Expert-comptable : nouveau périmètre, nouvelles modalités d'exercice
Rapport développement durable 2002 - ENGIE · PÉRIMÈTRE ET MÉTHODOLOGIE•Le rapport...
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Rapport développement durable 2002
DIRECTION GÉNÉRALE
Délégationà l’Environnement
23, rue Philibert-Delorme75840 Paris cedex 17 - France
téléphone 01 47 54 39 94télécopie 01 47 54 74 58
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PÉRIMÈTRE ET MÉTHODOLOGIE • Le rapport développement durable 2002 a pour périmètre Gaz de France et les filiales du Groupe détenues à plus de 50 %.
Les indicateurs environnementaux et sociaux ont été élaborés suivant un protocole de reporting développé par Gaz de France en cohérence avec les standards reconnus au
niveau international (GRI et ISA), disponible auprès du Délégué Développement Durable, au siège du Groupe, 23, rue Philibert Delorme, 75840 Paris cedex 17. Chaque indica-
teur a son propre périmètre, précisé en p.40-41.
SOMMAIRE-TYPE GRI
Vision et stratégie p. 1, 3Profil 2e de couverture
Gouvernance p. 4Systèmes de management p. 9Indicateurs de performance p. 40, 41
Note : des informations plus détaillées concernant la dimension économique figurent dans le rapport annuelet sur le site internet du Groupe www.gazdefrance.com.
Le groupe Gaz de France
Comptant parmi les premiers gaziers européens, Gaz de France est pré-
sent sur l’ensemble des métiers de la chaîne gazière, depuis la recher-
che des gisements jusqu’à la vente de services énergétiques associés :
exploration-production, négoce, transport, distribution et services.
Grâce à un réseau commercial qui lui assure de solides positions en
France et une démarche proactive, Gaz de France anticipe la montée en
puissance d’une concurrence accrue sur un marché en forte croissance.
Gaz de France a ainsi développé une politique maîtrisée de prises de
participations essentiellement en Europe et sur le bassin méditerranéen.
Avec l’ouverture des marchés de l’énergie, Gaz de France élargit ses
offres au-delà de la seule fourniture de gaz naturel et se positionne
comme un énergéticien à part entière.
Entretien avec Pierre Gadonneix, Président de Gaz de France 1
Panorama du groupe Gaz de France 2
La politique de développement durable du Groupe 3
Une démarche structurée autour de programmes concrets 5
A l’écoute des parties prenantes 7
Des moyens adaptés pour une démarche de progrès 8
La convictionUn employeur à la responsabilité engagée 14
Un rôle actif dans la société 17
La volontéRéduire les impacts de nos activités 22
Valoriser les atouts du gaz naturel 27
Œuvrer pour une meilleure utilisation de l’énergie 28
La responsabilitéAssurer une croissance durable 34
Renforcer la sécurité des approvisionnements 35
Ecouter les clients pour satisfaire leurs attentes 36
Associer les fournisseurs à la démarche
de développement durable 37
Contribuer au développement économique local 38
Lutter contre l’exclusion 39
Vérification des données 40
Indicateurs 2002 40
Quels sont les principaux enjeux du développement
durable pour le secteur de l'énergie en général et celui
du gaz en particulier ?
L’énergie est essentielle au bien-être de tous. Elle est
également indispensable au développement économique
et social des pays les plus défavorisés. Pour autant, sa
production comme sa consommation doivent être maîtrisées,
sous peine de porter préjudice aux générations futures. Le
gaz naturel ne fait pas ici exception. Et s'il est sans conteste
l’énergie qui présente le meilleur compromis au regard des
exigences du développement durable, ses ressources ne sont
cependant pas inépuisables. Il faut donc savoir l'utiliser avec
efficacité en recherchant des couplages énergétiques
nouveaux, des solutions technologiques inédites, toujours
moins polluantes et toujours plus durables. Cette exigence
d'un développement viable sur le long terme impose
corrélativement aux entreprises du secteur énergétique
d'assumer leur rôle d'acteurs sociaux, en respectant des
principes de transparence et d'éthique.
Comment se positionne Gaz de France vis-à-vis
de ces enjeux ?
Depuis longtemps, Gaz de France a intégré des principes de
développement durable dans sa stratégie et son système de
management. Dès 1993, le Groupe s’engageait au travers
d’un premier Plan Environnement d’Entreprise.
Aujourd’hui, comme hier, l’efficacité économique, l’équité
sociale et la préservation de l’environnement restent
prioritaires parce qu’elles sont intrinsèquement liées
à l'activité industrielle et à la culture de Gaz de France.
Nous avons formalisé, cette année, notre politique à travers
un texte qui sera diffusé dans le courant de l'année 2003
à l’ensemble des managers du Groupe.
Quel bilan dressez-vous de l'année 2002 sur les trois
dimensions du développement durable (environnement,
économique, social/sociétal) ?
En 2002, nous avons sensibilisé l’ensemble des salariés
de Gaz de France à la démarche d’Agenda 21 porteuse
d’un développement global. Nos engagements éthiques,
formalisés cette même année, en ont précisé la nature
autour des trois axes inséparables et interactifs. Écologique,
avec la réduction des impacts de nos activités, la recherche
d'une meilleure maîtrise de l'utilisation du gaz naturel,
le développement de la complémentarité gaz naturel -
énergies renouvelables. Économique, avec le renforcement
de la sécurité des approvisionnements, la recherche de
nouveaux partenariats industriels, l'optimisation des
solutions énergétiques apportées aux clients. Social,
avec la poursuite d'un dialogue social en cohérence avec
les évolutions du Groupe, le développement de la solidarité,
la préservation et la promotion du patrimoine.
Ce second Rapport développement durable, préparé en
conformité avec les lignes directrices 2002 du Global
Reporting Initiative(1), rend compte dans une présentation
équilibrée et raisonnable, de nos réalisations dans chacun
de ces domaines. Il constitue à ce titre une preuve tangible
de notre engagement.
Quels sont les axes de progrès sur lesquels Gaz de France
s’engage pour les prochaines années ?
En 2004, un programme d’actions de développement durable
succèdera au Plan Environnement d’Entreprise. Il s’appuiera sur
les plans d’actions proposés par les Directions dans
le cadre de la démarche d’Agenda 21.
Chaque entité locale, chaque délégation
régionale, chaque direction, chaque métier
est concerné. Au sein du Groupe comme
auprès de l’ensemble de nos partenaires, nous
chercherons ainsi à renforcer encore le lien entre
performance industrielle et commerciale,
d'une part, et amélioration de la
qualité de vie, d'autre part.
Cela va dans le sens concret
d’un développement ambitieux
et durable. C’est aussi le sens
que nous donnons au mot
responsabilité.
(1)Le Global Reporting Initiative(GRI) est un standardinternational de référence pourles rapports de développementdurable émis par les entreprises.
1
Entretien avec Pierre Gadonneix,
Président de Gaz de France
2
Amér
ique du Nord
Amérique du Sud
LISTE DES PRINCIPALES FILIALES
Panorama du groupe Gaz de France
EXPLORATION - PRODUCTIONErdgas Erdöl GmbH Allemagne 100 %Gaz de France Norge Norvège 100 %GDF Production Nederland BV Pays-Bas 100 %Gaz de France Britain Grande-Bretagne 100 %Gaz de France Exploration Algeria Algérie 100 %Gaz de France Exploration Egypt Egypte 100 %Gaz de France Exploration Germany Allemagne 100 %Gaz de France Exploration Poland Pologne 100 %Gaz de France Exploration UK Grande-Bretagne 100 %
NÉGOCEDunelys France 100 %Gaselys France 51 %Gaz de France Comercializadora Espagne 100 %Gaz de France Energy Supply & Solutions Grande-Bretagne 100 %Gazocean Armement France 75 %G.D.F. Armateur France 100 %Gaz de France International Trading Etats-Unis 100 %Gaz de France Marketing Ltd Royaume-Uni 100 %Messigaz France 100 %
TRANSPORTCFMH France 55 %Energia Mayakan Mexique 67,5 %Gasoductos del Bajio Mexique 100 %
DISTRIBUTIONConsorcio Mexi-Gas Mexique 100 %Degaz Hongrie 72,6 %Egaz Hongrie 63,9 %Gaseba Uruguay Uruguay 51 %NatGasMex Mexique 100 %Tamauligas Mexique 100 %
SERVICESCofathec ADF France 100 %Cofathec Benelux Belgique 100 %Cofathec Coriance France 100 %Cofathec Heatsave Grande-Bretagne 100 %Cofathec Italia Italie 100 %Cofathec Omega France 100 %Cofathec Projis France 100 %Cofathec Services France 100 %Cofathec Servizi Italie 100 %DK6 France 100 %Finergaz France 100 %GNVert France 100 %
TECHNIQUES INDUSTRIELLESGazinox France 51 %
HOLDINGS ET AUTRESCOGAC France 100 %GDF International France 100 %Pétrofigaz France 54,7 %Société financière etimmobilière de gaz France 100 %
14 millions de clients
37 853 collaborateurs
14 546 millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé
3,65 milliards d’euros d’investissements
4,4 milliards de m3 de gaz produits
4e acheteur mondial de gaz naturel
6 méthaniers et 2 terminaux
640 TWh de gaz transportés
9,8 milliards de m3 de gaz stockés
14 sites de stockage souterrains
500 agences de distribution en France
30 815 km de réseau de transport
Chiffres clés
La politique de développement
durable du Groupe
3
ENVIRONNEMENT
Réduire les impacts des activités du Groupe
• Collaborer avec les clients
et partenaires pour une maîtrise de l’utilisation du gaz naturel
• Développer la complémentarité
gaz naturel – énergies renouvelables
SOCIAL
Poursuivre le dialogue socialpour construire un projet
social cohérent,adapté aux évolutions du Groupe
• Assurer des conditions
d’emploi équitables
SOCIÉTAL
Contribuer à la qualité de la vie urbaine
• Préserver et promouvoir
le patrimoine•
Développer la solidarité
ÉCONOMIQUE
Renforcer la sécurité des approvisionnements
énergétiques•
Mettre en place des partenariats avec les clients
• Contribuer à l’optimisation
énergétique des clients•
Valoriser les compétences des fournisseurs
• Contribuer au développement
économique local•
Lutter contre l’exclusion
DES ENGAGEMENTS FORMALISÉS ET DIFFUSÉS À TOUS LES SALARIÉS
En 2002, le groupe Gaz de France a rendu publics ses Enga-
gements en faveur de l’environnement et ses Engagements
éthiques : respect de la dignité de la personne humaine,
valorisation du dialogue social, lutte contre les discrimina-
tions, neutralité politique, cohésion sociale, protection
de l'environnement et relations avec les partenaires (loyau-
té, transparence, équité et efficacité). Ces textes de
référence ont été traduits en six langues et diffusés dans
toutes les entités du Groupe.
L’engagement pour le développement durable du groupe Gaz de
France fait partie intégrante de ses orientations stratégiques et fonde
son projet social pour les prochaines années. Il traduit ses valeurs, les
principes qui guident son action au titre du service public et
détermine la dynamique de son projet d’entrepreneur, à la fois par
sa volonté de croissance et la prise en compte de l’impact de
ses activités, mais aussi par son implication dans la vie sociale
et économique au service de la communauté.
Sa mise en œuvre, déjà largement entamée, notamment par l’adoption
d’un Agenda 21 d’entreprise dès l’année 2000, se veut pragmatique
dans le cadre d’un processus d’amélioration continue qui associe les
salariés et les acteurs extérieurs concernés.
Le déploiement d’un management intégrant l’ensemble des dimensions
du développement durable doit permettre à toutes les entités et
à tous les collaborateurs, quelle que soit leur situation dans l’organisation,
d’évaluer leur action et de contribuer à la performance globale du Groupe.
Les principaux axes de la politique développement durable
4
Le Groupe est administré par un Conseil
d’administration composé de 18 membres :
• 6 représentants de l’Etat,
• 6 personnalités qualifiées : le Président
de Gaz de France, deux représentants
des collectivités locales, deux
représentants du monde économique
et un représentant des consommateurs,
• 6 représentants du personnel.
Le Conseil d’administration intègre
pleinement la composante développement
durable dans ses débats et analyses
et examine régulièrement le suivi des
Engagements Ethiques de Gaz de France.
Il s’appuie sur deux comités
spécialisés pour l’examen approfondi
de certaines questions spécifiques relevant
de sa mission.
• Le Comité d’audit, composé de quatre
administrateurs, examine et donne son avis
au Conseil d’administration sur les comptes
annuels, sociaux et consolidés, le budget,
le contrôle interne et la politique de
maîtrise des risques ainsi que sur les points
soulevés par les commissaires aux comptes.
• Le Comité de la stratégie, qui comprend
huit membres, donne son avis au Conseil
d’administration sur les grandes orienta-
tions stratégiques de l’Entreprise, notam-
ment sur le programme d’investissements,
le suivi des objectifs du Contrat Etat-Groupe
et les principales orientations en matière
de développement durable.
Le Président est nommé par décret du
gouvernement sur proposition du Conseil
d’administration. Pour mener à bien sa
mission, il est entouré d'une équipe de
direction qu'il choisit et avec laquelle il définit
la stratégie, fixe les grandes orientations
de l'Entreprise et coordonne les actions.
Il rend compte régulièrement au Conseil
d’administration.
Le Comité de Direction de Gaz de France
est composé du Président de Gaz de France
et de trois Directeurs Généraux Adjoints.
Il associe régulièrement à ses travaux
le Délégué au Développement Durable,
rattaché directement au Président.
Les relations entre Gaz de France et son
actionnaire sont contractualisées :
le Contrat Etat - Groupe, d’une durée
de trois ans, décrit les objectifs stratégiques
fixés au Groupe, précise les actions
permettant d’y répondre et expose
les moyens à y consacrer ainsi que
les indicateurs de suivi. La stratégie est
ensuite déclinée dans des plans d’affaires
par activité qui, une fois validés
par le Comité de Direction, constituent
le référentiel stratégique et de gestion
de l’activité. Ces contrats de gestion
reposent sur des objectifs chiffrés dont
les différentes activités rendent compte
à la Direction Générale au moyen
d’indicateurs spécifiques.
La gouvernance
Le Groupe effectue cette démarche de développement durable
dans un souci permanent de bonne gouvernance, s’appuyant sur
l’information complète et objective des parties prenantes
avec la volonté de faire contrôler et valider par des organismes
extérieurs les informations publiées.
Gaz de France Rapport développement durable 2002
5
Vers un développement durable : une démarche de progrès, étape par étape
ACTIONS / OBJECTIFS 1996 - 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
POLITIQUE
Formaliser les engagements du Groupe en matière de développement durable
Publier une charte éthique
Elaborer une politique de Groupe "santé sécurité"
Elaborer une politique de Groupe "respect des Droits de l’Homme, non-discrimination"
Elaborer une politique de l’emploi dans le Groupe
ORGANISATION
Créer un Comité du Développement Durable rattaché à la Direction Générale
Désigner un responsable Développement Durable pour le Groupe
Créer une Direction Ressources Humaines Groupe
Créer un Comité d’Entreprise Européen
Mettre en place des systèmes de contrôle des politiques environnementale et sociale et de la charte éthique
DIALOGUE AVEC LES PARTIES PRENANTES
Etablir un bilan des actions existantes
SYSTÈMES DE MANAGEMENT
Déployer la démarche d’Agenda 21 dans l’ensemble des entités 19 % des effectifs françaises du Groupe sensibilisés individuellement
Déployer les systèmes de management (environnement, santé, sécurité) retenus dans le PEE 2001-2003 67 % des effectifs couverts
Organiser un réseau de veille réglementaire
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Poursuivre les recherches permettant de développer de nouvelles 13,6 % du budgettechnologies performantes de la Recherche
SÉCURITÉ
Réduire les réseaux en fonte grise en zone sensible d’au moins 45 % de fontes grises50 % en 2001-2003 sensibles résorbées
Réaliser 500 000 diagnostics qualité par an 534 155 diagnostics réalisés
SOCIAL/SOCIÉTAL
Accords d’intéressement avec les représentants syndicaux (EPIC) Nouvel accord
Accords pluriannuels favorisant l’insertion des travailleurs handicapés (EPIC + filiales françaises) Nouvel accord
Réduire le taux de fréquence des accidents du travail en dessous de 5 (EPIC) Tf 2002 : 5,3
ENVIRONNEMENT
Réduire les rejets de NOx du parc des compresseurs en France de 80 % (par rapport au niveau de 1999) 58 % de réduction
Auditer et mettre en sécurité les 467 sites d’anciennes usines à gaz 269 sites traités
Etudier la réduction des émissions de méthane des installations industrielles
Connaître et optimiser les impacts de l’immobilier tertiaire du Groupe (consommations, gestion des déchets)
Proposer des offres relatives à l’utilisation rationnelle de l’énergie Gaz de Francechez les clients energY® Dolce Vita®
Proposer des offres couplant gaz naturel et énergies renouvelables sur le marché résidentiel Dolce Vita®
ECONOMIQUE
Porter à 8 500 le nombre de communes raccordées en France 8 498 communes raccordées
Accords favorisant l’insertion par l’emploi Nouvel accord
Poursuivre les actions en faveur des clients démunis 3 millions d’euros versés au Fonds Solidarité Energie
REPORTING
Etendre progressivement le périmètre de reporting développement durable aux filiales dont Gaz de France détient le contrôle opérationnel
Appliquer l’ensemble des préconisations du GRI (indicateurs, outils, vérification)
L’AGENDA 21 DE GAZ DE FRANCEGaz de France a été l’une des premières entreprises françaises
à adopter, dès 2000, une démarche d’Agenda 21 pour ses activités
exercées en France. Cet engagement a été inscrit dans le contrat
2001-2003 entre l’Etat et Gaz de France, intégrant dans la stratégie
de croissance du Groupe les dimensions économique, environne-
mentale et sociale du développement durable.
L’Agenda 21 est conduit selon une logique participative et décen-
tralisée : chaque entité est responsable de son plan de progrès et
du succès de la démarche.
En 2002, les managers puis les salariés ont été sensibilisés à la
démarche Agenda 21.
Les entités ont amorcé la construction de leurs plans d’actions de
progrès en y associant les parties prenantes internes et externes.
Au cours du premier semestre 2003, un premier bilan sera établi
sur les projets de ces plans d’actions. Le programme d’actions
développement durable du Groupe qui sera construit fin 2003
tiendra compte de ces plans d’actions.
LE PLAN ENVIRONNEMENT 2000-2003Le troisième Plan Environnement Entreprise (PEE) 2000-2003 avait
initialisé cette logique décentralisée et participative. La démarche
vise en particulier à :
• engager l’ensemble des salariés dans le développement durable
à travers l’Agenda 21 d’Entreprise,
• réduire les impacts de ses activités sur la santé et l’environnement,
• mettre en œuvre un système de management environnemental,
• proposer à ses clients des offres innovantes en matière d’efficacité
énergétique, de réduction des pollutions atmosphériques et de
maîtrise des consommations.
6
Conférence des NationsUnies sur l’environnementet le développement
1er PEE(1993-1995)
2e PEE(1997-1999)
3e PEE(2000-2003)
Programme d’actions développement durable(2004-2006)
Diagnostic initialAgenda 21(2000-2001)
Agenda 21 :• Mobilisation et informationdes managers sur la stratégiede développement durable• Sensibilisation des salariésà la démarche
Agenda 21 :Élaboration des plansd’actions des Directions
Gaz de France Rapport développement durable 2002
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2006
Une démarche structurée autour de programmes concrets
19 %d’employés
sensibilisés àl’Agenda 21
67 %de managers sensibilisés
individuellement
UNE COMMUNICATION INTERNE, EN ACCOMPAGNEMENT DE LA DÉMARCHE
Gaz de France a développé un dispositif de communication interne pour informer et former
l’ensemble de ses salariés au développement durable :
• création d’outils pour aider les managers à diffuser le message à leurs collaborateurs :
kit de communication Agenda 21, formations, intranet spécifique... ;
• intégration du thème dans les supports de communication interne existants ;
• diffusion des Engagements Ethiques et des Engagements en faveur de l’environnement
à tous les salariés.
En marge de cette opération, les Directions ont mis en place des formations spécifiques.
La Direction du Transport a ainsi travaillé en collaboration avec le Centre de Ressources
de Développement Durable de Lille.
52 %des actions
du PEE 2000-2003achevées
7
A l’écoute des parties prenantesGaz de France entretient depuis de nombreuses années des
relations structurées et régulières avec la plupart de ses parties
prenantes : salariés, clients et concédants, État et Pouvoirs
publics, fournisseurs et sous-traitants, associations de consom-
mateurs et riverains. Les niveaux adéquats d’intervention –
Groupe, Directions ou échelon local – sont déterminés selon
les parties prenantes considérées.
En 2002, Gaz de France a dressé un bilan de ses relations
avec ses parties prenantes, identifiant des points forts et des
axes d’amélioration.
Points forts de cet audit :
• des relations souvent contractualisées
• des objectifs et des indicateurs de suivi associés
Axes de progrès identifiés :
• améliorer la qualité de ses relations, notamment vis-à-vis
des riverains
• renforcer sa visibilité et sa notoriété auprès des parties
prenantes
LES RELATIONS DE GAZ DE FRANCE AVEC SES PARTIES PRENANTES
Actions Contractualisation, conventions et protocoles avec indicateurs associés
Partenariats, programmes communs Enquêtes de satisfaction
Pouvoirs publics
Conventions et protocoles : personnes handicapées, insertion,
anciennes usines à gaz…
Concédants, collectivités territoriales
Représentation au CA.
Protocoles Ademe-Gaz de France-collectivités.
Salariés et organisations
syndicales
Comité d’Entreprise Européen,accords négociés d'intéressement
ou d'aménagement du temps de travail, représentation au CA,
rencontres “Le Groupe en marche”.
“Vous et votre entreprise”
Partenaires industriels,
fournisseurs et prestataires
Animation de filières, transfert de compétences,
soutien actif à l'exportation.
Actionnaire
Contrat État-Groupe.
Riverains
Prise en compte décentralisée par les métiers et Directions.
Établissements d’enseignement et
de recherche
Conventions de stage, contrats
de formation, partenariats.
Associations et ONG
Participation active au fonctionnement
d’associations ciblées (représentation
dans leur CA, mécénat), actions de la Fondation
Gaz de France.
Clients et associations
de consommateurs
Représentation au CA.
Protocole avec 17 associations.
Des moyens adaptés pour une démarche de progrès
Le Délégué au Développement Durable,
membre de la Direction générale de Gaz
de France, préside le Comité du
Développement Durable qui assure la
préparation et le suivi des programmes
d’actions. Chaque entité du Groupe est
responsable de la mise en œuvre de ses
programmes d'actions. Les engagements
des Directions entrent dans le cadre
de leur contrat de gestion et dans
l’évaluation des managers.
La solidarité, dont l’importance est
particulière chez Gaz de France, relève
d’une structure dédiée : le Directoire Solidarité.
Ses attributions couvrent la relation avec les
clients en situation difficile, l'aide à l'emploi
et à l'employabilité, la politique de la Ville,
l’insertion des personnes handicapées.
Le mécénat de solidarité est porté par la
Fondation d’entreprise Gaz de France.
La place importante de la dimension
sociale dans la stratégie de Gaz de
France s’est traduite par la mise en
place d’une Direction des Ressources
Humaines de Groupe en juin 2002.
Celle-ci définira les politiques de ressources
humaines du Groupe et pilotera, en outre,
le Comité d’Entreprise Européen.
Une Délégation aux Relations Extérieures et
à la Communication Interne a également
été créée en 2002.
72,7
101,6
113,9
2000 2001 2002
MONTANT DES DÉPENSES ENVIRONNEMENTALES(en millions d’euros)
8
Gaz de France Rapport développement durable 2002
Délégué auDéveloppement Durable
• Suivi de
la démarche
d’Agenda 21
• Retour
d’expérience
• 4 réunions/an
COMITÉ DE SUIVIAGENDA 21
COMITÉ DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (15 MEMBRES REPRÉSENTANT L’ENSEMBLE
DES DIRECTIONS)DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES DIRECTOIRE SOLIDARITÉ MISSION SOLIDARITÉ
• Rôle décisionnel
• Préparation et suivi des
programmes d’actions
développement durable
• 4 réunions/an minimum
• Définition de la politique
de ressources humaines
• Pilotage du Comité
d’Entreprise Européen
• Définition des orientations
de la politique de solidarité
• Proposition des programmes
à engager
• Apport
d’expertise
aux unités
• Pilotage
des réseaux
solidarité
Comité de Direction
Une organisation dédiéeLe management du développement durable est conduit sur le principe d’une démarche "du bas vers le haut", avec une impulsion centrale
forte et une décentralisation opérationnelle. En 2002, Gaz de France a fait évoluer son organisation tout en restant fidèle à ce principe.
9
Des systèmes de management intégrés
Les systèmes de management utilisés par le Groupe visent à améliorer de façon continue la qualité et la sécurité ainsi qu’à réduire
les impacts sur la santé et l'environnement. Chacun des métiers développe le système de management le mieux adapté à son activité :
• environnement et sécurité pour l’Exploration-Production et le Transport,
• qualité et environnement pour la Recherche et la Distribution.
LES RÉFÉRENTIELS UTILISÉS PAR GAZ DE FRANCE
NormesActivités Avancement à fin 2002 Objectifsde référence
EXPLORATION-PRODUCTION ISO 14001OGP Système de management Santé Sécurité
OHSAS 18001 Environnement déployé sur toutes les filiales Amélioration continue, notamment grâce à la conduite
ISO 9001 avec contrôle opérationnel d’audits internes
TRANSPORT ET STOCKAGE ISO 14001 Audit de certification réalisé sur 2 sites industriels Certification des 2 terminaux méthaniers d’ici 2004pour les activités de compression ou de stockage Finalisation des diagnostics des impacts environnementaux pour
fin 2003 afin de généraliser la mise en œuvre du systèmede management à toute l’activité de stockage
SIES Evaluation des terminaux et des stockages Atteinte du niveau 6 / 10 du référentiel SIES en juillet 2004 Prochains audits prévus mi-2003 pour les sites SEVESO (terminaux et stockages)
ISO 9001 Certification des prestations de Certification des prestations d’acheminement sur le réseau”raccordement au réseau et livraison de gaz” de transport et de regazéification dans les terminaux méthaniers
visée en février 2003
DISTRIBUTION / VENTES ISO 14001 Certification du système de management Certification de l’ensemble des centres de distribution à fin 2003environnemental central pour 5 centres et audit de certification réalisé sur 4 centres
SM2S Mise en œuvre d’un management de la sécurité dans 5 nouveaux centres
ISO 9001 Certification de tous les centres pour 4 processusd’exploitation gaz et pour l’accès au gaz (raccordement) de tous les types de clients.
Extension auditée pour la maîtrise des études et des travaux
SERVICES ISO 14001
OHSAS 18001 Mise en place d’un système sécurité applicable partout en France : certification sur la région Haute-Normandie
ISO 9001 Certification prévue sur la plupart des sites français à fin 2003
RECHERCHE ISO 14001 Analyse environnementale des 2 sites de recherche : Certification des 2 sites de recherche en 2003identification des impacts significatifs et évaluation de la conformité réglementaire
SM2S
ISO 9001 Certification de 3 services
NÉGOCE ISO 9001 Description des processus ventes Certification des processus ventes, facturation et suivi des comptes clients à fin 2003
POURCENTAGE D’EMPLOYÉS COUVERTS PAR UN SYSTÈME DE MANAGEMENT CERTIFIÉ,ACCRÉDITÉ OU ÉVALUÉ PAR UN ORGANISME
EXTÉRIEUR
63 67
2001 2002
• Environnement : ISO 14001• Sécurité des installations et du personnel :
OGP (International Association of Oil and Gas Producers), SIES (Système International d'Evaluation de la Sécurité),SM2S (Système de Management de la Santé et de la Sécurité de Gaz de France),OHSAS (Occupational Health and Safety Assessment Series)
• Qualité : ISO 9001
{ {
Une maîtrise des risques adaptée
10
Gaz de France Rapport développement durable 2002
Gaz de France développe les meilleures conditions pour faire face
aux risques auxquels il est aujourd’hui exposé. L’évaluation de
l’ensemble des politiques et de l’organisation du Groupe en matière
de gestion des risques fait partie de la mission du Secrétaire
Général du Groupe. L’élaboration des politiques et positions du
Groupe dans les domaines de la prévention sécurité, de la maîtrise
des risques industriels et des utilisations du gaz naturel ainsi que
les contrôles de mise en œuvre associés sont du ressort de la
Mission Permanente à la Sécurité. La gestion des différents types
de risques (risques industriels, risques pays, risques financiers...)
ainsi que leur mode de couverture (actions de prévention, politique
d’assurances...) relèvent de la responsabilité des métiers et
Directions concernées. En 2002, le Groupe a mené des actions
de prévention des risques dans un grand nombre de domaines.
LES INSTALLATIONSSur le réseau de distribution, 773 km de canalisations en fonte
grise en zone sensible ont été remplacés durant l’année 2002.
Aujourd’hui, ces canalisations ne représentent que 2 % du réseau
(contre 15 % en fin d’année 1990 et plus de 35 % en 1980).
L’ensemble des canalisations du réseau de distribution est contrôlé
régulièrement : des véhicules capables de détecter des fuites,
mêmes minimes, sur les ouvrages enterrés, sillonnent les tracés
des canalisations, explorant chaque année la moitié du réseau.
La mise en conformité des stockages souterrains avec la directive
européenne Seveso II s’est poursuivie en 2002. Ces installations
font constamment l’objet d’améliorations.
LE TRANSPORT MARITIMELes navires, exploités pour la plupart dans le cadre d'engagements
de long terme, répondent à des standards élevés en termes de
maintenance. Le contrôle par les sociétés de classification contribue
également au maintien d'un bon niveau de sécurité des méthaniers.
Gaz de France participe aux travaux menés au plan international
par le SIGTTO (Society of International Gas Tanker & Terminal
Operators) dans le domaine de la sécurité et de la protection
de l’environnement lors du transport maritime.
L’USAGE DE PRODUITS CHIMIQUESEn 2002, Gaz de France a mis en place un dispositif préventif
portant sur les achats de produits chimiques et de prestations
nécessitant leur utilisation. Il comprend :
• une procédure de pré-qualification des fournisseurs potentiels
de produits chimiques,
• des clauses-types spécifiques à inclure dans toutes les conventions
d’achats de produits chimiques,
• un projet de procédure d’information des prestataires
sur les exigences requises pour l’utilisation de produits chimiques,
• un projet de clause-type pour les marchés de services
ou de travaux.
L’AMIANTEUn avenant à l’accord national pour la prévention et la réparation
de l’exposition au risque amiante du 15 juillet 1988 a été signé
le 7 juin 2002 par le Président de Gaz de France et l’ensemble
des fédérations syndicales. La prévention a été réaffirmée comme
une priorité avec la prévision de mesures concrètes, notamment :
• le suivi du personnel et la reconstitution des historiques
d’exposition des salariés à l’amiante,
• l’amélioration de l’indemnisation des malades actifs et inactifs
ou de leurs ayants droit.
3,32 %
2,60 %
2,04 %
2000 2001 2002
POURCENTAGE RÉSIDUEL DES RÉSEAUX EN FONTE GRISE
17déversements
accidentels de produits chimiques en 2002
Véhicule de surveillance du réseau, équipé de capteurs de détection de fuites
773 kmde canalisations
en fonte grise ontété remplacés
en 2002
11
21,3 %22,9 %
21,3 %
2000 2001 2002
% DU BUDGET DE LA DIRECTION DE LA RECHERCHE CONSACRÉ À L’ENVIRONNEMENT
LA SÉQUESTRATION GÉOLOGIQUE DU CO2
Les émissions croissantes de CO2 générées par l’activité humaine n’ont
pas d’effet toxique mais perturbent l’équilibre du cycle du carbone et
entraînent une augmentation de l’effet de serre. La séquestration du
CO2 permet de limiter cette augmentation : le procédé consiste
à récupérer le CO2 au niveau des principales sources industrielles et
à l’injecter dans des formations géologiques. Les avantages sont
considérables : un potentiel de stockage estimé en centaines d’années
d’émissions et une séquestration de longue durée.
Gaz de France participe à plusieurs partenariats sur ce sujet, notamment
le réseau CO2-NET et le projet RECOPOL (injection de CO2 dans une
veine de charbon en Pologne). GDF Production Nederland B.V. a égale-
ment lancé une étude, soutenue par le gouvernement néerlandais, qui
vise à réinjecter du CO2 dans l’un de ses gisements en voie d’épuisement.
Réduction des émissions atmosphériqueset sonores des installations de surface
Gestion des effluents aqueux des stockages souterrains
Traitement du gaz naturel
Séquestration du CO2
Sécurité des canalisations de transport
Détection des fuites de méthane,sécurité des chaudières
Diminution des pertes de distribution de chaleur
Augmentation des rendements
Brûleurs bas NOx, oxydation sansflamme, combustion catalytique
Nouvelles solutions énergétiques : cogénération, GNV,piles à combustible, biogaz, traitementdes COV, méthanisation
Energies renouvelables couplées au gaz naturel
Réduction des impacts environnementaux liés à l’activitégazière
Renforcement de la sécurité des équipements (ouvrages etinstallations)
Efficacité énergétique et réduction des impacts environnementaux
Développement de nouveaux usages performants pour le gaz naturel
OBJECTIFS
PROJETS
L’ensemble des projets fait partie d’un cadre de travail appelé Plan
Triennal d’Actions (PTA), construit selon les besoins des autres
Directions de Gaz de France. La sécurité, l’environnement et la qua-
lité du gaz sont les trois dominantes du PTA 2002-2004.
La Recherche s’appuie sur de nombreux partenaires. A ce titre,
Gaz de France a participé, dans le cadre du cinquième Programme
Cadre de Recherche et Développement (PCRD 1999-2002) de
l’Union Européenne, à 24 projets européens dont la plupart
portent sur le développement durable. La Direction de la Recherche
participe en outre à de nombreux partenariats bipartites avec
d’autres industriels (grandes entreprises ou PME), des universitaires
ou d’autres organismes publics comme l’ADEME, avec laquelle elle
a conclu un accord cadre.
Une Recherche-développement au service du développement durableLa Direction de la Recherche de Gaz de France est organisée autour de 17 pôles de compétences qui alimentent 7 grands programmes
de recherche. Tous intègrent des objectifs de développement durable.
La politique de formation de Gaz de France vise le développement professionnel et personnel
de l’ensemble des salariés : 16 700 salariés ont suivi une formation en 2002.
Gaz de France Rapport développement durable 2002
12
Performance sociale et sociétale 13
AXES DE PROGRÈS ET FAITS MARQUANTS 2002
SOCIAL
Promouvoir le dialogue social• Création d’une Direction des Ressources Humaines de Groupe
et d’un Comité d’Entreprise Européen• Opération “Gaz de France ensemble”
• Signature d’un relevé de conclusions sur le financement du système de retraite
Associer les salariés à la réussite du Groupe• Signature d’un accord d’intéressement avec les représentants syndicaux
Favoriser l’accès à l’emploi des travailleurs handicapés• Signature d’un nouvel accord
Développer les compétences et favoriser la mobilité professionnelle• Mise en place d’une nouvelle politique de mobilité interne
Garantir la santé et la sécurité• Taux de fréquence des accidents du travail en 2002 (EPIC) : 5,3
Promouvoir le développement durable• Sensibilisation des salariés au développement durable
SOCIÉTÉ CIVILE
Promouvoir le développement durable• Trophée de la meilleure information développement durable
• Participation au “Guide Territoires et développement durable”
Développer le mécénat dédié au développement durablePréserver le patrimoine naturel et culturel
• Renouvellement pour 5 ans du mandat de la Fondation Gaz de France• Signature de l’Alliance avec la FFRP
Veiller au respect des Droits de l’homme• Adoption des Engagements Ethiques
La conviction
OFFRIR DES CONDITIONS D’EMPLOIÉQUITABLES
Encourager la diversité
L’Entreprise souhaite encourager la diversité en
développant à la fois un recrutement externe de
bon niveau, une politique volontariste vis-à-vis
des personnes handicapées, le recrutement de
jeunes ayant suivi une formation en alternance
en son sein et un flux de promotion interne.
L’égalité professionnelle hommes/femmes
est intégrée à toutes les négociations
sociales. Une opération de sensibilisation du
management à l’intérêt de l’égalité profes-
sionnelle est prévue en 2003.
PROPORTION D’EMPLOYÉS COUVERTSPAR UNE CONVENTION COLLECTIVE
Sur le périmètre 2001 (EPIC), l'indicateur est stable à 99 %.L'élargissement du périmètre en 2002 se traduit par unebaisse relative de 3 %.
Un employeur à la responsabilité engagée
PROMOUVOIR LE DIALOGUE SOCIALDe longue date, Gaz de France a fait le
choix de conjuguer efficacité économique
et progrès social. Cette volonté s’appuie sur
un dialogue social fort, notamment avec
les partenaires sociaux.
Le Comité d'Entreprise Européen, mis en
place fin 2001, a tenu ses premières
réunions sur le projet industriel, l’organisa-
tion du Groupe et la stratégie de développe-
ment de chacun de ses métiers. Réunissant
des représentants des salariés à l’échelle
européenne, il constitue un lieu d’informa-
tion et de consultation sur des questions
concernant l’ensemble du Groupe.
Gaz de France participe activement,
à travers l’UNEmIG (Union Nationale
des Employeurs de l’Industrie Gazière),
au dialogue social de branche sous tous ses
aspects (rémunération, emploi, pérennisa-
tion du financement du régime spécial de
retraite…). Ceci a notamment permis, après
plusieurs mois d’échanges et de négocia-
tions, d’aboutir fin 2002 à un relevé de
conclusions qui vise à garantir le finance-
ment du système de retraite.
Par ailleurs, Gaz de France développe une
politique de dialogue direct avec l’ensemble
de ses salariés, complémentaire de l’action
continue du management. Les “Rencontres
Régionales”, menées de 1998 à 2001,
avaient constitué la première opération
de dialogue avec le personnel de Gaz
de France.
Au premier semestre 2002, l’opération
de communication “Le Groupe en marche”
a permis à plus de 15 000 salariés d’échanger
avec les dirigeants du Groupe au plus près
du terrain, dans le cadre de forums régio-
naux, sur l’évolution des métiers et les
réalités professionnelles qui concourent
à la mise en œuvre de son projet industriel
et social.
L’opération “Gaz de France ensemble”
s’inscrit dans la continuité de ces rencontres :
ce dispositif de dialogue direct permet aux
salariés d’obtenir des informations sur les
évolutions stratégiques liées à l’ouverture
des marchés.
99 % 99 %
96 %
2000 2001 2002
22 %
23 % 23 %
2000 2001 2002
POURCENTAGE DE FEMMES CADRES
L'élargissement du périmètre en 2002 se traduit par unelégère dégradation. Sur le périmètre 2001 (EPIC), l'indica-teur s'établirait à 24 %, en légère hausse.
Gaz de France Rapport développement durable 2002
14
15Performance sociale et sociétale
Offrir une juste rétribution
L'Entreprise a fait évoluer son système de
rémunération globale afin de donner une
plus large place à la reconnaissance indivi-
duelle. En 2002, la rémunération variable
moyenne a été portée de 3,5 % à 4,5 % du
salaire avec une modulation en fonction des
résultats de Gaz de France. La fourchette
individuelle ira, quant à elle, de 0 à 12 %.
Sur le plan collectif, le premier accord
national d'intéressement propre à Gaz de
France a été signé, pour la période 2002-
2004. Il a pour objectif de reconnaître et
d'encourager la participation des salariés
à l'adaptation permanente de l'Entreprise.
Pour la première fois, cet accord prend en
compte un critère “Groupe” qui intègre la
performance des filiales.
Certaines entités ont retenu, dans la décli-
naison locale de l'accord d'intéressement,
des critères liés au développement durable.
Publication des résultats de l’enquête“Vous et votre entreprise” dans le journal interne du Groupe
FAVORISER L’ACCÈS À L’EMPLOIDES TRAVAILLEURS HANDICAPÉSDepuis 1989, Gaz de France et EDF signent avec les organisations syndicales des accords
pour l’emploi et la reconnaissance des travailleurs handicapés. L’accord, signé en janvier
2002, permettra d’amplifier les actions déjà menées. Il prévoit l’embauche de 2 travailleurs
handicapés en moyenne par entité et un partenariat étroit avec les organismes de formation
afin de mieux adapter la formation des personnes handicapées.
Principaux résultats :
• plus de 1 200 travailleurs handicapés ont été embauchés depuis 1989,
• plus de 2 500 personnes handicapées se sont formées grâce à l’aide apportée par Gaz
de France à des organismes de formation spécialisés,
• 400 personnes environ ont régulièrement du travail grâce aux commandes passées aux
entreprises du secteur protégé.
Garantir l’équilibre vie privée/
vie professionnelle
La dernière enquête “Vous et votre entre-
prise” a révélé le sentiment chez les salariés
d’une amélioration de l’équilibre entre vie
privée et vie professionnelle. A fin 2002, plus
du quart des salariés de Gaz de France
travaillent à temps partiel. L’application de
l’accord sur les 35 heures, effectif depuis
octobre 1999, et les efforts en matière
d’aménagement du temps de travail ont
permis d’accéder à cet équilibre.
Toutefois une minorité souligne
une dégradation du rapport entre la charge
de travail et le temps pour le réaliser.
99,7 % 99,8 % 99,8 %
2000 2001 2002
PROPORTION D’EMPLOIS STABLES (CDI)
Opération "Le Groupe en marche"au premier semestre 2002
16
Gaz de France Rapport développement durable 2002
TAUX DE GRAVITÉDES ACCIDENTS DU TRAVAIL
Sur le périmètre de Gaz de France (EPIC) le taux s'amélioreà 0,28. L'élargissement du périmètre de l'indicateur en 2002porte le taux de 0,28 à 0,33.
0,29 0,29
0,33
2000 2001 2002
TAUX DE FRÉQUENCEDES ACCIDENTS DU TRAVAIL
Sur le périmètre de Gaz de France (EPIC) le taux s'amélioreà 5,3, proche de l'objectif de 5. L'élargissement du périmètreau Groupe en 2002 porte le taux de 5,3 à 7,9.
5,9 5,7
7,9
2000 2001 2002
DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES ET FAVORISER LA MOBILITÉPROFESSIONNELLEA travers sa politique de formation, Gaz de
France vise à assurer une professionnalisation
garante d’un développement professionnel
et personnel. C’est dans cet esprit que les
orientations générales de la formation de
Gaz de France pour 2002-2005 ont été
élaborées, en concertation avec les représen-
tants du personnel. Trois domaines priori-
taires ont été définis : le développement du
Groupe et la satisfaction des clients ; la capa-
cité d’intégration, la cohésion sociale et
l’ouverture sur l’extérieur ; l’amélioration des
performances de la politique de formation.
Le Groupe essaie de systématiser l’accompa-
POURCENTAGE DE SALARIÉS AYANT SUIVI UNE FORMATION DANS L’ANNÉE
60 % 59 %
55 %
2000 2001 2002
gnement des salariés aux changements
importants de leur carrière : intégration des
nouveaux embauchés, passage Maîtrise-
Cadre, prise de fonction pour les managers.
Il a mis en place une nouvelle politique de
mobilité interne pour répondre à une double
préoccupation : faciliter les changements de
poste et raccourcir les délais de mutation.
Un Espace Mobilité Cadres a été créé fin
2001. Une Bourse de l’Emploi sous Intranet
a été mise en place en mai 2002. Enfin, une
politique d’aide à la mobilité, en expérimenta-
tion depuis juillet 2001, renforce ce dispositif.
GARANTIR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉGaz de France dispose d’un réseau Santé
Sécurité spécifique associant santé au
travail, santé environnementale, médecine-
conseil et expertise sécurité. Au sein de ce
réseau, le Service Général de Médecine de
Contrôle contribue à un meilleur suivi du
capital santé du personnel à travers diffé-
rentes missions : analyse de la santé des
salariés, études épidémiologiques, actions
de santé publique, etc.
Gaz de France poursuit une politique active
de prévention des accidents du travail pour
atteindre un double objectif : un taux de
fréquence des accidents égal ou inférieur à
5 et “zéro accident du travail spécifique
gaz” pour ses salariés en France. Le Groupe
s’assure également que les employés de ses
fournisseurs et prestataires bénéficient du
même niveau de sécurité lorsqu’ils
travaillent pour son compte.
L'espace Mobilité Cadres sur l'intranet Gaz de France
17
GAZ DE FRANCE AIDE LES COLLECTIVITÉS LOCALESÀ LANCER LEUR AGENDA 21Gaz de France accompagne la ville de Rueil-Malmaison dans la construction de son
Agenda 21 dans le cadre d’une convention de partenariat signée début 2002 : le Groupe
met à disposition de la ville sa méthodologie (sensibilisation, pré-diagnostic et élaboration
d’un cahier des charges) et un expert interne “développement durable”, accompagné
d’un cabinet de conseil externe cofinancé par la ville. Le pilotage de la mission est assuré
par un comité mixte, composé de représentants de la mairie et d’experts de Gaz de France.
PROMOUVOIR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Participer à la réflexion
sur le développement durable
Gaz de France apporte sa contribution
aux débats en cours sur le développement
durable sur les plans national, européen et
international. Signataire de la Charte des
entreprises publiques pour le développe-
ment durable, il participe aux travaux
d’associations internationales comme le GRI
(Global Reporting Initiative) ou nationales
comme Orée, le Comité 21 ou le CeRDD et
s’investit dans les négociations et débats sur
le réchauffement climatique (conférence de
Delhi sur le protocole de Kyoto, etc.). Enfin,
Gaz de France s’implique dans les instances
professionnelles gazières tant au niveau
européen, dans Eurogas et Marcogaz, qu’au
niveau mondial dans l’Union Internationale
de l’Industrie du Gaz qu’elle a d’ailleurs
contribué à représenter au Sommet mondial
du développement durable à Johannesburg.
Accompagner les collectivités
dans leur politique de
développement durable
Gaz de France s’engage aux côtés des
collectivités locales dans les domaines de
l'environnement et du développement
durable. En 2002, le Groupe a édité, avec le
Performance sociale et sociétale
Sensibiliser les citoyens
Gaz de France poursuit sa démarche de
sensibilisation du grand public - et du milieu
éducatif en particulier - au développement
durable, en mettant l’accent sur l’environ-
nement et la sécurité :
• 200 conférences pédagogiques (énergie,
environnement, et sécurité) dispensées dans
les écoles primaires sur la période scolaire
2001-2002 et mise à disposition d’outils
pédagogiques en cohérence avec
les programmes scolaires,
• interventions dans les universités et les
écoles d'ingénieurs sur des thématiques
environnementales : qualité de l'air et lutte
contre le bruit, technologie GNV, etc.
• réalisation d’une mallette pédagogique
sur la qualité de l'air pour les collèges et
lycées de la région Nord-Pas-de-Calais.
Un rôle actif dans la société
Comité 21, le guide “Territoires et dévelop-
pement durable”, qui présente des initiatives
remarquables de collectivités en France. Il a
organisé, par l’intermédiaire de Cegibat, un
colloque sur la “Ville de demain”, en parte-
nariat avec l’association Ecomaires et les
associations nationales d’élus des grandes,
moyennes et petites villes de France
(AMGVF, FMVMF et AMPVF).
Il accompagne aussi les collectivités de
manière plus étroite dans le cadre de parte-
nariats, tels que la démarche Ecoville qui
comprend des services de conseil et d’assis-
tance mais aussi des méthodologies et des
outils de mesure et de communication, prin-
cipalement vis-à-vis des établissements
scolaires, dans les domaines de la pollution
atmosphérique, du traitement des déchets
ménagers et des nuisances sonores.
La bibliothèque Zarina Khanà Sarajevo, soutenue par
la Fondation Gaz de France
“Le fait qu’une entreprise comme Gaz de France - qui distribue uneénergie respectueuse de l’environnement - fasse un effort pour
développer une culture d’entreprise en matière de développementdurable est un atout pour les collectivités locales dans la mesure où Gazde France peut les aider et être, pour elles, un modèle et un exemple.”
Jean-Jacques Guillet, Président du Syndicat Intercommunalpour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France
18
Gaz de France Rapport développement durable 2002
MISSION BANQUISE :ÉTUDIER LA PLANÈTE POUR EN PRÉSERVERL’ÉQUILIBRE ÉCOLOGIQUEGaz de France s’est engagé aux côtés de
Jean-Louis Etienne dans sa récente expédi-
tion scientifique en Arctique. A bord de la
capsule “Polar Observer”, l’explorateur a pu
accomplir sa mission : mesurer l’impact des
variations climatiques sur le déplacement
des glaces et l’écosystème arctique. Cet envi-
ronnement a en effet un rôle de révélateur
des évolutions du climat de la terre. Pour
l’aider au quotidien, la Direction de la
Recherche de Gaz de France a réalisé pour
le “Polar Observer” des équipements spéci-
fiques de chauffage et de cuisson au gaz
naturel adaptés aux conditions extrêmes du
Pôle Nord (- 30°C) et offrant fiabilité, sécu-
rité et souplesse d’utilisation.
LE MUR DE LUMIÈREDE L'ÉCOLE DE LA PAIXLa Fondation Gaz de France a accompagné
en 2002 la réalisation d’un “mur de lumière”,
initiative de l'école maternelle de “La Paix”
d’Auberchicourt dans le département du
Nord, avec le concours d’un artiste peintre,
d’un maître verrier et de l’école des Mines
de Douai. Des morceaux de verre recyclés
sont assemblés par les enfants grâce une
technologie innovante imaginée par l'Ecole
des Mines de Douai, Ladislas Kijno, artiste
peintre, et Philippe Loup, maître verrier.
• par l’environnement, avec la Ferme de
Brécourt (Val d'Oise) et En passant par la
Montagne (Savoie) accueillant des jeunes en
rupture scolaire et familiale ;
• par la culture, au travers de huit ateliers
d'écriture, d'expression et de création pour
favoriser l’apprentissage de savoirs :
La Source, le Théâtre de l’Etreinte,
Chansons omnivores, Arrimages...
Elle est intervenue aux côtés d’associations
caritatives telles que Unis-cité, Regain Paris
et Paris tout p’tits. Gaz de France a égale-
ment confié à sa Fondation le suivi du
programme “Nouveaux services, nouveaux
emplois” qui offre une première expérience
à 500 jeunes salariés au sein des
UN MÉCÉNAT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
La Fondation d’entreprise
Gaz de France
La politique de mécénat animée par la
Fondation concilie social, environnemental
et économique. 2002 marque le dixième
anniversaire de sa création et
son renouvellement pour cinq ans autour
des principes de co-développement
et d’enrichissement mutuel élargis à l’en-
semble des pays où le Groupe est présent.
La Fondation agit en faveur de la solidarité
et du patrimoine naturel et culturel :
prévention des exclusions, restauration
et création de vitraux, réhabilitation
d’espaces naturels sensibles et préservation
des chemins de randonnée. Ce programme
en faveur des sentiers constitue
un exemple abouti d’une approche intégrée
qui combine défense de l'environnement,
insertion sociale d’adolescents en difficulté
et tourisme vert en liaison avec
les collectivités locales.
Insertion
En 2002, la Fondation a participé à plusieurs
programmes d’insertion de jeunes :
• par le sport, avec des associations natio-
nales : Fête le mur (tennis de rue), Fais-nous
rêver (appel à projet dans toute la France)
et Sports sans Frontières (remise à neuf
de matériels sportifs pour des clubs de pays
en développement) ;
Dessins d'enfants de l’association La Source
Ouvrage éducatif de la collection "Le Nezen l'air", aux Editions du Moutard
“Gaz de France a été pour la Mission Banquise un partenaire industriel financier maiségalement technique. Sa Direction de la Recherche a été un appui jusqu’au bout :
ils ont proposé des solutions énergétiques pour l’habitacle, ont assuré ma formationpour la maintenance des équipements et m’ont accompagné sur place pour leurmontage. Ils ont engagé leur responsabilité dans ce projet. Ainsi, les dispositions
de sécurité qu’ils ont prises ont été particulièrement rigoureuses.”
Jean-Louis Etienne, médecin, explorateur
19Performance sociale et sociétale
Mise en valeur du patrimoine culturel
Dans le cadre de la convention de mécénat
en faveur des vitraux signée avec le
ministère de la Culture et de la
Communication en 1994 et renouvelée en
1997, deux chantiers de restauration (Sainte
Chapelle des ducs de Savoie, église Saint-
Maclou de Wattrelos) et deux chantiers de
création (cathédrale de Maguelone et église
de Faymoreau) ont été réalisés en 2002.
Trois chantiers de restauration de vitraux
endommagés par la tempête de 1999 ont
été lancés (La Rochelle, Agudelle et Rouen).
La Fondation a également soutenu l’exposi-
tion Auguste Perret du Havre au travers de
la réalisation de maquettes de “claustras”
de l’église du Raincy.
VEILLER AU RESPECT DES DROITSDE L’HOMMELe Groupe est particulièrement sensible
au respect des Droits de l’homme et a tenu
à les considérer dans les Engagements
Ethiques qu’il a publiés en 2002.
Y sont formalisés les engagements appliqués
au quotidien, dans le cadre des relations
entretenues par Gaz de France avec ses sala-
riés et l’ensemble de ses partenaires à travers
le monde. Ces engagements s’inscrivent
dans le droit fil de la Déclaration universelle
des droits de l’homme des Nations Unies,
de la Charte des Droits fondamentaux de
l’Union Européenne et des conventions
conclues dans le cadre de l’Organisation
internationale du travail. Ils s’articulent
autour de trois grands axes : respecter et
promouvoir les droits sociaux ; agir en entre-
prise responsable ; entretenir des relations
de confiance avec les partenaires.
Fédérations d’Athlétisme, de Judo et de
Tennis (397 emplois), de la Randonnée
Pédestre (92) et des espaces naturels : Parcs,
Conservatoire du Littoral et Jardins (11).
Sensibiliser les citoyens
à la responsabilité et à l’autonomie
Deux expositions itinérantes ludiques et
interactives ont été conçues pour les plus
jeunes :
• “Gafatou” présente les risques quotidiens
encourus par les enfants et les moyens
d’y faire face. En 2002, cette sensibilisation
à la sécurité domestique et à la responsabilité
civique a fait l’objet d’un partenariat avec
“Cap Sciences”, pôle de médiatisation
scientifique de Bordeaux, et a été présentée
dans quatre espaces culturels en Aquitaine
(Dordogne, Gironde, Landes).
• “Citoyen du Monde”, en partenariat avec
le Musée en Herbe, sensibilise les enfants au
métissage et aux solidarités inter-généra-
tions. Cette exposition, présentée chaque
année dans une dizaine de sites, accueille
plus de 10 000 jeunes visiteurs par an.
Protection du patrimoine naturel
La Fondation a signé en 2002 une conven-
tion de partenariat avec le “Réseau des
Grands Sites de France” qui réunit les sites
nationaux tels que La Pointe du Raz pour
promouvoir un aménagement respectueux
de la nature. Un élan particulier a été donné
aux chemins transfrontaliers : Chemins de
Compostelle en Espagne et au Portugal.
Les enfants de l'association Fête le mur au meeting Gaz de France 2001
L’ALLIANCEDepuis dix ans la Fondation s’associe à la Fédération Française de la Randonnée Pédestre
pour sauvegarder et valoriser les chemins et sentiers de France. Fondée sur des valeurs
de partage et des objectifs communs, cette coopération a été renouvelée pour cinq ans le
5 juillet 2002 dans le cadre de l' “Alliance”. Il s’agit du premier accord de cette nature
entre un grand groupe industriel et une association de loi 1901.
“L’association La Source met en contact des artistes professionnels et des enfants en difficultédu monde rural au moyen d’ateliers. Des professionnels incitent les enfants à se responsabiliser
à travers un projet. Il s’agit de créer du désir chez ces enfants afin qu’ils découvrentun monde qu’ils n’imaginaient pas. C’est à nous d’être très attentif à une entreprisecomme Gaz de France qui s’intéresse à l’enfance, à l’art contemporain et aux vitraux.
On peut baser notre collaboration sur l’échange pour faire des choses ensemble.”
Gérard Garouste, Président de l’association La Source
20
Gaz de France Rapport développement durable 2002
Le Gaz Naturel Véhicules est l'un des carburants les plus respectueux de l'environnement. Gaz de France encourage fortement son développement :1 171 bus roulaient au gaz naturel en France à la fin de l’année 2002.
21Performance environnementale
La volontéAXES DE PROGRÈS ET FAITS MARQUANTS 2002
Diminuer les consommations d’énergie,réduire les émissions de NOx
• Rénovation de 5 compresseurs en 2002 sur un parc de 109• 58 % de réduction de NOx depuis 1999
Poursuivre le programme de réhabilitation des anciennes usines à gaz
• 59 sites traités en 2002
Réduire les réseaux en fonte grise en zone sensible773 km de canalisations remplacées en 2002
Améliorer le tri et l’élimination des déchets des travauxliés au transport et à la distribution
• Retour d’expérience / pose de canalisations
Proposer des technologies de pointe au service de l’environnement• Mise en service du 1 000e bus au GNV en octobre 2002
Promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie chez les clientsDévelopper la complémentarité gaz naturel -
énergies renouvelables• Offre DolceVita®
Réduire les impacts de nos activités
ÉCONOMISER LES RESSOURCESNATURELLES
Diminuer les consommations
d’énergie
La majorité des consommations d’énergie
du Groupe s’effectuent au cours des activités
de transport. Ces consommations concernent
majoritairement le gaz dans les moto- et
turbocompresseurs et l’électricité dans
les électrocompresseurs.
Gaz de France a mis en place différents
programmes pour réduire ses consomma-
tions d’énergie :
• rénovation du parc de compresseurs dans
le domaine du stockage : remplacement de
turbines entraînant une économie d’énergie
de 15 %, à puissance installée égale ;
• programme à long terme d’efficacité
énergétique engagé par GDF Production
Nederland dans le cadre d’un contrat
avec les pouvoirs publics néerlandais,
se traduisant par une économie
de 17 % en 10 ans ;
22
CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE TOTALEDES SITES INDUSTRIELS (HORS TERTIAIRE)
(en TWh)
La consommation, en forte croissance, est directement liée à l’augmentation de la capacité de transport du Groupe.
3,08
4,40
5,06
2000 2001 2002
ANCIENNES USINES À GAZ
•COV
CO
NS
OM
MA
TIO
NS
PROSPECTION EXTRACTION TRANSPORT MARITIME TERMINAL MÉTHANIER
•CO2, NOx, CH4 •Bruit, odeur•CO2, NOx•CO2, CH4, NOx•CO2, NOx
Exploration - Production Transport et stockage
•Terres polluées, eaux polluées, déchets de déconstruction, goudrons et hydrocarbures•HAP, BTEX, ferrocyanures ferriques
•Boues de forage, terres polluées, goudrons, hydrocarbures, huiles• Eaux polluées, saumures
•Boues de forage, terres polluées, goudrons, hydrocarbures, huiles • Eaux polluées, saumures
• Déchets divers (DIB, mélange eau HC), déchets de chantier • Rejets d'eau refroidie et des eaux pluviales de ruissellement • Déversement accidentel de produits ou déchets - fuites réseau émulsifiant
Dépend du traitement et de l‘usage futur du site
Energie (électricité, fioul)
Energie (gaz naturel, électricité, fioul)
Energie (gaz naturel, fioul)
Energie (gaz naturel et électricité) Eau de refroidissement Principaux produits (THT, hypochlorite de sodium)
Gaz de France Rapport développement durable 2002
23Performance environnementale
PROPORTION DU PARC DE BÂTIMENTS TERTIAIRESSUIVIE EN TERMES DE CONSOMMATIONS
ÉNERGÉTIQUES ET D’EAU
13 %
18,5 %
49 %
1999 2000 2001
92 %
3 % 5 %
■ Gaz naturel■ Fioul■ Électricité
RÉPARTITION DES CONSOMMATIONS DIRECTESD’ÉNERGIE PAR SOURCE PRIMAIRE
• optimisation énergétique des bâtiments
tertiaires : collecte systématique des infor-
mations de consommation d’énergie inté-
grée aux contrats de maintenance confiés
à son pôle Services et à ses sous-traitants,
assortie d’une obligation de réduction de
la consommation sur une base annuelle.
Protéger la ressource en eau
Les consommations d’eau du Groupe
proviennent à plus de 99 % des usages
industriels. Celles-ci interviennent principale-
ment lors du procédé de regazéification du
gaz naturel liquéfié (GNL) sur les sites des
terminaux méthaniers : l’eau est prélevée du
milieu naturel pour regazéifier le GNL avant
d’être restituée à ce même milieu.
Différentes mesures sont prises afin de
limiter les consommations et de développer
le recyclage des eaux usées. La filiale alle-
mande E.E.G. a ainsi expérimenté, en 2002,
une application d’écologie industrielle
permettant le recyclage d’eaux usées : un
stockage souterrain réalisé en cavité saline
par l’emploi d’eaux provenant de stations
de traitement des eaux.
DISTRIBUTION SERVICESSTOCKAGE COMPRESSION/DÉTENTE
•CO2, CH4, NOx •Bruit
•CH4 •Bruit
•CO2, SO2, NOx, COV •Bruit
•CO2, NOx, CH4 •Bruit, odeur
Rejets dans l'air et nuisances locales
Déchets, rejets dans l'eau et pollution des sols
Distribution et services
•Déchets de chantier •Huiles usagées, filtres à air, ampoules et néons usagés, matériels usagés, produits chimiques, boues de séparateurs • Rejets de produits de traitement d'eau de circuits, rejets de STEP dans l'industrie • Pollution accidentelle aux hydrocarbures.
•Déchets liquides de soutirage du gaz naturel, du traitement du gaz naturel et de régénération du TEG -saumure - déchets de chantier• Si traitement sur site des effluents : possibles rejets des effluents traités au milieu naturel ou vers une station d'épuration - Rejets des eaux pluviales de ruissellement • Déversement accidentel de produits ou déchets - fuites réseau
•Huiles usagées - mélange eau/hydrocarbures - déchets de chantier •Rejets des eaux pluviales de ruissellement •Déversement accidentel ou chronique d'huile
Energie (gaz naturel) Energie (gaz naturel, fioul, bois, électricité, solaire, éolien)
Energie (gaz naturel et électricité) Principaux produits (méthanol, TEG, THT) Eau (activité de lessivage des cavités salines)
Energie (gaz naturel et électricité) Huile
24
Gaz de France Rapport développement durable 2002
LIMITER LES ÉMISSIONSATMOSPHÉRIQUESLes activités de Gaz de France entraînent les
émissions de différents types de substances
gazeuses dans l’atmosphère :
• du dioxyde de carbone, du monoxyde de
carbone et des oxydes d’azote proviennent
de la combustion du gaz naturel lors de la
production et du transport et de l’utilisation
de divers combustibles dans le processus de
liquéfaction. Le programme d’adaptation
du parc des compresseurs visant à réduire
les émissions d’oxyde d’azote s’est poursuivi
en 2002 : les stations de Vindecy et de
Taisnières ont achevé leur rénovation, la
station de Chemery a été équipée pour
utiliser la technologie “bas NOx” et celles de
Cerville, Chéré et Roussines vont être réno-
vées prochainement.
5
10
15
20
25
30
5 158
27,8
10,7
8,12
5,50
20,3
2000 2001 2002
5 346
4 181
ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES)DES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES
(en kt éq. C02)
par l’activité Exploration - Production(pour 108 m3 de gaz produits)
par l’activité Transport (pour 108 m3 de gaz transporté)
Les émissions de CO2 ont augmenté en 2001 par l’apportdes activités de GDF Production Nederland. Structurellement,les émissions de l’activité Transport augmentent à la suite dela mise en service de nouvelles artères de transport.
5
10
15
12,7
2 396
3 249
2000 2001 2002
3 012
8,81
1,771,461,38
Station GNV de Marcoussis (91)
ÉMISSIONS DE NOx DES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES(en tonnes)
par l’activité Exploration - Production(pour 108 m3 de gaz produits)
par l’activité Transport (pour 108 m3 de gaz transporté)
L’intégration des activités de GDF Production Nederland en2001 explique le surcroît d’émissions constaté cette année là.La diminution a repris en 2002.
SOUTENIR DES INITIATIVES LOCALES DE RÉDUCTIONDES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE PARTOUTDANS LE MONDELe Groupe est membre actif du Fonds Prototype Carbone qui regroupe au plan mondial les
gouvernements de 6 pays et 17 groupes industriels en vue de financer des projets de réduc-
tion des émissions de CO2 dans toutes les régions du monde, notamment dans les pays en
développement. Le retour d’expérience est partagé avec les ONG et les instances des
Nations Unies. Seize projets ont été approuvés en 2002 : méthanisation en Afrique du Sud
et au Brésil, réutilisation de déchets du bois ou de bagasse en Pologne, en Bulgarie et en
Inde, hydroélectricité au Chili, etc.
Les efforts entrepris depuis 1999 ont permis
une réduction de 58 % des émissions de
NOx. Pour préserver la qualité de l’air, le
Groupe s’est fixé comme objectif de dimi-
nuer, d’ici 2006, ses émissions de NOx en
France de 80 % par rapport à leur niveau de
1999. Le choix de la propulsion gaz-élec-
trique pour le nouveau méthanier Gaz de
France a pour bénéfices la réduction de
50 % des émissions de CO2, la division par
3 des émissions de NOx et un meilleur
rendement énergétique. Gaz de France privi-
légie les véhicules propres qui roulent au
GNV et vise un renouvellement annuel de
son parc de véhicules à raison de 30 %
de véhicules propres ;
25Performance environnementale
• du méthane est également rejeté
dans l’air lors des étapes de production
et de distribution du gaz naturel.
Les axes d’amélioration portent sur la mesure
des rejets et l’optimisation des modes
opératoires.
RESPECTER LES SOLS ET LES EAUX
Réhabiliter les sols pollués
Gaz de France reste la seule entreprise
française à avoir conclu, dès 1996,
un protocole avec le ministère chargé
de l'environnement pour la réhabilitation
de sites pollués, ceux des anciennes usines
à gaz. Ce protocole s’est enrichi, en 2001,
de la définition d’objectifs de dépollution
générique et, en 2002, d’une procédure
de surveillance de la qualité des eaux
souterraines.
L’objectif fixé consiste à auditer et mettre
en sécurité les 467 sites d’usines à gaz sous sa
responsabilité d’ici 2006. A la fin de l’exercice,
311 sites ont été audités et 269 ont été traités.
Gaz de France et sa filiale allemande E.E.G.
poursuivent leur programme pluriannuel
de remise en état des sites pollués par des
activités passées (usines à gaz, sites
d’exploration-production). Cette démarche
vise à conserver un usage à ces sites ou
à favoriser leur retour à l’urbanisation,
en toute sécurité, dans des conditions
technico-économiques acceptables et
transparentes pour le grand public.
Le reste est traité sur site par voie physico-
chimique (effluents dilués) ou par incinéra-
tion (effluents concentrés).
OPTIMISER LA GESTIONDES DÉCHETSLes principaux déchets de Gaz de France
concernent :
• les DIB (Déchets Industriels Banals) et
DID (Déchets Industriels Dangereux) générés
par les activités de transport,
• les boues de forage liées aux travaux
d’exploration,
• les déchets de chantier,
• les effluents de soutirage et de traitement
de gaz naturel issus des stockages en nappe
aquifère ou en cavité saline.
Devant la restriction de la mise en décharge,
le groupe Gaz de France développe la réduc-
tion à la source ainsi que le recyclage et la
valorisation des déchets dans la plupart des
pays où il intervient.
Les saumures produites lors de la réalisation
des cavités salines sont prioritairement
recyclées dans l’industrie chimique.
Les activités Transport et Distribution
mettent progressivement en place le tri
sélectif sur l’ensemble de leurs sites
industriels et tertiaires.
Un guide méthodologique de gestion des
déchets permet de renforcer la sensibilisation
du personnel. L’activité Transport procède
au traitement et au conditionnement
des boues de forage qui sont ensuite
E.E.G. travaille en coopération avec l’office
fédéral de privatisation “BvS” qui finance
une part importante des dépenses.
Préserver la qualité des eaux
Les activités de Gaz de France génèrent peu
de rejets dans l’eau. Les principaux impacts
sur les milieux aquatiques concernent :
• les eaux vannes ou de process des plates-
formes de production, qui sont toutes équi-
pées de systèmes de traitement,
• les rejets liquides issus du traitement
in situ par voie biologique et/ou
physico-chimique des effluents
de soutirage du gaz naturel des stockages
en nappe aquifère.
Par ailleurs, les sites d’anciennes usines
à gaz font l’objet d’une surveillance adaptée.
Dans le domaine du stockage du gaz
naturel en nappe aquifère, 80 % des
effluents sont traités à l’externe par des
sociétés spécialisées.
Chantier de Lévis-St-Nom (78), utilisant des matériaux de tranchéesrecyclés
SURFACE ANNUELLE DE TERRAINS RENDUSAUX VILLES
(en ha)
3233
39
2000 2001 2002
26
Gaz de France Rapport développement durable 2002
envoyées dans un centre de stockage
spécialisé. Lors des chantiers de pose
de canalisations, le tri des terres arables
est systématiquement développé.
Le concassage des déchets de déblais
permet aussi de faciliter leur réutilisation
comme matériaux de remblayage.
Cette technique, primée lors des Trophées
franciliens de l’environnement 2001
sur un chantier pilote, sera progressivement
généralisée à l’ensemble des chantiers.
Pour les terres polluées d’anciennes usines
à gaz, Gaz de France favorise le procédé de
désorption thermique qui, outre ses atouts
économiques, autorise une réutilisation des
terres traitées.
MAINTENIR LA BIODIVERSITÉ,PRÉSERVER LES PAYSAGES ET LAQUALITÉ DE VIE DES RIVERAINSTout nouveau chantier de pose de canalisa-
tions ou d’implantation d’équipement fait
l’objet d’une étude d’impact approfondie sur
la biodiversité, l’hydrologie, le sous-sol, le
paysage, les activités humaines et agricoles
et le patrimoine architectural. Toutes les
nuisances potentielles sont évaluées afin
de trouver les solutions les plus respectueuses
de l’environnement.
Des technologies de forage dirigé, comme le
micro-tunnelier, sont par exemple dévelop-
pées pour traverser des obstacles tout en
préservant l’environnement. Ainsi une canali-
sation a été posée sous le Rhône en 2002
sans aucun impact sur le fleuve. Gaz de
France mène également, de manière systé-
matique, des actions de reboisement après
la pose de canalisations.
Des précautions sont également prises sur
les terminaux méthaniers afin de préserver la
faune piscicole dans la phase de prélèvement
de l’eau utilisée pour la regazéification du
gaz naturel liquéfié (aménagement de
chicanes et d’échelles à poissons). Refroidie
de 3 à 4°C en moyenne, l’eau utilisée est
restituée au milieu naturel sans perturbation
de l’écosystème local.
Gaz de France s’intéresse aussi à la diminu-
tion des nuisances sonores.
Le Groupe s’attache à limiter le bruit de ses
installations en les dotant progressivement
d’équipements silencieux ou en insonorisant
les bâtiments des stations. En 2002,
la Direction Transport a expérimenté l’usage
d’un logiciel de simulation acoustique
sur une région pilote.
Cette expérience a conduit à une réduction
des impacts sonores sur les postes
les plus bruyants.
QUANTITÉ TOTALE DE DÉCHETS PRODUITS(en milliers de tonnes)
La hausse est due aux volumes de saumures produits par leforage des nouveaux stockages souterrains.
822
1 072
1 556
2000 2001 2002
“CHANTIERS PROPRES”,L’EXEMPLE DE RUEILLa charte environnementale signée par Gaz
de France avec la municipalité de Rueil et
Bouygues Immobilier se concrétisera au prin-
temps 2003 par un premier “chantier propre”.
La réunion des expertises de chacun des
partenaires permettra une réduction des
nuisances pour les riverains : minimisation
de la production de déchets grâce à une valo-
risation accrue par un meilleur tri et diminu-
tion des gênes visuelles et acoustiques par
un emploi limité de matériels de chantiers
bruyants.
Descente de la cabine du micro-tunnelier dans laniche de forage (artère des Hauts de France)
“L’étude d’impact qui a été réalisée à l’occasion de la recherche d’un site de stockagesouterrain de gaz a révélé l’existence d’une espèce végétale protégée, "la queue-de-
souris". Dans sa politique, Gaz de France souhaite développer son activité de transportet de distribution de gaz en favorisant le maintien d’écosystèmes locaux, dans tous ses
projets d’infrastructures. Aussi, Gaz de France nous a subventionné pour nous permettrede mettre en œuvre la démarche scientifique nécessaire à la préservation de l’espèce.”
Michel Durousseau, Directeur du Conservatoire des Sites Alsaciens
27
DES ATOUTS DANS LA LUTTECONTRE L’EFFET DE SERRELa combustion d’énergies fossiles est
responsable de 75 à 90 % des émissions
produites par l’homme de dioxyde de
carbone (CO2), principal gaz à effet de serre
contribuant au réchauffement climatique.
Une analyse comparative des différentes
énergies montre que le gaz naturel émet
moins de gaz à effet de serre que les autres
énergies fossiles.
Le gaz naturel est essentiellement formé
de méthane (CH4), de 85 % à 98 % suivant
l’origine, et d’hydrocarbures supérieurs.
Étant donné que le rapport hydrogène/
carbone (H/C) du gaz naturel est plus élevé
que celui des autres combustibles fossiles,
sa combustion donne naissance à une
quantité de CO2 nettement moindre par
unité d’énergie produite. Ainsi, la combus-
tion du gaz naturel entraîne une production
de CO2 inférieure d’au moins 25 à 30 %
à celle du fioul et d’au moins 40 à 50 %
à celle du charbon par unité d’énergie
produite, en fonction du procédé d’utilisa-
tion et de la qualité du combustible.
DES ATOUTS DANS LA LUTTE CONTRELA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUELe gaz naturel offre des avantages dans
le domaine de la pollution atmosphérique
locale : sa combustion n’occasionne
chauffage, par exemple, le système de chau-
dière à gaz à condensation, qui récupère de
l’énergie en condensant la vapeur d’eau
contenue dans les produits de la combustion
du gaz naturel, permet de réduire largement
la consommation d’énergie par rapport
à une chaudière classique.
quasiment aucune production de soufre ou
de particules, et les éventuelles émissions
d’imbrûlés participent très peu à la forma-
tion d’ozone en milieu urbain.
UNE PRÉSENCE INVISIBLELes installations de transport et de stockage
de gaz sont souterraines et ne créent donc
aucune gène visuelle. De plus, le transport
et la distribution du gaz naturel par des
canalisations enterrées n’engendrent aucun
trafic routier.
UN RENDEMENT ÉNERGÉTIQUEAVANTAGEUXGrâce à son très bon rendement énergé-
tique, le gaz naturel représente une source
importante d’économie pour ses utilisateurs.
Il offre des possibilités très intéressantes du
point de vue de la rentabilité et de l’amélio-
ration des rendements. Dans le domaine du
PRODUCTIONS RELATIVES DE CO2, NOx ET SOxENTRAÎNÉES PAR LA COMBUSTION D’ÉNERGIES
FOSSILES (analyse du cycle de vie d’une chaudièreindustrielle de 1 MW)
51
100
70
100
80
25
100
0,2
Gaz naturelHouille
15
Fioul
Valoriser les atouts du gaz naturel
ÉVALUER L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU GAZ NATURELEn 2002, Gaz de France a réactualisé son analyse du cycle de vie du gaz naturel (ACV),
depuis la production jusqu’à sa distribution au client. L’écobilan évalue les impacts envi-
ronnementaux sur chacun des maillons de la chaîne (consommations de ressources natu-
relles et émissions) et identifie différents axes d’amélioration, notamment sur la chaîne de
transport et dans le processus de liquéfaction.
Performance environnementale
■ C02 éq. ■ Nox ■ Sox
28
Gaz de France Rapport développement durable 2002
l’Entreprise aide les gestionnaires de chauf-
feries collectives à réduire leurs coûts
d’exploitation et à trouver des solutions
de modernisation.
• Un logiciel de gestion des diagnostics
de la qualité des installations pour
les organismes d’HLM complète le service
de suivi périodique des consommations
des chaudières. Ce dernier service permet
Un accompagnement de la maîtrise
des consommations énergétiques
Le Groupe propose aux collectivités locales
différents moyens d’identification de para-
mètres d’efficacité énergétique.
• La démarche “énergie commune” donne
accès aux collectivités locales à des outils
comme le logiciel Energia Territoria.
• En collaboration avec l’ADEME,
Œuvrer pour une meilleureutilisation de l’énergie
PROMOUVOIR UNE UTILISATIONRATIONNELLE DE L’ÉNERGIEDans un souci de préservation de l’environ-
nement, Gaz de France sensibilise l’ensemble
de ses clients - particuliers, entreprises ou
collectivités - à l’importance des économies
d’énergie et à l’efficacité énergétique, deux
moyens essentiels de lutte contre l’effet de
serre, et leur propose des services adaptés.
Des partenariats avec des
professionnels de la filière
Le Groupe aide ses clients particuliers à maî-
triser leurs consommations de plusieurs
façons. Des partenariats avec des profes-
sionnels de la filière permettent d’optimiser
le fonctionnement des chaudières et,
de manière plus générale, contribuent
à rendre les appareils plus économes.
En 2002, un guide “Cegibat” sur le renou-
vellement des chaudières individuelles gaz
naturel a été réalisé, mettant en valeur
les techniques gaz naturel performantes et
les travaux utiles à la performance et
à la qualité des installations. Un partenariat
avec Dexia Crédit Local a été signé pour
le financement d'installations gaz naturel
performantes en logement social.
DE NOUVELLES OFFRES POUR UNE UTILISATIONRATIONNELLE DE L’ÉNERGIELa nouvelle marque commerciale “DolceVita®”, lancée sur le marché de l’habitat
fin novembre 2002, comprend quatre offres qui s’articulent autour de quatre valeurs :
confort, économie, respect de l’environnement et modernité. Quelle que soit l’offre choisie,
le client bénéficie de préconisations d’équipement et de services associés. “DolceVita®”
s’adresse également aux maîtres d’ouvrage avec une offre
spécifique, “Confort bioclimatique d’été”, qui s’appuie sur la
valorisation de concepts architecturaux et leur propose des
outils dédiés depuis début 2003.
Sous la marque “Gaz de France energY®”, le Groupe propose
depuis 2001 un accompagnement personnalisé (audit
énergétique, bilan environnemental, etc.) aux grands comptes
industriels européens.
29Performance environnementale
aux locataires de mieux gérer leur
consommation et aux organismes de suivre
la performance des systèmes individuels.
Des missions d'audit énergétique
Gaz de France mène des audits énergé-
tiques auprès de ses clients industriels et
tertiaires pour les aider à réduire leurs
consommations d'énergie et à optimiser
les rendements énergétiques de leurs équi-
pements. En 2002, Expertgaz a traité près
de 500 demandes provenant de ses clients
industriels. La mise en œuvre des recom-
mandations de Gaz de France leur a permis
de réduire leurs émissions de CO2 de l’ordre
de 20 000 tonnes.
La démarche Haute Qualité
Environnementale
Gaz de France soutient et lance des projets
de Haute Qualité Environnementale (HQE),
démarche visant notamment une meilleure
efficacité énergétique des bâtiments.
Trois projets HQE sur quatre utilisent
aujourd’hui le gaz naturel et près de 30 %
de ces projets font appel à une énergie
renouvelable couplée au gaz naturel.
L'Entreprise s’associe aux initiatives lancées
par les pouvoirs publics et participe
aux groupes de travail dans le domaine
de la HQE. Elle s’implique aux côtés des
acteurs de la construction en accompagnant
les maîtres d’ouvrage et en assurant
un suivi des solutions techniques
innovantes. De nouvelles offres pour
les bâtiments neufs et existants ont ainsi
été mises au point.
DÉVELOPPER LA COMPLÉMENTARITÉGAZ NATUREL - ÉNERGIESRENOUVELABLESLes énergies renouvelables nécessitent
une énergie d’appoint pour s’adapter aux
besoins des consommateurs.
Le gaz naturel, par sa facilité de mise
en œuvre et sa souplesse d’utilisation,
en est le complément idéal. Gaz de France
développe des solutions innovantes pour
valoriser cette complémentarité, avec des
objectifs multiples de réduction des coûts,
de qualité des services, de sécurité et
de respect de l’environnement.
La géothermie
Le Groupe est le premier opérateur
en France de réseaux de chaleur valorisant
la géothermie. Près de 40 000 logements
sont alimentés par ces différents réseaux.
Gaz de France propose aux collectivités
territoriales des services d’optimisation,
de développement et de gestion de leurs
réseaux en s’appuyant à la fois sur ses
compétences en matière de solutions
thermiques et sur des partenariats étroits
avec les professionnels du secteur.
L’énergie éolienne
Cofathec® prend une part active dans le déve-
loppement de l’énergie éolienne en France,
avec une position de leader sur le marché de
la maintenance technique du parc éolien.
Bois - gaz naturel
Gaz de France préconise des solutions
basées sur la complémentarité du gaz
naturel et du bois : une dizaine de réseaux
de chaleur en France utilisent ce procédé.
Cofathec®, pour sa part, mise sur le déve-
loppement de la filière bois en France et en
Italie. En Corse, par exemple, Corse Bois
Energie, qui regroupe Cofathec® et le
Conseil régional de Corse, est concession-
naire du réseau de chauffage urbain
de Corte et alimente les chaufferies
de 10 collèges et lycées, les HLM de la ville
de Bastia et la base militaire de Solenzara.
Energie solaire - gaz naturel
La combinaison de gaz et d’énergie solaire
constitue une réponse efficace au changement
climatique. Le “vecteur-eau” fédère les utilisa-
tions énergie solaire - gaz naturel : production
d'eau chaude sanitaire dans l'habitat ou dans
Le lycée Maryse Bastié à Limoges(87), classé Haute QualitéEnvironnementale
30
Gaz de France Rapport développement durable 2002
le tertiaire, réchauffement des piscines et
chauffage par plancher chauffant basse
température. Gaz de France a décidé de
renforcer son action en faveur de la promotion
et de la qualité des solutions couplant énergie
solaire et gaz naturel et les a ainsi intégrées au
cœur de sa nouvelle gamme d’offres,
DolceVita®, qui propose notamment :
• des chauffe-eau solaires individuels,
• des solutions combinées solaire - gaz
naturel pour le chauffage et la production
d'eau chaude sanitaire en pavillon,
• la production d'eau chaude solaire collec-
tive solaire - gaz naturel.
Le biogaz et les déchets
Non collecté, le biogaz contribue à l'effet de
serre. Valorisé, il permet de produire de
l'électricité et de la chaleur. Gaz de France
établit des partenariats afin d’accompagner
les collectivités locales et les industriels dans
la mise en œuvre de solutions performantes
pour le traitement et la valorisation de leurs
déchets et développe des solutions de valo-
risation énergétique du biogaz et des gaz
issus du traitement des déchets.
ment l’utilisation, le Groupe a publié
en 2002 un “Guide cogénération
en Logement Social”.
Une climatisation plus propre
La climatisation au gaz naturel produit
du froid et du chaud par absorption, sans
fluides nocifs à la couche d’ozone tels que
les CFC ou les HCFC. Les installations
offrent de nombreux avantages : économie
et souplesse, silence et absence de vibra-
tions, fiabilité, durée de vie relativement
longue et faible coût de maintenance. Pour
développer la climatisation au gaz naturel,
Gaz de France propose désormais une offre
spécifique, Climo’Gaz®, pour toutes les
surfaces supérieures à 150 m2. Fin 2002,
plus de 1 500 000 m2 étaient climatisés
au gaz naturel.
Le GNV, un atout majeur dans la lutte
contre la pollution urbaine
Le Gaz Naturel Véhicules est à ce jour le carbu-
rant qui respecte le mieux l’environnement.
Il contribue efficacement à réduire la
pollution (20 % sur les émissions de CO2,
division par 2 des émissions de NOx, par 4
de celles de CO et par 100 de celles de
particules, et émission de beaucoup moins
d’hydrocarbures non méthaniques) et
entraîne moins de bruits et de vibrations
PROPOSER DES TECHNOLOGIESDE POINTE AU SERVICEDE L’ENVIRONNEMENT
Des matériels à haut rendement
et moins polluants
Le Groupe travaille, en collaboration avec
les constructeurs de matériel de chauffage,
au développement de chaudières, de
brûleurs et de procédés de combustion plus
propres et plus efficaces en termes de
rendement et développe d’autres technolo-
gies propres pour ses clients industriels :
combustion catalytique et oxycombustion
(contribuant fortement à la réduction des
émissions de NOx), brûleurs ultrabas-NOx
à oxydation sans flamme pour les procédés
à hautes températures (réduisant les émis-
sions de plus de 50 %), etc.
La cogénération pour des économies
d’énergie
La cogénération permet de produire à la
fois de la chaleur et de l'électricité à partir
du gaz naturel et offre un rendement éner-
gétique global supérieur à 70 %. Elle assure
aux secteurs industriels et tertiaires d’impor-
tantes économies d'énergie par rapport aux
filières séparées, se traduisant par une dimi-
nution des émissions dans l'air, notamment
de CO2. Afin d’en promouvoir plus large-
Installation de climatisationau gaz à la Direction de laRecherche de Gaz de France
“En 1995, nous avons collaboré avec Gaz de France dans le cadre de la création de busau GNV. Depuis deux ans, nous travaillons ensemble sur le projet "Euro 3 GNV" et
notamment sur un nouveau râtelier de stockage de gaz selon la réglementationeuropéenne R110. Gaz de France nous a fait partager son expertise dans le domaine duGNV en nous apportant un conseil technique, et en nous apprenant un certain nombrede savoir-faire qui nous ont permis de maîtriser le tuyautage de circuits haute pression.”
Jean-Luc Molhérat, Directeur Qualité après-vente, Heuliez Bus
31Performance environnementale
fonderie et vitrifier les cendres volantes,
• dénitrification des fumées par
la recombustion,
• traitement des COV par la fabrication
d’épurateurs plus performants et exploita-
tion des équipements nécessaires
(Cofathec®),
• élimination ou confinement de l’amiante,
récupération des déchets des CFC (filiales
spécialisées de Cofathec®),
• optimisation énergétique des process
industriels et mise en conformité
des équipements avec la législation
environnementale (Techniterm).
LA PILE À COMBUSTIBLE :UNE TECHNIQUE VERTUEUSEET PROMETTEUSELes piles à combustible produisent, avec un
remarquable rendement, de l’électricité et
de la chaleur en utilisant directement
l’énergie chimique de l’hydrogène et de
l’oxygène. Parce qu’il est l’hydrocarbure le
plus riche en hydrogène, le gaz naturel est
le vecteur d’énergie le mieux placé pour
produire l’hydrogène nécessaire aux piles à
combustible. Les avantages du procédé sont
nombreux : rendement électrique élevé,
absence d’émissions de particules et
d’oxydes d’azote et, plus largement, faibles
niveaux d’émissions dans l’atmosphère.
Propres et silencieuses, les piles à combus-
tible sont particulièrement adaptées au
contexte urbain, avec des applications
potentielles dans les secteurs résidentiel,
tertiaire et automobile.
Gaz de France accélère leur phase d’expéri-
mentation :cinq piles à combustible,construites
par HPower dans le cadre d’un programme
commun de recherche, seront installées en
milieu urbain entre novembre 2002 et mai
2003, afin d’étudier leurs performances dans
des conditions réelles de fonctionnement.
pour les véhicules que les carburants clas-
siques. L’engagement de Gaz de France aux
côtés des constructeurs et de l’ADEME
permet le développement du nombre de
véhicules roulant au GNV :
• 1 nouveau bus sur 3 roule désormais au
GNV et plus d’une trentaine de villes ont
fait le choix du GNV (Besançon, Bordeaux,
Clermont-Ferrand, Dunkerque, Grenoble,
Le Mans, Lille, Montpellier, Nancy, Nantes,
Nice, Paris, Poitiers, Strasbourg, Toulouse...) ;
• le 1 000e bus GNV a été mis en service en
octobre 2002 ;
• près de 200 bennes à ordures ménagères
et quelque 5 000 véhicules légers apparte-
nant à des flottes d’entreprises roulent déjà
au gaz naturel en France.
Le Groupe facilite l’accès des collectivités
au GNV en leur assurant un service “clés en
main” à travers sa filiale GNVert®.
Vers un traitement optimal des
effluents et des déchets industriels
Pour répondre aux préoccupations environ-
nementales de ses clients, le Groupe élargit
ses services et développe des procédés inno-
vants pour le traitement des effluents et des
déchets industriels :
• combustion au gaz naturel pour sécher et
incinérer les boues des stations d’épuration,
traiter les odeurs, régénérer des sables de
Benne à ordure de la Villede Paris fonctionnantau gaz naturel (GNV)
La pile à combustible de Chelles (77)
Bus fonctionnant au gaz natureldans les rues de Nantes
39Performance économique
chés par Gaz de France. Des projets émer-
gents dans les quartiers sensibles sont égale-
ment soutenus par la Fondation Agir pour
l’Emploi (FAPE), qui soutient la structure d’in-
sertion professionnelle et sociale, les services de
proximité et les organismes d’aide à la création
d’entreprise. Elle est financée par les dons du
personnel de Gaz de France et d’EDF, abondés
par les 2 Groupes qui versent en plus l’équiva-
lent de 2 % des sommes placées par les sala-
riés sur le Plan d’Epargne Entreprise
“Egépargne Croissance”. Ce fonds éthique
investit dans des PME créatrices d’emplois et
respectueuses des droits des salariés. La FAPE
intervient en phase de démarrage et de déve-
loppement d’une activité pour financer des
investissements sous différentes modalités
(subventions, bonification des intérêts d’em-
prunt, avance participative, etc.). Depuis sa
création en 1995, elle a contribué à créer
plus de 5 000 emplois.
OFFRIR UN APPUI AUX PLUS DÉMUNISGaz de France a renouvelé en 2002 son
accord de coopération avec la Fédération
Française des Banques Alimentaires.
Sa contribution, reposant sur le bénévolat
des salariés, est à la fois financière et maté-
rielle : achat d’un camion frigorifique,
conseils pour économiser l’énergie, don ou
prêt de véhicules, mise à disposition de
matériels informatiques et mobiliers.
A l’international, l'association Codegaz - qui
réunit salariés et retraités bénévoles -
conduit depuis 1989 des projets humani-
taires dans les pays en voie de développe-
ment. Les projets réalisés en 2002 ont
concerné une dizaine de pays en Afrique,
Asie, Océanie et Europe de l’Est. Ils ont facilité
l’accès à l’eau pour les populations rurales
déshéritées, l’aide à la nutrition, l’expédition
de matériels de santé et de médicaments, et
l’envoi de matériels pour l’enseignement.
40 puits supplémentaires ont ainsi été cons-
truits par Codegaz au Cambodge, permettant
l’accès à une eau salubre et en quantité suffi-
sante à 10 000 personnes.
Des actions de lutte contre la malnutrition ont
été menées en Afrique, notamment avec le
soutien apporté au développement de la
culture de la spiruline, une algue alimentaire
d’eau douce possédant de nombreuses vertus
nutritives et permettant de renforcer les
défenses immunitaires de l’organisme.
Produite par les populations bénéficiaires,
la culture de la spiruline permet de
répondre durablement aux carences alimen-
taires de milliers d’enfants et de malades
et de créer des emplois au Burkina Faso,
à Madagascar et au Niger. Depuis trois ans,
Codegaz participe aux efforts de réduction
de l’exclusion des populations défavorisées
en France, par des actions auprès de jeunes
de banlieue en rupture sociale.
ACCOMPAGNER LES CLIENTS ENDIFFICULTÉLe Groupe participe depuis 1985 à des fonds
d’aide aux clients défavorisés, les Fonds
Solidarité Energie. Sa participation s’est
élevée à 3 millions d’euros en 2002.
Les correspondants Solidarité Energie, en
relation avec les travailleurs sociaux, suivent
les clients rencontrant des difficultés de paie-
ment et offrent des conseils adaptés pour les
aider à maîtriser leur consommation et
utiliser le gaz naturel en toute sécurité.
AIDER À L’INSERTION PROFESSIONNELLEEn 2002, plus de 900 emplois jeunes ont
été soutenus par le Groupe dans les métiers
de l’éducation, de l’animation et de la
médiation sociale par le sport et dans
l’entretien de la nature et du développe-
ment touristique local. 313 jeunes suivent
une formation par alternance dans
l’Entreprise et 642 personnes ont bénéficié
d’un contrat d’insertion en 2002.
Le Groupe contribue également à la création
d’emplois et de lien social dans les zones
urbaines sensibles, dans le cadre de la conven-
tion signée avec le ministère de la Ville en
2001, qui s’est concrétisée en 2002 par le
lancement de la démarche “10 % des recrute-
ments en faveur des jeunes issus de quartiers
sensibles”. Trois salariés issus du quartier du
Haut-du-Lièvre à Nancy ont ainsi été embau-
Habitants de Svay Rieng(Cambodge) autour du puitsconstruit par Codegaz
L'équipe d'exploitants devantun bassin de spiruline construitpar Codegaz au Burkina Faso(novembre 2002)
Lutter contre l’exclusion
40
Indicateurs environnement, sécurité et systèmes de managementRef GRI Indicateur Unité Page Vérification Année 2002 % du
externe 2000 2001 2002 (Périmètre périmètre
2001) couvert
hors GRI % de managers sensibilisés individuellement(agenda 21) France % (Nb) 6 67 % 100 %
hors GRI % d'employés sensibilisés individuellement(agenda 21) France % (Nb) 6 19 % 100 %
hors GRI % d'avancement du PEE % (Nb) 6 36 % 52 % 100 %EN35 Montant des dépenses environnementales millions d'euro 8 • 72,7 101,6 113,9 100 %hors GRI Pourcentage de travaux de renouvellement tubés
(France) % (Nb) • 35 % 32 % 37 % 37 % 100 %hors GRI Nombre de Diagnostics qualité Gaz de France®
(France) milliers 36 • 615 557 534 534 100 %EN10 Emissions de NOx des activités industrielles tonnes 24 • 5 158 5 346 4 181 4 133 90 %EN10 Emissions de NOx par unité d'activité (EP) t NOx/m
3 gaz produit • 2,78E-07 2,03E-07 2,03E-0,7 99,02 %EN10 Emissions de NOx par unité d'activité (transport) t NOx/m
3 transporté • 1,07E-07 8,12E-08 5,50E-08 5,53E-08 99,99 %EN11 Quantité totale de déchets produits tonnes 26 821 730 1 071 858 1 556 351 1 556 351 99,11 %EN8 Emissions de gaz à effet de serre (GES)
des activités industrielles (hors tertiaire) k t éq CO2 24 • 2 396 3 012 3 249 3 207 92 %EN8 Emissions de GES par unité d'activité (distribution) t éq CO2/km réseau • 10,34 9,79 9,58 9,58 99,34 %EN8 Emissions de GES par unité d'activité
(exploration - production) t éq CO2/m3 gaz produit • 1,27E-04 8,81E-05 8,81E-05 99,02 %
EN8 Emissions de GES par unité d'activité (transport) t éq CO2/m3 transporté • 1,38E-05 1,46E-05 1,77E-05 1,77E-05 99,99 %
EN3 Consommation énergétique totaledes sites industriels (hors tertiaire) MWh 22 • 3 082 447 4 402 810 5 062 074 5 000 634 88 %
hors GRI % du budget de la Direction de la Recherche consacré à l'environnement % (euro) 11 • 21,3 % 22,9 % 21,3 % 21,3 % 100 %
hors GRI % résiduel des réseaux en fonte grise % (km) 10 3,32 % 2,60 % 2,04 % 1,82 % 99,44 %hors GRI Longueur des anciens réseaux en fonte
grise supprimée km 10 • 707 921 773 773 99,44 %EN13 Déversements accidentels significatifs de produits
chimiques, huile, fuel,... des activités de transportet d’exploration - production(classe haute ou moyenne) nombre 10 3 16 17 17 99 %
EN5 Consommation d'eau industrielle (hors tertiaire) millions de m3 • 209 186 217 217 100 %EN22 % d'eau restituée au milieu naturel % (m3) • 100 % 100 % 100 % 100 % 100 %hors GRI % d'employés couverts par un système
de management certifié accrédité ou évaluépar un organisme externe % (Nb) 9 • ND 63 % 67 % 67 % 85 %
hors GRI Proportion du parc de batiments tertiaires suivien termes de consommations énergétiques et d'eau % (Nb) 23 • 18,5 % 49 % 77,01 %
hors GRI % de véhicules propres achetés dans l'année % (Nb) 14 % 20,32 %hors GRI Surfaces annuelles de terrains rendues aux villes ha 25 • 32 33 39 39 100 %
Les procédures de reporting et certains indicateurs signalés par le signe • ont été validés par un cabinet indépendant. Une vérification de concordance a été effectuée pourles indicateurs économiques également publiés dans le rapport de gestion et signalés par le signe *. Les indicateurs déjà publiés en 2001 ont été complétés en référenceaux nouvelles exigences du GRI.
Rapport d’assurance modérée sur certainsindicateurs environnementaux et sociaux
Mesdames, Messieurs,
A la suite de la demande qui nous a été faite en notre qualité de commissaireaux comptes de Gaz de France et d'expert en matière de développementdurable, nous avons effectué des travaux de vérification partiels sur les indica-teurs 2002 identifiés par le signe • dans le tableau de bord mentionné p. 40-41.
Ces indicateurs ont été préparés sous la responsabilité de la direction générale deGaz de France, conformément au Protocole de mesure et de reporting du groupe(“le Protocole”), consultable auprès du Délégué Développement Durable. Il nousappartient, sur la base de nos travaux, d'exprimer une conclusion sur ces indicateurs.
Nature et étendue des travaux
Après avoir apprécié la pertinence du Protocole au regard des critères définis parl'International Standard on Assurance Engagements (ISAE), nous avons mis enœuvre les diligences suivantes :
• entretiens avec les personnes concernées par l’application du Protocole et vérifi-cation du calcul et de la consolidation des indicateurs au niveau du groupe et desmétiers d’Exploration-Production, de Transport, de Distribution et de Services,
• évaluation de l’application du Protocole et tests aux pièces justificatives sur unéchantillon d’entités (terminal méthanier de Montoir et région transport Ouest, filialeE.E.G. d’exploration-production et la filiale française de Cofathec Services) représen-tant en moyenne 15 % du groupe (entre 0 % et 56 % suivant les indicateurs),
• vérification de la correcte prise en compte des valeurs corrigées dans la consoli-dation finale.
Une vérification de cette nature ne comprend pas tous les contrôles propres à unaudit conduisant à une assurance de niveau plus élevé, mais permet néanmoinsd'obtenir une assurance modérée que les indicateurs ne comportent pas d'ano-malie significative.
Commentaires sur le Protocole
Ces travaux appellent, de notre part, les commentaires suivants :
• la pertinence du Protocole a été améliorée cette année du fait de l’élargisse-ment du périmètre de reporting. Cependant, des précisions doivent encore êtreapportées concernant la prise en compte du Pôle Services dans le périmètre desindicateurs environnementaux ;
• le Protocole, en ce qui concerne les outils de reporting, le respect du calendrieret les procédures de contrôle interne, n’a pas été appliqué de façon systéma-tique à tous les niveaux du groupe.
Conclusion sur les indicateurs
Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative sur lesindicateurs, établis conformément au Protocole, à l'exception des points suivants :
• concernant les consommations énergétiques et les émissions de NOx des acti-vités industrielles, nous avons constaté deux erreurs significatives au niveau del’une des entités contrôlées, qui ont été corrigées après contrôle ;
• concernant les taux de fréquence et de gravité des accidents du travail ainsique le pourcentage de femmes cadres, nous avons constaté des erreurs auniveau de deux entités contrôlées, qui ne modifient cependant pas de manièresignificative le total du groupe.
Paris La Défense, le 04 avril 2003,
Le commissaire aux comptes, L’expert,
Ernst & Young Audit Ernst & Young Environmentand Sustainability
Philippe Hontarrède Eric Duvaud
VÉRIFICATION DES DONNÉES
LISTE DES INDICATEURS 2002
Ref GRI Indicateur Unité Page Vérification Source % du
externe Année Gaz Fuel Electricité périmètre
couvert
EN3 Répartition des consommations directes d'énergiepar source primaire (Année N) % (MWh) 23 2002 92 % 3 % 5 % 99,11 %
Indicateurs sociauxRef GRI Indicateur Unité Page Vérification Année 2002 % du
externe 2000 2001 2002 (Périmètre périmètre
2001) couvert
LA1 Nombre total d'employés avec CDI (France) Nombre • 25 068 25 531 25 026 25 026 76,5 %LA7 Taux d'absentéisme lié aux maladies professionnelles % (jours) 0,20 % 0,20 % 0,20 % 0,20 % 76,5 %LA1 % d'emplois stables (CDI) % (Nb) 15 • 99,7 % 99,8 % 98,8 % 99,7 % 82,7 %LA11 % de femmes cadres % (Nb) 14 • 22 % 23 % 23 % 24 % 82,7 %LA3 % de salariés couverts par une convention collective % (Nb) 14 • 99 % 99 % 96 % 99 % 82,7 %LA5 Taux de gravité des accidents du travail Nb de jours perdus par 16 • 0,29 0,29 0,33 0,28 82,7 %
millier d'heures travailléesLA5 Taux de fréquence des accidents du travail Nb d’accidents de travail
(arrêts de travail supérieurs à 1 jour) avec arrêt par million d'heures travaillées 16 • 5,9 5,7 7,9 5,3 82,7 %
LA9 % de salariés ayant suivi une formation dans l'année % (Nb) 16 • 60 % 59 % 55 % 56 % 82,7 %LA9 Nombre d'heures de formation, par salarié et par an Heure / salarié / an • 23,8 22,8 18,3 19,7 82,7 %hors GRI Indice de satisfaction des collectivités locales (France) Indice • 67 54 58 58 100 %PR8 Taux de satisfaction des clients (ménages France) Taux 36 • 97,1 % 96,3 % 96,4 % 96,4 % 100 %
Ref GRI Indicateur Unité Page Vérification Reste du % du
externe France monde périmètre
couvert
LA1 Répartition des effectifs par pays % (Nb) * 85 % 15 % 100 %
Indicateurs économiquesRef GRI Indicateur Unité Page Vérification Année 2002 % du
externe 2000 2001 2002 (Périmètre du périmètre
2001) couvert
EC8 Montant total des taxes payées millions d'euro * ND 191 100 %EC1 Chiffre d'affaires (ventes nettes) milliards d'euro * 14,54 100 %EC3 Coût des biens, matériels et services achetés millions d'euro * ND 12 024 100 %EC3 dont coût des achats d'énergie millions d'euro * ND 8 942 100 %EC5 Montant des rémunérations millions d'euro * ND 1 931 100 %hors GRI Nombre de communes desservies (France) Nombre 38 * 7 535 8 045 8 498 8 498 76,5 %
Ref GRI Indicateur Unité Page Vérification Zone reste Reste % du
externe France de l’U E + du périmètre
pays candidats monde couvert
EC1 Répartition géographique du chiffre d'affaires % (euro) 34 * 90,9 8,3 0,7 100 %(ventes nettes)
EC5 Répartition géographique des rémunérations % (euro) * 89,5 9,6 0,8 100 %EC8 Répartition géographique des taxes payées % (euro) * 93,8 3,7 2,5 100 %EC11 Répartition géographique achats hors gaz % (euro) 37 * 85 % 14 % 1 % 100 %EC11 Répartition géographique des approvisionnements
en gaz % (euro) 35 * 0,1 % 74,3 % 25,6 % 76,5 %
Indicateurs du GRI jugés non applicables à Gaz de FranceEC6 – Répartition des porteurs de fonds selon les intérêts de la dette et dividendes versés, par type de titres
EC7 – Augmentation ou déclin des bénéfices non distribués en fin de période
EN9 – Utilisation et émissions de substances qui détruisent la couche d'ozone
EN15 – Pourcentage du poids/volume de produits vendus recyclables en fin de vie et % de produits effectivement recyclés
EN31 (additionnel) – Identification de toute production, transport, importation ou exportation de déchets “dangereux”
SO5 (additionnel) – Montant des sommes versées par l'entreprise aux partis politiques et institutions afin de financer les partis ou leurs candidats
SO6 (additionnel) – Décisions de la cours de justice quant aux cas qui relèvent des lois antitrust et des lois relatives aux monopoles
SO7 (additionnel) - Description de la politique de l'entreprise et des procédures, systèmes de management mis en place pour prévenir les comportements anticoncurrentiels
“Core” Indicateurs requis par le GRI et dont la publication est reportée entre 2003 et 2005EC2 - Répartition géographique des marchés clés
EC4 – Délais de paiement moyen des fournisseurs
EC9 – Montant et répartition géographique des subventions reçues
EC10 – Répartition par type de bénéficiaire des donations en cash ou nature à la société, groupes, communauté…
EN1 – Consommation totale des matériaux utilisés, autres que l'eau, par type
EN6 – Emplacement et taille des terrains détenus, loués ou gérés dans des zones riches en biodiversité
EN16 – Pénalités pour non conformité aux déclarations, conventions, traités internationaux, nationaux et autres règles régionales ou locales en matière environnementale
LA2 – Création nette d'emplois et turnover moyen par zone géographique
LA3 – Répartition géographique du % de salariés couverts par une convention collective
Liste des autres informations requises par le GRI et intégrées dans le rapportEN2, EN4, EN7, EN17 (additionnel), EN14, EN30 (additionnel), PR1, PR2, PR3, PR8 (additionnel), LA4 , LA5, LA8 ,
LA14 (additionnel), LA15 (additionnel), HR2, HR5, SO1, SO2, SO3
Liste des autres informations requises par le GRI et intégrées dans les engagements (feuille de route, charte éthique…)LA6, LA10, HR1, HR3, HR4, HR6, HR7, SO1, SO2, SO3