Rapport LPM- SSL TLS : discriminations

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Rapport Violences informatiques, Tentatives de subversion et Lutte contre les violences faites aux femmes SSL TLS : discriminations du 19/04/2014 au 20/05/2014 Thibaut LOMBARD

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Violences informatiques, Tentatives de subversion et Lutte contre les violences faites aux femmes SSL TLS : discriminations

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RapportViolences informatiques, Tentatives de subversion et Lutte contre les violences faites aux

femmesSSL TLS : discriminations

du 19/04/2014 au 20/05/2014Thibaut LOMBARD

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00) Introduction :

Le pays des droits de l'Homme est malade... On ne cesse de voir les médias tarir d'éloges surles conditions accordées aux familles Françaises de toute confessions confondues. Les institutions,et les entreprises sont d'un libéralisme extrême, n'hésitant pas à utiliser des techniques disruptivevoir subversive pour vendre des produits, des services. L'évolution technologique et économiques'adapte à l'humain pour l'interfacer avec la machine et l'élan technologique pris dans les pays« développés » fait ressortir une tendance de déshumanisation au profit de la technologie,audétriment de la sécurité humaine toujours en retard. La France est reconnue mondialement pour sesrecherches technologiques et classée parmi le top 10 des pays en armement défensif, ou offensif. Cepays souffre de son passé colonial et tente dans le domaine de la recherche , de l'éducation et de laformation d'adapter les individus au contexte géopolitique. Sur le court terme, peu de choseschangent, la France fait partie des pays qui forme ses citoyens à utiliser des technologies quin'existent pas encore, ou qui sont développées dans l'obscurité afin de conservé un contrôle sur lafoule et d’éviter au peuple d'être effrayé par l'avancement trop rapide de la technologie. Lesdécisions demeurent les mêmes, les guerres « religieuses » sont déclarées, mais les décideurs etdécideuses ont changé(e)s; Ceux-ci, dans le feu de la polémique sont perçus tels des boucsémissaires sélectionnés par des critères bio-éthiques prenant les mêmes choix que leursprédécesseurs. Ce pays considéré comme un carrefour des cultures, se situe actuellement en pleinbouchon automobile. Rien d’irrémédiable dans le temps, cependant les inégalités sont présentes.

La France souffre de problèmes institutionnels, et de multiples problèmes idéologiques incitant auxdiscriminations, la France est le seul pays qui n'admet pas à ses citoyens que certains individus aientdes capacité à prévoir supérieur aux machines. Toute leur défense se fonde autour de l'humiliation etdes techniques employées à l'encontre d'individus lambda, ciblés principalement pour leur prénom,nom de famille, ou pseudonyme. Le principal moyen d'exploitation utilisé se situe dansl'exploitation du sentiment de culpabilité. Dans cette étude je tenterai de vous faire comprendre comment:

• Par fanatisme les violences ont augmentées en France suite à l'adoption du mariage gay.• Les agences de renseignements ou des individus malintentionnés pratiquant

« l'expionnage », utilisent les violences faites aux femmes pour inciter ou provoquer descrimes.

• Au nom de la programmation militaire, de la réussite économique , de la laïcité ou de la luttecontre la prolifération nucléaire, des crimes sont commis.

• Les enfants « soldats » existent aussi dans les pays développés, par l'effet de manipulationcomportementale à long, moyen ou court terme.

Ce rapport a été fait par ingénierie inverse du comportement et s'oriente sur les techniques utiliséesà l'encontre d'individus se résumant par l'exploitation linguistique et sémantique des expressionssuivantes.

• « Le meilleur des enseignement est l'apprentissage par la pratique »• « Les femmes française sont des filles faciles »• « Faites l'amour pas la guerre »• « Excuse my french »

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Sommaire 1. Tortures psychologiques, viols, meurtres, tentatives de subversion, la place del'exception culturelle française.2. État des lieux3. Les tortures psychologiques: La culture d'humiliation, cyber terrorisme et prophéties autoréalisatrices, le GIEC4. Les tendances suicidaires5. Subversion technologiques et Théories du choix révolutionnaire 6. Les méthodes et techniques des violences culturelles. 7. Exemples de violences médiatiques8. Terrorisme et géopolitique9. Violences faites aux bibliothèques 10. Outils de mesures11. Discrimination des aptitudes à la prédiction

Note ce rapport s'accompagne de la présentationsituée à l'addresse suivante :http://fr.slideshare.net/thibautLOMBARD/prevention-dincidents-utilisation-officielle

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01) Tortures psychologiques, viols, meurtres, tentatives desubversion, la place de l'exception culturelle française.

1.1) Le meilleur des enseignements est l'apprentissage par la pratique -Hackerzvoice

La pratique de la torture psychologique sur internet par des communautés, des institutions et/ou desindividus malveillants forme un danger pour les internautes. Un individu peut être ciblé selon descritères de sélection pré-sélectionnés afin de provoquer des actions à l'encontre même des opinionsde l'internaute. Les enjeux visés dans le cas d'une cyber-lapidation ciblent les besoins primaires desindividus.

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1.2) L'identificationLes critères de sélections des individus étant susceptible d'être victime ou de provoquer des délits etdes attentats terroristes.

• Utilisation d'un pseudonyme, nom de famille, prénom, lien de parenté, ressemblancephysique, descendance.

• Famille représentative de classe moyenne vivant en province ou dans un lieu précis.• Généralement proche des nouvelles technologies donc facilitant l'interception.• Habitudes et rituels fréquents (sortir faire les courses à des heures précises, aller a des

concerts, habitudes alimentaires etc..).• Comportement prévisible.• Navigation sur des sites web.• Conjoint(e).• Travail, précarité.• Religions et croyances.• Pas conscients de leurs manipulation.• Résistances et/ou vulnérabilités aux maladies.• Adresse, lieu ou ville d'habitation (histoire).• Conditions de vies.• Passé, antécédents médicaux.• Inaptitude à prévenir les autorités compétentes.• Consommation de drogues, ou antécédents dans la consommation de drogues.• Addictions (jeux d'argent,jeux vidéos,hobbies etc..) .

1.3) Les cyber-lapidationsLes objectifs relatifs à l'utilisation de techniques de cyber-lapidation sont les suivantes.

• Vengeances, gains d'argent, patriotisme, jalousie,victimisation, déstabilisation démocratique,passage de lois, satisfaction de l'ego.

• Les négociations internationales, les gouvernements , ou des individus malveillants peuventutiliser des familles ou des groupes d'individus représentatifs dans le but de négocierinternationalement ou anticiper une négociation. Un repas peut faire office de meeting international,un kidnapping , une violence, un crime, un délit, quelque-soit les échanges entre l'humain et latechnologie, cela pourra faire office de modèle dans la fabrication d'un modèle, workflow, ou d'unesérie de faits prémédités(aboutissant fréquemment à des crimes) qui seront récupérés pour êtreadapté à un discours ou une situation politique.

• L'évolution (ou la régression) dans la protection des personnalités. Un personnage politique peutêtre protégé par des individus représentant le peuple de cette manière. Les personnes peuvent êtrechoisies en fonction de leurs relations sociales. Ou à l'inverse un individu peut être sélectionné pourfaire chuter un gouvernement, déstabiliser un régime politique.

• Les PSYOP ,en temps de conflit ou de négociations active en politique étrangère un ou plusieurspays peuvent choisir un individu en fonction de son background, ses relations et ses aptitudes àanticiper, pour mener des opérations psychologiques, le media tentera de s'adapter à ses prédictionsautant qu'il tentera d'influencer son comportement (comme une route à double sens). Dans ce cas ,

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l'individu sera en confluence avec les médias. Cela signifie qu'il y aura très peu de limitescontextuelles qui le sépare entre sa personne et les médias qui l'entourent.

• La fabrication de mouvements de protestations, un individu peut être manipulé dans le but deprovoquer un mouvement de protestation. Le plus souvent celui-ci subira une multitude de torturesphysiques ou psychologiques.

1.4) Quelques dangers

La sociabilité est mise en jeu Si vous êtes impliqué dans plusieurs croyances collectives à la fois, provoquées par les médias,vous avez de fortes chances de perdre toute relations sociales avec vos proches car le nombred'individus adhérant à plusieurs croyances gravitant autour de vous ont basé leurs croyances surtellement d'empreintes culturelles, linguistiques, photographiques qui ne sont pas adaptées auxvôtres mais forment des erreurs de contexte qui font de votre vie de tous les jours un enfer. Vousêtes alors contraint de délaisser votre personnalité pour rester sociable vous risquez alors ladépression, la schizophrénie, l'autisme ,la bipolarité, les tendances suicidaires,de souffrir dedéficiences immunitaires.

Vous croyez contrôler les médias Dans la mesure ou des gouvernements ou des « anonymes » ont basé leur agenda sur vous et/ouvotre entourage vous avez un sentiment de pleine puissance, qui vous permet plus ou moins decontrôler les médias, mais dans la réalité ce sentiment de pouvoir médiatique n'est que le brasfantôme de votre vie de tous les jours, il forme un handicap. Les individus gravitant autour de vousne le font pas forcément par amitié , ni amour pour vous, mais par hypocrisie ,par curiosité, parsadisme ou par soif de pouvoir et d'argent.

Votre situation économique est mise en jeu Un nombre exponentiel d'individus qui gravitent autour de vous, est un danger pour votre situationéconomique, si votre recherche de réussite professionnelle aboutit à plusieurs centaine de demandede recrutement dans tous les secteurs sans suite, un décès, ou un suicide , il faut remettre les chosesen place et prendre en compte que la culture a un pouvoir, mais fixer certaines limites à celle cinécessite que les autorités soient compétentes.

Vous perdez toute crédibilité En soit, les médias ont un tel pouvoir de persuasion que vous avez beau tenter d'expliquer ce quivous arrive à vos proches, si ceux ci sont absorbés par les informations ils préféreront croire lesmédias télévisés et l'opinion publique plutôt que vous, car les médias contrôlent aux antipodes, ainsiles individus n'ayant pas préalablement les connaissances que vous avez dans le décryptage desmédias ne seront qu'un obstacle pour vous et vous entraîneront en échec.

Le lâcher prise impossible. Un nombre incommensurable d'anonyme piratant vos conversation atteint, vous pourrez tenté delâcher prise en changeant d'entourage , de métier, mais tant que vous approchez des moyens decommunication et qu'un groupe de pirates s'est destiné à vous nuire, vous êtes dans l'impossibilitéd'avancer par volonté de ces pirates de déclencher la loi de murphy.

1.5) Description de l'impossibilité de lâcher prise

Les caractéristiques psychologiques aberrantes (qui en réalité sont des qualités ) exploitées sur des

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individus victimes,qui serviront dans des actes « terroriste » par détournement de contexte sont: • La sympathie, le fait d'être gentil, d'avoir du bagou, de remercier souvent les individus,

détournera les suspicions de terrorisme de votre entourage vers vous. • L’honnêteté , la franchise, le fait de dire souvent la vérité , permet à ceux qui souhaiterons

vous nuire de vous connaître dans les plus profonds détails afin de retourner des gens contrevous. Le remède : « ne dis pas tes peines à autrui car la hyène et le vautour s'alimente ».

• La tendance à pardonner, le fait de pardonner est une vulnérabilité, cela incite à lavictimisation. Imaginez vous, comme père d'un enfant qui vient de naître , vous voyez lemédecin taper sur les fesses de votre enfant pour tester ses réflexes et décidez en tant quebon anonymous de vous venger contre ce médecin car vous ne pardonnez pas ce geste...C'est aussi la raison pour laquelle le slogan du groupement Anonymous « nous nepardonnons pas , nous n'oublions pas » donne un état d'esprit vengeur qui leur permettra decommettre des actes terroristes.

• L'amour, le fait d'éprouver des sentiments pour sa/son conjoint(e), permettra à ceux quisouhaiterons vous nuire de connaître votre faille, car la plus grande faille del'Homme(hétérosexuel) c'est la femme.

02) État des lieux

Les femmes françaises sont des filles facilesC'est l'expression dont souffre la France à l'international, parmi une multitude d'autres qui

font de la langue française une langue culturellement sexiste comme « Pour qu'un livre se vendebien, il faut qu'il y ait une belle fille sur la couverture , ce livre se vendra aussi bien qu'il n'y aura decouverture sur la belle fille ». Exhiber la beauté de la femme est un choix qui ne doit adveniruniquement à cet individu, cependant, forcer une femme à se découvrir en manipulant soncomportement est une technique qui est utilisée à profusion par les décideurs culturels, les hommespolitique, les mafias et même les militaires. En soit, faire passer le petit ami, le fiancé de cettefemme pour un salaud, goujat, en manipulant ses goûts culturels pour changer l'opinion qu'elle a devous, est monnaie courante lorsque vous êtes blanc et que cette femme a des origines maghrébines,ou qu'elle est de couleur noire. A savoir , en France, sur 5 femmes violées, 1 seule d'entre elleportera plainte contre son agresseur et obtiendra un soutien psychologique, les 4 autresintérioriseront leur mal. Psychologiquement ce mal se répercutera sur leur comportement, et il enviendra une déchéance de leur sexualité, des tendances exhibitionnistes qui ont été décidées etprogrammée par les décideurs culturels pour convenir avec un agenda. Les 4 femmes ne seretourneront généralement pas vers leurs psychologue et dédramatiseront leur mal par la satisfactionde l'impudeur, la débauche , et/ou le patriotisme,et/ou le déni de sexualité,et/ou le déni de religion.

Faites l'amour pas la guerre..Les militaires et des individus malveillants souffrent d'une pathologie, ils font « l'amour » (ouprovoquent le viol) pour faire la guerre ou provoquer des conflits, c'est une idéologie inculquéedans la conscience collective actuelle depuis que la « fin du monde » médiatique du 21 décembre2012 à eu lieue, bien qu'elle était présente auparavant, nous assistons à une recrudescence de cesactes. A défaut d'avoir obtenu une éradication de l'espèce humaine, les fanatiques (ou le publiquelobotomisé par les médias) se sont réfugiés vers la prophéties de Odin et de Freya, les islamisteextrémistes vers le sentiment d'humiliation entre le Coran, la Bible, et la Torah, les témoins deJéhovah et scientologue ont obtenu satisfaction, et profit de cette date . La « fin du monde » étaitune aubaine, car elle à permis à des millions d'individus de s'enrichir sur cette date, aux médias dedésinformer, et aux militaires de profiter des violences faites aux femmes pour fabriquer des

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femmes soldats. En réalité, la « fin du monde » représentait uniquement l'utilisation de la culture etde la technologie à des fins mercantiles et militaire , au profit des superpuissances. La fin du mondemédiatique a servie à masquer le fait que l'admission de la Palestine comme État Observateur nonmembre a été obtenue principalement par des anonymes(voir section 1.2) sur internet et dans la vieréelle. Cette date a permis la loi sur le mariage gay et la dépénalisation du viol dans les pays dits« laïques » pendant une période précise et sous certaines conditions, le plus souvent dans l'objectifde provoquer des crimes et des attentats terroristes par incitation sélective, ces techniques étaientdéjà pratiquées auparavant mais cette fois elles ont difficilement pu être cachées. C'est le résultatd'une psychose collective due aux violences informatiques, linguistiques, photographiques,culturelles, et historiques.

Les militaires voient la programmation militaire comme source d'information, les pirates voient laprogrammation des hackers comme source de désinformation, et profitent de l'innocence desindividus pour provoquer l'humiliation et des crimes, autant que les militaires, les méthodes sont lesmêmes, à la différence prêt que l'avantage, si il y en existe un, est que le militaire, une fois mis àpied, de par sa situation hiérarchique aura tendance, par effet hiérarchique à tout de même apporterune suite judiciaire, juridique et légiférée de ce fait, si et seulement si le gouvernement pour lequelce militaire travail favorise la démocratie. Le décès en 2009 de la bloggeuse Neda en Iran a « trèsprobablement » été provoqué par incitation sélective , conséquence d'un choc culturel obfusqué. EnFrance, peu de temps avant des violences sexuelles avaient lieu sur des femmes internautes quipratiquaient le téléchargement « illégal » sur des forums. Cette anecdote n'est pas unique en songenre, les individus parcourant les réseaux sociaux et forums de téléchargement illégal sonthabituellement surveillés par des forces de l'ordre agissant dans la clandestinité, autant que par despirates, ceux-ci sont profilés et sélectionnés, ces forces de l'ordre utilisent les même méthodes dedissuasion que les pirates, dont le détournement linguistique, photographique et la marchandisationsuite à l'interception des communications afin de conserver un avantage financier et une couverture.La dissuasion culturelle sert à conserver un avantage sur la laïcité et ses principes d'indivisibilité. La carte des violences entre 2012 et 2013 est un exemple flagrant de l'apparition d'une psychosecollective.

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Source : @ctuWiki Sécurité : les mauvais chiffres de Manuel Valls sept 10th, 2013

2.1) Incitations sélectives par séléctivité régionale

2.1.1) La problèmatique du concept de laïcité

La technologie a évoluée pour faire en sorte de se rapprocher le plus possible des habitudesdes humains,mais qu'en est il du respect des croyances, des coutumes et des rîtes ? Lesproblématiques actuelles s'orientent vers la place qu'occupe l'histoire des pays, par rapport à sonévolution technologique et la manière à laquelle les décideurs tentent d'adapter les deux.Paradoxalement, la place qu'occupe l'ordinateur, sa capacité à communiquer, montre une expansionsurprenante dans laquelle l'Homme acquiert une tendance à s'adapter à la technologie et en mêmetemps provoque une hausse des inégalités ,des dégâts humains, et matériels. Comme l'humain, latechnologie est vulnérable dans l'espoir d'être optimisée. Les capacités de calcul dessuper-ordinateurs sont relatifs aux attentes économiques des pays du monde avec comme exemplela Chine qui possède le plus puissant super ordinateur. Cependant l'harmonisation et l'intérêtempirique porté de la technologie vers l'humain est rarement communiqué. Il est évident que letransfert de savoir d'un média à un autre « le mass media switching » provoque unedéshumanisation de l'histoire et des conséquences désastreuses se répercutant au niveaudiplomatique, territorial, et humain. La place accordée à la culture et les moyens déployés dans lespays comme la France au nom de la laïcité affirme un choix technologique à se séparer de lareligion par la modification des habits, rîtes et coutumes. Dans beaucoup d'autres pays ou le port designes distinctifs de religion dans les lieux publics et institutions ne provoque pas tant depolémique, où , l'individu et ses capacités cognitives sont acceptées et privilégiées sur latechnologie, la fracture imaginaire entre orient et occident se forme donc sur la quantification etl'adaptation de la technologie vers la croyance d'un côté et l'adaptation de la croyance vers latechnologie de l'autre, la croyance et la technologie formant le modèle de perception humain. Laprésence dans la constitution française et l'indivisibilité de ce pays en tant que république laïque estun fardeau dont beaucoup d'alliés d'après guerre se sont affranchis simplement par un squatd'exception culturelle à une période définie. L'exception culturelle en France est squattée, elle l'estdans l'espoir de faire revivre le rêve américain, de faire du salad bowl un melting pot ens'affranchissant de ces termes barbares, et d'une multitude de pays souhaitant s'inspirer des libertésdes femmes sans forcément les copier, mais qui profitent de la liberté accordée à la culture pourcommettre des crimes et des manipulations. Une multitude de conflits demeurent dans l'utilisationde la provocation et le fait de tirer profit de la liberté accordée à la culture française en admettanttoutes ses dérives. Parmi les problématiques imposées dans la gestion des territoires on peutidentifier une opposition violente entre le territoire virtuel inculqué dans l'imaginaire culturelcollectif et le territoire physique. Les questions mise en avant dans les problèmes actuel sont :

Doit on accorder une place et un pouvoir décisionnel à la technologie qui se situe au dessus descroyances et de l'humain ?

Doit on conservé le passé historique , territorial et l'adapter à la technologie ?

Dans les deux cas il est important de travailler à son harmonisation dans le respect des règles dedroit de chaque citoyens.

Le statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle souligne que la démocratie Française se doit demodérer ses décisions quant au colonialisme culturel et territorial que ce pays propose dans ces

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régions. De plus, la prise en compte du passé historique dans ces régions ne devraient en aucun casfaire l'objet de discrimination ou de délits. L'adaptation de la culture à une période sélectionnée enfonction d'un agenda politique se localisant géographiquement dans cette zone se doit d'accepterune optimisation de la gestion de son territoire dans le respect des lois qui bien qu'étant établiesanciennement prévalent toujours dans le contexte. L'utilisation du statut clérical dans l'optique deprovoquer des incitations sélectives devraient être sanctionnées. Extrait de « Le statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle »

José Arias : La laïcité est un principe d’organisation politique de la république qui fonde ladémocratie et permet la pleine liberté des citoyens. C’est une valeur universelle de progrès quirepose sur 3 principes très clairs d’organisation politique :

• droit absolu à la liberté de conscience qui fonde l’autonomie de l’individu• égalité des droits des citoyens, qu’ils soient croyants, agnostiques ou athées• indépendance absolue de la sphère publique, de l’État et des institutions par rapport aux

différentes options spirituelles, car ils reposent sur des lois communes à tous.

La laïcité ne peut donc être une auberge espagnole où chacun vient y apporter ce qu’il veut enfonction de ses intérêts particuliers. C’est un facteur de paix et de concorde civiles pour toute lacommunauté nationale. Elle n’a rien à voir avec le communautarisme qui enferme les individusdans des groupes religieux, ethniques ou sectaires.

Que disent très clairement les deux premiers articles de la loi de 1905 :

- Article 1er : « La République assure la liberté de conscience »- Article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. Enconséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront suppriméesdes budgets de l’État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice descultes. Les établissements publics du culte sont supprimés » .

2.1.2) Comprendre le régime concordataire FrançaisRégime concordataire français – sources wikipedia

Le concordat ou régime concordataire est le régime organisant les rapports entre les différentes

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religions et l’État dans toute la France de 1801 à 1905, date de la séparation des Églises et de l'État ;sauf en Alsace-Moselle, où il est toujours en vigueur.

Le régime concordataire fut introduit, sous le Consulat, par la loi du 18 germinal an X (8 avril1802), relative à l'organisation des cultes, qui comprend :

• le traité de concordat signé, à Paris, le 26 messidor an IX (15 juillet 1801), avec leSaint-Siège ;

• les articles organiques du 18 germinal an X, à savoir :• les articles organiques pour le culte catholique, relatifs à l'Église catholique ;• les articles organiques pour les cultes protestants, relatifs aux Églises réformées de

tradition calviniste, d'une part, et aux Églises dites de la Confession d'Augsbourg, detradition luthérienne, d'autre part.

Sous le Premier Empire, deux décret du 17 mars 1808 étendirent le régime concordataire au culteisraélite.

Le régime concordataire s'est appliqué en Algérie où il fut introduit :

• pour le culte catholique, par la bulle du 9 août 1838, créant le diocèse d'Alger ;• pour les cultes protestants, par l'ordonnance du 31 octobre 1839 ;• pour le culte israélite, par l'ordonnance du 9 novembre 1845.

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Répartitions géographiques des religions

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Répartition de l'athéisme en Europe

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Salad Bowl et Melting Pot Sources wikipedia« Melting pot est à l'origine une expression anglo-américaine désignant un creuset (utilisé pourfondre un métal par exemple). C'est devenu une métaphore utilisée pour désigner un phénomèned'assimilation de populations immigrées de diverses origines en une société homogène. Toutes lesdifférences initiales (de culture, de religion…) s'effacent pour ne plus former qu'un seul et mêmeensemble. Ce terme fut en particulier utilisé pour décrire la tentative de politique d'assimilation demillions d'immigrés d'origines diverses aux États-Unis.

Le salad bowl suggère que l'intégration de plusieurs cultures différentes des résidents des Etats unisse combine tel une salade composée, à l'opposition du melting pot. Au canada ce concept est appelléplus communément la mosaique culturelle. Cette idée propose une société de plusieurs individus,qui ne se mélange pas culturellement mais qui tout de même coexistent ensemble. ».– Fin de l'extrait –

Les inégalités relatives à la culture et à la diffusion de contenus culturels sont voyants, etprovoquent des crimes. La culture peut alors servir de moyen de diffusion entraînant par prophétiesautoréalisatrice , donc par modification comportementale des délits. Les conflits passés en Egyptesont évocateurs des tensions interconfessionnelles qui règne dans plusieurs pays musulman.

Egypte caricature prophète"L'Innocence des musulmans", le film qui a mis le feu aux poudres

Le Monde | 12.09.2012 à 15h06 • Mis à jour le 19.12.2012 à 11h43 | Par Hélène Sallon Des acteurs en "costumes d'époque" grossièrement incrustés sur des paysages du désert rejouent,dans un studio bas de gamme, la vie du prophète Mahomet : ce film amateur de mauvaise facture,nommé Innocence of Muslims ("l'innocence des musulmans"), avait tout, techniquement, pourpasser aux oubliettes de l'histoire du cinéma. Et pourtant, en vingt-quatre heures, il a fait le tour dela Toile et enflammé l'Egypte puis la Libye, provoquant des violences ayant entraîné la mort del'ambassadeur et de trois autres embres de l'ambassade américaine en Libye.

Loin de s'arrêter à la médiocre qualité du film, des milliers de personnes dans le monde arabe sesont offusquées de ce brûlot anti-islam. La bande-annonce de 13 minutes en anglais diffusée surYouTube s'ouvre sur une scène où les forces de sécurité égyptiennes restent stoïques, alors que desmusulmans pillent et brûlent les maisons de coptes égyptiens. L'histoire nous emmène alors àl'époque du prophète Mahomet, où celui-ci apparaît tour-à-tour comme un enfant bâtard, un coureurde jupons irresponsable, un homosexuel, un pédophile et un voleur assoiffé et cupide. Avec pourdisciples des musulmans égyptiens au fort accent new-yorkais, qui se montrent particulièrementamoraux et violents à l'encontre des coptes.

Lire sur les dernières révélations autour de la genèse du film : "Zones d'ombre et révélations d'unetraque autour de Sam Bacile"

Lire : "Violentes manifestations en Libye et en Egypte contre un film jugé 'anti islam'" et"L'ambassadeur américain tué à Benghazi"

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03) Les tortures psychologiques: La culture d'humiliation, cyber terrorisme et prophéties autoréalisatrices, le GIEC

On constatera au fil de ce rapport que les techniques décrites sont toujours utilisées dans lalapidation d'internautes, après analyse il a été constaté que l'objectif principal étant l'incitation ausuicide, la lapidation par l'esclavagisme technologique dont la surveillance excessive fait partie desmedium, l'exploitation du sentiment d'humilité, de culpabilité par les techniques de surveillances.La fabrication de la psychose, l'exploitation de la prostitution par l'utilisation de la technologie etl'obstruction aux valeurs religieuses.

Extrait de : la géopolitique de l'émotion de Dominique MoïsiLa culture d'Humiliation p97L'Homme Ben Laden était marginalisé , mis hors jeu ; mais dans la chrysalide du mythe qu'il avaitfabriqué autour de sa personne, il devenait le représentant de tous les musulmans persécutés ethumiliés. Sa vie et les symboles dans lesquels il l'enveloppa, incarna avec force le sentimentomniprésent de dépossession qui caractérise le monde musulman moderne. Dans son lamentableexil, il s'imprégnait de la misère de ceux qui partageaient sa foi ; son malheur l'autorisait à parler enleur nom, sa vengeance sanctifierait leur souffrance. Lawrence Right, La Guerre cachée. Si l'espoirest confiance, l'humiliation est impuissance. Lorsqu'on se sent humilié, c'est généralementqu'on a perdu le contrôle de sa propre vie, que celle ci soit considérée dans son acceptioncollective - le peuple, la nation ou la communauté religieuse – ou individuelle – la personne.Lorsqu'on a la sensation d'être jusque dans sa propre intimité dominé par l'Autre, et qu'onest devenu complètement dépendant, l'humiliation est à son comble. Ce sentiment dedépossession à l'égard du présent se porte alors sur le futur, qui s'oppose à un passé glorifié etidéalisé – un futur où l'on voit sa situation politique, économique, sociale et culturelle dictée parl'Autre. L'humiliation, à un certain degré existe dans toutes les cultures et toutes les sociétés.Comme le cholestérol, il en est de deux sortes, une bonne et une mauvaise. Un certain degréd'humiliation peut constituer une incitation à l'ascension sociale, peut pousser à travailler plus dur :« je vais vous montrer de quoi je suis réellement capable, vous prouver que vous aviez tort de nepas me prendre au sérieux. Et je triompherai, au nom de mes ancêtres, que vous avez traités avecarrogance et que vous avez dépossédés. » On peut affirmer que le premier miracle économiqueasiatique, dans les années 80 , fut en partie du moins , une réponse victorieuse à des sentimentsd'humiliation nationale. Des pays comme la Corée du Sud ou même Taïwan voulurent prouver àl'ancienne puissance occupante, le Japon, qu'ils pouvaient faire aussi bien. Un sentiment de défiancesimilaire fut aussi l'un des moteurs de l'actuelle renaissance chinoise. Ainsi l'humiliation infligée parles Japonais au reste de l'Asie a-t-elle constitué pour toute la région une drogue énergisante. A leurtout, les Japonais éprouvent aujourd'hui à l'égard de la Chine un sentiment d'humiliation relative.Une amie japonaise me disait combien il était bon d'avoir les Chinois pour voisins. « Sans eux, nousdeviendrions paresseux » , m'avouait-elle. Mais il est à craindre qu'avec eux les Japonais ne sesentent relégués au second rang. Lorsqu'elle est dépassée et maîtrisée , l'humiliation agit sur lesnations comme sur les individus. Elle renforce leur instinct de compétition. Elle donne de l'énergieet aiguise l'appétit. Mais cela présuppose l'existence d'une ouverture , réelle ou perçue comme telle,d'une lueur d'espoir. En d'autres termes, pour que l'humiliation soit de la « bonne » sorte , elleréclame un minimum de confiance et des circonstances favorables, tels un contexte ou une directionpolitiques et économiques raisonnablement propices. Sans cela, l'humiliation est vouée à déchaînerle désespoir, à nourrir un instinct de vengeance qui peut aisément se muer en force aveugle de

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destruction. Si vous ne pouvez atteindre le niveau de ceux qui vous font subir cette humiliation, dumoins pouvez-vous les entraîner dans votre chute : « Je vous montrerai ce que souffrir veut dire. »Aujourd'hui, c'est dans le monde arabo musulman que cette « mauvaise » humiliation se fait plusparticulièrement sentir, à l'exception des émirats du Golfe, ces minuscules Cités-Etats, vérifiant,jusqu'à présent , le proverbe, et qui « confirment la règle » en lui échappant.Mais il nous fautd'abord passer par quelques définitions. Il n'est pas possible de parler de l'Islam comme d'une entité.Il s'est diffracté en de multiples incarnations, comprenant diverses variations religieuses, culturelles,nationales et politiques : chiites contre sunnites, Arabes contre non Arabes, Asiatiques contreMoyen Orientaux, Africains contre Européens, modérés contre radicaux, religieux contreagnostiques. Dans ce chapitre, je tenterai donc de situer explicitement chaque courant de l'Islam quej'évoquerai. En outre, le monde arabe lui-même n'existe pas vraiment en tant que tel. Il est composéde différentes nations unies par un sentiment commun d'insécurité. Mais s'il n'y a pas d'unité arabe,de diplomatie arabe, ni d'expression coordonnée des intérêts arabes, si la Ligue arabe n'est qu'uneinstitution multilatérale largement déconsidérée et impuissante, il existe néanmoins quelque chosecomme une façon de sentir , où une émotion arabe . Contrairement aux années d'aprés guerre où lesrêves du nationalisme pan-arabe nourrissaient les programmes politiques volontaristes de dirigeantspressés de tourner la page du colonialisme, cette émotion arabe connaît aujourd'hui un recul et cèdele pas à une « identité » musulmane, plus particulièrement dans l'opposition au monde occidental.L'islam est un mouvement religieux qui apparaît au début du VIIe siècle sur les marges des grandsempires, ceux des Byzantins et des Sassanides, qui dominaient alors la moitié occidentale dumonde. C'est au nom de cette nouvelle religion que des armées recrutées dans les populations del'Arabie fondèrent un nouvel empire, le Califat, qui s'étendit de l'Asie centrale à l'Espagne. Lecentre du pouvoir s'y déplaça, de l'Arabie à Damas, en Syrie , sous les califes omeyyades, puis àBagdad, en Irak, sous la dynastie abbasside. La langue arabe s'y répandit et devint le véhicule d'uneculture partagée au-delà de l'islam, l'équivalent du latin dans l'Empire romain ou de l'anglais dans lemonde contemporain, une lingua franca. Dans ce monde, chrétiens, juifs, et musulmans parlaientarabe, et il est encore difficile aujourd'hui de déterminer l'identité religieuse de certains auteurs dece temps, scientifiques ou philosophes, qui vivaient, écrivaient et pensaient en arabe sans être pourautant musulmans. Il y a quelques années, au Caire, une importante exposition, intitulée Lorsque lessciences parlaient arabe , a rendu hommage à cet âge d'or. L'époque ottomane, du XVIe au XVIIIsiècle , fut la dernière grande expression du monde de l'islam, mais elle marqua aussi le début dudéclin pour une grande civilisation. La famille régnante parlait turc. L'Occident était en marche et laPorte sur la défensive. Ce qui commença au XVIIIe siècle n'est pas achevé aujourd'hui. Quelquesoit l'essor de l 'Islam comme religion, quand bien même la démographie assurerait à ses croyantsd'être plus nombreux, y compris en proportions, qu'ils ne le furent jamais , ce qui domine le mondemusulman psychologiquement et émotionellement , c'est un sentiment d'humiliation politique etculturelle ainsi qu'une soif exacerbée de dignité. Poussée à cela par des générations de dirigeantsincapables d'introspection et peu désireux d'affronter leurs responsabilités face à l'histoire, unemajorité dans ce monde en crise s'est mise en quête de boucs émissaires , c'est à dire qu'elle acherché qui, des « Autres », pouvait être déclaré coupable – d'avoir conspiré contre l'Islam, lemonde musulman et le peuple arabe. Mus par une « vision circulaire du temps »,ces humiliésdénoncent les Etats Unis, Israel,et l'Occident ; - « Chrétiens et Juifs » pour les plus extrémistes, «croisés et sionistes » dans le langage d’Al-Qaïda. Pour le régime de Mahmoud Ahmadinejad, nierl'existence de l’État d’Israël, c'est à bon compte, réintroduire dans l'histoire un sens « positif » dutemps. « Nous ommes humiliés depuis si longtemps ! Mais vous ne perdez rien pour attendre,Israel, bientôt , ne sera plus là et son existence cessera de nous insulter . » Les princes saoudienspeuvent être obsédés par l'ascension de l'Iran chiite, les mollahs, iraniens le sont par l'Occident, etce qu'on appelle la « rue arabe » est très sensible aux provocations d'un Ahmadinejad, car il exprimeà voix haute ce que n'ose dire la plupart des dirigeants arabes ; Selon un récent sondage, réalisé parle centre Ibn-Khal-Doun du Caire , le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah et le président iranien

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sont les dirigeants étrangers les plus populaires dans une écrasante majorité de l'Egypte sunnite. Etc'est probablement le cas, également, dans la majeure partie du Proche Orient. Il est certes desArabes gênés que leur cause soit défendue avec ce genre de brio par une nation qui plus est nonarabe – car, Téhéran, drapée dans le manteau de la fierté arabe ; l'a retaillé à ses mesures - , mais aumoins cette cause a-t-elle trouvée un défenseur, pensent-ils in petto. Il en est même qui sontchoqués par ce qu'ils considèrent à juste titre comme la « vulgarité » et le « populisme » bon marchédes deux hommes, mais ils gardent la plupart du temps leur opinion pour eux mêmes, convaincusque la marche de l'histoire, le Zeitgeist, n'emprunte pas leur voie modérée. L'essor du radicalismedans le monde musulman est en partie la cause en partie l'illustration de ce phénomène qui affectetous les courants de l'islam, plus particulièrement, chez les sunnites , les wahhabites et les chiitesiraniens. Tous les pays sont touchés , mais certains le sont plus que d'autres. Il serait assez tentant dedire que plus le régime en place est proche des Etats Unis , plus les sociétés des pays concernés sontsujettes au radicalisme, l'Egypte et l'Arabie saoudite illustrant parfaitement cette réalité.Mais latendance est également présente au Liban, où le Hezbollah, avec l'aide de l'Iran et de la Syrie, estdevenu un Etat dans l'Etat – si tant est qu'existe encore un Etat libanais, et même quoique maintenuesous contrôle , en Jordanie ; Hormis la présence inévitable et permanente du radicalisme , l'une desgrandes caractéristiques de ce monde arabo-musulman, ou islamo-arabe, est son extensiongéographique,depuis les rivages méditerranéens, avec l'Algerie, la Tunisie et le Maroc, jusqu'à cequ'on nomme traditionnellement « l'arc de crise oriental », avec des pays comme l'Afghanistan ou lePakistan. Cette extension géographique a eu pour corollaire une expansion de la culture del'humiliation . Et celle-ci est dorénavant partout présente dans un très lâche et vaste ensemble quicomprend aussi l'Indonésie et la Malaisie. D'où vient elle et en quoi consiste t elle ?

Les fondements de l'humiliation :Le sentiment du déclin dans l'histoire Les strates archéologiques de ce sentiment d'humiliation sontnombreuses dans le monde arabo-musulman, mais la première et la plus importante d'entre elles estce sentiment de déclin historique. L'imaginaire islamiste est déterminé par la peur del'anéantissement - une émotion qui affecte toutes les civilisations, tous les empires, toutes lesnations et toutes les cultures mais à des moments différents de leur histoire et avec des intensitésdiverses. Ainsi les Ottomans furent ils obsédés par la désagrégation durant les trois derniers sièclesde leur empire, qu'on qualifiait que XIXe siècle d' « homme malade de l'Europe ». (Les Européensfont figure de nouveaux venu dans le champ du déclin, puisqu'ils n'ont commencé à envisager leurpropre décomposition qu'aprés la Première Guerre Mondiale ; avec des auteurs comme Spengler etToynbee. « Nous autres , civilisations , savons maintenant que nous sommes mortelles », écrivaitPaul Valéry en 1919.)La perception de l'islam de sa décomposition qu'on peut dater de la fin duXVIIe siècle s'est aiguisée au siècle dernier. Si les arabes furent capable aprés l'Hégire de créer unmonde et d'y attirer les autres peuples, c'est vers celui qu'avait engendré l'Europe occidentale qu'ilsse sentirent eux-mêmes attirés, pour la plupart au XIX et XXe siècles.Ils auraient en somme intégréla vision hégélienne de l'histoire et senti qu'ils appartenaient « à un moment révolu dudéveloppement de l'esprit humain, comme si ayant accompli leur mission de préservation de lapensée grecque , ils avaient passé à d'autres le flambeau de la civilisation. » Tel est effectivement lecontexte de la défaite de 1967, à l'issue de la guerre des six jours,qui fut non seulement un reversmilitaire mais, plus profondément, prit la signification d'un jugement moral ou d'une ordalie. Pourl'économiste égyptien Galal Amin, cité par l'historien Albert Hourani, les Egyptiens et les autrespeuples arabes « avaient perdu confiance en eux-mêmes ». Le problème était culturel et moral avantd'être politique et économique, comme si toutes les strates d'humiliation accumulées dans l'histoiredepuis 1683 avaient fusionné en une explosion globale de honte et d'indécision.[...]

Israël comme humiliationDans ces strates d'humiliation, la frustration liée à l'existence d'Israël occupe une place très

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spécifique, pour un ensemble de raisons, historiques, culturelles, démographiques et religieuses.La création de l'Etat d'Israël en 1948 fut en elle même un choc symbolique pour le monde arabe.C'était la preuve irréfutable de sa décomposition, de son incapacité à écrire lui même son histoire :le symbole de son impuissance . La superficie du nouvel Etat était incommensurable avec sa «localisation émotionnelle », au beau milieu de terres perçues comme arabes et musulmanes, dontJerusalem, l'une des villes saintes de l'islam, où s'élève le Dôme du Rocher et la mosquée Al Aqsa.Les régimes arabes ne parvinrent à accepter cette humiliante impuissance qu'au moyen d'un léchagede romantisme historicitse et de négation du réel. L'analogie entre l'Etat juif nouvellement créé etles royaumes croisés du Moyen Age fut la première réponse psychologique. Certes, Israël avaitgagné la bataille de son indépendance grâce à l'aide de la communauté internationale, mais enprenant du recul, le tableau changeait ; Historiquement, cette analogie n'était pas fondée, les faiseursde mythes arabes n'en furents pas pour autant ébranlés. Ils se convainquirent qu'à l'instar desroyaumes chrétiens , Israël était une création artificielle et fragile. Les sables du désert engloutiraitses tours arrogantes comme ils avaient engloutis par le passé les châteaux forts chrétiens ; En 2001avant le 11 septembre , mais durant la seconde intifada , un haut dirigeant français demandait àcertain prince saoudien : « pourquoi, sur le plan financier, n'aidez vous pas plus les Palestiniens quevous ne le faites ? Cela contribuerait beaucoup à la paix entre israel et Palestine. » La réponse duprince est limpide : « Ce serait jeter l'argent par les fenêtres, car dans 20 ans , Israël n'existera plus». Certes , ainsi que la plupart des monarchies du Golfe, l'Arabie saoudite a du moins officiellementrevu son point de vue, craignant pour la survie de son régime si le chaos devait s'étendre de laPalestine à toute la région, plus confiante, aussi dans la santé de son économie depuis la montée desprix de l'énergie. En outre le désir qu'on sent aujourd'hui dans les Emirats aujourd'hui de devenirl'épicentre d'une renaissance de l'Islam , se traduit par la présence de juifs et même d'Israéliens.Mais ces modulations ne concernent qu'une certaine « marge asiatique » du mondearabo-musulman. Le pays le plus humilié par Israël fut peut-être l'Egypte. La guerre des Six Jours ,en 1967 a brisé les ambitions nationalistes arabes du président Nasser. Il avait pourtant résisté avecsuccès , aidé par les États Unis et l'Union Soviétique , aux menées néo impérialistes et quelque peuanachroniques de la France et de la Grande Bretagne, en 1956. Mais en 1967 , un pays d'un peuplus de 3 millions d'habitants, sans l'aide de personne , met en quelques heures son armée endéroute , aprés avoir détruit au sol la presque totalité de son aviation. Qui plus est , ce pays n'est passeulement comme celui des descendants d'esclaves d'egypte. Comment une poignée d'anciensesclaves a-t-elle pu humilier les héritiers de Ramses II ?

Pour initier le processus de paix avec Israel, Anouar el Sadate dut d'abord restaurer les Egyptiensdans leur fierté ; Le franchissement du canal de Suez par son armée, en 1973 , fut le premier passurun chemin qui s'acheva symboliquement par sa visite à Jerusalem en 1977. Il devait rester de sa vuece mouvement courageux, tellement en avance sur la sensibilité de son peuple et sur celle de lanation arabe en général;[...]

La diplomatie de l'humiliationLe sentiment de l'humiliation peut se muer parfois en puissante arme diplomatique commel'illustrent une série d'épisodes de l'histoire récente du Moyen Orient.Les pays musulmans sontpassés maîtres dans l'exploitation du sentiment de culpabilité des anciennes puissances coloniales,devenu un élément classique de leur diplomatie. Mais cette stratégie tend a s'user. L'Etat d'Israel nes'est pas privé d'utiliser à ses fins la culpabilité du continent européen dans les crimes historiques del'antisémitisme et , par dessus tout, de la Shoah.Captive de ses contradictions, l'Europe parvient malà définir une position commune et viable au Moyen-orient . L'Allemagne penche pour Israel ; tandisque la Grande Bretagne , qui ne se sent pas coupable de la Shoah;et la France qui s'est perçu avec leGaullisme comme un état « résistant », ont parfois été tentées d'embraser les émotions de leursanciennes possessions impériales, allant , si l'on reprend les mots d'un diplomate américain, jusqu'à

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« s'abaisser pour du pétrole » ; réagissant par conséquent avec un mélange de culpabilité et decupidité. Dans leurs négociations sans fin avec l'Occident sur les questions nucléaires, lesreprésentants iraniens se sont toujours appuyés sur la mémoire de leur ancien Premier Ministre ,Mohammad Mossadegh, qu'un coup d'état conduit par les Etats Unis évinça en 1953 .Son nom quirevient comme une incarnation, leur fait office d'arme de dissuasion émotionnelle : « Vous nousavez humiliés il y a 50 ans , mais vous ne pourrez plus recommencer.Nous sommes devenus unacteur de premier plan . Nous avons droit au nucléaire comme n'importe quel autre pays de larégion. Nous sommes plus qualifiés en tant que civilisation, que ne l'est la Pakistan , et en termesdémographiques , nous ne jouons pas dans la même catégorie qu'Israel ».[...]

Humiliation et Mondialisation Les frustrations liées à la mondialisation se sont ajoutées à toutes ces strates d'humiliation. Dans unenvironnement transparent et ouvert, l'Islam est pleinement conscient du contraste toujours plus netentre les mondes asiatique et occidental, qui ont initialement « surfé » sur la vague de lamondialisation, et son propre échec à y parvenir. Le rapport de l'ONU sur le développementarabe,publié en 2002, constitue une sorte de signal d'alarme que les dirigeants arabes peuventdifficilement ignorer. Il contient une série de statistiques préoccupantes, qui vont du faible niveaude l'investissement dans l'éducation et la recherche - à l'exception notable des pays du Golfe - aumanque de compétitivité économique ; de l'absence de progrès démocratique à l'accroissement desinégalités. Toutes les données renforcent le sentiment d'un « monde à la traîne ». Bien que laréaction musulmane contre l'occidentalisation soit déjà en elle-même une forme d'occidentalisationet une réponse logique à l'extension de l'Islam hors de ses frontières traditionnelles, comme l'a sibien montré Olivier Roy, éminent spécialiste du Moyen Orient dans son livre « l'islam mondialisé ».

Elle exprime aussi un sentiment d'impuissance : « je ne peux pas réussir dans un monde qu'ilscontinuent de dominer et de définir , et je ne réussirai pas. ». Pourquoi cette angoisse de l'échec ?Les problèmes socio-économiques sont ils inhérents à la religion Musulmane ? Peut on par exempleles faire remonter au fait que le Coran ne distingue pas clairement le spirituel du temporel ?L'islam est il , d'une façon ou d'une autre incompatible avec la modernité, le capitalisme et ladémocratie ? Ou bien doit on tenir pour acquis qu'en l'absence de culture démocratique et d'uneforte classe moyenne , les processus électoraux démocratiques ne peuvent que favoriser les forcesnon démocratiques comme tendraient à le prouver la victoire du Hamas en Palestine et la défaite desréformateurs en Iran ?

Islam et christianismeLa relation entre Islam et christianisme constitue un élément important du développement de cetteculture d'humiliation. Ce sont en effet les deux monothéisme qui se conçoivent comme universels,sont incompatibles avec les autres fois et prêchent la conversion. La croissance de l'Occident - qu'ilsoit capitaliste chrétien ou marxiste athée – ne pouvait signifier , sur les terres d'Islam qu'unemalédiction supplémentaire. L'extension de la culture et de la foi occidentales à des pays autrefoisgouvernés par l'islam montrait aux musulmans combien ils étaient dépossédés de leur histoire etmême de leur propre foi.

La compétition religieuse entre islam et christianisme a récemment pris de nouvelles formes. Toutd'abord, tandis que l'islam est désormais une religion en pleine expansion, débordante de vitalité, lechristianisme, dans une large mesure – notamment en Europe - est en recul. Même si l'on n'agréepas entièrement à l'idée que les néo conservateurs américains se font de l'Europe - « un continent oules églises sont vides et les mosquées pleines », force est de reconnaître que les pratiques religieuseschrétiennes y sont en déclin. Les vocations à la prêtrise s'y sont réduites à un niveau extrêmement

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faible et , de ce point de vue alarmant ; il y a maintenant plus de jésuites en Asie qu'en Europe. Maisl'ascension de l'Islam ne s'accompagne d'aucun progrès notable dans les domaines économiques ,social, ou politique ; demeure strictement cantonné à la sphère religieuse, et ne vient pas soulager lesentiment d'humiliation ressenti par les musulmans. Les Madrasa du Pakistan obligent les jeunes àapprendre par cœur le Coran en arabe , une langue qu'ils ne comprennent pas...[...] moderne et développée le progrès de la démocratie s'est associé à la montée des parti islamistes.[…]

Humiliation et terrorismeBeaucoup en Occident n'ont pas saisi que les idées islamistes, jusqu'aux plus extrêmes, cellesqui prêchent la violence, aient trouvé des oreilles compréhensives non seulement chez lespauvres et les déshérités des pays arabes et musulmans , mais aussi chez ceux qui bénéficientd'un statut social et économique relativement élevé et ont fait des études. A l'instar desrévolutionnaires dans l'Europe du XIXe Siècle,les terroristes du XXIe siècle ne se recrutent pasparmi les plus pauvres. En fait , leur niveau de richesse et d'éducation se situe habituellement dansla moyenne , voire au dessus. La raison en est simple : la culture de l'humiliation a affecté tous lesniveaux de la société, des plus pauvres jusqu'aux plus riches et occidentalisés(certains de ceuxqu'elle ne touche ni n'influence intellectuellement ont acheté leur tranquilité en finançant desgroupes terroristes qui ne les menaçaient pas directement).[…]– Fin de l'extrait

L'extrait précédent manque de pragmatisme, lorsqu'il est énoncé que « Les pays musulmanssont passés maîtres dans l'exploitation du sentiment de culpabilité des anciennes puissancescoloniales » certains exemples sont existants concernant les attaques terroristes du 11septembre, mais les pays occidentaux utilisent ces techniques. Les pays occidentaux ont unavantage non négligeable de propagande sur le fait d'utiliser la représentation divine de Jesusà des fins financières, alors que l'islam s'abstient de les utiliser , et s'abstient aussi dereprésenter le prophète pour des valeurs éthiques. De plus les manipulations culturellesoccidentales effectuées au nom de la religion en liant les événements sportifs, technologiques,culturels peuvent aussi engendré et promouvoir des comportements de terreur.

On observe un manque exubérant de connaissances de la part de l'auteur sur la question des progrèseffectués par l'Islam, ce qui entraîne une vision manichéenne de cette religion.« Mais l'ascension de l'Islam ne s'accompagne d'aucun progrès notable dans les domaineséconomiques , social, ou politique ; demeure strictement cantonné à la sphère religieuse, et ne vientpas soulager le sentiment d'humiliation ressenti par les musulmans. »

L'auteur est atteint d'un flou générationnel qui n'a pas pris en compte les aspirations des paysMusulmans à la liberté lors des soulèvements arabes.

Ceci explique cela :« Pourquoi cette angoisse de l'échec ? Les problèmes socio-économiques sont ils inhérents à lareligion Musulmane ? Peut on par exemple les faire remonter au fait que le Coran ne distingue pasclairement le spirituel du temporel ? L'islam est il , d'une façon ou d'une autre incompatibilité avecla modernité, le capitalisme et la démocratie ? Ou bien doit on tenir pour acquis qu'en l'absence deculture démocratique et d'une forte classe moyenne , les processus électoraux démocratiques nepeuvent que favoriser les forces non démocratiques comme tendraient à le prouver la victoire duHamas en Palestine et la défaite des réformateurs en Iran ? »

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Si le Coran ne distingue pas clairement le spirituel du temporel comment expliquer que descyberattaques puissent être prévues à l'avance:

44 millions de cyberattaques menées par Anonymous dans la fin de l'année 2012: :Sourate II122- O fils d’Israël, souvenez-vous de la grâce dont Je vous ai gratifiés, Je vous ai placés au-dessusde tous les mondes. 123- Craignez le jour où aucune âme ne sera comptable d'une autre, où aucune n'acceptera decompensation pour l'autre et ne lui sera pas utile. Ils ne seront point secourus.

Ou bien encore , comment prendre en compte la nécessité d'arrangement des textes sacré dansl'utilisation des technologies actuelle à titre défensif ou offensif.

Extrait de : Considérations sur le malheur Arabe – essai – Par Samir Kassir 2004 IV Que la modernité ne fut pas le moment du malheur p50Parler aujourd'hui de la modernité arabe relève presque du blasphème intellectuel. Ce seraitnéanmoins mépriser l'histoire du réelle,c'est à dire telle qu'elle a été vécue, mais aussi pensée que denier l'effectivité de cette expérience, même s'il faut le plus souvent la considérer au passé . Certes, ilfaudrait commencer par s'entendre sur la définition d'un mot par excellence volatile. En Occidentmême ; le post modernisme invite à jeter sur la modernité un regard daté et, donc, à la définircomme un objet d'histoire . Partout ailleurs, la tentative de définition ne peut esquiver le débat surles rapports qu'il y a entre modernisation et occidentalisation. Un débat moins évident qu'il n'yparaît. Ne trouve -t-on pas une école dans les études contemporaines sur le Moyen Orient quitient de l'islamisme pour un effort d'appropriation de la modernité ? Acceptons dansl'immédiat la définition la plus restrictive qui n'envisage la modernité qu'a travers l'exemplede l'Occident d'après la révolution bourgeoise. Si aucune objection dirimante ne venaitcontredire la réalité historique et vécue de la modernité arabe entendue comme une adaptation autemps du monde occidental, le culturalisme de la différence ne serait alors qu'un alibi ; L'exerciceest loin d'être illégitime puisque la modernisation dans le monde arabe fut effectivementoccidentalisation. On s'en aperçoit dès lors qu'on s'abstient de faire l'impasse – comme le fait parexemple Bernard Lewis – sur le XIXe siècle arabe... – Fin de l'extrait –

1 cheveu sur la tête à Sergeï BrinOn entends rarement parlé de Google autrement que de par ses innovations, sa participation auxprintemps Arabe, ses prédictions informatiques, et les subventions que la firme de Montain Viewpropose à plusieurs acteurs de l'internet 3.0 , on a vu un doodle (image mise sur la page de garde dumoteur de recherche) mettant en valeur le fait que le moteur de recherche avait été contraint deverser 150 000 euros de dommages et intérêts à la CNIL pour non respect des paramètres deconfidentialité de ses utilisateurs, cette somme est entièrement dérisoire pour la firmemultimilliardaire, cette pseudo victimisation n'a fait que provoquer une opération de communicationpour la firme. Bien que les services de Google sont « utiles » , bon-marchés et « sécurisés » , ilscachent beaucoup de chose à leur utilisateurs concernant l'utilisation de leurs données, commebeaucoup d'autres firmes. Premièrement , les liens entre Google et la NSA restent fermés etobfusqués, il ne faudrait surtout pas effrayer Mr toutlemonde que le monde dans lequel il vit est uneoligarchie cachant sa démocratie ou sa monarchie. Google est politique, il représente les attentes« technologiques occidentales » et Américaines tout comme Microsoft et bien d'autres « modèles »économiques, ce sont eux les premiers acteurs de la cyber-guerre. On peut distinguer sur ngramviewer l'apparition de la censure de Chagall lors de l'occupation Allemande, où on peut distinguersur google maps Israel, et le fait qu'ils aient volontairement rayé la Palestine de la carte. Les

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algorithmes de google se font en fonction de la pertinence des résultats, cela signifie que lorsqu'uneélection à lieue, il est « très probable » que le choix des candidats soient préalablement connus oumanipulés par le moteur de recherche et que l'évolution technologique forme une source de conflit.Google n'est pas la première richesse du monde. Microsoft a atteint la première place ces dernierstemps, microsoft et google se battent dans le cloud computing, sachant que google à tout misé surla gratuité lorsque Microsoft mise sur le payant et le clés en main. Google comme les autresgrosses firmes sont capable de prévoir certains événements et anticiper la synchronicité des résultatsavec d'autres évènements situés sur le terrain physique, les résultats précis sont cachés et omis pourdes raisons de sécurité nationales parfois inventées de toute pièces. Mais le sentiment dégagé parl'informatique bien souvent s'oppose à l'histoire car le programme outil est uniquementreprésentatif de ses créateurs, le concepteur a un planning à respecter, le programme ne se fait doncpas en fonction de l'affinité de son concepteur, non plus de sa religion mais de la volonté de sonchef de projet. Lorsqu'il est question de reprendre les glyphes et de les reproduire informatiquement(comme l'a fait google WebFonts en 2010 qui est devenu google Fonts en 2013) , de les hiérarchiser, de les stocker , de les classer et d'en inventer de nouveaux , dans une finalité mercantile ousimplement fonctionnelle, il est évident que la curiosité d'individus malveillants provoquera desconflits géopolitique dans des pays qui contextuellement sont liés à l'écriture par leur histoire. Ainsila technologie et l'innovation avancent plus rapidement que la sécurité et chaque jours qui passentnous en offres de nouvelles preuves désastreuse, cependant rien n'est perdu. Les pays qui souffrentde conflits religieux et inter-confessionnels ne sont donc pas favorisés. Il doit y opérer uneharmonisation des technologies, et une volonté biomimétique à la technologie, ou une volonté detransparence de communication entre les différents acteurs, il faut que l'utilisateur ait connaissancedes ingrédients et de l'utilité des outils qu'il a en main. Malheureusement la surveillance excessiveet le militarisme lié à l'histoire des technologie est une opposition ferme à la transparence et doncforme une source de conflits. Les entreprises qui revendent nos données dans une finalité mercantilesont aptes à manipuler les esprits, ils sont aptes à faire de votre famille, de votre amie , de vos frèresdes ennemis, sous prétexte de gestion des conflits, d'utilisation d'une liberté d'expression nonviolente mais abusive. Tous les présidents qui ne l'ont pas obtenus rêvent d'un prix nobel de la paix,des institutions corrompues et religieuses sont prête à tout pour l'obtenir en usant de la surveillancesauvage au détriment de l'opinion de l'individu.

extrait de Climat une planète et des hommes Quel influence humaine sur le changement climatique ? Erik Orsenna et Michel Petit – 2011

Le Groupe d'intervention sur l'énergie et le climat (GIEC)[...]La réalité ,c'est que le message du GIEC gêne. Il gène tous ceux qui produisent ou utilisent lesénergies fossiles , aussi bien les lobbies énergétiques et industriels que la majorité des citoyens(qu'ils soient propriétaires de voitures ou amateurs de vacances lointaines, entre autres). Il gêneceux qui affirment que les progrès technologiques permettront toujours à l'homme de s'en sortir. Ilgêne ceux qui affirment que les progrès technologiques permettront toujours à l'homme de s'ensortir. Il gêne ceux , parmi les écologistes qui rêvent de décroissance et qui, détournant le principede précaution de son véritable sens, ont déclaré le principe de précaution de son véritable sens, ontdéclaré la guerre au progrès technologique comme moyen de lutte contre le changement climatique.Il gêne enfin les politiques en les forçant à agir en fonction du long terme. L'offensive menéecontre le Giec s'apparente à la coutume antique qui consistait à exécuter le messager porteurde mauvaises nouvelles. […]– Fin de l'extrait

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Revenons en aux faits..Par l'utilisation de l'exception culturelle et d'incitations sélectives visant les noms de famille, lespseudonymes , la généalogie:

• Des logiciels se disant maîtriser l'espoir et la peur soient utilisés lors d'électionsprésidentielles, ou dans une optique mercantile et que la réponse du logiciel soit privilégiéface à la réponse humaine.

• Que le changement climatique, étant associé à tous les livres religieux serve de prétexte auxviols,aux meurtres de femmes, d'hommes, et au néo-colonialisme dans différents pays dumonde dont le Mali et la Centrafrique.

• Que le changement climatique utilise des critères bio-éthiques pour cacher desconspirations climatiques tel que le projet HAARP.

• Que la programmation militaire serve de Programmation Neuro Linguistique à l'incitationaux viols et aux meurtres au nom de la laïcité comme il a été le cas récemment en Egypte.

L'utilisation des prophéties auto-réalisatrices et auto-destructrices fait partie des techniques detortures difficilement identifiables. La maîtrise du sentiment de satisfaction par les lobbies, lemarketing, peuvent s'opposer à l'éthique même des croyances religieuses. En soit la fabrique du« tu vois, je te l'avais dit !» et l'exploitation du complexe d'infériorité par l'utilisation destechnologies de surveillances passives actuels (exemples : récupérations de navigation sur internet,récupération de moyens d'identifications dans la vraie vie, transfert de contenu d'une communautésd'individus vers un groupement supérieur en nombre ou en capacité d' influence).

Prophétie autoréalisatrice ( extrait de wikipedia)Une prophétie autoréalisatrice est une prophétie qui modifie des comportements de telle sorte qu'ilsfont advenir ce que la prophétie annonce. Ce qui n'était qu'une possibilité parmi d'autres devientréalité, par l'autorité de l'oracle qui énonce la prophétie ou par la focalisation des esprits sur cettepossibilité. L'inverse, la prophétie autodestructrice ou paradoxe du prophète ou encore paradoxe duprévisionniste, est une prédiction qui, au contraire, détruit les possibilités de réalisation de laprédiction.

Dans les deux cas, le fait d'énoncer la prédiction et de trouver des gens pour y croire modifie lesanticipations et donc les comportements.

Plus généralement, ces prophéties font partie des système à rétroaction, rétroaction positive(amplificatrice, instable) pour les autoréalisatrices, rétroaction négative (amortissante, stabilisatrice)pour les autodestructices.

À noter que l'adjectif, autoréalisatrice ou autodestructrice, se rapporte à la prophétie, et non auxévénements annoncés ; une prophétie qui annonce une destruction peut être «autoréalisatrice»,tandis qu'une prophétie «autodestructrice» peut se rapporter à un événement positif.

Manque d'argent Le manque d'argent est un cas particulier, qui incite aux tendances suicidaires car celui-ci peut êtreutilisé à l'encontre d'un individu possédant les compétences et l'expérience nécessaire pour travaillermais qui par l'utilisation de techniques de surveillance excessive et utilisation de techniques demanipulation par détournements de contexte à son encontre :

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• ne peut pas se déplacer dans des endroits précis, • ne peut pas parler de tous les sujets lorsqu'un téléphone est utilisé à proximité, • ne peut pas parler avec sa conjointe au risque de subir des tortures psychologique• ne peut simplement pas fréquenter d'individus qui ne portent pas une identité connue ou

appropriée (pseudonyme, homonyme, patronyme, nom de famille).

Le manque d'argent est exploité pour manipuler les individus car dans la société actuelle l'humainest dépendant de l'argent, l'argent permet l'exploitation des instincts par la technologie, les médias,le prétexte du manque d'argent sert principalement au recrutement et à l'incitation aux délits.L'incitation au profit économique par l'excès de contenus culturels violent et convergeant estsources de crimes, un individu « normal » mais sans emploi, ne souhaite pas devenir millionnaire,celui-ci souhaite avant tout un travail valorisant ses compétences. En soit, un individu peut subir desvictimisation par sur-chargement culturel entraînant l'usurpation d'identité, des contenus culturelsmettant en valeur les empreintes culturelles , linguistiques, photographiques, temporelles,géographiques appartenant à son entourage et son cercle d'amis, l'individu ciblé sera isolé car laréussite financière de ses proches étant provoquée par incitation sélective pourra entraînerl'insouciance de ses proches envers sa situation de précarité.

Extrait de théories du choix révolutionnaire Editions découvertes paris 200850 et 531) une situation de paix totale ne peut jamais être atteinte.2) Le groupe le plus faiblement doté (ou le plus pauvre) consacre plus de ressources aux« fusils » que le groupe le plus fortement doté (ou le plus riche) ;3) si la disparité en ressources est supérieure à un seuil critique, le groupe le plus pauvreconsacre la totalité de ses ressources aux « fusils ». Le prolongement de ce modèle parHirshleifer (1991) a conduit à la mise en valeur d'un paradoxe dit le « paradoxe du pouvoir »qui suggère que les combattants les plus pauvres sont rationnellement plus motivés àcombattre plus intensément et à s'investir plus dans l'activité conflictuelle. Par le combat, lespersonnes les plus pauvres peuvent alors améliorer leur position relativement aux plus riches.Comme le souligne Hirshiefer (1991 p177) « bien que cela surprenne souvent les plus faiblesou les plus pauvres finissent par prendre le dessus sur des adversaires qui au départ étaientplus forts ou plus riches qu'eux ».– fin de l'extrait

04) Les tendances suicidairesComprendre les risques

Analyse des facteurs à risques provoqués par les médias: • Les stress liés aux facteurs déclenchant provoqués par les médias et la dépendance• Les stress post traumatiques • Analyse de symptômes tels que : l'irritabilité, les cauchemars, les insomnies, les sautes d'humeurs. • Analyse des désordres familiaux, relationnels, et comportementaux. • L'abus de substances addictives.

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• La fatigue compassionnelle

Les comportements suicidaires : • Risque élevé de comportements menant à des accidents • Déprime • Dépendance aux substances addictives

Les expériences traumatiques mènent aux : • Menaces de morts ou de mutilations • Peurs intenses, demandes d'aide absente, absences

Les 3 Symptômes • Ré-expérimentation du traumatisme (flashback, pensées intrusives) • Folie et évitement, (isolement social) • Désordre physiologique

Cause des problèmes • Au niveau social, et occupationnel • Persistance des symptômes

Prévention des suicides Note : le tabagisme n'est pas forcément un indicateur de suicide, un individu qui fume descigarettes n'est pas obligatoirement un individu qui souhaitera se suicider, il faut apprendre àdistinguer les comportements et faire la part des choses.

Extrait de : tout savoir sur le suicide pour mieux le prévenir Pierre Satet[…]p44C'est le fondateur de la sociologie française (Emile Durkheim 1858-1917),qui dans son œuvremajeure Le Suicide (1897) fera ressortir les causes extrinsèques du suicide :sexe,nationalité,religion, statut familial et social,lieu de résidence,âge , et surtout circonstanceéconomiques. La sociologie repose tout entiere sur ce principe fondamental que les faits sociauxdoivent être étudiés comme des choses, c'est à dire comme des réalités extérieures à l'individu,écrirat il. La stastistique sera donc la pierre angulaire et la base de cette science. Durkheim établiraque le suicide varie en fonction de la plus ou moins grande intégration de l'individu à sonenvironnement. Une bonne intégration à un groupe : social, familial, professionnel ,religieux , etc.Constitue une protection contre le suicide. Inversement les individus moins biens intégrés serontplus facilement accessibles aux idées suicidaires : célibataires, veufs, chômeurs, etc.

Mais une intégration excessive et pesante peut également parfois pousser au suicide, et Durkheimcite l'exemple de l'armée. Il en déduira une première classification des suicides.

- le suicide égoîste, sera celui des gens insuffisament intégrés.- le suicide altruiste, celui des individus excessivement intégrés.- le suicide anomique celui qui résulte du déréglement des modes de vie.

La querelle aliénistes /sociologues durera longtemps et sera vive.Ainsi, lorsque Hallbwachs ira plus loin que Durkheim et écrira en 1930 que même la maladiementale est le résultat d'un déséquilibre social et relève à ce titre de la science des sociétés, les

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psychiatres s'insurgeront qu'ont les frustrés ainsi de leurs maladies dans de nombreux ouvrages auton quelque peu vengeur et polémique.

Freud en 1917, donnera dans Deuil et mélancolie son interprétation psychanalytique.On se tue parceque l'on est pas aimé et parce que l'on s'identifie à l'objet libidinal qui n'aime pas assez. Le suicideserait un meurtre transposé, un acte d'hostilité détourné de l'objet pour le reporter sur soi même .C'est une vengeance plus ou moins consciente, une autopunition.

On fera cependant grief à la théorie freudienne du fait qu'elle ne s'applique qu'a quelques casgénéralisables.

Dès la fin du XIXe Siecle ; Legoyt et Oettingen, cités par Durkheim, avaient établi une liste desraisons du suicide où la maladie n'avait qu'une place restreinte :

-misère et revers de fortune-chagrin de famille-amour-jalousie-débauche, inconduite.-maladie mentale-remords-crainte de condamnation-douleur physique-dégout de la vie

On constatera que la plupart de ces items figurent dans l'actuel DSM IV (Manuel diagnostique etstatistique des troubles mentaux).

En 1930, Dr Achille Delmas, fermement opposé aux thèses des sociologues, sera sévère pour lessuicidants : il faut écarter toutes les tentatives simulées pour intéresser, attendrir ou faire chanter ,fausses tentatives qui relèvent de la mythomanie vaniteuse, perverse ou cupide.

Il établira néanmoins une typologie du suicide en écrivant que l'homme se tue : - par une erreur fatale : suicide accident- parcequ'il est devenu inconscient et qu'il ne sait pas ce qu'il fait : suicide-démence- par une contrainte affective qui ne lui laisse pas le choix entre vivre et mourir : suicide-contrainte- pour échapper à une mort inévitable qui lui paraît plus terrible que la mort qu'il peut se donner luimême : suicide euthanasie- pour remplir un devoir héroique ou sacré auquel il ne croit pas pouvoir se soustraire : suicideéthisme- enfin, les cas précédents exclus, par la suite d'un état psychique comportant une appétance spécialepour la mort, nous étonne, nous émeut , et sollicite notre besoin de comprendre : suicide élection.

Deshaie en 1947 proposera :-l'autopunition consciente ou inconsciente (joueurs, délinquants, hommes d'affaire véreux)- l'agression (suicide postagressionnel du meurtrier, suicides collectifs, vengeance)-sacrifice de soi même- ludisme

Mais c'est Baechler, en 1975, qui affinera l'analyse de ses prédécesseurs en proposant une typologie

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qui fait intervenir des éléments sociologiques et circonstanciels. Bien sur la classification deBaechler comme d'ailleurs tout ce qui s'est écrit sur le suicide sera contestée mais elle constitue unebase relativement satisfaisante pour une recherche de repères et pour fonder une réflexion sur lesuicide.

Baechler distingue onze types de suicides regroupés en 4 familles ce sont :

Les suicides encapistes :- La fuite : c'est le fait d'échapper à une situation ressentie comme inssuportable par le sujet, quecelle ci soit matérielle, physique ou psychique.- Le deuil : c'est la perte d'un être cher, d'un élément de la personnalité ou du plan de vie-Le châtiment , c'est le fait d'attenter à sa vie pour expier une faute, qu'elle soit réelle ou imaginaire.

Les suicides agressifs :-Le crime : c'est attenter à sa vie entraînant autrui dans sa mort.- La vengeance : c'est attenter à sa vie pour provoquer le remords d'autrui ou lui infliger l'opprobede la communauté.- Le chantage : c'est attenter à sa vie pour faire pression sur autrui en le privant de quelque chosequ'il tient.-l'appel c'est attenter à sa vie pour avertir l'entourage que le sujet est en danger.

Les suicides oblatifs-le sacrifice c'est attenter à sa vie pour sauver ou atteindre une valeur jugée supérieure à la viepersonnelle ou éviter des conséquences désastreuses- le passage, c'est attenter à sa vie pour accèder à un état considéré par le sujet comme infinimentplus délectable

Les suicides ludiques-l'ordalie : c'est risquer sa vie pour s'éprouver soi même ou solliciter le jugement des dieux- le jeu : c'est le fait de se donner des chances de mort, dans le seul but de jouer avec sa vie

Cette énumération, ainsi que les tentatives de typologies précédentes nous montrent clairement quela maladie n'est pas la seule cause du suicide et qu'il convient de privilègier une approche psychosociale.

Mais sans oublier le somatiqueAussi aujourd'hui, la majorité des intervenants dans le domaine du suicide : épidémiologistes,médecins, psychologues, sociologues, travailleurs sociaux, infirmiers, bénévoles d'associationsspécialisées semblent s'accorder sur la nécessité d'une approche tridimensionnelle , à savoirbio-psycho sociale.

P51Suicides en nombres : Contagion, ImitationVoila bien un exemple inexact car d'épidémies de suicides, contrairement à ce qui estsempiternellement écrit, il n'y en a jamais eu ! […]La contagion La contagion existe bel et bien.On dit quelquefois qu'il y a des familles à risques. On constate en effet qu'il y a quatre fois plus de

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suicides dans une famille non touchée. Non pas que le suicides dans une famille qui a connu lesuicide d'un de ses membres que dans une famille non touchée. Non pas que le suicide soithéréditaire, l'affirmation de Pitti en 1884 est inexacte.Mais il y a chez certains survivants teltraumatisme, une telle cupabilité;une identification si fréquente au disparu qu'ils ne trouvent que lesuicide comme solution à leurs souffrance.

Une hérédité pathologique, c'est a dire une hérédité à des maladies psychiques;peut égalementperturber plusieurs générations u cercle familial.

Un même phénomène de contagion peut se produire dans un groupe restreint : cercle d'amis,condisciples d'un établissement scolaire.

L'imitation : L'épidémie

Qui se suicide ?P81Le suicide touche toutes les classes sociales et bien qu'à des degrés différents tous les ages. Mais laprise en compte sociologique initiée par émile durkheil nous a appris à analyser le phénomènesuicidaire à l'aide d'études statistiques et épidémiologiques. C'est grâce à ces recherches que l'onconstate une sursuicidité dans diverses catégproes de la population et qu'il est possible d'en tirer desconclusions sociologiques. Certaines maladies , certaines conduites addictives , certaines situationsparticulières peuvent être liées à un taux de suicide supérieur à la moyenne générale. Lesprofessionnels de la santé ont établi des échelles destinées à détecter le risque , l'urgence et ladangerosité suicidaire. Etablies à l'usage des professionnels, elles n'ot pas leur place ici. Il n'est pasinutiles, par contre de passer en revue ce que l'on applelle les groupes à risques

La MaladieMême si la part des affections pathologiques dans le suicide est discutée et discutable il estincontestable que certaines d'entre elles sont d'importantes pourvoyeuses de suicides et de tentativesde suicide.

La dépressionOn a peut etre trop tendance à lier dépression et suicide , tous les déprimés ne se suicident pas, fortheureusement et tous les suicidés n'étaient pas dépressifs, il n'en est pas moins vrai que ladépression doit rendre l'entourage particulièreent vigilant.Autodévalorisation, sentiment de ne plus êtr bon a rien, d'être dans une impasse, incapacité àenvisager l'avenir, tristesse, mélancolie peuvent mener à une , voire de multiples tentatives desuicide si l'on n'a pas recours à un accompagnement psychiatrique, psychothérapique oupsychanalytique.

Et même hélas, trop souvent, si l'on y a recours ! Environ la moitié des suicidés et des suicidants ontconsulté peu de temps avant de passer à l'acte : 60 à 70 % des suicidants ont consulté un généralistedans le mois précédent, 36 % dans la semaine précédente.

La schyzophrénie : Le schyzophrène, sujet à la dissociation de ses fonctions psychiques, présente un grave risquesuicidaire, notamment en début de la maladie qui survient sur des personnes relativement jeunes.Environ 10 à 15 % des schyzophrènes se suicident . On remarque trois moments dangereux, endébut de maladie lor d'une sortie d'hopital et lors du premier épisode psychotique aîgu.

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L'anorexie et la boulimieEnviron 18 % des anorexiques décèdent soit par des défauts d'alimentation, soit par suicide.

Quant à la boulimie les observations actuelles sont éclairantes sur la grande souffrance quotidiennedes personnes boulimique et leurs envies suicidaires.

Les conduites addictivesLes conduites addictives , alcoolisme , toxicomanie, tabagisme, hypocondrie, jeu sont toutesfortement correllées avec le suicide.

Mais la question est posée de savoir s'il s'agit là d'une relation de cause à effet.Schneidman, dans son ouvrage « le tempérament suicidaire » (1999), propose pour ces conduites leterme de parasuicide. C'est bien montrer là l'alcoolisme, par exemple , peut aussi se situer à coté dusuicide et pas forcément en amont.

La toxicomaniela tentation suicidaire est, chez les toxicomanes, de sept à dix fois plus élevée que dans lapopulation non touchée.

Elle se produit, précise un spécialiste, soit avant la dépendance, comme équivalent d'un appel ausecours, soit pendant la prise de drogue provoquant angoisse et culpabilité, soit au cours d'unsevrage qui peut provoquer une dépression.

L'alcoolismeLe risque suicidaire est environ vingt fois plus élevé chez les personnes alcoolodépendantes quechez les autres.25 % des suicides seraient liés à l'alcoolisme (de même que 50 % des accidents de la route et 50 %des homicides).

Le jeuEntre 40 et 60 % des joueurs compulsifs ont des idées suicidaires.Deux études ont été réalisées dans ce domaine ; l'une en Australie indique que 1à1,5 % des suicidessont associées au jeu ; l'autre , québecoise, indique que 26,8%M des joueurs compulsifs ont tenté dese suicider alors que le chiffre n'est que de 7,5 % chez les non-joueurs.

Le tabagismeUn tabagisme excessif est fréquemment repéré comme le signe d'un mal être pouvant révéler desidées suicidaires notamment chez les adolescents.Il figure en bonne place dans les échelles prédictives établies par certains professionnels.

L'hypocondrieIl en est de même pour les personnes qui sans motif sérieux consultent à l'excès.

Autres situations

Les personnes âgéesC'est chez les personnes âgées que le taux de suicide est le plus élevé. Alors qu'il est d'environ de8/100000 chez les adolescents, il monte jusqu'à 140/100000 chez les hommes de plus de 85 ans.

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Chez les moins de 25 ans on compte :1 mort pour 25 tentatives chez les garçons1 mort pour 160 tentatives chez les filles

Cette proportion devient pour les plus de 65 ans :1 mort pour 1,2 tentatives chez les hommes1 mort pour 3 tentatives chez les femmes

Solitude, veuvage,maladie, infirmité, sentiment de ne plus être utile, maltraitance,retraite malacceptée ou mal préparée peuvent pousser les personnes âgées vers la mort volontaire.Nous y reviendrons.

Les détenusLe risque suicidaire qui était encore récemment 10 fois plus élevé en prison que hors les murs atendance à augmenter de manière inquiètante.

Le nombre de suicides de détenus dépasse les 120 par an.Une surpopulation carcérale démentielle, un personnel surchargé ne sont pas les éléments de bonaugure pour l'évolution future malgré une implication incontestable de l'administration pénitentiairedans la prévention du suicide.

Les suicides ont surtout lieu en maison d'arrêt, au moment de l'incarcération ou au moment duprocès. Une maison d'arrêt renferme les personnes non encore jugées (en préventive) ainsi que descondamnés à des courtes peines.

En prison (centrale) , c'est surtout au moment de la sortie d'une longue peine que survient le suicide.On pourrait logiquement penser qu'une personne longuement incarcérée devrait se réjouir deretrouver la liberté. Mais logique et suicide ne font pas toujours bon ménage.

Ce dernier type de suicide semble donner raison a Durkheim qui écrivait qu'une bonne intégrationétait une protection contre le suicide. Or, le prisonnier a été surintégré, il a fait durant des années cequ'on avait décidé qu'il fasse au moment où on avait décidé qu'il le fasse. Il n'a plus eu durant unlong temps à prendre aucune décision. On ne saurait s'étonner que la liberté en effraye certains .Surtout si cette liberté ne leur offre pas de perspectives sociales, familiales ou professionnellesrassurantes.

Les endeuillés par suicidePlus que tout autre endeuillé , l'endeuillé par suicide risque de connaître ce que les spécialistesappellent un ESPT (état de stress post tromatique) et aura souvent besoin d'aide.On constate en effet, qu'aprés un tel événementil y a dans les 18 mois quatre fois plus de suicidesdans une famille touchée que dans une autre.

Deuil violent , brutal, qui étonne, choque, traumatise, il ajoute le drame à la douleur et lapotentialise. Le deuil suicidaire prolonge et complexifie à l'extrème le travail de deuil dont Freudnous a montré qu'il était nécessaire.

-Incompréhension : un pourquoi à jamais sans vrai réponse ;-Culpabilité extrême : on n'a pas su, on n'a pas vu, on n'a pas fait ce qu'il fallait.-Révolte : contre Dieu, contre le destin, contre le défunt, « comment a-t-il pu nous faire ça »

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-Sentiment de honte : dû à seize siècles de stigmatisation et de sanction au cours desquels le suicidéa été un pécheur, un délinquant et un fou, honte sur le suicidé , honte sur sa famille. Il en résulte unesorte de « déni du droit au deuil ».-Violence : des images traumatiques vues ou relatées-identification au disparu jusqu'à vouloir le rejoindre dans le suicide ;-baisse des défenses immunitaire pouvant créer des désordres psychiques physiques sociaux voirematériels.

Les personnes ayant déjà fait une tentative de suicideC'est peut être la catégorie de personnes qui présente le plus fort risque suicidaire ; Unprimosuicidant risque en effet de répéter son gest à raison de 40 à 60 % selon les auteurs.Le faitd'avoir déjà fait une tentative de suicide est donc le plus grave élément prédictif d'un futur passage àl'acte . D'ou bien évidemment l'importance d'éviter la première !

Les personnes ayant une histoire douloureuseAbus sexuels , violences , absence des parents familles décomposées ou non communicantes, deuilsuccèssifs, échecs scolaires ou professionnels répétés, etc, figurent en bonne place dans les échellesprédictives.

Ce sont autant d'événements qui , même aprés de nombreuses années peuvent amener à des idéessuicidaires. Il n'est pas rare à l'association Suicide Ecoute d'entendre edes adultes rongés d'idées suicidairesévoquer de tels drames vécu dans leur enfance.

Les personnes stressées au travailOn ne dispose pas encore d'études épidémiologiques dans ce domaine dont la prise en compte estrelativement récente. Mais il semblerait bien que le stress au travail soit une cause del'augmentation du nombre de suicides chez les aldultes. Cotraintes , pressions, changements,frustrations, relations professionnelles agressives, harcelement moral ou sexuel, peur dulicenciement stressent environ 20 % de la population active.

Les chômeurs Depuis la fin des 30 glorieuses , augmentation du chômage et augmentation du suicide(quasi-doublement) évoluent parallèlement. Y a t il une relation de cause à effet ? On peut le penserdans la mesure une étude récente ( Santé mentale en population générale 2004) fait ressortir quechômage et épisodes dépressifs sont fortement corrélés. Une étude de l'INED (institut nationald'études démographiques) constate que l'oncidence du suicide chez les chômeurs est 8,5 fois plusélevé que pour l'ensemble de la population française (1999).

Les policierson a pu penser certaines années que les suicides dans la police étaient plus fréquentsqu'ailleurs,l'analyse des statistiques ne semble plus forcément confirmer cette opinion qui restediscutée. Ce qui est vrai , par contre, c'est que le rapport entre suicides aboutis et tentatives est plusélevé . Il s'agit la du problème d'accessibilité du moyent . Le policier qui fait un métier stressant leconfrontant fréquemment avec la mort et la violence vit avec une arme or la possession d'une arme,surtout non sécurisée c'est a dire facilement accessible multiplie par 8 le risque de suicide il estdonc, plus que tout autre exposé à la concrétisation immédiate.

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Deuxieme partie Prévenir P93risque et signes avant coureurs, facteurs déclenchantsAvant de parler de risque de signes avant coureurs et de facteurs déclenchant, il est nécessaire dedonner quelque précision sur ces différents termes

Le risquele risque suicidaire, c'est la recension des éléments individuels familiaux et psychosociaux quicaractérisent une personne et permettent d'évaluer à quel degré elle est potentiellement exposée ausuicide.

C'est en quelque sorte la carte d'identité de la personne vis a vis du suicide. Elle est pas ou peususceptible de changement car elle retrace en grande partie la trajectoire de cette personne et elle estfondée sur des données factuelles passées ou présentes. Elle restera donc valable sur une longuepériode mais elle est indépendante de l'état de perturbation actuel, a savoir que si elle permet un bondiagnostic prédictif,elle n'est en aucune manière automatique . Telle ou telle personne pourraprésenter plusieurs facteurs de risque sans pour autant connaître un jou de crise suicidaire. Al'inverse, une crise suicidaire peut avoir lieu chez une personne à faible risque. On prendra donc cetaspect avec prudence et dissernement ;

Les signes avant coureurs, ce sont les signaux qui doivent nous alerter sur le fait qu'une personneest en danger et nous décider à agir. Les uns sont évidents , d'autres sont plus difficile à détecterpour des non professionnels.

Bien souvent aprés un suicide l'entourage éprouve un sentiment de culpabilité, « si on avaitcompris » , « si on avait pris en compte », « si on en avait parlé avec lui », si …C'est une réaction hélas fréquente...

Le suicide des adolescents.La grande majorité des adolescents va bien. La « crise de l'adolescence » n'est pas systématique et ,de plus, lorsqu'elle se produit, elle ne mène pas à des idées suicidaires. L'adolescence est unepériode de fragilité , de changements physiques et psychiques , de recherche d'identité , desexualisation, d'interrogation sur le sens de la vie, sur le minde des adultes , son système de valeurs,la famille,l'école, le travail, l'état.

C'est l''âge des rituels ; passages d'examens, permis de conduire , service militaire, etc. Ce peut êtreun moment de rébellion conte les codes établis, d'attirance pour l'argent facile,la séduction pour lesrisques : sports violents,drogues , alcool, tabac, etc. S'il y a une vulnérabilité de base ou unetendance nihiliste ; il peut y avoir danger. Ayant des désirs d'adultes sans en voir les moyens de lesréaliser, l'adolescent va souffrir de son impuissance. Mais , « quand on est impuissant, on peuttoujours détruire » dit si bien le professeur Philippe Jammet. Détruire, Se détruire.La crise suicidaire chez l'adolescent est d'autant plus dangereuse qu'elle peut évoluer beaucoup plusrapidement que chez l'adulte et qu'elle peut être difficile à détecter ; un extérieur jovial peut cacherune profonde détresse. Plus on est proche et plus il est difficile d'aider ; vivre au quotidien avec unepersonne suicidaire vous met en quelque sorte dans la situation de juge et partie. De plus, lesparents peuvent être considérés par l'intéressé comme la cause de son mal vivre. D'ou la nécessitéd'être attentif aux signes avant coureurs et d'adopter une façon d'aider spécifique.

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Les facteurs de risques chez les adolescents.Risques individuels -présence de troubles psychiatriques (dépression , schizophrénie,anorexie, toxicomanie, alcoolisme)-présence de troubles somatiques (maladies handicaps)-difficultés d'identification sexuelle (orientation sexuelle stigmatisée)-Antécédents suicidaires personnels-auto-dévalorisation

Risques familiaux-difficultés identitaires dues à une enfance difficile : famille désunie, conflictuelle, noncommunicante, recomposée, absence d'un parent , abandon, placement en foyer, abus sexuels,violence physique ou psychologique, adoption, orphelin.-troubles psychiatriques chez les parents-problèmes d'alcoolisme ou de toxicomanie chez les parents-conflits avec les parents-suicide ou comportement suicidaire dans le noyau familiales-présence d'armes à feu mal sécuriséesau foyer

Risques psychosociaux-difficultés scolaires-comportement délictueux problèmes avec la loi ou la justice-existence d'un « modèle », suicide d'un ami, d'une personnalité admirée (dans la presse)

LES SIGNES AVANT COUREURS CHEZ LES ADOLESCENTSp103 -Vocations plus ou moins directes : « je vais me foutre en l'air », « je ne vous embêterai plus », « ceux qui se suicident sont courageux »etc.-propos autodévalorisants : « je ne sers à rien », « personne ne m'aime, je ne compte plus pour personne », « je déçoit tout lemonde »-désintéret pour les études et leurs contestations-dégradation progressive ou soudaine des résultats scolaires, absentéisme. A l'inverse , unsurinvestissement , facteur de stress et d'anxiété, peut être inquiètant .-Fugue-Dysfonctionnement alimentaire-Dysfonctionnement du sommeil, insomnie, hypersomnie-retrait des activités extrascolaires, familiales , sportives, de loisirs-consommations addictives, drogue, alcool,tabac, et même consommation abusive de café-troubles du comportement se manifestant dans l'extreme, l'inhabituel, tel qui était habituellementréservé va se mettre a sortir et à faire des pitreries-dons insolites d'objets de valeur, guitares, skis, etc..négligence vestimentaire et de l'hygiène corporelle-prise de risques excessive : moto, sports violents, etc.-plaintes somatiques fréquentes (maux de ventre, maux de têtes), consultations médicales à toutpropos et hors de propos-aggressivité verbale ou physique-irritabilité inhabituelle-fatigue anxiété, tristesse,pleurs

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Bien entendu, répétons le , ces indicateurs ne doivent pas etre pris isolément. Ce n'est pasparcequ'un jeune, à la suite d'un mauvais résultat scolaire sera stressé et dormira mal qu'il est pourautant candidat au suicide. C'est l'addition durable de pluieurs de ces signes qui doit alerterl'entourage.On estime généralement que c'est la présence d'au moins cinq de ces critères qui doitinquièter. La même observation est d'ailleurs valable pour les ages de la vie.

2,4 Les facteurs déclenchant chez les adolescents.

-Conflits familial, divorce, départ d'un parent-Chagrin d'amour-Echec d'un examen-Difficulté scolaires-Placement à un internat en foyer-Incarcération , procès-Suicide médiatisé d'un modèle-Suicide d'un proche, frère, sœur, parent , ami etc.-deuil-déménagement, changement d'école-racket , insultes, bagarre, humiliation-homophobie (plaisanteries insulte)

3,1Le suicide des adultes

Les facteurs de risques :-histoire douloureuse dans l'enfance ou l'adolescence-antécédants suicidaires personnels-personnalité antisociale , marginale- mauvaise santé , maladie, handicap, troubles somatiques, hiv, sida-troubles psychiatriques-incapacité de prendre du plaisir-addiction à l'alcool, à la drogue, au tabac , au jeu.

Risques familiaux-conflits conjuguaux incessants, violence familiale.-Solitude : veuf , divorcé , célibataires-présence d'une arme au foyer, et la connaissance de son maniement

Risques psychosociaux-Endeuillé par suicide - précarité et difficultés professionnelles : CDD, intérim ; temps partiel, menaces de restructuration ,de délocalisation, objectifs difficiles à atteindre, harcèlement moral ou sexuel, stress ;-Chômage-difficulté financières-difficulté avec la loi-détention-absence de liens sociaux, absence d'activités hors travailleurs

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3,3 Les signes avant coureurs chez l'adulte

-propos autodévalorisants, « je rate tout ce que je fais », « je suis nul », « je n'y arriverai jamais »,etc.-changement de comportement vis a vis du travail : désintéret, découragement,agacement,énervement.-isolement , enfermemement -abandon des activités extraprofessionnelles : sports, jeux, collections , bricolage, etc.. ou aucontraire un investissement quasi exclusif , exalté, stressant d'une activité associative, sportive,humanitaire , politique.-abandon des relations amicales.-consommation de drogues ou d'alcool- consommation abusive de tabac de café de médicaments , grignotage-plaintes somatiques : maux de tête, tensions musculaires, digestions difficiles-sommeil perturbé-appétit perturbé , déréglement alimentaire-perte de poids importante -violence aggressivité-manifestation d'un intérêt pour les armes-eloge de personne suicidées

Facteurs déclenchants chez l'adulte :-difficultés au travail : mutation imposée, changement de chef , plan social, restructuratio,mise enplace de nouvelles procédures, de nouveaux objectifs, retour de l'étranger décevant, échec d'unemission , mise à la retraite anticipée, licenciement.-divorce-veuvage-décès d'un enfant , d'un parent , d'un ami, d'un collègue-perte financière, surendettement-délit, incarcération procès-déménagement, perte du logement-anniversaire d'un événement de vie symbolique ou douloureux-situation de honte, connaissance publique d'un acte déshonnorant , mensonge , tromperie,malversation, tricherie etc.

Le suicide des personnes âgées

Le suicide des personnes âgées est très largement méconnu, faute d'intéresser les médias, or il s'agitpourtant d'un phénomène particulier dramatique :

- En raison de sa fréquence : nous avons vu précédemment que les taux de suicides s'élevaientconsidérablement à mesure que l'âge augmentait , or plus on vieillit et plus on a de risque d'êtreveuf, d'être infirme, d'être malade ou seul, toutes circonstances pouvant favoriser des idéessuicidaires.

- En raison de la gravité de la clinique : plus on avance en âge et plus le motif est irréversible ; il

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n'y a pas ou peu d'espoir de rémission d'une maladie invalidante, d'une infirmité ou de la solitude.

- En raison de sa méconnaissance et de sa sous estimation : on constate que les médecinsgénéralistes ont tedance à sous estimer la crise suicidaire chez les personnes âgées et que leurpropension à la soigner est moins élevée.

-En raison de la conscience du sujet : nous avons vu précédemment que, la plupart du temps , lesuicidé n'avait pas identifié la cause de son mal-être et n'était passé à l'acte, lors d'un événementdéclenchant , qu'aprés une longue série de souffrances. Or la personne âgée échappe souvent à ceprocessus, l'événement déclenchant (veuvage,maladie...) peut suffire à lui seul, le sujet ayantidentifiéson mal. Risque et élément déclencheur se confondent. Il en résulte une atténuation, uneaccélération de la crise suicidaire qui la rend d'autant plus dangereuse qu'elle est ainsi difficile àdiagnostiquer et à prévenir.

Beaucoup passeront à l'acte alors qu'ils n'avaient présenté auparavant ni idéessuicidaires nipathologie particulière.

Il en résulte également que la décisio est plus ferme plus délibérée, contrairement à la notion de nonchoix que nous avons développée à propos du suicide en général. IL suffit de lire quelques lettreslaissées par des suiidants âgés pour s'en convaincre (cf Mireille Jospin, le couple Lafargue, lecouple Quillot).

FACTEURS DE RISQUES CHEZ LES PERSONNES AGEES : Risques individuels-maladie invalidante, rhumatologie-infirmité-handicap visuel-troubles psychiatriques-antécédants suicidaires personnels-solitude

Risques familiaux-veuvage(surtout chez l'homme le veuf est aussi orphelin car c'était souvent la femme qui gérait lequotidien du foyer)-absence de famille et d'netourage-existence d'une arme au domicile et connaissance de son maniement (militaires, mafieux,chasseurs, policiers)

Risques psychosociaux-perte des liens sociaux, amis, collègues, etc.-situation de maltraitance physique, verbale, psychologique-retraite mal préparée, mal vécue-vie en institution-précarité financière

Les signes avant coureur chez les personnes agées-l'expression d'un sentiment de ne plus servir à rien de déranger-refus de soins et de médicaments-refus de la nourriture

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-désinvestissement, refus des activités collectives en maison de retraite, isolement dans sa chambre,repli sur soi-tristesse , mutisme, pleurs-troubles du sommeil-agressivité inhabituelle-plaintes somatiques

LES FACTEURS DECLENCHANTS CHEZ LES PERSONNES AGEES

-entree en institution, maison de retraite- apparition d'une maladie invalidante, de la cécité , alzeihmer, dégradation de l'état physique etmental-veuvage-deuil , perte d'un ami, parent , conjoint , ancien collègue, décès dans l'institution-Suicide d'un proche-Hospitalisation : début, fin, promenade, sortie d'essai, changement d'hôpital, de chambre ;

COMMENT AIDERp123Ecouter n'est pas chercher à comprendre la souffrance de l'autre mais la percevoir, l'admettre tellequ'elle est, telle que l'autre la dit avec ses mots à lui et la reconnaître sans juger de son bien fondé.L'écoute, c'est une oreille bienveillante grande ouverte avec un cœur derriere.

Si le suicidaire choisit de se mettre en relation avec la mort , c'est parcequ'il ne trouve nulle partautour de lui cet autre dont tout être a besoin pour exister en ce monde, écrit M.Châbot ( en finiravec soi)

On peut également citer le Professeur Michel Debout : C'est parcequ'il y a trop de rendez vousmanqués entre les vivants que certains n'envisagent plus que le rendez-vous avec la mort.

La parole peut tuer autant qu'elle peut libérer.

Aider par l'écoute et le dialogue implique quelques règles.Si une personne de son entourageprésente des signes de comportement suicidaire, essayons de voirce que l'on peut faire.

Ce que l'on peut essayé de faire (ndtranscript : et qui souvent échoue) Ecouter sans chercher à comprendre Il se peut que la souffrance de l'autre nous paraisse bénigne, injustifiée, qu'on ne la comprenne pas.Peu importe. Sa souffrance s'exprime, donc elle existe. Le but n'est pas de la comprendre mais de laprendre en compte, de l'aider à la soulager.

Essayer d'admettre sans juger ce qu'elle vit, les problèmes qui motivent son envie de mourir. Faireen sorte qu'elle puisse penser : Dieu merci, quelqu'un m'a entendu. Quelqu'un sait ce que c'est d'êtremoi. (Carl Rogers)

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En parler simplement et directement, Sans hésiter à utiliser le mot « suicide » : demander à une personne suicidaire « souffres tu au pointd'avoir pensé au suicide ? » lui permettra de se sentir reconnue. Lui dire que l'on s'inquiète pourelle, manifester de l'intérêt à ses propos. La convaincre qu'elle peut parler en toute confiance. Pourelle, parler, ce sera exister.

-montrer que l'on tient à elle, qu'elle est aimée , qu'elle compte pour nous, qu'elle n'a pas besoin demenacer de se suicider pour s'assurer de notre attention

Essayer de mesurer le degré d'intentionnalité. Si la personne n'a d'idées suicidaires que par flashs etne semble pas fortement déterminée, on peut essayer de l'orienter vers des structures d'écoute.D'accueil , associations spécialisées, maison des jeunes , téléphonie sociale, lui en donner lesnuméros et les addresses, sans forcer. Si par contre on ressent que les idées suicidaires sontrécurrentes, obsédantes, que le passage à l'acte risque d'être imminent, il faudra alors envisager del'orienter vers un professionnel du soin, public ou privé. Si l'on peut l'y accompagner, ce sera mieuxencore. Cela pourra être une tâche difficile car on se heurtera souvent à un refus. Il faudra doncinsister, mais sans forcer, doucement, patiemment.

Déterminer l'intentionnalité pourra se faire à l'aide de questions, par exemple : « as tu pensécomment ut allais le faire? »

On se rappellera que la personne qui a décidé du moyen, du lieu et de la date (Comment , Ou,Quand) est en danger d'urgence.

-Valoriser les compétences de la personne. Une personne qui pense au suicide est souvent en phased'autodévalorisation « je rate tout ce que je fais » « je suis nul » etc... sont des phrases souvententendues. Il sera alors bon de rappeler ses réussites (il y en a forcément ) ses compétencesprofessionnelles et autres(hobby,sports,jeux,collections,etc..)

-Essayer de trouver avec elle ce qui pourrait la rendre heureuse sans suggèrer ni proposer desolution. Explorer ce qu'elle aimait avant . Evoquer les activités sportives, ludiques, associativessans imposer ni forcer.

-l'encourager à rencontrer des gens , mais à son rythme, dans la mesure de ses capacités.-aider,seconder la personne dans son quotidien, sans se substituer à elle, mais dans le style « on vafaire ensemble ».

-essayer de faire baisser la consommation d'alcool, de tabac, de drogue, de café en ayant recoursaux associations consultations en hôpital ou privées. Essayer de convaincre de se faire interdire decasino s'il s'agit d'un joueur.

- sécuriser les armes si présentes.

-Veiller au stockage de médicaments. Ne pas laisser se constituer un stock préparé en vue dupassage à l'acte.

-être attentif aux dates : certaines dates peuvent être dangereuses : anniversaire de la personne , d'undeuil, d'un événement qui a compté dans la vie de l'individu.

-penser à l'intervention d'un professionnels.

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Ce qu'il ne faut pas faire:

Il n'y a pas de recette miracles.-minimiser, dire à un jeune « c'est normal à ton age », « tu verras , ça passera », serait une fautegravissime.D'abord parce que non, ce n'est pas normal, ensuite parcequ'il constatera que sasouffrance n'est pas reconnue et se renfermera.-dramatiser, A l'inverse, se montrer bouleversé, effrayé (même si on l'est), exagérer l'aspectdramatique de la situation serait conforter l'idée que le problème est insoluble et que la seule issueest le suicide. Rester calme, attentif et déterminé.-juger, moraliser, critiquer, les phrases du type tu te rends compte de ce que tu vas faire ? » , as tupensé à tes enfants( tes parents )? » ne servent qu'a culpabiliser et ajouter à son trouble.-donner des conseils, il n'est pas sur que les conseils soient bons.-donner des recettes de bonheur, chacun a sa perception du bonheur.-tout faire à sa place, l'individu penserait devenir inutile.-avoir réponse à tout, il ne faut pas trop paraitre arrogant.-dire de s'accrocher à la vie, cela contribuerait à le culpabiliser-dire à l'individu de prendre sur elle et de réagir, cela serait déraisonnable.-laisser l'individu seul, l'isolement contribue au suicide.

05) Subversion technologiques et Théories du choixrévolutionnaire

Théories du choix révolutionnairesEditions la découverte, Paris 2008.p4[...]Pourtant il est des situations sociales en apparence simples et où la rigueur mathématique duchoix rationnel conduit à des résultats contraires au sens commun, ou tout au moins à desprédictions théoriques qui sont loin d'être confirmées par les évidences empiriques. Sur unequestion aussi élémentaire que « pourquoi se révolte-t-on ? », les réponses fournies par le modèledu choix rationnel ne sont pas toujours convaincantes, parfois même elles laissent à désirer. C'est àcette situation paradoxale que nous nous intéressons dans cet ouvrage. Les différents arguments ontété développés par la littérature pour cerner les motivations des révolutionnaires (la recherche derécompenses privées, la répression politique, le charisme des leaders, la redistribution des revenus)et , en retenant comme critère d'appréciation leur portée empirique, nous montrons qu'aucun d'euxne résiste à l'épreuve des faits. Invariablement la logique de l'action collective se heurte à celle del'action individuelle si bien représentée par le comportement de passager clandestin(i.e ne pass'engage). La raison en est que les arguments introduits sont analysés à contexte donné sans qu'ilsoit possible de mesurer l'influence des structures sociales dans le choix révolutionnaire alors queces mêmes structures ont joué un rôle important dans nombre de révolutions. D'un autre côté, ilaurait été présomptueux de penser que en systématisant une méthode, toutes les questions'accompagneraient de réponses fermes. Et même si la théorie du choix rationnel ne répond pas defaçon satisfaisante à certains problèmes, compte tenu de sa capacité à se nourrir de ses limites et às'enrichir des concepts développés dans d'autres disciplines elle a le mérite de proposer desesquisses de réponse là où on l'attendait le moins.

Ajoutons enfin que le thème de l'engagement révolutionnaire a fait l'objet d'une abondantelittérature anglo saxonne aussi bien en sociologie qu'en sciences politique, et , à un niveau moindre,

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en économie, ce qui n'est pas vraiment le cas en France.

P15[…] La très forte représentativité des paysans dans de nombreuse révolutions ne doit pas nous faireoublier qu'ils ont , dans certains cas, bénéficié de l'appuis d'une élite urbaine[...]

Une autre façon d'entrevoir une caractérisation des révolutions est de les enrichir de l'idée deviolence, comme le font Diana Russel (1974), Charles Tilly (1978) et bien d'autres. PourRussel(1974) , une rebellion (ou une révolte) doit être vue comme une lutte de pouboir danslaquelle le régime en place est menacé par des moyens qui incluent entre autres le recours à laviolence, en revanche on devrait parler de révolution quand une rebellion atteint son objectif (lerenversement du régime) et qu'elle induit des transformations sociales significatives. Evidemmentainsi définies, rebellion et révolution différent dans le nombre d'individus et dans la proportion de lapopulation qui remettent en cause le régime en place, de même qu'elles diffèrent dans le nombred'individus et dans la proportion de la population qui remettent en cause le régime en place, demême qu'elles diffèrents dans les moyens mobilisés et dans le degré de violence. Tilly (1978) àproposé une définition de la révolution assez proche de celle de Russell. Dans celle-ci, la révolutionest caractérisée par deux critères : l'ampleur de la violence et l'étendue de la perte de pouvoir del'élite politique. Sur la base de ces critères, Tilly(1978) en est venu à montrer que les guerres desuccèssions dans les empire ottomans et mongols, la guerre civile anglaise des roses et les guerresciviles américaine et nigériane ne correspondent nullement à des révolutions.

P22[...]Ce n'est qu'a partir des années 1940 que disposer d'une méthodologie devenait un atout distinctifmarquant ainsi l'émergence d'une seconde génération dite des « théories générales ». Parmi lesoutils sollicités, on recense la théorie de la frustration-agression issue de la psychologie cognitive. Ilest ainsi montré qu'une révolution émerge dès lors que les masses entrent dans un état cognitif defrustration ou de privation par rapport à des objectifs qu'elles ne peuvent atteindre. Les sources deces frustrations sont nombreuses : cela peut être lié aux effets de la modernisation et del'urbanisation comme à une politique économique qui privilégie les intérêts d'une ethnie audétriment des autres . D'autres ont utilisé le fonctionnalisme structurel inspiré de la sociologie. Danscette logique, la société est abordée sous l'angle d'un système social dont le fonctionnement dé

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depend du maintien d'un équilibre entre les différents sous -systèmes (politique, économique,culturel etc...)qui le composent . Tout dysfonctionnement est alors susceptible de conduire la sociétévers un état de déséquilibre qui peut voir surgir une révolution. Les sources de dysfonctionnmentsuggérées sont le développement d'une nouvelle idéologie ou le déplacement du pouvoir au seindes élites des différents sous-système. Troisième courant s'est appuyé sur la théorie des groupesd'intérêts introduites par les sciences politiques(Courty,2006). Le concept de révolution y est décritcomme un conflit politique ultime dans lequel on assiste à une escalade de la lutte entre deuxgroupes aux intérêts divergents. Les éléments à l'origine d'une révolution sont alors constitués desfacteurs à même de favoriser l'apparition de nouveaux groupes d'intérets qui contribueraient à laredéfinition de la place des groupes existants. C'est le cas d'une guerre ou d'une modernisation del'économie. De toutes ces théories, c'est celle défendue par Ted Robert Gurr(1970). Cet auteurexplique les révolutions sur la base du concept psychologique de « privation relative », c'est à direpar l'écart qui existe entre ce que les individus possèdent et ce qu'ils escomptaient de la société.

P29Révolutions et incitations sélectivesLes incitations sélectives économiques et socialesDu point de vue de la théorie de la décision Olson(1971) a été le premier à ouvrir le débat enexpliquant le succès d'une action collective par le recours à des incitations sélectives : il s'agit desrécompenses (privées) qu'un individu peut espérer recevoir s'il participe à la révolution. Ainsi quel'affirme cet auteur, quand une organisation est en mesure d'offrir à ses membres de tellesincitations, elle devient capable de mobiliser un grand nombre d'individus. Cette voie d'étude a étéreprise et approfondie par Tullock(1971) Silver (1974) Muller – Opp (1986) Gibson (1991) , enopérant une distinction entre les incitations sélectives d'ordre économique, qui peuvent êtrefinancières ou matérielles, et celles d'ordre social, qui se composent d'éléments émotionnels etpsychologiques tels que l'amitié, la camaraderie, ou un goût pour l'aventure ou la violence. D'autrescomme James Denardo(1985) , David Mason (1989) sont allez encore plus loin en soutenant que ,en faisant règner la terreur de façon aléatoire un État pouvait créer chez les individus une incitationsélective à rejoindre un groupe révolutionnaire.– Fin de l'extrait –

Fanatisme et le R de révolutionDans les extraits suivant on pourra constater que la technologie, comme d'autres supports culturelsqui engendrent le fondamentalisme religieux, provoquent des désastres bioéthiques et des crimes.La subversion par l'utilisation des technologies est inconnue du grand public pourtant les techniquesutilisées sont plus sournoise et dangereuses. Les révolutions 3.0 se définissent par l'importance desmouvements révolutionnaires localisés dans des territoires physiques par l'implantation descaractéristiques virtuelles au sentiment de subversion. Les réseaux sociaux, les programmes, lesexploits sont ainsi utilisés comme moyen subversif de communication et de lien avec le territoire.Les tendances révolutionnaires anarchistes de type 4.0 lient les objets physiques et humains auterritoire, au détriment des droits humains, cause d'une surveillance excessive de la part de sespirates ou hackers. On assiste à un retour de la « femme objet » , manipulée par un langage objet,des techniques de programmation neuro-linguistique, ou de la programmation militaire. Toute laculture est basée sur l'innovation, et depuis l'invention d'internet les scientifiques n'ont pas attendusque les frontières s'ouvrent pour partager leurs travaux technologiques, les pirates et les militairesont suivi le mouvement. Les générations dans lesquelles l'humain est immergé actuellement se situedans la résolution des conflits liés aux différents facteurs technologiques, démographiques etterritoriaux. L'harmonisation de ces 3 facteurs est délicate, le lien culturel tentant de promouvoircette harmonisation sur de courts termes incite à l'incompréhension générale, et risque dedéclencher des situations proches du chaos par manque d'implication de la part des forces de l'ordre

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à tenter de résoudre le conflit. Pourtant le désir technologique mis en valeur par l'humain montreque celui-ci serait susceptible d'emmener différents pays vers des situations plus calmemilitairement, l'abolition de la torture, la réduction des actes terroristes, l'abolition des peines demorts, et de l'armement nucléaire dans l'espoir d'une vie meilleure et pratique.

Depuis les révélations de Snowden sur les pratiques de surveillance du Leadership on assiste à unretour du sentiment Anti-Américaniste sur la scène internationale, particulièrement dans la zone UEdans les secteurs liés à l'armement informatique et la défense. C'est une sorte d'éveil de l'opinion quiprésage des changement dans les pratiques de sécurisation des institutions et leur lien avecl'histoire,admettant une plus grande flexibilité, entre peuple et institutions, et une ouverturedémocratique par la technologies dans les pays qui sont épinglés par des Organisation NonGouvernementales pour non respect des droits Humains. Il faut accorder une place au budgetéconomique dédiée à la prévention des crimes supérieure à la marchandisation technologique et lemarketing de laïcité. Privilégier avant toutes choses l'individu avant son implication dans l'opinionpublique, en soit , mettre en œuvre des cycles d'études liant les approches de formation, de thérapieet d'enseignement adaptées dès le plus jeune âge afin d'éviter l'endoctrinement par abus de pouvoir.

La bioéthique – Marie Geneviève PinsartEdition : Le cavalier Bleu – 2009p20-21« La bioéthique est un produit de la culture nord américaine »[…]Une 3eme condition est l'investissement massif de fonds publics dans la recherche biomédicale quipermit aux autorités politiques et surtout au public d'exercer un droit de regard sur l'utilisation decet argent collectif. Les médias ont joué un rôle capital dans l'éveil de l'intérêt du public pourla bio-médecine en révélant des scandales dans la pratique médicale.

Une quatrième condition est la propension nord-américaine à moraliser les différentes facettes ducomportement humain, c'est à dire à appliquer des règles morales à des domaines jusque là exemptsd'évaluation morale systématique , ou à ne juger un domaine qu'en fonction de règles morales. Cettemoralisation s'applique tant à un choix vestimentaire qu'à la vie affective d'une personne ou àl'utilisation d'un moyen contraceptif. Être de manière générale attentif à la dimension éthique estassurément une attitude positive. Par contre, se référer à tout propos estompe la distinction entre vieprivée et vie publique, et place le sentiment moral, voir les élans passionnels , aux côtés (et parfoisau -dessus) de la raison dans l'analyse d'un problème. L'évaluation éthique de l'usage destechnosciences dans le champ de la bio-médecine et un des effets, tantôt positif tantôt négatif, decette propension nord-américaine à la moralisation.

Une 5eme condition est l'inclusion dans la morale nord-américaine du sentiment qu'il est bon etjuste de toujours aller de l'avant , de chercher constamment à améliorer les conditions de vie del'être humain. Le devoir moral de faire de l'avenir quelque chose de meilleur que le présent a trouvédans les nouvelles possibilités techno-scientifiques un moyen de s'accomplir. Ces possibilités ontalors fait l'objet d'une évaluation éthique effectuée dans cette perspective de quête constante dumeilleur.

Une 6eme condition est l'organisation, durant les années 1960 , de grandes conférences et colloquesau cours desquels des scientifiques et des médecins exposent les problèmes éthiques auxquels ilssont confrontés . L'exposé des problèmes éthiques auprès d'une large audience est un premier pasqui n'aurait peut être pas eu de lendemain si ces problèmes ,n'avaient pas été définis et analysés demanière méthodiques, envisagés systématiquement sous diverses perspectives, c'est à dire de

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manière interdisciplinaire, et que des solutions n'avaient pas été proposées. Cette approche desquestions éthiques sera l’œuvre de centre de recherche et de commissions .

p63« La bioéthique devrait d'avantage se mettre à l'écoute de l'opinion publique. »

[...]Prendre connaissance de l'opinion publique est une démarche qui contribue au caractèredémocratique de la bioéthique. Chaque personne est en relation avec les techno-sciences entant que citoyen devant se prononcer sur la place que les programmes politiques leuraccordent , en tant que consommateur participant à la dynamique économique et en tant queprofessionnel en interaction avec elles. L'attention portée par les responsables politiques, lesscientifiques et les industriels , à la perception du public s'est accrue suite à la résistance d'une partiede la population à l'égard de certaines recherches et applications techno-scientifiques ( lesorganismes génétiquement modifiés, le clonage reproductif...). Être à l'écoute du public , c'estprendre connaissance de l'opinion du publique mais aussi accorder de l'importance à laperception du public. Et ces deux expressions ne se recouvrent pas totalement. L'opinion publiqueest ce que les gens disent ouvertement lorsqu'on les interroge sur un domaine, ce qu'ils présententcomme étant leur opinion personnelle, sujette à controverse, et qui définit le profil qu'ils veulentadopter socialement. La perception du public est , quant à elle, partiellement consciente et doncpartiellement formulée. Elle est faite de connaissances de faits , de représentations et d'affectspositifs ou négatifs. Prenons l'exemple de la fécondation in vitro et transfert d'embryon. Une desconnaissances peut être que la stimulation ovarienne entraîne la production d'embryonsexcédentaires. Une des re présentations liées à cette technique peut être l'image d'un bébééprouvette et un des sentiments sera, par exemple,la colère. Cette perception sous-tend l'opinionque la personne exprimera sur la fécondation in vitro mais elle ne sera sans doute pas identifiable entant que telle, ou tous ses composants ne seront pas détéctables. La perception n'est pas uneimprégnation passive ou un contact direct, « instinctif » avec la réalité mais une construction socialeet culturelle qui a commencé dè la plus tendre enfance et a été façonné par l'éducation et lestraditions du groupe auquel on appartient. Dans une société multiculturelle la perception d'unerecherche ou d'une technique biomédicales est donc variée mais aussi variable. Elle évolue en effetselon les changements survenus dans les apramètres qui la déterminent. Dans l'exemple de lafécondation in vitro, l'image du « bébé éprouvette » peut un jour être remplacée celle d'un amas decellules et cette nouvelle représentation est susceptible de modifier l'opinion consciemmentexprimée de la personne sur le fait que cette technique génère des embryons excédentaires[...]

p73Les abus techno-scientifiques[...]Un abus est un usage excessif ou inapproprié (par exemple , l'acharnement thérapeutique, laprise prolongée de psychotropes entraînant une dépendance, la prise d'antibiotiques pour un rhume).L'abus technologique s'accompagne souvent d'un abus de pouvoir (du médecin, duchercheur, du responsable politique , de l'industriel). La perception d'un abus technologique,avéré ou non, se manifeste souvent par un abus de langage (rhétorique faite d'analogies et demétaphores qui orientent idéologiquement le jugement : « playing god », « pente glissante »,« mère porteuse », « bébé médicament », « bébé éprouvette »...).De manière schématique, on peut identifier deux grandes catégories d'abus : les abus caractérisésque le devoir moral exige de dénoncer et d'empêcher, et les abus « contextuels », c'est à direles pratiques et les attitudes qualifiées d'abus en fonction d'un contexte de référence précis.Ces deux ensembles ne sont pas disjoints. La détermination de la surface de leur intersection est unsujet de controverse bioéthique. Une position extrême du débat est d'accorder à cette intersectionune surface tellement grande que la partie propre de chaque ensemble est réduite à presque rien.

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C'est la position qui est adoptée : soit par les technophobes qui rejettent , à quelques exceptionsprès, les technosciences parce qu'elles sont en tant que telles éthiquement condamnables ; soit parles technophiles mélioristes qui accordent a une évaluation positive au progrès techno-scientifiqueet ne qualifie d'abusives que quelques applications isolées.

–Fin de l'extrait –

Jean Michel SalanskisLe Monde du computationnelEncre marineEditions les belles lettres 2011

p33Notre révolutionMeme si dans la période récente elle a retrouvé des adeptes officiels, qui défendent sa causesur la place publique et font battre haut et fort, crânement son pavillon , l'idée de révolutiondans laquelle ma génération a été éduquée souffre d'une dégénérescence intime, qui la rendfantôme d'elle même, dans ces reprises virulentes et puissamment dé-négatrices aussi. Elle estrevendiquée de nouveau, comme épisode de transformation radicale conduisant à un mondeobéissant à une tout autre logique que celle de l'économie de marché, du capitalisme, de latechnique du profit de l'intérêt de classe des possédants. Mais il manque l'authenticité de laprojection imaginaire, vers ce monde que l'on déclare appeler de ses vœux. Pour chacun, en effet ilest entendu, parfois de façon absolument secrète je l'accorde, que l'utopie de la révolution n'estmaintenue qu'en tant que levier de la critique : ce qui compte , c'est de garder l'action de combat etde contestation que l'on aurait conduite si l'on avait eu la perspective de la révolution vraiment.

p61Le jeu avec l'ordinateur personnel Au commencement du désir informatique le jeu qui prend place aiguillonné par lui, est avant toutcelui de la programmation. Ce stade est quasi-oublié aujourd'hui, pour des raisons qui nousintéressent : ne sont plus concernés par la programmation, à peu de choses près, que ceux dont c'estle métier. Du moins si l'on tient à une définition officielle, peut-être superficielle de laprogrammation. Précisons ce que nous avons à l'esprit. Celui qui vient d'acheter un ordinateur , audébut des années quatre vingt, commence le plus souvent par s'essayer à l'emploi de l'interpréteurBasic livré avec la machine. En fait à cette époque, lorsque vous mettez la machine sous tensionvous atterrissez dans l'interpréteur Basic : l'attitude de la programmation est donc ce qui a été prévucommercialement, comme, par exemple, sur Canal Sat, votre télévision, à une certaine époque,s'allumait toujours sur le canal 17 qui contenait les annonces de tous les programmes du bouquet.L'idée commerciale de la vente des ordinateurs au cours des années pionnières était donc d'abordsde donner le moyen de jouer à programmer dans un langage de haut niveau qui avait quasiexclusivement dans ce langage de haut niveau qui avait été déterminé le mieux adapté à une réellediffusion ludique, parce que le plus « facile » à apprendre et utiliser, le Basic. L'apprentissage etl'utilisation du Basic manifestent plusieurs couches de sens qui nous intéressent. D'abord le jeu avecle logiciel répète la promesse d'un espace illimité d'épisodes d’interaction qui est le fond du désirétudié dans la section précédente. On s'essaye à programmer en ayant à l'esprit la multiplicité desinteractions que va procurer l'usage du Basic. On comprend d'emblée que chaque programme écritavec le langage Basic définira un certain protocole d’interaction : chaque fois que le programmesera exécuté, le sujet placé en face de la machine sera invité à entrer certaines données et pourraassister à la réponse donnée par le programme par la machine, si l'on veut ,mais la machinecomputationnelle est une promesse de réponses, envoyées à des entrées arbitraires, mais elle n'est

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pas une disposition fixe et immuable à de telles réponses : je peux, en la programmant, la« dresser' » à de nouvelles lois pavloviennes d'entrée-sortie.

L'ivresse de ce jeu d'emblée possède deux dimensions. D'une part, je peux programmer « n'importequoi » , c'est à dire anticiper et réaliser des entrées sorties arbitraires[...]Il S'agit en l'espèce , commeprécédemment d'un renouvellement du jeu précédent par répétition et démultiplication. De mêmeque la programmation « utile » retrouve et répète la joue de l'obtention d'effets logico-symboliquesdans le contexte décalé de la traduction des usages pré-informatiques du symbole au sein de la viesociale, de même la transposition dans le cadre de nouveaux langages de programmation permet derépéter « à neuf » tout ce qui précède : j 'aborde l'algorithme de la division euclidienne et durepérage des nombres premiers en langage Pascal après l'avoir effectuée en langage Basic : Jeréécris en Pascal le programme qui archive et gère les informations.

P91Ce n'est pas seulement que l'on est dans l'univers des entiers intuitifs au sens de Brouwer,n'autorisant que l'ouverture de l'infini dénombrable, c'est à dire de l'infini au sens potentiel, nonachevé de celui-ci : l'univers des entités qui se dessinent lorsque je raconte l'histoire de laproduction scripturale des séquences de bâtonnets, en partant d'une écriture vide, et en m'autorisantà rajouter toujours un bâtonnet en partant d'une écriture vide et en m'autorisant à rajouter toujoursun bâtonnet à droite à tout assemblage de signe que j'aurai obtenu.

C'est plus encore que tout se produit et s'accomplit dans le contexte de limites connues etassignées à la capacité globale de discrimination ou de recueil de la complexité - les limitesfinies correspondant aux capacités de la machine. En effet , les «mondes » que propose la toilesont par définition le genre de monde que peut proposer un ordinateur, une base de donnée , c'est àdire les mondes essentiellement finis, se sachant finis ou élaborés dans la limite officielle de leurfinitude en quelque sorte. Ce que nous sommes en train de dire a simplement trait à la contrainte del'implantation (implémentation, en franglais inacceptable) : tout droit doit être porté et supporté endernière analyse, par des machines concrètes et pas par des machines idéales. Une complexité seproposant effectivement sur la toile, par suite , sera toujours une complexité finie, ayant unetaille que dit un nombre entier, et pas la complexité illimitée dont le récit affiché par la figure2 nous donne au moins l'idée . Pourtant , l'inépuisable s'attache au sens de la toile en faitmême partie de manière tout à fait cruciale.

Cet inépuisable est d'un côté celui de la proposition culturelle et symbolique en amont : parprincipe, rien de ce qui fait notre partage culturel et symbolique n'est incapable d'être versé sur latoile. Donc nous pensons devoir transporter avec légitimité l'inépuisabilité de l'un à l'inépuisabilitéde l'autre. D'un autre côté, il est celui de la tranche finitaire assumée par l'informatique dan slatoile : nous savons que les mémoires sont toujours plus vastes , les accès toujours plus rapides, etque ce progrès purement numérico technologique suffit à élargir toujours plus le messagedisponible.

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Le fanatisme logiciel

Fanatisme filmographique

Matrix - le premier succès populaire basé principalement sur une narration transmedia . Montrantplusieurs héros "hackers" , et représentant explicitement certains mèmes (religieux) par despersonnages ou des lieux. En 1999, les frères Andy et Larry Wachowski réalisent le premierépisode. On doit à la trilogie matrix comme à beaucoup d'autre blockbusters comme star wars ,spiderman, d'avoir fabriqué une multitude de fanatiques en France. A l'aide du slogan se

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rapprochant de très près de celui de Anonymous : « Le français n'oublies jamais rien, il ne pardonne jamais »

Le fanatisme du libristeBien que les discours de RMS sur le logiciel libre peuvent prêter à confusion les programmeurs surles objectifs légitimes et contextuels du programme, il précise dans ses écrits qu'il ne faut pasprendre au sérieux ses dires. Cependant les voyages accomplis du « guru » partout sur le globe atrès probablement provoqué assez d'incompréhension auprès du public pour qu'il y ait incitationcriminelle.

Mer-APrologue post apocalyptique écrit sous l'emprise du sommeil et de matrix. La religion des machines! Le hacking découle de la mise en valeur cartésienne du doute sur les nouvelles technologies.Accompagné de certitudes globales, le hacker voyage sur des chemins incertains, ombragés, où leséclaircies se font rares. Ce monde virtuel et fictif lui apparaît infondé mais compréhensible. C’estpourquoi, souvent, il tentera d’échapper à la noirceur, à l’incertitude en construisant des prevues deconcept ,des exploits qu’il brandira comme des vérités, des convictions dans le but de démontré quela création humaine de l'inhumain informatique construite la plupart du temps par des créateurs enmanque de recul et d'imagination pour assouvir leurs besoins de pouvoir sur les choses demeureobsolète vis a vis de la création naturelle.

Le hacker doit démontré la présence du doute dans la certitude aveugle des créateurs bornés. Quandle hacker focalise son travail entre le doute et la certitude, le borné quant à lui arbore la paranoïa etla dépression pour s'en sortir. Cela étant, on connaît la précarité des énoncés qui nous sont ainsiexposé comme vérité au fil des jours. Cependant, le philosophe,le chercheur de failles ou le sage vabasé sa recherche sur le doute.Lorsque l'économie a besoin de ses économistes, la médecine a

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besoin de ses chercheurs , l'écriture a besoin de ses écrivains et philosophes métaphysiciens,l'informatique a besoin de ses hacker depuis que le programmeur créa son premier programme a sonimage.

La machine serait elle le successeur de l'Homme ? Théoriquement, le programme tel que l'humain l'a conçu représente l'amélioration et laconcrétisation des grandes idées de l'Homme en tant que programme(outil). Chaque programme estcréé dans un ou plusieurs langage(s) précis. Ainsi si je suit cette théorie folle,en écrivant cet essai jeserai en train d'écrire la religion de la future civilisation des machines qui nous succèdera. Lorsquel'Homme échoue dans l'exploration de nouvelles contrées universelles, la machine quant a elle aréussi avec succès.

"MER-A, le robot Spirit lancé le 10 juin 2003, s’est posé le 3 janvier 2004 dans le cratère Gusev,une dépression de 170 km de diamètre qui a peut-être accueilli un lac."

Ainsi la première entité posée sur Mars n'était pas un Humain mais une machine. Son message étaittel: "I used to live in an Orphanage. It was dark and cold and lonely. At night, I looked up at the sparkly sky and felt better. I dreamed I could fly there. On the earth, I can make all my dreams come true... Thank-you for the « Spirit » and the « Opportunity »"

Si l'on suit la thèse darwiniste de l'évolution, l'Homme court à sa perte, les prochaines étapes apasser sont binaires,numériques , informatiques, biologiques... Et dès lors que la machine prendraconscience de l'outil il sera déja trop tard pour l'Homme. L'évolution vise a l'optimisation humainepar la mutation. Lorsque la mutation Homme machine opérera de plein gré, le pas sera franchis.Mais revenons aux principes fondateurs des programmes. Pour un programme humain, quereprésente la mort ?

Mort: L'exécution se termine une fois qu'une des conditions suivantes sont remplies: Toutes lesinstructions vitales ont été exécutées . Le créateur a demandé d'arrêter le processus vital. Souventquelques instructions de nettoyage sont exécutées avant l'arrêt du processus (exemple: suppressionde données temporaires en mémoire voir Maladie d'Alzheimer, consommation de stupéfiants).Lecréateur a demandé de tuer le processus de vie, c'est-à-dire de provoquer son arrêt immédiat(maladies: grippe porcine etc..). Crash, suicide: suite à une instruction erronée, ou impossible àexécuter(sauter d'un avion sans parachute a 2km de hauteur), cette situation provoque l'arrêtimmédiat du processus de vie.

La conscience programmée et ses moyens de communications, la toile est la conscience desmachines: L'internet et sa philosophie, Internet est le réseau des machines mondiales qui rend accessibles aupublic bionique, numérique et binaire des services comme l'envoi de messages électroniques et latoile. Ses créateurs sont désignés par le néologisme « programmeur ou hacker ». Techniquement,Internet se définit comme le réseau public mondial utilisant le protocole de communication Internet.L'internet est donc le premier moyen de communication universel permettant de relier les machinesentre elles. La communication est l'action, le fait de communiquer, d'établir une relation avec autrui,de transmettre quelque chose à une machine amie ou ennemie, l'ensemble des moyens et techniques

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permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience numérique plus ou moins vaste ethétérogène et l'action pour quelqu'un, une création d'informer et de promouvoir son activité auprèsdu public binaire, d'entretenir son image, par tout procédé médiatique.

Les hackers , ou dieux des machines maîtrisent et utilisent ces moyens de communications à laperfection.

La parole est pour les humains ce que l'intranet est pour les machines. L'Intranet est un réseau informatique utilisé à l'intérieur d'une entité organisationnelle utilisant lestechniques de communication d'internet. Dans les grandes entreprises régie par les machines,l'intranet fait l'objet d'une gouvernance particulière en raison de sa pénétration dans l'ensemble desrouages des organisations binaires. Les grands chantiers de l'intranetisation des organisations sont :

• L'accessibilité des contenus et services • L'intégration des ressources • La rationalisation des infrastructures.

L'amour (strcpy) chez les machines. Pour une machine l'amour représente la reproduction asexuée avant l'aboutissement ou la fermeturede son processus de vie. Plus précisément elle permet de copié une partie de son contenu(unechaîne) dans le but de le reproduire avant la fin de l’exécution de son temps de vie. Le temps de viedu programme dépends entièrement de sa consistance.

L'humour: L'humour est une forme d'esprit qui cherche à mettre en valeur avec drôlerie le caractère ridicule,insolite ou absurde de certains aspects de la réalité, qui dissimule sous un air sérieux une railleriecaustique. – Fin de l'extrait –

06) Les méthodes et techniques des violences culturelles.

Catharsis Le comportement d'un individu peut être affecté par la dépendance à un jeu vidéo violent. Ladépendance en elle même à une substance est dangereuse pour un individu, car au même titre queles jeux videos elle pourra causer des « effets secondaire » qui affecteront votre principe de réalité,vos instincts de survie. Le fait de se « défouler » en jouant à un jeu video affectera votrecomportement, les techniques utilisées dans les jeux vidéos telle que la catharsis sont dangereuses.La catharsis est la rémission des passions par la représentation dramatique. En psychologie, lacatharsis est le processus mental qui vous fera passer du rêve à la réalité, un exemple simple : Vous rêvez tranquillement puis, dans votre rêve vous sentez une chaleur qui vous brûle les yeux,jusqu'à en devenir aveugle. Vous vous réveillez soudainement et constatez qu'un simple rayon desoleil qui passait à travers de votre volet vous a réveillé.

Les super-hérosLes super-héros sont nés au début des années 1900 ,les différentes séries se basent sur des idéesd'actualités ,ancrés dans la conscience collective, jusqu'à devenir de plus en plus diffusé de nosjours, utilisant comme support de diffusion principal :

• La forme papier(livres,nouvelles) ou artistique (figurines,tableaux ...) ,

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• L'illustration(les bd et les fameux Comics), • Les films, • Les séries télévisées, • Les dessins animés • Le transmedia/cross media. • Les Jeux à réalité alternée(/!\)

Les super héros sont essentiellement apparus dans les comics Américains qui s'inspirèrent demanière implicite de la mythologie Grecque et Romaine . Pour confronter les différentesprogressions des personnages nous aborderons aussi les figures héroïques étant issus de l'innovationdes NTIC et pouvant être apparentés à des super héros, ceux ci seront désignés du même terme .L'énumération chronologique ci-dessous prends en compte l'évolution des figures de super-hérosdans le contexte de diffusion international auxquels les exemples ont fait preuve. Tous les superhéros ne sont pas cités , la liste serait trop grande pour un article de la sorte c'est pourquoi nousparlerons que des plus populaires. De plus nous confronterons les événements avec les avancéesscientifiques dans l'optique d'orienté le sujet vers la synchronicité possible avec le monde réel.

« Les héros sont des figures qui lient les média d'hier avec les média d'aujourd'hui ».

« Un héros ne peut être qu'un homme élevé au dessus du niveau de l'humanité, ou un dieu descenduà ce niveau ou enfin un mélange de l'un et de l'autre ». Max MULLER

Les 3 caractéristiques 1. Les super pouvoirs: forte puissance , capacité extraordinaire. 2. Costume : quelque chose de reconnaissable, un signe distinctif (tatouage, chapeau, masque etc..). 3. La singularité: Être reconnu immédiatement, être singularisé. Les super héros sont anonymes, ilsutilisent une double identité secrète.

On qualifie les héros des temps modernes avec ces critères suivants. 1. Le héros agissant. 2. Le conteur qui célèbre le personnage. 3. Les spectateurs témoins qui sont là lors de l'action héroïque.

Autres caractéristiques : Les superhéros ont des pouvoirs surnaturels ,et spirituels, ils les utilisent contre desméchants/ « supervilain » qui eux aussi peuvent être dotés de pouvoirs surnaturels et spirituel.

Tout repose sur une opposition entre le bien et le mal. Dans certains cas ils se regroupent dans desfamilles ou la cohabitation est plus ou moins difficile, la cohabitation avec les mortels est parfoiscompliquée.

L'anti-hérosL'antihéros est un héros faisant preuve d'un anticonformisme relatif au contexte socio-culturel danslequel il sera perçu. L'avènement de popularité d'un anti-héros hâtera le changement de perceptiondu héros dans la conscience collective car l'anti-héros attirera la même sympathie chez le spectateurqu'un héros « habituel » ou « classique ».

Caractéristiques: le personnage « sans qualités », l’être ordinaire vivant une vie ordinaire dans un cadre ordinaire ; le héros négatif, porteur de valeurs anti-héroïques et en général antisociales, mais sans qualités «

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héroïques » , qui finalement agit pour le bien ; le héros déceptif, un personnage ayant potentiellement des qualités héroïques mais qui n’en fait pasusage ou les utilise mal ou à mauvais escient, ou qui tend à perdre ces qualités, ou enfin qui setrouve dans un cadre où ces qualités ne sont plus appréciées ou admises le héros « décalé », unpersonnage ordinaire, sans qualités, qui par les circonstances se trouve plongé dans une situationextraordinaire.

La violence mémétique

La récupération d'empreintes culturelles, linguistiques, photographiques peut servir à faire dumining, c'est à dire répandre sur des réseaux ces empreintes pour y propulser ,ou dé-crédibiliser leurpopularité.

Un exemple simple :Un pseudonyme, un nom, un mot, une expression peut être répandue sur lesréseaux dans l'objectif de détourner sa définition et inciter à certains comportements, car sur internetle nombre de visualisation est privilègié sur la véracité de l'information.

Les religions sont des méméplexes particulièrement adaptés à leur environnement. La mèmétiquepeut servir à l'incitation aux crimes tout comme elle peut offrir des moyens statistiques,logiques etefficaces pour analyser la propagation des mèmes sur les réseaux, sous la forme d'un aperçu de laconscience collective à une période choisie, la mémétique s'oppose à l'individualisme et forme undéni de vie privée dans le cas ou un individu innocent est sélectionné à son insu de manièreconvergente sans consultations préalable.

Le likejacking

Le like jacking est une technique utilisée par des utilisateurs malveillants qui a pour but dedétourner le contenu que vous aimez sur les réseaux sociaux pour l'adapter à un contexte qui serapprochera de vous, exemple : attribué une personnalité et une affinité sexuelle en se basantuniquement sur une photo de vous sur les réseaux sociaux.

Le détournement linguistique

Le détournement linguistique, va consister par utiliser les mots, les noms de famille, ou lesexpressions que vous employez dans le langage courant dans le but de détourner leur définitions, oud'attirer les regards vers vous par l'insertion dans un contenu culturel. Ces techniques sont utiliséespar les réseaux sociaux qui revendent vos données privées, les individus qui pratiquent les écoutessauvages.

Détournement de navigation

Les services de sécurité au niveau du fournisseur d'accès internet, vous jugent uniquement de par votre navigation si vous êtes plusieurs sur votre réseau il opéreront un amalgame lorsque ceux ci seront susceptible d'utiliser votre navigation à des fins mercantiles.

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Détournements de contextes

Des individus malveillants peuvent exploiter la théorie des contextes en provoquant des erreurs dueà des problèmes de compréhension et de multiplication de sources en fonction du contexte évoqué.Comme énoncé dans la théorie des contextes de Anthony Wilden que voici :

« la communication n'est pas du même ordre que la compréhension » et réciproquement « lesoit-disant manque de communication est, en fait, un manque de compréhension ».

En termes moins savant des individus peuvent faire en sorte que « tout le monde voit midi à sa porte», en se servant des empreintes culturelles, photographiques, linguistiques que vos contenusdégageront.

Usurpations d'identité visuelle

Les visages ressemblant à des personnes connues peuvent être utilisés pour vous faire oublier lesindividus que vous avez aperçus,ils sont relatifs aux jugements négatifs ou positifs liées auxpersonnes leurs ressemblant, suggérant que l'activation basée sur la similitude des visages connuspouvait remplacer la valeur affective et résulter dans le cas d'un jugement positif à une plus grandeconfiance et aisance à la communication sur les visages qui semblent familiers .

(Department of Psychology, School of Psychology, University of Birmingham, UK)

Les images violentes

Les 3 formes d'images violentes (ces techniques s'appliquent sur différents médias) : • L'image captivante : par exemple , une scène vue par un individu qui lui rappelle et lui fait

ressortir un traumatisme vécu. • L'image sidérante : c'est lorsque l'image devient rythme.• L'image sidérante et l'image captivante couplée.

Note : L'image n'est pas la réalité, l'image n'est qu'une représentation de la réalité.

L'hypnose : induction par saturation psychique

Source : youtube La saturation des 3 principaux canaux sensoriel - saturation du canal kinesthésique (exemple : par la répétition des mouvements lors d'une dansepour provoquer la trance). - saturation du canal visuel par l'utilisation de jeux de lumières ou de jeux d'images (l'utilisation des symétries, des fractales, de la mise en abyme etc..). - la saturation psychique qui consiste à saturer le conscient par l'utilisation de paroles répétitives quilorsqu'elles sont associées perdent leur sens et/ou désorientent le spectateur.

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La désinformation par l'image

Extrait de la désinformation par l'image de Vladimir Volkoffp17En 1980 le mot désinformation était inconnu en France. Non la chose, car les plus vigilants desFrançais prenaient déjà conscience que des moyens techniques de manipulation de l'informationétaient délibérément et subrepticement utilisés sinon contre eux, du moins pour leur faire adoptercertains points de vue qui n'étaient pas les leurs. En 2000, le mot désinformation est sur toutes lesbouches, sous toutes les plumes, mais il est utilisé à tort et à travers et c'est pourquoi je crois devoirfaire ici le point de la question.

Rappelons : Premièrement que le mot désinformation est mal fait, le préfixe dés- indiquant en français« l'éloignement , la séparation, la privation » (Robert) et non pas la tromperie sur la marchandise.Déshabiller ne veut pas dire « habiller à l'envers » mais « ôter les habits ». Il serait donc plus correctde parler de dysinformation, comme dans « dyspepsie », ou de mésinformation comme dans« mésalliance », mais malheureusement, le mot est passé dans la langue et nous n'y pouvons plusrien : Deuxièmement que les Soviétiques ont été les premiers à l'utiliser au lendemain de la DeuxièmeGuerre Mondiale sous la forme de desinformatsiya et que les Anglo-Saxons ont pris la relève dès1972 avec le vocable disinformation. Il n'est apparu en france qu'en 1974.

Un mot nouveau n'ayant d'intérêt à exister que s'il ne peut pas être remplacé par un autre, et lestechniques de la désinformation étant assez spécifiques pour nécessiter une dénomination propre, ilparaît indispensable de se mettre d'accord sur ce qu'on peut et doit appeler désinformation. J'ai pourma part, proposé à mainte reprise la définition suivante, à laquelle j'ai l'intention de me tenir dans cequi va suivre.

La désinformation est une manipulation de l'opinion publique à des fins politiques, avec uneinformation, véridique ou mensongère, traitée par des moyens détournés.

Précisons que les 3 éléments cités plus haut doivent nécessairement faire partie de la définition :-l ' « opinion publique », sinon une maladie diplomatique constituerait de la désinformation. Jedéclare que j'ai la migraine parce que j'ai pas envie de sortir ; ce n'est pas de la désinformation : c'estun mensonge. De même, j'attire l'adversaire dans un piège en lui faisant croire que j'attaquerai par lagauche alors que je vais attaquer par la droite, ce n'est pas de la désinformation : c'est une ruse deguerre.-les « fins politiques » , sinon toute publicité mensongère ou non, constituerait de la désinformation.J'affirme que telle lessive lave plus blanc ou que tel dentifrice donne un sourire irrésistible, ce n'estpas de la désinformation : c'est une publicité conforme aux faits.-les « moyens détournés de traitement de l'information », sinon toute propagande, favorable oudéfavorable, fallacieuse ou véridique, constituerait également de la désinformation. Je monte surune caisse à savon et je clame « Votez pour moi, je suis le meilleur » : vrai ou faux, ce n'est pas dela désinformation, c'est de la propagande positive. J'envoie aux électeurs des lettres signées de moidans lesquelles je dénonce un candidat rival parcequ'il est stupide ou corrompu ou les deux : fauxou vrai, ce n'est pas de la désinformation, c'est de la propagande négative. En revanche , si je leurenvoi de fausses lettres signées de lui, où il est censé étaler sa stupidité ou sa corruption, qu'ellessoient réelles ou non, c'est de la désinformation. Primitive, rudimentaire, mais de la désinformationtout de même. Souvent on ne voit pas assez clairement que le propre de la désinformation n'est pas

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d'être mensongère, mais de présenter une information (qui, au demeurant, peut être vraie) sous uneforme détournée. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, l'Anglais Sefton Delmer avait crée uneradio allemande fictive, qui prophétisait sur tous les tons la défaite du IIIe Reich : le message étaitvéridique, mais la radio émettait de Londres. C'était de la désinformation. De même, on se demandequelquefois si la désinformation est toujours condamnable d'un point de vue moral. C'est là unequestion complexe, à laquelle nous n'avons pas l'intention de répondre. Il est généralement immoralde tuer, mais c'est quelquefois nécessaire, par exemple pour défendre un innocent. Peut être est ilquelquefois nécessaire de mentir pour faire comprendre une vérité. Autre remarque liminaire maisessentielle. Ni l'information, ni la désinformation n'existe à l'état pur, surtout pas l'information.En effet l'information suppose 3 éléments : -l'informateur-le véhicule-l'informé.

Aucun des 3 éléments ne permet d’espérer une objectivité absolue : - l'informateur est plus ou moins bien renseigné, il traite son renseignement avec plus ou moins desympathie, il met l'accent sur tel aspect qui lui paraît, à tort ou à raison, plus important ; il estoptimiste ou pessimiste par nature, de bonne ou de mauvais humeur pour des raisons qui n'ontaucun rapport avec l'information qu'il transmet :- le véhicule est sûr ou moins sûr, il fontcionne bien ou mal, il permet ou non de s'exprimer en touteliberté ;-l'informé souffre de tous les handicap de l'informateur ; en outre il est d'un naturel confiant ouméfiant, il peut ou ne peut pas replacer le renseignement obtenu dans un contexte, il est capable ounon de juger de l'importance et de la véracité de l'information.

Le système militaire qui consiste à donner une note de A à F à l'informateur et de 1 à 6 à lavraisemblance de l'information permet de compenser partiellement le manque d'objectivité de touteinformation. Une « information » ainsi notée devient un « renseignement ». Il est rare que nouslisions nos journaux ou regardions notre petit écran bleu en nous astreignant à pareille disciplineintellectuelle.Il y a donc une part de fausseté dans toute information, même sans aucune volonté dedésinformation. Parallèlement, la plupart des opérations de désinformation reposent sur une part -souvent minime, il est vrai – de vérité. Mais la vérité ne sert, dans ce cas, qu'à amorcer la pompe decrédulité.L'inventeur de la désinformation passe pour être un général chinois nommé Sun Tzu qui a vécu versle Ve siècle av.JC . Il semble être un des premiers chefs de guerre conscients de l'importance nonseulement du renseignement vrai à acquérir pour soi mais aussi du renseignement faux à répandrenon pas tant dans l'état major que dans l'opinion publique adverse. Résultat : « Avant que le chefn'ensanglante sa lame, le pays ennemi s'est rendu. » C'est ce passage par l'opinion publique quidistingue les manœuvres de Sun Tzu des ruses de guerre pratiquées de tout temps et sous tous lesclimats. Voici quelques unes de ses méthodes : « Discreditez tout ce qu'il y a de bien dans le pays adverse.Répandez la discorde et les querelles entre les citoyens.Exitez les jeunes contre les vieuxRidiculisez les traditions ... »Tant que la désinformation à du se contenter du bouche à oreille, elle n'a évidemment pas donnétoute sa mesure. L'invention de l'imprimerie, l'apparition de la presse, puis de la radio et de latélévision, depuis peu des réseaux internet, a centuplé ses moyens. Parallèlement, la généralisationdes régimes démocratiques donnait une importance croissante, justifiée ou non, à l'opinionpublique. Louis XVI pouvait déclarer la guerre à l'Espagne sans consulter les Auvergnats ni les

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Bas-Bretons ; les chefs d'Etat actuels ne peuvent agir qu'aprés avoir persuadé à leurs concitoyensque telle action est conforme au bien public et l'opinion de nos jours se faisant volontiersmoralisatrice, ils doivent en outre démontrer que leurs intentions sont vertueuses et conformes auxdroits de l'Homme. Ce qu'il en est en réalité n'importe pas, mais le peuple doit être consentant etmême, de préférence, enthousiaste. Résultat : les méthodes de désinformation sont non seulementde plus en plus perfectionnées, mais aussi de plus en plus mises à contribution.[…]Rappelons la structure ordinaire d'une opération de désinformation. Elle est réalisée au profit d'unclient, celui qui a intérêt à créer dans tel pays tel mouvement d'opinion, et qui va régler la facture .[…]Elle suppose l'emploi d'un agent professionnel qui connaît les méthodes à employer.[...] Cetagent commence par faire une étude de marché qui lui permettra de trouver un thème simple etpercutant à faire passer dans l'opinion cible.[...] Certaines études sont mieux faites, certains thèmesmieux choisis que d'autres. Ce thème sera traité à partir d'un support. Exemples:une lettre(qui peut être un faux mais pasnécessairement), une photo (qui peut être truquée, mais pas nécessairement).Le thème sera lancé par des relais, généralement un organe de presse complaisant et qui ne craintpas d'être compromis parcequ'il ne dispose pas d'un public averti ni exigeant.Il sera ensuite repris par des caisses de résonan.ce, organes de la presse écrite, parlée ou télévisée,beaucoup plus voyants. Il parviendra ainsi à toucher l'opinion cible.Dans cette opinion il créera – si l'opération est réussie.- trois effets découlant l'un de l'autre :-diabolisation d'un bouc emissaire choisi à l'avance.- manichéisme faisant croire (c'est tellement plus confortable) que tous les bons sont d'un côté ettous les mauvais de l'autre.-psychose de l'opinion qui , si la pompe de la désinformation a été bien lancée, réclamera sans cesseplus d'informations allant dans le même sens et ne prêtera aucune attention au contraditions ni auxdémentis. Les méthodes de la désinformation sont variées mais toutes ne nous concernent pas ici, puisquenous ne cherchons à montrer que celles qui peuvent recourir à l'utilisation d'images. Faisons doncl'impasse sur les méthodes verbales utilisant à la logomachie (combats à coups de mots).Remarquons en revanche que la désinformation par l'image seule ne se fait que dans des casexceptionnels : le plus souvent elle passe par un commentaire où l'on retrouve les procédésclassiques de manipulation de l'information : - négation des faits- inversion des faits- mélanges vrai faux avec tirages divers-modification du motif-modification des circonstances-estompement des faits par l'accumulation d'autres faits sans rapport avec les premiers-camouflage des faits par le grossissement artificiel de faits en rapport avec les premiers-interprétation tendancieuse-généralisation abusive-transformation des faits en une illustration de règle générale éventuellement fictive-sur-information des faits en une illustration de règle générale éventuellement fictive-sur-information sur un aspect des faits-sous information sur un autre aspect des faits-apparence d'impartialité par la présentation des faits de deux points de vue différents, dont l'un estévidemment « le bon » et l'autre « le mauvais ».Cependant de crainte de répéter ce que nous avons déjà dit ailleurs, nous nous attacherons dans les

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pages ci-dessous, à mettre en valeur la désinformation par l'image proprement dite, en necommentant ses commentaires qu'en cas de nécessité.L'image est un outil de désinformation infiniment supérieur au verbe, et cela pour une multitude deraisons que nous allons examiner brièvement. Premièrement, comme j'espère l'avoir montré, l'imagepar son essence même est fuyante, insaississable. Là ou le mot a pour but originel de nommer lachose pour permettre de la prendre en compte l'image a la double vocation d'être la chose et de nepas l'être. Le mot est une poignée dont se sert notre intelligence pour saisir une réalité. L'image estun reflet de cette réalité, capable souvent de passer pour elle, avec le flou, les symétries inversées,les illustrations spontanées, les désinformations voulue ou non que comporte le tain du mirroir. Ilest certes possible de mentir verbalement, c'est à dire d'utiliser les mots pour induire soninterlocuteur en erreur, on a même pu dire que le langage avait été donné à l'homme pour déguiserses opinions. Mais ce n'est là, au pire, qu'une des utilisations possibles du verbe, qui peut aussi êtreemployé à dire la vérité, tandis que l'image est presque nécessairement une approximation.Deuxièmement, l'image se prête spontanément à la multiplication des effets délibérés. Prenons unpersonnage. Représentons-le sous forme de statue. Nous pouvons lui faire prendre telle ou tellepose, l'embellir ou l'enlaidir à volonté. Nous pouvons dire que c'est lui, nous pouvons aussi dire quec'est un autre. C'est là le premier degré de la désinformation. Mais si nous prenons une photo de lastatue, nous pouvons la cadrer, l'orienter, l'éclairer de diverses manières. C'est le deuxième degré.La photo elle-même peut être réutilisée, truquée, maquillée à volonté : c'est le troisième degré.Troisièmement, l'image donne une impression d'authenticité incomparable. Combien de fois ais jeentendu des personnes de bonne foi me dire : « telle chose est vrai parce que je l'ai vue ! - Où ?- Ala télévision » . Je sais bien que je n'ai vu que ce qu'on m'a fait voir, de la manière dont on me l'afait voir, en me disant ce que je devais voir, mais je suis naturellement dupe de ce que j'ai vu.[...]Les mirages existent[...].– Fin de l'extrait –

La violence mimétique

Le désir mimétique est une théorie unitaire élaborée par René Girard, exploitant un seul et mêmemécanisme, l'imitation, pour engendrer et expliquer tous (ou presque) les phénomènes concernantl'homme, aussi complexes soient-ils : psychologie, anthropologie, sociologie (notamment dans sesaspect religieux), culture, etc. [...] « L'homme désire toujours selon le désir de l'Autre » est le postulat du désir mimétique, dans unconflit tragico-comique dont les protagonistes deviennent interchangeables et transformés en «doubles » symétriques « en miroir » dans une relation duale de la rivalité mimétique qui conduit à laviolence mimétique.

Sur la scène collective, la violence mimétique suscite la victime émissaire, bientôt transformée endieu parce que son sacrifice a ramené la paix sociale. La violence et le sacré (1972) démonte cedispositif qui expulse la violence en engendrant le sacré.

Sur le plan individuel, les hommes se haïssent parce qu'ils s'imitent. Le mimétisme engendre larivalité, mais en retour la rivalité renforce le mimétisme. Les protagonistes d'un tel conflit tragiqueou comique ne voient pas qu'ils sont interchangeables, symétriques, des « doubles », maisl'observateur extérieur le voit : il y a double logique, celle du désir et celle de l'imitation. En d'autrestermes, faire de l'Autre un modèle, c'est faire de lui un rival. La notion de désir mimétique devientpleinement intelligible avec le « modèle » du désir qui devient « obstacle » dans la réalisation de cedésir, comme dans l'exemple illustratif donné par Girard des enfants qui se disputent pour un mêmejouet, alors que bien d'autres sont disponibles. C'est le phénomène fondamental du modèle-obstacle.

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Exemples de propagande par l'image

NSDAP vs Hitler

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La symbolique du couteau entre les dents

extrait de : La désinformations par l'image de Vladimir Volkoff

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Gestalt et fabrication de la névrose

La gestalt thérapie utilisée à l'envers, c'est à dire dans l'objectif de nuire peut s'avérer dangereuse, enprofitant des carences, des antécédents médicaux, des dépendances et émotions des individus, lamusique pourra alors provoqué un stimulus capable de déclencher un comportement prévisible etnéfaste. Notez bien que l'utilisation de ces sciences ou de ces techniques dans le but de nuire à ungroupe d'individus devraient être sanctionnées fermement par la loi. Ces moyens mis à dispositiondes gens peuvent entraîner et / ou provoquer les pathologies suivantes:- la dépression- la bipolarité- le comportement suicidaire- la névrose

P22Ce principe qui veut que les éléments séparés de l'ensemble n'aient aucun sens par eux mêmes, a étémis en évidence au début du siècle par un groupe de chercheurs allemands étudiant les mécanismespsychologiques de la perception humaine, dont les observations ont sucité un courant de penséefécond appelé « gestaltisme », de l'allemand Gestalt,qui désigne un arrangement, une configuration,une forme particulière d'organisation des parties constitutives d'un ensemble. La psychologiegestaltiste part du postulat que la nature humaine s'organise en schèmes (modèles), en ensemblesstructurés , à travers lesquels l'homme structure son expérience individuelle. Elle n'estcompréhensible qu'en fonction des éléments dont elle est constituée. L'homme ne perçoit jamaisdes éléments isolés mais toujours des ensembles signifiants et organisés.

Quelqu'un qui entre dans un salon rempli de personnes par exemple, ne voit pas des masses coloréesen mouvement. Il appréhende en un seul coup d’œil l'ensemble de la pièce et des êtres qui s'ytrouvent comme une unité signifiante dans laquelle il va sélectionner un ou plusieurs élémentsparmis tous ceux dont il dispose. Ceux ci s'effaceront à l'arrière plan. Le choix des éléments quiseront mis en relief dépend de nombreux facteurs, mais ils peuvent tous être rassemblés sous leterme d’intérêt. C'est en vertu de l'intérêt que l'on prête à une scène qu'elle s'organise pour nousd'une manière qui fait sens. Lorsque l'intérêt est totalement absent , la perception devient atomiséeet la pièce apparaît alors comme un enchevêtrement confus d'objets sans relation.

[…]P23Le deuxieme principe de base est celui de l'homeostasie. Plus communément appelée l'adaptation,elle gouverne toute vie et toute interaction. Le processus homeostatique est celui par lequell'organisme se maintient dans un bon état de santé et d'équilibre malgré les variations de sesconditions de vie. Ce principe fonctionne en permanence, à chaque fois qu'un manque , qu'unbesoin se fait sentir, mettant en péril la balance de l'organisme. Ainsi la vie est faite d'un jeucontinuel de rééquilibrages organiques.[...] L'homeostasie est un processus d'autorégulation quipréside à l'intéraction de l'organisme avec son environnement.

P25[...]Ainsi, les êtres humains ont non seulement des milliers de besoins purement physiologiques,mais aussi des milliers de besoins de relation sociale, dont il est essentiel de sentir l'importance afinde les satisfaire le plus efficacement possible. L'organisme possède des besoins psychologiques decontact avec les autres, qui se manifestent toutes les fois que l'équilibre psychologique est rompu,de même que les besoin physiologiques apparaissent dès que l'équilibre physiologique est rompu..Un équivalent du processus homéostatique se mets en œuvre pour satisfaire ses besoins

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psychologiques, mais les deux opérations - psychologiques et physiologiques sont totalementimbriquées l'une dans l'autre et ne peuvent être séparées . On peut simplement dire que lapsychologie étudie les besoins et les fonctions homeostatiques ou mécanismes adaptatifs dont lanature est prioritairement psychologique.Ici encore les conceptions statiques d'une certaine psychologie obsolète empêchent de comprendreclairement les choses. Remarquant que tous les êtres vivants étaient soumis aux mêmes exigeancesfondamentales, les théoriciens ont postulé l'existence de principes vitaux baptisés « instinct » et ontexpliqué la névrose comme étant le résultat de leur répression. Mac Dougall , par exemple , a établiune liste de 14 instincts de base . Freud quant à lui ne considérait que deux pulsions fondamentales :Eros (le sexe ou la vie) et Thanatos (la mort).

P26[…]En réalité , les instincts - s'ils existent – ne peuvent être refoulés , car ils sont inaccessibles à notreconscience, et donc hors de portée de toute action délivérée. Il nous est impossible, par exemple, derefouler le besoin de survivre, mais nous pouvons entraver et contrecarrer ses propres symptômessubjectifs ou les signes objectifs de son expression : en provoquant une interruption du processus encours c'est à dire en s'empêchant soi-même d'accomplir l'action qui serait appropriée.

P27Dans les termes de la psychologie gestaltiste, on pourrait dire que le besoin dominant de l'organismeest toujours celui qui passe au premier plan, tandis que les autres reculent, au moinstemporairement, à l'arrière plan. Sur le devant de la scène se trouve le besoin le plus urgent , celuidont la satisfaction est la plus pressante : il peut être lié a des nécessités vitales ou à des exigeancesmoins impérieuses, qu'elles soient d'ordre physiologiques ou psychologiques.[...] Pour qu'unepersonne puisse satisfaire ses besoins , clore la Gestalt passer à autre chose, il faut qu'elle sente dequoi elle a besoin et qu'elle sache comment agir envers elle même et son environnement pourl'obtenir. En effet , il est impossible de satisfaire un besoin, même purement physiologique, sansqu'une intéraction ait lieu entre l'organisme et l'environnement.[…] La doctrine holisitique[...] Depuis l'avènement de la médecine psychosomatique, l'étroiterelation entre les activités mentales et physiques est devenue de plus en plus explicite. Cependant,cette avancée du savoir, freinée par la persistance de la notion d'irréductibilité psychophysique n'apas tiré toutes les conclusions de ses découvertes. Elle continue à s'accrocher aux concepts decausalité en traitant les maladies fonctionnelles comme des troubles physiques causés par desévénempents psychiques.

P28L'acte de penser, selon la conception commune , regroupe un certain nombre d'occupations, commerêver , imaginer, émettre des hypothèses, anticiper, qui toutes font appel à notre capacité de manierles symboles. Par souci de clarté et de concision, utilisons plutôt le terme d'activité fantasmatiquepour désigner ces taches généralement associées à l'irrationnel, et réservons celui de pensée àl'activité rationelle. Cependant, ne nous méprenons pas , la raison et le rêve sont très proches l'un del'autre et je n'associe au mot fantasme aucune notion d'irréalité, d'appréhension, d'étrangeté ou defausseté. L'activité fantasmatique dans le sens très large où je l'emploie consiste à user de symbolesdans le but de reproduire une réalité sur une échelle plus petite. A l'inverse la réalité nourrit l'activitéfantasmatique par l'entremise de la symbolisation, puisque les symboles sont initialement tirés de laréalité.Ils naissent de l'étiquetage des objets ou des processus ; ensuite ils se multiplient parétiquetage d'étiquettes. Les symboles peuvent même pratiquement n'avoir pratiquement plus rien avoir avec la réalité, mais c'est pourtant elle qui leur donne naissance.

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P34Pour expliquer l'expérience intérieure, la théorie de l'arc réflexe a été inventée,selon laquelle unstimulus (venant de l'extérieur) atteint un récepteur sensoriel, puis est transmis à travers un systèmeintermédiaire (les nerfs)jusqu'à l'effecteur (les muscles). Il est exacte que notre organismefonctionne grâce au système sensoriel et au système moteur, mais il entre en communication avec lemonde grâce aux deux ; le système sensoriel lui fournit une orientation,le système moteur un moyende manipulation. Aucun des deux n'est une résultante de l'autre, aucun des deux n'esttemporellement ni logiquement antérieur à l'autre. Tout deux sont des fonctions de l'être humaintotal. Sous ce nouvel éclairage , l'organisme et l'environnement apparaissent dans un rapport decoopération mutuelle ou tous deux loin d'être des victimes l'un de l'autre.[...]Ces concepts ont également une utilité psychothérapique. L'idée selon laquelle une action estefficace quand elle satisfait un besoin dominant nous donne tout d'abord une précieuse indicationpour comprendre certains modes de comportement spécifiques. Ensuite, elle fournit un outilsupplémentaire pour appréhender la névrose.P36Le névrosé a perdu la capacité (ou peut être ne l'a t-il jamais eue) d'organiser ses actes en fonctiond'une hiérarchie des besoins. Il est incapable, littéralement, de se focaliser sur l'un d'entre eux.Ildevra apprendre en thérapie à opérer une distinction entre ses innombrables besoins et à les traiterles uns aprés les autres.Il doit découvrir ses besoins, s'identifier à eux, s'impliquer totalement dansce qu'il fait à chaque instants, ne pas renoncer avant de clore la gestalt puis passer à autre chose.

Organisation+ environnement = champ

L'homme balance entre l'impatience et l'effroi. Chaque besoin exige d'être exaucé immédiatement etsans délai, et l'impatience est la forme émotionnelle que revêt d'abord l'exitation née du manque del'équilibre et de la rupture de l'équilibre. Elle est le fondement de tout investissement positif. L'effroipar contre est à l'origine de tout investissements négatifs : c'est une expérience qui va à l'encontrede la survie .

Mécanisme névrotique P42 43L'homme semble avoir un sens inné de son équilibre social et psychologique – tout autant quephysique. Tout ce qu'il fait sur le plan psychologique ou social vise à maintenir un juste milieu entreses besoins personnels et les exigences de la société. S'il éprouve des difficultés à le trouve, ce n'estpas faute de le vouloir , mais parce que ses mouvements sont malencontreux et ses effortsinadéquats : il cherche la frontière contact. Quand il dépasse le point d'équilibre et empiète sur ledomaine social, il entre gravement en conflit avec la société et devient ce que l'on appelle undélinquant,c'est à dire une personne qui s'est arrogé des prérogatives appartenant traditionnellementà l'autorité publique. Quand au contraire, la recherche du point d'équilibre le fait de plus en plusreculer et qu'il laise la société empiéter sur son domaine privé, il devient ce que l'on appelle unnévrosé : il laisse la société le submerger de ses impératifs et le couper de toute vie sociale ; il selaisse modeler et bousculer sans réagir. Le névrosé est incapable de percevoir clairement ses besoinset de les satisfaire.Il a du mal à faire la distinction entre lui-même et le reste du monde. Il a tendanceà donner trop d'importance à la société et pas assez à lui même. Le criminel, en revanche estincapable de perçevoir les besoins d'autrui et les piétines, car lui non plus ne peut faire la différenceentre lui même et le reste du monde.Contrairement au névrosé il a tendance à se donner tropd'importance et à négliger la société.Qu'est ce qui cause de telles perturbations de l'équilibre dans le champ organisme environnement ?[…]Pour notre part , il nous semble qu,e le déséquilibre s'installe à partir du moment où simultanément ,l'individu, l'individu et le groupe éprouvent des besoins divergents et que l'individu est incapable de

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définir quel est le plus important.[…] Quand une envie personnelle, dont la satisfaction contraint l'individu à se séparer du groupe, sesuperpose au désir de relation sociale, un conflit peut surgir, l'obligeant à prendre une décisionclaire et nette. Il choisira de rester en contact ou de se retirer ; de toute façon il sacrifieratemporairement les besoins les moins pressants pour s'occuper du besoin prioritaire.P45Le sentiment ne peut s'intensifier que si la participation reste entière et ininterrompue. Toutediscontinuité, qu'elle vienne de l'environnement ou d'un fantasme individuel, fait disparaître laraison d'être de l'évènement en faisant voler en éclat la plénitude de son intégrité.

P47 l'introjectionPhysiquement, la croissance ne peut s'accomplir qu'à travers une véritable assimilation : lesaliments doivent être décomposés, désagrégés, digérés. Il est évident que l'on pourrait vivre etcroître si l'on gobait sa nourriture sans mastiquer. Il faut mâcher pour commencer le processus dedissociation,puis la digérer[...] Le processus d'assimilation psychologique est identique. Concepts,faits, normes de comportement, morale, valeurs éthiques, esthétiques et politiques proviennentoriginellement du monde extérieur. Il n'existe rien dans notre esprit qui ne soit issu del'environnement, mais il n'existe rien dans l'environnement qui ne correspondent à quelque besoinphysiologique ou psychologique de l'organisme.Les dangers de l'introjection sont doubles. Tout d'abord, l'introjecteur est incapable de développer sapersonnalité, car il est tout occupé à maintenir en place les corps étrangers logés dans sonorganisme. Plus il est surchargé d'introjects encombrants, moins il a de place pour s'exprimer oudécouvrir qui il est .L'introjection désintègre la personnalité. Si vous ingérez sans réfléchir deux conceptsincompatibles, vous risquez d'être divisés en essayant de les réconcilier.– Fin de l'extrait –

Le bras fantôme

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Les stratégies de manipulation de masse

tratégies de manipulation de masse.. Source : Sylvain Timsit - Syti.net 1 La stratégie de la diversion Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention dupublic des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques,grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. La stratégie de ladiversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissancesessentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie,et de la cybernétique. « Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux,captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucuntemps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de "Armes silencieusespour guerres tranquilles") 2 Créer des problèmes, puis offrir des solutions Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une"situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-mêmedemandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer laviolence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de loissécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise économique pour faire acceptercomme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics. 3 La stratégie du dégradé Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé",sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalementnouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité,délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraientprovoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement. 4 La stratégie du différé Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureusemais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Ilest toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce quel'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérernaïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, celalaisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignationlorsque le moment sera venu. 5 S'adresser au public comme à des enfants en bas-age La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, despersonnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si lespectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TVfrançaise pour le passage à l'Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, pluson adoptera un ton infantilisant. Pourquoi? "Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de lasuggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée desens critique que celles d'une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerrestranquilles")6 Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...

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7 Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. "La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de tellesorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit etdemeure incompréhensible par les classes inférieures." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles") 8 Encourager le public à se complaire dans la médiocrité Encourager le public à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, et inculte...

– Fin de l'extrait –

Les aptonymes, les contraptonymes

Les aptonymes, les contraptonymes, les pseudonymes les homonymes . Un nom de famille qui a unlien avec le métier de la personne qui le porte c'est un aptonyme. Il s'agit d'un néologisme québécois, formé en combinant apte et onyme, et qui signifie littéralement au nom approprié (note : ou « quiporte bien son nom »). Certains le vive bien, d'autre comme le docteur « boncoeur », cardiologue netrouve pas ça drôle. Un contraptonyme est lorsque l'individu adopte un comportement dans la vie detous les jours qui est contraire a son patronyme. Un individu sur les réseaux sociaux et dans la vraievie bien souvent est associé uniquement tel un aptonyme par les individus qui le surveilleront, ouparleront avec lui, ça n'est pas tous le temps le cas. Les individus peuvent interpréter les médiasuniquement sous différents aptonymes. Les homonymes sur internet peuvent provoquer des casd'usurpation d'identité et d'identité religieuse. Dans le cas ou un individu n'a pas eu l'occasion devoir son interlocuteur , ou a oublié son visage un aptonyme ou homonyme sera susceptible d'usurpéson identité sans que l'interlocuteur s'en aperçoive. Sur les réseaux sociaux, dans la vie réelle unprénom ou un nom vu par un utilisateur qui ne connait pas l'individu peut donner des idéesmalintentionnées a cet utilisateur.

Source : NEON magazine n°10 p44

Violences GéographiquesLa géopolitique de l'émotion est la crise de la psychanalyse .L'utilisation de la géopolitique desémotions par les gouvernements, ou utilisée dans l'identification des individus est un danger massifcar le profilage des utilisateurs est effectué de manière passive, sans contact direct avec le ou lesindividus ciblés, ni questionnement en face a face, ce qui peut laisser envisager plusieurs erreurspossibles liées au pratiques religieuses, et culturelles des individus impliqués. De plus lestechniques de lapidation par saturation médiatique, typées tels que décrites par les mouvements Cultof the dead Cow, ou Zero For Owned ne respectent ni les droits de l'Homme , ni les affinités desindividus étant impliqués dans ce processus. Un(e) ami(e) sur un réseau social n'est pas forcémentun(e) ami(e) dans la vraie vie , elle peut etre votre petite amie Freud n'est pas forcément l'exemple autiliser dans le profiling à distance. Un individu logeant dans un lieu ou dans une rue précise peutêtre ciblée et non différenciée vis a vis de ses critères culturels, des réseaux mafieux peuvent avoirété créés se basant sur la théorie de la forme (Manuel de gestalt thérapie).

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07) Exemples de violences médiatiques

La disruption

Les techniques de manipulation par l'image et le son, se développent de plus en plus actuellement,et dangereusement dans les domaines liés au divertissement et au marketing publicitaire. Il faut seméfier car la publicité n'est pas neutre, elle contient une substance nocive : le dérisoire. Dans cettepartie du rapport nous allons abordé autant les techniques, leurs applications, et leur analyse.

La technique de la disruption : Extrait de :CNFPT - ENACT PIERRE TABANOU Les principes de la « Disruption » (Jean-Marie Dru, BDDP,TBWA, 1996, 2003)

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Autre exemple de disruption dans les medias (jeux videos et sports): Source : 2008http://www.zataz.com/news/17853/tiger-wood--jesus-shoot--video--easport-adv.html

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Exploitation d'une hallucination auditive dans un but parodique: Like a G6 devient like a jesus.

Spiderman profilingAnalyse de la naissance de l’héroïsme pour Peter Parker (Spiderman) Analyse sémiotique basée sur les comics et le film de 2002 . Le lien qui existe entre les livres saints tel que le coran et la sourate des araignées et les contenusculturels ne sont pas fortuits, la culture est le miroir de la société, la transparence offerte au publicconcernant la fabrication des idoles est peut être source de conflits mais peut principalement servirde motif d'ouverture au débat.L'escalation de privilèges qu'offre l'auteur de la BD (Stan Lee) à la prise de conscience du "héros"de Peter Parker à Spiderman est particulière à son personnage. L’héroïsme chez Spiderman n'est pasinné , on le devient, c'est un réel pas franchi dans les comics Marvel au moment ou sort le film. Le

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film est intéressant car il démontre une intellectualisation de la mutation prononcée et propre auSuper-heros.

Les étapes de transformation :

La transformation physique (inviting good karma to cpu): La main , ce qui était sa faiblessedevient une force ,puis la mutation touche tout le corps. Une image symbolique de la puberté,de lasexualisation du héros, il devient un homme, et passe de adolescent à adulte, une tranformationidentitaire opère, son "karma" devient bon.

L'acquisition des super pouvoirs (sudo su): il test et s'amuse avec ses pouvoirs, souvent celaapporte une touche humoristique à l'oeuvre car le superhéros va fail(échoué) en testant sespouvoirs,l'erreur etant une caractéristique typique de l'Homme normal, ce procédé aidera en partiel'idéal du spectateur à se rapprocher de celui du super-héros.

L'utilisation des pouvoirs(wget) , pour séduire MaryJane il devient guerrier mais pas encore unhéros.

Transformation psychologique(./configure), acquisition de la double identité.

Transformation morale (make), changement de motivations, ce pourquoi il combat se transforme.La transformation morale implique parfois un choc émotionnel fort, un traumatisme , comme ledécès d'un proche.ll experimentera le dicton "Il faut d'abord s'aimer soi même avant d'aimer lesautres" (héros inconnu).

Prise de conscience altruiste (make install), La prise de conscience des paroles des autres aiderale héros pour sa transformation morale.

Passage de l'autocontemplation à l'autoanalyse(ls -la) - une fois cette étape franchie il obtient lestatut de superhéros grâce à la reconaissance du public.

Le paradoxe de spiderman, sa citation apocryphe, le fail de la geopolitique de l'émotion : Soit l'amour, l'objet du pouvoir .. « From great power comes great responsability », Soit « Un grand pouvoir implique de grandesresponsabilités ». La pratique de l'équanimité peut consister à faire abstraction de la douleur,mais iln'y a pas de grand amour sans grande jalousie, la jalousie peut représenter la douleur de l'absence oude la présence de l'autre dans une situation bien précise. Donc un dictateur bienfaisant amoureux nepeut pas exister car « de grandes responsabilités, sans preuves d'équanimité n'estqu'endoctrinement » sauf si l'amour qu'il éprouve pour un pays particulier est relatif à l'amour qu'ilportera à sa conjointe.

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Femmes voilées, femmes violées

Des mouvements crypto-anarchistes, sont identifiables dans les médias, ainsi l'utilisation d'un nomde famille, une phrase d'accroche, un patronyme,un objet, un pseudonyme, un nom d'enseigne, peutêtre utilisé à des fins de manipulation de l'opinion, ou certains individus mal-intentionnés peuventpar endoctrinement provoquer des crimes. L'année dernière on a pu constater dans les médias descorrespondances linguistiques en pendu, le plus fréquemment liant indirectement (par l'utilisationde percepts) les faits à l'Iran ou simplement à des organisation terroristes tels qu'Al-Qaida, onconstate donc que les erreurs contextuelles sont exploitées tant par des institutions légitimes commeaccroche que par des groupement terroristes pour dé-crédibiliser l'image d'un individu,d'un grouped'individus, d'une institution, d'un pays.

Extrait de Iran: La justice épargne le pendu survivantHuffPost Maghreb/AFP | Publication: 23/10/2013 18h50 CEST

Un Iranien pendu à survécuLe cas de Alireza M., un homme de 37 ans condamné à mort pour trafic de drogue et pendu à lami-octobre, avait suscité la polémique chez les juristes et les religieux iraniens. Certains estimaientque la sentence n'avait pas été appliquée entièrement, d'autres affirmaient qu'une nouvelle exécutionserait contraire à la loi.

Le condamné avait passé 12 minutes au bout de la corde avant d'être déclaré mort par le médecin dela prison de Bojnourd (nord-est). Le corps avait été transporté à la morgue mais, selon la presse, un employé avait remarqué le lendemain que l'homme respirait encore. Il avait alors été transféré à l'hôpital où il est depuis dans le coma, avec peu de chances de survie.

– Fin de l'extrait –

Exemple de texte en pendu susceptible de provoquer des crimes:Pays-Bas: plus de 750 kilos d'héroïne d'Iran dans un conteneur de raisins secs – extrait deL'Orient-Le Jour – Lundi 19 Mai 2014

Raisin secs donne :IRAN SSI SEXOn comprendra que le lien ne se fait pas directement, il est évident qu'une incitation sélective peutavoir lieu sur un individu malintentionnés ou un groupement. Une seule définition n'est pasforcément la plus appropriés pour mettre en valeur les possibilité d'abus contextuels. Ainsi lessigles , peuvent être détournés de contexte, par substitution, remplacement , juxtaposition, les motset les différentes élocutions cachées contenus à l'intérieur d'un texte. Ce type d'anarchisme est relatifà la manière ou les lecteurs, le plus souvent malintentionnés ou sous l'emprise de substances sontcapable de mal interpréter un ensemble de signes.

08) Terrorisme et géopolitique

Pour une nouvelle géographie du politique de Michel Bussi Dominique Badariotti - 2004 p38 L'ONU en 1990 (résolutions adoptées par l'assemblée générale) rappelle « que tous les Etatsjouissent de l'égalité souveraine et que chaque État a le droit de choisir et de développerlibrement son système politique, aucune méthode électorale qui puisse convenir également àtoutes les nations et à tous les peuples ». Mai au chapitre suivant, elle tend à se contredire eninduisant fortement un système électoral, puisqu’elle souligne « pour déterminer la volonté du

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peuple, il faut un processus électoral qui donne à tous les citoyens des chances égales de devenircandidats et de faire valoir leurs vues politiques, que ce soit à titre individuel ou conjointement avecd'autres ». La position officielle de l'ONU évolue d'ailleurs vers une reconnaissance accrue desspécificités nationales , comme le témoigne la résolution 52/119 (février 1998) , qui réaffirme « lerespect des principes de la souveraineté nationale et de la non-ingérence dans les affairesintérieures en ce qui concerne les processus électoraux », considérant entre autres que « lesprocessus électoraux sont conditionnés par des facteurs historiques , politiques , culturelles etreligieux ». L'ONU « réaffirme également que toute activité ayant pour but d'entraver directementou indirectement le libre déroulement des processus électoraux nationaux, et en particulier ceux despays en développement , ou visant à infléchir les résultats, contrevient à la Charte des Nations Unies[...] , que l'assistance électorale apporté aux États membres par l'ONU ne doit l'être qu'à la demandeet avec le consentement des États concernés ».

Si chacun s'accorde sur l'universalité de la démocratie, les positions divergent donc dès qu'il s'agitde la définir. Parle-t-on du modèle démocratique occidental , privilégiant la primauté de l'individu,ou peut il exister des démocraties communautaires, où par exemple le secret du vote ne serait pasrespecté ? Au nom des spécificités religieuses ou culturelles, les Nations Unies doivent ellesconsidérer comme démocratique un pays où les femmes ne votent pas, ou ne peuvent être élues ? Les textes et déclarations officiels restent également très diserts à propos de l'association entredémocratie et développement : la recherche de l'égalité de condition est elle un objectif à atteindreindissociable de la démocratie ? Peut elle être prioritaire vis à vis des droits électoraux ? Autrequestion , l'aide internationale doit elle être officiellement distribuée au prorata des effortsdémocratiques ? Mais dans ce cas , établir une grille de distribution obligerait a contrario desintentions affichées à définir un modèle universel de démocratie... [...] P51 La démocratie et le sacré La relation entre démocratie et religion fournit un dernier élément d'interprétation du passagemondial à la démocratie . Rousseau affirmait que « la démocratie est un gouvernement si parfaitqu'il convient aux dieux et non aux hommes ». Outre l'affirmation du caractère utopique d'unedémocratie idéale, il mettait ainsi en évidence la différence entre la sécularisation du politique et sasacralisation. Dans le premier cas , la souveraineté appartient aux hommes , dans le second, elleappartient à Dieu. Trois points majeurs sont souvent avancés pour affirmer que la croyancereligieuse s'accommode difficilement avec un recours au gouvernement par les urnes . Tous d'abord,dans une logique religieuse, l'autorité ne peut venir que de Dieu, ou éventuellement de sesreprésentants sur terre , et non des hommes. Le citoyen croyant , en cas de dilemme , serait doncenclin à ne pas se soumettre à la volonté issue du résultat d'un scrutin, mais à ce qu'ordonne unprêtre. Ensuite , pratiquement toutes les religions sont basées sur la notion de communauté, surl'effacement de l'opinion de chacun devant une soumission aux règles d'une collectivitéidéologique , alors que la démocratie est au contraire généralement définie vis à vis de la primautéet de l'indépendance de l'individu sur son environnement social. La logique même de vite secret, «nul à part vous ne peut connaître votre vote» , fondamentale dans une démocratie individualisée, estincompatible avec l'idée de croyance religieuse,puisqu'un vote ne peut être secret devant Dieu. Uncroyant estime donc qu'il devra un jour rendre compte des choix qu'il a opéré dans sa vie , ycompris ses choix électoraux.

– Fin de l'extrait –

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Géopolitique du terrorisme

La géopolitique du terrorisme - Rémi Bauduï 2009p11Les transformations politiques du monde à partir des années 1970, pour leur part autant liées à laDétente qu'a la montée des nouvelles formes de nationalisme d'inspiration religieuse, puis àl'effondrement des logiques impériales des Deux Blocs ont fortement marqué à leur tour le champdes recherches en géopolitique . A la sociologie classique des religions de Max Weber qui examinela puissance du fait religieux de l'intérieur même de la religion, s'oppose une géopolitique desreligions. La méthode d'analyse est renouvelée. La religion est étudiée comme fait territorial. Soninscription dans une géographie physique particulière lui confère un sens politique déterminé quijustifie son intégration dans le champ de la géopolitique. En 1979, la chute du régime autoritaire duShah d'Iran menée par des insurgés acquis à une révolution islamique d'inspiration chiite placéesous la figure de l'imam Khomeiny , a favorisé la redécouverte du fait religieux comme une desformes possibles d'expression exacerbée des antagonismes politiques et conflictualités territoriales.Pour la première fois au XXe siècle , un « tournant du monde » modifiant radicalement la naturedes relations diplomatiques et politiques dans le Golfe mais aussi entre les puissances occidentaleset les Etats du Moyen Orient a tiré ses origines d'une révolution populaire d'inspiration religieuse.La révolution Iranienne conduit à l'élaboration d'une géopolitique des religions . Elle englobel'orthodoxie [Thual, 1993] , le chiisme [Thual, 1995], l'islamisme [Lamchichi 2001], le bouddhisme[Thual 2002] et le christianisme [Chelini Pont, Lioger 2003]. En quelques années , la géopolitiquedes religions est devenue une branche à part entière de la géopolitique [Lacoste 2002;Thual 2004].

En ne se décrivant plus que sous la forme d'un lien de pouvoir, quelle que puisse être son origine, salogique et son désir de territoire et de maitrise de l'espace qui l'accompagnent,la géopolitique estengagée dans un mouvement d'élargissement sans fin de ces thématiques. Elle explore toutes lesvoies possibles, toutes celles qui ne manquent pas de révéler la nature d'un problème complexe ,d'un enjeu de puissance ou plus simplement d'une conflictualité [Thual 2000]. Il nous faut citer sesdéclinaisons en direction des minorités [George 1984], en direction des espaces homogènes du pointde vue linguistique, telle la francophonie [Barrat 1997] ou encore en direction des groupes ousystèmes d'actions organisés en structures de pouvoir autonomes , telle la franc-maçonnerie[Thual 1994]Mais il faut également parler de la géopolitique spécifique des lieux générique commele fait Michel Foucher à propos des frontières, de l'analyse de leur historicité dans leur mode deconstitution et de l'altérité de leurs représentations et de leurs réalités matérielles [Foucher1998]Enfin au delà des ressources énergétiques;il existe également une géopolitique destechniques et des technologies comme en témoigne Henry Bakis [Bakis 1987]. L'irruption de ladrogue sur la scène internationale, faisant de ce fléau l'enjeu de rapports de force tant sur le plandes politiques internes aux Etats producteurs que sur le plan des relations internationales,justifiel'émergence d'une nouvelle géopolitique qui fait l'objet de nombreuses publications depuis le débutdes années 90 [Delbrel 1991, Labrousse ,Koutouzis 1996]. La géopolitique des drogues prends senstant au niveau des pays producteurs que des pays consommateurs. Les premiers font de la drogue unsystème de leur puissance économique et militaire, les seconds par leur capacité prohibitionnistedéterminent le champ du licite et de l'illicite et réordonnent des frontières et des entités politiquessur des bases économiques, socio-spatiales et culturelles.Ressources énergétiques menacées depénurie, émiettement des Etats Nations par delà l'effondrement de la structure bipolaire des deuxgrandes puissances , appauvrissement de pans entiers de la planète, écartés des grands flux de lamondialisation fonderaient la nouvelle géopolitique. La structure unipolaire et fragmentée du« nouveau désordre mondial » , décrite par certains comme une situation transitoire, induitd'autorité une géopolitique négative, en quelque sorte en creux , qui témoigne tant de l'impuissanceà reconstruire des systèmes politiques cohérents que de l'impossibilité d'une reconstruction

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immédiate des systèmes de régulation économique et sociale. Au point que le désordre comme sonantithèse l'ordre est aussi perçu comme l'expression d'une forme agissante dotée de sa proprecapacité à penser le politique et ses intéractions nécessaires au territoire.[Badie 2004] Ce que l'onpourrait qualifier de « géopolitique des désastres » ou des « désordres »ou encore de« géopolitique de la peur » fait désormais partie de la géopolitique conventionnelle. Ce quecertains spécialistes appellent la « géopolitique contemporaine » intègre cette géopolitique inverséepar rapport à son objet initial. Elle fait sens notamment par référence aux travaux d'IgnacioRamonet sur les effets négatifs de la mondialisation et de son système PPII – les activitésfinancières, commerciales, culturelles ,médiatiques possédant quatre qualités principales : planétaire, permanent, immédiat et immatériel – qui aboutissent selon lui à une « géopolitique du chaos »[Ramonet 1999] Elle se retrouve également au cœur des travaux de Bernard Alidières sur lagéopolitique des représentations politiques de l'insécurité [Alidières, 2006].Rien ne signifie mieux la diversité des approches en cours dans le domaine de la géopolitique queles manuels, dictionnaires et bibliographies qui voient le jour depuis quelques années. Cetteentreprise spécifique semble en quelque sorte chercher à sceller définitivement le sort de la nouvellegéopolitique en la consacrant comme un champ scientifique à part entière. La vertu du dictionnaireréside bien dans la capacité à éprouver un système global de classification et d'inventaire dont letout décrirait une cohérence tant par la description précise des limites de la discipline que parl'explicitation des concepts et autres systèmes d'analyses.

Références, outils et méthodes de la géopolitique du terrorismep38C'est à Friedrich Ratzel(1844-1904) qu'il faut initialement faire référence. Par l'importance de sestravaux sur la Politische Geographie, ce géographe germanique et nationaliste convaincu, est un desfondateurs de la géopolitique.S'il semble ne faire que prolonger les débats de la philosophie desLumières sur la place de l'Homme dans les systèmes politiques et sociaux, son apport majeurréside dans l'invention géographique des rapports de puissance à l'échelle des Etats européens. Enreprenant à son compte le mot de Lebensraum, Ratzel témoigne que l'homme et les sociétésdemeurent tributaires du sol et de la terre. Et d'user même du mot grec d'oekoumène pour rendrecompte de l'intérêt que représente , pour le développement de l'être humain, le milieu ou ce que l'ondésigne aujourd'hui sous le vocable d' « écologie humaine ». A l'image de tout organisme vivant –ce qui a permis de parler de vision organiciste du géographe – Ratzel rapporte le déploiement del'homme mais aussi des civilisations dans la relation étroite au sol et au territoire dans lesquels ils sedéploient. Le territoire est moins situé du côté de la vision spatiale d'un espace plan et linéaire,simple support à l'activité humaine;que du côté de la différenciation , du mouvement et des aspéritésqui lui confère la relation entre sol , homme et activités. La géographie ratzelienne fait de l'espacemoins un support aux activités humaines et politiques qu'une forme décisive – à défaut d'êtredéterministe - , productrice d'intéractions avec les établissements humains. Elle situe le devenir desrelations internationales entre Etats-Nations dans deux registres différents du politique : l'équilibreet le conflit. Le premier , le plus rare, ne serait que l'expression spatiale de la tendance àl'égalisation et à la ressemblance. Le second, le plus probable, ferait de l'espace une des causes dedifférenciation des puissances et un enjeu de la violence entre elles. Car la lutte pour la vie est enpartie une lutte pour l'espace. Et de produire dans le domaine des relations internationales ce queGérard Dussouy appelle les « sept lois de l'espace » qui fondent cette anthropo-géographieratzelienne : - la culture en tant que construction collective favorise le déploiement et le rayonnement del'état ;- la croissance de l'Etat ne relève pas d'un quelconque principe naturaliste. Elle est laconséquence du développement intellectuel, moral , politique et social des peuples qui le

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forment.- l'histoire de la croissance de l'Etat relève généralement d'un processus d'absorption et d'uneintégration des plus petits par les plus forts.- la frontière constitue un des organes périphériques majeurs de l'Etat moderne tant elleimprime le mouvement de sa croissance ou de son repli ; Elle témoigne de la vitalité ou dudéclin des systèmes politico-militaires contemporains.- dans sa croissance l'Etat s'efforce d'atteindre les positions politiques avantageuses que lesatouts géographiques , tel les facteurs continentaux et débouchés maritimes représentent pourlui.- les stimuli à la croissance spatiale des états ne relèvent pas de l'intérieur mais de l'extérieurque procurent les rivalités, les menaces et risques des Etats voisins.- le mouvement général conduit à la croissance des Etats qui devraient atteindre desdimensions continentales.

La géographie ratzelienne fait figure de modèle pour toute réflexion qui prend en compte l'espacecomme une donnée majeure du politique qu'elles qu'en soient ses formes. Au-delà du darwinismesocial dont elle fait preuve en reliant lutte pour la vie à lutte pour l'espace ; l'antropogéographie deRatzel témoigne que les territoires demeurent le lieu de tous les rapports de force tant il existe selonlui une contradiction entre le mouvement continu pour la vie et l'espace de la terre qui ne changejamais. Elle situe l'essence du conflit dans le jeu des contradictions entre actions humaine et enjeuxterritoriaux.Dans l'esprit de Ratzel , le combat sur la terre pour l'espace recouvre toutes les formesavérées de violences politiques que ce soient des guerres entre Etats ; des guerres coloniales etautres. Si en termes de violences extrèmes , Ratzel n'étudie guère au-delà de ce qu'il appelle degénocide des Indiens d'Amérique , selon lui, toutes les formes de violence institutionelles et/ouradicales prennent sens dans l'analyse des rapports de forces entre groupes humains pour le contrôlede l'espace.P40

[…]P52La géopolitique du terrorisme puise dans l'ensemble de l'histoire de la géopolitique les éléments desa définition. Elle devrait être lue comme une somme, celle des apports successifs produits depuisles précurseurs – Ratzel et Haushofer sur la fonction stratégique de l'espace – jusqu'à ceux de lanouvelle géopolitique d'Herodote sur la production des territoires de sécession des marges etpériphéries des Etats Nations en prenant aussi en considération les acquis de l'école française degéographie sur les micro-échelles de la géopolitique. Nous avons essayé d'en produire ladémonstration. Les facteurs permanents d'analyse d'une géopolitique du terrorisme devraient ainsi prendre enconsidération les considérations suivantes : -l'émergence de la violence radicale peut être rapportée à une somme de systèmes decausalités bien différentes les unes des autres pouvant aussi bien recouper les anciensantagonismes nés des découpages artificiels des frontières de la colonisation, le désordre nédes conditions d'effondrement des Etats-Nations au sortir d'un système bipolaire, ou encoreles contre-coups et les réactions engendrées par les puissances impériales sur leur théâtred'opérations extérieures.

-au delà des causes, le plus souvent d'essence politique , c'est l'état d'anomie politique maisaussi sociale qui suscite le recours à toutes les formes de violence.

-dans la perspective de sa mise en œuvre l'espace et le territoire deviennent le premier lieu

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d'enjeu des conflictualités entre groupes humains. Il ne peut y avoir une prise enconsidération de la variable terroriste sans la rapporter, en deçà des causes des conflitspolitiques, à la mesure du territoire comme lieu de production de violence mais aussi supportà cette même violence. Le territoire extériorise la violence qu'il engendre par ailleurs.

-la géopolitique de la subversion et du terrorisme ne peut ignorer la variable spatiale dansl'ensemble de ses dimensions stratégiques mais aussi prescriptives en termes de formes deviolence et de gestion des territoires pour la constituer comme levier d'action idéologique.

-l'importance des situations de conflits dans le monde dans lesquelles la violence terroriste estprésente, les interactions instituées entre les combats des uns et des autres - les alliancesobjectives et causes communes par delà des objectifs et des buts politiques différents –témoignent d'une géopolitique de la violence mondialisée qui renvoie, pour le coup, auxdonnées structurelles de la géopolitique classique. De façon pendante , la structurationpendante sur le plan des relations bilatérales , multilatérales et de la gouvernance mondiale ,de la lutte anti-terroriste contribue à façonner les contours d'une géopolitique mondiale de laterreur. Ce n'est pas un des moindres paradoxes de voir surgir, dans un monde qui a privilégiéles logiques déterritorialisantes d'une globalisation agressive, la recomposition de rationalitésterritoriales de subversion et de lutte antiterroriste à l'origine d'une nouvelle géopolitiquemondialiste.

Le terrorisme territoire VS réseauxp53Dans l'ordre de notre réflexion , il a été question de signifier en quoi le terrorisme ne pouvait êtreanalysé comme phénomène exogène à l'environnement politique et stratégique des sociétés danslesquelles il se meut. Pour avoir été banalisé comme phénomène de violence, le terrorisme s'esttrouvé privé de toute analyse qui mette en jeu d'autres données que celles qui portaient sur la naturede la protestation ou des formes de frustration accumulées par les individus recourant à desviolences extrêmes. Le déficit d'analyse au rang desquels la géopolitique semble des plusprometteuses. Une géopolitique du terrorisme est non seulement de l'ordre du faisable mais aussi dela nécessité.Elle offrirait les moyens de mieux comprendre les lignes de fracture du mondecontemporain et les intéractions qui se déploient entre violence, terrorisme et territoires au pointd'engager à marche forcée la recomposition du système des relations internationales.

La première étape franchie, il est désormais possible d'aller plus avant dans cette réflexion.C'estl'objet de ce propos de qualifier la nature du terrorisme en reposant sur la question pas tropévidente : qu'est ce que le terrorisme ? Mais plutot que de cheminer sur des sentiers trop empruntés,nous souhaiterions interroger ce phénomène de manière instituée. [...]Nous procèdons à uneopération somme toute banale dans le domaine de l'analyse des sciences sociales au tournant desannées 1950-1960. Elle s'inspire du structuralisme pour lequel l'événement est critiqué .Elle estconsidéré comme accordant la part trop belle au principe de libre arbitre.Le structuralisme dénoncedans les manières de faire des sciences sociales de l'époque et notamment de l'histoireévénementielle la référence exclusive aux faits des hommes illustres. Il rejette l'absence d’aménitéprodiguée pour expliquer les comportements de l'homme politique moins édictés par la raison ou larationalité immédiate que par des traditions , des coutumes , des manières de faire et des habitusséculaires et éprouvés dans la permanence de l'histoire. Selon lui l'événement , en l'occurence le faitpolitique , demeure l'illusion de la nouveauté, du jamais vu ou encore de l'impensable. Telle lafonction symbolique du masque et de ses usages cérémoniaux dans les cultures traditionnelles,l'événement offrirait aux hommes l'illusion de la nouveauté, du jamais vu ou encore del'impensable.[...]Rejoignant l'énoncé structuraliste, il s'agit d'interroger les terrorismes, moins dans

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leur novation en termes d'énonciation de la violence ou encore de formes de violence que dans cequi les relie par delà des mots d'ordre et jeu de références aussi diversifiés que le marxisme , lesocialisme, le libéralisme, le maoïsme, le nationalisme , l'anticapitalisme ,le régionalisme,l'autonomisme ou encore l'islamisme...[ …] L'hypothèse majeure soumise à la sagacité du lecteur est que les terrorismes, en tant querecherche d'une efficacité, dépendent , pour une large part, autant des revendicationsidéologiques que des dispositifs et moyens logistiques dont ils se dotent pour atteindre dans lefeu de l'action le succès militaire et politique.[...] P59 Penser donc la structure et l'organisation dumouvement, quels que soient sa nature, son contexte et ses objectifs, est une constante duterrorisme.Les exemples sont nombreux et peuvent être tirés de l'histoire. La confrérie des Assassinsest fondée au XIe Siècle par l'ismaélien Hasan i Sabbâ pour propager l'orthodoxie chiite sur lesterres du sunnisme. Son histoire est d'autant plus intéressante que sa redécouverte scientifique à lafin des années 1960 est allée de pair avec son entrée dans l'historiographie du terrorismecontemporain. Dès cette époque, la confrérie est définie comme la première réelle entrepriseterroriste de l'humanité [Lewis 1982]. Avec l'expansion du terrorisme international dans les années1970-1980, elle est perçue comme la forme archétypale de ses violences extrêmes. Avec lesévénements du 11 Septembre 2001, elle est aujourd'hui assimilée à une véritable internationale duterrorisme et devient tant dans l'imaginaire collectif que pour beaucoup de spécialistes, l'ancêtred'Al-Qaida.

Le rapprochement conduit entre la secte des Assassins et Al-Qaida repose, par delà un sautvertigineux de près de 10 siècles , sur un ensemble de convergences au rang desquelles figurela question de l'islam et de sa diffusion par la violence.

Les types de terrorismesOn comprendra dans le texte suivant que La bible est aussi un vecteur utilisé dans la fabrique desterroristes par la phrase . « le sang de l'alliance nouvelle et éternelle ».Extrait de : Les 100 mots du terrorisme 2010 Alain Bauer , Jean Louis Bruguière[...]Initialement , terrorisme signifiait action sanglante destinée à paralyser de crainte la population(à sa première apparition attestée en 1793, il équivaut à : propagation de la Terreur révolutionnaire).Le sens a évolué au fil du temps. Le dictionnaire précise désormais : « Terrorisme : n.M Ensembled'actes de violence commis par une organisation pour créer un climat d'insécurité ou renverser leGouvernement établi ». S'il existe bien une violence étatique relevant de l'expression « terrorismed'Etat », la plupart des actions terroristes sont menées contre un Etat, par des acteurs qui ne sont nila police ni les forces armées d'un Etat souverain. Le mot « terroriste » décrit une méthode sans rienindiquer des fins poursuivies. Certains voient ainsi dans les terroristes des « combattants de laliberté ». Mais on a aussi vu des Etats « déclarer la guerre » au terrorisme ou en tirer prétexte pourrestreindre certaines libertés ou justifier l'entrée en guerre contre un autre Etat. Il existe plusieursfaçons de classer « les » terrorismes en fonction de leurs acteurs ou de leurs buts. Mais toutesséparent peu ou prou un terrorisme qui vise à contraindre un pouvoir, d'un autre qui cherche à leconquérir (ou à le détruire). Dans le premier cas, l'inspirateurs de cette stratégie peut être un autreEtat par agents interposés ou une organisation : il cherche à faire cèder la volonté d'i,Etat souverainsur un point. Le terrorisme peut aussi s'adresser à lui depuis sa base territoriale – un pays envahi –pour revendiquer une décolonisation ou une indépendance.C'est pourquoi on distingue souvent lesterrorismes suivant les objectifs qu'il se donnent : terrorisme révolutionnaire ,un terrorismeidentitaire , terrorisme de groupes qui réclament une forme quelconque d'indépendance ou dereconnaissance , et terrorisme instrumental, qui vise à obtenir une action ou une concession d'uneautorité . La religion constitue un 4eme motif.L'acte terroriste possède une dimension politique qui s'exprime par la force symbolique de ses actes

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et leur sémantique : il sert à dire autant qu'à tuer et il tue pour dire. Il n'aurait aucun sens si la ciblene comprenait pas pourquoi elle est frappée. Le terroriste recherche un effet publicitaire, voirepédagogique ; le sang n'est que le vecteur d'un message comminatoire, aujourd'hui amplifié parle recours aux techniques les plus modernes de l'information et de la communication. Le terroristene cherche ni a convaincre ni à séduire (sauf les éventuels partisan qu'il compte rallier) ; il montresa force à son ennemi et publie sa cause ; il contraint par la terreur ; il radicalise une situation enobligeant chacun )à choisir son camp.

ConceptsLe terrorisme n'est pas une doctrine , c'est une méthode fondée sur l'usage de la terreur. Cependant,aucune définition universelle n'en a été adoptée, ce qui réduit la portée des résolutions de l'ONU surle sujet . La principale difficulté vient du fait que nombre d'Etats, notamment du Tiers Monde ,considèrent que le terrorisme est un combat légitime, voire « une guerre du pauvre », alors que lespays (notamment occidentaux) qui en sont les victimes l'envisagent sous l'angle de ses effetsdestructeurs, lâches et criminels à leurs yeux. Quel que soit le point de vue , le terrorisme estd'essence politique. Il tend par la terreur à déstabiliser un Etat ou ses institutions. Cela le différenciedu crime organisé , bien qu'il utilise souvent les même armes. La finalité du second est le profitillicite. La déstabilisation des institutions étatiques qui peut en résulter n'est pas le but final, mais laconséquence de sa stratégie. Encore que , nous le verrons , les frontières entre terrorisme et crimeorganisé tendent de plus en plus à s'estomper.Consciente de ce que l'emploi de la terreur sur les populations civiles doit être banni par lacommunauté des nations , l'ONU, lors de son sommet du 14 septembre 2005, a fait condamner ,pour la première fois par tous les gouvernements , clairement et sans réserve , le terrorisme , « soustoutes ses formes, quels qu'en soient les auteurs, les lieux et les buts », car il constitue une desmenaces les plus graves pour la paix et lasécurité internationales ». L'année suivante , les 192 étatsmembres ont convenu, également pour la première fois , d'une approche commune, et adopté unestratégie antiterroriste mondiale pour les Nations Unies.Cette prise de position n'est pas de pureforme. Elle permet de recourir au chapitre VII de la charte pour contraindre un Etat convaincud'activités terroristes de s'acquitter de ses obligations. Dès aprés les attentats de Lockerbie(décembre 1988) et contre le DC 10 d'UTA (septembre 1989) le conseil de sécurité avait voté dessanctions contre la Lybie .

Terrorisme selon les Etats UnisLe département de la Défense américain définit le terrorisme comme « l'usage calculé de laviolence ou de la menace de violence pour créer la peur, destiné à contraindre ou à intimider desgouvernements ou des sociétés afin d'atteindre des objectifs généralement politiques , religieux ouidéologiques».Ainsi pour les Etats Unis le terrorisme est une activité qui : -implique un acte violent ou un acte dangereux pour la vie humaine , des biens ou desinfrastructures.- a pour but d'intimider ou contraindre une population civile, d'influencer la politique d'ungouvernement par l'intimidation ou la force ; d'affecter leur comportement par des destructionsmassives , des assassinats, des enlèvements ou des prises d'otages ; Terrorisme selon l'Union EuropéenneL'Europe a une autre approche . La décision cadre du Conseil de l'Union européenne relative à lalutte contre le terrorisme du 13 Juin 2002 spécifie dans son article premier que sont « considérécomme infractions terroristes les actes intentionnels [qui énumèrent notamment les atteintes à la vieet aux personnes, les prises d'otages, les destructions massives d'infrastructures critiques, lafabrication, la possession et la détention , le transport , la fourniture ou l'utilisation d'armes à feu,

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d'explosifs ou d'armes de type NRBC...] tels qu'ils sont définis comme infractions par le droitinternational, qui, par leur nature et leur contexte, peuvent porter gravement atteinte à un pays ou àune organisation internationale lorsque l'auteur les commet dans le but de :- gravement intimider une population ou ;- contraindre indûment les pouvoirs publics ou une organisation internationale à accomplir ou às'abstenir d'accomplir un acte quelconque ou ;-gravement déstabiliser ou détruire les structures fondamentales politiques constitutionnelles,économiques ou sociales d'un pays ou une organisation internationale. »

Dans l'accord du 30 novembre 2009 , les Etats Unis et l'UE ont adopté une définition commune surle « traitement et le transfert de données de messagerie financière de l'UE aux Etats Unis aux finsdu programme de surveillance de financement du Terrorisme »;(accord TFTP)Le parlementeuropéen à rejeté cet accord le 12 février 2010. De nouvelles discussions engagées en février ontdébouchés sur un nouvel accord signé le 11 juin 2010 et qui a été approuvé par le parlementeuropéen le 8 juillet. Ce nouvel accord n'a pas remis en cause (article 2) la définition de l'acteterroriste de 2009. Dans son article 2, portant sur le champ d'application limité au « comportementlié au terrorisme ou au financement du terrorisme », il est spécifié : « le présent accord s'applique àl'obtention et à l'utilisation de données de messagerie financière et de données connexes aux fins dela prévention, de la détection, des enquêtes ou des poursuites portant sur : a) les actes d'une personne ou d'une entité qui présentent un caractère violent, un danger pour la viehumaine ou qui font peser un risque de dommage à des biens ou à des infrastructures et qui, comptetenu de leur nature et du contexte , peuvent être raisonnablement perçu comme étant perpétrés dansle but : i) d'intimider une population ou de faire pression sur elle ;ii)d'intimider ou de contraindre des pouvoirs publics ou une organisation internationale, ou de fairepression sur ceux-ci, pour qu'ils agissent ou s'abstiennent d'agir.Iii) ou de gravement destabiliser ou détruire les infrastructures fondamentales politiques ,économiques ou sociales d'un pays ou d'une organisation internationale ;

Terrorisme Politique Les objectifs de nature exclusivement politique s'inscrivent dans un contexte géostratégique donné.Tel fut le cas pour des organisations palestiniennes dites du Front du Refus (Groupe Abou Nidal,FPLP, FPLP-CG, FPLP-OS, FARL, Hezbollah) réputé pratiquer le terrorisme « sponsorisé » , carces organisations étaient liées à des Etats du monde arabe (Syrie, Lybie, Irak, Yemen du Sud) qui sesituaient dans la zone d'influence socialiste ; Dans le contexte de la guerre froide et des conflitsrégionaux, comme au moyen Orient, ces organisations participaient , par leurs actions à la stratégiede contournelent élaborée par Moscou et mise e œuvre par les pays socialistes.

Terrorisme Idéologique Oeuvre de mouvements disparates provenant pour certains de la mouvance anarchiste ou de groupesd'extrême gauche (Action directe, Prima Linea, COLP) ou, pour d'autres se revendiquant d'unmarxisme léninism plus classique (Brigades Rouges, GARI, RAF,RZ,CCC, GRAPO,PCE-R), toussont engagés dans un processus révolutionnaire. Ces organisatios ont constitué ce qu'on a appelél' « euroterrorisme » partageant une plateforme politique anticapitaliste et anti impérialiste. Elles ontprospéré dans la décennie 1980 et disparu avec l'effondrement du mur de Berlin.

Terrorisme ReligieuxTerrorisme se réclamant d'une légitimité religieuse en fait prétextes idéologiques pour imposer unordre « voulu par Dieu » ou une vision apocalyptique du futur (Secte Aum ou mouvements

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islamistes radicaux).

Terrorisme SociétalSe fondant sur un choix de vie ou de société (mouvements antispécistes pratiquant l'écoterrorisme,anti avortement , racistes) et cherchant généralement à imposer une revendication unique plutôtqu'un ordre politique global.

Propagande par le fait Stratégie d'action politique prolongeant la propagande écrite et verbale que certains, dans lesmilieux anarchistes , jugent insuffisante pour mobiliser les opprimés. Cette méthode repose sur le« fait insurrectionnel », « moyen de propagande le plus efficace », et vise à sortir du « terrainlégal » pour passer d'une « période d'affirmation » à une « période d'action », de « révoltepermanente », la « seule voie menant à la révolution ». La « propagande par le fait » utilise desmoyens très divers dans l'espoir de provoquer une prise de conscience des masses : actes deterrorisme ; expéditions punitives, sabotage,boycott, guérilla[...]

Jihadisme/salafismeCes deux concepts ne se recoupent pas , mais ils sont souvent associés. Le courant salafiste neconduit pas nécessairement au Jihad, même si ce dernier tel que le définissent Al Qaida et lesorganisations islamistes radicales proches se revendiquent du salafisme. Il existe aussi desorganisations non salafistes (voir non sunnites) qui nomment Jihad ce que leurs adversairesappellent terrorisme. Le Djihad ou (jihad)[...] au sens religieux du terme , c'est avant tout un combatintérieur contre les mauvais penchants de l'âme , pour s'améliorer soi-même ou pour améliorer lasociété. Le « Grand Jihad » est donc cet effort sur soi pour devenir un meilleur musulman.Il existe également le Jihad par l'épée qui sert d'argument pour légitimer à travers l'histoire lesguerres menées contre d'autres musulmans (sunnites contre chiites) ou des non musulmans , les« infidèles ». […]

Ecoterrorisme Cette notion recouvre les actes d'intimidation de menace et de violence commis au nom de la causeanimale ou de l'écologie radicale (terrorisme à cause unique). L'écoactivisme regroupe en fait touteune gamme d'actes malveillants : allant du « spam » informatique au terrorisme en passant par lesgraffitis, les dégradations ,les menaces téléphoniques.[...] Les principales organisations imploqiéesdans l'écoterrorisme sont l'ALF et l'ELF qui s'appuient sur les notions d'anti-spécisme.[...]

CyberterrorismeIl consiste d'abord à détruire ou a corrompre les systèmes informatiques , dans le but de déstabiliserun Etat ou d'exercer un chantage. Il peut s'agir d'une attaque physique sur des serveurs mais surtoutde piratage des systèmes par des bombes logiques, des chevaux de troie, des virus... Les réseauxislamistes radicaux liés à ce qu'on dénomme Al-Qaida maîtrisent de mieux en mieux les techniquesmodernes de la communication et d'information sur Internet, soit pour sécuriser leurs activitésclandestines, soit pour rechercher d'autres moyens de lutte (éventuellement recruter, fairecorrespondre , former des militants). Ces réseaux disposent aujourd'hui d'ingénieurs et de hackerscapables de planifier des attaques informatiques sur des infrastructures critiques. La menace doitêtre d'autant plus prise au sérieux que certains Etats peuvent , en fonction de leurs intérêtsgéopolitiques , aider des groupes terroristes à perpétrer ces nouvelles formes d'agression – unsponsoring qui rappellerait l'attitude des pays du moyen orient à l'égard d'organisationspalestiniennes pendant la guerre froide. Le cyber-terrorisme serait alors une composante u unparavent des cyberattaques d'origine étatique , du type de celles qu'ont subies ces dernières années

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certains pays comme l'Estonie ou la Corée du Sud.

– Fin de l'extrait –

La violence des médias Triple A une anthropologue dans les agences de notation - Alexandra Ouroussoff – 2013 p5 introduction Avant d'entreprendre ce voyage ethnographique dans le monde des élites capitalistes, je m'imaginaisque , s'il y avait bien une idée partagée par tous les capitalistes, c'était que les profits impliquaienttoujours le risque d'une perte. Il me paraissait incontestable qu'au sein d'une économie fondée surles principes du marché , l'innovation et son cortège de contingences et de risques faisaient partieintégrante du processus qui rendait les profits possibles. Toutefois , j'ai rapidement découvert quecette hypothèse était fausse. Dans les années 1980, un nouveau consensus émergea parmi lesgroupes d'investisseurs, selon lequel le risque n'était pas aprés tout, une condition de possibilité duprofit. L'argumentation sur laquelle reposait ce nouveau consensus se fondait sur l'idée qu'il existaitdes raisons suffisamment solides de croire que les techniques qui avaient été développées dans les années 1970 afin de mesurer et de répartir lesrisques permettaient aux investisseurs de surmonter une fois pour toutes l'incertitude de leurenvironnement. Et, en effet , le développement sans précédent de la confiance des investisseurs dansleur capacité à mesurer et à contrôler le risque allait devenir l'une des caractéristiques majeures dusystème financier qui a émergé au cours des dernières décennies du XXe siècles.

Cette confiance, toutefois fut sévèrement ébranlée par la crise financière de 2007, quand alors quel'intégralité du secteur bancaire menaçait de s'écrouler, l'élite financière commença à mettre endoute sa capacité à contrôler l'avenir. Larry Summers, à l'époque le principal conseiller économiquedu président Obama, concluait que : « Environ tous les trois ans, depuis une génération, un systèmeprétendant gérer, répartir et contrôler les risques se retrouve en fait à l'origine du risque - avec lesconséquences dévastatrices que l'on connaît pour les travailleurs, les consommateurs et lescontribuables ». [...] Cet ouvrage a pour ambition d'apporter un éclairage sur la nature de notre toute nouvelledépendance à l'égard de la calculabilité du risque. Fondée sur un travail de terrain au long coursauprès de chefs d'entreprises opérant à l'échelle mondiale et parmi des analystes de crédit travaillant dans les principales agences de notation , cette analyse suggère que la foi desinvestisseurs dans la précision et la pertinence des chiffres n'est pas qu'une simple question desstatistiques et de mathématiques : cette foi prend source dans une conception particulière et contestée de l'économie capitaliste.[...]

Les notes sont publiées sous une forme facile à comprendre , à savoir des lettres. La hiérarchie desnotes suit l'ordre alphabétique. Les entreprises sont classées selon la probabilité – relative , maisconnue – que leurs futurs gains soient en mesure de leur permettre de faire face aux événementsimprévus. Une entreprise notée triple A est considérée avoir les reins exceptionnellement solides sacapacité à ne pas être affectée par les événements imprévus est virtuellement garantie. [...] p25 L'échange qui va suivre illustre parfaitement la frustration et la fureur des cadres à l'idée que ceuxdont la tâche est d'évaluer la viabilité de leurs entreprises ne se sentent absolument pas concernéspar la réalité. Il eut lieu lors de ma première rencontre avec Ron, le directeur financier d'uneentreprise très bien notée et contrôlant une partie du marché pour un produit dont dépend l'ensemblede l'économie globale. N'ayant tout d'abord pas compris l'objet de ma recherche , Rone sauta de sa

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chaise, me toisa du haut de son mètre quatre vingts et hurla :

« Comment êtes vous entrée ici ? Je pensais que ma secrétaire faisait mieux son travail. Jen'achèterai jamais un livre sur le risque, même si c'était le dernier putain de bouquin sur cetteplanète !». [...] p29 A la seule évocation de sa dernière réunion avec des analystes, John , un directeur financier , frôlal'apoplexie . Le voyant commencer à trembler de la tête aux pieds , je me levai inquiète, pourappeler la secrétaire , lorsqu'il se redressa brusquement et se mit à hurler en frappant la table de sonpoing :

« Ils ne sont pas dans le coup. Ils ont perdu tout contact avec la réalité . Les gens qui dirigentl'économie aujourd'hui, ils n'ont plus aucune idée de ce qu'est le monde réel. La distance qui noussépare est insurmontable. [il fit une pause dans sa diatribe, se calma un peu , et ajouta:] Mais bon ,les entreprises ont besoin d'investissements. ».

Cette nouvelle force au cœur de l'économie, née de l'incapacité des investisseurs à reconnaître dansl'incertitude non mesurable une condition nécessaire et objective du profit, a sapé profondément lesprincipes de la croissance . Aux yeux des cadres, cette dernière n'est pas seulement essentielle à laviabilité de leur entreprise , mais également au futur de l'économie dans sont ensemble.Théories agenda setting

09) Violences faites aux bibliothèques L'évolution des technologies et des techniques de programmation s'ouvrent vers la tendance dutransfert des conflits entre ce qui se passe dans les rues et les quartiers défavorisés pour des raisonsavant tout politiques vers l'outil informatique et le support culturel proposé, soit :

• Le jeu vidéo• La bande dessinée• Le dvd• Le livre

Les violences faites aux bibliothèques se manifestent par l'utilisation et la sélection d'une suited'éléments culturels en fonction du contexte dont celui-ci est exploité, les abus bioéthiques sontpossibles et difficilement identifiables. La violence envers les bibliothèque peut être provoquée parune surveillance excessive de ses lecteurs, la participation du public à des actions malveillantes., etprofesseurs. Une trop grande, ou une carence entre le livre et le contenu escompté,où le conflit naitavant tout de la précarité.

Profiling des cyber-menaces

• identité collective (anonymous, relations avec des entités étatiques).

• importance des relations (équipes de hackers, sk).

• lien familiaux:journalisme, usurpation des liens familiaux (même nom de famille), usurpation d'identité culturelle, ressemblance.

• bonnes impressions.

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• bonnes intentions.

• honte et absence de culpabilité.

• la pensée associative.

• le passage d'information émotionnelle.

Histoire des mouvements sociaux en france de 1814 à nos jours sous la direction de michelpigenet et tartakowsky P616 Un segment populaire

[...].On privilegiera ici la fraction des classes populaires qui réside dans les « cités hlm » despériphéries des grandes villes. Cette inscription territoriale renvoie autant a des donnéessocioéconomiques (bas niveaux de revenu, taux de chomage élevé, bas niveau de scolarisation) qu'ades modes d'action (participation électorale complexe, émeutes, mais aussi une vie associative etculturelle intense), des trajectoires détachement de la classe ouvrière traditionnelle à travers desparcours migratoires hétérogènes souvent entamés dans d'anciennes colonies françaises), desrapports ambigus à l'état et aux institutions publiques (mêlant attente forte et prise de distance ) etenvers la stigmatisation que résument diverses dénominations extérieures : les « banlieues », les « jeunes de banlieues », les« quartiers hlm ». Associées à la précarité, les stratégies de type « chasseur », un temps conjuréespar la stabilité du salariat, réapparaissent dans un cadre où la « lutte pour la survie » est une réalitéquotidienne pour bon nombre de familles et occupe de plus en plus d'individus. Ces populations sepensent elles - mêmes et sont pensées du double point de vue de la citoyenneté et de leur inscriptionterritoriale bien plus que sous le qualificatif « d'ouvriers » ou de travailleurs.

P617 Les classes populaires en démocratie La politicité qui se développe dans les quartiers à partir des années 1980 est difficile à saisir et nonmoins difficile à intégrer dans les cadres normatifs de la pensée politique contemporaine. Lesformes de mobilisation qui lui sont associées posent au moins deux problèmes. Le premier concerneleur caractère fréquemment violent et ou illégal, le second découle du recours a l'action collectivedans la lutte pour la survie. Ce mélange de genres pose d'un coté la question des limites du politique; de l'autre il met en question l'autonomie du politique vis a vis du social. Dans une enquête récente 2008-2011 menée dans huit villes de la périphérie parisienne, lesbibliothécaires ont caractérisé les quartiers dans lesquels ils travaillent comme « violents » ettraversés par l'insécurité (merklen, 2011) . Cet imaginaire de « violences » associé aux « quartiers difficiles » se fonde dans ce discours sur une représentation formée avant leur prise de fonction . «Quand j'ai dit a ma famille que je viendrais dans le 93, ils m'ont dit « mais t'es folle !» (agnès)» . «Quand je suis venu travailler ici, je savais que ça allait être dur... L'image que j'en avais , c'était labanlieue, les violences, tout ce qu'on entends à la télé ,quoi » (Baptiste). Un jeune bibliothècaireoriginaire de province explique encore à ses parents qu'il travaille encore a paris « pour pas leurfaire peur ». Cette image des quartiers comme territoires violents est assiociée aux nouvelles formesd'action décrfites dans les années 1980 comme des « violences urbaines » qualifiées d'émeutes àpartir de l'automne 2005. Se développe alors toute une littérature qui aborde la constructionpolitico-médiatique de ces « violences » .Les révoltes collectives sont ainsi liées aux déterminationset surdéterminations sociales, mais ont également a voir avec les « interventions » de l'Etat dans ces

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territoires et leur instrumentalisation électorale paraît évidente. Cependant la sociologie et lascience politique tarderont a reconnaître la nature éminemment politique de ces mobilisationscollectives. Une des formes de la violence politiqaue trouve son épicentre dans l'action de la policea l'égard de la population de ces quartiers , intervention elle-même fondée sur le magma dereprésentations qui les entoure (fassin 2011).La politisation de ces réactions provient du sentimentde plus en plus répandu parmis les classes populaires dans ces quartiers , que la police fait un usageillégitime de la force. Le constat que de tels abus tomberaient « toujours sur les mêmes » contribueà dresser une frontière sociale entre, d'un coté , les arabes, les noirs , les jeunes gens , et , de l'autre, la police, les hommes politiques , lesenseignants, les intervenants sociaux, les francais. Le rappeur Mohamed bourokba, dit Hamé , dugroupe la rumeur accuse : « les rapports du ministère de l'intérieur ne feront jamais état de noscentaines de feres abbatus par les forces de police sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiètés.(Tevanian 2009 p120) De la même manière , l'incapacité ou les rétissences de l'institution judiciaireà soumettre la force publique à la loi contribuent à la structuration d'un problème en un conflitcollectif entre deux groupes. C'est la raison pour laquelle la quasi-totalité des « émeutes » viennenten réponse à la mort d'un jeune lors d'une confrontation avec la police que la mort ait été provoquéesciemment ou par accident étant le premier objet du conflit. L'actionpolicière politise aussil'ensemble du conflit Etats-classes populaires en ce qu'elles réserve fréquemment le même type derépression (souvent illégale), qu'il s'agisse d'une affaire de droit commun (en rapport avec un vol ouun trafic illégal) ou d'un soulèvement collectif. Comme le montre Didier Fassin, l'utilisationsystématique des qualifications « de rebellion » et « d'outrage à l'autorité »expose sans coup férir àla violence policière , la loi aidant à renforcer le caractère asymétrique de la relation . Dans le mêmesens , les forces de l'ordre sont protégées chaque fois que l'usage disproportionné de la force estclassé comme un acte de « légitime défense ». Du côté des classes populaires , la répétition desémeutes ébranle la légitimité de la répression policière et la tentative de contrôle de ces catégoriessociales par la force. Le conflit s'installe alors dans un rapport de forces à l'issue incertaine en déitde la disproportion des moyens mobilisés par chacun des deux groupes.

L'émeute permet l'extension du conflit en deux directions. En premier lieu, son irruption dansl'espace public sort la violence policière de son invisibilité intrinsèque la police agissantfréquemment dans la clandestinité et rend possible la prise de parole et le débat. Combien de pages écrites , émissions de radio et de télévision sur les émeutes et leur contexte ? Le sort desquartiers entre dans le débat public et, avec lui, l'échec scolaire , le racisme et les discriminationsquotidiennes, le chômage , la rélégation urbaine, l'action de l'état et les limites de la politique delaville et l'attitude des forces de l'ordre. Mais en meme tempts une question fondamentale émerge :

que pensent les spectateurs des émeutes , quelle est laréaction de l'opinion publique , dans quellemesures ne contribuent elles pas a discréditer et à isoler davantages les « banlieues » ?

En deuxieme lieu, le conflit s'étend parce que l'émeute se prolonge vers d'autres formes d'actioncollective. Ainsi en va til des casseurs , ces groupes de jeunes de banlieue qui, depuis les années1990, s'invitent dans les cortèges des manifestations pour en découdre avec la police , détruire dumobilier urbain ; des commerces et des voitures, voler quelque chose et souvent s'affronterviolemment aux manifestants [Ricordeau, 2001]. La manifestation offre l'occasion d'agir hors del'espace confiné de leur quartier. Mais elle donne aussi l'occasion d'une action d ans une ambivalence tranchante.D'une part les casseurs se différencies des manifestants ; d'autre part ilss'intègrent dans les conflits sociaux dont ils sont exclus en tant qu'acteurs. Ainsi font ils irruptiondans les manifestations étudiantes des années 1990, à l'occasion du mouvement contre le Contratpremière embauche (CPE) du gouvernement vuillepin en 2006 ou lors des actions d'oppositions à laréforme des retraites du gouvernement fillon en 2010. Présents , ils semblen t dire de manière

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paradoxale : « nous sommes là parmi vous » et en même temps leurs violences signifient aussi : «nous n'avons rien à voir avec vous ». La question de la violence ne résume pas , cependant toute lapoliticité populaire . Notre enquête sur les violences faites aux bibliothèques de quartier confirmeune autre dimension politique, déjà mentionnée pour le cas de la police. Ce qui est en jeu est laplace et le rôle defs institutions, non seulement le rapport des classes populaires à l'état , mais aussile type d'etat que leur action consiste à modeler .D'un coté la bibliothèque est perçue comme unechance « pour le quartier », une voie d'accès à la culture un investissement prestigieux, un espaceouvert à tous et apprécié par beaucoup, particulièrement les familles les enfants les jeunes filles lespersonnes agées.Mais de l'autre coté , les violences faites aux bibliothèque révèlent le sentimentd'intrusion ressenti par certains grlupes devant cette intervention publique dans leur quartier. Deshabitants déplorent les normes qui leur apparaissent arbitraires car imposées par un autre groupesocial, et non pas comme résultant d'un processus démocratique de formation de la loi . Dans laplupart des bibliothèques, on ne peut ni manger , ni boire , parler se retrouver en groupe . Ondemande souvent aux adolescents d'enlever casquette et écouteurs,de cracher leur chewing gum. Le contenu des collections et les investissements sot décidés ailleurs, les possibilitésd'emploi échappe aux habitants, lesquels expriment un sentiment de dépossession. Est ce « notre' »bibliothèque simplement parce qu'elle est dans notre quartier , (p620) ou est ce la « leur » , « un trucqu'on timpose »,comme beaucoup nous le disent ? La mobilisation et le conflit signalent ici uneréalité contradictoire ; d'un coté les habitants veulent plus d'état, de services et d'espaces publicsdans une perspective d'intégration de leur espace vital a la société de l'autre ils contestentl'extériotuté de la décision et de l'autorité par ceux qui controlent les budgets , sont soutenus parlaloi et ar la force publique qui , jamais trop loin tranchent dès que les choses dérapent. Etant donnéla forte présence de migrants , le conflit prend pour beaucoup une allure post colloniale et l'état estrenvoyé au détriment de sa légitimité a une forme d'intervention étrangére dans la continuité de sonpassé colonial et des initiatives occidentales en terres d'islam.

– Fin de l'extrait –

10 ) Outils de mesures

La mémétiqueDéfinition

La mémétique utilise le concept de mème, pour étudier les évolutions de la culture avec uneapproche Darwinienne étendue. Si la génétique se base sur le concept de gène, pour étudier lanature, la mémétique se base sur le concept de mème, pour étudier la culture. On y étudie lecomportement des codes et schémas informationnels appelés mèmes, dans leurs milieuxphysico-chimiques et socio-culturels : l'homme, l'animal, la machine (tout support mémoriel). Lemème peut se définir comme un élément d'une culture pouvant être considéré comme transmis pardes moyens non génétiques, en particulier par l'imitation.

Quelques concepts

La dérive mémétique se définit comme le processus par lequel une idée ou mème se transforme lorsde sa transmission d'une personne à l'autre. Très rares sont les mèmes montrant une inertiemémétique forte, qui est la capacité d'un mème à être transmis de la même façon et à conserver sonimpact, quel que soit l'émetteur ou le récepteur. La dérive mémétique augmente quand le mème est

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transmis en exprimant l'idée de façon gauche, tandis que l'inertie mémétique est renforcée quandelle est exprimée en rimes ou par d'autres moyens mnémotechniques utilisés par le transmetteurpour en conserver le souvenir. L'article sur la loi de Murphy présente un exemple de dérivemémétique. Les légendes urbaines et les histoires drôles constituent des types de mème à forteinertie. Le marketing viral est une tentative d'exploitation de l'inertie mémétique à des fins depromotion commerciale.

Une grande partie du vocabulaire de la mémétique est formé en ajoutant le préfixe 'mèm(e)-' à unterme existant, provenant en général de la biologie, ou en substituant 'mèm(e)' à 'gèn(e)'. Parexemple : pool mémétique, mémotype, ingénierie mémétique, complexe mémétique. En tantqu'adjectif, mémétique est parfois remplacé par mémique, avec la même relation qu'entre génétiqueet génique.

Les méméplexes sont des ensembles de mèmes qui, une fois associés, optimisent leurs chances dese répliquer (tout comme les gènes, lorsqu'ils sont associés dans un organisme, optimisent leurschances d'être conservés par la sélection naturelle).

Brève analyse mèmétique

Internet (et la toile) est un lieu propice à l'analyse des mèmes , car celui-ci permet : la mesure du retour sur information (feed-back) d'observer les résultats à l'aide de traces temporelle (ou historique).

Les mèmes peuvent être utilisés à plusieurs fins, leurs analyse informatisée se font de manièreempirique. Les mèmes dépendront intrinsèquement du contexte dans lequel ils seront utilisés . Dansla représentation suivante ,nous observons que la mémétique est un domaine scientifique qui sesitue comme point de convergence entre: la publicité, la propagande, la politique, la guerrepsychologique.

Les points de convergence de la mèmétique (liés aux contextes)

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Comment analyser? en utilisant les moteurs de recherches pour collecté les données

• en ajoutant un vecteur d'identification pour les mèmes • en déterminant les points d'entrées des mèmes • en catégorisant les mèmes avec des classements • en enregistrant la fréquence d'apparition des mèmes • en cartographiant la propagation des mèmes sur le web

Les représentations graphiques « classiques » :

(axe Y)La fréquence d'apparition d'une chaîne de caractère correspondant à un mème , soit : lenombre de fois qu'une chaîne de caractère apparaît dans un endroit spécifique (sur un site, àl'intérieur d'un ou de plusieurs documents/livres revues, dans un moteur de recherche etc ..). (axe X) La période ou la durée ou le temps depuis la propagation des mèmes choisis.

La lecture graphique :

Le temps de latence : la période de diffusion/propagation du mème jusqu’à son pic significatif defréquentation(le point d'inflexion) ou de visualisation de la chaîne de caractère recherchée, peut sedéfinir comme le délai entre une action et le déclenchement d'une réaction.

La perception/le sentiment :

Critères de recherche liés au contexte des chaînes de caractères analysées permettent l'observationdes percepts. Exemple : « mémétique cool » « mémétique evil »

L'empreinte culturelle :

L'empreinte culturelle est la représentation graphique de la comparaison géographique, linguistique,photographique, d'un ou plusieurs mème choisis, selon une période choisie. Internet en permet lamesure de manière empirique. En « théorie », chaque culture affiche une empreinte culturelledifférente pour chaque événements choisis selon ses critères géographiques, cela ne se vérifie pastout le temps ,car certain mèmes (internet) dépendent d'un critère géographique virtuel non réel etd'une compréhension commune d'un contexte.

L'ideosphère :

En observant les mèmes tel une diffusion culturelle on pourrait à l'aide des mêmes axe X et Ycomparer l'évolution des mèmes avec la quantité d'information générée sur la toile et l'évolution dela population afin de visualisé l'émergence des mèmes dans l'idéosphère

Les failles de la mémétique La mémétique a été inventée par Richard Dawkins (amalgamizator) .

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Certains chercheurs préféreront utiliser des sciences plus appropriées tel que la philosophie,lamétaphysique,la psychologie sociale,la sémiotique ,ou la neuropsychologie pour expliqué lesphénomènes de réplication/contagion mentale. La mémétique est vouée à modification et /oucensure car celle ci ne peut admettre autrement que par le méméplexe , certain mèmes puissentdépassés une description atteignant une limite de complexité maximale comme le(s) dieu(x) dans lareligion,l'explication de l'univers, et d'autres phénomènes d'auto-organisation de systèmes àrétroaction positive amplificatrice et/ou instable. Le fait même de « joué » ou d'utilisé desméméplexes mettant en valeurs certaine différences culturelles dans d'autres fins que l'analyse, estsusceptible de provoquer des réactions se rapprochant du chaos ou entraîner des guerres deconvictions.

L'exemple du rasoir d'Ockam « Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem », littéralement « Les entités ne doivent pas êtremultipliées par delà ce qui est nécessaire » Plus précisément , si l'on considère le méméplexe tel l' « objet » énoncé dans la théoriealgorithmique de l'information de Solomonov, Kolmogorov et Chaitin voici comment cela s'explique: En prenant en compte qu'un objet (au sens large) est d’autant plus complexe qu’il faut beaucoupd’informations pour le décrire, ou – à l’inverse -, qu’un objet contient d’autant plus d’informationsque sa description est longue.

Reprenons l'exemple de 3 descriptions D1 et D2 et D2' : D1 : “un mur tout blanc de 1 m sur 1 m.” D2 : “un mur tout blanc de 1m sur 1m, avec une rayurerouge horizontale de 2 cm de large en bas, une autre 8 cm au dessus, encore une autre 8 cm au dessus, encore une autre 8 cm au dessus, encoreune autre 8 cm au dessus, encore une autre 8 cm au dessus, encore une autre 8 cm au dessus, encoreune autre 8 cm au dessus, encore une autre 8 cm au dessus, encore une autre 8 cm au dessus et une dernière encore 8 cm au dessus.” D2′ : “un mur tout blanc de 1 m sur 1 m, avec des rayures rougeshorizontales de 2 cm de large, de bas en haut tous les 10 cm.”

En termes de longueur de description, D1 est plus courte que D2′ qui est plus courte que D2. QueD1 soit la plus courte description semble normal, et est lié au fait que l’objet décrit est “plussimple”. Mais en ce qui concerne D2 et D2′, les objets décrits sont identiques bien que D2′ soit plus courte que D2. Ainsi la longueur brute d’une description n’est pas une mesure parfaitement adapté.

La part des choses : Vous constaterez qu'une description qui vous semble la plus juste est fréquemment celle quis'accorde le mieux avec votre perception de la réalité. Étant donné que nous possédons tous uneperception de la réalité qui nous est propre bien qu'il existe des similitudes plus ou moinsidentifiables ,si nous tentons de remplacer ces descriptions par quelque chose de plus concret ,comme tenter d'affirmer que « la sélection naturelle est plus simple pour expliquer la vie quel'existence d'un dieu », il sera alors fastidieu de tenter de changer la manière de penser d'un grouped'individu ciblé sans tenter consciemment ou inconsciemment de les induire dans la description quivous semblera la plus vraie, juste ou appropriée sous prétexte que cette description la plus simpleest la plus juste, vraie ou appropriée scientifiquement.

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Conclusion sur la mèmétique :

« Si je remplaçais ma conscience avec la conscience collective du web , je crois que j'aurais moinsde bonnes idées ! »

Bien que la mèmétique puisse offrir des moyens statistiques,logiques et efficaces pour analyser lapropagation des mèmes sur la toile, sous la forme d'un aperçu de la conscience collective à unepériode choisie, les résultats ne sont pas exactement représentatifs de ce que pense chacun (bienheureusement). Car la conscience collective telle qu'elle est perçue sur la toile, est de manièreempirique définie comme étant purement computationelle, l'aspect collectif de la conscienceanalysée par la mèmétique est peu précise à petite échelle, dépourvue de subjectivité , et comprendsun rapport au "moi" limité par ses percepts.

C'est pourquoi, pour mieux comprendre les mécanismes qui régissent la personnalité des individusil sera utile de se tourné vers des sciences plus « Humaines » comme la psychologie ou bien encorela neuropsychologie.

11) Discrimination des aptitudes à la prédiction Une approche relativement sérieuse peut être faite des aptitudes de l'être humain à prédire desévénement futur, anticiper ou simplement prévoir les réactions et les émotions des individus. Enneuropsychologie l'empathie est toujours un sujet d'étude d'actualité. Cependant il a été démontrégrâce à des expériences de psychologies cognitive, comportementales, et historiques, qu'un individupouvait être lié à un autre individu par les liens du sang, ou simplement par des liens émotionnels.Le cas des frères jumeaux qui sont situés à plusieurs centaine de kilomètres de distance l'un del'autre dont chacun est relié à un électroencéphalogramme a été vérifié, il a été analysé que les deuxindividus avaient les même zones d'activité cérébrale lorsque l'un d'eux ressentait une douleur,cependant l'intensité de l'activité cérébrale n'était pas la même . Les aptitudes à la prédiction surinternet sont un sujet qui prête à controverse une multitude d'internautes sont discriminés pour leurscontribution indirecte à la fabrique de crimes due à l'incompréhension générale(parfois montée detoutes pièces), les éléments idéologiques les plus dangereux mais inéluctables étant reliés auxmouvements cartésianistes (faisant la promotion du doute), aux climatosceptiques , et auxcrypto-anarchistes . Tel il a été cité au début de ce rapport, les capacités de calculs de l'ordinateursont relatives aux attentes technologiques des pays. Un pays, une institution, une communauté, despirates peuvent par fierté technologique promouvoir l'évolution de leur technologie au détriment del'individu en profitant de son comportement. Il a été démontré que les capacité à prévoir desévénements était un don accessible à la majorité des individus souhaitant perfectionner leurs sens,l'association au divin d'aptitudes méconnues par incitation sélective de la part du grand publicdevrait être réguler, analysé et pris en compte afin d'éviter l'utilisation et l'exploitation du sentimentd'humiliation , de culpabilité,de la part des internautes ou des individus malveillants.

Pourquoi l'empathie ? L'empathie fait partie des résultants des phénomènes psychologiques de propagation mémétique lesplus efficaces employés par les médias. En utilisant la capacité des individus à recevoir desmessages provoquant facilement et furtivement l'assimilation des comportements, des pensées etdes idées vers le MOI Freudien, il est possible de pousser les individus à agir par compassion, parréflexe ou par instinct. L'empathie est toujours assujetti à des recherches scientifiques dansbeaucoup des domaines des sciences humaines et très particulièrement en neuropsychologie.

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Les interprétations de l'empathie en neuropsychologie

1. La connaissance de l'état interne d'une autre personne, comprenant ses pensées et sessentiments.Exemple : lorsqu'un(e) ami(e) se confie a vous, concernant ses pensées à propos de saperte d'emploi. A partir de ce que votre ami(e) vous exposera vous comprendrez plus ou moins sespréoccupations , ses sentiments comme si cela vous arrivais.

2. L'adoption de la posture ou la correspondance des réponses neuronales d'un sujet observé.L'adoption de la posture , de la mimique,des expressions corporelles d'un sujet observé constitueaussi une définition de l'empathie. Celle-ci se manifeste de manière ostentatoire chez les enfants, etpermet de facilité l'apprentissage.

3. Être amené à penser ce qu'une autre personne pense . Cette définition correspond non pas à lacorrespondance d'une émotion mais plutôt à la récupération de la même émotion. Les philosophes etneuropsychologues ont nommés ce phénomène « la sympathie » ,la « contagion émotionnelle », «l'empathie affective » ou encore « l'empathie émotionnelle automatique ». Une des expériences lesplus connues pour analysé ce phénomène consistait à présenté 2 sons de bébé (nouveau né) en trainde pleuré à un enfant âgé de 2 ans, le premier son été un sanglot non humain et le second était celuid'un réel enfant. La constatation de cette expérience fut que l'enfant de 2ans était emmené à pleurésuite à l'écoute du pleure de l' enfant humain, cela été la preuve que le nouveau né récupérait et faisait correspondre inconsciemmentl'état affectif du nouveau né en train de pleuré avec le sien.

4. La projection du Moi dans la situation d'un autre. Cette définition est rarement considérée commeétant empathique , les psychologues la nomme « l'empathie esthétique ». L'expérience se constituede la sorte : Écouter son ami(e) lorsqu'il se confie à vous concernant la perte de son emploi, ainsi vous vousmettez « à sa place » afin de mieux comprendre son point de vue de manière personnelle.

5. S'imaginer comment quelqu'un voudrait pensé ou ressentir à la place d'un autre. Parfois cettesituation est considérée comme le fait d'adopté un rôle précis face à une situation. Cette définitionse rapproche, mais se différencie de la 4eme définition , la 4eme définition s'identifie dans lecontexte esthétique , cette définition quant à elle prends en compte le contexte inter-personnel, c'estpourquoi il est important de les séparés.

6. Imaginer comment quelqu'un d'autre est en train de penser et ce qu'il ressent. S'imaginer commeperspective de l'autre, cette définition est plus vue comme « une configuration de l'attention demanière empathique ». Cette configuration implique le processus de se sentir à l'intérieur dequelqu'un . Une personne A s'ouvre de manière profondément responsable à une personne B sansperdre conscience que cette personne B est distincte d'elle même. Comprenant de ce fait que les 2protagonistes n'ont ni la même sensibilité , ni les mêmes sentiments l'un et l'autre dans une situation précise évoquée.

7. Sentir la détresse en assistant à la souffrance d'une autre personne. Cela correspond à l'anxiété etle malaise généré évoqué par le fait de voir un de vos amis bouleversé. Cette forme d'empathie estnommée « l'empathie de la détresse », ou « la détresse personnelle ». Cet état n'implique pas desentir la détresse pour l'autre mais plutôt s'agit du sentiment affligé par l'état de l'autre.

8. Ressentir quelque chose pour quelqu'un d'autre qui est en train de souffrir. En psychologie socialecontemporaine, le terme «empathie» a souvent été utilisé pour se référer à une réponse émotionnelle

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orientée vers l'autre(altruiste) , provoquée par et congruentes avec le bien-être perçu de quelqu'und'autre (par exemple, Batson, 1991).L'orientation vers l'autre se réfère ici au fait de focaliser sonémotion,elle se fait sentir pour l’autre. La congruence se réfère ici à la valeur de l'émotion ; Positiflorsque le bien-être perçu de l'autre est positif, négatif lorsque la perception du bien-être estnégative. La congruence n'implique pas que le contenu de l'émotion soit similaire ou le même telqu'énoncé dans la 3ème définition. Vous pourriez par exemple vous sentir triste ou fâché pour unami effrayé et/ou bouleversé. Les émotions orientées vers l'autre lorsqu'elle est perçue tel un besoinn'est pas tous le temps appelée empathie. Celle-ci peut aussi être appelée « pitié » ou « compassion», « sympathie »,« détresse émotionnelle ».

Quelques concepts

De la nécessité de jugé ce que les autres pensent : Si nous ne faisons pas de jugements de ce que les autres savent, comment ils le ressentent , etcomment ils le feraient dans des situations spécifique la communication serait impossible. Lesécrivains doivent jauger le niveau d'exposition des connaissances de leurs lecteurs. Les locuteurslors de conversations de tous les jours se doivent aussi d'adapté le fond de la discussion à leuraudience dans le but de faciliter la communication entre les différentes parties du dialogue .Leschercheurs qui étudient les travaux d'équipe comprennent l'importance d'avoir des similitudesquant aux modèles mentaux utilisés pour diriger ces équipes, plus spécialement lors des situationsstressantes. Lors d'une conversation à distance il est aussi important que les personnes puissenttraités d'un sujet précis et soient conscient des enjeux de la discussion. Il est important pourl'historien de restitué les mêmes jugements lorsque celui ci va écrire un article ou un livre, lesperceptions évoquées doivent être les mêmes.

La projection (moi et les autres) La projection fait partie des bases de la connaissance des autre personnes , le récepteur du messageconnaîtra d'autant mieux ce que l'émetteur souhaitera lui exposé qu'il peut se projeté dans salocution. Une idée peut consister à capturer le « principe d'humanité » dans le but de provoquer uneidentification , en se servant des croyance , et des désirs de l'autre. Il y a de grandes raisons decroire que ceux qui projettent fréquemment leurs opinions dans celles des autres auront demeilleures aptitudes à prédire les comportements que ceux qui ne le font pas. . La projection inversée (les autres et le moi) Les inférences ont lieue plus rarement dans le sens inverse , c'est à dire de l'autre vers soi. Ce queles gens savent , croient des connaissances ou des capacités des autres peut influencer leur manièrede percevoir. Beaucoup de recherches ont démontrées que par exemple, dans l'absence de preuves directe d'expérience de leurs propres capacité à effectuer certaines tâches, les gens parfoisbasaient leurs capacité sur ce qu'ils savaient ou croyaient d'une ou plusieurs personnes servant deréférence pour effectuer cette tâche.

Remerciements :M.Rabah12r