nationale 33 064 889 27 907 592

23Ministère de l'Education Nationale et de l'Alphabétisation 60 618 298 46 969 178

24Ministère des Enseignements Secondaire et Superieur 45 540 392 51 047 046

25Ministère de l'Industire, du Commerce et de l'Artisanat 14 362 948 12 710 748

26Ministère des Mines et de l'Energie 6 331 769 8 080 270

27Ministère de l'Agriculture des Ress Hydr de l'Assainis et de la Sécurité Alim 76 769 543 74 563 614

28 Ministère des Ressources Animales 20 800 959 20 959 283

29Ministère de l'Environnement et des Ressources Halieutiques 40 876 137 41 535 258

30Ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports 59 648 348 56 177 118

31Ministère du Developpemnt de l'Economie Numérique des Postes 1 067 864 371 856 770 793

37Ministère de la Jeunesse, Formation Professionnelle et de l'Empoi 3 207 683 2 741 737

38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 7 152 982 8 303 293

50 Grande Chancellerie 2 274 068 1 511 289

51 Conseil Supérieur de la Communication 16 257 933 16 343 99654 Conseil Constitutionnel 3 032 891 1 999 184

56 Cour des Comptes 4 862 278 5 063 165Commision de l'Informatique et des Libertés 0 105 093

18Ministère de la Communication Chargé des Relations avec le CNT 42 015 796 47 436 959

40Ministère de la Récherche Scientifique et de l'Innovation 2 075 178 1 603 314

55 Conseil d'Etat 498 930 477 729

52 Autorité Superieur du Contrôle d'Etat 3 900 896 18 139 034DCIM (PERSONNALITES DE L'ETAT) 179 657 276 198 054 314

TOTAUX 4 382 181 586 4 502 278 559 Source : DGAIE

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Annexe 19: Situation des des dépenses non abouties de 2015 par ministère ou institution au 31/12/215 ( en F CFA)

N° d'ordre

Ministère/ Institution Montant engagé

Montant ordonnancé

Montant des DNA 2015 au 31/12/2015

Poids sur les DNA (%)

1 Min. Education Nle & Alphabétisation 6 172 444 264 175 633 290 5 996 810 974 40,78

2 Min. Infrast, Désenclavement & Transport

4 624 473 541 563 635 956 4 060 837 585 27,61

3 Min. Enseig Secondaire et Supérieur 1 432 173 524 1 332 456 1 430 841 068 9,73 4 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 2 090 044 608 992 398 643 1 097 645 965 7,46

5 Min Agri Ress Hydr Ass & Séc Alimentaire

3 917 041 806 3 327 127 983 589 913 823 4,01

6 Ministère de la Santé 524 889 320 20 293 450 504 595 870 3,43

7 Dépenses Communes Interministérielles

255 491 800 - 255 491 800 1,74

8 Min. de l'Industrie Commerce & Artis. 172 290 694 21 145 517 151 145 177 1,03

9 Min. Administrat. Territor. Décentral. Sécurité

173 896 779 42 760 078 131 136 701 0,89

10 Ministère des Ressources Animales 86 742 100 - 86 742 100 0,59 11 Ministère Aff. Etrangères et Coop. Rég. 81 017 152 - 81 017 152 0,55

12 Min. Environnement & Ress. Halieutiques

72 962 205 787 892 72 174 313 0,49

13 Min. Justice Drts Humains Prom. Civique 221 565 244 156 019 403 65 545 841 0,45 14 Ministère de l'Economie et des Finances 70 879 293 26 054 400 44 824 893 0,30 15 Ministère de la Culture et du Tourisme 36 298 739 - 36 298 739 0,25 16 Premier Ministère 36 127 928 15 129 172 20 998 756 0,14 17 Min. Dév. Eco. Num. & Postes 52 194 229 31 743 743 20 450 486 0,14 18 Présidence du Faso 19 248 000 7 164 000 12 084 000 0,08 19 Min.de l'Act° Sociale et Solidarité Nle 11 412 370 899 160 10 513 210 0,07 20 Conseil Supérieur de la Communication 9 011 299 - 9 011 299 0,06 21 Ministère Rech Scientifiq et Innovation 7 716 940 - 7 716 940 0,05 22 Conseil Constitutionnel 5 280 000 - 5 280 000 0,04 23 Min. Fonct Publ Trav. & Sécu. Sociale 4 121 185 - 4 121 185 0,03 24 Autorité Supérieure de Contrôle d'Etat 3 994 890 - 3 994 890 0,03

25 Min. de la Promotion de la Femme & Genre

3 288 293 - 3 288 293 0,02

26 Min Jeunesse Form. Profession. & Emp. 7 180 102 5 323 125 1 856 977 0,01 27 Min. des Mines & de l'Energie 4 999 655 4 166 370 833 285 0,01 28 Conseil d'Etat 204 000 - 204 000 0,00

29 Ministère des Sports et des Loisirs 145 000 - 145 000 0,00

Total général 20 097 134 960 5 391 614 638 14 705 520 322 100,00

Source : DG-CMEF

Annexe 20: Etat d’exécution par ministère du plan de déblocage des fonds au 31 décembre 2015 (en milliers de Francs CFA)

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MINISTERES/INSTITUTIONS TOTAL

DEBLOCAGE INITIAL (1)

Exécution au 4è trimestre 2015

Tx Réf. {2/1}

TX D'EXECUTIO

N GLOBAL {5=3/1}

PREVISION DEBLOCAGE

FIN DECEMBRE {2}

MONTANT TOTAL

DEBLOQUE {3}

TX D'EXECUTION

AU 4ème TRIMESTRE

{4=3/2}

01 Présidence du Faso 10 297 430 10 459 930 3 728 724 35,65% 101,58% 36,21%

02

Secrétariat Général du Gouvernement et du Conseil des Ministres 45 377 45 377 17 507 38,58% 100,00% 38,58%

03 Premier Ministère 15 671 061 16 116 171 18 704 750 116,06% 102,84% 119,36%

05 Conseil Economique et Social 749 267 749 267 415 103 55,40% 100,00% 55,40%

09

Ministère Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité 27 947 627 27 957 145 13 104 679 46,87% 100,03% 46,89%

10

Ministère Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique 1 867 421 1 887 421 1 614 916 85,56% 101,07% 86,48%

11

Minsitère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants 87 507 698 109 384 623 19 153 108 17,51% 125,00% 21,89%

12

Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale 6 247 091 6 344 672 7 254 113 114,33% 101,56% 116,12%

14 Ministère Economie et Finances 38 171 053 40 312 367 20 411 321 50,63% 105,61% 53,47%

15 Ministère Culture et Tourisme 3 905 551 5 055 723 2 529 751 50,04% 129,45% 64,77%

17

Ministère de la Fonction Publique, du Travail et la Sécurité Sociale 3 969 474 4 393 498 1 663 405 37,86% 110,68% 41,90%

18

Ministère de la Communication et des Relations avec le CNT 6 540 746 6 540 746 6 502 382 99,41% 100,00% 99,41%

19 Ministère Promotion Femme et du Genre 273 247 302 747 193 577 63,94% 110,80% 70,84%

20 Ministère des Sports et des Loisirs 1 075 403 1 151 462 899 660 78,13% 107,07% 83,66%

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MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page XXX

21 Ministère de la Santé 39 083 687 49 034 404 29 572 659 60,31% 125,46% 75,66%

22

Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale 6 108 761 7 233 440 4 117 205 56,92% 118,41% 67,40%

23

Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation 18 396 478 19 116 330 12 767 688 66,79% 103,91% 69,40%

24

Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur 44 280 173 44 280 173 43 051 070 97,22% 100,00% 97,22%

25

Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat 1 839 343 1 953 245 1 533 961 78,53% 106,19% 83,40%

26 Ministère des Mines et de l’Energie 9 724 389 10 395 638 8 172 516 78,61% 106,90% 84,04%

27

Ministère de l'Agriculture, des Ressources Hydraulique, de l’Assainissement et de la Sécurité Alimentaire 32 697 324 34 317 552 21 243 932 61,90% 104,96% 64,97%

28 Ministère des Ressources Animales 1 689 435 2 060 500 1 096 612 53,22% 121,96% 64,91%

29

Ministère de l'Environnement et des Ressources Halieutiques 3 231 533 3 489 613 2 078 754 59,57% 107,99% 64,33%

30

Ministère des Infrastructures du Désenclavement et des Transports 16 050 182 16 129 022 17 110 713 106,09% 100,49% 106,61%

31

Ministère du Développement l’Economie Numérique et des Postes 1 100 520 1 100 520 419 520 38,12% 100,00% 38,12%

37

Ministère de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi 9 141 949 9 851 898 8 389 202 85,15% 107,77% 91,77%

38 Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme 174 674 174 674 2 539 714 1453,97% 100,00% 1453,97%

40

Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation 5 099 277 6 122 262 3 604 740 58,88% 120,06% 70,69%

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MEF/SG/DGB Budget de l’Etat Gestion 2015 Page XXXI

50 Grande Chancellerie 396 867 397 797 395 867 99,51% 100,23% 99,75%

51 Conseil Supérieur de la communication 714 077 714 077 544 095 76,20% 100,00% 76,20%

52 Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat 295 314 317 814 267 733 84,24% 107,62% 90,66%

54 Conseil Constitutionnel 562 424 741 100 251 824 33,98% 131,77% 44,77%

55 Conseil d'Etat 321 994 321 994 306 345 95,14% 100,00% 95,14%

56 Cour des Comptes 365 132 365 132 365 132 100,00% 100,00% 100,00%

57 Cour de Cassation 282 157 282 157 194 643 68,98% 100,00% 68,98%

58

Commission Electorale Nationale Indépendante 136 250 136 250 166 013 121,84% 100,00% 121,84%

59 Commission de l'Informatique et des Libertés 286 403 286 403 286 403 100,00% 100,00% 100,00%

60 Médiateur du Faso 478 881 593 976 478 881 80,62% 124,03% 100,00%

TOTAL GENERAL 396 725 669 440 117 119 255 148 216 57,97% 110,94% 64,31%

Annexe 21 : Situation des délais de paiement des dossiers fournisseurs, au 31 décembre 2015 au niveau central

Rubrique Evolution des délais

de paiement Normes du Référentiel

Ecart Référentiel/ décembre 2015

Nombre de dossiers payés 502 - -

Montant payé 19 151 660 058 - -

I. PHASE ADMINISTRATIVE

Délai moyen de traitement au niveau de l’administrateur de crédit

0 5 -5

Délai moyen de transmission physique de l’administrateur de crédit à l’ordonnateur

15 2 13

Délai moyen de traitement au niveau de l’ordonnateur

5 5 0

Délai moyen de transmission physique de l’ordonnateur au comptable

3 2 1

II. PHASE COMPTABLE

Délai moyen de vérification au trésor (DGTCP) 2 3 -1

Délai moyen de règlement au trésor après visa 34 30 4

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Annexe 22 : Situation des délais de paiement des dossiers fournisseurs, au 31 décembre 2015 au niveau deconcentré

Délai moyen de traitement au niveau du comptable

36 33 3

III. PHASE CONSOLIDEE

Délai moyen entre l’émission du reçu de demande de liquidation et la mise en paiement

25 17 8

Délai moyen entre l’émission du reçu de demande de liquidation et le règlement

59 47 12

Source : DGTCP/PG/CODEP

NB : Ecart positif : non-respect des normes du référentiel ;

Ecart négatif : respect des normes du référentiel.

Rubrique Evolution des délais

de paiement Normes du Référentiel

Ecart Référentiel/

décembre 2015

Nombre de dossiers payés 3144 - -

Montant payé 6 390 916 780 - -

I. PHASE ADMINISTRATIVE

Délai moyen de traitement au niveau de l’administrateur de crédit

0 5 -5

Délai moyen de transmission physique de l’administrateur de crédit à l’ordonnateur

27 2 25

Délai moyen de traitement au niveau de l’ordonnateur 1 5 -4

Délai moyen de transmission physique de l’ordonnateur au comptable

9 2 7

II. PHASE COMPTABLE

Délai moyen de vérification au trésor (DGTCP) 4 3 1

Délai moyen de règlement au trésor après visa 3 30 --27

Délai moyen de traitement au niveau du comptable 6 33 -27

III. PHASE CONSOLIDEE

Délai moyen entre l’émission du reçu de demande de liquidation e la mise en paiement

41 17 24

Délai moyen entre l’émission du reçu de demande de liquidation et le règlement

44 47 -3

Source DGTCP/PG/CODEP

NB : Ecart positif : non-respect des normes du référentiel ;

Ecart négatif : respect des normes du référentiel.