RAPPORT DE STAGE - UQAM | Géographie · Ce rapport de stage présente la description de...
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GRM7020 ET GRM 7021: STAGE I ET II
GROUPE : 01
RAPPORT DE STAGE
PAR :
ISEUT BEAUREGARD-GUÉRIN
TRAVAIL PRÉSENTÉ À :
MONSIEUR JEAN-BERNARD GUINDON
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
REMISE : 23 AVRIL 2009
i
Remerciements
L’auteure voudrait remercier le Centre de sécurité civile de la Ville de
Montréal pour l’avoir accueillie si chaleureusement et un merci
particulier à son superviseur de stage :
Frédéric Saint-Mleux, superviseur de stage
Valérie Gagnon, Yves Thibault, Louise Bradette, Myriam Fernet, Pamela
Echeverria, Jessica Lagacé-Banville, Angela Rivizzigno et Francine Fortier
Elle tient également à remercier son professeur tuteur :
Jean-Bernard Guindon
ii
LISTE DES ACRONYMES
CAAM Comité aviseur antiterroriste de Montréal
CRAIM Conseil pour la réduction des accidents industriels majeurs
CSC Centre de sécurité civile
CUM Communauté urbaine de Montréal
CSCAM Comité de sécurité civile de l’agglomération de Montréal
PPI Plan particulier d’intervention
PSCAM Plan de sécurité civile de l’agglomération de Montréal
PURM Plan d’urgence, de relève et de mission
SIM Service de sécurité incendie de Montréal
SPVM Service de police de la Ville de Montréal
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Table des matières
REMERCIEMENTS .......................................................................................... I
LISTE DES ACRONYMES .................................................................................. II
1. PRÉSENTATION DE L’ORGANISATION ......................................................... 1
2. DESCRIPTION DU MANDAT POUR LE STAGE ................................................ 2
3. INTRANTS .................................................................................................... 4
3.1 CONNAISSANCES DE BASE ....................................................................... 4
3.2 RENCONTRES D’ARRONDISSEMENTS ....................................................... 5
3.3 RÉUNION DU CSCAM ............................................................................. 5
3.4 RENCONTRE AVEC M. SERGE TREMBLAY ............................................... 6
3.5 COLLOQUE SUR LA SÉCURITÉ CIVILE ....................................................... 7
4. EXTRANTS ................................................................................................... 7
4.1 SECTION GÉNÉRALE ................................................................................ 7
4.2 CALENDRIER ........................................................................................... 8
4.3 EXERCICE D’ALERTE ET EXERCICE DE MOBILISATION .............................. 9
4.4 EXERCICE SPÉCIALISÉ D’ENTRAÎNEMENT .............................................. 10
4.5 EXERCICE DE TABLE ET EXERCICE FONCTIONNEL .................................. 10
4.5.1 APPROCHE SYSTÉMIQUE, « EFFETS DOMINO » ET ASPECTS TECHNIQUES ......... 11
4.5.2 VULNÉRABILITÉS, PRÉVENTION ET PROTECTION............................................... 12
4.5.3 PORTRAIT GLOBAL ET CAPACITÉS ...................................................................... 12
4.5.4 ASPECTS RELATIFS À LA GESTION ...................................................................... 13
5. BILAN ........................................................................................................ 15
6. CONCLUSION ............................................................................................. 16
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................ 17
1
Ce rapport de stage présente la description de l’organisation hôte, la description du mandat pour la durée du stage, ce que j’ai qualifié « d’intrants » et « d’extrants » dans le schéma que j’ai conçu pour illustrer mon stage, en lien avec la recherche d’informations supplémentaires et le bilan, qui est en fait un retour sur le mandat, et une courte conclusion portant sur mon expérience en général.
1. PRÉSENTATION DE L’ORGANISATION Mon stage s’est déroulé au Centre de sécurité civile (CSC) de la Ville de Montréal, entité qui fait partie du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM)1 :
Le CSC est une très petite entité en comparaison avec le SIM qui compte près de 2 700 employés, dont 2 300 pompiers. Il compte deux cadres : la chef de division et un chef aux opérations, cinq professionnels : deux conseillers en planification et trois agents de recherche et deux cols blancs : une secrétaire d’unité administrative et une secrétaire de direction. La mission du Centre de sécurité civile est de « s'assurer de la prévention des sinistres majeurs et du meilleur état de préparation des arrondissements et des services centraux de la ville en rapport avec les
1 Service de sécurité incendie de Montréal, Rapport des activités 2006-2008, Document PDF, http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/SERVICE_SIM_V2_FR/MEDIA/DOCUMENTS/RAPPORT_DES_ACTIVITES_2006_2008.PDF, page consultée le 18 avril 2010.
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risques majeurs et de fournir le support stratégique à la coordination des intervenants en sécurité civile lors de sinistres et du rétablissement après sinistre. »2 À Montréal, le plan de mesures d’urgence porte le nom de Plan de sécurité civile de l’agglomération de Montréal (PSCAM). Il comprend les Plans d’urgence, de relève et de missions (PURM) des arrondissements et villes liées qui comprennent les missions locales, les plans de missions d’agglomération et les Plans particuliers d’intervention (PPI). Les PPI portent sur des problématiques particulières comme les chaleurs extrêmes, les tempêtes exceptionnelles, etc.
2. DESCRIPTION DU MANDAT POUR LE STAGE Mon descriptif de tâche pour le stage en question d’une durée de 280 heures était le
suivant : 1) Participer au développement d'un programme d'exercice des missions locales des villes et
arrondissements de l'agglomération de Montréal, incluant une structure d'évaluation et de cotation du programme d'exercices;
2) Identifier le format des exercices 2010; 3) Développer le scénario d'exercice (de table); 4) Développer les outils nécessaires à la réalisation de celui-ci; 5) Participer à la mise en oeuvre logistique de l'exercice; 6) Participer à la réalisation de l'exercice avec les intervenants; 7) Participer au processus d'évaluation des intervenants exercés; 8) Développer un exercice d'alerte et de mobilisation des responsables de missions et
d'activités; 9) Répliquer l'exercice d'alerte et de mobilisation pour plus d'une ville ou d'un
arrondissement.
Concrètement, il en est ressorti le Guide d’élaboration d’un programme d’exercices, qui contient une description générale du processus d’exercices, une description de chacun des types, un calendrier proposé et une section réservée à chacun des six exercices prévus : l’exercice d’avis de sinistre, l’exercice de mobilisation, l’exercice spécialisé d’entraînement (ouverture des divers centres de décision), l’exercice de table et l’exercice fonctionnel (amalgame de plusieurs exercices, mais sans déploiement). Voir le schéma représentant le portrait de mon stage ci-après. 2 Ville de Montréal, Centre de sécurité civile : Mission, en ligne, http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2776,3108458&_dad=portal&_schema=PORTAL, page consultée le 18 avril 2010.
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Schéma représentant le portrait de mon stage au Centre de sécurité civile de la Ville de Montréal
Équipe CSC Guide d’exercices
Connaissances de base:- documents papier
- échanges d’information
Colloque sur la sécurité civile
Rencontre avec M. Serge Tremblay
Réunion du CSCAM
Rencontres d’arrondissements
Section générale
Exercice de table et exercice fonctionnel
Exercice spécialisé d’entraînement
Exercice d’alerte et exercice de mobilisation
Calendrier
Somum
- Aspects techniques- Portrait global
- Gestion- Vulnérabilités
INTRANTS EXTRANTS Recherche d’informations supplémentaires
CSCAM : Comité de sécurité civile de l’agglomération de Montréal
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3. INTRANTS
3.1 CONNAISSANCES DE BASE Avant de pouvoir commencer la rédaction du guide, j’ai dû me familiariser avec la
structure de sécurité civile de l’agglomération de Montréal et sur les exercices en général,
même si j’ai eu l’occasion d’en faire plusieurs en tant que réserviste dans la Marine
canadienne.
Du côté de la documentation papier, j’ai lu plusieurs documents : le module
central du Plan de sécurité civile de l’agglomération de Montréal (PSCAM), plusieurs
Plans d’urgence, de relève et de missions (PURM) venant d’arrondissements et de villes
liées. Au sujet des exercices, j’ai lu le Guide d’élaboration d’exercices à l’intention des
municipalités et des intervenants en mesures d’urgence de la Communauté urbaine de
Montréal (CUM)3, le matériel didactique provenant d’un cours sur l’élaboration
d’exercices donné par le Collège de la Protection Civile Canada4, le Guide de gestion des
risques d’accidents industriels majeurs à l’intention des municipalités et de l’industrie
publié par le Conseil pour la réduction des accidents industriels majeurs (CRAIM)5 et le
document titré « Sécurité civile : Programme d’exercices » du Collège Ahuntsic6. Par
ailleurs, j’ai pris connaissance de nombreux rapports d’exercices, notamment celui de
l’exercice Métropole 2005, et de rapports d’événements, dont celui émanant de la crise
du verglas de 1998.
Les échanges d’informations ont aussi été une importante source de
renseignements. Les membres de l’équipe du CSC possèdent une vaste expertise dans
plusieurs domaines et sont chargés de nombreux dossiers qui diffèrent beaucoup d’un à
l’autre. Aux deux semaines, il y a une rencontre d’équipe au CSC et chacun des membres
parle d’un de ses dossiers les plus importants du moment. Ces rencontres permettent de
connaître l’avancement de chacun des dossiers et d’échanger des idées sur les projets en
3 Communauté urbaine de Montréal, Comité d’exercices, Guide d’élaboration d’exercices à l’intention des municipalités et des intervenants en mesures d’urgence de la CUM, 19 février 1999. 4 Collège de la Protection Civile Canada, Élaboration d’exercices, Avril 1999. 5 Conseil pour la réduction des accidents industriels majeurs (CRAIM), Guide de gestion des risques d’accidents industriels majeurs à l’intention des municipalités et de l’industrie, Édition 2007. 6 Collège Ahuntsic, Sécurité civile : Programme d’exercices, Mai 2009.
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cours et sur les problématiques rencontrées par les membres de l’équipe. Vers la fin du
projet, j’ai soumis le guide à l’équipe et les commentaires émis ont été discutés et les
modifications nécessaires ont été apportées.
3.2 RENCONTRES D’ARRONDISSEMENTS Lors de mon séjour au CSC, j’ai eu la chance de participer à deux rencontres avec
un arrondissement avec mon superviseur de stage, Frédéric Saint-Mleux. La première
rencontre s’est déroulée avec deux employées de l’arrondissement de Mercier-
Hochelaga-Maisonneuve. Le but était de discuter avec eux les points d’amélioration de
leur PURM. Lors de cette rencontre, la responsable du plan présente nous a fait part de la
volonté de sa supérieure à mettre en œuvre un exercice pour sensibiliser les intervenants
en mesures d’urgence de l’arrondissement à l’importance d’être prêt à faire face à un
sinistre ou un événement déstabilisant.
La seconde rencontre avec un arrondissement s’est déroulée dans les bureaux de
l’arrondissement de Saint-Laurent. Elle portait encore une fois sur les points
d’amélioration de leur PURM, mais il a aussi été question d’une idée qu’ils ont eue de
séparer l’information incluse dans le PURM et de la rendre plus accessible aux
responsables d’activités. Ils ont préparé des fiches pour chacune des activités des quatre
missions locales et y ont détaillé toute l’information nécessaire à cette même activité : les
responsables, les tâches, les partenaires, l’endroit où se situe l’information, etc.
3.3 RÉUNION DU CSCAM Le Comité de sécurité civile de l’agglomération de Montréal se réunit environ aux
deux mois. Ce comité réunit autour d’une même table un grand nombre d’intervenants en
lien avec les mesures d’urgence au sein de la Ville de Montréal. On y retrouve, entre
autres, des partenaires de la Santé publique, une personne du domaine des transports,
quelques membres des corps policiers, dont un représentant du Comité aviseur
antiterroriste de la Ville de Montréal (CAAM) et les employés du Centre de sécurité
civile. J’ai assisté à une seule réunion de ce comité, mais elle comprenait une présentation
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du CAAM faite par M. Philippe Pichet et ce sont des préoccupations qui sont directement
reliées à mes intérêts personnels. En matière de sécurité civile et de gestion des urgences,
un des aspects primordiaux est la communication entre les intervenants. Les réunions de
ce comité sont donc d’autant plus pertinentes étant donné qu’elles permettent justement
aux intervenants de se connaître, d’échanger sur les projets, les préoccupations et les
manières de fonctionner de chacun. Le fait d’avoir déjà établi un lien de communication
est d’une grande utilité lorsque vient le temps d’accélérer les décisions et d’avoir une
meilleure coordination en situation d’urgence.
3.4 RENCONTRE AVEC M. SERGE TREMBLAY Chaque année, le directeur du SIM, Serge Tremblay, vient personnellement
rencontrer les membres du Centre de sécurité civile. Comme ils font partie de son
organisation, il désire rester en lien avec eux, avec leurs préoccupations, tout en leur
faisant connaître les orientations du SIM et répondre à leurs questions. Il est important de
mentionner que le directeur du SIM est également le coordonnateur de sécurité civile
pour la Ville de Montréal et qu’il a plusieurs responsabilités à remplir et plusieurs
décisions à prendre en situation d’urgence. C’est d’ailleurs lui qui décide des
changements de niveau veille, alerte et intervention. Je dois avouer qu’au départ, je
n’étais pas convaincue que l’idée soit bonne d’inclure le Centre de sécurité civile au SIM,
parce que leurs membres sont très différents, leurs préoccupations et leurs manières de
fonctionner n’ont que peu de points en commun. Toutefois, M. Tremblay nous a fait part
des gros changements qui se sont effectués au SIM dans les dernières années. Désormais,
les pompiers de Montréal ne sont plus seulement formés pour le combat des incendies, la
grande majorité d’entre eux sont formés en tant que premiers répondants. Les réalités des
pompiers ont donc beaucoup changé et un changement au niveau de la culture est en train
de s’opérer au sein du Service. Avec leurs nombreuses équipes spécialisées dont il sera
question un peu plus loin, les pompiers possèdent différentes expertises, les rendant ainsi
polyvalents et je pense que leur mandat converge légèrement vers celui du CSC.
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3.5 COLLOQUE SUR LA SÉCURITÉ CIVILE Tous les intervenants en lien avec la sécurité civile au Québec sont conviés à
l’événement et plusieurs présentations sur une multitude de sujets y sont faites. J’ai
d’ailleurs assisté à une présentation sur l’aspect logistique de la Croix-Rouge et à une sur
les simulations qui sont faites dans la région de Sherbrooke en partenariat avec
l’Université de Sherbrooke. Bien que j’aie appris des choses à chacune de ces deux
présentations, celle sur les simulations m’a permis de constater que le concept ne
correspondait pas tout à fait à mon mandat dans le cadre de mon stage parce qu’il
s’adressait surtout à la population en général et non aux intervenants municipaux en
particulier. Comme chaque année, ce colloque est un rendez-vous pour de nombreux
pompiers, ambulanciers, policiers, militaires, représentants du gouvernement fédéral,
représentants du gouvernement provincial, représentants municipaux de plusieurs grandes
villes du Québec, intervenants du domaine de la santé et universitaires. C’est le moment
opportun pour voir ce qui se fait dans les autres villes, autant au plan du savoir-faire
qu’au plan des outils techniques, pour ne nommer que les automates d’appels qui sont
très à la mode en ce moment.
4. EXTRANTS
4.1 SECTION GÉNÉRALE La section générale du guide décrit l’importance d’avoir un programme
d’exercices, les principaux objectifs d’un tel programme et une petite section présente la
structure du guide et la manière de l’utiliser. Le guide contient plus d’une centaine de
pages et, bien qu’il ne soit pas recommandé de l’utiliser tel quel, un grand nombre
d’outils ont été développés pour faciliter l’élaboration et la mise en œuvre d’exercices.
Dans certains cas, le travail d’adaptation qui reste à faire est minime. Dans la section
d’informations générales, les types d’exercices proposés dans le calendrier sont définis et
les objectifs de chacun y sont détaillés. Les six exercices suggérés dans le guide sont les
suivants : exercice d’avis de sinistre et d’alerte (exercice d’alerte ci-après), exercice
d’avis de sinistre et de mobilisation (exercice de mobilisation ci-après), exercice
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spécialisé d’entraînement, exercice de table, exercice fonctionnel et exercice à grand
déploiement. Puisque ce dernier risque nécessite d’importantes ressources humaines,
financières et matérielles et qu’il nécessite l’implication de plusieurs partenaires, il y a
peu de chances qu’il soit organisé à l’échelle d’un arrondissement ou d’une ville liée.
Nous avons donc très peu détaillé cet exercice par la suite, mais nous l’avons tout de
même inclus dans le guide. Mon superviseur de stage et moi avions établi dès le départ
qu’un exercice sans formation préalable par rapport au plan ou sans évaluation ne
permettrait pas de maximiser les résultats de l’exercice. Cette section du guide présente
aussi les conditions d’état de préparation globale, à savoir l’élaboration des plans de
missions, la formation et la sensibilisation des intervenants, la communication
organisationnelle et l’appui de la direction, et les facteurs de succès relatif au
développement des exercices, c’est-à-dire l’ambiance constructive, la rétroaction et le
processus d’apprentissage et les partenaires. Une partie est consacrée au processus
d’évaluation, aux types de rétroaction (rétroaction immédiate et différée), au rapport
d’évaluation et au plan d’action. Il est profitable d’évaluer l’exercice et les procédures
incluses dans les plans et de discuter des améliorations et des changements qui doivent
être apportés, mais encore faut-il que ces changements soient apportés au plan, d’où
l’importance du plan d’action.
4.2 CALENDRIER La section consacrée au calendrier ne compte que quelques pages et propose un
programme d’exercices sur 5 ans. L’idée est de suggérer une progression, en commençant
par deux exercices d’alerte la première année, en poursuivant avec un exercice d’alerte et
un exercice spécialisé d’entraînement la deuxième année, un exercice de mobilisation et
un exercice de table la troisième année, un exercice d’alerte et un exercice de table la
quatrième année et enfin, un exercice d’alerte et un exercice fonctionnel la cinquième
année. L’exercice fonctionnel est en fait un amalgame de plusieurs exercices : alerte,
mobilisation, de table et spécialisé d’entraînement. Il ressemble à un exercice à grand
déploiement, mais les équipements ne sont pas déployés. Le scénario commence dès que
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l’alerte est lancée et les intrants peuvent être transmis aux intervenants avant même qu’ils
soient dans leur centre de décision. Si l’exercice de table peut se dérouler dans un milieu
« artificiel », c’est-à-dire ailleurs que dans un centre de décision et avec du matériel déjà
prévu et testé, l’exercice fonctionnel se déroule au(x) centre(s) de décision et le matériel
utilisé est le matériel disponible sur place et prévu pour les situations d’urgence.
4.3 EXERCICE D’ALERTE ET EXERCICE DE MOBILISATION L’exercice d’alerte a été relativement long à développer, car il constitue la base et
qu’il existe plusieurs manières de le conduire selon les renseignements que les
organisateurs veulent recueillir. Il peut aussi différer selon le Processus d’avis de sinistre
et de mobilisation que les arrondissements et villes liées ont développé pour leur
organisation. Dans la majorité des cas, l’alerte est diffusée aux intervenants par une
chaîne d’appel qui prend la forme d’une arborescence : chaque intervenant doit
transmettre l’alerte à plusieurs autres intervenants, selon le niveau d’alerte et de
mobilisation (veille, alerte, intervention). Dans d’autres cas, beaucoup plus rares
toutefois, l’alerte est diffusée sous la forme d’une boucle : chaque intervenant
transmettant l’alerte à une seule autre personne.
Pour l’exercice d’alerte, je suis allée chercher davantage d’information
relativement à l’automate d’appel que possède le CSC : le logiciel Somum. Cet outil
permet de transmettre un message rapidement par téléphone. Les coordonnées des
intervenants en mesures d’urgence y sont entrées et des groupes sont créés : les
responsables de missions locales sont séparés par arrondissement, ville (pour les missions
locales) ou service (pour les missions d’agglomération), les responsables d’activités sont
séparés de la même façon et d’autres intervenants clés qui font partie de l’agglomération
de Montréal. Lorsque l’initiateur veut transmettre un message, il n’a qu’à enregistrer lui-
même le message, à choisir le groupe qu’il veut rejoindre et à indiquer au système de le
transmettre. Les intervenants qui reçoivent le message ont plusieurs options de réponses
(sélectionnées à l’aide des touches numériques du téléphone) et un rapport est produit
pour indiquer combien d’intervenants ont été rejoints, en combien de temps et les
réponses qu’ils ont données.
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L’exercice de mobilisation ressemble beaucoup à l’exercice d’alerte à la
différence que les intervenants rejoints doivent réellement se mobiliser.
4.4 EXERCICE SPÉCIALISÉ D’ENTRAÎNEMENT L’exercice spécialisé d’entraînement est lui aussi un exercice relativement simple.
Il consiste à se rendre aux différents centres de décision et à les ouvrir. Lors de cet
exercice, la liste de matériel contenue dans les PURM est comparée au matériel qui se
trouve réellement sur place et les différences sont notées. Les besoins en matériel, que ce
soit des accessoires de bureau ou du matériel de télécommunications, sont évalués et les
intervenants déterminent les changements qui doivent être apportés. Tous les centres de
décision peuvent être ouverts simultanément ou encore de façon séparée.
4.5 EXERCICE DE TABLE ET EXERCICE FONCTIONNEL L’exercice de table consiste à réunir des intervenants de mesures d’urgence autour
d’une table et de leur présenter un scénario et des intrants pour les habiliter à prendre des
décisions relatives à leurs responsabilités telles qu’établies dans leur plan de mesures
d’urgence. La création des deux scénarios et de leurs intrants respectifs a été très
formatrice pour moi parce que je devais sans cesse aller au-delà de l’information
disponible au CSC. Pour m’assurer du réalisme des intrants, j’ai dû poser de nombreuses
questions par rapport aux aspects techniques (téléphonie, matières dangereuses, aspects
humains, etc.), par rapport au portrait global des réalités de la Ville de Montréal (équipes
spécialisées chez les pompiers et chez les policiers et les capacités de la Ville en général),
par rapport aux aspects relatifs à la gestion (aspects légaux tels que les juridictions et la
déclaration d’état d’urgence local et les aspects financiers comme la création de comptes
de dépenses lors d’une situation d’urgence) et par rapport à des éléments hétéroclites qui
font tous partie de l’organisation d’une ville : gestion des matières résiduelles,
établissements carcéraux, palais de justice, établissements scolaires et hospitaliers,
installations industrielles, etc.
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4.5.1 Approche systémique, « effets domino » et aspects techniques Dans le cadre de mon stage, j’ai été accueillie dans une organisation publique
municipale, mais je pense que la manière d’aborder les risques peut être la même
nonobstant la nature de l’organisation. En adoptant une approche systémique, non
seulement les composantes du système sont prises en considération, mais aussi les
interrelations entre celles-ci et, par le fait même, la complexité du système. Ainsi, les
chaînes d’événements peuvent être prévues et identifiées, ce qui permet d’anticiper les
effets domino. En connaissant les enchaînements possibles d’événements, il est plus
facile d’empêcher la situation de dégénérer ou du moins de la contrôler. J’ai utilisé cette
approche pour me questionner sur des points très précis. En voici deux exemples :
• Est-ce qu’en cas de tempête extrême la collecte des déchets peut être
suspendue pour laisser les équipements de déneigement circuler plus
facilement dans les rues?
• Est-ce que les activités du Palais de justice peuvent être suspendues pendant
quelques jours si la sécurité peut difficilement être assurée pour le transport
des détenus (par exemple lors d’une tempête extrême)?
Je suis tout à fait consciente que le Palais de justice ne relève pas de la juridiction
municipale, mais je considère qu’il peut générer des problèmes pour la Ville de Montréal
s’il ne gère pas ses propres risques.
En outre, la création d’intrants réalistes nécessitait la connaissance de certains
aspects techniques qui m’échappaient complètement, ce qui m’a poussée à poser
davantage de questions sur des aspects techniques. J’ai donc questionné plusieurs
personnes au sujet de la téléphonie et de la possibilité de prioriser les numéros de
téléphone des intervenants en mesures d’urgence de la ville, au sujet des matières
dangereuses pour connaître les quantités réalistes, les conséquences possibles et les
actions à prendre, au sujet des aspects humains qui provoquent souvent de l’absentéisme
et des cas de détresse psychologique.
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4.5.2 Vulnérabilités, prévention et protection Mes nombreuses questions sur les aspects techniques m’ont permis de déceler des
vulnérabilités, lesquelles je m’abstiendrai de commenter parce qu’elle constitue, à mon
sens, des informations stratégiques. C’est justement le fait de déceler des vulnérabilités
en préparant un exercice, que je considère les exercices des moyens de protection que des
moyens de prévention. Éclairons ce point.
Les mesures de prévention se trouvent en amont pour limiter le risque, alors que
les mesures de protection servent à réduire les conséquences de celui-ci s’il se produit.
Les mesures de protection se trouvent donc le plus souvent en aval7. Concrètement, les
PURM des arrondissements et villes liées servent ultimement à l’état de préparation de
ces entités et font donc partie des mesures de protection en décrivant l’organisation qui
sera mise en place dans le cas de mesures d’urgence. Les exercices ont, eux aussi, pour
objectif de maintenir et d’améliorer l’état de préparation et s’inscrivent, selon moi, dans
les mesures de protection, mais aussi comme mesures de prévention. Les exercices
peuvent être catégorisés dans les mesures de protection, car ils aident à développer des
capacités organisationnelles et des liens entre les intervenants en mesures d’urgence pour
développer une meilleure efficacité lors de la gestion d’un sinistre. Ils peuvent aussi faire
partie des mesures de prévention, puisqu’ils permettent, dans une certaine mesure,
d’identifier des vulnérabilités, que ce soit en lien avec l’organisation des mesures
d’urgence ou d’autres aspects techniques comme les systèmes informatiques ou les
systèmes de communication. Or, ces aspects techniques pourraient déclencher une
situation problématique s’ils faisaient défaut ou entraîner des problèmes plus graves en
enclenchant un effet domino.
4.5.3 Portrait global et capacités L’élaboration du guide m’a amenée à me questionner sur des éléments techniques,
mais aussi sur le fonctionnement plus général de la Ville et les capacités des partenaires.
Sachant que le CSC fait partie du SIM, j’ai voulu savoir quelles sont les équipes
spécialisées des pompiers et dans quelles situations elles interviennent. À ma plus grande
7 Sécurité et prévention, Les risques majeurs, en ligne, http://www.nice.fr/Securite-prevention/Les-risques-majeurs/Foire-Aux-Questions, page consultée le 18 avril 2010.
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satisfaction, les deux chefs aux opérations en charge des équipes spécialisées sont venus
faire une présentation aux membres du CSC. Ils nous ont entretenus de chacune des
équipes spécialisées : l’équipe responsable des matières dangereuses, l’équipe de
sauvetage nautique, l’équipe de sauvetage sur glace, l’équipe de sauvetage en hauteur,
l’équipe de sauvetage en espace clos et l’équipe spécialisée dans l’effondrement de
structures. Ils ont fait des parallèles avec les équipes spécialisées du Service de Police de
la Ville de Montréal (SPVM) et ont défini les grandes lignes d’intervention de chacune
des organisations. À la fin de la rencontre, nous avions une beaucoup plus grande
connaissance des capacités de chacune des équipes et nous étions en mesure de
déterminer à quelle équipe nous ferions appel dans des situations variées. Je pense que
dans le domaine de la sécurité civile, les connaissances du fonctionnement de
l’organisation et de ses capacités sont d’excellents atouts. En situation d’urgence, le
temps est précieux et ces connaissances accélèrent la réaction et la prise de décisions.
4.5.4 Aspects relatifs à la gestion Parmi les aspects relatifs à la gestion, il sera ici question de l’aspect financier, plus
précisément de la création de comptes et de l’aspect juridique, plus particulièrement de la
déclaration d’état d’urgence local.
Les situations d’urgence nécessitent souvent de modifier temporairement la
manière de gérer les finances. Des dépenses extraordinaires et des autorisations spéciales
sont souvent nécessaires. Des règles doivent aussi être contournées et des processus,
comme les appels d’offres, doivent être accélérés. Quand la gestion d’un événement
l’exige, un compte de dépenses est créé et les dépenses encourues y sont consignées. Une
fois que l’incident sera clos, le partage des dépenses sera effectué. À l’exception de ces
quelques détails, ma connaissance à propos de la gestion financière de la Ville de
Montréal en situation d’urgence est très limitée. Je veux tout de même souligner
l’importance de cet aspect et le fait que j’aimerais en connaître davantage sur le sujet
dans le futur8.
8 Je suis consciente d’avoir énormément simplifié le fonctionnement de la gestion financière et j’espère ne pas avoir trop déformé la réalité.
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Du côté juridique, j’ai décidé d’approfondir les modalités de l’état d’urgence
local, car cette disposition légale a suscité de nombreux questionnements chez moi. La
Loi sur la sécurité civile prévoit une mesure extraordinaire en cas d’urgence : la
déclaration d’état d’urgence local (articles 42 à 52 de la loi). Cette mesure prévoit que le
conseil municipal ou le maire de la municipalité peut :
« déclarer l'état d'urgence, dans tout ou partie de son territoire, lorsqu'un sinistre majeur, réel ou imminent, exige, pour protéger la vie, la santé ou l'intégrité des personnes, une action immédiate qu'elle estime ne pas pouvoir réaliser adéquatement dans le cadre de ses règles de fonctionnement habituelles ou dans le cadre d'un plan de sécurité civile applicable. »9
Avec cette déclaration vient plusieurs pouvoirs extraordinaires tels que de contrôler
l’accès aux voies de circulation, accorder des autorisations ou dérogations dans les
domaines qui relèvent de la compétence municipale, ordonner l’évacuation des personnes
du territoire concerné, requérir l’aide de tout citoyen et faire les dépenses et conclure les
contrats que la municipalité juge nécessaire10.
Bien que la loi soit relativement claire pour la grande majorité des municipalités
québécoises, elle soulève toutefois de nombreuses questions au sein de l’administration
montréalaise en raison de la complexité de sa structure. L’agglomération de Montréal
comprend les arrondissements qui, ensemble, forment la Ville de Montréal et les villes
liées. Chacune de ses entités possède son propre maire et le maire de la Ville de Montréal
préside le conseil d’agglomération depuis le 1er janvier 200611. La loi ne permet toutefois
pas de savoir quel maire, au sein de l’agglomération de Montréal peut déclarer l’état
d’urgence local et ce flou juridique pourrait avoir conséquences néfastes quand il sera
nécessaire d’appliquer cette mesure. Lorsque j’ai posé la question aux membres du CSC,
ils m’ont fait part de leur interprétation : en cas de doute, ils préféraient laisser cette
possibilité au maire de la Ville de Montréal, qui préside également le conseil
d’agglomération.
9 Institut canadien d’information juridique (CanLII), Loi sur la sécurité civile, L.R.Q. c. S-2.3, en ligne, http://www.canlii.org/eliisa/highlight.do?text=s%C3%A9curit%C3%A9+civile&language=fr&searchTitle=Qu%C3%A9bec&path=/fr/qc/legis/lois/lrq-c-s-2.3/derniere/lrq-c-s-2.3.html, page consultée le 16 avril 2010. 10 Id., article 47. 11 Ville de Montréal, Conseil d’agglomération, en ligne, http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,40665558&_dad=portal&_schema=PORTAL, page consultée le 17 avril 2010.
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5. BILAN Après avoir parlé de l’organisation au sein de laquelle j’ai fait mon stage, de mon
mandat, des informations que j’ai récoltées, les « intrants », le produit que j’en ai fait,
« l’extrant » et de mes réflexions tout au cours du processus, il convient de revenir sur le
mandat initial. Règle générale, les objectifs en lien avec un livrable papier ont été
beaucoup mieux remplis que ceux associés à un livrable plus pratique. Ainsi, j’ai
participé au développement d’un programme d’exercices des missions locales des villes
et des arrondissements de l’agglomération de Montréal, en incluant une structure
d’évaluation, mais pas nécessairement de cotation du programme d’exercices (objectif 1).
Il semble important de mentionner que le Guide d’élaboration d’un programme
d’exercices a d’abord été conçu pour les missions locales, mais qu’il a finalement été
adapté pour s’adresser également aux missions d’agglomération. Il a aussi été conçu pour
que tous les arrondissements et villes puissent l’utiliser (objectif 9). Dans le guide, nous
avons commencé par élaborer l’exercice d’alerte et l’exercice de mobilisation s’adressant
non seulement aux responsables d’activités et aux responsables de missions, mais aussi
aux responsables de sous-activités et aux employés de chacune des missions (objectif 8).
Le superviseur de stage et moi avons identifié le format des exercices de 2010 en
proposant un calendrier d’exercices sur 5 ans (objectif 2). Pour ce qui est de l’exercice de
table, j’ai développé deux scénarios, un de tempête exceptionnelle et un de chaleur
accablante, et j’ai composé une cinquantaine d’intrants au total. Ces derniers portaient sur
différentes problématiques réalistes et s’adressaient aux responsables de missions et au
directeur général/directeur d’arrondissement (objectif 3). En ce qui a trait aux outils, ils
ont été développés pour chacun des types d’exercices et pour nécessiter un minimum
d’adaptation (objectif 4). À titre d’exemple, j’ai construit des fiches d’acquisition de
données pour compiler les renseignements recueillis pour l’exercice d’alerte proposé.
Pour chacun des outils, le superviseur de stage y a ajouté son grain de sel et le produit est
le reflet de nos meilleures idées.
Malgré le fait que plusieurs objectifs ont été surpassés, certains n’ont pas été
remplis pour diverses raisons. Je n’ai pas pu participer à la mise en œuvre logistique de
l’exercice (objectif 5), à l’exception de la liste de matériel qui a été fournie pour chacun
des types d’exercices. Je n’ai pas non plus participé à la réalisation de l’exercice avec les
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intervenants (objectif 6), parce que le Guide d’élaboration d’un programme d’exercices
n’était pas encore diffusé et qu’aucun exercice n’a eu lieu pendant la durée de mon stage.
Enfin, je n’ai pas participé au processus d’évaluation des intervenants exercés (objectif 7)
parce que je n’ai pas assisté à aucun exercice pendant mon stage. J’ai cependant
développé une fiche d’évaluation pour les divers types d’exercices. En d’autres mots, les
livrables « papier » ont dépassé les attentes dans le niveau de détails, mais les livrables
plus pratiques ont été mis de côté. Le document papier est donc beaucoup plus
volumineux et il a nécessité un peu plus de temps que prévu.
6. CONCLUSION Pour conclure, je tiens à souligner que mon expérience au Centre de sécurité civile
de la Ville de Montréal a été très enrichissante et qu’elle m’a permis d’acquérir de
nombreuses connaissances en très peu de temps. J’ai réalisé l’importance d’étudier
certaines questions avec un œil nouveau, ce qui était facile pour moi puisque ma
connaissance initiale du fonctionnement du CSC et des mesures d’urgence au sein de la
Ville était relativement limitée. Pour ne pas laisser de détails de côté, je trouve que
l’approche systémique est tout à fait à propos pour une organisation municipale. Elle
permet, entre autres, d’identifier les vulnérabilités et de déterminer quels sont les
maillons faibles et les effets domino possibles. Par ailleurs, les membres du CSC
possèdent ensemble un important éventail d’expertise, ce qui leur permet de traiter des
dossiers diversifiés.
En matière d’exercice, ceux à grand déploiement sont ceux qui nécessitent le plus
de ressources et le plus d’énergie pour la planification, mais ce sont aussi ceux qui sont
les plus formateurs. À Montréal, le dernier exercice de cette importance remonte à
Métropole 2005, un exercice en lien avec un acte terroriste impliquant des matières
dangereuses. Plus récemment, l’exercice Transguard I s’est déroulé il y a quelques
années sur la côte ouest et était financé en bonne partie par des fonds fédéraux. Bien que
l’idée initiale de Transguard était de faire une suite de 3 exercices majeurs dans trois
villes différentes, les deux exercices subséquents non pas encore eu lieu. Les deux autres
villes à accueillir l’exercice ne sont pas encore connues, mais il semblerait que la Ville de
Montréal soit une bonne candidate.
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BIBLIOGRAPHIE Sites Internet
1. Institut canadien d’information juridique (CanLII), Loi sur la sécurité civile, L.R.Q. c. S-2.3, en ligne, http://www.canlii.org/eliisa/highlight.do?text=s%C3%A9curit%C3%A9+civile&language=fr&searchTitle=Qu%C3%A9bec&path=/fr/qc/legis/lois/lrq-c-s-2.3/derniere/lrq-c-s-2.3.html, page consultée le 16 avril 2010.
2. Sécurité et prévention, Les risques majeurs, en ligne, http://www.nice.fr/Securite-prevention/Les-risques-majeurs/Foire-Aux-Questions, page consultée le 18 avril 2010.
3. Service de sécurité incendie de Montréal, Rapport des activités 2006-2008, Document PDF, http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/SERVICE_SIM_V2_FR/MEDIA/DOCUMENTS/RAPPORT_DES_ACTIVITES_2006_2008.PDF, page consultée le 18 avril 2010.
4. Ville de Montréal, Centre de sécurité civile : Mission, en ligne, http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2776,3108458&_dad=portal&_schema=PORTAL, page consultée le 18 avril 2010.
5. Ville de Montréal, Conseil d’agglomération, en ligne, http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,40665558&_dad=portal&_schema=PORTAL, page consultée le 17 avril 2010.
Autres
6. Collège Ahuntsic, Sécurité civile : Programme d’exercices, Mai 2009.
7. Collège de la Protection Civile Canada, Élaboration d’exercices, Avril 1999.
8. Communauté urbaine de Montréal, Comité d’exercices, Guide d’élaboration d’exercices à l’intention des municipalités et des intervenants en mesures d’urgence de la CUM, 19 février 1999.
9. Conseil pour la réduction des accidents industriels majeurs (CRAIM), Guide de gestion des risques d’accidents industriels majeurs à l’intention des municipalités et de l’industrie, Édition 2007.