rapport intermédiaire sur la sri 2020 · 2012. 10. 15. · La gouvernance opérationnelle de la...

www.europe-en-midipyrenees.eu

rapport intermédiaire sur la sri 2020

Concertation régionale / AUTOMNE 2012

PréPArATiON

DEs PrOgrAMMEs EUrOPéENs

2014/2020

V e r s i o n d e t r a V a i l d u 2 4 s e p t e m b r e

Lyon : Le Jardin suédois - 11, rue Guilloud - F 69003 LYON - Tél. +33 (0)4 72 68 08 08 - Fax +33 (0)4 72 68 03 66 - [email protected] Nantes : Les Salorges 1 - 15, quai Ernest Renaud - F 44100 NANTES - Tél. +33 (0)2 51 84 16 40 - Fax +33 (0)2 51 84 18 55 - [email protected]

Paris : 36, rue des États Généraux - F 78000 VERSAILLES - Tél. +33 (0)1 39 20 80 10 - Fax +33 (0)1 39 51 69 42 - [email protected] Strasbourg : Tour Europe - 20, place des Halles - F 67000 STRASBOURG - Tél. +33 (0)3 88 52 26 77 - Fax +33 (0)3 88 52 26 25 - [email protected]

Toulouse : Green Park Bât 4 - 298, allée du Lac - BP 57650 - F 31676 LABÈGE CEDEX -Tél. + 33 (0)5 61 00 91 91 - Fax : +33 (0)5 61 39 23 16 - [email protected] www.katalyse.com

Septembre 2012 Magali ESPINASSOU, Stéphane MOREL, Gilles MORSCH, Katalyse

Marc Pattinson, Inno TSD

MARCHE REGION MIDI-PYRENEES

---------- SRI 2020 ----------

Rapport phase 1

MARCHE REGION MIDI-PYRENEES / KATALYSE – SRI 2020 Rapport phase 1 / document final – page 2

1 - INTRODUCTION p.3 2 – MIDI-PYRENEES ET INNOVATION p.12 2.1 –Tissu économique et filières clés p.13

2.2 – Système régional d’innovation p.42 3 – EVALUATION DE LA SRI 2009 p.69 3.1 – SRI 2009 : des ambitions aux actions détaillées (rappel) p.70

3.2 – Evolutions constatées depuis la mise en place de la SRI p.74

3.3 – Référentiel : de la SRI originelle à la SRI constatée p.98

3.4 – Bilan à mi-parcours de la SRI 2009 / 2011 p.101

3.5 – Evaluation détaillée par axe et mesures p.115 4 – STRATEGIE REGIONALE D’INNOVATION 2020 p.162 ANNEXES p.169

SSOOMMMMAAIIRREE –– SSRRII 22002200


1 INTRODUCTION


Contexte général L’innovation devient une nécessité pour les territoires, une priorité pour l’Union Européenne et les institutions nationales. Dans un environnement en pleine évolution et face à la pression concurrentielle, l’innovation constitue un véritable levier de compétitivité pour les entreprises et un élément moteur de la ré-industrialisation des territoires. La construction, entre 2007 et 2009, des Stratégies Régionales Innovation

(échelle pertinente pour décliner un plan d’actions cohérent), sur la base d’un diagnostic et d’objectifs partagés.

L’échelon régional est apparu le plus pertinent pour décliner un plan d’actions cohérent, sur la base d’un diagnostic et d’objectifs partagés. Plusieurs constats génériques ont présidé à l’élaboration de cette première vague de SRI : La relative sous-performance de l’appareil de recherche français en matière de

valorisation économique et de relation avec les PME et le manque d’interaction entre les acteurs publiques et privés

La présence de nombreux acteurs du transfert de technologies et de l'innovation sur les territoires régionaux, mais qui disposaient de moyens souvent faibles, et pourtant parfois redondants sur certaines fonctions (prospection, communication, veille…)

Une coordination qui passait avant tout par la bonne volonté des acteurs (RDT) sans réelle capacité de faire respecter des orientations stratégiques

Un manque d'organisation et de compétences sur l'accompagnement des projets d'innovation dans les entreprises, avec une difficulté notamment en ce qui concerne l’appui aux petites et très petites entreprises

La nécessité d'accroître le potentiel de valorisation de la R&D publique en lien avec les enjeux des entreprises afin de saisir les opportunités économiques en matière d’innovation

Une réelle difficulté des territoires régionaux à définir et animer une véritable stratégie d'innovation ; cela se manifestant par l’absence de choix stratégiques sur les filières / thématiques phares à soutenir, la dispersion des ressources disponibles et le manque de cohérence entre ces ressources et les enjeux économiques du territoire, et enfin la difficulté à mesurer la performance de certaines structures avec des indicateurs de performance exclusivement adossés aux réalisations, faute de pouvoir mesurer les résultats…

Des connexions établies et nécessaires avec le PO FEDER élaboré en 2007 On notera que les SRI se sont inscrites dans la continuité des programmes européens qui prônait déjà un investissement massif sur l’innovation et la compétitivité des entreprises En 2007, la déclinaison du PO FEDER au niveau régional vise notamment la mise en place d’un programme permettant le développement de la compétitivité régionale et de l’emploi, et vient également développer la politique régionale de soutien à l’innovation. Cette dynamique se décline selon deux axes :

1. INTRODUCTION


Le renforcement du potentiel de recherche des pôles de compétitivité, des filières

régionales d’excellence et la modernisation des structures d’enseignement supérieur qui s’y rattachent

Le développement de la compétitivité des entreprises par une politique de soutien ciblée sur l’aide aux projets, l’innovation et la professionnalisation des acteurs.

Au regard de la priorisation de Horizon 2020 sur l’innovation, ces deux axes seront à l’évidence prioritaires pour le FEDER 2014-2020, et devront concentrer au moins 60 % de l’enveloppe régionale du FEDER.

La définition de la SRI Midi-Pyrénées en 2009 : 4 axes stratégiques

Midi-Pyrénées formalise donc en 2009 sa Stratégie Régionale d’Innovation. Un grand nombre d’entreprises et acteurs institutionnels ont été associés à l’époque à la démarche.

Les objectifs principaux de cette stratégie d’innovation, pour la période 2009-2013, s’articulent autour de 4 axes : 1) Soutenir la recherche et le transfert de technologies 2) Financer l’innovation dans les entreprises 3) Optimiser la visibilité du territoire 4) Mettre en place une gouvernance de la politique régionale de l’innovation 2012 : le lancement d’une nouvelle démarche SRI A mi-parcours de la SRI 2009 et dans la perspective courant 2012 d’élaboration des PO des futurs fonds européens, il convient d’établir un premier bilan des actions conduites et de définir une nouvelle stratégie pour la période 2014-2020. Cette stratégie devra être traduite dans un plan d’actions détaillé et chiffré. Cet exercice prend tout naturellement en considération : Les tendances macroéconomiques et les spécificités du territoire régional Les résultats observés sur Midi-Pyrénées de la SRI 2009 Les nouveaux outils et politiques qui ont vu le jour dans l’intervalle, de l’échelle régionale

au niveau européen (smart specialisation) Les projets et ambitions des acteurs terrain : filières, organismes de recherche,

programmes structurants, …


Méthodologie et calendrier SRI 2020 La Région Midi-Pyrénées et les services de l’Etat en région vont élaborer au cours de ces prochains mois la nouvelle Stratégie Régionale de l’Innovation en ligne avec les ambitions et politiques conduites à l’échelon européen. Le futur programme opérationnel des fonds européens de développement régional (FEDER) comportera une focalisation majeure sur l’innovation conformément aux orientations définies par la Commission européenne dans « Horizon 2020 ». La future stratégie régionale de l’innovation constituera la ligne directrice de la politique de Midi-Pyrénées en faveur de l’économie de la connaissance. Pour ce faire, l’Etat et la Région Midi-Pyrénées, co-pilotant cette opération, ont souhaité s’allier les services de cabinets spécialisés. Le groupement Katalyse et Inno TSD a ainsi été retenu suite à un appel d’offres, lancé par la Région Midi-Pyrénées. A coté de cette démarche générale conduite stricto sensu par Katalyse et Inno TSD, différentes actions viendront parallèlement compléter le diagnostic et alimenter la Stratégie Régionale d’Innovation 2020. La gouvernance opérationnelle de la SRI anime sur le premier semestre 2012 des groupes de travail autour de 5 thèmes : « Innovation à l’interface entre filières » « Système d’indicateurs et pilotage pour la future SRI » « Accès au marché pour les PME innovantes » « Diffusion de l’innovation sur les territoires » « Compétences et formation » Les conclusions seront remises pour début septembre 2012 Dans l’intervalle, les pôles de compétitivité et clusters continuent d’avancer et faire évoluer leur feuille de route stratégique en connexion étroite avec la SRI. Des moments d’échanges seront préservés pour favoriser la cohérence optimale des démarches. Ces acteurs étant amenés par essence à jour un rôle majeur dans le développement de l’innovation au plan régional. Les services de l’Etat en région pilotent en partenariat avec les services de la Région1 un diagnostic préalable général du territoire à la construction des programmes opérationnels. Des réunions de travail seront organisées pour mettre en synergie les travaux. La cohérence de l’ensemble des initiatives est bien sûr garantie par un pilotage stratégique réunissant Direction Générale de la Région et Secrétariat général aux affaires régionales. Le pojet, qui se concluera par des assises durant le dernier trimestre 2012 , se décompose en 4 temps comme décrit dans le schéma méthodologique de la page suivante. Le présent document concerne le rapport de la phase 1 consacré au diagnostic du système d’innovation et à l’évaluation de la SRI 2009.

1 Par le terme « Région », le rédacteur définit la collectivité territoriale Conseil Régional Midi-Pyrénées, le terme « région » (avec une minuscule) étant réservé au territoire Midi-Pyrénéen.


Schéma Méthodologique

Collecte et analyse

documentaire

Propositions de contenu et d’animation des 4 ateliers thématiques de la phase 2

15 entretiens acteurs clés de

l’innovation

Réunion de lancement

- Diagnostic de la SRI en région Midi-Pyrénées : éco-système régional de compétitivité, bilan quantitatif de la SRI 2009-2013

- Rapport final rédigé sur l’économie de la connaissance en Midi-Pyrénées (dont mise en perspective européenne et premières préconisations)

Animation des Assises

COP2

7 à 8 benchmark métropoles

européennes

Animation de 4 ateliers de travail

CT1

COP4 CT4

Synthèse des diagnostics et des proposition d’orientation de l’innovation sur 2014-2020 suite aux ateliers

COP3

CT2

CT3

Définition de la politique régionale en matière de compétitivité d’innovation et de recherche en Midi-Pyrénées sur 2014-2020 :

SRI+

COS1

COS2

CSi1

CSi2

2 à 3 entretiens correspondants

clés UE

COP1

Réunion de préparation des ateliers

Animation de 2 réunions de travail

Etat / Région

5 entretiens complémentaires

Compléments benchmark

2 – MÉTHODOLOGIE DE L’INTERVENTION

PH

ASE

1 :

ana

lyse

et

bila

n

PH

ASE

2 :

ate

liers

P

HA

SE 3

: s

trat

égie

/ pl

an d

’act

ion

s P

HA

SE 4

:

assi

ses


Précisions et commentaires sur le schéma méthodologique L’opération s’organise en 4 temps : Phase 1 : Bilan, diagnostic et premières orientations stratégiques ( début juillet 2012) Lors de cette première phase, les moyens ont été mobilisés : Une analyse bibliographique et documentaire exhaustive Des entretiens approfondis avec les acteurs de l’innovation : financeurs, acteurs du

transfert, entreprises du territoire Un analyse des politiques innovations et SRI de différentes régions européennes afin

d’en tirer des bonnes pratiques Plusieurs réunions de travail avec les membres du Comité de Pilotage Phase 2 : Concertation avec les acteurs de l’innovation (oct 2012) Cinq ateliers seront notamment organisés sur septembre 2012. Par ailleurs, la Région Midi-Pyrénées met en place à partir de fin juin 2012 un site internet ( www.midipyrenees.fr/SRI ) ouvert au public pour s’assurer d’une démarche participative et ouverte à l’ensemble des acteurs au-delà des opérateurs clés de l’innovation impliqués au quotidien dans le processus d’élaboration de la SRI. Dans ce cadre se tiendront entre le 17 et 24 octobre 2012 cinq ateliers :

« Structuration des filières et innovation transversale » « Valorisation de la recherche publique » « Gouvernance et pilotage de l’innovation en Midi-Pyrénées » « Innovation et transfert de technologie » « L’innovation, moteur de la compétitivité des entreprises »

Phase 3 : Elaboration de la stratégie et construction du plan d’actions (oct.-nov. 2012) Entretiens complémentaires et réunions de travail émailleront cette phase cruciale de formalisation et traduction opérationnelle de la stratégie. Phase 4 : Organisation d’assises conclusives : échanges autour des résultats, mobilisation des forces vives (décembre 2012)


Innovation : définition et besoins d’accompagnement des porteurs de projets Définition

L’innovation ne se limite pas à la valorisation de projet de recherche et développement, aux innovations technologiques traditionnellement accompagnées par les politiques de soutien à l’innovation. D’après le Manuel d’Oslo, une innovation est « la mise en œuvre d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé nouveau ou sensiblement amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques de l’entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures. Pour schématiser, il existe ainsi quatre types d’innovation : L’innovation de produit : introduction d'un bien ou d'un service nouveau sur le

marché. Cette définition inclut les améliorations sensibles des spécifications techniques, des composants et des matières, du logiciel intégré, de la convivialité ou autres caractéristiques fonctionnelles

L’innovation de procédé : application de méthodes de production ou de distribution nouvelle ou sensiblement améliorée. Cette notion implique des changements significatifs dans les techniques, le matériel et/ou le logiciel

L’innovation de commercialisation : recours à un nouveau mode de commercialisation impliquant des changements significatifs de la conception ou du conditionnement, du placement, de la promotion ou de la tarification d’un produit

L’innovation d’organisation : introduction de nouvelles pratiques, méthodes de nature organisationnelle l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures de la firme, rupture dans la chaîne de valeur habituelle

La SRI 2020 s’intéresse bien sûr à l’innovation dans toutes ses formes. Innovation et besoin d’accompagnement des porteurs de projets Sans préjugés sur la forme d’innovation, la SRI 2020 s’intéresse aussi à tous les types de porteurs de projets a priori.

L’efficacité d’un dispositif de soutien se mesure en partie à la faculté d’apporter une réponse adaptée à tous les profils d’entreprise sur le territoire (sauf choix stratégiques volontairement discriminants). Plusieurs variables ou critères permettent de segmenter le besoin des porteurs de projets :

Nature du porteur : laboratoire de recherche, individu, PME, grands groupes Phase dans le cycle de vie du projet

Lorsque le porteur de projets est une entreprise, en l’occurrence une PME, il faut en outre tenir compte : Du niveau technologique de l’entreprise De la taille de l’entreprise et son appartenance sectorielle


On comprend facilement que les PME, laboratoires de recherche et autres grandes entreprises n’ont pas les mêmes attentes à l’égard du système régional d’innovation. Les grandes entreprises y chercheront une relation privilégiée avec les acteurs régionaux

de la recherche, le financement d’équipements et projets de recherche structurants pour le territoire et leur propre compétitivité.

Les acteurs publics de la recherche souhaiteront, dans les phases de transfert de savoirs, pouvoir bénéficier de concours financiers importants pour concrétiser le potentiel économique supposé de certains de leurs travaux académiques. Ils attendent également une mise en relation facilitée avec les entreprises de toutes tailles

Les PME enfin auront bien souvent besoin d’un accompagnement personnalisé couplant aide au financement des projets et conseils immatériels, appui à la gestion de projets

La nature du porteur de projet est donc bien discriminante pour analyser un écosystème régional de soutien à l’innovation. La notion de cycle de vie du projet doit être prise en considération pour vérifier la pertinence du dispositif d’accompagnement. Il est parfois nécessaire d’assister l’entrepreneur ou le laboratoire en phase de valorisation tout au long du cycle de vie du projet, et qui plus est, sur des champs thématiques extrêmement variés :

Illustration

=================== Cycle de vie des projets ==============>

Sensibilisation, diffusion et détection de projet Montage de projet Suivi et accompagnement

Action de veille technologique, intelligence économique Appui à la formalisation des besoins Accompagnement à la gestion de projets

Diffusion d’information technique Ingénierie de projet Transfert de techno/ valorisation

Événementiels, colloques lettre d’info… Recherche de partenaires (techniques) et mise en réseau

Recherche de partenaires industriels et commerciaux (diversification des débouchés)

Information sur les dispositifs d’aide Maturation de projets (technologiques) Ingénierie d’implantation et installation

Campagne de sensibilisation terrain Propriété intellectuelle (conseil et accords) Propriété intellectuelle (approfondissement)

Détection de projet Appui aux choix technologiques Réalisation de prestations techniques

Analyse des volets management et commercial Conseil en marketing et management

Aides et dispositifs de financement Ingénierie financière, levée de fonds

Cibles / bénéficiaires Créateurs d’entreprises innovantes

Laboratoires de recherche publique

PME High Tech

PME « traditionnelles »

Secteurs d’activités Filière X

Filière Y

Filière Z …..


Selon le niveau technologique des entreprises, les besoins d’accompagnement varient très logiquement, comme l’illustre le schéma suivant qui segmente le tissu d’entreprises en 4 grandes catégories :

Les attentes sont également fonction de l’appartenance sectorielle de l’entreprise. L’offre de soutien ne peut être monolythique, doit prendre en compte l’existence :

De modèles économiques différents selon les filières (ex : des cycles de vie très longs et besoins de financement importants sur les biotechnologies mais aussi en aeronautique ou spatial)

D’écosystèmes régionaux d’appui à l’innovation plus ou moins développés et pertinents sur chacune des filières (ex : relation existante recherche publique entreprise, présence de pôles de compétivité établis…etc.)

Des priorités évidentes à satisfaire en matière d’innovation – produit, process, service - des technologies clés à maîtriser (y compris dans leurs dimensions environnementales ou éthiques)

Enfin pour rebondir sur les autres critères de segmentation cités, des profils d’entreprises d’entreprise très divers à adresser selon les filières (taille, culture de l’innovation…etc…)

Cette diversité de l’accompagnement à proposer aux chefs d’entreprise justifie pour partie la multiplication des acteurs en soutien, chacun spécialisé sur un domaine. Il plaide en revanche pour un fonctionnement en réseau sans faille de l’ensemble des opérateurs en charge du soutien à l’innovation sur un territoire.


2. MIDI-PYRENEES ET INNOVATION


Présentation générale de Midi-Pyrénées Indicateurs clés

Midi-Pyrénées : ce qu’il faut retenir La région Midi-Pyrénées est la plus vaste des régions françaises avec une superficie de 45 348 km² (14ème plus grande région de l’Union européenne) . Midi-Pyrénées représente 8,3 % du territoire national mais n'abrite néanmoins que

4,5 % de la population métropolitaine. La densité du territoire s’élève ainsi à 64 habitants/km².

La région compte 8 départements (Lot, Aveyron, Tarn, Haute-Garonne, Ariège, Hautes-Pyrénées, Gers et Tarn-et-Garonne) et est limitrophe de 4 régions françaises.

Elle est bien desservie par les infrastructures de transports, avec notamment plusieurs autoroutes (A20, A61, A62, A64, A66, A68), Toulouse Blagnac, le 3ème aéroport français, et le TGV en 2020.

Midi-Pyrénées se classe ainsi parmi les quinze plus grandes régions européennes et profite d’une position centrale au sein du territoire européen.

Sur le plan démographique, la région est particulièrement dynamique avec un taux de croissance de population supérieur à la moyenne française. La population était de 2 833 000 habitants en 2009, et devrait s’élever à 3,6 millions en

2040. Le taux de croissance de la population est supérieur à la moyenne française : +1,18 %

entre 2007 et 2008, contre +0,93 % au niveau national. Midi-Pyrénées est la 2ème région la plus attractive de France avec 32 000 habitants

supplémentaires en moyenne chaque année depuis 10 ans. La Haute-Garonne, avec près de 1,2 millions d’habitants, et le Tarn-et-Garonne, avec 240 000 habitants, bénéficient notamment de soldes naturels et surtout migratoires excédentaires.

Toulouse, qui se positionne au 4ème rang des villes françaises, véritable poumon économique régional attire avec succès une population de jeunes et de jeunes actifs. L’agglomération concentre ainsi plus de 30 % de la population régionale.

Famille IndicateursRang

nationalFrance Année

Indicateurs généraux d'activitésPopulation (milliers) 2 833 8 62 135 2009Superficie (km²) 45 348 1 543 941 2009

Emplois (milliers) 1184 8 26 795 2009Salariés 1037 16 103 2009Non Salariés 147 2 418 2009

Chômage (%) - 4ème trimestre 2011 9,5 13 9,4 2011

PIB région (milliards €) 76,5 8 1907 2009Activités agricoles (% valeur ajoutée) 2,7 2,2 2009Industrie et Bâtiment (% valeur ajoutée) 22 20,8 2009Services (% valeur ajoutée) 75,6 77 2009PIB par habitant 26 628 7 29 574 2009PIB par emploi 68 009 8 2009

Nombre d'étudiants 6 2 318 700 2010

2.1 –TISSU ECONOMIQUE ET FILIERES CLES


Midi-Pyrénées dispose également d’une proportion élevée de population active mais inégalement répartie sur le territoire. La population rassemble 1 306 853 d’actifs soit un taux d’activité supérieur à la

moyenne nationale. Le taux d’activité des femmes est particulièrement élevé atteignant 68,4 % contre 67,6 % à l’échelle nationale. De plus, une augmentation annoncée de plus de 15 % de la population active est prévue sur les 20 ans à venir.

Le nombre d’emplois atteint 1 187 000 emplois dont 1 038 700 salariés en 2010. Néanmoins, l’emploi salarié se situe principalement en Haute-Garonne : ce département accueille ainsi plus de 54 % des salariés de la région.

Malgré la crise, la région Midi-Pyrénées a connu un taux de croissance de l’emploi de 1,2 % en 2010 et un taux de chômage dans la moyenne nationale (9,5 % au dernier trimestre 2011 contre 9,4 % au niveau national). La Haute-Garonne reste notamment le « moteur » de l’emploi régional.

Malgré l’attractivité de la région auprès des jeunes, la population de Midi-Pyrénées continue de vieillir. Comme au niveau national, un vieillissement de la population est à l’œuvre en Midi-

Pyrénées : passage de l’âge moyen de 40,4 ans en 1999 à 41,0 ans en 2006. Un habitant sur quatre a plus de 60 ans en Midi-Pyrénées, soit une proportion de seniors plus élevée qu’en moyenne en France (21 %).

Le ralentissement du vieillissement par l'apport migratoire permet néanmoins à Midi-Pyrénées de « vieillir moins rapidement » que les autres régions françaises. En 2007, l’âge moyen de la population classait Midi-Pyrénées au 8e rang régional. En 2040, la Région devrait atteindre le 10e rang, derrière la Basse-Normandie et Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Cependant ce vieillissement ne touche pas tous les départements au même titre, la Haute-Garonne, attirant une population jeune, reste un des départements les plus jeunes de France. Ainsi à l'horizon 2040, l'âge moyen s'y élèverait à 41,8 ans, contre 43,7 ans en métropole. A l’inverse le Lot, avec un âge moyen de 50,2 ans en 2040, serait le deuxième département le plus âgé de France. Le Gers, les Hautes-Pyrénées et l'Aveyron feraient également toujours partie des départements les plus âgés de métropole.

Selon l’Insee, Midi-Pyrénées est, proportionnellement, la région la plus attractive de France pour les jeunes de 18 à 24 ans, loin devant l’Île-de-France, avec un taux de migration net très élevé sur cette classe d’âge : 156 jeunes de 18-24 ans supplémentaires chaque année pour 10 000 jeunes de 18-24 ans présents dans la région au cours des cinq dernières années. Pour leurs aînés âgés de 25 à 39 ans, Midi-Pyrénées est également plus attractive que les autres régions de France et se place en seconde position derrière la Corse. Avec 113 000 étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur en Région Midi- Pyrénées, ce qui représente 5 % du poids national, la région se classe au 6ème rang national en nombre d’étudiants inscrits. Les deux tiers sont inscrits à l’université. (source : ministère Enseignement Supérieur, Recherche)

En 2009, les établissements de Midi-Pyrénées ont diplômé 5200 Master soit 5,3% des diplomés au niveau national (5ème rang), formé 690 docteurs soit 5,9% des lauréats au niveau national (4ème rang) et délivré 2 030 diplômes d’ingénieur. (source STRATER avril 2011)


Le tissu économique régional Approche et tendances macroéconomiques En retrait par rapport au peloton des régions les plus fortes au plan économique, 8ème rang pour le PIB, Midi-Pyrénées s’inscrit par contre dans une dynamique très positive : 1ère région française en matière de croissance du PIB pour la décennie 2000-

2010, et en tête des prévisions de croissance pour 2011, avec 2,3 % contre 1,5 % de moyenne nationale

Midi-Pyrénées est la 3ème région française exportatrice, avec des exportations s’élevant à 36,1 Mds d’€, soit 9,4 % des exportations françaises. Alors que les importations atteignent 22,4 Mds d’€, soit 4,9 % des importations françaises, ce qui classe Midi-Pyrénées 7ème région importatrice. Les exportations restent cependant très concentrées en termes de nombre d’entreprises et secteurs concernés

Il s’agit de la 4ème région pour l’accueil d’investissements internationaux. Ainsi en 2011, les investissements étrangers – 41 projets -ont contribué à consolider le tissu économique en créant ou de maintenant près de 3 000 emplois.

La région Midi-Pyrénées, qui enregistre 187 788 établissements en 2010, connait une mutation de son économie à l’instar d’autres régions françaises L’économie régionale est progressivement passée d’activités traditionnelles telles que

l’agriculture ou le textile, vers des activités à plus forte valeur ajoutée (économie de la connaissance).

Les services, qui représentent aujourd’hui près de 54 % des établissements, consolident leur position de premier employeur régional avec 60 % des emplois. Les services principalement marchands sont notamment dynamiques, comptant pour 42,2 % de la valeur ajoutée en Midi-Pyrénées en 2009. Globalement, les effectifs des services ont augmenté de plus de 25 % depuis 1999.

Enfin, le secteur du bâtiment reste un secteur de poids en Midi-Pyrénées, même s’il a été durement touché par la crise.

Le tissu régional d’entreprises est principalement constitué de TPE et PME, 99 % des établissements de Midi-Pyrénées comptent en effet moins de 50 salariés, une moyenne proche du territoire national (98,7 %).


Même si l’industrie ne représente aujourd’hui plus que 10 % de la valeur ajoutée, elle demeure un secteur crucial pour Midi-Pyrénées et visible au-delà des frontières régionales grâce à une spécialisation marquée. Le système productif régional est en effet structuré par trois grandes filières. Ces filières bénéficient de l’implantation d’entreprises de renommée international et s’appuient sur la présence de deux pôles de compétitivités établis -Aerospace Valley, Agrimip Sud-Ouest innovation - et un cluster récent très dynamique (Digital Place). L’aéronautique et l’espace, qui représentent plus de 64 000 emplois en 2010, avec des

employeurs tels qu’AIRBUS - EADS, SAFRAN, THALES ALENIA SPACE, … et une chaine structurée de PME et ETI sous-traitantes

Les technologies de l’information et de la communication, qui rassemblent plus de 40 000 emplois en 2010, avec des employeurs tels que CapGemini, Sopra Group, …

L’agro-industrie qui pèse plus de 25 500 emplois en 2010, avec des employeurs tels qu’EURALIS, et plus de 60 000 exploitations agricoles Nota bene : L’approche par filière du tissu économique de Midi-Pyrénées est développée de façon plus détaillée au chapitre 2.2.

Evolutions récentes

Dans un contexte économique complexe, marqué par la crise mondiale et la désindustrialisation, Midi-pyrénées présente des facteurs de résistance et des signaux macro-économiques encourageants : Une reprise de l’activité industrielle s’est enclenchée depuis 2009, avec notamment une

nette relance de l’aéronautique et du spatial qui soutient le reste de l’activité économique en Midi-Pyrénées.

Les industriels des secteurs présents en Midi- Pyrénées, interrogés en janvier 2012, témoignent d’une hausse du rythme de l’activité au cours du 4ème trimestre 2011

L’industrie des équipements électriques et électroniques bénéficie particulièrement de ce rebond d’activité.

Cette reprise s’est notamment accompagnée d’une croissance de l’emploi (+1,2 %) en 2010.

Les créations d’entreprises sont nombreuses sur le territoire (25 360 en 2011), mais elles enregistrent une baisse de 14 % par rapport à 2010. Le taux de création d’entreprises reste néanmoins similaire au taux national (15,5 % contre 15,6 % en France en 2011). Le commerce, la construction et les services aux entreprises représentent plus de la moitié des créations en 2011.


Présentation des filières clés de Midi-Pyrénées Après un passage en revue rapide de l’économie, la présentation sous un angle filière du tissu économique régionale se justifie à plusieurs titres : Les filières procurent une visibilité au territoire et permettent de structurer une politique

de développement économique en proposant des services spécialisés par secteur d’activités

La présence d’une certaine densité d’acteurs, d’une chaine de valeur et métiers complémentaires est un facteur très favorable à l’émergence de projets innovants sur les territoires

Dans une logique de spécialisation progressive des territoires dans une économie mondialisée, phénomène constaté voire encouragé au niveau européen (smart specialisation), l’approche filière devient un axe fort des stratégies de développement économique

Suite aux travaux du SRDE qui ont mis en avant une dizaine de « filières » clés pour la région, le présent document décrit plusieurs secteurs d’activités ou filières de la Région. Ces assemblages s’organisent autour de marchés cibles ou de compétences technologiques. Il s’agit en l’occurrence :

Filière Aéronautique, Spatial et systèmes embarqués Filière Santé, Biotechnologies Filière Agro-alimentaire Filière Eau Filière Matériaux Filière TIC Filière Bois Filière Energie et Eco-activités Pour chaque filière, la présentation normée s’articule autour points suivants :

Tissu économique et acteurs clés Formation recherche et transfert de technologies Pôles et Clusters Forces et Faiblesses Enjeux futurs en matière d’innovation Bien sûr, il est important de souligner que des passerelles peuvent et doivent exister entre les différentes filières existant en région. A titre d’illustration, la filière Aéronautique, Spatial et Systèmes embarqués constitue un levier important pour le développement d’activités applicables à la filière Santé, Biotechnologies (citons par exemple les progrès réalisés sur la médecine spatiale, la micromécanique de précision, les nanotechnologies,…) Photo instantanée du territoire régional, les fiches synthétiques à suivre donnent néanmoins des premières pistes pour les axes futurs de spécialisation régionale.


Eléments clefs sur la filière Aéronautique, Spatial et systèmes embarqués

La filière Aéronautique, Spatial et Systèmes embarqués porte le rayonnement de la région Midi-Pyrénées au niveau international : Pôle d’aéronautique civile leader dans le monde Leader européen pour la conception et la réalisation de systèmes spatiaux (altimétrie

spatiale, télé détection, télécommunications par satellites, observation de la terre et technologie radar…)

Leader européen des systèmes embarqués appliqués aux transports (automobile notamment)

Tissu économique et acteurs clefs

On dénombre en région : Plus de 600 entreprises aéronautiques (23 700 salariés chez les principaux constructeurs

et équipementiers) Plus de 360 entreprises (~ 12 000 salariés) sur le secteur spatial Plus de 250 entreprises (~ 20 000 emplois) sur les systèmes embarqués L’intégralité de la chaîne de valeur de la filière est représentée que ce soit par la présence de grands groupes (notamment AIRBUS, DAHER SOCATA, SAFRAN, LATECOERE) ou par celles de PME ultra-spécialisées. Sur le domaine du spatial, la région concentre à elle seule la moitié des effectifs nationaux et ¼ des effectifs européens avec des leaders dans le domaine (EADS Astrium, Thales Alenia Space). Sur les systèmes embarqués, de nombreuses entreprises participent à la renommée internationale de la filière (LIEBHERR, THALES, ACTIA …). Avec la création de zones d’activités d’intérêt régional dédiées (Aeroconstellation, Pyrenia…), la filière aéronautique se structure progressivement et, au-delà de l’agglomération toulousaine, contribue au développement de l’ensemble du territoire : Exemple : La Mecanic Vallée, Système Productif Local spécialisé dans le domaine de la

mécanique automobile, aéronautique et des machines-outils (200 entreprises et 15 000 emplois répartis sur le nord de la région).

Formation, recherche et transfert de technologies

Avec 4 600 diplômés par an sur la filière, la région se distingue par un réseau dense d’établissements d’enseignement supérieur.

Outre la présence de deux des trois grandes écoles d’ingénieurs aéronautique françaises (ISAE – 1 500 étudiants, ENAC – 1 400 étudiants), de nombreuses écoles d’ingénieurs (Groupe INPT, INSA, EMAC ), CAP et centres de formation et d’apprentissage proposent des formations dédiées à la filière aéronautique et spatiale.


Nombre de laboratoires de renommée mondiale (notamment spécialisés dans le domaine de la navigation aérienne et des centres d’essais et contrôle) ont également élu domicile en Midi-Pyrénées. Les plus connus étant ONERA (Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales), CNES- CST (Centre National d’Etudes Spatiales – Centre Spatial de Toulouse), LAAS – CNRS (laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes), soit plus de 30 laboratoires et centres spécialisés dans l’aéronautique. D’autre part, 5 laboratoires communs industrie – recherche sont également présents en région (Exemples RIS : Réseau d’Ingénierie de la Sûreté de Fonctionnement, TéSA : Télécommunications Spatiales et Aéronautiques…).

La création récente de l’Aerospace Campus symbolise l’expertise de la région en matière d’aérospatiale et permettra à terme de renforcer la lisibilité internationale de la filière.

Objectif : constituer le plus grand campus universitaire européen dans les domaines de l'aéronautique, de l'espace et des systèmes embarqués (rassemblement d’établissements d’enseignement, regroupement de 1 000 chercheurs, mise en communs de moyens …).

Pour illustrer le rayonnement de Midi-Pyrénées, il suffit de rappeler que la région concentre :

25% du potentiel de recherche français sur la filière 30 % des effectifs de la recherche privée régional soit 4 500 acteurs de la recherche

privée dont 2 700 chercheurs 45 % des effectifs de la recherche publique régionale avec 6 000 personnes dont 2 300

chercheurs Pôles et Clusters

Premier bassin d'emploi européen dans les domaines de l'aéronautique, de l'espace et des systèmes embarqués, les régions Midi-Pyrénées – Aquitaine se sont dotées d’un Pôle de Compétitivité.

Ainsi, dans le cadre d’AEROSPACE VALLEY (cf. fiche pôle), 224 projets de coopération ont été labellisés/agréés et définis ainsi que 41 projets structurants (pour un montant d'1,5 milliard d'euros, dont 0,5 milliard pour les projets de R&D) tels que :

L'Aerospace Campus à Toulouse Le Centre de destruction d'avions en fin de vie à Tarbes : TARMAC Par ailleurs, la région a également obtenu l’IRT AESE (Aéronautique Espace et Systèmes embarqués), l’un des six IRT retenus au plan national au titre des Investissements d’Avenir.

Au sein de la thématique « systèmes embarqués », on rappellera la présence de deux clusters, MipyRail pour la filière ferroviaire et ARIA dans le secteur de l’automobile. Dans le domaine spatial, la dynamique de réseaux se propage avec la création de deux groupements d’entreprises : le GIE Tams (Geospatial Technologies & Applications for Mobility Solutions) et le cluster Agility qui ambitionne de conquérir le marché canadien et un cluster en émergence « l’institut des applications spatiales » piloté par MPE.


Forces et faiblesses

FORCES FAIBLESSES Un regroupement de compétences

inégalé en Europe (établissements d’enseignement et laboratoires de premier plan sur le secteur, …)

Un tissu industriel dynamique et complet (une chaîne de valeur bien verrouillée)

La proactivité des acteurs publics pour soutenir la filière régionale (mise en place d’une série de mesures clefs type plan ADER et le plan aéronautique régional visant à faire émerger des sous-traitants de rang 2 – 3 ou 4 ; contrats d’appui individualisés aux entreprises…)

Une bonne résistance du secteur à la crise : activité soutenue notamment par l’aéronautique civile (consolidation du leadership mondial d’AIRBUS)

Un tissu de PME sous-traitantes fortement dépendantes pour certaines de la santé économique des donneurs d’ordre régionaux (AIRBUS notamment)

Une capacité de recherche à développer compte tenu de l’importance de la filière en Région (5 % de la DIRD en 2009)

Une concurrence féroce des pays émergents

Enjeux futurs en matière d’innovation INNOVATION Développement de l’innovation organisationnelle pour encourager les

échanges interentreprises et partenariats technologiques Développement des entreprises sur les maillons porteurs de la chaîne

de valeur ainsi que sur les technologies clés d’avenir TRANSFERT Développement du transfert de technologies entre PME et

Laboratoires Valorisation des applications nées de la recherche et fertilisations

croisées avec d’autres filières (géo-localisation, imagerie médicale, e-santé…

Essaimage à partir des organismes de recherche dans les technologies spatiales

RECHERCHE Décloisonnement des domaines de recherche (croisements avec les filières TIC, Santé, Matériaux…)

Augmentation de la capacité de recherche dans des domaines à fort potentiel (simulation…)

Renforcement des collaborations internationales TECHNOLOGIES Diversification des entreprises du secteur TIC/ logiciel


Eléments clefs sur la filière Santé, Biotechnologies

En région Midi-Pyrénées, la filière Santé, Biotechnologies couvre les domaines de spécialisation suivants : Santé – Médecine Santé & Aliments Agro-biotechnologies industrielles Tissu économique et acteurs clefs

La région accueille de nombreuses entreprises phares des sciences du vivant, qu’il s’agisse de TPE fortement technologique ou de grands opérateurs parmi lesquels on peut citer à titre d’exemples :

Pierre Fabre, premier laboratoire européen de dermo-cosmétique (3 100 emplois) Sanofi Aventis, 3° groupe pharmaceutique mondial (800 emplois) Au total, on dénombre environ 15 700 employés sur le secteur privé. Formation, recherche et transfert de technologies

La formation / recherche sur la filière Santé, Biotechnologies est portée par un panel d’établissements reconnus :

4 Universités (Toulouse I, II et III – Groupe INPT), De nombreuses Grandes Écoles (INSA, École des Mines d’Albi-Carmaux, ENVT, EIP,

ESCT, N7…), Une école doctorale «Biologie-Santé-Biotechnologies» (500 doctorants par an) Le Centre Universitaire Jean-François Champollion (formation sur trois ans d'ingénieurs

en Informatique et Systèmes d'Information pour la Santé) Un IUT Informatique & Santé 70 laboratoires (dont 3 EPST - CNRS, INSERM, INRA-, le LCC et le LGC en Chimie…) De nombreuses plateformes : EFS, CRT-CRITT Bio-Industries, CRITT Agro-ressources,

Génopôle, IPBS, IMRCP, RMN, PlatinnEs… Le CHU de Toulouse… Au total, ce sont 12 100 étudiants dans les Technologies et Sciences du Vivant et 9 000 chercheurs qui participent au développement de la filière en région. Pôles et Clusters

Sur le pôle Santé-Médecine, la région développe ses compétences sur un large éventail de spécialités (maladies cardiovasculaires, maladies infectieuses, maladies métaboliques, hépato/ gastro entérologie…). Son attention s’est cependant focalisée plus particulièrement sur 3 thématiques d’excellence, à savoir, l’oncologie-cancérologie, les neurosciences et le génie biologique et médical.


Ces thématiques bénéficient de la présence de nombreux équipements structurants :

Le Pôle de Compétitivité Cancer Bio-Santé labellisé en 2005 (cf. fiche pôle) Le GENOPOLE Toulouse - Midi-Pyrénées qui se distingue par une action transdisciplinaire

associant micro-électronique et biologie moléculaire pour concevoir de nouveaux outils miniaturisés (biopuces, systèmes microfluidiques…)

Le Centre Pierre Potier et son pôle de recherches interdisciplinaires (ITAV) visant à rassembler des chercheurs d’organismes différents autour de la thématique Biotechnologies

L’Oncopôle de Toulouse Langlade, programme immobilier de 265 000 m², véritable vitrine de l’expertise régionale :

Un pôle de recherche et des établissements qui ont su développer des compétences uniques en Neurosciences (neuro-imagerie et sciences de la cognition avec le LAAS, le CNES et CerCo ; maladies neurodégénératives avec le CMRR de Toulouse, le CHU, l’Institut des Sciences du Cerveau de Toulouse et le Centre d’Investigation Clinique, gérontopôle de Purpan….)

BIO MEDICAL ALLIANCE, un pôle génie biologique et médical qui regroupe des start-ups positionnées notamment sur les biomatériaux, la robotique, l’instrumentation scientifique…

La fondation InnaBioSanté Le centre de recherche Toulouse White Biotechnologies (cf. annexes)

Sur le pôle Santé & Aliments, la région se distingue par la présence de : Un Pôle Aliment Sécurité Sanitaire et Aliment (PA3S) qui s’appuie sur l'École Nationale

Vétérinaire (ENVT) et 3 écoles d’ingénieurs (EIP, ENSAT, INSA) ainsi que sur des centres de recherche académique (INRA, INSERM, CNRS, UPS/CHU). Ce pôle Aliment Santé regroupe des entreprises telles que Nutergia (compléments vitamines et minéraux), Nutrition & Santé (aliments fonctionnels et diététiques)…

Un pôle maladies métaboliques qui représente à lui seul environ 150 emplois dans le secteur privé et une centaine de chercheurs dans le secteur public avec des laboratoires phares, notamment dans le métabolisme lipidique et une participation active à des programmes et réseaux européens.

Sur le pôle Agro-Biotechnologies industrielles, notons la présence en région de : Toulouse AgriCampus qui fédère des compétences en biologie, sciences agronomiques,

vétérinaires, écologiques et sociales La Mission d'Animation des Agrobiosciences (MAA), Une compétence "Agroressources et Biotechnologies" identifiée au sein de l’agence MPI

suite à la fusion/absorption du réseau regional de recherche technologique et du reseau de diffusion technologique



FORCES FAIBLESSES Un pôle de recherche public – privé

unique au monde La présence de leaders européens de la

filière : Pierre Fabre, Sanofi-Aventis, Hemodia…

Un pôle de compétitivité (CBS) et des infrastructures inédites (Oncopôle…)

Un tissu de PME à forte dimension technologique mais insuffisamment visible

Peu d’entreprises spécialisées sur la production mais davantage sur les services

Une valorisation industrielle des programmes de recherche encore trop marginale

Enjeux futurs en matière d’innovation INNOVATION Renforcement des PME de services existantes

Développement des synergies et des liens entre grands groupes, PME et laboratoires

Développement des passerelles interdisciplinaires notamment avec les secteurs de l’aéronautique et de l’agroalimentaire

Développement des activités productives sur le territoire TRANSFERT Valorisation industrielle plus poussée des projets de recherche,

essaimage académique Développement des liens voire collaborations actives entre

laboratoires et grands groupes régionaux RECHERCHE Renforcement du leadership régional sur la thématique Cancer, la

neurologie, la cardiologie et les maladies métaboliques Attraction de compétences exogènes (chercheurs de renommée

internationale) Soutien aux initiatives interdisciplinaires (nanotechnologies…)

TECHNOLOGIES Appui aux thématiques sur lesquelles la région bénéficie déjà d’une expertise reconnue : renforcement des passerelles santé / TIC (gérontechnologies, e-santé…)


Eléments clefs sur la filière Agro-alimentaire

Région gastronomique s’il en est, les Midi-Pyrénées développent 3 champs d’expertise en matière d’agro-alimentaire : La qualité La sécurité La santé

Tissu économique et acteurs clefs

De nombreuses marques locales participent de la renommée mondiale de la région : 3A Groupe, Andros, Roquefort Société, Gerblé, …

En termes de ressources, la région Midi-Pyrénées se classe leader français pour :

La production de soja (58% de la production nationale), sorgho (48%), blé dur (34%), aïl (60%), protéagineux (40%), maïs semence, …

Son cheptel ovin (25,6% du total France) La production de lait de brebis (69% du total France) Son pôle confiturier (900 personnes) La fabrication de produits de salaison sèche : 35% de la production nationale de jambon

sec et 12% des saucisses et saucissons

La filière Agro-alimentaire comptabilise ainsi 4 155 établissements et 25 500 salariés, essentiellement sur les industries de la viande et laitière.

Formation, recherche et transfert de technologies

Sur le volet formation, 118 établissements proposent des enseignements en lien avec la filière en région. Ils réunissent une population de 46 300 étudiants.

En outre, la région Midi-Pyrénées forme le quart des vétérinaires français, 20% des ingénieurs agronomes, 20% des ingénieurs agricoles et la totalité du personnel enseignant des lycées agricoles français.

Sur le volet recherche, les pôles de compétences développés en région sont les suivants :

Toxicologie et Sécurité Alimentaire Santé et Aliments Génie génétique et biotechnologies Valorisation non-alimentaire des agro-ressources Qualité des produits animaux Outils mathématiques et informatiques


Les principaux établissements actifs sur la filière agro-alimentaire sont : TOULOUSE AGRI CAMPUS : 60 unités de recherche agronomique et vétérinaire, 800

chercheurs et enseignants-chercheurs, 2 800 étudiants. Institut Supérieur Agro-Vétérinaire

L'Agrobiopole Les CRITT d'Auch (CTCPA) et de Rodez (CTV), le CRITT Agro-ressources et le CRITT Bio

Industries L’INRA et l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse. L’École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse (INPT-ENSAT) Le CNRS Midi-Pyrénées (33 laboratoires de recherche en sciences du vivant, chimie,

environnement et développement durable, systèmes biologiques et des procédés...) L’Ecole des Mines d'Albi-Carmaux (3 centres de recherche dont le Centre Rapsodée

spécialisé dans le génie des procédés des poudres) L’Ecole Nationale de Formation Agronomique (7 unités de recherche en sciences de la

matière et du vivant, sciences de l'environnement,…) L’École d’Ingénieurs de Purpan Le Laboratoire de Télédétection et de Cartographie Numérique L’Institut National des Sciences Appliquées (448 enseignants-chercheurs, ingénieurs,

techniciens et administratifs, 13 Laboratoires de recherche R&D dans les agro-biosciences…)

Le Laboratoire de Chimie Agro-Industrielle Le Laboratoire de Génie Chimique… La création récente de TWB (cf. présentation en annexe) contribue à la compétitivité future de la filière Pôles et Clusters

Avec la création du pôle de compétitivité AgriMip Innovation, la région affirme sa volonté de se démarquer sur le volet agro-alimentaire et de devenir un territoire de référence.

AgriMip Innovation, c’est 61 projets de R&D labellisés en 2010 et 152 entreprises membres (cf. fiche pôle).

Par ailleurs, le Consortium PA3S (Pôle Aliment Sécurité Sanitaire et Santé) permet de fédérer les compétences régionales en recherche et développement sur la qualité et la sécurité alimentaire, l'alimentation et la nutrition.

La région Midi-Pyrénées, c’est aussi :

la première région à s’être dotée d'un Institut Régional de la Qualité Agro-Alimentaire (IRQUALIM)

une Semaine Internationale de la Sécurité et de la qualité Alimentaires (SISQA) 2 clusters « Saveurs Midi-Pyrénées » (alimentation plaisir) et « Bien-Etre Midi-Pyrénées

» (cosmétique et bien-être)



FORCES FAIBLESSES Un territoire reconnu pour sa tradition

agricole Un tissu industriel riche et performant Des formations d’excellence Une capacité de recherche en constant

développement Des entreprises leaders sur leur marché

(Seppic, Euralis…) Un pôle de compétitivité permettant de

structurer les actions et offrir une meilleure visibilité à la filière régionale

Des initiatives porteuses en faveur des entreprises et de la promotion de la filière régionale

Des aides spécifiques à la filière IAA

Un secteur dont l’innovation doit être développée

Une filière peu structurée pour faire face aux enjeux de développement du marché (tissu de PME familiales de petite taille et territoires enclavés) marge de manœuvre réduite pour conquérir de nouveaux marchés et faire face à la saturation du marché national (développement à l’export et logistiques)

Enjeux futurs en matière d’innovation

INNOVATION Poursuite des innovations marketing, organisationnelles et de process au service de l’amélioration continue de la performance industrielle par des gains de productivité récurrents (via la modernisation des outils industriels mais aussi par des solutions organisationnelles) et par l'identification de nouveaux gisements de performance (réduction/valorisation des déchets...)

Spécialisation autour de thématiques développement durable (agro-ressources, procédés verts…)

Renforcement de la politique d'innovation notamment au travers de projets collaboratifs et orientés vers des préoccupations actuelles de la société : la santé par l'alimentation, le recours à des solutions énergétiques alternatives, autres circuits de distribution alternatifs

Mobilisation du FEADER dans le cadre des prochains PO TRANSFERT Renforcement du pôle AgriMip Innovation et poursuite des efforts

de structuration de la filière Encouragement des actions de transfert de connaissance entre le

monde de la recherche et la sphère économique RECHERCHE Poursuite des efforts de recherche sur les thématiques de sécurité

alimentaire et sanitaire, agriculture et agro-industrie alimentaire Création d’un pôle spécialisé « micro-organismes » (en lien avec le

Laboratoire de Biologie Appliquée à l'Agroalimentaire et à l'Environnement (LBAE) et TWB)

TECHNOLOGIES Accélération des collaborations inter-filières (agro-santé…)


Enjeux liés directement à l’agriculture Quelques chiffres autour du secteur agricole en 2010 : 1ère région française par nombre d’exploitation : 47 600 2ème région française en superficie agricole utilisée : 2,3 M ha sur 4,5 M ha

- 56 % du territoire occupé par des activités de production agricole - 42% du territoire situé en zone de montage (avec la particularité de relever de 2

massifs : Massif Central et Pyrénées) - Population active agricole régionale : 52 000 emplois, soit 4,4 % de la population

active régionale (taux bien plus élevé que la moyenne française de 2,6 %), mais en chute de plus de 10% entre 1998 et 2008

Faiblesse du revenu brut agricole d’exploitation qui oscille selon les années entre 60 et 70 % de la moyenne nationale

Dans le domaine de la Recherche, le secteur agricole est présent et actif en région Midi-Pyrénées dans le cadre des travaux conduits par l’I.N.R.A. (Institut National de la Recherche Agronomique), les grandes écoles agronomiques, les établissements d’enseignement agro-vétérinaire du second degré, l’enseignement agricole et les agro-industries. Plusieurs Instituts Techniques Agricoles sont présents sur le territoire régional. Ce sont des organismes de recherche appliquée, d’appui technique, d’expérimentation, d’expertise, de formation et d’information qui jouent un rôle essentiel dans la création et la diffusion du progrès technique en agriculture et dans son aval :

- Institut du végétal ARVALIS - Centre technique des oléagineux et du chanvre industriel CETIOM - Institut de l’élevage - Institut du Porc IFIP - Institut français de la vigne et du vin IFV - Interprofession des protéagineux UNIP - CEFEL (Centre d’Expérimentation Fruits et Légumes) - Station de la noix de Creysse - …

De plus, des réseaux mixtes technologiques (RMT) et des unités mixtes technologiques (UMT) ont été créés pour favoriser le rapprochement entre les acteurs de la recherche, de la formation et du développement. Par exemple au niveau national :

- UMT Amélioration de la production de l’huile de tournesol (géré par l’unité midi-pyrénéenne)

- RMT systèmes de cultures innovants (avec une implication de l’unité midi-pyrénéenne)

- UMT Soja - …

Les évolutions actuelles autour du monde agricole sont permanentes : économiques avec la crise économique, sociales, environnementales et réglementaire. La situation est donc difficile et nécessite de s’orienter vers une agriculture performante et durable en renforçant l’innovation et le transfert. Plusieurs particularités à prendre en compte :


- La taille des ces entreprises qui ne disposent pas de moyens collectifs ou mutualisés de Recherche & Développement

- L’innovation doit venir d’un part par les chercheurs mais également par les agriculteurs directement via de nouvelles techniques et pratiques

- La nécessité de prendre en compte la diversité des territoires et de renforcer la proximité géographique entre recherche et application sur le terrain

L’innovation technique, organisationnelle ou marketing dans les exploitations agricoles constitue donc un élément primordial pour permettre aux agriculteurs chefs d’exploitations de s’adapter. De nombreux projets sont ou se mettent en place à différentes échelles (européennes, nationales et régionales) pour créer de l’innovation et du transfert chez les agriculteurs :

- Développement de projets avec des systèmes agricoles innovants économes en foncier avec la mise en place d’un Pôle Régional de Ressources sur les Projets Innovants économes en foncier (PRPI)

- Mise en œuvre du projet Ecophyto avec des innovations à mettre en place dans la conception et la mise au point des itinéraires techniques et des systèmes de cultures économes en pesticides

- Projet CASDAR Eau Midi-Pyrénées finalisé fin 2010 - Plan Protéine régional 2012-2014 validé en juin 2012 vise à mieux maîtriser la qualité

des ressources et des coûts d’approvisionnement des exploitations, notamment en matière de garantie non OGM, et réduire la dépendance des filières animales à l’importation de protéines végétales et d’anticiper les phénomènes récurrents de sècheresse. Sont particulièrement concernées par ce Plan les productions porcine et avicole, d’une part et les filières luzerne et soja d’autre part.

- …

Plusieurs grands enjeux à venir pour les agriculteurs :

- Identification d’innovation agricole liée aux productions majeures du territoire et aux défis à venir (irrigation, amélioration du niveau de productivité…)

- Mise en place / renforcement des mécanismes de co-construction d’innovation entre institut de recherche, entreprises et agriculteurs

- Organisation du transfert d’innovation avec le monde agricole pour valoriser les travaux de recherche et les enrichir des observations terrains

- Mise en place d’incitation financière aux initiatives d’expérimentation et de démonstration avant diffusion (sous la forme d’appels à projets régionaux ?)


Eléments clefs sur la filière EAU

La filière EAU se structure en région autour de 3 compétences clefs : L’observation (observation de la terre et des milieux naturels, simulations numériques…) La gestion de la ressource (gestion, aménagement, exploitation…) La production d’eau (valorisation des boues, systèmes de filtration…) Notons cependant que chacune de ces compétences fait écho à des expertises développées par ailleurs sur d’autres filières clefs du territoire (filière aéronautique pour l’observation, agro-alimentaire pour tout ce qui touche à la gestion de la ressource…). Tissu économique et acteurs clefs

Malgré des compétences reconnues sur la filière en matière de traitement de l’eau et des technologies associées (procédés et capteurs), le tissu économique reste à ce jour peu développé en région sur la thématique.

En effet, on dénombre seulement une trentaine d’entreprises innovantes sur la filière. Citons cependant deux pépites : Polymem et Aquasource, qui ont su se démarquer sur le marché européen des technologies des membranes. Polynem a par exemple développé entre 2009 et 2011, en partenariat avec le CNRS, le projet Membranéo visant à faire progresser les procédés de traitement des eaux en utilisant des technologies membranaires, en particulier les bioréacteurs à membrane. Formation, recherche et transfert de technologies

La région Midi-Pyrénées se distingue davantage par la richesse de ses formations et son expertise R&D. En 2009, 4 300 étudiants et plus de 500 chercheurs étaient spécialisés sur la filière.

Parmi les établissements les plus actifs sur le sujet citons par exemple :

Le laboratoire de Génie Chimique Le laboratoire d’Ingénierie des Procédés de l’Environnement à l’INSA Le LAAS, pour les éléments d’observation type capteurs intelligents Ecolab à l’Observatoire-Midi-Pyrénées pour tout ce qui touche à l’écologie et le LEGOS Le Centre de Recherche d’Albi en génie des Procédés des Solides Divisés, de l’Energie et

de l’Environnement (RAPSODEE) Le Centre Technique de la Conservation des Produits Agro-alimentaires L’Institut de Filtration et Techniques Séparatives (IFTS) Le CATAR L’Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse (IMFT) Le laboratoire d’Ecologie des Hydro systémes (LEH) L’Université de Toulouse (avec 5 masters recherche dédiés)


Pôles et Clusters Le Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire a labellisé en Mai 2010 le Pôle de Compétitivité à vocation mondiale EAU (cf. fiche pôle). Ce dernier associe les trois régions Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées/Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ses trois domaines d’activité stratégiques sont : l’identification et la mobilisation des ressources en eau la gestion concertée des ressources et des usages la réutilisation des eaux de toutes origines Par ailleurs, un Cluster dénommé WSM (Water Sensors and Membranes) a vu le jour en région afin de compléter la dynamique sur l’eau. Ce cluster regroupe des laboratoires et des entreprises ayant des compétences dans le domaine des capteurs et des membranes. Forces et faiblesses

FORCES FAIBLESSES

Un fort potentiel en recherche / formation sur la thématique

Une filière qui tire profit des avancées réalisées sur l’ensemble des filières motrices de la région (aéronautique, santé, TIC…)

Un pôle de compétitivité qui apporte de la visibilité à la filière tout en la structurant davantage : attrait potentiel d’entreprises exogènes

Un tissu économique qui reste trop anecdotique à ce jour pas de valorisation des programmes de recherche possible

Peu de spécificités clefs en région sur la thématique eau en tant que telle mais plutôt un vivier de compétences développées parallèlement sur d’autres filières qui profitent au secteur eau


INNOVATION Développement des pratiques innovantes dans les entreprises existantes (nouveaux procédés …)

Développement par le biais de l’innovation de nouvelles unités industrielles ou de services

TRANSFERT Intensification des liens entre laboratoires et entreprises locales Encouragement des initiatives d’essaimage Développement d’entreprises innovantes notamment via le

développement du cluster WSM RECHERCHE Renforcement de l’excellence scientifique sur les domaines

applicables à la filière (capteurs, filtration, membranes…) TECHNOLOGIES -


Eléments clefs sur la filière Matériaux Face à des industries utilisatrices de plus en plus exigeantes en matière d’innovation et de performances technologiques (notamment la filière aéronautique), la filière matériaux régionale n’a eu de cesse de tendre vers l’excellence. Au fil du temps, elle a su se développer en combinant les compétences et en tirant profit des progrès réalisés sur les filières historiques du territoire.

Sur la filière « Métaux durs » on observe un besoin croissant de métaux hautes performances (Titane, Inconel, Inox) dans les secteurs de l’aéronautique du médical et de l’énergie. Les problématiques pour la région reposent sur les procédés de réalisation : Usinage, Matriceage, Fonderie, Tôlerie. La région Midi-Pyrénées se place aujourd’hui au rang de : 1er pôle français de fabrication de céramiques techniques avec le complexe industriel de

Bazet (Hautes-Pyrénées) 1er pôle français dans l'intégration de puissance 1er pôle français de l'aéronautique civile avec le siège d'Airbus 1ère région européenne d'implantation des entreprises de l'aéronautique et du spatial 2ème pôle de recherche français dans le domaine des matériaux avancés Tissu économique et acteurs clefs En Midi-Pyrénées, on dénombre 25 établissements industriels leaders et 150 PME de pointe spécialisées sur la thématique "matériaux" : Céramiques techniques : SCT (170 personnes), DIATOMIC (35 personnes)… Polymères et composites : LATECOERE (2 730 personnes), EADS SOCATA (1 100

personnes), RATIER FIGEAC (970 personnes)… Traitements de surfaces : LIEBHERR (820 personnes), FORTECH (800 personnes),

MECAPROTEC (250 personnes)… Matériaux et procédés pour l’électronique : ACTIA Métaux durs : Figeac aero, Sermati, Mécaprec, Aubert et Duval, JEDO, Cauquil, Michel

Pioch, Desgranges Aéro ... Formation, recherche et transfert de technologies On dénombre une trentaine de laboratoires universitaires dédiés à la filière matériaux en région, 4 organismes nationaux de recherche et environ 1 000 chercheurs, ingénieurs et techniciens. Sur le volet formation, les établissements suivants proposent des formations en lien avec la thématique : l’Université Paul Sabatier l’INSA SUPAERO : École Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace l’ENSICA : École Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Constructions Aéronautiques l’ENIT à Tarbes


l’EMAC : École des Mines d'Albi-Carmaux l’ENSIACET : École Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et

Technologiques 5 écoles doctorales viennent compléter le panel de formation : l’École doctorale de

Chimie, l’École doctorale de Génie Electrique, Electronique et Télécommunications, l’école doctorale Matériaux, Structure, Mécanique, l’École doctorale de Physique et de Nanophysique de Toulouse

Sur le volet R&D publique, de nombreux laboratoires et centres de transfert participent du développement de la filière régionale : Le CNES : Centre National d'Études Spatiales L’ONERA : Office National d'Études et de Recherches Aérospatiales Le CEMES : Centre d'Elaboration de Matériaux et d'Études Structurales L’IM2P : l'Institut des Matériaux de Midi-Pyrénées Le LGMT : Laboratoire de Génie Mécanique de Toulouse Le LGP Laboratoire de Génie de Production L’IMRCP : Interactions Moléculaires, Réactivité Chimique et Photochimique Le CROMeP : Centre de Recherche Outillages, Matériaux et Procédés — Ecole des Mines

d’Albi Le CIRIMAT : Centre Inter-universitaire Recherche - Ingénieries de Matériaux-

CNRS/INPT/UPS L’Espace Clément Ader (CNRS/UPS/ISAE/INSA/EMAC) 3 CRITT (CRITT Mécanique et Composites, CRITT Technacol, CATAR) Pôles et Clusters La région s’inscrit dans le périmètre du Pôle Européen de la Céramique basé à Limoges et associant les régions Centre, Limousin et Midi-Pyrénées. Ce dernier avance deux ambitions majeures : Augmenter la compétitivité de l’industrie de la céramique et du traitement de surface

dérivé des céramiques, plus particulièrement dans quatre zones situées autour de Limoges, Tarbes, Vierzon et Cavaillon

Créer de nouvelles activités innovantes Ce pôle est le seul Pôle de compétitivité en France entièrement dédié à la céramique et aux traitements de surface à base de céramiques. Autre pôle de compétitivité lié à la filière matériaux : VIAMECA. Ce pôle regroupe 4 000 entreprises sur les secteurs de la mécanique, des matériaux, de l’automobile et de l’aéronautique. Il s’étend sur les régions Rhône-Alpes, Auvergne, Centre, Languedoc-Roussillon, Limousin et Midi-Pyrénées et a vocation à porter la filière française sur la scène internationale. D’autre part, la région Midi-Pyrénées a engagé en partenariat avec l'Etat et dans la continuité du plan ADER, un programme régional de développement de la filière des matériaux et


composites. L'objectif de ce programme étant de structurer, développer et rendre visibles les entreprises régionales. Par ailleurs, s’est développée en région Midi-Pyrénées - Limousin, une grappe baptisée « MECANIC VALLEE ». Son périmètre s’étend de Tulle à Rodez, en passant par Brive, Figeac, Villefranche…. Forte de plus de 210 entreprises et 14.000 emplois (BLANC-AERO à Villefranche de Rouergue, BORG WARNER à Tulle, ROBERT BOSCH à Rodez, AD Industrie à Brive, FIGEAC AERO à Figeac...), la Mecanic Vallée a pour ambition de favoriser des initiatives collectives et partenariales, renforcer la compétitivité des entreprises et promouvoir l'industrie mécanique locale Forces et faiblesses

FORCES FAIBLESSES

De fortes synergies entre industrie et recherche (~ 1 000 contrats signés chaque année)

Des leaders mondiaux positionnés en région (EADS SOCATA, LATECOERE…)

Un tissu de PME dynamiques réparties sur l’ensemble du territoire

La pénurie de personnel qualifié (mauvaise image des métiers de la filière en comparaison des métiers de l’aéronautique…)

Un manque de jeunes entreprises innovantes sur le secteur


INNOVATION Développement des collaborations inter-entreprises Développement d’activités en lien avec les domaines à fort potentiel

de croissance (nanotechnologies, matériaux …) TRANSFERT Intensification des partenariats technologiques RECHERCHE Décloisonnement des domaines de recherche

Renforcement des capacités de recherche sur des domaines à forte valeur ajoutée (nanotechnologies, matériaux composites, simulation…)

TECHNOLOGIES Développements de niches sur les composites (aménagements interieurs d’aéronefs, composites à base de fibres naturelles...)

Developpement de nouveaux systèmes de protections de pièces mécaniques (REACH compatibles)

Conception/essai/calculs-


Eléments clefs sur la filière TIC Sur la filière TIC, la région Midi-Pyrénées se classe désormais parmi les territoires qui comptent : 2ème région française sur les secteurs informatique, télécoms et électronique 3ème région française dans l'industrie des appareils de mesures et de contrôle

Les domaines de prédilection des acteurs de la filière en région sont les suivants : Simulation, réalité virtuelle Informatique temps réel Interaction homme-système Grid computing Systèmes embarqués critiques… Tissu économique et acteurs clefs La filière TIC en Midi-Pyrénées représente environ 3 400 établissements et plus de 38 000 emplois (dont 43 % sur le secteur informatique, 35 % sur les télécommunications et 22 % en électronique) ; parmi les leaders du secteur on dénombre : Continental (2 540 personnes) Thales Alenia Space (2 500 personnes) ASSYSTEM (1 100 personnes) STERIA (633 personnes)… Au total, plus de 10 % des effectifs du secteur TIC français travaillent en Midi-Pyrénées (hors Ile de France).

Formation, recherche et transfert de technologies La région constitue un pôle majeur d’enseignement et de recherche en matière de TIC. On dénombre en effet 2 600 chercheurs en mathématiques et TIC et 2 900 chercheurs en sciences de l’ingénieur sur le territoire. Les établissements régionaux clefs sont :

L’UPS L’ENSEEIHT : École Nationale d'Électrotechnique, d'Électronique, d'Informatique,

d'Hydraulique et de Télécommunications L’INSA : Institut National des Sciences Appliquées L’ENAC L’ENIT : École Nationale d'Ingénieurs de Tarbes L’EMAC : École des Mines d'Albi-Carmaux L’ENSIACET : École Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et

Technologiques


4 écoles doctorales (Génie Électrique, Électronique et Télécommunications, Mathématiques, Informatique et Télécommunications, Aéronautique astronautique, Systèmes)

SUPINFO EPITECH

La filière TIC s’appuie également sur des compétences R&D de premier ordre : LAAS/CNRS : Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes IRIT : Institut de Recherche en Informatique de Toulouse ONERA : Office National d’Études et de Recherches Aérospatiales CERFACS : Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul

Scientifique FERIA : Fédération de Recherche en Informatique et Automatique LESIA : Laboratoire de Recherche des Systèmes Informatiques et Automatiques CALMIP : Calculateur interuniversitaire de Midi-Pyrénées Pôles et Clusters Crée en 2011, DigitalPlace est le cluster d’entreprises numériques de la Région Midi-Pyrénées. Il regroupe environ 80 adhérents et vise à développer la filière via la mise en œuvre de projets collectifs en faveur des entreprises. Ses 3 axes de travail prioritaires sont les suivants : Le développement de l’innovation L’accès à des nouveaux secteurs (e-santé ; e-agro ; filières industrielles classiques) Le développement international La TIC VALLEY est un autre symbole fort de la place de la filière TIC en Midi-Pyrénées. Lancée en 2009, son objectif est de devenir un lieu de partage entre experts et start-up spécialisées dans les technologies de l'information et de la communication (TIC) en vue d’accélérer le développement de ces entreprises. L’association regroupe à ce jour une quinzaine d’entreprises innovantes (Scoop.it !, ITrust, Axible, ...). La Mêlée est enfin une association de référence du secteur des TIC en Midi-Pyrénées. Forte d’un réseau de 350 entreprises adhérentes, elle organise « la Mêlée Numérique », manifestation se définissant comme la rencontre des acteurs de l’économie numérique en région.



FORCES FAIBLESSES Des laboratoires de référence (LAAS-

CNRS, ONERA, IRIT…) Des leaders du secteur bien implantés

localement Un tissu dense de SSII

Une faible diversification de la clientèle hors Aéronautique, Spatial, Défense


INNOVATION Structurer la filière autour de thématiques porteuses (image, simulation, traçabilité…)

TRANSFERT Orienter la politique industrielle des laboratoires vers les entreprises locales

Développer une offre privée en lien avec les domaines phares des laboratoires régionaux (IHM, calcul, stockage de données…)

RECHERCHE Renforcer l’excellence scientifique dans les domaines leaders (IHM, calcul, imagerie…)

Développer la recherche appliquée à des domaines d’avenir (systèmes embarqués, applications spatiales et traçabilité, services à la personne….)

TECHNOLOGIES Traitement de grandes masses de données Calcul intensif parallèle


Eléments clefs sur la filière Bois La forêt occupe en Midi-Pyrénées plus du quart du territoire (1,1 M ha), ce qui place la région à la 3ème place nationale des régions les plus boisées. La filière bois est soutenue en région au travers du Plan Bois Carbone Durable. Trois axes clefs sont abordés dans ce plan : Bois énergie Bois construction Secteur papetier avec notamment « Fibre excellence » (en effet, le dynamisme de

l'industrie de pâte et panneaux est un atout important pour la région avec une consommation de bois qui dépasse 1.300.000 t/an, 620 emplois directs et 1 650 emplois induits.)

Les financements spécifiques au Plan Bois Carbone Durable restent cependant relativement limités. Il s’agit d’un dispositif transversal qui mobilise pour l’essentiel des outils financiers existants (tels que contrats d’appui par exemple). L’enveloppe dédiée au soutien de cette filière est estimée à 1,9 Millions d’Euros. Tissu économique et acteurs clefs La filière forêt-bois compte 4 200 entreprises et 22 000 emplois directs de proximité dans les zones rurales ou de montagne ainsi que des emplois induits. Notons que les emplois de la filière sont essentiellement concentrés sur : Le massif des Pyrénées et le sud du Massif Central, pour l’exploitation forestière et la

première transformation du bois et sur La Haute-Garonne, l’Aveyron et le Tarn pour la fabrication de produits finis. Le secteur est essentiellement composé de petites entreprises. En effet, 87 % des établissements ont moins de 10 salariés. Formation, recherche et transfert de technologies 35 établissements proposent des formations dans les métiers du bois en Midi-Pyrénées. En termes de diffusion technologique, la présence du CRITT BOIS ainsi que les complémentarités existantes avec des établissements de recherche de la filière agro-alimentaire type CATAR, INRA, INSA… permettent à la filière de se structurer en région et de développer son potentiel d’innovation. Pôles et Cluster La filière s’appuie essentiellement sur l’association interprofessionnelle Midi-Pyrénées Bois ainsi qu’un pôle d’excellence rurale « Bois » en Ariège.



FORCES FAIBLESSES Une ressource bois disponible en grandes

quantités Des pouvoirs publics engagés en faveur

de la filière (Plan Bois Carbone Durable, plan bâtiment économe, Pôle d’Excellence Rurale « Bois » en Ariège, Inter profession Midi-Pyrénées Bois, …)

De nombreux centres de formation spécialisés (Lycées Aubin, Auch, Montauban, Revel, …)

Des pôles de recherche, d’innovation, de transfert de technologie : CRITT Bois, CRITT CATAR, Plateforme technologique Bois, Ecole des Mines d’Albi, Pôle Tarbais, INRA, INSA, ENSIACET, Agrimip, …

Des savoir-faire clefs sur l’industrie papetière notamment

Un trop fort morcellement des parcelles forestières + 82 % des forêts dans le domaine privé : gestion forestière complexifiée

Des problèmes d’accessibilité et de desserte des parcelles avec un réseau routier non adapté (zone de montagne)

Un tissu essentiellement composé de TPE La pénurie de main d’œuvre sur certains

métiers clefs de la filière (exploitation forestière…)


INNOVATION Approfondissement de la recherche sur la valorisation de la biomasse et valorisation BTP

Structuration d’une véritable filière : mise en réseau des entreprises et coopération entre les différents acteurs de la chaîne de valeur

TRANSFERT Renforcer l’intégration des industries de première transformation dans la filière

RECHERCHE Recherche de nouvelles essences Identification des répercussions concrètes du changement climatique sur

la filière TECHNOLOGIES Intensification de la recherche sur la valorisation des essences régionales

(feuillus) : bois-construction, bois-énergie…


Eléments clefs sur la filière Energie et Eco-activités Les domaines des déchets, de l’eau (cf. fiche dédiée) et de l’énergie sont les plus représentés dans le panorama des éco-activités en Midi-Pyrénées. Tissu économique et acteurs clefs

Midi-Pyrénées regroupe près de 1 800 éco-entreprises, beaucoup excerçant des activités transversales et intervenant sur plusieurs domaines d’activité et sur plusieurs métiers. Les éco-entreprises présentes sur le territoire sont plutôt jeunes (près d’une sur deux a moins de 6 ans) et de petite taille (les ¾ ont moins de 10 salariés). Les emplois « verts » représentent plus de 15 500 salariés. Des entreprises leaders telles que SOLARCOM et MIDISOLAIRE (bureaux d’études) ou TENESOL et BATISOLAR (fabricants, assembleurs) ont choisi de s’implanter en région.

Illustration : filière Energie

Midi-Pyrénées compte aujourd’hui parmi les 4 premières zones françaises pour la production du parc photovoltaïque raccordé au réseau (10 % de la puissance totale du parc français). Cette performance est notamment due au fort taux d’ensoleillement du territoire. En Midi-Pyrénées, la production totale d’énergie est composée à 77 % de nucléaire, 11 % d’hydraulique, 9 % de bois, 2 % autres et 1 % de pétrole. La production d’électricité d’origine renouvelable représente 14 % de la production nationale et 6 % de la production de chaleur d’origine renouvelable (source : Oremip, données 2007). De plus, dans le cadre de son plan climat, la Région contribue au développement des énergies renouvelables et particulièrement des installations solaires photovoltaïques. A ce titre, la Région a sollicité avec succès la Banque Européenne d’Investissement pour le déblocage d’une ligne de crédit de 350 Millions d’Euros (abondé de 350 Millions d’Euros supplémentaires des banques locales). Ces fonds permettront de déployer le projet régional de développement des installations de production d’électricité renouvelable (installations photovoltaïques, éoliennes, méthanisation). Ce dispositif doit, à horizon 2020 permettre de contribuer à l’objectif européen de production de 21% d’électricité à partir d’énergie renouvelable mais également de favoriser un secteur dynamique, créateur d’emploi en Midi-Pyrénées.


Formation, recherche et transfert de technologies En Midi-Pyrénées, plus de 3 700 personnes sont formées au bâtiment, aux énergies, au génie électrique, à l’électrotechnique, à l’électricité et l’électronique, au travers : De l’ENSEEIHT, école d’ingénieurs spécialisée dans l’électrotechnique Des licences professionnelles « STER-ST (Système thermiques) », « Maîtrise de la

conception des installations de Génie climatique », STER-SE (Systèmes Electriques) Des DUT« Génie électrique et Informatique industrielle » Des BTS « Fluides Energies Environnement » et « Electrotechnique » … Par ailleurs, l’offre de formation continue est riche et reconnue par l’ensemble des industriels (formations de l’ADRAR, du GRETA, de l’AFPA, formations QualiPV…). En termes de recherche, le LAAS se distingue pour la qualité de ses travaux. C’est en effet le deuxième laboratoire en France pour le solaire photovoltaïque. Le pôle de recherche de l’EMAC (école des Mines d’Albi-Carmaux) est également reconnu sur la filière énergie. Il accueille 3 centres de R&D (210 personnes) dont le Centre RAPSODEE (85 personnes) notamment spécialisé dans l’efficacité énergétique et environnementale des procédés et des bâtiments, la valorisation de la biomasse et des déchets et les énergies renouvelables (biomasse et solaire). Pôles et Cluster

En région, de nombreuses éco-entreprises se sont regroupées sous forme de clubs, clusters, pôles de compétitivité ou SPL (Système Productif Local) afin de valoriser et promouvoir leur savoir-faire. Ces structures, en informant et fédérant les entreprises, contribuent à favoriser leur développement ainsi qu’à dynamiser le secteur d’activité de l’environnement Ainsi, la filière s’appuie par exemple sur le pôle Eau et le cluster WSM (voir fiche filière eau) et le cluster Bâtiment Econome qui a pour finalité économique de réduire la consommation énergétique des bâtiments. D’autre part, la Chambre Régionale et les Chambres de Commerce et d’Industrie de Midi-Pyrénées ont créé en 2009 un club régional des éco-entreprises avec l’appui de l’ADEME. Ce club a pour vocation d’informer et accompagner les éco-entreprises, de les promouvoir et de favoriser les partages d’expériences en créant des synergies.



FORCES FAIBLESSES Gisements en ressources naturelles (3ème forêt

de France, région de massifs montagneux, très bon ensoleillement et vents très forts) propices au développement des énergies renouvelables

Tissu industriel dense suscitant d’importants marchés locaux dans la lutte contre la pollution et la gestion des ressources naturelles

Pôle reconnu de R&D ayant permis l’émergence et la création de pépites industrielles dans les domaines de l’eau, des déchets et de l’énergie

Initiatives de réseaux d’acteurs qui se structurent (club Midi-Pyrénées éco-entreprises, Bâtiment économe)

Engagement de la Région (action de MPI, projet Fair’Eco de co-développement d’éco-technologies innovantes, APP, Preludde II, plan « bâtiments économes», développement des installations de chauffe-eau solaire, biomasse, méthanisation…)

Marché très concentré : d’un côté les TPE/PME, de l’autre les grands groupes

Absence d’acteurs indépendants de taille structurante

Centres de décisions et de recherche situés hors région Midi-Pyrénées

Règlementation en constante évolution qui implique une capacité d’adaptation rapide de la part des entreprises


INNOVATION Développement du soutien aux éco-entreprises (accompagnement via MPI, Trophées du Développement Durable, …)

Sensibilisation des entreprises aux métiers des éco-industries et à l’intérêt des éco-technologies pour leur compétitivité

Veille sur l’éco-conception, partage des bonnes pratiques, anticipation des évolutions réglementaires

Mutation du secteur du Batiment TRANSFERT Emergence de projets collaboratifs d’éco-technologies innovantes (cf.

projet Fair-éco) Mise en relation des entreprises avec les clusters régionaux

RECHERCHE Poursuite des efforts autour de la filtration membranaire et la détection de polluants

Travaux divers de recherche au sein des pôles de compétitivité Nouveaux matériaux, compromis entre des caractéristiques techniques

spécifiques et la recyclabilité TECHNOLOGIES Valorisation énergétique des déchets industriels, agricoles et du bâtiment

Valorisation des produits en fin de vie, liée à la responsabilité élargie du producteur

Montée en puissance de l’électronique et l’électromécanique dans toutes les éco-industries


Indicateurs clés RDI du territoire Les chiffres explicites du tableau ci-dessous mettent en évidence les caractéristiques fondamentales de la région en matière de recherche et d’innovation :

A la lecture de ces indicateurs, on constate principalement : La place de choix de la région Midi-Pyrénées en matière de recherche :

pourcentage élevé de recherche privée, montant élevé de DIRD, nombre important de doctorants et de brevets déposés, situant ainsi systématiquement la région Midi-Pyrénées entre la 3ème et la 4ème place en France. Midi-Pyrénées occupe d’ailleurs le 1er rang des régions françaises pour l’intensité de Recherche et Développement (R&D), aussi bien pour l’importance de la recherche rapportée au PIB (4,2% de dépenses R&D rapporté au PIB versus 3% en Ile de France et 2,6% en Rhône Alpes) que pour la part des chercheurs dans l’emploi salarié

Des résultats mitigés en termes d’innovation dans les entreprises avec des bons résultats en matière de CIR, JEI ou encore lauréats du concours de créations d’entreprises innovantes mais un taux de création d’entreprises issues de l’incubateur régional en deçà des chiffres observés pour d’autres régions françaises de même catégorie.

Famille IndicateursRang

nationalFrance Année

RechercheNombre d'unités de recherche reconnues 132 4 280 2011Nombre de chercheurs 17 820 3 274 603 2008

Public 6 520 4 118 971 2008Entreprise 11 300 3 155 632 2008

% de recherche privée 64% 62% 2008Dépenses intérieures en R&D (en M €) 3 283 3 42 685 2008

dont recherche publique (en M €) 837 5 16 344 2008dont recherche privée (en M €) 2 446 3 26 341 2008

Intensité de la recherche (dépenses R&D/PIB) 4,2% 1 2,1% 2008Nombre d'étudiants inscrits en doctorat 3660 4 2010Effectifs de docteurs 687 4 11 644 2010Nombre de bourses CIFRE 162 3 1 200 2010Nombre de brevets déposés 703 4 16 580 2010

Dynamique innovationCrédit Impot Recherche (K€) (2010) 129 000 4 10 000 000 2010Nombre de JEI 110 6 2373 2011Taux de création d’entreprises issues de l'incubateur entre 2000 et 2009 (2010)

59% 13 64% 2010

Lauréats du concours national de créations d'entp innovantes (2010) 139 5 2 220 2010

Nombres d'entreprises aidés par Oséo Innovation en 2010 3 700 84 000 2011Montant de financement par Oséo (millions d'euros) en 2010 26 31 000 2010

dont aide à l'innovation 12 7 289 2010

dont conventions partenaires 14 3 121 2010

2.2 –LE SYSTEME REGIONAL D’INNOVATION


Midi-Pyrénées au sein de l’espace européen de l’innovation La version 2009 du Régional Innovation Scoreboard ne propose plus vraiment de « classement » des régions au sens propre, mais une répartition selon des catégories : « high innovators », « medium high », « average », etc.). Ceci s’explique par le fait que l’analyse 2009 se base sur un nombre plus important d’indicateurs (16 au lieu de 5 dans les versions précédentes des RIS) et que ces indicateurs ne sont pas tous disponibles pour les régions. Exemples d’indicateurs : Niveau d’éducation de la population active Dépenses de R&D publiques et privées Accès des entreprises au haut débit Dépenses des PME en innovation (non R&D), et autres efforts des PME en innovation

(marketing, produits, procédés, ventes…) Nombre de brevets déposés Emploi dans les entreprises « high-tech » et de « knowledge intensive services » Représentation cartographique / Regional Innovation Scoreboard 2009

En grisé, régions analysées

Positionnement réalisé selon le plus récent Regional Innovation Scoreboard (2009), indicateur de la performance des régions européennes NUTS 2 (PRO INNO Europe, INNO Metrics) http://www.proinno-europe.eu/page/regional-innovation-scoreboard


Benchmarks de régions européennes : points clés Le benchmark de régions européennes innovantes doit permettre à la Région Midi-Pyrénées de mener une analyse comparative avec sa propre Stratégie Régionale d’Innovation, et d’en tirer des enseignements et bonnes pratiques afin de définir son propre positionnement. Nous avons ainsi choisi de réaliser une analyse des Stratégies Régionales d’Innovation dans six régions comparables dans une certaine mesure à la région Midi-Pyrénées et se démarquant par leur potentiel d’innovation au moins équivalent, voire supérieur, sur la base de la classification issue du Regional Innovation Scoreboard 2009 : Une région du sud de l’Europe dans la catégorie « medium-high », qui fait partie des

Quatre Moteurs de l’Europe2 la Catalogne, région dynamique tirée par la recherche notamment dans le domaine de la santé et par l’innovation dans les TIC

Deux régions allemandes, dans la catégorie « high » : o La Bavière, région la plus riche d’Allemagne qui fonde sa politique

d’innovation sur le soutien de nombreuses filières clés dont en particulier les filières automobile et biotechnologies/santé ;

o Hambourg, et son industrie aéronautique dont le soutien fait partie des priorités de sa stratégie d’innovation

Trois régions nordiques : o Stockholm, dans la catégorie « high » ; o Västragötaland (Suède de l’Ouest), dans la catégorie « medium-high » ; o Sud de la Finlande (Helsinki) dans la catégorie « high ».

La tableau de la page suivante rassemble les principaux indicateurs qui permettent de prendre la mesure du poids et du rayonnement de ces différentes régions. Des éléments budgétaires complémentaires sur les investissements RDI, quoique décilats à comparer, sont communiqués en annexe 4.

2 Initiative de coopération entre quatre régions considérées comme parmi les plus dynamiques en Europe : le Bade-Wurtemberg (Allemagne), la Catalogne (Espagne), la Lombardie (Italie) et Rhône-Alpes (France).


Midi-

Pyrénées Catalogne Bavière Hambourg Stockholm Suède de l’Ouest

Finlande du Sud

Economie Population (milliers) 2 889 7 318 12 600 1 786 2 092 1 903 2 670

Superficie (km²) 45 348 32 106 70 549 755 6 488 47 300 34 378 Nombre d’emplois (milliers) 1 187 3 813 6339 1 363 1 069 1 794 1 283

Taux de chômage (janvier 2012) 9,5% 22,2 % 3,8 % 7,4 % 5,8 % 6,2 % 6,9 % PIB (millions €) 76 522 209 727 442 390 88 310 76 367 57 683 102 700 PIB/habitant (€) 26 628 27 053 32 500 49 300 41 382 29 450 37 300

Innovation Nombre d’étudiants total éducation

(milliers) 626 1 496 2 465 366 541 493 695

Dépenses R&D totales (€ par hab.) 1 154 450 1 040 1 086 1 768 1 273 1 431 Dépenses R&D privées (€ par hab.) 837 262 803 606 1 281 990 985

Dépenses R&D publiques (€ par hab.) 143 84 97 231 87 36 180 Nombre de chercheurs en S&T (milliers) 785 1 665 3 134 559 781 542 868

Demandes de brevets déposées auprès de l'OEB par année 94 238 2 587 181 102 75 208

Regional Innovation Scoreboard RIS (général) 0,61 0,47 0,79 0,55 0,90 0,83 0,78 Connaissances 0,08 0,08 0,10 0,09 0,17 0,13 0,12

Formation continue 0,07 0,04 0,08 0,08 0,17 0,16 0,13 Industrie 0,07 0,09 0,12 0,06 0,07 0,12 0,09 Services 0,09 0,06 0,10 0,10 0,17 0,10 0,12

Dépenses R&D publiques 0,12 0,06 0,10 0,08 0,00 0,00 0,10 Dépenses R&D privées 0,10 0,07 0,14 0,05 0,16 0,18 0,11

Brevets 0,08 0,09 0,15 0,09 0,15 0,13 0,12


Résumé des mesures phares des politiques d’innovation de ces régions et

des bonnes pratiques fortes d’enseignement pour la Région Midi-Pyrénées (voir dossier de benchmark complet) :

CATALOGNE

La Région base sa Stratégie Régionale d’Innovation autour d’un système de recherche /innovation fort qui lie les acteurs politiques locaux, des agences catalanes coordinatrices et un ensemble d’exécutifs coordonné et composé d’universités et de parcs et centres technologiques dynamiques. Face à sa dispersion en termes du nombre de filières économiques soutenues, son ambition est aujourd’hui de se recentrer sur les filières qui font sa force, c'est-à-dire, la santé, les TIC et la microtechnique.

Principal enseignement pour la Région Midi-Pyrénées et démarche exemplaire, la mise en place d’une agence, l’ACC1O, œuvrant pour soutien à la compétitivité des entreprises régionales fortement tournée vers l’international par ses actions de participation dans des projets et réseaux européens, favorisant les conditions d’accès des entreprises aux marchés et partenariats extérieurs et contribuant au rayonnement international de la région.

Autres bonnes pratiques :

Une gouvernance basée sur un outil de consultation plus large des acteurs, à savoir une commission interministérielle (la Commission Interdépartementale de Recherche et d’Innovation – CIRI) qui chapeaute le département Innovation et d’autres départements (Agriculture, Territoires, Durabilité ou encore Santé) pour les intégrer dans la réflexion sur la définition et la mise en place de la SRI et lui donner ainsi une vision plus large que la traditionnelle vision recherche, enseignement et industrie.

La mise en place du réseau TECNIO qui a permis d’unifier des réseaux de soutien technologique aux entreprises (services, expertise et équipements/centres techniques), représentant une offre complète et simple d’accès pour les entreprises ayant besoin d’un soutien technologique. . Le budget des projets réalisés dans le réseau représente environ 146 millions d’euros.

Des agences favorisant le soutien à la recherche : la création du CERCA (L’Institution des Centres de Recherche de la Catalogne) pour coordonner et évaluer les centres de recherche catalans ainsi que de l’ICREA (Institution Catalane de Recherche et d’Etudes Avancés) pour attirer les meilleurs chercheurs.

La participation aux réseaux européens d’échange de bonnes pratiques sur les politiques d’innovation et de clusters, ainsi que de ses clusters et autres acteurs de l’innovation dans des projets européens (DG Entreprise, 7ème PCRD ou ERC) de coopération internationale à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Europe (BRICS, Japon, Corée…).

L’hébergement de salons mondiaux sur les hautes technologies comme le ICT Mobile Summit ou le soutien à des projets d’aménagement urbains comme 22@bcn qui donnent une image positive à la région en terme d’accueil d’entreprises innovantes.


BAVIERE

La stratégie d’innovation bavaroise réside principalement dans une politique de soutien aux technologies, parfaitement adaptée au système des clusters et très bien perçue par les acteurs industriels. De nombreuses structures de transfert facilitent l’application de ces choix politiques.

La principale bonne pratique que peut retenir la Région Midi-Pyrénées de la Bavière est la mise en place d’une politique forte au niveau régional de soutien aux clusters, Cluster-Offensive Bayern, valorisant les forces existantes de la région tout en faisant preuve d’une certaine sélectivité dans le choix des clusters soutenus (évitant ainsi une trop grande dispersion et un « saupoudrage » des aides) et surtout en pariant sur la durabilité de ces clusters dans le temps à travers leur autofinancement.

Autres bonnes pratiques :

La politique des clusters est appuyée par la politique fédérale des Spitzenclusters qui a sélectionné trois clusters d’excellence en Bavière représentant les forces régionales : biotechnologies, santé et automobile. Cette politique représente un budget de 38 millions d’euros investis dans les clusters (2,5 millions d’euros en moyenne par cluster pour 5 ans).

Une structure d’animation et de soutien à la recherche (« Maison de la recherche »), s’appuyant sur une large catégorie d’acteurs (économie, infrastructures, transports…) qui englobe des organisations chargées de réaliser des transferts technologiques, le fund-raising des financements européens, ainsi que du conseil en financement des technologies.

Des actions fortes en termes de valorisation de la recherche, avec la mise en place de deux organisations de soutien au dépôt de brevets complémentaires, fournissant des services allant de l’information à la commercialisation d’inventions.

Une vision extérieure assurée par le Conseil bavarois en recherche et technologies qui rassemble des experts scientifiques et du domaine de l’économie.

HAMBOURG

Dans sa stratégie de développement, Hambourg a identifié des filières d’avenir, comme l’aéronautique ou les énergies renouvelables, soutenues par des initiatives stratégiques telles qu’une politique de soutien aux clusters largement internationalisée et en cohérence avec les orientations européennes.

Le point le plus discriminant de la politique d’innovation réside dans les méthodes de travail et l’approche d’une société privée de transfert de technologie intégrée dans son système d’innovation. Il s’agit en l’occurence de la TuTech Innovation GmbH, structure doté d’un statut privé, missionnée pour renforcer l’efficacité du dispositif de valorisation de la recherche (augmentation du nombre de brevets déposés et de création d’entreprises) en soutenant des startups locales et réduisant ainsi le traditionnel fossé existant entre la recherche académique et l’innovation.


Autres bonnes pratiques Une forte spécialisation dans l’aéronautique, une filière porteuse qui identifie la

ville de Hambourg, animée par un cluster d’excellence « Aviation Cluster Hamburg Metropolitan Region », labellisé Spitzencluster par la politique fédérale ;

Une volonté farouche d’internationalisation avec par exemple le lancement du méta cluster « European Aerospace Cluster Partnership » né de la participation du ministère de l’économie de Hambourg dans des projets de coopération entre agences de soutien aux clusters en Europe ;

Une volonté de coopération et d’intégration dans son environnement direct, avec une gouvernance (« Behörde für Wirtschaft, Verkehr und Innovation ») qui intègre le Ministère pour les sciences, l’économie et le transport du land voisin Schleswig-Holstein.

Une politique des clusters en résonnance avec les orientations des politiques européennes : les thématiques des clusters en développement (maritime, santé, énergies renouvelables et industries créatives) correspondent ainsi aux « emerging industries » définies par la Commission Européenne.

STOCKHOLM

La région de Stockholm concentre des activités innovantes dans les domaines des TIC et des sciences de la vie avec des entreprises comme Ericsson, Telia Sonera, AstraZeneca et Pfizer, qui représentent des dépenses de R&D élevées. Elle dispose d'une structure d'innovation qui lui donne une visibilité forte et engage l’ensemble des partenaires dans une démarche de progrès.

Parmi les dispotifs régionaux, on retiendra principalement la mise en place de STING, un dispositif de soutien aux entreprises innovantes intégrant à la fois un incubateur localisé dans un bâtiment prestigieux, un réseau d’investisseurs et surtout un fonds de capital-risque d’investissement spécifique, destiné à financer l’innovation au stade le plus précoce de son développement.

Autres bonnes pratiques : Stockholm Innovation Power : un projet de large consultation des acteurs qui

prépare le terrain pour l’élaboration d’une possible SRI formelle dans le futur et dans le cadre de la démarche RIS3;

KISTA Cité, un projet d’aménagement structurant et un projet trans-sectoriel TIC et sciences de la vie avec une visibilité internationale. Le pôle TIC prévoit des investissements de 50 milliards SEK (5,7 milliards d’euros) au cours des 15 prochaines années.

L’utilisation d’un programme national Vinnväxt qui met en avant l’importance de la synergie des acteurs de l’innovation avec la « triple Helix » ;

Uppsala BIO, véritable plate-forme qui accélère l’innovation de la ville-région de Stockholm dans les sciences de la vie avec des acteurs importants comme le Karolinska Institute.


SUEDE DE L’OUEST

Une des forces de la région Suède de l’Ouest réside dans sa spécialisation sectorielle dans les domaines industriels et mécaniques (présence de Volvo et ABB), le textile technique et le biomédical. Le soutien de projets collaboratifs de grande ampleur lui permet de renforcer ce positionnement.

Parmi les dispositifs exemplaires, on citera en tout premier lieu est la création d’un dispositif de formation et d’encouragement à l’entrepreneuriat et la création d’entreprises au sein même d’une université technologique, la Chalmers School of Entrepreneurship, qui, au-delà de ses actions de formation et d’aide à l’implantation, dispose d’un fonds d’investissement prêt à financer la phase de démarrage de jeunes entreprises innovantes. Autres bonnes pratiques : Une valorisation de la recherche : le programme Vinnväxt (programme National)

Göteborg Bio permet de renforcer les collaborations dans le domaine biomédical. Il vise notamment à développer un retour sur investissement des projets de recherche avec la création de nouvelles structures ;

Le développement de formation biomédicale dédiée à l’innovation et à l’entreprenariat « bioscience entrepreneurship » dans le cadre du projet Göteborg Bio.

Une forte spécialisation régionale et transfrontalière : la collaboration à travers le projet MedCoast renforce les coopérations publiques et privées entre les régions de Göteborg et d’Oslo et permet de renforcer leur visibilité dans le domaine biomédical au niveau Européen.

HELSINKI

La région d’Helsinki repose sur une forte industrie traditionnelle liée à la forêt (papier), la fabrication de machines, la technologie des matériaux et le génie mécanique. Mais au cours des deux dernières décennies l'électronique, l'information et les technologies de la communication (avec le chef de file de Nokia) sont devenus les principaux champs technologiques moteurs. La principale bonne pratique que peut retenir la Région Midi-Pyrénées d’Helsinki est la mise en place de programme de soutien de l’innovation via les marchés publics, qui mettent en avant une conception de l’innovation ouverte et novatrice. Recentrant son attention sur l’utilisateur futur, dans un souci d’un développement social, l’innovation de services est devenue un champ privilégié pour l’aire métropolitaine d’Helsinki.


Autres bonnes pratiques : La mise en place d’un programme visant à proposer des innovations

technologiques et de services : le programme DIMES. (Digital and Media Services) avec l’implication d’acteurs comme Nokia ;

Une petite région particulièrement visible au niveau européen grâce à une communication et une approche marketing efficace de l’innovation.

Les initiatives conduites en faveur de l’innovation dans les services, par exemple Helsinki Design Cité et le projet EPISIS (DG Entreprise)

La création d’un dispositif d’unification de financements : le fonds national Sitra est le principal investisseur des entreprises technologiques en phase d'amorçage et de démarrage ;

La valorisation de la recherche : l’Agence TEKES a consolidé ses réseaux et a permis de renforcer les transferts technologiques.

TEKES accompagne le processus de « Smart Specialisation » avec une approche de cartographie des compétences régionales.


Les acteurs du système régional d’innovation Ce chapitre passe en revue les différentes composantes de l’écosystème innovation afin de mieux comprendre les résultats observés en termes d’innovation et d’identifier les axes de progrès pour la prochaine SRI. Cartographie de l’écosystème innovation Plusieurs catégories d’acteurs contribuent à créer un environnement favorable au développement de projets et entreprises innovantes

Les entreprises en tant que telle, qui par leurs caractéristiques intrinsèques – taille, profil, niveau technologique…- présentent un terreau plus ou moins fertile pour l’émergence de projets innovants

Les producteurs de connaissance, laboratoires et grands organismes de recherche Les opérateurs en charge du transfert de technologie et les structures de conseil (public

ou privé) Les financeurs et stratèges en charge de définir les politiques d’intervention et d’investir

pour optimiser l’écosystème des entreprises

En s’inspirant de cette typologie, Midi-Pyrénées présente, de manière très schématique, le paysage suivant :

La représentation des acteurs du transfert et du conseil au sens large s’avère complexe car multidimensionnelle. La mission de chaque structure se définit en fonction :

Des cibles, bénéficiaires directs de l’action Du stade d’intervention dans le cycle de vie du projet Des domaines de compétences, champs thématiques abordés

Une cartographie, typologie des acteurs figure plus en avant dans le document


Les différentes composantes de l’écosystème innovation Les entreprises régionales et l’innovation

Sur certains aspects Midi-Pyrénées présente un profil a priori favorable pour figurer en tête de liste des régions innovantes. Tout d’abord, l’économie est tirée par la présence de grands leaders mondiaux (EADS,..) à la recherche de PME innovantes et compétitive. Pour accompagner la croissance du premier pôle européen aéronautique, nombreuses sont les PME innovantes et équipementiers qui sont venus gonfler le potentiel d’entreprises R&D du territoire Ensuite, le potentiel R&D public doit générer à terme, avec la mise en place de politiques de valorisation ambitieuses, un flux plus soutenu de projets innovants sur le territoire. L’hypertrophie du secteur ASD et l’image high-tech qu’il véhicule, masque un tissu économique moins enclin à innover de part ses caractéristiques : Une large majorité d’entreprises réputées « traditionnelles » (i.e. de faible niveau

technologique) : plus de 50 % de l’emploi industriel en région (Source : SRI 2009 + INSEE + SRDE)

Un tissu économique fragmenté : un grand nombre d’entreprises positionnées sur des secteurs niches (alimentation, matériaux, outillage…) et largement dominé par les de TPE (90 % des entreprises ont moins de 10 salariés)

Une économie sédentaire : des entreprises encore peu ouvertes au marché international, un niveau modeste de participation aux projets européens type PCRD

Au final, le cercle des entreprises structurellement innovantes demeure étroit, constitué de : Des établissements de grands comptes très actifs en R&D et 188 ETI (source DIRECCTE

Midi-Pyrénées) innovantes par essence 110 JEI sur le territoire, un chiffre en croissance ces dernières années ( Midi-Pyrénées se

situe par ailleurs au 4ème rang national en montant sur les CIR pour continuer sur les indicateurs relevant de la politique fiscale). Des performances en demi-teintes de l’incubateur : taux de transformation en deçà de la moyenne nationale (59 % contre 64 %)

Un panel complémentaire sans doute de 200 à 300 entreprises à fort potentiel d’innovation, même si le chiffre exacte très délicat à établir. On recense par exemple plus de 400 entreprises impliquées dans les 3 principaux pôles de compétitivité ancrés en région (AESE, Agrimip, Cancer Bio-Santé), sachant qu’elles appartiennent aux différentes catégories énumérées supra.

Peu visible encore aujourd’hui sur les indicateurs observés, la diffusion progressive de la culture de l’innovation dans les PME et les universités porte à l’optimisme mesuré. On observe ainsi : Des progrès notables en matière de compréhension et prise en considération des

questions de propriété intellectuelle Des coopérations plus fréquentes des entreprises avec les laboratoires de recherche (de

nombreux appels à projets recensés), un concept d’innovation collaborative qui fait son chemin

D’avantage de réceptivité à l’idée de se faire accompagner, assister par des spécialistes du conseil, même si sur ce sujet, toutes les réticences n’ont pas encore été levées.


Le potentiel « recherche » Description générale et principaux acteurs Avec une dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) croissante (+ 21,5% entre 2004 et 2008), qui atteint 3 283 M€ en 2008, la région Midi-Pyrénées se situe au 3ème rang national entre les régions Rhône-Alpes et Paca. La région s’appuie sur un potentiel scientifique de premier plan. En effet, en 2008, avec ses 26 600 acteurs de la recherche dont 17 800 chercheurs, Midi-Pyrénées se classe première pour l’intensité de R&D en France. De plus, sur les 110 structures de recherche présentes en région, 65 % sont reconnues excellentes par les instances d’évaluation (source AERES). A titre d’illustration, la région bénéficie d’un soutien déterminant de l’ANR avec 37 M€ obtenus en 2009 (4ème rang national) dont 19,2 % des montants affectés à la filière TIC. Si la recherche privée est prédominante avec 64% du potentiel des chercheurs de la région -essentiellement concentrés dans les grands groupes type AIRBUS ou PIERRE FABRE - la recherche publique soutient la comparaison grâce notamment à la présence d’organismes de recherche nationaux de premier plan (CNES, ONERA, EFS, INSERM, INRA et CNRS …), des forces universitaires conséquentes et unies et de nombreuses écoles d’ingénieurs. Les secteurs de recherche d’excellence concernent de plus des technologies à fort potentiel de développement. Ainsi, l’aérospatiale, le secteur des médicaments, la mécanique de précision et l’informatique concentrent environ 80 % de la DIRD régionale. Bien que la région dispose d’importantes infrastructures de recherche dans ses domaines d’excellence, les dispositifs de recherche partenariale et de valorisation de technologies n’associent que trop peu les PME. De manière plus générale, les coopérations entre tous les acteurs régionaux de la recherche et de l’innovation sont à améliorer. Ainsi, en vue de structurer les différents efforts de recherche déployés en région, le PRES Université de Toulouse s’est donné comme objectif de conforter les pôles forts existants (aéronautique, économie, santé), tout en permettant l’émergence d’axes pluridisciplinaires («Nanotechnologies », « Santé, vieillissement, alimentation », « Environnement, risques, organisation ») et l’augmentation de la visibilité internationale de Midi-Pyrénées. Par ailleurs, la labellisation récente de l’Université de Toulouse en tant qu’IDEX entraînera la fusion au sein d’un établissement unique des trois universités et des écoles d’ingénieurs de Toulouse en 2018 et permettra ainsi de mettre en cohérence l’ensemble des outils développés en faveur de la R&D et de la valorisation en région tels que l’IRT, les plateformes CPER et la SATT. La dotation de l’état s’élèvera à 1,2 Milliards d’euros en capital dans le cadre de ce projet, soit 40M€ par an environ de budget (cf. fiche en annexe sur l’IDEX : UNITI p167). Le rayonnement international de la région reste cependant en retrait par rapport d’autres territoires. Notons par exemple, la faible participation des entreprises régionales aux projets européens type PCRD (245 projets recensés en 2011 – source STRATER – là où la Bretagne par exemple revendique 374 dossiers).


La recherche publique profite d’un soutien historique de l’Etat et de la Région. Les concours apportés s’inscrivent dans le cadre de stratégies explicites et partagées à l’exemple du SRESR ou des contrats de site. Les phases de concertation et de co-construction avec l’ensemble des acteurs académiques et institutionnels constituent en effet un préalable à l’intervention financière de la Région. Le schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche pour 2011-2015, validé le 27 juin 2011, est structuré autour de trois axes : Démocratiser l’accés et la réussite dans l’enseignement supérieur Etre un acteur majeur dans l’économie de l’innovation Garantir un aménagement équilibré du territoire régional. Avec la mise en place de ce schéma la région a fortement fait évoluer ses modalités d’intervention sur ces domaines. Dans ce cadre, la Région a proposé que soient créés des comités de sites sur les 10 sites (hors Toulouse) qui ont une implantation universitaire, afin d’élaborer des contrats de sites. Cette démarche, réalisée en partenariat avec les collectivités territoriales locales et les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche, va améliorer la lisibilité et la cohérence de l’offre de formation, de transfert de technologie et de recherche en Midi-Pyrénées. Une réflexion est aussi menée sur le site de Toulouse, selon 3 axes : Programmes structurants Thèmes structurants Capitaliser sur les compétences humaines


D’autres efforts de structuration ont été lancés en région pour tirer le meilleur parti du potentiel scientifique. Par exemple, le Schéma Régional d’Enseignement Supérieur et de Recherche 2011 -2016 fixe les grands enjeux et les perspectives de l’action régionale dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche en structurant la « Recherche de demain » autour de 5 axes prioritaires. A savoir : Développement durable : énergie et valorisation du carbone renouvelable Cellules souches, bioéthique et biothérapie Matériaux avancés innovants Vieillissement, métabolisme et nutrition Systèmes complexes et gestion de grandes masses de données Dans le cadre de ces 5 thématiques clefs, un bon nombre de projets structurants ont d’ores et déjà été lancés et contribuent au rayonnement international de la recherche régionale. Citons par exemple le projet TWB sur les biotechnologies blanches ou l’Aerospace Campus dans la filière aéronautique. Synthèse des atouts / handicaps

FORCES FAIBLESSES

Recherche et formation L’excellence de la recherche en Midi-Pyrénées, un

poids important au plan national, une dynamique observée ces dernières années

La diversité des thématiques traitées, de nombreux pôles d’excellence. La priorisation récente néanmoins de grandes thématiques de recherche

La présence des principaux organismes de recherche nationaux

Le poids de la recherche privée, 2/3 de la DIRD Le succès sur les Investissements d’Avenir, sur les

appels à projets ANR Un réel effort de structuration, mise en réseau et

mutualisation (PRES et projet IDEX) Le développement de la recherche collaborative,

des partenariats avec les entreprises La qualité et complétude de l’offre de formation,

en particulier en formation initiale

Le CPER sur l’économie de la connaissance (Recherche, innovation et enseignement supérieur : 596M€ contractualisés)

Un potentiel scientifique sous-exploité par le tissu de PME

Une interdisciplinarité restant à développer La concentration des compétences sur l’agglomération

toulousaine Une participation en retrait au PCRD (en progrès sur

le FP7) Le manque de lisibilité du potentiel de la recherche

(notamment vis-à-vis des acteurs économiques)

Des liens encore difficiles à établir avec les PME du territoire

Les difficultés de mise en adéquation offre demande en matière de formation professionnelle

Ce tableau est repris dans les grandes lignes dans le SWOT général en partie 3.3


Le paysage des structures de transfert de technologie / opérateurs d’appui à l’innovation

Description générale et principaux acteurs

Parmi les acteurs en soutien de l’entreprise lors des phases d’émergence et conseil sur la formalisation des projets on retrouve les acteurs « classiques » à l’échelle régionale : Une Agence Régionale d’Innovation : MPI (travaillant en synergie avec l’agence

régionale de développement économique, MPE) Les chambres consulaires Des agences de développement et EPCI plus ou moins pointues sur les questions

d’innovation …et plus généralement l’ensemble des membres du RDT, composé aujourd’hui de plus

de 100 membres Quel que soit le niveau technologique de l’entreprise, le dirigeant dispose en première approche d’une offre dense et performante pour l’accompagner sur la réalisation de prestations technologiques.

Selon la nomenclature choisie du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, on recense 13 structures spécialisées encouragent également le transfert de technologie : 2 Cellules de diffusion technologiques (CDT) : Midi Pyrénées Innovation et le Critt Bois 7 Centres de ressources technologiques (CRT) : Catar -Critt agro-ressources, Critt Bio-

industries, Critt Caapi, Critt Technacol, CTPCA Auch, Critt GPTE et CRITT M&C 4 Plateformes technologiques (PFT) : Conpim Rodez, GH20 Albi Fonlabour, Rascol Albi et

Viandes et salaisons Cette dynamique est renforcée par 21 plateformes de recherche relevant du CPER et ouvertes aux entreprises (plateformes pour la plupart décrites en annexe 3) Par ailleurs, la région dispose de 8 instituts Carnot, champion sur le terrain de la valorisation en direction des entreprises: le LAAS (Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes), unité propre du CNRS le CIRIMAT (UMR de l’université Toulouse 3, de l’INPT et du CNRS) l’Onera-Isa l’école des Mines d’Albi-Carmaux 3BCAR CALYM ICSA ISIFoR L’incubateur Midi-Pyrénées contribue à la création d’entreprises technologiques innovantes issues ou adossées à des laboratoires de recherche publics ou privés. Plus de 140 projets ont été incubés en 10 ans entre 2001 et 2011, soit une quinzaine de projets par an, en stabilité depuis la création de l’incubateur en 2001. La tendance est plutôt à la baisse de projets incubés en gagnant en sélectivité afin d’améliorer considérablement le taux de création d’entreprises en sortie de l’incubateur (59% en 2010, 64% en 2011, avec une ambition à 80%).


Huit pôles de compétitivité apportent leur pierre à l’édifice, en assistant par exemple les PME sur le montage de projets coopératifs de recherche : Aerospace Valley, pôle mondial axé sur l’aéronautique, l’espace et les systèmes

embarqués Cancer Bio Santé, pôle national associé à la région Limousin regroupant les principaux

acteurs contribuant à la lutte contre le cancer Agrimip Sud-Ouest Innovation, pôle national associant les acteurs de la filière agricole et

agroalimentaire de la région Pôle Eau, pôle à vocation mondiale localisé en Languedoc-Roussillon et dédié à la

ressource en eau Pôle Derbi, pôle national visant à développer la filière des énergies renouvelables Viaméca, pôle national dédié aux activités de la mécanique, des matériaux et de la

conception Elopsys, pôle national basé en Limousin et spécialisé sur les hautes technologies «

micro- ondes, photonique, réseaux sécurisés et design d’interface ». Pôle européen de la céramique : pôle unique en France dans le domaine de la

Céramique

Ces pôles de compétitivité sont relayés et complétés à un niveau plus local par l’action de différentes grappes et clusters (7 en tout), qui créent un environnement favorable à l’émergence de projets innovants.

Plusieurs plateformes d’innovation – décrites plus en avant dans le document - sont venues s’adosser aux pôles de compétitivité pour dynamiser encore la recherche collaborative et l’innovation dans les entreprises régionales de haute technologie.


Mise en perspective de l’intervention des acteurs : cibles et stade d’intervention Les domaines d’intervention de chaque catégorie acteur sont rappelés dans le tableau ci-dessous (la densité des opérateurs ne permet pas une cartographie individualisé)

En apparence, la palette d’accompagnement couvre très largement les besoins des porteurs de projets quels que soient leurs profils et la nature des innovations envisagées; dans le détail l’appui proposé demeure hétérogène sur un plan qualitatif et quantitatif.

Acteurs nbSens ibi l i sation

Détection

Montage de

projets

Consei l et

suivi

Fonction support

et réseauLaboratoires

Créateurs

d'entreprisesPME

PME (High‐

tech)

Grands

groupes

Pôles de compétitivité 3 (8) 2 1 2 1 1 2 2 1 1

Grappes‐ clusters ? 2 1 2 2 1 2 2

MPI 1 1 1 2 1 2 1 1 1 2

CCIR / CRAM / CRM 3 (18) 1 1 1 1 1 1

Agence de dév. Nd 2 2 2 1 1

CDT (hords MPI) 2 1 1 2 1 1 2 1 1

PFT 4 1 1 1 1 1 2

CRT / CRITT 9 1 2 1 1 1 2

Instituts CARNOT 8 1 2 2 1 1 1 2

Plateformes CPER 21 1 1 2 1 1

PFMI 4 2 1 2 1 2 2 1 1

SATT 1 2 1 1 2 1 1 2 1

Incubateur MIPY 1 2 1 2 1 2 1

Légende

Fonds grisé, acteurs spécia l i sés par thématique; fonds blanc acteurs généra l i s tes

1 : cible ou champs d'intervention priori ta i res ; 2 : autre cible, autre miss ion couverte

Pol ice/nombre rouge : bénéficia i res indirects (ex : SATT di ffus ion vers les labos et PME High Tech)

Place dans la chaine de valeur Cibles (bénéficiaires)


Avec la création de la SATT et le renforcement des pôles de compétitivité, les PME high-tech ou innovantes et les laboratoires de recherche disposent en 2012 d’un large éventail de compétences à disposition. L’offre de financement haut de bilan, sans être idéale, offre également quelques garanties (point détaillé dans les pages suivantes). Par contre, les PME dites «traditionnelles » ne bénéficient pas de la même attention. Très nombreuses et réparties sur l’ensemble du territoire régional, elles ne peuvent toutes être stimulées, encadrées et suivies par les forces en présence. Face à un paysage aussi dense de structures, la clarté du positionnement de chacun et le travail en réseau entre les acteurs deviennent indispensables pour le bon rendement du système d’acteurs…et des financements publics dont chacun se voit doter. A l’instar d’autres régions françaises le RDT -cf. fiche action N°10 en partie 3 - rassemble la majorité des acteurs de soutien à l’innovation sur le territoire. De l’avis général, le RDT en Midi-Pyrénées fonctionne bien et se professionnalise grâce aux actions de formation lancées dans le cadre de la SRI 2009. En revanche, certains acteurs clés restent encore en marge du réseau (voire développent leur propre réseau) à l’image des clusters et pôles de compétitivité. En revanche, le positionnement précis de chaque opérateur demeure difficile à cerner, notamment au niveau des nombreuses plateformes technologiques dont le nombre n’a fait que croitre avec les récents appels à projets (investissements d’Avenir). Au-delà des premières annonces, il faut dorénavant réussir leur mise en route et s’assurer d’une bonne complémentarité et insertion dans le réseau. Les PME de Midi-Pyrénées ne sont pas aussi sur un même pied d’égalité en matière de soutien à l’innovation. Le foisonnement d’acteurs sur les « filières » ASD et agroalimentaire a plusieurs effets bénéfiques : Les PME sont globalement bien connues des acteurs du RDT et des pôles de

compétitivité Les acteurs du transfert de technologie conduisent des démarches de prospection et

sensibilisation active en direction des PME régionales Les PME trouvent en général tout l’appui nécessaire sur l’ingénierie de projet, le

financement de travaux de recherche collaborative, le financement de prestations technologiques

En dehors de ces deux ou trois filières clés – si l’on inclus la filière numérique, l’accompagnement proposé reste plus marginal. Les PME bénéficiant surtout par « répercussion » des actions proposées sur les filières phares (ex. : multiples coopération entre filière TIC et filière aéronautique permettant de créer des ponts sur les thématiques d’innovation). Très logiquement, ces entreprises se trouvent : Moins fréquemment stimulées par les acteurs du transfert (…à la recherche de nouveaux

clients) Plus rarement impliquées dans des démarches collaboratives (…encouragées par la

présence de clusters ou pôles de compétitivité) Moins souvent sollicitées, sans doute, par les acteurs généralistes de l’accompagnement

des entreprises


Pour compléter cette analyse générale des missions et cibles couvertes par le système régional d’innovation, le graphique ci-dessous approfondit les fonctions assurées par le réseau d’acteurs régional – hors dispositif de financement détaillé au chapitre suivant – en mettant en exergue les lacunes observées (fonds orangés) :

Idéalement, les porteurs de projets doivent trouver une réponse adaptée à leur besoin sur l’ensemble des sujets recensés supra. Si le soutien immatériel proposé aux porteurs de projets s’étoffe régulièrement, il présente encore un bilan contrasté : Au chapitre des satisfactions, on relève ces deniers mois des progrès évidents sur plusieurs champs : Information générale, veille, diffusion d’information technique : l’ensemble des

acteurs participent à la diffusion d’information technique et générale sur l’innovation en direction du tissu économique. Le flux d’informations disponibles, d’ordre méthodologique ou technologique, s’accroit. Les dirigeants qui le souhaitent, peuvent avoir dorénavant accès aux informations clés sur leur domaine thématique de prédilection. La mise en place du portail innover en Midi-Pyrénées devrait prochainement apporter une dernière touche au dispositif.

Appui à la levée de fonds, connexion avec le capital investissement : mal préparés, peu familiers des pratiques du capital investissement et de l’ingénierie financière, les porteurs de projet éprouvent souvent des difficultés pour séduire les investisseurs à des moments clés du développement des projets. La mise en place de club d’investisseurs dans le sillage des pôles de compétitivité, le coaching des porteurs de projets. L’organisation de manifestations dédiées de mise en relation a largement contribué à faciliter l’accès aux financements. Il faut poursuivre l’effort en ce sens.

Propriété intellectuelle : les campagnes de sensibilisation se sont multipliées ces dernières années permettant de diffuser les règles de base auprès d’un large public de PME. Sans devenir des spécialistes du domaine, un nombre croissant de dirigeant de PME ont maintenant les bons réflexes en matière de protection de leurs inventions.

=================== Cycle de vie des projets ==============>

Sensibilisation, diffusion et détection de projet Montage de projet Suivi et accompagnement

Action de veille technologique, intelligence économique Appui à la formalisation des besoins Accompagnement à la gestion de projets

Diffusion d’information technique Ingénierie de projet Transfert de techno/ valorisation

Événementiels, colloques lettre d’info… Recherche de partenaires (techniques) et mise en réseau

Recherche de partenaires industriels et commerciaux (diversification des débouchés)

Information sur les dispositifs d’aide Maturation de projets (technologiques) Ingénierie d’implantation et installation

Campagne de sensibilisation terrain Propriété intellectuelle (conseil et accords) Propriété intellectuelle (approfondissement)

Détection de projet Appui aux choix technologiques Réalisation de prestations techniques

Analyse des volets management et commercial Conseil en marketing et management

Aides et dispositifs de financement Ingénierie financière, levée de fonds


A contrario, les champs ci-après pourraient utilement se renforcer lors de la prochaine SRI Campagne de sensibilisation terrain : concentrés sur de nouvelles tâches et la

recherche des équilibres financiers, nombre d’acteurs ont délaissé en partie le terrain de la sensibilisation, les visites proactives des entreprises régionales. Dans le même temps, l’activisme de MPI et les diverses manifestations autour de l’innovation ne compensent pas intégralement ce manque à gagner.

Conseil et financement sur les innovations non technologiques (marketing, design, business models) : les professionnels du RDT restent bien souvent spécialisés sur l’intégration de nouvelles technologies et sont moins aguerris sur les autres formes d’innovation. Il faut dire que l’offre de conseil s’est progressivement construite pour faciliter et optimiser à la mobilisation des aides financières régionales. Or, les régimes d’intervention laissent pour l’instant peu de place au financement d’innovations dans le domaine des services.

Prise en compte des dimensions managériales et commerciales sur les projets : malgré les progrès constatés depuis la mise en place de la SRI 2009, l’analyse des projets sous le prisme des compétences managériales et commerciales réunies pour la réussite du projet manque parfois de profondeur. Les questions autour du design, de l’éco-conception mériteraient sans doute d’être également mieux traitées. Les dirigeants semblent également demandeur sur ce sujet

Montage de projets collaboratifs : les acteurs du dispositif de soutien ne maîtrisent pas tous les méthodologies et bases de l’innovation en réseau ou de la recherche collaborative. Pour coller à ces nouvelles formes d’innovations (et aux modalités de soutien qui privilégient aujourd’hui ses approches) il faudrait probablement mieux outiller les accompagnateurs sur ces sujets. La complexité de la gestion de la propriété intellectuelle sur ces projets collaboratifs en est en bon exemple.

Domaine périphérique, les possibilités d’accompagnement des dirigeants d’entreprise sur le développement à l’export, sont encore trop peu utilisées malgré l’importance de ce levier dans la croissance d’une PME. En effet, la capacité à innover en permanence confère un avantage important et permet de se prémunir contre la montée en puissance des économies émergentes. Le thème de l’international, thème majeur identifié dans le cadre du SRDE 2011-2016 (Midi-Pyrénées est la 3ème région française en montant d’exportation avec plus de 36 milliards d’euros, mais portés à 84% par les produits de la construction aéronautique et spatiale), doit également être largement relayé à travers la SRI En dernier lieu on pointera, le manque relatif de moyens sur le suivi et l’ingénierie de projet tout spécialement pour les PME dites traditionnelles. Reste à déterminer les limites de l’intervention publique lorsqu’il s’agait d’assister le dirigeant dans ces phases avales de mises en œuvre du projet.


L’offre de financement Priorité européenne, nationale et de l’ensemble des régions, l’innovation capte des lignes de financement croissantes. L’offre de financement s’est notablement étoffée ces derniers mois et prend des formes diverses : Financement haut de bilan pour accompagner les entreprises sur des développements

ambitieux, prêts participatifs Fonds de garantie pour faciliter l’accès aux ressources bancaires Subventions d’investissement ou d’exploitation pour soutenir des projets d’innovation Soutien ciblé sur une des « briques » du projet, en particulier sur la question des

ressources humaines Dans ce domaine, la région Midi-Pyrénées affiche une offre très large aussi bien sur le financement de projet que sur le renforcement des fonds propres des PME Les dispositifs de financement de projets innovants Les principales mesures de soutien aux projets sont cartographiées ci-après (hors appels à projet) :

Source Katalyse, d’après CMI SRI 2009

Sans entrer dans le détail de la présentation de chaque mesure – les mesures sont pour la plupart décrites précisément en partie 3 – ce graphique amène plusieurs observations. Les pouvoirs publics privilégient clairement les dynamiques collectives et projets collaboratifs. Il s’agit d’une part de favoriser la structuration et/ou l’émergence des filières et d’autre part d’encourager les relations entre les laboratoires de recherche publique et les entreprises, principalement les PME plus réticentes à collaborer sur des projets de recherche. Plusieurs dispositifs traduisent ces orientations stratégiques :

Aides aux projets innovants Oséo

(50 à 3 M€)

Montant des financements10 K€

Subventions

Phases de développement

Incu

bat

ion

Am

orça

ge

Cap

ital

R

isq

ue

Dév

elop

pem

ent

- - - -

100 K€ 1 M€ 3 M€

Exonérations fiscales ou socialeAvance remboursable ou PTZPrêt

Fonds de garantie

Contrat d’appui Innovation REGION MIDI-PYRENEES (50 K€ à 1 M€)

Contrat de Développement Innovation OSEO – Région(40 à 600 K€)

Aide aux projets d’innovation stratégique

industrielle ISI (3 à 10 M€)

Aides à l’innovation

OSEO(15 à 50 K€)

Prêt Participatif d’Amorçage Oséo –

Région (50 à 150 K€)

PTR / PTI OSEO -REGION

(< 10 K€)

FUI plafonné à 45% du programme de recherchePAT R&D plafonnée à 45% du programme de recherche

Convention CIFRE 14 K€ par an

Jeune Entreprise Innovante (JEI)CIR plafonné à 100 M€ par an de R&D (cumulatif avec un PTZ)

Dis

posi

tifs

euro

péen

s et

na

tiona

ux

EUREKA / PCRD plafonnés à 50% du programme de recherche

Concours national d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes (0 à 450 K€)


Appels à projets collaboratifs Etat / Région comme Aérosat Nouveaux appels à projets sectoriels par la Région depuis la définition de la précédente

SRI en 2009 : Epicure, EcoInnov et énergie, Laperouse, Agile IT… Mise en place par l’Etat d’appels à projet collaboratifs entre PME et laboratoires de

recherche par l’Etat (Ex : MND Innovation 2012 dans le domaine de la santé) ou d’action collective de sensibilisation et d’accompagnement de projets collaboratifs portés par les PME/PMI du secteur des sciences du vivant de la région Midi Pyrénées

Mise en place par la Région des contrats de recherche laboratoires – entreprises (depuis novembre 2011) afin de favoriser la mise en place de collaborations pérennes entre recherche publique et recherche privée

Les aides de type « guichet » font ainsi place progressivement à la logique de soutien au projet. Au travers d’une approche et d’un soutien global au projet, on optimise indéniablement les chances de succès des innovations en gestation. Plusieurs dispositifs répondent à ce besoin d’appréhender le projet innovant dans toutes ses composantes : Les contrats d’appui à l’innovation de la Région Midi-Pyrénées permettant

d’accompagner tout type d’entreprise dans son développement Les aides aux projets innovants d’Oséo A contrario, des mesures comme le CODETECHS focalisée sur un des axes de l’innovation, l’acquisition ponctuelle de compétences pour mener à bien un projet innovants dans des PME réputées peu ou pas innovante a été supprimée car inopérante. Enfin, parallèlement au financement direct des entreprises innovantes, rappelons que l’ensemble des structures de transfert de technologie est largement financé via des fonds publics.


Les dispositifs de financement de la Recherche et la jonction avec le

financement de l’innovation En parallèle du soutien à l’innovation, l’Etat et la Région financent largement l’acquisition de connaissance et sa valorisation dans toutes ses formes, en particulier sur le plan économique. Les dispositifs se rejoignent dans un continuum qui va de production de savoir à l’industrialisation des résultats de recherche. Le synoptique des mesures de soutien figurant au SESR l’illustre parfaitement :

Source Conseil Régional Midi-Pyrénées

Appui à la recherche de « demain » sur 5 thématiques prioritaires


Le renforcement des fonds propres des entreprises Moins capitalisées que certaines de leur homologues européennes, les PME françaises sont freinées dans leur développement dans un contexte d’accès au financement bancaire plus délicat. Midi-Pyrénées n’échappe pas à la règle, poussant les opérateurs publics à réfléchir régulièrement sur des nouvelles formes de financement haut de bilan. De nombreux critères permettent de segmenter le capital investissement, nous en avons retenu trois principaux pour cartographier l’offre de financement haut de bilan de Midi-Pyrénées : Le stade d’avancement du projet de l’amorçage à la transmission Le montant des enveloppes financières, prises de participation Le ciblage sectoriel ou non des fonds

- Panorama de l’offre de financement privé -

Nota bene : Positionnement des principaux acteurs du capital investissement en région sur le montant moyen des apports en fonds propres ; l’ensemble des fonds nationaux ne sont pas tous représentés par souci de lisibilité Si l’offre s’est progressivement sédimentée depuis 10 ans pour répondre à des profils de demande très différents, le paysage s’est particulièrement densifié depuis 2009 La création du FSI et ses différentes déclinaisons Le renouvellement de fonds sectoriels dédiés au secteur aéronautique La montée en puissance des business angels dans la région via le réseau Capitole Angels La multiplication d’acteurs locaux : IXO Private Equity, WISEED, MIDI Capital… Les opportunités des appels à projets « Investissement d’Avenir » saisies par Midi-

Pyrénées : SATT, IRT, fonds d’amorçage FNA

IRDInov – fonds d’amorçage CDC / REGION géré par l’IRDI

(250 K€ à 3M€)

CDC FSI REGIONS et autres fonds CDC

(50 K€ à 4 M€)

Montant des financements10 K€

Phases de développement

- - - -

100 K€ 1 M€ 3 M€

Participation de la CDC au capital

Participation de la Région au capital

IXO PRIVATE EQUITY (0,5 à 10 M€)

MIDI Capital(0,1 à 1,5 M€)

IRDI (0,5 à 10 M€)

WISEED (15 à 400 K€)

Clubs d’investisseurs pôles de compétitivité ou cluster (prêts < 150 K€)

MP Croissance (75 à 500 K€)

Business Angels (50 à 300 K€)

PFIL Haute Garonne Initiative –prêt d’honneur (5 à 50 k€)

Incu

bat

ion

Am

orça

ge

Cap

ital

R

isq

ue

Dév

elop

pem

ent


Malgré tout, des « trous » subsistent dans la palette de financement. En matière d’amorçage, les montants injectés ne suffisent pas à alimenter un flux de projets de valorisation de travaux de recherche à hauteur du potentiel scientifique de Midi-Pyrénées. Les réflexions dans ce domaine sont plus ou moins avancées ; les projets à fort potentiel devraient trouver à terme une offre régionale pertinente : La SATT va passer sous peu en phase opérationnelle, les laboratoires de recherche

pourront très prochainement solliciter son appui sur la maturation de projet Le fonds d’amorçage – IRDInov (cf. détail en Partie 3) - dorénavant construit à une

échelle interrégionale investira à partir du deuxième semestre 2012 sur des innovations technologiques à fort potentiel en provenance de la recherche publique (via la SATT) ou via un spin-off d’une entreprise privée. Ce fonds pourrait atteindre une enveloppe de 40 à 50 M€. Les tickets d’intervention sont en l’occurrence calibrés entre 250 K€ à 3 M€

Le capital risque ou l’amorçage sur des projets plus modestes, moins consommateurs de capitaux mais pour autant potentiellement très intéressants en termes d’emploi et de savoir-faire, reste encore mal couvert. Plusieurs sujets captent l’attention des pouvoirs publics et acteurs du capital investissement : Le soutien aux jeunes entreprises innovantes sur des enveloppes de moins de

100 k€. Au plan national plusieurs plateformes d’initiatives locales consentent par exemple des prêts à la personne « dopés » au bénéfice des dirigeants porteurs de projets d’innovation. Le prêt peut alors atteindre 80 k€. Le contexte midi-pyrénéen parait propice pour imaginer un dispositif comparable.

Pour être exhaustif, la tranche d’intervention en amorçage entre 100 k€ et 250 k€ ne trouve aujourd’hui pas preneur. On pourrait envisager d’élargir les stratégies d’investissement de quelques opérateurs du capital investissement régional (actionnariat public partiel) pour permettre de couvrir ce chaînon manquant.

Le nombre de dossiers à financer ne parait pas suffisant en matière de capital investissement en région pour disposer de fonds sectoriels dédiés (mis à part le fonds ACE Management dédié à l’aéronautique), ceci malgré la demande croissante de dirigeants d’entreprises de pouvoir échanger avec des chargés d’affaires expérimentés sur leur domaine (connaissance marché, concurrence, partenaires, prospects…) La question de création de nouveaux fonds sectoriels se pose sur certaines filières phares de la région autour de la santé/biotechnologies et de l’agroalimentaire, dans le sillage du succès sur AEROFUND, avec une réflexion interrégionale à initier. D’autre part les outils financiers existants apparaissent globalement assez méconnus des dirigeants. Les actions de communication / formation entreprises depuis 2009 sur les atouts et le fonctionnement du capital investissement devront être poursuivies. Pour clore ce rapide tour de piste du capital investissement en Midi-Pyrénées, soulignons que la région bénéficie d’un nombre important d’opérateurs régionaux qui viennent utilement compléter l’offre nationale. Ces acteurs, qui confèrent à la région un avantage concurrentiel réel, sont en outre reconnus pour leur professionnalisme et la qualité de gestion des fonds.


Rayonnement international de Midi-Pyrénées Le rayonnement des acteurs de l’écosystème innovation Malgré la position de 3ème région exportatrice française, les exportations des entreprises de Midi-Pyrénées restent cependant très concentrées en termes de nombre d’entreprises et secteurs concernés En revanche, l’aura « individuelle » de certains acteurs de l’écosystème participe au quotidien à renforcer l’image et la notoriété international de Midi-Pyrénées. Le leardership mondial d’AIRBUS sur l’aviation civile rejaillit naturellement sur l’image de

la Région et de la Métropole Toulousaine. D’autres leaders régionaux alimentent aussi l’image technologique et innovante du territoire : PIERRE FABRE, SAFRAN, LATECOERE, RAGT…

Les pôles de compétitivité portent aussi l’image de Midi-Pyrénéées à l’international. Participation à des manifestations majeures à l’international, interclustering au niveau mondial, autant de leviers pour consolider l’image économique et scientifique du territoire.

Enfin, les laboratoires de recherche académiques ont construit de longue date des relations de travail avec leurs homologues européens et internationaux.

Initialement construits par les entités composant aujourd’hui le PRES, les partenariats interuniversitaires prennent une nouvelle dimension dans le cadre d’une stratégie de rayonnement clairement affichée au sein du PRES. Sans lister l’ensemble des réseaux auxquels participent les acteurs du PRES, on peut mettre en avant des partenariats structurés avec les pays et villes universitaires suivantes Des relations étroites avec l’Espagne : coopérations avec les pôles d’excellence

espagnols tels que Madrid et Saragosse ; Partie prenante de l’Eurocampus méditerranéen, Midi-Pyrénées fait partie des quatre

régions membres de l’Eurorégion Pyrénées Méditerranée (Catalogne, Iles Baléares, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées) ayant exprimé dans une déclaration commune leur volonté de mettre en œuvre une véritable coopération renforcée dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

Implication dans le projet TRANSVERSALIS (2009-2012), qui répond à l’objectif 3 du programme Interreg IV A (POCTEFA 2007-2013), « Renforcer l’intégration transfrontalière en valorisant les complémentarités sur le plan des activités économiques, de l’innovation et du capital humain ». Il regroupe 8 universités partenaires de la zone transfrontalière Espagne-France-Andorre dont l'Université de Toulouse ;

Soutien au développement de l'Université des Sciences et Technologies de Hanoi au Vietnam ;

Coordination de l'École d'été "Observation spatiale de l'Environnement" au Brésil ; Rattachement administratif de la Maison Universitaire Franco-Mexicaine. L’obtention du label IDEX lors des appels à projets assoit la notoriété de Toulouse au plan national et européen et facilitera probablement la signature de partenariats forts avec des universités européennes réputées.


L’impulsion donnée par les collectivités territoriales La Région Midi-Pyrénées s’associe naturellement à l’effort global de promotion des technologies et savoir-faire régionaux Le Conseil Régional de Midi-Pyrénées encourage l’internationalisation des acteurs de l’écosystème via plusieurs dispositifs (liste non exhaustive) : Organisation des 4° Trophées de l’Export Midi-Pyrénées 2012 qui a pour objectif

de valoriser les entreprises dynamiques à l’exportation selon leur catégorie (récompense de 10 000 € à la clef)

Soutien Volontaires Internationaux en Entreprises (V.I.E.) : couverture de 50 % des indemnités versées au V.I.E. augmentées des frais de protection sociale et des frais de gestion sur 24 mois maximum

Appel à projets « International Midi-Pyrénées » lancé en 2012 : détection, sensibilisation et préparation des entreprises à l’international (réalisation de diagnostics stratégiques, formation des dirigeants aux techniques du commerce international, établissement d’un carnet d’adresses, réalisation d’une première mission à l’étranger…)

Appels à projets « International Midi-Pyrénées » lancé en 2012 : actions collectives de prospection des entreprises à l’étranger visant à soutenir la présence des entreprises sur les marchés étrangers, de développer leur chiffre d’affaires à l’export et de valoriser leurs produits et savoir-faire à travers la participation à des salons, des conventions d’affaires, des venues d’acheteurs, des missions collectives de prospection…

Enfin, le Conseil Régional poursuit une politique d’attractivité des équipes d’excellence en matière de recherche publique tant à l’échelon national qu’international. Il a créé par exemple des chaires d’excellence permettant la venue en Midi-Pyrénées de chercheurs séniors bénéficiant d’un rayonnement international dans leurs domaines thématiques. .


3. EVALUATION MI-PARCOURS SRI 2009


Tableau de synthèse sur les axes stratégiques et actions associés En 2009, la Stratégie Régionale de l’Innovation a été construite de manière à fixer le cap sur les grands défis à relever à cinq ans : sortir de la crise, établir une croissance durable, s’ouvrir sur l’Europe et l’international, renforcer la cohésion territoriale et aider au développement des PME. La logique mise en place consistait notamment à définir des actions prioritaires focalisées permettant de lever des freins ou des verrous à l’innovation. Dans cette perspective, 4 axes et 13 actions prioritaires ont ainsi été identifiés :

3.1 –SRI 2009 : DES AMBITIONS AUX ACTIONS DETAILLEES


2-Sensibiliser les acteurs à la culture de l’innovation et à la PI (Doctoriales, pôle PI à MPI…)

4-Renforcer la fonction de l’Incubateur dans l’identification et le suivi de porteurs de projets

12-Unifier les fonctions de valorisation au sein du PRES

6-Mise en place d’un dispositif d’aide à l’intégration de compétences (Codetech, jeunes diplômés)

7-Création d’un fond d’amorçage dédié à l’innovation

8-Renforcement des outils financiers sur le secteur de l’innovation

5-Mieux diffuser l’information des dispositifs existants dans les entreprises

10-Renforcer le RDT

11-Développer le marketing territorial pour renforcer l’attractivité du territoire

13-Renforcer la collaboration entre organismes de financements publics et privés (plateformes financières, clubs

d'investisseurs, Midinvest)

Mise en place d’une gouvernance

9-Mise en place d’une gouvernance (COS, tableau de bord et recrutement permanent d’un secrétaire Général de la SRI)

Axe Mesure

Optimiser la visibilité du territoire

Soutien à la recherche et au

transfert de technoloogies

1-Soutenir les dynamiques d’envergures (pôles de compétitivités;projets structurants Oncopôle, Montaudran

Aerospace, IRT, TWB ; clusters et grappes ...)

Accompagnement et financement de

l’innovation dans les entreprises

3-Développer des dispositifs permettant les liens chercheurs entreprises (pôles, GIPI, JEInnov, RDT…)


Retour sur la gouvernance et le suivi de la démarche informations et analyses complémentaires au chapitre 3.5 => mesure 9.1 et 9.2

Des organes de décisions La gouvernance de la SRI est installée depuis le 13 juillet 2010 autour de deux instances principales : La gouvernance stratégique (1 réunion par an) qui définit la stratégie, pilote le

dispositif et décide des actions correctives et des études / analyses spécifiques à lancer sur des sujets fonctionnels ou sectoriels. Co-présidé par le Préfet de région et par le Président de Région, ce comité est l’instance de décision politique de l’innovation en Midi-Pyrénées.

La gouvernance opérationnelle (3 réunions par an) qui prépare les travaux de la gouvernance stratégique, applique la stratégie décidée, anime des groupes de travail et s’assure de la formalisation du tableau de bord périodique.

L’animation de cette Stratégie Régionale de l’Innovation est assurée par un Secrétaire Général à la SRI, placé sous la double tutelle du Préfet de région et du Président de Région dans le cadre de la gouvernance stratégique.

Commentaires sur le fonctionnement au quotidien de la gouvernance Cette gouvernance, imaginée dans la SRI en septembre 2009, a été mise en place assez rapidement avec la signature de la charte de gouvernance en juillet 2010. Les principaux acteurs de l’innovation de la région participent activement dans cette gouvernance dont le co-pilotage Etat/Région permet de garantir une certaine indépendance et neutralité. Cette animation vise à renforcer les échanges entre les acteurs et la production d’idée. La nomination d’un responsable à plein temps sur le pilotage de l’opération, portée par Midi-Pyrénées Innovation, est également un point fort de la gouvernance : Le bénéfice de pouvoir s’appuyer en tant que de besoin sur les compétences techniques

des chargés de missions de MPI (agence régionale de l’innovation) et des services de l’Etat ou de la Région.

L’accès à des fonctions supports indispensables pour la conduite de la mission (communication, assistance)

Une place privilégiée pour rester en prise avec la réalité du terrain, des projets innovants dans les PME du territoire.


Les lettres de mission : un dispositif efficace et unique au niveau national au

service de la stratégie régionale de l’innovation. La gouvernance de la Stratégie Régionale de l’Innovation en Midi-Pyrénées a pour mission de débattre et d’orienter la politique d’innovation régionale. Afin d’explorer certains sujets – exemples : réfléchir sur de nouveaux outils, structurer des filières, la gouvernance peut demander à des experts (le plus souvent des chefs d’entreprises) de préconiser des solutions afin de répondre à une problématique donnée. Il s’agit de missions avec un agenda défini à l’avance s’étalant en moyenne sur une durée de six mois. Dans ce cadre, trois lettres de mission ont été signées en 2010 et 2011 et ont vu leurs conclusions remises à la gouvernance :

« Structuration de la filière TIC en Midi-Pyrénées » confiée à M. Benchimol, Président d’Eurogiciel, qui a abouti à la création du cluster Digital Place,

« Amélioration de la phase d’accès au marché des PME innovantes » pilotée par MM. Deny, PDG de Boostec et Ivadli, économiste à Toulouse School of Economics, qui ont remis 9 préconisations à la gouvernance sur ce sujet,

« Comment faire de Midi-Pyrénées un territoire pilote dans la mise en place d’une réflexion sur le vieillissement, la fragilité et la dépendance » attribuée à MM. Larrouy, économiste et Madier, Président de Magellium. Une cartographie des forces de Midi-Pyrénées ainsi que des préconisations de déploiement territorial ont été produites.

Chaque expert a donc reçu une lettre de mission co-signée par le Préfet et le Président de Région, lui conférant la légitimité de travailler sur le sujet proposé. Ils se sont appuyés sur des groupes projets composés des personnalités de leur choix avec le soutien logistique nécessaire du secrétaire général de la SRI et de Midi-Pyrénées Innovation. Des financements ponctuels ont été débloqués afin de mener des études en rapport avec les sujets de réflexions.


Des évolutions sociétales, technologiques et réglementaires Sans entrer dans un niveau de détail très fin, ce chapitre rappelle les facteurs susceptibles d’influer directement sur l’économie et l’emploi au niveau national et régional et d’impacter la future SRI. Certains de ces paramètres ont déjà été pris en compte dans le cadre de la SRI 2009 ; il conviendra d’étudier comment les intégrer au mieux sur la période 2014-2020. La terre est un espace fini aux ressources limitées dont l’équilibre fragile peut être remis en cause par un anthropisme mal contrôlé. Cette perception de notre environnement maintenant largement répandue au sein de la communauté scientifique est somme toute assez récente. La rareté des ressources naturelles et les questions d’évolutions climatiques sont par conséquent éminemment structurantes pour le choix des grandes priorités technologiques et les innovations de demain. Des tendances sociétales profondes déterminent en grande partie les évolutions économiques futures. L’homme est dorénavant mobile, connecté, avide de savoirs et de connaissances. L’avènement de « l’homo sapiens 2.0 » génère de nouvelles activités. La révolution numérique induit en effet la création en direct de nouveaux emplois mais permet aussi des innovations de rupture dans secteurs traditionnels, avec la clef de nouveaux modèles économiques (ex. TIC et Santé) Au chapitre des nouveaux comportements, la prise de conscience environnementale par les citoyens et les entreprises prépare une vraie révolution. Les habitudes de consommations changent singulièrement induisant des bouleversements sur de nombreux pans de l’économie. Citons par exemple, les préoccupations autour de la qualité et sécurité alimentaire, la recherche de modes de transports « décarbonnés » par les citoyens. Sur le plan démographique, la croissance des populations s’accompagne de phénomènes majeurs. L’attractivité du littoral ne se dément pas, les populations se concentrent toujours dans des métropoles grandissantes. Enfin le vieillissement de la population généralisé dans les pays occidentaux remet en cause les grands équilibres et créé de nouveaux besoins de services et d’assistance. Bien évidement, tous les territoires Midi-Pyrénées ne sont pas sur un pied d’égalité face à ces tendances démographiques.

Le contexte politique, réglementaire et institutionnel évolue lui aussi en profondeur et rapidement. Les inflexions en faveur des politiques de soutien à l’innovation et la recherche se confirment. Au niveau européen, national et régional – cf. chapitres suivants – les dispositifs de soutien à l’innovation ont sensiblement évolué depuis 2009. Dans le paysage institutionnel français, la réforme des collectivités territoriales en cours modifie la relation entre entreprises et territoires et les évolutions des compétences invitent à définir une nouvelle gouvernance entre les acteurs économiques.

3.2 –EVOLUTIONS CONSTATEES DEPUIS LA SRI 2009 / ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE….


Sur le champ économique, la tertiarisation des économies occidentales, le déplacement des marchés et parfois des emplois vers les zones à forte croissance sont les deux phénomènes à l’œuvre les plus visibles et délicats à gérer. Sous la pression des pays à bas coût de main d'œuvre, les innovations doivent se multiplier, pour permettre la mise en place de stratégies de différenciation ne portant pas sur les coûts. Les délais de sortie des nouveaux produits s’en trouvent par conséquent accélérés. La crise économique et financière depuis 2009 a sans aucun doute amplifié ces phénomènes. Pour faire face à cette pression générée par la mondialisation des échanges, les territoires cherchent à développer des produits et services à forte valeur ajoutée « exportables ». Ils encouragent les entreprises de tous secteurs à se montrer plus innovantes et plus ouvertes sur les marchés internationaux.

Les méthodes et parcours pour innover ont aussi changé car les technologies et systèmes deviennent de plus en plus complexes, induisant : Une forme de spécialisation des acteurs Un fonctionnement en réseaux, des approches collaboratives Une ouverture progressive du monde scientifique vers l’entreprise Un contexte économique et financier délicat Déjà d’actualité en 2009, les derniers développements de la crise économique et financière devront être bien appréhendés dans le cadre de la SRI 2020 et prendre en compte : Des PME pour certaines fragilisées dans leur structure financière avec les conséquences

sur leur capacité de conduire sereinement des projets d’innovation Des ressources publiques plus rares, la recherche d’une efficacité et efficience absolue

des dispositifs de soutien public. Ambition et pragmatisme ( perspective d’un renforcement des démarches évaluatives, des systèmes d’information au service du pilotage et/ou d’un ajustement des dispositifs fiscaux d’accompagnement à l’innovation tel que le Crédit Impôt Recherche )

La nécessité de faire des choix sur les orientations stratégiques, de spécialiser à minima les territoires sur un plan économique et scientifique ( vers une smart specialisation )


Une nouvelle politique européenne : Horizon 2020 et Smart Specialisation

Rappel des éléments clé de contexte

La DG Regio propose le « renouvellement » des SRI en France par un processus qui doit prendre en compte une approche et des critères dits de « smart specialisation ». Ce processus sera une condition ex ante pour la construction et validation des prochains Programmes Opérationnels. Ce chapitre identifie les éléments clés de cette nouvelle démarche pour la Région Midi Pyrénées. Le processus RIS3 doit bien sûr se construire sur le passé et l’expérience des RIS/SRI mais se doit aussi d’innover en renforçant certains éléments et palliant certaines faiblesses structurelles, comme par exemple, une vision souvent trop étroite de la notion d’innovation, peu de réflexion sur le plan international ou peu de prise en compte des opportunités transrégionales/transnationales avec plutôt une approche de « copier-coller » des meilleures régions sans les adapter au contexte régional. Afin d’accompagner le processus du renouveau du SRI, sept étapes clés se dessinet pour réussir la préparation du RIS3 Midi Pyrénées: Analyser le contexte et du potentiel régional Trouver la bonne forme de gouvernance Avoir une vision claire des opportunités de la région Faire des choix et identifier les priorités Développer une palette de politiques d’intervention Mettre en place des outils de monitoring et d’évaluation Communiquer sur la nouvelle stratégie.

« Comment réussir son “RIS 3” (Research and Innovation Strategy for Smart Specialisation)

Analyser du contexte et potentiel régional

Cette étape est vitale au succès du processus RIS3. Les fondations du RIS3 dépendent énormément de la capacité à analyser les ressources et les spécificités régionales et notamment les facteurs clés qui permettent à la région d’afficher un positionnement concurrentiel et différenciateur. La notion « territoire » est donc une composante essentielle du processus de construction du RIS3. L’analyse des clusters et les filières clés de la région doit également identifier les niches qui pourrait présenter un positionnement « Smart » et de développer une analyse basée sur les opportunités horizontales (KETs tel que préconisé par la CE). L’identification des principaux clusters et grappes d’entreprises existants et déjà financés par des programmes nationaux ou régionaux représente également un point essentiel pour l’analyse du contexte et potentiel régional. Il faut adopter une approche « ouverte » en regardant au-delà du territoire régional et en prenant en compte les possibilités de coopération avec les voisins (plus de collaboration que de compétition) en mettant en place des groupes de travail transrégionaux par exemple. Les analyses filières et clusters doivent aussi analyser le cas précis des entreprises multinationales et leur positionnement dans des chaînes de valeur au niveau mondial. Les


travaux de benchmarking doivent également comporter des éléments d’analyse concurrentielle. La notion d’une démarche de « dynamique entrepreneuriale » associée à un processus de « découverte » doit aussi gagner en importance. Cela signifie qu’il faut mobiliser de nouveaux acteurs de l’innovation, identifier des nouvelles potentialités économiques notamment les facteurs différenciateurs. Ces termes ont clairement un focus « business » et doivent permettre de détecter des nouvelles opportunités de croissance issues des filières et des clusters existantes mais surtout celles qui sont en évolution/changement et émergence. En proposant des nouvelles méthodes de travail, d’analyse et de collecte de données (études Foresight, démarche KETs, enquêtes PMEs, etc.) on peut également élargir la participation des acteurs régionaux dans le processus d’élaboration du RIS3. Les décideurs et acteurs du processus RIS3 pourront ensuite prendre des décisions et faire des choix en fonction des potentialités d’innovation de la région et des « challenges » qu’elle doit relever. Trouver une forme de gouvernance adaptée à l’innovation : mots clés

participation et appropriation par le plus grand nombre

L’approche RIS3 doit renforcer les processus de consultation, d’appropriation et la participation des acteurs économiques notamment les PMEs. Tous les acteurs, notamment du spectre « demande » en prenant la définition (large) du mot innovation doivent être mobilisés afin d’encourager l’identification de nouveaux acteurs et intervenants territoriaux concerné par l’innovation. Les structures de gouvernance doivent également évoluer et favoriser un « leadership » collaboratif et chercher des personnes, acteurs et structures qui couvrent plusieurs domaines afin de faciliter les interactions entre les acteurs issus de culture différente. La gouvernance doit avoir un rôle stratégique (leadership et vision) mais aussi avoir une dimension opérationnelle adossée à un contrat d’objectifs, pour réussir la mise en œuvre. Disposer d’une vision claire de l’avenir et du positionnement international

de la région

Le processus de préparation du RIS3 doit tester plusieurs scenarii de positionnement international et de la direction dans laquelle les acteurs veulent mener la région. Une vision qui traduit l’orientation future de la région au travers des objectifs stratégiques clairs doit être préparée. Par exemple, assurer le leadership mondial ou d’un ensemble de régions du monde sur tel ou tel secteur, collaborer avec des pays ou des groupes de pays cibles… La consultation des acteurs doit permettre de faire des choix, de les mobiliser sur le long terme et de participer activement à la construction de cette vision. Faire des choix et identifier les priorités pour la région : où le « top down »

rencontre le « bottom up » !

La capacité de poursuivre un nombre limité d’objectifs/actions avec un potentiel clairement identifié en termes « de spécialisation » est un des éléments fondamentaux de la démarche RIS3. Si les grands projets autour de l’aéronautique et l’oncopôle, appuyés par les Pôles de Compétitivité sont des éléments incontournable de cette démarche en Midi Pyrénées, il faut aussi développer une politique infra-régionale. Les méthodes d’analyses utilisées (voir ci-dessus) doivent également permettre à la région d’identifier et de capter certaines potentialités « horizontales » comme les KETs (technologies clés génériques, le cross sectoriel, innovation sociale…).


Afin d’avoir un impact réel et de mettre en mouvement des changements durable il faut se focaliser sur un nombre limité d’objectifs et proposer des actions sur les variables que la région veut et peut changer. Ce processus doit donc clairement proposer des thématiques/filières pour lesquelles la région Midi Pyrénées pense être compétitive au niveau international et qui présentent des potentialités importantes en termes de croissance. Les SRIs du passé étaient souvent caractérisés par une approche fragmentée avec un saupoudrage des ressources financières, éventuellement focalisées au cas par cas sur des solutions de continuité identifiées dans la chaine de la valorisation de la recherche. Développer une palette de politiques d’intervention spécifique

Le choix des outils et l’organisation de la mise en œuvre découle des priorités et positionnement retenu. Les actions doivent être suffisamment bien détaillées pour permettre leur financement et le monitoring de leurs impacts. Mais le processus RIS3 doit également faciliter la mise en œuvre d’actions pilotes pour tester et expérimenter avec des nouvelles démarches/politiques et pour aussi permettre de tenir à jour la stratégie RIS3 elle-même. Ce concept de choix et de priorités implique que les actions doivent être personnalisées pour chaque région et ne devraient pas pouvoir servir à n’importe quelle région. Les spécificités doivent être dans le titre et dans le détail. Mettre en place des outils de monitoring et évaluation : une obligation

d’impact, induite par une cohérence des moyens, dans l’objectif de résultats !

Des outils de ce type on déjà été construits en Midi Pyrénées afin de suivre la mise en œuvre des actions individuelles et de mesurer si les objectifs stratégiques du SRI ont été atteints. Mais une des lacunes de beaucoup de SRI concerne la difficulté de proposer puis de suivre des indicateurs chiffrés pour les actions et d’assurer un reporting régulier afin de pourvoir réorienter et/ou mieux cibler les actions. La complexité tient notamment à la diversité des acteurs et des co-financeurs sur une même catégorie d’action. Ces aspects d’évaluation et de pilotage ont pris plus d’importance dans le processus RIS3, notamment puisque l’on demande aux régions de faire plus de choix, plus de priorisation. Afin de vérifier si les bons choix ont été faits, il faut renforcer les outils et les ressources dédiées au suivi des actions et des objectifs stratégiques. Cet aspect fera parti des éléments clés de l’approche et des règles de conditionnalité ex ante ainsi que la préparation des PO. Communiquer sur la nouvelle stratégie

Enfin la stratégie et les méthodes de communication et de dissémination doivent être renforcé et poursuivre 4 objectifs : Assurer que le RIS3 est bien validé par l’ensemble des acteurs concernés dans une

logique de consentement éclairé Démontrer que la démarche a mis en œuvre des processus pour identifier des nouveaux

acteurs et de nouvelles opportunités Assurer que le grand public est informé de l’existence et du contenu du RIS3 Organiser des actions de communication tout au long du processus, sans attendre la

diffusion du projet finalisé


Un partenariat « Etat-Région » efficace et pragmatique mobilisé en faveur de l’innovation Contrat de projet Etat-Région 2007-2013

Le Contrat de projets Etat-Région comporte deux projets en lien direct avec l’économie de l’innovation. Dans ce cadre l’Etat et la Région mobilisent 400 M€ au bénéfice de cette approche globale de l’innovation. Le projet 1 « LE SOUTIEN DE LA COMPETITIVITE ECONOMIQUE REGIONALE » répond à un triple objectif :

Accompagner les pôles de compétitivité de Midi-Pyrénées qui doivent permettre de renforcer l’excellence régionale et la pérennité de l’activité aéronautique, des sciences du vivant et des applications agricoles, tout en veillant à favoriser la diffusion de leur dynamique à l’échelle régionale (article 1)

Appuyer la croissance de l’ensemble des composants de l’appareil productif régional, fédérer et associer les acteurs du développement et positionner les atouts et les compétences régionales dans la croissance mondiale (article 2)

Soutenir et développer l’innovation régionale dans un environnement mondial très concurrentiel (article 3).

Ce projet présente un enjeu majeur pour conforter les trois principales filières économiques régionales -l’aéronautique et l’espace autour du pôle de compétitivité « Aerospace Valley », l’agriculture-agroalimentaire autour du pôle de compétitivité « Agrimip Innovation » et le secteur de la santé autour du pôle de compétitivité « Cancer-bio-Santé » - par le soutien aux actions collectives et aux projets structurants des pôles, tels que Aerospace Campus ou le Cancéropôle.

Par ailleurs, il permet de placer l’innovation au cœur des stratégies de croissance des entreprises, notamment au travers : Des actions mises en place en collaboration avec l’agence Midi-Pyrénées Innovation et le

département de valorisation du PRES « Université de Toulouse » De la poursuite des actions en faveur des CRITT et des plates-formes technologiques Et enfin du soutien aux programmes stratégiques de recherche des entreprises. Ce projet laisse enfin une place importante à l’accompagnement des actions collectives nécessaires au renforcement de la performance industrielle et technologique des entreprises, en dehors des pôles de compétitivité, en plaçant l’international, la création et la transmission/reprise ou encore le développement des réseaux au cœur des préoccupations régionales.

Les actions financées dans le cadre des pôles concernent des projets structurants de recherche, des projets industriels mais aussi la gouvernance des pôles eux-mêmes. Sur le volet recherche, les programmes financent des opérations immobilières et des programmes d’investissement en matériels, primordiaux pour structurer dans la durée le développement de la recherche en Midi-Pyrénées. Au titre de ce projet, L’Etat et la Région mobilisent 160 M€ répartis à parité.


Le projet 2 « LE RENFORCEMENT DE L’EFFORT DE RECHERCHE ET LA MODERNISATION DES STRUCTURES D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR » se décompose également en trois objectifs : Le renforcement du rayonnement et du potentiel scientifique de Midi-Pyrénées et le

développement de passerelles entre la recherche publique et l’appareil productif régional La mise aux standards internationaux des bâtiments universitaires et l’émergence d’une

politique de site, à l’échelle régionale, ainsi que la consolidation de l’effort, déjà entrepris, en faveur de l’équipement universitaire des villes moyennes

L’amélioration de la vie étudiante et des conditions de logement et de restauration des étudiants d’une part, la création de structures d’accueil en faveur des enseignants-chercheurs et des chercheurs étrangers d’autre part.

Le potentiel important en matière de recherche et d’enseignement supérieur classe Midi-Pyrénées parmi les premières régions françaises. Ainsi, le soutien prévu au titre du CPER s’inscrit-il dans le cadre de projets d’excellence émanant de pôles structurés de recherche et d’enseignement fonctionnant en réseau. La loi de programmation de la recherche du 18 avril 2006 propose en effet de nouveaux modes de coopération entre les acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur. En matière d’effectifs universitaires, Midi-Pyrénées se situe au second rang des académies. Aussi, pour conforter le développement du potentiel régional, il a été convenu de proposer un équipement universitaire de haut niveau sur tout le territoire régional. Le Projet 2 répond à cet objectif avec la poursuite de l’amélioration, de la modernisation des bâtiments universitaires entrepris dans les précédents CPER, mais aussi via la diversification et la diffusion sur tout le territoire d’une offre universitaire originale et de haut niveau. Si l’action de l’Etat et de la Région s’inscrit totalement dans le cadre du renforcement d’une économie de la connaissance, elle porte également son effort sur la recherche finalisée et la chaine de la valorisation porteuses de développement économique. Au titre de ce projet L’Etat et la Région mobilisent 240M€ répartis à parité. Programmes FEDER & FSE 2007-2013

La qualité du partenariat entre l’Etat et la Région en Midi-Pyrénées constitue un atout important pour conduire des politiques de développement multi-acteurs ambitieuses, notamment en faveur de l’innovation. Ce partenariat est particulièrement actif pour la mise en œuvre de l’actuelle génération des fonds européens. Si l’Etat reste autorité de gestion des programmes européens, les orientations stratégiques et le pilotage du programme résultent d’une coprésidence Etat-Région désormais bien rôdée depuis son institution en 2000 qui s’appuie sur un dialogue technique permanent entre le Secrétariat Général pour les Affaires Régionales et les Services de la Région. Dans le prolongement de ce partenariat solide, la Région bénéficie d’une délégation de gestion des fonds européens sur les trois fonds (FEDER, FSE et FEADER) en lien direct avec


ses compétences et ses politiques prioritaires, gage d’efficacité de l’action publique en Midi-Pyrénées : 214 M€ de FEDER mobilisés essentiellement sur la politique de soutien à la compétitivité

et à l’innovation des entreprises (actuel Axe II du PO FEDER, 140 M€ FEDER), au développement du transport ferroviaire (35 M€ FEDER) et au développement des TIC avec une attention prioritaire pour les usages et les services en découlant (35 M€ FEDER),

53 M€ de FSE pour soutenir l’aide aux personnes et aux structures dans les domaines prioritaires de la formation professionnelle et de l’apprentissage, avec un souci permanent d’adapter l’offre de formation aux besoins des entreprises et aux enjeux prioritaires de la société de la connaissance,

30 M€ de FEADER, principalement sur le soutien au secteur de l’agro-alimentaire, secteur prioritaire d’innovation en Midi-Pyrénées compte tenu de son poids économique, et sur l’accompagnement de la politique de qualité.

C’est dans le cadre de cette gouvernance, qui a profondément évoluée depuis 2000 avec la coprésidence des programmes européens, et 2004 avec la dernière loi de décentralisation qui a notamment institué le Schéma Régional de Développement Economique, que l’Etat et la Région, sous l’impulsion de la Commission européenne, ont engagé, dès le début du programme européen 2007-2013, les réflexions préliminaires à l’actuelle Stratégie Régionale d’Innovation. Ils ont par ailleurs soutenu la concentration importante des fonds sur les enjeux prioritaires de la compétitivité et de l’innovation (earmarking). Le partenariat régional a souhaité encore renforcer cette focalisation à l’occasion de la révision à mi-parcours en réponse à la crise économique et financière, en abondant de 30 M€ de FEDER l’enveloppe consacrée à la politique d’accompagnement des entreprises au sein de la subvention globale gérée par la Région. Ainsi, sur 2007-2013, suite à cet abondement, 237,5 M€, soit 55,25% de l’enveloppe régionale sont déjà concentrés sur la recherche, l’innovation et la compétitivité des entreprises (axes I et II du PO FEDER) et 75,77% de l’enveloppe FEDER sont mobilisés sur des dépenses considérés prioritaires par la Commission européenne parce qu’elles concourent directement à la stratégie européenne en faveur de la société de la connaissance (earmarking). Cet effort de concentration est même de 81,31% si l’on considère l’enveloppe régionale FEDER et FSE. A ce titre, Midi-Pyrénées a d’ores et déjà anticipé dès 2007, de manière volontariste et partenariale, l’exigence de concentration voulue par la Commission européenne pour 2014-2020 faisant de l’innovation l’un des moteurs du développement régional. Ce souci constant et partagé entre l’Etat et la Région de consolider la compétitivité régionale dans un contexte de concurrence mondiale exacerbée au travers d’une politique forte de stimulation de l’innovation trouve aussi sa traduction dans le Contrat de Projets Etat-Région 2007-2013.


Une politique « Etat » renforcée : Investissement d’Avenir et Pôle 2.0 La continuité de la politique Pôles de compétitivité Dans le sillage de la première initiative de 1998 d’encouragement au développement des réseaux avec la mise en place des SPL3, l’année 2004 marque le lancement de la politique des pôles de compétitivité avec plusieurs partis pris : Une politique clairement tournée vers le développement de l’innovation dans les

entreprises, notamment les PME La volonté de constituer des pôles d’excellences visibles et compétitifs au plan mondial

rapprochant les entreprises et les acteurs de la formation et de la recherche Après trois ans d’existence, une première évaluation de la politique des pôles fut conduite en 2008. Cette démarche a permis de vérifier que la très grande majorité des pôles respectait le concept et le cahier des charges initial - même si 6 pôles se sont vus en définitive retirer le label - et préparer le terrain pour la mise en place de la politique pôle 2.0. Sans revenir en détail sur le politique pôle 2.0, on retiendra pour l’essentiel : La volonté de cadrage stratégique du positionnement des pôles, de définition d’objectifs

« marchés » L’invitation des pôles à s’investir plus fortement sur la création d’un écosystème

favorable à leur développement en élargissant leurs champs d’intervention au-delà de la simple génération de projets de recherches coopératifs

La création de nouveaux outils à l’image des plateformes mutualisées d’innovation La politique des pôles présente aujourd’hui un bilan globalement positif. Il suffit pour s’en convaincre de revenir sur quelques faits qui traduisent la dynamique autour de ses nouveaux acteurs majeurs de l’économie : 71 pôles de compétitivité actifs dont 7 pôles mondiaux, 11 pôles à vocation mondiale, 53

autres pôles 13 plateformes d’innovation conventionnées 1 051 projets collaboratifs des pôles financés depuis la création Plus de 7 000 établissements et entreprises impliqués dans ces dynamiques, une

croissance non démentie ces dernières années avec un flux positif de nouvelles adhésions

Une enveloppe de 1,5 milliards d’euros affectée en 2008 sur la période 2008=> 2011 (prolongement sur 2012)

3 SPL : Systèmes Productifs Locaux


Midi-Pyrénées s’est largement inscrit dans le cadre de cette politique nationale avec 8 pôles de compétitivité labellisés lors des différents appels à projets (dont 6 multi-régionaux) Le pôle mondial Aéronautique – Espace – Systèmes Embarqués avec l’Aquitaine (AESE) Le pôle Cancer – Bio – Santé (CBS) Le pôle Agrimip Sud-Ouest Innovation Le pôle mondial EAU implanté sur les régions Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et

Provence-Alpes-Côte d’Azur Le pôle européen de la Céramique (Limoges et Haute-Vienne, Cher et Hautes-Pyrénées) Le pôle Elopsys (Limousin et Midi-Pyrénées) Le pôle Via-Méca (espace Centre et Rhône-Alpes) Le Pôle Derbi dont le champ d’intervention s’est récemment élargi à Midi-Pyrénées De plus Midi-Pyrénées s’est récemment associée au pôle DERBY dédié au Développement des Energies renouvelables dans le Bâtiment et l’Industrie du Languedoc Roussillon (19 janvier 2012) Les six premiers pôles de compétitivité, ceux disposant du plus fort ancrage sur Midi-Pyrénées, sont décrits en pages suivante. A coté des pôles de compétitivité - modèle spécifique de coopération entre la recherche, les établissements de formation et les entreprises - l’Etat a souhaité en 2010 donner un nouveau impulsion à la politique de soutien aux réseaux d’entreprise avec la mise en place des grappes sensées prendre le relais des SPL créés en 1998 et 1999. A nouveau, les acteurs Midi-Pyrénéens ont répondu présent avec 6 grappes lauréates sur le territoire régional. Il s’agit en l’occurrence des structures suivantes : Mecanic Vallée Midi-Pyrénées Saveurs Pyrénées Industries Céramiques Digital Place Water Sensor et Membrane (WSM) Saveurs des Pyrénées En compléments de ces clusters soutenus au titre de ces politiques nationales, les acteurs régionaux accompagnent le développement de plusieurs réseaux à forts enjeux :

dans le secteur de l’automobile : ARIA dans le secteur du ferroviaire : MiPyrail dans le secteur spatial : Cecile group, Cluster Agility et Institut des applications

spatiales dans le secteur de la robotique de service : Robotics place


16

180

16

0

13

Financement de projets R&D en 2011 (en nombre de projets) ‐ financeur principal

Etat ‐ FUI

Collectivités locales

OSEO

Agence Nationale de la Recherche

Fonds Européens

Financements privés

Pôle de compétitivité AEROSPACE VALLEY

OBJECTIFS

1. Conforter la première place mondiale en aéronautique civile et la première place européenne dans le domaine de l’espace

2. Renforcer une position d’excellence sur les systèmes embarqués par la diffusion de ces technologies dans l’ensemble des secteurs industriels du transport

3. Conforter la place du Pôle en tant que référence mondiale en matière de formation et de recherche (GPEC) 4. Animer et coordonner le réseau des pôles aéronautiques et spatiaux français 5. Valoriser le potentiel d’innovation des PME et des start-up 6. Promouvoir une politique de développement durable

Liste des instituts de recherche

impliqués : Chiffres clefs du pôle de compétitivité :

o CEA CESTA o CNES o INRIA o LAAS – CNRS o ONERA o IRT AESE (aéronautique, espace,

systèmes embarqués)… o OMP o UPS o ...

2009 2011

Nombre d'entreprises impliquées n/a 420

dont PME n/a 317

Nombre d'ETP de chercheurs d'organismes publics de recherche impliqués dans un projet labellisé par le pôle

n/a n/a

Nb de projets labellisés 66 115

Nb de projets f inancés 31 63

Nombre de brevets déposés dans le cadre de projets labellisés pôle de compétitivité

n/a n/a

Nombre de publications scientif iques (articles, communications internationales

n/a n/a

TERRITOIRE COUVERT DOMAINE DE COMPETENCE

Midi-Pyrénées – Aquitaine (pôle mondial) Aéronautique, Spatial et systèmes embarqués

THEMATIQUES PRINCIPALES o Aéromécanique, matériaux et structures o Equipement motorisation, propulsion énergie et accès espace o Ingénierie générale et productique collaborative o Systèmes embarqués o Maintenances et services o Terre vivante et espace o Systèmes autonomes o Sécurité et sûreté du transport aérien o Navigation, positionnement et télécommunications

Total : 63 projets financés = 47,3 M€


3

2

1

200


Etat ‐ FUI


OSEO


Fonds Européens

Pôle de compétitivité CANCER BIO SANTE (CBS)

OBJECTIFS

1. Dynamiser l’emploi notamment industriel par le développement de projets coopératifs innovants et

par la promotion des secteurs technologiques à forte valeur ajoutée 2. Améliorer l’attractivité des territoires en rassemblant les compétences et les partenaires et en

favorisant l’implantation d’équipes de recherche de haut niveau et d’entreprises extérieures 3. Mutualiser les ressources scientifiques et technologiques en rapprochant les organismes de R&D et

les entreprises 4. Drainer des financements pour conduire des projets de R&D dans les meilleures conditions tout en

développant une culture du partenariat et de la coopération recherche-industrie et une stratégie et vision à moyen-terme de filière

Liste des instituts de recherche impliqués : Chiffres clefs du pôle de compétitivité :

o INSERM o CNRS o INRA o UPS o EFS o INSA o PA3S o ...

2009 2011

Nombre d'entreprises impliquées 45 64

dont PME 40 60


74 n/a


Nb de projets f inancés 4 8


6 2


24 1


Midi-Pyrénées – Limousin (pôle national) Biotechnologies / Santé

THEMATIQUES PRINCIPALES o Lutte contre le cancer o Prévention alimentaire o Cibles thérapeutiques o Innovations thérapeutiques o Outils biomédicaux



4

80

6

1 0


Etat ‐ FUI


OSEO


Fonds Européens

Financements privés

Pôle de compétitivité AGRIMIP SUD-OUEST INNOVATION

OBJECTIFS

1. Valoriser la diversité des produits de caractère 2. Développer les investissements technologiques pour la bio-raffinerie 3. Prendre en compte une plus forte implication citoyenne 4. Développer de nouveaux débouchés pour l'agriculture et l'agro-industrie


o AGIR (centre de ressources technologique agro-

alimentaire innovation recherche) o CNRS o INRA o INSA o Groupe INPT o CTCPA o CRITT Agro-ressources o CRITT Bio-industries o …

2009 2011

Nombre d'entreprises impliqués 102 82

dont PME 90 61


164 596


Nb de projets f inancés n/a 19


0 12


3 38


Midi-Pyrénées (pôle national) et Aquitaine Agroalimentaire

THEMATIQUES PRINCIPALES

o Ingénierie des agro-chaînes, maîtrise du caractère des produits



Pôle de compétitivité EAU (labellisé en 2010)

OBJECTIFS

1. Mieux gérer les ressources et les usages en eau contraints par les changements globaux


o UPS o INRA o INPT, o CNRS…

2010 Nombre d'entreprises membres 55dont PME 38

dont ETI 4

dont Grand Groupe 7

Nombre d'ETP de chercheurs d'organismes publics de recherche impliqués dans un projet labellisé par le pôle -

Nombre d'ETP d'ingénieurs de R&D et de chercheurs d'entreprises impliqués dans un projet labellisé par le pôle -

Nb de projets labellisés -

Nb de projets aboutis depuis la création du pôle -

Nombre de brevets déposés dans le cadre de projets labellisés pôle de compétitivité -

Nombre de publications scientifiques (articles, communications internationales -

TERRITOIRE COUVERT DOMAINE DE COMPETENCE Midi-Pyrénées – Languedoc-Roussillon – PACA

(pôle mondial) Eau

THEMATIQUES PRINCIPALES

o Identification et mobilisation des ressources superficielles et souterraines en eau o Gestion concertées des ressources en eau et des usages o Réutilisation des eaux de toutes origines, recyclages des eaux usées


3

6

18

500


Etat ‐ FUI


OSEO


Fonds Européens

Pôle de compétitivité ELOPSYS

OBJECTIFS 1. Structurer et accompagner les projets des entreprises, grâce à un soutien logistique,

organisationnel et la mise à disposition d'outils de travail collaboratif 2. Accompagner la création des Start-up innovantes 3. Créer des réseaux et des synergies nouvelles entre tous les acteurs 4. Privilégier la recherche régionale et créer des passerelles recherche/ entreprises grâce à des

partenariats technologiques à vocation européenne 5. Promouvoir la formation pour élever au meilleur niveau l'ensemble des acteurs 6. Prendre en compte les besoins et les contraintes actuels afin d'anticiper et d'adapter

le développement des marchés aux mutations technologiques et sociales


o CEA Gramat o CERES o ENSIL o CNRS-SPCTS…

2008 2010


dont PME 44 59Nombre d'ETP de chercheurs d'organismes publics de recherche impliqués dans un projet labellisé par le pôle

nd 600

Nombre d'ETP d'ingénieurs de R&D et de chercheurs d'entreprises impliqués dans un projet labellisé par le pôle

nd 270

Nb de projets labellisés nd 42Nb de projets financés nd 32


nd 15

Nombre de publications scientifiques (articles, communications internationales

nd 120


Midi-Pyrénées – Limousin TIC, Photonique

THEMATIQUES PRINCIPALES o Santé o Bâtiments communicants o Défense o Télécom



Pôle de compétitivité CERAMIQUE (PEC)

OBJECTIFS

1. Augmenter la compétitivité de l’industrie de la céramique et du traitement de surface dérivé des

céramiques, plus particulièrement dans quatre zones situées autour de Limoges, Tarbes, Vierzon et Cavaillon.

2. Créer de nouvelles activités innovantes : développement de nouveaux produits dans les entreprises existantes, création de nouvelles entreprises et de nouveaux laboratoires, accueil et implantation d’unités de production ou de recherche.


o Laboratoire génie de production de l’ENIT (en

Midi-Pyrénées) o CEA Ripault o SPCTS o CTTC o CITRA…

2008 2011


dont PME 52 36Nombre d'ETP de chercheurs d'organismes publics de recherche impliqués dans un projet labellisé par le pôle

nd 55,45

Nombre d'ETP d'ingénieurs de R&D et de chercheurs d'entreprises impliqués dans un projet labellisé par le pôle

nd 75,55

Nb de projets labellisés nd 53

Nb de projets financés nd 20


nd 8

Nombre de publications scientifiques (articles, communications internationales

nd 129

TERRITOIRE COUVERT DOMAINE DE COMPETENCE Midi-Pyrénées – Limousin – Centre

(pôle national) Matériaux

THEMATIQUES PRINCIPALES o Développement de nouvelles applications des céramiques pour l’habitat, la production et les

économies d’énergie, la santé, l’optique, l’électronique et l’optoélectronique o Valorisation des compétences et des résultats de recherche en céramique auprès des

industriels utilisateurs o Décoration et arts de la table


3

20

10

10


Etat ‐ FUI


OSEO


Fonds Européens

Pôle de compétitivité VIAMECA

OBJECTIFS

1. Conduire le territoire à devenir la référence mondiale, incontournable de l’offre « spéciale » pour

les machines, les véhicules et les ensembles de structure (marchés de l’aéronautique, de l’énergie, de l’automobile, du biomédical…) en s’appuyant sur l’excellence scientifique du territoire et en accompagnant la diffusion de la logique de service durable


o SMS/ENSMSE o LTDS/ECL ENISE o LAMCOS/INSA o GEMPPPM/INSA o LTPCM/INPG o LTSI/UJM o DIPI/ENISE o DTEN-CEA o LAMI (UBP/IFMA) o LIMOS(UBP) o TSCF (CEMAGREF o LASMEA(UBP) o …

2009 2011


dont PME 41 39


nd nd


Nb de projets f inancés nd 16


nd 7


nd 70


Auvergne – Rhône Alpes (pôle national) Cente – Languedoc-Roussilon – Limousin – Midi-Pyrénées Mécanique

THEMATIQUES PRINCIPALES o Les Procédés Avancés de Fabrication : procédés de fabrication additive, maîtrise des procédés de

fabrication par l’innovation et la fiabilité, nouveaux procédés propres o L’Ingénierie Des Surfaces : développement de traitements éco acceptables, du concept de

traitement de surface à l’ingénierie des surfaces o Les Systèmes Intelligents et la Robotique : intelligence des systèmes robotiques (véhicules,

machines…), systèmes intéractifs et communicants.

Total : 16 projets financés = 30 M€


2

2

3

1

20


Etat ‐ FUI


OSEO


Fonds Européens

Pôle de compétitivité DERBI

OBJECTIFS

1. Accroitre l’expertise et la taille critique des compétences sectorielles sur le territoire régional 2. Contribuer à l’émergence et la structuration de la filière des énergies renouvelables en région 3. Permettre aux entreprises, et notamment aux PME, d’accéder à la compétence scientifique et

technologique régionale.


o PROMES o CNRS o Université de Montpellier 2 o CIRAD o UPVD o Mines d’Alès et d’Albi o BELENOS o BRGM o INRA o EIGSI o …

2009 2010


dont PME 61 58


nd nd

Nb de projets labellisés 22

Nb de projets f inancés 10


nd 1


nd 54


Languedoc roussillon (pôle national) Energie renouvelable

THEMATIQUES PRINCIPALES o Bâtiment producteur d’énergie en climat méditerranéen, s’appuyant sur une conception

globale intelligente, sur l’optimisation des performances de l’enveloppe et l’intégration des EnR (solaire thermique, PV, géothermie, petit éolien)

o Gestion des réseaux et stockage d’énergie (électricité, chaleur, froid) interconnectant l’habitat, les pôles d’activités et les sites de production d’électricité

o Production d’énergie hors bâtiments (centrales de production d’électricité, d’hydrogène, de biocarburants, …), par énergie solaire, éolienne et biomasse, que ce soit pour l’alimentation des sites isolés ou pour les systèmes connectés au réseau.



Les Investissements d’Avenir : fer de lance de la politique nationale de soutien à la recherche et à la valorisation

Le programme des "investissements d'avenir", annoncé à hauteur de 35 milliards d'euros, constitue un axe fort de la politique national en faveur de la recherche et de l’innovation. Fondé sur le principe d’appels à projets très sélectifs, il vise notamment à doter les laboratoires de recherches, structures de transferts et établissements de formation les plus performants de moyens financiers conséquents dans la durée afin de développer des centres d’excellence au niveau européen et international. La mobilisation des acteurs en Midi-Pyrénées a permis l’obtention d’un soutien considérable de l’Etat via le programme d’Investissements d’avenir : 57 projets soutenus pour un montant total de 1210,9 millions d'euros (détail en annexes)

Type de projet Nombre de

projets retenus

Montant des investissements d’avenir (hors

financements privés)

en M d’€

Pôles d'excellence

Initiative d'excellence 1 750 (non consumptible)

Initiatives d'excellence en formations innovantes 7 38,6

Laboratoires d'excellence 17 171,5 (dont labex 2ème

vague intégré dans dotation UNITI)

Equipements d'excellence 11 74,25

Pôle de recherche hospitalo-universitaire en cancérologie 1 10

Total Pôles d’excellence 37 1 044,35

Santé et biotechnologies

Biotechnologies et bioressources 7

Démonstrateur préindustriel en biotechnologie 1

Infrastructures nationales en biologie-santé 7

Total Santé et biotechnologies 15 225,5

Transport Action espace 3 252,5

Total Transport 3 252,5

Valorisation de la recherche

Institut de Recherche Technologique 1 145 (dont 6,5/an de fonctionnement sur 10

ans)

Société d'Accélération du Transfert de Technologies 1 70

Total Valorisation de la recherche 2 215

Total des Investissements d’avenir en Midi-Pyrénées 57 1210,9

Source : MESR


Le détail des projets retenus dans le cadre des investissements d’avenir figure en annexe. On s’y reportera également pour une description synthétique de 4 projets phares : Projet IDEX : UNITI Projet SATT IRT Aéronautique Espace et Système Embarqués :

(Dotation de l’Etat à hauteur de 80 M€ en investissement + 6,5M€ par an sur 10 ans) TWB Il faut enfin y ajouter la plateforme mutualisée d’innovation DECIDAIE.


Des politiques régionales déterminantes pour fixer les orientations en termes d’innovation En cohérence avec la Stratégie Régionale d’Innovation, d’autres politiques ont été mises en œuvre afin de structurer et de développer le potentiel de recherche et d’innovation à l’échelle du territoire. Etant donné les liens évidents qui existent entre ces politiques et afin d’assurer leur articulation, il sera essentiel de les prendre en compte dans l’élaboration de la SRI 2020. Sur le plan de la méthode, une large consultation des acteurs a été engagée associant bien entendu les principaux opérateurs sur le champ de l’innovation. Le Schéma Régional de Développement Economique, de l’Innovation et de la

Recherche Construit en 2011, le SRDEI s’articule autour de plusieurs axes stratégiques visibles dans le synoptique ci-dessous.

Synoptique du SRDEIR Midi-Pyrénées 2011-2016

Le schéma fait la part belle au soutien à l’innovation ; on retiendra notamment plusieurs mesures qui viennent compléter le dispositif : L’intensification de la valorisation économique de la recherche s’appuie ainsi sur

plusieurs mesures phares, telles que le soutien aux ingénieurs de valorisation, les contrats de recherche laboratoires/entreprises, et sur des investissements forts en termes d’équipement des plateformes de recherche notamment.

De plus, afin de faciliter le transfert technologique entre la recherche pure et la commercialisation de produits innovants, un soutien aux entreprises à toutes les phases


du projet a été développé. Cette action d’appui à l’innovation des entreprises régionales se traduit par une aide au conseil stratégique, des contrats d’appui innovation individuels…

La diffusion de l’excellence régionale en matière de R&D, d’innovation, de création de valeur et le développement à l’international sont encouragés, notamment via des appels à projets tels que l’appel à projets ERA MNT ou l’appel à projets de la Communauté de Travail des Pyrénées.

Enfin, l’appui aux filières industrielles a été construit en cohérence avec la SRI, afin de venir soutenir et renforcer celle-ci à l’image de la filière aéronautique et spatiale (1) .Les partenariats entre laboratoires et PME et la recherche collaborative entre PME sont encouragés au bénéfice de l’innovation et de la structuration des filières (cf. appels à projets filières).

Certaines de ces mesures, comme expliqué au chapitre 3.3 répondent aux mêmes enjeux que ceux identifiés dans la SRI 2009 et participent à l’avancée des actions menées. Logiquement, elles ont été réinjectées dans l’évaluation de la SRI 2009. Le Schéma Régional de la Recherche et de l’Enseignement supérieur Le SRESR date également de 2011. Fruit d’un travail bibliographique approfondi, de nombreux entretiens avec les acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur et d’ateliers participatifs, il met en avant 3 grandes ambitions pour la région: Assurer la démocratisation de l’accès et de la réussite dans l’enseignement supérieur Etre un acteur majeur dans l’économie de l’innovation Garantir un aménagement équilibré du territoire régional. Parmi les actions proposées, plusieurs font la jonction avec le SRDEI et se situent dans la continuité de la SRI 2009 : Appui à la valorisation par les contrats de recherche labo-entreprise Equipement des plates-formes Soutien aux ingénieurs de valorisation

(1) Filière aéronautique et spatiale : le plan ADER III

L’aéronautique et le spatial constituant une source d’innovation et de développement économique remarquable pour le territoire régional, l’État et la Région Midi-Pyrénées ont décidé, dès la fin 2001, de mettre en œuvre le plan ADER, plan spécifique d’Actions pour le Développement des Entreprises Régionales de sous-traitance. Intégrant les évolutions de la filière et tirant profit de l’expérience des premiers programmes, le plan ADER III, programme d’action partagé entre l’Etat et la Région lancé en 2011, soutient les PME régionales de la filière aérospatiale avec 5 objectifs majeurs :

Soutenir l’innovation et le transfert de technologies dans les PME et les ETI Accroître la performance et la compétitivité des entreprises Renforcer la structuration financière des entreprises Anticiper les besoins en ressources humaines Assurer un pilotage stratégique et opérationnel resserre du plan ADER


De plus, 5 thèmes de la « Recherche de demain » - Développement durable : énergie et valorisation du carbone renouvelable, Cellules souches, bioéthique et biothérapie, Matériaux avancés innovants, Vieillissement, métabolisme et nutrition, Systèmes complexes et gestion de grandes masses de données - ont été actés comme prioritaires pour faire émerger des projets transdisciplinaires. Ils mobiliseront dorénavant 50% du budget annuel de la Région dédié à la recherche. Le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations

Professionnelles Cet outil régional vise à coordonner les actions des nombreux décideurs régionaux en matière de formation professionnelle afin de mieux répondre aux besoins de qualification professionnelle. Ce plan a permis d’identifier les compétences clés nécessaires à la compétitivité des entreprises de Midi-Pyrénées, et de mettre en place une offre de formation adaptée aux évolutions des métiers et aux enjeux des entreprises. Réciproquement la définition de la SRI 2020 invitera à se questionner sur les compétences clés mis en avant dans ce cadre. STRATER : une base de réflexion utile et documentée Le « diagnostic STRATER » constitué en 2011 en Midi-Pyrénées livre un état des lieux de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en Midi-Pyrénées. STRATER vise avant tout à mieux articuler les stratégies des acteurs (Etat, collectivités), et des opérateurs (universités et organismes de recherche) au niveau de la Région Midi-Pyrénées. En dégageant les enjeux de la recherche en Midi-Pyrénées, ainsi que les potentiels de la formation, de la recherche et de l’innovation sur le territoire, ce diagnostic constitue une base solide pour orienter les choix stratégiques en matière d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation, et sera donc un support de choix pour guider l’élaboration de la SRI 2020.


Des réflexions connexes engagées en région pour développer l’innovation Une réflexion inter fonds pour l’horizon 2020

L’Etat et la Région ont engagé une démarche prospective afin de construire les futurs programmes FSE, FEDER, FEADER pour la période 2014-2020. Cette démarche est marquée par une focalisation sur l’innovation des fonds européens. Elle est menée en cohérence et complémentarité avec la présente démarche SRI. Ceci permettra de renforcer encore, sur 2014-2020, l'exigence de concentration des fonds européens sur les priorités stratégiques définies au niveau de l'Union au travers de la stratégie UE 2020 en faveur d' "une croissance intelligente, durable et inclusive" à la suite de la stratégie de Lisbonne qui s'était fixée l'objectif de faire de l'Union "l'économie de la connaissance la plus performante du XXIème siècle" Sur 2007-2013, ce sont ainsi plus de 75% (75,77%) de la dotation régionale FEDER qui sont directement mobilisés en faveur des actions prioritaires découlant de cette stratégie (actions "earmarkées"). Le Plan Régional d’Agriculture Durable (PRAD)

Face aux difficultés structurelles du secteur agricole qui constitue en région Midi-Pyrénées l’un des premiers employeurs de la région (près de 100 000 emplois) ; le Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche a mis au point en 2010 la loi de modernisation pour l’agriculture et la pêche (LMAP) qui redessine le cadre de mise en œuvre des politiques publiques notamment en matière d’agriculture. Cette loi de modernisation réaffirme les enjeux du maintien d’une agriculture française productive qui puisse s’adapter aux contraintes d’un marché plus instable en respectant des exigences de sécurité et de qualité ainsi que l’environnement. Cette démarche vise à conduire à l’élaboration d’un Plan Régional d’Agriculture Durable (PRAD), constituant une approche nouvelle pour le territoire régional, dans la perspective d’une ouverture du FEADER à l’innovation. Dans cette première phase d’échange, qui méritera d’être consolidée et élargie dans le cadre de la rénovation de la SRI, les objectifs suivants ont été mis en avant :

Identifier de manière partagée les enjeux majeurs en termes de développement durable qui concernent l’agriculture, l’agroalimentaire, les agro-ressources, la forêt et le développement rural sur le territoire régional

Rechercher les conditions et moyens de mise en cohérence des politiques des partenaires publics et de leurs outils d’intervention

Proposer des conditions de gouvernance qui améliorent la prise en compte globale et durable des domaines de l’agriculture, de la forêt et du monde rural.


De la SRI originelle à la SRI constatée La note d’avancement de décembre 2011, reprenait strictement les 13 mesures phares inscrites à la SRI. Depuis 2009, comme évoqué au chapitre 3.2., de nombreux dispositifs sont venus compléter l’arsenal de mesures en faveur de l’innovation sur le territoire. Il apparait utile de compléter la liste préalable des mesures pour tenir compte de la réalité du soutien apporté à l’innovation sur le territoire. Des mesures phares et exemplaires ont été ainsi réinjectées dans notre référentiel d’évaluation sans chercher pour autant à présenter un tableau totalement exhaustif des initiatives menées par les acteurs midi-pyrénéens. Les nouvelles mesures « connectées » à la SRI 2009 s’inscrivent bien entendu pleinement dans le cadre des 4 grandes orientations stratégiques définies initialement. Des mesures et outils à intégrer dans le cadre de la SRI Dans le détail, le nouveau référentiel d’évaluation prend en considération, pour chacun des axes, plusieurs dispositifs complémentaires. Axe 1 – Soutien à la recherche et au transfert de technologie Il nous est apparu important de faire figurer les actions suivantes aux bilans de la SRI : Le soutien aux grappes et clusters (au titre de l’action 1 : Soutenir les dynamiques

d’envergure…) Les appels à projets filières pilotés par la Région Midi-Pyrénées dans son rôle de chef

de file du développement économique en Midi-Pyrénées (au titre de l’action 3 : développer les dispositifs permettant les liens entreprises chercheurs publics), ou copilotés avec l’Etat en Région (EPICEA, AEROSAT,...).

Le recrutement d’ingénieurs valorisation menés conjointement par la Région et le PRES4 « Université de Toulouse » (au titre de l’action 3 : développer les dispositifs permettant les liens chercheurs publics entreprises)

L’action de Midi-Pyrénées Innovation (MPI) : acteur majeur du dispositif dans l’accompagnement des entreprises innovantes, mérite par conséquent une fiche dédiée dans la SRI (nouvelle action)

La création de la SATT (Société d’Accélération de Transfert de Technologies), priorité certes relevée lors de la SRI 2009 mais qui a pris une toute autre ampleur avec l’opportunité des Investissements d’Avenir

4 PRES = Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur

3.3 –DE LA SRI « ORIGINELLE » A LA SRI « CONSTATEE »


Axe 2 – Accompagnement et financement de l’innovation dans les

entreprises L’axe 2, voit également son périmètre élargi avec principalement la prise en compte des contrats d’appui à l’innovation. Ce dispositif s’inscrit dans la continuité de l’action 3 « mise en place d’aides simples et rapide (aide au conseil) ». La poursuite des PTR/PTI5 avec la mise en place de compléments de financements régionaux participe aussi à créer une palette d’aide efficace et facilement mobilisable. Enfin, le titre de l’axe 2 de la SRI est modifié à la marge afin de mieux refléter l’ensemble des actions le composant. Axe 3 – Optimisation de la visibilité du territoire Cet axe et les mesures le composant restent identiques au référentiel proposé dans le document de décembre 2012. Aucune action de grande ampleur n’est venue dans l’intervalle compléter les projets évoqués dans le cadre de la SRI. Axe 4 – Mise en place d’une gouvernance Le périmètre d’évaluation demeure inchangé. Par souci de lisibilité, nous distinguerons dans la suite du document les sujets relevant des aspects de gouvernance au sens strict du terme, des questions d’animation et conduite de projets inclus dans le vocable de gouvernance utilisé en 2009.

***** Toujours dans le souci d’offrir une plus grande lisibilité du document, certaines mesures ont été détaillées en sous-actions afin de présenter sous forme de fiche, des ensembles plus homogènes.

5 PTR : prestations technologiques de recherche / PTI : prestations technologiques d’innovation


SRI : proposition de nouveau référentiel pour l’évaluation

1.1 Pôles de compétitivité, grappes et clusters1.2 Projets structurants 1.3 MPI

2-Sensibiliser les acteurs à la culture de l’innovation et à la PI (Doctoriales, pôle PI à MPI…)

3.1 Pôles GIPI, JEInnov, RDT

3.2 Soutien aux ingénieurs valorisation

3.3 Appels à projets sectoriels

4-Renforcer la fonction de l’Incubateur dans l’identification et le suivi de porteurs de projets


6-Mise en place d’un dispositif d’aide à l’intégration de compétences (Codetech, jeunes diplômés)


8-Renforcement des outils financiers sur le secteur de l’innovation

14.1 Mise en place d'aides simples et rapides (aide au conseil stratégique)

14.2 Contrat d'appui à l'innovation

5-Mieux diffuser l’information des dispositifs existants dans les entreprises

10-Renforcer le RDT


13-Renforcer la collaboration entre organismes de financements publics et privés (plateformes financières, clubs


Mise en place d’une gouvernance

9-Mise en place d’une gouvernance (COS, tableau de bord et recrutement permanent d’un secrétaire Général de la SRI)



1-Soutenir les dynamiques d’envergures (pôles de compétitivités;projets structurants Oncopôle, Montaudran

Aerospace, IRT, TWB; clusters et grappes ...)

3-Développer des dispositifs permettant les liens chercheurs entreprises (pôles, GIPI, JEInnov, RDT…)

Accompagnement et financement de

l’innovation dans les entreprises

14-Création de nouvelles aides à l'innovation

Optimiser la visibilité du territoire

Axe Mesure Sous-mesure


Compte tenu du référentiel d’évaluation présenté en page précédente, ce chapitre propose : Un bilan d’engagement - degré d’avancement et indicateurs clés sur l’engagement

des mesures et des résultats. Une analyse SWOT de la SRI afin de faire émerger les grandes priorités de la future

Stratégie Régionale de l’Innovation L’analyse SWOT de la SRI procède d’une démarche analytique et se découpe en plusieurs tableaux de synthèse L’examen du potentiel innovation du territoire, au travers des forces et faiblesses de

son système régional d’innovation La mise en exergue des opportunités et menaces en matière d’innovation avec

une vision assez large intégrant les évolutions macroéconomiques et sociétales, la concurrence et la nouvelle donne politique et institutionnelle

L’analyse de la pertinence de la SRI en s’attachant à bien distinguer plusieurs aspects : - La justesse des orientations stratégiques définies en 2009 - La mise en œuvre du projet - Les questions de gouvernance stratégique et opérationnelle

Cette synthèse des forces et faiblesses de la SRI s’appuie en outre sur une analyse mesure par mesure qui figure au chapitre 3.5.

3.4 –BILAN MI-PARCOURS DE LA SRI


SRI 2009 : Synoptique des engagements et indicateurs clés

25% 50% 75% 100%

1.1 Pôles de compétitivité, grappes et clusters 158

4 pôles de compétitivité sur le territoire et 6 grappes labéliséesEnviron 500 entreprises impliquées dans les 4 pôlesFinancement de 34 projets FUI entre 2009 et 2011 pour 10 M€

1.2 Projets structurants 312,5 60 à 80 entreprises et plus de 4 000 chercheurs impliqués

1.3 MPI 12,4189 M€ d'efforts R&D sur les projets accompagnés par MPI1 340 entreprises accompagnées sur 5 ans55 évènements consacrés à l'innovation, 3 400 participants

2-Sensibiliser les acteurs à la culture de l’innovation et à la PI (Doctoriales, pôle PI à

MPI…)0,3

55 évènements consacrés à l'innovation, 3 400 participants14 entreprises accompagnés dans le cadre de la 2nde action collective PI (lancement en mars 2012, échéance en décembre)

3.1 Pôles GIPI, JEInnov, RDT 19,3

8 CRITT en MP : 680 visites d'entreprises en 2011 (+66% en 5 ans)110 JEI en Midi-Pyrénées en 201148 adhérents à GIPI103 membres du Réseau de développement technologique

3.2 Soutien aux ingénieurs valorisation 2,9 9 dossiers en 2011, 47 sur 2007-2011

3.3 Appels à projets sectoriels 45,6 6 appels à projet filières entre 2009 et 2011Financement de 11m€ par Etat / Région

4-Renforcer la fonction de l’Incubateur dans l’identification et le suivi de porteurs de

projets8,4

535 porteurs de projets rencontrés pour 158 projets incubés, 20 en coursEnviron 460 emplois créés à fin 2011

Stratégie de l'incubateur en cours de

refonte

12-Unifier les fonctions de valorisation au sein du PRES 1

Objectifs et moyens sur 10 ans : 700 projets accompagnés, 130 start-up crées, plus de 100 M€ investis en maturationCréation de la SATT et démarrage d'activité en 2012

Articulation de la SATT avec les autres

structures déjà existantes en région

6-Mise en place d’un dispositif d’aide à l’intégration de compétences (Codetech,

jeunes diplômés)4,9 Dispositif ARDAN : 65 projets / an en « régime de croisière »,

pour un financement de 325.000 €

7-Création d’un fond d’amorçage dédié à l’innovation 23

Fond d'un montant total de 35 M€Taille cible de 20 à 25 entreprises avec des tickets situés entre 500 K€ et 3 M€

Première clôture (25 M€) lors du 2ème

trimestre 2012

8-Renforcement des outils financiers sur le secteur de l’innovation 0,1

Réflexion toujours en cours sur le

renforcement du dispositif prêt

d'honneur

14.1 Mise en place d'aides simples et rapides (aide au conseil stratégique) 0,4 17 projets entre 2009 et 2011

14.2 Contrat d'appui à l'innovation 38 73 contrats entre 2009 et 2011

5-Mieux diffuser l’information des dispositifs existants dans les entreprises 1,2

159 pré-diagnostics innovation et 1 400 participants à MidInnov 201255 évènements consacrés à l'innovation par MPI

Mise en place du portail "Innover en

Midi‐Pyrénées" en attente

10-Renforcer le RDT 5,6 103 membres en 2011, représentant 48 organismes répartis sur le territoire

Effort important sur l'animation par

MPI de ce réseau RDT, élargissement

/ renforcement en cours

11-Développer le marketing territorial pour renforcer l’attractivité du territoire 3,1 Réalisation d'un plan de communication "Les rendez-vous SRI

2011"

13-Renforcer la collaboration entre organismes de financements publics et privés

(plateformes financières, clubs d'investisseurs, Midinvest)

0,7Une 50aine de membres dans les clubs d'investisseurs des 3 pôles20 entreprises financées pour un montant total de 21,3 M€ à MidInvest 2012

Mise en place d’une

gouvernance

9-Mise en place d’une gouvernance (COS, tableau de bord et recrutement permanent

d’un secrétaire Général de la SRI)0,5

4 réunions du comité opérationnel en 2010-20111 personne dédiée, Secrétaire Général de la SRI0,5 à 1 ETP sur les fonctions supports

Evolution récente de la gouvernance

opérationnelle

Commentaires


Accompagnement et financement de l’innovation dans

les entreprises

Optimiser la visibilité du

territoire



1-Soutenir les dynamiques d’envergures (pôles de compétitivités;projets structurants Oncopôle, Montaudran Aerospace, IRT, TWB ;

clusters et grappes ...)

Avancement

Axe Mesure Sous-mesure Indicateurs clés

3-Développer des dispositifs permettant les liens chercheurs entreprises (pôles, GIPI,

JEInnov, RDT…)

Cumul aides publiques incitatives

en M€


Analyse SWOT de l’innovation en Midi-Pyrénées/ Forces-Faiblesses Les trois pages à suivre proposent un tableau « forces/faiblesses » des composantes de l’écosystème.

FORCES FAIBLESSES

Recherche et formation L’excellence de la recherche en Midi-Pyrénées, un

poids important au plan national, une dynamique observée ces dernières années

La diversité des thématiques traitées, de nombreux pôles d’excellence. La priorisation récente néanmoins de grandes thématiques de recherche

La présence des principaux organismes de recherche nationaux

Le poids de la recherche privée, 2/3 de la DIRD Le succès sur les Investissements d’Avenir, sur les

appels à projets ANR Un réel effort de structuration, mise en réseau et

mutualisation (PRES et projet IDEX) Le développement de la recherche collaborative,

des partenariats avec les entreprises La qualité et complétude de l’offre de formation,

en particulier en formation initiale

Le CPER sur l’économie de la connaissance (Recherche, innovation et enseignement supérieur : 596M€ contractualisés)

Un potentiel scientifique sous-exploité par le tissu de PME

Une interdisciplinarité restant à développer La concentration des compétences sur l’agglomération

toulousaine Une participation en retrait au PCRDT (en progrès sur

le 7éme programme cadre) La nécessité de renforcer la lisibilité du potentiel de la

recherche (notamment vis-à-vis des acteurs économiques)

Des liens encore difficiles à établir avec les PME du territoire

Les difficultés de mise en adéquation offre demande en matière de formation professionnelle

Structures de transferts et offre de conseil Les nouveaux moyens universitaires au profit de

la valorisation (SATT et IDEX)

De nombreux projets structurants, plateformes au service de l’innovation…

La montée en puissance de MPI Un RDT reconnu irriguant le territoire ….. Des efforts d’animation et professionnalisation des

membres du RDT Un réseau bien établi des structures de transferts

(CDT, CRT, PFT) réparties sur le territoire Des thématiques très présentes : IAA, mécanique,

TIC, systèmes embarqués…

Une articulation à trouver entre les acteurs présents sur la chaine de valorisation (SATT, Incubateur/ Fonds d’amorçage)

…Un potentiel latent restant à concrétiser, un déploiement retardé (projets structurants)

…..Des compétences encore assez hétérogènes au

sein du RDT, une professionnalisation à poursuivre L’absence de plans de prospection mutualisés entre

les opérateurs

La concentration néanmoins des entités sur Toulouse

et l’ancrage très partiel des structures de transfert sur les bassins d’emploi

La multiplicité des acteurs : lisibilité complexe pour les entreprises

Un pilotage stratégique des structures de transfert « historiques » (CDT, CRT, PFT) à améliorer


FORCES FAIBLESSES

Tissu économique Une DIRD élevée à hauteur de 4,2% du PIB de la

région sur la période 2007-2009 La présence de grands groupes innovants et

positionnés sur des marchés en croissance La structuration en pôles et clusters, de nouvelles

dynamiques émergentes. La lisibilité des pôles de compétitivités implantés en Midi-Pyrénées.

La structuration récente de filières complémentaires aux filières historiques de la région (TIC, …), qui plus est portées vers l’innovation

Une culture innovation en voie de diffusion au sein

des TPE et PME Des créations d’entreprises innovantes nombreuses

et couronnées de succès…

Des chiffres en trompe l’œil, la concentration de l’effort d’innovation et de recherche sur quelques établissements, grandes entreprises

Des transversalités encore insuffisantes entre les filières clés du territoire : un potentiel d’innovations mal exploité

Un nombre insuffisant d’ETI La part importante des PME et TPE encore en marge

de l’innovation La proportion d’entreprises sur des secteurs

traditionnels réputés moins innovants Une culture entrepreneuriale à développer Un retard en développement international (hors

ASD) et participation aux projets européens … avec une pérennité à mesurer dans la durée

Dispositifs et aides publiques Le soutien historique important en direction de la

recherche L’apport des fonds FEDER et la mise en place d’un

portail unique au niveau régional Le rôle de chef de file du développement

économique de la Région, notamment dans l’octroi d’aides Région ou FEDER à destination des PME.

La manne des investissements d’avenir compte tenu des résultats obtenus par Midi-Pyrénées (volet Recherche et Innovation)….

Une palette d’offres couvrant l’essentiel des besoins et adaptée à tout type de projet….

De nouveaux dispositifs, plus simples et incitatifs, au profit des PME (contrats d’appui innovation)

Un plan d’actions « filière » exemplaire : ADER La complémentarité des dispositifs Europe Etat Région

Une force de frappe accrue pour stimuler et informer le tissu de PME (MPI…)

L’offre d’intervention « Haut de Bilan » sur la

Région… La multiplication des appels à projet

(Investissement d’Avenir...) : prime aux initiatives et à la créativité

Une gouvernance SRI innovante et efficace

….Un degré de complexité supplémentaire dans

l’offre de soutien accessible pour les entreprises du territoire

….Une offre qui demeure ciblée principalement connue des « initiés »

La mise en synergie à renforcer des politiques

« international » et « innovation » Des dimensions « marchés » « commercialisation »

encore insuffisamment prises en compte dans l’examen des dossiers

….Des lacunes encore notables sur les aspects d’amorçage -en voie de résolution - et pour des projets de taille modeste (<500 k€)

La multiplication des appels à projet (Investissement

d’Avenir...) : effort important consacré au montage de dossier, effet d’aubaine « marketing de dossier »

Les lacunes du système d’information et suivi de la

SRI


FORCES FAIBLESSES

Résultats constatés : des chiffres et indicateurs innovation « honorables » Les points positifs : Des indicateurs de recherche d’excellente qualité :

proportion de recherche privée, DIRD… situant ainsi systématiquement la région Midi-Pyrénées entre la 3ème et la 4ème place en France

Des bons résultats en matière de CIR ou JEI pour qualifier l’activité d’entreprises innovantes dans la région

… mais encore un retard par rapport à d’autres régions françaises de même catégorie, sur le taux de transformation en créations d’entreprises via l’incubateur


Analyse SWOT de l’innovation en Midi-Pyrénées / Opportunités-Menaces Conçue en 2009, la SRI et le dispositif de soutien à l’innovation doivent dorénavant intégrer les changements majeurs survenus depuis. En dehors des rebondissements très impactants de la crise économique et financière, l’environnement politique et institutionnel a ainsi profondément évolué en l’espace de trois ans.

OPPORTUNITES MENACES

Le potentiel scientifique du territoire L’obligation d’innover pour rester compétitif sur

des marchés dorénavant ouverts et ultra-concurrentiels

Des évolutions sociétales profondes en résonance

avec les atouts du territoire (santé, nutrition, mobilité, développement durable)

Les possibilités offertes par les politiques

européennes et nationales en matière de valorisation

L’ouverture « Innovation » du FSE et FEADER

La création d'une banque régionale de l’innovation Le succès de Midi-Pyrénées sur les Investissements

d’Avenir : manne financière et visibilité dans le paysage européen

Des projets structurants vecteurs d’innovation (plateformes des pôles…)

Le positionnement sur des marchés en croissance

– ex : ASD – ou faisant preuve de grande résilience en période de crise – ex : IAA, Aéronautique

Du temps pour engager une démarche long terme de diversification du tissu économique

Des savoir-faire ASD transférables sur d’autres secteurs d’activités, générateurs également de nouvelles activités potentiellement

L'extension des pôles Eau et Derbi vers Midi-Pyrénées et de Agrimip vers Aquitaine.

La position transfrontalière, l’ouverture vers l’internationale de la région (coopération européenne, accès aux financements UE...)

Une concentration massive et visible des

compétences et initiatives sur la métropole régionale

L’attractivité démontrée de la région (IDE…), la capacité à attirer de nouveaux talents

La dynamique démographique régionale

Le manque d’envie et de moyens (PME) pour innover dans un contexte macroéconomique très délicat (fragilisation des PME)

Un virage développement durable dur à négocier pour les PME régionales

La raréfaction des ressources publiques, un panel d’offres et une fiscalité moins attractive pour les entreprises et projets innovants ?

La nécessité de renforcer la spécialisation des politiques innovation : les risques de dispersion des moyens en région et l’éloignement du concept de Smart spécialisation défini par la Commission Européenne

Une mise en cohérence perfectible, des connexions à

renforcer entre l’ensemble des projets ? Des domaines d’interaction des différentes structures à mieux préciser

Des difficultés de passage en phase opérationnelle

Un développement de l’innovation trop concentré sur quelques secteurs, le risque de polarisation

Le dynamisme et le volontarisme des régions partenaires et limitrophes…au détriment de Midi-Pyrénées

Un développement de l’innovation accentuant les écarts de performance et richesses sur le territoire régional


Analyse de la SRI 2009 : pertinence et réponse aux enjeux du moment Ramenées dans le contexte de 2009, les orientations prises en 2009 s’avèrent globalement logiques et pertinentes

FORCES FAIBLESSES

Un projet 2009 pertinent au regard des constats et enjeux du moment

… compensé par une bonne réactivité pour faire évoluer les dispositifs

Des priorités sectorielles établies, parfois une feuille de route pour les mettre en œuvre (exemple secteur des TIC…)

L’effort de couvrir l’ensemble des profils de porteurs de projets, tout en affichant clairement la priorité « PME »

L’ambition de structurer les démarches d’innovation dans la durée, via des aides à l’intégration de compétences

Un effort de lisibilité et transparence via la mise en avant au sein de la SRI de quelques mesures clés

Une réflexion poussée sur les aspects de

gouvernance, des dispositions originales, de vrais moyens débloqués

De menues impasses et/ou manques d’anticipation peut-être sur 2/3 sujets : complémentarité avec les dispositifs OSEO à affiner, question de la mise sur le marchés de résultats de recherche…

La difficulté de créer des dispositifs d’appui en faveur de l’innovation non technologique

Une spécialisation sectorielle insuffisamment visible Une traduction imparfaite, incomplète en termes

de plan d’actions filières Une approche encore cloisonnée sur le volet filière Peu d’intégration des problématiques liées à

l’agriculture Une offre d’accompagnement encore imparfaite

sur le volet amorçage au sortir de la SRI

Un périmètre SRI restreint qui masque l’ampleur des initiatives conduites au profit de l’innovation sur le territoire

Une ambition importante imparfaitement traduite

en pratique … Des objectifs chiffrés précis à clarifier pour mieux

conduire la démarche de suivi et d’évaluation (indicateurs de résultats et engagements financiers)


Analyse de la SRI 2009 : mise en œuvre Concernant la mise en œuvre à mi-parcours, des satisfécits mais aussi des points à améliorer pour respecter à terme, les engagements sur la période :

FORCES FAIBLESSES

La complémentarité et synergie avec les fonds FEDER (traduction et mise en œuvre)

Une activation rapide des mesures stratégiques :

- Dynamisme et présence sur le terrain de l’innovation de MPI

- Mise en place de la gouvernance co-pilotée - Accompagnement des pôles de compétitivité

Des mesures importantes bien avancées :

- Soutien des dynamiques d’envergure - Unification des fonctions de valorisation au

sein du PRESS - Renforcement / structuration du RDT - Accompagnement des entreprises via divers

appels à projet (PI, dispositif PLM, Norme…)

Une réelle capacité d’adaptation aux opportunités

et menaces émergentes, traduite dans la mise en place de nouvelles mesures ambitieuses (voir abandon de certaines)

Le constat d’un engagement des fonds FEDER dédiés à la recherche publique plus sur des programmes immobiliers d’acquisition de savoirs que sur des programmes d’innovation en tant que tels.

Une mise en musique plus complexe pour plusieurs mesures :

- Création d’un fond d’amorçage début 2012, en cours de mise en œuvre

- Organisation des dispositifs permettant les liens chercheurs / entreprises

- Aide au conseil stratégique

Des dispositifs en retard, sans doute préjudiciable sans mesure corrective à court/moyen terme

- Mise en place du portail Innover en Midi-Pyrénées pour gagner en lisibilité

- Renforcement de certains outils financiers dans le secteur de l’innovation (prêt d’honneur)

Le suivi in itinere des actions à organiser pour un pilotage plus fin et facilité


Analyse de la SRI : gouvernance La SRI 2009 s’était longuement attardée, à juste titre, sur les questions de gouvernance considérant qu’il s’agissait d’un facteur clés de succès pour le développement sur les territoires en dehors de la palette de dispositifs accessible pour les porteurs de projets. Trois ans après le lancement du projet, nous pouvons tirer quelques enseignements du fonctionnement de la gouvernance.

FORCES FAIBLESSES

Gouvernance stratégique… La présence de différentes instances aux rôles

bien définis. L’adaptation courant 2011 du fonctionnement de la gouvernance opérationnelle

Le partenariat et l’activisme de l’Etat et Région, une gouvernance stable et des relations constructives

L’implication des principaux acteurs de l’innovation dans la gouvernance de la SRI, une participation active

L’autonomie vis-à-vis des deux principaux financeurs : neutralité, instance de dialogue, co-présidence, fonctionnement démocratique…

Un rôle d’animation des acteurs et pilotage des

mesures

Un mix entre pilotage stratégique et conduite de projets de nature plus opérationnel qui trouble en partie l’image de la gouvernance : l’ambiguïté du terme de gouvernance

L’indépendance vis-à-vis des deux principaux

financeurs : des réglages à opérer, du temps consacré pour faire converger les points de vue…

Une gouvernance sans « autorité » sur les acteurs

de l’innovation Une coordination à reforcer entre la SRI et

l’ensemble des acteurs de l’innovation en région

…gouvernance opérationnelle La nomination d’un responsable à temps plein sur

le pilotage de l’opération. Le portage par MPI, au cœur du système innovation (compétences techniques, fonction support)

Le respect du planning et des instances de

gouvernance prévues initialement (réunion de travail)

Une véritable animation, lieu d’échanges et production d’idées : « convivial et intéressant »

La consultation ponctuelle des entreprises et représentants des filières

Des échanges sur la stratégie de l’innovation d’autres régions françaises et des experts européens

Des outils théoriques de suivi de l’activité,

avancement de la SRI et mesure de l’innovation sur Midi-Pyrénées

Une gestion de fait plus intuitive du projet

Des productions, réalisations peu visibles et peu reconnues par l’ensemble des acteurs de l’écosystème innovation

Des consultations plus régulières et représentatives du tissu économique sans doute souhaitables

Des comparaisons, prise de jalons avec les stratégies conduites dans d’autres régions européennes à amplifier

Des tableaux de bord à faire évoluer pour un

renseignement et un suivi des indicateurs d’impact et d’activités plus efficace.

L’absence de suivi in-itinere, une logique d’évaluation ex-post sans fixation préalable d’objectifs précis


Le bilan contrasté sur le volet de la gouvernance opérationnelle ne doit pas masquer l’essentiel, à savoir que : Des décisions importantes et pertinentes ont été prises (création de nouvelles

mesures) dans l’intervalle en dépit du manque apparent d’outils de pilotage L’Etat et la Région, acteurs majeurs du système d’innovation, ont su collaborer

efficacement su les projets clés, à l’image du succès sur les Investissements d’Avenir Ce succès sur les Investissements d’Avenir explique d’ailleurs pour partie les lacunes observées sur le système d’information. Très focalisé dans un premier temps sur la réponse aux appels à projet et puis, par la suite, sur la mise en route des projets structurants retenus, l’ensemble des acteurs de l’innovation sur le territoire a provisoirement délaissé la remontée des indicateurs indispensables pour pilotage plus fin de la SRI.


Effet et impact de la SRI sur l’innovation en Midi-Pyrénées Analyse par composante de l’écosystème / tableaux de synthèse (page ½)

Thème Ampleur/ indicateurs Impact de la SRI

RECHERCHE

Accroissement des effectifs de recherche + 2000 chercheurs entre 2007 et 2008 2/4

Dotation de nouvelles ressources via les Plan Investissement d’Avenir

57 projets sélectionnés Plus de 1,2 milliards € fléchés sur Midi-

Pyrénées 2/4

Développement de la culture de la valorisation

300 docteurs formés an à l’entrepreneuriat

Nombreuses participations aux APP 20aine ingénieurs valo. sur la période

Définition de la SATT

4/4

Création de nouvelles plateformes de recherche (ouverte vers les entreprises) 21 plateformes dans le cadre du CPER 3/4

TRANSFERT DE TECHNOLOGIE

Multiplication des projets coopératifs recherche public entreprises Cf. nombre dossier FUI, AAP sectoriels 4/4

Mutualisation de moyens (plateformes) au profit d’entreprises innovantes

7 plateformes d’innovation ont vu le jour ou sont programmées 2/4

Structures de transfert : PFT, CDT, CRT Effectif constant sur la période 4/4 Structuration et professionnalisation de la valorisation (SATT)

Projet finalisé, passage en phase opérationnelle 3/4

ACTIVITES DE CONSEIL Professionnalisation des acteurs de soutien public et parapublic

Montée en compétences réelle Cf. programme de formation 4/4

Implantation de nouveaux acteurs du conseil en innovation

2 à 3 implantations majeures (à confirmer)

Bureaux régionaux de cabinets nationaux

1/4

Développement de mesures incitatives (recours au conseil) 17 projets entre 2009 et 2011 4/4

Légende : Impact 4/4 lien direct SRI Résultat ; 1/4 faible lien de causalité


Analyse par composante de l’écosystème / tableaux de synthèse (page 2/2)

Thème Ampleur/ indicateurs Impact de la SRI

TISSU ECONOMIQUE

Consolidation des pôles de compétitivité + 419 entreprises impliquées depuis 2009 dont 308 PME 2/4

Emergence de nouveaux clusters 3 nouveaux clusters sur la période Impulsion directe de la SRI 3/4

Développement de la culture de l’innovation

55 évènements par MPI, 3 400 participants 4/4

Structuration de la fonction innovation dans les PME

8 actions collectives depuis 2007 en management de l’innovation 4/4

Ouverture vers le monde de la recherche 6 appels à projets sectoriels lancés 4/4

MESURE ET DISPOSITIF DE SOUTIEN Elargissement de l’offre sur l’accompagnement à la valorisation Cf. ensemble des mesures 4/4

Développement des aides immatérielles Actions MPI Action RH, aide au conseil 3/4

Financement de l’amorçage Mise en place récente d’IrdInnov doté de 35 M€ 3/4

Coordination et échanges entre les acteurs, financeurs

cf. gouvernance en tant que lieu d’échanges 4/4

Lisibilité de l’offre de soutien technique et financier

Demeure très complexe… …mise en relation assurée par les

acteurs du RDT, MPI 1/4

Légende : Impact 4/4 : lien direct SRI Résultat ; 1/4 faible lien de causalité


Bilan général et mise en perspective Les impacts des actions en faveur du développement de l’innovation sur les territoires se mesurent dans la durée ; il est par conséquent prématuré d’établir un bilan définitif de la SRI 2009. A mi-parcours du programme, on peut cependant tenter, avec prudence, de dresser premier bilan de la SRI 2009. Plusieurs résultats majeurs sont à mettre au crédit de la SRI : Dans l’ensemble la feuille de route a été respectée ; les actions envisagées ont été

mises en œuvre et conduites selon le schéma préétabli. L’analyse mesure par mesure a certes montré parfois quelques retards dans la mise en œuvre de certaines actions ; les opérateurs de l’innovation sur le territoire devraient y remédier dans les prochains mois

Les enjeux et orientations mis en exergue dans la Stratégie Régionale de l’Innovation de 2009 se sont révélés pertinents et ont servi de socle pour la réponse régionale aux investissements d’avenir (IDEX, SATT, fonds d’amorçage)

La SRI au travers de la gouvernance, constitue un formidable lieu d’échange entre les acteurs de l’innovation sur le territoire apprécié de tous. La Région et l’Etat se sont retrouvés autour de problématiques et objectifs communs, la SRI n’est pas étrangère à cette entente harmonieuse.

La culture de l’innovation s’est largement diffusée sur le territoire grâce à la multiplication des opportunités de contacts entre monde académique et économique et aux campagnes répétées de prospection / sensibilisation des PME du territoire. Les chiffres de Midi-Pyrénées Innovation via notamment les 55 événements consacrés à l’innovation (journée découverte, journées de sensibilisation, journées technologiques, salons, formations…) sont là pour en attester

Entamées au début des années 2000, les dynamiques de pôles et clusters se sont consolidées grâce aux soutiens offerts dans le cadre de la SRI

La SRI a jeté les bases d’une spécialisation progressive du territoire régional, en cohérence avec les attendus de la Commission Européenne. Des mesures ciblées – cluster dans le domaine des TIC, appels à projets sectoriels…- ont en effet clairement fléché des subventions importantes en direction de thématiques, secteurs d’activités phares de Midi-Pyrénées

Il est toujours délicat de mesurer la contribution réelle d’une politique à l’évolution constatée des phénomènes tant sont nombreux les facteurs qui influent sur l’atteinte des objectifs. Dans le cas de la SRI, on soulignera l’impact important des Investissements d’Avenir sur la densification de l’écosystème innovation du territoire en rappelant à nouveau que la SRI : A jeté les bases des projets qui ont servi à alimenter la réponse aux appels à projets

(unification des fonctions de valorisation, constat sur l’amorçage…) A créé un environnement propice à l’émergence de projets grâce à la qualité des débats

et échanges entre acteurs dans le cadre de la gouvernance de la SRI


A contrario, la SRI présente un bilan plus mitigé sur plusieurs aspects :

Les efforts de sensibilisation et d’accompagnement des PME vers l’innovation se sont traduits dans les faits avec une augmentation majeure des Contrats d’appui Région Innovation. Cependant cette évolution n’est pas visible sur l’ensemble des indicateurs dans un contexte, il faut le rappeler, de crise économique et financière.

Le transfert de technologie entre laboratoires de recherche et PME s’il progresse, reste compliqué à mettre en œuvre du fait du faible nombre de PME de grande envergure capables de conduire des projets ambitieux, dans la durée avec des laboratoires

Le projet SRI ne bénéficie pas d’un management par objectifs. Rares sont les indicateurs chiffrés dans le document de 2009 et il n’y a pas eu de contrats d’objectifs signés lors de la mise en place de la SRI (indépendamment des conventions liant tel opérateur avec les financeurs Etat –Région)

La SRI pâtit d’un système d’information encore embryonnaire qui ne permet pas un véritable pilotage stratégique

Les objectifs assignés à la gouvernance de la SRI ne lui confèrent pas à proprement parler un rôle de pilotage des structures de transfert

La SRI 2020 devra tenir compte de ces enseignements, des mesures correctives sont à l’étude s’agissant du projet SRI sur les 18 prochains mois.


Les mesures sont présentées et détaillées selon le schéma type suivant : Une fiche type reprenant les points essentiels de chaque mesure : objectifs, contenu,

état d’avancement, indicateur d’activités et d’impact, feuille de route à court terme Une synthèse objectif de chaque dispositif sous la forme « Intérêts / Limites » en

cherchant de surcroît les enjeux futurs : projets d’évolution à court terme, voire propositions d’évolutions dans l’hypothèse où la mesure serait reconduit dans le cadre de la prochaine SRI 2020

Des précisions et commentaires visant soir à mieux comprendre, illustrer le contenu soit à expliciter le tableau bilan de la mesure.

Plusieurs indicateurs manquants à ce jour ont été laissé tels quels dans le document car ils devront impérativement figurer au bilan évaluatif final. Ils seront collectés dans les prochaines semaines auprès des maîtres d’œuvre des différentes actions.

3.5- EVALUATION DETAILLEE PAR MESURE


SRI AXE 1

Soutenir les dynamiques d’envergures (pôles de compétitivités; projets structurants Oncopôle, Aerospace

Campus, IRT; clusters et grappes ...)

1.1 Les pôles de compétitivité, les clusters et les grappes

ACTION N°1

OBJECTIFS S’appuyer sur les dynamiques (projets structurants) et outils existants (plateformes technologiques) pour développer les partenariats technologiques public/privé et les synergies entre les acteurs du système régional de l’innovation Une action déclinée en 3 parties :

a) les pôles de compétitivité, les clusters et les grappes b) les projets structurants et les PFMI c) MPI

CIBLE / BENEFICIAIRES Pôles et clusters en direct via le financement du fonctionnement Membres des pôles et clusters pour le financement de projets coopératifs : acteurs des

établissements de formation et de recherche, grands groupes, PME innovantes DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE

Soutien de projets R&D ayant vocation à structurer et à renforcer la position des filières industrielles concernées, en confortant ou en construisant des relations collaboratives pérennes entre industries, services et organismes de recherche ; en cohérence avec la stratégie de R&D des pôles de compétitivité labellisateurs (voir les fiches « Pôles de compétitivité » action 3.3) : Cancer Bio Santé : 59 projets R&D labellisés depuis 2008 Agrimip Sud-Ouest Innovation : 148 projets R&D labellisés depuis 2008 Aerospace Valley : 237 projets R&D labellisés depuis 2008 Eau : 19 projets de R&D labellisés ou agréés depuis 2010

Labellisation « grappe d’entreprises » de 3 clusters en Midi-Pyrénées venant structurer et consolider les filières innovantes clés de la région : Digital place : cluster Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) (cf. action 3) Water Sensor et Membrane, qui parachève la structuration du secteur « eau » en Midi-Pyrénées,

qui avait déjà obtenu le label pôle de compétitivité Mecanic Vallée, sélectionné lors de la 1ère vague de labellisation en 2009

Partenaires : ensemble des acteurs du système d’innovation, financement Etat, Région et FEDER

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS (pôle de compétitivité) Soutien effectif aux pôles créés Emergence de plusieurs clusters

depuis la création de SRI Projet de création de nouveaux

réseaux

Environ 600 entreprises impliqués dans les 4 pôles ~1 000 ETP de chercheurs (publics et privés) impliqués

dans un projet labellisé par les pôles en 2009 54 projets aboutis depuis la création des pôles Détail par pôle dans les fiches jointes partie 3.2

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Maintenir la dynamique de projets de recherche sur les pôles Soutenir la montée en puissance des clusters récemment constitués (projets et nombre de membres) Soutenir le développement de projets avec forte probabilité de mise sur le marché rapide


SRI AXE 1



1.1 Les pôles de compétitivité, les clusters et les grappes Commentaires et précisions

ACTION N°1

Bilan SWOT de la mesure

INTERETS LIMITES Dynamique de coopération entre des

acteurs d’une même filière qui jadis s’ignoraient

Coopération Recherche – Grandes entreprises – PME

Dynamique inter-régionale des pôles Agrimip, Aerospace Vallée et EAU

Co-labellisation de projets entre les pôles

Coordination des co-financeurs Etat / Région / FEDER / autres collectivités notamment sur les AP FUI

Proximité et potentiel marchés des projets retenus à mieux valider

Complexité du partage de la propriété intellectuelle et des avantages compétitifs entre partenaires

Vivier de PME à renouveler

Participation des PME dans la gouvernance et au sein des projets coopératifs restant à améliorer

Montant investi en direction des pôles de compétitivité et de leurs projets

Résultats à mesurer dans la durée

Transversalité inter-filières à développer

ENJEUX Assurer le fonctionnement des pôles dans la durée via une politique de financement adaptée Connecter les pôles de compétitivité avec les clusters et réseaux régionaux, favoriser la

fertilisation croisée entre les pôles Concrétiser les projets de recherche appliquée par la mise sur le marché de produits innovants

Analyses complémentaires et précisions Les pôles de compétitivité existaient bien avant la définition de la SRI 2009. La SRI a permis de confirmer les orientations stratégiques sur le choix des pôles de compétitivité pris en 2005 et d’apporter un soutien financier d’ampleur aux différentes structures. A coté des pôles de compétitivité, plusieurs clusters établis ont pu bénéficier d’un soutien financier important dans ce cadre et la SRI a contribué à l’émergence de clusters à fort potentiel, à l’image de DIGITAL place.


D’autres rapprochements d’acteurs s’inscrivent dans la dynamique SRI, sans prétendre à l’exhaustivité on peut citer : BioMédical Alliance (70 entreprises) : né en mai 2009 du rapprochement de deux associations

regroupant d’une part les industriels de Santé et d’autre part les entreprises de Biotechnologie Tompasse (20 grands groupes) : association regroupant depuis février 2006 les industriels du

domaine Aéronautique, Spatial & Systèmes Embarqués de la région Midi-Pyrénées Toulouse AgriCampus (60 unités de recherche agronomique et vétérinaire, 1300 acteurs de la

recherche) : groupement d'intérêt scientifique fédérant depuis novembre 2005 les établissements d'enseignement supérieur et de recherche de la région sur les champs agronomiques et vétérinaires

Mipyrail Innovation (20 industriels) : association, depuis août 2010, de 20 industriels de la région Midi-Pyrénées œuvrant dans le ferroviaire avec pour principale mission de promouvoir l'activité ferroviaire de la région

Deux sujets seront sans doute mis en avant dans le prochain projet stratégique Les innovations naissant à l’intersection de plusieurs thématiques/filières se révèlent

souvent à très fort potentiel (innovation de rupture) Des passerelles qui peuvent exister entre les différentes filières existant en région et les potentialités à terme en matière de développement économique. La filière Aéronautique, Spatial et Systèmes embarqués constitue un levier important pour le développement d’activités applicables à la filière Santé, Biotechnologies. Citons par exemple les progrès réalisés sur la médecine spatiale, la micromécanique de précision, les nanotechnologies,…

Les pôles de compétitivité devront mieux se connecter aux initiatives « réseaux » regroupant des PME en marge des adhérents du pôle pour diffuser largement sur le territoire régional.

Illustration : le cluster TIC « Digital Place »

80 entreprises adhérentes en 2011, objectif de 400 à terme Un financement de 300 K€ par la Région Midi-Pyrénées dans le cadre de la SRI et de 300 K€

accordé par l'État suite à sa labellisation « Grappe d'entreprises » Une stratégie d'appui aux entreprises sur 3 axes

Le développement de l’innovation sous toutes ses formes pour rapidement prendre des positions de leaders sur des secteurs en croissance

La recherche de nouveaux marchés et de nouveaux secteurs Le développement international, élément essentiel pour démultiplier les marchés des entreprises et

accélérer leur croissance Un fonds d’investissement Digital Place Invest en cours de réalisation pour aider au financement

des projets dans le secteur des TIC Un appel à projet Agile IT en lien avec la filière TIC mis en place par la Région


SRI AXE 1



1.2 Les projets structurants et les plateformes de haute technologie

ACTION N°1

OBJECTIFS S’appuyer sur les dynamiques (projets structurants) et outils existants (plateformes technologiques) pour développer les partenariats technologiques public/privé et les synergies entre les acteurs du système régional de l’innovation


CIBLE / BENEFICIAIRES Indirects : acteurs de la recherche en innovation, entreprises désireuses d’innover Bénéficiaires directs : porteurs de projets, plateformes (gouvernance à géométrie variable)

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE Appui à des plateformes mutualisées d’innovation (et plates-formes soutenues dans le cadre du CPER), destinées à offrir des ressources mutualisées en accès ouvert, principalement aux membres des pôles de compétitivité labellisateurs et en particulier aux PME. Elles permettent de mener à bien des projets de R&D à fortes retombées économiques (R&D appliquée, essais et tests, « living labs », …). En l’occurrence : PlatinnES (en cours de finalisation), plateforme d’innovation e-santé Fahrenheit (en cours de finalisation) GUIDE, navigation par satellite DECIDAIE, agriculture et spatial (dans le cadre du « plan d’investissement d’avenir ») La Maison Européenne des Procédés Innovants - MEPI (relevant du CPER) GALA, plate-forme technologique de galénique avancée (relevant du CPER) Et bien d’autres plateformes relevant du CPER : CNRGV, métabolomique, LIMA, OSIRIM… Soutien aux projets structurants, espaces de rencontre et d’échanges entre les chercheurs et les entreprises, afin de faciliter l’innovation et le transfert de technologies : Oncopôle : regroupement unique en Europe de compétences académiques, cliniques,

pharmaceutiques, publiques et privées, pour la lutte contre le cancer IRT Aéronautique Espace et Systèmes embarqués (Cf. fiche IRT AESE en partie 3) Toulouse White Biotechnologies (Cf. fiche TWB en partie 3) Aerospace Campus : campus de formation et de recherche

Partenaires : pôles de compétitivité et représentants du monde académique et des filières

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Maturité variable des plateformes (cf. détail

en page suivante) 4 PFMI/PFI en place et 22 plateformes CPER Budget de plus de 43 M€ pour les plateformes

CPER (investissement) 60 à 80 entreprises et plus de 4 000

chercheurs impliqués OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME

Finaliser les projets : du concept…. à la mise en place opérationnelle Cartographier précisément l’offre et mettre en réseau les acteurs

Cf. Présentation Plateformes

innovation ci-après et

Plateformes CPER en annexes


SRI AXE 1



1.2 Les projets structurants et les plateformes de haute technologie

Commentaires et précisions

ACTION N°1


INTERETS LIMITES Mutualisation d’équipements de haut niveau

et de compétences au bénéfice du tissu économique

Lieu de débats, d’échanges, co-construction de projet

Réponse aux besoins et problématiques technologiques des filières

Ouverture durable des équipements publics (CPER) dans le cadre de partenariat public privé

Mise en route difficile, des difficultés techniques et financières à surmonter

Question de gouvernance à préciser (problème de l’ouverture des plateformes en dehors du cercle des fondateurs ?)

Quelques effets d’aubaine à contrôler

Pérennité des plateformes dans la durée à l’issue de l’accompagnement par le programme d’investissements d’avenir

ENJEUX Mettre en réseau et en cohérence les différents outils (Aerospace Valley / IRT, CBS / TWB) Ouvrir les plateformes dans des conditions optimales aux PME du territoire Calibrer les financements en fonction de trois critères principaux : nombre d’entreprises

impliquées, niveau d’implication réel des fondateurs (investissement), intérêt sociétal et économique pour le territoire

Analyses complémentaires et précisions L’offre de plateformes s’est très largement densifiée lors des dernières années, stimulée par les politiques de l’Etat : plateformes des pôles de compétitivités, Investissement d’Avenir et la contractualisation Etat-Région 2007-2013. Dorénavant les acteurs des filières bénéficient d’une offre large et différenciée, très probablement pertinente au regard des évolutions technologiques et marchés qu’ils devront affronter, mais difficile à appréhender. Un effort de clarification des positionnements de chacun s’avère indispensable d’ici la fin 2012. La pérennité de ces outils et leur ouverture plus large au monde économique (problème de règles de concurrence) est aussi un enjeu majeur de ces trois prochaines années. L’opportunité constituée par le projet d’installation d’une antenne applicative du CEA avec l’implantation de plateaux techniques destinés aux programmes de recherche collaboratives associant publics et privés se positionne clairement sur cet enjeu. Rappel : les plateformes mutualisées d’innovation sont présentées de manière synthétique et standardisée en page suivante.


Présentation des Plateformes mutualisées d’innovation

Plateformes mutualisées d’innovation (appels à projets Investissements d’Avenir)

DECIDAIE (pour décider et Agriculture Intensive et Ecologique)

Thématique : plateforme d'innovation dédiée à l'agriculture de précision Porteurs et membres actifs : Agrimip Innovation et Aerospace Valley, mobilisation des grandes

coopératives agricoles de la région, dont Arterris, les sociétés Astrium, CS et Actia Group, ainsi que le Cnes, l'Inra, Meteo France et le Laas-Cnrs

Objectif : créer dans la région toulousaine une plateforme d'innovation dédiée à l'agriculture de précision, qui croise les savoir-faire des TIC et des systèmes embarqués, des technologies biologiques et chimiques, et des applications spatiales

Budget : prévision de 24 M€ d’investissement Avancement : créée en 2009

Platinn-ES

Thématique : première et unique plateforme d’innovation e-santé labellisée par l’Etat Porteurs et membres actifs : Centre e-santé avec le soutien des pôles de compétitivité Aerospace

Valley et Cancer-Bio-Santé Objectif : accélérer le développement des technologies e-santé et leur accès au marché (études

de marché, aide au montage de dossiers et à la recherche de financement, ingénierie de projets, évaluation et mise en œuvre expérimentale des solutions)

Budget : NS Avancement : projet en cours de finalisation

FAHRENHEIT

Thématique : première plateforme privée de mutualisation de la connaissance thermique Porteurs et membres actifs : 25 membres de l’industrie de la recherche et de la formation Objectif : 20 à 25 % de gain de productivité pour lutter contre les délocalisations et créer de la

valeur ajoutée dans notre industrie dans de multiples domaines : véhicules hybrides, transports en commun, avion tout électrique, technologies spatiales, e-santé, habitat intelligent…

Budget : investissements 3,1 M€ et 6,7M€ en fonctionnement Avancement : créée fin 2011


GUIDE

Thématique : plateforme d'innovation dédiée aux applications de la navigation par satellite (GNSS), constituée d'un laboratoire situé au sein d'Aerospace Campus et de quatre zones d'expérimentation (Haute précision (Nogaro), Aéroportée (Dax), Urbaine (Toulouse), Maritime (Bayonne))

Porteurs et membres actifs : Astrium, Cap Gemini, CS, ENAC, Helileo, ISAE, Maxsea, M3 Systems, Oktal-SE, Silicom, Telespazio et Thales Alenia Space

Objectif : Permettre l'accès à des moyens et des services de tests performants Favoriser le lien avec les laboratoires de recherche Assurer des formations dans le domaine GNSS

Budget : 9,1M€ Avancement : créée en 2011


SRI AXE 1



1.3 MPI : Agence Régionale d’Innovation ACTION N°1

OBJECTIFS S’appuyer sur les dynamiques (projets structurants) et outils existants (plateformes technologiques) pour développer les partenariats technologiques public/privé et les synergies entre les acteurs du système régional de l’innovation


CIBLE / BENEFICIAIRES Bénéficiaires indirects : PME et PMI innovantes en Région Bénéficiaires directs : MPI et RDT

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE Financement de l'Agence Régionale de l'innovation, Midi-Pyrénées Innovation qui a pour mission : d'encourager les PME à s'engager dans un processus d'acquisition de nouvelles technologies et à

les sensibiliser progressivement à l'innovation d'accompagner les entreprises déjà innovantes dans leur développement et, faire émerger de

nouveaux projets, en faisant collaborer le monde de la recherche avec celui de l'entreprise - d'organiser des évènements de sensibilisation, de découverte et de mise en relation d'entreprises

Réalisation de ces missions en s’appuyant sur le Réseau de développement technologique notamment. Rappel : Prise en charge du pilotage de la gouvernance opérationnelle de la SRI par MPI.

Partenaires : Région Midi-Pyrénées, Europe, Etat, OSEO, Collectivités Territoriales, PRES, établissements universitaires, organismes de recherche, acteurs économiques régionaux (MPE, Chambres Consulaires, CRITT, réseau des pépinières, agences de développement), Mécanic Vallée, Incubateur, GIPI, INPI, IEEPI …

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Rappel MPI créée en 2007

Consolidation des métiers et de l’équipe depuis la création

189 M€ d’efforts R&D sur les projets accompagnés par MPI et 1 340 entreprises accompagnées en 5 ans

55 évènements de sensibilisation sur les 8 départements, près de 3 400 personnes rassemblées

8 actions collectives en 5 ans

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Redéfinir l’offre de services à travers le management de l’innovation sous l’angle non-

technologique : design… Elargir le cercle des partenaires : Incubateur et l’arrivée des pôles de compétitivité Eau et Derbi Identifier et mettre en valeur des potentiels régionaux : robotique des services, thermalisme,

sport, fonctionnalisation des matériaux et des éco-industries….etc.


SRI AXE 1



1.3 MPI : Agence Régionale d’Innovation Commentaires et précisions

ACTION N°1


INTERETS LIMITES Accompagnement sur le terrain de PME

innovantes avec des réelles expertises métiers sur les filières clés de la région

Compétence conduite de projets innovants Organisation inter-filière (agro-

biotechnologie, espace-santé, …) Bon fonctionnement du RDT et efficacité de

la mesure PTI gérée par MPI Réel savoir-faire et succès dans la création

et gestion d’événementiels autour de l’innovation

Bonne insertion au global parmi l’ensemble des acteurs innovation

Création d’emplois des entreprises accompagnées non quantifiable

Dimension économique, management et financière des projets à mieux appréhender

Prise en compte des priorités politiques (80 %

de financement Région) Coopération avec l’agence régionale MPE à

conforter ENJEUX

Capacité à détecter les futures « pépites » de la région Coordination renforcée avec quelques acteurs clés : structures académiques de valorisation,

MPE… Analyses complémentaires et précisions Depuis sa création MPI, présente un bilan positif, reconnu par l’ensemble des acteurs de l’innovation du territoire. Au-delà des quelques indicateurs clés présentés dans la fiche précédente, les données suivantes éclairent sur l’impact de l’Agence sur le développement de l’innovation sur le territoire : 103 prestations technologiques réseau et innovation (PTR et PTI) instruites par MPI et ses partenaires, pour

un montant de 1,9 M€ 110 projets bénéficiaires d’une expertise en matière d’ouverture à l’Europe, sur la dimension intelligence

économique ou propriété intellectuelle 185 dossier expertisés dans le cadre du concours régional de l’innovation « les Inn’Ovations » 37 % des projets collaboratifs accompagnés sont portés par une entreprise leader dont le siège se situe

hors Haute-Garonne

A coté de son action générique d’accompagnement des PME innovantes, MPI tient une place déterminante dans l’émergence de nouvelles dynamiques de filières : Accompagnement de la structure de la filière TIC depuis 2007 : support opérationnel et stratégique

(membre du CA et participation aux réunions des commissions thématiques) Accompagnement de la structuration de la grappe WSM, spécialisée dans les membranes et capteurs

appliqués au domaine de l’eau Appui technologique de la grappe Mécanic Vallée avec l’antenne PMI de Viviez (12)

Pour mémoire, rappelons que MPI assume également la gouvernance opérationnelle de la SRI, dont les objectifs et la teneur sont précisés plus en avant dans le document (cf. action 9)


SRI AXE 1

Sensibiliser les différents acteurs (chercheurs, entreprises)

à la culture de l’innovation et à la propriété industrielle

ACTION N°2

OBJECTIFS Accroitre les partenariats technologiques en facilitant les négociations

entreprises/laboratoires Former les étudiants et les professionnels à l’innovation fondée sur le partenariat Renforcer les partenariats entre donneurs d’ordre et sous-traitants

CIBLE / BENEFICIAIRES Porteurs de projets innovants : PME et chercheurs

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE

Information et accompagnement des PME et des porteurs de projets dans les accords de propriété industrielle :

Groupe de réflexion sur la propriété intellectuelle, associant chercheurs et entreprises – mis en place

Formations gérées par MPI en partenariat avec l’INPI et l’IEEPI (un chargé de mission recruté à MPI)

Accompagnement des chercheurs et des entreprises sur les problématiques de propriété industrielle via la SATT (cf. Action 12)

Renforcement de la formation à l’innovation, la culture du partenariat technologique, les structures de valorisation : Sensibilisation des étudiants au management de l’innovation (en particulier dans les universités et

les écoles doctorales) Développement des visites de laboratoires pour les PME

Partenaires : Europe, Etat, OSEO, Collectivités Territoriales, PRES, établissements universitaires et organismes de recherche, acteurs économiques régionaux

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Ensemble des actions lancées depuis la mise

en place de la SRI 2 actions collectives sur la PI et la stratégie de

développement des entreprises innovantes - ~30 entreprises accompagnées

55 évènements consacrés à l'innovation, 3 400 participants

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Veiller au bon renouvellement des bénéficiaires, sensibiliser de nouveaux acteurs

Organiser les manifestations importantes prévues dans les prochains mois : atelier Mutécos sur l’innovation dans les PME comme moteur de croissance


SRI AXE 1

Sensibiliser les différents acteurs (chercheurs, entreprises)

à la culture de l’innovation et à la propriété industrielle

Commentaires et précisions ACTION N°2


INTERETS LIMITES Mesures, manifestations et opérations

appréciées par les porteurs de projet

Dans l’ensemble une bonne participation constatée sur les évènements

Séminaire, et formations autour des questions de propriétés intellectuelles très appréciés

Passage à l’action des porteurs de projets non mesuré, évalué dans le cadre de la SRI

ENJEUX Assurer un système de suivi / traçabilité des porteurs de projets ?

Articulation dans le futur avec les actions qui seront lancées dans le cadre du PRES ou de la SATT (répartition des actions de sensibilisation au sens large des porteurs de projets innovants, acteurs de la recherche)

Analyses complémentaires et précisions Comme mentionné dans la fiche, le développement de la culture de l’innovation passe par plusieurs sous-mesures prévues dans le cadre de la SRI. Sur les questions de formation, on peut notamment évoquer plusieurs opérations réussies : La sensibilisation des étudiants au management de l’innovation se généralise grâce notamment : aux « doctoriales » : séminaire annuel permettant aux futurs docteurs de prendre conscience des

atouts d'une formation par la recherche. Près de 300 participants sur la dernière édition. aux formations dispensées dans les écoles d’ingénieurs Les opérations de visites de laboratoires pour les PME se sont multipliées sur la période, comme par exemple : Journées découvertes de MPI, soirées thématiques du GIPI MidInnov, Biomédical Alliance : visites de sites en partenariat avec des laboratoires Plus marginalement, les plans d’actions filières traitent également de la question de diffusion de la culture de l’innovation. C’est notamment le cas dans la filière aéronautique au sens large via la mise en œuvre d’actions auprès des donneurs d’ordre locaux pour faire connaître le potentiel d’innovation des PME. Exemple de programme, réseaux intégrant cette dimension de mise en relation : Plan ADER III (Actions pour le Développement des Entreprises Régionales de sous-traitance)

lancé en 2011, soutient les PME régionales de la filière aérospatiale Mecanic Vallée (142 entreprises fin 2010) : labellisé grappe d’entreprise en 2010 regroupe tous

les industriels de l’industrie mécanique, afin de créer des synergies entre les acteurs


SRI AXE 1

Développer des dispositifs permettant les liens chercheurs entreprises (pôles, GIPI, JEInnov, RDT…)

3.1 Pôles, GIPI, JEInnov, RDT

ACTION N°3

OBJECTIFS Créer des synergies PME/grands groupes

CIBLE / BENEFICIAIRES Chercheurs publics, PME et grands groupes

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE Trois outils, mesures à retenir principalement

1. Appui au développement des Centres Régionaux d'Innovation et de Transfert de Technologie (8 en Midi-Pyrénées)

2. Appel à projet recherche et transfert de technologie de la Région Midi-Pyrénées

Valorisation des points forts existants ou émergents de la recherche et du transfert de technologies. A vocation à soutenir des propositions d’actions dont l’objectif prioritaire contribue à la préservation et à la création d’emplois en région

3. Encouragement des initiatives de créations de clubs d’entreprises génériques GIPI (58 adhérents) : club d’entreprises créateur de liens entre les entreprises, la recherche et l'enseignement JEI : association représentant les Jeunes Entreprises Innovantes (JEI)

Rappel : deux autres mesures contribuant à favoriser les rapprochements : Aide à la maturation des résultats de recherche et aux transferts de technologies grâce à la

SATT (cf. action 12) Aide au développement et au fonctionnement des pôles de compétitivité (cf. action 1) afin de

renforcer les synergies entre les acteurs du système régional de l’innovation Partenaires : Europe, Etat, OSEO, Collectivités Territoriales, PRES, établissements universitaires et organismes de recherche, acteurs économiques régionaux

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Création du cluster TIC Digital place en 2011

Association des JEI en 2007

Nombre de CRT/CDT/PFT soutenus : 14 APRRTT : 26 dossiers retenus et 81 acteurs,

1,1 M€ de montant affecté en 2011/2012 8 CRITT en région, 467 conseils gratuits en

2011 (+24% en 5 ans) et 680 visites d’entreprises (+66% en 5 ans)

Chiffres d’affaires CRITT 2010 : 4 323 K€, soit +21,4 % depuis 2008

Adhérents JEI : 110 en 2011 Adhérents GIPI : 48

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Mettre en place un pilotage stratégique des CRITT et une articulation avec les plateformes

structurantes évoquées en action 2


SRI AXE 1

Sensibiliser les différents acteurs (chercheurs, entreprises) à la culture de l’innovation et à la propriété industrielle




INTERETS LIMITES APRRTT6 de la région : principe très

intéressant de pouvoir accompagner tout projet de coopération labo PME à valeur ajoutée (pont entre les deux mondes)

CRT et CDT : présence sur le terrain, prospection et sensibilisation des entreprises

APRRTT de la région : réelle implication des entreprises à bien vérifier

CRT et CDT : pilotage et vision stratégique (opérateurs et financeurs)

ENJEUX Continuer à développer les dispositifs pour bien mettre en cohérence les rôles de chacun

Analyses complémentaires et précisions Nombreux sont les outils et leviers qui favorisent les collaborations et relations chercheurs entreprises. Par souci de lisibilité, nous avons intégré dans cette mesure : Le soutien à des réseaux transversaux œuvrant pour intensifier et renforcer les relations entre

monde académique et économique Le financement des structures de transferts historiques, CRITT, outils évidents de mise en

relation des PME avec les compétences et moyens analytiques des laboratoires Les appels à projets génériques Recherche Transferts de Technologie de la Région Midi-Pyrénées Les pôles de compétitivité et dynamiques de filières portées sur l’innovation et les projets coopératifs participent bien entendu au travail de fonds de mise en relation des acteurs académiques et économiques. ( cf. action 1) D’une certaine manière, il faut également ajouter tout le travail accompli autour de la valorisation de la recherche depuis la création de la SRI. Le lecteur pourra sur ce sujet se reporter en particulier à la lecture de la fiche action 12.

6 APRRTT : appel à projets régional recherche et transfert de technologies


SRI AXE 1


3.2 Soutien aux ingénieurs de valorisation

ACTION N°3

OBJECTIFS Intensifier la valorisation économique de la recherche via la mise à disposition de compétences pointues dans les laboratoires

CIBLE / BENEFICIAIRES Etablissements publics de recherche de Midi-Pyrénées Entreprises innovantes, structures publiques de valorisation, IRT, ...

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE Adossement aux équipes de recherche publique des compétences spécifiques entièrement orientées vers le développement d'un produit fini utilisable par l'entreprise (brevet, process, pilote, ...). Ce dispositif permet : d'assurer le transfert des connaissances des laboratoires publics à destination des entreprises régionales, y compris par l’embauche in fine des « ingénieurs de valorisation » par les entreprises partenaires aux laboratoires de développer des produits finis, de valoriser la recherche publique par la vente de licences, le dépôt de brevets et la signature de contrats de recherche Aide aux laboratoires publics de recherche sur les dépenses de fonctionnement liées au projet de valorisation, en particulier les dépenses de ressources humaines pour l’ingénieur de valorisation. Partenaires : Europe, Etat, OSEO, Midi-Pyrénées Innovation, PRES

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Mise en place en 2007, actualisé au 3ème

trimestre 2011 Budget de 3 M€ sur 2007-2011, 47 projets sur 2007-2011, 9 en 2011 75 % des ingénieurs ayant trouvé

immédiatement un emploi au terme de leur contrat

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Maintenir le format actuel dans l’attente de précision sur l’organisation future de la SATT

(moyens, fonctionnement et gouvernance)


SRI AXE 1

Sensibiliser les différents acteurs (chercheurs, entreprises) à la culture de l’innovation et à la propriété industrielle

3. 2 Soutien aux ingénieurs de valorisation



INTERETS LIMITES Moyens complémentaires indispensables

pour les laboratoires Système d’appel à projets stimulant piloté

par le PRES, mais aussi dépôt au fil de l’eau auprès de la Région

Aide permettant de couvrir l’ensemble des établissements au-delà du PRES et organismes intégrés dans la SATT

Employabilité des ingénieurs valorisation à la sortie

Adossement au FEDER « accompagnement de l’innovation »

Risque de doublonnage de mesure à terme ? (question sous-jacente d’efficience à la clef)

ENJEUX Maintenir voire renforcer le dispositif Coordonner, bien articuler le dispositif dans le cadre du déploiement de la SATT et des initiatives

prévues sur le volet « ingénieurs valorisation » Analyses complémentaires et précisions Historiquement, la valorisation était considérée comme un parent pauvre dans le système de recherche français. Depuis 20 ans, avec la création des CRITT, les efforts se multiplient pour transformer les résultats de recherche en projets créateurs d’emplois sur les territoires. La mise en place d’ingénieurs valorisation constitue une brique importante pour permettre aux laboratoires et chercheurs de tirer des bénéfices économiques de leur travaux. Plusieurs facteurs justifient le développement d’une mesure spécifique à coté des moyens importants sur le point d’être développés par la SATT : Le périmètre du PRES et de la SATT, certes très large, mais qui ce jour ne représente pas encore

la totalité des établissements et organismes de recherche de Midi-Pyrénées La volonté de positionner (ingénieurs valorisation) à un moment donné, de vrais spécialistes du

domaine technologique concerné : « du brevet au proto » Les résultats très encourageants obtenus à la sortie, tant sur les projets de valorisation en eux-

mêmes que sur les recrutements observés des ingénieurs valorisation au sein des entreprises privées (enjeu majeur de placement des docteurs et post-doc pointé dans le SRESR)

Nous rappellerons que cette mesure s’inscrit dans l’effort général en faveur de la valorisation de la recherche comprenant la création de la SATT et le financement de l’incubateur parmi les mesures inscrites au titre de la SRI.


SRI AXE 1


3.3 Appels à projets filières

ACTION N°3

OBJECTIFS Soutenir les projets de R&D innovation collaboratifs des entreprises relevant des filières industrielles et technologiques Permettre aux entreprises, prioritairement les PME, de mettre en œuvre des programmes d'innovation sur les technologies clés de demain

CIBLE / BENEFICIAIRES Laboratoires, TPE, PME/PMI, ETI et grands groupes

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE Financement de projets d’innovation partenariaux courts et faciles à mettre en œuvre par les entreprises et les laboratoires via des dispositifs d’appels à projets 9 appels à projets filières régionaux (financements principaux de la Région et du Feder, et l’Etat sur 5 d’entre eux) : aides individuelles sous forme de subventions ou prêts à taux zéro aux entreprises et subventions aux laboratoires de Midi-Pyrénées pour la réalisation de projets d'innovation collaboratifs

ECO’INNOV (éco-innovation), ELECTRA (« avion plus électrique »), EPICEA (Matériaux), EPICURE (Agro-alimentaire), LAPEROUSE (application des technologies spatiales), Agile IT TIC, AEROSAT (appel à projets collaboratifs d’impulsion issu de la fusion d’EPICEA et ELECTRA) – voir présentation ci-après IRIS et MND Innovation – voir présentation ci-après

Autres appels à projets divers (cf. précisions en page suivante)

Partenaires : Etat, Région, FEDER

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Récurrence annuelle, sauf pour les appels à projets FUI (2 fois par an)

Budget annuel autour de 3,7 M€

6 appels à projets entre 2009 et 2011

Total nombre de PME touchées (hors FUI) : 150

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Identifier de nouvelles thématiques pour dupliquer un système d’appels à projets sectoriels qui a

fait ses preuves, et arrêter les APP anciens qui ont atteint leur objectif d’impulsion

Mener à terme les AP programmés sur 2012 (2 ans ?)


SRI AXE 1


3.3 Appels à projets filières



INTERETS LIMITES Objectifs de stimuler les coopérations Labo

PME non contestables Caractère concret des projets retenus,

perspectives de marchés Bonne notoriété et reconnaissance Complémentarité des appels à projets filières

avec les appels à projets nationaux

Risque de récurrence des participations de certaines PME

Réalité de la mobilisation des donneurs d’ordres pour faciliter la mise sur le marché

Montant du soutien légèrement insuffisant sur les laboratoires publics, risque de saupoudrage

Difficultés pour juger de l’opportunité du maintien ou de l’arrêt des AP

ENJEUX Trouver de nouveaux champs thématiques porteurs Renouveler les participants aux appels à projets, trouver de nouveaux porteurs Suivre les projets dans la durée afin d’en mesurer les retombées économiques

Analyses complémentaires et précisions Dans un ensemble de mesures qui reste assez génériques dans leurs formulations (transversales à la notion de filière), les appels à projets filières permettent clairement de mettre la SRI « aux couleurs de Midi-Pyrénées », en d’autres termes, de mettre un pied dans la Smart spécialisation. Les projets émergent en effet dans leur immense majorité du terrain, initiés par les PME et les grands comptes et viennent par la suite agréger les compétences clés des laboratoires de recherche. Ces appels à projets s’adresse à tout type de recherche collaborative : PME PME, laboratoires de recherche publics PME. Les thématiques des appels à projets sont rappelées en page suivante. La présente fiche concentrée sur les appels à projets filières ne doit pas occulter d’autres appels à projets utiles à nouveau pour provoquer les collaborations recherche entreprise et s’ouvrir sur l’Europe et l’international, à titre d’exemple : AP MNT-ERANET 2011 : soutien de projets de recherche transnationaux (au minimum 2 pays

représentés), entre partenaires publics et privés (au minimum 1 laboratoire public et 1 entreprise de Midi-Pyrénées), avec pour finalité le développement d’un procédé ou d’une innovation technologique, durée maximale de 3 ans

AP Recherche de la Communauté de Travail des Pyrénées mené sur 3 axes d’actions : Développer et consolider les réseaux thématiques de recherche et la collaboration

scientifico-technologique par le développement de projets de recherche communs Soutenir la mobilité des chercheurs afin de renforcer la formation et la constitution de

réseaux entre groupes de recherche AP de R&D collaboratifs des pôles de compétitivité dans le cadre du FUI (Fonds unique

interministériel) (cf. Action 1)


Présentation des appels à projets filières régionaux

EPICEA

Thématique : matériaux composites Bénéficiaires : acteurs académiques de Midi-Pyrénées et entreprises régionales (PME, entreprises

de taille intermédiaire et grandes entreprises) Budget : « EPICEA 2006 » , « EPICEA 2007 » « EPICEA 2008 » et « EPICEA 2009 » dotés

respectivement de 2 M€, 4 M€, 5,6 M€ et 2 M€ d’aides (co-financement DRIRE / Région) et « EPICEA 2010 »

Nombre de projets : 38 projets collaboratifs lauréats (2006 à 2009) Agenda : 5 AP depuis 2006

ELECTRA

Thématique : transports aériens - technologies liées à « l’avion plus électrique » Bénéficiaires : entreprise/laboratoires Budget : 4 M€ Etat + Région + FEDER Nombre de projets : 14 lauréats en 2009 et 2010

Agenda : 2 AP (2009 et 2010)

EPICURE

Thématique : alimentation et santé Bénéficiaires : programmes de R&D des entreprises régionales (PME voire ETI), toute

collaboration potentielle avec la recherche académique régionale Budget : 1 M€ FEDER + 1M€ Région Nombre de projets : 6 Agenda : 1ère édition en 2009

LAPEROUSE

Thématique : application des technologies spatiales Bénéficiaires : entreprises (PME porteuses), laboratoires ou organismes publics de recherche Budget : 1 M€ FEDER + 1M€ Région Nombre de projets : 5 Agenda : 1ère édition en 2010

ECO’INNOV

Thématique : projets innovants dans le domaine de l’environnement Bénéficiaires : entreprises (PME porteuses), laboratoires ou organismes publics de recherche Budget : 1 M€ FEDER + 1M€ Région + 0,4M€ ADEME Nombre de projets : 7 Agenda : 1ère édition en 2009


AGILE IT

Thématique : technologies numériques Bénéficiaires : entreprises, laboratoires ou organismes publics de recherche situés en Midi-

Pyrénées Budget : 1 M€ FEDER + 1M€ Région Nombre de projets : Sans Objet Agenda : lancement de l’appel à projets le 10 février 2012, publication des lauréats en novembre

2012 AEROSAT (à partir de 2011 ; suite des appels à projets EPICEA et ELECTRA)

Thématique : initiatives technologiques de l’aéronautique et de la construction de satellites Bénéficiaires : entreprises (PME porteuses), laboratoire ou organisme public de recherche Budget : 2 M€ FEDER + 1M€ Région + 1M€ Etat Nombre de projets : 16 lauréats en 2011 Agenda : 2 AP (2011 et 2012) IRIS

Thématique : Industrie spatiale Bénéficiaires : entreprises et laboratoires, avec pilotage par une PME Budget : 2,3 M € d'aides Etat et FEDER Nombre de projets : 8 retenus en 2010 Agenda : 2010 et intégré dans AEROSAT depuis 2011

MND INNOVATION

Thématique : Systèmes et services pour l'accompagnement au maintien volontaire à domicile des personnes atteintes de handicaps neurologiques.

Bénéficiaires : entreprises régionales, laboratoires ou organismes de recherche de Midi-Pyrénées et acteur de santé.

Budget : 150 k€ (Etat, FEDER) pour la première édition en 2011 Nombre de projets : 1 en 2011 Agenda : 2011 et 2012


SRI AXE 1

Renforcer la fonction de l’Incubateur dans l’identification et

le suivi de porteurs de projets ACTION N°4

OBJECTIFS Accroître la création d’entreprises issues des laboratoires de recherche Développer les synergies publiques/privées, notamment pour faire bénéficier des chercheurs publics de l’environnement d’un grand groupe pour développer un projet de création

CIBLE / BENEFICIAIRES Porteurs de projets

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE Développement de l’incubation de projets portés par des chercheurs publics au sein de grands groupes « mères porteuses »

Développement de l’essaimage en PME et grands groupes, en lien avec des chercheurs intéressés par un partenariat avec un entrepreneur privé et en lien avec le RDT

Aide à la mise en relation des chercheurs porteurs de projet avec des entrepreneurs privés pour les aider dans la création d’une entreprise (en lien avec les écoles de commerce ou d’ingénieurs)

Partenaires : SATT, PRES, Pépinières de Midi-Pyrénées ….

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Nouvelle stratégie en cours de validation

1,2 M€ de financements par an, dont 400K€ par la Région Midi-Pyrénées, 400 K€ par l’Etat, 200 K€ par les collectivités de la région et 200 K€ de remboursements Indicateurs de l’incubateur (depuis 2000 jusqu’à fin 2011)

- 73 entreprises créées - 91 M€ levés - Environ 460 emplois directs

Soutien financier jusqu’à 100 K€ par structure OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME

Définir une nouvelle feuille de route stratégique pour l’incubateur intégrant la nouvelle donne sur le volet valorisation : SATT, investissement d’Avenir

Conventionner avec la SATT afin d’optimiser la répartition des rôles entre les deux structures


SRI AXE 1

Renforcer la fonction de l’Incubateur dans l’identification et

le suivi de porteurs de projets



INTERETS LIMITES Pertinence de l’incubateur de Midi-Pyrénées

dans un dispositif créé au plan national qui a fait ses preuves

Compétences et mobilisation de l’équipe Flux de projets et créations d’entreprises Taux de pérennité des entreprises créées Complémentarité et coopérations incubateur

pépinières

Environnement « valorisation » nécessitant de définir une nouvelle stratégie

Départs au sein de l’équipe, nouveaux recrutements à réussir, spécialistes sectoriels

Essaimage à développer au sein des grands comptes / ETI

ENJEUX Stratégie et feuille de route à préciser dans les prochains mois, identification de nouveaux relais

de croissance Reconstitution de l’équipe

Analyses complémentaires et précisions Quelques indicateurs complémentaires permettent de prendre la mesure du développement de l’incubateur ces dernières années. Depuis 2000, l’incubateur peut afficher les résultats cumulés suivant : 535 projets rencontrés 158 projets incubés, dont 20 incubations en cours Sur 115 projets sortis :

73 entreprises créées 91 M€ levés Environ 460 emplois directs (en ETP) Environ 200 K€ remboursés par an

Le succès de Midi-Pyrénées sur les investissements d’avenir, qui se traduit en particulier par des moyens significatifs au service de la valorisation, oblige à préciser le positionnement et la stratégie de l’incubateur . Quelques pistes de réflexion à ce stade : Identification de nouveaux relais de croissance, notamment autour de l’essaimage dans certaines

ETI de la région, et une meilleure sélectivité des projets matures Revue de l’offre d’accompagnement : offre à la carte, accompagnement à la levée de fonds,

création de plateaux au sein des programmes immobiliers pour héberger des candidats à la création

Optimisation du processus d’incubation et formalisation des différentes étapes de fonctionnement


SRI AXE 2 Mieux diffuser l’information des dispositifs existants dans

les entreprises ACTION N°5

OBJECTIFS Faciliter l’accès des PME désireuses d’innover à des ressources externes ou des dispositifs d’aides existants Renforcer l’offre de formation à l’innovation à destination des PME

CIBLE / BENEFICIAIRES TPE, ETI, PME

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE Communication sur les modules de formation et les dispositifs d’aides actuellement disponibles en Midi-Pyrénées Création en 2009 du Comité Consultatif des Entreprises de Midi-Pyrénées Innovation (CCE) Mise en place du portail « Innover en Midi-Pyrénées » Renforcement de l’offre de formation des PME au management de l’innovation JEInnov, association regroupant 36 Jeunes Entreprises Innovantes (sur les 80 JEI présentes en Midi-Pyrénées), dont la moitié implantée hors de Haute Garonne : lancement en décembre 2010 d'une formation dédiée aux dirigeants de JEI et cofinancée par l'État et la Région MidInnov : forum annuel, lieu de rencontre entre entreprises porteuses de projets innovants et les compétences technologiques, avec formations liées à l’innovation Midinvest : forum annuel organisé par MP Expansion avec formations en amont des entreprises sur plusieurs semaines sur les problématiques d’investissement Action collective « Normalisation & Management de l'innovation » depuis mars 2010, pilotée par MPI et mise en place en partenariat avec le Groupe Afnor : permet à 25 entreprises régionales de contribuer en amont aux futures normes européennes sur le management de l'innovation Partenaires : Région, Europe

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Lancement du portail « Innover en Midi-Pyrénées » fin 2012 / début 2013, guide pour le parcours du primo-innovant disponible

Midinvest (sur les 4 dernières éditions) : 29 entreprises financées pour un montant total de 21,3 M€

MidInnov 2012 : - 159 pré-diagnostics Innovation, 13 pré-

diagnostics Europe, 30 pré-diagnostics création d'entreprise

- Plus de 750 rendez-vous organisés dans le cadre des pré-diagnostics

- 1 400 participants

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Développer progressivement de nouveaux outils et fonctionnalités sur le portail

Pérenniser les succès de MidInnov et Midinvest


SRI AXE 2

Mieux diffuser l’information des dispositifs existants dans

les entreprises



INTERETS LIMITES Principe du portail utile et mobilisateur

CCE : courroie de transmission vers les filières et entreprises

Midinnov : franc succès, organisation très professionnelle

Fonction première du portail à préciser (outil technique ou outil de communication, mobilisation)

Retard dans la mise en œuvre du portail

CCE : entrée de nouveaux acteurs ?

Découplage Midinvest et Midinnov

ENJEUX Accélérer la mise en ligne du portail et son actualisation dans la durée

Analyses complémentaires et précisions Le portail « Innover en Midi-Pyrénées » fait partie des actions clés de communication auprès de la population très diffuse de TPE et PME du territoire. A terme, il offrira un accès simple et une vision globale des dispositifs d’aides et de leurs complémentarités (CIFRE, CIR, Contrats d’appuis Région, OSEO dans le cadre du Fonds Régional de l’Innovation, liens avec la recherche publique…). Un outil d’autodiagnostic Un guide pour le parcours du primo-innovant : support « universel » recensant l’ensemble des

compétences susceptibles d’intervenir dans les différentes phases du projet, Des témoignages, partages d’expériences La mise en ligne du portail a connu quelques retards ; sa mise en ligne ne devrait plus tarder. Faire vivre l’outil restera un véritable challenge. Il est intéressant de se pencher également sur le Comité Consultatif des entreprises de Midi-Pyrénées Innovation. Composé de 80 entreprises représentatives du tissu régional, s’il permet à MPI de bénéficier des avis et recommandations des entreprises (hautes technologies et traditionnelles) dans les secteurs économiques majeurs de la région, il sert également de relais d’information efficace en direction des filières. Le tableau ci-dessus loue les mérites de Midinvest et la réussite des responsables de l’organisation. Le découplage entre le volet « innovation » et « financement de l’innovation » est par contre probablement préjudiciable.


SRI AXE 2 Mise en place d’un dispositif d’aide à l’intégration de

compétences (Codetech, jeunes diplômés) ACTION N°6

OBJECTIFS Permettre l’intégration de compétences adaptées pour les PME régionales, à travers l’embauche d’ingénieurs ou de techniciens supérieurs dans le cadre d’un projet de développement technologique en lien avec un centre de compétences

CIBLE / BENEFICIAIRES TPE, ETI, PME TPE (< 20 pour création d'emploi et < 50 pour ingénierie) et groupements de TPE pour le fonds régional

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE En terme de soutien à l’acquisition de compétences, deux actions majeures :

Appui aux recrutements de techniciens dans les PME et TPE régionales pour favoriser le développement de projets innovants (CODETECHS)

Fonds régional d’innovation pour l’emploi (FRIE) : subvention régionale, à l'issue d'un pré-diagnostic ressources humaines réalisé par les organismes relais du FRIE afin d’accompagner les mutations techniques et /ou organisationnelles en finançant : Les actions d'ingénierie-conseil (gestion des compétences, organisation, mutualisation d’emploi, management, procès de recrutement) La création d'emplois de qualité dans le cadre d’un projet de développement intégrant des préoccupations sociales Convention spécifique conclue avec le MIDACT (Agence Régionale de l'ANACT) pour la formation des intervenants des organismes relais ainsi que les actions d'animation et de sensibilisation au dialogue social.

Partenaires : Région, Organismes relais, chambres consulaires, structures professionnelles, EPCI, MIDACT

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS CODETECHS mis en place par la région dès 2009 FRIE mis en place en 1999

Aucun caudebecs (mesure arrêtée en juin 2011)

Objectif fonds régional d’innovation pour l’emploi : 700 pré-diagnostics entre 2012 et 2016

FRIE 2007-2013 : plus de 500 interventions et 1300 pré-diagnostics, 800 emplois aidés

Le FRIE a mobilisé 4,5M€ sur la période 2007-2011

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Abandonner « officiellement » le CODETECHS en prenant acte de l’accompagnement plus adapté

dans le cadre des contrats d’appui

Promouvoir plus largement le FRIE en complément des PTR/PTI


SRI AXE 2

Mise en place d’un dispositif d’aide à l’intégration de

compétences (Caudebec, jeunes diplômés)



INTERETS LIMITES Recrutement et compétence, facteurs clés

de succès en effet sur de nombreux projets innovants (CODETECH)

Bon fonctionnement et résultats du FRIE, satisfaction des entreprises

Action non sollicitée du fait de l’émergence de dispositifs plus attractifs et complets (OSEO, Contrat d’appui innovation….)

Accompagnement limité aux TPE et aux premiers niveaux de l’innovation

ENJEUX Meilleure intégration du FRIE dans les dispositifs innovation existants

Réflexion autour du dispositif ARDAN et son utilisation dans un contexte d’innovation

Analyses complémentaires et précisions Le CODETECHS a été décidé quelques mois avant une refonte plus globale des aides à l’innovation. Très vite les financeurs ont penché en faveur d’une approche globale du financement de l’innovation intégrant le recrutement au sein d’un projet pertinent et validé, c’est le cas : Des aides OSEO Des contrats d’appui innovation de la Région Le CODETECHS n’est plus accessible depuis juillet 2011 (décision de la Commission Permanente de la Région Midi-Pyrénées) Même si le FRIE présente les caractéristiques d’une aide limitée dans son périmètre (Prime à la création d’emploi assortie d’une politique de GRH, ingénierie collective ou individuelle) peu prisée dorénavant par les financeurs plus orientés sur des approches globales RDI, les résultats probants obtenus plaident pour son maintien. Sans vouloir être exhaustif on peut également citer le dispositif « ARDAN ». Certes non réservé aux projets innovants, il présente des caractéristiques intéressantes :

Dispositif ARDAN : piloté par le CNAM, ce dispositif vise à favoriser l’embauche par des TPE et PME de moins de 50 salariés, sur des fonctions nouvelles et/ou projets de diversification, de

demandeurs d’emploi qualifiés : 122 projets accompagnés sur la période 2006-2009 ; 65 projets / an en « régime de croisière », pour un financement de 325 K€


SRI

AXE 2 Création d’un fond d’amorçage dédié à l’innovation

ACTION N°7

OBJECTIFS Soutenir les projets dans la période ante-création et durant les premiers stades de développement de l’entreprise (sociétés innovantes / technologiques de moins de 8 ans) Combler un manque dans la chaine de financement en Midi-Pyrénées sur l’amorçage

CIBLE / BENEFICIAIRES TPE et PME innovantes à fort potentiel de croissance en amorçage ou en démarrage

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE Prise en charge en phase ante-création et création de l’entreprise d’une partie des coûts de fonctionnement (salaires, logistique, dépôt du 1er brevet,...) en lien avec l’incubateur régional et la SATT (cf. Fiche SATT en partie 3)

En remplacement du FAM, création d’un fonds d’amorçage au niveau régional, avec un principe de sélection de projets plus représentatifs de l’écosystème d’innovation régional Partenaires : Région, FAM, CDC, FNA, IRDI, OSEO

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Juin 2011 : appel d’offre national géré par le Fonds national d'amorçage dans le cadre du Grand emprunt pour un nouveau fonds d’amorçage en Midi-Pyrénées Labellisation en mars 2012 par le fonds national d’amorçage SATT : en phase opérationnelle

Indicateurs du Fonds d’Amorçage Midi-Pyrénées (ancienne version) :

- 21 entreprises soutenues sur 2009-2010 - 15 entreprises soutenues sur 2008-2009 - 21 entreprises soutenues sur 2007-2008

Objectifs du nouvel outil : 20 à 25 entreprises innovantes, tous secteurs, tickets de 500 K€ à 3 M€

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Finaliser et mettre en route le fonds d’amorçage

Engager la réflexion sur d’autres outils financiers


SRI AXE 2

Création d’un fond d’amorçage dédié à l’innovation


ACTION N°7


INTERETS LIMITES Besoin évident sur l’amorçage

Flux normalement croissant de projets en lien avec les politiques de soutien ambitieuses de valorisation de la recherche

Développement d’un outil interrégional en amorçage

Portage par un acteur de capital investissement reconnu et bien introduit en région

Calibrage du FAM (cohérence projets SATT, et incubateur ?)

Financement des projets plus modestes (tickets inférieurs à 500 K€)

ENJEUX Tirer le meilleur parti du fonds d’amorçage interrégional en création (en substance viser une

majorité de projets sur Midi-Pyrénées) S’assurer de la parfaite intégration, cohérence : SATT, FAM, Incubateur… Compléter, le cas échéant quelques chainons manquants dans l’offre de financement haut de

bilan Analyses complémentaires et précisions Les deux sous-actions intégrées dans la SRI ont vu leur périmètre et portage évoluer depuis l’écriture originelle de la SRI 2009, impacté par les investissements d’Avenir Lancement d’un appel à projets pour la création de fonds d’amorçage Création de la SATT qui, de fait, devient le porteur tout désigné pour développer la mesure

d’accompagnement financier des porteurs de projets ante-création Le fonds d’amorçage prend aujourd’hui une tournure différente, dont voici les principales caractéristiques : Fonds commun aux trois régions Limousin, Aquitaine et Midi-Pyrénées Fonds abondé de 35 M€ Taille cible du portefeuille : 20 à 25 sociétés Secteurs : généraliste Ticket : de 0,5 à 3 M€ en plusieurs tours de table Forme d’intervention : minoritaire / leader ou Co-leader / syndication dès le premier tour mais

pas obligatoire / politique de suivi lors des tours complémentaires Durée de présence : 5 ans Porté par l’IRDI (société de capital investissement régionale, dont la Région Midi-Pyrénées est

actionnaire) Les premiers constats font apparaître l’absence d’offre de soutien « haut de bilan » pour des projets moins ambitieux. La création d’un dispositif ad hoc mérite réflexion (cf. action 8).


SRI AXE 2 Renforcement des outils financiers sur le secteur de

l’innovation ACTION N°8

OBJECTIFS Accroitre le montant des financements, sous forme de prêts d’honneur accessibles aux PME innovantes

CIBLE / BENEFICIAIRES Bénéficiaires : TPE, PME innovante en phase de création / reprise. Entreprise prioritairement appartenant au secteur industriel


Etudier la possibilité de renforcer les fonds du dispositif Prêts d’honneur (par exemple de la plateforme Haute-Garonne Initiative Technologie et en étendre le périmètre à la région)

Outil destiné à rayonner au niveau régional Prêt à la personne à taux 0 sans garantie Montant pouvant aller jusqu’à 70 à 80 K€ Partenaires : Réseau France Initiative, Région, Caisse des Dépôts….

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS (envisagés) Réflexion en cours : principes de fonctionnement, schéma de fonctionnement, besoins financiers.

Dotation initiale du fond Nombre de projets acceptés Nombre de prêts Nombre d’emplois créés ou retenus Montant total des prêts d’honneur à financer

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Terminer l’étude de préfiguration

Finaliser la levée de fonds, constituer le capital de départ (hypothèse d’une conclusion positive sur l’étude de faisabilité)


SRI AXE 2

Renforcement des outils financiers sur le secteur de

l’innovation



INTERETS LIMITES Besoins réels sur des petits tickets

(innovation procès, services...) sur des projets n’intégrant pas un fort contenu technologique

Concept éprouvé des PFI

Nouvelles compétences nécessaires au sein des plateformes d’initiatives (porteur aujourd’hui pressenti)

ENJEUX Mener à terme le projet, déterminer en particulier la structure de portage idoine

Conduite d’une réflexion complémentaire sur les tickets compris entre 250 et 500 K€ : opportunité, structure de portage…etc.

Analyses complémentaires et précisions Il existe plusieurs plateformes d’initiatives locales en France positionnées sur les projets innovants, qui pour ce faire, ont défini des critères d’interventions spécifiques en montant, notamment le plafond des prêts personnels accordés, et créant des Comités des Prêts composés de spécialistes de l’innovation. Le potentiel scientifique et économique de la Région, justifie très probablement la mise en place d’une plateforme comparable, à condition, bien entendu, que l’outil rayonne sur l’ensemble du territoire régional Les discussions en cours avec les principaux financeurs théoriques devraient aboutir dans les prochains mois. Partant de l’hypothèse qu’une telle plateforme voit le jour dans les prochains mois, la problématique des financements sur la fourchette 100 => 400 K€ reste non traitée. Si les enjeux en nombre de projets sont confirmés, le sujet pourrait tout à fait être intégré dans le cadre de la SRI 2020.


SRI AXE 4 Mise en place d’une gouvernance (COS, tableau de bord et

recrutement permanent d’un secrétaire Général de la SRI)

9.1 Création de la gouvernance

ACTION N°9

OBJECTIFS Définir et construire les outils de pilotage de la SRI en Midi-Pyrénées


Mise en place d’une gouvernance stratégique fixant les enjeux clés en région et les stratégies d’intervention en faveur de l’innovation :

Création du comité stratégique : 17 acteurs institutionnels en sont membres (Etat, Conseil Régional, MPI, MPE, CRCI, Incubateur, Pôles de compétitivité, OSEO, CNES, CNRS, INRA, INSERN, ONERA, CESER)

Mise en place d’une gouvernance opérationnelle mettant en œuvre la politique définie par la gouvernance stratégique, évaluant le déploiement des actions prévues dans le cadre de la SRI, identifiant les manques ou les problèmes de mise en œuvre et faisant des propositions à la gouvernance stratégique pour y remédier.

Création d’un tableau de bord de suivi des actions SRI

Partenaires : cf. liste du Comité Stratégique

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Gouvernance installée en juillet 2010 MPI en charge de l’animation 1er comité stratégique en juillet 2010 Charte de l’innovation régionale signée en juillet 2010 Recrutement d’un permanent en avril 2010

Financement à 80 % par fonds européens et 20 % par MPI 3 réunions du comité opérationnel (rythme trimestriel prévu dans la charte) Moyens affecté à la gouvernance

- 1 Secrétaire général à temps plein - Fonctions supports assurées par MPI - + participation des membres aux actions et

pilotage OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME

Définir la SRI 2020


SRI AXE 4

Mise en place d’une gouvernance (COS, tableau de bord et recrutement permanent d’un secrétaire Général de la SRI)


ACTION N°9


INTERETS LIMITES Gouvernance stratégique en place, conforme

aux propositions de 2009

Composition équilibrée

Moyens dédiés

Construction des outils de pilotage

Adaptation de la gouvernance opérationnelle sur les derniers mois

Rôle d’animation et de pilotage des mesures

Ambiguïté sur les termes de gouvernance stratégique et opérationnelle

Pas de contrats d’objectifs formalisés

Pas d’autorité sur les acteurs de l’innovation

ENJEUX Elargissement de la gouvernance au vu des nouveaux acteurs Discussion sur le rôle de la gouvernance stratégique notamment sur la question de la relation

avec l’ensemble des acteurs de l’innovation Les forces / faiblesses sur la question de la gouvernance ont été plus largement détaillées lors de la présentation du SWOT de la SRI. Analyses complémentaires et précisions Il faut souligner la mise en place rapide dans les délais de la gouvernance telle qu’imaginée dans la SRI en septembre 2009. L’organisation de la gouvernance opérationnelle a légèrement évolué depuis 12 mois, afin de bien distinguer les débats techniques des prises de positions politiques et stratégiques (question de composition des groupes notamment). Les participants aux différentes instances se sont félicités de ces récentes évolutions. Rappel des moyens opérationnels dégagés pour le pilotage de la SRI : Création d’un poste de secrétaire général de la SRI, poste à temps plein Assistance et logistique fournie par MPI : de 0,5 à 1 ETP selon les années La gouvernance opérationnelle est animée entièrement par le secrétaire général de la SRI depuis décembre 2011. Elle a fait l’objet d’un ajustement organisationnel permettant de bien distinguer les débats techniques de cette instance des prises de positions politiques et stratégiques de la gouvernance stratégique. Une difficulté majeure dans l’animation de cette SRI concerne le manque de prise du rôle de secrétaire général sur les acteurs régionaux de l’innovation. Une articulation reste à trouver entre ce rôle et les structures décisionnaires et/ou engagées dans le financement de l’innovation, aussi bien sur les aspects politiques que les aspects purement opérationnels.


SRI

AXE 4 Mise en place d’une gouvernance (COS, tableau de bord et recrutement permanent d’un secrétaire Général de la SRI)

9.2 Animation et pilotage ACTION N°9

OBJECTIFS Garantir la mise en œuvre du plan d’actions

Suivre les résultats et améliorer en continu la stratégie régionale de l’innovation


Création ponctuelle de groupes de travail thématiques et/ou sectoriels ou de comités de réflexion prospective pour appuyer les décisions de la gouvernance stratégique

Réalisation d’analyses plus précises sur l’innovation dans les filières prioritaires par le comité stratégique au travers de lettres de mission en intégrant un cercle d’experts

Suivi des actions SRI grâce au tableau de bord

Partenaires : tous les acteurs de l’innovation

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Structuration de la filière TIC : restitution en mars 2011, a abouti à la création du cluster Digital Place (cf. action 3)

Phase d’accès au marché des PME Innovantes : restitution en mars 2011, a abouti à des préconisations sur le financement des PME

Technologies de la santé et de l’autonomie : en cours

3 lettres de missions lancées en 2010 et 2011, aucune depuis le début de l’année

3 comités stratégiques et 4 comités opérationnels depuis juillet 2010

5 commissions thématiques en cours

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Animer des groupes de réflexions, chefs d’entreprises, dont les résultats viendront alimenter les

travaux de la SRI (d’ici fin juin)


SRI AXE 4

Mise en place d’une gouvernance (COS, tableau de bord et recrutement permanent d’un secrétaire Général de la SRI)


ACTION N°9


INTERETS LIMITES Respect de la feuille de route

Animation appréciée, lieu de rencontre très indispensable

Livrables et productions pas assez visibles et reconnus

Tableaux de bord insuffisamment renseignés, difficultés dans le suivi et l’évaluation du déploiement des actions

Impacts des lettres de mission ?

ENJEUX Rigueur sur la teneur des tableaux de bord : indicateurs d’activités et d’impacts de la SRI Benchmarks européens à engager Mobilisation d’un panel équilibré d’acteurs publics et privés

Analyses complémentaires et précisions La gouvernance a en effet lancé en mars 2012 des groupes de réflexions chargés d’alimenter la future SRI : 5 groupes différents, missions pour travailler sur les thématiques : accès au marché par les PME

de la région, compétences / formations, inter-filières et innovation, suivi et évaluation, diffusion de l’innovation dans les territoires

5 réunions sur la période Production des livrables et recommandations pour le 15 juin 2012, à hauteur de 3 à 5

recommandations clés par commission Ces productions seront à réinjecter dans les orientations de la prochaine SRI et soumis à un débat large lors des ateliers de travail prévus en septembre / octobre 2012. En outre, durant ces deux dernières années, trois études ont été commanditées portant essentiellement sur la faisabilité de création de nouveaux clusters et réseaux d’entreprises : Structuration de la filière TIC Santé et dépendance Problématique d’accès au marché pour les PME innovantes La création du cluster TIC est la résultante immédiate et concrète d’une lettre de mission ; les autres dossiers sont susceptibles d’aboutir à horizon moyen terme et pourront sans aucun doute alimenter la SRI 2020 Le point de progrès majeur de cette gouvernance concerne les outils de mesure à disposition, qui sont à construire de manière plus simple et plus opérationnel. Un travail de sélection d’un nombre restreint d’indicateurs (et pertinent vis-à-vis de l’innovation dans le territoire) doit être effectué avant transmission périodique à la gouvernance stratégique. Les sources de ces indicateurs doivent être clairement identifiées pour faciliter la consolidation.


SRI AXE 3 Renforcer le réseau de diffusion technologique (RDT) ACTION N°10

OBJECTIFS Promouvoir une meilleure coordination des acteurs du réseau de diffusion technologique (RDT) pour optimiser l’efficacité de leur action et la lisibilité du dispositif d’aide auprès des TPE, PME et ETI.

Elargir et professionnaliser le RDT pour accroître son efficacité

CIBLE / BENEFICIAIRES Membres du RDT

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE Appui à la coordination des acteurs du RDT (action Midi-Pyrénées Innovation)

Promotion d’une stratégie concertée de prospection entre tous les acteurs au niveau du RDT Elaboration d’un plan annuel des manifestations technologiques et des conférences, en lien avec MPI et éventuellement dans le cadre de la mise en place d’un espace régional de l’innovation Création de relais territoriaux du RDT sous forme de permanences régulières Soutien à l’élargissement et à la professionnalisation le RDT

Conception d’un plan de formation individuel des membres du RDT, validé par les organismes employeurs (disponibilité de leurs salariés, reconnaissance dans leur plan de carrière). Promotion d’une meilleure reconnaissance par les organismes régionaux de l’appartenance au RDT, pour qu’elle constitue un véritable « label » Mise en place d’une meilleure organisation de la gouvernance du RDT autour de MPI Lien avec l’action 5 visant à mieux diffuser l’information des dispositifs existants dans les entreprises Partenaires : Etat, Région, MPI, RDT, membres du RDT

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Action récurrente animée par Midi-Pyrénées

Innovation Renouvellement du label « Cellule de

diffusion technologique » Actions partiellement engagées

RDT : 103 membres (représentant 48 organismes répartis sur le territoire). Nombre stable sur la période 2009-2011

Stabilisation du nombre de membre depuis 2009

Nombre de formations organisées, auditoire Montant du financement du RDT :

0,5M€ Région et 0,3M€ Etat OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME

Continuer la professionnalisation du RDT : formation, mise en réseau, partage Optimiser le suivi des « projets »


SRI AXE 3

Renforcer le réseau de diffusion technologique (RDT)


ACTION N°10


INTERETS LIMITES Performance et efficacité reconnue du RDT

Qualité de l’animation

Pertinence des formations proposées

Bon esprit dans l’ensemble

Réseau d’acteurs

Outils de coordination, CRM de l’action des différents membres du RDT

Plan de prospection concerté

Pôles et réseaux d’entreprises encore un peu en marge du RDT

ENJEUX Travail encore sur l’homogénéisation des pratiques, socles de connaissances partagées

Adhésion (= jouer le jeu à fonds) sans réserves ni arrières pensés politiques des établissements et structures dont dépendent les membres à titre personnel du RDT

Analyses complémentaires et précisions Plusieurs axes de réflexion sont en cours sur ce réseau de diffusion technologique, en parallèle des travaux sur la SRI Rénovation RH en accord avec les ambitions de la SRI : compétences immatérielles (design,

ergonomie, PI…), formations diverses, recrutement Capacité à élargir le cercle du RDT Outils de suivi nécessaires pour accélérer les échanges et homogénéiser les pratiques


SRI AXE 3 Développer le marketing territorial pour renforcer

l’attractivité du territoire ACTION N°11

OBJECTIFS Accroitre la visibilité de la région sur le thème de l’innovation et la lisibilité de son offre

Rendre la région plus attractive pour les entreprises, les créateurs et les personnes de grande qualification professionnelle (chercheurs notamment)

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE Définir un concept de communication globale à l’échelle régionale Action de communication normalisée et automatique via un film de 5 minutes sur le thème de

« Midi-Pyrénées Terre d’Innovation », projeté en introduction de toutes les manifestations scientifiques et économiques de niveau national et international en Midi-Pyrénées. Réalisation à mener en étroite concertation avec le PRES pour les manifestations scientifiques, et avec les acteurs économiques pour les salons

Réalisation d’un plan de communication SRI « Rendez-vous SRI » : point d’avancement de la SRI le 30 mars 2011 articulé autour de la remise officielle des conclusions de deux premières lettres de mission (« Structuration filière TIC » et « Comment mieux prendre en compte la phase d’accès au marché des PME innovantes dans les modes de soutien public »)

Promouvoir les entreprises de Midi-Pyrénées à l’international Valorisation de l’actualité des entreprises régionales lors d’événements régionaux, nationaux ou

internationaux : en cours selon porteurs de projets (MPE, CCI, CCIR, pôles etc.….)

Renforcer la communication vers les centres de décision nationaux

Organisation d’actions de communication (lobbying, presse) vers Paris de façon concertée. Eventuellement, réfléchir à des réunions organisées par des acteurs de Midi-Pyrénées à Paris (ville et/ou aéroports).

Mettre en place un portail commun de l’innovation (cf. Action 5 : portail « Innover en Midi-Pyrénées ») Partenaires : AFII et Etat, MPE, MPI, PRES, Collectivités territoriales, Pôles et clusters

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Portail commun de l’innovation en attente

Réalisation d’un plan de communication « Les Rendez-vous SRI 2011 »

Communication générale assurée par le secrétaire général de la SRI (diverses manifestations)

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Lancer le portail (horizon fin 2012, début 2013)

Mieux cibler la communication sur l’apport de la SRI


SRI AXE 3

Développer le marketing territorial pour renforcer l’attractivité du territoire


ACTION N°11


INTERETS LIMITES Actions structurelles conduites par MPE et

les collectivités territoriales de promotion du territoire régional…

….volet innovation et technologies pas toujours suffisamment développé

Coordination perfectible avec les initiatives des pôles de compétitivité en particulier

Coopération MPE MPI à intensifier

Innover en Midi-Pyrénées non opérationnel

ENJEUX Intégration de MPE et MPI sur un même plateau

Mise à profit pour aider tous les territoires à communiquer sur la potentielle innovation Analyses complémentaires et précisions Le portail « Innover en Midi-Pyrénées » reste d’actualité malgré le retard important constaté sur la mise en ligne : L’ambition réelle de ce portail est encore à valider : simple site internet d’information, il devra

dans un second temps se muer en véritable plateforme d’échange facilitant par exemple la professionnalisation et l’animation du RDT (initiatives en cours, formations, annuaires, …)

A court terme un souci de financement a retardé sa mise en place opérationnelle La communication autour de l’innovation et le lien entre certaines actions réalisées et la SRI doivent être affirmés plus largement dans les opérations de communication à venir. Le SRDE prévoit de conventionner avec les collectivités territoriales sur différents aspects. L’occasion sera ainsi donnée de mieux valoriser l’innovation dans toutes ses formes, sur tous les territoires.


SRI AXE 1 Unifier les fonctions de valorisation au sein du PRES ACTION N°12

OBJECTIFS Etre en capacité d’acquérir des compétences pointues par la mutualisation et l’augmentation des moyens Elaborer une stratégie cohérente de la PI au niveau régional (grappe de brevets)

CIBLE / BENEFICIAIRES Laboratoires de recherche détenant des résultats de recherche à potentiel économique, candidats à la création d’entreprises innovantes (essaimage académique)


Soutien à la mutualisation des moyens pour disposer d’outils performants et de compétences d’experts : spécialiste du marketing technologique, juriste PI, …

Mise en place d’outils de gestion unifiée de la PI

Action réalisée via la création de la SATT qui rassemble la plupart des acteurs de la valorisation (cf. Fiche SATT en annexe)

Partenaires : cf. actionnariat SATT

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS

Succès aux investissements d’avenir en 2011 Dotation de l’Etat de 70 M€ à horizon 10 ans SATT lancée en février 2012 : effectifs 15

personnes, 80 projets en cours de développement (financement de propriété industrielle, appui à l’identification de solutions technologiques…)

Rappel des ambitions et moyens (sur 10 ans) : 700 projets accompagnés Création de 130 start-up 1 500 emplois générés dont 120 personnes à

la SATT - 116 M€ investis en maturation

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Favoriser la complémentarité entre les outils : SATT/MPI/Incubateur/FAM /OSEO Montée en puissance du dispositif Coordination progressive avec l’ensemble des acteurs régionaux


SRI AXE 1

Unifier les fonctions de valorisation au sein du PRES


ACTION N°12


INTERETS LIMITES Large participation des acteurs du PRES Mutualisation des compétences : transfert

de compétences en valorisation de PI Moyens importants, dans la durée

Structures et outils complémentaires

(Incubateur, Fonds d’amorçage, ingénieurs valorisation financés par la Région…)

Acteurs encore en marge (hors PRES) Hétérogénéité périmètre PRES et SATT Outil partiellement adapté à la problématique

des SHS Fonctions et services encore en marge

(contrats de recherche, consortium, gestion) Coordination, articulation des intervenants à

mieux définir

ENJEUX Favoriser les complémentarités et optimiser l’articulation entre les outils

SATT/MPI/Incubateur/FAM/OSEO/ Région pour le suivi des projets Faire évoluer à terme la gouvernance des SATT pour permettre l’intégration des collectivités

territoriales (Agglo Toulouse, Région Midi-Pyrénées). Impossible sur un plan juridique aujourd’hui. Assurer le lien entre la SATT et autres structures de valorisation (Amines, CEA, Inserm Transfert,

INRA Transfert, …) Asseoir la SATT comme porte d’entrée privilégiée des laboratoires

Analyses complémentaires et précisions L’enjeu d’unification des fonctions de valorisation à l’échelle régionale avait déjà été souligné dans le cadre de la SRI 2009, faisant l’objet d’une mesure à part entière (action 12). Grâce au programme d’investissement d’avenir initié par l’Etat et plus précisément du « Fonds national de valorisation », il a été possible de concrétiser cet enjeu par la création d’une Société d’Accélération du Transfert de Technologie. Lors de la SRI 2009, les principales fonctions du dispositif de valorisation de la recherche à mettre en place avaient été définies (cf.schéma ci-dessous).


Dans le cadre de la SATT, même si le format adopté diffère quelque peu, la majorité des fonctions prévues dans la SRI 2009 sont couvertes. La SATT a pour missions principales : D’assurer la maturation de résultats de recherche détectés à travers des analyses

technico-économiques mais aussi juridiques (gestion de brevets), D’accompagner et de soutenir la création de start-up en étroite collaboration avec

l’incubateur régional. La gestion des plateaux techniques n’entre pas pour l’instant dans son périmètre. De même, La gestion des contrats de recherche reste dans l’immédiat de la responsabilité individuelle des établissements et organismes de recherche. Première tentative louable et massive de mutualisation des forces sur le thème de la valorisation, quelques freins risquent de pénaliser son rayonnement et les impacts sur le territoire à court terme : La mise en cohérence du périmètre des acteurs inclus dans le PRES et la SATT. Il s’agit certes de

structures autonomes et indépendantes dans leur prise de décision, mais une convergence des périmètres acteurs conduirait sans doute à une plus grande efficacité et efficience des actions.

La définition précise des interactions avec les acteurs de l’innovation. La SATT s’insère en effet dans un écosystème déjà complexe d’appui à l’innovation. La définition du projet originel prévoyait de bien préciser la répartition des rôles entre les acteurs intervenant de près ou de loin sur le terrain de la valorisation (en parallèle ou en aval des missions de la SATT) : les discussions devraient prochainement aboutir.

La création de la SATT reste une formidable opportunité sur un champ de l’innovation – la valorisation de la recherche – historiquement « parent pauvre » du soutien à l’innovation au sein des politiques nationales et régionales. Les régulations à venir à court moyen terme garantiront sa pleine efficacité.


SRI AXE 3 Renforcer la collaboration entre organismes de

financements publics et privés (plateformes financières, clubs d'investisseurs, Fininvest…) ACTION

N°13

OBJECTIFS Accroître le volume des financements et renforcer l’effet de levier des fonds publics investis dans l’innovation

Renforcer la visibilité de la région sur le financement de l’innovation dans les entreprises CIBLE / BENEFICIAIRES

TPE, ETI, PME DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE

Soutien d’actions en faveur de la collaboration entre les organismes de financement de l’innovation publics et privés :

Elargissement du concept des clubs d’investisseurs avec la mise en place d’un club d’investisseurs en capital dans les pôles de compétitivité pour couvrir les besoins de capital d’amorçage, de capital-risque et de capital développement des PME des pôles

Création de rencontres périodiques entre investisseurs, financeurs, prescripteurs et entreprises Fininvest: forum annuel organisé par MP Expansion permettant la rencontre des

investisseurs en capital et des entreprises en recherche de financement (antérieur à la SRI, mais a connu une évolution de son organisation avec au-delà de la manifestation annuelle, l’accompagnement et la formation des entreprises)

Congrès Jenni mis en place par Jeannot : rencontre des dirigeants de JEI mais aussi des investisseurs, des organismes accompagnateurs et des collectivités

Elargissement de la plateforme de financement précédente avec la création en 2009 de la plateforme d’orientation financière des PME « Appui PME Midi-Pyrénées » : elle a pour objectif d’accompagner les entreprises dans leur recherche de financement haut de bilan en les orientant vers les outils de financement en fonds propres adaptés à leur besoin La plateforme est un guichet d’orientation : les dossiers présentés bénéficient d’une mise en relation et d’un suivi pour le bon déroulement de leur recherche de fonds

Lien avec les actions 4 (incubateur régional) et 7 (FAM)

Partenaires : PTF « Appui PME Midi-Pyrénées » (CDC, OSEO, Banque de France, Région, DIRECCTE et CCI)

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Clubs d’investisseurs : en place pour CBS et AV, en cours pour Grimpa Innovation

Plateforme financière installée en 2009, bilan en cours de réalisation

Club d’investisseurs Aerospace Valle : 12 membres Club d’investisseurs CBS : 23 membres Club d’Investisseurs Grimpa Innovation : en cours Fininvest : 20 entreprises/an accompagnées et

formées dans la recherche de partenariats financiers

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Poursuivre le suivi des clubs d’investisseurs dans les pôles (et Digital Place) et lancer le club


d’investisseurs Grimpa Innovation

SRI AXE 3

Renforcer la collaboration entre organismes de financements publics et privés (plateformes financières,

clubs d'investisseurs, Fininvest) Commentaires et précisions

ACTION N°13


INTERETS LIMITES Clubs d’investisseurs : multiplication,

généralisation des initiatives dans les pôles de compétitivité

Réussite de Fininvest reconnue de tous

Nouveau format plus consistant intégrant des conférences et ateliers thématiques

Renforcer l’accompagnement des porteurs de projets (préparation à rencontrer les acteurs du capital investissement)

Manque d’indicateurs et suivi sur Fininvest pour en apprécier toutes les retombées

ENJEUX A poursuivre. Elargir le rayonnement des manifestations ?

Organiser la remontée de besoin en provenance des filières (dimensionnement des fonds, évaluation des besoins futurs...)

Analyses complémentaires et précisions Les clubs d’investisseurs, comme la manifestation Fininvest ont connu un essor significatif sur les deux premières années de la SRI. L’effort doit être maintenu pour la suite. Il faudrait cependant veiller à mettre en place un système de suivi dans la durée des impacts des outils (montants levés, effet de levier sur la croissance des entreprises…etc.)


SRI

AXE 2

Création de nouvelles aides à l’innovation

14.1 Accès des entreprises à l’offre de conseil innovation ACTION N°14

OBJECTIFS Faciliter l’accès des entreprises à l’offre de conseil en innovation

CIBLE / BENEFICIAIRES TPE, PME/PMI, Entreprises de Taille Intermédiaire de moins de 2000 salariés, capitalistique ment

indépendantes Entreprises industrielles, artisanales de production et de service de haut niveau technologique


Aide individuelle à l'entreprise sous forme de subventions permettant la prise en charge d’une partie des coûts des prestataires externes intervenant dans le cadre de l'élaboration du plan de développement stratégique à 2 ou 3 ans, ou lors d'une phase stratégique de la vie de l’entreprise ou lors de la mise en œuvre d'une démarche d'internationalisation ou de R&D innovation (études de faisabilité technique, pré-diagnostic pour la mise en place d'une démarche environnementale, études dans le cadre de démarche d'innovation sociale, de design industriel ; veille industrielle…)

Partenaires : ensemble des acteurs du système d’innovation, financement Région

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Mise en œuvre conformément au calendrier

défini lors de la SRI

17 projets entre 2009 et 2011

Montants engagés autour de 120 K€ par an

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Atteindre l’objectif de 50 entreprises soutenues entre 2012 et 2016

Mobiliser davantage la mesure sur les projets d’innovation


SRI AXE 2


14.1 Accès des entreprises à l’offre de conseil innovation

Commentaires et précisions ACTION

N°14


INTERETS LIMITES Apport méthodologique à forte valeur

ajoutée pour l’entreprise

Sécurisation et optimisation des investissements futurs

Impact prévisible sur le niveau R&D des entreprises régionales

Dispositif de pilotage, encadrement des consultants à envisager ?

Manque de recul aujourd’hui pour mesurer tout l’intérêt de la démarche ?

ENJEUX Mobiliser davantage la mesure en lien avec les contrats d’appui à l’innovation

Analyses complémentaires et précisions Très présents sur le volet accompagnement matériel, les financeurs de l’innovation ont rapidement réalisé l’importance de proposer un conseil stratégique aux dirigeants de PME en amont du lancement industriel du projet. Mieux préparés, les projets d’innovation sont en effet plus souvent couronnés de succès et sont plus rapidement mis sur le marché. L’aide mise en place dans le sillage de la SRI 2009, a ainsi permis de sécuriser et d’optimiser les impacts de nombreux projets innovants sur le territoire régional.


SRI

AXE 2


14.2 Contrat d’appui à l’innovation individuel ACTION N°14

OBJECTIFS Soutenir les projets d’innovation stratégiques des entreprises industrielles artisanales, de production et de services à l'industrie.

CIBLE / BENEFICIAIRES TPE, PME/PMI, Entreprises de Taille Intermédiaire de moins de 2000 salariés, capitalistique ment

indépendantes. Entreprises industrielles, artisanales de production et de service de haut niveau technologique Rappel : grandes entreprises de plus de 2000 salariés éligibles uniquement dans le cadre des prêts accélérateurs de croissance, dans le cadre de gros projets d’implantation, ou sur certains appels à projets filières.

DESCRIPTION / MODALITES DE LA MESURE Aides individuelles sous forme de subventions ou de prêts à taux zéro aux entreprises pour :

Financer une partie des coûts internes et externes à la charge de l'entreprise nécessaires à la réalisation de programmes de R&D innovation visant à créer des nouveaux produits, nouveaux services ou mettre au point des technologies / procédés innovants

Financer des démarches d'innovation et/ou d'accroissement du niveau technologique dans le cadre des prestations technologiques de réseau mises en œuvre par MPI (pré études technologiques, essais, modélisations, études de faisabilité scientifique et technique, caractérisations de produits, dépôt d'un premier brevet, études d'état de l'art, …):

Nota bene : signature d'un contrat pluriannuel entre la Région et l'entreprise sur la durée du programme d'innovation

Partenaires : ensemble des acteurs du système d’innovation, financement Feder + Région

CALENDRIER / AVANCEMENT INDICATEURS Aide créée en 2009

Instruction au fil de l’eau de la mesure

73 contrats entre 2009 et 2011 Montants engagés : 1,4 M€ par an Retour d’expérience sur les Contrats d’Appui

mis en place par la Région : 5,3 emplois créés par dossier/entreprise accompagnée

OBJECTIFS / FEUILLE DE ROUTE A COURT-TERME Atteindre l’objectif de 500 entreprises soutenues entre 2012 et 2016 (contrats d’appui innovation

et PTR) Maintenir et intensifier la mesure Connecter cette mesure de façon plus marquée avec l’aide au conseil stratégique (mesure 14.1)


SRI AXE 2


14.2 Contrat d’appui à l’innovation individuel

Commentaires et précisions ACTION

N°14


INTERETS LIMITES Pertinence et effet de levier de la mesure Complémentarité avec les dispositifs OSEO Impact prévisible dans le niveau R&D des

entreprises de Midi-Pyrénées

Capacité à bien apprécier le coût des programmes R&D

Innovation non technologique peu ou pas financée via cette mesure

Retombées économiques dans la durée encore incertaines

ENJEUX Mise en place d’un système de suivi-évaluation des projets (impact) Synergie à développer avec en amont les aides aux conseils et en aval le dispositif contrat d’appui

Analyses complémentaires et précisions Les contrats d’appui à l’innovation créés post SRI 2009 offrent une aide précieuse pour accompagner l’innovation sur le territoire. Le dispositif s’articule bien avec les aides régionales - Contrat d’Appui…- et dispositifs nationaux de financement de l’innovation. Il convient de rappeler à cette occasion que le soutien matériel à l’innovation en Midi-Pyrénées ne se résume pas uniquement aux contrats d’appui à l’innovation : La région Midi-Pyrénées a ainsi accompagné 73 PME régionales (hors projet coopératif, FUI et

appels à projet sectoriels), pour un montant de 4,4 M€ sur la période 2009 => 2011 via les contrats d’appui. Pour une part non négligeable de ces dossiers, les investissements sont en outre motivés par les projets de développement plus ou moins innovants (compétitivité de l’outil industriel, lancement de nouveaux produits…)

Les entreprises de la filière agroalimentaire bénéficient par ailleurs d’une mesure spécifique comparable au contrat d’appui, dans l’idée de favoriser la valorisation des ressources agricoles régionales. Depuis la mise en place du PO Feder, nombreuses PME agroalimentaires ont été financées via ce dispositif.

Les aides OSEO se sont maintenues à un niveau élevé sur la période malgré la période de crise traversée (cf. tableau des indicateurs en partie 1)

On remarquera que les contrats d’appui peuvent également être utilisés dans les phases de déploiement industriel de projets innovants ayant été accompagnés au titre des contrats d’appui innovation. Ces résultats favorables sont à mettre au crédit des premières années de mise en œuvre de la SRI.


4. SRI : ENJEUX ET FEUILLE DE ROUTE A COURT TERME


Lors de l’évaluation détaillée par mesure, nous avons pointé les actions à mener à court terme. Ces dernières sont rassemblées dans les tableaux ci-après en précisant les échéances lorsque cela se justifie. Axe 1 : Soutien à la recherche et au transfert de technologies

Mesure Sous-mesure Objectifs à court-terme (2012/2013)

1-Soutenir les dynamiques d’envergures (pôles de compétitivités; projets structurants Oncopôle,

Montaudran Aerospace, IRT; clusters et grappes ...)

1.1 Pôles de compétitivité, grappes et clusters

Maintenir la dynamique de projets de recherche sur les pôles Soutenir la montée en puissance des clusters récemment constitués Privilégier le développement de projets avec forte probabilité de mise

sur le marché rapide

1.2 Projets structurants

Structurer / suivre / accompagner les projets : du concept… à la mise en place opérationnelle

Cartographier précisément l’offre et la mise en réseau des acteurs (oct. 2012)

1.3 MPI

Redéfinir l’offre de service à travers le management de l’innovation sous l’angle non-technologique : design…(déc. 2012)

Elargir le cercle des partenaires : incubateur et l’arrivée des pôles de compétitivité Eau et Derbi…(sept. 2012)

Identifier et mettre en valeur les potentiels régionaux : robotique des services, thermalisme, sport, fonctionnalisation des matériaux et des éco-industries

2-Sensibiliser les acteurs à la culture de l’innovation et à la

PI (Doctoriales, pôle PI à MPI…)

Veiller au bon renouvellement des bénéficiaires, sensibiliser de nouveaux acteurs

Maintenir le rythme d’organisation manifestations de sensibilisation sur les prochains mois ( 2012 et 2013)

3-Développer des dispositifs permettant les liens

chercheurs entreprises (pôles, GIPI, JEInnov, RDT…)


Mettre en place un véritable pilotage stratégique du transfert de technologie (déc. 2012)

3.2 Soutien aux ingénieurs valorisation

Garantir l’accès du dispositif à l’ensemble des acteurs de la recherche dans l’attente de précision sur l’organisation future de la SATT (moyens, fonctionnement et gouvernance)

3.3 Appels à projets sectoriels

Identifier de nouvelles thématiques en lien avec la RI3S pour dupliquer un système d’appels à projets sectoriels qui a fait ses preuves, et arrêter les anciens qui ont atteint leur objectif d’impulsion (sept. 2012)

Mener à terme les appels à projets programmés sur 2012

4-Renforcer la fonction de l’Incubateur dans

l’identification et le suivi de porteurs de projets

Définir une nouvelle feuille de route stratégique pour l’incubateur intégrant la nouvelle donne sur le volet valorisation : SATT, investissement d’Avenir (juin 2012)

Conventionner avec la SATT afin d’optimiser la répartition des rôles entre les deux structures (début 2013)


Réguler le fonctionnement, les échanges entre les outils SATT/MPI/Incubateur/ FAM (fin 2012)

Engager les premières actions

4.1 SRI 2009 FEUILLE DE ROUTE A COURT TERME


Axe 2 : Accompagnement et financement de l’innovation dans les entreprises


6-Mise en place d’un dispositif d’aide à l’intégration de

compétences (Codetech, jeunes diplômés)

Promouvoir plus largement le FRIE Analyser l’intérêt de déployer le dispositif ARDAN et les

groupements d’employeurs sur des projets innovants (septembre 2012)


Mettre en route le fonds d’amorçage (septembre 2012) Engager la réflexion sur d’autres outils financiers, préamorçage

sur des tickets moins élevés 8-Renforcement des outils financiers sur le secteur de

l’innovation

Valider, finaliser la levée de fonds, constitution du capital de départ d’une plateforme d’initiatives « innovation » (début 2013)


14.1 Mise en place d'aides simples et rapides (aide au conseil stratégique)

Atteindre l’objectif de 50 entreprises soutenues entre 2012 et 2016

Mobiliser davantage la mesure sur les projets d’innovation

14.2 Contrat d'appui à l'innovation

Atteindre l’objectif de 500 entreprises soutenues entre 2012 et 2016 (contrats d’appui innovation et PTR)

Connecter cette mesure de façon plus marquée avec l’aide au conseil stratégique (mesure 14.1) (dès les prochaines instructions de dossiers)

5-Mieux diffuser l’information des dispositifs existants dans

les entreprises

Développer progressivement de nouveaux outils et fonctionnalités sur le portail (fin 2012)

Pérenniser les succès de MidInnov et Midinvest Axes 3 et 4 : Optimiser la visibilité du territoire et mettre en place une

gouvernance


10-Renforcer le RDT Continuer la professionnalisation du RDT (programme de

formation en 2012) Optimiser le suivi des « projets »


Lancer le portail « Innover en Midi-Pyrénées » (fin 2012 –

début 2013) Mieux cibler la communication sur l’apport de la SRI

13-Renforcer la collaboration entre organismes de

financements publics et privés (plateformes financières, clubs


Poursuivre le suivi des clubs d’investisseurs dans les pôles (et

Digital Place) et lancer le club d’investisseurs Agrimip Innovation

9-Mise en place d’une gouvernance (COS, tableau de bord et recrutement permanent

d’un secrétaire Général de la SRI)

9.1 Gouvernance 9.2 Animation et pilotage

Construire, enrichir le système d’information (septembre 2012) Définir la SRI 2020 (fin juillet v0, format définitif fin d’année) Animer des groupes de réflexions, chefs d’entreprises, dont les

résultats viendront alimenter les travaux de la SRI (d’ici mi juillet 2012 )

La mise en œuvre des actions relève de la responsabilité de chaque opérateur plus spécialement en charge de la mesure. La gouvernance de la SRI, outre la responsable de certains projets, s’attachera à s’assurer du respect global de la feuille de route.


Parmi les mesures supra, des efforts particuliers doivent porter sur deux mesures en souffrance aujourd’hui alors qu’elles paraissent déterminantes pour le déroulement de la SRI : La mise en place du portail innover en Midi-Pyrénées : vecteur de communication

et sensibilisation auprès des entreprises du territoire, c’est aussi un outil de marketing territorial très appréciable pour attirer des entreprises innovantes en Midi-Pyrénées

La concrétisation du système d’information sur la SRI : outil incontournable comportant des indicateurs d’activités et de résultats à présenter en préambule de toute réunion de la gouvernance stratégique et cohérent avec la mise en place d’un contrat d’objectif pour la SRI 2020. On rappellera qu’un groupe de travail spécifique sur le thème des indicateurs devrait prochainement rendre ses conclusions

S’agissant des nouvelles actions à lancer post évaluation à mi parcours, deux priorités se dégagent. Elles résultent des évolutions importantes constatées dans l’écosystème innovation depuis 2009. La définition précise des périmètres d’intervention et collaborations entre les

acteurs impliqués sur la thématique « valorisation » : de la détection / sensibilisation des chercheurs à la création d’entreprises (acteurs concernés : SATT, Incubateurs, MPI, Fonds d’amorçage, future plateforme d’initiatives..)

La nécessaire cartographie et mise en cohérence des plateformes diverses d’innovation sur le territoire. Si l’exercice peut être conduit sur le deuxième semestre 2012, il devra se poursuivre sur les prochaines années, car la plupart des plateformes voient leur positionnement stratégique et modèle économique grandement évoluer au fil des mois (priorité de la SRI 2020 ?)

****** Bien entendu, le travail d’élaboration de la SRI 2020 se poursuit conformément à la méthodologie présentée en introduction et dans le respect des souhaits de la Commission Européenne. Au sortir du travail évaluatif et des entretiens conduits avec les acteurs clés quelques pistes se dessinent; elles sont brièvement décrites dans le prochain chapitre.


Premières orientations stratégiques Sans présager de la mouture finale de la SRI qui paraitra fin 2012, plusieurs enjeux justifient probablement de figurer en bonne place dans le document d’orientation : Maintenir la diffusion de l’innovation dans les PME comme objectif n°1 de la

SRI 2020 Favoriser la croissance des « belles » PME via des dispositifs et outils

financiers adaptés : innovation et international des voies de développement incontournables pour les PME à potentiel

Mettre en cohérence les outils de transfert en particulier des plateformes

pour une meilleure efficacité, efficience et lisibilité. Etablir des contrats d’objectifs et de moyens avec les structures de transfert

Concentrer des moyens importants pour favoriser la mise sur le marché des

innovations « post valorisation ». Conforter l’écosystème. Compléter l’offre de financement haut de bilan sur quelques chaînons

manquants (si non-réalisé d’ici 2013 / cf. feuille de route à court terme ) Gérer le portefeuille d’activités « innovantes » de Midi-Pyrénées (cf. Smart

spécialisation) : conforter les compétences établis, favoriser des filières émergentes et singulières de la région

Créer les conditions favorables aux innovations inter-filière Développer un environnement favorable pour les innovations non

technologique (services) : capacité de conseil et dispositifs financiers ad hoc

Intervenir prioritairement sur des programmes de RDI et moins sur des

programmes immobiliers

4.2 SRI 2014-2020 / PREMIERES PISTES


Midi-Pyrénées et SMART SPECIALISATION La Commission Européenne plaide avec raison en faveur d’une spécialisation intelligente des régions européennes afin d’optimiser l’efficience de son intervention. Les « inputs », données de base pour construire la SMART SPECIALISATION

en Midi-Pyrénées Des filières stratégiques, des thèmes d’excellence pour la recherche, des réseaux établis, des tendances mondiales inéluctables, une histoire et géographie particulière…: autant de points d’ancrage pour la définition d’une spécialisation motivée et intelligente du territoire midi pyrénéens :


Filières stratégiques Exemples de thématiques différenciantes Aéronautique, Spatial, Systèmes embarqués

Télé-détection, collecte de données et localisation Ingénierie des systèmes et logiciels critiques (transports, santé,

domotique…) Electronique embarquée Interactions homme – système

Santé – Biotechnologies Programme cancer sur les bases des travaux développés à l’Oncopôle (le Conseil Régional a engagé en 2011 un plan Cancer de 35 M€). Un bioparc comme l’Oncopôle thématisé dans le cancer, il n’y en a que 2 au monde (Oslo et Toulouse).

Télésanté –télémédecine, e-santé (à l’interface des filières Aéronautique et TIC)

Compétences en gériatrie à valoriser (Premier gérontopôle de France)

Compétences spécifiques en cellules souches et en maladies métaboliques

Agro-alimentaire Microorganisme Sécurité sanitaire Biologie de la conservation Traçabilité et suivi toxicologique des produits alimentaires et

agricoles Technologie de fermentation Capteurs Utilisation des agroressources et de procédés verts dans l’industrie

Matériaux Nano-matériaux Usinage à très grande vitesse (concept fondé par Forest Liné -

Aveyron) Mécatronique dont robotique et machines-outils (3 clusters sur

l’aveyron + Midi-Pyrénées = un des rares centres en France à faire encore de la machine-outils)

Matériaux composites et usinage des métaux durs et tendres (des centres de développement en gestation notamment sur le massif central – interclustering avec 7 pôles et VIAMECA)

TIC Edition logicielle (offres Saas, logiciel libre, serious game…)

Energie et éco-activités Energies décarbonées Biocarburants

Bois Valorisation des essences régionales (feuillus) : bois-construction…

Eau Capteurs, filtration, membrane

Tourisme Economie du bien-être (thermalisme, gastronomie…)

Sujets transverses Vieillissement de la population : source d’innovation sur l’ensemble des filières, e-santé


ANNEXES


Type de projet soutenu Descriptif

Montant des I. A.

(en M d’€)

Initiative d'excellence

Université de Toulouse (UNITI) : Six membres fondateurs : Université Toulouse I Capitole, UT1-Capitole; Université Toulouse II Le Mirail, UT2; Université Toulouse III Paul Sabatier, UPS; Institut National Polytechnique de Toulouse (7 grandes écoles), INP; Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse, INSA; Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace, ISAE. Onze membres associés.

750 en capital

Initiatives d'excellence en

formations innovantes

CMI-FIGURE : Formation en InGénierie d'Universités de REcherche (Aix-Marseille, Avignon, Besançon, Bordeaux, La Rochelle, Lille, Lyon, Montpellier, Nancy, Paris, Poitiers, Toulouse)

10

DEFI DIVERSITES : Déployer l'Excellence en Formations d'Ingénieurs par et pour les DIVERSITES (Toulouse, Albi)**

4

FINMINA : Réseau national pour les Formations INnovantes en MIcro et NAnoélectronique (Montpellier, Toulouse, Rennes, Paris, Orsay, Grenoble, Lyon, Strasbourg, Aix-Marseille Talence, Limoges, Villeneuve d'Ascq)

4,4

FORMADIME : Formation à Distance pour les Métiers de l'Education (Paris, Toulouse) 2,2

FREDD : Ecole d'économie de Toulouse-TSE : FoRmer les Economistes De Demain (Toulouse)** 7

INNOVENT-E : Institut français de formations ouvertes et à distance pour soutenir le développement et la création de PME-PMI innovantes à l'export (Rouen, Villeurbanne, Rennes, Strasbourg, Nancy, Bourges, Limoges, Toulouse, Paris, Compiègne, Troyes, Belfort)

5,5

MIRO.EU-PM : Master Interdisciplinaire par Regroupement des Organismes Economiques et Universitaires dans le territoire Pyrénées-Méditerranée (Perpignan, Amélie les Bains, Tautavel, Paris, Gérone)

5,5

Laboratoires d'excellence

CEBA : Centre d'Etude de la Biodiversité Amazonienne (Cayenne, Bordeaux, Champenoux, Fort-de-France, Kourou, Montpellier, Paris, Toulouse)

12

CIMI : Centre International de Mathématiques et d'Informatique (de Toulouse) (Toulouse)** 12

DRIIHM / IRDHEI : Dispositif de recherche interdisciplinaire sur les Interactions Hommes-Milieux (Paris, Toulouse, Marseille, Aix-en-Provence, Lyon, Cayenne, Ouagadougou, Bamako, Dakar)

6,5

GANEX : Réseau national sur GaN (Bordeaux (Talence), Clermont-Ferrand (Aubière), Caen, Tours, Marcoussis, Orsay, Montpellier, Metz, Toulouse, Lille (Villeneuve d'Ascq), Nantes, Sophia Antipolis (Valbonne), Grenoble (Saint-Martin-d'Hères), Lyon (Villeurbanne)

9,5

IAM-TSE : Ecole d'économie de Toulouse : Incitations, Acteurs et Marchés : Nouveaux paradigmes pour la régulation des marchés et les politiques publiques (Toulouse)**

15

IAST : Institut d'études avancées à Toulouse (Toulouse)** 25

IRON : Radiopharmaceutiques Innovants en Oncologie et Neurologie (Strasbourg; Caen; Rennes; Tours; Orléans; Nantes (Saint-Herblain); Angers)

4,5

LABEX FCD : LABEX Finance & Croissance Durable (Strasbourg, Caen, Rennes, Paris, Champs-sur-Marne, Jouy-en-Josas, Évry, Palaiseau, Malakoff, Nanterre, Villetaneuse, Cachan, Créteil, Cergy-Pontoise, Toulouse, Aix-en-Provence (Les Milles), Marseille, Grenoble (Saint-Martin-d'Hères), Lyon (Ecully)

8,5

NEXT : Nano, Mesures Extrêmes & Théorie (Toulouse)** 10

OCEVU : Origines, Constituants et EVolution de l'Univers (Montpellier, Toulouse, Marseille) 10

ParaFrap : Alliance française contre les maladies parasitaires (Strasbourg, Bordeaux, Roscoff, Paris, Montpellier, Toulouse, Lille, Marseille, Grenoble)

12

SERENADE : Vers une conception de nanomatériaux innovants, durables et sûrs (Paris, Créteil, Montpellier, Toulouse, Nantes, Senlis (Verneuil-en-Halatte), Aix-en-Provence (Saint-Paul-lès-Durance), Marseille, Grenoble)

11

ANNEXE 1 – INVESTISSEMENTS D’AVENIR


SMS/SSW : STRUCTURATIONS DES MONDES SOCIAUX (Toulouse)** 7

SOLSTICE : SOLaire : Science, Technologie, Innovation pour la Conversion d'Energie (Font-Romeu-Odeillo-Via, Albi, Montpellier, Paris, Perpignan)

5

STORE-EX : Laboratoire d'excellence sur le stockage électrochimique de l'énergie (Amiens, Marseille-Aix-en-Provence, Montpellier, Nantes, Paris, Pau, Toulouse)

9,5

TOUCAN : Analyse intégrée de la résistance dans les cancers hématologiques (Toulouse, Grenoble) 5

TULIP : Vers une théorie unifiée des interactions biotiques : rôle des perturbations environnementales (Toulouse)**

9

Equipements d'excellence

ANINFIMIP : Equipements plateforme animalerie infectieuse de haute-sécurité de Midi Pyrénées (Toulouse)**

2,5

CRITEX : Parc national d'équipements innovants pour l'étude spatiale et temporelle de la Zone Critique des Bassins Versants (Toulouse, Monptellier, Rennes, Strasbourg, Plouzané, Avignon, Grenoble, Anthony, Paris, Besançon, Orléans)

7

EQUIP@MESO : Equipement d'excellence de calcul intensif de Mesocentres coordonnés – Tremplin vers le calcul petaflopique et l'exascale (Paris, Grenoble, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Reims, Rouen, Strasbourg, Toulouse)

10,5

GENEPI : Equipement de gazéification pour plateforme innovante dédiée aux énergies nouvelles (Grenoble, Albi)

3,85

LEAF : Plateforme de traitement laser pour l'électronique flexible multifonctionnelle (Villeneuve d'Ascq, Toulouse)

2,6

MIMETIS : Microscopie Interférométrique et Microscopie Electronique en Transmission In Situ (Toulouse)**

3,5

NANOIMAGESX : Construction et exploitation d'une ligne de nanotomographie au synchrotron SOLEIL (Tours Saint-Aubin, Bordeaux, Orléans, Nancy, Toulouse, Saclay, Paris Est, Paris Centre, Bondy)

7,6

REFIMEVE+ : RESEAU FIBRE METROLOGIQUE A VOCATION EUROPEENNE + (Paris, Villetaneuse, Orsay, Palaiseau, Aix-Marseille, Toulouse, Besançon, Villeneuve d'Ascq, Talence, Nice, Grenoble Saint Martin d'Hères)

6,7

RESIF-CORE : Réseau sismologique et géodésique français : l'équipement fondamental (Meudon, Paris, Strasbourg, Montpellier, Clermont-Ferrand, Toulouse, Nantes, Nice, Grenoble)

9,3

ROBOTEX : Réseau national de plateformes robotiques d'excellence (Paris, Besançon, Cergy, Clermont-Ferrand, Compiègne, Grenoble, Marseille-Aix-en-Provence, Montpellier, Nantes, Nice, Poitiers, Rennes, Strasbourg, Toulouse)

10,5

XYLOFOREST : Plateforme d'Innovation "Forêt-Bois-Fibre-Biomasse du Futur" (Bordeaux, Cluny, Épinal, Montpellier, Nantes, Orléans, Pau, Toulouse)

10,2

Pôle de recherche hospitalo-

universitaire en

Cancérologie

CAPTOR : Pharmacologie contre le cancer à Toulouseet sa région 10

Total Pôles d'excellence : 37 projets retenus 1 044,35

Biotechnologies et

bioressources

AKER : Innover pour une filière française durable : Réinvestir la diversité allélique de la betterave par le développement de nouveaux outils -omics et de nouvelles stratégies de sélection (Paris, Versailles, Angers (Beaucouzé), Montpellier, Rennes, Lille (Villeneuve d'Ascq, Cappelle-en-Pévèle), Toulouse (Castanet-Tolosan)

5

BFF : Biomasse pour le Futur (Paris, Episy, Marne-la-Vallée, Carrières-sous-Poissy, Versailles ( Vélizy- Villacoublay, Thiverval-Grignon, Guyancourt), Guerville, Evry (Boigneville), Péronne, Montpellier (Mauguio), Narbonne, Saint Pal de Mons, Unverre,Donzère, Toulouse (Mondonville), Beauvais (Méru), Rodez, Sophia Antipolis)

10

PeaMUST : Adaptation Multi-STress et Régulations biologiques pour l'amélioration du rendement et de la stabilité du pois protéagineux (Paris, Versailles (Thiverval-Grignon, Guyancourt), Le Pecq, Evry, Orsay, Rodez, Dijon, Toulouse (Castanet-Tolosan), Montpellier, Rennes (Le Rheu), Grenoble, Angers (Beaucouzé), Lille (Mons-en-Pévèle), Lestrem, Clermont-Ferrand (Riom, Chappes), Amiens, Péronne, Froissy)

5,5


PROBIO3 : Production biocatalytique de bioproduits lipidiques à partir de matières premières renouvelables et coproduits industriels : application biokérosène (Paris, Versailles (Jouy-en-Josas), Orsay, Nanterre (Suresnes, Rueil-Malmaison), Toulouse, Bordeaux (Pessac), Péronne (Mesnil-Saint-Nicaise), Amiens (Dury), Avignon)

8

RAPSODYN : Optimisation de la teneur et du rendement en huile chez le colza cultivé sous contrainte azotée : accélération de la sélection devariétés adaptées grâce à des approches de génétique et de génomique (Melun (Verneuil-l'Etang), Versailles (Thiverval-Grignon), Rodez, Caen, Toulouse (Mondonville, Saint-Sauveur), Rennes (Le Rheu), Grenoble, Mont-de-Marsan)

6

SUNRISE : Ressources génétiques de Tournesol pour l'amélioration de la stabilité de production d'huile sous contrainte hydrique (Paris, Versailles (Jouy-en-Josas, Thiverval-Grignon), Gif-sur-Yvette, Evry, Rodez, Toulouse (Castanet-Tolosan, Mondonville, Saint-Sauveur), Montauban (Caussade), Bordeaux (Villenave d'Ornon), Mont-de-Marsan)

7

SYNTHACS : biologie synthétique pour la synthèse de molécules chimiques à haute valeur ajoutée à partir de ressources carbonées renouvelables (Toulouse)**

3,5

Démonstrateur préindustriel

en biotechnologie

TWB : Centre de Biotechnologies Blanches de Toulouse (Toulouse)** 20

Infrastructures nationales en biologie-santé

ANAEES : Station d'Ecologie Expérimentale du CNRS (Saint-Pierre-lès-Nemours, Dijon, Rennes, Montpellier, Nancy, Saint-Girons, Avignon, Grenoble, Thonon-les-Bains, Cayenne)

14

Biobanques : Infrastructure nationale de Biobanques (Amiens, Angers, Besançon, Bobigny, Bondy, Bordeaux, Brest, Caen, Clermont-Ferrand, Clichy, Créteil, Dijon, Évry, Grenoble, Lille, Limoges, Lyon, Maisons-Alfort, Marseille-Aix-en-Provence, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Nîmes, Paris, Perpignan, Reims, Rennes, Saint-Étienne, Strasbourg, Thiverval-Grignon, Toulouse, Tours, Villejuif)

17

ECELLFRANCE : recherche clinique dédiée à la thérapie par cellules souches adultes pour le traitement des maladies dégénératives (Clamart, La Plaine-Saint-Denis, Montpellier, Toulouse, Grenoble)

12,5

F-CRIN : Plateforme Nationale d'Infrastructures de Recherche Clinique (Besançon, Bordeaux, Brest, Cayenne, Clermont-Ferrand, Créteil, Dijon, Garches, Grenoble, Lille, Limoges, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Montpellier, Nancy, Nantes, Paris, Poitiers, Rennes, Rouen, Saint-Étienne, Saint-Pierre, Strasbourg, Toulouse, Tours, Villejuif)

18

France-Génomique (Évry, Marseille-Aix-en-Provence, Nice, Paris, Strasbourg, Toulouse) 60

Phenome : Centre français de phénomique végétal (Paris, Thiverval-Grignon, Versailles, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Montpellier, Toulouse, Nantes, Avignon)

24

ProFI : Infrastructure Française de Protéomique (Grenoble, Strasbourg, Toulouse) 15

Total Santé et biotechnologies : 15 projets soutenus 225,5

Action espace

Myriade Evolutions (Midi-Pyrénées, PACA) 40

Satellites du Futur (Midi-Pyrénées, Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur) 42,5

SWOT (Midi-Pyrénées, Ile de France, PACA, Aquitaine, Languedoc Roussillon, Rhône-Alpes) 170

Total Transport : 3 projets soutenus 252,5

Institut de recherche

technologique IRT AESE : aéronautique, espace, systèmes embarqués (Toulouse) 145

Société d'accélération du transfert de

technologie SATT MIDI-PYRENEES (Toulouse) 70

Total Valorisation de la recherche : 2 projets soutenus 215


IRT Aéronautique Espace et Systèmes Embarqués

Contexte Forte de son dynamisme dans les filières de l’aéronautique, l’espace et les systèmes embarqués, la Région Midi-Pyrénées est devenue la 1ère région mondiale pour l’aéronautique et la 1ère région européenne pour l’industrie spatiale. De nombreuses initiatives consolident cette place d’acteur incontournable à l’échelle mondiale : création d’un pôle de compétitivité (Aerospace Valley), d’un Réseau Thématique de Recherches Avancées sur les Sciences et Technologies pour l’Aéronautique et l’Espace (STAE), pôle universitaire reconnu pour ses formations dédiées à l’aéronautique et au spatial… et l’IRT AESE vient compléter ce tissu économique. Objectifs Réunir les acteurs académiques et les industriels des filières concernées Elaborer, promouvoir et valoriser de nouvelles technologies à un niveau de maturité en phase

avec les besoins industriels Renforcer la position compétitive des industriels majeurs de ces filières au niveau mondial et

dynamiser le tissu des PME/PMI Description Un opérateur de recherche technologique Une offre de services pour le compte des industries, afin de leur permettre d’améliorer leurs

performances socio-économiques Un fonctionnement en synergie avec l’environnement scientifique et économique de haut niveau

existant, ( forte continuité des travaux et réflexions du Réseau Technologique de Recherche Avancée STAE) dans un objectif d’intégration cohérente de la chaîne complète de l’innovation : recherche fondamentale, recherche technologique et mise sur le marché

4 plates-formes domaines technologiques stratégiques : - Atome Technologie, nano et micro technologies à l’usage de l’aéronautique, de l’espace et

des systèmes embarqués - Technologies aérothermodynamiques, structures et matériaux innovants - Technologies d’ingénierie et d’intégration des systèmes embarqués, aérospatiaux et de

leurs applications - Génération et gestion dynamique de l’énergie embarquée

13 programmes de recherche technologiques mutualisées, moteurs essentiels de l’innovation et de la coopération entre les acteurs

Gouvernance Un comité d’administration en charge du règlement intérieur, du plan triennal, … Un Directeur de la formation en charge d’identifier les besoins de formation initiale et continue Une équipe d’une vingtaine de personnes et en complément un nombre important de personnels

rattachés aux programmes de recherche Calendrier Création d’une association de préfiguration en septembre 2011 Mise en place courant du second semestre 2012 1er bilan de l’IRT lors de la première période triennale 18 mois entre la création de la plateforme et son opérationnalité Premières formations à n+3 et premiers stagiaires à n+2

ANNEXE 2 – PROJETS STRUCTURANTS


Indicateurs et chiffres clés : Un investissement initial évalué à 114 M€ sur 3 ans pour les plateformes

technologiques, cofinancé par l’État (80 M€) et les industriels partenaires (34 M€) Une dotation annuelle de fonctionnement versé par l’Etat à hauteur de 6,5M€ par an sur 10 ans,

afin d’accompagner des recherches propres à l’IRT adossées à 111M€ de financements privés. Des flux d’activités de recherche technologique estimés à près de 250 M€ sur les 10 prochaines

années.


Toulouse White Biotechnology Contexte Le concept de démonstrateur préindustriel TWB est né en 2010, porté par la volonté de créer une infrastructure d’excellence internationale en biotechnologies blanches, qui devrait favoriser l’émergence de la bio-économie basée sur la transformation du carbone renouvelable en développant jusqu’à l’échelle préindustrielle de nouveaux bioprocédés. Objectifs Promouvoir les biotechnologies industrielles (blanches) et stimuler l'émergence de la bio-

économie par l’implémentation de nouvelles filières de production basées sur l’utilisation du carbone renouvelable

Catalyser l'innovation scientifique Conforter les liens entre la recherche fondamentale, appliquée et l'industrialisation Description Un projet lauréat en mars 2011 de l’appel à projet des Investissements d’Avenir « Santé et

Biotechnologie - Démonstrateurs préindustriels » Considéré comme un "futur centre d'excellence dans le domaines des biotechnologies

industrielles dites blanches" Repose sur une Unité Mixte de Service (UMS), sous la triple tutelle INRA/INSA/CNRS Fonctionne en synergie avec le Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Biologiques et des

Procédés (LISBP) de l’INSA de Toulouse (UMR INRA 792 et UMR CNRS 5504), possédant une expérience de plus de 40 ans dans le domaine du Génie Biochimique et des Procédés et internationalement reconnu pour son niveau d’expertise dans les domaines de la biocatalyse, de la physiologie microbienne, du génie microbiologique et des procédés de l’environnement

Son activité : création et conception d’outils biologiques (microorganismes, consortia microbiens et enzymes) qui seront implantés au cœur de procédés industriels innovants et rentables. Ces procédés ouvrent de nouvelles voies de productions durables, permettant la fabrication de commodités chimiques, énergétiques, domestiques ou alimentaires

8 plate-formes technologiques mises en place : - Plate-forme de criblage à haut et ultra-haut débit - Plate-forme analytique - Plate-forme de culture microbienne et de biotransformation - Plate-forme d’opérations unitaires en amont (prétraitements des matières premières,…) et

en aval (purification, formulation, etc.) des procédés - Plate-forme de traitement de l’information - Plate-forme d’évaluation environnementale - Plate-forme de sciences humaines et sociales - Plates-formes de proximité, telles que le Métabopole

Le développement de projets R&D compétitifs (ex : SYNTHACS qui vise à synthétiser par voie biologique des molécules à haute valeur ajoutée à partir de ressources carbonées renouvelables) et précompétitifs qui sont en cours d’évaluation par les partenaires industriels de TWB

Une implication dans la formation d’ingénieurs et de doctorants (développement d’un master spécialisé, bourses de doctorat et post-doctorat) et services de formation continue pour les entreprises et les laboratoires publics


Gouvernance Un consortium public/privé, d’où émerge un Conseil d’Orientation Stratégique chargé de la

sélection des projets de recherche TWB Ce consortium est composé d’instituts publics de recherche et de formation, de collectivités

territoriales, de 19 entreprises du secteur industriel, de 5 investisseurs et de 2 pôles de compétitivité : IAR et AgriMip Innovation

Pilotage INRA/ INRA Transfert Calendrier Second semestre 2011 : Négociation de la convention avec l’Agence Nationale de la Recherche

(ANR) 2011-2012 : Négociation de l’accord de Consortium entre Fondateurs Sélection des premiers projets de recherche académique (apport Région de 200 K€) premier

semestre 2012 2014-2016 : Ouverture du Consortium à de nouveaux partenaires 2015 : Evaluation de TWB 2015-2020 : Fonctionnement à plein régime (4 à 5 projets par an) Indicateurs et chiffres clés Une budget d’environ 80 M€ sur 10 ans Une subvention de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) de 20 M€ dont 10 M€

d’investissement Un financement par des organismes à hauteur de 17 M€ Des revenus estimés à plus de 51 M€ Une équipe de 15 personnes en 2012 et de plus de 65 en 2019


Société d'Accélération du Transfert de Technologie Midi-Pyrénées « TTT » (Toulouse Tech

Transfer) Contexte Dans le cadre de l’action « Fonds national de valorisation » du programme des investissements d'avenir , il est prévu le financement de sociétés d’accélération du transfert de technologie (SATT), qui ont pour missions de financer les phases de maturation de projets et d’effectuer des prestations de services de valorisation principalement au profit de leurs actionnaires locaux : détection des innovations valorisables, gestion et commercialisation de la propriété intellectuelle, veille, … TOULOUSE TECH TRANSFER, créée par la CDC, le PRES de l’Université de Toulouse et le CNRS, et labellisé en juillet 2010, a pour objectif d’amplifier l’avantage comparatif déjà solide que possède la région en matière de recherche et d’innovation.

Objectifs Gérer la propriété industrielle et son transfert pour l’ensemble des acteurs de la recherche

publique, simplifiant ainsi le paysage de la valorisation de la recherche, et offrant un accès rapide et efficace aux entreprises désireuses d’innover par la recherche

Créer un guichet unique (regroupement du département de valorisation du PRES, SAIC, …) afin d’améliorer le service rendu aux chercheurs et aux entreprises et d’ainsi faciliter les transferts de technologies issus de la recherche publique

Description Soutien la maturation de résultats de recherche détectés, en établissant la valeur économique de

ces résultats, soit : - Techniquement, au travers du développement de preuves de concept, preuves de

faisabilité, prototypes et essais - Juridiquement, en protégeant les résultats de manière à en accroître la valeur ; ceci inclut

notamment les dépôts et la gestion des brevets - Economiquement, par l’identification du ou des marchés sur lesquels l’innovation peut

trouver ses clients, et par la structuration de l’approche de ces marchés Activités des services aussi bien pour le compte des chercheurs que des entreprises (conseil en

innovation, prestations de maturation, …) Soutien à la création de start-up en collaboration avec l’incubateur régional (convention à venir) Valorisation des Sciences Humaines et Sociales et des Lettres Langage et Arts également,

pouvant aboutir à de nouveaux produits et à la mise en place d’un « licensing socialement engagé »

Des thématiques prioritaires en lien avec les pôles d’excellence présents en Midi-Pyrénées : - Sciences de l’univers, planètes, espace et environnement - Mathématiques, sciences de l’information et de la communication, ingénierie - Sciences de l’ingénieur - Sciences de la vie - Sciences de la matière - Patrimoine, apprentissage, création et société


Gouvernance Société sous la forme d’une SAS (capital social : 1 M€) Trois actionnaires : l'Etat, via la Caisse des dépôts, actionnaire à hauteur de 33 %, le CNRS (25

%) et le PRES (42 %) Calendrier Convention liant les partenaires de la SATT (Etat, ANR, CNRS, PRES-Université de Toulouse)

signée en décembre 2011 Lancement en février 2012 Février – Juin 2012 : phase de montée en puissance (effectifs actuels : 15 personnes) Déploiement des activités par secteurs économiques, dont le choix a été fait en lien avec les

filières prioritaires de la SRI notamment : premiers secteurs adressés sont ceux de la santé, puis des transports, suivis par le secteur des technologies de l’information et de la communication, puis le secteur agroalimentaire et le domaine des greentech

Indicateurs et chiffres clés Des investissements d'Avenir à hauteur de 70 M€ sur 10 ans 80 projets lancés depuis la création Les objectifs à 10 ans :

- 700 projets accompagnés - Création de 130 start-up - 1 500 emplois générés dont 120 personnes à la SATT - 116 M€ investis en maturation - Plus de 25 M€ reversés

Un investissement planifié sur les projets en 10 ans de plus de 60 M€, avec un objectif d’autofinancement en fin de période

La SATT, résultat de l’appel à projets Investissements d’Avenir est aussi une mesure à part entière de la SRI définie en 2009

La SATT est ainsi présentée sous un format de fiche standardisée, réservée pour la présentation des mesures de la SRI, plus en avant dans le document

Nota bene : contribution également de la Région, l’Etat et le FEDER via le financement dans les

laboratoires publics d’ingénieurs de valorisation chargé de passer du stade du brevet au prototype ou process industriel.


UNITI (University de Toulouse Initiative) Contexte Le monde académique toulousain est riche de sa grande diversité : 94 000 étudiants, 7 100 chercheurs et enseignant-chercheurs, 4 universités, 11 écoles d’ingénieur, 6 instituts et écoles, 3 RTRA/S (Réseau Thématique de Recherche Avancée/Scientifique), 6 Labex (Laboratoire d'Excellence), 11 Equipex (Équipement d'Excellence), 8 Instituts Carnot, TWB

IRT ... Le projet UNITI, lauréat de l’appel à projet Initiative d’Excellence des investissements d’avenir en 2012, propose une restructuration complète de cet ensemble en vue de créer à Toulouse une université unique de rang mondial qui soit cœur de l’écosystème de l’innovation. Objectifs Classer l’Université de Toulouse unifiée au Top 100 du classement ARWU d’ici 20 ans Créer un campus d’excellence dont les acteurs, grâce à leurs performances académiques,

pourront rivaliser avec leurs pairs et figurer au Top 20 du classement de référence ARWU Description La création d’un campus d’excellence via l’animation et le financement d’un périmètre

d’excellence noté UT*, constitué initialement des LABEX (Laboratoires d’Excellence) labellisés par le Commissariat Général à l'Investissement, et renforcé par la suite par d’autres projets de recherche sélectionnés par un Groupe d’Évaluation Scientifique dont les membres sont des chercheurs extérieurs de haute qualité scientifique

Le renforcement de l’attractivité de l’UT se fera également par le financement de cinq programmes concernant la recherche par le fonds IDEX : - La consolidation des LABEX et le financement des 10 LABEX de la 2ème vague - Des chaires (permanentes et temporaires) - Des équipements de haut niveau - Des Défis Scientifiques Transverses et Émergents ouverts sur les enjeux sociétaux - Des Actions Thématiques Stratégiques

Les Actions Thématiques Stratégiques, projets de recherche en lien avec des enjeux à long terme industriels et sociétaux, seront lancés dans trois secteurs (aéronautique, espace et systèmes embarqués ; cancer, biologie et santé ; agronomie), en synergie avec les autres structures du tissu local (RTRA, RTRS, pôles de compétitivité, IRT…). Leur gouvernance sera ouverte aux partenaires industriels les soutenant et permettra de partager la construction d’une feuille de route stratégique concernant toute la chaîne de l’innovation allant de l’ATS au pôle de compétitivité

Le soutien de l’ensemble du processus de valorisation via sa filiale SATT (Sociétés d'Accélération de Transfert de Technologie) et en lien avec l’incubateur Midi-Pyrénées

Une offre globale de formation refondée avec un renforcement de la diversité des filières, la création de filières progressivement plus exigeantes labellisées UT* …

Gouvernance Une organisation en trois échelons université/collège/département avec une seule autorité

centrale (Directeur Général Exécutif) et une délégation des pouvoirs Trois organes consultatifs

- Le Sénat Académique (représentant la communauté scientifique et pouvant interpeller le DGE, le Directoire et le CS sur toute question académique)

- Le Conseil d’Orientation Stratégique (ensemble des parties prenantes à l’UT, animant la réflexion sur la recherche et l’enseignement en lien avec les partenariats)

- Le Conseil d’Université (regroupant les membres des différents Conseils de Collège, constituant un large Forum démocratique de réflexion de l’Université de Toulouse)


Calendrier Une transformation initiée en 2012 et pleinement opérationnelle en 2018, qui se fera par étapes

successives tous les deux ans : - 2012 : l’ensemble des organes d’un Grand Établissement à statut d’Université dérogatoire

sont mis en place - 2014 : les établissements universitaires existants, renommés "collèges", seront

disciplinairement unifiés par un regroupement des unités de recherche et d’enseignement - 2016 : changement de statut des collèges unifiés dans le cadre du futur Plan Quinquennal

et intégration au sein d’UT sous la forme d’établissements rattachés - 2018 : les conseils d’administration des Collèges se transforment en Conseils de Collège

Un projet acté, qui reste en phase de structuration au fil des mois…

Indicateurs et chiffres clés Dotation en capital demandée : 1 340 M€ Dotation proposée par le CGI : 750M€ Dès 2013 :

- les 5 programmes IDEX = 30 M€ financements IDEX/an - effet de levier : 1 € de financements IDEX 2-3 € de ressources complémentaires au

bénéfice de l’équipe lauréate après évaluation par le GES Programme de chaire de l’UT lié à l’IDEX : création de 90 chaires prévue Objectif d’ici 2016 de 1000 diplômés de licences et masters « étoilés » A partir de 2016, objectif de 10 % du flux national de diplômés d’ingénieurs/an (soit 3000

diplômés/an)


Centre National de Ressources Génomiques Végétales (CNRGV)

Thématique : Sciences du vivant Porteurs et membres actifs : INRA, laboratoires académiques de recherche, Objectif : Le but de la mise en place d’une telle structure est de centraliser l’ensemble des

ressources génomiques végétales créées à l'INRA ainsi que dans d'autres instituts de recherche publics et privés. Le CNRGV est un centre de ressources biologiques (CRB) unique en France chargé de la conservation et de la valorisation de ces ressources génomiques végétales. Ce centre est une ressource pour toute entreprise spécialisée dans la sélection variétale.

Budget : 3,791 M€ Avancement : Bâtiment en cours de construction.

Plateforme génomique/plateforme bioinformatique

Thématique : Sciences du vivant Porteurs et membres actifs : INRA, laboratoires académiques de recherche Objectif : Ce projet vise au maintien et à l'amélioration du service proposé par les plate-formes

Génopole de séquençage & Génotypage (CRGS) d'une part et de bio-informatique d'autre part. Ces deux plateformes fournissent les outils collectifs indispensables à tous les laboratoires de recherche publics et privés impliqués dans les programmes régionaux de production et d'analyse génomiques à grande échelle. Au plan stratégique, les deux plates-formes sont localisées sur le même site. Elles ont une expérience de travail en commun. Les deux plateformes fonctionnent en synergie et plusieurs projets de recherche s’appuient sur elles.

Budget : 3,394 M€ Avancement : Equipements plateforme génomique mis en service en 2010, une partie des

équipements plateforme bioinformatique en cours d’acquisition et d’autres mis en service en 2010.

Plateforme technologiques : la protéomique dans l’analyse et la compréhension du vivant, le réseau d’imagerie optique et la cristallographie pour la biologie et la santé

Thématique : Sciences du vivant Porteurs et membres actifs : CNRS, laboratoires académiques de recherche. Objectif : le programme vise à soutenir et à développer trois plateformes technologiques dans

les domaines de la protéomique, de l’imagerie, et de la cristallographie. Cette opération repose sur des centres de compétences et de ressources labellisés RIO et Génopôle Toulouse Midi-Pyrénées parfaitement positionnés dans leur domaine respectifs au niveau national et international.

Budget : 8,2 M€ Avancement : Les équipements sont en service depuis fin 2010

ANNEXE 3 – PLATES-FORMES RECHERCHE CPER


Centre régional d’exploration fonctionnelle et de ressources expérimentales

Thématique : Sciences du vivant Porteurs et membres actifs : INSERM, laboratoires académiques de recherche Objectif : Ce projet vise à créer une plate-forme de Zootechnie et Exploration Fonctionnelle, qui

constituera le Centre Régional d’Exploration Fonctionnelle et de Ressources Expérimentales (CREFRE). Il inclut la création de l'animalerie de site de l’oncopôle de Toulouse qui sera associée à la création de ce centre. Il vise aussi à harmoniser et optimiser le fonctionnement des services actuellement opérationnels dans ce domaine sur les différents sites toulousains.

Budget : 7,56 M€ Avancement : Premiers équipements opérationnels depuis mi 2011 et bâtiment ouvert fin 2013

Plateforme métabolomique

Thématique : Sciences du vivant Porteurs et membres actifs : INSA, laboratoires académiques de recherche Objectif : Ce projet vise à structurer et mutualiser les compétences régionales dans le domaine

émergent de la métabolomique, qui a pour objet l’analyse de l’ensemble des petites molécules des organismes vivants et de leur rôle dans la croissance, la santé ou les maladies. Cette approche représente un champ nouveau et puissant d’étude et de caractérisation du vivant, qui intéresse autant la recherche fondamentale que l’industrie agro-alimentaire, les entreprises pharmaceutiques, les professionnels de la santé, et les bio-industries.

Budget : 4 M€ Avancement : Equipement en service depuis 2011

Plateforme LIMA – Laboratoire de recherche en Imagerie Multicapteurs Aéroportée

Thématique : Sciences de l’Ingénieur Porteurs et membres actifs : ONERA Objectif : Le projet LIMA (Laboratoire de recherche en Imagerie Multicapteurs Aéroportée) a pour

objet le développement d’une plateforme de recherche destinée à l'exploitation des nouvelles technologies d'imagerie aéroportée. L'exploitation qui englobe toutes les étapes permettant de transformer les images acquises à partir d'un aéronef, en informations pertinentes pour assurer la maîtrise de l’environnement, sera réalisée en mutualisant les différents outils développés sur cette thématique

Budget : 2,119 M€ Avancement : Une partie des équipements en service depuis 2011 ; l’autre partie courant en

2012

Plateforme OSIRIM Observatoire des Systèmes d’Indexation et de Recherche d’Information

Thématique : Technologie de l’information et de la Communication Porteurs et membres actifs : Université Paul Sabatier, Laboratoires Publics Objectif : L’opération consiste à acquérir et mettre à disposition un environnement informatique

de très grande capacité de stockage et de calcul dédié aux expérimentations sur l’indexation et la


recherche d’information dans de grands ensembles de données hétérogènes et multimédia. L’indexation de volumes de données numériques, texte, audio et vidéo à grande échelle (telle que celle de l’Internet – mais aussi celle de données légataires telles que celles que constituent les bases d’images médicales, satellitaires ou de données biologiques) nécessite une infrastructure matérielle de dimension conséquente qui peut être difficilement déclinée sur plusieurs sites. Ainsi, si de nombreuses équipes et entreprises (dont un bon nombre de PME) se sont positionnées sur les problématiques d’indexation et de recherche d’information multimédia, très peu disposent des moyens technologiques nécessaires pour tester et valider leurs travaux à grande échelle.

Budget : 2,2 M€ Avancement : Une partie des équipements opérationnels depuis 2009

Plateforme CESARS « Centre Européen pour la promotion et le développement de Services et Applications utilisant des systèmes de Radiocommunications Spatiales »

Thématique : Télécommunications Porteurs et membres actifs : CNES Objectif : L’objectif du projet CESARS (Centre Européen pour la promotion et le développement

de Services et Applications utilisant des systèmes de Radiocommunications Spatiales) est de proposer un cadre simple et efficient permettant d’offrir au maximum d’acteurs de la Région (PMI-PME, Institutions, administrations, industriels, laboratoires de recherche), les compétences et capacités télécom et réseaux acquises depuis de nombreuses années par le CNES ainsi que tous les moyens lourds permettant de développer, démontrer et valider de nouvelles applications spatiales.

Budget : 3 M€ Avancement : Equipement opérationnel en partie depuis 2010

Plateforme MOMA « Mise en Œuvre des Matériaux Aéronautiques » & Plateforme SurDyn « Surveillance Dynamique des procédés et des structures » Thématique : Sciences de l’Ingénieur (Mise en œuvre et caractérisation de procédés industriels

émergents pour matériaux composites et métalliques) Porteurs et membres actifs : L’Ecole des Mines d’Albi-Carmaux et toutes les antennes de l’Institut

Clément Ader (ISAE, INSA et UPS). Objectif : Les deux plates-formes feront partie intégrante des installations de recherche de

l’Institut Clément Ader et seront accessibles à l’ensemble des personnels de cet Institut. Elles auront un rôle diffusant vers les PME innovantes en mise en œuvre des matériaux et en mécanique. En particulier, les trois pilotes procédés retenus sur la plateforme MOMA sont prévus et définis avec des tailles capables d’être utilisées pour réaliser des pièces prototypes et des démonstrations de faisabilité au profit des PME. La seconde plateforme offrira des moyens de métrologie sans contact, de surveillance des procédés et de suivi de la santé des matériaux, permettant aux industriels de contrôler et d’améliorer la qualité de leurs pièces.

Budget : 2,78 M€ (d’équipements) Avancement : Quelques équipements livrés dans les locaux de l’EMAC, mais les plateformes ne

seront pleinement opérationnelles qu’après installation dans les locaux de la Halle Innoprod mis à disposition par la Communauté d’Agglomération de l’Albigeois, dont la livraison est prévue en octobre 2013.


Plateforme Val-ThERA « Valorisation par procédés ThErmique de Résidus de transformation des Agroressources»

Thématique : Energies bio-sourcées Porteurs et membres actifs : Ecole des Mines d’Albi-Carmaux (Fédération de Recherche

RAPSODEE), laboratoires académiques de recherche. Objectif : Cette plateforme a pour mission de développer des procédés thermiques à haute

efficacité énergétique pour la valorisation des résidus et sous-produits de transformation des agro-ressources. Elle a vocation à travailler sur des unités pilotes de technologies innovantes, qui sont pour la plupart inexistantes en région. L'action de Val-ThERA sera centrée sur trois agro-chaînes qui représentent des gisements importants dans la région Midi-Pyrénées : les résidus des cultures agricoles et forestières, les déchets de biomasse d'origine animale, particulièrement les déchets des abattoirs, et les résidus de la filière vitivinicole.

Budget : 1,02 M€ (d’équipements) Avancement : Ces équipements seront installés dans la halle technologique Enermass du parc

technopolitain Albi Innoprod, en cours de construction par la Communauté d'Agglomération de l'Albigeois. Livraison prévue en 2014.

Plateforme Technologique de « Galénique Avancée » GALA

Thématique : Chimie (Mise en forme de principes actifs pour application en santé) Porteurs et membres actifs : Ecole des Mines d’Albi-Carmaux (Fédération de Recherche

RAPSODEE), les laboratoires midi-pyrénéens membres de la plateforme GALA : IMRCP, CIRIMAT, SPCMIB, LGC.

Objectif : La platefome GALA a vocation à fédérer les acteurs régionaux en galénique et procédés, structurer et augmenter la visibilité du pôle Cancer-Bio-Santé, initier des projets collaboratifs de recherche entre entreprises et laboratoires, et proposer des prestations de caractérisation aux acteurs économiques. Pour cela, le plateau technique situé à Castres offrira la possibilité aux laboratoires partenaires d’accéder à des équipements spécifiques pour travailler sur des pilotes de procédés émergents, dans une zone technique en atmosphère contrôlée dans des conditions de fabrication proche des conditions de production industrielle. La valeur ajoutée de ce nouveau plateau technique réside principalement dans la possibilité qu’il offrira de manipuler des principes actifs, ce qui répond à un besoin exprimé par les acteurs publics et privés de la région.

Budget : 1,32 M€ (d’équipements) Avancement : L’emménagement de la plateforme a commencé depuis la fin 2011 au sein des

locaux mis à disposition par la Communauté d’Agglomération de Castres-Mazamet sur la ZAC du Causse. L’ensemble des équipements devrait être installés en octobre 2012, date prévue de l’inauguration de la plateforme.

Plateforme de Micro-caractérisation de l’Espace Clément Ader

Thématique : Physico-Chimie (études structurales de la matière) Porteurs et membres actifs : le Service commun TEMSCAN de l’Université Paul Sabatier, le Centre

Interuniversitaire de Recherche et d’Ingénierie des Matériaux (CIRIMAT), le laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET, ex-LMTG)


Mais le service sera ouvert à l’ensemble de la communauté scientifique et industrielle régionale. Objectif : La plateforme regroupera, en une même unité de lieu, un ensemble cohérent

d’équipements de dernière génération pour la microscopie, la micro-caractérisation et la préparation d’échantillons. Elle sera opérée par une unité mixte de services mutualisant des personnels qualifiés issus des laboratoires CIRIMAT & GET (ex-LMTG) et du service commun de microscopie de l’Université Paul Sabatier (TEMSCAN). Au regard du parc d’équipements et des personnels regroupés, cette plateforme sera en capacité de proposer un service très complet, couvrant l’imagerie haute résolution, l’étude structurale et morphologique, l’analyse chimique élémentaire et la cartographie chimique. La plateforme sera ouverte à l’ensemble de la communauté scientifique régionale, nationale et internationale, ainsi qu’aux entreprises, selon une tarification et des modalités d’accès adaptées à chacun (formation, confidentialité).

Budget : 6,69 M€ (d’équipements) Avancement : La livraison du bâtiment Espace Clément Ader est prévue pour octobre 2013

Plateforme régionale de calcul intensif

Thématique : yous les domaines qui recourent à la simulation numérique Porteurs et membres actifs : aujourd’hui administrée par les personnels de l’Université Paul

Sabatier, la plateforme de calcul intensif doit déménager prochainement du campus Paul Sabatier pour s’installer dans les futurs locaux de l’Espace Clément Ader qu’elle partagera avec le centre de calcul de METEO-FRANCE. Pour cette dernière opération, la maîtrise d’ouvrage a été confiée à l’Institut National Polytechnique de Toulouse. Cet équipement bénéficie à l’ensemble de la communauté scientifique régionale ainsi qu’aux entreprises intéressées.

Objectif : La communauté scientifique de Midi-Pyrénées dispose depuis 1994, date de création du groupement CALMIP (Calcul en Midi-Pyrénées), de ressources informatiques dédiées au calcul haute performance, accessibles gratuitement aux chercheurs et enseignants-chercheurs de Midi-Pyrénées, après sélection des demandes d’accès via un appel à projets.

Le groupement CALMIP rassemble maintenant 27 Laboratoires, Instituts ou Fédérations de Recherche, et une communauté de chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et doctorants, ancrée au sein du PRES Université de Toulouse.

Un saut d’échelle a été réalisé en 2008 en dotant le groupement CALMIP d’une enveloppe de 4 M€ de crédits CPER 2007-2013, pour l’acquisition de moyens informatiques de visibilité internationale (installés en 2010). Dans la foulée, les pouvoirs publics et les organismes de recherche tutelles de cette plateforme ont choisi de doter la plateforme de calcul régionale d’un bâtiment emblématique de ses prérogatives augmentées, au cœur du Campus Montaudran Aerospace, nouvelle vitrine de l’innovation et de la recherche partenariale publique-privée.

La plateforme de calcul intensif héritera d’une gouvernance établie sur le modèle de la plateforme CALMIP telle qu’opérée jusque-là par le Centre Interuniversitaire de Calcul de Toulouse (CICT).

Budget : 4 M€ d’équipements au titre de l’opération CPER CALMIP « Calcul en Midi-Pyrénées » (2008), et 4 M€ d’équipements au titre de l’opération CPER « Espace Clément Ader » (2011)

Avancement : Calculateur de 30 TFlops installé fin 2009/ début 2010 et upgradé à 38 TFlops en 2012 grâce au programme d’investissement d’avenir EQUIPEX. L’installation du prochain supercalculateur, de l’ordre de 100 Tflops, est prévu à partir d’octobre 2013 dans les locaux de l’Espace Clément Ader.


La plateforme Mécanique & Composites de l’Espace Clément ADER

Thématique : Ingénierie des structures & matériaux Porteurs et membres actifs : le CRITT Mécanique et Composites est service de l’Université Paul

Sabatier adossé à l'Institut Clément Ader et ouvert aux laboratoires et entreprises de tous horizons.

Objectif : Le laboratoire de recherche Institut Clément Ader (ICA) et le CRITT Mécanique et Composites seront regroupés en 2013 au sein d’un même ensemble immobilier baptisé Espace Clément Ader, localisé sur le Campus de Montaudran Aerospace. L’ICA et le CRITT partagent en effet un même domaine d’application, la mécanique, et constituent deux maillons complémentaires de la chaine de valorisation du savoir scientifique et technique nécessaire à l’innovation industrielle. La recherche des synergies a conduit ces deux entités à définir ensemble la liste des équipements nécessaires au développement de leur programme d’activité pour les années à venir, équipements qu’ils partageront en grande partie.

Certifié Centre de Ressources Technologiques par le Ministère de la Recherche, le CRITT a pour missions l’aide à l’innovation et le transfert de technologie dans les domaines de la mécanique industrielle et des matériaux composites : conception et réalisation de prototypes, calcul de structures, caractérisation de matériaux, essais, contrôles non destructifs, fabrication de pièces composites. Certifié ISO 9001 version 2008 par l’AFAQ-AFNOR pour l’ensemble de ses activités, il est un partenaire scientifique et technique idéal pour les PME-PMI. Il est constitué d’une équipe de permanents, ingénieurs et techniciens, et bénéficie de l’expertise des enseignants chercheurs de l’ICA.

Budget : 2 M€ (d’équipements) Avancement : L’installation dans les nouveaux locaux est prévue à livraison du bâtiment Espace

Clément Ader, en octobre 2013. La Plateforme ESCA

Thématique : Physico-Chimie (Analyses structurales des matériaux) Porteurs et membres actifs : Centre Interuniversitaire de Recherche et Ingénierie des Matériaux

(CIRIMAT), ainsi que l’ensemble des laboratoires de la Fédération de Recherche FERMAT (Fluides, Energie, Réacteurs, Matériaux et Transferts).

Objectif : La plateforme ESCA dispose d’équipements scientifiques pour l’analyse chimique des surfaces, installés au sein d’un plateau technique dédié sur le site de l’ENSIACET Labège, dans les locaux du laboratoire CIRIMAT. Elle héberge l’unique spectrophotomètre à rayons X de l’agglomération toulousaine (autrement nommé ESCA par acronyme de Electron Spectroscopy for Chemical Analysis) ainsi que quelques équipements connexes indispensable pour l’imagerie chimique à haute résolution nécessaire à la détection des hétérogénéités. L’analyse des surfaces et couches minces concerne de nombreux secteurs applicatifs en Midi-Pyrénées : aéronautique, microélectronique, énergie, géologie, bio-ingénierie, optique, métallurgie, catalyse hétérogène, etc.

Budget : 0,76 M€ (d’équipements) Avancement : Les derniers équipements ont été livrés début 2012.


La plateforme PRIMES « Pôle de Recherche pour l’Intégration de puissance et le Management de l’Energie et ses composants de Stockage »

Thématique : Electronique de puissance (transports) Porteurs et membres actifs : ENIT, IUT de Tarbes, LAAS, LAPLACE Objectif : La plateforme PRIMES est née de la volonté de pérenniser la collaboration public-privée

en cours depuis 2001 au sein des laboratoires communs PEARL 1 & 2, entre la société ALSTOM, l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tarbes, le CNRS, l’Université Paul Sabatier et l’Institut National Polytechnique de Toulouse. L’objectif est de créer à Tarbes un pôle de recherche en Génie Electrique, autour de la dynamique de l’électronique de puissance appliquée aux transports ferroviaires, routiers ou aéronautiques, en généralisant les partenariats de recherche à d’autres acteurs privés.

C’est dans cette perspective qu’a été bâtie une infrastructure d’accueil spécifique de 2600 m² offrant une unité de lieu entre la conduite des projets de recherche et la mise en œuvre des développements technologiques industriels jusqu’au prototype.

Les équipements publics mis à disposition au sein de la plateforme technologique PRIMES, seront gérés et maintenus par l’ENIT. Les accès à ces équipements, de même que l’hébergement d’équipements et de personnels privés sur la plateforme sont facturés aux utilisateurs.

Budget : 6,4 M€ (dont 2,9 M€ d’immobilier et 3,5 M€ d’équipements) Avancement : Le déménagement des équipes et équipements des laboratoires communs PEARL 1

& 2 au sein du nouveau bâtiment PRIMES, installé à Tarbes sur un ancien terrain du GIAT, a été réalisé dans les premiers mois de l’année 2012. Les appels d’offres pour la nouvelle vague d’équipements scientifiques se dérouleront tout au long de l’année 2012.

La Plateforme 3DPHI « Intégration hybride tridimensionnelle des systèmes de l'électronique de puissance »

Thématique : Electronique de puissance (transports) Porteurs et membres actifs : Laboratoire LAPLACE, laboratoires et industriels partenaires de la

plateforme PRIMES, laboratoires du groupement d’intérêt scientifique national 3DPHI. Objectif : Le laboratoire LAPLACE, réparti sur plusieurs sites géographiques, héberge en centre

ville de Toulouse (dans les locaux de ENSEEIHT) une plateforme technologique dédiée à l’intégration 3D de l’électronique de puissance, fer de lance du groupement d’intérêt scientifique national 3DPHI. Grâce aux financements mobilisés au titre du CPER 2007-2013, cette plateforme déménagera en 2012 au sein de nouveaux locaux plus adapté, regroupant sur le campus Paul Sabatier des équipes de recherche du LAPLACE jusqu’ici séparées. Les activités de recherche conduites sur cette plateforme se situe en amont des travaux menés sur la plateforme PRIMES, mais les 6 brevets d’inventions déposés depuis 2006 ainsi que les projets de recherche en cours témoignent d’une collaboration étroite et régulière avec les industriels des transports.

Budget : 0,5 M€ d’équipements au seul titre de la plateforme 3DPHI et 3,5 M€ d’immobilier. Avancement : Emménagement au sein du nouveau bâtiment durant l’été 2012.

La Plateforme de Recherche Multi-matériaux / Multi-procédés Industriels PREMPI

Thématique : Ingénierie des matériaux et procédés Porteurs et membres actifs : ENIT


Objectif : La plateforme PREMPI a pour objectif de rendre plus efficace la convergence entre Recherche, Formation et Industrie en suscitant des regroupements thématiques autour du Génie des Matériaux et de la Mécanique. La création d’une plateforme de recherche sur l’Assemblage constitue une première nationale. En effet, les recherches dans ce domaine, pourtant primordial dans la mesure où les assemblages constituent le plus souvent le maillon faible des structures, sont très diffuses à l’université et au CNRS et sont principalement conduites par l’industrie et les Centres Techniques associés (CETIM, Institut de Soudure…).

La plateforme vise la maîtrise des techniques de mise en œuvre et d’assemblage (soudages, collage, ..) des matériaux métalliques (titane, aciers), composites et agro matériaux.

Budget : 3,6 M€ (dont 2 M€ d’équipements et 1,6 M€ d’immobilier) Avancement : Bâtiment livré en décembre 2011, lancement des appels d’offre pour les

équipements scientifiques en 2012. La Plateforme en Mécanique des Fluides environnementale de l’IMFT

Thématique : Hydrologie, Environnement Porteurs et membres actifs : Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse (IMFT), nombreux

laboratoires de recherche (ECOLAB, CNRM, LEGOS, CESBIO, LEMAR) et organismes publics partenaires (ONEMA, CEMAGREF, SCHAPI, SCHOM, NORINCO).

Objectif : Cette plateforme constitue un ensemble expérimental unique permettant de valider les méthodes de prédiction des phénomènes naturels à l’échelle hydro-géologique et atmosphérique. La taille de cet équipement se situe entre les équipements conventionnels des laboratoires de mécanique des fluides et de biologie et les très grands équipements européens dont elle constitue un relais pour la validation des concepts de modélisation. Entre le modèle local et la réalité, la plateforme couvrira une gamme d’échelles allant du dixième de millimètres à la dizaine de mètres. La plate-forme MFE profitera aux diverses formes d’action de coopération entre les différents laboratoires de Midi-Pyrénées agissant dans le domaine de l’environnement et les grands organismes nationaux de gestion des ressources et du patrimoine naturel.

Budget : 1,49 M€ (bâtiment, infrastructures et équipements d’alimentation hydraulique) Avancement : Installations inaugurées en décembre 2011. Les Plateformes de recherche du bâtiment ADREAM Thématique : Intelligence ambiante (informatique ubiquitaire) Porteurs et membres actifs : LAAS-CNRS et autres partenaires académiques et industriels. Objectif : Dans le prolongement de la plateforme de technologie et de caractérisation des micro

et nano systèmes et de la plateforme de robotique – déjà ouvertes par le LAAS à ces partenaires académiques et industriels – le CPER 2007-2013 a permis d’ouvrir les activités de recherche du LAAS sur trois nouvelles plateformes : une plateforme de conception, une plateforme de systèmes embarqués, et une plateforme réseaux. L’ambition est de pouvoir aborder de façon complète et cohérente les problèmes de conception et de développement de systèmes informatiques ubiquitaires à base de composants et de systèmes embarqués, matériels et logiciels, associés à des réseaux de capteurs et d'actionneurs mobiles, sans fil. Il s’agit de relever les défis que posent de tels réseaux dans la conduite, la supervision, le diagnostic et la résilience pour l'aéronautique, l'espace, l'environnement et les transports. Le bâtiment ADREAM accueillant ces nouvelles plateformes est un élément de la conception de ces systèmes de recherche. Il


intègre de plus une capacité de production d’énergie (essentiellement photovoltaïque) destinée à la fois à la consommation du laboratoire et à l’étude de systèmes énergétiques combinant plusieurs sources à l’échelle d’un tel bâtiment.

Budget : 7,2 M€ (dont 2 M€ d’équipements et 5,2 M€ d’immobilier) Avancement : Inauguration Officielle du bâtiment ADREAM et démonstrations scientifiques les 4

& 5 juillet 2012. La Plateforme de métrologie de la Fédération FERMaT Thématique : Métrologie Porteurs et membres actifs : Les laboratoires de la fédération de recherche FERMaT (Fluides

Energie Réacteurs Matériaux et Transferts), et leurs partenaires académiques et industriels. Objectif : Le support financier alloué à la Fédération dans le cadre du CPER 2007-2013 a permis

de répondre aux besoins communs en équipement de type “mi-lourd” généralement impliqués dans les projets de collaboration, et indispensables au bon déroulement de ces projets. Les équipements acquis dans ce cadre, pour la plupart de nature métrologique, reposent sur des techniques de mesure sophistiquées de haute résolution spatiales et/ou temporelles qui ont pour caractéristique commune de mesurer des grandeurs physiques à des échelles généralement inaccessibles par des techniques plus conventionnelles. Ces équipements permettent également de réaliser des mesures in-situ sans détériorer l’échantillon ou en réduisant considérablement le biais statistique sur les variables mesurées (techniques non-intrusives). Le recours à ces appareils améliore la compréhension du couplage multi-échelles entre d’une part, une organisation microscopique d’une interface, d’un matériau, d’une suspension, d’un agrégat ou encore d’un bio-film, et d’autre part, les paramètres physiques à plus grande échelle du procédé ou du système qui ont conduit au développement de cette structure.

Budget : 1,25 M€ (d’équipements) Avancement : Tous les équipements sont aujourd’hui opérationnels


Budgets : Bavière (chiffres 2008) :

5 milliards d’euros dépensés par an par le Gouvernment bavarois pour les sciences, la recherche et l’enseignement

200 millions d’euros gérés par an par la Bayern Kapital GmbH (financement de jeunes entreprises innovantes)

38 millions d’euros investis dans les clusters (2,5 millions d’euros en moyenne par cluster pour 5 ans)

Catalogne :

860 millions d’euros dépensés par le gouvernement pour la période 2005-2008 (Research & Innovation Plan)

Suède :

588 millions d’euros dépensés par le Gouvernement suédois pour la recherche et l’innovation pour la période 2009-2012

Vinnova investit 220 millions d’euros dans des projets d’innovation chaque année Finlande :

2 millions d’euros dépensés par le gouvernement pour la recherche et l’innovation en 2012

Il est à noter que les chiffres présentés ci-dessus le sont à titre informatif et ne permettent pas de tirer de vrais enseignements. En effet, Les régions comparées restent différentes en termes de taille (Hambourg est un land à la taille d’une ville alors que la Catalogne et la Bavière sont des régions au territoire plus vaste et à la population plus nombreuse). De plus, les gouvernements de ces régions étant organisés de façon différente en ce qui concerne la recherche et l’innovation, ces chiffres sont difficilement comparables puisqu’ils ne couvrent pas tous les mêmes types de dépenses.

ANNEXE 4 – BENCHMARK / BUDGET DES REGIONS


Ce document est cofinancé par l'Union européenne. L'étude est réalisée par Katalyse et Inno TDS. Septembre 2012 Magali ESPINASSOU, Stéphane MOREL, Gilles MORSCH, Katalyse Marc Pattinson, Inno TSD

rapport intermédiaire sur la sri 2020 · 2012. 10. 15. · La gouvernance opérationnelle de la...

Documents

Transcript of rapport intermédiaire sur la sri 2020 · 2012. 10. 15. · La gouvernance opérationnelle de la...