Rapport sur la Cooperation au Développement 2009-2010: « Situation Générale de l’Aide...

8/8/2019 Rapport sur la Cooperation au Dveloppement 2009-2010: Situation Gnrale de lAide Extrieure et Coordinatio

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RAPPORT SUR LA COOPERATIONAU DEVELOPPEMENT 2009-2010

MADAGASCAR

Situaon Gnrale de lAideExtrieure et Coordinaon de lAidedans le Secteur Dveloppement Rural


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PREFACE

Dans le processus de dveloppement durable de Madagascar, le rle essenel jou par lAide Publiqueau Dveloppement pour laeinte des Objecfs du Millnaire pour le Dveloppement nest plus dmontrer. Les Gouvernements successifs se sont engags amliorer la geson de cee aide pouren assurer lecacit, surtout dans un contexte, naonal et internaonal, o cee aide devient deplus en plus rare.

Cest dans ce cadre que le Gouvernement a mis en place un mcanisme de geson des informaonsrelaves laide comme oul principal de coordinaon. Cet oul lui permera dajuster sespoliques et acons en foncon des informaons ainsi mises sa disposion. Il rpond galementaux recommandaons de ses partenaires au dveloppement et aux engagements vis--vis de laDclaraon de Paris.

Ce rapport a t produit par le Ministre de lEconomie et de lIndustrie en collaboraon avec la

Primature en tant quorgane de coordinaon, et le PNUD pour son appui technique et nancier.Conu dans un souci de fournir des informaons ables et compltes, il est essenel la prise dedcision pour le pilotage et la conduite des opraons en vue de lamlioraon de la geson de laide Madagascar.

En eet, la disponibilit dun tableau de bord rapportant les informaons sur la geson de laidecouvrant tous les secteurs dacvits et toutes les rgions de lle est une grande avance pouraeindre les objecfs de dveloppement. Cela renforce lecacit des appuis de faon globale et, enparculier, opmise les capacits naonales rpondre aux besoins rels des populaons les plusvulnrables.

Nous osons esprer que grce aux informaons quil conent et en parculier aux conclusions

et recommandaons quil formule, ce rapport constuera un vritable instrument de plaidoyeret de rfrence auprs des acteurs gouvernementaux concerns et des Partenaires Techniques etFinanciers an dassurer lecacit de chaque unit montaire invese dans le dveloppement deMadagascar.

A travers ce document, Madagascar entame une nouvelle re, celle dune meilleure gouvernance enmare daide et dune polique de dveloppement plus claire. Cest l un ouvrage dune grandequalit dont la diusion doit stendre tous ceux que notre dveloppement intresse et qui, jelespre, lapprcieront sa juste valeur. Par ailleurs, tous ceux qui ont parcip sa ralisaonmritent nos plus vifs remerciements.


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REMERCIEMENTS

Le prsent document est dit par le Ministre de lEconomie et de lIndustrie, sous la supervision deMonsieur Jean Gabriel RANDRIANARISON, Secrtaire Gnral et de Monsieur Claude RAKOTOARISOA,Directeur Gnral de lEconomie.

Les remerciements vont en premier lieu lendroit de lquipe de rdacon du rapport qui est constude lquipe de la Direcon de la Coopraon Economique et de la Coordinaon des Aides Extrieureset du Secrtariat Technique Permanent pour la Coordinaon de lAide auprs de la Primature donten parculier :

Pour la Primature :

Isaora Zefania ROMALAHY, Stascien-Economiste

Secrtaire Technique Permanent charg de la Coordinaon de lAide

Pour le Ministre de lEconomie et de lIndustrie :

Jacques ANDRIATAHIRILALAOAndry RAHARINOMENA

Directeurs (successifs) chargs de la Coopraon Economiqueet de la Coordinaon des Aides Extrieures

Jean Yves RANAIVONIRINAChef du Service de la Coordinaon des Aides Extrieures

Iangy TOGNIHAGNITSEChef du Service de la Coopraon Bilatrale et Mullatrale

Il y a lieu aussi de remercier les correspondants auprs des autres dpartements ministriels et lesacteurs au niveau des trois rgions (Androy, Alaotra Mangoro et Melaky) pour avoir bien voulu fournirles informaons leur disposion pendant les entreens raliss par lquipe de rdacon.

Enn, il y a lieu aussi de prsenter nos vifs remerciements aux Partenaires Techniques et Financiersqui ont accompagn techniquement et nancirement le processus de mise en place et de gesonde la base de donnes naonale sur laide ainsi que la publicaon de ce rapport.


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SOMMAIRE

PREFACE .............................................................................................................................................

AVANT-PROPOS ..................................................................................................................................REMERCIEMENTS .............................................................................................................................

SOMMAIRE.........................................................................................................................................

LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES ................................................................................................

ACRONYMES ET ABBREVIATIONS ......................................................................................................

RESUME EXECUTIF .............................................................................................................................

INTRODUCTION ..................................................................................................................................

PARTIE I PRESENTATION DU MECANISME DE GESTION DES DONNEES ..............................................

I.1. Craon du Secrtariat Technique Permanent pour la Coordinaon de lAide ................

I.2. Mise en place de la base de donnes naonale sur laide : AMP ...................................

I.3. Synergie entre les dpartements ministriels concerns ..............................................

PARTIE II SITUATION DE LA GESTION DE LAIDE A MADAGASCAR ......................................................

II.1. Aperu gnral sur la geson de laide Madagascar depuis lan 2000 ..........................

II.2. Prol de laide par donateur ..........................................................................................

II.3. Prol rgional et sectoriel de laide Madagascar en 2009 ..........................................

II.4. Perspecves sur la geson ecace de laide lhorizon 2010-2012 : ...........................

PARTIE III COORDINATION DE LAIDE DANS LE SECTEUR DEVELOPPEMENT RURAL ..........................

III.1. Rgion Androy : la coordinaon est une aaire dicile ...............................................

III.2. Rgion Alaotra Mangoro : Grands maux, pets remdes ? ..........................................

III.3. Rgion Melaky : un potenel inexploit .................................................................

III.4. Au niveau naonal : quelques rfrenels de concertaon et coordinaon ...............

CONCLUSION GENERALE ...................................................................................................................

RECOMMANDATIONS SUR LA COORDINATION DE LAIDE EN REGION ..............................................ANNEXES ...........................................................................................................................................

REFERENCES ......................................................................................................................................


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LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES

Tableau 1. Processus de la dernire mise jour de AMP (2me trimestre 2010) ............. 6

Tableau 2. Esmaons du volume global de laide Madagascar 2000 - 2008(en millions USD) ............................................................................................ 8

Tableau 3. Volume dAPD reue en 2008, 2009 et au 1er semestre 2010 : Dcaissements eecfs ................................................................................. 9

Tableau 4. Prol de laide par type de nancement (en USD) ........................................ 10

Tableau 5. Rparon de lAPD par PTF : Dcaissements eecfset nombre de projets acfs en 2009 ............................................................. 11

Tableau 6. Volume de laide selon lenvergure rgionalede lintervenon des projets ......................................................................... 13

Tableau 7. Structure des dcaissements des APD selon les secteurs prioritairesau niveau naonal ......................................................................................... 14

Tableau 8. Principaux PTF prsents dans le Secteur Sant ainsi que leurs contribuonsrespecves .................................................................................................... 15

Tableau 9. Principaux PTF prsents dans le Secteur Dveloppement Ruralainsi que leurs contribuons ......................................................................... 16

Tableau 10. Principaux PTF prsents dans le Secteur Infrastructuresainsi que leurs contribuons .......................................................................... 17

Tableau 11. Dcaissements eecfs du 1er semestre 2010et prvisions jusquen 2012 (millier de USD) .................................................. 18

Tableau 12. Part de laide inscrit dans le budget de lEtat 2009-2010 ............................... 19


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ACRONYMES ET ABBREVIATIONS

AAH Appropriaon, Alignement et HarmonisaonACORDS Appui aux Communes et aux Organisaons Rurales pour le Dveloppement

du SudAD2M Appui au Dveloppement du Melaky et MenabeAFD Agence Franaise de DveloppementAMP Aid Management PlaormANRE Agence Naonale de Ralisaon de le-Gouvernance, organisme raach

la PrimatureAPD Aide Publique au DveloppementBADEA Banque Arabe pour le Dveloppement en AfriqueBCM Banque Centrale de MadagascarBVPI Bassins Versants Primtres Irrigus

CAD/OCDE Comit dAide au Dveloppement/Organisaon de Coopraon et deDveloppement Economique

CECAM IMF Caisse dEpargne et de Crdit Agricole MutuelsCNMF Commission Naonale de MicronanceCORDAL Comit Rgional de Dveloppement de lAlaotraCRD Comit Rgional de DveloppementCSA Centre de Service AgricoleCSBF Commission de Supervision Bancaire et FinancireDCECAE Direcon de la Coopraon Economique et de la Coordinaon des Aides

Extrieures

DDP/DGT Direcon de la Dee Publique / Direcon Gnrale du TrsorDGF Development Gateway FoundaonDPCB/DGB Direcon de la Programmaon et du Cadrage Budgtaire, Direcon Gnrale

du BudgetDRDR Direcon Rgional de Dveloppement RuralDSRP Document de Stratgie pour la Rducon de la PauvretFFEM Fonds Franais pour lEnvironnement MondialFME Fonds Mondial pour lEnvironnementFRDA Fonds Rgional de Developpement AgricoleGAVI Global Alliance for Vaccines and ImmunizaonsGBF Groupe de Bailleurs de FondsGFATM Global Fund to ght Aids, Tuberculosis and MalaryaGRET Groupe de Recherches et dEchanges TechnologiquesGTC/GTDR Groupe Thmaque Central / Groupe de Travail pour le Dveloppement RuraGTZ/KFW Agence de Coopraon au Dveloppement de la Rpublique dAllemagneIDA/BM Internaonal Development Aid / Banque Mondiale


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IEC Informaon Educaon CommunicaonIPPTE Iniave Pays Pauvres Trs EndesLP2D Lere de Polique de Dcentralisaon et de DconcentraonMCA Millenium Challenge AccountOGT Opraons Gnrales du TrsorONE Oce Naonal pour lEnvironnementORN Oce Rgional de NutrionORT Oce Rgional du TourismeOTIV IMF Ombona Tahiry Ifampisamborana VolaEPP/PADR Equipe Permanente de Pilotage/Programme dAcon pour le Dveloppement

RuralPANSA Plan dAcon Naonale pour la Scurit AlimentairePARRUR Projet dAppui la Recherche en milieu RuralPASAM Programmes dAppui au Secteur Agricole MadagascarPCP-Riz Plateforme de Concertaon et de Pilotage de la lire rizPLACAZ Plateforme de Concertaon du Corridor Ankeniheny Zahamena

PNDR Programme Naonal de Dveloppement RuralPNVA Programme Naonal de Vulgarisaon AgricolePRD Programme Rgional de DveloppementPSDR Projet de Souen au Dveloppement RuralPSE Programme Sectoriel ElevagePTF Partenaires Techniques et FinanciersSAP Systme dAlerte PrcoceSMB Secretariat Mul-BailleursSNDR Stratgie Naonale de Dveloppement RizicoleSNMF Stratgie Naonale de Micronance

STP-CA Secrtariat Technique Permanent pour la Coordinaon de lAide auprsde la Primature


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RESUME EXECUTIF

Conscient de lenjeu dune meilleure cohrence des acons dintervenon des dirents acteursdveloppement, le Gouvernement sest parculirement proccup de rendre ecace chaque eudollar, ou chaque yen inves dans le dveloppement de Madagascar. Cest lobjecf de llaboraon deprsent rapport qui fournit un tableau de bord dcrivant la situaon de laide.

Aprs plusieurs annes dinterrupon, la producon de ce RCD 2009-2010 a t possible cee anngrce la disponibilit des donnes orant le maximum dexhausvits, de abilits et jour. En eetbase de donnes naonale sur laide (AMP) a t mise en place et gre au niveau de la Primature pocentraliser lensemble de toutes les informaons concernant lAPD.

Lanalyse des donnes issues de cee base a permis de constater que la crise de 2009 a entrain ubaisse de prs 50% des ux daide entre 2008 et 2009. Ainsi, les dcaissements dclars par les PTF a valu 372,1 millions USD en 2009 : peu prs au mme niveau que celui de 2002.

Lanne 2010 sera caractrise par une relave stabilit de la situaon avec une prvision de dcaissemeentre 350 et 400 millions USD dont 172 millions dj dcaisss pendant le 1er semestre. Cela est le rsude la relave connuit de laide non budgtaire et le renforcement des projets caractre humanitaainsi que la programmaon par quelques PTF dune dizaine de nouveaux projets touchant directemenpopulaon.

Par ailleurs, une tude de cas sur la coordinaon de laide dans le secteur Dveloppement Rural a mene pour complter les tendances gnrales au niveau global. Cee tude a t ralise dans 3 rgipilotes reprsentaves en termes de nombre et de nature des projets : Androy regorgeant du plus granombre de projets caractres humanitaires et daides durgences, Alaotra Mangoro absorbant des projdveloppement long terme et Melaky avec un nombre trs limit de projets.

Cee tude a consist lvaluaon de ladquaon des intervenons des PTF aux priorits rgionale

naonales dune part, et lexistence et leecvit des structures de concertaon et/ou de coordinaau niveau des rgions. Les rsultats sarculent sur les points suivants :

Praque des PTF dune approche base sur lexpansion vercale quhorizontale : les projets restent les mmes rgions mais voluent en termes dapproche. Il est alors dicile de convaincre dautres Pdaeindre dautres rgions, avec les mmes praques succs.

Mulplicit et non eecvit des structures de coordinaon due au manque de caractre obligataire lla parcipaon de tous les acteurs aux concertaons et lapplicaon des dcisions, manque de leadersdes autorits rgionales et faible implicaon des acteurs locaux.

Faibles capacits locales pour lexpression des besoins et des priorits rgionales en termes opraonnnotamment dans la formulaon et mise jour des PRD ainsi que leur arculaon avec la rgionalisa

des rfrenels de dveloppement au niveau naonal.Praque de lapproche base sur lconomie de projet retenue par la majorit des PTF dans le choix de lzone dintervenon qui favorise le gap en termes de nancement entre les rgions.

Orientaon de la logique dintervenon des PTF selon la nature de son nancement. Dune manignrale, les dons et subvenons par nature ne peuvent pas nancer des invesssements privs mmtel tait la priorit du Gouvernement.


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INTRODUCTION

Les stasques disponibles au niveau mondial font ressorr la baisse graduelle de lAPD en faveurdes pays en dveloppement depuis une dcennie. Face cee situaon, les Gouvernements despays en dveloppement avec lappui des organismes internaonaux spcialis dans le domaine delAPD comme lOCDE, se focalisent sur la queson de maximiser lecacit de laide dj reue pouropmiser ses impacts sur le dveloppement eecf du pays rcipiendaire.

Le principal oul pour mesurer lecacit de laide est bas sur la disponibilit des donnes stasquesables, exhausves et jour sur tous les programmes et projets nancs par laide. Le Gouvernementmalgache a mnag un eort considrable pour mere en place une base de donnes naonalequi centralise lensemble des informaons concernant la geson de laide Madagascar depuis ledeuxime semestre de 2008.

Le prsent document rapporte lanalyse des donnes qui sont disponibles dans cee base et se veut

tre le principal document technique aidant la prise de dcision sur la geson de laide Madagascar.En eet, les Rapports de Coopraon au Dveloppement fournissent un tableau de bord synthquesur le prol temporel, spaal, sectoriel et nancier de lAPD. parr de lanne 2009, anne parrde laquelle toutes les condions pour assurer le maximum de abilit et surtout dexhausvit desdonnes ont pu tre runies.

Le RCD 2009-2010 est ainsi tabli en trois pares pour servir au Gouvernement et ses partenairestechniques et nanciers doul synthque, concret et praque pour aider la prise de dcision quicontribuerait rendre ecace chaque dollar, euro ou yen reu pour le nancement des projets dedveloppement Madagascar.

La premire pare est consacre la prsentaon du processus de mise en place de la base de

donnes naonale sur laide ainsi que lactuel mcanisme de geson des informaons : garant dela qualit des donnes qui sous-tendent les rsultats du prsent rapport et pour ceux produireultrieurement compare la situaon davant 2008.

La deuxime pare constue lanalyse du tableau de bord concernant lAPD reue par Madagascarainsi que sa geson spaale et sectorielle. Il est important de souligner que ce tableau de bordest juste la synthse du contenu de la base de donnes naonale sur laide dont les dtails sontdisponibles en ligne. De plus, cee pare rapporte aussi quelques rsultats sur la prvisibilit delaide lhorizon 2012 ainsi que les perspecves sur les avances de Madagascar vis--vis de quelquesindicateurs permeant dapprcier lecacit de laide selon la Dclaraon de Paris.

Enn, la troisime pare qui constue la pare praque de ce RCD 2009-2010 traite le thme

spcique de la Coordinaon de lAide dans le secteur du Dveloppement Rural dans trois rgions-pilotes bien choisies de Madagascar. Leecvit dun mcanisme de coordinaon tant lun despiliers de lecacit de laide, cee pare expose les rsultats dune tude de cas pour la mesure delecacit et le concours des projets nancs par lAPD au prot du dveloppement de ces rgions.


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CRATION DU SECRTARIAT TECHNIQUE PERMANENT POUR LA COORDINATION DE LAIDE

PARTIE I

PRESENTATION DU MECANISMEDE GESTION DES DONNEES

Les rsultats des tudes faites sur la geson de linformaon sur laide Madagascar ont montrquaucun dpartement gouvernemental concern par cee queson ne disposait de faon exhausve,able et jour des donnes stasques ncessaires une meilleure planicaon et un suivi ecacede la geson de laide Madagascar. En eet, la geson de linformaon sur laide est rpare entrele Ministre en charge de lEconomie, le Ministre en charge des Finances et du Budget et celui encharge des Aaires Etrangres, et chacun de ces trois ministres dispose dune certaine quantdinformaon qui correspond leurs aribuons respecves au sein du systme.

Les principales orientaons qui sont ressores de ces tudes recommandaient la mise en place dunestructure de coordinaon sous la tutelle directe dune instuon se situant un niveau suprieurpar rapport aux Ministres en occurrence la Primature pour assurer la centralisaon des donnesainsi que la uidit de leurs circulaon entre les dpartements ministriels dune part, et avec lesPartenaires Techniques et Financiers dautre part.

CRATION DU SECRTARIAT TECHNIQUE PERMANENTI.1.POUR LA COORDINATION DE LAIDE

La Table Ronde des Partenaires organise par le Gouvernement malgache en juin 2008 dans le cadrede la mobilisaon de ressources pour le nancement du plan de dveloppement a t loccasionpour rarmer et concrser la craon de la structure charge de la coordinaon de laide qui seraaussi linterlocuteur unique des PTF dans la geson des donnes sur laide. Le processus de craon

du Secrtariat Technique Permanent pour la Coordinaon de lAide (STP-CA) a ainsi dbut en juillet2008.

Instu par le dcret N2009-974 du 14 juillet 2009 modi par le dcret N2010-0644 du 6 juillet2010, le STP-CA est lorgane dexcuon et de suivi des orientaons stratgiques et poliques dans ledomaine de la coordinaon et de lecacit de laide. Il a notamment pour aribuon de :


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PRESENTATION DU MECANISME DE GESTION DES DONNEES

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Centraliser les donnes sur laide, administrer la base de donnes naonale sur laiet assurer sa mise jour rgulire ainsi que la circulaon des donnes avec les acteuconcerns ;

Servir de point focal pour la formaon des cadres de ladministraon concerns pargeson de laide, au niveau central et dcentralis ;

Fournir des recommandaons techniques au Gouvernement concernant les poliquesprocdures naonales relaves la geson de laide publique au dveloppement ;

Assurer le secrtariat des runions de la Plateforme de Concertaon Gouvernement-Psur la geson de laide et assurer le suivi de la mise uvre des rsoluons prises lorsces runions ;

Suivre et piloter la mise en uvre des engagements de Madagascar dans le cadre daccords et principes internaonaux comme la Dclaraon de Paris ;

Assurer la reprsentaon de Madagascar aux direntes rencontres internaonales lecacit de laide et capitaliser les expriences et les bonnes praques internaonaen mare de geson de laide.

MISE EN PLACE DE LA BASE DE DONNES NATIONALE SURI.2.LAIDE : AMP

Pour faciliter lchange des donnes entre les acteurs, le Gouvernement a adopt la mise place dune base de donnes naonale sur laide gre directement sur un progiciel (applicainformaque) accessible distance via Internet.

Le progiciel est administr par le Secrtariat en charge de la coordinaon de laide auprs dePrimature (STP-CA), qui assure son tour laccs de tous les dpartements ministriels aux donnLe serveur de la base de donnes AMP est hberg par lANRE au sein de son site Andaavaratcomme la plupart des serveurs des tablissements publics.

Le Gouvernement dispose dun systme performant pour la geson des donnes sur laide

A parr de 2008 et avec lappui technique et nancier du PNUD et de la Banque MondialeGouvernement a contract avec Development Gateway Foundaon (DGF1) la mise en place dePlateforme de Geson de lAide ou Aid Management Plaorm (AMP).

Cee base de donnes spcialise dans le suivi de lAPD est dj ulise dans de nombreux pdu monde notamment africains, et permet lensemble des acteurs concerns (PTF, Ministresde disposer dun accs aux donnes sur laide directement en ligne : que ce soit pour la saisie et

visualisaon des donnes ou lextracon de rapports.

1 DGF est un organisme implant Washington ayant le statut dune fondaon. Il a dvelopp le progiciel AMP en partenavec lOCDE, le PNUD, la Banque mondiale et le Gouvernement de lEthiopie. AMP est actuellement ulis dans une douzainepays dans le monde dont : le Burkina Faso, le Niger, le Malawi, lEthiopie, le Sud Soudan, le Burundi, la Rpublique Dmocradu Congo, le Montngro, le Nicaragua, la Bolivie, le Ha et le Npal.


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MISE EN PLACE DE LA BASE DE DONNES NATIONALE SUR LAIDE : AMP

AMP-Madagascar est accessible ladresse : hp://www.amp-madagascar.gov.mg depuis n 2009.Cependant, laccs aux donnes de AMP est rserv aux ulisateurs enregistrs qui sont actuellement :les PTF et les dpartements ministriels (MEI, MFB, MAE, Banque Centrale).

Mais il importe de noter quactuellement, DGF est en train de dvelopper lachage sur la pagedaccueil accessible au Grand Public, de quelques informaons synthques rsumant le contenu

de la base ainsi que des informaons ules dans le domaine de la geson de laide comme parexemple lagenda des rendez-vous naonaux et internaonaux sur lecacit de laide, le calendrierdu processus de mise jour des dcaissements

AMP assure le maximum dexhausvit en termes de nombre de projets

AMP-Madagascar a t constue en centralisant toutes les bases de donnes existantes avant2008 au niveau des dpartements ministriels notamment le MFB. Et pour assurer la abilit etlexhausvit des donnes, la Primature travers le STP-CA a procd une collecte de donnesauprs des PTF1 an de conrmer ou dinrmer la validit des donnes existantes et de fournir cellesqui manquaient, dont en parculier les projets nouvellement programms.

Prs de 330 projets acfs parr de 2009 nancs sur APD aussi bien par des PTF rsidents quenon-rsidents sont actuellement recenss dans AMP avec le maximum dinformaons qualitavesdont : les objecfs, les secteurs et la rgion dimplantaon, le mode de geson, lalignement auxpriorits naonales, le Ministres de tutelle

Nanmoins, il importe de souligner que la composante APD2 fournie et gre directement par desorganisaons non-gouvernementales internaonales nont pas encore t intgres dans le prsentdocument et constue une limite de lexhausvit des donnes. Le processus dintgraon de cesinformaons est actuellement en cours dlaboraon.

Les informaons nancires dans AMP sont jour et assurent le maximum de abilit

Dun commun accord avec les PTF, la mise jour de AMP est faite de faon trimestrielle par le STP-CA, mme si certains PTF fournissent des donnes mensuelles. La source des donnes nanciresprivilgie est actuellement les PTF eux-mmes, et la dernire mise jour relave au 2me trimestre2010 est dcrite par le processus prsent dans le tableau 1.

1 Pour les PTF qui ne sont prsents Madagascar, nous avons collect les donnes parr de lOGT fourni par laDDP/DGT/MFB ou sur les sites web ociels des organismes.

2 Selon les critres dnissants une APD fournie par les ONG Internaonales suivants les standards internaonaux telsqunoncs par lOCDE dans : hp://www.oecd.org/dataoecd/21/21/34086975.pdf ou hp://siteresources.worldbank.org/INTRUSSIANFEDERATION/Resources/Is_it_ODA_En.pdf


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PRESENTATION DU MECANISME DE GESTION DES DONNEES

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Processus de la dernire mise jour de AMP (2Tableau 1. me trimestre 2010)

En ligne Envoi de chier Autres sources

- GTZ- KFW- USAID

- Naons Unies(PNUD, OMS)

- IDA/BM en date du 10/07/2010- BAD et OPEP du 09/07/2010- UNICEF du 09/07/2010

- SCAC en date 02/07/2010- SUISSE du 06/07/2010- UNFPA du 19/07/2010- AFD et FFEM du 20/07/2010- UE en date du 20/07/2010- JICA en date du 20/07/2010- Russie via le FMI du 16/07/2010- Norvge en date du 27/07/2010- FIDA en date du 26/07/2010

OGT fourni par la DDP/DGT/MFB en date d12/08/2010

- OPEP

- BADEA- Koweit, Inde, Chine

Convenon fournie par MAE :- Inde- Chine- Core du Sud- Egypte

Site Internet des PTF :- GAVI en date du 23/08/2010- GFATM (Global Fund) en date du

05/07/2010

De plus, sur une base annuelle ou avant la producon dun rapport ociel issu de la base AMP, le SCA lance le processus de validaon des donnes qui consiste renvoyer aux PTF les donnes saisdans la base AMP pour vricaon et validaon, et correcon si ncessaire.

Par ailleurs, les donnes sur les taux de change des toutes les devises ulises par les PTF sointgres dans AMP sur une base mensuelle : taux de change moyen mensuel fourni par la Direcdes Services Etrangers auprs de la Banque Centrale de Madagascar.

SYNERGIE ENTRE LES DPARTEMENTS MINISTRIELSI.3.CONCERNS

Lors de la mise en place de ce nouveau mcanisme de geson des informaons sur laide,Gouvernement a adopt le principe de subsidiarit dans la geson des donnes sur laide an responsabiliser au maximum les ministres sectoriels et transversaux concerns.

Ainsi, les aribuons de la Primature se limitent la coordinaon, les dpartements ministrdemeurent responsables de leurs acvits aenantes la geson et lexploitaon des donnes. ministres sectoriels, au mme tre que les PTF, fournissent au STP-CA toutes les donnes ldisposion pour tre centralises dans AMP. Ce dernier assurant par la suite la cohrence entre direntes sources et laccs de tous les acteurs ces donnes pour que toutes analyses ou tudsur laide soient issues dune seule et unique source : AMP.

Il importe de menonner le rle parculier de la Direcon charge de la Coopraon Economiqauprs du MEI dans le systme qui consiste llaboraon de ce RCD parr de AMP et celui dDirecons charges respecvement de la Programmaon et du Suivi budgtaire qui sont les principaulisateurs des donnes dans le cadre de llaboraon et du suivi du budget de lEtat.

Les dtails sur les interrelaons entre les acteurs impliques dans la geson ou lexploitaon ddonnes sont prsents dans le schma en annexes page.


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APERU GNRAL SUR LA GESTION DE LAIDE MADAGASCAR DEPUIS LAN 2000

PARTIE II

SITUATION DE LA GESTIONDE LAIDE A MADAGASCAR

APERU GNRAL SUR LA GESTION DE LAIDE II.1.MADAGASCAR DEPUIS LAN 2000

Laperu gnral de laide Madagascar est prsent en deux secons qui se disnguent par laqualit des donnes issues desquelles les analyses sont res. En eet, la premire secon prsentela situaon de laide avant 2009 qui est marque par labsence dune base de donnes centralise quiremplit les condions dexhausvit, de abilit et de mise jour rgulire.

La deuxime secon, par contre, prsente la situaon de 2009 qui est extraite de la base de donnesnaonale sur laide extrieure qui vient dtre mise en place depuis 2008 au sein de la Primature telleque dcrite dans la premire pare de ce rapport.

Ape e a tat e ae avat 2009II.1.1-

La base de donnes qui renferme le maximum dinformaons sur laide avant 2008 tait celle du MFBmais elle ne contenait pas la totalit des informaons sur les projets nancs par lAPD car base surles seuls projets inscrits dans le budget de lEtat (or au moins 40% des projets ne sont pas inscritsdans le budget de lEtat).

Nanmoins, le Gouvernement en collaboraon avec des partenaires au dveloppement a ralis desenqutes ponctuelles pour llaboraon dtudes comme les RCD 2001-2002 ou les enqutes sur le

suivi de la Dclaraon de Paris de 2008.

Aussi serait-il possible de prsenter des chires esmafs rsultats dune conciliaon des donnesdisponibles au niveau naonal travers des tudes et des enqutes ponctuelles et les donnesdisponibles sur le site web des organisaons internaonales comme lOCDE et la Banque Mondiale.Les chires esmafs sont rsums dans le tableau 2.


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SITUATION DE LA GESTION DE LAIDE A MADAGASCAR

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Estimations du volume global de laide Madagascar 2000 - 2008Tableau 2.(en millions USD)

Anne 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 200

Dcaissements 295,2 229,6 325,7 485,0 ND 800 900 740 760 667 850 698,

Source : RCD 2001, RCD 2002-2003 (mais na pas t publi), Banque Mondiale, OCDE.

Esm moins de 300 millions USD avant la crise de 2002, le volume de laide a aeint envir485 millions USD en 2003. Depuis cee anne, le volume de laide reue annuellement naurait cede crotre pour aeindre un summum de prs de 900 millions entre 2005 et 2007.

Ce summum a t aeint pour plusieurs raisons dont en parculier : (i) les annulaons de deobtenues dans le cadre de liniave IPPTE, (ii) dune forte mobilisaon de ressources entrepripar le Gouvernement de cee poque pour le nancement du Plan de Dveloppement nouvellemeadopt en 2007 et (iii) dune croissance de laide dbourse au niveau mondial qui a aeint ssummum de 120,5 milliards USD en 20081.

Par ailleurs sur le plan internaonal, Madagascar est de loin en dessous de la moyenne. En eet, lApar habitant pour Madagascar est esme entre 40 et 50 USD entre 2006-2008 pour une moyenne56,3 USD/hab. calcule sur quelques 26 pays choisis en raison de leurs similarits avec Madagasen termes dIDH pour la mme priode (moyenne de 66,8 USD/hab. en 2008)2.

De plus, par rapport au connent africain qui prsente une moyenne de 81,4 USD daide par habitaen 2008, Madagascar est trs loin avec une dirence de 37 USD et se trouve au mme niveau queZimbabwe (49 USD/hab.), lEthiopie (41 USD/hab.) ou le Niger (41 USD/hab.).

Nanmoins, des analyses faites par ailleurs concernant lAPD rapport au PIB3, aestent une meilleimage du pays vis--vis de ses pairs africains : les ux daide par PIB est en eet esm prs de pour le pays contre une moyenne de 4% pour lAfrique en 2008. Cee posion relavement meille

de Madagascar le place au mme niveau que le Kenya et le Tchad et pas loin du Ghana, de la Zamou du Sngal.

Ape a e a tat e 2009-2010II.1.2-

La situaon de lAPD en 2009 est marque par les squelles de la crise polique de 2009 sur le pcoopraon internaonale. Certains traits caractrisent cee priode de crise :

la suspension des nancements des PTF lexcepon des aides durgence humanitaires ;la diminuon du volume global des APD dans son ensemble (sauf ceux du systme d

Naons Unies et de quelques pays bilatraux dont notamment la France) ;lmergence des nouveaux bailleurs , en parculier asiaques et arabes tels que la ChilInde, le Kowet, lArabie Saoudite et limportance grandissante de leurs contribuon

1 Summum enregistr au niveau de lOCDE selon les conclusions de E. Deutscher, Prsident du CAD, dans le document par lOCDE Coopraon au Dveloppement : Rapport 2010 p 3 et pp 25-26.

2 Selon les donnes disponibles sur le site web de la Banque Mondiale. Voir rfrences et tableau en annexes.3 Tel que rapport par la Banque Mondiale dans son revue mensuelle intul Madagascar Economic Update: Why

the Malagasy Economy not yet Collapsed? , July 15, 2010. Page 4, voir rfrences.


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APERU GNRAL SUR LA GESTION DE LAIDE MADAGASCAR DEPUIS LAN 2000

Lanne 2009 aura t marque par une baisse considrable des dcaissements dAPD. En eet, parrapport aux quelques 700 millions USD daides esmes en 2008 (dont US$ 591,6 millions enregistrsdans AMP), le volume de lAPD mise disposion de Madagascar en 2009 ne reprsente que372,1 millions USD, soit une diminuon de 46,7%.

Volume dAPD reue en 2008, 2009 et au 1er semestre 2010 :Tableau 3.Dcaissements eectis

Groupe donateur En 2008 (USD) En 2009 (USD)1er Semestre2010* (USD)

Variaon relave2009/2008 (%)

PTF Bilatraux 195 405 821 150 851 576 47 390 984 -22,8

PTF Mullatraux 396 176 436 221 257 790 124 782 020 -44,2

Non-enregistr dansAMP 106 467 278 - - -

TOTAL 698 048 745 372 109 366 172 173 002 -46,7

*Tel que rapport par les PTF lors de la dernire mise jour trimestrielle en date de juillet 2010

(voir tableau 1).

La crise que vit le pays depuis 2009 aurait ainsi ramen le niveau de laide son niveau dil y a 7annes en arrire : 2001- 2002 (voir tableau 2). Cee anne qui prsentait une crise similaire lasituaon actuelle a aussi ach un niveau de dcaissements entre 300 et 400 millions USD.

Parculirement, cee tendance lourde est le rsultat combin de la suspension des aidesbudgtaires directes dcides en dcembre 2008 (esme US$ 170 millions pour 2009) et desdiverses suspensions ou mesures de prcauons prises par les PTF suite aux vnements du 17 mars2009. Le manque gagner esm pour lconomie malgache reprsente donc au minimum US$360 millions sur un an, sans prendre en compte les hausses de nancements qui taient prvues parplusieurs PTF et qui auraient d abour une hausse de lAPD en 2009 par rapport 2008.

Malgr cet impact important de la crise, il convient de noter que des engagements de nancementsimportants dj signs nont pas t remis en cause. Par ailleurs, des nouveaux projets de naturehumanitaire ou dappui direct aux populaons connuent dtre approuvs au cas par cas par les PTFet totalisent dj un dcaissement de 172,2 millions USD au premier semestre 2010. Ils connuent jouer un rle essenel notamment dans les secteurs sociaux, et contribuent limiter limpact de lacrise conomique mondiale et de la crise polique sur les populaons vulnrables.

Evt e ae ete 2008 et 2009 pa tpe eII.1.3-facemet

Laide publique au dveloppement pour tous types dassistance dont Madagascar a bnci en

2009 est constue principalement de subvenons : cest dire des montants non remboursablesallous par les PTF au nancement des projets de dveloppement. En eet, sur les 372,1 millionsUSD de dcaissements eecfs enregistrs en 2009, 265,7 millions ont t octroys sous forme desubvenon, ce qui reprsente 71,3% du montant total. Les emprunts reprsentent seulement 28,7%du total : soit lquivalent de 106,8 millions USD.


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Profl de laide par type de fnancement (en USD)Tableau 4.

Type de FinancementDcaissements eecfs

en 2008

Dcaissements eecfsen 2009

Dcaissementeecfs au 1esemestre 2010Montant USD (%)

Subvenon 323 584 209 265 327 770 71,3 125 894 37

Emprunt 267 997 258 106 781 598 28,7 46 278 63Non-enregistr dans AMP 106 467 278 - -

TOTAL 698 048 746 372 109 366 100 172 173 00


(voir tableau 1).

Les plus gros donateurs qui nancent les projets de dveloppement sous forme de subvenon soles Naons Unies, lUnion Europenne, les Etats Unis et la France. A eux seuls, ces 4 PTF ont dbou70% des subvenons reues en 2009 : soit lquivalent de 186,9 millions USD.

En ce qui concerne les emprunts, ce sont essenellement la Banque Mondiale, la BAD et Inde qsont les plus gros donateurs car eux seuls ils reprsentent environ 80% des emprunts en 2009.

Par ailleurs, il importe de noter quen plus de ces dcaissements sur emprunts inscrits dans la basetant que APD, certains PTF ont dbours des sommes consquentes pour le secteur priv, avec dtaux non concessionnels ne permeant pas de les considrer comme APD. Cest le cas par exemdes emprunts octroys par la BAD des entreprises du secteur priv comme le projet dextraconnickel dAmbatovy qui ache un dcaissement de 37,5 millions USD en 2009.1

PROFIL DE LAIDE PAR DONATEURII.2.

Pcpa PTF e Maaaca e 2009 et eII.2.1-

ctbt epectveUn peu plus de trentaine dagences partenaires au dveloppement sont actuellement recenss dala base AMP-Madagascar comme tant acfs dans le pays en 2009. Ils totalisent 326 acvits ; soitpeu moins en termes de projets (en raison des doublons dus au comptage des projets conancs

En termes de nombre dacvits, le Systme des Naons Unies, lUnion Europenne et la France soparmi les plus grands partenaires de Madagascar avec au moins une quarantaine de projets acfs2009 pour chaque partenaire. En termes de montants dcaisss, ces PTF totalisent un dcaissemerespecf de 76,6 millions, 45,9 millions USD et de 36,5 millions en 2009 : soit praquement 42,du total pour ces trois partenaires. Toujours, en termes de volume de laide, lUSAID et la Banq

Mondiale sajoute cee liste avec un dcaissement valu respecvement 40,5 millions35,2 millions USD en 2009.

1 Ces dcaissements nont pas t rapports en tant que APD car aprs une analyse de la nature de lintervenon dBAD dans ce projet, les critres dinscripon en tant que APD ne sont pas sasfaits : prt non prfrenel au secteur prbut principalement commercial (voir par exemple hp://www.oecd.org/dataoecd/21/21/34086975.pdf ou hp://siteresourworldbank.org/INTRUSSIANFEDERATION/Resources/Is_it_ODA_En.pdf).


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PROFIL DE LAIDE PAR DONATEUR

Rpartition de lAPD par PTF : Dcaissements eectis et nombre de projetsTableau 5.actis en 2009

Groupe donateurNombre

projets acfsen 2009*

Montants2009 (en USD)

% dutotal

BILATERAUX 129 150 851 576 40,5tats-Unis 3 40 494 290 10,9

France 61 36 542 210 9,8

Inde 1 24 360 274 6,5

Japon 19 15 853 163 4,3

Allemagne 17 11 024 697 3,0

Norvge 18 8 969 533 2,4

Chine 1 8 507 161 2,3

Suisse 4 3 288 983 0,9

Kowet 2 1 301 113 0,3

Core du Sud 2 510 151 0,1

MULTILATERAUX 199 221 257 790 59,5

Naons Unies 99 76 592 352 20,6

Union Europenne 42 45 411 128 12,2

Banque Mondiale (16) 16 35 250 000 9,5

Banque Africaine pour le Dveloppement 18 32 012 656 8,6

Fonds Mondial Contre le VIH/SIDA, Tuberculose et Paludisme 11 17 257 469 4,6

Global Alliance for Vaccines and Immunizaon 3 5 394 237 1,4

OPEP 9 5 068 707 1,4

Banque Arabe pour le Dveloppement en Afrique 6 4 271 242 1,1

ENSEMBLE 326 372 109 366 100

*Il est noter quil y a des doublons dans le comptage de leecf en raison des conancements.

Cependant, il importe de noter que dans sa structure, les nancements de Naons Uniescomptabilisent la fois les nancements propres de ses agences et les nancements octroys pardautres PTF, qui souhaitent connuer leur assistance aux populaons sans pour autant passer par

lEtat. Cest le cas notamment dans lducaon (UNICEF-Norvge) ou la scurit alimentaire (PAM,FAO). Les Naons Unies ont adopt pour la priode de crise une stratgie dintervenon plus directeauprs des populaons.


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Cmptemet ae e caemet peat II.2.2-ce e e PTF

Les principaux PTF du pays dans les annes antrieures, ont fortement rduit leurs dcaisseme cause de la crise. A la suspension des aides budgtaires dcides en 2008 sont venues sajoules suspensions dune grande pare des programmes de la Banque Mondiale, la limitaon d

programmes de lUnion Europenne lexcepon des contrats en cours, et dans les deux cas le de tout nouveau projet.

Parmi les nancements mullatraux peu aects en 2009, on peut inclure la BAD ainsi que fonds vercaux agissant dans le secteur de la sant (GFATM, GAVI). Parculirement pour la BAles emprunts octroys au prot du secteur priv qui sont relavement considrables nont pas nplus t aects : cest le cas par exemple du Projet Ambatovy. La persistance de la situaon de crpolique pourrait toutefois aecter ces nancements sur le moyen terme.

Du ct bilatral, limpact de la crise polique a galement t vari. Les Etats-Unis, malgr uforte baisse de leur aide (suspension du MCA et des programmes USAID non-humanitaires) resten

premier PTF bilatral, avec un peu plus de 40 millions USD de dcaissements en 2009.La France, qui gure en deuxime posion, est lun des rares bilatraux ne pas avoir suspenou restreint son aide, si ce nest certaines prcauons dans ladopon de nouveaux projets. Labudgtaire franaise a galement pu tre redirige sur des projets sociaux et humanitaires.

Les autres bilatraux de lOCDE ont tous restreint dans des proporons diverses leur aide, soit limitant les nouveaux projets (Japon), soit en ajoutant des restricons sur les projets en cours visvis des dpartements taques (Allemagne, Norvge, Suisse). La crise ne semble pas avoir eu stade dimpact signicaf sur les dcaissements des PTF arabes et asiaques hors-OCDE, sauf lorsqces dcaissements taient lis des nancements dautres PTF (infrastructures par ex.).

PROFIL RGIONAL ET SECTORIEL DE LAIDE II.3.MAdAgAsCAr En 2009

Pf a e ae ee e 2009II.3.1-

La rparon spaale de laide est dune importance capitale dans la mesure o elle permet mieux analyser le concours des PTF dans leurs projets de dveloppement travers le territonaonal. Cee approche servira doul dans la coordinaon de lacon des PTF de Madagascaranalysant les gaps rgionaux en mare de nancement. Elle permet aussi davoir une vue holisqdes dirents projets au niveau spaal pour une meilleure planicaon de laide.

Cee analyse de laide par rgion montre toutefois que des eorts restent encore faire la dclinaisrgionale des donnes. En eet le principal problme rside dans la rparon rgionale du montdes projets. Certains types daide concernent des projets denvergure naonale, qui rendent dic trouver une cl de rparon au niveau spaal. Un eort de partage dinformaons cet eest cependant dj constat au niveau des PTF surtout pour les nouveaux projets. Le but ul


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PROFIL RGIONAL ET SECTORIEL DE LAIDE MADAGASCAR EN 2009

est quune part importante de laide puisse tre analyse au niveau spaal pour que la geson delaide serve doul la prise de dcision pour la coordinaon de laide travers lanalyse des gapsrgionaux.

Volume de laide selon lenvergure rgionale de lintervention des projetsTableau 6.

Envergure dintervenon des projets

Dcaissements en

2008 (USD)

Dcaissements en 2009

Montant en USD % du total

Projets denvergure rgionale 123 422 013 107 460 222 28,8

Projets naonaux-rgionaux non rpars 127 680 711 82 727 325 22,2

Projets naonaux 340 478 744 181 921 820 48,9

Non-enregistr dans AMP 106 467 278 - -

TOTAL 698 048 746 372 109 366 100

Les donnes disponibles dans AMP rapportent que lquivalent de 181,9 millions soit 48,9% duvolume total des dcaissements sur les projets nancs par laide sont denvergure naonale auxquelssajoutent 82,7 millions (soit 22,2% du total) qui nont pu tre repars entre les rgions. En eet, ilsest avr dicile de dterminer la cl de rparon par rgion de la plupart des dcaissements desprojets oprant au niveau naonal et stalant sur plusieurs rgions. Les chires montrent en eetque mme sur les projets qui sont de nature tre excuts au niveau des rgions, lon ne disposepas encore des montants dcaisss au prot des rgions bnciaires.

Ainsi, une analyse spaale entre les rgions pour 2009 ne saurait tre pernente dans la mesure oune telle analyse serait base sur seulement 28,8% de lensemble des dcaissements.

rpatt e ae e 2009 e e ptII.3.2-atae : pf ecte e ae

En 2009, la plus grande pare de laide est all dans le secteur Sant suivi du Dveloppement Rural,qui absorbent respecvement une aide de 99,8 millions (26,8%) et 81,7 millions USD (22%).

Suite la baisse du volume global de laide dun peu moins de 50% entre 2008 et 2009, tous lessecteurs sans disncon se sont trouvs aects. Parmi ceux les plus touchs, les infrastructures,qui dpendent fortement des nancements de la Banque Mondiale et de lUnion Europenne.Cependant, ce secteur reste parmi ceux qui absorbent une plus grande pare de laide (18,4% dutotal en 2009 : soit lquivalent de 68,5 millions USD).

Les secteurs sociaux (sant, ducaon) rsistent relavement bien, car des soluons de nancementalternaves ont pu tre trouves (Educaon Pour Tous), ou parce que certains PTF importants ontmaintenu leurs nancements (Global Fund, GAVI, UNICEF) tant donn le caractre humanitaire

de ce secteur. Certains nancements catalyques (Banque Mondiale notamment, aide budgtaire)ont toutefois t perdus, ce qui rend dicile le fonconnement des structures naonales dans cessecteurs cls, et fragilise les capacits naonales.


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Structure des dcaissements des APD selon les secteurs prioritairesTableau 7.au niveau national

Secteur dintervenonprioritaire

Dcaissementseecfs 2008 USD

Dcaissements eecfs en 2009 Dcaisseme1er sem.201

USD*Montant en USD Part en %

Sant et Planning familial 100 375 606 99 845 737 26,8 54 718 41

Dveloppement Rural 93 723 789 81 741 524 22,0 28 097 71

Infrastructures 137 850 817 68 551 961 18,4 30 666 13

Educaon 54 284 997 34 171 505 9,2 29 186 12

Solidarit Naonale 14 235 963 32 104 424 8,6 8 434 39

Environnement 13 297 912 16 770 228 4,5 5 820 13

Gouvernance 29 120 931 15 787 290 4,2 4 648 66

Economie 49 372 686 8 013 032 2,2 5 818 11

Programmes ou projetstransversaux 99 318 767 11 878 201 3,2 1 787 75

Non aligns une prioritspcique - 3 245 464 0,9 2 995 53

Non enregistrs dans AMP 106 467 278 - -

TOTAL 698 048 745 372 109 366 100 172 173 00


(voir tableau 1).

Pf ecte e ate e 2009 : PcpaII.3.3-PTF pet a cac e ecte

Cee secon prsente sommairement les PTF prsents dans chacun des trois principaux secteprioritaires de la prcdente secon (cf. tableau 7) ainsi quune descripon de leurs intervenoCee analyse pourraient aider dans le processus de spcialisaon des PTF ou de dnion de leadsectoriel par la focalisaon des intervenons dun partenaire dans les secteurs o il est le plus prset le plus ecace devant mener ainsi une ecacit globale de laide dans son ensemble.

Le premier principal secteur dintervenon : Sant

Pour ce secteur qui regorge le maximum dintervenon en termes de volume daide reue, lUSAest le plus grand donateur avec environ 33,2 millions USD en 2009. Il sagit des dcaissements relaau projet pour lulisaon accrue des produits de sant et des praques amliores .


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PROFIL RGIONAL ET SECTORIEL DE LAIDE MADAGASCAR EN 2009

Principaux PTF prsents dans le Secteur SantTableau 8.ainsi que leurs contributions respectives

Groupe donateurDcaissement en 2009 Dcaissement au

1er semestre 2010*Montant USD % du total

tats-Unis (USAID) 33 251 425 33,3 18 277 581

Naons Unies 23 016 456 23,1 10 640 223

Fonds Mondial (GFATM) 17 257 469 17,3 20 607 350

BAD 11 008 765 11,0 2 593 432

GAVI 5 394 237 5,4 0

IDA/Banque Mondiale 4 980 000 5,0 1 150 000

Japon 3 470 222 3,5 315 257

Allemagne 1 198 686 1,2 317 921

Autres PTF (France, UE, OPEP) 268 477 0,3 816 650

TOTAL 99 845 737 100 54 718 413


(voir tableau 1).

Les Systme des Naons Unies sont aussi trs prsentes dans ce domaine avec une contribuonvalue 23 millions USD : soit 23,1% du total daide absorbe par ce secteur. Il sagit essenellementdes intervenons de lUNICEF et du FNUAP dont notamment les projets fourniture de service desant de base pour le premier et le programme Sant de la Reproducon pour le deuxime.

A travers notamment de ses intervenons dans le domaine de la prvenon et de lliminaon dupaludisme ainsi que ses programmes avec le PSI sur le VIH-SIDA, le Fond Mondial (GFATM) joue unrle important dans ce secteur avec 17,3 millions USD de dcaissements en 2009. Les contribuons

de la BAD dans ce secteur sont quant elles values prs de 11 millions USD (Projet Sant II,Approvisionnement en eau en milieu rural).

Le deuxime principal secteur dintervenon : Dveloppement Rural

Lanalyse des donnes dans le secteur du dveloppement rural aestent les conclusions des seconsprcdentes concernant lmergence des nouveaux bailleurs asiaques et limportance de leurcontribuon. En eet, lInde avec son programme sur la producon de riz et dengrais se trouve entte dans ce secteur avec un peu plus de 24 millions USD de dcaissements eecfs en 2009.

LUnion Europenne qui a fortement rduit ses intervenons Madagascar en raison de la crisea dbours seulement 17,5 millions USD pour le dveloppement rural dont notamment dans le

cadre des projets ACCORDS et PASAM. Les Naons Unies ont une contribuon modeste de moins de10 millions USD au nom du FIDA travers notamment les projets AD2M et Promoon des RevenusRurauxauxquels sajoutent plusieurs projets du FAO.

Enn, la France (AFD) et le Japon (JICA) ainsi que les Etats-Unis (USAID) sont aussi trs prsents dansce secteur avec un niveau de contribuons similaires dentre 6 7 millions USD en 2009.


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Principaux PTF prsents dans le Secteur Dveloppement RuralTableau 9.ainsi que leurs contributions

Groupe donateurDcaissement en 2009 Dcaissemen

au 1er semest2010

Montant USD % du total

Inde 24 360 274 29,8

Union Europenne 17 531 006 21,4 10 257 00

Naons Unies 8 680 744 10,6 10 149 68

France 7 660 834 9,4 2 531 47

Japon 6 781 954 8,3 607 02

tats-Unis 6 679 609 8,2

Banque Africaine pour le Dveloppement 3 855 117 4,7 2 297 08

OPEP 3 208 673 3,9 589 76

Autres PTF (IDA, Allemagne, Norvge, Suisse) 2 983 314 4,0 1 665 68

TOTAL 81 741 524 100 28 097 71

Le troisime principal secteur dintervenon : Infrastructures

Bien que parmi les PTF ayant rduit fortement leur aide, lUnion Europenne gure encore au premrang dans le secteur des infrastructures en 2009 avec un dcaissement valu prs de 13 millioUSD. Il sagit des projets en cours qui ont quand mme connu aprs le dclenchement de la crise :rhabilitaons des routes complmentaires et les routes naonales dans le Sud, les travaux roupost-cycloniques et le projet pour la facilit de leau inscrit dans le cadre du partenariat ACP-UE.

Praquement au mme niveau de dcaissements que lUnion Europenne, la BAD trav

essenellement ces intervenons dans la rhabilitaon des routes dans le Sud, a dbou12,8 millions USD en 2009 et la met la deuxime posion dans le secteur. Vient ensuite la Franqui a aussi t trs prsente dans ce secteur avec au moins sept projets dont la rhabilitaon du pdAntsiranana et de Morondava et les projets bassins versants.


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PERSPECTIVES SUR LA GESTION EFFICACE DE LAIDE LHORIZON 2010-2012 :

Principaux PTF prsents dans le Secteur InrastructuresTableau 10.ainsi que leurs contributions

Groupe donateurDcaissement en 2009 Dcaissement au

1er semestre2010Montant USD % du total

Union Europenne 12 976 764 18,9 1 279 397Banque Africaine pour le Dveloppement 12 804 631 18,7 2 896 557

France 10 177 628 14,8 4 156 308

Banque Mondiale 9 250 000 13,5 14 500 000

Chine 8 507 161 12,4 0

Naons Unies 5 469 968 8,0 1 742 362

Banque Arabe pour le Dveloppement enAfrique 3 197 065 4,7 383 355

Autres PTF (JICA, OPEP, Kowet, Allemagne) 6 168 743 9,0 5 708 160

TOTAL 68 551 961 100 30 666 139

PERSPECTIVES SUR LA GESTION EFFICACE DE LAIDE II.4.lhorizon 20102012 :

Pvbt e ae : dcaemet pveII.4.1-p 2010-2012

Le processus de collecte de donnes dcrit dans la secon I.2 a permis de disposer de toutes lesinformaons sur les dcaissements pendant les deux premiers trimestres 2010 et certains chires surles dcaissements prvisionnels jusqu lhorizon 2012 pour quelques PTF (voir tableau 11).

Les chires prvisionnels montrent que la baisse enregistre en 2009 a t suivie dune stabilisaonen 2010. En eet, si les dcaissements eecfs enregistrs en 2009 taient de lordre de 372,1 millionsUSD, lon aendrait un ux de lordre de 350 millions USD pour 2010 dont 172,2 millions djdcaisss pendant le 1er semestre (63,2au 1er et 109 millions au 2me trimestre).

Cee stabilit de laide autour de 350 millions USD prvue pour 2010 est obtenue en raison de larelave connuit de laide non-budgtaire et le renforcement des projets caractre humanitaireainsi que la programmaon dune dizaine de nouveaux projets sadressant directement la populaon,

notamment par la Norvge, le JICA, lAFD et le PNUD, auquel sajoutent leet de la reprise parelledes dcaissements de certains projets dont en parculier ceux de la BM et lUE.


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9-2010

Pour 2011 et 2012, trs peu de PTF ont pu fournir des nouvelles prvisions de dcaissemedans ce contexte de sore de crise imprvisible (voir tableau 11). Toutefois, les donnes recorrespondraient des dcaissements prvisionnels aeignant 156,5 millions USD pour 201181 millions USD en 2012.

Dcaissements eectis du 1er semestre 2010Tableau 11.

et prvisions jusquen 2012 (millier de USD)

Type et Groupe donateurDcaissements eecfs Dcaissements annuels prvus

2009 2010T1 2010T2 2010 2011 2012

Bilatrale 150 851 19 585 27 806 118 310 52 354 32 30

USAID 40 494 9 349 8 928 56 000 0

France 36 542 3 880 10 136 38 727 34 533 28 60

Inde 24 360 0 0 0 0

Japon 15 853 1 848 1 687 0 0

Allemagne 11 025 801 3 681 2 345 3 700 3 70

Norvge 8 969 948 2 729 15 817 0

Chine 8 507 0 0 0 0

Suisse 3 289 543 441 5 421 0

Kowet 1 301 2 177 204 0 0

Core du Sud 510 39 0 0 14 120

Mullatrale 221 257 43 590 81 192 185 986 104 142 48 71

Naons Unies 76 593 22 834 23 864 99 690 42 265

Union Europenne 45 411 6 920 10 448 PA* PA P

IDA/Banque Mondiale 35 250 3 910 21 650 PA PA P

BAD 32 013 4 654 5 174 74 375 59 724 47 54

Fonds Mondial GFATM 17 257 3 874 16 733 0 0

GAVI 5 394 0 0 9 008 354 36

OPEP 5 069 1 226 2 865 2 913 1 800 80

BADEA 4 271 171 458 0 0

TOTAL 372 109 63 174 108 999 304 296 156 496 81 01

*Possibilits de livraison des donnes prvisionnelles, mais pas encore eecve jusquactuellement.

Il est noter que ces donnes prvisionnelles nincluent pas celles dun plus grand nombre de Pdont en parculier les plus gros donateurs que sont lUnion Europenne et la Banque Mondiale. Lde la dernire mise jour de la base, ces donnes prvisionnelles nont pas encore pu tre livres daux incertudes de la sore de crise.


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icpt e pjet fac pa APd a eII.4.2-Bet e Etat

Lobjet de cee secon est de faire le point sur le processus dinscripon de laide dans le budget delEtat. Rappelons que la Dclaraon de Paris recommande linscripon du maximum de laide dans lebudget de lEtat pour maximiser son ecacit travers les principes dappropriaon et lalignement

des intervenons aux priorits naonales.

La confrontaon des donnes disponibles dans AMP avec ceux du budget de lEtat font tat duntaux dinscripon de 49,7% en termes deecfs de projets : cest--dire que seulement 162 projetssur les 326 acfs en 2009 recenss dans AMP sont inscrits dans le budget de lEtat. En termes devolume de dcaissements, le taux dinscripon correspond 273,4 millions USD sur les 372,1 millionsenregistrs en 2009 : soit 73,5%.

Les chires indicafs pour le premier semestre 2010 montrent une tendance la hausse du montantdcaiss qui soit issu de projet inscrit dans le budget de lEtat.

Part de laide inscrit dans le budget de lEtat 2009-2010Tableau 12.

Inscripon dans le budget delEtat

Dcaissements 2009 Dcaissements 2010* Totaux 2009-2010*

1000 USD % 1000 USD % 1000 USD %

Non inscrit dans le budget(164) 98 709 26,5 37 975 22,0 136 685 25,1

Inscrit dans le budget (162) 273 400 73,5 134 198 78,0 407 598 74,9

TOTAL(326) 372 109 100 172 173 100 544 997 100

*Premier semestre 2010.

Pour aeindre la valeur opmale de cet indicateur, lapproche adopte actuellement consiste la confrontaon entre les donnes de AMP, du Budget de lEtat et les formulaires soumis parles Ministres sectoriels au MFB contenant la liste des projets proposs inscrire dans la loi desnances.

AMP fournit lensemble de tous les projets nancs par laide extrieure (inscrits et non inscritsdans le budget) et la direcon charge de la programmaon budgtaire de lEtat auprs du MFBen concertaon avec le Ministre tutelle de chacun des projets idenent ceux qui sasfont auxcondions dinscripon dans le budget avant de procder linscripon.


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PARTIE III

COORDINATION DE LAIDE DANSLE SECTEUR DEVELOPPEMENTRURAL

A linstar des rcents modles de RCD produits au niveau internaonal, le Ministre de lEconomieet de lIndustrie en collaboraon avec la Primature ont dcid conjointement de traiter le thmespcique du Dveloppement Rural dans cee version 2009-2010 du RCD. En eet, les analysesprsentes dans la secon II.3.2 ont montr que cest le deuxime secteur qui absorbe le plus grandvolume dAPD aprs le secteur Sant. Or ce dernier a dj t trait comme thme spcique de ladernire version publie du RCD (2002-2003). Dautant plus que plus de trois quart de la populaonmalgache vivent en milieu rural.

Ce thme a t trait travers une tude de cas sur terrain ; dans le but de cerner lcart entre lasituaon globale de lAPD enregistre au niveau central et ltat des lieux de la coordinaon desprojets dappui au secteur dveloppement rural aux niveaux des rgions.

A cet eet, trois rgion-pilotes reprsentaves de la typologie rgionale de laide Madagascar, entermes de nature et de nombre de projets, ont t sleconnes pour la ralisaon de ltude :

Androy : regorgeant de projets de nature humanitaire ou des aides durgences ;

Alaotra Mangoro : bnciant de beaucoup de projets long terme et axs dans ledveloppement conomique durable ou des projets dinvesssements ;

Melaky : nombre de projets trs limits.

Dans le cadre de la ralisaon de ces tudes de cas, trois acvits principales ont t menes :

Evaluaon de ladquaon entre les priorits rgionales au niveau du secteur dudveloppement rural et les objecfs des projets qui oprent dans ce secteur : documentaonet administraon dun quesonnaire qualitaf auprs des acteurs rgionaux ;


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COORDINATION DE LAIDE DANS LE SECTEUR DEVELOPPEMENT RURAL

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Evaluaon de la capacit dabsorpon des rgions dans un souci dalignement dappropriaon : capacits des rgions exprimer leurs besoins et leurs priorits ainsi qlexistence dune structure de concertaon et de coordinaon dans la rgion ;

Dterminaon dventuels disposifs de prennisaon des acvits desdits projetapprcier les disposifs de prennisaon des acvits en cours.

r

La lere de polique naonale de dveloppement rural

La lere de polique de dcentralisaon et de dconcentraon LP2D a t valide en 2005

La polique naonale de lamnagement et du territoire est valide en 2006.

La polique naonale de geson des risques et des catastrophes

la Stratgie Naonale de Geson des risques et catastrophes

la polique de scurit alimentaire qui date de juillet 2006

Le Plan dAcon Naonal pour la Scurit alimentaire

La Stratgie Naonale de Micronance SNMF

Le Programme Naonal de Dveloppement rural PNDRLa Polique foncire et le Programme Naonal Foncier

Le Programme Naonal Dcentralisaon et Dconcentraon

Le Programme sectoriel Agricole

Le Plan Naonal Transport

En plus des informaons collectes au niveau des rgions, les rsultats se basent aussi sur plusieautres sources de donnes dont notamment : la base de donnes naonale sur laide (AMP), Programmes dInvesssements Publics des Lois de Finances allous au prot des trois rgions,enn la base de donnes des projets de dveloppement rural tablie par le SMB. Lensemble de cinformaons a t consolid an dassurer leur cohrence.

RGION ANDROY : LA COORDINATION EST UNE AFFAIREIII.1.DIFFICILE

La majorit des projets de la rgion Androy sont de nature conjoncturelles et lies dconsidraons dordre humanitaires : scurit alimentaire et geson des risques et catastrophEn fait, la vulnrabilit des populaons est quasi-permanente en raison de la famine qui svit moins une fois tous les trois ans1, les projets durgences et aides alimentaires dominent largemles projets prsents dans la rgion.

1 Selon le GRET-Madagascar.


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RGION ANDROY : LA COORDINATION EST UNE AFFAIRE DIFFICILE

Selon les esmaons du SAP, les populaons de 44 communes du Sud sont dsormais

exposes une extrme vulnrabilit alimentaire. En outre, les enqutes menes par lOce

Naonal de Nutrion (ONN) et lUNICEF dans 3 communes de la rgion dAnosy et dans 2

communes de la rgion dAndroy entre Mars et Avril 2009 montrent une prvalence de la

malnutrion aigu globale de 14,5% et de 10,9% respecvement Anosy et Androy. Quant

la malnutrion aigu svre, elle toucherait environ 3% des enfants dans les districts enquts Anosy contre 1,5% dans les districts enquts Androy.

Source : Mission FAO/PAM dvaluaon de la scurit alimentaire Madagascar. 20 aot 2009.

le pt e a : TafmatIII.1.1-peve e ae matae e pamme eveppemet abe

Il serait trop prteneux de parler de priorits des collecvits si le reprsentant de celles-ci changefrquemment. Depuis la mise en place des rgions en 2004, cinq chefs de rgions se sont succds

Androy. Avec les chefs de rgions, les responsables rgionaux en charge de dveloppement rgionalchangent galement. Ce turnover des responsables au niveau de la rgion nest pas favorable pourltablissement dun cadre durable de dveloppement valid par lensemble des acteurs rgionaux ouau moins servir de cadre de rfrence. Ainsi tout est br, y compris sa mmoire instuonnelle.

Selon les responsables nouvellement installs, les priorits de la rgion sont tellement videntes : larhabilitaon de la route naonale reliant Ambovombe Taolagnaro RN 13 (112km) et le prolongementde la mme route pour aeindre Ihosy dAmbovombe (380km). Viennent ensuite, llevage etlagriculture pour la pare Nord de la rgion qui repose sur un socle cristallin avec une pluviomtrieadquate. Au fur et mesure que lon avance vers la pare Sud de la rgion, la pluviomtrie devientun facteur limitant pour ces deux secteurs, on assiste alors une reconversion de la majorit de lapopulaon sur le lioral en pcheurs plus professionnels.

En troisime priorit vient laccessibilit et la disponibilit de leau potable et de leau pour lagriculture.Plusieurs projets ont t inis pour cee queson mais nont pas abou soit des problmes degouvernance ou de faisabilit nancire soit dordre socioculturel.

La citaon de ces priorits amne rchir sur les points suivants comme points essenels dedveloppement de la rgion :

Une transformaon, mutaon ou arculaon des aides durgences en acvits dedveloppement rural plus durable sans crer de la dpendance ;

Une meilleure geson du capital semence , qui reste dailleurs tre constue,ncessaire la scurit alimentaire pour relancer lagriculture ;

Un dveloppement agricole intgr avec la priorit la sant animale, lamlioraon desraces des ruminants ainsi que limplantaon dune agriculture adapte combine avec unappui aux pcheurs le long du lioral.


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Insusance de capacits : lacunes dans lexpression concrtes des priorits

Les entreens avec les acteurs locaux ont toutefois montr que lexpression de ces priorireste verbale due au manque de ressources humaines pour larculaon et la budgsaon dpriorits. En eet, le nombre de personnel est trs limit dans les services rgionaux des minist

concerns par le dveloppement rural : par exemple seulement une dizaine de personnes assurenfonconnement de la Direcon rgionale de lAgriculture, une situaon pire pour les autres servio lon rencontre parfois une direcon rgionale avec un personnel de moins de 4 personnes.

Cee lacune en ressources humaines explique aussi le problme dexploitaon des PRD ainsi que lemise jour priodique.

stcte e ccetat et/ e catIII.1.2-a a me e ve e pjet :

Dune simple plateforme dchange une instuon de collaboraon

Le CRD et le GTDR sont les toutes premires plateformes de concertaon qui existaient dans la RgiSelon une tude, le GTDR dAndroy na jamais rellement fonconn depuis2006 1 cause problmes de gouvernance.

En appui ces structures, le SAP est opraonnel mais les dcisions prises ainsi que recommandaons qui sen suivent des runions du SAP nont pas toujours fait lunanimit.

Le groupe sectoriel agriculture a t cr liniave du PAM, suite au pronosc provisocontrovers de mars 2010, en complment au cluster scurit alimentaire et moyen subsistance .

Au-del de lurgence : Larculaon entre la scurit alimentaire et le dveloppemeagricole

Seule une structure de coordinaon et de concertaon eecve peut abour larculaon ences trois points cls du dveloppement de la rgion. Toutefois, plusieurs groupes de concertaocoordinaon existent lheure actuelle et cohabitent ensemble, parculirement le cluster scuralimentaire et le groupe sectoriel agriculture. Les rsultats des concertaons dans ces deux groupsont encourageants : des proposions concrtes sont mises et une valuaon commune des impafait pare de leur praque. Des recommandaons concrtes sont ainsi sores sur le choix dsemences distribuer et commercialiser ainsi que sur leur mode de distribuon en cas durgenceen situaon normale. Dans les communes qui ne sont pas en dicult alimentaire, le remboursemau moins de la quant de semence distribue doit tre exig par exemple. Ces recommandaosont renforces par celles de ltude commandite par GRET pour scuriser la lire semence.

1 Etude sur la mise en place dune instance de concertation entre les acteurs de la scurit alimenta

dans lAnosy- Androy. Rapport nal - Septembre 2009


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RGION ANDROY : LA COORDINATION EST UNE AFFAIRE DIFFICILE

Ces recommandaons seront vaines selon nos interlocuteurs tant quun cadre dobligaons mutuellesnest pas tabli pour toute intervenon dans la rgion. En parculier les projets qui doivent aeindreun objecf de dcaissement assez consquent ne prennent pas le temps de consulter les autresintervenants. Ces projets sont presque toujours absents dans les instances de concertaon. Parailleurs, le mode de geson des aides durgences ne permet pas toujours de prendre en considraonles recommandaons issues dune plateforme de concertaon. La nature intrinsque mme des dons

rend dicile limposion de telle ou telle praque : un don ne se refuse pas dans la culture malgache,or ces dons peuvent nuire aux eorts dharmonisaon et de complmentarisaon des acons dedveloppement durable. Cependant un leadership fort de la part de Rgion pourrait rendre cesrecommandaons ralisables.

Il faut traduire les leres de poliques en stratgies et acons opraonnelles.

Les stratgies dintervenon dans des localits trs spciques telles que lAndroy se doivent dtreclaires. Les leres de poliques et stratgies sectorielles ne sont pas susamment explicites pour largion. Ainsi par exemple :

La Stratgie Naonale Semencire ne donne aucune priorit claire sur comment constuerune capitale semence dans la rgion alors que celle-ci mrite une aenon parculire.Des eorts sont mener dans ce sens pour lensemble des rgions de Madagascar. La miseen place dune structure prenne telle quun centre priv de mulplicaon des semencesconstue une forme de prennisaon des acons pour le secteur semencier.

La PANSA classe lAndroy comme une des zones les plus dfavorises ou parculirementvulnrables. La valorisaon des acquis en termes de praques agricoles adaptes, entermes de coordinaon des aides durgences et de scurit alimentaire travers unepolique rgionale agricole serait un grand pas vers une meilleure coordinaon.

Dynamiser lapproche cluster pour faire ressorr les intrts communs

Lapproche cluster adopte par les intervenants du groupe scurit alimentaire et moyens desubsistance est cense amliorer le niveau de coopraon entre les direntes intervenants tout enmeant en valeur leurs avantages comparafs respecfs. Il sagit en fait dtablir un plan dacon pouramliorer les rsultats sur le terrain en se concentrant sur les enjeux stratgiques qui ne peuvent treabords individuellement. Cela commence par rassembler et diuser les informaons stratgiquesqui doivent abour des projets (ou plan dacon) de coopraon. Le cluster gagnerait inclureles responsables rgionaux et br ainsi un vrai partenariat public-priv. En eet lengagement dugouvernement local risque de constuer un facteur bloquant pour certains ds stratgiques.

En guise de conclusion, la capacit de planicaon et de suivi des acvits sont construire ainsi quela redevabilit des intervenants vis--vis du gouvernement local : change et partage dinformaons,opraonnalisaon et simplicaon du PRD en tant que document de stratgie et technique (noncomme un instrument dun rgime ou une couleur polique) ainsi que les rexions sur la coordinaonsont inier, poursuivre et concrser.


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Un cadre dobligaon mutuelle de lensemble des acteurs est ncessaire an de dgager drecommandaons adaptes et ladhsion de tous.

Il faudrait encourager la poursuite des rexions au sein des plateformes existantes comme cedu groupe sectoriel agriculture par la mise en uvre de leurs recommandaons : passer decoopraon la collaboraon est un exercice dicile et long terme.

Par ailleurs, il est temps que la Rgion prenne le leadership de cee coordinaon.

RGION ALAOTRA MANGORO : GRANDS MAUX, PETITSIII.2.REMDES ?

La rgion Alaotra Mangoro reprsente les rgions forte concentraon de projet en appui dveloppement rural. Elle est le premier grenier riz de Madagascar et une grande pare de potenelles en ressources minires sont en phase dtre exploites (cobalt, nickel et chromite).

le pt e a : Tce eveeIII.2.1-

ttaeqeDepuis 1960, la rgion de lAlaotra a bnci dnormes invesssements. Mais les acons dveloppement suivant cee approche sont tanesques. Les projets dun mme bailleur poursuivent mais voluent dans lapproche. Les moyens nanciers sont tellement drisoires prapport lampleur des tches que chaque bailleur essaie dassurer une certaine connuit en restdans la mme zone mais avec des approches direntes.

Les priorits tablies dans le PRD de la rgion sont fortement lies et inspires du DSRP.

Une approche spaale et transversale

Aussi lapproche BVPI est cense tablir un lien entre la commercialisaon et la valorisaon lires dveloppes ainsi que les acons environnementales de protecon des bassins versacontre lrosion dune part, et assurer ainsi quil y a un retour sur les invesssements dautre part

A dfaut de llaboraon dun programme conanc et de lharmonisaon des eorts des partenairon se retrouve actuellement avec plusieurs projets qui sont censs contribuer la mise en uvde la polique avec une coordinaon naonale qui se limite des changes dinformaons et missions de supervisions conjointes .

La pche et llevage ignors

Le PRD 2005 reconnait limportance de llevage et la pche connentale. Mais ces secteurs soactuellement dlaisss alors que les ressources spuisent avec lenvasement du lac et lexploitaabusive par le non respect des fermetures du lac et lulisaon des lets hors norme. La renommde lAlaotra pour labondance des carpes ou besisika est en dclin.


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RGION ALAOTRA MANGORO : GRANDS MAUX, PETITS REMDES ?

La producon de poisson tait son apoge en 2003 avec 2.700 tonnes et depuis la chute de laproducon connue alors que le lac fait pare des lacs les plus importants qui ravitaillent en poissonla capitale Antananarivo. Pour le pet levage, les volailles constuent une source de revenuealternave non ngligeable.

le tcte e ccetat et/ e catIII.2.2-

a a me e ve e pjet :

Une tentave de coordinaon intressante : lapproche BVPI .

Lapproche Bassin Versant Primtre Irrigus BVPI est la nouvelle orientaon de la polique agricoleaxe sur une geson intgre des eaux et des sols pour lirrigaon et dont lAlaotra Mangoro est leberceau. Elle est la consquence de plusieurs constats dont, entre autres :

Les invesssements dans les primtres sont souvent anans par les inondaons et lesensablements dus lrosion des bassins versants.

La coordinaon et la complmentarit des dirents projets nont pas t eecves : lageson des bassins versants a t cone au programme environnemental tandis queles primtres irrigus au programme agricole sans une coordinaon entre les deuxprogrammes. Les projets sont trop sectoriels : PNVA, PSE, etc.

LEtat sest dsengag de certains services aux producteurs tels que la vulgarisaonagricole, lentreen de certaines infrastructures dirrigaon, etc. alors que les mesuresdaccompagnement nont pas t prises

La conance est importante mais ne sacquiert pas du jour au lendemain,

Le CORDAL ou Comit Rgional de Dveloppement de lAlaotra est la toute premire plateforme deconcertaon et dchange dinformaon qui est apparue dans la rgion vers 1998. Il avait pour ambion,entre autre, de dvelopper lchange dinformaon, lharmonisaon voire la complmentarit desintervenons.

Le processus PADR a mis en place ensuite les GTDR qui tentait de prendre le relais de CORDAL avecles mmes personnes ressources crant une certaines confusion en terme de comptence maisnalement les deux structures cohabitaient.

Aprs la crise du riz en 2004 est n le PCP-Riz ou Plateforme de Concertaon et le Pilotage de lalire riz mais qui na t ociellement constu quen 2005. Les acteurs que nous avons rencontrscommencent se douter de lecacit des structures de concertaon. Les dirents groupesdintrts se dsolidarisent des dcisions prises parr du moment que celles-ci sont contraires leurs intrts.

Entretemps les acteurs de lenvironnement, notamment les dirents groupes dintrts impliqusdans la geson du corridor Ankeniheny Zahamena sorganisait galement et qui sest traduit par lamise en place de PLACAZ. Lapproche spaale base sur la connuit du corridor foreser a favoris


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la craon de cee plateforme qui regroupe des acteurs issus de trois rgions et 30 communes. Ea pour mission de dvelopper des synergies entre les intervenants, de plaidoyer en faveur de lvision sur le corridor et de coordonner les intervenons.

La nance rurale, incontournable pour une meilleure commercialisaon

Disposant plus de 24 points de services dans les cinq districts de la rgion, la qualit du portefeudu rseau OTIV Alaotra Mangoro est fortement dpendante de la sant de la lire riz. La mvedurant la priode de soudure augmente considrablement le retard des encours de lOTIV. Comtous les IMF, OTIV a un problme de renancement et dpend dune manire ou dune autre des Pprsents dans la rgion.

La mvente de la producon rizicole

Dans la commune de Didy, doublement dsavantag par laccs travers la route 1 et accentu pafaible pouvoir dachat des citadins, le prix du riz blanc est autour de 525 560 Ariary le kg contre 10Ariary le kg Andilamena. La concertaon entre tous les acteurs de la lire demeure lalternapour trouver une soluon ce problme. Aussi, les PTF pourront appuyer la mise en place duplateforme comme la PCP-Riz (mme sils ne sont pas membres part enre de la plateformau vu de connuer plaidoyer en faveur dune meilleure concertaon et applicaon des dcisioprises.

En conclusion, lconomie de la rgion est fortement dpendante de la lire riz.

Lecacit des plateformes de concertaons sectorielles telles la PCP-RIZ se fonde sur une bavolontariste. Elle est juse par le nombre lev de groupes dintrts. Toutefois, cee bavolontariste risque la longue de nuire lecacit et lulit mme de la plateforme. A parr ducertaine frquence de dcision non concerte, surtout au niveau de lEtat, les membres commenc

se dsolidariser du groupe et agit suivant ses propres intrts. A cet eet, le leadership de la rgiest fortement recommand pour lecacit et la prennisaon de la plateforme.

rgion MElAky : un PoTEnTiEl inExPloiT III.3.

Parmi les trois rgions retenues cest celle o il y a le moins de projets nancs par laide extrieure. ailleurs, cest aussi la plus pete rgion en termes de nombre et densit de la populaon (38.852 Kavec 257.790 habitants2). La rgion fait pare des celles dtes ple de producon retenue danpolique rizicole (40.000 ha de supercies irrigables et 25.000 ha de supercies irrigues). Cependla dicult daccs fait que le rendement est assez faible et volue entre 1,3 et 1,7 t/ha 3 con2 t/ha au niveau naonal daprs une tude en 2001.

1 La mission PNUD a fait les 45 km en cinq heures de voiture

2 Source : PRD

3 Source : Analyse spatiale de la production rizicole malgache. 2001/ Ilo / Cornel university


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RGION MELAKY : UN POTENTIEL INEXPLOIT

le pt e a :III.3.1-

Dsenclave, conomiquement dveloppe, scurise, desnaon de choix pour letourisme

Telle est la devise qui peut rsumer lensemble des priorits de la rgion ainsi que les consquencesimmdiates sur son dveloppement qui devrait passer par trois points :

Le dsenclavement de la rgion, qui devrait se faire en deux temps : Laccs au chef lieude rgion en premier lieu et les infrastructures roures entre le chef lieu de rgion et lesquatre districts aprs ;

La scurisaon de la lire bovine, socle de lconomie de la rgion ;

Le dveloppement de ses potenels agricoles et piscicoles.

Dsenclavement de la rgion: priorit des priorits

Ltat des infrastructures roures dcourage toute iniave de dveloppement de la rgion. Elle estalors vicme de lapproche projet ou plutt de lapproche base sur lconomie de projet - retenuepar la majorit des PTF dans le choix de leur zone dintervenon.

Dans le district dAntsalova o se trouve les Tsingy de Bemaraha les retombes tourisques seretrouvent valorises par lORT de Morondava dues laccessibilit du site en voiture (8 heures envoiture tout terrain via Morondava).

Le cas du projet AD2M,1 un des rares projets prsents dans la rgion, illustre assez bien ceeproblmaque. Russir convaincre le FIDA intervenir dans la rgion a t considr comme uneprouesse de la part du Gouvernement. Mais le fait est quAD2M nest prsent jusqu maintenantqu Antsalova, un district de Melaky accessible via Morondava. En tout cas tout le monde espreque la prsence de ce projet fera tche dhuile et arera les autres intervenants.

La lire bovine, socle de lconomie de la rgion : une conomie locale en pleine mutaon

Lconomie de la rgion reste fortement domine par llevage extensif de bovids qui est caractrispar une inscurit de la lire (accentue avec le dsenclavement et en parculier durant les crisespoliques).

Potenels agricoles dvelopper : il faut faire avec ce quon a

LORN, une des rares instuons naonales qui sest installe dans la rgion en 2008, a d rpondre la demande croissante en appui lagriculture. Ltat des lieux eectu par le CSA de Mainrano agalement fait ressorr cee demande croissante dans lagriculture et notamment pour le riz.

Linstallaon des compagnies ptrolires et minires annonce de nouveaux ds et de nouvellesperspecves pour la rgion : comment bncier des retombes conomiques de ces invesssements

1 AD2M est mis en vigueur avant lactuel COSOP.


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tout en tant consciente de leur caractre stratgique pour le pays, parculirement pour les autsecteurs tels que lagriculture.

stcte e ccetat et/ cat e III.3.2-me e ve e pjet :

La rgion est caractrise par une absence de concertaon dans la mise en uvre des projets dveloppement. Cee situaon serait une consquence logique du fait de la situaon peu dactepas de concertaon .

Les toutes premires structures de concertaon depuis la craon de la rgion en 2004 sontGTDR et le Tranobenny Tantsaha. Ce dernier, cr aprs le GTDR, est reprsent au sein des collgdes GTDR. Selon son Prsident, le GTDR nest plus opraonnel depuis longtemps 1 faute nancement. LEPP-PADR prvoit une valuaon des GTDR vers la n de cee anne an de dcisur la suite donner cee plateforme. Les runions annuelles sous la direcon de la Rgion ayapour objet le suivi des acons des dirents acteurs ont t suspendues depuis la crise poliqucause de nouvelles priorits . Depuis, les concertaons entre les dirents intervenants reste

actuellement conjoncturelles.Les indicateurs du SNISE ne font pas lobjet de suivi au niveau rgional. Une iniave du FNUAP intervient dans le domaine de lIEC autour de ladducon de leau potable, sur nancement BAtente actuellement de mere en place un comit de suivi valuaon de certains indicateurs sousleadership de la DDR.

La demande en nance rurale : un autre enjeu de taille

Contrairement la rgion Androy, le FRDA nest pas encore plani pour la rgion Melaky. Le CECAde Tsiroanomandidy nest pas encore prt sinstaller dans la rgion. LOTIV de Boina

Rapport sur la Cooperation au Développement 2009-2010: « Situation Générale de l’Aide...

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